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indiquer en même temps, d'una manière sommaire les précautions à prendre et les remèdes à appliquer.
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Règles générales.
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Lorsqu'un animal devient malade il faut, premièrement, le séparer des autres animaux, puis lui donner à boire de l'eau blanche. et le tenir chaudement en attendant l'arrivée du vétérinaire. Tout possesseur d'animaux de trait doit toujours avoir chez lui du sel de Glauber ou sulfate dfl soude, du sel de nitre, de la racine de gentiane, des fleurs de camomille, de l'es~ence de térébenline, de l'ammoniaque ou alcali volatil, uoo flamme avec lame de trois dimensions pour saigner, un bistouri, des ciseaux courbes, une sonde éla~t•qua et un trocart pour la météorisation du bétail. Une saignée pratiquée à tPmps présN'V9 souvent un ammal de la mort. Il est donc nécessaire que celui qui possède des animaux sache faire lui-même cette opération.
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Maladies du cheval, de l'âne et du mulet. Blessures des barres. Les barres peuvent être écorchées par un mors trop rude. et surlout par les secousses '"iolentes imprimP.es à la bride par des conducteurs ignorants et brutanx. Il faut avo1r pour IP~ chevaux la main très légère. Une mixture, composée de figues sèches pilées fit de miel, étendue plusieurs fois sur les blfssurfs, les ·calme et les guérit en peu de temps. Il va sans dire qu'on doit tenir l'animal au repos absolu, parce que l'application du mors empêcherait les blessures de se refermer.
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REVUE PÉDAGOGIQUE
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socJETfV"ALAisLANNi'"D~EùücmoN
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L'ÉCOLE PRIMAIRE paraît chaque quinzaine, de Novembre à AYI'il \\ 1\ inclusivement, en livraisons de 16 pages. 1: \1
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""oine 2 f r. 50. Prix d 'abonn ement puur 1a "' ' Union postule 3 fr. Annouees, pi"Î:t 20 cent. la ligne ou 50n espace. . . dont l'Ecole p?·imai1·e recevra deux exet;nplaues am a Tout ouvrage t du s'il y a heu droit à une annone" ou à un comp e·rPD ' .
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SOMMA I RE: Société valaisanne d'Education (APPEL.) - - Un vieux 'btJtants. - Amour de notre vocation d'Instimaître aux de des recrues valaisannes. - La tuteur (suite.} - Examen _ Le compte-rendu de la lecture réforme orthographique. (jin .} - Partie pratique. - Variétés. Tout ce qui concerne la publication doit êt~e adressé à l'éditeur : M. P. PIGNAT, secrétaire au Departement de l'Instruction publique, à Sion.
Intérêt de la @jociété d'Education. N'ayant reçu à la date du 21 avril qu'un seul des deux rapports qui seront lus lors de la réunion de Martigny, nous regrettons de ne pouvoii· donner sui te au projet que n ous formions de les join d re au présent N o, dont l'impression et l'expédi t ion ne peuvent ê tre retardées davan tage. A. nos abonn~llil. - Le No 12 et dernier de l'Ecole primaire (1892- 93) parai t ra vers la fin de ma i. ()onférencellil . - Nous avons rrçu le compterendu de la conférence d'Eotr~n::ont, pas ~nco1·e par cont1·e celui de la réunion de Fully. Nous pensons pub lier l'un et l'autre dans Je prochain No avAc la relatinn de la confét·ence d'Hé rons, qui aura lieu à Mase lA '27 avri l . Ce seront I A8 derniers échos des conférences du cours scolaire 1892-93.
Emancipation de l'école primaire. - Le Département vient de fixer la date dAs examens y re latifs tout en dispensant. do rénavant MM. les instituteurs d'accompagnt~r leurs élèves devant la c0mmission d'émancipa tion, cela pour évitM Je déplacement i nutile et coûteux de nombreux régents. Par contre, MM. les i uspecteurs désigneront trois i nstituteurs par dist rict pour surveille!' les élèves pendant leur examen. ()arte du canton de Fribourg au 1 :200000•, élaborée avec le concours du Bureau topographique fédéral par t.... Genoud.
N·U
SION. 25 Avril
1892-93
L'ECOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA
SOCIÉTÉ VALAISANNE D'ÉDUCATION Société valaisanne d'Education
..A.PPEL La Société valaisanne d'Education tiendra
à MartignyVille, le jeudi 4 mai prochain, sa Xlo réunion générale. L'importance des questions sco laires, les liens d'amitié qui s'y resserreront davantage encore entre les membres du corps enseignant, et l'intérêt général qui se rattache à la cause de l'instruction populaire, tout nous fait espérer que les membres act ifs de notre association participeront nombreux à cette fête de l'intelligence, et que les membres honoraires viendront de leur côté encourager nos travaux par une large participation. Nous souhaitons également que nos amis et instituteurs du Haut~Valais soient représentés à cette fête, car ils font partie, eux aussi, de la famille enseignante valaisanne. Un chaleureux accueil les attend à Martigny, où leurs collègues du Bas-Valais et du Centre seront heureux de leur serrer la main, en renouvelant connaissance et consolidant les liens d'amitié et de confralernité qui les unissent depuis leur passage à l'école normale. Non moins bien, quoique simplement reçus, seront les collègues et hommes d'école de Fribourg et d'autres cantons qui voudraient bien honorer de leur présence notre modeste congrès pédagogique. Un accueil cordial attend ceux de nos hôtes du dehors qui auraient l'amabilité de répondre au présent appel. Dans l'attente du moment si désiré dn revoir, nous adressons notre salut patriotique à tons les membres de la Société et aux amis, d'où qu'ils viennent, de l'éducation populaire et chrétienne. LE Cü~IITE CANTONAL.
Il vient de paraîtr~ à l'établissement topographique do Kümmerly frère:-1, à Berne, sous les auspices de M Léon Genoud, directeur du Musée pédagogique de Fribourg, une • Carte du canton de Fr1bourg • à l'échelle de . 1 : 200 000 (1 mm. sur la carte correspondant à ':!00 rn . sur le terrai n), qui se vend au prix de 35 cent. seu lement l'exemplaire au dépô t ce ntral du maté riel scolaire e t 50 cent. au public. Cette carte, qui mesure 30 sur 35 cm, es t excellente à tous les points de vue. G1·âce à une heureus e combinaison des tei ntes et des courbes de niVAau (:l 50 m . d'équidistance), le re lief du canton s'accuse d' une fa çon remarquable; on dirait presqu~:~ un paysage à vol d'oiseau. Les cours d'eau, en b leu, se suivent avec la plus gt·aode facilité et restent dans l'œil; le~ noms, très distincts des localités, se voient fort bien. I l ne paraît guère possible de faire mieux. De plus, des papil lons donnent les p laus détaillés des gl'aodes localités : Fribourg, Bulle , Romont, Morat, Estavayet·; des coupes d'altitudes permettent de se rendre compte in tui tivement de la hauteur compat·ée des principales sommités. Cette publication est chaudement l'ecommandée, à tous L.lmi_{!oi o tS de YUe' les élèves doive_Qt êt_t_e h_e_ure.UX de'~-.....o....__
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Au présent N° est jointe la carte de légitimation au ~erso de laquelle se trouve consigné l'ordre du jom·. Le pr6mi~>r train descendant, part de ~roo à 5 b. 45 dll_ m. C'est celui qu~ doivent prendr~ le_s part1crpants depms ~~on à Saxon qui se rAndront à la reumon pour arrr~~r de man~ere à assister à !"office divin. Touwfots, ceux qut ne pont·raient venil· que par le train suivant par·tant de Brigue à 7 h 30, arrivant à Martigny à 10 h. 10 ne seront en retard que d'une heure sur l'ouverture de la séance pr·oprement dite. Le t•r train venant de Lausanne en part à 4 h. 50 du m. pour être à Martigny à 7 h, 37. Nos _am1s . d'autres cao ons qui arriveraient la veille par le trarn quittant Lausanne à 7 b. 50 du s. ne pourr·ont pousser plus loin que SI-Maurice où ils arriveraient à 9 b. 55. lis devront dans ce ca!' coucher ici et prendre le lendemain matin le train de 7 h. Oo.
UN VIEUX MAITRE AUX DÉBUTANTS Les jeunes instituteurs se plaignent que leurs fonct~o~s sont trop pénibles, trop assujettissantes. trop peu retnbuées; et il s éprouvent souvent la tentation d'abandonner la (.;arrière de l'enseiuoement. Avant de prendre une telle détermination, qu'ils ~veuillent bien écouter les conseils d'un vieux maître blaocbi sous le harnais, et qui, par consé· quent, connaît hien les avantages et les inconvénients ~e sa profession. Sans doute, cette profession est quelquefms ennuyeuse et rebutante.; elle est surtout fatigante. La poitrine du maître s'affaiblit en faisant la leçon à des élèves dissipés qui, souvent, ne comprennent ou n'écoutent pas ; il faut être trè:; robuste pour être instituteur, et je concevrais qu'on abandonnât cette carrière par raison de santé, mais non autrement. Je sais bien que celui qui enseigne les petits enfants ne doit point s'attendre à recevoir une récompense proportionnée à ~on travail, trop heureux s'il ne lui faut pas parfois essuyer les reprocbes souvent peu fondés des parent5. Je conviens que le jeune instituteur, peu satisfait de son début., puisse s'écrier avec le poète : c Encor je bénirais la bonté souveraine • 81 le Ciel à ces maux avait borné la peine. ,
Mais quand il pense à la rétribution peu élevée qu'on lui accorde pour ses fonctions, il est tenté de jeter le
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manche après la cognée, et de renoncer à un_e profession qui lui paraît aussi ingrate. Qu'il s'en garde bien cependant. Rien n'est plus noble que le rôle de l'éducateur du peuple. Ne fraye-t-i~ pas le ch~min de la vie à ses él~ves, à ces petits étour·d1s, comme Il les appelle, quelqu~fOis av~c raison. Sans doute, ils peuvent manquer d attentwn, mais le jeune maître n'a-t-il, non plus, rien à se repr_ocbe~? Ne crie-t.-il pas trop dans sa classe, ne manque·t-Il po10t de patience, se met-il toujout·s à la p~rtée des. enfants ? B!en certainement il obtiendrait de meilleurs resultats en elevant moins la voix, en agissant avec prudence et en se faisant petit avec le3 petit.s. L~. silence. ~om~ande, ~e ~e: cueillement comme le bruit facilite la. dtsstpatton ; l egahte d'humeur 'obtient plus que l'impatience. Si, d'autre pa 1·t, les leçons qui leur sont faites ne son~ pas au-des~us de leurs forces, les élèves les retiennent m1eux. et appi·endront ainsi plus vite. D'ailleurs, on peut les y contramdre par les punitions, qu'il faut savoir i~fliger à propos et ne pas multiplier, si on veut qu'el~es sment efficaces. _ Si au dehors de la classe, 1 instituteur se conduit toujours' avec les ph~s grand~s pré~autions, le,s fami.lles apprendront à le connaiire, pms a l est1mer; l affect-IOn viendra ensuite, la confiance dans le maître s'imposera et sa tâche en deviendra plus douce. . . Sans doute, les émouluments des Jelmes maltres sont fort modestes, mais, cependant, ils sont supérieurs à ceux que nous avions autrefois au début de la carrière, et l'Etat, qui sait reconnaît.re notre, dévouement, s'.efforce de }es rendre plus considérables. D ailleurs les debu~aots, s 1ls remplissent tous leurs devoirs avec z~le et exact1tude, peuvent parvenir à un poste plus lucratif. Leur profession, si elle ne manqnfl pas d'incon~énients~ a donc aussi de trés sérieux avantages. La nation, q m leur confie l'éducation et l'in struction des jeunes cit.oyens; les familles, auxquelles ils rendent des enfants bien éle~és, ne peuvent maoquet· de t'econnaître tout ce qu'il_ y a d honorable dans leurs lourdes et délicates fonclwn s. Mats quand bien même il ne jouirait pas de l'estime publique,
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ce qui est impossible, l'instituteur n'aurait-il point la douce satisfaction de pouvoir dire qu'il a façonné au bien les jeunes générations qu'on lui a confiées? Y a-t-il un métier, y a-t-il un emploi plus élevé que celui-là? Que les jeunes mai tres sachent donc le conserver; ils ne le r·egret· teronl point. Je n'ai jamais, pour ma part, entendu dire aux vétérans de l'enseignement primaire qu'ils avaient fait un mauvais choix en entrant dans la carr·ière. SENECTUS.
