No 08 l'Ecole primaire, 25 Avril 1906

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L'Ecole primaire donne de 14 à 16. livraisons de ·.16 paf;es ch~cune, non compris la couverture, et aut ant de suppléments de 8 à 16 pages pendant l'année ordinaire de 12 mois CC'mmençant le 1er Janvier. Chaque mois il est en outre apporté un supplélâlent· illustré de 8 pages intitulé : Le Foyer et les Champs.

Suisse

Prix d'abonnement : Union postale fr. 2.50

fr. 3

Tout ce qui concerne ht publication doit être adressé dlr.zctement à son gérant, M. P. PIQNAT, 1er secrétaire au D épartement del'instruction publique, à Sion.

vaut l'homme,tant vaut la terre; tant vaut l'instituteur, vaut la classe


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·sommaire da n° 8 de l'Ecole LE FOYER ET LES CHA MPS. .pr1ma1re . , . Ditrant ce semestre de con.qérela. . * Conférences d'instituteiirs. (b} : tif, l'E,coJe ~rima i i:e s'expédiera chos k>mntains aux idées géométt.1 - pour les a~onne_svalaitans rii1, lie11, de qÛes de J. M. S1U1rles riérnnions pédadomicile, a morms. qu ils ne deman. gogiques). -; Ecole contre a-l~ool . ~ dent spécialement de la recevoir 1 La proprete de la classe ( f rn) . wne autre adresse (à indiiquer d~ Les · divertissements et 'l'étud,]. --:- c,e ,cas au gérant de la pmiblication) Avan:tages. de . la p;opret_é: - D~- Pour nos soi1,scripteurs étran_qer 8 çons par cœur:.~- ~ education_ph~?~- au Valais, dont le poste ou, le domiqu_e modern;e ~s1m~e). - ,Poy,r ," e; - cile peiit de même va;ier, nous .les cnture droitè · (opm1on d un matiprierons de do~ner egalem.ent les èi-ën}. ~ . .Jeunes institutri~cs, s'oi- chanqements d adresse q·ui pour:<inez · votre èstom:ac.- Ech'.~s d_<}> raient les concerner, attend11 q11,'à conférences 'd;,Evionnaz et _d O·rsie- moins d'avis contraire de leur part, r'es. - V ariét'és. noiis leur continuerons le service de la feuille à l'adresse a-ctuelle. -0' Enfin, à tous nos a~onnés en _qé:ié8 1ommaire du Supplément ral, pour ·ra-itmq,nquer l un ·•·Pensée~ - Le pa1Jsan russe. ··'- oit l.auxquels 'aiu t re n° poiir posseder la colCauserie sur la vitesse. - Les enne- lection complète, recoimnan,. mis<du cultivateur. - ·Le di~tionnai- , derons de tarder len.ou,S movns à re :qéograph'iq'l!'ed,e la· Sitisse. Le , nous les demooder, car ilpossible est pliis Valais et le Simplon . aisé de les obtenir, dCfnSces con1itions qii 'après un delai pluf o1i -moins long, où le? rec~erches etant plus Avis important· difficiles risq-iient encore_de_ne vas pour tons nos abonnés abou,tir à un résiûtat satisfmsant. Dès ce mois et jusqii 'ait 1u No-0vembre (T ,OllliS'Samt)-:-- date de rèn Part dea traitements a la t(ée po·ar la _générali}é des éc?lesyacharge de l'Etat laisannes dont la cloture . a lieu a la . 'l 'Eco1ie _pri~ail:e pre~fin d'avril ·_:_ MM. re.s Institwteur,s e,t M-esda~ee drà a;ussi quelques vacances, P.nm~- l e,s Inst itutrices primaire'S sont inme ··temps q·ue le per~onnel P.l(SCt- formés que la Cai S'se d 'EtaJt a rom _qnant. Il 1./aura ~outefoi/ c~tt~ dôff~·- · me'IlJcé l'expéditiŒ1 des . Bous poli! rence c'est qu elle n inten omv1.a la part de,s traitem1anJts1 1:ncombant a poïnt' sa pwb'lication, eu é_qa-r,Z s-itr-: l'E'tat . Ces 'non,s,, Ullle fois P!11l'VeD'U8 tout à la jolie clientèle qu 'eUe co·m·,p_--au.'s: bénéfiicia;ires, do~vienit e~re ae té notamment dams le canton il~ Fri- quiiitJtésp,alr ceux- ci et re'Dvoyt:.s,'!")11 bour_q et ·dans. le J?frd-Berno'IJS.De pa:s au Départe.~ent ~e l 'lnstruc!d mai à octobre inclusivement, . clb~ p11- publ 1ique, mais brnn direc;te~nenrt a la .f-aîtra ·donc une foiis pa:r morn, ,:' est- Caisse d'Etat,_ à Sion, 1a(lrnell~ à-dire que pendan_t ce te'»'!-ps elle pa ,rve:nÎ'r· ensm~, 1la va1~ur a~x 1~ f ourwirnsix lïvraison,s' 9ui se:ront resis.és. __ Les pieces qunttance~ 11es ,jra1-ticulièrement constituees par des vell'.lltêti ie renv.oyées off rcrnc1 sû:pplém<ents;. ll:U nombre desquels l 'adress1e indiquée . continiie'ra à fi.qurer la charmante -o. à1m-exèmu.st'réé .

Subventions scolaires . ! .tr:aJité ici -même pair l''lllll,~ :1:'autr-e La part du Va!la,i,s,à. la subv-entioill · d!_enos coI1res J?on'4anis,dams.um.seins 1

aoo]aire fédéra tle s 'élè'Ve pour l 'an- '. S1Il/Olll Dlcmb~dliJd!JOII.I'le ·dJuillO!DiS qµ1e!la née 1905 à -lia .S'Oiillrrlle die 91,550. 40 1quie P~ diV'eirg~t, ua1 . . airtic~~ ::~fr.,qu i se ré~artit coi1Illln.esuit s;eilo~ prnmté ~ Feuilles su_isses à_hy!J,ie~ budget a,dopitepa ir 1~ Grand Coill1se111ne scolaire: . : .. . .· 'ëDséan~e du 20 mai _1905: _ . . Un nrouvelITllenitest en tram,· çle fai1. Oa.is1se d!e rteirai.te des msüturie ~le .tour dUJoonton de Vaµrl,,. Les ~ UTS 1"0 mise de fonds 10 .000 . pI1omotewr1SvouJdlramrut ~ll arl'livieir à II.' Part de l'Etat à übérer 1es élèves,. d'll'Il!efa,çO!tJ;coµi~ l'augmentation des , trai pllèt~,~u bail.aiyage dl~~ ,Slall\1eis d'éicoù.é, tements du personnel encolillSIÏldernJillt; cette obli.gaition oomme. seignan,t primair~ . . . 24,183. 40 uue corvée préjudici _abJe à fa Sianté III. AU1gment a1t.ion des de,s e'Illfall'.lfts, et ,s,ou:voo.t wu-delSsl\llS •..deebnrge.s ordim:aires aiux · 1eums for:oel.S.Oe travarul s•eirarit confié k<)les lJIOrmaJies . . . . . 3,000. à um,e persolillil!e pr1~S'een diehors de IV. Subsides aux cornl 'éCJoù.e,moyffilallant _retribUJti.on, cela munes . . . . . . . ·. ; . . 54,367. -va s,aœ dir-e.· Poilllr ~es vilil:es ef J·es

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1,,otal cœnme ci.~dessus 91,550.40

Joc;atliltés importaru!le!S, celbte.quœti!o,n. y. éest diéjà réso lUJe, UDI CO!OICÎergie - ot3ll1Jt, druns p-rresque tOUJS 1e1sbâtimen;ta d'éCJol~e,eha1rgé des soins .de propreCours d'arpentage té et du ·cib.aIUJLfage . Il n '•en est' pas Les élèves~inst ituteurs ci - a,près : de même da,lliSàes v:iilllag,es. mnés ont reçu l 'aultorisation de Les automtés voient <l:anJs oeibte reratiquer ,Jies nmsura ,ges pour l 'é taV!erud~crution du oor,ps e nsieiignawt, aipJissernen1tdies rôles d'impôt: puyée par d'8Jutres per:soon'e'S est-iil 1re Note pe.mrnis· d 'ajowteir, une aggravll!tion yumrd .Jo sep h, die .Sarvièse, }es charges· fÎilla'IlJCièrescommue. d!a!Il<s ruchez ,Jos., de St-Pierre <l. Clages Illales ; eili1esil' aoooeillle1rnt av;e,c Ulll<e 2"' c Note cen:•taine rés,erve. N OUIS,porurdons, ciiroud Albert, de M-artigruy-C. ter cepewdJaa:irt; d!es Joca1ités où ehle a ruic>l1etSiméon, du Bouv,er<e,t é,t,é r ooonn1UJefondée, slllll'touit en oe 3m c Note q,uii,eooceme J:ess.ailllesd 'écowé desti. bof Auxilius, ,de Bis.ter · née;s aux jeruneis élèves,, uilla,moz Paul, d'lsérables I1l faut a,dime'ttre qllle -le balay~ .ge ver Ernest, de Birgisch des ,classes pa ·r -les éeoJ..ie1isse fait itter Théophile , d 'U ll'ichen. aisis1ez s~enit d 'U!Ille façon .d!épl.qraLes résiultat.s ci-dess us don,nent la bilie. Ma1<s nous pouvorus . déoLa,rer yen:nie enti1e la jus+tesse dies opéd'arubre 'Pait que diallllSles. villes il .ons et 1'apiplication au tra1vai l. liaiJssie aœS11à désirer fréquemm.001t. Les élèves Anruereigig-en Oscair, de Si Ja mesJUrie,récJlamée ver.mit .à être el, Masisy Candide, de St -Jean et aidlo.ptée e t . léga1LemeDJt.étàbàie~ Î!l ix François, die St-Martin, de- pourrait fort b~en arrive.r ' que l'µisnt .suivr•e un sieeornd couirs. ti.itUlterwr sqi,t m'Oins-bien: ,se.rv.i qu'én -ofa;is100Jtha,LaiyeTla crasse par ·ses pr611layage des salles d'écoles. . ppes _éllèvies,en ih=~urdOilJI1Ja!tl!t,le~)nd1eatri.oœ vou!Lœs €<t -en sie reiDÛialrut · Voicii, s uir ,ce sujet qui a déjà été oo:mpte qu'e1L}esstolllitmises en prati1

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mandait ~on avec anxié té, la commune dev ra fournir le bois, ét ablir de s bû cher s et des conô erges dan':! Je derni er d e no s harn ea ux'1 Ne seI\a-t-il plus pe!I'mi s à. nos enfa.nti,; d 'a,pp r endre à l 'école à fa ir e du feu, à lav er et à ba1aye r 1 Heure, usem ent Je Dép ar,t einent de l 'l ust ru cti on 11r, '. bJi que , pa r un avi s pub lié dans trois num érns du B u llet'in off iciel, a dissipé ce,s a,ppr éh ensions. L a sup press ion de cet us.age, qui a ,su rvécu à quatre lois et à pa s mal de règ lemenits Sl'OJair es, ne dép en dra qu e d es intéressés eux-mêmes. .h}n fait , iil sera it fâ cheu x de voir d fa,rer , d 'un t rait de plum e, un e tra diti on plu s que séeu,Ja ir e, gr âce à la. qu ell e 110s gra nds -µères -et même nos pèr es ont -pu a:ppJ·endr e à lire et à éc.rire . C 'est ainsi <iu'a u c·ommerncernent du siècle derni e,r, celui qu '·on ap pe ll e auj ourd 'hu i rége nit enseign ait la lecture et l 'écr iture aux j eunes gen s de honne volonté, coutr-e fournit. ur e du bois, du pa in Pt ponr J 'éc ri ture d' un dîner gr as un jom · d e fê te. S' il u 'éta·i,t pas C'xig·e,ant , c ',est que son bagage s·cieutrfique n' étai t p as lour d et les l>L'soinis de la vie des plus r estr eint~. Or dinair em ent , c.e qu 'il sava it il l 'ava it 'a pp ris de son cu ré , en tC'mp~ perdu , le so1ir à la veillée. Le régime fr ança i,s améliora la situ ation scolai r e en créa nt un tra itement Le spo~t :de la bûcbe à l'école . commu n ail , m ais ce traitemen t n 'rtai:t, en tel en droit , que trois fois et demi inf éri eur à celui du g1ard P· Ori '.~ô~s écrit d,u Gênt re: . De'tnière iÏrnnt, un ar t icle d e la champ être . Auss~, le mag ister ne d~Gazétte ·qui' èondamiiait, awic séVP- da igna it -il pas d e cont inuer la tra dir ité ; l '1~sagied e fai r e . ,cha11ffè<r, . la: ti on du bois, du pa in et d u diner. 1828, la loi r eudi t 1'instru ction v.er et balay er les locaux scoJair es n·irna ire obliO' at oire et "2.-ratuit, e dans par- les écoiier,s eux-'rnêmes, . ~et~ . l h • du·'froid - bien qu 'il s 'a g1ss e <le :l e.s écoles aya nt les fonds nec.essa1feu ·._ parmi 1l!l1 grand nomb re .d~ - :res ; le ,surplus é,tait à réµ artl r ~ 11municipalit és ~e la . campa~ ,.. OJ ltr e l es écoli ers . Ge prin cipe, coufirl'impôt de nrn e n'·est pas p rec 1se- in é en 1S34, fut ma:inte nn en 18-!9, m ent popul air e. « Comm ent , se de- nver ceh e var iante qu e lr surp lus

h, ù,e' ee q!ll!ine pl'iellld pas • bien dru, '-j , ten:nips.Il n 'est p a,s n:ecess.air e l?o:in ir um cou,r,s srp,eeia1 ciel.a.de faire diolDille théomi,que et praitiqU1eà l 'Ecole normaile. · · pas ,un. fo1ss;éen,tr,e ,Ja Ne cre.UJSŒlJS faimiilil!e,e1t 1 'écOlle. Au foyer dome s·tiqlllle, ~ 'oof alli:t dioi~ de boThllJehem ,e s 'ocic'lllpel?-·des smID~ _d ie pr,o;r;~e,t~ , poru,rquoo_IlJe poumrai~-1:l pas s mitere sisier au. bloo enÜ'e,tien de la salle dans lia:queilleil vient recevoir l 'in s,qui hui rendra de si g ra.ruœs tl'IUlotioini servie:e:s doos fa vie 1 Que .l 't0Ili di speills•ed~ .cette ~bligation :IelSentfants maüadif ~, le:s J eu1n,es éoo1lieir1s arussi, ,c',est b~en ; i1 ne nious p~~,!l,îfpas a,bs:ol~m ent né ceBl;' a ir e~d:e des l!gner un oonmerµ;e pour ie,s ba t 1l1e1S . me1J:1ts d 'école dies CO!Il1illlllil es rn.rrru Quie r:i, air coinrtre·1es arui~oûtés lo caile,s sioielllltteh111e 1s die fourn)IJ.run bion maténieil T-JOUir ~·e bailayage , que les planch eœs d es sailJle1s, le1s dép enda!l1ceé du bâtime1I1Jtd 'é eole s urtout , soienrt entrie1tenllllSe,t amén agés de fa çoni à p e:111 lie:t 1tl'·e l]lll.neit~oya ~e , faci1e, com?aitl!o,1; ru1s~~ de~s m e:mpleit, U!Ille lliP'P.h r es die,sarlubnte ·,eitd hyg,1ene a observ,er. Ce s·eœabe,auoouip, e,t de ce côté ~1resite mcore bien de.s,a,m él.~mattions à ,faike .dam cemtm111ru s vi1ll age1s. En torriJtca,s c 'est par fa qu '·il convi,ent die cotnmenmer . 1

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SION, 21>A.vrll 1906 .

XXV 111• année

L'ECOLE PRIMAIRE ORGANEDE LA

SOCIETEVALAISAB'IED'EDUCA.TI011

Conférences d'instituteurs L es sujets r,édngo,giiJql11e,s devr,onJt • Echos lointains aux idées iOluj,ol.linsavo:i:r la pr1orité, ielt il1s1ne de M. J. 1tl. sur sont ,pais près d'être épu,îs;és. Ce So1I1t iéométl'iques Jes réunions pédagogiques. des . q1Ue1Stions to1Ujo ,Uirs alllcien;n,eset s ~ou v~hles, p ar ,c,oœéqruenlt Ce1 tains suj ets luJSdan s nr0s ,coî1.l- ·~ou.1>0,:1ir . Pel]t-etr,e, ,wctuie-1fér,eu11 0ers .s,0,ll't,le.s UDIS troip, liollllgiS Jarrnaa.sd!emo1c181es d'au.rtl'lestrop S1Urccin'Clts . Dre :p,lUJs: lement, s 'aittru:ilie-t--on bioip auoc gé quelques i:nstiitutel.lirS- « rr·ru fme némailiJtffi,au ,dêtrimen.:t des diétails1 fleur de,s fierr,és ", peut-être , - o,u- de l 'appl,i,cation, des méth,0dies, d~ , du côté pratique, ,en un bliiein1t ou peirdrent leur ,Suj,e:t, le ma - maltéri:eJl pa r e:xiemp1e,'LaJa,u'tindleIliafête., ou même llle11Jetrai.Jtent mot . Prooo,n1.s., µa,scùutout. g11emarterin,eUe, le cal1ool. Il ,e.st éviNéanmoii.-ns,, il'.llOSmooosites, I1001Diioosdellllt g,U1echa,q!lle inS/tituiteiU/rne dierpa,s s 'attache1r à démollltr,er sollltpru1S1S ,ammenrt r eha1usséeiS par la V!l'.a;ÏJt prés,enJCledre nJOtmbreiu x membrres, ho- l 'impo ,rtallllce eit J 'utilité die l 'elllseign:emenlt de ceis branches . Le résu[, la. .surp,érionnorraii ,r,es : leur posirtri.im1 té de ~erurül]ltul'le SIOIIlta.uta.nt de ti- favt l,e pl,u,s,claii:,r d'un te,l ,tr.avail setresq UJi;Il'OIUIS forut goûter eit lliPIPTé - rait <liemeitti,e crue.llffinenit à il'épre.uciie l' lelU l'iS pairnl € /S•. Il •e.sit dolll!C fou,t v,e '1a patiell/Oe - déjà si .ex,e,rcée naturiel qu 'iùs· pren!l.lent UJile,laTge dJe,s-aiud:itews. Si, par co,wtme, 1.':01I1 par1t à la dJÎ.scussiion,qu 'i11s se 1prodlui- s 'arp1p,liiqu:a:it à étmdiier lelS rpxoicédéS\, nt mieux et plus . souv ,e'llltà 1aipar- les idées ,neuves, l1es faits récemment s ,dtomaiiJlle.s, . récréa:tiv,e.. Sarrus aibuse,r du dié- a10quiisdan ,s ces diffé r.e1rnt uement de ces Mes,si,el]rn, 11.eis· m sti- te.ne quesition qui pamisisa:~t éprasée nouv,elle viceet :devieil1 teuus, oo par ,tücu:li]erles onganiJsia- p:r,oodrrait U!Ilie s ,des cionfér-ence.s, dio1i~e1nt foiT,e dir aiit d'um inJtérê.t caiptii.v8/Illt.P()IU,r 1e nombre étl]dier ·COl!liV•e'l1ab1'eane.Il!t uir possible pour obte rnàr la ;presens quii s1ont de sn d!eIIllombr,eu..x m embTeia hoooraiiries re.sitr.ein:tdie1s,qUJeS1tilO'I1 ne l'on aime à ,enitendre so11.11Vent eit cOIIDpétence,l 'iins,tiltutoor a11rait besoin de nombreux m.1aitériM1X . Les bitemps,. Il est pil'IThdie1wt die sre montrerr mowns bliothèqueis prubliiqUJesdievr,a.ient lu:i égO!r1que,suir l,e choi x die.si sUJje~.:; ouvn~r, foIUtes gmlllldes, rhmr,s rporles. · à il 'étudie; ,poinit 0a.pifal ,et déli - Leis maitières du pr-ogr amme·, la pé ' ·piowr l equeJl urne compétenite •eit dag,01gie, c' en. ,est assez pol\lJr l,a montive étude est à faire , ,est de ye,rnnede notre a,ctivité ,e,t die n1osresrienter dams un a'U!tresens . Voici , sornrces. D 'ailhmll's toute s'Ciernce a ce isuje.t, mon opi.:n1101I11 ;p,ei rs.oa11I1ellepour s,eu1e limite la Touite-S:eiooce, e, à l 'iin.sta:r de M. J . M., j,e .Livre l ':Lrufini , Dieu . Au ,liJeu die fai:iir,elir ,e à ,chaque me teUe: 1

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1U oonféroo.ce l e même sudet sâ..xOlll ,siapt cbiariité. M. J . M., cminrt:if, ne OOllllfois, ce qui ,exp0ise à d '€1DJI1,uye,us,e ,s clut pas. Votre servirte:11 1r 1~ fa~it! tant pia r,edite;s, ne se,r,a.i,t -il pas :piréférahle, pour ], e .s ci110on•stanees,: qU!'1a1p,rès la l,eotruve·d '1111 001m,iprte-ire~ Appor~e1r pairfo~s ·plus die soin à du très bre,f dJe, 1a p!l'écédloote r:éupar M. J,a redaictioill delSBU'.Jets., nie pas les Oll1r 1I1ion,UJn instù.trnteillir<llésiignié .J 'lDJSipecteur lût un traivail UiIJJÎ.ql]e,büer sur le bu1r,e:aui1e matm die la tâ10her de leur dioil'lll1er un côtrès ooi,gné, résumant ce,u:x de ,tous 1S1é'an1ce, ses -collè,gwe ,s diu dristrict, ,tr,avaJU!X qui té plus pua.tique, intér,esse,r à la S0be auoourp die memhlli 8Jtlll'aiellllt été pr ,éala:b1e.rrwntcom- ciiété d 'E-dru0aitiorn .a,ir,e:s , l"emplarcer - paT muniqUJé.s. Les idées· persOlllll:efüis bre,s hc?ruo,r co!llserv,encioo.it1eiur c8JChe1tdlans ce de,s suJets teLs q,we: " La oonse:rva1s, miJS.een fatnava:il d',ensemble en ce .selllS,que le ti,on des us et 0orutrume « vaippo1r ,t-e:ur » dirait _de qui €\H.,e,s ce ·die l'a vie mcdern 1e ,et deis ibes,oins émainetnt èi COllJS1e.rvel'la.ilt autaint que dle l 'érp.01que» (Ecole N° 4) - œrrpossô:htela r€idacticm aillltheI!ltique.On ta!ÎID$torusts 'Par trop 1mpr1égnés d '·enn' ,aJUlraiiitpas ainsi à entenidre plu- œns, voilà ce qui r,end!ra, IllOB mosileurs fois la même chose et il rnsite- destes oon:férnnœs réellemelll!t utiles miit pe1U1t-êitDe p,lus de temps pm11rla et eUe,s riépooo,ront aiins,i ooeux à leuir but . B. P. discmssion. Les S1Ujetscités .par M. J. M. (Ecole N°" 3 e1t4 1906) traités par dielS * Ecole contre alcool msti,turteU,rs compéJtein,ts, 11eu:npla10e1raiienit, loms de la par,tie ·r.é:cméait:JÏJve, Depuis n10mbre d'a1I11nées,l'acoooeirtains « srpeoohe,s» ay,ant dies tenlisme a p,nis, daa:IBqllleJqu1e.s pays, l,es dances à fair ,e cro!Îir,eq1111e, institupvopor:tions d'un vra'i füéau, à tel teurs eit aiurtorités formeJI1iten, c1e1jour s'en uœ s,oc:iétéd 'aidlmir,ation muitu,e,Ue, point que l<es pourvn1Œ1p111b!JilOS so1J1rt émus et ,on:t dû fa:i,r . e , oonJtre l 'a,lce qui n,',est pas. précisémenlt ile eas. cool des lois .sévères. Notre bew VaM. J. M. dit, autr,e pa1rt: laiis, pour Ille pa;s desooodlre à oe " Aru milieu dies rUJines morales point, aivaiithes1oim d'urne rMction et ·- eHe se fit . Arutour de oe grand ami pa:Dtouit semées,, noos ne colDJs,eirve rioos 1e paitrimoine léguié f]Jlaoc 1e,s a1D,- du vie111xPays, de ce ph,iil8llllthro1pe cêtr10s qu ',oo no,uis ap,puyamitsruirq,ue[- q111ela postérité bénira, ,s,e groupèq uie dwsre d' abso:Ju.menltfort : l 'éc,u- œnJt q,uie,lques.per,s,m!Thes généreuses le. » C ',est OO:Illcluire qui'·en présence et p.rév, Q 1Yan , t es. des .cood:Ïiti()lll,S nouiv,elles fa1iites am Petite, comme toute chose qui oomV a1lais par l 'o,urvwtrure .du Sirrruplon, mellJC;e, la Croix d'Or v1t l,e jo111r . le r&Lede l'école - et 'Pair elllie.celui E1le n'esrt que d'hie r et déjà , e lll.e ;p~ dies coruf&ooruceis dl'inistiiitUJteums - devient de plus ·en p1UISsérie,ux; c 'e1s,t j1eltte sre,s rayons dlalllstoute la va1lOee oonolu11e que l,es in,süturoeurs de la du Rhôllle, jl1lS1qu'a:uxlocalités lœ j.eUllllesse,lie,8autorlÎités, ~n ce gui co!ll- mK)ins bi,en disposées et les -plus r,eoucerue spéoialement l 'educ.a1hon, ne !Jées. Elle peUit bri!lleir ,s,ans crailllte doiv,enit rien niéglig,er, ear iil fia,udirait sorus le riegard die D~eu, ca;r ,e~leralliie lies hoa:nme.sdlan:s 'UIIl, noble but. .à tout ;prix conse.ryeir, au mili~1t1, die la. füèw,e des aiffai,rer&et dies 1dees, Sœu1r die ],a Oroix-hLeue, qui a déjà ce qlUlenous a~cms de me!illleur: la fait tant de bieiJ1chez nos voisins d.ea Foi .d'où naislsielllltl 'esrpéDanoe et la cantons ,rŒnamrls,, e,11.eal\llra, comme 1

