-.-v •v uu .a:n&l!!--varats~ la langue romane, tssue du latin et des idiomes des peuples qui avaient occupé la contrée, eut Louècbe pour frontière; là C{lmmençait le dialecte allemand. Le roman donna naissance au français; mais la langue latine conserva Pncore longtemps une prépondérance marquéu d1:1ns les lettres, l'enseignement et les actes officiels. L'instruction, telle que nous la comprenons aujourd'hui, n'éclairaii point encore de ses lumières la longue et sévèt·e vallée du Rhône. Quoique les mœurs des habitants das Al~es valaisann,s fussent en général douces et pa. triarcaiP~, la législation é:ait obkcurcie par des dispositions barbares. Elle offrait, comme dans les autres pays, un choix de supplices. La Renaissance, qui fut J'aurore d'un dévf'loppement intellectupJ de J'Italie et de la FrancP, eut en Valais un illustre représentant: le cardinal MATHIEU ScHINNER protégea lt>s lettres et les arts. Rappelons aussi le nom dn savant professeur THOMAS PLATTER, qui nous a laiss& de curieux et intéressants mémoires. Pendant la période qui s'écoule depuis Je XVI• au XIX• siècle, les lettres et l'instruction prennent un cer. tain degré de développement. L 'enseignement donné dans les collèges dto Brigue, l)e Sion et de St-Ma urice pose les bases d'une culture intellectuelle. Quant au peuple des campagnes~ le soin de son inst•·uction avait été confié aux surveillants des paroisses . Quelques hommeR dignes d'êr.re rappelés à la mémoire de la génération présente, marquent Je mouvement littéraire et scienlifiqut. de cette période Mentionnons entre autres: GASPARD BÉRODl, chroniqueur et auteur de pièct=~s dra. maliques; SÉBASTIEN BRIGUET, historien; JosEPH BINNER, théol(JgiAn et poèle latin ; PIERRE JosEPH DE RIVAZ, historien, chronologiste, critique, qui se fit aussi remarquer par ses travaux de mécanique. L'abbaye de SaintMaurice donna uo précepteur à J'empAreur Joseph II dans la personne du chanoine FRANÇois-JosEPH WEGER. •
Plus de cabiers tacbés, décbirés, malpropres par le
CAH 1ER-SOUS-MAl N Le Secrétariat de l'Instruction publique, à Sion, se charge, dans l'intérêt des écoles, de la transmission et du serVice des demandes des dits cahiers, aux conditions suivantes : 8 f'r. 50 le cent, 4- fr. 50 le demi cent, 2 f'r. 25 le quart de cent. n n'en est pas exp~di~ on livré en quantité inférieure à 25 cahiers.
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ANNEE
SION J:s Avril U91
L'ECOLE PRIMAIRE REVUE PÉDAGOGIQUE PUBLIÉE
SOUS
LES AUSPICES DE LA
SOCIETE VALAISANNE D'EDUCATION . · 16de pages .Novembre à Ami L'ÉCOLE PRIIAIRE paratt chaque ~umz~e,
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inclusivement, en livraisons e
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SOMMAI RE:
. , , valaisanne d'Education. ~ .InRéunion de la Soc1ete . l'éducation popula1re. "bl" thèques scola1res sur . ('-h ) fluence des b1 1o . de la langue frança1se .1•n • - Réformes orthograph1q~es l'enseignement. Néces- De l'usage des fable~ . ans- Encore de l'écriture. sité de l'étude de 1~ rehg1o(fi n.) - Partie pratique: QuesM , marial d'un Instituteur n . ., ) - Variétés : De e . l l z 'luis sc (sm e . tiomtaù·e d'ltist~tre re r a ·brographie. - Echos des cont'emploi de la <•trgule. 1 1 férences. . ublication doit être adressé Tout ce qui concerne la P ét . e au Département l'éditeur : M. P. PIGNAT, sec~ air , . de l'Instruction publique, a Sion.
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E_,bos des eonférenee• Contbey. - Le 3 mars, les iostiLuteurs de notre district se trouvaient réunis en conférence à Cbamoson. Cett~ modeste réunion. présidéA par M. l'inspecteur Gauye, comptait 21 instituteurs. Elle fut rehaussée par la présence de MM. Blanc, doyen d'Ardon ; Delaloye. curé de Chamoson; Deléglise, Rd prieur de Vétroz · Naville. curé de Conthey; Pt·along, recteur f'ie Salins ; Allet, anci"~ inspecteur ; B1·oc:-trd, avocat ; Girond. sou_;-préfet; Gaillard, instituteur à Aigle : Dllcrey et Délèz~. présidents deo municip1lités de Cbamoson et Nendaz. A 10 h. monsieur l'Inspecteur ouvre la séance par la p1·ière et quelques paroles d'encouragement. Ensuite, il est procédé à la constitution du bur~au: MM. Mee Ducrey, instituteur à Ardon et J. M. instituteur à NPndaz sont i}Onfirmés dans l~urs fonctions àe vice-président et sec1·étaire. 7 institu~eurs, àésignés par le sort, font la lecture du sujet traité. Tous admettent la nécessité d'un bon règlement horaire pour que le maître ne s'expose pas: 1° à fatiguer iuutilement l'attention des élèves; 2• à favoriser le désordre; 3o à cultiver exclusivement une branche à'enseignement au"K dépens des autres. Une discussion très animée suivit cette lecture. Les membres honoraires les plus compétents, MM. Blanc, Allet. Lamoo, nous donnèrent d'excellentes directions sur le sujet mis à l'étude. Comme complément, M. Hopfner nous présenta un plan horaire que toute l'assemblée app1·ouva. A 1 h. malgré l'intérêt qutl venait ete prendre la discus3ion, il fallut cédet· à l'impitoyable appétit. Un généreux banquet offert par la municipalité de Cbamoson, réunit tous les convives. M. Evéquoz est nommé major de table. Grâce à la manière d1stJDguée dont il s'acquitte de cette fonction, les toasts et les chants se succèdent avec un joyeux entrain. ~1. Naville a clôturé cette seconde séance par un requiem pour le soulagement de l'âme de deux collègues vivement regrettés de tous. Put&llaz Joseph, de Contbey et Mariéthoz Joseph, de Nendaz, que le Seigneur a rappel~s à Lui au printqmps de la vie, à l'âge de 2~ ans. J. M. fijierre. - La conférence pédagogique de ce district a eu lieu à VentbônP., le 12 mars dernier, sous la présidence du nouvel inspecteur ::;colah·e, M. le Rd cut·é Rey. Les institutem·s ont salué avec enthousiasme l'arrivée au milieu d'eux de M. le Rd chanoine Bagnoud, leur ancien et bien-aimé iilspecteur qui, penjant les 10 annéP.s qu'il a occupé ce poste, a conduit d'une manière si distinguée la barque de l'instruction populaire dans ce Jistrict pour la remettre aujourd'hui en bonne voie à son digne successeur. On remarqua;t encorq avec bonheur la présence de M. Allet, préfet du Collège, d'un nombreux clergé, des autorités de Venthône et de quelques autres amis de l'instruction.
