No 10 l'Ecole primaire, 15 Avril 1900

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XIX~ année

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En novembre, on eommenç11. à conA ces mots, père Connard se reorersa sur sa chaise comme pour prao- sommer du cheval qui se vendait 1 fr. Ire position ; puis les 2 pouces sur le 50 le kilog. La prix du beurre frais ·abord de son tricot de laine : , Ah 1 était de 45 fr. la livre et Ha fr. la livre 1h I vos traitements, éclate-t-il soudain, de beurre salé. nais c'est trop fort I Que vous manqueLe 20 novembre, un marché aux rats ;-il donc à vous autres gratte-papier 't a lieu, place de l'HOtel de Ville. Le ~·avez-vous pas le gîte, le vivre et le prix des _rongeurs varie entre O fr. 50 ,ouvert, aux frais des contribuables (et à 0,60 la pièce. 'en suis de ceux-là, moi) 't • . . N'êtesEncore une semaine, et les rats serous pas au cbaud quand il fait froid, ront recherchés, et l'on pourra lire à la 3t au frais quand il fait chaud 'P Votre devanture d'un charcutier, homme d'esrécolte sonnante soufüe-t-elle de la pluie, prit, cette suscription qui ne manque ile la gelée ou de la sécheresse comme pas d'apropos : la nôtre T Ne tombe-t-elle pas dans voA bon chat, bon rat I tre poche, à la fin du trimestre, comme Les mêmes jours, un restaurateur, inane caille rôtie T Faudra-t-il donc pour génieux et facétieux, affiche comme vous contenter (et soit dit en passant, , plat du .iour • : pour vous permettre de faire le faquin) Rat goût de mouton. vous donner des traitements comme aux Mais, malgré toutes les privations et conseillers fédéraux T Et le dévouement les souffrances journalières, la bonne humeur ne perdait pas ses droits. qu'en faites-vous donc? • Comme raisonnement, ce n'était pas Des gens, très chics, libellaient ainsi fameux. Mais, mon jeune ami, surpris et !eors billets d'invitation : pour ainsi dire renversé par une avaM. et Mme B, .. resteront chez eux, lanche de cette force, murmura to1:1t lundi prochain, 21 novembre. bas : , Ab I oui, le dévouement, toujours On mangera du lard. le dévouement I et la justice et l'éTous les invités répondirent avec on quité 1 , Et c'est là-dessus que mon accord touchant I C'est gu'aussi, le lard jeune collègue m'écrit une lettre où cha- se faisait rare 1 1 • que mot semble encore porter la marLa 27, M. A.rsène Houssaye donne que de ces fameux coups d'a9sommoir. une soirée de charité dans son hôtel, Mais pou1quoi allait-il donc se frotter avec le concours des artistes et acteurs là ? Il devait bieu savoir qu'il n'y a en renom, et au milieu du programme de pires sourds que ceux qui ile veu- rédigé par le maitre, on lit : lent pas entandre. Que voulez-vous, la Buffet parisien dans le salon Rouge. jeunesse, c'est la jeunesse . . • Il aurait (Les objets de coosommatiQn tari.ffés bien pu lui répondre que le dévouement officiellement par MM. les Mobiles du ne se paye pas avec cette monnaie-là 1 fort d'Ivry.) que l'instituteur, comme toui travailleur, Une tasse de chocolat 25 , a droit au prix de sa journée et à l'inUn verre de vin de Bordeaux 25 • térêt du capital amassé par son savoirUue grappe de raisin 20 foire. (La fin au prochain N•.j U oe tasse de thé O 25 Souvenirs du siège de Paris. - L11 Un petit pain au jambon 2 75 29 Janvier 1871, Paris capitulait, après Uo petit pain au foie gras 5 , une résistance désespérée. On a souven1 U o verre de punch 5 • parlé des privations qu'eurent à subir Un Vflrre d'eau O 25 les habitants dC\ la vaillante cité, et des Le Temps, du 15 décembre, donne prix extraordinaires qµ'atteignirent les cetS prix : Uoe poule 25 fr.; un canard denrées, au cours de ce siège qui nP 25 fr.; une oie 60 fr. ; un couple de dura pas moins d8 i longs mots (19 lapins 64 fr, ; la viande de bœuf 13 fr. le kllog. Un lièvre 60 fr, sept. au 29 janvier).

1899/1900

• PEDAGOGIQUE PUBLIÉE SOUS LES AUSPICES DE LA

SOCIETE VALAISANNE D'EDUCATION L'Ecole primafre donne au moin~ J 2 li\'l'aisons rle 16 pages chacune, non compris la couverture, et autant cle suppléments de 8 page~ pP.nùl"lnt. lt? cours scolaire.

Pri:x; rl' abonnement: Suisse f1·. 2 .50

T'ni011 1rnstalf' fl'. :i

T 0ut cc qui concerne 1~ ~ubl)c.:iticn doit être ct:iress.: èi: l'éditeur, ct rinstructkn publique, èt Si.:in.

l'vl. P. PivNAT. lP' scer ct ct1rc

Ce qu·ou Teut que soient les enfants, il le faut êtJ•e: - --

a.lo1•s tout eoulP. dP. ,.;n111•,,.,._

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Sommaire du N° 10: L'enfant, sujet d'éd11cntion. - La récompense de l'instituteur. De l'éducation nationale (suite) . - Deux mots en fave ur cle l'analyse (suite). L'attention û l'école (suite). - L'en seignement sans religion . - Fon nation du caractère. - H ygiène de l'école ( fü i). Partie p ratique ; S ujets de rédaction, dictées. · - Bouquet péda.<;ogique. - A necdotes scolaires. Sommaire du supplément. Causerie littéraire. - François Michel. Un revoir d ouloureux. Salut, printemps. - R ecettes et conseils.

S10 N, 15 Avril ----~-=-oo.-=-c....=~~~~=-=---========--==--~ =- -- ~ -==- -===~ -= Yoye1· pat énit au ·s ou ssigné pour le l i-: couran t. P r ht S1Jciété rn lu isanue <l' Eclucntion: F t an c;.- oi s Giroucl, président.

s ont iuv i lées p ar le J)épa d em en t d L· ]'I n s truction pnbliquc à lui faire parwnir pour le 22 a1Til courant, cvn pi11g tard . le lirrct sco lait-e d e tou s les é li'-,es a sttein t s ~L subir les examens d' t~maucipation, le résultat d e ceux-ci d evant y êtte consi gné par le jury . ( Oo1nin11,,wi<J ué.)

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E u t1.·emont. Les institu1.em s d e ce dii:;trict ruuont leu r con-fPr ence mmnellc à Sernlwanchei· . le 26 aYril à fl h . d u m a.tin. -oLe com·s de r épétition pour institu t eurs d es dcn x lan gu es s'ouvrira à Sion le 1er m ai p r och ain. Les in stituteu rs in scrit s pour le suiwc sont invités à s e :{)rPsenter d i's le p r emier jour.

Chronique et avis scolaires lntél'ê ts (le l a S ociét é "l'alaisan ne (l'E d u cation .

Ordre du jour :

Traite:znents d u personnel enseignant

ORGANE DE LA

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Les commissio11s d'école.

E coles 1101•1nales.

1Dl. les mem bres du Comité d e la ~ ocifit é et J\D J. lei:; memb r es des Comités des Couféreu ces - l'résideuts , vice-pr é:,;ident s et :,;t'n étaires - sont convoqués (, Il séaiH:e p our le :W n;,Ti l i'l 10 h. du mat in à A rdon.

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L 'envo i (lu No Il cle l 'Ecole pi-ima i l'e aura lieu avec changem ent d'adresse pour tou s les i nstit n1 t eurs et institutrices du cant on q ui terminent l'école à la f1n de ce m ois. Cc n'est donc plus ,u1 siège d é celle-ci, m ,1is à leur lieu d e domicil e que la p u blication -sera exp édi ée pour les livrai son!'-\ qui r estent en core à p ar aitre.

-oLa préseute convocation est considéRec1·1ttement divisio n . 1·ée comm e suffisante; il ne sera donc [ L'époqu e en est fixée pour la partit' p a !-1 lancé d 'in,itations indi.v iduelles. Yu la nature et l'importance du suj et du Valaiis app art enant à la VIIIe Di 1·i:-,QJ1mis .\ la discussion, les per sonnes 1 sion. Les opérations commencer ont à 1·01~,oquées i-;e feront un d evoir d' assü;- Fiesch le 1S sep t. A Sierre les 25 et 2Ci, à Ri on les 37 f't 28. ter à cette r éunion. P our h1 he D iYisi on, les d at es ne ) ! M. les membreis - a ctifs ou honor aires - de la S ociété d ' Education, qui isont -pa s encore arrêt ées. ~ ous les p u.n1r::ticnt d es propositions utiles à émet- bli erous aussitôt qu' ell es ,seront coni r e i-ur cet objet, sont peiés ·de les en- nu es.

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St)CIET'li VALAISAND"E D"EDUC.ATI01' _c=..-

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L'enfant sujet d'éducation ~ i l'on YPnf· ira,nil lP1· l'fùcacemr'nt it l'œn n e de l'éducai ion , il :Fant con-

naîti-e 1:::J f in pour im pr irne1· nue directiou <·on wna ble a ntran1il éclnent em·, :1 insi que la d ivision ùe ce traYail ayec les mo;rc•ns :\ Prn plo)'Pl' pom · r1tteind r c sû1·Pnwnt- h' bnt q u'on s')· p1·opoRP sa m, 1·i<•n omcttr P <l'essentiel. I/l'nf;-uli" pen t être consid éré ii n n 11:Î plP poin 1. d P nie, dan s ses 1:a pports a YCC l'lrnma nité, aTec Di eu et rla ns sa p1·nv re naün·P. En l'Ïfia.gé clnns ses ravpm'ts aYee l' hn rn anité. on doit yoil- en lu i t:P (]U il )' a dP p l n·s g1·an d s n r la lenP. Eu Pffct , (''est lP !Pgs le pl u s ]Jl'(Scien x du 1mssf'.i q ll ïl 1·ésnnw fo ut ent i<--' 1· en soi, la joiè ,ln ]Jr ,ssen t , et 1il nis p n rt ieuli ~l'Pmen t d e la fam il le d ont il fa it Je bonhcn1·, Pnfi n l'csvoi1· <k l'a YPnir 1·r11 fc r rn é Pn germe dmrn l'en fa nce. 0

.\ n poin t de v ue su nrn.turel, il f's t l'ami des a n ges auxqu <:ls i l l'essemble par flOll inn ocence, le frèr e de ,J ésn s q ui man ifestPrn l onj onrs pour cet i'Lge nue 1n·édilecl:ion n utrq-uée, et un fui.m cito :ren d e h1 cflest e patr ie d ont i l est d est iné à foi i·e un jour l'Œ·nement. Cousid é-l'é da n s sa nature, l'eufa nt, lle mêm e qu e J'h om11w, est m.1 composé

t1 'tune spfritnelle et d'un co1:p s m a h~riel. }l icrocoF-tme ou pet it monde, comme ou l' a appelé, il· r éu nit en soi toute la ci-éa t i on , t a nt spir ituelle que co,r porel· fl,. P ar son ùm e il form e le trait d'union enüe ru n e et l'autte aux tro is règnes d e la n at ur e. A la foi s a11g e et ani mal, selon le m ot de P a scal, il synthétise la création en tière 1·eliant ensemble, en les unifi a ntdans sa personne, le monde <les esp r its et le ,mond e d es corps. D e p,lus d ans la person ne dn Christ, la natlne h mna irn· fnt éle;-ée, p ar la déificatiou, à une d i gnit é intini e don t to nt homme peut deYen ir partieipa n L en quelq ue m anière, 1 g rfl ce ~1. la rnysiét ieuse un ion eu char ist ique. L es con sidérations, p récédente8 ét:1blissen t la n oiion ,-rai e et comp lète d e l'enfn.n t, la di 1·ision na t urelle d e son Pdncation gén éra le, les r ela.tions, les a nalogies et l'harmoni e q ui d oiven t régner entee ses <l iwts objets ou subd ivi siorn;,. (A . V. A.)

La récompense de l'instituteur r ù<'s 1ut on t

nP dPR r écompenses q ne rec;.-oivent cl't te YiP cen x ,pli t rn vaillent fLU sades :î rn cs, est la con solation q u'ils sonYen t de ,·oit Dieu bien se1·Yi var


14G plusie urs de ceux q u'i ls ont iushuits; ils y üouYeni la p1·euye que letn t raxail n'a p as été inutile; mais qu'il a servi tt sauyer ceux qu'ils étaient char gés d'instruire. C'est a insi que saint Pau l, ap1·ès ,LYOÜ- pr êché aux Coi-inthiens, et l<)tl aYoir en gendrés en J ésus-Christ, leur écl"it: n 'êtes-Yous pas mon ounagc eu Notre-Seigneu r '? L'Apôhe se réj ouit en sui te d 'apprendi-e la bonn e nouyeJle, et c'est ce dont il se glo,l'ifie en eux, d 'aut ant plus que plusicur,s a ut res personnes ont ét é nn imées par leur zèle. Il a j ou te qu'il espè1·e que l'augmentation de leur foi leur acqnei-rn tant de gloire, que cela conti-ibuera à ét endre au loin la conquête des ftmes par la pl'édieation de l'Eyangile. Cependan t , dit-il, c'est dans K otr e-Seigneur que je m e glor ifie, et ce n 'est qu'en Jésus-Ch rist que je )Jtétcnds 1·ec11eillir quelque gloire de ce que j \t i fait pour Dieu. C'éfa it donc l'étend ue de la gloire de Oieu, par la p r édicati on de l'Evan gile, 11ui faisait toute la consolation de ce grand npôtre, comme ce doit êtte la Yôtl"e, de faire connaîiTe Di eu et Jés nsf; brist, son Fils, nu üoupeau q ui lui est tonfié. Ob ! q uelle gloil·e po ur m u s cl'a voir cette confonnité avec ce rnse d 'éleetion ! Dites donc ayec ass urance, aussi bien q ue lui, que le pl us g r and s ujet de votr e joie en cette Yie, est d'annon(;el' l'Eva ngile gratuitem ent snus qu 'i l en eoflte ri en à ceux q ui l'entendent. En effet , c'est une grande g loire pou r vo11F; d'instl'ui re vos disciples des vérités de l'E vangile purement po ue l'a m our de Dieu . C'était cette p en sée qu i

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fai sai1 r1ue le docteur des natiorn; é1a it. t oujours dans la com;ola1ion et que sp. lon leiémoi gnage q nï l en r end, il sm·abondait de joie an milieu d t• t ontes l px pejnes. V ou s dever, a nss i regarde1· c:0111. m e 11nc gnmde l'ét ompensp po m• Yous la consolat ion qu e yous 1·essentez d nnf! le fond de \' OS l'œ nrs, d p cc que les r u. fants que ,·ons insti-uispz se cond ui sent sa gement, sa ,·ent bien la t'Plig iou t·t q u'ils on1 de la piét é. Remerciez Dieu de fon t voire cœur, de i outes ces sortes de r écompenses, qu'il yous donne pa1· a ynn{·f-' dès cef 1<> Tie) comme ga.ge de celles qu'il r ou s 1·ésen-e après voüe m ort. Le D. de la Sa lie.

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De l'éducation nationale (Suit e) Etym ologiquem ent parl ant, la pah-iP est ,'t la fois le p ays de nos aïeux, de nos pèr es et le n ôtre. Ce m ot ,:j doux à l'oreille, f1i cher aux cœurs bien nés, expr im e nne donble signification, l' un r physique, l'autrl." plutôt moral e. La prem ière l'ép ond à l'idée d u sol natal, c·es1 ce sentiment inné« q ui nous .:1 ttache a u lieu <le notre nai ssance, où s'écoulèrent nos premièJ-es mmées, qu i fu t tém oiu de la t endresse de ceux qui p rotégèr ent n otre be1·cea u et guidèJ'ent n os p rem ie1·,; pas dau s la Yie. C'est, comme on le ;-oit , nne affection complexe. Elle comp1·enfl et l'amom· de soi, qui,se déteint s nr to 111· <;e qui le touc-he, et l'nmour de la. fa mille qni est une i:;onrce d 'affect ionR nom b1·euses, et l'nmou1; des lrnbi tude,; q ui finissent pm· faire parti e de n ons-lllê

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) Ue c-e ce1·cle ét i-oif, l'n tlachemen f u'a voin1 de p ir e ennem i q ue (;es cha1·ht· sol na ta l s'éten d de prod1e en pr oche tans de patriotisme exp loiteur d'un des a ux d i;-e1·ses ci1·consci-iptio11s adminis- p lus nobles 1<eu timents d u cœur hutra1 in•s, et finit par embr,1sse1· le p a.,rs main. li n au tt-e a bus consistei-ait d a ns 1ont entier da n s nnc affection comm nne l'exagération de l'a m our-propre n atioù tous ses habilants. nal, qui üédaigne les peuples voisins, Mais ce n'est là qu'un inst ind, assu- méconnaissant lenrs qualités les pl us rémeut le pl us bea u ei. le plus noble de manifestes, et qui va mêm e se cantonions, sur lequel il fa ut greffer, croîh·e ne!' mesquinement dans l'espr it de cloch er. D e là ces rivalités trop fréq uentPs l'amour de la patrie proprement dite, e;'est-i't-dil-e une vii'e affection, m oins de dist rict à distt-ict, de village à Yilpom Je sol natal, q ue pour les institu- l nge, dont les déplor ables excès ensan1ions ciYiles, politi ques et 1·eli gieuses, glan tent par fois le sol delacomm une p aqui on t leurs r acines da ns l'hi stoire dn trie, et engendrent des haines inext inpassé, dont la consenat ion doit êüe as- guibles. sm·ée üans le présent et le' cour onneComm e elle est a ut r ement juste et noment p répm·é pour l'avenir. ble la belle maxime de F én elon dictée Cc sentim ent, comme tous les senti- par la char ité ch l'éticnne, et à laqneJl e ments natn1·Pls, germe avec facilité dan s le gt an cl arch eYêq ne conforma si a dm iles _je11nes c-œurs; 1rn1is il fa ut le 1ran s- ta blcment sa conduit e. « J 'a ime, d isaitf01·me1· en nne con,ic1 ion 1·éfléeh ie e1 il, m a famille pl us que moi-même, m a 1·aisounéP, en leur inspirant une admi- p a trie pl us q ne m a fam ille, mais Je gen1·n1 ion (.dn irée pom ln. pnti-ie, par d r l'e hum ain pl us que ma pa tl'ie . » On sait multiples considér ations religieuses, la glorieuse yen gea.nce tirée p ar le pri"historiques, géographiques et antres de ' lat de l'i nj uste clisg1·f1ce ù l ui i nfligée nni ure ,\ hl g rnnrli1 et i\ la rendr e illu,:. pa1' Lou is X I V qui , l'éloignant de ln 1re,\ leurs yenx t om me ,rnx ;yeux d<> l'écom , l'a,a it relégué a.ux confins 011 t ran ger. pays, clans Je dio<;èse de Oambl'ai. An x Vadmir:ll"io11 fait er oîil-e l' nm on 1·, l'n- momentR où la Fran<;e épuisée d'hmnn101 u· inspil'e le déïOt1Pmrnt (:'i Je dé- m<:>s et d'a r gent, sembla it touchet à Ra vonHmPDt impose l<' sac·1·ifi<·p Rlll' ks 1·uine sous les coup s de défaites mu ltin1 inPi'\ de J'pgoïRm<'. pliées, F éu elon Yida secr étement sn ca s. J l Psi 1111 patriot isme fnnx d 111Pn ft"1ir sette, aliéna sa Yaisselle d'argent et em(]H i, pat· nu vain étnlag-p d1• p.ieolPs r1· prunta, en son n om uersonnel, de fodef! s011R ll' masq ue d'nn déY01H•ment drRinsommes pom ramener ,'t la fidèl it é la lh·c' ssfS, b1·ig11P li:>R 110HteR et les hon - g~1rnisou cle ~t-Omer, dOJ1t la défection ncm·R pom· i:;'en faire le ma1·cl1e-pied de imminen te meunçn it d'on n-ir n nx n lliPR L1mbition t> l de la 1'ori uuC' nn détr i- JeH pol'tes de ln F l'a nce. E n même temp s m rnt ile J.1 cboRe p ub lique. Ln paüic il énivait à l'nn de ses nmi8 i ntimes, seul coufi dent de ses largesses: « Ce 1) De Decker.

