No 07 l'Ecole primaire, 15 Avril 1906

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LE FOYER et les CHAMPS

parfoiR dans los locaux publics les fenê tres fermées jour et nuit. t Quelle preuve de manque de con · naissance et d'intelligenee ! L'air frais est la apremière condition:» pour avoir un corps sain, et c'est justement som ce rapport que la plupart des gens manquent. Ce n'est donc pas étonnant si les maladies chroniques et des poumons augmentent d'année en année! > Donc, tenons nos fenêtres ouvertes tant de nuit que de jour, si nous voulons conservér notre santé! ~

Recettes diverses Tachesde bougie sur les vêtements Bien mouiller la tache avec de l'esprit de-vin la bougie devient pulvérulente, lai8· ser évaporer l'alcool, secouer à l'aide de quelques chiquenaudes et brosser . Voilà le malheur réparé. Pour les enlever, on peut aussi tenir les taches à proximité d'un fourne au chaud en ayant boin, bien entendu, que l'étoffe ne se rétrécisse pas . Pour enlever les taches de cire, un les couvre d'un papier fougeant et l'on passe un fer chaud dessus, déplacer le papier chaque fois que l'on a passé le fer.

Cuisine Soupevelours Mettre sur le feu 2 litres d'eau avec sel; quand l'eau b1;rnty joindre la farin e, l'œuf et le lait que vout. avez bien débattus, ensemble, remuer sans cesse sans laisser cuire; quand elle est bien liée, verser dans la soupière sur des croûtons de pain, rous'sis dans le beurre. Ragoût de veau Coupez en petits morceaux carrés 500 grammes de poitr ;ne de veau; placez-les un moment dans l'eau fraîche; mettez da.ne une casserole un morceau . de beurre

tournez la viande dedans, saupoudrez .la d'une bonne cuillerée de farine, mouiU91 avec un e tasse de bouillon, un demi-verre de vin blanc; ajoutez 6 petits oignons, da sel, poivre . Faites cuire environ u111 heure . Crèmeau rhum On frotte le zeste d'un citron sur 1lll morceau de: sucre, on exprime le jus de deux citrons 1 on ajoute autant d'r::au,2 cuillerées à soupe de rhum et 6 œufsen. tiers en battant bien. On met la crè sur le · feu et on fouette avec une verge jusqu'à ce que la crème soit bien mou,. seuse. On enlève le poêloil du feu et on continue à fouetter juEqu'à ce qu'elle soit tiède . On sert 11:icrème froide.

16 A.vrll 1906

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Soeiété valai:pat)JJ€ d'édueation.

('/'---------------..,, L'Ecole primaire donne de 14 à 16 livraisons de 16 pages chacune, non compris la couverture, et autant de suppléments de 8 à 16 pages pendant l'année ordinaire de 12 mois commençant le 1er Janvier . Chaque mois il est en outre apporté _ un supplément illustré de 8 pages intitulé : Le Foyer et les Champs,

Suisse

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3 \ adMssée dir,e,ctelllelillt par J,a Cai Sommaire do n° 7 de l'Ecole Veyra_s, J\,f.iège, Granges, Grônie d 'Etait .après que oe,He-ci !Sera en. pri:zn.aire p~ur les CO'lllm1u1es de Sailva Challaas. ' FmshaUJts. trée ,eni porss.esrsio!Ill des piè0es dûment n * Préparation cles conférences. A_8-ierre, l,e 28 mai, à ~ h: <l'll'm ., q ui1tta'111céies . L(/, propr eté de la clas~e (siuite) . A St-111 ~urice, le 7 mai, à 8 h. d pom Jeis co0?'1 on'Ulllesde Cln prp1,s, Siie,r _ Pou:r 1es éco ,l es qiUi s,e teirmin Emulation dans l 'éditca tion (,sllfte). n'!., J?Our , l es , a'utres c ommune s ct· re.et Slt-Léonard.. à fin1mai 0111 pl us tar:d, .1erègleirn distinct. - L'éducation physique moderne. District d'I-Iérens - De l'enseignement de la numéra - de l 'a (llloicaJÜonrs·'e f.foctuetra après District de Monthey 0lôtur 1e dies claiS1Se r s res,pecitiv,es. A Vex, ,lie 27 a.vri/1.,à 8 b. du m. t-ion. - Leçons par cœur. - L'art A Jvlonthe.11,rJie28 mai, à 8 h. d A p1101po1s de trniit ements , iil a, ' pour :les communes dU1district d 'Hé~ rn. , pour les c ommunres de Monthe , de la lecture . - Echos des conférenfait l.a r1e,marque qu,e le peœ,sonnei l r,e!11S( S'auf AyenJt). ( ces: Di 1stiriiet de Gonithey. - Partie Çolrlornbey, . Troisforrenits, Vald seigIDarut Ille 11épolll!d pais d 'unie maniè,. District de Sion pratique: Leçorrs de choses, 01~thohez et Ohampéry . · re uniforme à Ua qu,ers,tion posée <la111 A Sion, Je 2 mai, à 8 h, du m., ,pour gr,aphe, récirtation, ,composition. A Vonvr11, ,J,e 5 juin, à 8 h. dw m Variétés: Rermède ,efficace de1s l'é- ,]e r,egis1t1'<e,ma,tricu!Le. Une pa1rüe y les co'l1~n~rneis d 'Ar baz , Grimisua.t, po;1r ,l,eis0omm 1:l!nes de Vo~vry, Vio~ indique siinp,l,emen1t la somme , u eçue Ayent,_S.alms et V:.eysi01n1naz. gie!llbs,. Les ,poiillts cardinaux. naz, Port-Vafa 1s ,et St-Gmigol'P'h. die ,la commune, 1 'autr,e y ajoute la --o,A Sion, •le 3 mai, à ?_,h.du m., pour corutribuüoil' payée î))a,r l 'Etait ert qui, * * ,:, l~-s c_ommu11Jesde Sav11e~,e,ertBra.mois Sommaire du SupJllément d 'a1près Ja Uo1idru 26 mai 1902, comam,si _,que pour 'lai banù ~eue de Sion . So~t soumis aux examelllS d 'éman ei1p a ti o,n : . Le Crucifix. - Hivet· et prin- plète en réa:lirté 1e traitement ,effecUvner, Mara.grue:naz, Châte · r uuneuf ( tif. Pour ar ,riv,e,r, ·Süus cie rapport, temps. - A up1·ès des malades. et 1fo:n'torg1e). 1. Les j,eun~s g eœ, ayall!t atteint i ca!tiion plus .e.x:atC'te ,et :p,réQue faire de nos fils? - Proté_qeons à UJ1Jei1J1d ou deva;nrt atteam1d•riel'âge de 15 a111S A ~i01~, ,1e 12 juin, à 8 h. dui m. les nids. - Les maladies du prin- venirr de1, e:rreum 01u mai1entendus, de pour Ja vüle de Sio111r. ' avant .l ouveirtUJre du oouns ise0Uai1re ,l ernseiginanrt ,est prié ·de ee 1906-1907 . temps. - Une réminiscence. - Fu- per 1s•onJ11e District de Conthe_11 b orne r à inJdi,que·r simpliement ta mu.re des arbres frnitie1·s. - Une , 2. Le·s j,e1u,nie ,s gens qui O'Ilt échoué A Plan-Conthe. 11, ;}e 30 avmll, à 8 h so,mme qu 'ill reçoiit de la commune 1 merveilleuse machine. - La vision a_ un examen d 'éma!llcipwtion , anlbédu m., pou,r ih~s com munes de co:i:n-: rœu~ • d'Eve . - Les proverbes de ma mè- J.e Département pos,s:édan:t, en ce qu, they et N·erudaz. con,c,eirne J 'a[ilo,cation de :! 'Etat, toure. - Salut, printemps! - Retour ~O'Illt seUJ}s ex;oeptés t1es écoli,er qui 18 A Ardon, ~e 21 mai, à 8 h. du m aux Champs. - Variétés. - Pen- tes 1les donllléeis né 0ess.aire,s pou 1r la fre_quent~nt régulièrement un des pou.r ,les corrm:rn.1nie\S d, Ardon, Oh~~ tro11S co llleg,es carutonaux pendant le me'n1lioJ:11neir, là où il y a lieu de ie sées pieuses. moson €t V€troe;. fa:irie, quand il dresse Je tabl1eau st8" cour,s 1905-06. ti..stiq'llle dm écoilJes11rimaire1s . :Ll dt* * * Distn:ct d 'Entremont Ceux: q,ui, ayant atte,i:nt l 'âgre die Po ur Les a.bo!Il,nésdu V allais esrt ,en vra êtiie t:eilliUcompte de 1 'obs,ervaA Ba.,qnes, ~e 2 mai , à 9 h. dUJ m., airns, ne -poumuivraient pas 1,euTs orutre jo,mt are taMeau du 1p,ersŒ11DJeltion qmi iprécèdie pour le co urs sooil.ai- l!Our l,es co,mmunes de Bagnes, VollJ 'un de ces étaMis1s•eetu,des ·dans ,eTIJse~gna nt prirmairn die· Sierre à r,e 1905-06. legies ,et 8embranc1her. à un m:ents, pour!1r_ourt être appelés M()l)lthey pour necoms scola.fr,e 1905-0A Orsières, il,e 3 ma1i, à 9 h. du m. exa ,me 1n ulJ:ten1eur. 06. pour Jes oomm1m<ersd 'Orniè11es L~l Ne rsont rpa1s diispe·W'ilésoep,enld/ant Examens d'émancipation. -odes ·E'lt Bomig~St-Pierr,e. ' de l ',exameni d 'érnancî,pa,tion ,J,es jeu~ Le Bitlletin officiel <lu 13 a,vril Traitement do personnel en- fai!t ,coa::t'Illa n~s ~ens qui_ a,u;ra~enit fréquenté; ou District de ~ a,rti_qn_ itre que poUlr les distiri<ts 11 1 à fréquentér unie ése dœposeraient seignant [Part de l'Etat./ . A Saxon, 11,e 8 mai, à 8 h. du, m. de Uanrgue française, lies ecxamens d'épour ~ eis comm/U.'111es de SaxŒ1, S.aU~ cole moyenue OIUJs ,eoon<laire A ,la f:itn d 'aMri1l, ou plutôt au oom- manJcipa.ui.on s,e tiendront aux locailiIon, Fuilly et Charrnt. Le~ é~èv.e•sdies éco-1es I,ib~elS lSont llle'Illcemerlt de mai, le pe~so~nrel ,elDr tés e1t da.t:es, ci -a:près indiquée s: a J 'exaimen tourt comme ooux so1 um]s A Le:11tron, ae 9 m~i , à 8 h . du m., District de Sierre seig'D,anlt qrui diirige de1s éco les de . 6 ·des écol1e/s,publiq'll:e,s. 1>o11r ~,es oommunes de Leytro,n, füdA Vissoie, lie 24 arvriJ, à 8 h. dru m., mois .ert;qui ,se t11ouvie au bénéfice de · des et Iséra bl] es. J:a 11oi !Sur '1a matière, reoe;vr.a ide la porur l.e1scommunes de la vallée. -oA Marti,qn11-Ville, le 10 ma i, à 8 A Sierre, Jie 4 mai, à 8 h. du, m., Caiss re -d'Etat '1a par t die tra.itemerut Nécrologie. pouil' [,es ,communes ,de Lens, Cher- h_.du m., ,pouir iles C{)lmmunresde Marà laqueil1e i1l a, droit. MM. 1,eisInsitituLe_,c~uirs .s1coflaire 1905-06 n'est rpas tI~-Vi iHe, , -B~urg, et -Oombes, La mig,J:11on,M ontairm, M on,J,ens, R.ailJdot,ell!rs et Mestda:mes, le,s InstitutriBatiaz, Boverm.er et Trient. teœrmllle que qu,atrn décès dans 1Le1s g.rue et Ieogrie . ces vourdircmt dooo bien a:0quitter nm,g-s du per ,s~nneJ ens,eig-natn..t sont A Sie,rre, le 5 mai, à 8 h. du m., ile bon. ,qu '~ls re!Gewo:p,t poUJr toucher District de St -Maurice s;1;nnen~s, ,~ep,ms deux mois à P€Îille. pour lers oomm u[lJeS de Ve'll,thône, ll 'aJlllocartJio,ndue, JaqueU e ileur seua .A.Salvan, l e 6 mai, à 2 h. dru'soir, C est a.mrSQque nions a:von,s déjà si-

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glllalé la fin pr ématur ée de Mm Elis e Jordan-Garin , à Martigny-Bou,rg . Après eW!e,i,l nouis m combe Je ,ctouJour 1ffilx d evoiir d' ,enrngistre.r lap erte de M 11e Philomène Giraud, de 11-rurti,gny-Guer cet, j euine mstimtrie e qui -aiVaitdébuté ave,c ,succès à Fu.Lly, ma'is qrui ,deivairtbi entôt interrompre l ',e·n1S1e1gDJement pou r cau se de s·arnité. L e dlimat du m~di, sur leque ;l 1elll1e comptai,t pmlir ,s.e 1semettre, '1oin d e pr•ocurer Je Tésult a.t •eisrpé.ré.n 'am é1iora porint 1s.on état Renitr ée il y a quel ,que s moi:s danis sa: famia~e, ·e!He est morte aiprès une >longue ert dou,loUJ1 ·,eusie malad1 e chréti ennem@t supporté e. ' ·. Depui,s, nou s avon !s éga,lement arppTiis ile dé cès , · surv enu à S embrŒD!che r de 1I. Et.-J os. V oid az, in stitu.teu r' à Charmo!Îlle , enle vé ~ui aius1s,i e,n p lieiruej€flIDes1s,e à l 'âg,e d e 24 ans seuil,ement. • Enifin, le ,deirni er jour d e :Mars , c ',e1st ,en1cor,e une e:X'ce11ent e institu tric e, M lle Eu g. Courthion , d e Bagu es, qui .s'éteignait à A r ba~, sur · Sion ap rès un e courte mal ad1e. A 'son sujet , nous re cev.orns cl'e '\~u,! lie C. D. uine compatriot e d e ,la r·e.grettée .aMTuillte,et c omme efüe msütutrice, llile petite Ili01tice nécroil·ogi,que dout voici qweil1que s ;passagie:s,_: 0

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La -mort vi<ent: d ie fr 3ITTPe r ,eu ,p!Lellllap os· tolat 11 :i, v,a i1Jaill.te ,cihr éJli,e:nne, O, a zéJ'ée ~du <:a·· t ri ,c e ,que füt '.\f,ll,e Eu géni e Courthio n. U u {liéVOOJJel!llentsin lCè[·e •à to1troos !lies,n101b 'les crnus es, 'U;Ilelhumbl ,e dba ~·ilté va·aù,m ent 1d~inté r e sSte qui pl a i•s ~it à toq1;s, ·sée , UJn ,oh,arme mo icle; wne aiboo g artion , 1)1111s~wi-ifù ce d e tQlUtes ùe:,, heu'l1es, ~ u,n ,m ot ces v e rtUJs hé,roï:q11rns qui oommaTIJcl!ent l 'a ,ff,ecti on ,e t le r.esp.ec t , if1ur 'l'ent ~es tr ai,1Js1di st ilnctilfi s d e ce trte ex i1st e.n.·c e trop tô t ,m,o,iss oon ê e. Mill e Oou rthion éta it â,g ée '<le 47 a111s. E lle ruvait d~ but ê av ec ,s•wccèis dam1s ,s a pa rois se n at al e. Bui s, diff é r en ts Ter.·,e r.s ,éf ant 've nu s f 001dre ,su,r s a ,f,aimiHe, ,eiJle s e vou-airt ldléso r m aii:s tout enitièl<e .au ,sol\ll1agemcn t et a,u b o1111b em· Ides 1sûems. Aip rès 'l•es jou.11s (lie d eu'il q,u,i ilui r,a vit 1erut stfücessi vem en t son pèn:e ,et s a mère , Mlle .c oun.ith ion aw ll!Dt ac h evé sol! i ·ô-

SION, 10 Avril 1906

le d" aJUge du f oy<et·, aM.ai.t o~

aiu m e n cem ent d e ,cetfu a nn ée scolair e ile d'foxs titUJtl'ic e à A,rbaz. D '•une n,a !1tw e ·e:x,c:e s,sirve m1e;nrt;i'Ill[>T0S,s,io e, d' •rnne e ollJSti.ûution trè s ille ,et a11deIDJt oarte, tl,a :regrettée

idélfl!III1 iie !DJO'\IB !lai sse

poser ,q-u'·alle a 'êt,é vktilme ,die son .d'év menrt: pOIUQ' ~-a no.uv ellliefaJilllllle. M •ai-s quo · :soulftra.Dlte , ,eil1e ;n'en <continu iait pas IDl sa ,clais,s e . Le Hl ,ma11s , e!He s'rulita1t '01llfin :1e 31, avn:ès ,die l'l~d'es souiflfl11a1D1ce s chrétienne, ment s uppo1rté es ie!l1l1e mou11-:1i:t e ommc .llleQ. r ein,t ]'es sa m s. L'en <& eve1Ï< SS 11emem,ta en Heu à H rug.nes, '9 2 •a vril. L'a,ssàlstail];ce llOlmfbt;enis .e et ~-ecmelJUe '!lisait a,s,sez cOùllbi,ein ét.aM ,astirrnêe et ai.mêe 1 ce'lile ,qui avaüt p ris [l)OUQ' dle'Vise: <cTout IIOœ la plus gra!Dlde gloilre 'Cl.~ Diero! i>

Que tous rie1pose1Ilit e'Il paix ! -o-

Le BéveiJ. (J eunesse catholiq ue absf.i riiente.) Le 15 f évrÎJer a eu Lieu à Martigny. Vi1li1, e l,a premiè r e r éumolil des directeUJrn' iet di reiotfli:ce1s des s eotiionisc«tho l iqwe,s d 'enfants aibs1tinents. La plu rp,ar t dJe,s 15 se1ctiorns va!aisarnnes étaient reip:riése:ntée,s; la sootiorn de Lal]sa'D[le, fondée .a1U sis·ipa:r le sows•signé, avait envoy é s,a directri c:e. D es st a,tuts réd igés sur ce,u..'{de l 'E sp oir o,nt été aid01ptéspr!Qlvisoi~ me1nt . L a r éunion de ,1'arunée proch a ine a,nnort era l,es chang,eme~ · ju ~és n é.CJ ess,aire ,s . L a déc~sion CaJPl ta 3e d e 1'ass e.mbrr ée a été de décl,a.rer ceU e n ouve H1e soiciété d ',abstinence auton om e quoô.,que aittachée de cœur à. la Lip;~e catho.hqu e d 'abstinenœ. L e R éve il ,comrµr enid deru,xgro~pea de m ern b r es : les dii"ectewrs et di.re~ tri ees ,d,e se otiol!ls ert l e1s enifan ts aga de 9 an s au mo<Ïllfsa:yanit signé ~ enomgem ent d 'a bsrtûnernee. On e.sper,e "qwe l eis s,e:c,tio111s ·enfantines d 'absti n1eITT oe die }a Suiss,e ro1mande œtholique ( ca r c'est p)O ur eil'l·e que cette sociét é a été cr éée) , se rattacherooC au R éveil. , il v,oicà le comité v a;l a.i.sam du Reve ·

L'ECOLE

x.xvme année

PRIMAI RE

ORGANE DE LA

SOCIETE VALAISAI1':I D'EDUCATI01' • Préparation

des conférences

Il ,en est de la conf érenice pédagogique ,comme de la ,class·e. Une clai:>se qui n'est pas soigneus ·ement préparée à l'avance risque d 'être un e classe mal faite; une coruérence qui n'est pas sérieusement préparée à l'ava1D.ce ri sque d'être une conféren ce inutile . L'expérience, cependant, objectera-t-on, ne peut-elle tenir I~u de préparation ! Mais qui dira jamais de quielle somme de routine art faite l 'expérienoe du meilleur d'·entre nous! Or, il s'agit justement, à la conf érenee pédag,ogique, de bien déterminer la part de la routine doo.s nos procédés, dans nos méthodes, dans no,s JeçoillS; et, cel a fait, deréduire son domaine, de combattreson action, de ruiner ·son influenee.Nous n'échapperons à la routine quepar un effort énergique. Cet ef fort nécesisaire, les maîtres qui se r~nt trop facilement à leur exp érience ne Le font pas. S'en remettre à son e:xipérience, c'est trop souvent selivrer, ·sans défense, à la routine L'expérience véritable, ce sont le~ efforts répétés, c '·est le travail sounu qui la donnent . CeUL.'\: -l,à sont lesplus expérimentés qui cherchent ~ujours. Il est si rare àe trouver iœte et 1'on es:t ,si peu sûr du succès! Onl 'a dit depuis longtemps : le dourteet la recherche sont les deux con'ons du pr.ogrès ·scientifique . 1

N 'a y,ons donc en nos méthodes pe rsonnelles qu'une confiance très Emit ée. Nous faisons bien: nous pouvons faire mieux : Travaillons 1 Ainsi, nous avons tous l'obligatim, jeunes et vieux, instituteurs et inspecteur ,s , de nous p r épare r sé.r~eusement à la conférence pédagog1que . Qu'est-ce don c qu'une pr éparation sérieuse î C 'est, ce ne peut être qu' une p r éparation écrite. Connaît-on 11111autre moyen de préciser sa pensée î " Ce .que l'on conçoit bi en s 'énonce clairement": on: perut retour ' 1ner la prnposition et dire que ce q1::. on n'écrit pas reste vague, flottant, indéci s. Si nou s voulons avoir des idées met te s sur une question d,e pédagogie, p renons la plume: pour écrire, il no,us faudra mettre de l'ordre dains nos pensées ; pour les ordonner, il nous faudra fai r e un certain effort, ·et c 'est cet effort justement qui nous s era très utile ; sam ; Jui, nous verrons clair en notre esprit, nous déterminerons exactement ce que nou s. voulons; nous sa urons çi'où nous partons et où nous allons . Et pUJis,•est-il si fâ cheux que nou s ayons , une foi s par an, l'occasion d 'écrir.e quelques pages î Chacun sait que l 'habileté d' écrire se pe r d fa cilement ; on oublie vit e l 'art d e la eomposition . Il n 'est pas mauvais que nous soy ons obligés, de temps à autre , de remplir quelques feuilles


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de papi.Jer. Ce n 'est pas toujoul'ls agréab le, mais c'est salutaire. Towtefois, le travail écrit n'est utile qu'à la condition d'être un tra vail personnel. Si les mémoires écrits ne devaient être que des compüations indigestes, des coupure s mal faites ou de f astidi eU:S.escopies, il va udr ait assurément mieux s 'eu passer.

exp liqu e les liens étr oits qui exis~ entr e la verntilation et le chauffAA@ des classes, que je Il''ai pa s à étu. di er auj,ourd 'hUli.Je me ~orne à m'é,. Jever contre cet app air,eil qu'on a.p.. pelle le poêle de fon te, insa lubre à UQ tr iple po,i nt de vue : paree qu,'il des. sèche l'air, qu'i l répand un e mau. vaise odeu.r et surtout laisse quand il est rouge transsuder de l'oxyde de car bon e. L'acide carboni que est un gaz irre,spirab le, l 'oxyde de cairbone La propreté de la claHe est un waz toxique dangereux à des 18uite) doses irufiniment faibles. Le poêle de Dans la bonne sa ison , on peut fa- fonte est du reste un exécrab le mocilement maintenir un e ve ntil atio n yen de cha uff age, rôtissant les élèpermrunente pe[ldant le séjour des é- ves qui en sont raipprochés et lais. lèves au moyen d'impostes ou de sa nt g·eler les autres, et à tous é~ards carreaux mobiles à la parti e ·supé- doit êtr e remplacé pa,r un poêledecéri euire des fenêtres, et le système ram,iqite qui n'a, aucun in convénient des fenêtres opposées est un di,sposi - ,et emmagasine •la chaleur, ce qui per. tif d'une grande importance. met en hiver l 'o,uvertu re des f enêPo ur que l 'air se reno uve lle il tr ,es, que nous venons de vanter, faut qu'il y ait une sorte d 'aspirapuisque trè s vite il ramèneira l'attion qui ,en pro,voque le dép la cement, mosph ère ambiante à la tempér atuire ce qui se pr ,odœi! pa r la ,s.imple dif- normale. II f érence de temperaituire des parois opposées . Quiand le bâtiment est oIl fa ut autant que poss ibl e éviter rienté de façon à ce que les f enêtres l 'a,ecuimulation et l a dissémi nation soient au N. et au S., l'air neuf en- des pouss ièr es dian:s ]es classes. Ces tr era par les ouvert ures situ ées a~ poussières, appor tées du dehors ou N. ] 'air vicié sorti ra par celles qm rés ultait de 1'usure du -plancher ou sont au S. Avec des façades tou rnées de la ma lpr opreté des élèves, sont à l 'E. et à l '0., le matin le cour ant dangereuses à respirer . Dans beaud 'air se fera de l'O. à l 'E. et l•e soi r coup d 'induis tr ies, les poussières de au soleil couchant de l'E. à l '0 ., silex, de charbon , d'acier, de coton c'es t -à-dire tou j ours dans le sens de ou de· pl um es sont un e des causes la paroi froide à la paroi chaude . principales de la morta .lité des ouToutefois, si la salle n'avait des vriers par les acciden t s pulmonaifenêtres qu e d'un seul côté, l 'aéra - res qu'elles déterminent; dans les tion nae sern it pas null e, elle serai t classes il faut slllrtout s'en défendre simplem ent moind re. Si par deux pa r ce qu 'e1les sont les véhicules de fenêtre~ opposées il paisse 1 mètre germes nuisibles et tout spécialecub e d' air, une se ule laissera _pas- ment de germes tuberculeux. Nous ser non pas lllil demi -mètre m a,i s un reviendrons sur cett e question. ti~rs ~~ mètr~e ·s.eulement. C 'e-st dornc Les poussière s s'accumu lent surJorn d etre negliigeable. to,ut dans les fentes du pl ancher, Le déplacement d e l 'a ir déter mi- dans les coin s et recoins des murs et né par 1'i.nég:a.lité de la tempéra ture des pla.fo1nds,les parquets seront en

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dur bien jo int és sur bitume és à l 'hu.ile ou~téar inés, les pla~ pJans et unrn, les corn iches pprimées, tous lei~ .rungles formés sU'rfaces arrondi es et concaves que fois que cela sera possible.

natul'e en che~n; il ne peut q11'augment~r, _dev-emr plus susceptible et plus irntable au contac t des égoïsmes d 'autru i. Un but élevé au cont!·air e est ce qu i distingue l 'émula tion: <le la riva lit é des hol1Ilillespour ( A suivre.) la conquête deis places des honn eurs d e l 'argent. E t dans ' les cas où le' ••• but prnposé peut s'adresser à la fois dans l'éducation au.'\'.égoïsmes et aux bonnes volontés, comme dans le cas des plac es et (Buite.) deis prix, il y a émulation dans la Un but él,evé n 'est pas seulement mesure ,où l 'éduca:teur sa.it faire conbut diffr cile à atteindr·e · c'es t un sidéI'ler le prix par les élèves non idéal et désintériessé; p~r ex., la comme un e victoire à remport~r sur erche du vra i par la sol utio:n les autr es, mais comme une partie 'un _problème· grand ou petit, ou la de l'idéal à ré al,iser. ,réatio[l de la beaut é par les difféUne part ie de l 'idéa l, et non pas ts arts, ou la réalisation du bien l'idéal tout entier. Et c'est ,en effet r la lutte des homm es cherchant &. un des caractères très frappanits de eesurpas ser J.es un s les autres en ! 'émulation, de la vra ie, que de n'a.:ne d'une misère à secouri r, d'un voir jamais achevé sa tâche. S i on a astre à éviter ou à répar er . Cer- pu affirmer ·que l 'émul at ion enge-n' ce n 'est pas là l 'ému1ation telle d~e l'inertie et le. découragement, ue l 'e.ntend enit beaucoup d'élèves c est la faute d'avou sent i que le but ttant pour la conq uête des p!uces de ! 'ém ulat ion étant l 'idéal n'était et des 'Prix , ou quelquefois J.es mè- jama~s ple in ement atteint, 'rec ul ait resde fa mille ret ir ant leUJI's fils d 'u - toujours à mesure qu'on avançait cla~se où ils ne ;sont pas premiers . ver s lui, •et par conséquent provoDesriva ux n e sont pas des émules . qua,it toujours de nouv .eaux efforts. Carl' émulation a bien son pi:u.,_ci pe Oui, lorsqu'on ne lutte que pour une dansl'amont -pr opr e, mais i l f:tut. place, on pe ut .se livrer au découraa,us peine de n'être pas, qu'elle argemelllt si on l'a manquée, si on l 'a ·ve à se dis·1ingu.13rde lui, et el1"' ü ·v obtenue à ill'.l!eparesse org ueilleuse· rive qu'à la faveur souver a me du ma~s l 'ému lat ion est tout autre cl.J.o~ kt idéal qu'elle se propose. L'ému- s~: elle cherche le vrai, le beau, le ·on consiist,~ précisément dans la bien; elle a pour but l' id éal qui rapte tra nsforma tion des ,~(;oïsrnes proche les hommes au lieu de· les, dibonnes vo,lonté s, ,transform,t',it.:~ viser, paree qu'i l ne les fait pas com· n'est possible oue quan ~ on pro - battre les uns contre les autres mais e aux hommes, comme fin de contre UD · enne mi commun, l\~'110urs effort s, non la sa tisfaction ne rance et le mal; ,contre cet ennemi s intérêts, mais la conqu êt·~ <le la lutte n'est jamais terminée · quand ~déal. Tant •.;uie le but est intéressé , on l '~ _vaincu s ur un point, Ù n'y a dans la mesure préci ,se où il l'est, pas J011edes uns,, afflic tion des au'émulation véritable, c'est-à -dir e tres: tous peuvent éga l,ement se ré 'ascension, le progr ès est impossi- jouir de ~ette victo ir e comme d'un . L'égo ,ïsme mar chant à sa pro- point de départ vers des conquêtes e satisfaction ne peut changer de nouveUes.