L'ECOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA
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SOCIÉTÉ VALAISANNE D'ÉDUCATION =============-==-==-=---=-",;__-==
Réunion de la _Société valaisanne d'Éducation
Appel aux sociétaires et amis. Le 30 avril prochain, la Société valaisanne d' ~ducation tiendra sa réunion générale à Vernayaz, le _Pt~to,resq ~e village de l'hospitalièt·e commune de S~lvan, ass1s ~ l entree des gorges sévères du Trient et non lom de la maJestueuse cascade de la Pi::;sevache. A ce congrès sont conviés, non s~ule~ent les mem~res ùu corps enseignant de nos écoles pnmau·e" et secondatr~s et les autorités scolaires des communes et du canton, ID..tlS encore tous les citoyens qui s'intéressent à la grand~ cause de l'éducation chrétienne. Pères de famille, magtstrab, jeunesse cultiYée, ecclésiastiques, c'est à vous surtout que s'adresse notre appel : accourez, nombreux , nous encourager par voire présence ; venez-y aussi pour y entendre de la bouche d'hommes compétents des leçons dont vous f~t·ez peut-être Tolre profit ? Les joutes intellectuelles ?e sauraient laisser indifférent quiconque ei3t véritablement 1am1 de son pays, surtout quand elle.; tenclent à fortifier ~a~s le cœ~~ des parents et de la jeune génération . ces pl'!nc.•p_es, d~ fo~ et d'honneur, qui seuls peuvent assemr la soc1ete ~ur clet> bases solides. Nous convions d'une manière toute spéciale les membres de la .: société d'édueation » récemment constituée dan~ la partie allemande du canton, et dont oous avons s~lue asec joie la fondation. Ils trouveront a V"rnayaz des ft·eres heureux de leur tendre une main cordiale, et de constater avec eux que les deux sociétés sont. sœurs. et tendent. de concert au même double but : celm de developper, dans la sphère de leur activité, la prospérité matérielle et morale
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Ju pays, et celui de resserrer les liens qui doivent unir tous ses enfants. Amis des cantons voisins, et spécialement de .Fribourcr et du Jut·a, qui, dans toutes les oc.;asions, n'avez cessé d: nous encourager de vos bienveillantes sympathies, venez aussi prendre part à nos travaux et à nos modestes agapes. Nos cœurs vous sont tout larges ouverts et vous réservent une vlace d'honneur et de prédilection,que vous viendrez oc~uper. Venez to~s goûte~ la franche ~t cordiale réception que ~alva~ a?s.st vous reserve,_ et q ut co?firmera la réputation d hospt~altte _que ses autontés et hab•ta~ts ont su si justement s acqueru-. Venez admtrer, vous qm ne les connaîtriez pas encore, les men-eilles que la nature a accumulées en ces lieux. Et quand aura sonné le signal du retonr et l'heure des adieux, chacun de vous, nous osons i'e11pérer, emportera tout à la_ fois, et Ja satisfaction du devoit· accompli ~t le doux souvemr des moments trop rapides consacrés aux épanchements d'une saine amitié! Au revoir donc, à Vernayaz, Je jeudi 30 avril! Le Secrétaire Le Président de la Société Ernest Gaillard., Instituteur.
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s·101ey.
MoNTHEY-AIGLE , Je tO Avril t89t. PS. Le programme de la fète sera publié ultarieurement. Influence des bibliothèques scolaires sur l'éducation populaire. - Rôle de l'instituteur en ce qui concerne la création, la composition, l'usage et la conservation des bibliothèques publiques.
Le~ b_ibliothèq~es sont ~' un de8 rouages d'une bonne orgamsat10n scolaire. On n apprend pas tout à J'école; le temps consacré aux études primaires est si court, que la plupart ~es enfants n'ont guère fait qu'efilem·er les eonnaissances msc~1tes dans les programmes lorsqu'ils quittent l'école. . ~~ donc,. on ap~renait, pendant la période de la scolarité, a atmer lmstructwn, un grand pas serait fait. L'enfant, ren~ré da~s ~a f~mille, ?u mis en apprentissage, poursuivrait ses etude~ a peme ebauchees; il se ferait un plaisir d'approfondir
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et d'étendre les connais~ances acquises à l'école, soit en fréq uentant le cours d'adultes, s'il_ en existe un ?a?s sa commune, soit en lisant de btms hvres ayant t~alt a ~es mémes connaissances, tels qne des ouvrages de geograpb1e , d'histoire de s(·.iences physiques et naturelles, etc ... Malhedreusement il n'en est pas ainsi, et le goût de la lecture est peu rép~ndu parmi les classes ouvrières, surtout dans les villaaes. On peut affirmer que, dans les campagnes, parmi les per~ounes de 20 à 60 ans, il n'y e.n a pas une. sur dix. qui ouvre de temps en . temps un hvre pour ) apprendre quelque chose, et la situatiOn, sous ce rapport, n'a guère changé depnis 25 ans. . , . Et, cependant, les bibliothèques scolatres so nt a~pelees a rendre de réels service:; et à ex.ercer tôt ou tard une mfluence salutaire sur l'éducation populaire. Le livre prêté à l'enfanL passe dans la famille, se rép~nd •. et peu à peu, es~érons-le du moins, la vP,rité morahsatnce fera son. c~emt.n. Pour l'instituteur comme pour l'institutrice, la b1blwth~que est une ressource, si l'un et l'autre commencent par hre euxmêmes les livres dont ils ont le dépôt, ~t qu tls ne yourraient pas se procurer sans faire des sac:tfices trop onereux. Mais si nous voulons que la popul~t10n adul~~ contrac.~e le goût et l'habitude de la lectm·e, ce~~ par ~ ecole qu tl faut commencer. Et ainsi finiront par s mtrodmre dans les familles et les livres de la bibliothèque et le goût de la · . ï lecture. Quant aux effets du développement de ce gout, 1 s se devinent aisément. L'instruction et la morale y trouvent également leur compte. Les jeune~ gens, les adultes de tou~ .a.ae étendent et fortifient leur mstt·uctton au moyen de:~ Ii~r~s qu'ils vont, chaque. se_mai~e, on au ~oin~. de_ temps en temps, puiser dans la btbhotheqOJe populat~e ; lmst1t~teur, qui les a plus ou moins parc?urus, connatt les me1ll~urs et les signale aux lecteurs, qm ne demandent pas m_te.ux. que de s'en rapporter à ~on jugement. Les longues sot_rees d'hiver se passent en famtlle autour du foyer commu~, les voisins, les amis s'associent à la réunion, le plus_ Jeune, garçon ou fille, fait une lecture attrayante et uttle que