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u'est pas Reulement de mou Hl'gent, m::ds de mo11 sm1g que je ,oudraif.\ seni1·, Pt non fa in· rna eo.m·. >> .\.11 reste, c<' n 'c•i-;t 1.'1 qn' un annem1 d'une Joug-ne c-Jrnîne <l'actes h (lt oïques dont son1 1·p111pliPf.\ le~ dern ièt'Ps ann<'c•,i,; dE> ee gnrnù hom11w, qni se montt a. nns~i fidèle sujet, Pt anRsi bon pnttiote q u'i l HTait étr humble ch1·étien, gr,rn<1 l"Yi"Cfne c·1- imblimC' g't~IIÏ C'. (.\. Slli\TP.)

Deux mots en faveur de l'analyse (Suite.)

.2° Modèle tl' analyse pour la division supérieu re P on1· 1·enclre mon article en<·ore µla s p1·atiq11e , j'indiquerai , en tpwlq nei,; mots, tOllllHCnt on pen1 prot·{,d1•r vonl· 1·eudre l 'anal_ïKe in h:!1·essnnte et en fail'f' 1111 Px<'ITice de jngnnenl. D',1botd lPs l'X{' J-é Ï('(-'S (l'una l_rKt• doi,l'llt plu tùl f'h·p 01,ai1x qn'étl'its. On pen1 lr'K nwic.•1• dC' bir n dP:a. ma ni ères: 1° Donne1· uu tC'Xl"C', 1111P cl id<IP, nn JllOl'· ceau choi s i on tle lertnre, en rnppo1-t a ,ec ht forr<' dPK élèYes l"l fn il'e tt'on vc•1· tons les Rn jets, 1rni R ton!-! les attl'ibnt:-.; 0 ~ Donner I.e mêlllf' tl·xtc et foin• tronVPt· ton:-. les Yerbes attributifs, les mots in1'ariahl e:-.; 8° F ni1·e décomposer nu pe. tit textf' eu p 1·op0Kitions, fn ire Rou lign<'l' les 1:rnjets d'un trn.it ho ri7.onfa 1, lrs aH1:ibntr; de deux; 4° CommP exer cice fl'appl iuition. t\U1plo:,c>1· plusiem·s mots donnés, tantôt comme ,su jets, tantôt t omme attt·ibuts; 5° Dans uu tt-xte, in<liqne,· les fonctions des p i-oposi i io1rn. Y oici maintenant llll Pxer<;ice d'anal yi:::e, pris a n hasai-d dans mes de,oil'R d'aua l:yse po111· la diYisiou snpér iPlll'e,

I. 'l'exte à analyser. - (,,oyez i-etoHnaissanh, Pn,·e1·s ceux qui ,onR appi-r·nnenti'l. aimer le Seigneur. JI. Co11strnrtin11 pleine et rlircr·tc. _ (Vom:) RO_ïez i-eronnaisRa.ll"h, en,er-R <·Cnx qu i Yon :a. app1·emtPnt ù n inw1· 1P SPigneur. III. Nombre et nnt111·c clcs wnpositin118. - J,e texte tenferme deux p1·oposit ioni; dont une principale et 1ml" wrnplètiw. IV. Analyse des termes des µrovosit io11s. - 1re ptopoRition: (\'on:a:) Roy<>z H'tou nais:-.unhi en vers ceux ... Snjet: (rn1rn), Rimple, inc:ompl<>xe. Vel'be: so;rl"z, PXplic:ite. Attribut : reeomrnis:,mnts, siruplP, complexe. 2me pi-oposition .... qui yonK app1·en uent ù. aimer le Scignem·. Sujet: qui, simple, ifü·ompleX<.'. Yerbe: sont, implicite. •\..l t i-ihnt: app1·eua nt, simvl c, 1·ornplexe. V . .d.nal!JSC des propositimrn. - La, 11-r• proposition est elliptique, cli1·ede et implicite. YI. Fo11etio11 <les p1·opositio11s. - La 1re prnpositiou e8t une pri ncipale; la ~e est une corn p lèti l'e déterrnürnti ,e dt> ceux. V IL J,'ww lysc ymmmM icallJ 11 \5tant qn'un complément de l'ana lyse logiqnf', on l't.itudie1·a simultanémeut n,ec: cclleci, en faisant connaîj i:c ln nature clef.! inots, le nomb1·e, leur accord, elc .. Ein jnn/_!;er T.Ph1·01•.

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L'attention à l'école

(Snite.) k) Le perfedionue111P1it dl' l'i1rnt i t n1eur.

Ilins titntem dé1,ireux d'êtte t oujouts à ht lrnnt eur de son deyoiJ-, ne néglige pas :,;on p1·opl'e petfectionnement dans

Disons, eu passaut, q uelemaîüe do it snneillei- son regard et étudier cel ni. de ses jeunes auditeun;. Faut-il s'imaginer heures de loisir. « Qui n'avance pas que, parce que toute une divif:>ion est rrcule» disent les Sa.ints-Li vres. En ef- tranquill e, silencieuse, Yous regarde fet, riPn n'est sta tiomrnfre au1 om· de même, elle soit par le fait même atten(i. 11011 :-;; donc celu i qui se c:omplaît dans ,e? Ne le croyez pas, neuf fois sur dix Jï nac:tion et une présomptuenKc cou- Yofre parole n'aura d'au1 re effet que refiauce se Yenu, tôt ou laed, dépassé par lui de frapper les nrnrs de la sulle. Coueeux-là mê111es qui lui sont inférieurs en sid~rez cet enfant : son œil est vif, anieounaissaucl"s; et, un jonr, il dPYra faire mé, il imite pour ainsi dire votre mouplac:c à de plus dignes. En se perfec- Yemcnt, l'ouïe et la vue sont en actiYité ; tionnant, l'in stitutem deriendra de plus il est ai t entif. Ses yeux s.ont-ils, a.u cout·u plus capable, son enseignemeut ser a 1rai1·e, Han s Yivfü.:ité, saus éclat, fixes et: tonjoul's plus goüté, il capth-ern daYandémesmémeut dilatés, ils voient sansl'etagc sou jeune auditoire par la facilité, gar-der, ils entcndeut sans écouter. Dans la <.;onec Uou et l'élégan ce de sou élo- cc cas, yai-ier habilement la leçon, poi:;er fntion: une question imprévue, frapper un coup c< CP que l'ou co]l(;oit bien 1:,'énonce clai- de baguette, ou même s'arrêter subi le[rement, ment dans l:ies démonstrations, sont a uc< E ( les mots poui: le dite ani rent aisé- tant de moyens simples et 1·apides de [ment ». couper wui-t à la têverie. it la distrae1) Les quei;ti011:-; fréquentes et le tact tiou. Nous a,ons dit que le maître doit dans lei-; intenogationl:i. imneiller sou ptopre regard. Beaucoup L'euseigunuent pur et simple donné ne téîléchissent pent-êti-e p as à la p ui Hpa1· le maître ne four nirait aueun ali- Rauce de ce moyen d'éducatiou. Pendant ment i't l'atli,hé de l'enfant. Si Yous une lcçou, l'instituteur pent, sans qn'il roulez éwill er son nttentiou, multi- s·en aperçoive, ai-rêter ses r egards de pli ez lei-; q uestionH bien 1,réparéeK, nn· préfétenc(' sur certains enfants qui, par l'intl"nogn tion el:it 1111 ùes ai·t·s les vlus leur attention habituelle, par leur c:an difficiles. Il faut intenogPt peudnu1 et deur, le cha rment pour ainsi dire. Ceux après les t'XCr ti(;es, q a es( iouner a ussU ôt qui sont aim;i fa vorisés récoltent de la que lt=>s espl'it voltigent nu clellori;, ,:,;'a- leçou les meillems fruits, ta ndis q11t• dre:,;ser (antô( à un élè,·e 1au1ôt :'t un , (;eux qni ne sont gratifiés dn rega rd du .inti-<.>, de préférence i't relui qui parait maître qm• pom- le rappel à. l'mdre, p:'t· distra it, et poser la t1uesüon avaul de tiront de ce manque d'égards. Lot sque le regard de l'élève teucout1·e eelni désignet celui qui doit préparer en se<.:l"et ln i-ép011se, el l'atientiou se lllctfra du maître, les explications de <.;elui-ci sont reçues baucoup pl us facilement; fo1·c:émeut de la partie. rn) La " igilancc. iiar Cf' u10yeu uo11s fa.1sou s pn qnelquP

ses

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151

150 sorte passer notre .î.me dans la. leul'. Qu'aucun élève ne soit dou e le d éshérité de notre i:egard dans ce sens, si nous ue vo nlons pas excl u1·e l' attention de l'école en faisant une brêche it l'impartial ité. Il va sans dire qne l'œi l vigilan t d u maitre ne cessera jamai·s d e dollliner eu géné i-al la classe toute en tière. n ) L e ton d e la voix. f-;i l' instituteur règ le sa vo ix, s'il parle d'uu ton doux, pas trop élevé, la moindre chuchoterie, u u b rn it i nsignifiant sera enteudu, et les (> lèves seron t d 'antant plus at(entif1-1 qu'i ls devront être p lus s ilencieu x p our entendt·c la pat·ole du maihe. Le8 accents d e Yoix trop éleYés sont. donc nat ur ellement une ca use de d ésord re e (· d'inattention. Bien pl us, :;'ils i-.out lwùituels, ils épui se1·out les fot·rrs df' l'instit uteu r qui contractera le germe de ma. lad ies q ui ne p::Ù'donu cut guè1·e, cl il de. Yra qui tter cette terre à un :îge où l'on jouit ordinait·f>meut de tonfo la l'ignc u1· de ses fa<: nltés pl1ys iqnes, et :1 u momeut où il aurait pn rendre em:or<' de hou;:; services à son pays. o) L'élimination lles c:a usP:; ùe 1listractiou. L'inslituteu ,· uc tolèr el'a en c:h1s;:;e a ul m chose que lei:i effels u écessaires, 1,t

éloignera tons les objel1::1 distn 1yai1ts, afin que l'espl'it de l'élève ne soit pas détourné. ~ ons réclamons de:-; élèl'~'i l'attention la plus parfaite; à combif'n p lus forlc raison uc clevon s.-uous lJ:lS l'exige!' du maître! L'école esl mi tewple d'où toute occupation, to u te peuséc même qui n'a pas trait à l'enseignem en t, doit Mre rigoureusemeu t bau nie. Si nom; ne sommes pas t on t rntien: ù 110-

üe t àc he, ne nous ni.tendons pa s i1 YOit· nos éJèYes i,;'y iutétesser.

(.\.. sui ne.)

L'enseignement sans religion Nous em prun ton:; :'t la ,,T,ibed<.>" l'excelleut :wticle sni vant qui peut fa ire bonn e fig ure égalemeu t tlnus nue renie pédagogique: L e pl'Ocme m· du roi, à Bari (l lal iP), M. Germano, a rendu 1rnblic: le désolant aYeu qne la, Cl'iu1iualilé a augU1eu( 1\ dans sa p1·ovince, pat·allèlemeut à l'augrn eu1 ati on des écoles. Po ur don un· ;\ sa constah1t ion u ne plus large <liffosiou, il a fait imprimer son disco u ni. Ce u'est pas que M. 1::ermauo ait le moins dn llloude en vue d'étaùlit· le:; ava nfage:; de l'ignorauee: ce point <le Yuc HCl'ait insontena b lc. Son in len tiou a ét6 d e .fai re ressortir ce q ui Yil'ie 1'8Hen tic>llem en t l'école.

On fait bien ü'eni,;pigne1· ce qui peuf<~le ver ln condition de l'homme d nus l'é<:helle :,;oc:inle et lui don11et· plu:s tk chances d 'a méli or er sa ;:;i tua iiou <-<·0110uüq uc; mais l'i11stn1ction <"St u n rnanYa is Sf'r, ice quand elle u'cst poiut nc·rompagnéP tle l'éduca tion, c•t celle-<·i doit a,o ir po111· but le pel'fec-tionnewPn t de l'homme. Or, qu 'on le yeuille on u o11, le factem le plus pui;:;sant de l'édncu· tion eu Yne du bien, c'e:;t la l'eligion; et q ua nd l'école manque de c:elte ùasc, el le es t une excitation an mal p ln lfit <1n ·un e dil'ection ,·ers le bien. S'appuyant sur l'a utorité peu s uRpecte d 'Herbett ~peucer, 1\1. nermano a rajsou d'écrfre qu'il n'exii,;le aucuue re. ltltion eu l 1·e les no tiou8 11 ti litairrs en

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seignées dans les écoles i11 féricure~, mode H ,D~5, dan s l'année scolaire 18!)8 à yenues o u su pél'ieurei;, cl la. fol'C'e mom18!Jfl, <:c nombre a. été de rn,227, a,·cc ie qui assme la dignité d e la \'ic. De , nu e a ug mentation d e pourr.entage de sorte que les bri bes cl'in stl' n<· tiou dé28,21i %. conespondaut à celle des d épa rties dans les écol es <·omm una le~ élélits qui est de 28,2(; %, a lors qne celle 111enhüres ne peuwnt {;tre suffi santei:: de la popul ation n'est que d e 8,81 %pom' fol'mer le ca ra et èr e m ora 1. « ,Je ne vo udrais cependant pas affirJJ n 'a vas moius raisou d e dit·e q u' en mer quf> l'insti-nction es t la so urce cliréunissan t les enfants on court le r isque -recte d es délits; t oute a utre est ma pen<le d éterminer d eH contagioui:; morales. sée. II me semble que l'on peut coucl ure ('b,icun Yient a,ec ses lJl'OlJl'CS d éfaut:; a,ec raison que, si elle n'est pas la eauet ceux qu'i l tient d e sa. famille, sans Re dir ecte, elle est, .\ cause d e la ma. (111'il Hoi t possible c1ue les bons élémen ts nièl'e d ont elle est donnée, du mil ie u sau,·eut les HHIUYais, « de même qu'il dans leqnel vit cette instrnction , uue n'a jau1üis é>t<- possible que braueoup ('a nse iudirerte. » dt> bounes poil'es rendi:;sen t i:;a ine n ne CeR véritrs étaieut trnp dé:;rngréaùlcs poiœ g f1tée. >> a ux vartisaus d e l'é<:ole sarn; r el igion; J./ob:;enation form ulée pa r )l. T,erorBca ulien u 'est dè8 loi-:; que tl'op fondée: ,, C'est uu e s upetstition, une uoun~lle forme d'id olfltrif', que d'entouret l'inslr uctiou d'une SOL'( e d'a UJ·éole rnagiq ue, laq nelle la fait appa ra ître collllll<' ayan l la rerln de ti-ansforllle t· la natnre ruon1 le de l'homme. » M. <+erma u o ,1 prodni1, ü l':llJJJHÎ cl(• ;:;a lllèse, une stalistiq ne tr ès concl ua n. te: <( Je dois dfrt• q ue, daus uotre anon. disseruen( , If' pomcentage d e J'au gruentaliou de hi tri miuali té pendant le:; 5 deruiè1es années (18H5-18!lfl) sut· les 5 1n-écédeutes conespond exa ct em en t uon , poiu t ü ra ugmi>n tation de ln popu la tiou, m uü; à celle du nombre des élèYes qni out fréq uent é les écoles primail'es. « En effet, alo1·s que pendant l'anuée scolaire 1R8fl-18!)0 les élères qu i ont fréquenté les écoles élémentaires de notre anondisscm eut ont été a n nombre

aussi ont-elles prornqué une \'ive polPmiq ne dans la 11resi;e. Ma ii; le j ugernent formulé pm· 1\1. Cl:ermano vieu t d'êlt<~ <:oufirmé dan s l'i nter rnllc par le pt·o<;ureur du t oi ù Gêues. Celui-ci, ·dans un l'apvort impl'irné, se plaint de ce que le nombre des petits d éJinq uan1s crnisse d'une mauière d ésolante, « dam; nue lH'Ogressiou qui est de nature à inquiéter tous les hounêtes gens qui ont du cœuri> . Lui aus:;i t·elllou te à la. canse, affirman t ;i,·ec une noble francbi1::1e qu'un déplora hle rnatéria lisiœ env.:..ilül t out, domine partou t, et éceint toute ..P.spérance d' une ,ie à ve11.ir, cette espérance q ni embellit ta nt la. vie d 'abnégation et de sacrifice. (< Lor:,;que, co1itinue-t-il, la fo.i religieuse est presque disparue, quand elle Il..~st plus Je souffle vigoureux qui inspi~ actions fortes et généreuses, qu~'11.ffe.· saiuts enseignements ne sont ploJ\:i';;n c·ag le con stante de la yie, l o·r~~··j·ai1· dan-;

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152 end plns de sa p ropre co11science la réompense des œuyres yertueuses, lorRue tout culte fait place à un sceptitisoe €ffréné qui br ise ions les liens IJUl' esquels l'hum anité était réunie dam; me seule famille, et étouffe dans l'homne tout e espérance dans un mei ll em· 1venir, la ruine morale de la société 1'est plus qu'une conséq uence inévüu)Je. » Le procm e nr dn roi à Gênes se JJOSP msui te la. question : « Comment OlJlJOier une digu e à tant de dissolution mo:ale et socia le'? )> et ,oici sa révonse: << Que 1'011 do11ne à Dieu ce qui re,·ien l :l Dieu, en restitu ant à la foi religiense ,;a pl ace dan s l'école et da11s la famille. C~ ue la famille redevienn e le sanctuaire où se dé-reloppent les plus nobles w1·tns, et qu'à l'école on s'appli<1ue à tscln quer le co>ur des enfants, en éleYant en 1·ore leurs sentimen 1s au rnoyen df' la morale, en leur parlan t de leurs gtand~ <leYoh·s envers Dieu et e1nen; leul's selllhla.bles. )) Ces déclarations des p lus haut:,, magistrat:,, italiens méritenl d'être sérieusement méditées. E ll es nous metti-ollt en garde contre deux excès en sem; eontraire. C'est uu tort, assurément, de rcpousse1· l'instrnetion et de la détlaret da ngere use pa1· elle-même; ma ii-; le tmt n'est pas moindre de la µ1·ésen te1\ colllrue ou le fait dam; un lJayi:, Yoü;in, t:omrne la panacée, Je remède à tom; les ma ux, Je guide s1îr de la ,·ie lllatérielle <'l morale. L::L Yél'ité e::;t entre ees deux exagéni tions .•\.. f>âl't un petit nolllùre d 'hommes qui peuwnt se li\'l'er 11 la 1·nlttne ·•,~sint éresi:,ée de la sciell<·e 1'inst ruetion me ' :~ !lll'un moyen ptépm·iS pm· la P1·0do1t Pl , . ', t t, J · 1ms a no re por ee par a Honous ne i:;om ,_

153

t:iét!~ ou par l'ini tiati\'c pril'ét\ d'amél ioret les eondiliow; économiq UPH de:,; famill e:-; et dex Etat s, en fomnis,-:ant des armes plus efficaces dans ln lut1e pour l'existence .. \.. ce ]Joinl de n1e, <1ui est le Ytai, l'instrnclion populaire doit être a.vant tout utilitaire. )fais il faut aussi qu'à un ]Ji-ogtès de J'instn1clion con ei:,voude une plus grau. Üe élérntion des idées lDOl'ètles et t·e]igieu::;es. Le ]Jl'OYerbe dit a rcc ru ison que lex gens instrnits font IPs plm; grosses sottises. La consciences. doit les g-rosses sottises. La co,nseie1H:e doit doue {,( re nffe1·mie et fotlifi ée par l'accroissement de l'influence 1·eligiense, l'!I lllême temp:,, que l'intelligence at:quiett plus de connaissances.• '.. ce défaut, l'équilibre esl rompu entre les facultés iulelleetuelles et Uiorales, et l'on mil ::,;e p roduire lei; résultat s signa.lés par les procure urs roya ux de Bari et de Gènes.