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III Bien loin, en effet, d 'aittirer la haine entre les coincurrenrts l 'ému la,tion créera entr ·e eux et 'c'est là son tro isi-ème et dem ie·/ élément essentiel, de la sympathie. Comprise comme lutte ootre plusieurs advers,air,e,squi se dis,putent _une proie, el,. le est une source de d1sc0irde; comprise comme un travail côte à côte vers un but" élevé, elle est une source de fraterDJÏ,té. D 'une part, en effet, l 'amoUil·-pa:·opre,sous 1'influen ce bienfaisante de l'idéal, .se dépou,ille peu à peu de son cara.ctère égoï,ste pour devenir le désir du mieux mais un désir actif et qui se multi~ plie par 1a présence d'autres désirs· d'autre part, l'action commune de~ hommes lutt ant, non pilu,s les uns contre les autres. pour la sa.tisfaction de leurs ambitio,lllS, maiJS les uns avec les autr,es rpiour la réalisation du bien, produit entre eux et fortifie le sentiment de l•a ,solidarité. A voir ,les mêmes désirs, a dit le moraliste, fait la véritable amiitié. La sympathie en effet n'a-t-elle pas sa source, comme l'a montré Adam Smi,th, dans l 'instinct d 'imi ta bon? P lus les hommeS" sont nombreux, plus la sympathie se développe, et c'est ainsri qu'on voit des foules entières gagnées de proche en proche par des émotioDJs d'autant plus fortes· que le· sentiment de chacun se multiplie par celui de tous. De même, danS' l'émulation, les hommes, donnant un muituel exemp le à leurs activités., is 'im it ent le1s uns les autres; et lia sympathie qui na ît naturellement en eux pair cette commune imitation grandit d'autant plus sûrement qu 'ei:le n'est pas contrariée par l'intérêt, cette soul'ce unique des haines, mais qu'elle est encouragée au contraire pa.r la présence de l'idéal, foyer d'amour. Ain si groupés ·par la volonté, uruspiar

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l'effort, ils se S'enti::ront liés par la sowidarité. Ils s.entir?ntqu 'en travail. lant pour un but qUù.n'est pa,s situé en,_eux-mêmes, ma is en deho·rs d 'eu1 . memes et au-dessus de toute attein-. te, . ils font profite ,r chacun du tra. vail de tous, et tous du travail de chacun; et Iorsqu 'ils auront compris enfin qu'en étendant Leur groupement au rieu de l e restreindre, en devenant plus nombreux pour le tra. vai l, ils deviendront plu s nombreux pouT 1'amour, lorsque ce courant de sympathie, né au milieu d'un petit groupe, sera devenu par ,la conta. gion des masses un torrent irrésistibie et pui ssant de ,so,l,idar ité, alors ils auront véritab lement fait de l 'émulation une vertu sociale, ils lui auronit donné sa vraie significati on moderne et démocratique. Comme nous nous trouveroœ loin alors d'Emile et de sa pauvœ émulation soli. taire , bonne peut-être pour un être d 'exce-ption, mai,s stérfrle et impuisHante pour 1,amoyenne de l 'humanité! S'associer pour travailler, et travailler afin , de s'aimer, voilà la de,v,ise de la moderne émulation. Il s,emble donc qu'il peut y avoir une émulation bien entendue qui ne présente aucun danger a.ux yeu:s:de l 'éducateur social. Pour utiliser moralement 1'éducatiorr, n'en éliminons pas la compaœaiso111avec les autres, ce qui seraiit la détruire - mais orientons l'effort des élèves vers un but élevé, ce qui ôte déjà à l 'émula~ tion quelques inconvénients - et espéronrs qu 'ainsi dirigée et favorisée par l 'imitationi, elle produira de la solid arité . Que nos ,classes restent des champs de lutt e, mais mettons les enjeux haut et loin (les bons points et les prix venant par surcroît), ·et nous ,aurons de la frater nité en per ,spective . 1

J/édncation'(hysiqne

moderne

coillifo.nden~l'édl?-cation physique et ~on. bu~ educatif avec la tendance ~:éd?ca_tion physique des anciens mstmot1ve de l'homme vers le moua eté 1 ob.1et de vastes études et de vemerut. En ar~entant de cette faprofondeis r:oohier:ohes, tant de la part çon,? on pourrait reculer même auceux qui ont po rté leurs investir del a de ~ 'homme primitif et examipt ions sur la vie antique que d'aun~r la vie des animaux, étant dontres dont les œcherches , se sont bor- ne. que, dans tout le règne animal nées à l'étude s,péciafo de l 'éduca- existe au plus haut degré }'instinct tion chez les ~nciens. La plupart ~u mouvement. T.ous les animaux d'e~tre eux, s1~on tous,, au lieu de JOt~erutet trouvent ulaisir à se moutraiter la quest10n au point de vue v01r, et que lquefois même ils font purement gymnastique, se sont co11r usage du ~o~vement passif sous tentés _de fa~ire. upe description ,plus forme de fr1ctw~s avec leurs pro ou m~ms detaillee des jeux et des pr,~s pa,tte.s ,o,u bien conitre d'autres exercices corpor'.els: Or, trop sou... .obJets extérieurs. On pourrait encoven!, cette descnpti~n n'étant pas re observer une .sorte de gradation base~ sur des conna1s·s.ances apJ:?r•o- du_ ~ouvement et enfin aboutir au fo!ld:es de la gymnastique actuelle prmfüpe reconnu que le mouvement s'elo:~ne bea:ucoup de la: vérité. C'est s'est prés~enté ~ans le monde avec le ce_def'autqm a ,empêché, même ceux premier etre vivant. qm ont un peu p lus que les autres Pour éviter ces errements ie me J!énétrédan~· 1'es.pr~t de la gymnas- cr?is obligé de poser les :Jt~e·.~Ùons smvantes et de demander tt 'abord: üque ertde 1 agomstique des anciens de nous faire non seu lement un sim~ l , "t d fA . . " Quan d 1es mouvements furent p e ,re01 . es etes agomsbqu~s et ils r,econnus comme un .mo=pn édudes_ exercices de la pa le~·tre antique, catif de l'homme et uand s~ f.t:,,·.,1 _ ma is surnos tout an .d.e At nous presenter l ., t -il une. inst'tlu t·rnn qna t·wnu 1e · ,pour rç vre de d' ce r_es_ une m~ere que leurs effets salutaires r,t édu~ap~u 8 ~ sitel?a~isdeeet homogene . tifs fuss .ent répa:ruclusparmi toute la s ~11 omis ams1 ~ n_ous e~ indi- nation ? » DeuxièmemeIJJt: " De uelQ)lel le but ~t les T?rmcipe,sped_a~o- le façon ce but élevé fut-il · ouisu,i«iques,e,t ph i1osoph1q~es déte,r_:mm_es, vi; les moyen s choisis pouv~ient-ils q i nous . pe:r:mettraieTIJt d etudier vraiment y oontribuer, et m.:.elJe.s ~ 1IB COiliSciencieusementla gymnassont les causes qui ont empêché on tilue moderne et de prouv~r dans entravé son accomplias01~ent '? ,, · · <·on· qnell.·e mesure it · elle a su ·profiter des T1·01·s1·e'mement : " Qu ' ava1ent tr' 1 ~t f}s r~dtiy~. cz:~clusion;~ que 1~on sei~l~ les grands penseurs de l 'a~tiv . ire1 e 1s oue _de 1 educabon qmte 1 » Erufin: " La gynmasti ne . ~·iq~:. chez les anci,ens ~recs. . moderll1:ea-t-eUe été fondée sur 1es L ~ngm~ de la gymlllastiq_u.;edoit hautes mstructions de l'ancienn n sa e I ep,o'l'tee aux ~emps ~omeri.ques. ges'Se ou bien repose -t-elle sur des ant a ceux Aqm les depassent et procédés et des préjuo ·és ana l oo-ues erc!~~nt,·€:J?I târto~ant d!ills la nuit à ceux qui ont provoq-t;'é la décaden shie,Jes,. a ~n ~ecouvr~r des tra - ce et la chute de l'éducation physi c ~z les Chm01s, les Hmdoux, les que chez les anciens? » ~~e:o!tdi~~ pepples . Si1 po~r ·e~aminer _les questions int d d 1 · ._.:1 • g_ues au .arns1 posoos, Je voulais ess:.:iyer de ·e vue e a c1v 111s ,at10n, ils faire, même de la: façon: la ;lus con-

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cise une simple esquiss·e des jeux titudes phy.sÎlques et leurs victime.a et des exercices des anciens, d~1puis agonistiques. Tom le monde sait qu' les temps homériques jus-qu '~ 1'épo- Achille était un fameux coureur, A.. que triste où le Cirque avait n-m- g·amemnon et Diomède de très forbi placé le Gymnas ,e, et le.féroce Gl~- escrimeurs av,ec lesquels persoillte diateur le beau et plasfaque Euphe- n'osait ,se mesurer, Ajax et Ulysse be j'abuserais certainement de vo - de1s •lutteurs invin cible s, Epeios et tr~ · comp laisance . Néanm?inis, la Pollux deis boxeurs infütigab les. comparaison de la gy11:1nastiqueaTu- L 'agonisiti,que éta.it ·le passe-temps cienne avec la gymnastique moderne préféré des héros, quand ils n'éta ient m'oblige à ~n dire q11:e lque~ 1;1ots. pas , occupés à la guerre ou à la chas. L'agonisbque avait precede ]a se. C'était enDore par de,s concours O'ymnastique même dès· ces époques. qu 'i•ls célébraient les jours de joi,e Les exereices avec lesquels on, ap- ou de deuil. Et comme, suivant les prenait à mieux se servir des ar~es idées religieuses des HeUènes, tout du temps, ceux qu_i, augmentaient bien venait des dieux, ainsi chaque les diff éœntes qua.lites c?rpo~epes, exercice .avait son dieu inventeur . et par con~é9uent la. supenonte de (A suivre.) chaque ind1v1.du, 3:.uss1bien que ,ceu_?C qui se bornaient a amuser et a d~lass,er Jeurs a.de.pites,tous ceAsexe·rc_iDe l'enseignement ces étaient en usage '.e,tmeme, tres de la numération répandus chez les anciens Helle~es, bien ava,nt les temps d'Homer~; Les emants ont nn,e ceirtaine difc'est ce qui est prouvé par les re - fiicu1té à se re'Thdrecompte de la va.cits mêmes du poète. La course, le leuir des unités d 'ordrns différienita. ]at, Lelancement Cette difficulté s'accroît qœoo il sa.ut, la lutte, le pi11igi du javelot, le tir à l'arc, le Janceme~t s'agit de décompos~r le nombre _en du disque et les courses de chars, tranches de iflroischiffres et de fane c'est -à-dire à peu près t?u~ les ~ports v,o~r que l'on opere ' l' un_1 'té . de .s~11:_ d'aujourd'hui, ,sont. deci:its. Jusque mille comme srur l 'umté 01,dmaire, dans Leurs plus petits details dans comp'tant pa,r miJle, dizaines de milles chants d'Homère. Il en est de le centaines de mille, comme l'on a ' ., même des jeux de balle auxquel~ se compté pour les unn.tes. livraient Jes jeunes g~ns et les JeuLes bouJier1s compt,euir:s nie fonJt nes filles. Comme ]a Jeune~se de l_a pais ,saisir aux e?,fa.~ts le,s mpporta bonn,e société d 'aujourd 'hm ~e ?r01t de gr,a[ldeull' qui enstent emitre.lP.S obligée de faire du spol't, ams1 les rois et les héros de ces temps, recu- différentes unités. Il en est de meme lés s'exerçaient avec ardeur a t~1:1~ des bûchettes , des cartes elll u~e les e.xiercices que nop,s av.ons deJa ju1Squ'jci. ~'·ai pensé .à l'emploi du mentionnés. Ils se presenta1ent dan~ procédé suivant que Je me ,propose l'arène pour se ,d~sputer e1;1treeu~ de faire éditer afm de le r€1p!aoore, la coupe OTh le trepied du vamqU~lU, s 'il est accepté. Pr:enŒ1s 10 cubes de 1 centimètre et ce prix avait pour eux ~a meme valeur que le tro12hée v~cton~ux que de côté. Ce seliOlntles unti.tés. . , J oionons 9 réglettes et 1 centimel'on érigeait apres une bata~le gncôté et 1 décimètre de long. gnée. Les r.apsodas et Jes po~tes d~ tre temps en chantant les exploits dez; Ce seront des dizaines. Leur:- tonne héros' n'omettaient jamais leurs · ap- est diff é:riente de cei}}edes umtés. De

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plus, on ~ra10ei:_?' ,sur ces réglettes ,des esrt ,l'a,ppili,ca.tion au système métritraits norrs qm Leur_donneront ,1ai:r;>-que. H. Gassin. parence de 100 petits crubes rewms bout à bout. Ajoutons 9 rp1laf-cpet1Jeis cairr.ée~ de Leçens «par cœor» 1 décimètre de cote e~ 1 ce1:1timetre d'épaisseur. Des traits noirs le~r Pourquoi fait -on apprendr,e des lede 100 pefats donner~nt) 'a12._pa~en~e cubes reu1rns cote· a cote. Ce sont. d~s ÇOlliS « par cœur » 1 Es.t--ce pour que l'enfant re.tiea:1111,e centaines, dont la for,!lle. est d1ffe lai prose ou les vers définitivement rente de celles des d1zames et de,s qu'il aura patiffillment étudiés 1 La uJJités. déception risque d'être forte pour 1aurons Supie,rposon1s le tout, I1JO/UJS que l'on recherche, queilques aJl':: peu un cube de 1 décimètre de côté . Sa nées après la smtie de 1'~ole, ce q,m forme e.st oelle de l'unité, m1arisest demewre acquis de ce qui fut aippns. miJilefois plus cons,idérabl1e. La leçoin « par cœur » n'awrait-eilMiettons -dix cubes bout à bout, le pas plutôt pour 09jet d'exeroeT nous avons dix mille ~~mm~ 'l~ n~~- la mémoire 1 Ne serai1t-elle pa,s 1llil nion des dix cubes umtes fausa1t dix un1ités. On airriv-e aiilffi: natu1reHé- procédé d 'erutraînement méthodi.meut à compter par mille, eomme qwe, un moyen assuré ~'accroître la µa.r urnités ; ion a de,s d~za,ines d:e puissance de cons,ervaibon et la rades éta,ts éprouvé:s? mille, des centaine~ de nnl,l,e. La f_1- pidité de raiP'.pre•l ÜDI l'admet en, général. L'enfant gur1at~on:est la meme, chaque f ms q.uiel ',on paSiSed'une tranche de ti~ois o·ardera de oe qu'il aur,a étudié ce chiffres à une autre, seulement Les qu'il pourra., mais il aiwr~ c<mtracté l'utile habitude de r,e,tern.r n1onipalS dimeœio111s dleisobjets augmeJiltent. toujours ee qu_'iil apprend, .mais oe Le miifüionserait un ,cuoo de 1 mè- qu'il aura be,som dans la smter de ne tre de côté. pas oublier. Je crotiisqu'en dehor ,s de la lllUIDéDes psycho 1ogoos sans pitié vienration, ·on peut ti rn:r parti de mon système de cube,s, réglettes et plan - nent conte:ster l 'efficacî,-té de ces exercices de mémoiT,e qui valen t chetteis. chaque joull' aux p,ro!,es1SeursquelQUJel 'on veuille, par exemple , fai- ques minutes d 'll!Il'es1 <l?uce traID.~ re une addition. Cha.que nombr,e de quillité. l\fM. Bourdon, Brnet, Henn tr<Üschiffres es,t figuré par un tas s,e som livrés à de remarq uable s tra de pl anchettes, de :régleMieset die cu- vaux, à de minutieuses et rigoureu bes. Pl'enoD1s la co'lo,nne des cubes-, ses sfatistique1s. M. Bourdon a ,exa nom- miné U[l; à un, et e.n détail, cent élèajoutons le tout , nous a.v,onis U?bre que nous î)ouvonis re-presernteT v,es d'un même éta1bli,ssemerut. MM. par dies cubes et des réglettes. Les Binet et Henri ,ont observé 380 encubes se mettent sous la colonne des fants de 8 à 13 anis. Or, ils arrivent cubes. Quant aux réglettes, n'est -il toms à cette condusion peu récornorpas naturel de les ajouter à la colcm- tainte: la mémoÏ're des enfants de 13 nedes réglettes 1 ans est à peine plUJsdéwiloppée que Je ]a1sse à mes le·cteu;11sle soin de celle des enf a:nts de 8 all'.liS. Or, penqui'il dant 4 ,années, ils ont appris chaque tirer d'autres crn:is:éq111ences, estfacile d 'a,percevoir. La première jour dies leçons et les ont :récitées. Le


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profit de cet e.ffort est insigruifiant divi<lu, il y a des mémoires particu. lière.s: oeUe des yeux, celle des orei}. s'il n'est pas nul. Voici Les ,chiffres décoU1rag,eaQ11Js:leB, 0elle du nez ... A leur tour, cee Les enfants de la 1re classe retien- mémoires se décomposent. Les yeux nent en moye'111Ile,.sur 7 mots, 4,9; ne retienn ,ent pa.s également la couceux de la 2me: 4,8 ; CeUIXde la 3me: leur des obj,ets, leur éclat Lumine~ 4,9; ceux de la 4me enfin : 4,6. leur forme. L'oreille ne conserveOn le v1oit. Les enfants de 13 allllS pas chez les uns l 'intens ité ert le fun. n'ont pas ret iré des excellenites le- bre des isoiilJs,alor ,s qu'elle rruppeille çons qu'ils ont Tçues un a1vmntage fidèlement leur rythme. La mémoire bien a,ppréciahJe . Et enoore, peut-on des mots se distingue de celle des chiffres, de ceil,e des sons, mrusica1n. se demande-r •si ce pain médiocre n'est pas tout simp lem ent dû au déDe oos considérations, on peut tivelo,pp,ement des facultés intellec- rer une aipplica.tion pratique intérestue lle,s que l 'âg,e seul aurait natu- sante : classer les élèves, au point de rellemen.t déterminé. M. V on: Bierr- vue. de la mémoire, en deux groupes vliet, autre ps,ychologue, en est coru- :fo.ndamenta ux : celui des al]ditif s et à l'apcelui des v.ÏJsuels.Les uns retiennent vaincu. La preuve qu'il do!IL'.Ile pui de son assertion paraît décisive. plus facilemenrt ce qu'ils 01I1tvu, lea Les adultes, en eff.et, constate-t -il, n1e awtres ce qu'ils orut entendu. Pomsont plUJS,s10.u:rnisà cette régu liè re quoi les maîtr,es ne profite:rut-ii1s'P88 di,scipline de la leçon par cœm. I1s de cette particularité et de cette din'.en ont pas moins une· mémoire, .su- vernité d 'a:prti,tude pour communipérieur,e à celle des enfants . Sur 7 que,r à chaque enfant, soUJsla forme mots, ill,s en r,etiennent en moyerune qui lui est la plus aisément assimiprès de 6. lable , ce qu'il y ,a dans son, enseiEst-ce à dire qu'il n'y ait rien à gDJem,entde plus arou: ,et de pl.rusdifficile î faire et que l'on doive abandonner 1a mémoire à ,so,i1progrès spon,taJ1é La qualité de la mémoire n'est s·ous l 'inf luenc e chanoeuse de cir- pas la même chez tous. Son étendue, constances que1C<o:nqwes. Telle n'e,st sa forme, sa qualité, po,ur ainsi dipas la pensée de M. V aili Biervliiet, re, ne diffèrent pas moins. Ains~ qui croit à la possibilité de fonder dans une class,e de 50 ,enfam1ts, sur méthodiquement Ulll' enseignement une série de 10 sylLabes,, deux en reim:mlquant alllX élèves l'art d'aip- tie111:nent8, cinq en coTitservenit 7; prendre, l'art de retenir moins Les dix, 6 ; vingt, 5 ; huit, 4; cinq, 3. Estleçons imprimées da:ns les livrres que i~ possible dès .lors, n'est -il pas da.1v le-s multiple1s impres6ion:s du mifüm gereux de l1eU!rdonner à toms la mêenvironn ,ant qu'il pelllt être utile die me leçon à apprendre 1 Qui imposeconserver ·et de rappeler. Cert; art, rait un égal fardeau à un fort des comme ,tous l,e:sautres, ,su:ppos,e wne halles et à une fillette anémique! théorie, exige des exercices pratiIl importe donc ,que Jes maîtres ques grad ués. Exammon,s-l,es· briève1- détiermiTIJentla qu,arrité de la mémoimoot. re des élèveis et en mesura.nit la force, qu'ils le,s classent en visuels et en La mémoire n'est pas une faculté ,simple, comme o nJe croit ordinaireau<litif.s, eit distinguent dans cee ment. LI n'est rien de plus comp leix.e. dieux g-roupes ceux dont la facuil.t.é Deux hommeiS n'ont pais deux mé- retentive est bonne, ou pass,able ou moire,s identiques. Chez un même fun.. médiocre . 1

Depruis, je crois qu'oni lit ruru peu mieux dam; les ela,sses et les, élèves ont à peu près perdu le ton insivide et fauoc av,ec lequel ils li6aient ou récitaient le,s plus be.Iles pages de nos classiques. Mais il faudrait bi,en maintenant que qUJeilqueautre Legouvé vmt noUJs eœeigner de noUJveaiu l 'aflt de la lecture entendu un peu d 'ullle autre mooière. Car si niou,s lisons · à peu près bien et si notre élocution semble témoigner que noUISoomprenons, il s'en faut cependant du tout_au tout. Nous comprenoœ l,e détail dies propo,sitions., des phrases, trop souvent nous nie compireoo[J\Spas l'en s,emble, nous faiso1I1Jsles p[us gros sières controve:nse.s. Et ,si mms ne comprenons pas , cela tient beaucoup moins à ul!l défaut d'intelligence qu' à lm défa:urt de méthode; ce n'est pas parce que nous soiJllllles' sots , c'est parce que noœ lis\On,s mal. , Car nous sommes toUISles jours témoins de ce phénomèille étrange: des écTivain.s, des auteurs qui ne paissent pas pour des esprits brouil lons ou fmneUJX,quli connaissent leur langue et écrivent proprement et en français sont interprétés de pilU>sieurs façons tout à fait cootra.ires. QuelqUJes-uns leur font dire des choses énormes, absurdes, parfois hilarantes ou effarantes, tandis que d'autres assul'ent qu'ils n'ont vouJlu dire que des choses très simp1es~ L'art de la lecture très raisonnaibles, ,en touit cas très dissemblables de celles que tout à Il fut un temps, vers 1876, où les l'heure on leur faisait dire. Et eiuFrançais ,s 'avisère n:t qu'i1s ne sa- mêmes se recorunaissa:nit dans l 'invaient pas encore lire ,et M. Legou- terpirétatio111 raisonnable, affirment vé fut chargé d'aller donner. des le- qu'iLs n'ont jamaiis pensé les ·énor~ns de lect111reaux élèv,es de l 'E- mités ou les absm:,dités qu'on Leur prête. A qUJoi leUJr,s · premiers comcole normaile de la rue d'Ulm, les qwels, devenus professeurrs à 1eur mentateu1rs réponde:rut que ces écritouir , pourraient apprendre à lire à vains ne font ·ql]e se conti,edire. Et ils citent des te·xte:s. leurs élèves et, par eux, à la: Frrunce là-des1SU1S mtière, Ai-je chargé le tableau eit n'est-fü