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tout le monde écoute et commente ensuite; puis on se sépare satisfaits d'avoir appris des choses que l'on ignorait, qui n'ont rien coûté à personne et dont on pourra parler à. i'occasion. La bibliothèque sera donc ainsi devenue une ècole, ou tout au moins la prolongation de l'école. Et quand les travaux champêtres ont repris lem· cours, quand les réunions d'hiver ont cessé, que d'heures délicieuses peut encore se ménager, le dimanche, le jeune homme qui a contracté le goût de la lecture 1 Les distractions dont il a besoin et qu'un trop grand nombre vont chercher au cabaret, aux dépens de leur santé et de lenr bourse, il les trouve clans la bibliuthèq ue, qui con tin ue à 1ui fournir les moyens d'éclairer· son io telligence, ri 'augmenter le bagage de ses connaissances, de former son jugement et de régler ses mœurs; en un mot, de devenir un homme éclairé et un bon citoyen. Tels sont les résultats que l'on pourrait se promettre des bibliothèques populaires, si cette institution fonctionnait avec toute la régularité désirable: resserrement des liens et de la vie de famille, développement de l'instruction et des principes de la morale dans la classe ouvrière des villes et des campagnes, économ1e d'un côté et hygiène meilleure de J'autre, p~r l'abandon du cabaret. Mais, dira-t-on, pour obtenir tout ou partie de ces résultats, il fant d'abord qu'il y ait partout des bibliothèques, et qu'en suite ces bibliothèques renferment des aliments sains et suffisants pout· tous les lecteurs que l'on veut y attirer. Qui se chargera, clans les wmmunes rurales surtout., de la tàche difficile de créer cette annexe rle l'école? Nous a\;On :> déjà dit qu'à l'instituteur apparlient le devoir' de faire naître le goût de la lecture chez ses élèves. Nous allor!s vo ir maintenant qnel e~ t. son rôle dans la création d'une bibliothèque, là où il n'en existe pas encore, aussi bien que la part qui lui incombe da.ns l'amélioration ou le renouvellement de celles qui existent. (A suivre.) Réformes orthographiques de la langue française (fin) Que sert-il, je vous le demande, de dire que c'est ü·ralionnel de mettre deux. m à homme, quand il vient du
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latin homo si on ne commence pas soi-même par n'en mettre qu'do. Il faudrait faire ceci, dit-on, mais on ne fait pas. Ce mot devrait s'écrire de telle manière, m~is person ue n'a le courage d'accomplir cette réforme. En agtssant de la sorte, nou5 n'avancerons jamais, et l'orthographe sera aujourd'hui ce qu'elle était hier . . . Beaucoup croient que ces modlficahons apporteront de g1·ands tl'Onbles dans l'écriture. Qu'on se détrompe. Réparties sur les 26000 mots de notre langue, elles passeront inaperçues. Les mots auxquels on fera subir quelques cbangement8, comme le dit M. Havet, n'en conserveront pas moitH lelll' origine. H n'y a Jonc rien dan:; cette réforme qui puisse blesser les personnes à cheY.al sur· ,l'é.ty.mologie. Et, il faut bien le dire, beaucoup connaissent l ongme des mots, mais ils ne peuvent les écrire convenablement, tellement ils ont été mutilés. Oui, il est temps qu'on se Je dise, nos chinoise1·ies orthographiques nous coûtent une. perte de temp~ cousidérable et noe perte de travail non moms grande. St nos jeunes gen" ne savent pas écrire une lettre sans fautes, ce n'est ni de leur faute et ni de celle des éducateurs de la jeunesse. Combien de 'roi.<; n'avons-noo..; pas été déçus en lisant une composition faite par un jeune homme, passant s0n examen de recr·ne. A l'école, il faisait rarement quelques fautes orthographiques, et maintenant son. travai~ en pullule. Cela ne doit pas nous étonner. A partir du JùUr QÙ 11 quitte l'école, il ne s'o•:cupe plus guère de l'o~tho grapbie. Toutes ces bizatTeries, ces inégularités, ces regles d'exceptions sont classées a l'a•-rière-plan. Bintôt ell~s ne forment plus qu'un amalgame parfait dans son espnt, et c'en est fait d'elles. C'est surtout par le.;; membres du cor·ps enseignant q~e cette réforme doit être ardemment ùé:;irée. Passer sa VIe à enseigner l'orthographe aux enfants; voir tous ses effo~ts condamnés à. une stérilité plus ou moins complète, par sm~e des contradictions et des difficultés sous lesquelles on a pr•s plaisir à ense\'elir notre écriture; sentir les heures s'envoler et n'arTiver à rien de positif; fatiguer l'esprit des enfant s -.et leur faire prendre en dégoût l'étuJe; s'amuser à leur
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apprendre deR choses inutiles quand nous avons un vastechamp à parcourir: cela est-il bien attrayant, je vous le demande. Les sciences naturelles et la géographie, branches utiles pour la vie d'un homme, sont sacrifiée::; à ces inepties. Je sais qu'il y a beaucoup de personnes qui ne partagent pas ma manière de voir. Comment ose-t-on propoiier, diront-elles, d'écrire fameus et non fameux; bijons et non bijoux; de ne mettre qu'un seul p à appeler, qu'un seul n à honneur. Notre langue y perdt•a de sa beauté et de sa valeur. Ecoulons ce que dit, à ce sujet, l\1. Havet: En Angleterre et en Allemagne, en Espagne et en Suède aussi bien que chez nous, les champ10ns de l'ot·thogt·aphie dite étymologique appartiennent au public incompétent; tandis que dans tous ces pays les savants spéciaux, au nom de l'étymologie elle-même, demandent qu'on rappt·oche l'orthographe de la prononciation. C'est qu'en réalité, il n'y a point antagonisme entre la phonétique et l'étymologie. Tout au contraire, il y a solidarité, et la langue dont la notation est la plus simple, est par cela même celle dont les origines se voient le mieux. Aussi l'Académie française, qui esL eu possessio.n du gouvernement de notre orthographie, serait-elle en mesure de la réformer aisément . . . • Evidemment, il y aurait profit à ce que l'Académie consultàt le~; spécialistes ; mais ce qui serait pins indispensable encore, ce serait qu'elle s'arrangeât pour connaître l'opinion des instituteurs. Cat· on deVI'ai t, en réglant J'orthographe, penser toujours et sur·tout aux nécessités elu premier enseignement. En appliquant le moins pédant de.; principes, - simplifier, simplifier, simplifier encore, - l'Académie fera une orthographe commode pour l'enfance et d'autant plus approuvée des doctes qu'elle sera pins près d'être enfantine>> . Plusieurs académiciens sont de l'avis de M. Havet. Ils reconnaissent, eux aussi, la grande nécessité d'une réforme orthographique. Il y a deux. ans, nne pétition, signée par des écrivain:.
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et des professeut·s de mérite, a été adt·essée dans ce but à l'Académie. Espérons qne les quarante Immortels lui ont réservé bon accueil, et. qu'ils feront disparaître, dans la prochaine éditiou de leur dictionnaire, toutes nos chinoiseries orthographiques. S'ils ne prennent pas en considération les >œux qui y sont formulés, laissons-les à leurs vieilles Idées. Ils ne sont que quarante, et ceux qui soupit·ent après uue réforme Je rorthogt·aphe se comptent par millions. Instituons un comité de plusieurs membres expert~ en la matière et choisis dans tous les pay::; de langue française. Qu'il:s se mettent courageusement à l'œuvre. Ces vaillants citoyens feront un e besogne plus utile que celle 4ui s'accomplit, tous les jeudis, sous la coupole de l'lnstitut. Qua11t à nous, membt·e::; du corps enseignant, faisons 11otre po:>sible pout· que le mouvement qui se prèpare depuis longtemps dans tous les pays de langue française, en faveur de la réforme orthogr<tphique, soit couronné de succès. JI y va de l'avenir de nos écoles et de notre langue. M. MARCHAND, mst.