Amour de notre vocation d'Instituteur (suite) Le regard sur la maison paternelle
L'enfant forme un excellent trait d'union entr·e la famille et l'école. La première confie à la seconde ce qu'elle a de plus chel' an monde, c'est-à-dire, ses enfants, et pat· eut le maitre étend son influence même sur la famille. En effet, l'action du maître ne s'exerce pas seulement wr les élèves de la classe qu'il est appelé à diriger, mais elle pénètre avec les enfants dans les familles, et se fait ainsi sentir aux. riches comme aux. pauvres. Les parents observateurs et consciencieux reconnaissent tout le mérite de cette heureuse influence; c'est pourquoi ils sont dévoués à l'école et la défendent aussi bien par leurs paroles que par leurs œuvres. Jamais ils ne parlent qu'avec amour et respect du maître qui s'en aperçoit bien, et remarque combien sa tâche est devenue plus facile par la bonne harmonie qui règne entre l'école et la maison paternelle. Aussi quel bien ne peut-il pas opérer dans beaucoup de mai· sons ! Les élèves sont les correspondants journaliers qui rapportent à leurs parents, matin et soir, ce qu'ils ont en- 11J tendu d'agréable ou de désagréable en classe ; en un mot, toute la vie de l'école est narrée au foyet· domestique. Soyez bon s à l'égard des enfants, gagnez leur confiance, tâchez de les attirer à vous, partagez leurs joies et leurs peines, et voyez avec quelle satisfa(jtion ils s'en vont chez eux pour faire connaître les bontés et les attentions de Jenr instituteur! 1 Si vons leur inspirez nn grand respect pour· leurs par·ents, si vous ne cessez de leur l'appeler l'a-
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monr filial qu'ils leur doivent, si vous leu.t· communiquez une profonde horreur pour tout ce qui peut contrister ceux qu'ils aiment, si vous leur prouvez par des exemples combien le fidèle accomplissement du 4m• commandement est récompensé, combien la révolte contre cette même loi divine entraîne de sévères châtiments, oui, si vous élevez ainsi les enfants pour leurs parents, alors vos nobles efforts ne tarderont pas à produire de beaux. fruits pour la famille. Enseignez aux enfants l'un ou l'autre beau chant, et vous verrez bientôt leurs frères et sœurs, peut-être même les domestiques de la maison, le répéter à leur tour. Souvent la mère elle~même se mettra de la partie. Apprenez à vos élèves quelques belles prières soit à l'ange gardien, soit pour le bonheUI' des parents, et vous verrez après quelques années se présenter à l'école d'autres enfants qui sauront répéter les mêmes prières. Jls vous diront avec plaisir qu'ils les ont apprises de leurs frères ou sœm·s aînés qui les récitent tous les jou•·s ditns la famille. De temps en temps, lisez ou racontez à vos élèves une belle et intéressante histoire, vous remarquerez Je plaisir sur leurs candides figures et la joie 1·ayonner dans leurs beaux yeux! Quelle attention soutenue de !~ur part pendant que le maître leur nart'e un beau fait! - Une belle histoire fait souvent plus d'effet sur eux, les instruit davantage et les entraîne plus à la vertu que toute une suite d'avertissements sévères et de reproches intempestifs. Si le soir vous pcuviez voir dans l'intérieur des chambres de famille, où demeurent tous vos pelits élèves. comme vous les entendriez répéter de leur mieux les petit.s contes appris à l'école! De cette façon ceux. mêmes qui ne vont pins en classe, et souvent aussi les parents écoutent o vec un vif intérèt les petites histoire~ des jeune3 narrateurs . Habituez les enfant.s à user de politesse même pour ob· tenir le plus petit service et à exprimer leur gratitude pour le moindr·e bienfail. Dans bien des familles, on néglige ces bonnes habitudes, et néanmoins les parents contemplent avec bonheur leurs enfants qui savent demander
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un service avec politesse ou témoigner ,leu.r reco~naissa~c~ pour les attentions dont ils. sont l obj~t. C est ams1 qu'on pourrait citer encore b1en. des t~a~ts par le~9.uels l'instituteur peut réjouir une famille et l aider dans l education des enfants. La pensée de seconder les parents dan.s cette œuvre si importante, n'est-elle pas un excell~nt stimulant pour le régent? (A suzvre.)
EXAMEN DES RECRUES VALAISANNES en automne 1892 Les examens des recrues valaisannes de 189~ ont de nouveau constaté un progrès assez sensible dans la marche de nos écoles primaires: les ré.:.ultats,sont. envu:o? de quatre dixièmes meilleurs que ceux de lanne~ pr.ecede~t~. Ce succès est de nature à. nous encourager; 1l v1ent s aJouter à ceux des dernières années et prouve que si nous marchons d'un pas lent, uutre marche est du moins constante, et nous nous rapprochons de plus en plus de la moyen~e des cantons qui nous devancent, et dont quelqu~s ?entlemes seulement nous séparent. La plupart des d1str~cts. de noire canton prospèrent également. Ils, .commencent a nvaliser entre eux ; aussi les ré::.ultats s egallsent de plus en plus; de petites différences les séparent les uns des autre~. les deux. derniers dépassent seuls la moy~nne 10; tand1s qu'il y a quelques années, elle se chiffra tt par t 3 et.. '14. La plupart des communes obtiennent aussi de bous resultats, puisque à peu près toutes .restent a?-dessous de '10; il n'y a plus dans toute la parlle frança1se que quelqu~s unes qui sAmblent ne pas vouloir prendre une ~art b1en adive au mouvement progressif, et ne pas se soucier b.eaucoup d'arrive•· chaque année, no~ seule~ent les dermè1·es du canton, mais encore de la Smsse entlere. Ces communes obtiennent des résultats déplorables, pendant que les autl·es ont des moyennes qui oscillent entre 5 et ·1~. Orsières, Fully, Isérables, pour ne nommer q~e celles-CI.' .continuent à cheminer avec une moyenne touJours supeneure à t2 résultat peu satisfaisant, il faut le dire. Ce~ communes se trouvent-elles dans des conditions m-
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férieures à celles des autres localités'? Nous ne le croyons pas, c'est pourquoi recherchons ailleur3 la cause de cette trop longue et trop humihante infériorité. Ne pourrait-on pas affirmer: en tout premier lieu, que les ab.:.ences beaucoup trop fréquentes, autorisées ou non, entravent tout progrès dans les communes. On ne rencontre en général des écoles bien tenues et en voie d'amélioration que là où elles sont bien fréquentées. Comment le meilleur instituteur pourrait-il parcourir son programme, pas mal chargé, en six mois, avec 800 à 900 absences reconnues, et peut-être 700 à 800 autres non avouées qm~, par crainte ou coupable complaisance, on n'a pas voulu porter sur le registre matricule. Les j0urnées de congé données sans rime ni raison par la commission scolaire, quelquefois par l'instituteur lui-même, soit dans les belles jom nées de novembre. soit an mois d'avril après le passage de M. l'In specteur, ne sont inscrites nulle part, pas plus que les retards apportés fl'équemment., matin et soir, par de3 maîtres peu dévoués. Ajoutons-y les pertes de temps qu'occasionnent les nombreuses inexactitudes des élèves qui n'arrivent jamais à l'beure voulue, et qui souvent empêchent le personnel enseignant de commence!' la classe à l'heure règlementaire. MentiOnnons encore les pel'tes de temps causées par des maîtres peu intéressants dont l'enseignement devient de plus en plus routinier, parce qu'ils négligent l'étude personnelle, la préparation des classes, la correction des devoirs et ne s'acquittent de leur mission qu'en mercenaires. Ne rencontre-t-ou pas parfois des autorités dont l'instruction et l'éducation de leurs subordonnés est le moindre so uci et qui, en conséquence, s'occupent fort peu des écoles, ue veillent nullement à leur exacte fréquentation, punissent encore moins les absences, et se montrent peu empressées à contrôler J'entretien du matériel scolaire et à pourvoir les enfants pauvres et abandODIJés des fourniture3 nécessaires. Les résultats pédagogiques de leurs ressortissants ne les émeuvent pas davantage. Aussi ne s'empressent-elles pas à
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faire remplacer les salles de classe devenues insuffisantes par . des bàtimeuts plus spacieux, ou à veiller au bon entretien des locaux existants. Que de classes noires et enfumées qui depuis des années n'ont pas reçu de badigeon; que .de tableaux de calcul, jadis noirs, dont la couleur ~·auJourd'hui se marie avec celle des parois de la salle où Ils se trouvent; que de bancs mutilés, blessés troués anciens vétér~ns cbanc?l~nt sur leurs bases qui f~cilitent' plus la .gymnastique des eleves que leurs exercices de calligraphie. Qu?i qu'il en s?i~, cet état de stagnation mérite une attentiOn route spectale de la pa1·t de J'autorité compétente. Il Y ~ des communes qui avancent, se donnent de la peine et v01ent à regret que d'autres localités viennent avec leurs recrues grossir le chiffre des illettré3 du dish·ict. Ne seraitc~. pas nécessaire d'exercer un contrôle sévère sm· ces dermere~? On peut affirmer sans se tromper, que les lois et l.es reglemenls scolaires n'y sont pas observés, smon leurs ecoles marcherai eut mieux et leurs jeu nes gens acquerraient une Instruciion plus étendue. Nous avons sous les yeux les résultats des derniers examens. Nous y voyons avec peine que les 3 et les 4, c. à d. 1~ note faible, sont encore en trop grand honneur dans pl.usieurs. communes.. CA~~ndau l, p~ut-on admettre que des éle.ves freque~tao~ regul~erement 1école primaire pendant hu~t ans consecu.tifs et cmq ans le cours de répétitï 0 n, ne pmssent ar.n~er a une lecture courante, compréhensible et correct?, m a un calcul exact et rapide au moins des qua~re oper~t.wns fond,amentales? Ou la fréquentation n'a pas eté reguliere, ou 1école a été mal tenue, ou la salle de classe est mal conditionnée, dépourvue de mat~riel scolaire tel q~e cart.es géographiques, tableaux noirs, etc. Ou hie~ les élevas n avaient pas les livres et les cahiers absolu,ment nécessaires. En nous montrant un peu exigeant, il est bien entendu
c~pendant que nous n'entendons pas parler des élèves
depourvus de tout talent; tout le monde sait bien qu'avec
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de pareils élèments, tout le dévouement du meilleur maitre reste impuissant. Convenons cependant que ces cas formant n ne exception bien rare, les statistiques fédérales signalent environ deu t ou tl'Ois du Ü[O. Comment dès lors admettre que sur 6 recrues, 3 ou 4 recrues soient à peu près illettrées ? Ces proportions se rencontrent beaucoup trop souvent chez nous. Nou~ pourrions citer de grandes et petites communes qui offrent ces tristes proportions. Il faudi'< it donc croire que dans ces localités la moitié des élèves frisent le crétinisme, ce qui n'est absolu m~nt pas admissible; donc force est d'avouer qu'il y a de la négligence, de J'indifférence, de la routine, on même un peu de mauvais vouloir, quand il s'agit d'acquérir l'instruction primaire né~essaire à tout citoyen libre. Dans ces cas l'autorité scolaire fait bien d'intervenir, afin que les différentes communes se mettent au même niveau que les districts, et foumisseut à leurs ressortissanls l'éducation dont ils auront gr·and besoin pour faire honorablement leurs affaires. Un conseiller municipal.