Connne il ~rive ~réquemm~nt, J'expérimentaition conf11rme leis.srmles données du bon :~·elllS·, ffi:a.LSen ~ préci.sant;\ L'~te:ç.,tion fa!Cl_hte1e travail de memonsahon. La ,distra.ctionJe raJientit. L'enfant n'a pa,s, beaoin qu'on lui elllseigine cette loi ur fermer les yeux et boUJCherses :eil'les de s,es mains qu~d il chercheà évioq_uerses souvenus dam un paisib1e s~l~nce.. Mais voici qm prurait plUJSmstrUJCtif. Une impres~si~ sera ,mie~ retenue si elle a ete a la foLS V1su:eHe et auditive . La mémofre sera vlus forte ,encore si, en même tempis que l'on regarde et que l 'orn éooute, on prononce, on exécute les mouVie'menJts du langage articuJé. Cette image motrice ,est même celle qui joue 1~ rôle le plus imporrtant. ~ récitation seira d'a:rntaDJtpluis facrle que l'é lève a.u,ra mieux ciontracté l'habitude d'ac13omplirr avec aisance ]es mouvements pa:r lesquels eJl.e se fait. Le pianiste n'apprend pas le piano en regairdant uniquemenit ,les notes de sa mU1SiqUJe, mais en jOU'.ant. Des expériences curieuses mettJep.t en lumière le rôle prépon<léra:nt de ces images motrices. Ainsi, s1ttr cellllt sylLabes à r,etenir, les sujets, com mettent ,environ 75 erreurrs quand ils ne prononcent pas et 37 .seulement quand on ,leur permet d!'ariticwer. (A suivre.) A

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ter par quelque ,s circuits d'idées ou pa:s v:'l.·aiquie dans toutes les discusmême prur deis apparences de contra. sions, surtout daoo les disc ussiorus diction. C'est en ce cas surtout qu ' entre g~e'IllS de même fo i, d'o ,pinionis on voit bien qu'en plU1sde l'ruttenà peu près semblables, qui paraistion iutellectuelle une certa ine dispo sent faits pou,r s'entendre - et qui sÏJtion momle est n:éc,es'saire . pour ne s'entende nt pas - on crie de part comprendr e. Il faut aborder ,la. lecet d'autre aux maleintemdus et aui:x: tu rie avec .sympathie. Alors même controverses, D'où proviennent ce,s que l'auteur pa~ lui-même, ne serait cr:iaiUeries 'I Peut -être bien de ce que pas sympathiqu,e, il faut se mettre ceux qui écrivent ne savent pa,s bien d1ans un état sympathique à sa penécrire , ma is assurément aussi ae ce sée, se mettre à .son pomt de vue, ou quie eeux qui lisent ne sa.vent 1J·as aUJtrement on 1e comprendra touit de lire . trave:ris et on le jugera sallis plus, de Car PiO:Urbien lire, .jj1 ne suffit justice que de justesse . pas de comprendre l,e sens lexigraCeux donc qui :li8ent u1nécr it quelpbique de chacun <les mots, ce se1Ji1:> conque avec 1'idée préconçue de pewt être modifié ou altéré par la prendre en faute 1'auteur s,ont bien pl ace du mot daI11sla. phras•e, par les a:S1surésde trouver des fautes, mais autreis mots quii le· su,ivenit ou Le pré- ce sont eux qui les font ,et non pas cèdent, comme une couleur se modi- nécessa,irement l 'auteur. T 10111taufie selon les a:utres couleUir.s près teur .s.u1Spectd'av ,ance est pa!r cela desquie11es ,eHe esrt ,-placée. Un mot même oo auteur que l 'oiD.se coodamt~urt _seul ne signifie rien. Sa signine soi-même à ne pas entwdre. Et fJcca.bon est fonction de tornt ce qui toutes les fois dooo que vous voyez l'environne. un .critiques 'acharner, jo,yeuix, a.près Et il en est de même de la propoles soitti,ses qu'il reàève dans oo, ésition, de même de l a. phrase . Un,e cr.it, dites -vous que sa joie témoigne phrase ne prend son vrai sens que contre lui-même et doit :le faire souppar le:s auitre.s phrases quii.la situent çom_nerrd 'inoompréhension . Et p,l.œ pour ainsi dire, dans l a ,pensée . Iso~ il cite de textes isolés et fragrnentailée, tantôt ·elle revêt une forme aib- reis, p]us il est .suspect. so,lue et dogmat ique qu'e ll e n'avait Po u r biein lire, pour bien compren· pas dans son environnemen t natUJ- dre , il faut dooc être synrpathiq ue à re[; tantôt, au contraire, elle paraît l 'a,uteurr, l 'aborde ,r a:vec indllllgence, énon~e:i: de,s doutes, exprime :r d,e's je ,dir1mi s vofonltier:s avec charité, lui restncbon.s que l e contexte ramène foire crédit d'abord, .s'efforcer d'i nà leur plus juste valeur . te r.préte-r en bien ce qu 'il dit, et, f!i Pour bien lire il faut donc fo ,e on lie trouve eiD.défaut, ne le faire d 'e1nsemhle, eompens ,e-r les unes par qu 'à regret. On finira ainsi par c001les autres les diveTse ,s articufations prendre •s·a pensée et si, après cela, de fa pensée, et se bien pénétr·N· de il reste des contr .adict~olns, des ercette idée que l'on ne peut bien com- reUJ.'S ou des .sophismes ·, olli pourra prendre ,que si on suiit toute 1'id'ée les dénoillcer touit à 150nalÎ.se,oo sera de yaute~tr, 4u commencement jus - b1en sûr de ne les avoir pas invenqu a la fin. S1 qUlelque chose · échap- tés. pe, on a le droit de dir ,e qUJ'on ne Les -règles d 'jnterprétati,on des éco~pren~ pas, mais on n'a pa.s le cri,ts doivent être les mêmes que c~idmlt ?-e Juge,r du fond des pensées. les que la mOTale impose pour l 'in· Et 11 ne faut pa\S s,e laisser rebu-

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te1"J)réta~lll d~ actions. Et de même oe district a eu lieu à Chamoson le que le crupe n.I le mal_ ne s,e suppo - 15 mars sous la prés idence de M sent, de. meme .QP:ne dol't isrnp;posernà. Mxe, _noitrecher:,nouv ,el Inspecteur: le sophisme ru l'errèur. J?r~s .u~e pnere pour implorer ,Quelque,s cri/üqu8:8,nouis dise.nt : Je la ooned1ct10n . du, Cie l sur les t ra n a1 pa~ a m m.qmeter de oe q1J.1'a Va.U!X d ei l a Jouril'ee, M. ! 'Inspecteur ~oulu d~~·eUîf,aTuteu,r pour le juger en termes _a.ffootueux et aimables' Je ne m JJ11q1:iete pour le oondlamne; nous "!'O!,Ihaitela bienvenue et sa lu ~ qu~ de sav,orr comment il sera com- avec Joie la présence au milieu, de J?TIB par la 1:11oyennede ceUlXqui le nous de MM . les Rvds Curés d 'Ar ]Ise.nt: ,Je do!'8 l~ chari,té à l'aute u r don, de qhamoso~ et ·~e Vétroz; Evê mais Je lia diot1sb1,ein plus à ceru!Xberuu~ quoz, pref et, du d istrict; Giroud, no co~p p}us ~ombreux, qlliÎ risqueIIJt ~1,e regre~ Ins.pecteur; Rouiller d'etre egares par lui . msp. sc~laire. Des auto r ités civile~ Ço~erut ceux qui pa:rJent ainsi 00 et ·scolaires de Chamoson s'y t rout , voien~-11~ pas que le rôle de crit ique vaien ,e~a.1ement représientées. devrait etre premièrement 00 , diis,siLa ,seance est ouverte à 9 h. 1/2. per le ,1?-a~en~endu qu' ils redourbent M_. { M., inst., à Chamoson ,est a,pentr~ l ~cr~vam et le public. Il leur pele .a donner ,à ses élèv•es ~ cours s~r.ait 8:1simp le d'être justes: et de Pr:atique de geographie sur les- dis dire: L auteur, s 'a<lireSISanit à tel plli- tnc~ d~ St -Ma~ri~ et de Monthey. blm: a eu. tori de. ~e pas parleT · 00 tpTeS la le~Oill,msfatuteurs et mem autr_e langage,. v;o1c1au vrai ce qu 'il res h onoraires prennent à leur tour a;7!1-1t voulu dire .. Mais iJ risque de la paro le, tel pour adresser un élon etre P~ comprm e.t .voilà oo qu'i'l ge, tel autre pour iselever un oubli semble dlire . -;- Le cntique pense -t-<i l l\~. l 'fospecteur se prononce le der: Q!)Je la. c~ar~te, pouT s'exercer a111ssi mer eit constate que Je maître passé . , - a~ " cre~set » ne sort p8iS trop meur bi·end v1s-a-v1s de l 'aute~, · · ·uu.... que vis-a vis. e ses ,lecrte1Urs,serai t pouir ] tri ~e 1 epreuve, et que, au contrai moms c,omplète 1 ce a re~ 1.1,a r ec~lté des félicitations bien .A!pprenons donc à lire, doiliilons- me_ntees. AJoutons qu'avant de nous nouispou_rce la _lema l qu 'i'l faut, con- quitter, les garçonnets chamosa.rds serutomia sortir de notre -pomt de n ous ont ten~ ~011;sle channe en .exévue personnel. gui, pour nous · naraî - cuta n t un tres Jol~ chant à deux voix . tre pluis 'Û'~ morns traditiiolllller, n'en M. J. R., anciein secrétaire n'aest pas ~01:11spersonnel, ayonJS de la yant pas assisté à la conférenc~ d' ..A.sympathie mtellectuelle pour quicolil:'" proz en 1905, la l ecture du. compte q-uepense et cherche la vérité et nie rend1: de la dernière séance n'eut croyons yas que cewx: qui fa cher - pas heu. chent s01~n t eill trop grand· nombre On passe ensuite à la constitution po~ir.qu'il Y.ait JÏJeu de les méC()ID; - du bureau:. M. J os. Praz inst. à DalÜe au pmnt de tout à fait les d& N endaz f ~ cpnf irmé vice- p~ésident . eouira.ger. ' et le sous 1gne nommé secrétaire Qruelq~es instituteurs, dési.gnés par M. 1 Iœpecteur, donnent ensui Echo des conférences ~e lect_ur~ de, leurs travaux sur le su Jet ~is a l'étude. Ces oompositions Dls!riet de Conthey a ~n _Juge.rpar la discussion qui les· ~ La conference des .instituteurs de S'lllvies, ont été bie ntra itées, et ·d&


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notent beaoooup <le peine ei de bonne volonté de la part de Jeur ,s auteurrs. Voici les conclusions tirées de la partie pratique: 1. Poull" cOOlnaitre le caTactè1ie d' ,un élèv e, l'in,stituteur doit d'albord ,bien se .conna .itll"e 1ui-O:nême. Faire soo,vent 'lllll, retour sur soJmême; retracer ..ses ·smive:nd!rs d'el!llfam.œ,ca,r tels oSOi!Jt Iles e nJants d'a11jourd'hui, tels n.orus étioDIS dans notu:e j eune â:ge. 2. lil f.aru,taillller l'enfam.t; 1'11111Dointrer b e·auCO'UIP d'a.ffect'ion et éL'attacheanent. Le désmtêl1essemelllt oont iO est objet de la [Part l(}u :maître le toucthe, et il ..s'ou.vrilr'a ainsi à 1ur1 a;vec une ,conffalDIOei>lll.Lnûltêes. 3. Pr<Jlfiter dnl moment oü l'élève n.e se croit point &urve.Hlê (jeux, promeonades., ré c:rêations). C'est a/lors qu'il se livr e 'le ipllllli aisément à. s,es ébats et qu 'il se lailsse allller le plus libMment à ,ses inclinations. 4. Il est à .c001seil:lelt"(principalement pour ,un. •débutant) de s'a.dresser a,u m,attre qui nous a p!l'êcédé dallllS 1a classe, à M. le Rd Cuiré de la pruroisse, à ·MM. le-9 meilllbl'es de li.a Commissioin scOllaire qu1 !l)OUTlrOD.t ,nous renseigner 8'Ur la coarou.ite et Ile caractèœe ,d'e tel él ève, .ainsi ,que sm Ile caractère gênéJ.'aJ de 1lli populati.Qlll, au· llu.ili eu -ae laqœ,le nou s somrmes ruppelês à trava.il'ler.

M. l 'Inspeoteur donille ensuite connarissance de quelques ]ettre.s de membres honorafres qui n'onrt pu assister à no.tre séance, appelés ,pour la plupart à la conférence des instituteurs du drstrict de ,Sierre quis 'est tenue le même jour à V enthône. Midi et demi soiliD!e.nt .. Il faut songer à satisfaires d 'a~tre:s e~genœs. M. l'lnspecteuir nous mv1~ b1en,~ordia]ement à quitter la maison d eco]e de Cbamoson et de nous rendre chez MmeCairrupt où un copi,eux re ·pas nous attend. Le menu, arrosé des meilleurs c.rUIS,délie toutes le,s law.e;ues et, sous l'habile direction .de M. le député Gaist, acclamé ma.Jor de table, et de M. Naville, directeur des chants, une douce joie règne bientôt au milieu de nr0us tous; toasts et cha,nts se succèdent avec un entra in infatigable. Le temps presse ·et en si bonne compag.nie le:s heures s'envolent ra-

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pid~; il faut d~jà so~ger au déP'8irt. Mais ulJle quest10n tres opportune et des pl us inté r essantes nous occupe encore pendant quelques minutes. D 'arncuns ont pensé, a;vec beaucoup de ra ison, que l'exemple donné par nos collègues du distric t de Martigny en fondant leur Chorale, devait faire écho parmi les membres du corps enseignant du canton. Aussi les ins,tituteurs du district de Con~ they ont-i],s te.nu à enitre.r dans le mouvement et à mornr ,er qu 'eux Rll6si, ma lgré les conditions topographi . ques ')Jeu favor.abJ.es de leur distriot veulent ·cuJtiver la bofillle et saine mus,iqwe, afin de 1,e'hausser autant qu,e faire se peut leuTs modeBtes réunions annuelles ,. Sur la proposition d e M. l 'ID!specteur, un comit.é provi soire est constit ué à cet effet, et M. Na.ville , irust., à Ardon, en est nommé président. Et maintenant, chers Collègues, mettons à priofit les bonnes leçons et les sages avis que nous avolllS recueillis pendant oette journée fruetueuse. F.Jnavant pour Dieu et pour notre chèr e patrie valaisanne. O. M., secrétaire. 1

••• Partie pratique Leçon

de choses

Les alentours de la maison paternelle I. LE JARDIN

1. Fm'llle générale: dOtuo:e, plates-ba.n'des, al lées, etc . 2. Pllantes pota gères: clhoux, IIB1Vets,bettern,v.es, lhal'kots , saOade.s, oig,o001s, poi· œauoc, laitues, etc. 3. Pilruntes d 'a.gréIDJellf: 1·œe, œillet, p~ tulipe, etc. 4. .AJr,bo_.es ,f,ru:itiers e t lellll's firuits: poonmler (!po,mme), :poio::ier (poire), pêoher (pêche), ;pru'Il.ier (jp1."11llJe), etc.

5. Trava'UIX du jaxdinier: a:nrœe1:,etc.

Ja!bouTer, sa:rcler,

6. Outils ldu jwrdinier: T'âteruu, . elle " e~ca.teur, 'M'lros,oir,-tauctne , itc. ' lbêdhe, feni1, ,a.breitwo.i,r 2· 1• B1enfa,ltJs de J-â J)ilruJe,de la J'osê t La Vache, 1es IIlloutons, la ·Ohê cl!alerur. e e de la . vire en. suiva!Ilt ipour les pl , 1h " 'Q·œst1ons l'ordre tra.Cé 8. Faire ,savoir à l'entalllt: us auc PQUT le -oheva1 • a) Inn·œco™:1a~s~ll!Il,ceque nous devon,s à 3. Questions di,verse.s: · 1eu q,U1 a.s:u.tcro.ît're p:u-~--t . a) QmielJ,eest la norunitut'e de h est .n'= - • W'u ce q ui . =.:es·saire a notre .siulbsïsta . ces a1Dilmaux? c acun de /J) fa; ,di:gnité 'du, tu.·n,vnn de l'h nœ, . . . • ' """' · om,me qui /JJ Colll1m,ent aippelŒe-t-on, :le "'e.t1·t "' '·,ooopère am rs 1 a ~'œuvre de D'eu va•ohe? d tl -" ue .,.,. 1 ·• Observation. - Id s,6"ait 'b= q , mille · d le a cillêw-e? de la brebis? ile ·= ~ ue 1e 1regent bll"e/bis?e a vaclhe? •de la c:hèvire? de aa JIOS~êde ~ q,u·elques êcha.nti.llons qu i feraient l'obJet d enfiretie.n.s de.s plus msn ..,.., , ··-· q ··1 . . ::ucwu.s.0 €>St V. A.PPLICA.TJ:ON ......,i 'll l pou.rr~Jt: lfru.re obset·ver le s, différentes partJes d ·Ulle flaul', rd''lm fruit t :Le/cnwe d'?'Ds l'Ami de i'entfa'llee· a Les a'lll:maiux. · les sortes àe fruits ((à pépins,, à !lloyau), /J) Le jaitHn. rr. LA BASSE-COUR L Les oiseaux: J)O'Ules ,coq, ,poussial'S, Orthographe nrurds, oies, p.iigeons. ' ca2. Les ~mtres au:illlla.ux: porc tru· . cea,u, la,pins. ' ie, pow.U Utilité des oiseaux 3. .A Pl'O!l)OIS de chacun 'd~ n OOUrplede moinea'llx ""':t ., . i . ' .._ ces, an,1nl'at1x, il Y env iron 430 0 ohen •'·' ·'e . ..,..,1 e "" ses petLts a dieiu '<l.eDliminer :leuT irorrme, 'leur utfüté . . . . s ou SJCllJl·abée,s !PM· seleur oarnictère ,füstiillicfü: reman·quer, pa; ma'.lllre· Plus1em 1s o-iseaux sont ;J,es garm e11,9 ,exempl~, la tendresse :de la pou~e :po,urr ·asS'.lrclusides t·r o'll,peaux Les b ,les êtom,nreaux ldélbllJl·t·a· t '·1· ergE:1:onne.ttes, ses •pet'its, la fid>élitê de la coloonbe , ,. ti,vité de .l'a.berne. ' , aie- mesti,ques des ,v . ,ss~n es _arum·aux dole sa.no- . . ms ;paiasJtes, qui Jeu11· sucent III. L'ECURr,E . ~· L. e s llnrondellœ défu:uis·enit ·"es = 1H!iJJS ,d'!'llSe "- ail '-' ·u.d 11 L . e cheva:J: :dans les ir, c,.,s és ,quren,ous voyons dao.ser a) sa cou leur les ,mn.....m · aeyt owsh·du solreil. Les engoulevent&, b) p:u·ties: ' «..L' s, o a,sseuxs au oré,prusrculJ f tête: oremes, salière, '1lrll,&ea'llx, cri!n.iêdis;paJ.'8.ffu:eles !hanne tons, les rblattes ~t .:: re, en,colm= ·, rfoule die 1·0.n,geul'Srqui n•e +--. ..,, ' " , ·t De . uavaJ""ent que la tronc: crou,pe, hanohe -élpaiulœ flanc n~ . s oiseaux ,de rnos jard-ius , tiauvettes poltraJJ; , ' , 'JHnsons, !mésanges , dépouillent nos ·anbn .s'. membres: •avwnt -•lJras, Ja,m.lJe "enou seamx et nos g!L'ands a:rbl'es des . , " , ahenilles sca ,r®bé · pucenms, · -OMJOn,J1U.1r et, 'boulet patm·on sabot '. es, etic. · ·. dont 1es 1sa:vac) utilit:é: ' ' · · ge.s i.sont ~alC'Ullabll,es. Les oiseaux sont 'doll'c tM.'Vai.l des d1an11ps; les ,plu s utiles auxi:Uakes de il'agriou1tu,re. voyarge, sedle ou voiture· à ~·ag.uer,re, · ' Les nids des oiseaux 1 La j~ellt, les PoUlams, q•âne, le mulet. . Au;ss -itô·~ ,qure ,les 1111bt~es ont >dé-v ,eloJJ<péJeurs l Quesoons dive.r.seis·: fleurrs, m ille ouvrJer g COIID lll= ·c .. · """""e.n,, ·1·eu:ns tra.a) 1Quell€1Ssont les di'Verses pau·ties du va,ux.. por_tent de 1001 ,gues pail!les hao:nais d'un clheval (illJ.ors,guid ..es, coJd~s :Le t:rou ~ un vieux mur, ceux -l!ù maçon, •lien.•, sangle, h'aiits, IIDartill'ga·le ,atteln'ent des !bâtiments ra.ux !en.êta-es d'une égli le, !brides, croup ière). ' se; rd'aru.tiras d'érobent un arJ n ià une -Cll/V'lÙ 00 ' ùe ,brin de faine Que Ja h1·.eibis a Iaiss~ b) 011:l'a,ctét'isez :la, marche dJu, obevat (i.e s u,~peo~ue à fo. rono e. II y a lies b1lchero.ns pas, le trot, le ga.10iP). 111 .cro~ent des brmClbes , dlliDISla dme d'IU/Il c) Oo.mmen,t! appelle-t-on œl,w qui soigne le cbeval? (palet'llffilier). a1.bt e'. 11 Y a des ffüarudièmes qui !l.'eCUei'.lilrent 1~ srote s ur l1ll chai·dou, M:ille prulais ,s' élêd) Q.u~ faut-il penser de c.eL ui qui malbrrute Œes a,n,ima-nx? (irl farut penser/ 'ent, et ohaq;ue ,pal,ais est •ll!ll, nJld· -" qu'.ill · nid voit .,, • , 'Ul.laque a mauva ,1s cœull"et qu'il sera drur . . uetS ·lllétalllloa,phoses charmantes llill enive.rs des hoilllilles). œll rbriJ•lllll,t, ensuit -e 'Uif pet:it ,couvert de' & IV. L'ETABLE vet. Ce (UOUll'rl1Ssœi rp!!'e!DJddeg, ,plumes· sa DLv011Ses pall"tiœ· e;uge crèdhie II'âterlier, :ê.re 1'.ll>iapprend à ·se soulever sur sa 'cO'U, , e. Bientôt H va se pencher s ur ae bo1sd,de .

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110

son: bereeau, d'oil iil jette 'lllll premier co~ d'œJii sur ,Jia n,a.ture. Et.tra,yé et ravi, U se précip ite iJ}a.rmi ses f.rères, q;ui n'ont rpoint en,. core v,u: ce ,specta,c l e; irllJP!Pelép ar la vo ix de ses parrents, il .so.rt ll!lle seoonde fois de sa cou'Obie, et ce je un e roi des ai.lis, q.ui :porte encore la couronne de ['en:fan.œ auroua· de F,i,a: tête, ose déjà ,contempler le vniste oietl, l a ,cime O!Il!doy,a,nte des rpitns, et les aibtmes ,de v.er-Orll'lleau-desSOU1S du c.',hêne paternel. Et pourtan•t, t8!11dis que les forêts se réj~t~sen t en .recevan ,t 'loeiu r nou,vel ,hôte, un. v1e1l o1sea.u, qU!i se sent ,abaindoDIIlé de ses ~iles, 'Vient s'abattre aulJ)'l'è8 d'un coumnt d eau. Là, résigné et ,solitJail'e, 11 attend tramqudlle•ment aa1tDort au ,bolrid: du .même fleuve oil 1tl chanta ·ses 1Pl.aii.sir:s, et 'dont! iles ar'bre.s portent encœe ,son l!lild et sa IJ)Ostérité ha.rmonrieuse. CHATEAUBRIAND,

-o-

Le crapaud .Le -0ra![)aud est lnoflfensi!I', 1mads œ lll'eet !PlliS ,a,ssez pour ùe recommander à lllOtl,e at. te.rution,. C'est: 'Ulll aiuxiliaire de ,gd'lllld ~ 1llll glouton avia.!ellllr die llimaœs, de llarvee; et,c. Dils(lrètement ~·etiirê lie jou1r iSIOUl9Jia fhi.l. oheur d''ll!Ille ,Ptierre, d!a!ns qtœ,]que tro u OIi&, .am·, ill quw te ,sa, iietraiite â la tœnlbée de le :nuit IPO/llil'aililar fa.ilre sa ro,n,de en ee ~ calhln-ca.ha sm· S01D gros ventlre. VoJ,ci,IJGleu. :maœ quJi :se hâte vers les ia,i1Jues; voict une cou111:ilière su!l" le se uill -0e '$IOiII. ~. vote un ihamaretonqui anet ses œUlf.s en telT,e. Le cra.parud vient tout dO'lllCement, M ou,Vl'e 11 gu:eule ,semb.Laible à J',enotrée d'.1m four, et esi tro:!Js :bonJ.ché~ les enig1loutit l'o.us O.es troll avleic urn cll3Jq\11 ement de gosier, sigmie dA!111, tistia.ction.

Remèdes

Joies du printemps

111

efficaces

you,1ais;j'ruvads des iliVTes et des maitres m e 1es ex,pliiquer, ee je n'ai, [)as s•u en ter; gê'mis, main,tenwnt, ode ton ignoran A.h ! snj'a.vaJ,s su!!» r Tem.édier à fa'llt de mau~. j'ai =e e ,q'll'e ane dO'llna 'lm v-ieux régent, elle fait du bien à plus.ieun·s repri'.Ses.. Je vous 13. !faire conna î tre à tous. . mes a,mi1s; s,i vous étiez J)ri,s de 'la même r, voULSpollftU•iez en •user. La voici: tlfre d'essai, prenez à 1a p h a11.'llllad e 1<:T,e école un it'laoe-0nde 100 grammes, corn-

comme suit: 20 gr. de ,bonne volonté; 20 ,gr . de cou1·age; 40 g,r. de patience ; 5 gr. de ohllll'Îll!ê ; G gr. de [Pitié; 5 gr. Ide fel'lmeté; 5 g,r. de douceur.