De l'usage des Fables dans l'Enseignement Les fables sont l'image de la vérité : elles ne saur·aient donc être dangereuses. La vér·ité, même présentée sous la forme d'apologues, ne peut que produire de bon;:; résultats, contrairement à l'ancien dicton qui prétend que: « la vérité n'est pas toujours bonne à dire n. Mais il faut, pout· cela, que les hbles, à part leur caraclère allégorique, présentent tons le~ caractères de la vérité; il faut .q ue les persounages qu'elles mettent en scène, agissent confo1·mément à leur nature, afin de ne pas donner aux enfants des idées fausses. L'emploi des fables remoute à la plus haute anttquité. Esope, J'esclave phrygien, les a mi::;es en usage à Athènes, Phèdre à Rome, Pilpay et Locman dans l'Inde. Le fameux Platon, qui a exclu les poètes de sa Uépublique, y a cependant conservé ll:ls fabulistes, selon la remarque qu'en a faite La Fontaine, dont seuls les inimitables ouvrages suffiraient à légitimer l'usage de l'apologue. Fénelon, le savant eL vertueux archevêque de Cambrai, l'illustre précepteur du
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duc de Bourgogne, a composé lui- • son royal élève, bien persuadé de le~rem: des fa~les pour . . , eureu se mfluenc& et de Jeu 1• parfaite · célèbres, ont essayé, n~~no~~~tse. ~:-•~tr~ ér.~·ivains moins tt·aces de La Fontaine . L e~, e marcher sur les etc. Il me semble, m~lgr:m~~t:~:;fen~~· ; .ubft'L, Vîennel, fables gagnent beaucoup à être éc .t , ene on, qne les alot·s plus faciles à retenir. n es en vet·s. Elles sont Malgré l'u sage univel'.~e! des fables et peut e'tre . . cause de cet usaa J J ' meme a I , . ee, ean-. acq ues Rousseau. dans son Emile ~ .a paps cramt de les réprouver pour l'éducation de sod eros. our essayer d'en montret· 1 d a • . . analyse fantaisiste de I'aooloaue de a;leet ' _Il a _fat~ une Le corbeau et le renard ~ . . .l ontawe, Intitulé: , . ' ou Jamats per.:;onn e av t 1 . n ava1t trouvé matière · 1 1 . . . . an Ul d ,t . . a a P us legere crtt1que. Sans moa~s e,o~nes~ l:OJ~:!t~e la ru;;e h'iomphe de la Vrtnité niaise ;
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On peut d'ailleurs répondr · }{ t out entiers au plaisir que le~/ cauos~~s~aJ~ · qf~~~l~s enfants, pas aptes a les b. · :s e~;, ne sont tuteur bien avisé~~~ ~:~;;a e~ qu~: d'un autr·e côté? l'înstiap_ologues dont la mora!lté s~:~:~~o~~~r:se Je~~s pmaiOf, des fo!n, avant de les lenr donner à a;>prendr·~ par u~~~/uSa e:s commenter, de les expliqu.:~r d' f . .' e partie morale Elle d . d ' . e? aire ressortir la · s evren ~ont. awsJ pom· l'élève, non seulement un ornement de 1 espnt, ce qui est loin d'être . d. . ad' 'd~daJ~ner, mais ~ncore et surtout une semence fécond e 1 ees JUstes et sames. ALFRED CHARRON, Ancien Profess3ur . ~
Nécessité de l'étude de la Religion {Correspondance de la montagne) Il nous est ar·rivé plus d' f. · , saignement du catéchisme o~~~ OIR d enltendre dire que l'eule programme des écoles . pe. une p ace trop grande dans rencontre des individus qlr•maues. En effet, souvent l'on 1 recrutemeuts il im orte ! par,tant de ce que dans les non, prétendent sa~s d?tft:u que ,l on _sache le catéchisme ou ne devrait pas tenir le pr!'IJ.ue 1 enseignement de la religion Ier rang dans notre programme
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scolaire. Ces assertions, qui respirent plutôt l'impiété que l'esprit de progrès, méritent bien, ce nous semblA, une petite réponse, qui devrait venir d'ailleurs d'une plume plus compétente. En attendant qu'une réfutation on règle paraisse, qu'il nous soit permis d'exprimer notre manière de voir làdessus. Et d'abord, nous demandons à ceux dont de telles idées hantent le cet·veau, s'ils connaissent bien la mission de l'instituteur 'P Nous ne le croyons pas ; car, s'ils la connaissaient, ils n'oseraient jamais avancet· des ab!;lurdités par~illes. Supposons7 dans ce cas, que des hallur.inations de ce genre traversent lem· esprit : ils devraient au moins avoir la pudeur de se taire. D'après la t•aison et l'enseig nement de l'Eglise, d'après les meilleurs auteurs pédagogiques et les voix les plus autorisées, notrA mission, à nous, est d'apprendre à l'enfant à connaHre Dieu, à l'aimer et à le servir, afin que, par ce moyen, il puisse acquérit· la vie éternelle. Telle est notre lâche : elle .es t noble, elle est élevée et mérite certainement toute notre sollicitude et nos soins. Car, conduire l'âme de la jeunesse dans le chemin de la vertu, n'est pas précisément une bagatelle : c'est de celte mission plus ou moins bien accomplie que dépend l'avenir heureux ou malheureux de tout un pays . L'illustre Garcia Moreno, qu'on a surnommé avec raison • le Martyr du droit chrétien •, :~vait fort bien compris l'heureuse influence de l'éducation chrétienne sur l'avenir d'un peuple, lorsque, dans un de ses messages aux Cham~res de l'Equateur, il disait : • Si les écoles, en donnant l'instruction, elevaient corrompl'e les mœurs, je n'hésite pas à dire qu'il faudrait préférer la vertu au savoir. Caux pourtant, qui crotent que t'étude de la religion est une perte de temos, ne viendront pas, j'en ai la conviction, soutenir que Garcia Moreno fut un rétrograde, puisque, sous sa présidence, l'Equateur, cette petite république, ressuscita, pour ainsi dire, des ruines où l'avaient jetée las dissensions et l'impiété d~ ses anciens gouverneurs, ainsi que les guerres continuelles qui régnaient dans son sein, et devint l'Etat le plus florissant peut-être de l'univers 1 Et d'ailleurs, Montesquieu nous manifeste la même convictiOn au XVIIIe siècle, lorsqu' il écl'it: • Chose étrange ('P) la religion qui 8emble ne s'occuper que de l'autro monde, assure seule notre bonheur en celui-ci! • Ces parolea sont suffhamment explicites pour nous dispenser d'insister sur leur portée. Enfin, n'avons-nous pas chaque jour des preuvds évidentes, voire même frappantes, que l'étude de la religion aide ineomparablement au progrès de toutes les autres branches, qui ne
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sont vél'itablement qu'accessoires. Les plus grands hommes qui ont illustré les arls et les sciences étaient sinon des religieux, (ce qui est le cas pour un grand nombr~) du moins de fervents chrétiens. Et, d'ailleurs, jetons ua regard su1· notre hisloire nationale, et nous verrons que les hommes audacieux et courageux qui ont créé, pour a insi dh·e, notre belle Helvétie, tous nos illustres libérateurs d~s temps antiques pratiquaient scrupuleusement la religion du Christ ; no11s ç-errons aussi que lorsque nos pèt•es allaiRnt entreprendre les grandes actions qui les ont rendus si célèbres, lorsqu'ils allaient livrer bataille à un ennemi plus fort qu'eux, ill:; se mettaient d'abot·d à genoux et imploraient le secours du Tout-Puissant. Après tant de glorieux exemples, y aura-l-i! encore des langues si dépourvues de bon sens qui oseraient dit·e que l'enseignement du catéchisme ne mérite pas la place d'honneut· dans le programme scola1re ~ Entendrons-nous encore affirmer que la reliQion est rétrograde, et qu'elle doit être bannte de nos écoles? Avant de terminer, qu'on nous permette encot·e un mot. Nous sommes actuellement dans un siècle oü la lumière et le progrès font leur chemin. Les hommes n' ont besoin que de leurs propres forces pour vivre, et pro~;,re~ser . . .. vers la misère 1 Les nations, avec leur puissance intrinsèque, n'on t plus besoin de Dieu et couren t vers .. .. leur ruine et les effroyables cataclysmes qui les attendent! 1! La religion o'est plus qu'une ennuyeuse compagne , . . Mais soyons bien persuadés que les éco!es laïques modernes ne produiront jamais les génies et les hautes intelligences qu'a produits l'Eghse catholique! ... et que, tant que ce tristA état de chose subsistera, notre chère Suisse ne jouira pas du bonheur d'autrefois et ne verra plus, dans son armé&, des Tells et des Winkclrieds pour la délivrer de ses oppresseurs et d~s ennemis qui voudraiPnL l'anéantir 1.. . Oh Suisse! conserve donc ton afitique foi ! 11. . . K***