LA RÉFORME ORTHOGRAPHIQUE M. Gréard, rapporteur de la commission du Dictionnaire, vient de lire à l'Académie française un travail trè'l intéressant sur la réforme ort.hograpbique, lequ~l se termine par les modifications suivantes, proposées par cette commission : 1) Supprimer les majuscules dans les noms communs qui ne commencent point les phrases. On n'écrira plus: Hérodote est le Père de l'histoire ot François 18 ' le Pèr·e des lettres. 2) Supprimer partout les tirets qui ont déjà été proscrits arbitrairement. d'un certain nombre de mots composés. Pourquoi écrit-on eau de rose et eau-de-vie ~ Toutefois le tiret serait maintenu : Lor<Jqu'il remplace, en fait, la conjonction d'union: un dictionnaire français-latin, c'est-à-dire un dict.ionnaire français et latin; un enfant sourd-muet, l'at•mée franco-russe, trenLetrois. Lorsqu'il est destiné à indiquer un~ concomitance, une connexité, une f•Jsfon intime: un aveugle-né, une tr:.~gédie mortnée, un président-né. Lorsqu'il marque un lien de parenté : petit-fils, grand-oncle.
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Lorsqu'il sert à caractériRer, par Je rapprochement de deux
comme siffleur et persifler, souffler et boursoufler, tonner et détonner. !:1) Remplacer ent par ant dans tous les quai ificatife employés adjectivement ou substantivement, et dans leurs dérivés. Ainsi éviterait-on le désaccord de fond entre président et présidant. Ainsi éviterait-on encore pour l'ot·th ographe des yeux: un affluent et ils affluent, un expédient et ils expédient. 10) Transformer l'x en s dans les pluriels et dans les personnes de certains verbes. Le rapport de la commission, en dehors de ces réformes dont elle présente l'adoption immédiate à l'assentiment de l'Académie française, formule un certain nombre de vœux. Il demande la confection d'une grammaire courte et facile qui complèter::it l'œuvre du dictionnaire; une nomenclature des mots du dictionnaire par famillE:', à la suite de la nomenclature alphabétique; un choix plus sobre des exemples, à raison d'un seul pour chaque mot étudié; enfin l'exclusion du dictionnaire des locutions d'argot qui tendent timidement à y pénétrer sous couleur de • langage populaire •·
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~ots qui, _isolés, n'offrent plus le mêm~ sens, un usage spé-
Cial, lechmque : le grand-livre. . 3) Supprimer l'accent circonflexe et régulariser l'emploi des accents grave et aigu : Y a-t-il lieu de continuer à écrire avènement et événen;aeot, latrie el, idolât ri~, il plaît et il tait, religieux et irréligieux, rebelle et rébellion, tenace et ténacité serein et sérénité, s'énamourer et s'énorgueillir ou s'enivr;r 'f . On a substitué l'accent grave à J'accent aigu, dans sève plè6e, collège, assiège. Pour laisser l'accent aigu flans dussé~ je, poissé-je, aimé-je. ~st-il nécessaire de distinguer par un signe extérieur la art1~le ~e ld ad.verbe , des article de dès conjonction, ou conJonctiOn de ou adverbe, alors que la fonction du mot dans la phrase établit nettement la différence 'f .L'a_postrop~e disparaî~raH _des mots .composés, étroitement reums par 1 usage; on ecnra1t : s'entraider et non s'entr'aider. Le tréma ne serait plus de mise quand il ne redoublerait pas le son de la voyelle. 4) Ecrira co::~formément à la prononciation française les mots empru11tés à l'étranger, ce qui est déjà un fait accompli pou~ quelques-uns. On écrit b1ft,eck et non beafsteak, pourquoi ne pas écru·e brec au heu de break, fpline au lieu d~ spleen, etc. 'f . Appliquer la règle du pluriel à tous les mots latins francisés. ~ourqu_oi orthographier des agendas et des errata 'f 5) ~egular1s?r _le g~nre des mots suivant leur origine : ne pas du" un hemi~>phet·E:', quand on dit une atmosphère. • ~arder l'e ~uet de préférence aux mots féminins; pourquoi ecnre réfectOire, quand on écrit chauffoir, dortoir! ~e pas changer l'orthographe d'un mot suivant la place qu 11 occ~pe dans la phrase. N'est-il pas bizarre qu'on écrive une dem1-beure et une beure et demie. Simplifier_ les chinoieeries orthographiques de tout et de m~m~, c~ns1dérés comme adjectifs et comme adverbAs. Ces ch1no1ser1es occupent à elles seules six colonnes du Dictionnaire actuel. 6) Supprimer l'y quand il se pronor:;ce comme i et Je remplacer p~r un tréma quand il se prononce comme deux i. Suppnmer dans .les_ voyelles doubles celle des deux qni ne se prononce pas : ecr1re seur et non ~œur, pan f't non paon. 7) _R~yer les ~oubles e t triples consonnes inutlles à la prononciation, sp,éclalement l'h, remplacer le ph par l'f. 8) Umfier 1 orthographe des mots qui dans leurs composés, redoublent sans raison certaines lettres ou les suppriment,
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De n'importe d'où, le 24 mars 1893. Bien cher Ami, C'est avec plaisir que j'ai assisté à notre dernière conférence d'iustituteurs, et que j'ai pu apprécier les soins que tu as pris pour préparer ton excellent travail. Mais ce qui m'a peiné c'est de te l'entendre !1re. Vraiœent, c'était moins que médiocre. Pourtant tu es jeune et pour cette raison le timbre de ta voix aurait dû animer ton récit, lui donner de la vie, de l'âme, 1\tc. . . au lieu de cette lecture traînante, basse et monotone qui faisait bailler toute l'assemblée. Un moment on aurait pu croire que lu allais défaillir .... Allons, mon cher, du courage, du courage 1 Chaque jour l'instituteur doit se perfectionner, sinon il faut qu'il renonce à une carrière pour laquelle il n'a pas la vocation. Pour cela lis; et, lis même chaque jour quelques pages à haute voix, c'est le secret de ne pas lou\ désapprendre. Applique-toi à rendre d'une manière convenable ce que tu Ils. Pénèlre-toi des pensées et des idées de l'auteur, alors tu ne seras plus cette statue froide et ir: sensible, incapable d'interprêter les écrits de notre langue maternelle. Enfin, si tu ne lis pas bien toi-même, comment veux-tu apprendre cet ar\ à tes élèves; commen\ veux-Lu leur inspi-
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rer le goût des livres et de la lecture? - Impossible d'y réussir. Ne m'en veux pas pour ces petits conseils que je te donne confidentiellement C'e~t mon amour pour toi et tes disciples qui me les ont suggérés. Adieu, cher Ami, que l'aooée prochaine il me soit donné de te féliciter de tes progrès 1 A. B. C.
Le compte-rendu de la lecture (Fin) Dans une école primaire, même parmi les élèves les pluR avancés, tous ne lisent pas correctement, l'li, capendant s'il s'agit d'un compt.::-reodu vous ue pouvAz int"'rrompre l'élève à chaque faute, pour ne pas lui laire perdre le souvenir de ce qu'il a lu. Cette tolérance forcée est néanmoins d'un mauvais effet pour ceux qui suivent ceLte lecture, et surtout pour les enfants qui ne liseot pas très bien : quoique nécessaire, elle est une pierre d'achoppement. Veut-on abeolument un compte-rendu 't Que la lecture se fasse en silence, en n'accordant que juste le temps nécessaire à parcourir convenablement le passage désigné : le compte-rendu sera plus satisfaisant, parce que l'on aura voué touto son atlention au sens, sans nullement s'inquiéter de la construction des mots, des liaisons et des pauses. Mais pour la moitié des élèves peutêtre, la temps qu'aura duré cette lecture muette set·a du temps perdu, n'ayant pas jugé à propos de lire plus ou moins attentivement le passage, persuadés que tout autre élève sera appelé à en faire le compte-rendu. Si l'on veut un compterendu qui profite à un plus grand nombre d'élèves, il serait préférable, après avoir iu en silence, de le faire par écrit, après avoir fermé les livres au signal du maître. Mais l'examen successif de tous ces comptes-rendus, et la critique qu'ils nécessitent, demandent du temps qui pourrait être employé d'une manière certainement plus avantageuse, c~tr il est indispensable que le maître jette un coup d'œil sur tout ce qui a été fait, autremeut il y aura toujours des élèves qui ne feront rien, dans la convtction plus ou moins justifiée que leur travail ne sera pas examiné. On peut demander un compterendu oral à un élève dont la lecture à haute voix n'aura rien laissé à désirer : cependant je crois que, dans cette circonstance même, cet oxercice est superflu. D'autre part, qoels soct les livres en usage dans nos écoles primaires qui se prêtent au compte-rendu? Nous n'en avons pas un seul, et pas même un seul passage de ces livres. Cette affirmation pourrait sembler téméraire, mais je m'explique. Tous nos livres scolaires ont été los eL re lus par no~ élè-
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ves dont quelques-uns pounai~nt vous. citl't" tex_tuellemen~, o'im orte quel passage. san~ ~voir besom de le ltre. Es~-1\ néce.~saire de parler de l'bisto1re nalwn.~l~, que 1~ mémotre doit parfaitement posséder e.nsutle de 1 etude parttcuhèr~ ?t continuelle f}Ui en es~ fait e 't Quand l'élève aura lu u~ . ahoea dans ces manuels, ce n'est pas un compte:-rendu qn1l yous fera mais une simple récitation. Un examwateur peut-:tl ae conienler d'un p assage quelconque s'i l acquiert la ,ceri!Lude que l'élève en possédait la teneur avaol la lecture 't. C est ab«O· Jument comme bi vous priez M.. le Curé da vous hre la Pater noster et de vous e n faire ensütle le compte-rendu. Aucun de nos livres scolaires ne S'3 prête donc C?nv.enablement au compte-rendu de la lecture. Il nous fau~ratt. ~ons tamrnent pour cela des livres nouveaux et ce serait c~u.e.ux. Mais si chaque famille s'abonnait à une e~cel,Iente p~bhc~t10n, bebdomadatre ou bi-mensuelle, on pourrait. sAD servtr à 1 école comme exercice de compte-rendu par les élevas les plus avancés. Cette faible dépeuse, devant laquelle on recnle ~epe~ dant ne serait-Alle pas compensée avec usure, à pa~t l usa.,e ui 'en sera it fait à l'école, par les avantages multtpl~s ~ue fon en retirerait 't On ne dédaigne pa~ les ~v~ntages, mats l ~n se révolte à la pensée qu'il faut les acquertr .... · à ?n priX dérisoire 1 C. W.