------Formation du caractèrg

(lu·est-t:e que le ean1ctèt e'? - Le t:arnetète est l'ensemble dei; tnüti:; de mœur:,, d'un indi\'idu; c'est Sè1 physionomie rnotalP. C'<...st la forme distincliYf' d'une âme d'ayee une autre, sa rnanière d'êt re l'ésultant de l'ensemble de ses lrnbitudes. Aussi peut-on dire que le caractère est aux funes œ que la physionomie < st aux enq.1s. De mfme <1ne l'on trouve des yü,:ages qui ne font auc:une impression, dP même aussi il y a de-s, t:Hra<;tPres qui. n'étant pas assPr. at<:!:'ntnés, nïrnµrirnent pas s111· ht personne mot a le leu 1· emp1·einte, lem lllèll'<IU C :mi nrnt l'étymologie du mot ntn,d èt·P. Le eantdèrt• se µrcncl CD(;On• poul' la fo1·ce d 'ftmL', l't.-Snf'rgie de la rnlont('>, jP ne i,;ais quoi dïuélJtanlnble tla.ns les des0

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:-eins, de vl us iné branla ble ent:ore dans 1a. fidèli té à soi-mfme, à ses eon ,·ictions, ù ses amitiés, à ses Yertu:,,; une force intime qni juilli1 de la personne et inspire à lous ceti.e certitude <1 ue n ous aJJpelons la ·séeurité. ("es1 dans t:e sens que nouH enteudl'ons le c;nactère dans t:e tra m il. Le défa ut de C'araetère donne lllalheuteusement à l'esprit nne facilit é de conviction toujours prête et l'eud le (·œn 1· passible des entt·aînelllentf, les plus coupables. E t, ponr le r e1 mu·que1· en JJassant, ee n 'est pas toujours lP. défaut d'esprit qni fa it é(;boue1· les hommes dans la. vie, mars plut ôt le défaut de cal'a<·1 he et de versévénrnce. La nécessité d'un l, ll'a<'tt> i·e fol't et énerg·i()ue s'impose donc à quicon()ue reut réu ssit· dans la ,·ie. Il sera. nn hornuw de gt·and ca ractPre celui qui. con-rain cu de la sainteté. du but et de ln légitimi té des rno:rms qnïl emploie pour l'atteindre, y aspi1·<>rn de toutes ses forces et ne Re dhuentil'a jamais. Rt iei, il faut bien le remm·q uee, le g-rand rm,1ctèl-e ne tésiclC' pas nniriuement dans la force de ln Yolonté. quoi qu 'il n '.r ait pas de g-l'and carnd?>te sans cette force; rnaix il se ii'on,·c dam; l'al1ian<;e de la foree de la ,-olont é a ,·e<· la noblesse e1 la gt.-Sué1·osité des ,-:entirncnts on, en d'autres term<'s, drrns la ferm et é <lu rarn f'tè1·e jointe à la dignité. Yoilà ee ()Ui est le cnradère. Yoyons maint·cna nt ee qn'il faut entendre par la dignit~ an riu·actPrc, v nis nouR pa1·le-tons de ln fe rmeté et enfin des moyens <le déwlopper par l'éd n en tion. f'f'R fü•nx qualités. DE L.\.. DIC:'XI'l'E Dr C.\RA<"fEJŒ La dignité du ca1,1ctpre est <·ette uoblesse, t:ettt• gtanùem· dams les senti ments qn i influe sur tonte la <·ondnite de la Yi <:' et qni, du moral se 1·eflète m{·me. ,-:m• le µ11,vsique Ü' nue personne. Cp (-_ 1e quali té est dans l'homme t0U1nw lP ::;igue de son initiation i'I la sagesse, le scea u de sa consécration an bien; c'est

l' attit ud e naturelle d e la Yertu. La di -

gnité du caractère comporte un certain de<>Té d' austérité dans les mœurs, de rése;w dans les relations, de sobriété dans les paroles, de recueillement d:rns le ma.i ntien de gra,ité dans les manièt-es, d(, sél'ienx dans les habitude:,,, tont f:'s ('hoRes qu i annoncent qu'on sait· se rnaîtl'iSel' soi-même, qu'on se nolll'rit de ce qui ei,;t bon et vrai. Cet te qua lité éminent e provient d'uue conscience forte et droite, laquelle se refuse ,\ tont ('Om11romis entre le vrai et le faux entI·e le bien el le mal . « Oui, c'est la '(;onscieuce s'ajoutant à l'énergie du cara.etère et à la. hauteur de l'esptit qui a inspiré à l'antiquité sa gr~~de_ image du j11st11111 ao tenace,n propo8tf1. r 1n'.111: l'homme inéhranln ble da n s la JUSÜ(;e, que ri en ne fait pliel' ui déchoir, ni les pa~sions <ln moment, ni les crainte8 vulgaires: n i leR mi séeables intérêts l>. (Mgr Dupanloup.) On le voit lllOll ( re1· la som·ce de cettp dignité dans une <·on scien(;e éclairée et fo!'tif iée par les vl'ais prin cipes qui sont f'CUX dn (·bristianisme, c'est déjà, indiquer le mo.rPn de fondet cette qnal~1é vrécicuse. En effet, en debm·s de,s prmcipes du·étieus, où trouvel' l' homme digne'? T/antiqnité nou8 présente bie~ deR hommes danR lesqueli.; nous admironR une fèrme té cl'frnte portée jnsqn'~1 l 'hé1·01sme; mais en est-il un seul, étudié an point de nie de la lllOralit<-, qui pnis~e sontenir un sél'ienx examen sans .r latRser sa. dignité'? ... Un Cicér on, un Platon mê w c un Socrate, s'il 1wait Yén1 an 'milieu de nous, a u eait scandalisé notre ROciété con·ompue. Et si les ,·ert upnx t'n ~ont lê'1. que dire des autn>i,'? .. ( A suivre.)

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Hygiène de l'Ecole (suite) ..Aùordons maintenant Ja qut•stion (' ll pitale clu renouvellement de l'nir dan"


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s classefl, qui domine (·e tras ail trop ·streint vou t· une p,ueille matière. Il .r u. des hygièui st es qui admettent 1c, dan s les éco les, la ,entilatio11 do it t e continue en été et intermi ttente en iyet·. D\rnti-es auteul's pen se11L qu P la entilation doit êtl'e continue r u fon t~ 1iso11. J 'adopi"e1·ais cette dernière opiion , qu i m e para ît la mi eux fond ée. 1,P 1no nYellement de l'air doit m êm e être 11 i,i pendant la sai son froide, alo1·s que 'S appareils de chauffage senent dans a(mospht>r c de ln. clas.<;e des gai qui enYent c.;01111J1·ometh e la sant é. Out t e hydrngène carbonisé, r enfem1é dans la muée, l'a c.;ide carbonique, produit de la ombustion complète du carbone. et qui .lti'>rent tous les deux la pueeté de l'air, 1 Fant surtout se ga1·er de l'ox,, dc de ·al'l.)One. Ce g:rn, qui r é1rnlte d'oxydation nu· lielle <le ee ('Omb nstible, pst M lét i>ee, ,1 c'est l ni qui agit pm·ti cnliè1·em ent fous l'miph;vxie. Po111· l'appe 1, ln. distribution et l 'é('happemen t de l'ail', Yoici l <" s.rsH•me qnP j'emploierais . L'ait· froid serait inirorlnit par le plan cher et l'nit Yicié s '<'drnppe1·ait par le plafond. ,J'imitcnli la nature po m· obtenir des pl'Océd éi,; effil'a res. Ne voit-on pas l' a ir cbaud des t éµ; ions tt-opi<:alei:. s'élevP1· , er s les co nd1t'R s upériemeR d e l'atmosphère et se déven-ier vets les pôles? L'air froid de l'f!S contrt">e1:1 glacées s'ébrnn le po ur veuir combler le vide qui se fai t à l'é(Jmt( Pur. Cet air pins dense rase d'abord l<' ROl <"t s'<~]l\YC insensiblement, i't m esnt·c qu'il se 1·appr oche de la zone tonide. Ces <:om·a uhl confTairPs brn ssent conf inuellem<"n1 l'n !mosphè1·e et le 1·enouYelleni. ('e phénomène a son analogie dans le flux et le r eflu x <le la mer. qui d sent le rn{>me but. Les produi ts rualsairn; se fonrnrn t. tl'nne mauih e continu e dan s les assemblées nomhreusei;, il fa ut au ssi constamnwut les expulser. L'air froid affluetait dans les éOUloirs 0

de la cJasse_pnt des plaques ('rib lées de trous éYa sés eu d esso us, po nl' éYitet· l'obshncti on ].Jar Ja poussière. On p our. t ait les r emplacer par dei,; rai es fi nes, égalem ent évasées qui seraient beau éoup plus fa cilement appropriées, pet lllei.trni ent de ferm er ces ol'i ficef-l, lor sque le con1·mlt d'ai1· froid pourra it ineornrnoder les élhes; m nis !'air, étaif t· tnini sé an t n .tYet·s de c·es pe1ites 0 111, n·tures amènerait rarement ces incouYé· nient 1:1 . Comrn e fet·llloil·s on pou l'ra i 1: emp loye1· des tapis on des paillasson:,;. J e ne supprimernis pas le~ Yasistas, qui p em·ent fréquemment avoil' lent Ili ili té. L 'éd.ta.ppement de l'aü· Yicié ,111ra it lieu ].Jat une rosace de plus d'un pied de diamètl'e, iust allée nu plafond, au centre de ln classe. D' nutl'es l'osaces m oin:i gTandcs ser aient pla eées aux <1m1fre éoins <le ln pièce. On pannait les rnul · tiplie1· i, i on le jugeait né<:es imite. l'ou t' aHsn ,·er le tirage, ces ros aces ser a ien t co1n-ett es d'un tu be surmonté de l'injecteur G iffard qui f onctionne si bieu sm· les <.: ltern i uées. .-\ wc cc•tt·e dis posi tion, l'a.il' Yicié :,;era it enti·aîné pat un ('OUl'a n t l'On li uu , et le r empln cemeni pat l'ait· pm se ferait dans Ja m{>me pt·opol'tion. Ce syst èm(' de l'infTo<lndion de l'a ir n'est pas n otn' ea.u. J'ai lu, dam; je ne saii-1 pins quel oun'age, qne l'ail· de ce1·taincs i;alles de i:;pectacle était r en oun>lé pnt· nne infinité de ttous placés an bas des muraille!'\. li est fac ile de comprend1·e que lorSfJUC l'a ir froid c:,;i pris plus on moin1:; ha.ut , il doit, <,> n descendant di si,;oudte l'air Yi <:ié , et n'a nivc1· q nP m élangé de rnias mei,; à l'appa r eil l'espiratoite. L'air, dans <·t>s conc1ii-ions défe<:tueu:ses , produit le mêm e effet qu e la pluie qui tnwer!'\e l'atmosphère, entraînant aYec elle toutes les impureté:~ <lont elle est ('hargée. Il ne faudr ~ùt pas, dans le but de fa ciliter l'écoulement de l'air col'l'ornpu , Yoûte1· le plafond deR

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classes· on s'exposera it à l'encontrel' inje<:te1u' Giffal'd. On a rriYe, comme o n Je sai t, au mf>me résu ltat au moyeu d'un de sérieuses d iffi cultés ü'::i co usliqne, spécialemen t désagréa bl es dans nu lien tabliet en tôle q ui, en s'abaiRs:rnt, fotc.;e l'air froi<l i1 passe1· par le foyet, danR la où ln. Yoix doit êtte entendue distin<:tep1·opol'ti on \'O U llw. q u ·on lleu t 1·égll•1· i't men t et également pat-tout. Yolontt">. li est ëlrnntagenx de faire teIl est superflu de fail'e remar11ner q u<' lllat·qnei- qu'on doit tonjou n; moclh·er, les plafonds doh·ent êtr e Je pl us éle,·és n,,1nt ln sm·ti c>. la !em pémtu ,·c de la possible, p om qu e le rolurne d'a ir Hoit cla sse, afin d'épnr gne1· aux élè;-es le largement suffisant. Il va ut iufiuimrnt pasi,;age ti-op brnsq u<> de l'air oha ull à mieux que les pièces soien t éleYées que l'air froid. :,;paeicuses. De graml<.>s <.;lasses ayec des Il ser ait p enl'-êhe a ussi 11réf<~1·ab le de plafonds bas, lor sque le nombre des élèplal'Pl' des poëles en foïenee qu i ne sont YCs vient ù a ugmentC'l' seront plns vite pas m a lsains eomme leH poële:,; en fo ncncombl'ées, Yll f] ue le cu be d'n it- ,1f. te, dans le ms où l'on t rouYerait des j r,_. fe<.:lé à (;]1aq ne enfan ! :;era. loin d'a roir <·ou rén ients dans l'adoption des d1emiles p1·opod ions requises par les pti11 einées de Lit•ge. La fonte laü,:;e dég,1p;er pt>s de l'hyg·iène. cle l'oxyde de c·arbone, ma is la faïence ' Les fenê tres d'une étole d oive11 ! a11sxi ne JJe1·met 1rns an <·olo1·iq11e ùe 1·,(ïonue1· être él e,·éei,, lm·gcs et con espond,m tc>:s, , 1 nRsi eff ieacern eu!. domrnnt, d' nn éôté, s m· un jardin, et de 11 mTi,·p p nl'foi s qne le r egistre vJacP rauhe sur une cour , t outes les fois qu' ùan s le tuyan cl n i,oële jone tt-ov fadou peut se lJl'O<"lll'l't' 1111 p m·eil ernpl ace· lenw llt, et ferme p1·esque complètcnwu t rnc·nt. Elles doi rent do1rner un l iùl'e nt· ln l'bPminét•. L es g,.17, d u foyer :,;e répauti>:,; i't l'air pou r le l'CllOUYeler fn('i]p. ment et promptement-, JJenda nt les 1·e- ' dent al oi·:,; dans J'a pµ ar ternenl à l'in i,;n üe ccnx <1ni s'y trouvent 1·enfr1·rné1::. r1·éalions o n les sorti es mo111enlnnée1:; l 'ont· préYenir ('e gra,·e in c·onYh1ieut, <1. n'on dest iue ;'t cette \-eutilation. il n111t i11ie11 x !:!nppt i1ue1· cel'Lc Yahe Pt .J e pr(>fère1·ais pom ehanffet· les <.;las<,>nt1·'on\'l'ÏJ' li5µ:he m ent le poële pon1· dise:--, ('es cheminées qui aYanern t dau:s U1inue1· l'acuité de la chaleur. l'appartement, qni réunh-seu t les a ,·anLe calotifère adopté dena être pla té tages du foyer eonYer t et des poëles, et au 111il iPn de la t lasxe, imrnédiatelflent qu'ou nomme généralement <.'n lklgiau-dessons de la rosal'e. Cette partit> <tne cheminées de T.1iège, quelquefoi:,; étant bien <·hauffée, l'aiv Yi<.:ié se dil'id1eminéC'8 à la i, rnssienne. On en recongern. en abondn nee Yers le tuya u d'ex!Te à foyel's aceo uvlé:-;, sm·rnontés cl'nne p ulsion. (·olonne à laquelle :,;'adapte le tu.l'an l'om· le rnC:,mr rno ti f, ou pla('en1 tlll(' <le dégagement des gaz. La YPntil ai ion He fait p lu s effi<·acc>mcnt an·c ce systètosace an-d<'8~lls d11 point où la ba:,;e me qu'a,·ec le:,; poëles, qui donnent <l n poële s'en gage dans la cheminée. Quoique l'ac ide ca rbonique soii ].Jltu; moins d'ac('ès ù l'a i t·. fl Pst na i que dans ee u10c1e de chan ffa1,1;1:>, bea ncou p dense que l' a.il·, il devient p ins léger eu d'ni e passe <lnns la tù.e111infr sans éOHse ra réfi ant par hi chal eur el s'flhe tribuer ù la combui;; t ion d 11 ('harbou . et ve1·s le ,cni. ilateur pour allct se perd l'P que le coutant ascensionne l d'ni1 ('Ùand dani,; l'atmosphère. dans le tuyau t>:;1. ral r n l i pa r le mélanTlexpétien ce faite par Hlad:, chirnii•te ge avec l'ai1· pin s fro id. On pent rem ééc.;o:,;sais, en 17(i5, ne perwet pas d'cu dier à C<"t inc·on,Pnit•tlt et act iYel' le tidou ter. Il ~tYait placé de la soude <·auRrage eu Hlll'lllOUf"l1ut ln elwminé<.' d'un hque a n-desr,;us des ouyertur<,>s pea li-


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156 uées à l n voûte d'un e église. l i cons taa que L 1h:ali ava it fixé ùc l'acide cariouiqne, q u'il s'était conn'rl"i en ca.rwnate, ou, eomme on le düi..ü t alors. 1n'il s'ét a it dulcifié. Quoi quïl en soit du système d'aé•age conseillé ici, si on le rejette, il faut .o njours, quel que soit Je mode adopté, Jlle la, prise d'a ir se fasse le plus ba1, JOssil>le, pou r que l'air fro id n'en l rnî.Je pas avec lui l'air YkitS, awc lequel 1 se mélange. L'ail- frais, en a.niYani., ;'établira dans les couches iufh·ie111·es :le l'n1 mospltèrc de la pièce, et force1·a in sensiblement l'ail' cltand et corrompu il s'l5level' Yers les otifices de cléga.g<'· ment. Dans tous les cas, on ue dena jamais introduil'c de l'ait qui ait: un e odem ill~ moisi. Le plu::; sin• e'est de le di 1·igC'r dnn:,; il.Pi, tuyaux dont la bonebe dounl:' il l'e:xtériene, et qui doit êtte fermée par nue grill e pom· eu interdire l'aC(;èS nnx animaux qui yondraient :,;'y Hablir. A.-,J. D.