1e

peu · Ja néeess1tê de l'étude, 0.e !Prix de a•fml. ~e~t La in.J.uie eunmie a.u1ourtl'hui,a le ibellideu 1W • .. . .. Le aril,en ellll"S ttruction. Ils recevront d'aHJeull"S"la.j.ust~ temps J·eviend1'a deimal[J. s n.1tion de !leuors lfautes à 20 oru. 2a ans, q· la l'Or~nt les merveilles dea tropiiql\les ne ~ai ls ver1ront clœir. · · Ils se frapperf°\•at ;; J.ent pa~. mises ensemlble .. ùa ~mlèrle en 'disant: 1c Mea, cul pa Ol'trim! aette de Pâq ,ues, ia IJ)'l'em1èr~ c aDJSon·ewnie ;p d . fri(JueDpertl u ae temll)S qurun _Je bleD vriJ, l'amlll'êpine e n flew-, ~a jole de 1.a J 61 tais l'école; •m11.mémoire ~tait que fiioo Qilli revêt sa robe 'blamicb~CHELET . fraîche; j'apprenais, ~r am.si dlre,

=

or:e

Leu1;:s f)Ol,tes s ont ho.8'I)ltalièr,es Car ces ba.mières ont vjeiifili; Le11111S •IDtm·,aùhleis s o.n,t faJm•illières A .fo,uoe ,œ,a,vo,b: ,accueiW .

Des voix chères dortnent en e!Hœ, Et clla:nslies ridoou.x dies g1·aina1s 'lît<J., U:n sou,f.fJ.e d'illJiles ;pa.teimell.!ies Re1D1Uie e.ii,c0'1-e1es a!llCJens plils . S11lly-Pr-itdhom1ne.

Les leçons de la nature Jes bOiLsiet il!ll fontalimJe, L'Ha,n,g bordé dJe lO'llgs a·o.searuix, Les ipeti.ties f!eirnrs, Oe gMDJd• ohêllie To,ut IIJetJ&}lé de jO(Yeu.x odse'lllll!X. A:i!m,ez

des régeata

Ah! s•a.perli.popette! quellle vie, tou t de ma. J' a,i ~Il' idains les ,cli,mats oft il' oliviel', :l'ome, au milieu de gal01piDB :pareils? il fUI& ranger conservent 1eur ,verd1eur éter:ne'liJe. a.voiJr dru cou!l"a,ge... Pollllr toutes les ,pelmes 811111:S méoonnaître la ·beSJUté de ees ar.bres ,que !l'on se donne il i.!nstruire cette engeance, (ll~te et leur distinction Slpécia.le, je ne on n'a que des d{lbo1res! . .. !P()lllvats m'habituer à ~a !fixité ·lllOIDoto n e die P1·ooez ces erut'al!lts par 'la dou ceur, ile a'm Œeur costume immua,ble do n t la verdm·e remaquent! Exhort>ez-!es à s'·81PpHquer dalla ponklait à I'·hmml\ll!llble bleu dUJ ciel. J'atten~elll'S -devoirs; ils g1,~bouJillent à qiui miea dais toujours que lque chose, un. renouve lllemieux! En.coouraigez-lles A bien étudier leora anent 1qui ~ venait ;pa,si. Les jo u T,s passaie;11e, 1eçons; ,ils n'ouvrent pas un ILvire! Me<Daœ. ma1s Itlienti,ques. Pas une feui l'l e ,de 'IDOllfiliS les d'une IPU!llltion sévère; ils :rient! l ndll.lcessuT la terre; p9.lS •llln l~geir nuage au ciel. 1e11~·,deis penStUIIDs; ils les fO:Jllt, mais De ae idisa'Î'S-je, n.atu,re êternebLe! A.u c0; ur 11 Grâœ, -00rirlgent pas! Retenez -les après l a claaae; ch®D:geanrt que tu ,m'as fait, aOOOlt'deau moms ·cela Jeul' fa,it autllllJt 1que s-i O.'on pinça.lt la ttm ehangement. P~'lliie. boue, orage, j'accepte coo'lle tl' 1ll!Il :bœuf! En voilà a,ssez pour attratOUJt; mais Ql\lie d.u ciel OUI de il.a ~-e me ~ per :une grave :indi,gestiœi, 'J)OUl' toutfe le. bollviennien t l'idée du mouvement, 1 ,idée de té'Ile saison nov,a,tion; ,q,u e c.',hruque '8JDID.éele ~~e A.hl d®ui.s que 1a neige a ,dis,~ et~ le (l'u [JJ,ecr éation nou;velle ,me raftatoh1sse 118 'beau so l e.il de pri.DJtemrps se !ait sentir, c elt cœrn·, me rende l'espoir q u e anon, ,n.me ,pourra se ,refal11.,eet orevi.vre et, IP8.II'de:' _alflerlna- fiJni, .fiJlli!. . . On ne sait plus q.u~ devl!llllr ell classe. . . on y ,meurt. . . On n entend que tives de ,sommeil, de mor t ou d hiver, se :soupilrs a.près 1a liberté. . . On Ille voi t qae de J10'l1Ve8/Ux ptln.tean.p&. » . ~ 01 yeux mi.fermés, bâillements, mdlllesse~ HJoman.e, o istea,u, tou t e ta natuire, ~ous diOn y vo!t tout . .. ex sons da même ohose. Nous sommes ,f8,J~ ![)Our nui ,s, paresse... !l'élnl!d~ sérieuse, le travail COJ1BCiencleux. le ehaingement. A ces !fortes a:Uiernat1v~s On. est s01Uvent tenté ,de jeter le mancbt cha u,d, de froild. ,de bl'lllme et de sooe~em~ après da cognée et aadsser ,c,es g111rnememtll t'l'istesse et die gaieté, nous devons la . aller leur tra,Jn., [)Uiisqu'i~ ,oompreinneut al , ln. pulssM1te peirsonilllalitê de notre Occ1-

LetsŒé2lrurdesd'e leua· v.ieux pll!i.tre ,Sem/l)lent ~es -11idesd'1JJI1 vJei Jtalrd! iLeu1r.s v!i.tre.sau l'eflet 'Verdâtre Ont C01I11merrnn tlr1ste et 1b0ill J101g111rd!

100 gra ,mmes. ouialerée aiu œmmen,ceiment chaque 0.eçon et vous serez ,prurfa itement

prenez une

Jouez ,sous 1e chêne

Et

VO!U&

1·obUJS1Je,

,gn:and,i~·.ez ,COIDIIllfe ·l!u,i;

Et vous.,mêil1fe d' u n. jeu!lJe •arlb1m-.1le Quiellquie jour vous serez .J'~uû. Léonce.

-oPréparons notre classse ipl"ê'p,•1 ;ratlo u, ll)ouir êt'l'e sérieuse , doi.t écrite; iil. n'y a pas un aurtre tmO(V'€1Il de er 1a. ~Ce qu'on n'êCJ.'lit a>as reste

limitez les gi·.rund,s'br,a,s d,n cllêne

Luttant ,co.ntue Ile vient o:unorid ;; EI1JdiU!l'CÏISS1eZ -VOIUi,S à 11a[)elÎJIJe: PM· elJe vou.s oevi.endil·ez fo;rt. LOlin die V'O'lllS u!DJeenfa,nœ mo]loe! Dn 1:aib01Ureur,dru; btlclleron, Su1Lvez, enlfrurue, la a,udle ,~,colle; L' 1h01JD1JI1-e fOlli: peut seul être bon ,. Victor de Lapt ·ade.

d'lliPeU-!Pll'è.Set 11'Il'est a-.ile!nlù.e pil'.e da11s gn,eme!llJÏ eOllllIIl.e d'al!S la vie. . . Un e J:1ait une i•eotUII'e q,u,i pioos.eln,te cin,q, Composition mots ditffoiffies. S'il a. p1is soin ,a,vamt • an dlaisse de diê.fini1· ,ces ,cinq O'll dix Dans les bois pa.r écrit, au>rè.savok consu11/ê son dicill"e et 1a1P:rxrop1·lé,s'il y a !lieu, les déF.ai t'es un t..'lb'Leau .des bois 11iu IPl'in ôellllps, ou,s à l'âge, au dlêvel'O[l(lllEmlentin,tel Dec,en Hé, en 111; u.to:m:n1e, eui hiv~r. - ·Les plaide.s élèves au '1i-eu de s e fier à S'a, mélSÎl'IS qu'on y trouve. ' qu'hl ait sous '1es y,eux :s001,carnet de IN.DICA'l'IONS. - Vous a:vez quatre t,a,. t!lan et qu'iŒ ,n'a;it 'lllllcune fal\lsse bonblearux à <l>écrh-e; cllaictm <lioit ,clollfC êto.,e t:i·ês Je 'COIIISUD.ter. eomt; choisiSrsez .J,es tmattis cruru.ctéri ·süq ues Qui l'O'PJ>O..'lent a1L1: nrutres. - A't1 g:xr.iinte.m]J\~: ~e.s 1leu.iJ1e.ssortlent t'imideunent d,e ~etlll· ,e1D,veRécitation OOJ)jp'e, les brll!IJJC.hes po11sseut, Ja viodettJe e,mbMllme J'ai.r, les oiisieaux gazou:i/lllent et bft· tissient Jerut,s illidls Les vieilles maisons En ébé, les 11euiJles oppo.'31e!!J.t niu .solleil ft.eoun· éoTain ve!l,t Lsomb11e,1es bêtes v001t iehe.r· ,cher .dta.ns • les fou,nrés l'oonbre et 'oo >repos; 1SairnfJe ibn1d.ssement d:e.s insiectes, 0111n'·en -

œ,m

tend 18/Uleilln hr.u,if. Les ,jeunes iflllil.esc~11enit


112 5

en riam.t J.a tfrais:e des bois, .q.ui ~e œiche sou.s ILesbuisson&. - iEn a1Utomlll.e: les ,feu.fil:Le,s se

iliqiue l'endroit oü le soleill a: dt\ se cou.eh • c'.est 1donc le cot11Chant,l'oueJst. er, , . Bureau à Sierre coloce.nt des tons les ;p/l'UIS1ïdbes depuis l' OII' ,Il ~ iest f,aciae de tlr01Urverles autres l><l4n1' Pr esii.dent: M. l'abbé O.scar M Com{té: F. Perrautli;n, de Ba '° jrœqru'a,u .gris, elles tOIIIllbent en t01U,1•biilil.on- ~: R'~est ét!ant â sa, ga'll<lhe, l'eat nay; .J.. ona ~·e~nbrancher, pTriside.ft1.'vs, :na111tet cwaquent ISQUSles ps,s; ,la lfo1rêt vffilS est a sa do:01te, 1e •$1\lldest ,dierr.ière 1111 a., yioe-pr~s.: Mhle Ma.rie R - . P. G11h_oz,. à Isérnb J,es, srecré.tai offi"ent oos cha,m:p,ignoœ et ses ,m,yrtid1'es; les via:n,t J:ui est 1e !llot·d. ' chais.siesà colJJlU'.e s'orga:rni.se:n,t ef il:ecenf tœ.mr,e-ciamss1e,r . Secretair ·e : M'JJI,eCha.riloi ' d e !Et swr la carL1te,à l'ée ole t"ie11re a vu que Chwsfonay · b1amlt :flUJit ,dev,ant Iles rmeru.tes.- ,En ih.iv.er e Adiolphe Déf~uo oon hameau e.sitsitué aiU lllOll'lddu bois. Caissière: MJle M L frança:iJs. -o , se0rétair ,e to'Uite vde .a cessé, les aœbres ,sont ~uil1lê.s, Vite, .l!1 dé.g,rmgole ~ 0'11:mre, rmarebe 1111 011astoœy. .- ouise de O , aa :neig,e cou:vre !e sol; 1ie pauvaie V'ÏielDlt raeôté du nord ,&Ml's, se 1'aisser ,dlêcO'llll'll,ger:Par 8Car Andieregl)'en 't · •mas,sier]e ·boÏls mort. les obstades,, Jl fi,runclbit 1les faillie et lee Agefilt cowféi,enic· . Ch a/11em d · o , sec re a11r ,e fœisês, guildé pair Jes demiêll·es ,llueu,ra dli Gross à Lens 1er · an. ,Ju•les · à l ', : ' ces .de,ux. dern ie rs t:., p' : . eci ,e nrormal1e d e 8i on jour . . r , •e'I'TaJU,dj:n ' t' . ' Après bollllle hew re rde maa·mœ, il aJTI. M t d l S ·' ms1 ItUJteur (prési-ove à la ana;ï.son die >SesJPS;OOntk 10 :~ de~ instituteurs). Recrutement pour 1907 .· - P.ie1Te! IL'Udcrie sa mère du pl.lus fola 1;,c,t. . m Vl,IA::r,a Lausane Le Dé . t ... . · qu .'e> lle l'aperçoit, œmme tu es en retll.rd! Je Les prel!ILiers membr,e :f. , . vierut d P'8;r.elillent miJitaire f édéra1 oois l"!l1re que tu es resté a,u Vli·lllaJgePoll1" ta Les points cardinaux en même temps · Le com.itl ~' 1 i:nent rieu deS11.gner:les officiers surpé'battre avietC ,tes -OallllaraJd\es'/ 4 h . sonnent au c.lO<lher du v1U31ge. La mal1 D 'a1:-br es membre.s du J ~a aJSaiu./ , d r!S ;~ re.crwbe,~ ent eit 1eisex erts - Non, 'Chère maman , dlilt Piel'tre en se Je. tresse termine une ·m~·ess,ain,t,e ,leçon de Gene~ seront adjoi ,nts a.:1a let r,e ag~h1q,u,es qm folQlcitionne:ro~t : talnlt 'à soo cOIU:ig.râoe à la ieçoni q.ue j'ai bien géog,raphie et, aiP'l'ès ruvo.ix sel'Tl'é eahi:ens· et te à ce comité. · ns a sm.- (-clc,c.ais'l. ·on du pro ch ain reoru,tement ~coutée cettle '8\Pl'ês,mi'd:I, j'a;i S/11 seuJ retrc,a. li:v;r.es dains Jes srucs d'éCO'lie, 8es êlêves q:uitver mon chemin! Le Ré veil compt · d asse 1887) . Nous remarq tent m ,cllassie. 1 falilts absit.i.nienbs ,et rn11J: 70Q en.. J 'anis lie ~able:_au publié que M 1:~~~ Ohia;que oiJ.s.eau a <00 cbl8lllt ,pall'tiou,lier , et PiietTe se ihâ.te : :ill ib~bdte un hameau a,ssez teurs ou diirectrices iV'lro!Il 40 d1rec,oinel, ~el!ss, a LaUJ s amne idh'aq.ue ohant a u!Il nrun. On diit pair exem~oligné de Joa cOllllmune .et, l e jour fumballlt Le Réveil le , · d a pres ,1JU •er aux o,pérn,tio~s d . iPle: vJte en déicrunlbre, dJl n,e f11;ut pais s'atta!rdetr, « COCil!beirl> pour .la perdirix, « COCU'der 1 d'a'lllfant !l)lus qiwid commence à 'Ilei •ger. na!. 'abstidenc.e~o:,es{-iiJoo;re jb'!,llrtout _le canton. · » :porur '11e,canaa,d, «co. - S1 je !I)!LSSIÙs ;PaJr les !bois'/ se dit Pie'I."l'<e, pom· l'oiie, « COIC)Uleter is1? Qu,o,i de ,pJu o· . ,a,s ien ei a.g o,g1que f édéra 1 ' 8 t' ,qootm· » et « g!l.<msiser » pon.ur aa po1lll,e, «ca00 j 'ar rü,verais !PWllJS vite à JJa ma;ïso,n. 'veiJ de _}a terre que !e &~e~ c1m.n:oud ,veau pour le Vailais.\1 a TOUcoullier » ,pour œ pigoon, « xouCOOJler » rpoœ Et .iD.s',e:ngruge diaa:ls 'UIIl senti-er ,q,udaiba:ège onro· hiv . ' U I':, uw" apres l!OŒS1 3JllS la pens . 1 la tou.rtereffie , « ieO'Ulcaillller» poull' '),a. œdle, 1 la, 1' 0'lllœ' de moitié. ~ .ttes prarfu~ ·éœ ~ts3;~t ces fle11:- SchiJJJigeir, maîbre secoiQ!d~~~ « coqJUeli1ner il .pour iLe coq, <c Œ"O!IISS€lr » poar La ncige se met à 'to!miber de p,l,us eu ,plruis nnenit réjorui.r . 1-,I ameu,ses q,u.i cerne, .po,ur fa, parrtie -11 <lu Ille IQOil"beau, « cOOIICo ule r l> IPO tlll' Je ooocoo, fort, en grœ tfîloc01DJS, et'. fo:rune sua· ·Je wl lll!l u.r. Les f·le. nos ye ux e:t no,trie comme pouir Ja pairt1·e f· a ~an e tJapiJS bla'Il ic et glli!sa01t qu.i allourdlt la ma11:- « oCMilJlerl> p<Yll!l' Ja eoir.neiM.e, « ga1wulllen . ' Ul'S, oe .sont n h M S h . riança'l!Se porur iles , p ert.l tJs oisea'll!X, « pLaililer » ipoor • dhe et -OaC'heŒes chemÎ'lllS. Pierire, a veu:glé .~:e~t~.a~s no~s dn~ent q~! ~o~! te{ ;u~eihlJ~:~~8:eUQ ' à N eu~hâ: , p 01U : l es, « ipUJ.)uil.er » po'U'r aa h'll;ppe, « tmaiprur :la inei'ge, ,ne di,stingiue ploo les .;entiers, :J11€ll'» :pour ~ mMalllg'e , <c1rurliultelrD poar enfürn. Sa:I.ute ,cait~ohque s,e réveil- les ·examens de la Su1!c,,pa:r le passe se t:J.xnnpe de ll'OUte ,et bieintôt se trO'Uive perdu l 'allOllllette, « pépi,e.l· » :PO'llll' iles mo:mamr. · . R, .' grac1euses , fleurs S" . o0e 1omande. en pleine fOll'êt. J,o,11 eveil ! , a.-o « a:iunuler » l}}OUl' 1a ch01U10tte . •La n'llilt s'avanice à grands pas! Pie11re n'est .Mesd.ame.s et · Co 14• * Toto (6 ·ans) est 1tibsm1bé d,a:rui de prolOGpws IP-Olltron, fil mit ,bien qUJe ldain.s :J.esbois 1il cet enf a~... m~ss1.et1irs,n '01U,bai iez D n erences d'institatenrs des i·êf l exïon,s. ,Son pèlre 1ui en demande 111 !UJ~ CJUll v1ernt èL At ans ce m · · ill'Y a .nii voleiu.rs, ni a~maux 1'&0ices. gr~ci1eu.x nouveiaUJ-néme na1 re. dernières conf5>1s auro~t lieu les suu'\et - .Pa~a. je crois bien que mon mllOeperudant, iil s'effr.aye à i'idée de passer ut· rJ n'a anque de erences d'mst itute tx,e ,d'école n'est pas très foxt. - Alh! • la, .nuit •s.onJ.S ces g,rauds 8ll'\bres silem:cieuoc. de li pas meme un, berooa :u pour 1e cours scolaire 1905 06 uArs ,qu'est-1ce qui te fait ,croire cela? Eh bita Et isa .mèr.e! Quelie inq,uiétuJde va la ,sa.i,sir . anges ... un soo~ <lonm ' part celles dé ·' , • · · (Pl!Jpa:, j'ai ireim!lll.,qu(l bearu.coup de cbOIII; 1 en 'IlJ0 Ile •voy.a:rut pas ·renm·er à l'ihieurn 1wco1uj qL" chaque sectio~: ~ - cito ns Je~ sui~ !ni~~~ncees et tenues, celle -ol, pan.·e:i..semp:le:<ihaquie fois qu'il êcll tumée. q:uelique chose .sur le tableau no1l', il faut • Que dleveinll[-? Ses y0UJX .s,e rellllPJi1Ssent de nd~ un ~aliJhO!l iqUJe de- 8 ;ionnaz, le mardi 17 avril à suite quJe ice soit nous qui iLeiui Jislons. 1 dall'IIIles. , to: u s , s es memb:~/~~/1 . VO'lll 'l!-r.rona:;~!~rif les ipstitut~urs '!1,e * MA:LADE ET DOCTEUR. - Eh bMlt - Je s uis iperou, se dit-il. Que faire? e pe- tricts de St M . ocCidental (d1s,Reve1let gu' -el~e enrv . docteur, ,comm.ent me troru,vez-vous a.uJ(Jla" ,Souda:iin, H se •mppe]le ~a, teçon de 1'atprèsa la cai,s,s:ière,MJdieM~L crteChoboA Orsièr;s alur!ced~t Monthey). d'hui'/ - BeaitllCOU'Pmieux. Votre jambe Ill midi, Oa.l1elçon:s.u:r les il,)o.ints ,cru:di111a11oc. ar, à Sierre . . ,e as- h du ' e Jeu i, 19 avril a' ··9 '1llll !Peu ~~. ,mats celLane me td Aru.ssitôt, ilesite eomme u.n écu1reuM, Piea.'11,e en'<lOll.1e · · m., pour 1 d' t · ' mente .pas. - Je e~dls ça. Si votre J.gl'.i,mpe aiu sommef d' un g,ralllld cllêne d'où ~ha-Di oine Jules G·ro::;::;. mont. e l S net ~ 'Entrebe était end'J.'ée, œlJa ne me to\1ll'11I il expilOll'e l'ho:rdzocn t' meme J•ouira été ..:... ~ Vern ·' · I ip,!IISlllOlll p:l'lllS. Là-bas, A sa ,g11;uicheju1Stement, ,w:iie petite ·vemen;f; Ja 8 .. 00.DSw.i~ué~ ~ià 1/2 d .amie,qe, e je~di 19 banrde de c1~ ptu.s c'laiœ et 1P11us brlilllanite ,mrs. ection, des in.stifo- r ens ( sauf pour le d1strié(d ~Hê~