PARTIE PRATIQUE Avantages des bonnes notes dans le livret de service (Sujet donné aux examens de re(YT'ues} Lorsque les jeunes gens sont appelés au recrutem~nt, on leur fait subi1· un examen pédagogi9ue et, on en coostçu~ le~ résultats sur leurs livrets de servtce. C est pourquoi 11 es très honorable pour eux de bien réussir à ce~ ex_amens. En effet si le jeune homme a de bonnes notes, 11 fait honneur à ~a famille, au nom qu'il porte, à sa commune, au canton et à la Confédération. Ses notes parlent en s~ ~av~u~. et seront une preuve que son esprit est quelque peu cultiVe; qu tl a su bien utiliser le temps des classes pour s'instrmre, en u~ mot qu'il s'est montré boo élève: soumis, ,.obéis~ant et stu~teux. De là, on est en droit de conclure qu 11 dev1endra ?n Citoyen utile au pays. Par contre c~lui qui est mal noté, sen trouvde tout confus et doit en rougtr de honte, car tout le mon e comprend qu'un élève qui a fréquenté les classes de ~ept à vingt ans, sans apprendre à lire, écrire e~ compt~r, d01t ~tr~ ou un grand sot ou un franc étourdi qu1 a gasptllé ses JeU nes années.
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Aussi, quelle confusion pour le porteur de telles notes, car c'es\ à peu près comme si on lui avait. marqué sur le front le mot t.mbécile, Chaque foi s qu' il fera du servic9 ou qu' il changera de domicile, il y a nouvelle obligation pour lui de montrer son livre t de service et ses mauvaises notes o'échapp~ront pas aux autorités, chugées de le viser; etc., d'un coup d'œil, le possesseut· sera jugé ou ignare ou capable et traité le plus souvent en conséqUfmce. Il est donc de toute nécessité que les jeunes gens bien pensants fassent tous leurs efforts pour acquérir une bonne instruction, qui leur sera d'ailleurs utile tous les jours de leur vie, n'importe la po ~ition où ils se trouvent. A . •• DICTÉES LES SŒURS DE CHARITÉ Une des plus utiles institutions qui aient été créées, la plus ooble qui ait ex isté, c'est, sans contredit celle des sœurs de la charité, dont l'ordre date de mil six cent trente-quatre. C'est à Saint Vmcent de Paul, ce modèle de la charité chréLiPone, que nous devons cette touchante institution. Que d'abnégation ces pieuses filles n'ont-elles pas montrée dans toutes IPs épidémies qui ont désolé la France 1 Nous les avons vues SEl dévouer loraque la fièvre jaune s'est déclarée de la manière la plus intense dans une contrée vo1sine de nos proviocAs méridionales en y déctmant la population de Bar-celone. Plus Lard, qu::tnd le choléra vint porter l'épouvante et l'effroi dans tous les rangs de la société, leur sollicitude, quelle qu'elle fût déjà, ne connut plus de bornes; toul effrayants qu'étaient les sympt6mes de cette peste, qu' elles qu'en fussent les suitt~s, elles ne se sont point lais'lé ébranler. Le soulagement qu'elles appor tent aux douleura morales et physiqueE est la plus douce récompen~> e qu'elle::~ attende nt de leur abnégation c.omplète et du dP.sintéressement des choses d'ici-bas. (Expliquer les mots en italiques). LE FOYER DOMESTIQUE Pour que les mœurs conservent ou alimentent leur pureté eL leur énergie, il faut qu'il y ait quelq•1e part un lieu consacré par les joies e t les souffrances communes, noe humble m~ison, un grenier, si la fcrtuoe n'a pas été clémente, qui so1t pour tous les n:embres de la famille commq une patrie plus étroite et plus chère, à laquelle Ol! songe pendant le travail et la peine, et qui reste dans les souven;rs de toute la vie as_socié à la pensée des êtras aimés qu'on a p erdus. Co~me Il n'y ,a pas _~e religion s::tns te mple, il n'y a pas de fam1lle sans lmtlm1te du foyer domestique. L'enfant qui a
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. d os le berceau banal de la crèche, et qui n'a pas été dormi ~ à la lumière du jour par les dflUX seuls êlrds dans eDJbras~e qui l'aiment d'un amour exclusif, n'est pas armé le mo~se luttes de la vie. 11 n'a pas comme oou8- ce foo~s de po~r . 1 tendre et puissante qui nous console à notr~ Insu, 0 rel~giOous écarte du mal sans que nous ayons la peme de q~l n effort et nous porle vers le b1en comme par une falre un logie de nature. Au jour de cruelles épreuves, secrète an~roirait que le cœur est desséché à force de déqu~nd on ou à force de souffrir, tout-à·C?UP ~n fie rappelle, dalgoer,dans une vision encbaotée, ces mille riens qu on ne commeit pas raconter et qui font tressaillir; ~es pleurs, ces po~rra ce cher sourire, ce grave et doux enseignement murbalser~·uoe voix si touchante. La source vi_v e d9 la ~orale ~uré ue là : nous pouvons écrire des_ livres,_ ~t fatre des D est. q sur le devoir et le sacrifice: mals les ven tables pro-: tbéortes d morale ce sont les femmes. Ce sont elles qut fesse~rs t edouceme~t le bien qui récompensent le dévoueconselll:~ une caresse, qui do~uent quand il le f~ut l'~xempl~ ment ~ra e et l'exemple plus difficile de la r~~~goahon, qut do ~o nfln~ à leurs enfants le charme des sentiments tendres :~s~~: fières et sévères lois de la nature. JuLES SIMON. LF. CHAT ET LES LAPINS. U ebat qui faisait le modeste, était da~s une garenne °lée d~ lapins. Aussilôt, toute la répubhque alarmée ne pe0 P ,à s'enfoncer dans ses trous; comme le nouv~au songe:taftuau guet auprès d'no terner, les députés de }3 natiOn ve~~e ui avaient vu ses terribles griffes, comparurent da~.s l~:odr~iC le plus étroit du terrier, pour de~ande~ . ce q~ 11 rétendait. Il protesta d'une voix douce. qu'il v?~ a1t se~ ep ent étudier les mœurs de ta nation; qu en quahte de philo: be il allait dans tous les pays pour ~'informe~ des co~tumes~ be beau discours toucha l'assemblee. En vam un v1eux ~a · rosé qui était le docteur de la troupe représenta combien ~0 ebat lui était suspect; malgré lui, on va saluer .le grave bilosopbe qui étrangla, du premier saut, sept ou bUlt de e~s ;aovrds lapins. Les autres regagnent leurs trous bien effrayes et surtout bien hont.eux de leur faute. ~
V.&BIB'1Pil8 PENSÉES RELATIVES A L'ÉDUCATION
monde •*• A considérer l'enfance en elle-f?ême, Y a-t-il a~ l'envi-
un être plus faible, plus à la merCl de tout ce qut
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ronne, et qui ait un si i!(rand besoin de pitié, d'amour et de protection qu'un enfant t (J.-J. RoussEAU.) L'éducation tend à rendre la ve1·tu plus facile en la rendant plus aimable. (RoLLIN.) L'éducation est quelque chose de simple et de pratique qui exige pAu de théorie, mais beaucoup de soins; peu de préceptes, mais beaucoup d'amour. (LAURENTIR.) *t;.* Prouvez à vos élèves que vous les aimez, et ils excuseront beaucoup en vous. Il n'y a pas d'éducation sans influence. Dans l'éducation, il t~'agit d'une influence produite avec intflnlion et dans un but déterminé. (NIEMEYER.) *.,.tt. N'établissez aucune différenc& entre le ricbA et le pauvre, le noble et le roturier, l'enfant favorisé par la nature et celui qui ne l'est pas: tous sont vos élèves aux mêmes titres; vous deve1. à tous les mêœes soins. Uae erreur commun à tous les parents qui se piqneat de lumières, est de supposer leurs enfants raisonnables dès leur naissance, et de leur pal'ler comme à des bommes, avant même qu'ils sachent parler. (J.-J. RoussEAU.) Apprendre à bien vivre est infiniment préférable à apprendre à bien parler. (QuiNTILIEN.)
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pou voi r étudie r le ur beau canton J ans u ne ca rL'3 aussi parfai Le. Ajoutons q u" la ca rte sera prochaine men t complétée par u n ruaou~>l t rait an t. d*' la m auière d e Re Ret·v ir de la car le, d'établir n n t·eliE'f. P artant d e la description de l'end roit na tal rlA l'élèvP, l'auteur le condui ra à l'ét ud e des euviro ns, d u d ist.r ic:t et du canton tout entier. &brégé d 'h is toi re d e la Sol . . e , sui vi d'on préci• d 'instruction c i v iqu e, ouvrage a dopté par le Départemeut de l'InstructiOn publique, pour les èco tes p rimaires d u canton du Valais. 1 vol. cartonné. Cet ouvrage, 'lCtuellement à sa 2m• édition, se trouve enrichi de 5 ca1'Les et tableaux. synoptiques, qui correspondent a ux divisions dont il se compose. C'est là une innovation qui donne à ce classique un cachet ><pécial et en a ugment e considérablement Je mérite. Ces cartes et t ableau x, d 'un de11sin et ù'uue combinaison qui témoignent de l'babtl~té de leur a uteur , offrent un aperçu général desdiffèrentes phases de notre histoire nationale. En voici l'énumération. 1. Depuis les temJ s p1·imiti(s Jusqu' d l'établissement de la
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Con(édàation. IL La Con(édél·atwn suisse, depuis sa fon rlationJusqu'au:c _r;uerres de B ow·,qogne (1291.-1474}. Ill. Depuis les guerres de B oUI·gogne Jusqu' à la Ré(orm e
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(1.474-1517)
L'OREILLER D'UN ENFANT. Cher petit oreiller 1 doux et chaud sous ma tète, Plein de plume choisie, et blanc, et fait pour moi 1 Quand on a peur du vmt, des loups, de la tempête, Cher pet1t oreiller, que je dors bien sur toi 1 Beaucoup, beaucoup d'enfants, pauvres, nus et sans mère 1 Sans maison, n'ont jamais d'oreiller pour dormir; Ils ont toujours sommeil! 0 destinée amère 1 • Maman, douce maman, cela me fait gémir. Et quand j'ai priè Dieu pour tous ces petits anges Qui n'ont point d'oreiller, moi, j'embrasse le mien : Seule dans mon doux lit, qu'à mes pieds tu m'arranges, Je te bénis, ma mère, et je touche le tien. Je ne m'éveillerai qu'à la lueur première De l'aube au rideau bleu; c'est si gai de la voir 1 Je vais dire tout bas ma plus tendre prière, Donne encore un baiser, bonne maman 1 bonsoir 1
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IV. Depuzs la Réforme Jusqu'à la Révolution française (1517-1789). V . .Depuis la Révolution fra,tçaise à nos Jow·s (1789-18'73)
Voici comment le Bulletin pédagogique (de Fribo urg) npprécie ce classique sous la plume compétente de son rédacteur, ,\1. le prof. Hom er. • Ce charmant volume de 90 pages est emichi, dans sa no n velle édition, de jolies cartes avec des tablea•Jx synoptiques. C'est là un résumé incontestablement bien conçu. Nous ne <Jraignons pas de ranger c~t Abrégé parmi les meilleures lüstoirt>R q ue no us possédions. • La Concm·de (de L au~a nn e) dit d'autre part : • Voici un volume que no:!s recommandons sans hésiter. Il est à la portée de j eun~>s intelligences; sam: détails inutiles ou a1·ides, il rt>la te cependant tous les événements principaux qui S"' sont ,.;uccédés dans notre patrie, depuis les Lacustres j usqu'à la constitution lèdllrale qui nous règtt. A jo uton~ Pncore que les tableaux Rynoptiques et les cartes surtout rendront à l'élève de t rés utiles services. • L'ouvrage, ainsi q ue son sous-titre l'indiq ue, se termine par un p1·écis dïnsti'IICtion civique, qui embrasse u nP l rl!n taine ·lP. pages. Ce résumé, très bien fait, complète avantageusement le livre et contient ~·gaie me n t u n tableau synoptique.