--------------Partie pratique SUJETS DE REDACTION \"ou:; a\'C'Z un C'ousin qui n'aime pa,; !"école: il :sai!:;it toute:; les occ:a,iion:; qui pen1•pnt le <lispenser d'y uller. (Citez-en qnelque:!-unes). t'orn111e Yons lui porte,: heaueonp d'int ér f-t, nrns !ni ('.cr iyez ponr tfld1er de !ni faire t·ompren tlre quïl a gnlllcl tort tl'agir ain;;i; \"OUR ln i parle,: tlP ;;on n venir. Iles regrC't:; qu'il SI' 1H·ép:1re. l'tc. DEVELOPPE)IE:N'l' 1Ion chPr cousin. .1·:1i a11pri:; :-'llr ton c-0111vtt> qul'lqn<' c·ho,;e qui ni"a peiué :"\ ('H use (le lïntérN (]ne je te vurte et <le notre houut> allliliC'. Uo11JDH' je sui,,; tou niné, jP 111(' permets de te clouuer •lt>s eonSt'il:-; que tu att·Lieillern,;, j°Pu suis ,,;îlr, s:1m, un iè1·t• peusée. 11 parait que tu 1faiwes guère !"école, car

tu profiles tlc 1011s les prHexte8 rfour la. 111mH1uer. 'l':1nlüt on a fuit f'1'1.e; 1nntôt on rt coulé la le!'l:;iH, hier c·était jour d e rnarcllé; nnjounl'lmi tu es nllé flâner sur la place tle la foire. )fon c:her, tn a:; grnucl torL <le négliger !"école pour de,:; motif s si futiles; tu te prépn re;; bien des regrets pour l'avenir. Il est irnpossible ciue ln fa sses nim;i lles progrès; 1on irn,tl'tlction en souffre et tu ue vounas obtenir ton cert-i1'icat fl'étude:; en :;ort:rnt de l'école. .Je 11 ·ai JHI s besoin de te fa irP apprécier lt~ Yaleur de ce ter tific:at, il atteste unP rnoyenne cl'iu;;trucliou que la 11I111rnrt (l ei, maisous exigent Lle lem·R crnployés. D':ülleur:,;. il se p rt'.-sent.era 1111e fou li> de cil'coustanres où tu sentira s toi-même les la cunes de ton instruction : une lettre importanti> qne tu ue s nnrn s vas rédiger; le croqu is d'un frayai] que tn ne pourra,; pas faire. etc:., sans parlel'tle,mornùrcux froissement!' ll'nlllour-propl'e aux quels t'expu:;Pra tou ignornnre. Crois-moi, mon <:her cou;.;iu. il est cncon' temps, lftisse ùe côté tous ces sots prétextes, ne manque p lus l'C•cole; <ln rei,te, si tn <ll'viens ass.iclu , tu preuclra~ ;(Oi.ît :l rc,tmle, et axe<: m1 pen cle courage tu pourras regagne!.' le tem11s penlu et tcuir un rang !Jouorabk par111i tes condisciples. Le sermon est fini, ne m'en Yeux pas. je t 'en prie, et écris-moi bien ,·ite. .Tc t'crn!Jrasse. 'l'ou com;in a Cfedionné. Georg(':,. -

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LE Ji'.ATX l\J.\LAlJE Eufant mis nu collège et llieutôt r:1ppelé auvri:s lie sa 111ère. pen<lau t raùseuc-e cln père. - l\Ialatlie fciute de rcnfaut pour prolougC'r son séjom· auprès de celle qui ue lni refuse rien. - Retour clu 11ère qni ordonne le renvoi an collège. - Li\ , nonYel pssai, mai:; iu fructneux, llu moyeu qui avait s i bien réu:s:;i au11rès tle sa. mère. DEVELOPPEMENT ru jeune (•colit>r qu·:naient certainement un peu gflté le;; bont(•,. ex<:es,;ive,; tl e sa mèrr, fut rappelé, pour <1nelqueH jonrs. cln collège où l'a,ait rnis sou père; celte rnèn• trnp ten-

clre ne po11Y:1it :<e C'OUsoler clï?ti-e ;:ép:1rée <le son fils. L0 ,oil:) don(· <lam, le;- llrn~ (1,, (·Clk qui k eht'.-rit C't •1ui atlrnirP j11,;q11':t ;.;e,; (lHant:<. Q11e ,l<' c·ai·es;;e;:, qne de fri nrnli:::e;; lu i sout proclignét'f< ! Sn tisfn i t'P t ouf< ses goût!<, les Jll'PYC'· ni1· mi'me, c'est :l quoi ron s'aJ)l1liquP, il qnoi rou s·e;.;timi> trop heureux clc 1·énssir; plus <le lcçom,. pins (le devoirs; quelle ,ie beu renSl' qne <:elle-[;'1. et comhien, en c:0111p:1raisou rl'un tel si'jota·, le collège 1wraît triste et rettoni ablr! .Aussi l'cnt'aut s'effrayr.-t-il lieauc-onp <l'.I' retonmcr. ('t la seule J)C'llsée qnïl f:1nllr:1 pourtnnt f<'Y <létern1 ine1· hie11 tnt empoisonnp clt\ii'l tontPH ses jouiss,1ncl•s. Qne fe1·:1-1-il pour {•Y itPr le nwll1enr qui le lllC'llflCC?

Tl s·aYiSC' d'nu ;;tralngème. Ln ,C'i!le dn jour mar,1nf pour l:1 r entré<'. il p1'P11d nn nir l:rngnh;s:rnt, tf·moig-ue <lr r:1YNsion 11om· le;: mets lPs pl us déliC'ntf<. et s·ohstinp :1 ne JlflR vouloir c•n goûtet·, bit•n cpe, <le,: yPnx, il Ir::. <li',·orP. Na mi:·re anR><itnt k preR:-<P, n n•c· iuquit'.-trnle. (le lui découYrir l:1 ea usp <l"nn c·bnng-Pmcul Ri ;:n!J it. Hin eucon'. l11i di t-elle, lu mm1g-eais :\ r,1,·ir et :rnjonrffbui tn 110 trony~;; plus 1·i('n dC' ion g-on t. HP.l:rn I clit le n.Hn·mot, rinnt ::;ou,: r::111e rle ,oir si biPn rénssir la snpcn·be1·ie. je Rouffre dC' l n tùtP, rln eûlf>, tle l'estonrnc; jr r es,:eus pn L' tout le Porp;; ùes donlems insupporl:1ùlPs.

rlm; nhHmtie C'ncore, ;;a mère lP prPsse en-

t.1·r ses bra,; Pt m0le seis la meHta t.ions :i <·ellC's clP son fi ls : (lemamlc C'lJC'r enfant, re qne tn 1·01Hlr:1s; t :1 mèn' Jl·n rien ,\ te refnst'l'. Toute la maison est eu rnmeur. on 0ourt cben:llei· Je;; rnérlecius: et, en attencl:mt, ln mère. en l)l'Oie nux plus yiyes iuquié tutles, pnlpe le frnnt, consulte le pouls, intenoge ln l:1.ngnC', et c·roit dt'.-j:l son fils eu Ll:rnge,·. Les mftlccins nnh-eut et délibèrent gr:wC'mcut :-:nr ln. mnlatlie. Ce sont., dit r un, les humeurs qni abondent. C'C'st, dit l'nutr e, une éruption qui sP prt'.-pare et quïl font ,::p gnrcle1· (1°::trrêtPr. Pins clain-oyanL qne ses confrères, nu ti:oif'ième füit obsenC'r qne le mnl:1<le n·offre a m·nn ;,y111ptûrne cle maladie, et qne, dès lors, lout lrnit ement cle,icnt su11erflu. Ce dernier

aYis réYolte l:l mère qui. sur-le-ebarnp. (·011géclic l'i11clisercL mérl eein. Re;.:tés maîtres (111 (·lwmp ch' ll:1l:1illl'. le:; lieux aut1e,;, :1111·0:s maints cl{-hat><. tomhen L enfin d'accord d·uuc potion. t.lout 1:1 c-omposition f'St par enx <lt'.-crit0 ('Il tc•rrne;, si vornpeux (lne l:1 wèn' 8:1 tisfn i te lt-s C'o111ble rl"éloges et t.le r rrnerc·iPwenrs. l\ruu i (le l'onl onnanc:('. le phanu,ieien p 1·(·pa 1·e ln. potion et rnpporte solem1ellC'mPnt an nrnlnde qni 11 (' l'a pas pins tût flairé<', q u·il l'uC'a.rtc R"'l'('C la ma in, tant l"oclcnr lui C'n pnrnît insupportablC'. Toujours au chevet rln li l". ln. m ère p1·esSl'. PxhorLP, supplie, B ois, mon JJPtit nrni. hois porn· me tirer d'inquiétude: Pt Yonlnnt frnyer nn J)flRsnge nu brouet Ri reclou1.{>. ellC' in;.;inue tlans la bouche du petit mnlin lC'fl ho11hons ll'F: pln,: :::ncculents. Cclni-ei les f·aressP clonc:e111ent de s:1 lflngul', IPR ])l'(',;Re ('Olltl'C' ,;on pa l:1is. !'t :l])rPs IN! a,oir ,;:1yom·(•s, Je~ brisP clîili<:iC'nsemenL entl'C' st'S fü>nt::.: enfin. rhnrrné de letll' sayem· agrfi:1hle. il ne ])ent se <:outmi ll(lre pins Jougtem11;.; ('t rlit quïl :,e trou,e sou lagé. Traus11ortée dC' j oie, la homw fütlll<' re<1ouble la dose de CC'R pi111lPs d'mt llOUYC':111 g<'Ill\', qui. mieux que le hrt>nvagC' arner rendront la. Ranté :"\ ><ou ùls. L!'s mhlec:ins sont con gérli(>:-;, C't rou ni' songe plm; <Ju'il bien trniter lP eou,:1lesc0nt. ;\fai,; 1111 1ii cl!enx contL'e-tc rnps yient so11llnin troubler lit fête: le p ère :11-ri"'l'e de ln cntupagne pl11s tôL qu·on n e r attenfüüt. c·ét:-i i t nn ho111mC' "ngi>. qni ne se faisait p::u, illusion sur les défaut::. cle son fils, 11our leqtwl il aY:tit t1·:1 ill etn·s ln pins vil'e teudres:-<e. A princ n-t-il YU le 111:1l(lrle. il ordonne q1w. dès le lentlC'mnin. !"enfant r cpre11clm. Je elt!'min <ln collèg-0. Yainement. fonclant Pn l:1rmes., la. mère, trop indulgente. es8aie <le f\·y opposel', et conjnr e son mari (le prendre pilié tle ln ,:;anté de leur eufant; le pC·rE' est inexo· n 1hie t>t l:1 senten ce s'exécute. Que la. eonchtitc de l"Pnfant se tronyc eh:1ugée ! Au li en <l'nne mère qui souffrait tom, ses ca pricPs. et tiue les <lésobéissanceR 111i'me les plu:; g1·a 1·e:; ne 11ou ynieut h'ritPr. <"est nu nrnître ju ste. mais séYère qui J"oùlige tantût :) i''crirP. nrntill à (•tnd ier, et <1ui le pun it sans


L5V t>u.ig('LllC'Dt chaque fois qu'il ll l' fait pas IJil.'u )S

cleYoir,:.

l 'onr se ,:ou,:tr nire i\ tle si i·uùes occu1i:~-

ons. reufau t iurnginc lle fni re n,;age ùu mc'1e moyeu qui lui :l s i bien r (>n ,:si nup~·ès de : 1. m{>re: il feint ù'ê tre mal:ulc ; JIHIJS, au il' ll clc fr iamli ses, ou ue lui préReut e qne t·affrl'll X m{lllicn1_ueut1<, et, ce q u i pis est, on 'ol)lig;e il lei- prencl1·e. t;n p a reil tr:1i1ew~1'.t ,·:1,ait p:1s <le qu oi le drnrml•r: il gnent )rom11le mcut i,;:1 ns être t e uté de prolonger sa ·onYnlC?scen e\'. Les aig nillons cle la fa im s<' font seJ1ti1· vlu,; éner g-iqnemcni i\ i:,ou es to· urne. Qu'il sa pare::;se lC?s ch iH'me,; de l'ois iYeti' et il ne sort cle cet état t:ritiquc qu'en ;;e ,;~u mcttnu t nu traitement ()u·ou exige cle lni. , . L a 11:uessc est n ue m:.ùacli e qn'on Ul' gnent q1ù1 \'l'<· rll's r emèdes én ergiques.

-oSTYLE

i1auc{' trt>~ prouooc0e f1 l '1u1itat io11. Ce fait l'>SI yrai ,-nn ont d 1<',- le,; eufauts qui n'ont l)fl:< l•nc-ore un (':n·M·tèr<' hi<'n 1JC?r:,;on11Pl et qu. se m ollèlen1 , olont i<'l'S sur œ u x tin'i ls voie1~t :wtonr d'eu x. U n e ufaut, à moins qu'il n e soit exel'ptiouuellernent lJieu dou(•. deYiencl~·n ~·il.e c1f•,-où(>i s;;ant sïl n c1es c:1m1u,1t1es rnfüsl:Jl)ltné:;, meutenr s'il s out l'httbitucle d'altér er Yéri t(• parcsscnx s' ils n e tra r aillen t pa;:. C'est llon<" ; 11011s d e choi;;i L' a ,·ec le plus g nwd ;;oin uos relations. Si nonR ue ,·oulous pas d'abon1 n ous gâkr :111 con tact des mée:banls, en,;nite nous fllin• mnl j ng-er <l'apri's nos relations. ayons le <:on rage d e f uir cen :s: dont la fréqu en ta t iou ponrrnit uon s perdre. Rech erchons n n eontr nire les autre:-, pt souyeuon s-uonR tO\'.jonn; œuu ,·et·s qui uon,; <loune, eu un 1r ois ii'me pron'rbe, ln concl nsiou à tirC'r du p r emie r: « On ne pent que gagner en h oune co 111 1Ja~uic.

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J)is-m oi ,1ui t n hante~, je t e <lirai qui tu <':<. J,ES E~GTI.\.IS · Jt ure. E U"'l'fli,; .\rorall'. - J)om1C'7. lu s igu iftC'atiou de ce IlûlC' llC'R engrais en ngncu ,.. •. · C:111-_ ]ll'O\'('l'IW. - D it es si Y0118 le tl'Oll \'t'7. C?XHd ; iniques. J,'nmiN, pnriu ; fau t-il leR Ja1 sse1· :1 l'nhandon ·1 ••• m :1lpropr<'t(•. m:1l:1dies, Jll'I '1>011r q11oi. - Conclusion . DEYELOPPE:.Œ~'l' 1 ll'S cer taines. D E \' E LOrPEl\:1ENT Cc• vroYerbe signifie qne l'oo peut j nge.1· et \ Ou clésig:ue son,; le u om g-(•uéral <l'l'll/!1':1is couuaïtrc le ea1·actère, les hal.Jitmles d nnc per,;olln e d'apri:•s ses fréqueulnrious. 11 6110.~- 1 üiff(>rent es matières vropres il. fertilb,er le ,sol. Fllles Il' f!é'rtilisent e u lui rl'stihwnt. Je,: (,!(. i·e nue y{'>rité, (•t s:1 s a gesse s e trou ve co11(a111éc par nn autre cl ictou: Qu i ,;e re,;,-cml.,le 1 m e ut:; qn'ou lni a enle\'éR par le,; réeoltl':<. 1 Les q11:ltt·e pricip:1nx d e C<'S élément s s out : ,;':1ssemùk. l i est el'rtniu. pa r excrnplt>, qu'1111 inognc 1 l'azoll'. le p b osphon•. lu p otns,;e et 1:1 drnnx. . ,,. en"'L"ÜS t:him iqnes on lll'R 1·ecb erd1era ln ;;oci(>té rk i-e:< p:lt<'ils. l1 l'N' I .,, , 0 n empl OH' 11,,.. lc•sq nels il lu i ser:1 fn eile de <louner ,;ati1=>fn<.:- 1 <'ll"Tnis nn tnrC'li<. Pnrmi les preuliern, nnn R " lion il son peudrnut funcRte, JJlutôt qne celle 1' • le 11!:i\1·<· ' dleron s l:t rnarDC'. ln. C'1in.nx· -, ··~e Llcs q eus ,;ohres, !lonl lcs n~procbP:l, on ,:eule- I leR a.zotn IC',.; ou nit r:1 tC's. l<>s 11h o,;ph ates, l<'" m en.t r .ittitmk, Je il'rnient r ougir tl e lui-:uê- J ccudreR. l:t potns><(', etc. Q1iant :111x isL•ron~l--. me· q11·nn ,·oll'ur se tronvern l.Jieu p:1l'lll 1 <1 ,rn- I tont k IIIOJt<le Je,; c01111aît: t:l' sont le fn1111 e 1· trC'~ \'OlC'nrs l't 110 u pns an milien d es honnê- 1 et le purin. ll's gen os, qui 1c, l)li'tllleraient et p eut-être Je r e- I l,(' fuJlli('l' ei:;l coui-t itn(, ])Hl' l:1 li Iièn' lle~ mien l arr0ter. . 1 l)e;;tinux mél:rngéC? aYl't lenr:< <'X'.·r(·:~1e11t:<. Bu nu mot l'hom111 e qni a Ü l'S Yil'es et lll'. ' 1 Le purin l'St le liqniür n oi1·,ltre q111 "c<·o11l.l' ne ynit 11oi11t Je,; <:olllb:lttre. Créqucntl' clc Jll'L" fl n f nmi<'I': il est fonnC• par rnrine ,ki- :1111[f>r enci' les p crsonnl':< 11011 t la eorn1 ni t e 1w111 c J"ta.l solnl>ll' <lifff l'l'lltc;; m:1nx co11teuau.1 ,1 e , · lui 1n·ocm·er l'ill us ion q1H' tont le monde est 1 ma tières <ks pins f eL·t·1· ,., u te". ' tellC's <J\ll' ' is., 1 uussi C'O npnl,le que lui. l'a zot e, \'amlllonit1q ne. clcs pho~ph ntes, cle a n·untre part, l a n ature b111nainc a uue tcn-

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1,ola !'SP, Pte. C'Pst l:L 1>:trlie ln pins pr étiense 1111 fnm ic1·. On a le 11h1>' gl'nnd tort. dans <·ertain~ Yill:1g-es, de lnisRe1· :l l'allallflon. nn 111 ilie \1 des C'OUl'><, k .fnmier et le pnl'in. Cette 111:1.nit>r e (le f:1ire prl>sen tc deux g"L'aYes in conyé11ieuts. D'a lJonl elle est rna l1>ropl'e et l):lr c·ou Séquent 1·011trnin • ii l'hygi0ue; elll' donue anx fe r meR où elle' es l eu u s11ge nu n sp ed 1·épugua n t. E lle est en on lre, c:outra ire n 11x iu térêt,; des rultiYn tem·;;. Ji} u cîf<>t, le fum iel' exposé n ux iu1<>lllp érie,; <lei- s ni1,ous perd ses priu e:i1i>1les q ua lités sou s l'ardeu r ll U soleil qu i ledessècl1c. 011 sous l'a ct ion cles p lu ies q ni le layent. La meillc nl'c façon tle 1n·océder tOllf<iste il. recneillir le p urin d a im ,rne fos;;e étell{l ue et h i('u d OSl', ii rau g-er le ïumier eu mout ie:ule tlnu;; nu <:oiu n hrité antnut q ne pos sib le par fl(•;; 111m·s, par uue charpente ;;'il se p eut, et, par les t e mp s tle si'dt('rC'sse, i\ anoser le f 11rnier a n•c le p nriu . Ou f>1·ite nin s i la m a lpropr et{•, le;; mal:HliC's, et l'on donlJle la \':lieu r <l e sou en g-r:1 i><. par con séqnen t (ll' sa r (•{·olte.