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.i.tm,üif, mililta:i.re, etc., il y a, rdit -ia 00 . • . tique Suisse», et M. !Le PréSfilent d' -pouvoir édu<:atif », qu•1,1 ne !faut rprus ;p~rd1 '"e he vo1s m ~ge d'un r ucher est très far à la eallle du ban nous, invi te à 1()8J51Se de vu~ et qui sous bien des r aworts est le vorab le a la fructificatio n soit d Le CO'llseii communQJJ n',a rien négligé~ p us _important de fous. M. le Dir.ecteur arbr,es fru iti ers, soit aIUSsi'd . f . es Jeudi matin, 5 a'VTil, par un ['adieux soleil 13Jssurer la réulSlSirtede la fête. L e menu Bonvw porte sa santé à fa, j{,"IJ,n.esse« il la en .tralIIJSnort t 1 11 es -OQns du D is- p ira .it à ia 1foos l a si.m(plicité et le bon go de print'elll(I>.s,.MM. les Iœtituteurs yfe QIU i monte!>> La Vtaie Vie c'est' •n• v· a' l 'a u~r ,i, r,, . ,an e po en d 'Ullle fle ur ~· Dl ' ' , ... ie e trict de Sion p r ena1ent joyeusement ;iie cheet la joJe était peinrt:e tous les· v dlrêuernn,e, e u, c est le ressott de.s !!il 'allide8 B · . min 'd'Ayen t . L"heu~·e de la 1·élllllion ann uel ·:\!. Al~et, notre sympathique Inapee ~e.s. Sm·sum cord a ! " Onnes petit es bêtes J a-eavant son:p.é. A 'l'aJPpe!l de neur cher Ins- scodaixe, ouvre qa série des toosts par Nous avons le p laisir d'e ntendre ençoi·e M • a--- ---pecteur, ils arrivent en :i.,a,n,gsserrés. Voici ne à la pa ~alùue vi,brant d'eu:rtboosi,a,.,;,r ,e pr~ dent d' Aye.nt ee M. le Rd Our~. q ul d'aJbord ~es !dignes II)éclagogrnes de ,1a ca.pita\e $U:ŒSe.P ms i'l propœ,e d:e iDOOllJillerun 191Derc,ie nt de cœuil' tous aes ilJlvités et donet des école.s idJe la ba.ŒLMJe. ue; II)rès d'eux je de truble tloos 11aperso.noo d"e M. Je cdl aeut arux dévoués Ins tit u teui\S cLe j ustes endisUn,gue lles 'Va.i11'8lllts rpion.niers de l'ind usRibordy, préside nt d:e Sion. Cel ui-ci fai t e,oragemen ts . ett un témoignage d'aJ':fe.ction Le petit J és u s trie(lle cii'é Bron:noisi-eIL11e,et tous ces !nfamia,biemenit! acC'lamer dans certte fOillctlon e( de reconnaLSsance bien mérité. :\f. Je ç 0 • Ce jo m·-lâ, Josep ib cherclb.ant de I' tiga,blles trwv,aiJJl,e,umde l'IDJ$1ÙJ.·U'ction et de R. P. AŒexîs•, Cal)'ll,Cin. Sous ila directio n Jonel Ri~~dy prend de nowveau la pai·ole ,Tés111s .restai.t se ua da ouvrage, , 0.'IDd u oation scola fre qu i, s ur qe !(l'lateau, ence « lll'.1(3(ÎO!I'» <l'un 111ouveaugefil"e, la g,e.~ pour têhciter le R. P. Alexis qui a J'elIIljp'Li Il était al n,s 1 .. humble Mellae[·: soleilllié de Saivièse, sur ·Les r iants côt ea ux l'entra. in 111etar issent pl us. Discours, ch&11 ors en~a,"'e ,es foŒJc!ion,savec tant de maestr ia et à. la de Sali n'S et ide Veyson'llaz et dans la con- ,morceaux humoristiq ues al t er.nerut dalll8 t. SIUir ,sa robe un g,l'.a.nd tmb1i,er... •tJs faction gé.nêr ale. li sa.tue en l'llli un reO'l'ldre parlait. M. ['inst itJulteur d ' Arbae i trée pitwresq'lle de Gr imis 'llat, Ayent et Ar· uüùa IJon.g,tt'llllps daiilS un tas die J)'kl li prêsentan,t. die l' Ord.re syfillPafü ique des RR. Q,ue Œ;e,chai ·tPeJlltiei·avait dans U!Il coon .IIJJC es l'éloge du Cbed' distingné de ['In ·st'ruction ·baz éLélpen,sents8llls ,comrpter leurs forces et PP. Capu.cms au xq uels d.eVa.Jais doit tant de Il en dhoisirt deux Pax:mi les 1 , lleur ,a,cüvit:é po ur la réailisaition de n o- .f:füque, et M. Fou.rnier, de Savièse, a IICO'[lnaissance, et il s'!JJSsode dans un llll.êm e E t les r abota J=..+P 'lllS blia,nches mr juste hommage die recomialœanoe et cl 1blledev ise: Re!ligion, Science, Dévouement. , . - =PS arvec soi.n ! 19pect ~ r01be brune id'll 1·eligie-ux et: la soutll'.lO'IJI' à ,M l'Ins,pecteur SICOilaire.Cefl d-. La commooe d' Ayent, dont la rép utation Ma_1s!-a.tendl'e voix de '1a Vieirg~-Mère tme noJ.re du prêtre valaisan, et ici 11 fait L'llli. d1t: « Moo Jé,s,us ,q110 f ..., cUs<:om·s so.nt soulignés d,e cha1eure ux d'aimrub'le bos!PitaUM est faite depuis lonig)lus pa1·ticuliêreme nt Il"ê'loge de · M. R. Sans Id ' ahes-vous idO'.IllC? tem1PS, reço it avoo enthousiaisme Jes modes - plautlissements. Mom;;ieoc DubnJs 'était orute q'l!Je:1quetraivaJiJpou,r votire p ieu.'{ !Qarê d' Ayent, de son hospit/a,laê et de son tes icolllgll"ess,istes. La DO'IJ'Vle!ile mailSon td'·é- gé d,e la direc tion des ch aJllts, et il s'es t ~o ue~ ·ent. Un dlern ier moroea.u ide c hi81I1 t, [!Père!» . . qu i tté de cette tâ.dbe en vrai virtuose: -cole est c1rap6e, av.ec art, d ans sa gracje u se · · · L e ,pret·1t Jésus lui ·""~~"'·t· N • "'.1'"""" 1 · « Oil. l> • dern ier sa.lut à l a fêfe pa r M. Crettaz, robe blanche. ,L'entr~ prin'Cip a.Je est ita1P i s- aivons se.vO'llll'ê, grlLce à !Jmd,1e;; ip:lus étadre du Con seil, qui réslIIIIle très 'b ien cioox conœirœ. - M. Héritie<r, institureur sée de verdure et à tO'lltes les fenêtres flotllDlipressions de œ jour, et 1'0,n se sé!J.)are Ces mo,rcea ux de b oj,s qu'il taiJIJie et !Nl!bo,t tent de jdlis drapea,ux :aux mulltip les couSavièse, fait ressortir les services r Ill mit bien JongtemJPrs à iles "'·"Jaill!l." e, regret, oail·il'heure é'avance et le chem in P 1·en·aint UJll ,ma:r""""u, •-- l0111xi ipou,r ...,.. sa menottie ' mar che aux instituteurs et à. n•a bO!llŒ1e Jeuxs . A a'intêr ieur na vie d<fuorde. La sa lle long. écoles pair les Comm jssions sCO'ladres, ef lt de séance et 1a :saJlliedu banquet sont orn, ah~ucha ders cdous pour Œesr6UJilJir, ' -oPitte loud, de Bra.mois, porte u n toas t plell et de fleurs. Da.ns le nées d"e guiriand~ O ét~t iPOfUT SO!ll Age une ll'!Udie t'âch (IQ 8/V3JÎ.lt • e, fond !se '<Létachent les OOIU~eull.'& suisses et ca.n- de cœm · à î'Eco'le nO'rma:1e, ia maison-mire ~,q a,ns <l,epuis quat r e mols). e t fractiftcation. des instituteurs, 01) Us trouve nt da forma Porurtant iD.corgnairt, cognait s,a,ns relltche toooles: lia Croix bilrunche fond Œ·ouge et aestreize <étoi!es 'Val.adsamnes; ià I'emibl'llllure des premièlres années et la syfillPa t'hle, T!ljpant bi,e.n 00t1vent &ur ses wtitls d -~ . Un propriétaire des environs de Et conseil et l'e ncourageme nt ~,an1Sles [8:Vier:ge dit, p.lein,e de 1:eru<kesrse:oi s. des if'enêtres ,de riches bouq uets ballancent · Il!le se pl aignait que son verger, « M'3JJS, mon oher rtirésor, q,u,e faites-vous diffid1es de la 08Jl'rière ooseigDJante. neu.mtêtes riieuses tdams l es vru:;es 'de sU®ende beaux arbres. ne lui donpro'duotions [>leines d'humO'llr et de sel s i()(ll;enfin ne long rde Œaf.açade latérale ap• • [donc? fois nous sont offertes ia'Vlee beaucoup ;paratt, en relief, 1a 11:relled-evise de la Société t p,o~ir ~s i dire pas de récolte. San 18 ÙiOIUll:e'lln JOIUOO ~t IP0!\11',quelq.ue, 1)3U!Vll'IQS• brio pax MM. Gay, Dubuis et Bêtrisey, d'Ed.ucation. ,, un r~stitu teur, possesse ur d'une / [&e!» auTaient mérit'é certaine ment un ~us . . . Le IJ)'ettt Jésru:s au,i ll'épo.ndirt: «Non-.» Dans ce <décor, et eDJcou,ra,gépar lia "iprésenun vilant '.1 1 !1e de ruc hes, <l,arus pwblic pour les 0.ppllaudir. M. Mabl iltard, ce de iplusieurs membres ho noo'Qires, l'asvo1sm, dut ,dép:J. acer son ruc her Enfin, ,Je ldi'V'i.n.Ajpprenti s',a,rroête gent de Champlan, r eme rcie ae Conseil et semlJ!ée déroulle SOIJl prog ra,roane a'V·ec ile p1us loua, J?OUr 1 'y rnmett.ve, le verger En laiss~ tomber ,ses bras a<:crubMs. comnm'lle d' Ayent pour '1eu· r aima ble grand s uccès. Le th!lme de composi ,tiOlll de question. tiO'll. Les ip,arrticlpa nts· à 111,fête de ce Le sole~ rd'a:vrm,11'l·8JJ1Paai,t slllr sa tête, ·Ja Co.nlféreruceél:ait, cette année, d'une ·haute "'arderont d' Ayent ~ memeur souveutr. 9ue1le ne fut pas l 'agréable suransmu~ en. O!I' 1&eS cheveux bO'llidlés! iomportance: iL1 s'agissait de dMinir 1~ rMe " Le R. P. Alex is porte ·SO'D toast à MH. {ldu-calti!fde a'Lnstituteur. Oe S'Uliet si intése du PfOpriétaire en vo,yant, la La.s, IiJ.5 oêflenidiit <1ia.ireson soanme Instlituteurs comme codlialbor.afeuni d'u 1'€!Ssa.nta ét<é 11.'enduruvec bea.UCOUIPde soin . e annee, ses ·pommiers se cou. Sur l 'o~jet de ·bod,s si mystêTieu,x: ... Da111sl a tâche si im portalllte de l'êd Et le Fills de Dieu, comme l1ltl petit •homme par MM. iles Instituteurs et ·nul doute que r d'une abondante récolte et con- À'll Œ'a 1fMorie 7llC soit suiÎIViJe prom;pt e.menrt i'l f,ait des vœuoc ipour une un ion t boot d'\llll ~tant ferma ses petits yeux'. uer ainsi depuis lol's ! E~ lorsque MM'ie, :avec ,um grmd mystère, d'u!Dle généreuse appHoation de œs ildlé'e!S. plrus étroi.te de J'a.postolat eciclésiastlqlJe artis~s bienfaisants de Ill Vmt ~ 1ui pa,rler '0llioore 'llllle fois, faique. Après J'e~!ition des aiff'alÎD."eS offkiellles sformat 10n n'é.taient n i pl us ni PaT\lIU J.es œipeaux qlJli joncha ient! aa terre de la Soci6té, um exel'cice ,pro.trque d'enseiA rson <tour, M. le colonel Ribordy sa CT<ld x , gnement, :prur M. Bétl'isey, institut.e ur à As que les abe.ille,s de l 'inst iîu- Le pet! t J ié9us do.run81it. . . a.vec p,l0isir la 'bonnie enfente qui règne ((.,Voix de Mairie".) TMod. BOTREL . yent, nous inont-œ les !heureux résultats qu' nous e111trel'autordté ciV'ii e et reliiti une bonrne mé<thdde produ1t sur ,les é1èves. 1 pr ouve une fo is de plus que dépeilllt en termes <mergi,ques le rôle La séance se termme par qe cha:nt d•u « Oantif d8 l'instituœu:r. A côt'é du pouvoir a

Conférence d'instituteurs à Ayent. On éorit à l 'lllll ,d,e nos jo urnau.'\::

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·Mobilier scolaire hygiénique

MAISON A. MAUCHAIN

cence et l'autre, type de la: pénitence. U~e fois apprise, oette sci,elil.cea tant de clarté porur l'œprit, qu'elle r. - Le chrétien ~oit avoir , un expliq u e tout lie :œ,ste; et fant die crucifix. C 'e.st .sa gfoire, .car c es,t puis1s,an.cesur le œmr, qu 'ellle l,e déwuitesa fortooe; fortune la plus œr- tache de tourt pour 1'attacher à Jésus. III. - Le chrétiem.. doit voir le taiIJie. . contiest ~r. I ~. 1,e On ne peuit_'1arm crucifix. Il s'agit i,ci non d'un simchrétien a le titr,e de donataire: c es~ ple regard, mais d 'UJI1eréelle frébien Jésus crucifié, qui nous a été quentaüon . donné. Il a aussii le titre d '~uteuir du Il faut le voir deux fois· le jour. Le crucifix . HéJ,ais! plût au 01,e1 l que oe matin salut au cnroifix ! c'est le titre nous manquât! Mais enfin, ceùa point 'de départ. Une j1ourn-ée est est et l,e crucifix est bien l 'oruvrage urne bataiille, puisque la vie est une de'nos mains, d:e nos faUJtes, de n.os gUJerre. DŒ11C, au premier .signal, le crimes. soldat, tou;rné vers son général, s,aRren non plus ne peut nous ravir lue son drai1Jeau: 0 crux, ave! Le Jecrucifix. Pendant la vie, ni les, dé- soir encore, hommage au cruc ifix! sas,tresni les persécutions ne sau- C 'e:st al01~s le retour et l 'arrivée: on raient séparer les ehré.tiens du cru- dépos·e là et .s.es, fau:bes et seJSméri cifix. Alors, au li,eu de n.ou.s l'ôter , te!s. Heureux, si l'on revient du oomon nous le donne davanrtage ;_ et ba.t avec de nobl.es b1es,sures ! quand on l 'ar:racherait de lllOS mains, Il faut voir le, crucifix à tout proon le mettra.'lt plus avant drun:s1110s pos, à tourt instanrt. Faut-il ~'~ concœUJrs. Qua.nt à la mort, qui, eillieffet, seil? ,J'interroge le crucifix. sépa.re tout, e.l[e nous rattache ap Faut-il un secû'lrns? Je re,garde le crucifix, en noUJs cfouant noUJS-me- crucifix. - Suris-je Messé? Je baise messur fa croix. l es pi,eds de Jésus. II. - Le chrétien doit savoir J.e Su is-j e mourant?. Je f~iis Jés~ crucifix. L'Apôtre disait: Tout, mourant mon ]égatau.e, et il me fait pour moi, c'e~t de « sav<?ir Jésus et son héritier. Je dis: « Seigneur JéJésus crucifié ». L 'Eghse chante: sus, voici mon âme, ie la remets en • Le mystère de la croix bril1e à no1s t re vos mains. » Et J &sus cruc ifié yeux.» 1ne répond: « Aujourd'hui vious seD 'UJI1epart , la science du crUJcifix rez av,ec moi dan:s le paradis . » estla plus mystérierus,e de toutes; et, del 'autre, elle est Taplus lumineuse . Sci,eœe mystérieuse: nul ne l 'a.cHiver et printemps quiert sans étud:e, nul ne l 'aprp:r,end sans maître, J ésus-ChriJSt ,seul peut s'enseigner lUJi-même. 11 y avait l'autre soir un,e ahléScience pourtant lumineus e et fa~ gre:ss,e daa:J:sl 'air. Quelque · chose de cile: l' école est ouverte; entre qm lumiineux et de doux en:vel/o'p,paitla veut. Marie est là, debout entre J eau villre, la baignait tout ·entière, pénéet Madeleine: }'un type d!e l 'mnJo- trant jusque d.aiI)lsles rues étroites.

Le Crucifix

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Matériel scolaire officiel .du Çanton de Genève

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De gran:ds rayons rouge ,et or flamboya ient à l'occident et se pro long,eaient e!lllentes · caresses su.r les toits, les mura iUes, sur les pavés même, cherchant le.s fenêtres tris~ tes pol\l.r y mettre un sourire, les fronts ridés et soucieux pour y met tre un baiser. Le printemps flottait dans l 'a ir, et aviec lui la joie ,et la sérénité. 1:1y avait oomme une détente et comme une ,espérance universelles . C'étai t le •samedi ,soir. On souria it au dimanche qui v,enait, jo.ur de re pos souv ,ent chèrement gagné. On souriait à l'h iver qui s'en allait, et qui s'en aHait dans une coquetterie de beau vieillard mart ial qui sait êitre débonnaire, doux et gai, en œpit de sa réputation de caractèr e froid et morose. Mais on souriait surtout au prin temps qui allait paraître, on lui attrib uait tout le mér ite de ces beaux joUJnset de ces beaux s1oirs; on oublia it d'anciennes expérienœs et les fréquents caprices de cet adoles,eent rêveur qui joue maintes fois av;ec le givre et le grés il, avec la neige même et ~ 'âpre vent du nord. ToUJS,hommes et femmes, enfants et viei llards , jeunœ gens et jeunes filles, tous souriaient au si capri cieux printemps. Les déceptions de.s aVlrilisd'antan n'avaient point arraché des cœurs cette immortelle poésie où l 'iJ.lusion se mêlait à la réalité , et qui se traduisait en bie:nwnue au j.eUJIJJe souver.ain volag·e - eit parfois cruel aux fleurs fraîches-éclJoses, aux rameaux nouv eau-nés. L'hiver le plus ,clément restait l'hiver, le bonhomme à grand ,e barbe blanc h e, austère et mauss •ade, que l 'O[l redoute toujours - quand-mê me. Le printemps le plus mo-rose €lt Je plus décevant reis-tait le printemps, l'adolescent charmeur, le jeune dieu

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couronné de tendre v•erdme et dt fleurs blanche,s et parfuméea, œl q1:_ e l'on chérit toujours - quand meme. Les enfants faisaient rouler leW'I c~rceau.."'\:ou _fou~tta~ent leurs tou. pies; les gamms, Jouaient aux billes, les filliette~ sautaient à la coi:deoU: sur le .seuil des mmsons, faisaient de,s berneaux à leurs poupées : C'est le printemps, le printem'J)I qu i vient! ... Les « jeUJilesses» avaien t les :re, gards chargés de rêve, comme si le crépuscu le d'or et de feu s'y reflé, tait en aurore: Voici le printemps!. ... Les pa,sisants échangeaient - com. me en une veille de Noël - des bonsoirs plus aimab les, ou même s'arrêtaielllt volontiers pour une causerie où le rire heureux prenait son essor: Le pr intemps arrive! De vieilles figures longtempe confinées au fond dies vieux logis apparaissaient, chancelantes, comme éblouies, au ,seuil des portes bassea, et lentement se tournaient vers le co:irehan t où semblait naître oe eoirlà la lumière du matin ,: Le pr initemps, toujours !.... X Et puis le printemps est venu. D est venu dans un ciel assombri , il est venu tout embrumé de nuages et tout enveloppé d 'âp.re bise, chassant devant ]ui une froide petite neige et soulevant de ,grands tourbilloru, de pouS!Sièregrisâtre. Eh quoi.! c'était cela, le printemps 1 Ah I mais, lie vieil hiver v lait mieUJX .... Et J'on s'es t souvenu en soupira que ce qu'il y a de plus beau . un jour d e bonheur, c'est la veil Ingratitude à l 'égard de l v,er, comme s'il n'avait pas ses

journées, tièdes, caJmes et enso- comme si ,sa neige ellee 'et son âp.re bise, n 'avaieDJt I~ur rôle à remplir , leur but in de sagesse. Ah oui, ingratitude .... 'Et maintenant, injuistioe eruver1s le · temps . Comme s'il n'avait pas, · aussi, son droit ,et son deVtoir, e si nuHe épine ne devait se er à ses fleurs, nulle froidure à haleine ... Ce favori de la veille est maintet disgrâcié. Les savants note.nt ses écarts et · nt des chiffres en coloil[[Les leurs bull:etins mé-té~o-ro-lo-gi~·

Les poètes eux-mêmes rnlèvent le 1de leurs manteaUiXet flont le gros sous l'a bise, la tête enfoncée enles épau les et l'enthous~asme ,si-dé-ra-bler-ment refrnidi. , . . L'hiver avait souri die l 'ingTae des hommes, qui médisent des · ons tour à tour comme ils font unis de-s autres. A son tour, le printemps sourit l'injustice d~ ces êtres jamais

nts. Les chiens aboient, la caravane , dit un proverbe oriental.

Les hommes padeirut et se iplait, - la nature agit, et obéit à eu. Pierre.

Auprèsdes malades Hippocrate, le père de la méd ecia dit: Il faut, oon seulement fai soi-même ce qui convient mais re être secondé par Je 1~alade ceux qui l 'assi'Stent et par 1~ . s extérie~res. Le,s 1soins jourers donnes a un malade exercent la marche de la ma ladie une in..L. ce aussi prépondérante que cel.., la thérapeutique.

-~ effe~, ~n ne pe~t nier que l'hy giene de 1 alimentation, du sommeil de l'aération, du chauffage, aussi bi,en que 1'éloignement de toutes les causes qui peuvent déprimer le moral, constituent un en.semble de moyens de~t~ à P,ro.cur~r à l 'organis me la react1on necessaue, pour com~a~tre l'influence morbide, et pour elo1gner toutes les causes qui mettE;Dtle. ~r,rain organique en état de receptivite. ~ 'app ~ication ·constante des règles 9"Uù. pres1dent à cette hygiène doit etre la bas,e de tout traitement· toute personne occupée à ,soigne; des malades, doit le s avoir sans cesse présenit~ à)' esprit; mais l'hygiè ne ne. saurai~ etre tout. La femme qui s01gne doit être unie s·entinelle vigilante, à l'affût des moindres ~alertes, et rechercher les plus petits sig~es ~énotant la prése nce de l'e nnemi, afm de pouvo ir prévenir ses attaques. L'observateur int elligent est souv;mt frap]?é de voir que des symptomes g·eneralement consi déré s comme inhérents à tell e ou telle maladi,e, proviennent souvent d'une toute au tr·e <iause; manque d'air frais ~e, lumière, de chaleur, de tranquil~ hte, de p ropreté, souvent d'un excès de nourriture. Si le malade a froid, s'il s•e sent mal, s 'il est fiévr eux, s 'il souff :r,e après avoir mangé ou qu'il soit écorché, c'est bien souvent, non la faute de la maladie, mais celle de la personne qui le soigne. Elle aura manqué ~e préca utions ou de coup -d 'œil. Soi .qner œ veut pas seulement dire administrer des remèd es mais soigner implique l'art de ventiler de donner de la lumière, du repo s d~ la nourriture, de bien faire une 'toilette,, et ~out cela en temps voulu. Les ~edecmes sont un ap poirut, mais le discern ement dans les soins .est U!Ile chose· essentielle.


Miss Nightingale a écrit que la croyance populaire qui dit que toute femme ll'aît garde-malades, est une croyance absolument fausse. Son expérience lui a prouvé que les soins les plus élément aires font souvent défaut dans toutes les clas·ses de la société. Ma is le s soins physiques ne sont pas tout; le moral a aussi besoin de soins. Il est, dans le cœur de ceux qui souffrent, des heures sombres, où ils sont aigris, où la douleur les rend injustes, leur change le carac tère. Leurs angoisses ,sont telles qu' ils ne song .eint pas à la fatigue qu'ils nous procurent. Us ·sont souvent despotes et exigeants, et quelquefois s,e plaignent plus que de raison. Le malade ne peut pas changer ses idées ; eUes sont comme dans un cercle invincible qui ne s'ouvre pas. Il doit plus prendre sur lui en un jour que les bien portants en toute une année . Le rôle de la garde et de l'entourage est tout tracé . Il ne faut pas imposer de,s soins aux malades, il faut les lui faire désirer, savoir les distraire et leur dire quelques pa11oles d'espoir. Gomme le malade a besoin de lumière, il a besoin de gaieté, et l'on ne saurait croire combien la vue d'un visage •serein, presque joyeux, a d'influence · sur son caractère. Il faut aussi observer le malade à fond, afin de pouvoir agir sur lui; il a des manies qu'i l faut coll.[laître. Pour l 'un c'est un changement d'oreiller ou une légère friction qui le fait dormir; pour un autre, ce sera l 'ouve,rture d'une fenêtre avant le repas ou une certaine f aQOnde présenter la nour:niture qui le fera manger. Une lotion tiède calmera la fièvre d'un troisième. Bref, la femme qui soig,ne devra faire abstraction d'elle-même, de ses goûts, de ses habitudes, pour ne pen-

ser qu'à la tâche qu'elle a assumé E lle aimera son malade, car c'es t l~ g-ra111dsecret pour réussir dans lei; soins que l 'on donne. :Ma.iisà côté de l 'imp ortanœ du rôle moral que toute personne qui soi. gne 11[1 malade doit remplir vis-à. vis de ,lui , il y a des règles pratiques gén,érales dont il est bon de s·e pénétre.r avan t d'aborder le chapi tre dee soins plus spécia11,"C, qui varient suivant les maladies e,t les directions du médecin . Il est bon, quand il y un malade dans une maison, qu'une seule personne le p renne e.n mains et assume la responsabilité du traitement. Trop de cuisilllièl'es gâtent la sauce, tro p de personnes autour du malade 1·i.sq11entde le tuer. Je normnerai cette personne-là, SU?-plemen t " la garde » et je lui dirat: « 1-tevêtez des vêtements confortables et si posF,ible lavables . Ne mettez ni ju'Pons empesés ni jupons de soie, le jol i frou-frou que nous aimo01s étant parfai t ement désagréable à nn malade. Y.ou.s changerez très souvent de linge, c '•est essent iel pour vous et pour le malade . Si la maladie est contagieuse, vous n'entrerez dans la chambre qu'avec une grande bloUJSeque vous quitte,rez en sortant. Vous aurez toujours des tabliers blancs et ils seront toujours propres . Vous ne porterez pas ·de talons à vos bottines. Si vous ne pouvez volll en passer, vou,s ferez colleii·sous vos semelles des plaques de caoutchouc ou un peu de drap so11Sle tafon. Le cli,c-clac de ceux-ci et les chaussures qui crient sont choses odieu&es aux m31lade1s nerveux, aussi exigerez. vous les mêmes précautions dieeperscmnes qui Yo.us seconderont dans votre tâche.

" Faites aux malades ce qu.e vous Veillez à ce que le~ yolets .soient hmle~, l,e,s.espa- voudriez qu'on vous fît. » lettes des fenetres gra.issees. Fer~ tout cela douceme~.t. }!'ayez pas Que faire de nos fils? un tricotage trop _rapide a gra.IJ·des ail(Uilles. Ne déchirez pas de 1'etoffe ne coupez pas un livre, ne dépliez Il n'y a pas bien longtemp s, nous ~ un journal, ne le froiss.ez pas ., causions ici de 1'importanoe qu'il y e'est un martyre pour quiconque a pour les cultivateurs de faire de ,oJilllOle. leuIB filles de bo!llllilSménagères insEvitez tout chuchotement ou conr truites de tous •les travaux qui dmvent s'effectuer dans un ménage et ,·ersation mys1térieuse soit av,e.cl'entourag-edu malade soit avec le mé- aux abords d'une exploitation rud(>cin.C'est en dehors de la cham- rale. bre que vous devez recevoir ,ses orI1 y a aussi à la forme, des fils <le cultiVïateurs. Que faut-il faire.d'euxï dref!.' S 'hl ·est ind ispensab le de faire de Ne trottez pas par la chambre sur runes ménagères des jeunes demoi]a pointe des pieds si ce n'est pas ab- bo1 solument nécessaire. Evitez, e:asom- selles, il est tout aussi indisrpensable me. tooo les bruits inuit.iles; ils sont de faire des jeunes messieurs die une oooasion d'énervement, de faiti- bons -cultivate'Urs. Un souffle de drécourag,emenrt a ~e, paTfois de rév.eil en Si11r ,s.aut. Ne parlez pas pour ne fi.en dire. passé daœ les campagnes à UJilepéN'élevez pas Ja voix quand vous vous riode qui n'est pas bien. éloignée et ce souffle persiste encore en main~ ,.adressez à un malade, ne l 'interpeil- endroits. Jezpa,s brusqUiemenit. Ne le réveiUez de ouJtivateurs ne rêvent jamais. Ne lui faites pas de lonirs pasCombien pour leurs fils de positions in dis<'ours.N'excitez pas son attention dépendantes? ( di>sent-i1s ,). au moment où il doit dormir et se Pour en arriver là, on plaice les reposer. Ne le questionnez pas sans fils en pension. Ils font leurs humaraison absolue, évitez de l'émou- nités, puis, ils· continue.nit leurs étl])voir sans nécess~té. des a u collè~e, à l 'unriversité s 'i,ls ne Sav,oir laisser un malade transe ci,oient déjà capabJ.es d'oocUiper qui,lleest une chose fort rare , même ume place indépendante. chez les gens in,te1Jig;enits et pleins Il est souvent trop ta:rid malheudecœur. reusement, lorsque l'on s'aperçoit Il importe qu'une garde ne s 'a.f- que l'on a fait fausse route. On doit iole jamais et, auoiau 'il airriv-e, res- entrer dans une sphère qui n'était de sang-froid, il faut qu'elle soit pa,s sienne et l'on finit par regretter ftlme. empressée &ans agitrution l 'in1dépendance dont on jouissait à re d )e]le-meme, sachant ce qu'elle Ja ferme, on s·'aper~oit trop tard Ta faire, comment elle le fora et que la vie n'est pas plus douce, ,oih! J)OUJrq uoi elle le fait. ' loin de là, dans les bureall!X que dans , En dMinitive une garde doiit pos- les champs. r avant tout, e.t par dessus tout . Ce qu'il faudrait faire des fils de t.e chose rare et précieus,e : un,e , cultivateurs, ce sont des cul'tiv:ateurs rte.dose de bon s·ens et tous se1S instruits de leurs divers et multiplea evo1rsse résument en celui-ci; travaux champêtres. retenus,les port~

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Les travaux des champs sont bien plUJscompliqués qu'on ne le croit généralement. PoUJr réUJssir da,JJJsune exploita tion rurale, il nJe faut pas seulement de bons bms, il faut encore une dose as,sez forte d'instruction .spécialisée à }'agriculture. Ce qu'il faut donc faire de vos fils, cul'tivateurs, c'est de leur faire enseigner les notions et même plus d'agriculture . Us doivent connaître et appre11dre à eoll1'naîtreleurn terres; ils doivent savoir J.es améliorer, non d'une façon empiriqu 1e, mais sci,entifique. Ils doiv,ent ,savoir .se rendre compte des fumures qui convierune[[lt à leUJrschamps et être au courant de la théorie et de la pratique des @grais chimiques. Ils doive1r1teoll[[laître les différentes -cuJtur,es qui peuvent lerur pr ,oourer dle,sbénéfices certains, le ge,n:rie de fumure qui J.eur convielilt, les espèces qUJiréussi,ssent 1e mi,eux dans 1eUJr<lontrée. Us doivent savoir tirer parti de leur bétail, ,savoir choisir 1,esraces de raprport, les nourrir selon ,leur dieistination. Ils ne doivent pas ignorer la comptabilité, car Sa'Il!S elle, on marche à l'av,enturie et l'on riisque de faire naufnage . Il reste encore bien des chos,es à apprendre, à retenir ,eJt à ,s 'appliquer ernsuite. Ne trouv,ez-vous pas Q'\le l 'agricuilture es,t un vas,te champ où peut s 'exe1rcer 1,asagacité des fils de cultivateurs? Eh bien, C'est là qu'il faut leis OOtnfier, c'est là qu'il faut les apprendre à vivTe. Pour cela, les fi.ilsde (mltiv.ateur,s doivoolt s 'insltruiDe dans une école

d'agricultUJre et pas ailleurs; il y enco1'e place pour eu.x:8lll Suisse.