ENCORE DE L'ÉCRITURE (Corresp.) Il y a quelque temps, j'avais l'honneur de vous adresser un pet1t travail au sujet dfl l'écriture dans nos écoles. Permettez qu'aujourd'hui je vienne complétet· cet article par quelques nouvelles réflexions. Je ne parlerai plus ceLte fois de la mauvaise ér.riture qui caractérise certains élèves; je voudrais dire un mot de CAS élèves qui ont naturellement une bonne écriture et qui veulent la rendre plus belle &ncore l Il est évitlent que le ciel n'a paa départi à tous les mêmes facultés, les mêmes aptitudes. Un tel a plus de facilité pour
155 d ssin . celui-ci a plus d'att~aits l'étude, un autre I_JO~r le e 'mnaslique etc. Parmt \~s our le chant; .celm-~a pour la ~y ossèdent une b~lle ~alh: fndividus favonsés, tl enb est q sa la branche où Il reussit graphiR. Et, sans d~ute, c ac~~ &. Ce fait se constate ~ouv~~t le mieux et y travatlle davanlai~eut à admirer un travatl qn_ Ils chez les enfant,s. Il~ se ?ompf . t et s'en prévalent au besom. at . neront leur écriture; mats, . a· savent p1us ou mOln"'~ bten . Pendant les d~buts, tls s?lg de U ou i5 ans, les caprices mesure qu'ils arnvent ver~el ~g:u,e que l'idée des enjoliv.ures, germent dans leur tète, . \' e écriture peut devemr un des parafes. De ce cb~f, ,une~~ !soin d'y rendre les écoliers horrible gribouillage, sJ lon avertisse tnents ne suffisent pas attentifs. Souvent enco~~· ::~rs caprices: il faut avotr rec?urs pour les faJre renonce! a Il ·mporte beaucoup que les maiires à des moyens plus efficaces. .~ ces tendances dès q';l'elles aient l'œil ouvert pour rép~tm:r Ainsi on peut obtentr une se manifestent cbez le~. en an s. écriture propr~ et régu~tere. odification notable à app?~ter m l'une des prermeres A ce suJ·P.t· • tl yb. auratt une i se trouve sur à l'alphabet grap tq~e qu d .. re édition. Ces lettres, e~ pages de \'Ami de l enfance, er~:=ils inutiles. Il en est_qm effet, >enferment beau~ouf.. de et peu facile, formes qm ne ont une forme peu regu lere ants elles entravent les conviennent guère aux. co~W.t~~l à 'tes imiter. Les é!èVt\S rogrès des enfants qm c eru odant leurs copies 3\'n~ent ~ui consultent ces table.a.n:t pe Des modifications y set·atent difficileroenl à une belle ecnture. d vralt rRndre ces lettt·es très opportunes, cr~yo_ns-no~~é~~~ur:; et nous seri.ons f?rt confot·roes aux pnnctpes 'lents qui voudratent bten reconnaissants aux h?mmes compe · S*** Instituteur. examiner celte qnPStJOn. aS d'avi~er a introduire d~fiS Réd. - On. ~~ manq u~ra de t'Enfance l'améhoratlon \cl prochaine edltton de lAm l t et d'autres dont elle rèclamée par noire . corresponr an serait encore &us~eptlble.
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'Mémorial d'un Instituteur (Fin)
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. . ., . re u la visite de la Commission. :15 janv. :188 .. . Hter, J al u~ les trois membres se sont J'apprends en ce ~o~ent q . ent a refusé de descendre brouillés. Après la VISite, le r.~~Sl1moins raisonnables que le à la cave, et , le~. deuxt. au ~·un ancien régent!) lui gardent premier, malgre ltnstruc ton
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156 rancune. De là de différend : c'est presque logique ! ! r mais. estce très édifiant~ 17 fév. 188 . . . Depuis quelque temps, aucun fait notable ne s'est produit ~a.ns ma clas~e. Il. y a eu, comme toujours, des moments de JOie et de satJsfactwo, et des heures de peine et de déception. C'est le partage du maître! Maintenant commencent les déménagements des populations. Ma classe diminue chaqu9 jour. Les élèves qui sont sous mes ordres se trouveront, dans quelques joUI's, chez cinq ou six maîtres différents; et cela, pour la raison bien simple, que la localité ou plutôt la boUI·geoisie de la locali té où j'enseigne, n'a oas jugé à propos d'entretenir deux locaux scolaires. Pendant près de deux mois, je suis ici avec une dizaine d'élèves. C'est là un grand obstacle à l'avancement; et, malgr·é le grand besoin qu'il y a de remédier à cet état de choses, rien ne fait prévoir ni supposer un changement d'ici à plu3ieurs annéfls encore 1 C'est que l'on pense éviter des frais que l'on dit inutiles, et qui ser·aient, au contraire, très nécessaires. Il serait à déSil'er que l'autorité compétente s'intéressât à ce sujet et comblât cette lacune qui, depuis de longues années déjà, donne lieu à des différences non seulement dans les classes, où la place fait souvent défaut, mais encore entre bourgeoisies. Ces difficultés me paraissent inévitables dans ces circonstances, car les bourgeoisies dont les classes doivent recevoir les enfants de leurs voisins, voient d'un mauvais œil le privilége de cellesci de n'entretenir qu'un seul local. Ceci surtout, par ce que leurs classes, déjà fort nombreuses, sont surchargées par les élèves qui y arrivent aux mois de février et de mars. X*~
PARTIE PRATIQUE
Questionnaire d'histoire de la Suisse (suite) § 41. -. 1) Quand se livra la bataille de Nancy? 2) Vers cette époque, qu'entreprit le duc René de Lorraine? 3) Mais que lui arriva-t-il? 4) Que fit alors René? 5) Là-dessus que firent les Suisses et ensuite le duc de Lorraine ? 6) Que dura la bataille, et quelle fut la contenance des soldats de Charles ? 7) Quel fut le sort du duc? 8) Après la mort du duc, que devinrent ses Etats? 9) De leur côté, que firent les Suisses? 10) Qu'arriva-t-il à partir de cette époque? .§ 42. - ~) Quan~ se livra la bataille de Giornico? 2) Que dru·ent fa.u·e les Smsses apres la guerre de Boru·gogne? 3) Qu'avaient fait. des sujets du du~ .de Milan? 4) Qu~ firent les habitants de la Léventine? 5) Que fit aussttot mte troupe de Jeunes gens? 6) Que fit ensuite Uri? 7) Que promirent les autres cantons, mais que se passa-t-il? 8) Que fit l'~r~ée italiellll:e? 9) En quell~ sai~on se trouvait-on, et quel conseil smnrent les Smsses! 10) Qu'art'lva-t-il pendant la nuit, et le lendemaill que se passa-t-il? 11) Les Stùsses, qui avaient-ils à leur tête? 12) Depuis lors, comment les Suisses furent-ils regat·dés, et que fit Milan?