édiJicrn, a u <:onlraire, se::: <:on<lisciple:< var son n ·spect eu ,·e rs le maître, son ob(>isR:lllC'P, i:;011 nssitlui t(• :111 traY:t il. Dnus ses rappor t f; journalic1·s a ,·f'e e ux , il n e se rnoutrl'rn jam ai s lJrnta l, ni égoïste, n i r auc: uu ier. Il lem· té111oiguc•rn. an coutrn ire de ln l.Jil'nYeillanee. llt· ln honl(•. aidant les pi ns fnihle><, les p rotr-gean l. an lll·soin, llouuaut d e 1Jo11s conseils aux plu,; jenue,;, tikhnut d 'él'itc,· que i,:es c:alllarndes c:oui111cttent rles fa ute;;, ma is ne Jr,i,; tlén our:nu t j a 111ais :a;'ils son t <:oupn.bles. En ngissau t :1insi, il a ura t'C'lllpli 1111 th'YOir <1<'~ p ins im1>0L'tauts, le dCYOir lle frater 11i té. cl il eu recenn ln. pi n ~ dolll'P r éC'ornpen,;l': tont l<> monde l'aimera. -

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DIOTÉES

LA BON NE PRIERE E<'onl C'. euf>lut, q u el()u · un qu i t e <li t com ment i l faut lll'iC'I'. Ln vie n e t '('s l pai- <lonné1• pour rester s ans cesse in occupé dnu:a; l'extn Re de ln. prièr e. E lle t'est clouuée pou r ngir , m ai:a; pou r ng-i1· bien . <1 ll u momeut <1e p rièr e u 'e,:t - obon et n'est sain q ne précéd é e t s ui l'i (le DEVOIH8 ENVER S LES CAMARADES heauc:ou p d'h eures de traYnil » et il ne (l i,:peuse pn s d P tra \'ailler et il ne rempl:we pn s 8':1 i111er, f;'e nt rnil1e1·, t C'l est le précepte de le trn \':l il utile. P l'ie douC' qn:1 nd ton lm rn il m orffle qui doit êh·e la règle <le nos rnppo rts avec· n os s<"ml.J\11 1.Jles ii tou s l ek ii.ges. est nrheYé on hi!'u ,1Ynnt tle l' M·c·orn pl ir ; runi11 Yon:;; rlc>,·ez le bon exemp le ; l)om·q noi '! - ' u c tïutetTOlll l)f' pas n.11 rui licu tle ta t:î<·he. :111 Qnels <lHnu t R fnnt-il (,ylter et (Ju ell<'R qu,1wilieu <le ton tleYoir pour t e p louge1· clau,; l:1 lit(•s f nn t-il montrer eu rers se;.; tn m arn<lcs? prif•r e: •.rr:1Y:1iller tle tonl ROU cœur. c:'t•:st <?n· coi·e prier. DBYET, OPPE :\'1EN'l' Sais-tu cc \\Ul' in a s ii. d emander ii_ Dieu Ilien u'C'rn pè<"h<' (} ti' nn enfnnt ait n u e prét1an ;; t a pr ièn' '/ Une s<'11le chose. t ou jon rB l:1 fC·l'C'UC:C', une ;;ym path ie v lus mar()rnse p om· tel même et la seu le nécessaire: 'l'n lni tl C'lllantle· on t el cle sC'S tamar:ules; 11wiR, {l'une f,l çon ras sn u s ('es,;e de <1e l'eni1· meillenr. Ai ns i g(•uérn.i(', il d oit les aimel' t ou s . 11 tant 1,'ai tn pri0re n e <: llnu gem g n/'>r e q11nll(l tu g rnll(li 11H•r Ici:; 1111:; lC's autr ef; et 8'eu tl''aider m ur a s. J)llrc·e qu'elle? Yi('u dra de ton flme, q1i'<'ll,, t nC?llem<'nl. Ce J)1·éeepte 1k mom ie n'L•:-1 pas ,;ern. tont en fnnti11c pendant qnc• tu es enfant l':tit, d'ail l1•m·s, ponr l<'s C?ufu11ts sen l<'m eu t : l'L qu 'elle Her n toujonr,;;, :sin cè re 11nn1l<I t n sl'· il <l oi t. êtn' l:t 1·1·gle de ln. Yie <le l'h omme ii. r a s homme. Cr "e1·:1 l'habitndf' cl e ton iiml' e1 tons les figes. l'n e11fn11t I.Jieu éleYé et animé 11011 de tes lènes. Ce :,;cra un hesoiu clC' ton lle hom; Rf'ntim e11 ts JJl' p erll ra ja111nü, 1h' \' ne (·c.t-111·. Ai m1· i\ p1•ier comm e t 11 aime:; ii ainwr t111'Pn se <·oucl n is,lllt rnn l, !l'nue fa t;ou qnelton pèn•. (I mité cle h'. Bui s:;011.\ t·ouqm', il donnerait un m a uYai s ex emple il 0st•s ca m arades et eornmettrnit 1111 e faute g ral tEI',\S Ft':--EBHb} DI~S î\ L \UTY H S ,·e. On est respous a l.Jle tlernul k tr ibuna l tle OHTŒTibJN ~ ln. e:onscieuce. le pl us séYère d e to11>'. <ln mal 11 était cl'ui;age de senir \lll rep.i ;: pubUc morô.ll que l'on peu t causer . L'enfant moùèle


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160 . mnrt:rrs chrétiens la i·cille dn jour où , (1C'Yal!'l1 t e-ti·e la ' pi·oie cles bêtes. Le . festin ,t tlrc;;sé dcYn,nt ln p01·te tle la lH'lSon; les rndn mut'.-;; :,;o rtent (le leurs cachot s, prcn. 'bre ·, il ..y a lil cles ent pl:ic·e ,rn b,inque t f.nne ·, mmes dC's adolescents, <les vierges, des ' Sa us. cr:ünt e e t 1n. paL ·x: dans ieillanls. · • · l'fime • ' ,s conYi1·es s'entretienne nt des sujet~ les lns éleyés; on croirait voir des amis renrns un gai repns plutôt qne cles infortunés qrn oi\·ent mourir demain. , te l'cr··i·c 1 JeQ n est imp0Rs1'ble c.e . ,, scutim"nts c ln foule qui ::issistc il ce suhlimc spccc::td.•.

L'\ ·. ·

-oL'ASBIS'l ' ANCE QUO'l'lDŒK;-.I E A LA MESSE C'ei:;t la consolation du chrétien; mais j'c.s· jrne que c·e;;t nus$i ht p remière et ln. meil· eure occ:upation flu gentilhomu1P Pt de qui·onqne a des loisirs. L'homme tlc peine et c1e tmvail, aux: jours . .a. ""\ 1e hl ~em:11nr, ;-,, . 1,:..1('., 011 .-,~ Jni <le premlre ·in rt

n n s:i crifice: il l'offre il Res dépens en nrosnnt la t ene ck ses ~neLH'S. :.\luis quaucl ,1 a pin à Dieu de ne pas vous faire naître terrassier. et qu:rncl on a le sentiment üe la , , va1. s Oll ·S'tn•>· Rédemption operee ' "" h• mo1mlt·e . chose qn·on puisse faire c'est cle s·assoc10r c·hnqne mati11 an s:1c:rifi<.:c qu'il renouvelle pour nous. . • .Te n 'ni 110int de rnél'ite à assister :L ln me~sP, ('Ul' (lll:lnd il m'arrive d'y [l,YO!r JllUlll}lll,. féJ)l'O\lYP cle la honte et chi cléplmsn· de mol ·l~nt le reste de l:t jomnée ; il me Remble q11P ;'ni déro"é il ma condition, et je sens le ., . " , t' fJ il ~oiu de faire q uelque acte de repara ion, a . · r· nne 1e que Dieu me parclounc, et aussi a in ., . me p:1nlonne :\ moi-même. . Général r1e Rochej:i()m'llll.

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l'" C'est le ('arnetère pins e11co re qne lïn· lelligPnce qni f:lit les hommes rrm:1r()nahles. »cc· Lisez un sen! Jiy1·e. f:litcs nnc· i,;pn](c' d 1ns0; l'nnitf en tont f'Rl une fnrC'~'. DupnnlonJ). l><< Hi011 11e vn miP\lX: qm• l'étnck pt l':111rm·e ensPlll hl P. r·P »nn t cll' yieilles n mies. J.(·on C:1ntlti<'1'. -O-

LE 'l'U.\. \" A] L Comme ln hil•nfnisrint<' plni,· Féc·on<le ln terre en NC·. ])ien fi t, ponr féconclN J:1 v ie. Le tni:v:i.il Pt ractiYitG. ):c l:i.issous point (l'heure inntile: Songeons que J:1 p:1ille sttrile E st fonlée ~u1 pied du ;;;Janeur. rni ssent s':1masscr uos journC·r>' Comm e les gerbes moissonnérs Dans le grenier dn Jnboureur! Mme Tns t.n.

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Bouquet pédagogique r:enseignemeut doit être religieux, c·:-st-i'L,lirP l'in ; titnteur c1oit 11éuétrer les enfn~t~, :1.ynnt tout autre ic1ée. cle cette idée snp~eme et sonYerniu e, de cette idée r1e Dien.. qm est . C t Je c1ernier mot d e la. r1uso11 lin· . le l)l'el11lel' mninl' de cette idée de Dieu, qm est la vie e t. la ~J:1rté cle l'intelligence, et s:i.ns la1111ellc

Exa1nens d'émanciJHttion.

lout semit mort et ténèbres clans noh'e ,un e. comme clans un second uAnnt. 1,·0nseignemPnt <loil être religieux; c·ei,;t-il-d ire J'ins ti tnte m doit enseigner aux enfants t ontl':< les co.nsé([ uence;: rnorn l PS qui r(•,mltent en pr:1 bq IH' clc cette notion suprême tlc Dien, n.nten r ck notre êtl'e, inspirn t:enr llc nos conseienc0s. juge cle nos act es, rémunérateur clc nos ver'. tus. n doit ngenouille1· l'\:1DS c:esse, c1nns Rf's lc~ons, l:}me cle ses <lisc;iples cJeyant c:ettc conception, rlevant cette idée•, cleYant n· nom cle Dien. qui r emplit tout , qni expli()ue tout. c~t !';ans lequel rien' n e ;c;·ex:pliqne ui ;t Y:int. cette Yie, ni 1)('11clant cPtte yie. ni a p r0s .ret'le Ln martu1e. Yie. >H< rour qn'nne conN:tiou soit :1<lDti11istn~t~ ayee fruit, il tmit. J':111torité clans <:Plni .qni l:1 donne et l'nmour clnns celni qni l:i. reco1l. S:iint Igu:H'l' .

Anecdotes scolaires En c/a.•sc. -

J ,e professenr e:s.plicJ11e lPf' A ec le flux: <l 1t· phénomènes ües m::irées. Y · : ' il la mer inont.e; asec l e reflux, elle ba1~se..... ' . · · le ·s'ecner Aloi·s · 1111 élèYe, fils d e banqmer, c viye111eut: C'est Je moment d'acbeter.

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a uront li en dans le co,u rant de mai . L'époque exacte ser a p1·écisée clans notre p roclrn.i n N°. - o-

Instituten1.·s et traitements. .- (Correspondance.}

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Sous le t itre de cu11ai.(Jrcs trai.tcmcnts)), différ ent s journaux nous app1·ennent que cc dan s Je canton de St-G all, il y a itctncllement 162 maîtres d'école, dont le t rait ement annuel n e dépasse pas 1300 fr., et pal'mi eeux-ci 85 ,iont enco1·e obligés de payer 70 fr. par a n ù la cais,ie de ret rai t e. Pour les 77 auttes, ce sont les com m unes qui finan cen t. 318 maïtres d'école 11e toucllent que de ] 300 à 1500 francs. E t ces üaitements n e sont ,rngmentés que tou s \Ps 10 an s de 100 fr. Le ,,St . Galler Tagb lat t" propose <le faire cette augmentation rrn moins tous les cinq ans, a f in qu'après 20 ans de s enice les instit uteurs puissent arri· w r i't des t r a item ents de 1500 à 1700 fr. Cett e m esur e occasionnera à l'Et at nn s urpl us de dépenses de 50,000 fr . D e 100 à 140 fr . par mois, pour l'ent ret ien tl'une famille cc n'est pas seulement peu, c'est même mesquin. Du moment que l'on crie : V iYe l'instruc tion, il faud rait d n moi ns nussi crier: V i ye l'insh· tuteur ! )) Si les insi.itntenrs ntlaümns 11e tondw ien l q11c de 1300 à 1500 fr. annuellement, axec augmentation de 100 fr. dmque 5 ou 10 an s, il s fel'aient volontiers a ba ndon de 70 fr. à la C[Üsse de rei 1,aite I D ans le canton <le Vaud, les trniments minimum sont même de : 1400 fr.. pom les iJJst itntems e t 900 fr. pour les institutrices. L a pension cle retraite, :1p1'ès 30 ans de s.enice, se monte à 900 fr., soit 75 fr. par mois, ponr les i nstitut ems ·et 720 fr., soit 60 fr. par mois, vour les institutrices, ce qni ne les emJ)êche p as de récl amer u ne nou,elle ,rngrnent a.tion.

Quelle différ ence ,wec les y1·08 tru itcments du 1·ég-enLvala.i san, qui toucJ,e 1·ég·nli èremcnf ses 6.';00 centimes par moi s! . . . Sans compte1· les axantages de la caisse de retra,i t e .... en perspective. On lui dit 1..Jien :.rnssi : Qu'il vire! maL" quand comprendr nA-on que, puur· qu'il yi\·e, il l ui fau t de quoi payer son CH· tretien, nourrit ure, Yêtem ents, Pl c., q11 i coûtent tout aussi che1· en Valais qu e· dans les cnntons de Vaud, Genè,e, StGall. A quand la ca isse de r etrait e'? - ;\. quand le 1miement pour toute l'année, au moins füms les centres tels que l\I011thcy, SL\Inurice, -:\üntig ny, 8ion, t':lic·r· re, et c., cpli ont U à 10 m ois cPécole. A quand le m in imum de 100 ù 1:?0 fr. par mois'? -:\I. F. -o-

Une let.t1.·e (l'écoliel'. Un élève d'une douzai ne d'années vient de traiter, aux derniers examens ies écoles primaires de }forges, de la fa<;on origirntle que yoici, le sujet suivant : « Rncon tl-r u n aecident. Lettre. » X ... le ~ !) mars 1!)00. l\Ion cher a.mi P a ul, J e ,·eux te 11al'l e1· d'un accident, heureusement peu graxe, m ais q ni a.ul'ait pu avoil' de t en i bles conséquences. Dimau clie der n ier, au bord <lu lac, 0 11 s'amusait , t ous les gamins du ,illa.ge, à la petite guerre. Il y avait les B oërs et les Ang lais. Les Boërs se défendaient r udement bien: mais à un momen t, cer n és par les ~\.nglais, ils fure nt obligés de passer rapidement la Venoge, en sautant sur les pienes. John qui avait les j~1mbes trop comtes manqua et fut entraîné par le courant. Ses cama r ades ne le , i rent pas tout de suite. H eur eusemen t les petites filles, qui suiYaient le combat pour soigner les bles· sés, étaient l,'t . Marie, en se retenant ù des br anches1 pnt rattraper le na ufra-


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J;é. _-\uglHi>< è,t Buërs lui prodiguèrent de i- ,;oins e t on r entra au village.

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)lais la guerre n' est p as finie. On a ,-igné uue JJ,Üx d'une semaine pour aller ;) l'école. Dirnancl.Je ç-a veut recommeuter . Les Boë rs Y<"Ulcnt f ortifier Monteit·on. Les _ü1gl ais ,erront du pays. J e i,;11 i ,; l>ien conknt, parce que je suis un Bo~r. Ou a pris les petits pour mener lei- pit'ces; ou ùi t, comme (,'a, qu'ils sont nos mul et s. ::--i tu peux venir 1uc tro uYCl' dimau•·ht>, tu t'amu seras a,cc n ous ; mais tu seu1,; 1111 .\ug- lai s. Il y a trop cle Boërs On bi<'U, :,;i tu .-eux, tu pourras être a yec n'ous, p.ttTl' qu'i l no ns manque un mnJet. _-\ dieu, ami ra ul, je t'aime bien.