Protégeonsles nids Avec le mois d'avril, le printem es,t revenu; quelques rayons de so. 1eil ont suffi pour couvrir les campagnes de verdure et de fleurs! Dans l'ombre mystéri-euse des viellX murs drapés de lierre~ parmi lea hai ,es viv,es de s.ureau ·et d'aubépine aux fines eJt souples extrémités dee branches hautes empanachées de feuilles nourvel1es, l-es nids se bâtissent et déjà par les sentier,s, jeudia et dimamJches, les écoli,er,s à 1'affût glissenJt des regards altlumés de convoitis,e v,ers 1es frêles retraites où lea petites mère,s emplumées -abritent leur progéniture ,sous leurs ailes tremblantes. L'enfant esit sans piti; . . .. mais n'y a-t-il pas pour guider et retenir c,e,sterribles, bambins, dea parenits, des maîtres, des passant.a même, et à l 'occasiiotn des gardeschampêtres et genda.rmes ! La conservati001 des nids est, en effet, unt œuvr.e non seulement utile au point de vue du rôle épurateur ,et économique joué par les oiseaux qui ~ettent un frein aux ravages des m.sect.ee ma{Lfa~·s,aints, c '-est Ulll'8 œuvrie 111éoeesaire aussi à l 'harmon~,e de la création. " Ces m€lodieuses étincelles du feu d'en haIUt» comme Michelet lee appelait, réjou~ssent, amuse-11:t et Vη vifient la monotonie des pla:mes, la profondeur de la vallée, l 'o,ppressi de la montagne, l 'ern~ourdisseme des lacs, le sommeil des forêts. chant dornn,e une voix au silence, leurs éclats tempèrent l'âpre sér' · té deis grands espaces, l '.éventap le·ur.s ailes chatoyante:s fait c~urir . frisson de vie sur Ja phys1000IDJ impassible et muette des roohee.

I.,ors même que les oiseaux n 'auient d •autre utilité que de nous,ré?uir par la douceur de leurs melo~es, que ~'a~'P?~ter un raJ:Oil de 'oie aux deshentés , un sourire de solation aux ~ouffrants, nous demons à tout pnx les conserver. Le "le de l 'éco,le est ~à ~out .1r!icé: 'instituteur fera voir 1 !lnx1~te, la ill'leurque .caus•e a~ petits _oiseaux )e jeune démcheur, qm, certamemenit -· collJtinuera;itpas so1n acte de bat1,are s'i l 9-ismt.avec 1 enfant du md de Berqum: Hé!IM! ·si du .soo de ma mère Un méch1ant venait me rarv1:r Je Œe1 sens•bœn dla,ns sa misère iElie n'iauirait pl'US qll"à m(JIUJl"jr!

L'instituteur ne n€gligera jamais

de mettre en relief. ! 'admirable fnistinclqui pous~e l 'h~rondelle et ~ au-

tres oiseaucx:a qmtter nos climats auxapproches die l 'hjver pour r_eve·r au printemps smvant aux heuix où ils ont lais,sé l~urs njds. ~l engager.a ses élèves . ,a, ne , J ~mais fair~ artie de ces,soc1etes d 01seleurs, qm fonJtla chasse aux petits oiseaux . Ensuite il fera connaitre le règle-111ent qui prévient la destrudion des iseau.~ insectiv0res et commentera ;le ta.bleam y relatif dont l es salles 'école ,doivent être pourvues. Les moyens pair lesque~s il peut cu•lquerles idées sont nombreuses: ecturies, rédacitioD!s,dictées, récita.ons, arithmétique. Enfin, quand le maître aura fait rmer danis le cœur de ses élève,s es bons sentiments, il fera chose ue em.créant au sein de son écol,e société de petits protecteurs des maux. Secondé par des policieTs zélés et Nigents, nUil doute que la desion des nids ne siera bientôt plus u'un mauvais souvenir. 1

Lesmaladiesdu printemps Chaque saison recèle ses, maladies spéciales, en rappo'ft avec les troubles atmosphériques dont 1es obse.rvations météorologiques n:e, noUJsfont connaî.tre qu'une , toute petite partie . Le printemps, astronomiquement compri,s entre le 21 mars et le 22 juin, e,s,t, par ,exeellence, la s.a.ison des températures éminemment variables. Les matinées et les soirées sont frisquettes. Dans la journée, a.u contraire, quand le soleil est découvert, le soleil, s 'élevanrt de plus en plus, chauffü .aussi de plus en plus l,a peau . Ce magicien, adoré des anciens, est un puissant rénovateur de la nature tout entière. Il fait courir le saing dans le1svaisseaux, il précipite la respiration, .active la digesetion, accroît la force des guiboles de nos ,enfants. C'est merveilleux de voir aivec quelle rapidité ces petits se développent, physiquement e~ intellectue11eme.nt, dans cette sa1son béruie.. . Mais, à côté des bienfaits v,ersés par Phébus à la chevelure dorée, veillent des dangers pour la santé des enfants . Par cela même que la température varie dans une même journée, il faut ,se méfier des refroidissements possibles chez les bébés que, malgré recommandations réitérées, on s'obstine à ne pas rompre à l'hydrothérapie froide. Ces bébés délicats, fragi1es, il faut se garder de les découvrir, tout au moins faut -il av-oir sous la main un vêtement de supplément qu'on met lomsque le ,soleil descend à l'horizon. Pour nos pauvres petits refroidis siècle, le soleil est l'ami . .. . du Encore ne· faut-il pas les ·exposer, tête nue, à ·ses rayons. . . . Il y a dix minutes, j'ai rencontré un bébé qui, étalé dans une petite voiture, rece,

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56 vait en plein sur la tête eit la figwre ,1es ca!'lesses brutales du dieu cheivélu. Pendant ce tem p s-là, la bonne causait av1:lC un cousin sans doute .... Il faut savoir que bien des méningites sont dues à ceitte imprudence. Dès le mois de mars, les bébés doivent être coiffés d'un large chapeau de paille. Le printemps est la saison des pro menades. Renfermé tout l'hiver, dans l'obscurité des maisons, dès que le ,so1eil fait risette dans le ciel bleu, ,on éprouve le besoin de pren dre un bain d'air, de cueillir les premières primevères 1sur les fossés rajeun is . . . Et ce sont des promenades éperdues dans la campagne, où éclaten t les, bourgeons ,et gazouillerut les petits oiseaux. . . . Oui, mais encore faut-il tenir compte de la faiblesse des petites guiboles ro,uillées par l'hiver. Que d'enfants j'ai à soi. gner de fièvr·e ou de courbature, parce qu'on leur a imposé une couTe;e folle! Cette courbatme des enf anits est souvent mise sur le compte de la croissance. Erreur, c'est un effet de l:a fatigue. Elle s'aooompa gne d'un embarras de l 'estomac, exprimé par une l rungue sa Le et une perte complète de l'appétit. Un vomitif est pain bénit dans ce cas. Il remet en mouvement la petite machine. Voilà ce quie j'avais à dire sur les maladies dru printemps, mais je n'ai pas viidé mon sac. Je reviendrai sur cette a:otualité. Dr CARADEC.

····Une réminiscence

A prcxpos des treize mineurn reti rés vivants des mines de Courrières après vingt jours, nous croyons in tériesser nos lecteurs par le récit de l'aventure d'un Valaisan qui passa

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trois mois dans une pareille situa tion, lors de l'ébou lement des Di · blerets au mois de .septembre 1714. Dans le nombre des Valaisans disparurent il y avait un homme du village d 'Aven; on fonda un service pour le repos de son âme ; ses en. fants furent déclarés orphe lins et Sli femme veuve. Trois mois après la V·eiHede Noël, il reparaît pâle, défait de maigreur, pouv,ant à peine se sou. tenir, les cheveux hérissés, couverta de quelques sa[es lambeaux, avec tout l'aiir et le costume d'un spec. tre . On lui ferme la porte de sa mai. son; fout ,le village s'épouvant e ; on court au Curé pour le faire exorciser : mais enfin il parvient à leur persuader qu'il est en vie; et on ap. prend de lui, qu'au moment de cette épouvantab le catastrophe, il était à prier dans son étroite- cas e ; qu'un des rocs détachés vint s'appuyer en formant un angle contr-e celui .a.u pied duque l était son hab itat ioni que bientôt après un brui t af. fr.eux passa sur ,sa tête, et que les terres et les pierres s'entassèrent sur le sommet et tou t autour des rochers protecteurs ; « alors, dit-il, je n'eus point peur, je ne perd is point courage, je trawai llai sans relâche à me faire une i.ssue; quelques fromages qui se trouvaient dans ma case, me nourrirent; un filet d'eau qui découlait d'en haut m'a désa ltéré, et après bien des jours, que je n'ai pu compter dans la Œongue nuit de ce cachot souterrain, j'ai trouvé une ouverture en rampant entr.e les décombres. J'ai revu la lumière que je ne puis encore supporter; et Dieu, qui ne m'a jamai,s ôté l 'espér81Dce, et en qui j.e me suis touijours confié, Dieu me renvoie au milieu des mienl pour y être un témoin et une preuve de sa· puissance et de sa bonté. " Il faut une âme d'une trempe biea forte, pour être inaccessible à l 'ef-

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malingres et, si une frmtification est obtenue, elle ne-rpeut être de longue durée, car on le sait, la vie active abandonne les vieux tissus pour se porter dans les jeunes. Il faut incorporer de l 'engrais à la terre, mais avec intel ligence et mesure en nous inspirant des besoins de nos arbres. Faut -il une fumure annue lle à tous J,e,sarbres 1 II es,t impossib le de répondre catégoriquemoo.t à cette question; de,s cause,s nombre uses vriennent, en effet, et sans être prévues, modifier la situation, et il est ainsi difficile de donner une règ le invairiable. A des yeux expérimen tés, l'arbre indique toujours ses besoins; par conséquent, nous dirons que l'expérience et la pratique soint les meilleurs guides en ceci comme en tant d'autres chos-es concernant l 'arboricu ltme. Cependant il y a des généralités qu'on peut ind iquer. Ainsi, il convient de fumer tous les pê che-riset les a,bricotiers, tandis qu'il de fumer chaque deux ans le:s mure des arbres fruitiers suffit pommiers e,t les poiriers. Il y a les engrais organiques et les Une végétation normale est abso lu- engrais chimiques,. Lesquels préfément indispensable pour obtenir un rer! Les ,engrais organiques, dont le ccès complet dans la culture des bon fumier composé de litière im bres fruitie:rlS; il fa.ut doœ évii.te,r prégnée <leis·excréments de fous les excès eI11faib lesse comme en vi- anima U! x de la ferme, est le type le eur et chercher à maintenir cet plus parfait, sont les plus recommant de bonne santé qui permet le dab le1s ; leuir action sur la végétation ctionnement réguli,er des orga - est complète. Le bon fumier de for . C'est au sol quel 'arbre emp.run- me donne a:u végétal la nourriture, 1'a~ent principal de la gemma - mais de par sa décomposition, c '·est n, l'azote nitrique; s'il le trouve petit à petit, quotidiennement, i:;>our abondance, il l'absorbe, sa pous- ainsi dire, qu'i l met cette nourritu s 'exagère, Uil! accroi,ssement con- re à la portée des rac'.Î!neset son ef el se prodUIÎt, les phénomènes ficacité est très prolongée. De plus, 'disposant à la fructification ne par so:n humus, il exerce un effet nvent ,se réaliser et l'arbre reste méeanique dont 1e résultat est de .trt ile. Au contraire, si l'engrais rendr,e la terre plus perméable et, t défaut, la végétation reste fai- ninsi de pennettre le passage et l 'ace, la gemmation dans ce cas est in- cès à l'air. fisante, les jeooes rameaux ,soot Les purins liquides re,n,trent ai111sid 'une tel'~esitU!ation-:il faut gue religion ait un ascend?-11,t bien :riel,pour que, dans une si ~trange if8ptivité il reste encme espoir, courage et donsolation . Qu 'on se figure 'état de cet homme pe,rdu ,dans ·1es tra illes de la terre, separe du resde l 'univers par ll'll'ebarrière qu' on croirait impénétrable, n'ayant 111C une me~ure pour cal,cule~ les ~e~resimmobiles de sa detent10n tenebreuse, n'étant averti par r ien des révolutio~s des j.ours :et des nui.ts,. et toujours mcertam s 'Il reverrait Jamaisce .s~leil,_don1aucun rayon ne perçait Jusqu a lm.; .. ~e cœur se froisse, quand la reflex ion se concentre sur un pareil tableau, un frissoninvolontaire se communique jusqu'au siège de la pensée et l'on croit entendre sortir du sein de la t erre unevoix gémissante, qui chante un DeProfundis clamavi ad Te Domi,.e! P. B.

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si dans la catégorie des engra~s organà.que,s par leur origme, mais l,es matières fertilisantes qu'ils contien ... nent étant 1solubiliisées, sont immédiatement absorbées et profitent de suite ; il en résulte donc que leur durée est assez courte; c'est comme Ulll coup de fouet qui ranime l'ardeur de la .végétation, aUJs,sidans mamtes occasiooo, ils seront très utile,s, 1surtoot l ',engraiis humain qui ·est le plus riche et le plus propre à rendre la vigueur aux arbres anémiés. Le moment propice pour leur ,emploi, c'est au printemps, un peu avant le ré v,eil de la végétation. On peut alors les répandre purs à la s;œrface, audes-sus de }'emplaceme nt occupé par les racirues. Pendant le cours de la végétation, quelques précautiorus seront prises, on étendra d '·eau afin d'éviter de brûler les jeunes et tendres racines; on répétera autant de fois qu'on le jug:era nécessaire. Le fumier 1sera également enfoui avaint la végétation, à la fin de l'hive r. Il peut fort bien être utilisé en paillis au.idessus du sol. Les engrais chimiques pourront suppléer le purin, c'est-à-dire, compléter la fumure; on répandra après l 'enfouiissement du fumier ,et sur le sol pour recouvrir oa r un binage les substances .suiva 11ites: pour chaque grand arbre 500 gramme,s de chlorure de potassium, 2 kilos de ·scŒ·i,es Thomas et 500 gramme·s de nitrate de ,soude. Dans l'intérieur des village,s, le sol des jal'dins est soiuv·eTuthumifié à l 'excès, cet excès d'humus eist nuisible à la fructification, il impor ,te donc de ne pas ] 'augmeinter en'Core par l 'apport de fumiers; dans ces conditions, il yaut mieux employer seu lement les engrais chimiques po tassique1s et phosphatés. On sait que les arbres fruitiers à noyau sont sujets à bouder dans les

terrains pauv1·es, en chaux; on ajo,i te alo r s à l' engrais du résidu d chaux . C'est une petite dépense q sera largemelllt payée par des frui abondants. Mettons donc toute notre attenti à la fumure des arbres et observo . les conditions dans lesquelles il i:rn porte de l'effectuer. A. D.

Une merveilleusemachine C'est celle que présen,te M. Grunberg, dir ,ecleurr die l 'Argus de la presse, et qui ·est mruniée par Mlle La1aJilfille, die Pa11i,s. La sténophile, c ',eis,tsiornnOllll -no:us pana î:t aippelée à, remplacer dans un aven ir pe.u él<igné les divers systèmes- de sténogra. phie en us.age aujourd'hui. Les expériffillces ,auxquelles a été soumise M11eLalanne sont ,en effet corrcluan. tes ! elLe ai stéillogr.aphié Uil/epremière dictée à 150 mots, puis TuOO seœn,. de, beaucoup plus diffioile, semée dt ruomsiprop1'es et de termes techniques,, à 170 mots . Les deux fois elle a relu immédiatement après son texte .imprimé sur la bande de la ma,. chiille et c~la sans difficulté. M1leLa,. latime, qui ne 1saitni l'anglais, DJil'aJ. tema[ld, a sténographié unie diot.ée da111sces deurx langues et a pu se re1:ire ! .ID lle a. déclaré êtl'e parvenue à ce de .gré de virtuo1sité après, troil mo,i s d'études à ra ison de 1 à 2 heu r e,s par jour. La sténophile a été inventée pal un joU1TI1alisteparisien, M. Bivo Son principe mécanique es,t :le ~ que celrui de la machinJe à ée mruilselle imprime sur UJil'eba'Ilde papier sans fin semblable à celle ré~:r.iteurs de télégraphe. En _ou le clavier est rédiùt à sa plus sunP expr,ession. Vingt touche1s sUJr 1

placées de façon à être com- ... Ah! qœH'e hemie till'll'ilble! Fallla.it-U dio<n,c se laiStlât oosi tromper? . . . Puis les Jll8ll:~es par les dix doigts sans né- qu'elle dClliix OOUiP81bless'étai.ent c!Whés loin die la eesei:terun mouviemen1tde i1amain, faJce 'li·e Di ,mi. Ma:is •bientôt b 'VOÏIX de Dieu ~fi.sen~ à reproduire iloIU·!esles se fi ,t entendre . Adaim, où es-tu!.. . Et les eombina1SOlliS de sons,. La main gan- êchos de cette voix terrible retenttssaleint e n'imprir?-e qu~ de~ conson1I1es; eD1COrie à l'oreille épouvantée de 1a. ·femme main droite n 'rmpnme que des 00ll'Pab1e, C011Dmeles tintemeïn.ts d'.uin gila.s . .. « Malheur,mi,x épcmx qui ,m '·avez ;yiehlies .et des conisonne:s finia,Les. :tëunèbre désobéi, VO'IIIS ipeln-erez su!l' la ternie, 'loin de 'unieseule pression les deuix maii:TuSce pa.rrudlis, et vous IIDO'llll.Tez Ulll jOllll'. Allez, priment .simuiltaniément jusqu'à loin de ma :l'a:ce; allez, maudits?» - Et les 1111 6 ou 6 .Jeittres, mais · le plus sorurvelDJt'lieux mrullhieureux .8JVIIIJÎentpris en ,sanglota.nt dedeux à trois 1seiu1ement.Les ma'Îrus le chemin de l'exit Et crà-bas, à 1'a porte de perdu, l' .Ange du Seign.eu'l' veinllJit, sans le secours des ·!'Eden fomtri.olllll1enit alllIDéd',un 1glatve die feu. yeux ,et finiss·etnlt par travailler de Non, elle n'ava.iit! p·a.s Têvé, 11,a ,fu11l1Illeooufaçon'pa,rf !lJÎ-teimenit automatique. La (P81ble, exilée. Tous- 1es déta.fü~ de ce dr81me faoihi.téde ,1'ruppre111tissa~e,est dé-- œrrible n'étJalent que réaillté. . . A ·ces so,u,montrée par le fait qu'aiprès q,u;e,1- venixs, crapoitirme a:111go~sséed'Ève se 1so:uiLeqneBsemaines de -trav.ail' UJI1e.fi!Jet- va:it pl!Œ'moments, et 'IID :lO'Illgcri ,lllOlllta.it de te de 7 ans 1ai pu obtemr un rd11plome son cœux vers le ciel. -,,ourJa viitesse die 50 mots à iia mirnu.1- Urue chœe !I)Ollrta,nt relievai ·t son cou.rage le. Les sténog raiphes présenits à l'ex- au millimi de sa désespérance:_elll:e -se !l'~pepérience sont pairtis pileinements 'lait la pa<ro1ede Dle-u, dieV~.n'81nttout à coup ;pilu:s douœ et pro.mettant â :sa 'l"8ICe un Sauoœvaiillcu:s,même, émel"V'eillés. v,011[',pend.anrt q'lll'fil imaJUldi .ssait à jamais ~

••• La vision d'Eve

serpent ,qui Œaitl'l'ompa. IDlle aliaît toujom-S', à -t'l'IIMlra la œmpagn-e, rêve-u.se, râme en iPeme. Ses pieds te ignaient de sam,g 1Ies rooces du chamin . ·La nuit était ,venue; dans le . ciel Eve eiirait seu:le ,un sok d:aus la ca,mpagine, pur scint illa ient Jes étoilels. Mais au foin euse, ra.me en peine. Elle allait tête baisprurfois 11.mgis.sa.ien,f les fauves du désert, ou, ~ Panfois pourtM1t elle s'=êtlait, pour jeprès d'elle, au fond des bots. ter UŒJ.regard furtif vers le c1al, r,egM"d plein ·Seule a,vec œ dou[ewr, Eve tl'emblait. fe trlstesise et d'rungoiss~ . . . TOIUt à ooup urue l'llJmiè'l'e iiDtense se reLa nuit ven.a.it. Déjà que.q,ues ét!oiles scln,pand dans fa niuit ·autoor d'e lle, em;p1issant :tllaient d-ru11s la nue, et le sùlence se il'ais•ait l' 'horizoo, - lumière dO'lllCe , sereine, ,qui Dla- ia. tier:re. vait rien de l'éclat terrifi~illlt ·du nuage entilt la flemme alilait toodoW!'s, a,u haS3.l'l'd, flammé .qui portait Dieu co1L1Touoé.Eve leva but. les. ye111x,stlJ!p6faite. Un p111ssêterrible ,lui revenmt à la mêmoiQu.el ,srpectacle! Au; se'i.n de œs .flots d~ audee 1S10uvenill'IS (ll'IUlel,stortuimient LSO!Il â:me. mière, unie f emm-e plus belle qœ Ie sole.li, tt&it ,comme un ;rêve p(mfüle qulon se ralpaiu visa~ céleste et rplus ,pur que 1e.s Ji& de e a,près une nuit troublée, où des évélnel'Eden,, {ljp'PaTa.!iis·sait, légère, debo<nt .su:r iUIJl te sans lien .se ·sont eilltloomêléa dans un n,uage brillant, lEIS yeux d.oooem€11lf fixés lnfm-me. . . Evie cro,yait II)llrlois sortir sUll' Eve. AutOUl'l' d'elle, nillle cllémlbi!DIS se rêve aruel .. . jouiaient doos 'la hm1ière. Su<r soo1 front dou - J)(ml"trunt,a:wssitôt la !P<>ignante rewli<llê ze étoi:les Jol'ma.îie:nt ll!ll.eoouronme Mmcela,n,. dressait devamit elle. Comment ilout& ente, et des -étoile!S sans nombre parisemaienit ? Non, elle :œvoyai,t tou(jO'UJ11s,1à-< bas, die 161.til' or sa ,robe blanlche anix 'I)lils ,tllott:a.nts. que retenaient à ,sa ceinture un la,11gertiiban a'a!ribre .fa1Jwl, le smu>enrt,rnsê tentta' qui lui illlOllltrait les fmits .séœU]sants . '<l'azur. Et, sous ses pieds llll\1S, ,se tordait, , lllf elle avait goO.té à ces fruits ~.eoous! dans -les spasmes v:iollents ile n1r'1ente a,goni'e, avait f&t Aldalln en mainger 8Œ)l'èS el[e! un hideux ..seripent...