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à lutte\r ccmtre1la, mod,e et ,expér1ernce.s: l'a;bs:tin:ooJcetotale de l'aIJ10~r-P11:orpre, CŒJ.rtl~ l 'igDJOœance,l 'a:lüool. Oe!lui~l~, pair iSon ·ex-eimple )es preJuges e.t la pas 'Swon.Elle luttesera u1ne contmuelle 1Jrot08itBJtion ra av,eic,co,rnfian.oe ·et co'lllriage:,sùre oontre .1e préjug,é qui consiste à @oi:ï.dlllswcces, cair e1'1ea pour ellilele té- rre q~'Il ,est i~poss,ible, nuii,sible mêJI]!OÎgTI;ag,e de }Hj religi001 ( St. Parwl ~e a ,~ertams tempéraments de LéonXIII, ·etc.), ,celui idlela :s'cien10~ s absite!Il'lrd 'alooQll. (1'ianmeme.~a:jor1té poUJrne ,pas diIl Y a quelques années, UJil ,e,x0elre 1~ not~hté des méd,ercirus,et dies 1ellltma_nuel de teanpéraruce ( par M. pby;s11o liog~ :ste,s), celui du bo!lls•eœ , et J .. D~,us, mort à Gooève), fut dis .. de l 'expenBnc e ( voir les s1ta,tâ,sti- tru,b1~eau T)e:n.sonirnel eltl1S ·e·1gnaJJ1Jt. Ne qwes,). s,etrait-oe pas Je moment de le débar.P,eis,on~e .11 'igm.ore qu'il vaU1t ras,ser de Jn:pcro:ssièriequri J,e reeou.v.r,e '.)J1eut -e~re eit d' ,en fair,e œ,a~e, IllI0lliX p1~evemr le mal que die l,e guéconJhe~t UJ?,efoule die choses rir; l'on en oo•rnc,lu t que rh§1co1leesit car tout naiturelleme'Ut désignée comme praibiqwes, tres ubJ.e,s,et tirès intére ,s,_ iswrtout '1111 charm,pd'action féconrd. S1auvona saintes. Il faudriait i1ms1Ïister les elll!fairut s, ee,s être s incoosc~ents dJu co~tre 1:usa1ge de l 'ab:siin.the,e,t ce.rd,a.nig,e,r que l:eur fait couirii:r l '1gnio- tameis, 1iq:iieur,s d 'll!Ilie awtheintiicité rance des propriétés toriqueis del 'al- pr:oblemati;q'llle.. Pou :r ~n ,compte, je ~l. Que l 'hœ:nme s,oiit dê&l'école r,eg:r1~tted aV'oi,rlaa,s,sedoll'!IDLroette qu,eshoill et ce -petit livre ,s,i 1oogllNB e~ garde co1l!tre ce ,terribl ,e et X. , inst . sorurl!JOI S :J?OU1rvoyeu r des pri 1S1ooo,et tellllps. ~ CIIDet;er,es, conJtre ce verr rlOngeur qu1rt111e 1 ,enfant par le pèir,e. La p1•opreté de la classe S '.abstenant d'akool, l 'iI1JsltiJtuteur ( Suite et fin) œ~vr,e rurne e:tpa:briof~a'lt de yJ 111s tique ~n mtrodiuis.ant daJ1Js , sa cla.s,s,e Dans Je~ cas beaucoup plus noml'iens'e1,gne:~~ntai;t~alooo[~que, non ~reux ou 1.1es,t_i~prruticable de réa· .e matiere sipecia1le,mails plutôt lise:r .ce:~~hspos1hons, il faut tout au oocasmnniell~meTIJt,à proipots·; 1en mom~ eviter que les élèves entrent .ra~e .e,taille1urs, ceit eil!s,ei,gnJemen1ten classe ay-ec des, pieds boueux et ·e:rutendu.~ait parrtie de1s pro,, p_o~rcela disposer a l'entrée un vesamrnes off1mels. Un récit , u1J1e tiaire pour. les sa:bots et les vêtedlortJe,lllll,parssage de staiti1stiq111e ments Jmm1des, des décrottoirs e,t lquers p'l1ec,epte,sra1ppe,lés a,u ho~ des paillassons, et ,s'assurer qu'ils e:nt .pe,uvienrt être très uti.J.e,s se1rv ·ent, et tous les soirs sfoO!Il.deux ue~up de œiiclées,de,s problème1S· fois ·1a.ns la journée · balayer la saliS~Jeitsde. rédaiotion s,e prêtent ,en~ le,- Maus ce . balayage doit être fait ,eignemerut ,antialooohque. re a !'·~I1's d une certame maruière -es.tev1denit que tous Uas éll èive,s,Ille Au dernie_r congrès d~ la tubercuiroe·~tpais au même ,de,gré des ,sa.- lose, on ~ fa1f remarquer que l 'innoprece.ptes de la raci.s1on; toru:;. ce- cente m~nagere qui nettoie l 'apparquelque ,cho·- ten:i~nt a COUJ?.S du plumeau et du idaI1Jtel?'r eti,erndT-0Dlt . Ce1r1~a1~1e1mell))t, dam,s toutes leis balai "assassms », est inconsciem1~, 11s ,en fa,ornvera l 'urn o,u l'au- ment dangereuse pour la société. 9~ -aura J,e.courap,i~de passier de Tout ~alayage à ~ec qui déplace les ee .a 1~ pratique, qlll voudra, fa:ir1e poussaere.s et les fait voltiger est concluam/te;sdes dangereux et doit être rigour~us:elm-meme la pl1111s SODI ainée,

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ment proscri.t; le· seul qulÏ.so,i~admis- coins sombres et humid ,es qui ne la sible est le balayage humide: on verraient pas, peindre nos murs de jette ,sur le parquet de la ,sciure de cou1'elllrs claires qui la réfléchiront bois humectée d'eau pUJre ou d'une sans l'absorber . solution antiseptique, la poussière IV s'y incorpore ,et le balai enlève le La propreté de la dasiSe comporte tout, puis on brûle ce qu'on a recueilli. Le nettoyage avec une ser- celle des cabinets d'aisances, qui ,en pillière humide est égaJement bon si sont une annexe indispensable. Leur installation défoctueuse a des inconelle est iSl\lffisamment imbibée d'eau vénients ,et même des , dangers. propre .et fréquemment renouvelée. On promènera soigneusement la serL'entrée sera exposée au midi, pillière dans les coins ,et autour du puisque .la lumière s o~a.ir-e est l'un pied des tables. des meihleurs désinfectants; le sol Il faudra fréquemment laver les sera dallé ou cimenté et en pente lévitrages, lE: plus so11:venrt,p?ss~ble gèr.e pour évjter la srtagnat~on p~sles murs s'ils s:0nt pemts a l hmle; sible des liquides,, les murs cimentés, s'ils sonrt passés à 1~ chaux tL est né- émaillés ou en ,stuc ; dans les camcessaire de les faire badigeonner pagne,s, s'ils son.t simplem~nt b!anchaque année. chw à la chaux, il faut qu'ils soient III toujours très .propres. Le cabinet à Là où entre le soleil n'entre pas la turque sale, humide est condamné par tous '1es hygiénistes; il_faut qu ' le médecin dit-on souv,ent, et jamais il ait un sièg.e où l'on pmsse s 'asaphorisme' ne fut plus justifié . En mais, où l'on ne puisse pas seoir effet les travaux d'un grand IlJOmmont~r. - La p1us simple hygiène bre 'd'observateurs ont démontré recommande un siège bas, d,e bords l'influence néfaste de l 'ex~rémité assez étroits, en forme de couronne, violette du spectre ,sur les microbes qu',elle détruit après UJil tempa va- en bois ciré oUJverni a,vec échancru~e . riable mais relativement court. UDJe antérieure. La cuvette sera mume classe' ensolei:llée e:t aérée sera donc d'un obturaiteur automatique, un réservoir d'eau en permettra le lavatoujours une classe saine .. Le soleil est pour l 'orgamsme hu- ge. De temps en temps on désinfecmain le meilleur des toniques, le ré- tera les cabinets avec du sulfate de gulateur par excepeooe _des_ oxy~a- f,er du chlorure de zinc, du lait de tions au sein de l 'economie, il re1eve ch~ux, du permalllganiate de potasse, etc. l'activité nerveuse, favorise la forDans les ,campagnes où ~eitte. in~mation des globules rouges, du sa.n:g tallation n'existe presqrue Jamais, 11 comme il préside alll développeme~t de la chlorophylle des plantes, 11 faut tout au moins que dans tous les cabinets il y ait: 1° un paquet de cartient sous sa dépendance ·les sources de la vie. L 'obs,curité prolongée pro- rés de papiier; 2° un broc avec de l'eau; 3° un torchon , parce que ~e~r duit les mêmes effets que l 'inanipropreté doit être ,a~solum~nt, e~i.qee tion. C 'e,s,t donc comme purificatrice et des élèves . Il a ete conise1lle a ~e! régénératric:e qu'il faut ouvrir à 'la égard que chaque enfant soit obhge lumière un large aœès d,~s nos de;_- d'en demander la clef au maître et meures créer de larges ba1es par -ou de lui dire s'ils sont .souillés, de faelle ,pênétrera par:toUJt, éviter les çoiili à ce que le dernier occupant 1

puisse être rendu responsable de leur malpropreté. On a conseillé aussi, mais à un point de vue autre, que la porte soit faite de façon à ce que le maitre puisse voir la tête et les pieds de l'enfant . Ces détails peuvent paraître minutieux , mais il n ',est pas de petite question en hygiène.

mowvemeaJJt;i:JJs:sont 00/Ditentspourvu qu'ils ,chail1igerut1souv,enrtde plaoo : un volaillt ou urue houle suffit. Aussii il ne faut pas êtrn e:n pein.e de leu,rs plaii'Sli11·s, ils en inventelllt rus1se,zeuxmêmes; il sll!ffi,t de lèlSlaisseT faiT€, de l,es observer avec Wl1 visage gaii, et de les modérer dès ,qu'ils s'écharuffont t11op. Il est boni 1S1euleimentde }eUJrfair;e ,sentir, aufarut que possible, les p~ais1ir,s qwe Œ'espri,t 'J)OO)t do1I11Iler, colillille la oo,rnv,ersaltion, 1e~ Le11divertis,ements et l'étude histo11r1es,1e,sjeux pTQpres, à UIBrtruir:e. Tout cela: aJUra son us1aigeen son Reniariquiez UlllJ g'rand défaut des temps: UlllJ jouir },e:urCOII'piS 1s1e,ra IDOIDS édrnoatio,n:si01rdi[)Jaâ ,res: on meit tout diislJ}IOsé à se r1emuer, et leur esprit J,e_pJa~sir d'un côté, eit tout l '·eIIJil:lllÏagira davantage. Fénelon. d,e l 'aJUJtre; tout l 'en1ruu,idanJSil 'étooe et tofll!tte :plais,~r dans 1es ,dri.rv,ertisseAvantages Ile la propreté menrt:Js.Que peut fair ,e 11llli enfoot, sinon s1Utppûrter imtp.atiemrnemlt cette règle ,ert ooiurirr .ar<liemmoot aip,rès les Moyens à emplo.11erà l'école primaijeux 7 re pour en donner l'habitude aux Tâchons de chaingm· cet ordl'!e: enfants. rendonis l 'éturle a:g-réable, oa1chons-Jia La propr,eté, dit-on, est Uine demisoUJsl 'a1p1piarienic1ede la libeirté et du vre:ritu doll!t l 'i,Illf1U1eD.1Ce sa:lutruiirn s 'ep1aisir; ,souiffroDJS . que les eufalllts in1tera. 0,mpernt quelqŒeifoi,s leUins tra- xeroe à la fois sur l,e oorips et siu:r vaux par que1qlll!èdiv.eriissement; ils l'âme. E'1Jieest en qu€Œq,uesorte la ont be1s10111rdie oos distralCtri.Q!Il.6 poux baise de l'hygiène et ,ellieest un plllis,sanit aruxiliaire de la s,a,lllté.BeaoooUip dé.la1ss,er 1eur esprit. d,e petits enifants dépériis:seirut dam Lruis,so,nis1eur v.ue s,e promeiller run DIOI.Svilles et drurus nos viillaig,es, soiit peu,; permeittons-leur même de temp:s quie leurs pa:rents l,e;s laiJSls1elillt daine en temps qllleliqruej·eiu, afilil!que leur UJn était permanent de ma:l,propreté, espriit se mette am laT1ge; pui 1s ra- s,oit qu'ils habiitenit Œa:IllS des logt~ menolllls-leisdouicemenrt à ~ 'étu:die. Une ments inisalJ.:ubreset ma.1 te'llUJS.Ils réguO,ariité trop eX'ooteaiem·IllUÎt beau- devi,enn,en't chétifs et malingres, et co,rnp:souv ·e,nt oeux qui 1,eisgouv.er- sont ain1siiexposés à de,s affections de nienrt; aff eote.Illti0eitte 11égula;rité, parce toute sorte . Les adultes nre ,sont pas qu,'elle leur est pluis commooe qu'u- nœr p1us à l'abri de ces. Dsèries, s'ils ne sujétion, eontinueUe à prorfü.rt{ffde ni'oa:utis:o,inni de leur corps ·, Illi de tous leis momeiruts. l,euir;svêtements., ni de leurs habita1.. Lais,sons aux dlÎ.vie1rrti1Ss1ements des tion1s. C 'eist que nous ne ries:pironrs enfants to,uitce qui pel\Ltoffrir à lelUJr pais seuJ.emeil!t par la bofll!cheet par es,prit unie variété agréable, satisrf rui- le Tuez; il existe enco100UlllJerespirare .Leur curiosité 'POUr1,e1s dru:Jses uti- tion cutanée, mo1!111S aiplJ)ar1e'Ilrfiè sans les, e:file,rce ,r l,eur .co·r ps aux .arts COIIl- doute que ce11e deis, P'OllllllOIIlJS, mais v~niab1es.Les jeux ,qu'ils aüme!Dltle qulÏ.D1'iest -pas sam;s importaince. ComnneuJXsont ceux où ~e corips e.srten moot se fiera-t-elle ·s.ifa porussière ou 1

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~ur _lie ,oor,ps ,et a'âm e de 1a je'UIIllesse a/Va:t-enttrès vulte attiré l 'atteniti.ion s,ag,es elt,dies hommes , d'Eitait des rolB eit dieis Jégislateurs. Les 'ooll'.lOOllrs q'WÎ,jrus:q u '.au sme Sli.ècle,aiVfilllt; noltre èrie, sie oolébl'lai,e.nt dan:l5'toutes les cir,coostaiilioosj,oyeuses oru:tristes fu,.. rent c!Jé.g,orm;ais établâ.s et devin~nt une iœtituti:on nationale. L 'le!Xe ircice et im:posé oomco1r;poriel fot rec0!!1lllU me le moyen 1e ;µluis ,ess enitM àJe J 'éd:OOamioil! de },a; j ,e,run:ess,e . Des étaibliisi.. sarnJetnœspéciaUJX, dœ gymillaSelSet le.s pa1estre.s fruroot f O{llJdés dan.s tolU·tes les villes . hellén iq,u,es; des maîtl'leis pairliJcrulier1Spolllll"les eixereiœs .ooriporels et l 'iart die fair ·e dm armes se formèrenit peu à peu; une magisitratuire sp.éci,aJe fwt créée pour SU/l"V,eiller Ja gynmas.tiq,u,e ·et sie chareme~ ,et de Porgan1ge.r: de 1}'a;r_rang saition dies J,eux gymmques; enfin des loiis spéciales fur,e:nt votées, qlUIÎ.ré glai,e;n,t le travail des gyrn.nru!es et l '·organiisaition des, ocmcouns. En un ~ c 'œt biein Ja p.rlEmllièreiaippantliolD!die la gym nastique, c'est -à-dire die lia boonie et ratiOlll([l,eilleiaip:plroar tion ·dieis.e,x,eirciceis dJu oorps,. ' Les sag ,eis ,die Q'époque s',empresaèi,e.ru!;d:e déterminer i1e but de cette gymnastilquie. P laiton 1~a formulé ainsi: " Norus Ïmpo&J •IlJS 1'e(X·ercioo corporel à nœ enf allllœ p,ou,r qllle hmr 001"/PB ·amélioré pair s 01D1 us ,ag,e rSIOÙtoomplè temenJt soumis à rreur v<:»llonloo . ,, Il a co!l'.l!Siidéré l 'édu~atioo oorpo~elle cOIIIl. mie aiyanrtl'a même signifwaJtion iet la mê:me valewr que 0eHe de l 'e&prit . Il aviait appe 1léces deux bran~heV3de l 'édU1Caiti. 1on complète de l'homme .des dons divins offerts pair lies dieiux 1arnenrt 'PO'llr· fortifier l 'ha ,r~ I10fll ,-sieuù. m oll'.l!ieanltre le.s foroes du oor,ps et cel~ei.s<lieJ 'â,me, J?O ,~r obteruir l 'ada,pta tiJoo et 1 'a/S!S01C11atllû'Il! .pairfaiite diu L'~dueatlon physique moderne ,coTps ,et de ,l 'esiprit -et <poUSS1er le déIV . veffio1pipement<lie to us deuoc, jœqu 'à Les heruiremx,effets de l 'ieixeirciC',e la perfuction DléceeS!a!Îlre.

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les matières · g,ra-ssee qui suinitJent à

Le~on• par eœar

tiraviers la -peau ·en o~strueI1;,tle~, -poPour dév,elop,per la mémoire de ·rœT Avec des œbllllbiJoms il·e~he!es il faut donc lui eins·eigner et des1bains f r,équoo.ts, la r,eisp1Tait10:n l'enfant « à reg~rdier ~tten~ivement, à écou.cuJtanée se fait sans obsitaicle; les muscles et les membres acqlUièrent ter posémeDJt, a articuler nettement», de la sourplesse et die.1 'élasticité. iet le Lai leçon " par cœUlr» mie dioiD.[lera oorips en gémiéraildevient pll\llSdi61I)OO pas oo résultat. Il convient donc de chercher d 'autr.e1s exeircices d 'enet ·pil.UJS actif. D 'auitrie pairt, co.IIl!llle il exis- traînement. Ces excercr0es spé0iaUX: si nous en te UJ1 IJ.ien étro.it eillÙre l'âme et croyons M. V an Biervliet, devront l·e corps, la 'Pro-prie!,é de l'un av,oir l,ieu le matin . C'est le moment ,est ordina~reme[l]t l'mdi,ce de la pu- où l 'atteDJtioillse concetntre_le pl~ fa. lf!etéde l'autre .« Une âme saine '<;1Jani& un ooirps sam », disaiient 1es anmens, oilememt. Ils ne devront Jamais durer 'Plus de 10 à 15 minutes. Ces q,U1andils vo~Jai,en.t marquer la pe['a- exercices enfi:n - ·et ce n'est pa,s là tio.n qu~ ex~te ellJtr;e la saiDJté du ce qu'il y a de moins :original -, ne coups et celle d-e l 'âm,e. E1!] effet, ,ont que d'eS· ~xero,iœs: fy, ~ auqoo111don mooqrue d 'en1er~1e poi\l:r ser ront pas pour ·oibJet d ennichir direcd-0Il!I1'erà s001 corps les ~~ md1- tement le s,avoir d,e 1'enfarut, de lui est- fournir des nJ01tions définitivement pelll8ab1es, de que11LeaP(pilroafaO'Il oln, ,capaible da;rus les tra'Vlalux ,et die acquises . Non. Ils se proposent umquelle volonté d'âme et de ~uielle forquement de l'amener à regarder et ce de car.aotère peiU1t-0111 f ~r~ preu~e à retenir ce qu'il a vu, à écouter et dams les circonstancies diifficiles oe à retenir ce qu'il a entendu, à repro,la viel duire faci J,ement et fidèlement lee On ne sauJrait don'C trop insi6~e-r mouvements d'arti'Culation. Pour ap. aU1Près dies e:n.fanits pour le'llr fan.r.e prendre la cail.ligra,phie _à un élève1 contr.a:cier de bonne henu •e diœ hab! - on lui fait dessiner des J•ambages et tudies dte pr,oipireté. Po1Urce;l'a'lie ffi!al- delS bolUJcles ,. Les exeireices gradués tre fera ohaque jour Ulll0 mspe0i:ion quie les prof esseiurs _de gymnastique mmutieuse des vêteman.ts, ,d,es, mams, imposent progress1v ,ement, n'ont dlU vis·aiwe et d~ fa .oheiV~ltuire.Çha- rien de commun avec les mouveq,ue fois q,uie l '0100a1SHm s eDJpresien- ments naitur,e!s et spontanés dont ile tera drunJSles l,eçoiliSou daD1sles lec- servent ce.penda!llt à accroître la for. tuir,~~ <ilfera ressoirtir les avaJlltages ce e,t la soupless,e. ' ,\.. prooe>~, ;précie111x de la 'Propr,e té . ..tlJU: Il en serait de même ,pour ! 'édu'oole maitre joimdra l 'ex!®1:le: 111}--cation méthodique de la mémoire. 9n mêtme aUJra:uDJetenue soi1gn.e~,m~~ deman!de à l'enfant de reprodmre sans recherohe. Il pou.rra, Jusçiu a de:s groupements de lignes ou de letu;nieertaim! point, associ,e1r lelS, élèves au:x soinis de ;prrzypreté qu'exigent la tres sur lesqueJ..s il a fixé. un in~t son regard attootif. On lUllfera repeèliaisse, 'la cour die récréatioo ~~ 1e ter des oombinaisons étr anges et d;_e jairdm lui-même. De cette mamer,e, plus -enp,lus compliq?"ée.s _de~ns, de· i-e'Sei!lilla:ntsprendront de boD!IlleS hasigpafrcatioo, pat bitu:dles qu'ils conserveront da[ls la pourvues de to_;11~e e:remple, des iseries de ~yllab~ comsuite, caT, « l'habituidle est un.e seooin- me ~es suivantes : la-lo-l1,-,la-lu-li -lo ou de DJatJllr,e». la-fa-ba-ra -ka-la-ma -na .... Ce pro-

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vantage de permettre Ullle grad-uaition systématiq u e. La thèse de M. Van Biervlie.t n'est pas aussi paradoxalement ol'iginale qu'on po~rrait !e croire. EUe vu,lgari,se certames deoouvertes1 de la psychologie ·COIIl:temporaine. Elle essaye d"en tirer d 'utiiles conséquences pratiques,. Déjà biern des maîtres o)llJtsu tirer parti de la diversité des mé particulièrement moires, profiter pour l'enseignement de l'orthographe, de la fac ilité qu 'é'I)ro:wve P.enfantà garder le souvenir de ce dont on lui donne à la fois 1](110 image visuelle, ·aud itive et motrice . Je ne sache paJS quie l'on ait enoor,e œé !l"emplacer dans nos écoles la réci t ation des Fables de 1a Fontame ,par la ré pétition r,apide de sons comme cib, igo,min .... J '·espère même que l'on n 'ea1,viendra pas là. La leçon apprise « par cœur » dispara.îtra -t ~eJle? On peut, on doit la ooruserver. D'abord, parce qu'il est des règles, il est des formules qu'il faut savoir ·et qu'aucun autre procédé ne permet de les graver ;profondément dans l'esprit. Ensuite, il ,est des textes 1iittéraires qrui seront des ornements po ur l'imagination, des modèles à imiter, des accompagnements harmooieux, une sorte d:e mU1Sique charmante qui évoquera toujours pour n10 111s,avec do:uiceur, a'époque de ,notre 'enfance, où nous J 'aurons entendue et reteniuie. Po_uiroela, il importe quie la leçon apprise par cœur soit proportionn:é ·e à la force de la mémoire die l 'élève . li faut qu'eMe .soit parfaitement sue . 11faut plus enœre, qu,e l'on ne don ne à étudier et à garder que ce qu'il y a de meilleUJr. ·