MME DESBORDES ·VALMORE.
ALBRECHT, orfèvre, Sion Tirub t·es e.n caoulcho uc , J•• qu alité, timbres-vitt!sse, rlateu rs, numéro teurs, mét.l aillons- timbreq, CJ'ayons·timhr_o
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La f"uture 1nénagère Lectures et leçons sur l'économie domAstique, la scienM du ménag«:>, l'hygièoP et les cono:'li;:sances nécessa ires :'! une mailresse dA maison, par M11• Ernestine WIRTH, sm • édition, cartonné, 480 pages.
Division des parties et chapitres. I•• PARTIE. - Notions p1·éhminaù·es. 1. La famille et Je foyer domestique. 2. La femme dt> ménage. 3. De J'esprit de famille. 4. De J'économie domestique. Hm• PART!E. - Or·ganisation momle de la maiwn et qualités d'une bonne ménagère. 1. La prévPnance. 2. Les fêtes et réunion s de famil le. 3. Devoirs du voisinage. 4. La lecture Pt la bibliotLéque de la mallres~e de maison. [•. Du r61e de la fPmme dana l'~d ucation des Pnfants. IIIm• PARTIE. - (k_qanisation matérielle et administration économ1que de la maison. 1. Appr.. ntissage dA J'économie domestique. 2 Des qualités de la bonne ménagèr~. 3. De l'économie. 4. Emploi de la journée d'une maîtresse de maison. 5. Installation d'un ménage. 6. Distribution intérieur~ de la maison. 7. Cuisine, office, bou langerie, us tensiles et acc('SSOII"es de cuisine. 8. Des domestiques. 9. Blartchissage et entretien du linge. 19. Entretien et conservation des aliments. 11. Des travaux à l'aiguille. 12. Des provisions. 13. Manière d'ordonner un diner. 14. De l'apprentissage de la cu1sme. 15. Notions élémentaires dt' cuisi11e. 16. La ferme et la ferm ière. 17. Le jardin potager. 18. ChauffagP. et éclairage. 19. R~>cettes et connaissances utiles. 20. DA la comptabilité. 21. Conseils d'hygiène. Au p1·ix rédu it de 1 fr. 50 au lieu de 1 fr. 80 qu'il
coûte en librairie.
CHOIX DE CANTIQUES CAT HOLIQUES :\l'usage de l'église, des écoles et des familles, recueillis par F .-O. \Volf, professeur au collége et organiste de la cathédrale de Sion. • Ce r ecueil , dit la Cœ•ilia, excclleotc pnhlicollon ~dilée 1••• M. J. Gnrller, à Boncourt Jura ·B.), est un des m eillcnrs de ecus. qui out paru en Suisse, ct 11 scr.a très u tile dans lt.Js écoles et dans les paroisses ponr Jes orth·es extra liturgiques . .,
Ce recueil comprend 70 morceaux doot voici les ti ti"PS e 1. 0 sanctlssima. 2. Cantique. 3. Canti que de St-.llpbonsc de Ligori. 4. La fleur d; 1\larie. 5 La mère de misPrirordc. 6. \u sainl «·œu r de Marie. 7. La mère des pruscrits. ~- Cantique des pélerins. !). llommage a la ,ainte Vierge. 10. Je vous salue llarie.H. Janua cœli. 12. Invitation au culte de ~larie. 1~. Le mois de mai. H • .\la rein~ dn cie l. 15. L• m ère d'affliclion. 16. L' iwugc. 17. Le saint nom de Murie. 18. 0 domina mca. 19. Vas insign e d_evo~ioois. 20. 1\egina marl!'rum . 21 , 22..\vc maris stella. 23, 24. Ave Maria. 26, 26, 27. Lita ma laurcta na. 28. Luuaoge à Jll::m·ha•·istir. 29. llœc requies men i n sœculum sreL·uli. 30. Ego dormio et cor me nm \'igilat. 31. Diséile a me quia mi Us sum e t huruilis <'orlle. 82 0 esca via torum. 33, 34, 41. 0 salutaris. a.:.. Vcrhmn supcrnum. 3(i. o esro ,·iatorom. 37. Jesus Deus. amor meus. 38. Vams a ngclirus . tl9. rcrum. 40. tnima Chrosti. 42, 43, 44, 47. Ta ntum ~r~u. 45, 4<i. l'ange li ngua. 4R Adora nous te. 49. o hooe lcsu. 50. P~odant !• Avent 51. Gloria. 52. Sur la ven ue de Jésus- Christ. 53. Jlaus la nuit de i\oël. 54. llymnus 8 lJ.ernarrii deS Nmn;oe Jesu. 55. negret ct a mour. 56. Sur le n•yst~re de Ja rroi x. 57. Vere languores nostros. 28. l n •lomini quudragcsirnre . .:19 U1~surrer· tiun de notre-Seigneur. 60. Jnvu<'a licm à J'Esprit saint. 61, (i3. Veni rrca lur. 63. J.a Trinité. li4. Sain t ,\n gc gardien. 6ô. Tc Deum lauda mus. GG. Salut •·atboliquc. G7 . cantique pour la · hun ne mort. 68. Cantique de s. françois-Xavier. 69, 70. ~lotcts.
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Quelques mots sur la méthode Kneipp Le célèbre grand guérisseut· par l_e s moyens n~turels, le Rév. curé Séb. Kneipp, de Wams~o.fen, acq01e~t de j our en jour toujours plus de célébr1te avec les resultats merveilleux de son traitement à l'eau.. . . Pendant 40 ans consécutifs, le Rév. Kne1pp a experlmenté sur nombre de personnes ses traitemen ts p~r l'eau, lesquels ont obtenu de~ succès _éclatants de g~e rison soit sur des malades q01 souffraient de rhumatismes 'soit sur d'autres tourmentés par la goutte et les cra~pes, dont seul le traitement Kueipp a obtenu la guérison. Le nombre des malades complètement guéris par ce traitemPnt a atteint en deux ou trois ans le chiffre de vingt mille et Je nombre va toujours en augmentant, partout. où se trouvent des médecins employant la méthode du Rév. Dr Kneipp. . . Dans un de ces écrits, Kneipp pose ce prmCJpe : . • L'eau, spécialement employée par ma .~éthode, guerit toutes les maladies généralemen~ guemsabl~s; car toutes ces applications tendent à extirper les racmes de la maladie et sont à même : 1.} De résoudre les principes morbifiques répandus
dans le sang ; 21 d' éliminer ce qui a été résous ; . . 3/ de rendre une circulation régulière au sang amst purifié; . . . t . -1 41 de raviver enfin et de fort~fier l organtsa wn w: notre corps. Et plus loin, il pose la question suiyal!te : • D'où vient cette délicatesse de la generation actue~le c et cette étonnante prédisposition à toutes les maladies • possibles, dont quelques-unes jadis n'étaient pas même c connues de nom Y • Tous ces fâcheux inconvénients proviennent du défaut d'endurcissement corporel. La mollesse de ~~~ contemporains va très loin. La délicatesse, la ~éb1hte, le sang appauvri, les nerts affectés, les malad1es de c~ur et d'estomac, sont presque la règle, tandis que la v1gueur
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et la santé sont devenues l'exception. On est très sensible à tout changement de température, on ne passe pas d' une satson à l'autre sans rhume de cerveau ou sans catarrhe, etc... . Il y a 50 ou 60 ans, c'était tout au~re cho~e, et suivant les plaintes des hommes réfléchis, la v1gueur et la longévité baissent avec une rapidité effrayante. ~n parlant des aliment<~, le Rév. Kneipp pl'escrit les fru1ts, une nourriture sèche, simple, fortifiante, peu épicée et sans recherche ; la boisson non frelatée ; peu de vin et peu de bière. . Dans la partie des habillements, qui est le pointfprinCipal pour la conservation de la santé et en résumé pour suiv~e le traitement, te Rév. Kneipp s'exprime comme smt dans son livre intitulé: • Vivez ~insi • : • Je repousse absolument ta ~ine comme vêtement • de dessous, parce qu'elle amollit considérablement le • corps. Il m'est venu quantité de gens bourrés de rhu• matisme, torturés par la goutte, les crampes et d'au• tres maladies internes. Régulièrement, ils étaient cou.. verts de chemises de laine et souffraient d'autant plus < qu'ils s'amollissaient davantage. Contre ces maladies. • il n'y a qu'un remède : l'endurcissement du corps, et • dans ce but il n'y a rien de mieux que de porter de • la toile sur la peau. • Quant aux différences existant entre la laine et la toile, la première matière graisseuse, laisse sur la peau un endnit qui ne sèche pas et qui n'est pas enlevé par Je frottement. De cette manière les pores de la peau se trouvent fermés, la transpiration se fait mal, et de là s'engendrent toutes ces maladies citées plus haut. La toile, au contraire, dont les filaments ont crll en plein air et sous le& rayons du soleil, ne contient aucune substance graisseuse ou autre, c'est-à-dire que la toile ·de fil grossière et non serrée, tissée avec fils entrelacés, ou encore avec fils tricotés - cette dernière pour les personnes délicates - devrait être portée par chacun, ·parce_ que cette toile frictionne continuellement la peau, ·nelt01e les pores, aide la circulation du sang, en un mot rend au corps sa vigueur naturelle. =-~ao
Le lac de Genève. Du bleu et du rose ,sous les pâleurs transparentes des brumes légères . Je ne sais quelle froideur délicate et
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tendre. Un soleil étincelant qui allume l'eau glacée et lisse, - et qui fait, tout autour du lac, étinceler un cir-que de crêtes neigeuses dominées par le Mont-Blanc.... C'est de Genève, ami lecteur, qu"' je vous écris. Et les grâces de ce paysage me charment tellement que j'imagine pouvoir vous intéresser aujourd'hui avec une simple description, aveu quelques notes de voyage, une impression purement poétique fixée au crayon sur une feuille d'album. ... An food une des choses qui me le rendent pat·ticulièrement ~ber, ce lac, c'est qu'il est le Rhône, un moment élargi. le Rhône à son départ, bleu e~ trans~a~en~, traînant encore avec lui la pureté des glaCiers orlgtnatres, le Rhône en route pour la France et la Provence. Je songe avec une émotion bizarre que c'est le même fleuve qui fait ici, près de sa source, ce lac charmant et fécond , et qui fait, là-bas, aux embouchures, notre belle et féconde Camargue. C'est une chose, en vérité, plaisante : à mes yeux, il est~i bien le fle~v~ p_ro!?nçal, par excellence, qu'il me pla1t de le vo1r ICI (a l etranger) tant admiré et tant aimé 1 • . . Riez, si vous voulez, de ceLte droler1e : Il me semble qu'en parlant de lui avec enthousiasme, les Genevois rendent hommage, même chez eux, à une beauté française et plus provençale que française 1•. • . Je conviens que c'est absurde. Pourquoi n~ pas déclarer français, à ce compte, la lune et le soleil '? On le fait bien un peu, ne dit-on pas : le soleil de Fran~~· le soleil de Pt·ovenoe '?.. . Mais un fleuve, cela positivement se possède, et ce Rhône, même en Suisse, reste pour moi le fleuve de France. D'ailleurs, ai-je vraiment quitté notre p~ys 'P Les G~ nevois, par les sympathies, sont Français. Je ne suts même pas fA.ché de le dire. Mais je ne voudrais pas fournir matière à discussions ... Je désire au contraire exprimer une pensée bonne; de celles qui amènent l'apaisement .. ·, et le mieux est,,_pour cela de revenir au bord du lac, d en contempler lmdéfini;sable azur, et de jeter quelques miettes de pain aux mouettes familières qui voltigent autour du pont du Mont-Blanc. Elles sont célèbres ici, comme à Venise les pigeons de Saint-Marc. Elles se posent sur le miroir bleu d ) l'eau transparente, plongent, se relèvent, tournoient dans le ciel, retombent vers l'eau, ... et avec la blancheur de