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Liste tles livl'es ,l'école Ponr la gouverne du personnel enseignant, des administrations communales et ,les commissions scolaires, nous croyons devoir rappeler ci-après la liste des classiques en usage dans nos écoles et qu'on peut se procurer aux prix indiqués au Dépôt cantonal des livres scolaires, maison Gabioud, Sion. 1.. Religion Catéchisme ùu diocèse Fr. 0.40 Histoire sainte, N° 1, par S. '.\L » 0.35 ,, 0 .50 Histoire sainte N° 2 S. M. 0.70 Bible illustrée de Bourquard 0.50 Histoire de l'Eglise S. :\1. 2. Langue 0.40 ~Iéthode de lecture S. ~:I. Collection de tableaux corres ponclant à la dite méthode 7.(cart.) 0. 50 Ami de !'Enfance Grammaire Larive, année prép. » 0.45 0.55 -, » 1re année 0.90 2me année 0.65 clu Valais 1.Guyau, 1 r e a:rnée ")

Sup~lément à l;ECOLE PRHIURE (N· tO) Méthode analytique ::!P. style, par le F . P . divisée comme suit : Année préparatoire, 1 re année, 2me année, chaq. vol. Nouveau Dictionnaire Larousse (1224 p.) Dictionnaire complet (1464- p.)

CAUSERIE LITTERAIRE

La chanson répondait : France !

Et les gardes laissaient passer. disai~ le joyeux Béranger qui, loi, fut le prince des chansonniers. • • D'ailleurs , on sait que l'Académie franç11ise, voulant faire ressortir encore ~e côté du caractère na tional, a fondé , • .,ns, dit un vieux proverbe. Et cela 11 Y a quelques années, un prix de Géographie et hi stoi1·1• o -.1, r\t tellement vrai, de nos jours encore chanson, dit le prix Montariol. Eléments de géographie ' u.e l'on a pu voir dernièrement la fa~ A ce propos, ne serait-il pas intéresAbrégé d'histoire de la Suisse , o.s 0.8 euse affaire Dreyfus et le siège du sant de connaitre l'avis de quelques Carte du Valais 0.2 ~rt Chabrol se terminer par des bouts Imm!lrtels sur ce produit du vieil esCarte ùe la Suisse, pap. écol. 0_5 més. prit gaulois auquel se mêle pas mal de > .,, » sur toile Au 178 siècle déjà, le cardinal Maza- sel attique. J 'en ai recueilli quelques10 qui, quoique étranger, connaissait uns des plus piquants ; voici d'abord .ilr ihmétiq lte ~ o.'. , ~s hie~ le caractère français, daman- celui de A. Mézières: Arithmétique du commençant , O.S. ,ut ~n Jour ce que disait te peuple de • La chanson est une des formes les Eléments d'arithmétique erta1nes ordonnances qu'il avait por- plus anciennes de l'esprU français. Oa es : pourrait en faire remonter l'histoire Chant - Monseigneur, le peuple chante lui jusqu'à la chanson de Roland. Cette Recueil pour l'école et la fat-il répondu. ' histoire a été écrite dans un livre très mille (épuisé) - nouvelle -. Le peuple peut chanter, reprit le bien fait de M. le professeur Lenient. ,:; al'dtnal, mais il payera. La ch anson , en F rance, a été ~uerrière édition sous presse O. · Et c_ontent d~ voir le peuple chanter, épique, comique et satiriqae. Je l'aim~ Wolf. Choix de cantiques astumeux Itahen dormait sur ses deux avec Béranger, quand elle chante les Préparcttion au recrutement railles. gloires nationales el les soldats de la 1. La chanson peut parfois exercer une grande épopée. Je l'aime avec Nadaud Le Jeune Citoyen » , rtaine influence sur !es événements, quand elle juge avec une b:>nbomie ai~ Carte de la Suisse (muette eL ~ 0.H( ème les plus sérieux. Ainsi, 0 ~ fut la mable et malicieuse les travers conécrite) tire Ménippée qui porta le coup mor• temporains. J~ l'aime avee Xanrof, Matùiel clivers l à la Ligue, résultat que la force ar- q_uand elle pétille d'~sprit et ~e fantaiTableaux <l'honneur (le cent) , O.~ ée elle-même n'aurait pu produire. 1s1~. Q_11and olle de~1e~t grossière, elle TémoignageH de satisfaction (id.) , O.o _P lus tard, pendant la Fronde, ce n'é· m est inconnue ou 10d1fférente. Livret scolaire > 0.0. 1t partout que joyeux couplets doJJt . .A. MÉZIÈRES. , Registre scolaire (il en existe plus connu est Je suivant: • Je suis grand partisan des chansons, de trois formats suivant l'imUn vent de fronde pourvu qu'elles soient gaies et honnêportance des écoles) » S'est levé ce matin, tes. Tableau du système métrique » 9. Je crois qu'il gronde • Mais je suis à l'âge où l'on ne Tableau des oiseaux utiles , G. Contre le Mazarin. chante et celles je ne de connais aucune et chansonplus, depuis Béranger Le dépôt cantonal des livres d'écol Pend~nt les so~bres journéos de la de Nadaud. JULES SIMON. , restreint ses expéditions de ceux-ci a ~olution française, daos les rues de • La chanson, co~me la baïonnette, Valais seule~ent, attendu qu'il n'a ét nd ~n chanta!t, ou plutôt on hurlait est une arme française. - Les cla")eicréé et n'existe que pour pourvoir le Ç ~ra ... tandis. que _los soldats . de la ques du peuple, ce sont sos chanson, , d pubhque et de l empire marchaient à niers J c e~o.les du canton cl o:ivrages et e_ _m nnemi au chant de la Marseill . ·• ULES LARETIE. , tenel dans les meilleures condition Tou·ou . aise. • Il me sem~l_e, sauf erreur, qu'une 1'ossibles. Il ne réalise ainsi aucu J rs · chanson très spmtuelle, très gaie, écrite An qui vive d'ordonnance, en excellents vers faits pour être lus bénéfice et fournit au prix de revien Alors prompte à s'avancer, avec plaisir avant d'être chantés, peuL »

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a chanson en France. - Opinion de quelques immortels. - Béranger. 2. lnftuence qu'il exerça sur ses con2 .3 temporains. En France, tout finit par des chan-

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être une aimable et innocente petite ne leur ménageait pas ses conseils chose d'art que l'Académie a toute rai- parfois même, ses supplications. C'e ui ne s'e.ntendait à apaiser ces invariaainsi qu'au malheureux Lamennais, q )As querelles de gens de lettres. son de couronner. LECONTE DE LISLE . , lui faisait part de ses angoisses de co Voici, pour finir, quelques lignes exEt maintenant, que faut-il pour com- science, il ne cessait de répéter : raites d'une réponse à une lettre d'Erposer une bonne chanaon 't Pour le sa- , Restez prêtre I restez prêtre est Legouvé, de l'Académie fraaç1iae, voir il faut de nouveau recourir à Bé- Vous n'avez pas le droit de cesser d'ê ui, lors de ses débu\s, l'avait consulté ranger. D'ailleurs on ne pourrait guère tre prêtre! C'est une partie de votr ur sa future carrière littéraire : s'adresser à meilleure enseigne. Il a honneur. Quitter l'Eglise, pour vous, c , Savez-vous, monsieur, combien est exprimé son opinion en quelques veni, n'est pas abdiquer, c'est déserter 1 , mbarraesante , effrayante même, la qui ont encore l'avantage d'être très Que n'eussent-ils avoir élé s.uiviP 7 ce onfiancA d~nt vous voulez bien m'hopeu connus, ne figurant dans aucune conseils t Nous n'aurions pas avoir _orer ? Qu~1 I v~us. me ~hargez de préédition de ses œuvres : déplorer la triste déchéance d'un hom •.der à vo.re vie littéraire 1 . . . . . ~h Il faut dans une chanson, me qui avait commencé par honorai· 1en 1.pauv,re enfant! courez_ d?nc apres Finesse, grâce et folie ', l'Eglise et les lettres. a glo1re, e est un mirage qui vient vous Bien moins d'art que de saillie, Parfois, l'homme de gros bon sen .~archer du fo~.d des déserts ; pre.nez Plus d'esprit que de raison : . qu'était l'auteur du Roi d'Yvetot s 1en garde qu 11 ne vous Y entrarne. Sans gaité point de critique ; w1-t: .. H •.. Faner, dans ses conversa ~ seul moyen vous est offert pour Quelque licence poétique, tions, les crHique~ les plus fines don v.1ter c~ malheu~ : occup~z-v?us d être Même un jeu de mots comique, nées sou3 forme d'innocentes plaisante hie. C est la 101 .q~e Dieu. impose à Le tout sur des airs badins ... ries pleines d'à ptopos, je n'e..: veu out .hom!De; ~a l.1Uerature 1\ y a ~lus Ayez ces moyens de plaire, pour exemple, que ces deux traits : ue Jamais obhgaho~ à cela. Ne faites Et bientôt la France entière Répètera vos refrains. Alfred de Musset lui .avait fait par ,as comme, ceux qui se contentent ~~ Ne sont-ce pas là le11 qualités qui venir ses poésies de début . aussilô art pour l art, cherchez en vous s 11 'y existe pag quelques croyances, auxdistinguent toutes les vieilles mélopées qu'il le vit Béranger lui dit : « vo~s avez de bien b~aux che uelles vous puissiez rattacher .vos effrançaises, telles qne la chanson de La · · orts et vos pensées. . ... Eh bien I ee Palisse, celle de Malborough, celle du vaux d ans vo Ire é c~rie, mais vous n entiment bien consulté sera pour vous bon roi Dagobert et tant d'autres 't savez. pas les c~nduir.e. ~ 0 guide plus st'l.r dans vos études et Puis, en souriant, 11 &Jouta. : 08 _ travaux que tout ce que pourraiont * * * - • Vo.us 1~ saurez un Jour. Pa ous dire les hommes los plus doctes: Puisque noue en sommes aux chansonniers, quelques notes sur Béranger . malheur,. 11 arrive souvent q.ue, quan O pareil sentiment a suffi pour faire qui fut le plus célèbre d'entr'eux, ne on le voit, loa _chevaux sont .mortR. • 6 moi, chètif, quelque chose, quelque A Lamartine, à propos de Jocelyn hose de bien fragile sans doute, mais seraient pas, me semble-t-il, hors de propos. - , Ob I quel beau poème I mo nfio quelque .chose. , Béranger vécut dans l'intimité de cher ami, loi disait-il, que de géni Voilà qui nous révèle un côté peu tous les grands hommes de son temps que de sentiments profonds I que d'iwa onuu de la vie de celui dont la reet exerça sur eux une influence qui gination 1 . . . Seulement poorquoi_,di ommée, comme chansonnier, surpasse de nos jours est trop méconnue. Il avait ble avez-vous mis là deux ou trois cen ême, et à bon droit, celle de Gaston pour amis MM. Thiers, Manuel Laffitte, vers que vous avez fait faire par votr bœbus, le légendaire héros du Béarn. J'aime surtout à le voir se constituer B~njamin Constant, etc. Tous, même Je portier 't , prince de Talleyrand, le consultaient Lamartine ne se•fâchait pas pour o défenseur ,de l'axiome: Scribitur. non avant de prendre des décisions impor- peu, surtout avec Béranger... , Il n'a _narrandum, sed probandum, axiome tantes. Son aimable caractère et son n'é.taü . pas de mêm~ de Victor Hug u1 v~ut. qu~. ch~cnn ,se fixe un_ ?U~ inépuisable bonté lui attiraient l'estime qm, lui, ne supportait pas si facileme déterm1.oe1 qu 1.1 agisse d après une_1dee. et la confiance. Mais ceux qui l'appré- les critiques, si habilement exprimée u~ fit 1dee qui pour nous, cathollqu~s, ciaient le plus particulièrement, c'étaient fussent-elles I Aussi.plusieurs dissent' doivent (.être la défense de ~a vérité les gGns de lettres. Chateaubriand, La- ments se levèrent-il'3 entr'eux mais contre le mensonge et 'e sophisme., martine, Lamennais , et bien d'autres doux chansonnier avait vite f~it de r Maie il faut ajouter aussi que, parl'avaient pour leur intime confident. mener la 'paix entre les deux esprit tois, le _bon Béranger . parlait un peu Tous trouvaient on lui un guida sage tous les deux poètes, quoique daos u trop légerement dU: Dieu de~ bonn~s dont ils subissaient l'ascendant. Et lui geuro trè::i différent · car nul pluij q gens. Pour cette raison, certams cr1t1' ques - les plus auslère1.1, bien entendu,

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-. se sont montrés implacables envers lm. Certes, il y a eu bien des erreurs en sa vie, mais E.rrare humanum est. Guy nu RAMIER, ----cc><Qr:>-C><>ll<>-oo<o-.,- - -

FRANÇAYS MICHEL I Il y avait grand bruit le 31 décembre de l'an de grâce 18*• au village des , Brognes , , hameau perché comme un nid d'épervier sur un rocher abrupt dont le pied se baigne dans les eaux de la Dranse. Les particuliers vont et viennent d'un air affairé. Il y a de quoi ; voyez plutôt : le docteur, un grand Moneiour à col droit, aux gants blancs, au chapeau à trois étages, va venir pour visiter les malades de l'endroit. Et, certes, il y en a de ces infortunés. , On a jeté un sort , , disent les bonnes commères en joignant les mains. Françays à Mich"el, qui avait déjà passé plusieurs fois à Marligny, fut dé· signé pour descendre avec sa mule jusqu'à à la rencontre du savantissime médecin qui devait monter jusquelà par la poste. Pendant co temps, on prépare le village à la réception da docteur; des ouvriers sont désignés, qui pour nettoyer les rues, qui pour visiter les logements des malades, afin de s'assurer s'ils s ont en état de recevoir le grand Moncheu (Monsieur). Voilà pourquoi ce branlebas général du jour pour la St-Sylvestre.

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II

Ftançays à Michel descendait péuiblemont l'étroit sentier en zigzag qui va jusqu'au pont de la Dranse. Il faisait froid ; la neige ne cassait pas sous les pieds ; mais n'ayez pas peur, notre gaillard est hardi, et puis il a attaché des crampons à ses souliers. La mule est bien ferrée à neuf : il y a de bons forgerons à P'**. Arrivé au bas de la descente, il détache ses crampons et les met dans un!> de ses grandes poches j puis1 tirant Ull~


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vieille montre pittoresquement taillée : , HuH heures, murmura- t-il, y est preu tims (il est assez tôt) ; ces grands Moncheus se leïvont pas tant mati. > Atrivé à P••• , il attacha ~a Bibi à côté d'une remise, et entra dans un minuscule restaurant , demanda un déci d'ivouet que borlet (eau-de-vie) pour se réchauffer un peu. , - Où tu vas ainsi, F rançois, lui dit l'aubergiste. . - Dzio I Je vas chercher Moncheu ~e docteu et sont demiè malades làhaut. > Malgré toute sa bonne volonté et son intelligence, Funçays n'avait pu se familiariser avec ce b . .... . de français qu' il avait entendu parler en descendant

à Marti1:cny. , - Des malades 'P - Ben oui t y a la mère André, la mère-grand à Pierre du Sommet, J acques à Louis et tant d'autres. - Bon, bon, bon I et moi qui n'en savais rien. De qul>i souffrent-ils ces pauvres gens T - Je crois que oh'est l'enguenja. Y en a qui prétendent qu'on a jeté un sort ; mais j'opine pour mon opinion. J ' ai vu chu le j ournal que la même mangagne (maladie) faisait beaucoup de bruit dans d'autres jendroits. - C'est dommage ; mais tant pis, il faut toujours qu'il y ait des contretemps. -- Dzio I ne m'en predjié pas 1 ••• > Pendant que Ftançays s'attàrde à côté de son bon peti t verre, Bibi s'impatiente et le temps s'envole. E nfin il tire sa montre et la regarde avec des yeux 1 Il y a de quoi : dix he ures et Moncheu qui sera déjà arri vé à c..,. Avaler la dernière gorgée du précieux breuvage, pl'0ndre son bâton de coudrier et détacher la mule, fut pour Michel l'affaire d'une minute et, tandis qu'il s'éloigne, l'aubergiste le suit du regard avec un malin sourire : • Tu as oublié de me payer, murmu• rait-il, on se retrouvera. -p-

III Fracçays arrive tout essoufflé au grand villaie paroissial, où il est sûr et certain de trouver son homme l'attendant avec impatience. Son gros bonnet de laine entre les maies, il entre au rez-de-chaussée de l'hôtel du Giétroz; il a déjà préparé sa phrase et entrant, il commence : T rès j'honoré Monoheu, eohoujezmoi chi ... > Une aimable sommelière lui demande ce qu'il désire et iui offre gracieusement une chaise. Michel, ahuri, s' assied en remerciant gauchement. • - Y est pas j'encore venu, balbutia- t-il. - Qui, il? - Moncheu le docteu. - Non, Monsieur, en tout cas il n'est pas venu ici. - Ben, ch'est châ. Y a de mauvais chemins, y aura pas pu rn mettre en route de bon matin. E n attendant, ch'il vous plai t deux déehis d'ivouet que

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C'était un faible qu'avait Françaya pour le liquide brûlant; il ne faut pas lui en vouloir. Chacun a ses défauts. Jeanne I e regarda étonnée :

, - D'i11ouet que borlet ? ...

- Oui, du gargin, chi vous j'aimez mieux. - Ah I ah I ah 1 > et la jeune fille partit d'un frais éclat de rire. Le bon Michel attendit longtemps, bien longtemps; le jour fuyait et toujours pa:::: de docteur. - Ah I murmurait-il, y sont pas preohés chas gensses ... Ch'i\ faut remonter de nuit cbâ ne va pas bien.

IV Pendant que notre héros se payaH d'eau-de-vie pour tuer le temps, qu'était-il arrivé? Je vous le donne en mille, ami lect0ur, vous ne le devinez pas ... · Le pauvre Esculape gravissait péniblement le sentier çouvert de verglas,

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qui conduit au village des • Brogne~ , . Le pauvre savant 1 ••• Avec ses souhers fins et non ferrés, il faisait autant de pas en arrière qu'en avant; et maintes fois ô cruelle ironie du sort ! il dut bai;er cette glace qu'il aurait voulu envoyer au diable. Il dut mê!De à deux ou trois reprises faire le ~1gne d~ la croix et recommander son ame à Dieu, car il faillit rouler dans le précip,ice. Ajoutons, entre parenthèse, q~e I.e médecin dont nous parlons, n était pas, comme la majeure partie . de ses 001;1frères, un partisan du systeme Darwin et Lie. Ceci dit, continuons notre ascension. Arrivé au sommet de la montéfl, le praticien essuya son front ruisselan t, avala quelques gouttes d'u1:1e liqueu.r , antipneumonique • dont 101 seul avait le secret et persuadé qu'il avait gagné son temps de purgatoire, il pou~sa un long soupir de soulagement. V Quel fu t l'étonnement des braves gens en voyant arriver le doc!eur à :a tombée de la nuit, seul et à p10d. • Jésufl Marie, disaient les bonnes femmes e~ joignant les mains, qu'est-il donc arrivé ... une catastl'ophe 1 - Pauvre Moncheu, disaient les autres vous j'avez dû en voir de dures pou~ monter: les chemins y ohont mauvaie. > Sang perdre de temps, l'homme de la science SA fit conduiro chez les malades. Le conseiller municipal l'accompagnait ainsi que le directeur des manœuvres. Quatre champions sont envoyés .à . la recherche de Françay!', et le menu1s1er Pierre Rabot est prié de bien vouloir préparer un ... cercueil pour le corps de l'infortuné qui a sans aucun doute roulé avec sa mule au bas du rocher. Les quatre gaillards,habitués à pareils chemins et d'ailleui·s armés de gros bâtons ferrés, n'éprouvèrent aucune difficulté pour descendre malgré les ténèbres de la nuit.