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Da portée die oes de!lll éidlulcaJtiioœ fo~mes, parue que . .seifon IUJi,, il IJI'y étawtsi gr.a.DJdie:pour lui , qUJ 'ill disai ,t a men de plus stupide que ~ie négh. qiu,e sanls •elles, nâ. l,e corps r:ui.l'âme g,er ,et de D!e ipas· pre.n.dre som d!uidé. ne p,oiurraJi.erutj aJinais delVleinfrclignes v,el,orp:p1emernt cof!por,el de la f,eiminœ. qu'iJl soâlt ,parlé d'eux. A UJD, tel but Il n,'y ,a pa s de ohœie meillleuire phi101Sopbiqwe, 11.~athléti.srnm die p1r10- pour ,me nation que · de voir lies dellliX fussio.n ne po!Ulrr.aiJt jaJIDa.'iscondUJirie. ,se:xies aitt eindne 1e plœ ha!Ult d!egré P1rutolJ'.ll était uJD.. em1n.1e mn. ilJ'.lltraœigieaint :de 'P'Wfootî.o lil pœs,i,ble: pair c<Xllllé. dJe Qa diathèse a.thlétiquie, qrui ex1- quent l 'éducatiion physiiqUle :riaisœde née dioo,t êtr,e imposée alllX œtll 5e. .gelalit Ull'.l. régime choisi, bealll!OOUlp S0Il1JII10ill ,et die oopo.s, qUJi.ne rpermert- x,es. Il ,e.srt niéoossaJiI'le de-tl1aOOID.fiier à ta~t pas le trav.ail initealeotuied <€ltoo des maîtres s:pooiaux qUJi, d1a.11.s des 'ThDImoit SOIUlm!B'Dta.i.t l'homme ,a!lll be- étaih!i..ssemeruts .parncuù ie ns ,et diev~ soÜ!IIBdle s,on oorips. TI l 'ap,p elle som- tes terrrain s de j eux, se oonsacreroo.t nolente et mauvaise pour la santé, à l 'œuvre de la perf ootio!ILoorporelet oir<llonne dieis ex,eTcilces plus élé- le d e l a jeune ,ss·e e ·tlJuJi. ense'ignero,nt gialillts,SIÏin'Ples, épargnan t iliesm:me- les e~aroioo et les joox rprescri ts. nage., .s'~iiquiam,t eux-mêmes sous Outrie cet te gymruaistig ue pédag0 . tous lœ pomts ~e -y,ue .eitmême pour giqwe ·et ,esthéti.q:ue, .il préooruise 8JU8. 1'.édooB;ti~ _mihtanre .. C~tte é~~si ·1:a 1p'II1D1as-t1qu,emil~e pa.rœ üo!Dlsc'Jleoorfl!que,eit rarrioiruneiliLe,ill l a qu '11,} dfut q ue « oot aTt fai 1t too:s ·Les nœ:na:n.éie la sœur de l'éducation , intel- hommes plus bravœ ,et plus oouralectuelle. gEmX <l!ans la gu,eirre »; e1D: pllus ilia Comme but principrul die ce1Jte édu~ gyi:rnlrlJasti•queimilitalime a: ·même un 1

En un mot , PlaJtoilJ.I ne. fut pias umi sa-

?re, la fermet é, 1a.vig UJeur et doll'.Dle a _l'en,~embl~ de} 'écriture UilJe al'luœ degag,ee qm plait. Les co urb eS1et ies qne e,t ,l 'ex pér a.,enoe. C 'étairt d'ailplus épa J~rs oe, 9ue f.aàsaii,emrtrous · les él-u- bou~es mo/i.ns all~g~s, n oULes_ que dans. l ecnture penchée, dits ~~ 1 epo~rllie.. c 'iest pro1Urr c-ela qu' auss1-tot aip_res lm, son élève et su,c- pro dmsent rnne 1mpres~ion d'aisanc-e et d''harmon ie . cesseru: Artsotïe a comrplété lies idées du ma:iitoo et formwlé iMnoo Galien . Ce qui 3l'C h ève de rendr e !l 'impresguii. 'a 001Ill/P'1épé à SOll1 t01Ufr, fouJt ~ Sion agr~able, c'est probab1emeint systèm 'e p!a:rifaiit d'Eduoa ,tion pihys.i- 8;~s~ la faciil~té avec 1a:que11le on fü ( À suivre.) que. 1 _ecritml.l'ed~9it ~. Qu '·elle so it pilus li.s1ble qu e 1 ecnture J)Efilchée on le COID!sta. te rplutôt qu'on ne le démOtll'Pour récriture droite tre. Il ar,rive· très somnent, 1orsgoo la pent-E; est u;11peu, µl'lll'Sfürle qu 'i.i.l Opinion d'un praticien ne ??Uvwndraiit ou Ior1squ'elle est ir g~ h er~ - et le..smaitres- savent oomLo~squ'on songe qu e les hygiémstes sig nalent et déplorent de 1puilS bien 11 ~st di ffici le d'o btenir UIIlie orm~ de la p art de chaque longte ml?6 les progrès inquiétants -de p~nte la Ill;YOPI< e e.t de la sooliose d'us à fa eJ~w~ - il arriv e que •1eis .letrt-vesde l ec1,1tu1riep0!llchée pamissenit tom.prait.igue P~JQl?,e générale, daœ nos eooles, .de 1 ecr 1?Jre penchée, on est ber les p.nes sur les autres, sei serrer e,n réet se gener mutueHiement. en droit .. d e s 1étOIIlner, aiprès cette ca,:na,ctère éd iu.oaitif et non siellllliement CO?JStatatiioo,Q,™;,}'écriture ·peruili.ée sulite _q~e1q~e ?O-nfusion, quelqrue par l,e1sdiJffél"e.nte,s e.sffi'imes, maOII obscurn~e qm fait qu'on lit parfois 80/ltenoore toleree da ns les éoole,s. a/UISSÎpar lies eX:er cioes- d'ordre, l'éave? pe1~e. Les lettres de l 'écriture ÛJ?'se l 'exp'liqruer.a.it à demi si la q:uâ.taiti001,le s formaiti.OIDBeit lies marp1,atF9ue de l'écriture droite com- drofJ.te1 b1~ oo, éqwil,ibi,e, 00 pairaischeJs tactiJq wes. P1on:1:rl'e scr ime en selilJt ;ia.ma:i,s s:e sorœtenir mutuelleportait .q~·elqu!l:s incoDNénients, quelment; chacu_n~ , suffit à a,ssUJr,er sa .-pa.r.ticulieir iJl r,ooommlélllllde1'U8ag-e ques d1ff1c~tes d'ordre pédagogi. dies die'lllX maiœ ·eit l 'eoiitrnî'l'.OO'l'.Ilent qu~. Ma~s il se trouve, au contra .ire, P.ropre sta.b1hte; las ,a:ngles moins avec d'a utr es exeroiJc.eisde forœ et qu au; p~t de Vll'e pédagogiqoo mê- aigus, l:9s boudes plus largement déde vit>e.sse par lesq ueils oo , obtient m,e l ecr 1tur e droite n'a · que· dies ve.!op,pees que dans J 'écriture penl '~illà;té e,t la s1ç'll!.ples,s10 qui BIC!'nt les a~~tlflg,es su~ l 'éorüu,re pe.œhée . c~ee ·~Ont a.~1tant d'éléments die clar mei111ewres qualités d'un ,eiscmmenr. ~ ep~iture dflOl.t.te,pour Je moins a.u.s- te QUIJ. expliquent le ca.ra,ctère d e la A l 'oœasi on de La gynma&tiq~ plu~ grande staibilité mi l 'écritll!re 811 ~l~ga:n~e que l 'éc ritUtre penchée, drot1.be. mllitaifie, ~l. ,Îiliiii1Site Ili0111.ive1aiu sur acihte plUJSque œlle-ci aux élèves le beS'Oin de f oranier des maîtres epéla ~nne tenue ma:térielle de le ums , Pourquoi .ne pas se ]ailsser .séd'UJire cia,ux oommmiills pouir tous et payés ~Iers ; •elle e,st plUiS 1isiible que J 'é- ega.lement ~a.r 1'.ahs•ern:,e d e ,taches pa.r l 'IDtat. cnture pe~hée et s urtout elle esit ou d'e~pr em too de doigts, pair la La jwste.sse eit lie bon •sens des idées propr'ete constante qui s;emble inisépJu,s aocess1 ble aux &lèves. ,die Platon nie dmt 1SUfiP'I1enidJr:e perdès J.eoouirs élémentaire de paria.bJ.~, Je ,1!'~i.sterai pas sur le c:aractè60,Il[l/e.Le oom Plaiton: n 'était qu'un la, l?r,ait1g,~e ~e l'éoriture droite. 'En ie d eleganoe de ! 'écri ture droite sobriquiat que ses camaooille.s de ia UT .~e permettre d ~exprimer ici vente, . 1 ~r~ture, y:enchée ,soUicite~ paJ•eistr,e 11\li aVia.i.<enit do.runé à <:a,u~ PO'l.Lr a~J, dire, l eleve à .se ,pencher JJ1ai~r que j 'éprou ,ve à feuiNeter de La lar.g,e:ur de ,s,es épau1~ . Diogeo,u p,lutot , a se coucheT à demi sur la ooluers au cours de mes visites J'.11~L aorie noUiS asSJUJI'!e qœ œ grand gau~n,slies éc.olesoù l'on ·Pratique l 'é~ table e,t a plac,e.i, l'avant-bras philosophe s 'exerçaa.t asS'Ïdûm~t et , buire dro!te. Lai prépoooérance des ch_e-sur la page écrite, au grand déqu'i l prit piairt a ux j em: :iBithmà.quœ, gnes vertma1es re présente l 'équiil.i. trm?ent d:e la propreté g énérale du cahier. Rien de semblable aivec l 'é-

vant de cabinet, mais il SIUltoombi-

ioor U'étmrdethéoriqrue awic -~a pr ,aiti.~

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caitil()lll ·, PJaton rpropœe la sa nté, i1a wg.weuir ,eit la .soup1eSS'e, il 'harmonrie et la beauté de toUJSloo mambries et de toutes les pa ,!'ti!eisdtœ ooffP,S.Pou rr aitteindll'e ce bUJt, i:l reoommairndie Uil1 bœ choix d 'ex.eroices · poUNant nonseu:leirnierut mettrn oo ac tion tout ~e s,ystème mu souil·airn, mais ,emoore .priovoqwer 1a Hexioo eit 1 'eixte;nsil()IIl parfaite ·die. chaqœ D:tUJSC1e. Il pro:-criit l '.exercroe e-xclus,1f d'll!Ille p.artœ du cor-ps et r,ecommalllde die rtâche,r, par des e:mrciceis variés, -die oombartitr,e torultes les gaJWoherlÎiesg.Ule oou,s aVlOD.S aJCq,U!Î.s•es :par haibitude, en raiscm die l 'iml aniité ,et de l 'imprudience de.s mères ~t de1s nou,1-ri:eeis, car ilJa n1a1t ure a fait tous DO€ memhries harmo!rnÏ!gUJeset bielll éqruà.librés. Les ,exier.ciicèlsliibr1es so,rut ~[!!sidérés piar lui OOff?meun. dœ menl1eurs moyens colIJJdruJilsa.nt v,ems oe. buit. Cetbe éducation physiiiquie, sciioo1Jifique- et rms,omtée, il ,exiig·e, qu'on ,l ',aJppil:iqru •e a:ussi dans J 'édtuicaition des 1

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1H pément et que l'on travaille le moine festins sardanapalesques. J'affirme seulement qu'il est toujours poss,i- à se pro curer à ·soi-même. Ju lie SEVRETTE. ble, le soir, de se préparer pour le lendemain que lqu e bon petit morceau de bœuf, de mouton ou de veau Echo des conférences qu'à l'heure dite on fera réchauffer au bain-marie dans la saison d'hiver et qu'on mange froid l 'étk. Pour Conférence d'Evlonnaz vaTier, une tranche de jambon: c'est A.sSlis pellit .mao:nel-OŒI>, eoqueit et IIIU , une nourriture saine et suœulente; Je jolhl v.ililaige d 'Evû OOl.Œlaz rece:vaH le 17 avril, et, de loin en Loin, quelques sardines •w oon~ce ,a,rnn/\11€illJe, ,]les i1I1:st i1Ju,ùeult;edl l'aa.Tondtiissemen.t oiccidoo.t a.l 'l'éunùs Pfe&Qlle avec du beurre. cœnam'et, samit' q1Ueikques exceptions, la - Et les légumes, docteU1r, les lé- aiu 'P1UJPan: ,t jiustifiées . Les guriiriliarol:lieis·de liet'ft gumes 1 et ide r dSleiS,Iles dlrape8!1}x q:ui: omien.t l' « HO. - Les légumes '1Ignorez -vous que tel lc1/o-~·a Poste » et 11a, ma.ilson d'~oocre, tout é lé gant et de ,b on gofit fowt &'\Jgll]IW }'on vend aujourd'hui des lentille s ue clioc"Olr et de,s ha:ricots décort iqués et qu !il l\]jllle ibelllle jOOll'Jllêe. Oe doux ,e,s,p oir, que tou à en1lretieniir, ni est 'l.)3JS d,éçu,: Evlœest aussi aisé de se préparer une ex- e()IIlJ()()llllrt :oo.z se monrtlre ,cblammia, nt et oolliS 1"eÇOit d&I· cellente purée de ces féculents que de -OÏ005eIIH!'lli1:. se conf ootionner une maigre s,alade 1 1A.8 1/2 'il. lla séainoe s'Olllivtre, ISOIU8im IPl'êll,On met la, veille au soir ces légumes doo ce de M. l e c han Tc1.·oillet, in,a,pactem800au fou, ils mijot ent doucement , em- la.i:re œu di:stri'ct id'e •StsM81U>riœ, qui , en ter· mies <JhrulooiOOUXet ,a:imalbles !lllOllS souhaite baument la pièce où l'on travaille, v,enuie. et le lendemain on les réchaiuff e en Ilia,M.1bten A. Ben.te.y, .iDJSt., don~ enSIUli1JeJooeurt moins de rien. dJu O.Eoto.oo 1'e de lla Œ'éulndontenue à St-Gin- ·Toujours des purées, . à ce golph l'amlllil e ld,e1rnaère, M. Dell8Jlowe. l ''lu,pectieur dévoulé et ,atmé du ~ct de Mon· compte ? et Prési:dent die ,la ,Socté tl~ vail1a.isaœe - Eh bien, où serait le mal '1Rien füey d'IDdiuoation, pr,ena.nt IJ.à-d1eSs:Us 'l'a parole, ftne vaut les pu.rées pour un estoma(l n01Urve]le l e vœu q,u'dl a dê.j'à ém.ils, l Y a 2 délicat. Au surplus, je n e défends aniS', à Oa cOIIl!fé•reruce de Dorénaz , die VOR pas qu e l'on varie ses menus . Les cboilgi'J.·, d!a1111s,e,haqoo d,is,tb.Ù'Ct, um,e 1ocallll pommes de terre s'accommodent de q:uti nouis recevil'a.it 8lllill!Ue1•1emarut:. Oe sO'IJhalt. êùre OIU!vei.memoot ,cambai ttu,, n e rencœ· bien des façons, et presque toutee .saJnS tre œpenldmit IP!l!S d'éobo à en j!Ulg'eT ~ slexpéditives. . . . Tenez, j 'em~age de !Lemi oo q,ui l'a ,ccue iJle. 'Tiro.iJstocc1. 100Tf'sœ t dlêll· penser - c'est mon vieu~ docte1_1r gnié l)Olllll" la proob,ad,nie TéuiDWD. On pll,l!lllleenqui parle - que tant de J~mne s fi1- s uiite à Q,a,,coosHtlutio!Ill du bu [·ea'1L 'M. le d6les se gât ent la santé faute, non pas !PUté D<u1bosson, illllsti tu rte'Ur à Tiroi<Ston-eott. d~ temps, mais de bon ,sens et de bon- est nommé v iœ;pr é.sli:doot, ,M. O.'mst. Ed. 1,1a,t1cla,y,1SU1l)pl •é8[1t, e,t l'e S0l\1S1$llgné, secréne volonté » ta me. ' Je calmai mon vieil ami et lu~ don~ Sept in sti1mitleull"s ~g,n~s [)atr M. Je P11!BI· nai l 'assUJrance que je vous ferais dlffl]f ,donneŒJtl:ensuite eonn·adss-anœ de 1eul'I •8Jllt qulll!lll seul. part de SIOJilaffectueuse indigniat ion. tl18fV~UX.  1110® ~ .f,arutte d'aJVOill: a,oco11:n:pU :sa _tâ.dbe 1Sous ~~ J'ai dit. te d'être ,bien.tôt ,a11.~ 'bêllléf1œ de }a caiSBf! Rentrez en vous-mêmes, jeunes ;retraite et de s'hRbittmte.r ~erubeonenit à • institutrices, ·et dites comment il &.:: « doke ifa~· n:ilentie » - nie ,peut nom fa.Lne81>" Ces t:MlV',81UX, à eD peut faire que de tous les biens du 'Précier sa cOtIDII)OISUtion. monde la santé est celui que l 'orn ju~ar ,pall· lies éllog,es dléc,er'lllés ù Œ~.s a= souhait e aux autres le plus commu- ,et pa!l" },81 diÏ5'CUSISÎOll :<]'UIÏ. il'eS a SUIUVIL't,

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d e ipelinie ·et d':él'l.liditlJOn

de la. part <de.s ma ître s. M:. ili'.I'Œ{peoteur et dell~ autres li.lllS11JiiJuJteurra , no/US t1'1 ~run.e:nrt en·s'llli.

ee sous we,chrurme tdt'id'ée$ lllleUves, ,complé.aentàels tr,a,va-u.,:8.'UIS.:M:. :le P1•é:sfüenit se

prononx:ie Ie diel'ni1er, ,co nfi,11 me •lies a[Ppi110batlODSdiêjà. dOillllée.s, et nous ,ruontue, a.vec ulllle p«Lslon lllclmiraJble, !Les dilffér'OO•tls ,cairœctèresarvec Jes moy ,ens d·e lies •recb.,es.~eret de l83 foumer . Qetœ iPl18mdèue;pairtL e êpUli,Siée,on pa.s,s,e à Jaipnatiq ue. 'l.'.t,o.rs i:nstirt:uùeur.s ISOillt désignés pourdoomer UJie leçoo die Jectl wr e et 'die g1ra1ID oua,e camlbi!ll.ée wux 3 fü:igmés die U'éooLe d'ElyloMJ,llz. Les mafbt<es .s',a.oq.uittlent ,honoo'e.'b1,e. ment de ,lewr ·tâche. Les él:êiv,es, ,sfü1.s1die Jeuir

,!Je'ctur.e dtu ,prntocdl e de Œa.oonférenœ de Se:m!l:Jrwc he r , tira vail 1bilen ,soigll'é qiu,i vw t â rson am1teuird ie ,sincè res· ,appla'UldliJs.s;emeints .

P·ll'iis no tre 111lll'Î Jean Veitm,ao-, qu .i int01.·J.·o.ID(l)t Q'ienseiilgnlemen t 1:>aU11 · s e dOllil'ell' t-0u,t! ,erntier tl sa ,jeune faaniH e, 'J'.emet le dlossiier '81\l, ISIE!CJl'étlaire (]JUd· dui S'U.OC~die. Leotw: ,e id,u s uj,et t ra:it.é pa11' qu ie!li q1Ues j ,n,s.

iti1tnJ1ie'UJM.Uœ cou11,1Je d<iscu&SiOIJloù l'es « ca ra 'Ctèr es » se mon1lren,f on ne [)eut plru,s ai1ma1b1 •es. M. :l'e député Melllilamd, tnspe,cteu,i· aiux.11lÏlai Q'e, noœ ,oom.mu.nique d,e j 1l!diicieu.ses reffl,exiorus lll1.L .sujet de la « ·Déform rution dJe6 oo. ·rnctêl'4'l! ». « La gi·aJDJdecaUJSe .die l'a ,ba1sse1menit œu caœaict ê'l-e, et, prurtla.n:t die O.'~faiibdilS-

,uecèS , ,ooponde:nt d 'un,e 1majl1ièr,et:rès ,satl)is .

&emienrt:de lia volOlllt é, c'est! , ldlit l'orateuir, •le t11op d 'e lliberVé que les pwrenrt:.~ ·~al1S!rellt à 16Ulr,s erufants à ll'âge de 15 -.1.20 llllllS>.>> L e •M\d,i oonne. L a. ~ :est lrevtêe et DOlli. D01ll8:rendons à « ll'Hôtlell de ~,a Pœ ;t'e », oil ,1111 coruta,ct! d'•un éphèbe Ï1llllJOoont•aJVec u,n jeune bOIIIIIIDJe plw âgé ,et die mœUJ11S,sino•n ~ loeopleuixdîner, runrosê rcles ,me.milreoo'.s ,crtls, fai t J.ialbl-es,diu moins ·s>USIJ)ectles , est urne 'Ca'UISede pund ,bo nnie uir wu.x ICOifd.oms 1bleus quù. l' ont! apprêté. M. Pralong, 1ns:t. ~ Vœ.w.ry, est ,a,c- perd.iltion ldout 1,es effe1ls i.onrt: Iles déchi ,1·em enits d,œ:n1estiquies et l'-OUJbli' dies tdlevou,s aes elaanlé Illlacjor die truble ,e't, IPllil" ,sa ga.iieté comIJ)lu,s sacr6s. anmrcatilvie iet sa pauole f,a,ci:l,e, a•elilltJ.,a.iJn ,ga,M. ~e •OU'l"éRiey nouis dit lllV'ec rai ,son qirue la pe des cœua·,s, et toaJSts ·et oblant's ise 1.,,uccèlégèreté est une catllSe de l'.a.ffa.iJbMssemen•t deDt raa>:Mement. Da. j~e d"·IDviœmaz, 111119a',hai)jHe direotion die s0111,chef, I'at11l"êat d~ crura,c,!Ares. I:l f nru:t h a:birtmer de bo;n,ne 1. coœevoio : lia vie d l8ilts ,sia. du Conslel'vaito ire de 1!D'usi.q1U1ed!e LyO!ll. noo s heure l'en.fant 1:. uéailiité et! .avec •toutes ~es ,conséque11,oosd ie la ehar.tne[}81" ~ ·bla11IDOlllieus~ ,p!t!odlulctions . , :Ma.il s 1'b eu111es' 111virunee et fil fa urt sionigier iJ. ooodlui.te. Pas die proposi ·tiœl.9 •i,uJdii vidl\ll8111es.La separtir. Avia,nt de vous qu iitœr cepen damt, ,se ,obez ,MaQU'llime soit permis ici, aiu, nom de t ou,1Je coll!dle pwrtie de la jo:u11méese 1JJ,11s ,exœl ,l!enit dia/me V vie Emtlile Verrna:y, où Yusi stlllll,(le, de v·ous ,adl 1esser à vorus,, M. Je lfd Ollilé, au.x tmaJgil9trait,s ,et; â dia.tbO'Illlle iPO· ctillJ81· n,ou,s est siervjl TOIIIIStJs et oh a,n,ts se pwastlon d' E v!iolllllaz , nos jplus cbwlieu Q,eux i·e- suooêde.nrt pi iei,11s •d' hamnhnle et 1d/1ea1tT,rul111. Nous · nou s ség;)a:rons avec 'l'egi,et. Merci 11. merciemenœ et vo u1S.8ISiSIJlr'er qu e IUOU.Sg:u.rJ.a l(l()llll'll111J•ned'Or s lères rpom· ~a ,très ('OOJII"· WODSde votre con:lia.'lirté et'. die votre atimafof1s,e et géuél'et1ise [·éception . 1'e accueil 1,em:eiillLeu r S101U1v,enœr • François P.ERRAUD ,IN. E . ROSSIER, secir~taibr.e.