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Le Nid, emblème de la famille
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leur ventre, elles sont un joli rappel vivant des neiges du Mont-Blanc éternelles et mortes On voit aussi des cygnes sauvages ~ur Je lac. 11 y a quelques années, comme nous nous promenions en b~rque, nous en rencontrâmes quatre ou cinq qui se Jev~rent devant nous et qui, après un grand vol circulaue au-dessus des eaux qu'ils rasaient du fouet de leurs ailes, '!i~reot passer tout près de nous .... J 'ai noté là une )Ohe chose : c'est que le bruit des ailes du cygne est une véritable musique. Ses mervoilleusus plumes blanches, l'air les traverse en· chantant comme pour donner à l'oiseau qui n'a p~as de voix ' - si ce n'est, à en croire la légf'lnde, uu moment de s~ mort un cha~t mystérieux et digne de lui. Les ailes du 'cygne .qut vol~ sont de vraies lyres éoliennes,,, . une harmome le sUit dans l'espace. Un. autre oiseau du lac, qui mérite J'attention, c'est le grebe. On le chasse pour avoir ses plumes précieuses, mais, ces plumes, il ne faut pas les abîmer. Comment feront les chasseurs 't Montés sur plusieurs barques, ils le tirent .à poudre, seulement pour l'effrayer . .. Je grèbe plonge; tls le poursuivent, le traquent, le tirent coup sur coup, le forcent à plonger cent fois le fatiguent: ... Et . .. voici le beau de cette chasse,' quand il se vott perdu, le ~rèbe ~e manque jamais de nager droit vers une des emoarcat10ns et de se liVI'er lui-même pantelant et le bec ouvert, aux chasseurs maudits 1 Ainsi' il ne se laisse pas prendre, non . Une fois vaincu, il s~ donne, com~e une âme de héros qui veut dominer encore la destmée en la voulant, en l'aidant de tout Je pouvoir qui lui reste, dès le moment où la défaite lui parait certaine. En bâtant cette défaite en cessant d'être passif, l'héroïque oiseau diminue ' la victoire des hommes. . . . Sans doute il n'y songe guère mais il y lait songer, et c'est bien quelque chose 1 P~s un chas!eu~ d'ici, qui ne parle avec étonnement de cette fin ~abttuelle des chasses au grèbe sur le lac. Cela tourne ~ .la légende, et me rappelle les beaux vers d'Alft·ed de ~•goy:
Comment il faut porter la vie et tous ses maux C'est voua qui le savez, sublimes animaux 1 ' {Petit Marseillais./
Jean AICARD.
Pour que les oisillons rentrent volontiers dans le nid après avoir voleté quelques heures à l'entour, il faut que ce nid soit doux, moelleux. réchauffé par l'amour des parents. Pour que le père y revienne avec ~mpressem.~nt, ~l lui faut un tendre accueil au retour, 11 faut qo tl sott assuré d'y trouver le salutaire repas du soir, après la lutte ardente du jour. Au milieu des heures d'activité dévorante, le home paisible doit lui sourire de loin. Quan~ les préoccupations et les difficultés de la vie assombussent son âme, le souvenir de la douce maison doit éclairer son esprit, comme un rayon traverse le nuage. Et, quand il revient lassé vers Je .foyer, ~·~st la. tranquille lumière de la lampe de famtlle q01 tllumtne _la route noire. Il sait que tout l'attend, que tout est pre~, qu'il va pouvoir défendre ses membres et son . esprtt fatigués. Affctmé, il trouvera un souper prép~re avec amour. Glacé il se réchauffera devant un feu sotgneusement entrete~u pour ranimer son corps engourdi. Triste, il sera égayé; découragé, il set·a réconfort~. . . Une magie bienfaisante lui fera tout oubher : debotre~, révoltes contre la destinée, colère, rancunes ; au seu1l du logis bien-aimé une paix délicieuse entrera dans son cœur. La compagne est là, souriante, entourée des enfa?ts, instruits à jeter leurs petits bras autour du cou ~e 1 arrivant. Ils sont vêtus avec simplicité peut-être, mats ~ans cette élégance de propreté, dans cet arrangement gracteux des vêtements de la mère et des enfants, on sent le légitime désir de plail·e aux yeux de ce~ui qui vient. ·Qui trouverait la maison modeste ? elle brtlle du grand luxe que procure la netteté. l'ordre ~t les soins incessants. Et le cœur du père a pu être éprouvé p~ndan.t ~e jour, il se fond de bonheur à l'entrée de ce md patstble et duveté. Voilà ce que peut le puissant amour de la femme, ~tre faible, son amour généreux, dévoué. Et dans cette maison, où qnelqu'un vit entièrement pour' les autres, dans les autros, s'élèvent, par la grande leçon de l'exemple, des femmes fortes et des hommes au cœur vaillant.
Les amis accueillis à r, un rayon, y reçoivent u ce oy~r en emportent comme mètrent les âmes entéoébr::s?liDement. s~{l lueurs pémendiant, âme de serviteur 8 • me de passant, âme de Le plus humble d · té · si l'amour y règne sr~a ·~ rJeu~s peut ainsi resplendir _Jeune emme n'e,n sort guère. si elle aime le t.ra~ail seulement douée d'u~ SI la. nat~re ou 1 éducation l'a l'esprit d'ordre et d'écoo:~~ 10.est•mable <IU'oo appelle un p~u de, savoir-faire. Je, SI par surcroît elle possède Ma1s qu ellfl soit se 1 t · volonté et au bout du eme~ aimante et pleine de bonne cileme~t à la hauteure /eu teâ tbemps elle se mettra fae sa c e. ANN SEPH. reee
Cidre et arbres fruitiers à cidre LE cidre est une boiss:. · . beaucoup plus répandue qu' Il saJoe • qOJ devrait être pagnes de la Suisse ro e e. ne 1 est dans nos camlament que d'une médi:~~de ~u elle n~ jo~it généraMalheureusement ce qui lu· ~s IWE~, ceCJ bJeo à tort. ta~ioo, c'est que 'la plupart Id o~ne une ma_uvaise rêpufaJt, mal soigné On e . u emps le Cidre eRt mal gâtés, ce qui faÎt qu'au~~~oJe à s~ fabrication des fruits bo_it, mais bien la plupart duc~ n est plus du ~idre qu'on sa10e ayant comme gotlt d t e~ps u~e bo1ssoo malris ou gâtés. e erro1r celui des fruits pourNos agriculteurs auraient . cies arbres à cidre et à fai u~ gb!lnd ·~térèt à cultiver ment ils pourraient s'en re. e on Cidre; non-seulemais ils le vendraient se~v•r po~r eux et leur famille, s'introduit petit à petit~~~SI f1rt bJeo, car cette bois~on des grandes villes qui ai': ets ~énages peu fortunés b~ire du boo cidre qui ne leu en ~Jeux: et avec raison, dique que du vin lus r _co e qu une somme mofort cher. p ou moms pur qui leur revient Tout agriculteur qui t f . . une. ~;>lantation spéciale ~~~rbraJreà d~d Cidre doit créer 88 choisira un pré dan 1 Cl re. Pour cela, il grandes distan~es p~u~q~el le~t arbres seront plantés à Denses, etc de cirent erme re aux faucheuses, fabres. Ces a;bres ne gên~o~~ns êt~e gênées par les aret du regain qui n'en sera e~.n~n la récolte du foin quelques années, ils donner~:: •mmuée. et, a~ bout de un produit équivalent et
mêm~ supérieur à celui du fourrage, de sorte qu'un t errain qui ne rapporterait que 1000 fr. en rapportera 2000· En un mot, la récolte sera double; la spéculation n' aura pas été mauvaise. Ces arbres pourront aussi être plantés le long des baies qui séparent la propriété de la route cantonale ou communale, et même les communes ou l'Etat peuvent en planter sur les routes et feront de cette manière un bénéfice qui permettra de payer tout ou partie de l'entretien de la rouLe. Les arbres ~ cidre doivent être couronnés un peu haut afin de ne pas gêner le passage des chars de foin. Nos agriculteurs préfèrent planter do poirier à cidre plutôt que du pommier ; nous ne savons vraiment pas pourquoi et nous tenons à combattre cette tendance. En effel, le pommier réussit généralement mieux dans nos terrains qui sont, pour la plupart froids et argileux ; il coûte mt~illeur marché, donne beaucoup plus vite des fruits et tait d'aussi bon cidre que la poire. Donc IIOUS ne comprenons pas bien cette préférence pour le poirier, qui est anormale; depui s environ tleux ans qu'on se met à planter des fruits à cidre dans notre Suisse romande, nous avons remarqué que nous ne vendions guère que 25 pommiers à cière pour cent poiriers. L'agriculteur se créant une plantation d'arbres à cidre devra choisir avec soin les variétés, car de là peut dépendre pour plus tard une grande différl3nce dans la qualité de la boisson. Il est bien connu que les fruits à cidre, surtout les pommes, se divisent en fruits doux et en fruits amers. Les premiers contiennent beaucoup de sucre, mais manquent de tanin, ce qui fait que le cidre obtenu par ces variétés ne peut pas se conserver. Les fruits amers contenant du tanin donnent un cidre qui peut se conserver, mais qui est souvent astringeant . Aussi faut-il avoir soin de planter des variétés douces et amères, de manière il pouvoir opérer plus tard le mélange voulu pour obtenir des cidres de garde ou à employer de suite, suivant les besoins. Il est bon aussi de planter des variétés mûrissant à la même saison, car on sait combien il est important pour la bonne fabrication du cidre que le fruit soit bien mûr, sans cependant l'être trop. Nons rappelons que le fruit mal mtlr ne renferme que le 3 Oto de sucre, le trop mûr le 8 Oto. tandis que celui qui est juste à maturité en renferme le
lt Oro. -
mande.