60 ,Eve', à cette 'l)oru,s,sH\r,e.

vu1e, toonba le hont

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da.111Sla

A1u,x ,premie.ns cih.aUldis 1ra:yO!llsde ce UlOla joyeusement acoueiUi, je me [P1aiglllJÎ6 Mais /bientôt, rulJJ.Je voix se !lt entenfü"e parment ,die La :lourdie,u,r de ma rolbe, et ~ ! dessus l a s,ymphonie légère q,\l/i accomjpapa:Lsseœr de mes ,bas die laine; ·et je gruait ~,a vision . Ef cette voix diJSait: ccEve, daJ~s c~mm,e chose tou1te Œégi,tiane 1à être voiici la femme qu1 doit n aître un jollŒ' die tue de ·vHements ~égeirs et gais. ta race, et que je t'ai promise comnie da - Pas ,encore, ,p,rusein.core, peti1le, lllle rançol!l de ton ,pê:cihé. C'est elle qui brisera ré;pOIIl.du, avec ce g.este du doigt faanl'l1er tes fers. E ll e écra,S1e1ra·Satan sous son pield œ'UOC qui sermonnent !'0'Illf,3Jll1Ce. Sais-tu vkgi1J1al; ,contl'e elle en v·ain l'en.f,eir déchat pais? « En Avri'1 n 'ôte iPlIB un m. » nera S'a puissa:nce; pu1,e eomme Thl1 lis, elle - Et en mai, .aloo.,s, m'ôtera+O'Il , pl · sera forrte coo:nm,e 'UJDJ lion! Et les siècles des fils? siècles Ja ldi'l"-0nt bien.he111reu,se. C'est l'Ton mrucfü1Jée ,Conception . . . ! » - « Mais en m ,ai, f,a~,s ce que tu, veux c·iest le provenbe q:uJi ~e dit. Cela me . La voi,x se rut... Eve écoutait encor,e. Un frilsS'OIII<de bonlheur inldicible p&··oollŒ'ait tout s,al!ls ;rep'lique po.ssilble, telle 'fut 'la iPUliSl!l1111n d' ,un di,cfon ,surr mon VÏlf d~sirr ien.fruntin. son être; eHe ado r ait ,à deux genoux les etemels d:écrobs du To1Ut-Puissant. s'être confarrnoo ,toute ,sa vtle à ce sruge eepte, ma mère ,se vantalit d'·aivoir ê .Bientôt 'La douce lulillière ,qui l'envil·Olllllait maJm.t II"hUim.e, m~ite esqud'IUlDielie (sityle pâlit ,à ,ses y,euix, et Ia v1sion .s'évanouit len t·eIDIPS) à elle-même .comme iauix: siens . tement La Vierge sou criante di6'l)·a1,rut à se~ crega,rds; Eve la vif monter rpeu à tl)eu veirs la P u,i,s je rervoiis, da:ns une êpoq'lll0 ilm'!l'l'écat, nue con1stet11ée de points d'or, et :kt iperdit mOill ,père s'.arp:pirêtant à sortir et 11.êglli bien t ôt de vue ... Longtemps ·u ne s ua,ve odeW' de se mUlllJÏJI' d'iun [)all'aip\lude, quoliiqu 'œ • de parfums plus ,d,êqkie,ux encore que l es aar ~endît d,e grosses gouttes d'e.au girêi.i!H8Dllt pai'fu •m:s des .fl.euœisde 1'Eœen ·embaunna J'ailr tes vi t res. Et .marna:n <lie crier par la t8QI. en.ce lieu: puis tout passa, Eve resta seule, tre: - Mais attendis donc , ooi. va te descen, à genoux, les yeux lfixés vers 1e ·ciel. dTe un parnplud,e_ - P.ais nécessaire, Œe, Tout ià ·COU!P UlllJ léger b1111it de pas la .fit B!Stlfort, ce qui :prouv .e qu~ Jia IJ)ilrudene revook à el1e. Ehle regaxd:a,; A:da,m éfu-it là, reira pa1s, fit rm01J1pi\rre en s'éloi,gnrunt r debout à ses côtês. Eve s·e leva do<uoement, cliemernt. ila fitgme réjooi,e. « Ne iplem'OIIlS[Pll\lJS·, .AJd,rum, Quamd iJ. ,rm:ttra, no:n !I)3JS hu 1mootê , m ldit-eJle, 'bws,sons 1e S-e1gneur: car j '.ai vu 1.a tnoDJdé: Je le ,s·ruv ,a1s bi•en moi, dJilt,sa~ Vierge promise q,ui fou!Jait ,sous ses pieds ccdie ,bœu ,savolir q u e pluie de biise mo le seJ'IJ}ent. » j'lm(]Jll'til l,a oben:üse ». Et œtte sentenKle, viec sa forrme vers11fiée, me parut s'1JJJ*1>t, et dès ,lors , à chaque ifo'ils qu'ill p'leu;vaft,je sa c'était pliulie de :bise ou , m'informais de vent. C'éta,it ·dallJSmes ipll'eIDÏêres ·ann1ées de lies :pr01Veroos SOiJ1 ,t ,J.a .sa,gess-e des natiOlllls, se primialilre. Nous. écoll:ières, étiOIIls viv ,ai-j.e Ju quelque ;part im·tél'ess:ées ·par J'.arrrivée l(!',u'll:e « !ll01Welle1w Da,n,s notre ·épo:que de c1'itiqwe â outrance, dOIIllt::Ja mise éJ.ég,amte nous dQIIlil,a,itte 'IDII Olll va ju,squ'à remettme en q11estion ·la jusse -de c11otresiLmrp,I,i,cLiJê . IM::ris, 1me fois le te.soo de certains qru'O!ll tenait pour vérités mi1er momœt de timidiité p,assé . c'est à au~·aJit le plœ ,de p;réfven,aJ[}Kj~.le 11)1\\IS de ·imllllllllllMes et inattaqu'81bles. 1rou,11efoliS, ceci nfrosités po111· Behla, SauVÏler. et même n'Inrfimne ipoi,rnt! J'lil:njpresv,i·,a:iimenrton eut pou,r ,ellle des ,!ind si'on ;pll'Ofo:nde et persistante, faissée en moi aâ.c!hes. foil.,sq'lll'au j •eur elle tmil()baitl. Et dans ma jeu:ne.sse, pmr ~es IJ)I"OVffi'lbes et dic,prest~ge ,qu' e:l:J.e exerçalilt SUil' nioœ, ét;a.lt t01DJS de ma mère, p!l1'1ceqwe, .saillis dO'Ufte, je à •sa robe de laiilll8Jgeponceau or.née d'lllD le,,s vo,yais mettre en 1!)11'\atli.qu.e. · !am,t a~1·ba ,s de la jupe, et à so:n 'b&IV'er<JII Et d'aJbord, le poomier qui s'dllk;il.,rn,;,ta; dans baisli.n ,blam,c, gaami cl'llJill festion fa4t à 1 'lllO\Ill jooine ,eei:rv ,eau, •aŒor.s qu>e j' atte1 gnais main. iIDOlll lSiix:iême prmtemips, lfut! cell'lllÏ--Ci:<<En Et j,e DJe ~vai à rien moins• q,ufà '8.V!l"Ïll n ' ôte pas Ulll fli,). » Behla à goütel' chez nous, 'lllil &a!rnèdllde

••••• Les proverbesde ma mère

Mais ,pourœ fai[·e, il faillad.t ae e011s0!Il,~t de ma mère, ef je ,me doutais quie .œla

c03 ma!grus,in,s d'ant iqurté, Olll a viait U,a œtlsfaictiOlll g;r,ande d'en ti1-er que'lque cllœe d'u,serait pa,s a,i,sé. A:UJssliCl.'UJS-jefort habi !le tne, ,queliqllle ahose qu'iJ. n'était !l)ais ,besoin me servir d'emhlée de 1}'a;i,gum0n1t quie j,e d'aichetiea.'; donc économie! Et ma mêre :soupOUJrle plus irrés'Lsti1b1e: - Tu ,sa.ts. Hgnaitt iiin,varJa1blem.e:n,t ohaouine de ses tirouc'est une jeUJ[le fi.He de haute favaiUes par son J)1'ov,eu.ibe favoir i : ccQui tout ae voit à sa mise, et pums· elil.e esrt ser'J.·e, to ,vt 1-e.tient, tout œetr-ou,ve en ISODll ibe'et ne ,pa,'!"le [>ais avec ilies élèves -mal,soin. » Elle y ajoutait tl)<ILI",fots u111Je varlirunte: <<Le prea:ni,er écono1llllÎ,sé ,es1t ie p!I'emi,er gaes. gné» . .A ;l'oo•i,giineje mie ,suis p·rurf.oos égayée d'eis cc trésor,s )) de ma :mère; queJlque,s aJllllées .ph11s tard j'eusse voulu Ju,i €!Il demander pardon; caT j'eus à faire d>e pên.:ilb1es ex,pérfonces. .A!vec to ut c~la, ma mêlre [Possédruit, · œrus ,son 'llll."senia'lde .Ji a s,a,gesse, pl us d''IJ:n proverbe d:1 g,rand mi dies Hébreux. Oelud qu'elle ut1feettOllllllait pair ticUJJ.iè1,ement était: <<TO'Ut'e f1emrne sa,ge batH :sa ,mai,son , malis Qa ,folle :la ruÜille d:e ses ma,in,s. )) E-Lle atma .it ù dLl'e aux oÎ'siltis: « Va, paq·esses voies et ,se:ux, veus J.a fornrlllil., 11.iega11·de deviens ,sage.)) Po u r la question de Fo.rdlre, ,elle ruv,arlt touj<YU/1\S au sm,vi ,ee du rno.ment .Je !J}l'éoopte Je plus airun-oprié. « L'o ,1,d;re vi·end d:w œmps, maÎls Je dêso1rdre ,en prend lbien ·dia;vam,tage; Une pilruce po urr chiaique ,chose, et ,c'ha,que ohose à sa ,pJ.a,œ. >) Sun· ·la q't1esifon êconomile , eli1e vou:Iai,t qu ' uvam,t de jeter au vent ,un,e pièce d-e deux ·SO'UIS, Olll se ISO'll,Vint,q,ue (( de,ux SO !US, c'est JE' commencement d.e lllli:l!e francs)) Po,urr <uJ11 Ah! la ool:nrtiure dorrée! .. . ma mère ,sa,ge et ach:at suggéré pair la faniiai,sÎle ocu 'l'.8ll)pat du en erut tO'lltiollŒ'surue sa:!.nte hoITeur. beau 1 <<Peux -tu t'en ;paslSer? » ,dJewait -o:n 1se Voilà ll)Olll'quoi. lovsque, deux fois a•an, Je.s dire, ,et on évitera;i,t ainsi de C'UJi ,samms regrets ères vell!aient à la mali= C01D,fectianphis tlamd, ,r,êpétadt-el'le, l'oooo ,s:io<nse prêsennos .robes ou Je,s transfO'l.'mer, eLJes pestrunt. t un peu en dedans d'el[e.s de 11110pouE,t voill.à depurus œ temps, nou,s wvons vécu ee lli'Vl,ei · à leur gofi.t ou à ~euI' eX{Pér:ien- savite, ,si vüte, que cette sag€1,S1Se rend à nous pom nous vêtir un peu genfimenrt. Dans tPaTa!>tre ,austère et S'Ull'anlll>êe.Pourta;nt :ne jOUTDêesde co.-éations ŒJJo<uve11,es,ou d' odo=eI'0111JS -norns prus un SO,U1ve:n,ir ému et adtlons comp,I1liquées de ,la « .remise A miratif ll ,oes femmes ay.runt un ()a;ractèire, ,, oo voyaJ1: établie SlllT :les taibles et une volcxnté et dont fa vie ,s'baa-m001ilsait avec chruises une coliLectfon de ca,rtoJlls ouJ.eurs pl'ind~es? débordiamt de vieiUe:ries ,que ma,man lt ses trésors. n y avait de tout d,an:s bleuheurreux ca,rtol!ls·, depui,s ~es I'lllba111s erêpe de couaem· fa1J.1êe, deru~ler,s vestillee ch111,pe81Ux de ma g,rand"mèTe. j,wsqQt' dl atnes de bourtons (1,e culiV'l'e doré q ,u,i Des 11a,yon,s d'or, de~ biJsies fol!Jes, t été J.'~guei[ de rno.n grandspère De bllll!J.cs U'UJa ,g,es de corolles il éta.lt 1s·ous 1es armes,, IJ')assam.t '])al' P 1,ananf ,surr ITes prés· revElil'dlÏJs, <.'lllTêsde ,so,i.e die diix œnûlmè1h·,es, ert dies Des chants d'oise81Ux ll)arrmd Jes branclhes, die ll'nba1DJsveloums nok, 1,ougi,~ et éliDes 1P·apillonis des pervenc1he:s, lall!! parlerr d'e fagots de 'baile1mes pourr On ,se id'id'adt au P,aJl'a:dis! , :tiés pa,i• u,n fil ,rooge . Et grâCle à

dn

1

·----·-·----

Saint, Printempsf


63

62 C''êœjit ,h!Jer Il'amm.i,ve,r,sia.iire, 0\1 ne !l>l"ilnteimps.9Ull" cette terre, Revient 'les brais ~haII"gês de fleurs, J'ai v,u l,a 111atrrnre S01Urdœ, Et j'ai isenti - fa/lllt-il ile dd:r1e?Dlllllls mès yeux, j'ai senti dœ ;pleurs! 0

Ou;i, J'ai !Pleuré! - Mais ld'aldégres.se, Ca,r chaque oœu,r a sa !faJiiblle9Se, Le mien s8!llglote ,bien soov.ent;

tl tplem:re quand 1'8.cloche sonne, Ill p~ qrrnanldl'éeho lre9(Jllllle, ]1 p,leiu['e qruand chainfie le v0111t!

Est-Jll !UŒI.p1,us tO'tllClhant U!JY6têre? La.1Jssarooon,ber t01Utes ses fJeuirs !

C'~taienlt ·de pMes mremones, 1meuiœ des étés, flerurs -des autoun1I1es, ChryS8JDJtlhêmeset Hlas hl8Jll1(lS ·: beau des prodiges, Ce fut l1e IJ.}11]S l'l i!leigeait des flet1!11Sret d"'8 ·tiges P!ln' un ic1aiir ma.tÎl!l ,de 1p1·1ntelmps.

On <l:it rq:uieDi'eU, ·d!a= sa clémence, Dollllla (POUir t<Yute pêmtence Au .séra,phi111qui 1!lffilgl0ttait, De .rélllllirr d·a;n,s UIIlre ~m;pho.re To111tesles !La.urnes de i'8JllXO'l."e

H pleUlre, qruanid s·'olllVl"elllt les i"O'SeS, Il 1P11e.uire pour ibien d' a,u,tres cwu,ses, Et d '·!Ll'll"Oser chaiqrue bosiq:uet! :M-adlsà quoi ·boln Les révéleir! Detp.UJis, au milieu tle a·~pa,c.e, Noru,s suJvons toœ 1,a même t'IOIUJ1Je: On ,ch·a.llllte, on pleu.re, on ,croit, l'on doru;tie, On ,pewt vodlr UII!,0 om:bre qui piasse Au ,sein de aummerux ,sillomJ, Et Dieu seul pewt noos cOillOO'ler! Mlaiis nes pleurs de joie onit ,leU!l'S cha111mes, Et je 1suts heuireux ,de ,mes Jrumnes Orur . rmO!ll cœu:r .tr,es.<;a. ilùe toujours .Quand ile Sel'gn= ;paxle à mon li.me, Loirsqlll'ru,ne douce vOll:x m'enfiaanŒDe, Et quaind reviemrent ILesb!eruux jours.

-SaJ'll!t, :Pu:>i.ntlem(ps, fleurs

et 11.umiêre!

Oïsea,ux dies boi,s, vi-eux clhênies·, li.erre , EchO'S 1vilbMnllis, torn-0111.ts fu'I'i,eux! Toot chante en moi, ·u,ne 'lyre v:iibre, Je su1s heuir8'lllX, je me sens !1iJbre, Et j'ai Ides rayons diws ,les yeiu.x!

Oh! Gloiire à

too, maître

du monde!

Qoo de 11.'obSC'UTité profonde Dans

ll,aqu8lle, héllJais, nou,s 'VllvOills

Ma voix jusque vers t:œ, s'~ève: C'est iU!Il, ori, c'est Ulll ,oh.am,t, 'UIIl, irêve, C' esit 'llJll saliut au ,x t1loraiJsolll,s,! iMais poui'Slq,ruenos .fileru11S SO,Jlf si belles, Pum1 les d8.!l"tés éternelles DOIIlJt les arohain.ges SOOlt .s,m,prls,

Cœnlbiren do:i:vent êllre subllimes L·es f:leU111S qui eroüissenrt:SlUl' aes etmes, Sllll' ~es CÎllllffl dl\l. pa.rad,18! MaJls quarud dnl ciell .s'ouvrelllt [es portes, Des êl'UIS,oœt-o<n, les colhOl.'.ps V Oillt moi8"J,OiI1Œler lœ chwmps diV'lns- : Oe ,s(J(l1t 1dreb18JllClhesa valla:nJChes, Et des oasica.des de perven,ches, Tous les pa1"fums, tous 'les satins.

Mails N iardlvi.n.1 - ,par aventwre Je v=s le 1fü,s, ,d!aœ un m:u,r,mure, Car c'est u111secret , chers lecteurs, Qu',un reraphm 1S1UTnotre terre

Les .f'leu1's en,tlr'aww:ent lerur caft:!Jce, Et Ja rosée a9.0ll'6, y gH~ A v,ant lie ivol dies IP'rupdilUOlll&.

Voilà II)Our'{lUOi, s,m notre te.r:re, Dœ qrue fJeur:it 1a p.rianevère En 1·a IP'l10fondeur des taiJ!H1s, 1 Gr!lce à ,cette malin sérR1Phlil(} u10 - Et mon ~ ,esit 1mu.trhentique: On peut se -oro'llre Ml -Paxad1s ! -

CHRYSANTHBMB.

••• Retouraux champs Eugène Rambert raconte ainsi le rntour aux champs de son père, on avait f aiit un régent et qui avait parcouru hoo:rorableID:ent _la carri~l'I' de l'enseignement primaire. On lira avec pl,aisir ces beaux vers et an en. retiendra le'S e:iœellentes pensées: Mais la vertu du

o,n dJéoouvre un jooi· q111'0lllJ est resté le [même: s ruu,f qu'on e.st pllus

Variétés

[âgé. pêre, ~e pr-emier, et11 !fit l'exu:>éri,0111ce. ue, peind=t vjillle"°1:=s , sans trêve rn.i

[repos, die Jirni.,serré boillllle s,cire!Il'œ, 1e et r-01bu.steet d1s,pos, eentaal!t jeune <ffil:C011 lui pl'it un désir im,m·ensre, irrMistible .,

aœtwtoor

rewurnel'

a.ux champs,

à

la ·bêche , ruu [ <<fossoh

· »,

remoorla ter :re et Ja ;paisser ,a;u ciri'ble, touJierla viendang ,e eit ch8Jl'ge.r le pressotr .

La balayeuse improvi~ée Lady

GeoT1giana Fu.Ue:rton ,éta:Lt un auteirur

ilistin,g;ué , une per.sonrne d' llil1 raoo mérite. Ellle '8lPIPMteniait à J' ari,stociraitie 8Jll!g1laise et se CO!Il/V,ertritan1 ca thotli,ciJsme elli 1846. Depuis 1

,cette eyoque,

elllle se OOl!lsaora toru,t entière

,au ,se1,vice de Diieu et dies, 1Pall1Wes . On 11. ,aicO!llte q;u'U!ll clinnaniehe mia,ti!Il, lo:rsqu ' 'E.ill.e11."eV'ena.i,t ohez eJ[e, ap:rèls ruvoùr assisté à

(La, IPMmjère

ides deux messes ,qu1ielile enrt:en,.

JCliai"f to'Uls ~Ejs.<Jim.anches, ellœ trOl\J/Va non lodn ois, en expiliqnm,nt ,u!ll devoü· à J'élève, dre rr·'égJ:iisie,·au codn die IIJarue qu~e ruva.it à le thème ,11i1J1Ji , fout en Ie co1·1•igea111t, 1:Miv,&ser, l\lllle i[l'Ml/Vre bal ayeuse ÏiJ:i)a.DJda:iS'e t .ses yeux 1n.·oilJIMésil prussiait comme q.u' ehle conrn,a,issatit e,t à q mi edile fruisa.i t habi[ un rêvie, · tuelhle:me'IlJt Il' Rlllllllône. ve du v,ig,nemn icacJ:ié so.us Oe r égent . cc- V<mJSavez été à il.a IIDeSlse, je !I)eIIISle? l'Ud diemand!art-ellle . - N001, :Mmooy,je œ puis pas ql\llltteir mon S131l'!llleIJJts p,lerw.10TilOl11S'(l;rne 'la sèvre [monte , poote aivaoit midù; le,s mie&seis sont finJies à cettle heu11.10.J.à. » Je paa'iflllm die leums gmu;i<pes en [f1eua:'1S , La:dy Georgiiana, sans h~sitier, ;prlÏt :SOl!l barrai. - « Al:~ vite, dH-e1lle à Jia fümme stU!l)'{',, p1-omesses ide l'aJDJœnit lfo~ fa.ia.ie ~e fuite, U!ll'0 ,m e.sise venait de sœllllJer q1UJa1lld j'ia.t [compt e, qui t té J'églilse. A.ll;J.rez~·entemid!re, j e œsterw er de ses vœu x ~a pliu.ie orrnles oha:leurs, icti j1U :s,qu';à voitire Te1our et j,e VOIUISœmet'tra,1 r :Je ci.e:J, et, I.a ,Sl8Jis0111 , venu.e, ,ce qru,e [' O!ll me d.onnmu (Pour vous. » ce qu.i !J.)0DOJ11111 cep savoir se (l()llltente1·, C'·ast ,ai,n,s,i,qu,e, oe ,dfüman-ohe-Hà , la P'81\l/V1l1e J,ler au .gl"and ·aii:r, eiil ,sabots, tête nu,e , y,er », etferuill,er, an:ra.cheT, replanter , ba J1ay,eu.Sie•entenèHt fa meiS1Seet que lœ p,a,ser et i.,etom,ner dl!l!rusle œrde rustique, !Saints j,etè1•en.t Je\lll' aruJmôllJe dans aia,main rec(l([ll[l,8,issa111t du del giris, du ciel blw, d'Ulll,e <lies·p1iu:s g.r8Jlldies drumeis, d' Ang'let011.Te. entre les den,ts 'llll1 refiiali!l de ca111,tii..qUJe • 'bêdhll!lllt on f.redO'll!Ille à ila golÏll"e de * [Dieu :

, vodllàla vie .heureUJseeit 1saœutlair1e, q.ue la natlur e uniforme e:n, SOIIl icoua· ,s, p&islllble J,déaJ, l'i,dyllie hérêd 1italre monpère iLoinigtemps rêv ,a ,pQl\1l',ses vieux 1

*

*

* LES CO M ETES. - Coonètes, comètes! Il en. vient touctour,s, et c' esrt•à pe!i:ne &' Olll ,:peut illes voir. Les amia;t:eu.r.sne solllt pa.s· ICO!Iltie.n,1Js.Ceip.ernciant ['amnée ,coon:m€1llJcéea d<êjà

eu Ia s ieinne . Le 26 jaJJ1V'ier, el[e a .éM trou" vée à Polbs ervatoiire d~ Geneva (Etats-Unis), daJllS [ ,a cOiD!stelllation de [,a, Qq\8!ll.d,e. eoit ile Sei,g,ueu.r , m aître des destiOU1rse. Deux joun ·s ;pil.UJst,aa.,d, eIJe était v:ue [nées !. .. , en Europe, dal!LS la• 'OO,IJJSte11latLon druJ Drae vén!1iré, ton vœ1~ ,s'est o.,ccomrpH. gon , par ~'obser va t:oi:re de VileJDJne . Ou i!Jadit '1.ma,s IPOÎlllt plllil'.i sou,s ile faiix d!es ,a111111ée s, brlÏIUante. , la bêooe à ~a lllll.in, ,ta viei1:1ess1e,a. Et de deu:x â. l ',horizon , Il 111 o rns e.st per[flLeitlll'd. à '1a'b01.11rer :ne t e nut poÎl!lt trop dnll-:e . m-is d 'en atrten<ke d:',ruu·tres, die Viieil'Les ,comètes qwi, si eUes J;1.·efiliœt'ent pas en irorute, ta ir.écomp0111seet ton ,d'e'l"Jllierb0111hem 1r 'IlQIUS o:evrendiront en 1906. D 'a/bord , nacomète ('eJ)ls que tlu pl'llllltais . ttJu viis Œa g,ra])pêrioldîq,u e de Ho,lmes , ven1U,e ein 1892 et :r,e[p;e m'tlre . .• v-enu1e exactement ,ein 1899. Sa [Période es,t 'de te s ien:fia,nrt)s , Mn!! solit le Seign1eu,r! ld!e7 ains; el~e doit ·RIP;p.araître dans deux mois re.nvilTOn ,. Ensruite , la C011Dète de FJa:ù,ay, trouvée a u, 'CllJl d~ BOlllile-Esp(mwce ,en 1885. Sa [jours,.

•••••


.

1)61"iode est dle 6 aJil,S;on G'a v,u,e en 1892· on ,. ', a mMllquêe â ISOll retour de 1899. O.n ![)€1I!Be 1:ru'elîe se :montrel'a cet été danJS le ciel de j ,uùlllet o,u d'a,oti.t. Enfün , on espè11eoovoiŒ"lia oomête de Brœsen, dêco •uwerte oo 1873. Q,uillJilt·à Ja ,comète de Biéla, e'1lie lllJe reivlen dtra jplliuis, puisqu'elle s'est il'OmJ)'Ueen :morceauJC et 1"êd\liit.e en êtoi~ f,i!lJantes.

*

*

* POUR LES HORLOGES. - Avez -vous une hoil'lloge qui ;,.emlble près de œnmillleJ: sa

,ca•nrière?

Pe1111ée11 plen11es Notre Seig.nieuir a souiffert plus q,\Jl'il ne fa,t. faJit IJO'Ul'nous ll"aicheter. Mai.s c.e qui 81\Jiredt sa·tJilslf ,iùit la ju,s,fiice de son père lll'ruuiralt ll>ae ISaJ{;]slfalt son 'rumour. . . Ll!s êjpreUJV\es,Poar ceux que Dieu aiime, ne ,so,nt pas ides ohau. meiniœ, œ ,sorut deis grâœs . . . Voœ dites que c'es:t d'llll'. Non, c'est ooux, d~t ICIOill9oliam.t,

5:u.a ve,

c'est Je boilllhe'll!'. ~ettnent a f!ll1lt' .aumer en sou1ftrrunit, ill. ,faiurt:sollllfitviirei admanrt:. C'est illa croix qui a ,doinné'1·apaix a,u ttlOiD· de, c'est elile quli. dloit la por1ler idlaŒl1s ill08 -cœu1,g. . • Je ne cOlmpTendis pals com:ment un chrêtiien peut :ne pas aim€11.'na ,croox et la fui1J:! n'ies,t-ce ipa.s fuiLr en mêarne teimps celld q'llii a v-O'Ull,uy être ,wtta,ché et moutrir Po1II' noUJS?.•. Oh! q'UJrun.dJe jom dru ju ,gement viendra, qu e nou s seron ,s heureux ide 1110 1 ma0Jhe'UIJ.1s,d'Jens de n,os hu 1mrlilin:tiiOIIllSet 1'1 ches die nos sa.c1-<i fi,ces.

c·œt

Les .battements sont -:illis.deveillUIS J11l'égu!Li>erset ,a-t-e11e de la di.ffliculJ.té./1.Sioll· ner? Pi'lfill.ez uin morceau de eotlo!n (ouate) giro.s comme UiJl œruf die poule, tJrempezcJie dla1J1JS du rpétrooe, et pJn.eez~ ,e sur Ile p1ian.che.1· die 1'1horl1oge , da,ns 'IIll - ,coon; f,ea-mez J,a, rporte, et ·attemidez 3 ou. 4 jou111s. Votre h~oge ,se1,a àlavien,ue cœnme Dieuve, · ,son,n,eria 3/UISIS~ 2·ég11liêœme.nt qiu?au.trefois et, qulll!llJd vous rng,rur•dierez à l'm1iêri,e,un.·,vous troUJVerez J·e coton noir Ide ,porusisière. Lest vapeur ,s du , pétroLe dêboohent et lfomt tomber ila. poussièm. • IDssayez et vous jug,e.r:ez, mams isa.ns·~oir,e * idée de .lllotre * PoUJJ.' a'Voiir une diglnitê , s •qu 'IÏil soot wbsoliuiment ml,c.essaii.rede demanfaut n.oJU,s,rapp,ell,er somvent ije del, ~e caillvalder à ·voitl1e hor'logeir ce qu' .ill pense de œtte exiplêrile'll.œ et de ce mode exipêdlitil1' et B'UJr- re et' l'enfer . tout éiconOIIIl~quede netto;ya,g,e.