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District Les

d'Entremont

Variétés

ld,e œ distrtltctt êûaioort: irêu , à Or gjê re s Œe19 8/V~·n IS·O'UIS Ja, 'l)l'étSid,ein,ce instt itu,telll'S

M. ,S~ri,c T ,roil1et, ·l'ID 9Pect8uir dlévoulé nou,s. ailimons tous ,. Trois visites NOIUS honor .adent die l~· sy,mpaJtil:l'i.lcjuepré1MiM. .Mei!l:lrund·,d~pufé et p<.rés'iùien,tct.e Corpus, Intellectus et Psyché es, Reiy, R~v. CuT'ê d'O rs ,i.èr,es et lies dêCe ,sont trws amis de Uflon en.flain.œ que ,dle J,a oomm.une. Oorpuis, Ln,tellilectruiset Psyiché. NOIUIStra.va.1JISéwnloe s'oll/W'le 1Prnt·lia p.rièJ.ie d 'u is,a,ge, ilio!llJS côte ù côte iil. 1'écoJe, et, IPOllll" Mitrunt au s,ouven ir iraJJpalé ·d'un =·a~ au:1- .que j,e rme souv.iena , lntellectu,s tan.ait! toué, ,Et. -J Vo:u,taz, M . ile PJ'lêsid'ent 1p11:tie j01U111S tête; Hq,yohé v,enai ,t a :pirès 'lmî ,et, u,n ilBemlbl ée .de se lever en S'iigne die dieuJ1. IPffil en a:mlièl-e, :amci.v •wilt -COll"II)lllLS' qltlli ,aiv,ait lont ~ d'8IIIS ;}e bllmeau COIIMllle yj,ae,1>ré- l' .amimrt:age die sor,tir tOJUjOIUTsne rpremiielr, a. t: M [e praf. 'Cham. IJUy, et em, q,u,ali !OO ,cau~e ,die ,so n ·i•ntelli •g,enee :ullll IJ)€IU 1ib001ll'ée qu it lle<lrêt18JiTeFrançois Pel1l'anid!hD . Œ ud ,v,wl,a!itIl.a d,e,im:lère ,P1'aoe ,e,t girûœ il son

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121 ,mes Mèves à qure},q,u.eise~l1~ 1maJniœU1Vll"er colr!ps auiX .membres ,soup~es et 'bi,ern h.abi,tlués C<eS die j,aimbes ·et ld•e .lJ1m~. à 11a,gynnœs ,tilque. de oos eX!W'CÏ'<las,je 1Q1rnaint'à lr'tJJ'.llPO~ta,ruce Irrure!Ltectuls t€lllla.it tête, ,a1i-j,e diit. Oe 11l1é i,8111 ·.econirua:is•; rnruis j,e V10IÎl3•qu1e1'qu.echose ,de ,ta.it pais ·étom,naill t. To:utes 1 :lies fo~s qu'ill lli ,p,lrns imrpar trunit ,erucow. Pour t'en eoniva:illlCrle, sailt 'Uill 1mot UJn peu grnooo-firainç,a'Ls, colill'me via cfiisrC'llltea· 11n 'Î!Dfs,1mul't .arvec I1I1t,eQil ,e,otns, nocet11X-<0i : •philosophe, psiy-chodogille, ,physi·quie, irl tre ami. lrnll' oeba.Lt ,scm maître ,die rqiUJ esitiorus, c01m1ID-e Je 111e,siais ,Sli J,es ,dieux s1e son,t: 11·mrCOiDJbr'ês; tS'ill·av,a,it voUJlu :aiIJ'P,Dofonld.Lr rSUIL' ~e 100UIJ} toumlaits Ile 11enictE!flIIJai ,n , Inte]loectrns me lfrirt;aussi tes 1'e,s 1S1 cien ces lllabUirel!J. es, .m1a:1Jhém:a1lîques, l'hollllle'UII' d,e rsa vâlsit e. N Ol\l,S'IJ101l]Stou:ch0ill8 cOimJtnie1s'ill .d,evai,t à iLa filil ldle rl'!llllmêe, se cOl1'd 'raŒeimrent il.a ma:i[l, et je ,commence 'la fa,iTe 1•ecev-0i11:Ucendé ès·-letwes et ès -scten c0011V.ersrutli.olll•. ces. , _ Et pui ,s, on t'accoo:die q1nie_l1quieis1 joUJr,s dkl Quant à Psyché, touit ,en ,dêve lo1p1p,~t s 1~s cOIIllgé? Je p-einise q,rne tu es 'Men .con;tent cm forces ,co[,po,rieiblreset .in1:ielllleotltle0.J.es, a[ 'a-va1,t ·.evenilr ,quiell!quie.femps cllez 1:es [)airents. A11 siun:tout dn gotlt fPO~T oe ,qui rcOllJ{l€l].'lllJe iliai re1Près .que Il'on a :ba .taLlil-é dirurus1es, S'C1€111Ce8 lLirgion, .et o,n ,oyru it ,en ltlil un ilJUJtJm · théolorr,enctrunt ,siix 1mois, on est ib.eumeuJX1cle 1sie regien . pO'.s:er 'Il.Ill ,peu, n'-est-oe :PRIS? A1IJrèis,are bonnes étucles rp.riJmai.res,,_toru1si IIJes _ Ou:i, bi,en iaics .e, et einicoo,e [)lUJs rceuiX ,qui troils qu ittè1-ent iLerur vma,ge poUJr LS1Uav11e de:1 ont d,e U<a peiÏilJe à S'Ui'V'l.'e retl~'s' CalIIlJllll.'llldies. Il COIUil'S,s,UJ p érireua~s . ,crl 1itouJU ,S'el.on 1ses go(ltJ~. y en a qrui 'bûcbe!lllt à y rp-erjdlne 1?u,te [a cer Oorr,pl\l!Sse J.'lelilldtt:à unie êcolLe .die igyunrrua ,stLveJlle, ,et IID!3Jlg[1é cel1a, ills 1so:rut ,tou~_OIUl11s oo aTqu,e; In,te!l!1ectus au .pdlytechmcurm ot Psyché ,rière. Je suis bien ,content odle ru ë11lreprus de a,u cdl!l~e,siêmin8lia,e. . ,oe no[IDJblre. Les .sdences m 'ont t~l(j~·11si plu, Or ,au nouv,eil-a:n .cl€ilmier, tous les ti·o~1s oaa· itl y 'a bea'l1COIU\P die -oho1ses 'bru~ mt.éres,me filJ'(IDrt =·e visi,te e n quail'ir!iê œ,a1In,i1s d'en"'anteis 1d1a,n ·s cettte étudie. .11 faud'l"a:i,t connat1\a.Illoe. _ ;r e .tJoutes iles m eirveiillJJesqu,L ,s'·a ccalllll}liSISlelllt C'eSII: .Corpus ,q,UJivirnt le iprelll~ea·. Dédà a à il'aJi/die ùe r~ectiridté! ,Est-~ qlllle ~ · don,pefü.te.s l!lOtiOIIllS hl.sa rtia.;pe , je :conn:ru~ à peu ,pirès soill cruro:ct~1!: rri,es à tes élèv es, ,q1UeliqQ118s Cmq OOUiP<,Strès :fl1DJS ·. . • • - En11l1e2.- B1e, . clieiSll:IUJS "? N ' est-ce pas ,q<ulii!lss-O'Il.t'tout œellles <J. Ulll!llid Olll Je.Ull' ,pa'l'lie dru !J)houog.11au>he,du tôt j' a,vrus idievwnt ,mo;il '11111'J)êcl:airutcollliSollll~e. .'\,ooe,nil: « pai'ian.iisê)); ,counbettes 1à protuSllon; ,gn'.aJlll()IJ)hOne, d'u téllé[Jlhone, dUJ ~~gra/Phe: ·-te ., 11.:::" ,.,.,~ . et iPuts 0/ll [)'l'end du 1)!!a\iis111" à !rem clh31Pearupo~é 'S'Ull' un,e oo•eilrlJ.~;mousta~es ,e Ut.:;. , 1 eyiaisSles f'llyarrllt veo.\S!les '()ireilliles; :baa•b1c!1~ ex,i:füiqueŒ ' œs choses. . pOIÎln1Jue; cihe.v,eux eill ibiJ.·osiseet ip,o°:11m~oos ~ _ Oui, ,lUJi ~·éporudiiis-je , poutr ,ce~" q,u1 oot sonilile11s là la IDooie, 'l!'tc. - ,Eh! _1b~OQlUŒ'.m 1,a .tJê1l e, ,comme itoi, 'boui·u:ée de ,~ob~nres-RllllD· d-it-'ill. CoonJIDient WL la. sa ,nté'/ Moi, Je me: t,w ukOll'f et !die pHes élecfü ,iq'Ule,s; ma1g· ,ooux, com· t J''ai admliJ.,!11b1'emeait a<él~ SS~ ,R/llX me rmoii, :p,atr ,exeim[xlre, ,q:nJi.Dle comrp.reilllllent . ,,e b 1en e • .. J'~,; rfait -a1meus du cou11s d,e g.y.mna,s,,,,q:uie. ""' ' , ,que très '.[)ffil die ohooe ~à-idi°:'SUrS,po,m· Die :J)SS ex · ' ~ te Oh' tu Ie ,stalllki•, 1'e g,rafil d toor' .e ~c.' e · . .. . . - , . , d:ke ,t·ien , arois-tu ,qu' ils itr01UJV€illlt beauco~ ,d:e g,oût à ,ex.p,LiqQvea · .a1 ux enf·ainms 1~e:s ~yll,nsa·~s mon vieux , on ,n?.rn urraot ,pu i~eiux AQ~S:S'i -0n .m'•a IIIJO!!Illillê, ·et avec rMSOlll, . ; œres et ce.s p1aq:u~ ,méta'hlJq1ues ~ufi, dœVI= L des pomip:iers doe .notme ,commU!Ile. Et a ,ellll•egLstr ,er [!;a. [Ja1·ole ,et Ilia l~'\llSUlqUe _et 'a.cla t"llasse ,a-tsellllie'/ Fa.i,s-tu ,cte !La.gy.m Q'e'J)ll'od,ui,re,?toUJt!es ~es menweill1e.s _q'l'IILs t te~lll' om, · ' ? Le , , ;p:pt'€111distu i\ dolID[,lfüs'S'ent rpa.r l' êlectlri icité ·? !les êren. ~ nia1siti,q,u~ it rtes él~ves: m:. a, ~ • œla .' rutei• IJ.e a,eck? a .f.a,tre ,cec.i·, il . a~!l'e ,fo11!ceis ,que peuv ·e'Il( t pTocl1ud.r e ile.s ]:)llœes(;1ec mo, t ? Ces ,ex.ei1cfoe.s 1sont et ;pata,ti , et pactatia... .. =,ent d:es MqruJes? les t ·èS 'ÎJID'.)_WrtantsIJ)OIUl"11e 1d'évieilO'P\P n. mie semlllie qu'M Y ,a arotre 'Cho.se, poorr A. r Oll'eliles .œe !l.'oo.it1runrt . O'es1l .mêlme . .foa·ces rc0111p inrlié'r.es,ser. Iil fa.ut .d'a'boiid leiutr ll!P'Pél'l~u,t ita rpll'emiière cho isie à o.e,rur,e~eo,gner. rbLen s·e ,ooniéLuke, à tJ·.avllliHer poui1·.,le,» de . c'-est hi.an im[)ffl·.tam die dléivclo\Prp,eT (Le 1eurr wme ruvwnt die ll:es ccet_ID!b01bllll~t s.c- OUIJ• r· té!rêt ùe fa n,,•f=w l',. Q,u.an,d fils.. aJUTO les t1a,oull'tés ,phy,silqu-es dl~s ': .·. oua· ce mk '= [e.s cc,e1D1rt1 -~ eesi• M té t c]elS bOU.llleSIDalllllèl1E~S.r a;Jls,,p . quës \Les ,corrmanssaJDIC= ·d·e :nn·em1e<re .,,.., h,u,:;C ogra· •san .e . tO'\l'l'ISide fo1<oe à ex:éau,i;eir té à eruiX de ,s' occm[Jer ,ailior.s dre P' ~n ..na, . ,qu li cOrIJ1ce1,ne J.es , aa.,a111èlies, je ~es ' An }-U" ,foalt ll'- l ""'honJes 'Sl• Cw= ,~ 'L' Jois au :i.,eck ou •aJUiX 'l:)aa,r,es !P. . noh-es -e,~ ·"'· 'P ,..e .,,.,, '""""P de a . ,· faire ,..uai!l.d itJu ll1Thl'11Sen 1giag,é, ,silr ; d '.rupiprof.onidilr il.es odffêrmte.s Œ as· -leur ,f ,eu:a.L ·-. . . rocu:oor ces tre houotialtJ!le Co[)Jseil il ,1101U1 S iP "'' t1 1·[!JaJtlU1re; sOlllder l ' eSIJ}!liC'e ,p.ouJr 1;>€1S101' es • E~· a:titoolc!\alilit je me ,co,rut!enit:e wei a en1glllllS. ..... ' 1

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11i'0S ; ·po,u,r111 ,es1U1r€!1. ' ~a, JPl'olonoow.• dies mie11s. , je - .Enfdl!l, chao0UJUll!eis goûits 1 me, idM.-in oois m'oo alhler. - Oui, hliÎ 11·(!(po:ndis-j,e,et des g;otlts Ofil ue dl.soute pa .s . .. Au ,r.e-voir d,on,c••. - Au rpNJ.Lsir! Je m 'éta,i:s remJ,s 1!r.a1111quJIT,l-em 1e,nt à J'ort1v,raig,e,qul!IIlldu,n t.ro.ÎISii è:me vj111 ,t frra«;>perà m n. porte. Eil:!Jtrez, d!ts-je . Et j 'eus b~entôt Je pJra:isill"die v,otr mon vêiillllabrLe aJIDi Psyché q,uJ ,ne rdiilt: - Ha ! rsiaQU)t,Ros.a.Ho! Bien du plaJsilr ù te rendire vi.siÎltle, IIDO'Il c.her. - Üiui, merci beia.t11i001t1[P ide ll'auniti.ê qrne tu m,e conse.i,yes to1Ujou11·set crod,s en da mJ,erme. Ta s1mté e.st bOIIlrue?Tes af.f ,airres vooit .biren? - Oui, merci. Je LS'lllistout h,e;ureuiX de m'être 1CO/ll6!1/0rê au Sei,gneu[·, ,oaa· il.a p[·êta'liS1e, ,·ois-tu . c'est ee quJ •m e -C!<lUl vile,nrt, j e t' .rus1Sll1'l' e q~ll0 j,e ne pourroos ja:mruLs,, dla:nis 1me ,1,u1~re prot1essfou, jouir des p~·wi1Sd1 ·,s .que je :rewconrtre mtaiDtem1m,t, CM' tu ,s.a.ii3 ipar 1ex,p ré.rieruce le bonlheu1r q,u'-on goüt:e à se diévouei· 'lllttX ~1'11-

tras. '11u vas bioo ~lllsis'i RosaJli<o? '.De a,epem:s-tu d'êtire mstituteur? Tes rIDiLoches te dé'oornr,agensJlllls? 1:1 y a ,bien •dies !lll:OrID re1 nts où l' on 118rrultte'll'1:é dre j,eter le m,anohe !ll[)'l'ès, la cogDJêe,n',e:st-ce pa,s? •Madi.s iJ llli0 f,aiu,t j ,ama:i1srse décowa1ger, vois-tu, quelques · e1111lllll!ÎJs,:qru'i,l alll"iJve. Pairtout ; dllJlllS toutes rrespa,ofessio1UJS, .il y a dies obsta.o1es i\ -v;ün cue; liJl y a tonjm11r s des cheilDims ù 1diésolbstrueir; et cl'11:iQ lieUll\S, si 1'-0!!1miaœcha.it to,u/j,01U111s dla,!lls. dies routes prut· trop ifraK!'illies, on il'iis1querailt fort, i ~a If.in ide rse,c. jom·s, dJe11rière... Je IIIl'Ulr .q:u;e OOllis,devons -toU1sifral!lJClht.ir,dre lll/e r.enconrlirea· que des ·éJ>iln.es. Taindis ,que ;S:i, ipa;r ,la :pratique ot ['éI!ler.giie no111Scherdhons ril ,sull.'llllonrter LM d'iff1cultés iprésenlt:es-, oorns 1S1e!!lon1s , h.a,b'i-

tués plitts 1Jaa,det ai'I!'s~. nOUJseJ11lèV'e t1ollls, Sll1'l1S trop 'Ili01U1s p,.Lquer, toutes ~es éo;llilne s quie ['ŒI poumra,it jeter deivia.rut nos !()ireds·; et ,a111ss ,ir, dms [e ca-s ·où St -Pfi,e'l11. '!e ne rvoucl!l'lait rpa1s nou1s OUJV~·i tr

aapoŒ·t e

dln P rura ,fürs, nou;s n,on~

en ,ernlJ)llil'e!l'ionsiplrrusfaclUe;me:rut et l!lJomsaa eoctl'l'ions des ,gOIIJ!d!s1s.arustrop cli',ed'fort<, ... 'l1um!,aJScOllll[Xl',is, n ' est,oe rpms? - Ou d, très bien colm:pll'IS·.De :plu,s, je ,~urus heureux de voir que nos !J)elll:sées,s.0111.t ,en1ooire

touct ou~ts are.,; mêmes. -t,01i tOlll(joun·s cec1, IIIlre ditPurlis, ll'R[)p,eilile <(Les en:f!lllllts n e somt 0)8'S dies v,a8@$ à ll'OIIIIIllk , mails hiieru ides ,cœllll1s ·, l('l,e,sâmes à fo1,mer, â ,am,e:rnerà Die1n » Là 0dlesisu,s, iU Ille .quM,fa, en me s ourhniita!llt bon1cowr.ruge. TOllliCll:t~die œs adll:ni,raJbiles,par to'l~s.je rmie,Slelllltts êml\l' et 1me,suts ldilt : <(Queil-

-

nencrnre:

J:e rdiiflférenoe de c111rœctè1ie e_t die gotl t , e;nfue et Psy,ces troils ,homan es,: CO!l1IIDS, In1lel1J,eatrns, s ne s.on,gemt K]Julaiu,x: ché! 1Les ·deux 1preIIli1,er tntén.·~ts t01"Te1stt· .es,; /le troJ1sièlmie , ruu, co!lltraJ· re, s 101conQ)e, 1pa.r lac priè11e et Ile idlé:vou,ement :il oonq ,u1érir J,e 'Ciel !]).om au'i et s0ia !()'l'oohad.n.

LA LUY , 17/ ILI 1906.

ROSALIO .

0 rtho3·1·aphe Le vol des moucherons J e ,me suis ,aimlêté quelque,fois av.ac pll,aides mrO'\l,cherons, ap 1·è:s Ja, p1ruie, ,sh- à viOiÏ!J.· clialniseo:1€jll, l'Oilid de.s e:spèces de blaJI.Letis.I~ :se d'i'vi,sen,t en q1uaxlirtl:Lesqui s'é lève!llt, ,s5ail>!IÙJss m t, oh,cu1ent ·et s'e:Il!tlr.e,La,cein,t s:a01Sisc .c.o[lifOOlJdir1e. Les ,cbœnrn de dan,s 1e die opêl ,a,s n 'ont rioo ,die rl)llll.scom1pliqu:é et d.e ptus, grnclemoc. m semble q;ue -ces elllfa.nJt;s die l'L!lâ.r soient !Dés p<mr cùain,s1ar.Lbs f<Xlllt-aius.si entJen.dt'e, ruu 11Il11liieu •dre Œeur ,bal, -dies, ·esu;>èoe,; de cha ,nts . Lem ·s gos,i,er.s :uie sont p,a,s ["éSoillllliants, ,co1-secwnme ce ux d es oilseiaux mafiJS]1eu111s -s lll/ifos, .a,ÏJillsi q1U1e> rdle,sm·[etls 11esont iet 'J,eru1 ·ohets fü,a,ppient !l'air et ,oo th,ent ,dies 'lllllJ,rllJ111J[1es ·agréa :bles. Une v,llQ Jret~r qui ,s01'tdeJa tera-e iest 1,e foyer ol!"di.!llaLre de :lreurn p!La,isi,rs . Mad(~ ,soQwen.tune ,so,mblre hirondielle foaivei,se toiut à. C01up~eur trolljpe N~gè1 ,e et .a,v,al1eâ a-a fois ,c:1e, s .g roU1pes enti ers die diaJUs,eurs. C'e!l)enidiamrt .J;ernr.fête :u:en est pas lntetu'IOillllJ)!Ule : !Les cory pllées <lisrtlti,b:uent rdes i])ostes à ·cmtx qu,i oos11ment à .da.ns.er ,et à dhaIDtenit e.t ~o,us COlllJti te.r. liem· vi,e, après tout , eist UIIle irmaig-e die ln nûtt ,e. Les hollilmei s ise bet·,oem,t dle viatneis ,ilHusio i1J s, a uto1n~· de qu,eliq U1es v,aip,eu~s qui ,s'élèvent die a.a,te 1111e,tland1,s que ILa 1mort, COIIDJmeun 0r1s,oou ·die prode, pa :ss<e l!L'llr rmiliieu ,d''eux et 1,es ,einglou,tit ,tour à tOllJJl',s,a:rus in ter:t 'OIID!Prella ;fonllie qui cb01·che lie IJ)lru,sh·. 1

noo

Bernardin àe Saint -Pierre.

L'école et la réclame Une dies nombreUJSels ·falbm~nres- <le crhoco1.at ,dJe0,a Suisse 1romllillde a dê.cdidê d'<>ffm 8/lliiX ooolles pO[l'U!la;imes su:ils.sies dies; V100S e!ll phototy,pire, afin die ,se 1'·ah •e de ill!L['éic1aime et de « follll1Ili,r u:n. tmlllt/llriell u:tllilJeà l' eI11S'E!i .g.n1e'l1'.liein,t intm,ùtlcf de 1ra gêogJ.'laiPbie, mêmre au poill1f de vue l)'Ulliem1mt 11rtis,tiq11.e>>.EJ[e ,est entrée en rell,a,tiO'lliS avec œ:i1 d·es p ,liuis sê1u,eru.x étaJb'liÎ!SISemem.ts die p,hototypire , qru:i s'e.st engagé à rphoto .g,rail)hi,er loo plLus bel!Jes et Jes pluis i:nttiêl'lessantiescontrées de nome pa,ys, ,ts h~sfurlqitlies, ,sefs c,hâ tiearux et IDO/lllllJIIlOO üO!lillDlre,ruussi sers co.n.s,tructiomis ,IIliOIDJrnmentales llles rpl:uis importaDJtes .. :Ores photognau>hles seront irêdu.itres en un


128 5 fornirut rom.mod:e d'81Près tes del'iniêrea doêoou,verteis d,e J,a phototypie , groua)êe!SI en sê1•iles ,e,t tm~ses à ,]Ja diispositfüon de chaque écoll:e popu,la.n,e gra,tm,itement et i!nia.n,co sur sitmp l,e d.11m1ande,et en ll!Omboo <MsJ<ré. .ui.faib1•iq1uea d~ci,c1é de con.saJC!rerà œtte œu,me 'llne soonJme :ron~ -die 100,000 r.r., -die <llaÇOlllià pOU1Voir .sa.tJll9f.arure à ,tioolr1Jes lkœ derm>a!Illdles. J;e 30 av,1·i~ 1906 pao.·aîfi<a 'lllC1e pre u:ndè1,e, J1e 30 ju·i.n ,U/IlJe.seoondie sér.iie die 91 m11€1s (rpll!ys.ages); Oie1er j,a,nvj er 1907, une .sê:·i:e ,de 91 vin es ( ohâtestlliX); l e 31 malM', une 0011W die 91 vru,es (•monUJmenit!s h'Lsrtxnilq!lles); ·l et, lllille .séri.ede 91 v-uies (<lOIDStruc~e 31 :JiU'ftl 11ion,sm.O'll/Umentail.es). Oe .q1ui .œn tdJM tO'llltes ,cas vues :p,rurtticroilièreme:nt urt:ilies !POlllt' l' e1I11Setg.neimen,t, oo s€'l'QD.t 1,es llLOtiloes imp,nillnêes a.u dos de -clhlaq1Ueorurlle, -rédigées par dies personnes <COJllill,ét:en,tes ett d'11J1I11eoo:rfê patrf.aJire.

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SO!Ît'0lliVÏll'Œl ipOUll' 2 if.r. 95 d,e di. qui'd\e. Il ab;so.r,be ·aÏa1iS'Îtout s on gatn ·et Se@ pourlboii'eS'. Et [',auteur de ,l',airt!i'Cle wt q'llle te<llle est r-e:risteuce die la pl'll!I)M't de,s ou8tU 1'1l'UID',

'V!l'i'Cll's 'die sa

OOJIDaissrunJce.

