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ne ,e montre pas seulement quand on l'appelle, elle est toujours là. Elle ne parle pas seuleme~t quand elle est interrogée mais elle prend au contraire spontané ment;. la parole,' à tout propos, dao~ touteR. les .situations. Elie ne s'écarte pas discrèttimeot, à certa1,ns Jou.rs ou à certaines heures 1 pour permettre que I on soit homme de son temps, fe mme du monde, homme pol_itique, h?mme de son parti de son état ou de ses fonctions; mais ellese confond de telle sorte avec l'individualité que l'on est ou une femme chrétienne se trouvant dans la monde. mais chrétienne d'abord et toujours; ou un chrétien qui est magistrat, électeur, député, mais qui est d'abord et. toujours chrétien. Mgr IsoARD. • On s'étonne de l'immoralité, du scepticibme, de la dépravation des temps modernes I Entrez _dans le ptAmier collège venu, remuez cette apparente Jeunesse, appelez à la surface ce qui est au fond, analysez cette vase vous ne vous étonnerez plus. La source est empois~nnée depuis longtemps : et quand on n'a pas été un enfant. on ne dPvient pas un hommP, ' Alex. Du:r,us. L'affaire Clémenceau, lX. • On dit avec eflroi du sang répannu: C'est la mort r Mais moi je dis avec allégresse du sang QllA répand l'E~lise, ma mère: C'est la vie. R . R. MoNSABRÉ. • Soyez bon et aimfZ; il n'y ~ de vraie joie ~ue dans Jas émotions du cœur · la seos1b1hté est tout I homme. Laissf'Z aux savants 1a' science. l'orgueil aux nobles, le luXP aux riches; ayez compassion des humbles misères : l'être le plus petit et le plus mépri_sé peut valoir seul autant que des milliers d'ê•res pn_1seants e_t sup~rbes. Prenez garde de froisser les âmes délicates qui .fleurissent dans 1outPS les conditions, sous tous les hablls, à to11s les â~.,s. Croyez que l'humanité, la pitié, le pardon ront ce qu'il y a rte plus beau dans l'homme; croyez que l'intimité, les épanchements, la tendresse, les larr:n,es sout ce qu'il y a de plus doux dans l_e monde. Ce n e_st rien que de vivre, c' est peu d'être pmspant, ~avant, illustre · ce n'est pas assez d'être ut.ile. Celm-là_ seul a vécu e't est un homme qui a pleuré au souveDJr d'un bienfait qu'il a rendu ou qu'il a Ieçu. H. TAINE, . * Rien ne déracimi ou ne prévi1mt mieux la superstition qu' une instruction solide.
XV•• ANNEE 11_0 9
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SION 15 .&vrll 1896
l'ECOLE PRIMAIRE REVUE PÉDAGOGIQUE l'l~DLIÉE SOUS LES AUSPICES DE LA
SOCIETE VALAISANNE D'EDUCATION L'ÉCOLE PRIMAIRE parait chaque quinzaine, de Novembre à Avril inclusivement, en livraisons de 16 pages. Prb d'abonnement pour la 8oh111e, 2 fr. :JO.
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SOMMAI RE : Attention . - Des bonnes habitudes à l'école primaire. L'attention et la 1·ijlex ion.. - La volonté et la liberté humaines. - Principes d'un bon enseignement. - De l'apathie chez certains élèves. (suite}. - L'écriture à l'école primaire. L'enseignement du catéchisme (suite}. - Partie Pratique. Gy mnastique. Dictees. - Echos des conférences. - Supplément.
Tout ce qui concerne la publication doit être adressé à l'éditeur : M. P. PIGNAT, 1·· secrétaire au Département de !'Instruction publique, à Sion.
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