*

*

*

FICHE SANITAIRE D.E,S ECOLE.S . Void les b1enfaits qu 'on :Peut a-ttendl])e,, ,autll!llt au pojnt de VUJede l'thyg1èlllè que d ,e l'élduca tion, de ta « fidhe 'Sll'll>itailredes écolieus >>. L 'es.sial vient d 'en être fait à Nli<.~·, sur ll"in,itfative du 1docteUQ ' César Roux. Les êlèves des éco~-es .mu11i,ci1pal,es , ont tous l!'eç<u, ,en ,efrfet, 1llll ,caa·net porta.nt idies ,indica· t ion.s ldétaril[ées sur leur âge ,et lem diomi.oi:Le , Jeur lieu de naJssance, ila date et le ,suocès de leUII.'vaccmation i.eur poids, leu;r taille, Jeux !J}êri,mèn,e t,horaci ,que et :leurs, ·ap. t!i.tud,essp1ort,ives. Ce [iVl'et ,contient en outre quelques notions d'hygiène , des -OOŒlsel.Ls po,œr ,r éprtmer les a ttituid:els V]Cieuses en écrivamt on en lis a,nt, poUJr ,déoo1U,Cer !,es dangers 10.e 'l'aillcool ,et 1dlutaibaic, ,etc. D',wu<brepart , un ,e fi.ohe s·an,itœ1re, ai!llllexêe à ce liiv:ret, reste ent!re les ,ma1ns du médec.iu in:Sjpecteuir d e l'école , et l11i ;poom.et d'indiquer ·af\lX \l)aremts end'ant les s~inlS qllii Uu·i sont Jlléces-saires 1• rle 11.' IDnifin ,certaines oibserv ationR du liv ,œt 'J)ll'és,en,tient .cet ,a,utre av a1I1tage d\~viter :souivent Ides plllll'i-fion,s à te1s élèves que le maître s'j,ma.gme :paresseux ou tuir!buaents et qui n,e sont que 1ym;patatiq'l1i es ou nerveux, -OIU en-

cor e ~tifect ês ld' au1lres taires 1h~taJires.

*

*

H fair!: bon :s1,a;brun 1dionm.er ,nni,q ,u,eim,ent, 9111D a 11éseiuve et ,pom· toujoUI1S à Ia C()tlldiuiJt!ede la

Pr-ov•iidwoe. Dieu llOIUIS aime plus q,ue te .meillewr d•es II)&.es, ,q,ue la ,mère la p'bus tendre. . . C',est l a cO'.llfi.a.nice ,surtout q,u,'iJ nowi d,ema,nd,e. Qu,an•d :iù ies:t setll cha~gé de ID Oll ,i,ntJélrêts, il y v,a de ,sa justiloe et de en bonté ,d,e in ours ,aioer ,et' i1'e nouis .geoourir .

*

vou:s n'a,vez pas l'aimow1· ,de Dieu VO'UIS êtes hi e n !Pauvres ; vous êtes cœrume 110 181ribresams .sè,ve, 'Sl!lJil •s fll lE,u1·s ·et ,s,a!ll s füiuh Dans l'âme unie â Dieu, c'·erst tou(iOllll'9 le ,pirintem;p1s . .. .• timer .Dieu! oh! q,111ec'est 'be.aru! n fruut 'Le ciel IJloun' com;pre.ndTe l'a· mou 1r . La i])rière aide un peu , l[)ruœe que c'e;st ,l'ié,l êv.a:tion <de l'âme j ·usqu ',e.u ,ciel. Qrnand

Sou,f f rir!

*

qu!Lmp,oirfe!

SUPPLÉMENT A ,,L'ÉCOLE PRH H IRE '' DÉPARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBL IOUE D U CANTON

Instruction

DU

V A L A IS

.

Primaire

Cours sc o la ire 1905-190 6 Personnel du Départ ement : CHEF nu DÉ PARTm·rn:n ' : U . Jos eph Bnrgeuer R EMPLAÇAN T: J\I. H enri Bi oley. l\I. _Panl l' ig·1rn.t . SEORÉ'l',l.IR!l l'RANÇA IS : ALLEMA ND : N. :N. • An D épa!'tement de l' in st rn cti on est rat ta ché le service du maté riel scolaire avec un employ é spécial, J\L César Grenat . (Bnr eau, mais on Gabiond, Sion , rue cle L ausaune.)

Ecole des élèves-instit ute ur s des deux langues DrnEOTEUR: M. Antoin e l\Inra , d'A lsace .

Ecole des élèves-institu t ri ces françaises DmEOTIONET Sun.vEILLANCJ,: : Sœnrs Hél ène et LJrsnle .

Inspect eurs scolaires llL l'abbé Fr. de Comten , r év cnré , Ve nthôue . SIERRE: M. l'abbé Dubuis , rév. curé Vex. HÉRENS: llL Louis Allet, professeur, Sion. SION : l\L Abel Maye, anc. inst ., Cham oson . ÜONTHEY : J\Iartigny- C. llU RTIGNY: lli. P.-J os. Rouiller , anc. inst., ENTREMONT: M. Sig . Troille t, juge-inst ., Bagnes . St-MAURICE: ll'I. le Chan. T r oillet , ré v. curé , Sahrau. Jlfo NTHEY: M. l'abbé Gabr . Delaloye , rév . curé, 1\[assongex.

N.B . - Les noms imprimés en PETITES CAPITALES sont ceux du pers onnel enseignant qui débute dans l'enseignement .

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ment.

.Si nouls iPOUJVÎODiSaù[er IP!llsiset"huit 'dan,s Je c icl, nou ,s =p'rellldrions le 1p,1.1ix ,de ce lll.Qlmoot ,de 1souiff.rarnioe.Nous ne trou1v.emons pa,s ,dJe croix :ruS1.Sez loUiride, p8B 1cll é1>t'e'\l1Vlel!!Jssez'aim.êl'e. ·La ~dix est ~e dOII qu e Dieu rfa!t â rse.,;;amdrs. Le aafnt curé à'A.rs. jooos

vaut l'homme,tant vaut la terre; tant vaut l'instituteur,

t vaut la classe


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Ayer, garçons » filles » Missi on , » •Garçons Vissoie Filles Garçons Chalais Filles Elém. mixt e Rechy , garç. » filles l\1.ixte Chandolin Fa n g·, mixte Mixte Chippis Garço ns Granges Fill es El ém . mixte :Mixte Grimentz Garço ns Grône Filles Loye ,Merdess. Lens Len s, g. I g. II g·. III f. I » f . II Cours r ép . Gar çons Chermignon d'en h. Filles Elém. mi xte » d'en b. Gar çons Filles Garço ns Montana F ill es E lém. mixte lcogne Garçons Miège > Filles E l ém. mixte. Garço ns Mollens Filles Randogne Ga.rçons Filles St -J eau, rnix. St-Jean Pains ec, mix . Garço11s St-Léonard

Ba sile Theytaz Phi lomène Staffel bach F lor enti n Fournier Marcelin Glassey Marie Bagno ud Victor Rossier Mélanie Perruchoud Philomène niar tin Louis Vauda n Marie Brnttin Séraph in Délèze J ean-Joseph Bex Al exandi:e F avre Lo uis J\Iaret Paul ine Bruc hez . Antoinette Jordan Cypri en Vo uardoux Pierre Pral ong Adèle Resse Philippe Constantin Emile Praplan Franço is Lamo n Antoine Rey E 'isitbet h Sierro Caroli ne Bonvi n Jean -Bapt. Stud er Fran çois Ba rra s Ambroisine Bon vin Allod ie Bonvi n Erne st Delaloie Catherine P r aplan-Emery François-J os. Rey Mal'ie-Ant. Rey .Augusti n Bonvin Modeste Odrisard J\lari e L oubière Ju lie Maure l Joseph Genoud Marie Zermatten-Arnoos Xa,vi~r Genoud Marie-Louise Fellay Ant oin e Métra ill er Maurice Pralong P rospe r Bétrisey

Ecoles

Personnel

ense i gnant

St-Léonard St-Luc

Filles et él. m.] Deux Sœur s de St -Jo seph Garço ns HENRI MAYTAIN Fille s · 1 Catherine Métraill cr Sier re Garço n s fr. I Ernes t Pfleg er • fr. II Basil e Schn,itt fr. III Cam ille Zchn er, dir. • Garçons , all. Pierre Sil'lin F illes, fr. I Zélie Papa ux > fr. II Mar ie Bel'goin • fr. 'Elisabeth Robin • ail. Zéno Schmitt Garço 11s Jose ph Chevr .ier Venthône Fill es Lou ise Pont Marie Mooser El ém. mixte Veyras Mixte V1c:ron BoNVIN P -S. - A Géron de, près Sie rr e, se rnrr.arque l'institut cantonal des sourds -muets dirigé par des Sœurs d'Ingenhohl avec Sœur Bernha lde (Valais ann e) comme Supérieure. J\lllle J u.J.IE PAILLARD, d 'An l on, institutrice sort i e de l'éco le normale de Sion à la fin clu cours scolafr e 1904-05, y déb ute comme maître sse.

III/

District d'Hérens Agettes Ayent

Evolène

Héré mence

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Mixte St-Romai n, g. g. f. > f. Bot ir e, g. • f. Elément., m. Evolène , g. f. lfaudère s, g·. f. Lan n az, mixte La Sage, m. La Forclaz m. Gar çons Filles March e, mixte Enseigne , m . Garçon s F ill es Gar çons Mixte

Vin cent P it te l ond Alfred Chabbey Séraphin Bétrisey Marie Ag-athe Mar ie Al phonse .Jo sep h Ra let Louise R oh-Terrettaz Françoi s Gaudin Je an Quin odoz J\IAnrn l\1i:'r HAIL LJm Pierre Fo lloni er Mm·g·u erite Fo llon icr Pi erre Ch evrieT Jea n Métraill er Jean Gaspoz Lo uis Day cr Cécile Fournier Jea n Ro11g Jean-Jose ph Seppey Grég. Rossie r Séraphine Bruchez Jose ph Fo urnier Antoine Dussex

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Marguerite Rossier Suen, mixte Jose ph Rey E 1son. llia r tin Rey La Luette, m. Antoine Gaspoz Mixte Jean-Alph. Ber thod Villa , garçons [ Edouard Pitteloud > filles Madeleine Favr "' > mixte David Pit t eloud Frasse s, mixte Phil. Rhoner - Gaut.llier François Crettaz CoUTs répét.

Sion

District de Sion (La commune d' Ayent , bien qu 'appartenant au district d 'H érens, fait partie de l'arrondissement scolaire de Sion.) 1 Arbaz Bramois (f

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Sion

Personnel

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Gar çons ÀJJ OLI'H1': CONSTAKTIN Fi lles Eugénie Courtiou Elé m . m ix te · Félix Cal'l',>z Garçons fr. .JO SEPH PrrTELO OD Fi ll es, fra n ç. Hortense Loye, rel. Franç . inf ., m. t Jenny Gallem iche. rel. All em., mix t e Xavier Hübsc h er Garçons · Zac h arie lliabillard Elisa .bet]1 Mull er 1 F ill es Ch arnp lan.rn. l J\faurice :\Iabillarcl 1 Garço n s Louis Pralong Filles Créseuce Grosset Jea n :Nicias 1 St.~:·m ain , :1 Rose Fournier -Luyet Drone, gaTç. Germain Debo n s » filles .Anastasie Dubuis 1 Granois, /f . Piene Fournier f. l'llarg·u er ite Favre Cha n dolin, g. Louis BesRe f . Lucienne Four n ier R ou111az-Or,g. Gei'main Héri t ier • f . J\farie Reynard Cours rép . Benj. Rot en, Jos . Héritier Garçons,fr .I Jérôme Lamey • II Antoine Pl'along » III Ju les Menuey

Veysonnaz

Garçous,f1:.~V »V » VI » Vll a.ll. I

enseignant

Jose ph Guillemin 'Fran çois Lamon He nri Willen b ucher Ang nste J ulier J\fartin Wyss Joseph .Amreiu • II l\lusiqu•,c h ant Charl es H œnni Gymna st ique Jules Boh ler Marie ·wrnemi n Filles , fr. I » II I\Ia1·ie Gein oz » HI Uarie Repontl Lam ence cle Ried matten • IV J\faùe leiue de Rieclmatt eu " 'V VT Léo nie Blanc » VII Thérèse Murith » all. J Ke l Ier Char l otte » JI \Yitber Philomène J<~colcsecond. 1)1'. fül. franç. Trois R éY.Sœurs -Cr s . cleFr. lll 11si q u•.cltant Charl es Hœnni Planta , filles Darnes francise. ù' Angers 1 Ec . tlu soir , g. :IL Louis Allet Dessin orn . Camille l\Iét ro z tecl m. Alph onse de Kalbermatten Rév. Sœms Or ph el in ats Chât eau n enfm. Etien n e Sixt La l\lur:1z, m . Lucien Praz :IIa.r agn euaz Joseph Gny Unier. ga r ç. JIIaurice Brntt in fi lles Elis e Exquis Char les Bex :lfixtc 1

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District de Conthey (La commu ne ,le Conthey a ou, 1 ert pour la premiè re fois en 1905-0o des cours pro fessionnels pour garçons.) Ardon

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Gab ri el Broccanl J can Clemenzo Erne st :NaYille A ngèlc Del rloie Mar ie Riquen Louiselle !\av ill e .J nlie Troillet-Luisier

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G~rçons I Oscar Maye • II Henri Burr iu III Josep h Maye f F ill es I Marie Ca.rruzzo -Maye Aug ust ine Fav r e II 1 III Joijé phine Critt in E lém. m. Céci le Oarr uzzo Grug n ay , m. Antoi ne i\Iaître 1 St-Pierre, m. Josep b G aillanl Pla n, i nf. g. Cf , LE STIK DEssD1cz s up. g. Albert Dessimoz 1 • inf. f. Clara Evéq11oz sup. f. An t. Grenat -Evéqooz 1 Aven , ga.rç. Jn-Bapt. Roh 1 filles Cécile Sauthier Enle , gar çons Julie n Roh • · fill es Elise Bcrt houzzo-Moren 1 Prernploz, g. Franç. Bertho uzzo filles El ise Fom eaux • Dail Ion. g ai·ç. Loui s Germa.nier Jilles Ida Udry-Fumcaux Sensine , ga r ç. Clovis Fumeaox fille s César i ne Proz-Daycn Bourg , mixte I Emili~ n J acqucn~ct Plac e, g arç. 1 Ang-elm Pena nt~m filles \ Angèle Gennamer 1 Cour s cent.ré p. EdouaTd Evéqu.oz Haute-N ..garç ,J :Maur ice Fourn 1c1: . > tilles 1\larie B ourba u-G 1lhoz Basse-N .,g·axç.J Jean Glas;5CY . . • filles Alex, ,ndnne G1ll1or. Beu so n m. Jllari e Charbon n et Bl'igno; 1, m. Frnn çois Maytain Jean- .Tos. Praz . Baar , mixte Jean -Barth. F? u nuer Glèbes, m. Fey, mixte Sy1:nph ._MaytaJ)l Sac lcns, m. Plnlomen e Dé leze Aproz , m. Jul es Borne~, 1Cour s cen t. rép. J .-Jac q . Manet)1od Garçons Em il e Germa m er Filles E STHER l\loRE:-1 Elément ., m. PLACIDE VERGÈRE Mag n ot, m. Marti n Vnigner

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District d'Entremont Bagnes

. , Rd Chan . Lou is Luy aux il. Ed. Carro n, A lf. Vauda n et Lou is Ga ill and • g arç. Sigé r ic Fe ll ay • :fill es J Hcdwige Besse Bruson, garç . l\Iaurice l\Iaret • gar ç. l Céline Bai llifard V erseg éres, g. AlJlho nse Fcllay > f. 1 Célina De larse Champscc, g. Alphon se Guigoz > f. l\Iarg. Maret -Guigoz Lourtier , g·. 1 Eclouanl Fellay f. Augustine .:\Iichau d Sarrey er , g. i\Cau rice-J os. Besse > f. Léonie May l\Iontagni er , m. Gustave Delarse l\Iédi ère s, m. Achille Michelod Verbier, gar ç. Léonc e Gai llancl filles Célina l\iaret Fo n Lencll e, m . Alphonse Perraudin Cotterg , m . l\bnrice Bai l lifanl :llaric Troi ll et 1 Vill ette, m. Prarcyer , Jll , Picrre -J os. Mich elod Maurice Vauda n et J Cours l'é pét. et prép. recr .1 Etienne Gard Bg·St-Pierre Ecol e g-ar ç. Jo s.-EMILE MAX fill es j Marie Balleys · • él. m. A deline l\loret Liddes Ville, garç. 1 Ls -Aug. l\1eilla nd > JiJJes Marie Lu is1er • > élém. m. Henri Darbella.y CJian donne ,m. Yic torien Darbe llay Jos. Meilland, de P.-Jos. Dr an se, m. Rive-haute , m. Victor Darbellay Vi clièr es, m. Vital Lattion Cours rép. Jé1·ôme Max Orsières V ill e, g·arç. Cyri ll e Maillard José p h ine Theytaz füles M A UR I CE JoRis , de Jules A rlac li es, f . Praclefort. g. Joseph Bertho d Issert, m . Jules Dorsaz 'Son. la Proz , m. Léo n icle na .rbellay > Ch.l. Reuse.m . }faurice J oris Soul a.l ez, m . Mau rice Bérard 1 Châb les, gdéc

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Lou s Bruchez Ger(nain Dorsaz Cyr ill e Tornay ·Félix Dorsaz Franço is Pena u ùin JI I Chan. Coquoz, chapelai n Filles 1 1 Allodie Pittier • TJ I Anto ine tte P uippe Clrnmoil le. m. Et. -J o~. Voutai1 La Garde. m. 1 J o~. Léon Vontaz LePl:.rn. g-ar,. J '.'.\Iamice 'fcrrcttaz • • fillesl Maria.nue Moulin-Rard Levron , gan;. Jos. Tcrrcttar. tilles ! Ursule Terrettaz , Chemin, rn. I>ierre Pellaud Vinsc, m. Eug. Farquct-Dé litroz

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Gar,011s ' François Giroucl Filles Marie Cretto n-Lanclry Gar çons I Pre-J os. Bourgeois Fille s Alice J oris Elém. m. Louis Michaud Gar ,,o ns Robert J\'lorct :Filles C~LI:<EM~ lQi:: 1~ Elém ., mixte I Alfred Dondaiuaz Yers l'Egl., g. l Hmrn1 CA1rno:-1 » • f. 1 ln A T ARiUI ,1 uc,1.2 • éL m. .\mélic Taramarcaz l\Iazembroz,g. 1 R.1.nw:<D BERffGERA.'ID Chataignier, Antoinet.te G\assey Saxé, él. m. 1 Alpl1onsme Copt Bran,011, mix. 1 César l\Iarquis E11lo;,:-Bnit. m. Maurice Bende r C'hi \.JM. -Ran.,m. Alfre.tl Vallotton

Martigny-C.

f Martigny-V.

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Troillet P i erre Gillio;,: III Casimi r Fav r e Filles I Honor ine Gillioz-Fo rt JI Lu cienne Michelet P lftn, g·arç. Jules Luisier fille s Ju li e J\Ioulin él. m. Jlfartin Dewayes • Produit, g·ftrç. Alfred Roh 1\Iontag non , f. J\I é lanie Pra z Dugny, mixte ! l\larie Michelod Ga.rçons I Ju les Meunier • II Valentin Farquct > III Joseph Farquet 1 Filles I Cécile Sa udan • II Elis() Jordan -Gari n Elérn. m. Marie Lugon-Frasserens Clteruin. m. 1 Vital Ex qui s Ra voire ·, él. m. Gustav e Guex • sup. m. Ca.mille Pe llaud Cergneux, m. Lo uis Sau dan Fontaine, m. François Dorsaz füt pp cs, m. Mari e Giroud Jo sEPH ÀBBE'.r Croix, m. • g-. Cyrille 'l'issi ères Stéphanie Saudan Brocard, m. Louis J\Ioret Crcttaz, m. Garço n s T Remi Pui ppe II lliamicc Farq uct • III Ncslor Girard • IV Ezéchiel Fournier :Filles I j Célima Giran l • II Cécile Défayes • II I Marie Bur ti 11 1 Elém. m. Marie -Lou ise Pillet Co1u·s cent .réj) .I E zéchie l .Fournier Anna Calpini Ec. part. C. 1 Coll. S••-l\Iarie Rév. Frères de Jliaric Ec. part. et enf. R éY. Sœur s de !'Hôp it al Ed ouard Gaillarc l Garç ons I • II 1 Loui s Mo1rnct Fille s I Lu cie R ibor dy • Il Ro sali e Rib ordy E lém. m . Berthe Riborcly Jos. Dela loi e Garço ns 1 F ill es Hélène Clare t Elém. m. Chrétie n Ro duit

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N. B . - Un inspecteur auxiliaire a été nomm é po~r ce district tlans la personne de li!. P. -Jos. Me1lland, de· pnté, président d~ ~iddes ~t an.cien ins~itu1 eur: Il foncti onne comm e adJornt du ti tula ire M.. S1g. Tro1lle t .

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Emile Fellay Hemiette Terrettaz- J uris II Geneviève Sauthier-Monuet 1 Emma Re use III Cath. Theytaz IV Suzanne Lindemneyer El ém .. m . J eur s, mixte 1 Louis Meizoz Tri ent, mixte Jose ph Métroz Litroz , mixte 1 Lou is Magnin

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P .-S. - A Ritlcles, on sig nale comme ét n blissement d'i11struction pour les filles le pensionnat de St-Joseph, dir ig é pa •· des Sœur s de ce nom . - A Ecône , près Rid des, se trouv e l'école cantonale cl'agricnltn re, dont le directeur est M. le chanoine Duc, de la mais on du Gct· St-Bernarcl.

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Collonges.

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Alp hon se Rappaz Gar çons Eugénie Blanchut Fill es Dor énaz, g. Th éoph ile Bal ay f. 1 Delphine Lui sier > él. m. ! J ulie .Rouiller Alesse, m. L ouis Michau d Gal'çous Loui, .f oris Eugénie Mott et Fill es l\Iaurice P ochon Balmaz. m. La Rasse, m. I Auguste Ben ey Cotze et Léa mon , g. Edouard Gay -Descombes f. Ang·eline Arbellay Giêtroz m. Mauric e Vaudan Châtelard, m. Philippe Théo duloz Gal'çons Pierre-Nic. Dorsaz Deux Sœurs de St- J oseph Fill es Da viaz, m. Alexis Cout az Félicien Délez Mixte Ville , gnrç. Henri Dé caillet • fill es 1 Emma Gay • élém.m. l Henri Claiv az J eau .Rouiller Miévillc, 111.

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Gr anges, g. • f. :\Iarécottes , g·. f. Tr etien, garç. • filles Vernayaz, g. • f. • élém. m . Cours répét. Garçons I II • III Fil. I. II. III Eco!. cn f., m . Epinassey, m. Orphelina t g·. • f. 1 1 Garçons , Filles ,

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}fami ce CoqLtoz Louise Revaz Loui s Coquoz J ustine F rach ebourg Eugène Vœffray HENRIETTEDtcAILLET Clément Frachebo.11rg· Cath. Vœffray -Claivaz .Aùeline Bochata y L. Délez et Cl. Frac he bourg :;\l.A.UJHCE Pol:GET Jo s.-L. Jord an H enri Ti ssiè r cs Troi s Sœurs de la Présent. • • • Auguste Perraud in N. N. Sœurs cle Véro llie;,; Fra nçois F cll ay .lfarie Fellay-Duoelluy

Il y a en outr e une école moyenne de gar çons

:i Salvau , des écoles ménagè1·es et de couture à Collonges,

Salvan, St -Maurice et Vé rolli ez.

District de Monthey Champéry Collombey

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Monthey

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Gar çon s · Fill.ctê l ém. m. Ga.rçous I. II . 1 Fill es l\lurar., garç. • fill es Illa rsa ;,;, m . Garc:ons I II III 1

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Joseph Grenon 2.Rêv. Sœur s de St-Jo s0ph Em LE Ro ssrnR Cyprie n Rorgeaud R év. Sœur s Bernardines Jose ph Gaillet -Bois Sœur J os. Ri eille Jona s D or saz Emile Savioz Hube rt Habr echt Fr ançois Bon vin Alph onse Schm it t Théophile Dorig L éonti ne Bréganti Irm a Potti er Agn ès Gr ena t Blan che R appar.

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E nfantin e Ecoles par t. Outrc-V ièze,g. • f. Bouvere t , g. f. Ec. enf. libre Evouettc s, g. f. Garço ns I

Anna Rithn er,111arieDonnet Rév . Soour s lle St-J os. Laurent Gasp oz :i\URIE K.Kën·LBR Loui s-Bas. Pe rr audin Oct avi e Cm dy Josép h ine Luisier E mil e Schu rm ann Ro salie St ald er }lastaï Défago » II Eugène Chappuis Céline Rebou let F ill es I lî Marie Sevenier Ado l1lhC Dubo sson Gar çons 2 R év. Soours de St-.Joseph Filles Chernex , m. Alexis :i\1onn ay Che11arlict, m. Eclouard lllarc lay Auguste Bena Morgi ns, rn. Louis-Eog. Genoud Garço ns Basile Esl>ormt Deux Sœ11rs de St-.Toseph F ill es Remi Va nnay Garço ns Fil!. et élém. m. Deux Sooms l:r s. de Brig11e Rever eulaz, g·. .Tos. Maria nx • f. Hé lène Fr .i.cbebourg Henri Déf ago G:ll'çons I Jean Pra long· II Filles I et II 3 Rév. Soours ùe St-J osepl1 Ecole enfant. Marcelin Cornnt !llicx, m. -,1,1,

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Comité de la «Société valaisanne d'Edncation • en fonction pour la période actuelle, soit ctepuis l'assemblée de St-)ln.urice en Hl04 jusqu'à la réunion gén ér ale qui a.ura lieu a.u prin temps 1907 : Pn:f:sJDENT: M. l'abbé Dela.loie, insp. scol., l\Ia ssongex. V10n-PHÉSI0ENT: l\L Raphaël Bochatay, à Salvan. SEcn:f:TAIRE: 111.Valentin Fa.rquet , à Martigny-Bourg. )!EMBRE S : M. Franç. Gir oud, anc . ins p. scol , Sion . M. Pau l Pig nat, 1... secréta ir e, • M. Victor ien Dn.rbell ay, inst., Lidd es. • i\1. F1·ani;.-Jos. Rey, inst. , Montana.

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L'Ecole primaire donne de 14 à 16. livraisons de ·.16 pages chacune, non compris la couverture, et autant de suppléments de 8 à 16 pages pendant l'année ordinaire de 12 mois CC'mmençant le 1er Janvier. Chaque mois il est en outre apporté un supplélaent illustré de 8 pages intitulé : Le Foyer et les Champs.

Suisse

Prix d'abonnement : fr. 2.50 Union postale

fr. 3

Tout ce qui concerne ht publicettion cioit être etciressé directement à son géretnt, M. P . PIONAT, 1er secrétetire etu Dépctrtement de l'InstrÙction publique, à: Sion .

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