<< l'êcole

le vent)) , ~a jelllllesise qui toempérainte; a1mssi, eUI F ra111 œ u.nême, ILa ,soci~té .antia1ooolique des instLt lllt,ewt·.s, ,estimrunt qœ aieisnoti<m& d 'hyg i ène 'J.)a1 ,aisserut a:uss:i utiles., ruu ;poiJlt .d,e v.ue 111 • ldividuel, soci,a,l et national , que œeisœtlone ,Mia.is, ,si

s' élèv e 1Se ra

d'oo'Uho;g:raip;he et de ,ca.Jcul . , vien,t

1d/éanettre

un vœu te:n1da;nï à .l!ntrod,ui.J re dans il'eX4lilllen du ,oeirtifi,Olllt.cl' étU1des 1)Q"itmailres,'éiqutvaLa.nt chrez nou/S a!U œr t jfjcat d'émamci,part::lon, Uille ,sa[IJCtion ù 1'-enseiign..eo:nen,t alllll:i,ru~cooliq1Ue, afi;n de itrap:p e r l'en,fan ,t et Il.es fa,miJles de SOill ÏJDl!l)Ol'ta.nœ.

A oe propos, nous· extra~ollls du disc0llll'8 pn:ono,ucé prut· M . Bon:naric, ù d'lli'>.SmD!tilêe gêil]é11nl ~ m1ll!luelle de ,\'·Union fr.ainç-a,ise IIŒlt!ialooo.Ii,q1tte , le {Pa,ss'll,g,e sufüvant qui , s'adresse

• EOOLE E'l' FAMlIJLE . - Ou Jit dains !',.Ecole .uo,uv.elile" 1·ev1tte édUJ<JatJr.ilc,e , œtte petJlite 01I1ecdote: Un Gève apporte à ['insti - a UJX eilÙÎa!Il fis : li. VOWI 'tlut8UII''UJll,01!1ettre de sies[)areutis: <<!MOIJlJSl1eur, . .. Mie:&a,mi,g, l'a!coo1 se 'J)lréseiDltleira oe •boom1e h erure, :i,J s1ea;n·ése.nt,e1·,a à 'VOUS,SIOIM ;nou,s itelnoos :à vous amser d'u1n,e gr<ms·e fam,te ,commise hier ,prur Emile afin que vOl\llS rud aru fo1,m1e1n1u.ocen1Jeœu [Petit vem·e 1a,e .Liq~nœ sum·.ée ou ,so,u,s la fonme !dlu moo,~au 'ae suen f.russilez hon .11e. Aya.nt tro uivé à l.a. g.a.re m·e ttiempé 'Cl!llllliS .l'eaJt1°de -vi,e. M ies al!Dls, s'ld 'lllll !S3i<l de 1Ill3il'.1'001S , il l 'a éventré avec son cooiùealu, ipll!i.s :i1 a, !l<e'JD[}:Iidie 1man11'0llllS , 1 ses ISe préstente à -vous, l!Ilême sou1s oes fOil'mes, po~s. sa g'.ilbe:cière,et j:ws.qurà 1sa œisq111etve . id llaru.t le reifusiel'. Vo.UJS , des petits , tâchez de ooruner iqu elq œTâ-OhOIIllsd'ellira,yer cihez 1'uli ,me tdfüstpositiOIIl füia œt1Je Œeç:on,aiux g11.1aind!s q rll'e ~i l'on ne qui, :s~ ,e 1J, e ,s'atfi:mnait, femit notre déS!lonveut ipa:s 1pren1dll:eune ih11ibit ud 'e qu ll est maulD.-eur ee lie Biien. GlrODldons"'Je'biien; -si iJes' ta!UJil:e !J)!l'.emiêre loches soallt m~allireis, JlJ0 1Vou1s gêne-.1,prus; v-a.ï;se,'ill ,ne fruut jamais 1C.-édeo.· foi& nous VOUISdonn<Yns carre bla1n,clh•e et même nouis vows il"emerdons d'a:vll.'D.Ce.» L 'in!S<t!iùu- « Jalm.a.i,s» veut dire « jmmais ». Qa, ,ne veuit t0U1t' II)[ien:d ison a/Ll· 11eiJ)liu,sg11a!V'e:(( SaJ:s- w, .prus dire qu' alllx grnndieis f,êtes -0n .se laiissera d1em1runld e-t -H à l'entant, comJbiien c'est mail1 ·aller 'à la tenJt!l!tiO!Il,, cao_.isi il'on y ,cède uné ,que a•on y ,cèdiCIJ,a.d'wtN!e ce q UJe tu ,as fait 1à? - Oui, -M'siieu ! - m ,foi,s, i!l. est C'e1"1Jajn fois. C'est pmtmqll!Oi , enf!an ts, il .fa.ut: faut rillld lre œ.s ,marron& - -M:ailS , ,M'stLeu, i1s .a.'llX hoo:n,mes ,et ·ruu.."C f emm,e.~ de ,votr<e !Jllll\'ll ,son,f anMlg~. - '.rOIIJIS? pair toi seu l ? - Oh! -oette leç001 q n,i vje.ndra ,ct,e n•êro1'e, de notre nolll, M',sileru,.OIIl!ies •a \liait g,rJ,lJlerlhi1er '90il' à chère êcoJ.e. ia mailson•. même ql\Jle (Papa. a été chenche.· ,n fa ·ut ['!eg:>ot1 1ssm· il!a l!JentatiOill a:el'aJcool, ,m'e lbO<UteiUe oe « b1lllDIC>i, a'81ppoo :t ,qu',a;v..,c même isoulS la fO!r1me·rni iJ)i&it ,v,er,r~, ,caa- du ~es m!8JITO<D!S , c'est aneiDi1em. . . - Al0:11S , va !Petit vene à ,118 . bou t eilllle, tl IIl'Y 111.!I)aB tJant jouer, s'OOllp.imille martre ,s,tUJpéfa:irt..Oe n/est de chemin . et, de Da 1>001temeIl h1.iconsom· pas toi qui &9 Je pllU,s besol1111d,e moo·a.lie.» ma tion effœoy.aitile quri, abrutit, ~n y ,ruienoore CONTRE L 'ABUS DE LA BOISSON moin's de clmmini! ... DatllJSu,n ,a,rtt,dle: « Conn.ment nœ ouv!l'i~rs • Toto (6 ·ans) est rubsmibê :dw.s de ipt'Olfon· se nOfll'l'll'lsse.nit», noru.s relevons les ,dépenses tdles ~flexions. Son père 1ui· en <demande le d'un. -OhM1retier , veulf, û,gé •die 51 an~ et q uJI S'Ua'et.- Pa,pa, je -0r0is bien que mon ·m a.1gaign.e 4 fr. pair ,jorut·, p l'llis q,u,elqueis pou r.t:r.e d'école n'est pas • très fort . - A!h! et ,boi.:l.'es.Il ,ma,nrge O tfr . lu de pa.1.n, illlll ord1,qui'es,t-,œqui te fait eroire ceila? - Eh ib1eu. :nafa•e, O fr. 40 ; ,u,n, dtess.e1.'t,0 f.r 15 ~1 olutlque IJ)rupa:, j'a.i ll'eana!l."qu6·bewcou,p 'de ehosea: r ,err> ·o.s, 'SO it ulllle d é<pense jom1n,aGi èr•e cle 1 lfJ:. oelle-oi, [)811' eX!01Iltp1e: dhaqllle fois qdlll 6crit quelque chose sUTJe ta.!b1ea;u,noir, i1 ra.ut eD· -!O. .Ma•iB, ein a,ev'81Ilclle, il •boit 3 ~l:tres de vin, ~ite qoo œ soit nO'US qui Ile 11,uiUst(J([ll9. 4 aJbs:illltJhes,2 cognaœ ou 1rJ:l!llime.s,'ll'Il catê

ao:noer

des frais ~coJ.~ires ne se répartit .. 1 eu.tr_eles eroliers, ma is entre les n_~~ lm ad_1etons p,as Je bois pour 1, ~ 1 .. .~orti~sants. C'est la pr ernièr fot~nnssons-l e nous-mêmes r c c_o qne Jes "sans -enfants" sont ~ ois rnoms cher. Quant au cha1;ff e scta !<; ~ ù c-::1.ntribueraux fra is ,J ,, lppe- aux ~oins de prnpreté <'· ' agt·e et 1.,t u eco e. questi \T f' , e n es pas r, cependant cela ne J , , on . ..~os illes ~'en charO'er rt: de ~oter < g-énér!~s:m1~,~~ ; ~~~~tde d'ailleu!'s pour Îes 1,e,ston s _scola11es de leur villao·e. ront en1es~le feu et le balai se. . n . c. " usa.que,, de t t . 1 . c,s vrm que· b' dt' l'instruction' CJl~:~emdoe !sn:s souci un peu d 'ex pé-rienec n1i:uc1·_eur vie_: . ·1·11c1· a ., ll' ue p:11·i1os oc·irr•o11l . J a pas a t (l . u~ prieres de 1'école sol]· J. , n..·c~· s es .Jours de corvée , ,'

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oodoo.t

'1eni11ement vers Rome. L'1J1n d'eux é tla,i un pet.'!SOIIlln.aige · die fi.g;11regi,a,ve et tuistJe, id,',UJll,11, ge :dêjlà. M·allcé, rdoDJtle cos t= c et il'·aiSjpeCt1dién.onçaierut uin !J.)a ,tJr ilcLen d·e l1a11t ramg, p 1so:c cmSIUl011 Uégat rl'e l' iempere ur , pl utôt qiu'1m ç-a,pi.tailllie. L'181Utre, j eUIIle, <te 1oux11urr ·e rp!'llls IJll:filitaJlrie, ·esco1,tal.t, •aivec rui11.a.Lr d'e fam:l'illli1a1J.·i1Jê a.'esipectueuse, le magiJstra!f. soLennel. Le vis.aigre de ce dernier, pa ir le si il.lon, creu-

e

;protond:ément isous l,a terre, l1e vieilllard d'es,oen.'dlit tle rchev.an. - Tou m'.a1ttenxh'a!s à, cet eDldlroit, Sextus.

çaiilt

ll/V,e1c m e< s serviit eu11,s , et, si Jon.gue que ·SO i1

llllOn abse-J.li('e, je te défendis (le jpiénlé'trora>lh1,,; a,,•alJllt: . H ,allJoai t, 1d'•t1JI1. !I)a5 tn.'ajil.(l n.iil\le, gu i!d.é rpru: la ,m,aa.1che l(]Je s ].)'l'01me.n, en:urs étn.'l!IJll ge,s qlll.i ll,e [}t'l'!cêcllf:llient ,à trllJVlers nes t.énèbres,. Biellltôt u eMentlait la 'l·Ull'.11-ern r va,gue ;cl'l\lJil.e fOlUJl.e, par

fois

ch aut de vodx s,u[l)!p,1.irunil:ies , ru,n c,.l d' 1allfiégroose, plllÎs un e IP'a11•ole,s OltitJair ,e qu i l'êsOl=i t <dlan.s :lie religüeu.x: silloo.ce de ll'ni,. ll:ll

sem\bllêe. Tout là cO'UJ)dies lll\l'eu.r,s11.·0!lligeftt.1·ei1 édlaliirèlrOOJtlie'S!()6,l'Ois du sout eri·a in, une lfraiclh e ,oderua. · de .feuilllla,g,es et die fllei.ms floL 1 sous la. 'VOOte, e t n.e pa1ll.1iJcientQ\llCha au, \Sleuij à'QIDJe V1lUSltJe sallle ii!Jlummoéeipai· odescentaw+,i die petifies il:rump'es 'Cl!aa·g,ille, toote jOilllch(-e <d·' 1h ~a.omtheis et de ,j a,&mJns. .Pe11S Oll'.hlllene re1marq:ua J',e<n,ù'léede ,cet ttwolllIIJU; pieI1SO nne . s,iuo n ll'•bomme qUIÎ, russ:is ·sua· UiD, escaibeau éJ,evê, ;Pao:aissru1tle anaitre, De prêtre et ILep/1i·e, Pderire, ll)lcin·ce dJes a{Pôtl1es et cl!e<f de ll.'1'J . glJ.ise. lJl pfüllit .et foomlli aes yoox, colillme pour se 'l'eCUeiÏlilia· en U111 soUJV€111i'l' do 111lo1.11-eu..""t . Pi11iS,d',u111geste presque iII11Périen..,,:,•ID mouh 'a am cviisitem: ÎlID[)rêv'lll u111epl~ce vide 011 m'i'lleu d' .ulll gu·O'U!))e d'arti:sams. .Le !I)adn.ü,cien s'assô ·t entre uu •ba>beili(>t·du TFbll'e iet 1m <fo1,ger0111 de l'Elsqrul!Un. Et J',arugu.ste li.tuirgûe se [}OUi1 1s11 ivit.

sé ·ffilltlrc iLes 1sou11 ,ciiLs, ,1a, J.ia ,sswn.die h•ab . HmelHe du .r:ogaTcl, 1'e jpili iamer de la ,bOIUiChe,t'émoi"'n a,ilt rd ''ll!ll'El soUlfif rrun,ce de a•anne, p.eUit -ê.tre d:'rrn n 1•em0<11dsQIU d '·un \ClleuJiO. que le teIIl[)s rnva.~t •1.:mruflfai1bil.1h:,onalis ne d 1evait j,ruma.iis effaœ:r. Des hoillllil es dlll \I)ell[)le -et des so l1dat:A, des Cinq ou six es.c'l-aves à -<füevruls,ui,vaiemit i\ ilStOÎJIJ. 'e iClieRo . d,allll.es ,au nom iilliliustre dans Œ'h un e com ste fülStJa'IllûE! des ideux ca.vruliers. me et d,es ee,dlruveis, dies Ga.Ulto.ls et diee Sy ,Comme dils 11,per1cevai1eint d1s·ti:n.ctea:nent,0~1c 1t1i• 01IJ1s ,êcol\lJtai.e!llt l e récit ,d',u.n j eu,n,e dirucre. verte dian,s lie ,r.ellllPM't séc:ullaiire, la [lO'rte a'Eva.nigile pop uilair.e de la Pmss1on et Ide l:1 RœluTectiolll, il:e -dirrume ,sao1-:fil~ge,le 'lll.i.racl1• Ca1I,>è n e: - Mon oncle . dit l e jeUIIl.e h oon1me, voyez 1il.'iompbJa1dont pj.em·.eœlêlbtl\.'l.L t , e([). ,cette SOI· vo1.1.stout ce m on:cl'e qui ,rôde il t1111,v,e1:' ~'ée d.e pri:ntema;>.s, la cOIIIl<Ill'êmoil'ation. un fond des catacombes. Le di•a.m-.e1rawelalt la champs , .ces gens qui vont isolêment e_t se dl· lll.lllÎt oa'll jal"dilll d es Oll:ilvietis, Il.a. tro.blison, dt' l'igemit ,.oos le ravirui creusé d •llJIIISJ.e <lieserit. à Juda s,, J.aipromen •a/de traJgiq'U.eùe Jésu s ù trt: · noh -e g,an.re h e? ·Ccmi;uiir e-t.:on (Mjà. oot1;ti-e Cév ·e r s Jé11u,sal1em, ,Je i[Yl.'êtoir.e Id".Amme, la ~18,1 · sar Né 1•on, ,selon: Ja coutl u•ru-e des ,eJll!pJ~·os sn.SOUi tde Ca.ilPib'E!l, et talnidliis qu ' en f,ace c]eS NdllgCJD1cnt oo:g,anilsoo? .. - Tais-toi' ·, ~tO'llllfü ! :ré[>'lliq,ua,lbe IJ.)a tJ.uici,en. ~es 'CieR~. PJea.ire,. ~p!J.orê,humlli é , .se fr&()pai,t n·a.,pootr.ine, ile 1-enO'll.ice me-nt ·d11. 1 mo.Btit'lt· Les escU'8/ves qu i oh ev.a!l-]CheID.rtd:c!l·1ière :n.oos ont Id.es œ:eJU:J.es.. . 11t onême ~res wm~ru ux ~·eu,x g 1·amldl'!l.11)ô tire. qui boo'dent ce ·ch emiOl . A ,ce 1moiroe11t, le no,ble Rom~,rn se couvrU -l o v.i&age ù'uu reyli ocl'esa. toge et baJi.'4'!a, la * * * têle ,presque ju squ 'ii. sœ geno u x:. f'.c{p cnùiant O·c noblllc icruvali N' ob$el'vf\JÎt at Ill OleffilleUl1'81 aJilnsô.IÎIIlllillOibill,eŒ•®gtemQ)'\ . Son· 1 • Je 1erutùl'(~mcnt \llc.s ollllJb1se.s en 1run1Je1S d runi.'> da Î1l1 ill 1s,e a."ell.em OOllllme tl.l'lé d''lllL r êve 'llftl d1air ,crépus,cuile ll)llOOtMJJier.U n e so u\Cllaine d ',run c:ha,nt <le joie. L'aille1,etlanltlils,,--<ement émotion ;iYass,a,S'llll' sa ·fa ,ce. . 1ulla.! d.e Pâques ~·ouU,a,i ,t dans les caitaoowbell , - A!l'.lons, uoUJSaius'S.i, ver s ce m.ys1Jél•.iJerux êcllatSJilt oeoim1meiJ;a, tr ,omrr>ette d,e cent ar· flaJYill'.lùit.,iJ il son n ,eveu oha!ll,ges. · A a;entrée d'un êtroiit ,co'l'1rJdor qui s'iemlfon 1

Allom, sm: I\JJil sig.ne de P1ea•re , un fidèle se tcva 1~aI1Js1'3'.SSem/b l~c et vi.nrt se- pl aœr <d 'e-

bou.1dlée'd',u,oo baill1d.e d c porurn:n·e. Mors , l'e :cli1$CÏiJJ!le l'.Ji'Ellllmaü'S[·eg,.,'lil.'c1'al 'étl:a n-

boot a ila do.'O'Jtediu premtiier évêque de R-Oan - PMùe, 11. ud• dit Pi erre, et re>nds témoigin::

,tremhlall'.l>t:, jprofôra un oom . la eom m 111 qu , 1rna.u·"" '-"'· De s .,·Lemmes &evano u~1re1I11t, d'0S onrfants se jetèr ,eut êp c rd1:1s,en,t r,e O·es,'b'l18.sde Jeuil' [)ère. Et Polll.(:eP.iJJate s ',a,v8JU.Ça. ve 1,s a.'alPôtt"e. I~ parlJa. ~ mili'€m d'lm .s.HeI11ces~ wloraJI. IJ atffi i1. 11n,ale 1$1l. <n.cère dêslil· qu 'iŒavalt eu: cle isruuve.r Oe Nazaréen , fi mpu;ilssan ,ce pù la rnrem: ~~ pe u,p!,e et de Ja 1Syn,agog11el'a,yait m~s d ail'l'llJC" h er JréslJIB, ù. 1 'é1Jre.iln ~ de Ja , 0 ., · •• ' • " JU· li 1q11 ca e1 so,u· d'ev.oirr ide magmstl'at roillNlLn de Tébell/lJio.n co ntr e Rome; enfin , prév:'11,tJJ.·'l.1;11e d~U<IIS ce J 011. 1T, l'ann,en,tn1me Ide ses so111voni~"B ~l'

,C~e ihoim_me iétadt rnn des d.iis:cijplles ,clfErnm.e?~ Ilia 1-eD.COŒ1tre giioirLeuse de .T·~~ l 'fœl~CJ:~, e.n ~ie soirée 1>a00i!lllea,u soat ~ ce J,OUJt, U!I} cilemin d ése1J.·t'de l'a PaUesth1ie. Ill accatIIQ)agina.it ,ies pèleriin.s, Iiêgei_·œ _Dillme~ie 'ViSlion, et i3s ne Je 'l·eoou· maus. Et

=

DaJISS•awellt

-

poilln,f:.

Pouo.·(l'UO'i êtes -vO'Uls si tristes?

leua: cte-

mmdla-t -HŒ. Et iihs 1u.i aivai erut oeOlllfessé1a cwusé die [em· trisit.esse, 1,a mo:r,t de Jésus .:e Naz811.'éein, d 'r, Jé~ Ue ,gram :Pl'O!P'hèt'E' ~ quie les pi'êti.'e'S i:t1vanwt ilralbi et q,ue l es Romains. 'ruv<a ient crucilfi é. - NouJs es,piér.ion,s qu'il ra.cbète rali t l3raë11 et ma,fu:t. te-nru:vt: , 'èleyuts froiis jours touit fü1lli'. . ,Des lf-emimes nous ont eff;ayê,s ', q_11 i étaie nt wlDées avan<t 1e jou;i · à. son toimbeaiu et :Le co1'J)s, mais avaM<nt J.ùuvaielllt plus tr-Olll!V'é V'U 'des -a:n~s qlUli Reuir di:t~t: « H est 1JeS·

Œt

srtl/5c,i<t'.é ». •Et :l'.lioke'COIIlll[>a.gino,nde rpètl.erlin0,cre tou t en no U:s eX(Plli;qlOOJO,t les Ecritures gn1't de !POOlll'S!Uiiwe s a J.'Oute au delà d'lt, c-lü1foa:u où nOI\JJS <hwiOIOSpaSIS'er ~a nuit. Il -con i-;enJtit ià. ,einttrer d 1a0Jis Emmatis et à so~1a ;mr aive<: _1110111s. Et voüà. qu'il b énli.t Je 1Pali1u , ne

f;i:

,et, tout

flt tres salifür ,, .

;e.

et ~e troulbl'e doe ison cœ u r. ~ T,u 111'ais [)ais à t1e ,dléf-enœl'e, lui ,l' éll)onldit PJea,re. T~ n'es ;po.illlt paa·m ri norus un aootllSé , ('ai· Je Se1g;n,eur -a [)air.d.OIIIIIlé .à ,ses OOUl'l'l0a11x et llO'llS venom.19 .die plier rpou,r t oi. Et ])uiil:

1e llll<ystère die llllis'érico11de ,et d'a:moll'I' y.~: R'aJCCO'Ill p11ir. De ux adolescen ts IJ.)MSentèrent à l' évêq11.re ·rn_ne <:orbeille de ;palins. Il les bénit, les a·œn1Ht et l es don'llai au x !fidè les. Unie fois en ·col'e édl.11i ta. a'aUlel1uJa! La comrrrru11 a uté COlllllm:ençaÎ/C A ,se di/sperner Les chr étiens pa.ssa.ioot rut.i.x côtés de Plifate sam.s 18 01'00 di~ Tlesipoot. N ' ét®it-iil

colm,e, acvec 'lime IPWS· , malgré

($:t

f ,aJUJte , l 'll!III des ;pl'lls grmdi s tê mofün, s d e 1a R~pmo n? ' rompit et 11.0'UIS ~e p 1'ês'emta. .A.lloa.is , n o us reIl 'Sortit de soo., pas tram:q'll,j 1Je des ca1:acoa:n<'OD!llO.mes ILe Sruu·vem· et , tJaOJdJ<sque no'l.1s<; '1Jeseunibm1,mées de flm1~. Sextrn s et l es esiella'110'lllS[)1101s,ben.·n,ioDJs po,w 1l'·aldornr , n s'êV'nlnou ,it y,cs il'a trte]l(!oadiootà l'eooroit où iJ Tes ,n,vadt à 'DIOSye1nx. q1uàtûés. H .rem:01I1ta<S'llll' son , ooeva l, ~~·n d8IIIIS Roon!e ie!f. reg,a,g,na 1So n pa!!a,is sans 1<é* * ipo.n.rure un , s ellJIJ mot a,ux ,questions de ISO'Il -neD e .uooveau l'a~aelluiia! pa,scal l 'éson,u:i dan,s 1é •de tl-:Lsi1Jes veirn, l' œill. {PJ'UJS cha111g 1sie, la. boruche iles ·O!\Jt.aicombeis. A s001 1:ou,r, l 'Apô tre se ~va p1u s dow&ui1'eit.11Se et la tête rpen c!hée st1r 1a et ~-Ja, pol/wine. Emile GEBHART - P ri.œ.Jis , mE;s frères! de Œ 'AcardiéanJe franç~se. - .AJ~en! Amen! 1·épondiaie.ut Œesfid èle1s,.

1 --:-Pirions ~~- les j,uHs a:veug'1es, qrui 111 00,t po1'llt COOl'.l/p'l~s 1a veu:ue du Mossie; 1p11ion.<; ()O\JJl' llOS !()ères ,de Ga vi ei l[e loi. la lo i d'.AilYmhann, die Moïse et (le Daivid. P~·ioos pour Je~

qru1i1L s

reço livieaJofhl. bOIIlll'.lenouGent~ls a.tliu ' "elll.e , lJJ·ioo,s ![)()m· Œ'.EimlJ.)et·elll'païe.n , iPOOl' J érusailem, pour touote 1a [)o ·stélJ.'ité cLo\Kl!ab.n. Ptrdez 1POrurmoi, mes flrm·.es, a.fin que 3e Seigneu11.· me ,piuillolllOle. P,riez po1U ,r vou/s-mêJll es afin. qu'il vous .(100111,el a: fem n eM dams· a~ foli: la <!O'IllStance d'8.lllS'J..ap e:i:séc11tion Je co11,1'8i!!e

Variétés "' Au

g urklhet de

napoote

« pl'isie de

be e<.»

enJtre un député et un employé : - Plri:sti , diit qe iPOOIDlîeo. ·. voos en on:ettez d'U oomlps

pout· :rlerzna>li'l' un manld!at. - J ·e voll/s co111Sie.t.lJ,e d'en <pa-111Jer , ri,pos-te 'l',em[)loyé , quj a1ecO'.lllIIQît à qu :i hl a a.ffafa·e, vous qui mettez qua.bre ans pour 1-.em'J)Jir ilJe,rvOtre!

en fM!e 1d1U 1ma1;tyi1.,e! ' "' * Da11s une v,i11a,de Jra b:a'llll+eue.- Tiens , - Amten! A!IIlen! .1'ég;)Onidi111œmltl~·sfildètl..es ,. vous .n'·avez donc pftws vom•c sonnett e d'a - Et p1tlez a>our cet homme or j a d'11.llllc , fte pêlaheur de Gailiill.ée en se l!Jrur,me oontre les v-0leu.ii.s! - ?lfais non .... fo ix: toomm.llllœ imagtiŒJ.a1:-vOllSqu'()l!l nous l ' a v oilée la -nu it f()U/1-.nrunitve1~ l'itn.001100 doot l a iooge êtalt de11nière.