§ 43. 1. _ 1) Quand eut lieu la diè~e .de Stanz? ~) Quel avan~age matériel les Suisses retirèrent-ils des defaites de. Chailes-le-Témé~atre ? 3 A. 0 1· donna lieu ce partag·e? 4) Que voulatent Berne, Zunch et ? 5) A. quoi se déclaraient-ils en outre _favorables.? 5) Que voulaient les autres cantons ? 7) Que fit-on po11,1· r~gler .ces dtffére~~s e.t que résulta-t-il ? 8) . Dans cette ch·constance, qu arnva-t-il? 9) Qm etatt cet homme? II. _ Quand Nicolas de Flue naqui.t-il e~ quand mo mut-il ? , 2) .De qui N" 1 de Flue naquit-il où passa-t-il sa Jeunesse et quelles etatent. ses tco ast.tons •r 3) Comment se comportait-il envers• ses parents, ses freres • il h · occupa c aque semame, t qUel était sou caractère ?· 4)il Que fatsattet suite sœurs, e h · ? 5) Comme sol pendant le carême et que dennt- au. P ys1que .. · . . â~t quelle fut sa conduite ? 6) Après la bataille, que fats~tt-11?, 7) Que fit-il comme père cle famille et comme magistrat? 8) En.smte, ou ~e re; t•. -t-1? 9) Combien d'années y passa-t-il, et queD:e étatt sa ~ournture · 1~) Q~ei mn:acle fit-il ? 11) Que prédit-il et à quot exhorta-t-Il. ses con•t 8 ? 19) Que fit un jom le curé de Stanz? 13) Que fit Ntcolas de ~1~!e~t qu; dit-il? 14) Bientôt après que faisait Nic_ol_a~? 15) En une heure quels résultats avait-il obtenus? 16) Quelles dectstons dut~n en; core ~ son ' entremise? 17) Comment fut appelée la nouvelle . a. ance_. 18) Quelle impression produisit cet évènement et comment celm-ct fut~il ïébré? 19) Sa mission accomplie, que fit Nicolas, et quatre siècles apres ~= mort de quel honneur fut-il l'objet?
r!ucer:i~
III _ 1) Qui était Hans Waldmann, comment. se.tro.uva~t-il à Zurich, et de· quelle attention y fut-il l'objet? 2) Que devmt-11 btentot? 3) ~uelle inftuence exerça-t-il ? 4) Que fit ~~l~ann en 1483? .5) Etant P';U:~~nt, que fit-il ? Quelle injustice com!Ult-11 a l'égard de Fnschanz Theili.,. · 7~ Q 1 ue temps après quel ordJ:e donna-t-il, et quelles en furent les smtes. 8)uQ:!eue accusation pesait sm· \Valdmaru1, qu'en résnlta-~-il, et qs'arri.va~tlil · ce magistrat? 9) Trois jours après, que se pa;ssa -t~!l ? 10~ ounus .a a :uestion quelle fut son attitude ? 11) A. quelle mfamte les JUge~ emeutt ils recot~rs et pourquoi? 12) Quel fut le sort de \Val~lmann ? 13) ommen entendit-il ' son anêt et qu'est-ce qui eut lieu ensmte? 14) Que dm·a ~e) triomphe des ennemi~ de Waldmann? 15) .Qu'obtinrent les ~ays~ns? Que deviment leurs charges, que leur attnbua-t-on, et que tendit-on aux communes? § 44 _ 1) Eu quelle année eut lieu la guene de Souabe? 2) .Qtù ré ait sur l'Allemagne vers la fin du XV• siècle? 3) Comme~t .les 1les et~s familles nobles vidaient-elles leurs querelles ? .4) Que decil1l~~ l te1ereur, ·et quel partage fit-il? 5). Comll?-ent .le~ ~msse~ acsue uen -.~.s ~ette décision? 6) Que refusèrent-ils, et a qm s nmrent-tls? 1) La ~~ue pouvait-elle être évitée? 8) Où s'alluma-t-elle? 9) Que fire~t les.Impenat~ en févrie 1• 1499? 10) Quelque temps après, que leur arrtva-t-ll? 11) il eut-il des faits remarquables pendant cette guerre? 12). Que ~e passa-tà Frastenz? 13) Que se passa-t-il au Hard? 14) Qm se stgna1a·? au.x . environs de Mals? 15) Que se passa-t-il au combat ?e W,erd~nber~ · .1~) Où se livra la dernière bataille de ce genre? 17) La, qu a:•;'lr;-)t-Qtl a fi~ remière charge des Suisses? 18) Que fit alors l'ennemt u~ !lors Maximilien après cette bata;ille? 20) Q~el ~tait l'aspect, de c~rta_uws contrées? 21) Où et quand la paiX fut-elle stgnee? 22) Quassma-t e e aux Suisses?
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158 § 45. - 1) Quand Bâle, Schaffhouse et Appenzell entrèrent-ils dans la Confédération ? 2) Qu'avaient fait Bâle et Schaffhouse pendant la guerre de Souabe? 3) Que fu·ent les Suisses à. l'égard de ces deux villes? 4) Douze ans plus tard que devint le pays d'Appenzell? 5) De quels avantages jouissaient les cantons? 6) Mais, dans certaines circonstances, que faisaient les députés des cantons ? 7) Quel nom portaient ces réunions? 8) .A. part les 13 cantons, de qui se composait encore la Confédération ? 9) Qu'appelait-on bailliages communs? 10) Qu'appelait-on pays alliés ? 11) Qu'appelait;. on pays protégés? § 46. I. - 1) Quand eurent lieu la guerre d'Italie et la. bataille de Novare? 2) .A. cette époque, que se passait-il dans notre pays? 3) Dans quelle situation se trouvaient parfois les Suisses? 4) Citez un exemple? 5) Qu'avaient fait ces deux souvera.ins? 6) Que firent les Suisses de Sforza? 7) Que leur demanda le duc, et que lui accordèrent-ils? 8) Mais qu'arriva-t-il, et que fit le roi de Prance? 9) Quel fut le sort du traître, et pourquoi? 10) Que fit le pape J ules II au commencement du XVI• siècle? 11) Où se portèrent les Suisses et qui avaient-ils à leur tête? 12) Qu'était-il tour à tour, et où se trouvait-il pendant la lutte? 13) Sous sa conduite, que fu·ent les Confédérés 7 14) Q.ue gardèrent-ils pour eux? 15) Quel titre le pape leur donno.-t-il ? 16) L'année suivante, que fit Louis XII? 17) Que faisaient les Suisses, et combien étaient-ils? 18) Que résolurent leurs capitaines, et bientôt que se passa-t-il? 19) Que faisaient .les colonnes suisses? 20) Quelles pertes :fit l'ennemi et où se retira-t-il? 21) Qu'assura aux Suisses cette victoire, et que leur avaitelle coûté? 22) Quel sentiment ép1·ouvent les Suisses, et désormais que feront-ils? II. - 1) Quand eut lieu la bataille de 1lfarignan? 2) Qu'arriva-t-il à la mort de Louis XII? 3) Quel fut bientôt l'étonnement des Suisses? 4) Que fit alors le cardinal de Sion ? 5) Qua.nd et où se rencontrèrent les deux armées? 6) Là, que firent les Suisses? 7) Qu'essa.yèrent les Français ? 8) Comment se continua l'action, et comment fut-elle suspendue'? 9) Qu'arriva-t-il à la pointe du jour? 10) Après quelques heures, qu'entendirent les Suisses? 11) .A. ce cri de guerre, que crurent les Suisses, et que firent-ils? 12) Que perdirent les Suisses? 13) Quelles pertes avait éprouvées l 'armée française, et que disait un vieux général? 14) Que :fit ensuite François I•• ? QU.A.TRIÈME P.A.RTIE De la Réforme jusqu'à la Révolution française (1517-1789) § 47. - 1) Jusqu'au XVI• siècle, quels étaient les sentiments religieux de la Suisse entière ? 2) Quelles furent les conséquences du schisme et des démêlés des papes? 3) Que devint l'autorité des évêques et des abbés? 4) Qu'excitaient les richesses de l'Eglise, et quels étaient les agissements des libres-penseurs 't 5) Qu'espéraient le Clergé fidèle et les gens de bien? 6) Que fit-on dans ce but? 7) Que prouvent les dispositions prises ? 8) ~ur ces entrefaites, que fit un moine saxon? 9) Quelles réformes introduisitil, et sous quel prétexte ? 10) Comment s'attira-t-il des partisans? 11) Qnelle3 !ru'ent les conséquences de sa réforme? 12) Quels furent, en Suisse, les 1mitateurs de Lut her ? 13) Où et quand naquit Zwingli, et jusqu'à la Réforme que fit-il? 14) .A. cette époque, que :fit le pape Léon X? 15) En