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Ils visitèrent toua les coins et recoins \ au pied du seix : ils ne trouvèrent rien. Probablement que le cadavre avait roulé 1 dans la Dranse. Jean, le plus hardi, proposa de pous- · ser une pointe jusque vers le pont. Lea 1 autres ne furent pas d) cet avis et on rebroussa chemin; Le jour commençait à J?Oindre qua~d nos quatre jaunes gens arrivèrent au village. Les nouvelles qu'ils donnèl'ent .ne fureot pas, comme on le pense, bien faitei:;, pour satisfaire les gens. Cependant il fallait récom penser leur dévouement : pa!!ser une froide nuit de la fin ,1 décembre à la belle étoile, c'est un act~ ,1 qui demande beaucoup de courage, au~si furent-il bien récompensés ; le conseiller municipal les fit descendre à sa cave et leur fit avaler force verres de piquette (cidre). 1

VI Le lendemain, jour d~ l'an, on n'était pas de belle humeur là-haut sur le rocher. On n'flntend que des plaintes pour le brave Franç!iys Michel mort d' une façon si tragique le dernie1· jour de l' année. On faisait toutes sortes de suppositions plus fantasques lAs unes que les autres. Les parents les plus proches de défunt Michel firent mon ter un prêtre &fin qu'il célébrât une messe pour le repos de l'âwe de l'infortuné. Supposez bien, chers lecteurs, q•:a, arrivant d'un lointain voyage, vous trouviez un cercueil ouvert qui vous attend, nn prêtre disant une messe pour le repos de votre. âme, di~es-moi quelle sen• sation vous eproU\'ene~ Ne vous étonnez donc pas si i? vous dis que .F1~ançays arrivant apres la messe par01ssiale dans' son hameau, dans sa maison, faillit tomber à la renverse en voyant cet appareil mortuaire étalé dans sa chambre ..• La messe était déjà dite, et le prêtre avait rencontré son défunt en redescendant. Vous dire la surprise des habitants des Brognes à l'apparition de celui qui,


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vieilldans leur naïf cerveau était mort et c Jdont les restes é taient peut-être accropreu ché11 à quelques saillies de roc, est inuMon1ti le puisque voire imagination féconde Atla voit mieux que ne pourrait le faire cOté ma plume. nusc Cette étrange aventure fit oublier à d'ivonolre bon docteur toutes les fatigues récb:qu'il avait endurées, et le joui· de l'an, c commencé sous de si sombres apparendit Jces, finit par un joli rayon de soleil _couchant. \e é Je tiens cette histoire d'un ami qui bau1 l'a entendu raconter au médecin luiM même. Quant à vous garantir l'autheninte ticité de ce qui précède, je regrette de mili ne pouvoir m'en charger. qu'i A. LE DÉSYREUX, à }/. ù

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CONTE FANTASTIQUE Celle que, depuis trois ans, je pleure, celle dont l'impérissable souvenir me suit partout, celle qlle j'ai le pius aimée en ce monde, ma bonne vieille mère, enfin, m'est apparue. Oui, je l'ai revue, doucement penchée sur sa table à ouvrage, les yeux rivés à ce livre d'heures qu'elle aimait tant, l'inséparable ami de sa pénible existence, le toujours docite confident de ses intimes pensé~s. l'inépuisable consolateur de sa bonne âme nsïve et meurtrie. C'était bien elle. Les trois années de son mystérieux exil ne l'avaient point changée. C'était teujours le même front soucieux, les mêmes yeux .débon naires, derrière les lunettes qui les abritaient sous la pau;, ière affaissée; les mêmes joues à fossettes, molles et bistrées par l'âge, la même bouche souriante, Je mê, me menton légèrement proéminent. Oui, c'était bien elle I Un caraco de laine noire recouvrait ses épaules émaciées et enveloppait sa taille légèrement voûtée. · Par instants, elle levait les yeux vers

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moi, me fixant par-dessus ses lunettes, d'un regard doux et profond, qui m'envelopi>ait comme d'une lueur et semblait vouloir fo uiller jusqu'au fond de mon âme. Pois elle reprenait sa lecture, dont chaque ligne amenait sur eon visage d'imperceptibles contractions, rapides reflets des aentiments qui agitaient son cœ ui·. Ce livre, c'était son bréviaire; ello l'appelait sa boussole, sa bonne et douce étoile, sa manne spirituelle; c'est grâce à lui qu'elle avait, sana sombrer, vogué sur le périlleux océan du monde, à tr~v~rs les ~angereux récifs que la capricieuse et wsondable destinée avait semés sur sa route; gr âce à l ui elle était arrivée au port saine et sauvo. Voilà ce que cette mère nous racontait autrefois, avant ce terrible moment d'un nouveau départ pour le monde inconnu que les âmes seules explorent, ce monde dont elle aimait à noua faire concevoir les inconcevables merveilles : l'Eternité. Il y a trois ans qu'elle était partie pour cet au-delà, en nous disant : , Au revoir, là-haut 1 , Et ses doigts amaigr is nous montraient le ciel bleu, tandis que · ~es paupières se fermaient pour touJours. Les dernières paroles de la mourante nous avaient un peu consolés· mais le vide lai!lsé au foye r, l'inoubli~ble sou, veoir d e la mère, les regrets cuisants des torts que le plus sincère rep entir ne suffü p-ius à faire oublier, tout cela est revenu bien souvent, depuis la cruelle séparation, raviver la blossnro faite au cœur l)ar la mort d e l'ê tre tendrement aimé 1 J'y songeais tristement hier au soir, dans ma chambrette, l'œil perdu ùans le halo de ma lampe, à l'heure où dans les. verge1·s dénudés qui eotoure~t ma maisonnette, la froide lune d'hiver eème ses rayons d'argent. Puis ins ensiblement mes idées devenaient confuses, je sentais mes sens doucement bercés, d'i ndéfinissables sensations m'étreignaient, et, comme un atome qu'un lége1· souffle aurait emporté ve1·s les nues, je tombai dans une sorte d'extase que je n'essayerai

pas de traduire, tant los plus exquises paroles s_oot impuissautes à rendre de pareilles 1mpress10ns. C'es t alors que ma bonne vieille mère ro'iipparut.

invincible, j'étendis les bras et , · . \e m'éveillai. Je sortais d'un rêve: mais longtemps encore mon cœur resta opprees~ d'une poignante tristesse, et le souven_ir me poursuivit de ce douloureux revoir. SoL.A.NDIEU / )

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Nous parlâmes du loin.tain passé, n~us évoquâmes nos plus v1~ux. souvenus, les espiègleries de ma petite enfaoce, Salut, Printemps ! les prodiges de l'amour .Il!aterne l pour apaiser Je fréqu1nt et légitime courroux Des rayons d'or, des bises folles , du père contre le plus incorrigible des De blancs nuages de corolles enfantP. Et, le cœur profondément re- Planant sur les prés reverdis, mué je rem13rciais avec ferveur la De , chants d'oiseaux parmi les branches, ,1 * pau~re, la bonne médiatrice, et je lui Des papillons sur des pt>rvenches, demandai h umblement pardon pour tout, On se dirait au P aradis 1 au nom de celui que j'avais si souvent t d C'était hier l'an ni. versairP, _...tristé et qui repose maintenao , ~- Où le lHiutemp~, eur cette ter re, puis quatre ans, dans la paix du S ei- Revient les bras chargés de fleu rs , go eur, . . J'ai vu la nature sounre, . Ma mero eut un sourire doulo~reux, Et j'ai senti - faut-il le dire? dans lequel passa le resso1~ven1r des Dans mes yeux, j'ai senti des pleurs 1 heures amères du pas~é, I?uts son. re- Oui j'ai pleuré 1 - Mais d'allégresse, gard s'illumina d'une mfin1e bonte et,\ Car' cha. que cœn r a sa faiblesse, élevant la main [sur ma tê le, elle me Le mien sanglote bien souvent; \' donna sa bénédiction. n pleure quand la cloche sonnE', A ce moment, H me monta au eœur Il pleure quand l'êcho réso nne, comme un flux de sang; un tremble- Il pleure quand chante le vent t ment convulsif secoua violomment ll!a n pleurr, quand_ s'ou~rent leR roses, poitrine, mes yeux se gonflèrent d e bru- Il pleure po_ur bien d ~utres causes, lanteR larmes et je me mis à sangloter; Mais à quoi bo n les revéler 1 le repentir i~ondait mon âme, tandis Nous snivons tous la même roul,e :1 que le pardon la faisait ~ressaillir. Ma OEn i ~anle, ~n ~~~u~~u~nci~~~\·e/i°1 don le, mère elle cachait son visage dans ses ' t ,eu seu P main~ et paraissait figée d ans un moude Mais les pleurs de joie out leurs ch armes, de douloureuses pensées. Et je auis heureux d~ mes 1.armes · · Car mon cœur tressaille tou1ours « Mère 'f , - . hasardai-Je, -:- ' ~a Quand le Seigneur parle à mou â roE', chère bo~ne ~ère qu~ ,le C1tll ma Lorsqu'une douce voix m'enfla~me, rendue, d1t1-mo1 ce qui ~ e~t pass~ a~ Et quand revienneut les beaux 1ours. delà de cette tombe qui .ta ravie 81 Salat Printemps fleurs et 1umière 1 cruellement à notre a~~chon 1 Pnle- Oise;ux des boi;, vieux chênes, lierre, moi de ce monde myster1eux des âmes, Echos vibrants torrents furieux 1 que s'y passe-t-il, s'y retrouve-t-on 'f ' s'y reconnaît-on 'f • 1) Pdendonyme de M..Al~ert Durnz, d'EsA ces paroles, le visage de ma mère tavayer (Fribourg),doni1c1llé à S10n et beau· m'apparut enveloppé d'une éblouissante frère <le M. Edgar d'Erville, A. L_e DéAyauréole. Aucun son ne sor tit de seR lè- reux, Ch. Hœani, dont les compos1twns m11vi·es closes. Mais, son regard posé sur sicales sont connues et appréciées en de· le mien, elle r esta un moment ai~s.i, hors même du Valais. - Thomas van der puis disparut tout à coup.Je me pr~ct- Rheidt, Guy du Raruin·, Chrysanthème, pilai pour la bUiVi'<>, d:ins llllù aogornil~ sont également d es pseudonymes.

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8 v iei~~~. Tout chante en moi, uue lyre vibre, • · Je suis heureux, je me sens libri>, preu tc_h( Et j'ai des rayons dans les yeux 1 Mon, 11e Atla · Oh l Gloire à toi, maitre du monde 1 côté ma Que de l'ob8ourité profonde nusc C Dans laquelle, hélas, nous vivons d'ivc nol: Ma voix jusque vers toi s'élève: réch gu'i C'est un cri, c'est un ohant, un rêve, • con: C'est un salut aux floraisons 1 dit ) ces, Mais puisque nos fleurs sont si b elles, _ cou, Parmi les clartés étHnelles \e c J, Dont les archaoges sont surpris, h . l'a Combien doivent être sublimes a,?. mên Lee fleure qui croissent sur les c1m<>s, . tJXJ t· . Sur les clmes du Paradis l

ID 8 ICI 11

mili ne p Mais quand du ciel s'ouvrent hia portes, qu'i Des élus, dit-on, les cohortes à l\i Vont moissonner les champs divins : , Ce sont de blanches avalanches, - Et des cascades de perv1mches, mè Tous les parfums, tous les satins.

qu,

U} Mais

il advint - par aventure Jt1 vous le dis, dans un murmuro, sa, Car c'est un secret, chers lecteurs, pa Qu'un séraphin sur notre terre .' Cel E ~t-11 un plus touchant mystère? en ce!le Laissa tomber toutes ses fleurs 1 sor smt P C'étaient de pàleR anémones, J'a en ce Fleurs des étés, fleurs des automnes, m<i enfin, Chrysanthèmes et lilas blancs : br, douce1 Ce tut le plm1 beau des prodiges, vrage Il neigea.it des fleurs et des liges · res q~ Par un clair matm de printemps. 1 ' de sa Ou dit que Dieu dans sa clémenCP, el cile co Donna pour toute pénitence l'inépu Au séraphin qui sanglotait, âme n!De réunir dans une amphore di C'éta Toutes l~s larmes de l'aurore ti, son ID) Et d'arroser chaque bosquet 1

f

~f' souc.100 chan~é, Depuis, au milieu de l'e11puco, On peut voir une ombre qui p'.lsse

q derr1èrE Au seiu de lumineux sillons, d sous la Les fleurs entr'ouvrent leur calier•, P joues à Et la rosée alors, y glisse ~ l'âge, Ja Avant le vol des papillons. ,memen v·i· . t t l c'éta1·t b 01 a pourquoi, sur no re ern', . Dés que fleurit la primevère 0 noire re En la profondeur des ta111ie, et eUV€Grâce à c~tte main séraphique r vol'.Hée. - Et mon récit rat authontiqùe : Par inOn peut se croire au Paradis l -

Recettes et conseils utiles Œ11fs à la capucine.

Faites cuire 6 pommes de terre à 1 l'eau salée et 6 œufs jusqu'à ce qu'ils soient durs, soit iO mioutee. Plongez ceux-ci à l'eau froide p endant 2 minutes, éCllillez-les et remet.tez-les dans j une terrine d'eau chaude. D'autre part, passez au beurre un gros oignon haché, saupoudrez-le d'une 1 moyenne cuillerée de farine; cuisez ce roux un instant et mouillez-le avec 3 1 décilitres de bouillon. Remuez la sauce , jusqu'à l'ébullition, puis ajoutez dedanP 1 quelques champignons finement bac' ti et une cuillerée à café de persil. Le ; ,. sez cuire cette sauce 5 minutes, ret rez-en la valeur de 6 cuillerées dans 1 une petite casserole, et mettez 'dans ce 1 qui reste les pommes de terre épluchée~ et coupées en rondelles. Faites mijoter 1 pendant .7-8 minutes, puis versez P.o mmea et sauces dans un petit plat creux . Coupez les œufs en rondelles de 1 centimètre d'épaisseur et rangez-les an" les pommes de terre. Remettez la sau 1:, réservée en ébullition ; ajoutez-y, hori:1 du feu, gros comme un œuf de pigeon dl3 place en place, et mettez le plat à four vit, pour former rapidement un léger gratin. Cinq minutes suffisent pour cela si le four a un bon calorique,.mais si on dispose d'une rampe de gaz, il ne faut pas hésiter à l'utiliser ; c'est le ca torique idéal pour les gratins quels 1 qu'ils soient. Servez de suite en sor>ant le plat du four. /Gourmet de Paris./ Ls Tronget, - - . r . . ~ oo~::::L....aL-----

PENSÉES De m0me qu'on ch:rnse un clou 1i:u· uu autre, 011poscz effort :'i. effort, bnbituclc il. hnùitmle. St-Igonce tle Loyal· lH<

Supplément à ,, l'Ecole primaire " DEPARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE DU CANTON DU V ALAIS

INSTRUCTION PRIMAIRE COURS SCOLAIRE 18~9-1900 Cmr,

Personnel du Département .,~.r,.... Acllille Chappa.z.

DU DÉPARTEMENT·.

R EIJPLAÇANT : ]\[ · · J.-.8. Graveu. 1.. SJ.,CR ~!TA.IR,i : l1· Paul Pignat 2"'" • M. V ict or E 00 o·o-s. Au Département des F ' , • m::i,téricl scolaire avec u/~:;ts :st r:it.t~che le _service d u (Bui·cau, maison Gabio1.1d S. oy. spde cia ' M. Ces. Grenat. , ..ion, 1ue e Lausann e, a u ] .,..)

Ecole des élèves-instituteurs des deux la.ngues M. Georges Hopfner , de Th al (Alsace).

DrnECTEUR:

Ecole des élèves-institutric es fra.nça.ises DmEc1•1ucE. SnRv111LLANCJ<: ·:

Districts:

]\'(me ]1[11•

Veu ve Jos V

Hélè, e 1

C . . . y:c1ge11 .. encd tz- alpi_m, à Sion. , e )fart1g 11 y.

Inspecteurs scolaires

Domicile

M. l'abbé. J.-B. R ey, rév.-cu ré. :Uontana M. F abien Mo os, J·mre-instr.. , SION: ~1 A L Sio11 ,, · · amon , dfrrctcur CONTJŒY : M · F r. G'iroud, l}l'éfet-subst. Chamoson ~RTIGNY: M. P.-Jos. Rouill er . a nr. inst. )Iar ti o113,- C ENTREMONT. M Sio-é . "' ·11 , Bagnes . 0 • ' · · " r,c J_ roi et, jugc-instr., St-1\lAUBIC~;: I\L le chanoiu c Bnr11ier rév cur é V .. JlfoN :M y· , · , ernssaz 'TUEY: • ltal Cornu t, 11otaire, VouVTy

SnmRE: H.tHENs :

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NB . L es' 11 0 111 ~· l·lll]lumes .· · en Pi>Tl'l'E S CAP I T ~I E <ln personnel ensei•vnant qui cl 'b · d -, • s ~ont cenx 0 · e lite ans 1 ense1g11ement.