.,,

Supplémentau JV 8 de f ,,&cole" (1906) .· 0

~'lobilier

PENSEE

MAISONA.

Le paysan russe

L 'hornme ne marche pas isolérnent dans la vie. Le pay;san russe vit encore, c.omGE~EVE Devant lui, derrière liii, autour de me les peuples primitifs, du ']J'roduit lui se pressent les flots de l 'humaPLA.CE MÉTROPOLE, 2 de ,Sa terre. Sans parler de la zone ,iité tout entière, suivant le même BREVET + Nn 31,179 du centr e, qui est d'une fertilité refatal chemvn. 1Iodèles déposés marquable, oette terre œ t généraleCe n'est donc pas assez qu'il le TRA.VAIL ASSIS ET D~BOUT ment très riche, et si eUe ne -produit parcoiire, insoucieu.x des traces qu' S'ada.pte à toutes les tailles que très peu c'es t qu'elle est très mal il laisse après lui. ffre sur les a.utres sys. tiravail:lée. Le paysan russe laboure l 'c pupitre o . . A chacun en particulier revient sa , t o·es suivants · . avec l 'antiquie charrue en tèmcs les ava.n a., l . aux diverses t ailune part d'entretien de cette route boisterre 1. De s'accommoc e1 qui fatigue extrêmement vite commime, comme à tous incombe le bête et homme, qui ne creuse la les cles .élèves ; ttr e cla.ns leurs difdevoir de s'entr'aider dans le voya- surface du sol queet superficiellement 2 . De leu r perme onservel' une atti. ge. férents tra.yaux. de ~' entl'a,Înant aucune Il n'a pais les moyens de s'acheter dude phy1nolog1quc t des memb,es , asQuels sont donc ceux qui atteincharrue en for dont se servent les sévia.tion ?u t~oncd!s viscères et évitant dront le plus sûrement et le plus vite la Après 2 .ans de trapeuples urant le ll~T~ JCU "'raves qu'a pour la. 1 ,,1 ' '" le but divin auquel conduit cette vail, son riches. champ se repose une année, tes inconvcn1e~~s . "'scolaire actuel i route m:11stérieuse? vue notre mo~ill:r diveTses exigence qui fait que les deux tiers seule3. De se P!eter au: écriture , lectuTe, --_.----Ah! ce ne sont ni les voluptueux, ment de sa terre sont productifs. Il de l'enseignemen ' --, OSITION qui s'endorment à l'ombre; ni les cultive le seig le, le blé sarrazin ., dont l~!sin, coupe , couture, etc. . !\.TTESTATIONS ET PRO SPE CTUS AàDfl~P ·'2 5Ô violents qui laissent derrière eux des i1 fa brique un pain très nutritif, la <>.,_ b ne No 15 r. '* . ruines; ni les égoïstes, qui ne son- pomme de terre, des choux et quel~tf~j.11Pupitre ~vec a No20 à fr. 35.,ent qu'à eux -mêmes; ni les empres - ques autr ,es [égumes·, et c'est tout. Il . qui trébuchent dans leur hâte, consomme ce que sa terre produit, et id. . de l'un et l'autre mo- aés bliant qu'ils ont des pieds, non des il n'a guère l'idé e d'autre chose. Il On peut voir. un dspM:t:ction tiublique, à. Sion. · es; ni les faux dévots, qui, l 'œil se suffit à lui-même. De l'écorce dèle au Secrétariat e _ stinément fixé au ciel, ferment non d'un arbre, il 8€ tl"OOSe d,es souàiers. Par la simplicit.é_demleo~~le~o~; ins obstinément l'oreille à l'ap- Près de son isba (chaumière) il a les dernie, s . l de le·urs semb labl es;. . . . mais planté du chanvre et du lin, dont sa stru?tion, AUCHAlN peuvents qui, pénétrés de la grande loi femme lui tisse son linge . Ses mouM z·t · Pupitres . dans toute loca. i e. fabriquer solidarité humaine, ont rempli les tons lui donnent la laine qu'il transS'entendre avec la maison oirs de la charité; qui, marchant forme en grossière bure. Il a presec ardeur, n'ont pa.s craint de que toujours une vache et. un cheval dé dans les cantons arrêtet· poiir combler en passant et une part da.rus les boIS commqReV comdmaF~ ribourg Neucluitel. ornière, arracher une ronce, é- nau..'L Chaque village possède d 'im- de au ' , er un obstacle dont la marche de meruses prés où vaches, chevaux, Valais, etc., etc. rs frères aurait pu être embar- moutons, eitc., paissent en commun sée; qui, en offrant à ceux-ci Uinehoche maigre et rare. Aussi, ces Tableaux ardo.isés 'de d'une main secourable, S6 pauvres bêtes sont~elles en général en plusi eurs dimensions t, sans 'If son.qer, assuré à e'lfx_- étiques et efflanquées, et en hiver -h' ues es l'appui dont tout homme ici- leiur principale nourriture se trouPorte-cartes géograp ,q a besoin poiir s'élever :iusqu/à ve souvent être de la paille. Vous etc ., etc. André le P,as. voyez aisément que le paysan ne seGenève :r.a:i.t pa:s à plamdre si .. . ,eit qu,e son . . ----- Matériel scolaire officiel du . Çanton de

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66 6'1

sort

en lui-même

est plutôt

digne

il. n'y au~~ P.lus de f~ine. Pour que oe propnetaire rue vienne pas récla. heureux et s 'ingurgitera conscien - mer sa terre, ils hrûlen.t sa maison cieusement quelques bouteilles avec toutes ses dépendances, détrui d'eau-de-vie en l'hoo:meur de Cérès, .sent les instruments aratoires et dismais, si la récolte est mauvai,se ou persent les domestiqu es. Ils se sont mainque totalement, a lors, c'est la même ,laiissés a1ler parfois à des ac. ruine; il lui f aru:tvendre où iil pourra tes de cruauté inolUÏ.s.Généralement et pouT un mo;rceau. de pain, sœ che- les p,11opriétaires s'enfuient à l 'ap. val et sa vache, pour ne pas mourir proehe de ces bandes. Queil.ques. de faim. Ah 11e.s terribles aDIT1éesde uns ont voll!lu o,pposer de la résistan. disette, où les paysains do,ivent eux - .ce et 0111tété massacrés. Très peu s'en sont tirés indemnes. On raconte mêmes mâcher de la paille. Arrive le printemps, il ne lui reste plus qu'à enitr'autres, qu'un riche propriétais'atteler à sa charrue, labourer son r,e ayarut aprpris que les paysans des champ. Mais à quoi bon? Il n'a pas villages voisins de s,es domaines de semence. Si la charité des citadlins s '.a,pprêtaiienit à .lui faim subir le mêet des propriétaires, -OU la prévoyan - me sort q'll'.aux amtres, fit monter à ce du gouverneur n,e lui viennent en cheval une diziaine de s,es servitems aide, iolest perou . Toute cette misère avec .ordre de se rendre dans ces vi ex;plique pourquoi le peU!ple russe lages ,et d'y mettre le feu à un signa~ est si charitable, et en même temps si conrvem,u.Les paysans arrivent et invitent l,e propriétaire à déguerpir au peu honnête . Il sait fort bien qu'aux jours de malheur, son voisin ne lui pilus vite ,paroo qu'ils on,t l'intention viendra en aide, s'il le peut, qu'aud'incendier sa pr0ipriété. Le propriétant qu'il aur.a été bon pour lui d'autaire leur répond qu'ils soillt libres tre part . La détresse sans remède, le d'agir comme ils v,eulenrt, mais qu'il maùheur sans issue, la fatalité le lui suffit de tirer un coup de revolp0111Sseà s 'empar.er du bien d'autrui. ver 'J)Our que ses serviteurs filent à L'instinct de la ooniservation le fait tourtes brides mettre le feu aux quaagir comme il peut, il faUJt qu'il vive tre coins de r1eur villfage. Let! mouet SO'lltienne son pauvre corps, don jiks s,e grattent un instant derrière la de Dieu. Ces mœurs se traD1srportent tête - ce qui est Je gramid signe av-e:c}'individu de la campagne à la d'hésitation ohez .le moujik - et préviille. .AJinsi,[es domestiques ne se fe- f èrenlt riester tiianquillleme,nt chez eux ront aucun scrupule de vous subtilien promedJtaJllt de ne pas revenir à ser n'importe quoi. Le mouvement l'a charge . Ces ,pauvres g,ens ne comagraire à l'heure qu 'ill est général prell1llent pas q:u'en rUIÎnant ces proest f acilemoot oompréhen1Sible. Deux ;pr:i.étrui.r ,es, ils Ille pou11r001tplus éoou 8JI11Illéesde dilsiette co1n.1sécutivies, 1& i1e superillu de Jeurt;, récdlltee. l'.augmentatioll' des impôts inêviqu ~en l,es chassant, ills s•e privd tab1e pend8JD.t et après chaque gl]etr- d'hommes écliairé.s qui poui:raieot let r,e, J 'efferveisceooe politique oot dé- meneil' au progrès et à l 'abondanoe, chaîné te sauvage qui sommeiil.1e au qu'en brûùant et saccageant les fofond de ohaque moujik (ipaysian). Il rêts , la sécher.esse se fera sentir de n'a pluiS q,u 'une idée en têre, c'est de plus en piIJu,set que, par conséqœni, s 'emparer die la terre des gralllds les diselfrtes s,eront plus fréquentai; ils ne oompreame!llt pas qu'i ls ne sor• prop,riéltaires et de la cultiver pour son pro-prie oompte. Alors seulement tirOlllt de JelU.ll' misère et qu'ils œ de-

d'émoi. Si la réoolte est bOlllll:e,i!l œt

vien<lToo.tintléperudants

qu.e ·1

t 1,eur paresse ,et orsqu,·1 1 .s seooue.rOID 1eur routine.

Causeriesur la vitesse :M. L. Br,enœr pwb.1i,eUil'°' 't ,;:r:M...~ * ~~ ..· ·v e u~ a--ressa.n.,e , llUJütulée: Nouvelles prom~nades a travers la voûte cé-

Laume, <n~apas dépassé 610 perf0trmooice dre G. We iben- om., remarquable p()/U/T,,,,... , h est tree a.rut '-LUI om:me n 'a~ quie ses muscles à sa d;... . i:Jion. wIJOs,1-

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_Le.s. premie'I'lSchemins de fer at ter~1-ent 536 cm. Eill 1855 ,1-S"'"' a y<>,n,o · · ""' ~~vnr ar:nv3!lie!DJt à ,463 ll!Vllmais déjà en, 1880 le<rurvites ~m., laiit 875 cm. (17 nœudis) Le ;e egacOlrutr~-torp~]1e'UlrViper, ,de Ja a: ne bntarunqu:e, donn,ait aux . (1900), fa Viitesse de 1914 cm~t 36 86 IlŒ" ;:r,_ n f, ' =· rlO/llr Iles chemiœ., 800. die iE;r,1a progression a été plus ooms.iderable en core : des 536 cm f .t.e l,~ pir-emières locomoti'V'eS ·onru. par rwe a?dO'U~d'hUJià 4166 c~:rutiirn~ aT ( E1Ssiansf.alilhsaux Etats- Un,i,s ·~ 1993). Il œt v rai que 1es traüns ~ nau.rresse conrtem.tenitde 800 ·

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leste, a• laq'llle:llle llûUJS emprn~.4-100 • • I.UJJl,V!DS co.raoox 1:,ense,1gnemooits q we voa. sur 1a « viltes.s'e». · œ la vita·cme de La noJtii.o.u, ,de ,;ih_ "'°'°' , · meme que oellle ww, ,tei!ll'PS, est CO:ll'V ·enrtiornnelle;eille tI1tAa.gu.t, SUT n;OftTe· erubeooementque grac~ a des comparaâsons rement1:.c·relativ,es_ c'est ai= TI,"~ . qu.re ,: qoomi10a1trifs die v.iite rapide prompt, ne r~_irése11Jtea:ut prai~ eux-mê~ mesaJUIC1lilie1dee absolue, et noUJSde'?118 les <Jompairer à d '-aUJtre:s doneocpn:,~ d·e 1200 cm. et les r.a~ ~ s p~r nous f rui•re lliDle tvn.im; ent1on.niellJ;e . ~ t-=O.n 1700 a 2800 cm. paT ISOOonde. La tortue, rieniomm~ p our sa len Il s'agit là die vitesses, mécainri. uies. r, P'~roouJrJt 2?mm. par s,oooodie. revanoJI1s d001c à l 'W'mm q ., .· L -v e ou a'UIXa, v.~tessedoit paraître fantaJS1ti- illllLa UX. e renne attelé à un tr a 1 escrurgo,t qU!Î, doaa:i.s lie même nieau peu~ fo urn ir 840 cm. L'ex~= die . temps ne p,aircourt quie 1 r,~ cyc.Liste hollandais J a;ap Edien, · Suiv.ruwtso;n afilu.r:e, l 'ho1mme q:iu ~t lllili merv ,eilleux pati.rueu,r air' urt d e 110 à 166 cm. au- pas nve. a 2200 cm. Au Graind~P~ ~ ~c,on,dle,; le coureur p eut fa:iire r_!lITTJIS (1903), ·1e ohev.aJl Quo Vadis 517 a 710 mn;- p,ar sooonJdie; IÎl déep;füSIS~1690 cm. U'.Illbon trûlbteur e dioncsieimnblemenit le tramwa ~5~ve a 1U250cm., UJDilévrier attemt evaux _(2~0 à 350 om. ) eit mê~ cm. n v.~ de 762 om. esit sruf. 1 v~~ 0 rofu~tre (500 à 600 em.). Il ~amJt'PO~ f ~e tollllrne,r les ruiles · eirutd aJO'Uter guie l,a vitesse <le d urn mou11in; a 1000 om. il s 'ai . ell cm: f wt obtenrwe par le cowreuir " bon~e biris,e », à 2500 cm. il . ooglialis George., en tempete::.. Seulement il y a tempête €SSil.OillJll!el llmslorsqu 'il " rouvrit » 2 min.es et tempête. en 9 m. 17 2/ Gs. La vitessie again ailteiÎJ:IJt5000 .cm . 10 cm. fwt arbteinrt;epar l '.Angllaà.s , L '0111-r 4500 il <l é r~iD!e les arbr~~ Webe:r~vec ,emraîneurs à bic y . 2 1lllli c3:clowe rova~ea le Coomœ. S11. . -~ on v.e?t ooœidérer gUJe ticut: SJav1teS1Seatooigruit 11 570 , kJold. a.tipei.gniait295 cm. oor pa:r seco111de. ' cm. qu Ultl!e Tll.V'lererapide paroorurit :-· , qu'un• ,d!ormadaiire raipiÏ.die · D.runs·le monde dies oiseaux et dies 7 Œ'?· , et OOifin que le yacht die msootes, on rem.contre das vÎltesses Meteor , d,e l '-emp:erreu,r GUJil~ r~maJrqUtaib~es. Rom lies premiers 1a V11~:Sie vair.re de 190 cm. à 8890. 'La 0

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moUJCÙle vulgaire atteinit 762 cm., ila chan:n;plSet die ill:OiSj ard~ns ,e,t.prévenir le11irs r.arv,a.ges. oarll e 1780 cm., le pig.eion voyageur X 1 dJe de 2700 à 5120 (de1rnier ooll1Cour~ Lj.ège), l,e fümrnO[I! 2800 mn., l'au.gle Espèces mtisibles les plus répan3100, l 'hi:rO!lllŒe11e 6700 ~t, po~r ces diies. - La Emaiee 'OOllige, dont la diernJièrie,s, il ,est UJD. 1e ei.s-pecequa. dioin- (lomJ,eiuJr v,arie diUJr?ug,e ~u ~olÏlret .Dle1a viJtesse de 8890 cm. pair sœoin- qui, ,d,eisboo:~,en:v,aihit ·1eis~ ar<lfurus ; la de. ù,imaiee des Ja1rdms, die taille moiy~Noo charrnpions cycliste~ ·re.site~ Il'e, noire ,av,eic!Lebourir~eit dru p1:ed bien ,oo~dies1S1ous· de .ces dierilll.ie:m; cb.1- roùJge et dies b~des gr.1S1e.sSThl' l,e gns·e, sio111Ven.t fres. Un T,o:rnLim.tcmO'ThUIIll Michael dos,· la granidie 111l1J8Ce mai~quée ,de noir ; Œl la tr-ouiye,dams a beau atteindre 76 km. à l 'heuœ, ' C'elia'.Illere1préeemrtJeq11ie2110 0m, .rar les boQISdans les ,ciaves et genera1ement ~ns tous le.s endir,oits sombres sooo1nid!e.La fame'll!Xballon d'll siege de Pa:r:iis,, quJi ,débawq~ru s,es v~ya- et hun:ruidelS;,1ia [imaice agireste ou ~ig.eu,ris en Norvèg,e aipres umie ter:nbile maJCedieischamps, c 'e:st ,U[)JedJeises,. tampête ( 15 h,eiu;:r,e,s), nie parcourait pèciels'les ;pLuspeit1tes et les plus ooia~ ,plruntœ qw 3100 001 . vair,seconde en moyen- .8,ib1,es, non :s,e1t11em:enit ba1s1se1S et œux .légUIIIlles,maa1sam.xairne. QUJainitaiu:x 146 kilom. à l'heru,r1e busite1s ,e,t a:UJX airbres . Dallls 'les 8111aiuxqu,els parvint à. certruins momenrt:s néets humide;s, eHes oaiu.s,enltdi~s d~.d~œ l eisJ,a1;(lms la v-Olitur,ede Gabnel dans la f a!IJ?:e~ mageis 001IJ1Siidiérruble1S les J,el\llDJeiS seu,~l.~ sie " o01UI1S1e :à la, mort » de ~ a:rru~ a portJa1gerse,t diaJDJs blés TJOUBSa~it oo l:-91eBoll'deaux, oola représenite a p~n.nie et le"Sj.eU1I1ies 4055 cm. à la s,econde. Ullie 'P~ ! r:e ,dies boiÎJs,ou des ]iuzemrneriesou .eJlcomme dàJs0Ilft }.es « clmuffeums » 1m- 1,eJS o,nit:puJluilé. Ces ']iirnooes,,sooit trÈ!5 vmaJCJes,mais eales sonit s!Ulryorui ~m...., pénlitents. siblles en raiison de [,eni,rpetite ta:illl~ qmil,e,s11en.ddiffi0il10s à trollllVeret a Les ennemisdu cultivateur d!étmûre. P.airm~. les es-pè{le\8 d 'escar~s, oou1s cite1ro1nis : l ',e,s•cai1:··got d~, BO'lli! LeiS ooltiv.ateurs ett les ja,rdinfuell"S go1gme,eisrpèeieeomeistibl~, r~and~ se pl'a1,gneJ1Jt .ave,c ralÏ.S?IDidTupe11..die ' <llarnsl,e,s vignes , 1e1t 1es· J a1rom:1is, 9·Ul rigUJeniird,e J 'h~ver QIUL ne die~run_rrf fait l ',oibj.eitd'rnrn001IJ.IIlWlree ::i~ez 1mp,ais :lies " v.e1Nnme1s », comme 111ls d 'J'.)lottitaroft et d'un é4:evagei, SJ?·ema Œ~rasieint,.ett ruotammoot ile,s1,ima,eeis et_,es- tiqUJé d1an1Soeirtalim1e1s reg.i;onis,;l ~calrg,dts·dOilit les nombl'lel!lSieS es;peciei,s cairgort tacheté é~alemelll't c~eit viari&tés cauoont de ,s,1 g.riaindisdé- b1e mais moins gros 1et moms, :rech~ll~ohé . l 'e1s,carâo ·-0t lllémorail et l'esgâts. · ,r 1ns, · ' s:·,:,.,!...tr. beau,s,onit ,ca,11g ,ot 'die,s J,a espece Les lilmaüeis e,t :1es e1S1Ca1rg1ots rp01U,rqUJe.noos en fas.- cx)UJp p~us peititœ que les pr,~"'~: triop co'Il[lllllS sÎlolllSici: une deisiCnip .tioo., 'P~us oom- tes . ]] en exiiste ,encore d!eispliuis.P0h p;J.ète. . . . b . , ~ tes do'l'.lltJes rawages SOllltaœsi apN o,UJS JJUdliiquierorns ·diorro neve p,récia,bles. lllieintquielles ,soirntlles es1pèci~_I,e1splus X .eit; les pluis nms1bles et 1,élpa!Ildrue,s Modes de destruction. - Pour déoommem.ton ,pellll't l'lltte11:.c,o,nrtJr ·e 1 mtroi:rie tes gross·e1s: œpècetS, la cha9318 v aisi,OIIl'die œs pwra1Süies de IlJOS 1