159 Suisse, qui fut chargé de recueillir les dons? 16) .A. cette oceasion, que .fit Zwingli? 17) Que prêcha-t-il, et quelles attaques :fit-il? 18) Qui s'éleva
contre Zwingli, et qu'en résulta-t-il? 19) Que :fit Zwingli à l'ég-ard de ses partisans, et quels sentiments animaient le conseil de Zurich? 20) Qu'aboli~-on, et que supprima-t-on? 21) Que durent faire les catholiques, et quel scandale donna Zwingli ? 22) Où Zwingli avait-il des coopératem·s, et là que Re passait-il? 23) Que demanda la Diète fédérale, et da.us queL but? 24) Où eut lieu cette discussion, comment l'appela-t-on, et queL en fut le réstùtat ? 25) Que firent les prédicants malgré cette décision? 26) Que se passa-t-il à Bâle'? 27) A Berne, que se passa-t-il aussi? 28) Qnelles étaient les dispositions des campagnes, et comment agit-on à leur égard? 29) Que faisaient des gens armés? 30) Qu'atTiva-t-il dans plusieurs vallées de l'Oberland? 31) A cette vue, que firent les cantons catholiques?
(A suivre.)
'V.&RiïiLUPU8 DE L'EMPLOI DE LA VIRGULE Comme le petit François fait continuellement des fautes de ponctuation, son maitre lui a ordonné, comme punition, de copier ciPq fois son dernier thème. La bonne grand'mère trouve cela bien dur. • Une virgule de plus ou de moins, mise ici ou là, dit-elle, est-ce donc une si grosse affaire? • Ce n'est pas, il est vrai, un des sept péchés capitaux que d'oublier une virgule ou d'en mattre une au mauvais endroit, répond le p ère de François; mais une telle mépnse peut qut!lquefois modifier le sens d'une manière étonnante. Tenez, je vais vous en donner quelques exemples. • Et, prenant un crayon, il écrit les phrases suivantes, dont il donne ensuite lecture en s'arrêtaut bien à chaque virgule : - La cuisinière se dépêchait de bâcher Lisette, la femme de chambre allait et venait, cherchant tout ce qu'il fallait pour mettre le couvert. - La mère battait, le sucre avec leH œufs et les enfants se réjouissaient tous des excellents gâteaux qu'ils a uraient a u gmlter. - Je courus en avant et j'appelai, mon frère le cllien s'étant élancé à la poursuite d'un lièvre. - La cuisinière (montrant u ne volaille à son maUre) : • Voici, monsie ur le dindon ; je le rôtirai samedi, pour la fê te de madame n'est-ce pas ? - Mlle Bellavoir avait mis, en cette grande occasion, une robe de satin bleu s ur sa tête, un chapeau de même couleur en velours à ses pieds, d'élégant11s bottines en chevreau en guise de cb:1le, une llplendide écharpe brodée à ses mains, des gants de Paris à quatorze boutons. •
BIBLIOGRAPHIE W. RoziER, professeur de géographie. Atlas dP car·tes muettes. - F. Payot, libraire-éditeur, Lausanne. Prix, 2 fr. 50.
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Ces m~ssieurs ont témoigné une fois de plus le haut intérêt qu'ils portent à l'éduc~~ion, des jeunes génét'ations, et _l'i.nstituteur a pu se convaincre qu 11 n est pas abando!lné dans sa pemble tâche, mais que nombreux sont ses sagPs conseillei'S .et zélés protecte~rs. Après que M. l'inspectem· eut ouvert la seance, on passa a la lecture du rapport de la dernière réunion, puis à celle de 5 .compositions sur 1~ sujet à l'ordre du jour. Celle-ci donna heu a une discussion vive et animée. à laquelle prirent part tous les membres honoraires et que!ques instituteurs. EIIP vint relever quelques erreurs et complétei' les idées émises dans les travaux lus. 1 b . t;2 avait déjà sonné et nos estomacs, quoique bien réconfortés le matin en ai-rivant, nous conseillèrent de mettre un tet·me à cettE:' première partie de la journée si bien remplie. Ce fut donc avec beaucoup d'empressement que nous acceptâmes la collation traditionnelle généreusement offerte par les autorités de Venthôoe. Cette seconde étape ne devait pas couserver longtemps le caractère sérieux qu'elle prit au dilbut. Aussi fut-il bientôt remplacé pat· la gaîté la plus franche qui, activée pal' un excellent VI~ , n·a cessé d'y régner; et d'ailleurs vous dire que M. ~llet y figurait comme major Je table, c'P-st assez prouver l'entrain avec lequel toasts at chants se sont succédé. En somme belle et bonne journée que celle du 12 mar~ J?Our les instituteurs du district de Sierre. Un partwtpant. Dérens. - Lo 2 avril, la conférence de ce district était réunie aux Ag~ttes. A part M. I'Insp~ct?ur Moos e~ ,MM. l~s in~ti~ tuteurs qui, tous, avaient répondu .a l appe.l e~ tt·mte le SUJe~ ~1s a l'étude. plusiem·s memb1·es honoraires assistaient à cette reumo~. C'étaient MM. Farde! cut·é-doyen de V ex; Hopfner et Lamon , dlrecteurs Allat. anciA~ Inspecteur, et la municipalité des Agettes . La séan~e, présidéA pat· M. All~t. s'?uvt·it pat· 1~. prière . et la Je~ tme du ré&umé des travaox presentes à la dermera conference. Ce rapport, n'ayant donné ~ieu . à aucune. disc~ssion, ii fut immé~ia~e ment procédé à la nommatw~ d.u v1co-prestdent ~t du secretan ~ de la conférence. M. Favre, mstltuteur, à St-Mat·tm, fut confirme v ice-p1·ésident, et le soussigné r~mpl~çt l'anc,ien secréta~re , M. Wetzler qui actuellement appartient a la conference de S10n. Quelq~es ï'n3tituteur.s, d~sign,és pa1· le ~ort, donnère1:1t lecture .de leur travail sur La necesstté dun bon reglement horatre, son mftuence et son élaboration. Cette lecture terminée, M. le Directeur Lamon adressa des félicitations à MM. les Instituteurs que l'on venait d'entendre, pour le soin avec lequel ils avaient traité le sujet mis à l'étude. Voici les principales idées émises dans les compositions lues. 1o Un l'èglement horail'e bien dressé, bien s~iv.i, .est ~·une nécessité absolu<:J; il est un pnissant moyen de dtsciphne, d ordre et · de progrès. . .. . . . . . . 2• Il est pour l'instituteur un aux1haue premeux ; tl supprtme bten des difficultés de la car:ière pépagogique; il :rend l'enseignement