CBRYSANTI:IÙME

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C o mmunes : Communes- ,~~ Ecoles-~-' Pers: nnel enseignant I

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St-Jean

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District de Sierre

St-Léonard

Ayer , mixte Basile Tlteytaz Mission. • Florentin F ournier Vissoie,· • Célestine Rey Garçons Damien Perru choud Filles Virgini e Rudaz-Pellanda Elém. mixte Phil. Jlfartin-Jaquod Recby, g arç. Cyprien P errnchoud • filles Mélanie P erruchoud Mi xt e Rosalie Stalder Garçons Alexandre Fane Fill es Mathilde Ander eggen Gar çons Louis Bruchez Filles E mma Abbet Elém. mixte A NT OINE T'l 'E i\IlCHELE T l\Iixte Cypri eu Vouardonx Garçons 1 Em. Devantéry Filles 1 l\'Iarie Bruttin L oye,McrdessÏ Maurice Bruttin L ens, g. I 1 Angelin 'l'en ettaz Pierre-Louis Rey •• g. f. II J 1 Rde Sœux Th. Bonvin f. II • Anne Sierro Aristide Pra.plan • cl. m. Cours r ép. Jeau-Bapt. Stud er Chermig non,g. François Barras • f. Ambroisin e Bonviu él. m. J\Iarie i\ludry-Filliez Montana, g . E'rançois-.J os. Rey f. Jiu.RIE Rn Icogne, mixte J\Iarie Mudry 1 Nicolas Cla ,·ieu Gar çons Filles Cécile Cla,ien Garçons Antoine Oussex Mixte J\1arg·. Rossier Garçons Pien e Pralong Filles l\IAltO. A NDERLED Y St-Jean, mix. ÂNT O U...-E i\I ÉTRAILLER Painsec, mix. Antoine Jllaître Gar çons I gnace Gillioz Fill es et él. m. Deux Sœurs de St-Joseph

V cntbône

Veyras

1

Ecoles

!_P e rso nnel e n s e ignant

ÎFilles Garç::-- ! Jea1~~~inodoz i Louise Pont

1

Garçons fr.I , F r a nçois Girond • fr.II Jean-Bapt. Cretta,: • fr. III , J eau Pittel oud 1 Fill.fr. etallm.1 Ré,. Sœms d'lngenbohl Garçons, al!. 1 Isidore I mesch Barth. ::lli chclet 1 Gar çons , Filles )[arie Balley (rnir Miège)

I

District d'Hérens Agettes Ayent

EYolène

)lixtc ' Vincent Pittelonrl St-Romain.g. Pierre Crettaz 1 g. : Victor Rossier • f. Sœurs de St-_Joscph J Botire, g. 1 Franç. Gaudin . f. / Cather ine R.iaud Elen~ent., m. j J~séphine Bérarcl Pierre Ga11cli 11 1 Evolenc. g. 1 . • . f. : Catherine Bntnoud Handcres, g. / Pierre Founuer

• f. ;\[.AROUERITE FOLLOl>ïER 1 Lannaz. mixte1 PIERRE Ciœvn1BR 1 La. Sage. m. 1 Jean Gaspoz Hérémeuce 1 G'.1-rçons : Louis Dayer 1 Filles I Catheri ne Emery 1 Ma rche, mixrej Pierre F ollonier 1 Enseigne, m. Jn-Jos. Seppey llase. ; G~rc;ons Gr ég. Rossier Filles I Gat hcrine füuupf Xax Garçons J Emi le Staffel lJach 1 Fi_ll es I Marie Amoos 1 St-Martin , 2\fartin Beytr isou 1 llixte 1 Sueu, mixte 1 Jos. Rey 1 Eison, A.nt. Zermatten L ~ L uette, m. Au t. Gaspoz Vernamiège , 3I1xte ) [artiu Rey Vex Franç. Cr ettaz Garçons : F i\les . Sr _:1Iar~uerite ()létraillcr) E lem. mixte Ph!lorneuc Gautier

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Ecoles

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Personnel enseignant

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Communes \ c--

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Sion

District de Sion Ar baz

Grimisuat

Sali11s SaYièse

Sion

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Veysonnaz

Arcloil

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Ecol~ sccoud. j pr. till. fra11 ç. Jllnsiqu•, chant\ P lanta, fi lles Ec. <lu soir,

Troi.s R é\'. Sœurs Urs. de Fr. Charles Hrenni Dames franc.isc.. d'Angers l\L L. Allet • • • 1 JII. \V. Hrenui Ch . Gessler Dessin Orphelinat s 1 Rév. Sœurs Chateauucufm .Jos. Torrent 1 La l\Iurar., m.1 Alpl1011&e Guigoz l\Iaragnenaz 1 ::\faurice Lnisier Uvricr, gar~. 1 .Tos. Gandü1 filles I Ré Y. Sœnr de St-Jos, Gus•r.<1.vE Dri:ms Jllixte

Garçons I

II III

F illes I

Chamoson

LAMON

i 11specteur scolaire

Cou th ey

J

lllusiq u0 ,cha11t Ch arles Hrenni Gymn astiq_ ue Jules Boùler Fill.,fr.I.U,III Sœurs Ursul. de Fribourg• » IVetV .Lee et Jllacl. rie Rieclmatteu Adèle Abbct • V i\latl1ild r. de Toneuté • VI Rél'. Sœur 1-'rs11l. de Frib. > all. J Heuriettc P out ' IT

•Il

II III

1 J eau Clen1cm.o .1h1guste Fane Ernest Naville Lo uisellc Naville

l 1

Julie Delaloie

J'.\Ial'ie Gaillard Caroline )[olk Enf. m. Henri Gaist Garçons I 1 Emm. Remoudculaz II III .Jules G-aist Fill es I Marie l\Iayc Augustine Fane II J osépùine Canuzzo • III Grug·nay, m. .ÎOSCJJÙ ;\laye St-Pierre, m. JEAN BERTilOD CYPRIE N BOROEAUD P lan. inf. g. • sup. g. Victor Darbellay iuf. f. Clara E véq uoz A.n t. Grenat-E véqnoz sup. f. Aven. gan;. .Ju-Bapt. R oh fill es Lo11isc T errettn Errlc, garçons Lucien Pavilloud filles l\Iath. Dissirnoz Premvloz, g. Fran ç. B erthou:r.zo • filles . EusE Fu)u-:,n·x Daillon.garç. 1 Lo11is Germanicr »

Re,·. Frères clc Marie .A.

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District de Conthey

sous la direr.tion de JI!. }

-Personnel enseig:::-

g.J

Jllaurice Pochon Cé lest. Constantin Jca11 Pralon g Garcou s fr. Fillês. frnu ç. Marie L orél an Franç. i.nf., m. Iùa Barberini Allem., mixte X.ayier Herbsch er Zacliari c Jlfabillanl Garco11:s Elisa.beth : llnller Fillês Champlan. m. J o~. J)olt J,ouib Pralong Garçons Cr ésc nce Grossct Filles St.Germain, g. J eau Ni cla s f. Rose Luyet Germain Debo!ls Drôn e, garç. Elise Dcbous fi lles GERM.Al!\' ]H:RITll-:R Granoi&. /!.". Rlisn.betlt Balet f". Cha nüolin , g. Pierre Follouier f. AlexaJ1dri ne Gillioi Rou1llaz-Or,g. JÉltÔ)IE YAHO);"E • f . ;l[arie Reynard Cour; r ép. Denj. Rotcn Garco11s.fr.I Gai.-ron~

1m1ês Bramois

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1, ose de grand: un honnne ? un citoyen!

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Communes

I

Ecoles

I Personnel enseignant

--- ·1---- -- - - - y--

Conthey

Ncndaz

Daillon, filles I Ida Udr.r-Fumeaux Sensine, garç. l JULIEN RoÎI • filles I Césarine Proz Dayen Bourg, mixte Emilien Jacquemet Place, garç. Jean Vergère > filles Célina Antonin Cours cent.ré p. Edouard E,·équoz Haute-N ..garç. Maurice Fournier • filles Cécile Fournier Basse-N.,ga.rç. j Jean Glassey • filles' Lucienne Fournier 1 I Beuson. m. Marie Charbonnet Brignon, m. François j\faytain 1 Ba.a.r, mixte Jean-Jos. Praz 1 Clèbes, m. 1 Jean-Barth. Fournier Fey, mixte Symph. Maytain 1 Saclens, m. J.-Jacq. Mariéthod 1 Aproz, m. Jules Bornet 1 I Emile Germa.nier , Garçons Filles I Rosalie 1\Iartenat El ément. m. J Elise )Loren 1 1\Iagnot. m. , 1\Iartin V'uigner

I

Vétroz

1 Chàbles,gd éc.

Rd Chan. Martenet Alphonse M.ichaud 1 • gar ç. Sigéric Fella.y I filles 1 Célina Delarse , Bruson, garç. l\Ia.uricc :i\Iaret , ga.rç. Pauline Vanda.n Versegéres, g. Ls.-Eng. Genoud • f. Elise Gard Charupsec. g . Edouard Canon 1 • f. Marg·. 1\iaret-Guigoz Lourtier, g. / Emile Troillet 1 f. Eugénie Troillet Sarreyer, g. ! Maurice-Aug. Perra.udin f. Adèle Besse 1\Iontagnier,m. 1 Gustave Delarsc Médières. m. 1 Jos. Michelod Verbier, garç.' Louis Gailland • filles' Gertrude Michaud J

Ecoles

Bagnes

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District d'Entremont Bagnes

Communes

-- - -- -- -

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Fontenelle m. Cotterg. m. Villette. ga.rç. filles Prareyer, m. Coms répét. • • Bg. St-Pierre Ecole second.! • garç. filles Ville, garç. Liddes > filles • élém. m. Chandoru1e,m. Dranse, m. Fontaine, m. Vichères, m. Orsières Ville, gar ç. . filles élém.m. Arlaches, f. Pradcfort. g. Issert, m. Son. la Proz, m. Ch.l.Reuse,m. Soula.lez m. ChamoiÙe m. Rosières, m. Comma.ire m. Reppaz, m. Sembrancher Garçons I • II Filles I • II ChamoiUe, m. La Garde, m. Cours répét. Vollèges 1 Le Plan, garç. filles Levron, garç. • filles 1 • mix.

l

. •

Personnel enseignant

Louis Perraudin Basile Perraudin Maurice Vaudan Augusta Roduit Pierre-Jos. 1\Iichclod Maurice Vaudau Etienne Gard Rd Chan. Ant. Studer Mce-Eug. Besse Augustine Ba.llcy Ls-Aug. 1\[~illand Anne-M. P1erraz Anna l\Iétroz Jules Dorsaz Jos. Meillaud, de P.-Ign. Vital Lattion Vital Darbellay Cyrille Maillard Louise Lova.y Monique Rausis Augustine Michaud 1\faU1·icc Joris Félix Dorsaz Léonide J)arbella.y Louis Moret Ferd. Rosercns Jos.-Cy:r. Joris François Dorsaz Vital Exquis Germain Dorsaz César Emmonet Rey, Chapelain Julie Maret-Terrettaz Antoinette Pnippe Paul Lambiel J os. Léon Voutaz Louis Delasoie J os. Moulin l\fa1·ianne Ra.rd J os. Terrettaz Henriette J oris-Terretta.z Hortense Pellaud

1

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Communes /

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Écoles

/ Personnel enseignant

Communes

-

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Vol lèges

1 Chemin, m. 1 Vinse. m.

Henriette Brnche,: Horte11,e Abbet

-

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District de Martigny Bfitiaz

Garçons

Bo\'emier

Filles Gan:ons Filles

Charrat Fully

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Chataignier, g. >

Isérablcs

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1\[artig-ny-V.

HEDWIGE BESSE

)fauricc Tenettaz Ursule Tcnettaz Garçons Robert l\Ioret Filles Aw line Brucl1ez Elém ., mi xtc / .los. }Ioulin . Louise Gay Vers l'Egl.. g. l<'rédéric Bender

Eco les

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• P ersonnel ense1g nan t

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CECILE DE L'AYES Ilcrthc Vall et

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i\larie Burti11

1 ( 'onrs cent.rép. Louis

Grandgiranl

I Aima Calpi.u i

Er. part. f.

J OJUS I )Iarie Abbct

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Ra11pes. m. Lonis Sauclan Joséphine Bianclletti Croix, m. Uéci le Sauda11 Brocard, m. Rorgeaud, m. Anna Moret-Rouiller Léonice Gay-Balma,: Crcttar., m. Denis G-nex L i.troz, m. l[auri ce .Parquet Gar;ous Nestor Girud L onis Graudg-iranl III

F ill rs J

.1.LICJ,

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Coll. St-1\'[aric. Rév. Frères de )farie

Er. part. e t e11 f. Rév. Sœms ùc l'Hop ital Gélima Girard Gucrcet , m.

JOSE l'IJ PARQUE~'

f.1 Hélène Bendcr-Tcncttaz él. m. Virgfoie Benùer

Ridtles

Bnwso11, mix. 1 Amélie 'I'aramarca,: Enloz-Buit. 111.I Au:xrs F ..i.RQUET C'hi boz-Ra11 ..m. ET.-Jos. VouTAZ Garçons I l'rnRnE GILLIOZ Garçons II Casimir Favre Filles I )[aric Gilli or. TI :!\faclcl. Favre Plan, garç. .Tu les Luisicr Jill es Julie }loulin

Gano11s 1 Garçons II

Filles I

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Saillon Saxon

Gn.rçons 1 Filles Elém. m. Garç0J1S I

II III

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> él. Ill , P r odnit, garç. j }fo11tagnon, f. D ugny. mixte! Garçons T

P ierre Pellau!l j\[auri ce Roh :.\laric Micheloll-)Jariétan j\[élanie Praz Martigny- Bg·. Ernest Girard TI Valeutin F arquet Filles J )[aric Landry • IT Elise Gari n Elem. m. )farie Lngon-Frasscrens Uh emin , m. 1 A ng-eliu Perraudin Martigny-C. .Jenrs, mixte ..\.nguste Guex T r ien t. mixtc 1 AdolJ)hP :l[étroz Ravoü-'e, garç. / Camli!lc 1\Iax • fille~ Eug. Farquet-Délitroz Cergn enx, Ill. 1 François Bovier Fontaine, 111. . Pierrc-Jos. Bourgeois

Anselme 1\lath cy

Lonis Mon net Rosa lie Riborùy Cécile Ribonly J os. Delaloi e S'J' Él!JlANIE SAUJ).\N M.1.1nE: RIQUEN

Paul Pcllo11chond

Emile F ell9y J osepli Crettenantl :311,:a.1111 e Linclenmcycr i\laric Gaillard-.Jaquet

, III H élèur Claret G ottefrny, m. Cath . Théta1. m. p rot. Alfr. J\[ottic;.;

District de St-Maurice Collonges

Garçons

Fran('. Blanchnt C~CJLJ, S,IUTJCIB R

Dorénar.

Filles Doréna;,;, g. f.

Evion11a;,;

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..\.!esse, 111. Garcons Fill es

Th éophil e Balay Lyùi c Darbellay :Mauri ce Décaillct 1 .Jos. Genoncl 1 H élèuc Fraclt eboucl

sr1•a1u1 : un h o mn1e ! un c itoyen !

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Commu_:::J_ E coles Evion n az • Finshauts

Massougex Mex Salvan

St-Maurice

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Communes \

/ P ersonne l enseign ant

I Balmaz=,=1~11-.-==pE=d~o-'u=a=n=l=F==el=l=a=,,--=-====== La Rasse. m. Cot ze et Léamon, garç. Cotze et Léa.m on, filles Giétr oz m. Châtelard.· m. Gar çons F illes Daviaz, m. l\lixte Ville, garç. fi lles élém.111. l\1iévill e, m. Granges, g. f. Marécottcs, g. • f. T1·etien, garç. » filles Vernayaz, g. f. • élém .m . Co tu·s rép ét. Gar çons I lI F il. I. II. III E col. enf., m. Epinassey, m . Garçons F illes

Collombey

\ P ersonnel e n seignant

- Collo- n-1b_e_y_

Muraz, g·arç. \ Victorien Darbe;a;- = filles !saline Turin Illarnaz, m. 1 Louis 1\Iagnin Garçons I François Bouvin Monthey II Henri Défago • III J oseJJh Gœtz IV I Louis Fréchard V François Berclaz 1 Ecole moy. Ch.Hammerschmitt,Dir ••r F illes I Irma Potti er II Ag·nès Grenat • III Blanch e Rappar. • IV Aclèle Besse E nfantine Marie Garrau x Ecoles part. Rév. Sœurs de St-J os. Outre-Vi èze,g. Laur ent Ga.spoz • • f. Amélie Baumanu Bouver et, g . Gustave Ourdy Port-Valaio f. Octavie Ourdy • 1 Evouettes, g·. · Emile Schurmann • f. Béat rix Schurmann 2 Frè1·es de St-Genis La val Garçons St-Gingolph Filles 3 Rév. Sœurs de la Présentation de 1\1arie Adolphe Dubossou T r oistorrents Garçons 2 Rév. Sœurs de St-Joseph Filles Alexis Monn ay Chemex, m. ChenaTliet, m . Aurélie Perrayaz E douard Marclay Morgins, m. Jos. Grenon Garçons V al d 'Illiez Basile Esborrat 2 R- Sœurs de St-J oseplt Fi.lles Remi Vam1ay Garçons Fill. et él ém. m. 2 Rév. Sœurs Urs. de Brigue Rever eul az, g. J os_ Mariaux • f . Hél ène Mariaux Elie Levet Garçons I Vouvry MaTCelin Cornut Il Filles I et II 3 Rév. Sœurs de St-J osepll Ecole enfan t. Ferd. Delavy Miex, m.

Auguste Bene)·. AlJ>honse Fellar Céline Baillifard Joseph Cha.rles Paul Voutaz Alfred P erraudin 2 Rév. Sœurs de St-Joseph Alexis Coutaz Félicien Délez Rapl1ael Bochatay J ust. Frachebourg H enri D écaillet Cl ément Frach ebo uro· Maurice Coquoz " Louise R evaz L ouis Coq uoz L ouise Lonfat Eugène Vœffray Cath . Clai vaz H enri Claivaz Mari e L uy L ou1S-N1c. CoQuoz P ierre-L . Délez J oseph Quinodoz Henri Tissières R év. Sœurs de la Présent.

I

Joseph Berthod François Fellay Del1ihine L uisicr

District de Monthey Champéry

E coles

G_ar ço~s. 1 J os. 1\1étr oz F 1ll.etel em. m . 2 Rév. Sœurs de St-Joseph J ean Vernay Garçons I. • Il. J os. Gaillet-Bois Rév. Sœurs Bernardines F illes

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s.ose de g1·aud : un 11o mu1e ! u n citoyen !

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Comité <le fa • Société rnlaisonne d'E«lncation , eu fonctions 1ionr la Jléri odc 1099-1900 et 1900- 01 , soit «lrpuis l'assemblée de Gérondc en 1899 jusqu'à fa. Téunion gén érale tlu printemps 1901, qui aurn. lieu à Chamoson. Pn:f:sJDENT:

.'II. Frn.nç. · (~iroutl, insp. srol., Cl1amoson.

V1cE-PRÉS1E.EN·1· :

)1. A lexandre Fa He, inst., Cltippis.

:3ECRÉT.IJRB :

2\l. Erne~t Naville,

inst ..

Anion.

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Ecoles normales

cSe ~tl) er ( 0 na(

Elèves-instituteurs cle langue française

be~ beutfd)en ~antonfüetŒ fùr 1899::1900

1re ANNÉK - Dillot .Josepl1 , Bender Et.-Pl,il., Chali ey ..Ufrcd, Crcttaz 1>1acide, Cnnly Célestin, Dclarse Joseph , Devayes ]fartin, Fournier Josc1ih, Gaillard Edouard et Josepl1 , Gay Jo,cph, Genoml Xavi er , Glassey :\farcelin, Gross <'h.-)larie, HiitliHger Josep h, Lat tion Jules, .i\[aître Antoine, Mar<1uis ( 'é~ar, P errautlin Alphonse, Pra;,, Luc.i o11, Roduit l'hréticn, 'l' honrns P r osper, 'l'roillet L ouis. - 23 élhes.

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