Revue hortwole et viticole de la Suisse ro-
De lâ protection des animaux Médecine vétérin&ire (suite). . lluxj,on périodique. On appelle ainsi une intl:unmation Intermittente des y(,ux:, mal qui détermine d'abord des pleuJ·s. abondants, . p~is la parte da la vue. C'eBt une ~al~d1e à peu pres Incurable et, de plus souvent héréditaire. '
, Fourbure. .La fourbure provient d'un excès de fatigue dune mauvau~ ferrure, d'un refroidissement. C'est l'in~ tlam:mat10n qru t•ésul~e de l'accumulation du sang dans le p.ed. Le sabot dev1ent chaud et sensible, et le cheval p~raît ép,rouver da grandes douleut·s. Il f11ut défeuer le p1ed et 1 ent.~urer ~·uu cataplasme, saigner ensuite, f11ire des fome.n ta.wns d ~~seace de térébenthine aux genoux et aux Jarrets et ra1re prendre des bains d'eau froide prolongés pendant une ou deux: heures. On fera boire au malade une . dissolution de sel de Glauber avec un J?eu d.e sel de mtre e~ ou lui administrera des lavements emollients. La nournture devra être rafrdchissaute et peu abondante; au contraire, l'eau blanche nitrée lui sera donnée à discrétion. Gale. ~ndépendamme~t des poux, le cheval est attaqué pur un 10sect.e part•cuh_M à sou espèce, l'acarus de la fJ,ale. La gal.e .ne para1t pas contagieuse du ·Chaval à lhomme, ma1s 11 ost néanmoins prudent de se laver au savon lo~Pqu'on . a donné des soins a un animal galeux. Il faut, SI Je poli e~t long, tondre le cheval, le savonner ~ve~ du sayon uo1r et Je ft·ictiouner ensuite avec de 1_ huile de petrole et de la benzine mélangées en parties egales. ' . Gourme. I:a gourme est une espèce de rhume avec ecoulemet;~t d humeur par les naseaux et gootldmeot des gla~des s1t~é~s ~ous la mâchoire inférieure, ~ontlt~ment tOUJours SUIVI d abcès. Cette maladie attaque les jeunes chevaux de trois à cinq ans et peut amener les accidents les plus grav~s lors~u'el_le est négligée. Il faut immédiat~m~nt supprimer 1 av~10o et le foin et ne donner à l,an1mal que de la pallie pour toute nourriture et de 1 eau blanche chaude préparée avec du son et de la
farine d'orge. Si la suffocation augmente, il faut soigner, passer un sétou au poitrail, mettre le malade A la diète et lui faire boire de l'eau miellée tiède. Faire ensuite des fumigations émollientes qua l'animal respire et percer l'abcès, s'il en existe, lorsqu'il est mûr. Hémorrhag;,e. C'est une perte plus ou moins considérable de sang par les naseaux, qui arrive généralement à tout cheval qu'on a fait travailler outre mesure pendant les fortes chaleurs. La sa;gnée, le tamponnement des naseaux, les lavements émollients et le repos absolu sont les précaution~ usitées en pareil cas. immobilité. Ce mal est incurable, et le cheval qui en est affecté, inintelligent, indifférent eL insansible, ne peut rendre aucun service. Indigestion. On fait prendre à l'animal cent grammes .de sel de Glauber et trente grammes de gentiane dana une infusion de camomille, et on lui donne en mème temps des lavements émollients. inflammation dtt foie. Cette maladie, qui amène souvent la mort, est causée le plus souvent par des contusions, par un bain froid ou par tine boisson. ~r?p froide aprèd un exercice violent, par des calculs b1ha1res, ~tc. Il faut d'abord saigner le cheval et recommencer SI la fièvl'e persiste. Le purger avec troi_s ~ents ~ramt;nes de sulfate de magnésie dans un dem1-htre ~ 1nfus10n de bourrache et lui donner das lavements frOids composés d'eau de mauve avec trente grammes de nitrate de potasse. Donner en même temps à discrétion une boisson dans laquelle ou fait entrer dix grammes de sel de nitre pour six litres de décoction de chiendent. inflammation des rems. Elle a pour cause la grande chaleur un calcul dans la région des reins, une boisson trop fr~ide après la grande fatigue, l'usage d'aliments échauffants. Ou saigne d'abord le cheval jusqu'à ce que l'inflammation ait diminué. Puis on fait sur les reins des applications de linges imbibés d'eau froide. On administre des lavements d'eatt de mauve et l'on purge avec trois cents grammes de pulpe de casse fondue dans un litre de décoction refroidie d'oseille. La boisson sera composée d'une décoction de racine de guimlluve dans laquelle on aura fait dissoudre quelques grammes de nitrate de potasse. Javart. Le javart est une tumeur qui se forme sur ~e pied ou aux environs du pied du cheval. Pour guér1r
uo javart, il faut toujours provoquer la suppuration, au moyen de cataplasmes pour faire sortir le bourbillon . Ce mal est des plus douloureux et donne une fièvre intense au cheval qu'il faut saigner parfois et mettre au régime du son et de l'eau blanche. Une fois que le bourbillon est sorti, on cautérise la plaie avec de la chaux vive en poudre jusqu'à entière guérison. Mal de tête. Les chevaux sont parfois atteints de violents maux de tête. Ils ont alors la tête baissée, l'œil enflammé, le front chaud. L'animal ne pent plus travailler dans ces conditions. Il faut, dans ce cas, saigner l'animal, lui bassiner le front avec de l'eau cédative, le purger quelquefois, mais toujours lui àonn~r quelques lavementR purgatifs avec de l'aloës pour faire dérivet· le sang en congestionnant les intestins; enfin continuer, pendant quelques jom·s, à donner des lavements ordinaires. Morfondement. Cette maladie est le rhume des che- · vaux. Il s'annonce par le gonflement des glandes. Le morfondement se traite comme la gourme. Morve. Cette grave et dégoûtante maladie cause l'ulcération des naseaux avec écoulement de matières purulentes et fétides. Ce mal est incurable et contagieux du cheval à l'homme. Lorsqu'un cheval parait être attaqué de cette terrible affection, il faut. sur-le-champ le séparer des animaux et l'abattre dès que la morve est déclarée d'une manière certaine. Palpdations de cœur. Il faut d'abord saigner et recommencer si les palpitations continuent. Faire prendre à l'animal des portiooR cédatives, à base de digitale , tous les jours, et aussi des lavements deux fois par jour jusqu'à ce que le calme soit rétabli. Piqâres. On soulage les douleurs occasionnées par la piqûre des taons et des autres insectes avides du sang des animaux, en lavant la peau du cheval et en appliquant du saindoux sur les parties attaquées. Mais le meilleur moyen de mettre les chevaux à l'abri de ces mouches importunes consiste à frotter ces animaux çà et là avec de l'huile de cade dont l'odeur empêche les mouches, non-seulement de se fixer, mais encore d'approcher. PlSsement de sang. Cette maladie peut être causée par une congestion qui a eu lieu dans les reins, ou par un c&lcul qui s'y est engagé. L'animal, dans les deux e~s, souffre beaucoup. Il faut mettre le malade à l'eau.
blanche et lui faire avaler, chaque matin, un breud~age osé d'un demi-litre d'eau et de 15 grammes eau domlabel admioistr~r des lavements f~équents, passer d:s séton's derrière les cuisses, et apphquer des ~anég-· à l'anus Si le mal persiste, donner de l'eau ,err e 8 ~~~ boisson· et frictionner les reins eL le plat des cuispses avec de l'alcool camphré ou du laudanum. ,. 1·o~1ons · L'eau froide d'abord puis ensuite les Plates. ' , d · d la d'une eau vulnéraire composée d eau- e-v1e ans .uelle on a fait infuser lon~temps des pl~ntes a!'o,ma~~ q sont un excellent remède. La temture dal?es ~~esdue sur les paies active leur cicatrisation, et l'actde p:énnique a la propriété d'empêct.er la g~ngrène: Phtisie. Cette maladie, causée par l ulcératLOn des poumons est incurable. Pleurésie. L'animal attaqué a une fièvre très violente et ar suite une soif ardente. La bouche est sèche et b ~de . ses •yeux sont rouges; ses or~illes et ~es extré~i~és f:oides. On saigne d'abord , pms on fa1tlren~rf s boissons d'eau de chiendent sucrée . avec u m1e , ~:ns lesquelles on mettr.a de l'acide ta~l~1que avec q:elques grammes de sel de nitre. On admm1strera en m me \emps des lavements émollients. Courbature. - Les chevaux qui o~t été su~menés, e~ x à qui on a donné de la mauvatse nournture, son =~osés à cette maladie pour laquelle un repos prolongé est essentiel. Déman eaisons. - On les combat par la prop!eté el ar de~ lavages alternatifs à l'eau de savon et à 1 eau de pson. L'eau de savon est infaillible co~tre l,es p~ux, ourvu que les lavages soient reuo~velés JUsqu à la esfruction des derniers insectes prodmts par les œufs. Diarrhée. - La diarrhée, causée par des al~~ents de mauvaise qualité et difficiles à digérer,. se g~er1t ba~ ~e bons soins hvgiéniques, une alimentation b1en. c o1s1e avec de bon ·foin légèrement salé. Si elle pers1stt>, on fera prendre à l'animal des breuvages for~és de décoclions d'écorce de chêne, de saule, de femlles de noyer, de noix de galle dans lesquels on fera entrer, au besoin deux ou trois têtes de pavot. On fera prendre en mê~e temDs au malade des lavements de même nature. Eau aux jambes. - C'est un suintement gris, gluanl el infect qu1 se produit à la surface des paturons et du.
boule_ts du _cheval. L'enflure et la douleur en sont les prem1ers s1g~es., Souvent le bas des jambes devient énorme, ma1s 1_enflure ne franchit jamais le jarret ou le geno~. Le s_éJOUr dans des écuries malsaines ou sur ~u fom1er hu~mde, paraît être la cause de cette affectiOn. Les an1maux qui y sont portés seront constamment. tenus sur une litière sèche et ne devront jamais tra!a11lef. sur ~n sol ~étrempé. C'est, du resle, une maladie qu Il est 1mposs1ble de guérir complètement. Ecart ou effort d'épaule. - Lorsque cet ccident se produit, il faut saig~e~ le cheval au cou du côté où se trojve le mal et frictionner la partie offensée avec un mé ange ~ro~atique d'huile et d'eau-de-vie, ou mieux ~vec de 1 hUile ess~nti~lle de térébenthine. S'il y a des ligaments rompus, Il n y a pas de guérison. Efforts des rems. - S'ils sont légers on les traite p~r le repo~, les,. bains froids et des fricÙons d'eau-deVIe ~amphree. ~ •ls sont graves, on frictionne deux fois par ~our la P,arhe malade avec de la teinture de cantharides, et 1on empêche le cheval de se frotter et de se coucher. : Encastelure: - Le~ chevaux qui ont les talons tro hauts sont SUJets à s encasteler; ils boitent et fioisse!t par ne plus pouvoir marcher. C'est souvent par une ferru~e mal entend~e que les chevaux contractent ce mal qu une ferrure b1en comprise fait généralement dispara.itre.