C_?t atlas. comprend lG cartes muettes sur feuilles séparées de oO centimètres .de long et de 37 1 5 centimètres de large. - Ce sont : la Smsse, au 1/ 800000 ; l'Europe au 1/ . la ' . FIance, 1/ ' au 1/ 37ooooo1 avec 4 papi'llons· 1'Allemagne au1200000 · .' ' avec ~sooooo1 1/ avec ?.~ pap1·11ons; l' Autnche-Hono·ne ?. pa'11 . l'It li ·t; ::; 1 an . 35ooooo, ~ p~ ons, a e, au 3Goo000 , avec B papillons ; les nes Britanmques, au %125ooo' avec 4 papillons; Scandinavie et Danemark, au 1/ 700000 ; Belgique et Pays-Bas, au '1/ 1600000 · Espaune et Portugal, au t/1350000 ; Presqu'île des Balkans ' au ·1;"' R · 1/ . A· . ' , soooooo .,. ussw, au 975oooo ' Sie, au 1/sooooooo . Afnque au '/ · d u 1'Norel, au '1/9 9o000000 ' A ménque . ·t; -0000000 '· Amérique du .Sud' 1/-20000000 .' et 0 cé ame, a~ . 50009000 . Ces. cartes sont claires, pas trop chargées cle details; Il est facile cle s'y retrouver. Le pri~ est ~e 20 centimes par carte ou c1e 2 fr. 50 pour la collectiOn entière. Cet ouvrage rendra certainement d'utiles services pour l'enseignement de la géographie. 1
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, Le BULLETIN PÉDAG~~r9'UE;pp~écie ainsi, sous la plume de son redacteur, la nouvelle edrtron de deux de nos classiques Son jugeme.nt à leur· égard, malgré la légère réser·ve qu'il fait pour le premrer·, a d'autant plus de valeur que M. l'abbé Horner est des plus compétent en pareille matière.
.&brégè de I'Dist~a 8uisse à l'usage des écoles primaires du Valais. - Ce charmant
:vo~ume de 90 pages est enrichi, dans sa nouvelle édition, de JOhes cartes avec des tableaux synoptiques. C'est là incontestableme~t ~n rés~mé bien. conçu et écrit dans un excellent esprit. Mats SI certams chapttres nou'l ont paru traiter avec un sens prof?n~ de l'histoire, d'autres nous ont semblé dictés par un p~t~10t~sme plus ardent ~n'éc.!airé. Mais quel est If) manuel d ht~tOir?. sur lequel on n aurait pas quelques réserves à faire 'P Quoi. qu 1l en. smt, cou.s n~ craignons pas de ranger cet Abrégé parmi les_ meilleures histOires que nous possédions. R. H.
Recueil de chants pour l'école et la famille
précéd~ d'~ne métho.de élémentaire et d'un petit solfège~ Tous les mstltuteurs fnbourgeois connaissent déjà ce recueil ~e. ~bants. Ils .seront. contents d'apprendre que la troisième edition a sub1 plusieurs améliorations. D'abord l'auteur a dédoublé son. recueil en deux ouvrages: l'un fr&nçais, l'autre al,lemand, mais avec les mêmes ·chants et la même pagination. C est là un heureux changement. De plus cette édition est enrichie de. quelques chants nouveaux de MM. Vogt, Sidlf'r, etc. Il sera1t donc superflu de le recommander à l'attention de nos lecteurs. R. H.
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pl us aisé. plus a ttrayant, plus fructueux; il augmente chez l' ins tituteu r le zèle e t l'amo ur de sa profession . 3° Au lieu de la répulsion, l'étude présente certains charmes à l'élèvP, et l'habitude de l'ordre At de la régularité, contractée à l'école. exerce sur to u tt~ la vie une influence maquée. Après un court exercice théorique de lecture, et an peu de statistique intuitive, un règlement horaire est tracé a u tableau. Ce règlement, préconisé et comme nté pa1· M. Hopfner, est copié par plusieurs instituteurs. La séance change brusquement d'aspect, mais la variante sourit gracieusemflnt aux estomacs. On s'attendait, sans doute, à un cordial accueil de la part de la commune des Aget~es; mais. au départ, l' impression de celte journée étai t encorfl plus agréabl e qufl l'attente. En effet, après un trajet plus ou moins long, la Municipalité trouvait déjà le moyen dfl nous rendre to ut à fait dispos pour la séance qui allait s'ouvrir. Le repas, cop1eux, succulen t, et généreusement at·rosé, est e ncore as~aisonné par dP uombreux toasts et des chants : personne n'a été oublié, pas même le landsturm. A 5 ll. , on quittait les Agettes, avec un excellent souveni1· de plus. PRALONG M., instituteur. Mon'h ~y . - Dans la rét:niou des institute urs de S- Maurice et Mou they, qui out lieu le 7 courant., M. Corn ut, i nstito teu•· à Vouvry , proposa F inshau ts comme lieu de la conférence d'arrondissement ds l'année p rochaine. En ma qualité d'ancia n JDst!tute ur et collègue de M. Cornu!, je me permets dd le •·emercier cbaieureusemeot, pour son aimable proposition e t de la •·ecommande r à une acceptation générale . Il est malheureusement vrai que nous sommes placés à une g•·ande alti tude, mais je suis certain que tout le monde ici fera son po~sible pour qu' on oublie lus distances kilométriques, e t que la cordialité de la 1·éception sera proportionnée à la longueur de la rou te. Pourquoi, au reste, MM. les régents ne feraient-ils pas an corps une petite course de mon tagne, poul"quoi ne viendraient-ils pas admirer nos cimes, nos cols, oos glaciers. Ne leur eulevons pas une belle occasion de fail"e de la géographie locale et pratiyue. N'ontils pas besoin de se retremper, après 6 mois de rudes fatigues, dans la contemplat.ion de la belle nature, de voir de près les œuvres grandioses du Créateur? Si notre petit pays attire chaque année de nombreux étrangers et que, comme a di t un au teur, qui y vient, y revient, nous sommes certains que nos compatriotes ne regretteront pas d'en avoir fai t la connaissance . Nous espérons do nc, MM. les instituteurs, que vous serez nos hô tes d'un jour, que votre congrès pédagogique aura pleine et entière réussite, et qu'à F inshauts vous trouverez des Valaisans marchant la main dans la main avec leurs frères de la grande vallée e t des bords du bleu Léman. Finshauts, 9 avril 1891. ./ Cas. VoUILLoz, ancie n iustituteur .
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SOMMAI RE : Société vala isanne d'Education. - Exam e n s des r ecr u es. D e l'éduca t ion dans s es r apports avec l'instruction. _ La la ngue fra nçais e à l'école prima ire. - Influence d es bibliothèques scolaires sur l'éducation p opulaire . _ De la lecture. - Partie p r atique : Suisse (suite).
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à l'éditeur : M. P. PIGNAT, secr étaire au Département de l'Instruction publique, à Sion.
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