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dlir1eicted!olIDeles mJeilJelUJris résUJltaJts Le1s épandaig,e1s de suie, die oenidire dJaDlS leis j a11dimisElitles veirgea.,s ,. On do bous, de -charu.'X vive 011 die cha:u'.X l 'op.èr,e So~t à la rotSiéedu malt.in, sioi,t hyc1iraru1liqUJe ckmnent de bo1rnsrésrwlà lai noot ooire, soit apirès ll!Ilie l)lui,e. tà:ts. Tü1rutefoiis, il ies1t niooessaire Leis eiscairg,ots eit leis lirrnaoos se trou- èL'.eimp\l,oy,e1r une as·s.ez grande quanv,e1ntam prue.d des 'll'.lllll'IS, ,dians les bor- tité de ce1s subsitainoeiset d 'opére1r en dwe/S ,d,e1s .aillées, <lia11S' l,eis haies · et deux fo~s à un jour d'iTIJtie,rvrnUe,, pair aies eispailiers. un temp~ 1sec. Le p.remÏ!eir.semis dle On me1t tous, les mollusqueis dminS ee!Smalbières im,c ,ommo1èLe11es limaces wn sac ou U!II: po,t q'lll'on immerge e.t les fait baver; le secrO'IJ!d 1e,s dédans l ',e,aiu bouiililairuteiIJ)e:rudla:nt u,n tnv~titotalemeTIJt. iustairut, plll~soo ~es ,dio!J1lll ,e oo, pâtme Le sulfate die fie:rpulvé1isé, emploarux vo1a,illes ert principal El!.lil!e:nt aiux yé à 1,a.dlos,e die 50 kgs à l'hectare, canards qui s ' ·e(ll mont:rie:r:uttrès pr odn.11 rés,ulta ts. it a11S1sid '·exc.e:Llefillts tir~.ands. Üirua l,e soin d 'écriruse,r•leis On peiUt ernoorr·eT1ecoull'ir écoino1mi001q1U1iù1e1S dieispil'lls g•ros e1S1cargolts,. quiemeinltà la pa.i,lle d 'avo~niehao~ée C ',e;s,t0et1te chasse quii d!Oill'Il!e· [es très menu eit nre1la111gée à ,dJela semmiefüe,uirs . résultats. . Si OIIlJ aiv,airt;1e re, èle boi,s de La,c,endiie 0111même du s,oin die la faire prarti,qUJecr.· réguliè:rie- siab01e fin . ' Ces 1suhstan1ceisaigiils.seirut eT j.ourneil- méc.a1niquiemenit:01I1Jeis répaoo aumen!t ·eit die f.aliTeraIII11ass ilement ,les esiciarr ,g1ots pair d:es ,enf.alilJbs , towr dœ p.1a!l'.looers1 à pro 1Jég1e,r; qœarnrl on verrait ]e tillombr,edieoes, 1'0,ng1elUJI'ls 1es Ema1c,esolll•e1s·carg ,oits s'enga1goot dimin1rner ,très I.'lalpÏJdieme'lllt et ~ems StWr1,e te.rram rninsii.pirépairé, la p,aild!oim!Illaigeis de1V1enirinsigmüfianlts J,e ha1chéJes 'aittaiche à eux, illisrbi:a:rusIl ,e.sit beaiuooup .p1œ diffiicile de .srrt1dent ·poll!r ,s 'ffiJJ diéba11,ra:sser,mais 1uitteir,co111rtre ·1e:stoutes ,petites e1s.pè- 18lsicirur1e ,ou, 1 le1s,c,e1Il/dir1e1s ahs'Orboot le oe1s.On n' ,arriiv,e pais à 1eisrarrnaiss1e1r.muc'Uisà mei.siuireq111'il1se priodiuit et Ii1füUJtdonc r,e10our,1rà 1d'ruutres ipr,o- le1s runimiau.x.s'ép,uii,s1enit,eit s,e ·trou0édtés pi)!Usr.ap~deis. ven!t .erruvdoppés d1aI1Jsurrue1é:pai,S1se Darnis ,les seirres et dam 1Leis coU1- 00iU1C!he ide maitiè:ries dionit ils n ',airu :i0he1s.,1Gtr1uJtilis,e d!epuris loI1Jgtemps dé - velJ]t rpiluisà se débrurr1aS1Sier . jà e.t wve1c ,sll!cicès le :SO[l diis:po1Séel!J Ennemis naturels . - Les pou.Iles, p,e1tirt:s tais die lia gr ois,s 1eïUII'd'un œuf Je1sme.rll1e s, l,e1scorhe-auoc,et le,s,hérisde poule. On J:e1s, re!lève chaJqu:e ma- .S10'D'S font Thllle ·cha1sse aicharnée mrnx: tü.n aveic Œeisalll1imau.x qllli s'y sionltré - li maieelS. fugiés ; dam, la praitique, on diép01S1e- Leis crarpia:udlsen .font aim..~IÎ Ulllie 1se m: nt:iQ,eme1n.t le son SJUrune aird101 c,o,n:sŒnlDJ,artriio.in très grianidie et il ,seou ulJJlepland1ette, c,e (]Ui facilitera ralÏJt à 1s>o,uhaiite;r qu;e oe.s, uti1els aulo tr1a,~ail quotidien. xihaii:reisdes a1g:rÜeUJl!te111rs soiient pr ·oDairns 1e1Sj a111dirns, on s e diébarrais.- tégés oomme i11& ·le méiriiteut. seira dies •limaice,s à l 'aiidle d,e pièg ,es ' M.-L. .)1:ANCEAU. ou d:'a!r)rpâts di.ve;r,s: une siimp1e ~m1ille de chou, UlI1mo 1rceaiu d!e ca.-cibe o:i. <l2 p,ormme die te,rre . attireirut Le Dictionnaire géographiles 1ima:coo qu'fü est ooruiite focile di'éc1·a1s1e ,r ,o/U de UO'.fer. Urue· p1an- que de J11Snlsflle, ehe1titeemilluited!e g14a,Îisis,e ou die bell!r - cette magnifique pu,blfoaüon qUJipare ra,IlJc1e u1erm,e.tde premJd!De Thili g:riaind r.aît soUJSle,s aus'l'.)iceisde la Société lliOIIIllb11e de gastéropodes. lflletwohâte1oii.1s,e de g,éogra,prue, IIll'est 1

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70 pas l,orinde toucher à sa fin. Le 15° faS'Cioul'e (,comprenant Les livr,ruisons 165-17 6) vienlt ,en effet de .SJ011tir de pre:sse. Cette livraiiSJon,qui nous oonduit de Sain Lorenzo à Schwytz, indiqu e que 1'ouvrruge se trouve en plei.uc lettre S ·et que 1 'a lphabeit sera aimsi bienltôt épuisé. Par les 'IllOlllbreuises cartes, planJS et vues dans le texte et hons texoo, , qu 'il r enrforme, le Dictionnaire _qéo_qraphique de lei Suisse iconJstitu.eun véritabl,e monwrn:elllt littérai iie et sicientifique, q;ui fa.iit tle plus grand honn eur à la maiS'û'It Attinger, frè res, à Neuchâtel. NoUJSavOfilJsdéjà eu l 'occasiion de parl er de cette remaiiquable et u:tüe pub licat.iJOn aocUJeifüe si favorab lement et qui' mériterait d'avoirsa-pila. ce dan s t;ou,te bibliothèque digne de ce noon. Reveniooo-y auj ,ourd'hui pour ·la faire mi,e'UJX connaître enicor,epar un ll!Ouvel extmit pris au has 1ard. Voici en effet, la notice consacrée à une de nio•s oommune.s, celle de Siemb r anchie-r. On v-erra oar ce seul spécim en, l 'utilité ,et l'i ntérêt que peut offr ir un tel ouvrage:

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«e bou[ ,g< est en v,ironn ê de jdLiles ip,raiirfus et de j,a,rld!i1ru; bli.en im1igués et CO'lllVm ·t d''ambr6EI. Bwreruu dies poste>s, t{Mgoo!J)he . Vo itures ll'Os,ta]es ·MOO'tignlV-01,sdères-Gœ,a1DJd Saint-Ber~ ,et;

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Mai,ti,gllJY-Le Obâblle-Lormrtier. :Ga COllllllnu-

n ,e .de Sembran 1ciber coon![)lrend [es deux ha'Illleiau.x: Ide 1181Q.aTkle et' de Chrurmodilwe. La rpopllllatioo 1diilmin:u,e (,eill 1888 llta co m,m'lllilJe avaJit 780 h.). Eclrua:aige fflec,trilque . Une 'twi.. DJerire. Bi •en rque ,très fi1éq1uenité comme ilien de [Pl3.ISIS3@0S td,epu.hs i8S tl0!Dll)$ r=l·é;s, Sem. bl.1anahen: n' 1a rp,as ~'hôtel , mais il conserve ullle ,anlCLenme a-œbevge ,saaJJspretentiolll' oü ~·on 11et:rc:mvierhoSJI>btrulirtédies matsorus e<JISSl\lies de [' 1arnci,en tielml[)s. Semibr1M11Clheirl[)OSSèdJe en outre Uill. 1a,nci~ hô])IηMil, <d 'onit le .bâtilmen:t cair. ré don:ninre 1a iroru1tleà quellqu.e&· pas ®UJ cou-

ffrondie 1a cha!(>ellie de 1\ftallg:réle nom gu'iŒ ·a COOlS'el'Vê,

o birurut rj,ru bol\llrg, :non Natre-Daime.

l' HÔjpitiaJ n:e seir,t ,pilJUIS qu 'à lo geir oos écooes et lia ge>nJdiruJ.·mm·i'e. La P<JV'l]IJ.ation die Semrbl."lllllclh1er , 1amô01.n1d 'hui eXicll1UJs-iev1eim,ent !I)aysa111neet lllg1l'fi:col'e,[Possède 'llltlle pairtie ·die sas biens Blllr ŒietJera".i:toii ,1<e Ide Vo,lilèges, <lKmt la Dlramise seuŒ'eIle ISépa,rie;€:l!Jiey ouiltirv;e no,tamme111tun peti t vi,gmob1e iblloitti sous les ;pia,roi1s nues de l' Amn,a1n,etJ,1d'u1rneiêtarudiuie-die 7 à 8 ha ., dOlllt 11e!(Jrod1uttest t'l'ès aippr,êc ié. Drun.s ses en'ViTons, on ieXll)Œ'oitle11:e's,g1rallldtes ,camères d'artdoils•es d'u BalS 'die rra F'aulJ:x, mu •t1lallllc S. du Oa-

.togme, et: 1dJe 1dlaffilesà l1a base oa".ie:ntaJlede cet. te même montagne, 1aJÎJIIJsi qure de l' A'l'ma.niet. Jrnsque veœ ae XVe sièct ,e, sou-s J,a domiœ. tion dJeis 1C'()IIDœs ide ,Savoi'e , Sembraneher Sewbrancher ou Saint-Brancher. étaLt l\llll 1d1es :oonidtez-v<YUISprinici.plllll:x: die la 720 .m. Œief-J,ieui 1c1Ju <1iisttJrtiJct d'Entremo111t, lllOlbl'es-se. Une füm1 111J.e1dieOa ToU1r de Samtà 1,a joll/Ctiorn ,des vial1lée1, de Bagnes et d'EnM 1aJUr1iice. crudietllJeid~ l!eilfo de Châtillon, qui tlllemont, à 400 m. en arv·a1 •d·u ,c~ll\llecrut des d'éteilllalÎt ien Ent'.1'01llo.nt die :nombreux fiefs, Y JSes, ·d.afils UIIl étJ.1ang1€fill,eilJ. t'. ,fO'lliDJé 'POll~édJruirt:,en 1877 'U,IH~ petit: toU11:, ,c!Jei u,x Dl."3.JJ d~t le ,pa,r •les <00011:Jreifo[T!Js du Orutogne au:x:que!lJs, iJl uom ,est icolllservé dtrun,s ,celhn du heu dit la s',aidosise, et 'les iroche11.· ,s d' Al'IDa1DJet,qui fo[·Tourr, iprès ù.1u.pré die ifoitre. ~'U S. du 'b()ll)l'g, men.t UJDJe ,s1 miiliJ..ieùieis chajJnOOJJS •die i,a PiÏie11.1t ·e aJU sommet d 'U1DJe•ooll1n:e boosée, à 899 m. à Volilr ·et oo MOID!t-Oh<emin, à 12 kim. S.-E. -E. ,d',aQtiituldle, à. <droU1ede Q'entrée •de ,Ja: vaJl,Jêe d ,e M~rtilginJ'-Vli:IJLe, à 5,5 km. di'Ors~è1,œ•, à 1d'E,n1th."€([Il ,0111t , 1SetdŒ·eisse la •ch •ape lle de Sa.111lt5 k;m. O. dJu ChâblLe. Les aJbo,rdJs .iJm:mOOîlats J1 ean:. Elile o,OOU'.p<e[' empiJ.acement du tdondu oomg offrent pltu,tôt lllll asJ)ect 1reVè1·e, j·on .d•e ~·~ l(li'en cihâteam...fort. oü le s c~a._te/bien en lha[unoniie -avec ses vdeilles •Jilla!i.lSOlllS l!Ja;i.ru sl ['tis!Ïld'èrelllt ju1squ'à la cooquête déf11111tid''llln g;ris -nolia.-. De tlroiJs•,côtrés [es mowtagne.s :ve de ces ["êgions, en 1475. date à laquelde en 1sie 11alPJ.J!l'<J!Clmlllt lu~ enlèveint tO<Ute rper,.s1- 11:esBa,ut -V·aJ! •a;iJsanrsvad1Dqueiull'S Œ'incen1dliètrent {P0ctirV'ie.1ll n'en esJt (Pas oe même a,u [ewwnt, et lie dlé1:Jrl1ÎISIÎront. Cetf.e 'C'olline rproilonge •le où illa ,vue s-'êgiaye des 'I)ll.'rui.r:ies cou,vcei."'tes pl11aJooruu <die ~a GaJl'd,e ooulS la forme ld'ul!le àJ'tamb!r es de Volilèges situées en f ruce, et des all"ête ,si l(mroiiie q-ü'ou tloi,t ·Sl\llp,poser que Je c haJlil!I)IS ,Prosipères œ Levron; <ltu 'IIl'ême ,côcbâ t eam devait 'ahriter ides 'Cl€rpen 1d!a1Il'Cesa11 tJé 1me éclhrupll)OO;s'•()lllvre srwr Iles pentes de tm.ildd. Le:s cfüroll'itq,n,eiuir.s :reJa,tent en effet'. QU"e Bagm1as, ,oorupées de valHollls v .erdo ·yarntls et Q',e11rnp ·er1eur S11g'.i!S11Dontl. se irenoont au CO'ncl· ohia1rg1éesde hrumeau:x ou d' 1aJiwa,ges que couaie die BâJlie, y~ fu,t logé ta'Vec 'Sla sujte et 800 ircxnm.eintles sollil!IDetls du Mollit Gelé, dJu Mont 1ciruv,m ldel'S. .A;près lh diemJMllction, (1475) , !lee Fort et du Bec des Etlwgn~s . A ,l'E- eîllicoce, châteilaiillis 1S!éjO'llll'!Dèrenit dams le bourg, dans

ies imaisoœ .qui ·forme.nt il<en~u

,cellJt:J:aJl,

eurla

Mgnie D.<lll"dJ die Œarue pri.n~pall_e; ce 111.esci irend'..011IDia1elllt , il y ·a q111etlquesrun:ruéesà pei-

n:'y ne J.'leitienitl ':atteniti.0111dJU.voyag1ewr. Pays plats, diorut1a bewuté nE:

ne, di.lf1féœnts v,e.sti:g·es '1'!8[Jpeil8!!1t llieis stJall/Jes du trilbunfül et des plnifond!s remarqllllLbles qui ont été verudrutsOl\l détmits. Dans la ma.i-

rés,idie que dans les détaii.'Ls; dlans TuI.J. rUÜJss ieau peudu s ooo lers bois •, dJans u111e ,agr,este métari.ri.e sitUJée à l'orée d 'run boiis, dans 'lln coin die pay 1s-age. 1

o,n ;p•eut vO'Îil.·un p laifonid. et des m,eUJb1€>S itn~a,nts, œurvre de dése;rteut1'\S diel'&11Il'ée ide Boilall)lairtie, ilüll"s du ll.)ass.a,ge dJu

8001 A,dettaz,

Ces pays-là n 'o:rut rien pOIUJrfixer [,e souvenir de ceUJx qui. 1es vi:siiteirut, tairudis que pour ce:rta.ines 0001trées, eD1COreU!Ile chaunbl.'0 doot Ja bowerie i,e,monil en ,est tout autrement . œ à il'ail!Dlêe 1505. L\1>I11Cii,en.ne mwison 'bou.i·P ,armi ces darnières, 1e Valais ocg,eolsiale,,die 1602 et tllanquée d'une toua: rée, 1 aviec 11atirès 81D1Cienm,e chaJpellile de SaJ.nt- cupe lIDe 1pla0e à ;p,airl. Si l'on v•olllikl:iit Pl8JDJOMJoe , Wmlbée en l'l\l!Ï:111es ve;rs le ,znil:1-eu l e carwctériser par un mot, oe qu,i e1st d1JIXIXie sjèciLe, a :fajt place à =e belle maiidifficile, il f am.dm1~t1e nommer oo son cœnlllllrun.ailie .bâtie en 1892. L'ég.J:Ls·e a,c- monide en réd UJctiolll. tuelile, die 1676 , est 1diédiée à sa1nt Etieilllle; · Un g11and fl.e.u.ve,LeRhôrue, l 'arroprecéderrnmoo,t œtte chia1Pelle de sa!Lnt Pia.ns,e au sorrtir d 'un gla ,ciietr; .SIU.,T tout cra.ce, dieV'aJilt:servlÎll· d'{~gtl.ise. Le ·ciloooea: est (à'.antd Sain t-Bern&"d. Po:oo du pont 1die lia Drwse, ullle ·a,utre llll8JÏ,gon curieooe pOSISède

=-

son tJeir ritoir1e, de hiawtes mo!IlJtrugmies s 'éilèv,e1ntj111squ'aux nnie.s, et parmli. cb•er, font remonter l 'éty mofogie dre •ce mot elles, les plUis remar 1qUJablespe.ru:t -êtn:i au JlO'lD. de s.aint PanwlllCe ~dont =e dre ses die 1a chaâilliedie1sAlpes. Sa slituaiti-otU formes 1al:iirues esit Brall/Clas). En 1177 , Jes dode pa}'is•de frnrntièr,e en fait run tralÎ.t CUJIIl'ents reliaitifis à œtte égld se il.a désigne.nt: d 'union e.ntr1e la Suàssie, l 'ltali,e e1t , • • eecles:1rum :sanict:i Panim'll/tJi[ ùe BI.1aDichl; en 1199 . • . l(]JeSarncto Birarn,ch>erio; en 1217 . . • la Franee, al\re1clesqruelles ,s1es1haJUts die San'Clto Brianœicio. Aiu(joull."di'lhu.i, il''Usiage a uier. Et passages le forut com.mllilliiiq fait ,prévtaùo.i!r !·' orthogrll(l)ihe : Seanbra1DJche11.· . se!Scommll!I1icaitiorus même ·solrterut de Parr Ulllle œarte d'Amlêdoo IV de Savoiie, la ball!alité: le Grand S t-Be rnard a da.Vée de 1239 et u.,e.noUJV,elée [Pialr· 1eis comtes pollllr lui, à côté du pittores1qu,e, il 'a.tAmêld.ée V et Edoull!Jl"'d, ce bourg obtiairt ditf'têlientes frnn0hiises , au nomlbre d:esqll]Jeililes traiit -dieslég,eTudeispierns·es, d!onitSO[l attrd :bué ,a,u XIVe

attectiOlllJlœllrt

sdèclJe. Les hlsto[·ienis , qui nom de Sainî-Bran-

eD .'COQ·e ~e

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hosipiee 11es•te 1Jie témoognag-e vjv,anJt. Le Sjmplon, ce passiag-,e à jamais mémomble dans il 'hiisitoirie, sera ,probableme·rut diés·erté par i1effot des· voya-

figlll'e Œ 'att:t·Jiburtioo ,dJe fout 'le 1Jerritoke coon 'prj.s entre Ilia: D'l:a.nseet la « (Pierre rOJ]Jde» diJ ohâi1leiau, près de la. Gwrde ; puis unie seronid,e Ifoill'e aill!J.l\1Jel1]e; un mia.rchê h eb'do nia· et de nollll)breiusies ianmun.itês. Miais J,e vo i'sÎilll8Jg1ed •e Marti ,grny, 1S111rtout depud •s 1-a construrction idu chemin de feu:, a en,le'V'é à Sem,lJrnmJcihm · ,toute [Pl'lêl]:J001dêraJ!lcecommercLalle d!lllilJsces vaJlllêes; œ n'esf 1Plus guè!r ,e &ujoUll'tl'hud qru'= chef-ii.eu, géographiql]e et oomi:nJrul, où S<iège enco re ie ti".i,bl\lna.l dJu district. Oe bou11g ,a viru naitre, en 1742, [e chaIIOlllle MU11.·Lth,mort en 1818, aJlvinistJe de lia prem ière hoo'l~e et Sla!V'ant •bota.nï,sit:e. A u Plat Ohoëx, ,tombeau de Œ'âge du bronœ, avec des 'êpmg1es à disque term~1nal, près diu villlwge un t'oo:n:beau ruv,ec squ,eJiette de

œwe,

ge;umspr eS!sés,ma;is il .s1era1<J'W.1IB doute 1souvent cho,ÎISÜ pair lœ ama,tews de,s be1autés die la natm·,e.. Doréruav ant, po1ur pasiser •en Ita1ie, oin awra le choix, cia.r le turmel du Simplon , la plws vaisite entrepr~s .e àe c e g-ernre en un ,siècle gUJÎ. ,en compte c,epeillldiamt UJU g1>:and nombire, s '.est ·en1fin owve.rt deivant la foule de:S voy.ageua.·s· qui, po:wrJeurs affaill"es ou Jeurs prlaâsirs, CÎ'rcuJl,err0i11t sur ce1t.te noruveJ.J 1e voie

d'age g.ailfo-1'00Il111. in ldiu ifer 13JVecdes annie8/Ux ~ veo.1rie~t des a.grafes du tyipe vaJlaisrun.

fn,teu-nationiale .

Daœ ce Valais, m11strès gnruntl pou r,tant, on troU1Vetout ce qu 'Oinva

l,e Valais et le Simplon. ... n >est des payis où riioo n'app elle,

'·

che1œhierdaitls de iliolinta1irues contrées , et biemreoiUlpde riohesse.s ruatureilles


72

Suplément gratuit à

sont enco1re inexpJOli.,tée,s,cair, à côté commwniicaitio[}Jsoot mis à la portée , die Loèche qUJÏt,ire ,parti de ,sies,eJa'UIX,<;liasvoiYageurs dleiSs~tes qlUlirn'étaiienit 'alo11s connus que d'oo peitri,t on eo,Il(ll)aîtll;()lfilbrede s,ourc,eismi.nié~ JU1sq,u I1Jœnbr1e,lelS a:rnaIDJtsdie, 1a 1s1oliiturlJe r.ale1s quj_ p0Ui11rarie111t être utilisées pOJUJrla guéâison des divers ma:mx peuv1en:_t,~n. r,ew,~~he, s 'éleiver ,p,l'US quri afflig'€nt notr-e pamv.r.e hll[Ila- haiut, 1~ ou Jamai\S,ils Il!e s 'étruie!Il,ta... vientUJres.Il y aura;, l~mgtemp1S'€1Il'CoTuirtJé. 1chew bea'Uités De Saxon à Sie:rre s1UJrtout,un sol re, dans 0e .pays, s1 1r1 à fari.feritile voit mû.rir des fü1ûts et des de fault 01rdire,deis décowvie:rrbeis ~ ·,e. N_œ nbrie~ sont L~s e[1drtoiÎlts que légumes sa'V,ou,reux qui perwv1entriIUJI]; pl!e:dhrœmam n'a forud.& v,aJlÏJS'e~~ av,ee le,s pvodruits de l 'ltailie. J.ama111s ~... ' .N a:y,?'IllSl?a!S trop_ p:e.uirdie ce qU!a Les viiginohles du Valais, déjà appréciés ruu temps orù l,a domiiruafb~on ro- Dmro Rrg,orn aippe}ai1t ,l 'a:utme jouu· à d'0S maiine s 'étendlait SIUT les Gaiules,, prnp,o,s du Simplom «l 'ia:was~l()in Bairbair,e,s ». La beauté des :eiie.ux et n'ont pomt dJégé11éré. Us ,doillllOO,t toujorœrn ces vms die cihoix ,qui'on ré- die,liaite1rœ e1St.un bien di~illt ohaiq,UJe eolite S/UlrJ,e,s coitieaux rocheux die l\fo.r- cm:Jaituriehuma/lllie a le dro'lt dJepl'ieaitigny, die Sion ,et d,e Sierre, tmdlis d1,e sa patrt; c 'eist Le .patrimoinie d,es que dam'Sla zone supériie uœe, 1es, pâ -· pliu~ d~shériité~ et ce·1ui do!l'.l!tpairfüis rnrueuxe't pl rus profoillldétu1mges fleuriis offr81Illt auoc trou- ils J 0ll]l/ssie1rnt mooit qirue. le riche blasé. PElaJuxla norur1'1.Ïiturepadrurnée qull C ',est dru r,esibe , une· loi die libre faiit l ',excellefillcedes produii1Js, de la é~h.a[lg,e ! Si lies vii.Lle,s offriemit à le.Uil"ti la.iiteirire. V'lislte'U/l's iLerurs m'UJsée1s , hmr is mon:uLe V,a~a!Lsa de vie1llX châte,au,x, pi.titornsqU'emenJtperchés SJUirdes ro - men1tis, le1umsbfüliüitihèques ,et lieuirs â1meis,1e1soampag,IJJes et liers Alpes chais .oogUJil'landlésdie !LiJemre eit qui thé 1e leur l remrdiemit ,avec UlSUJre·OO matfor1rnent, aUJx piieds dies moillltr.1c9.,,rnes tallllt à l,a portée <le taillis 11~s1J1,ésor,s ahru1ptes, le comp,léme.nt hrurmoroeux die Ja niatur1ed001t 1e 01,éateu!r leUJra d'un µa,y~age diorutl'al]Stérité se tem- ocmfié la garde. père de gTâce. .AJinsioo sera -t-il -du pJ'lliSl)litt:orosAu bord dies glade1rs f1euris,se,n.it qUJe parrmi ,le:s 0aJ'.lltort11s dJe,1 :a S111Î.s'Se lŒ bJeu1c,s g-e1I11ii arn1eis, les frêl es s<Yl dla- qui offrira., pffilld1ant o8tte SimslO!l1 s11T~ DJeUes,et les h11 inan1Jes rosies de1s Al- toUJt,dies 1~etraiitels:fir:air0he1s , ,elt chrurpee, ,e:t, ,sur Le1smoussie1s,d 'émelrau- mlaillltJe1s, ses profcmdte!S forêts et ses de, l,es blanches oas caidieis ép1andenJt v.alilO!IllS om b fie.'uixa,UJxviisii1J8'UO.'S J10V1een pleine lumiè1'e ler111r pl'Uli.edie per1sition die Mila111,fanam1t de l 'EX')Y0 le,<;et de dii:ama[lt. tig,ués du bl'Ulit de la fouJe eit d!e la Cha,qrne,pa13révè1e au tornriste unie chaliewr. Qu 'ilis sioiÏ'entle1s.b~en:wemIB . d'un ch!ez IllOIUJS, écriitt E. V. damlsweJourniawve,He be:niutté; de,puis -pJiUls siècl e, wes peii,nitl'es r,e,gardem.tle Vn- nal des étran.qers du Bas-Valais. la1i1s camme unJe s1cmrce inépurÎJs1abl,e d 'irllS']Ji'rait ilo:rnsartist11(p~re,s, •et il elD:s1er,a prr-l()biablement toujouDS airnsri,malVariétés gré le sou,ff,1e moderne qulÎ. teinld à * Oa;ptllci'll, di.sait u111lilbire-1Pooseur , pour· modJi,fietrhiJen des ch01s.e1S . quoi maœhes.t:u les pieds ,nus? - C'Mt polllr On aiceuise s0iuive1JJJt ile Va,lai,s ,lli)U . an'IÎ!Ver ,d'amtrunt mieux au pamdis aiprês ma . l ·tt d, mort. - Pa·uW·e OaJpiuciin,,tu seras bieill SJt· v~a11 .d1e ,fU/l'Jlle~ ; e P l or':"'Sqllle,' a- tra.pé si ,aiprès la 1mort il m'y a rien! - Pa.une,a!Illtri.rla poesn>e d'u VllffilX pays. v:œ MO!lllsieUJr.Et vous vous 1Serez bioo atRa131smioms-IlloiUIS: si leis faici1iltéisdieistraa>Plé s'i'L y a <1iuelqu1e' cbœ~.