Enclouy,re. - Dès qu'on s'aperçoit qu'un cheval est e~cloué, 1! faut retirer Je clou ou l'objet qui le blesse S1_la corne seule est piquée, l'accident ne peut avoir d~ Suites; _mais s! les chairs sont offensées, il faut défer~er 1!e p1ed, ~u1s, après. avoir lavé la plaie, y introduire e eau-de-v1e a•·omatlsée, entourer ensuite le pied et I~sser reposer l'a';limal jusqu'à entière guérison. Si un a cès se déclare, 11 faut recourir au vélérinaire. JÇntorse. - Le repos, les douches et lotions d'eau irmd_e so~t les principaux remèdes. Pourtant, si le mal pe~s1sle, 11 f~ut mt'ttre des cataplasmes d'abord et ensUJte1 . e~ ven1r aux saignées, aux sélons, et frotter avec d es rn1ments très actifs.
Ep~rvin. - ~·est une tur;neur qui a son siège sur la face Interne du jarret et qui provient d'efforts de fatig~e _ou de coups, et qui se guérit avec de~ frictions ·d bulle et des applications de cataplasmes, ou par de~~
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lavages avec un mélange d'eau et de vinaigre dans lequel on fera entrer 3 ou -i grarumes de sel de Saturne. &quinancie. - Cette maladie très grave est une intammatlon des glandes maxillaires situées sous la mâchoire inférieure. En se gonflant, ces glandfls compri-ment les veines jugulaires et font périr le cheval en très pau de temps s'il n'est promptement secouru. Dans cette maladie, l'animal jette par les naseaux et par la bouche du pus de couleur verdâtre qu'il ne faut pas confondre avec la morve. Le malade a une fièvre intense, sa langue pend, ses yeux s'injectent dP. sang, il tousse et paraît souffrir beaucoup. Il faut pratiquer des saignées abondantes et donner des potions purgabves at des lavements de même nature. On appliquera extérieurement des cataplasmes ém ollienls et l'on fera dans la bouche des injections tempérantes. On placera devant le cheval, pour qu'il boive à discrétion, une boisson composée de 6 litres de décoction de chiendent contenant 15 à 16 grammes de sel de nilre. S'il se forme des abcès, on lâchera de les faire aboutir à l'aide de cataplasmes et, si l'on ne peut y réussir, on en fera l'ouverture pour en extraire le pus. Etourdissement. - La constipation, une exposition trop prolongée au soleil, une grande fatigue, peuvent eauser des étourdissements, ce qui St' reconnaît de suite i l'air inquiet du cheval qui ne marche plus en ligne droile et chancelle. On met, en hiver, l'animal dans une écurie bien chaude et, en été, dans un lieu frais avec une litière épaisse afin qu'il ne puisse se blesser en tombant. L'étourdissement se dissipe par les saignées et les purgations. Farcin. - · Le farcin ost une maladie contagieuse voisine de la morve, souvent incurable, caractérisée par des boutons placés en ligne, les uns auprès des autres et qui finissent par s'ulcérer . l!ièvre. - Lorsqu'un cheval a la fièvre, on le met à la diète et on lui fait boire seulement de l'eau de son, puis on l'invite à se coucher par la préparati~n d'one bonne litière. Quelquefois la saignée est nécessaire pour diminuer la quantité du sang. Mais, toujours, on fera boire à l'animal des décoctions de guimauve et de graine de lin, et on lui administrera des lavements émollients. l!lux d'urine. - Le flux d'urine est quelquefois fort
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.iangereux. Pour le guéril', il faut mettre le cheval au repos absolu, puis le saigner et lui donner des lavements avec une décoction de guiœauve, de pariétaire et de camomille. Si le tlux continue, on emploiera alors les tasanes stimulantes et l'on ne remettra l'animal au travail que loa·sque l'écoulement des urines sera t·evenu à son état normal. "~-~->T
Le retour du printemps et de ses aimables messagères, les hirondelles, donne de l'actualils à la poésie suivante de notre regretté écrivain national Cb.-L. de Bons. Cette gracieuse pièce, qui a été traduite en allemand et en i&alien, partagea le prix avec un poème de plus longue baleine, lors d'un concours ouvert par l'Institut national genevois. Sa date est de septembre 1853.
I.e Réveil des hirondelles A M"'• la comtesse L. de Courten, à Stel-re. ltla sœur, j'aime à revoir votre châteaù, ses toits, Ses jardins pleins de nids, de parfums et de voix, Sa façade à la teinte grii!e, Ses antiques portraits d'officiers générau x, Et de l'arbre au vieux tronc ces deux jeunes rameaux : Mes neveux Maurice et Louise. J'aime à revoir la porte aux têtes de chevreuil, La double galerle où s'ouvre votre seuil, Vos tours de flèches couronnées, La fontaine dont l'eau coule preRque sans bruit, Et le tilleul versant son ombre, fralche nuit, Per.dant les bnllantes journées 1 Et quels riants tableaux forment votre horizon 1 Les champs courent au loin, bordés d'un vert gazon, Le Rh6ne inonde ses rivages, Géronde au sein d'un lac fait trembler ses vieux toits, Loèche étale ailleurs ses vignes et ses bois, Et Vercot·in ses pâturages. Dans l'étendue immense on ne voit que châteaux Baignant leur pied daos l'onde ou bordant les c6teaux, Des mur.- rougis par l'aubépine ; Et l'œil erre sans fin, mouillé de pleurs souvent, De la cascade ombreuse au clocher du couvent, Et de la plaine à la colline. Ma sœur, c'est dans ces lieux, à l'ombre de ces tours, Que les faveurs du sort vous ont fait d'heureux jours, Et que s'écoule votre vie ....
15 Trois lustres ont passé sans rider votre front. A ces étés encore d'autres succéderont, Et longtemps vous ferez envié 1 Dans vos foyers toujours un gracieux accueil Sourit à l'inconnu dont le pied heurte au seuil ; Pour l'ami vous avez des ailes, Et votre âme charmante est bonne au point de voir Un h6te aimé, que Di~u vous donne à recevoir, Dans tous les couples d'hirondelles. Je sait~ que sous vos toits, aux faltes des piliers, Ces doux amis de l'homme éclos~nt par milliers ; Votre manoir est l<lur asile ; Les poutres, les lambris, les murl! en sont couverts ; Les créneaux du donjon, pendant six mois ouverts, L(lur font une route facile. Aussi les voyez-vous, aux. mêmes nids constants, Y retourner sans cesse, alors que le printemps Chasse l'hiver qui s'évapore. lls sont partis tnstes, ils reviendront joyeux., Et vos deux tours seront une oasis pour eux, Loin des chauds climats de l'aurore. En été, quand la nuit pâlit à l'orient, Et que vos yeux fermés par un songe riant Attendent une aube nouvelle, Avant que l'Angelus sonne dans le loi.ntaio, Un doux gazouillement annonce le matin : C'est l'Angelus de la tourelle 1 Mais déjà cette voix paralt se rendormir, Ce gosier qui chantait semble à présent gémir : On n'entend plus qu'un frais murmure ... Tout à coup mille cris s'élèvent à la fois. Voyez!... Une lueur brille au sommet des bois : L'aube sourit à la nature. Alors commence un chant que nul bruit n'interrompt : Babil mélodieux qui se noue et se rompt En notes vagues et fleuries, Musique matinale, entendue en rêvant, Voix confuses d'en haut qu'un coup d'aile du vent Effeuille dans vos galeries 1 B1ent6t, pour les entendre écartant le sommeil, Aux oiseaux vous prêtez vos élans du réveil : Leurs chants deviennent des prières. Avec eux vous louez le Dieu du pur amour, Et votre cœu1· à lui monte, avant que le jour Ait fini d'ouvrir vos paupières 1 De l'œuvre au Créateur mystérieux. réseau 1 Ain&i, du bord des nids, où s'éveille l'oiseau, Et de la couche nuptiale,
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Produit du pur amour et de l'ardente foi, Le même encens mortel bnlle devant ce roi Que le jour à la nuit signale 1 Cependant l'horizon se remplit de clartéa, Par le maUre attentif les troupeaux sont comptés , Le faucheur vers les prés s'avance. Sur les pas de la nuit voici venir le jour; La fête de l'aurore est close dans la tour ... Les hirondelles font silence 1
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XII•• AN NEE 110 12
-oLa plante de la résu'rrection. - Tout le monde conD&it la • rose de Jéricho •, qui n'est pas rose et qui n'Elst pas une rose, mais bien une plante de la famille des crucifères, croissant en Arabie, en Egypte et en Syrie. Sous l'action de la sécheresse, ses rameaux se pelotonnent, s'entrelacent et forment un tout grisâtre d'aspect désagréable. Trempez dans l'eau cette pelote rabougrie et vite les rameaux se gonflent, s'étendent, se redressent, et l'amas informe prend certaine tournure . La rose de Jéricho 'peut servir aussi d'hygroscope, car elle subit les influences de la sècheresse et de l'humidité. J'en ai deux ou trois, et depuis des années elles se gonflent et se dessèchent avec une imperturbable régularité. Mais la mode est ailleurs aujourd'hUI. On vend depuis quelque temps une autre plante dont les mouvements sont plus curieux : c'est la • plante de la Résurrection ,, fougère mousseuse, originaire de l'Amérique du Sud. Quand cette fougère est bien humectée d'eau, elle se présente sous l'aspect d'une rosette élégante d un vert tendre et velouté, Mais si, au contraire, il fait sec, la plante perd sa belle couleur, se roule sur elle-même et forme un amas jaunâtre informe. Il suffit de plonger ses racines dans un verre d'eau pour la voir s'épanouir de nouveau au bout de quelques heures. C'est une plante à surprise. On la dispose dans certains jardins au milieu des rochers. Si on ne l'arrose pas, on la voit se pelotonner en boule jaune. Il suffi~ de jeter sur elle un peu d'eau pour que la métamorphose ait lieu. Que de curieux ainsi mystifiés. On fait voir avant le déjeulle ces boules d'un jaune sale et, après le café, on fait admirer leur transformation. En deux heures, la plante est redevenue superbe dans sa parure d'émeraude. Et ainsi autant de fois qu'on le désire. C'est bien la plante de la résurrection. 7
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SION
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t5 Juin 1893
l'ECOLE PRIMAIRE REVUE PÉDAGOGIQUE P UBLIÉE SOUS L ES AUSPICES DE LA
SOCIETE VALAISANNE D'EDUCATION L'ÉCOLE PRIIAIRE paraît chaque quinzaine, de Novembre à Avril inclusivement, en livraisons de 16 pages. Prix d'abonnement pour la Suisse, 2 f'r. 50. 1Jnlon postale 3 f'r. -'nnonee•, pri3. 20 cent. la ligm ou son e1pace. T out ouvrage dont l' Ecole primaire recevra deux exemplaires aura droU à une annonce• ou à un compte-rendu, s'il y a lieu.
SOMMAIRE : Amour de notre v ocation d'lnstituleu r (fin.) - Les vacances. - Société valaisanne d'Educat ion. - Encore les primes aux instit uteurs. Echos des conférences. Variétés. -
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Tout ce qui concerne la publication doit être adressé à l'éditeur : M. P. PIGNAT, secrétaire au Département de l'Instruction publique, à Sion.