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La Sainte Cène .

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LE FOYER et les CHAMPS LE FOYER et les CHAMPS

L'œufde Pâques de Suzel

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Ce matin-là, Suzel se leva avant le jour; elle s'habilla doucement, bien doucement, pour ne pas réveiller sa veille cousine qui ronflait dans l'alcôve, et, ses sabots à la main, elle ouvrit sans bruit la porte de la chaumière et se glissa au dehors. Tout dormait encore dans le village : les maisons étaient closes; seuls les hurlements d'un chien troublaient le silence de la nuit, et, au loin, l'aube naissante colorait l'horizon d'une teinte rosée . La petite fille, pieds nus, pour que l'on n'entendît pas le claquement de ses galoches, courut tout d'une traite jusqu'à la grande route et s'enfonça dans la campagne. Suzel avait huit ans; c'était une de ces jolies fleure d'Alsace, aux cheveux blonds comme les blés, aux yeux bleue comme des bluets, aux lèvres rouges comme des coquelicots, et, malgré ses haillons, elle était si mignonne que la plus fière grande dame e-.lt eu plaisir à l'embrasiler. Suzel était orpheline; 110npère, brne soldat, avait été l'une des premières victimes de la guerre, et dormait là, tout près, au milieu de ses camarades, tombés comme lui à l'ennemi. Suzel, alors âgée de six ans, était restée seule avec une parente éloignée, très méchante, très dure, qui la battait chaque foie qu'elle était ivre, et elle l'était constamment. La pauvre petite était très malheurem1e · personne ne t1'intéreesait à elle . De~ gens du pays qui avaient connu son père, les meilleures avaient émigré pour ne pas devenir prussiens. ]]t l'enfant grandissait tristement, songeant à ce «papa> si bon, si tendre, couché là -bas soue l'herbe verte, au «doux pays de France , dont il parlait avec tant d'amour, et à ces trois couleurs qui flottaient jadis si gaiement sur le clocher de la vieille église .

Et père, patrie, drapeau,. se confondaient dans son âme enfantme, en une même idée de bonheur. * * * Ce matin-là, c'était le jour de Pâques la campagne était en fête, des oiseaux chantaient le printemps, et au-dessus de la tête de la petite fille, deux cigognes au long bec passèrent rapidement, leurs grandes ailes déployées . Comme elles vont vite 1 soupira Suzel en les suivant dans leur vol. Et elle pressa le pas, trottent de toute la vitesse de ses petites jambes. Où courait-elle ainsi? A la ferme des Cigognes, située à deux lieues de là, juste après la borne-frontière qui séparait la Mère-Patrie de sa fille chérie, l'Alsace. La fermière était une Alsacienne. re11tée en terre française et fidèle aux troiH couleurs; aussi, à Pâques les œuf@qu'elle distribuait, selon la coutume, aux enfants du pays, n'étaient-ile ni rouges, ni bleue, ni jaunes, mais tricolores, et ses ~eux garçons étaient chargés de les peindre ainsi, pour la grande joie des petits ~ran çais et la grande colère des Prussiens. L'année précédente, Frantz Kolb, un voisin de Suzel avait montré un de se11 œufs à la fillette, qui l'avait admiré naï· vement, et avait même pleuré bien fort quand un gendarme prussien, ayant vu la chose avait confisqué et écrasé entre ses gros doigts l'emblème séditieux. Et Suzel avait attendu impatiemment Pâques suivant pour se rendre à son tour, à la ferme des Cigognes. Elle allait, elle allait vite, bien vite, car elle n'était pas du pays; beaucoa~ d'enfants passeraient avant elle, et s1 elle arrivait trop tard, elle n'aurait plua rien. Son cœur se serrait à cette pensée. Les premières maisons se profilèrent à l'horizon éclairées par le soleil levant. Que c'était loin encore, mon Dieu! Ses pieds s'étaient gonflés, elle n'avançait plus qu'avec peine . ., Enfin elle toucha la borne -frontiere et s'assit u~ moment pour respirer, heu-

reuse de sentir sous set1pas la terre de France. · En ce moment, une nichée de gamins, sortant de la ferme qu'elle voyait là, derrière les arbres, passa devant elle, riant, se . bousculant. Tous tenaient à la main ces beaux œufs tricolores, objets de l'ambition de la pauvrett~. -Oh! mon Dieu! j'arrive trop tard! pensa-t-elle. Et, dans un suprême effort, elle courut tout d'une haleine jusqu'à la grande cour où la fermière, robuste paysanne à l'air avenant, distribuait ses œufs de Pâques aux gamins, comme jadis le roi Louis XIV à ses courtisans qui, certes, ne mettaient pas plus d'empressement à les recevoir. La corbeille se vidait rapidement ; il n'y en avait plus qu'une douzaine, plus que cinq, .plus que deux, plus qu'un! ... et trois ou quatre mains se tendaient encore! - Pour moi, Madame, pour moi, je vous en prie ! Cette voix suppliante fit tourner la tête à la bonne femme. - Pourquoi à toi plutôt qu'aux autres, petite? - Elle n'est pas d'ici 1 - C'est une Prussienne, dirent les bambins ... - Non, dit l'orpheline en pleurant, je ne suis pas prussienne: papa est mort pour la France, et moi j'ai fait deux lieues ce matin pour venir chercher un œuf français. - Adjugé, alors, dit la fermière émue en embrassant l'enfant, et tu auras encore une tranche de galette et un bol de lait en mémoire du soldat. * * *Suzel quittait la Une heure après, ferme, emportant son bel œuf si chèrement acheté. Dans sa joie, elle ne sentait pas la fatigue; elle marchait gaîment &'arrêta.nt de temps à autre pour admirer son trésor. Mais, en approchant de son village, aon pas se ralentit; elle s'arrête. effrayée ...

Qu'allait dire sa vieille cousine? Comment cacher l'objet défendu ? Un uniforme apparut sur la route: c;était le même gendarme qui avait si brutalement brisé l'œuf de Frantz. Suzel eut peur, et, le cœur battant comme si elle avait commis un vol, elle se jeta dans les houblonnières et se blottit derrière les hautes tiges . Le Prussien passa. Mais après lui il y en aurait d'autres ? Que faire? Tout à coup, l'orpheline eut une ins. piration ; elle obliqua sur la gauche et gagna un enclos où un tumulus, surmonté d'une croix, indiquait la place où étaient enterrés les soldats tués en cet endroit. Une végétation luxuriante recouvrait tous ces morts et confondait leurs restes sous un même manteau de verdure et de fleurt!. Quelques monuments indi. quaient les tombes des officiers. Suzel alla à la fosse commune, où reposaient ces héros obscurs, tombés pour la défense de la mère commune . Elle s'agenouilla, dit sa prière; puis, avec un soin pieux, comme on dépose une couronne, elle déposa, sur un lit de mousse, son bel œuf aux trois couleurs, seule richesse qu'elle possédât, offrande naïve de son jeune cœur. - Que faites-vous donc là, mon enfant? A ces mots prononcés en français, Suzel leva. la tête. Une de.me âgée, vêtue de deuil qu'elle n'avait pas vue d'abord , cachée par une tombe, était devant elle. Elle avait un doux visage, encadré de cheveux blancs et sillonné de larmes. En entendant la langue que parlait son père, la petite fille n'eut pas peur, et souriant à l'étrangère : - J'apportais un œuf de Pâques à mon papa, Madame ... Et eimplement, naïvement, elle conta. sa petite histoire. La de.me l'écoutait attentive, émue, touchée de cet amour filial ; attendrie par cet élan profond vers la. patrie.


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- Chère 'petite Française, dit-elle en embrassant la pauvrette étonnée, tu as le cœur trop français pour ne pas re!!ter Française. •Je !luis la mère du lieutenant Vergi s, ton père et mon fils ont été frappés côte à côte . . . Ils sont réunis dans la mort, soyons réunies dans la vie. Tu n' a plus de père, je n'ai plus de fils; mais si tu veux remplacer l'enfant que j'ai perdu, je serai pour toi une bonne mère . Confiante, Suzel plaça sa petite main dans celle de la vieille dame et, sous le regard de tous ce~ braves tombés pour les trois . couleurs, l'adoption fuf signée . A.D.

Une fortune tombée du ciel Formidableaérolithe!- Adeux cents mètres sous la terre. Plus cher que.l'or;

L'Amérique semble détenir le record du colossal. Tout ce qui se produit chez elle, tout ce qui y arrive est énorme;, tout, jusqu'aux phénomènes météoriques . Il y a quelques mois, les habitants du Nouveau Continent virent avec effroi s'abattre devant eux une masse prodigieuse; une longue traînée de feu, semblable à celle que laisse derrière elle l'ascension d'une fusée, avait zébré le L'agriculture fait les bons citoyens; et ciel. Un sifflement abominable l'ava it pourquoi? C'est qu'elle fait la famille, accompagné, aussi violent que celui de c'est qu'elle fait le patriotisme . dix mille locomotives lâchant ensemble Sans doute, pour l'homme religieux, leur vapeur . Avec une vitesse bien supépour le philosophe, pour l'h.omme d'Etat, rieure à celle d'un obus, un amas enla patrie se compose d'abstractions subli- flammé s'était précipité à terre, dans un mes; la patrie , c'est la sucression conti- choc dont la terre avait tremblé à plunue d'une race humaine possédant Je sieurs milles à la ronde . · même sol, parlant la même langue, vivant Quand on osa s' approcher du lieu de sous les mêmes lois, et qui, ne mourant cette chute, on trouva une sorte de puits jamais, se perpétue en se renouvelant conique dont les bords avaient été rele· toujours, comme un être immortel qui n'a vés hors de terre comme un bourre let. que Dieu avant lui et Dieu après lui. Au fond du cône, la terre fraîchemen t Mais pour les hommes des champs, la remuée semblait indiquer que la pierre patrie est quelque chose de plus sensuel, tombée du. ciel s' était profondément ende plus réel, de plus près du cœur. Ce foncée dans la terre . qu'il aime dans la patrie, c'est ce petit Des savants et des ingénieurs fure nt nombre d'ob jets auxquels son âme s'est at- aussitôt prévenus, et arrivèrent en toute tachée toute sa vie: c'est la maison, c'est hâte, les uns dans le · ,but .de s'enrichi r la famille, ce sont toutes ces images sen- eux-mêmes, si d'aventure l'aérolithe consibles, devenues des sentiments pour .lui. tenait des matières précieuses . Riche ou pauvre, peu importe, c'est le Une vér itable exploration fut donc or· toit et l'espace de sa vie. Il y a autant de _ganisée .. On procéda d'abord à des sonpatriotisme dans le petit champ que dans dages. Il fallut forer profondément pour le grand domaine ; il y a autant de pa- obtenir des résultats. On se. représen te, triotisme dans la masure dégradée et cou- en effet, quelle force,peut avoir un poids de verte de chaume et de mousse que dans plusieu rs millers de kilogrammes dégrinla demeure élevée et resplendissante au golant du haut du ciel. On acquit ainsi soleil; C'est pour cela qu'on vit, c'est pour la preuve que l'aérolithe s'étaient encela qu'on meurt avec joie quand il faut foui à environ 200 mètres sous terre.

Le:patriotisme

'•,"'

le défendre contre la profanation du pied étranger.

LE FOYER et les CHAMPS

Les sondes ramenèrent quelques par- cas semblable se produit pour les aérolicelles de la matière qui composait le thP.s. Couramment ils se vendent jusmétéore . On les soumit à l'analyse , en qu'à vingt-cinq francs le gramme. même temps que la terre remuée. On Si l'on considère qu'on offrit au Muobtint ainsi des résultats tout à fait pré- . séum de Paris pour 1 million de fr ancs, . cis, paraît-il et prodigieusement intéres- une pierre tombée au Mexique et qui pesants. Les chimistes américains parvin- sait sept cent quatre-vingts kg. on se rerent, en effet, à calculer non seulemen t présente facilement à quels prix consila formule chimique du bloc, mais son dérables peuvent atteindre certains mé~ poids absolu et relatif, les proportions téorites . ces divers corps· qui s'y trouvent mélan- · Il est donc possible, probab le même, gés. Il y avait de l'or, de l'argent , du que l' aérolithe américain ait une grande plomb en proportions énormes. En tout on valeur sans toutefois atteindre à ce chifpouvait évaluer la masse à une val,1mr fre de soixante -cinq millions, qui semble de plus de soixante cinq millions de manifestemen t exagéré. francs. Tel est le récit que commentent à l'envi tous les journaux d'outre mer. Il Trainépar des poules y aurait peut-être à le remettre un peu au point .

Uu gamm <1uiconduiten «tandem»

Ce n'est pas, certes, une choae banale que de voir une voiture traînée par des poules. Rassurez -vous, il ne s'agit pas d'un landeau à quatre place~, mais seulement d'un chariot très léger, où seul un peti t enfant peut s'assoir. Le document photographique que voici montre un bambin âgé de quatre ans, ' conduisant son attelage en «tandem•

Il est d'abord très rare de rencontrer dans une aérolit):i.E.de l'or, de . l'argent, et du. plomb, On y trouve plu!\ gé.oér.alement du fer , du nickel, avec des traces de nombreux métaux et métalloïdes . On y découvre mê~e de ·1a poussière de diamant . Ceci ne veut pàs dire qu'une pierre · d'!:n·igine météorique ne pUisse être une matière intrinséquement très précieu se. . · Mais cela n'est pas abaolument nécessaire pour que l'aérolithe ait une valeur pécuniaire très grande . On sait, en effet, que les corps expérimentés par la science ont une valeur beaucoup plus considérable que l'or . Tel métal revient à plusieurs milliers de francR le gramme. Un

Les poules sont habituées à fràiner .· · l'enfant Inutile de dire qu'il n'est pas besoin, pour cela, d'une science très spéciale, 'car les promenades se font bien plus au gré des volatiles, qui s'arrêtent souvent pour ramasser telle graine qui les tente, qu' à la volonté du petit garçon, très amusé par ce jeu . Les poules, de forte taille, sont habituées à traîner l'enfant, qu'elles reconnaissent parfaitement, et c'est de bonne


LE FOYER et les CHAMPS

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grâce qu'elles se laissent atteler et met- du cou de ses serviteurs ailés, et leur pertre le mors, figuré par un fin cordon paRsé met comme récompense de leur bons serdans le bec. vices, de travailler pour leur propre Et des jours entiers se passent sans compte. Le cormoran qui s'est montré .que ce petit cocher d'un nouveau genre paresseux ou désobéissant, ne profite se lasse de son sport ce qui réalise une point de cet avantage, et c'est le <carcan, fois de plus la joie des enfants et la tran- . au cou qu'il assiste au spectacle de ses quillité des parents. compagnom engloutissant les poissons qu'ils ont pris. Et c'est une punition qui leur est senLa pêcb.eaux cormorans sible.

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Dansles fleuvesde Chine.- Sage précaution Entre autres pêches très curieuses, comme celle qui consiste à prendre le poisson à l'aide d'une flèche, d'une lance, ou encore avec la main, ainsi que font avec une extraordinai.re habileté les Indiens de la république de l'Equateur, il y a la pêche que les fils du CélesteEmpire pratiquent avec l'aide de Cormorans . Dans lés grands fleuves de la Chine, il n'est point rare de voir un pêcheur, debout dans une petite barque, sur laquelle sont posés six, dix et même vingt de ces corbeaux aouatiques.

Les oiseaux aquatiques .vont plonger Avec un bambou de longue dimension lorsque le moment propice est venu, le Chinois touche les oiseaux qui, à ce signal, plongent l'un après l'autre et reparaissent un instant après avec un poisson au bec. Pour empêcher qu'ils n'avalent leur pêch e, leur maître leur met autour du cou un petit anneau de cuivre assez étroit, et lorsque après avoir réuni un nombre de poissons suffisant, la pêche se trouve terminée, le maître enlève les anneaux

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Le procédé.va être adoptéà Londres Les Etats-Unis, nous l'avons maintes fois constaté ici même, sont devenus la terre classique des grandes catastrophes . Par une heureuse compensation, ils sont en même temps comme une pépinière d'inventeurs; et jamais on aura pu dire aussi justement que nécessité est mère de l'invention.

courent le long des murailles au niveau des fenêtres. Dès que l'alarme est donnée, les locataires n'ont qu'à ouvrir la.fenêtre à ll'guillotine» de la chambre où ila se trouvent. Posant les pieds sur le rail inférieur et empoignant l'autre barre, ils peuvent fuir le foyer de l'incendie et gagner le point de la façade où les attendent les pompiers libérateurs. Il faut croire que ce système est pra tique puisqu'on commence à l'adopter à Londres. =c cl§e::

Poésie Lenid De ce buisson· de

fleurs app rochons -nous en[semble: Vois-tu ce nid posé snr la branche qui tremble? Pour le~couvrir vois-tu les rameaux se ployer? Les petits sont cachés dans leur couche de [mousse; Ils sont tous endormis ! . . . ()h ! viens, ta voix [est ·douce, Ne crains pas de les eifrayn. De 1es ailes encor .la. mère le, recouvre, Son œil appesanti se referme et s'entr 'ouvie, Et son amour longtemps lutte avec le sommeil Elle s'endort enfin. . . Voie comme elle re [pose ! Elle n'a rien : pourtant qu'u11nid souBune rose Et sa part de notre aoleil.

Des barres de fonte courent le long des murailles On sait que la police oblige depui~ 15 ans les propriétaires New-yorkais d'élever sur les :façades de leurs maisons des escaliers et des balcons de fer, appelés fire escape et qui, en cas d'incendie, offrent aux locataires une retraite assurée. ' Mais ces engins déparent les maisons. Pour remédier à cet inconvénient un inventeur a imagi~é le système suivant. Des barres de fontes accouplées deux à deux, avec un intervalle de 1 m. 35,

Vois, il n'est point de vide en son étroit asi[le; A peine s'il contient sa famille tranquille; Mais là., le jour est pur . et)e sommeil est dou.x C'est assez I elle n'est ici que passagère, Chacun Je ses petits peut rée hauffer son frère. Et son aile les couvre tous Et nous, pourtant mortels, nous passagers com[me elle, Nou& fondons des palais, quand la mort nous [appelle, Le présent est flétri par nos -vœux d'avenir; Noua demandolls plua d'air, plus de jour plus [d'espace Des champs, un toit plus grand ! Oh! il faut [tant de 'place Pour aimer un jour et mourir ! .. SOUVESTRE

Education

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L'orgueil

L'orgueil est le défaut le plus commun et le plus tenace de notre nature déchue. Tous les hommes ont à le combattre et pendant toute leur vie . Il apparaît dès l'enfance, et c'est alors surtout qu'il importe de ne pas le laisser se développer; car il ne tarderait pas à pousser de si profondes racines et à prendre un tel accroissement, que plus tard on hésiterait peut-être à y porter la hache et perdrait même jusqu'au désir ou à l'espérance de le détruire . C'est le défaut qui fait commettre le plus de sottises, quoiqu'il en empêche beaucoup; car il y a une infinité d'hommes qui sont ridicules , extravagants, méchants, lâches et hypocrites, parce qu'ils se laissent dominer par l'orgueil; ~ais il y en a certainement d'autres qui doivent en partie à l'amour-propre leurs bonnes manières, leur politesse, leur savoir-faire et leur succès; et cependant il faut le dire, l'amour-propre ne saurait jamais remplacer le vrai mérite . L'orgueilleux est arrogant et lâche, il montre une hauteur insolente à ses inférieurs, et il est quelquefois d'une platitude . révoltante devant ses supérieurs. L'orgueil est sot et ridicule, il se fait un mérite de ce qui n'en est pas un, et tombe dans des affectations qui font rire , de lui. Les exemples ne manquent pas. e=-1§:oc

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Amis et ennemisdu jardinier Utilitédu hérissonen horticulture Nous reproduisons l'article ci-dessous pensant qu'il pourra être utile à nos lec· teurs : < Je possède un jardin, clos de VIeux mur, d'une superficie de 964 mètres carrés qui était infesté de loches et d'escarplusieurs années, j'ai ingots; il .y a déj1;1, troduit dans mon jardiu deux hérissons ;


Lire LE . FOYER les et CHAMPS

ces animaux se sont multipliés et maintenant j' en possède onze. Je n'ai plus ni loches ni escargots. Il faut vous dire que tous . les jours, plutôt tous les soirs, je leur porte un bol de lait d'un demi-litre environ avec, dedans, du pain coupé par petits morceaux, car ils ne trouveraient pas suffisamment de nourriture dans le jardin; j'ai eu la précaution aussi de mettre un grand plat creux que je remplis d'eau chaque jour, afin que mes héris1;1onspuissent se baigner. · Ils ne touchent ni aux fraises, ni aux ~uits tombés, ils ne mangent que ce que Je leur porte et devant moi, je me fais même un plaisir, à la brune, d'assister au repas de famille, car, bien que d'origine sauvage, puisqu'ils viennent de la forêt, ils se sont bien apprivoisés. ~e les vois constamment dans le jardin, le Jour surtout, dans les parties fourrées, telles que haricots, pois, carottes, fèves, framboisiers, où je les entend casser les coquilles de colimaçons. . 'L'hiver, un tas de rames mises dans un coin, leur sert d'abri; dans la cabane aux outils, ils amassent ce qui leur est nécessaire pour y établir leur nid où l'hi ver ils restent engourdis; ce n'est qu'au premier printemps qu'i ls font leur apparition au jardin,., A. SOLIÉ 1

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Travaux féminins Entre-deuxan crochet Petite rosace.-2 chaî nettes pour le premier tour: 8 chaînettes avec un picot sur chaque ( c'est-àdire 5 chaînettes, 1 maille), . . 1 maille séparée sur la première chaînette qu'on ne ferme que maintenant. Deuxième tour: 2 mailles dans chaque ma~le entre les ,picots du tour précédent. 'J;'roisièni:etou,r; 2 mailles, 5 chainettes .à joj1,1.d1:e à la , dernière maille en arrièrè , 8 mailll)S dans cercle ainsi formé. D répéter' 7 fois. · .

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2i e année

ce N ° Le Foyer AG 9

et les Clia,nps 25 Mai 1906

Trèfle;poinlu . -

22 chaînettes , picots c'est-à-dire 3 chaînettes, 1 maille). Retournez une maille entre le 4e et le 5e picot ; 1 maille colonne, l picot, 1 maille colonne, 1 double colonne, 1 picot, 1 double colonne, 1 triple colonne, 1 picot, une triple colonne, 1 quadruple colonne, 1 picot, 1 quadruple colonne dans la chaînette avant le 1•r picot. 4 chaînettes, 3 7 mailles dans les 5 à 7 chaînettes chaînettes. Répéter 2 fois de * à Après les 3 dernières mailles, 15 autres à faire sur les 15 premières chaînettes.

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Recettes diverses

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L'Ecole primaire donne de 14 à 16 livraisons de 16

Eau Pour s'assurer si une eau deFtinée aux usages domestiques ne contient pas de matières organiques, on peut employer la méthode suivante, à la fois très simplè et très sûre: On prend une bouteille propre en verre blanc; on l'emplit aux trois quarts de l'eau à analyser, puis on y disaout une petite cuillerée de suc1•e candi blanc ot très propre. La bouteille est bouchée hermétiquement et tenue 48 heures dans un endroit chaud. Si, après ce tempR, l'eau ainsi traitée est devenue :floconneuse ou laiteuse, elle est impropre à servir de boisson. Par contre, si elle reste complè· tement pure, cela peut-être une preuve qu'elle ne contient aucune s1,1bstancenuisible. Bien que l'on n'ait pas toujours ~e temps d'attendre 48 heures pour savoir · si l'on peut boh·e un verre d'eau, le procédé est à retenir.

plges chacune, non compris la couverture, et autant de suppléments de 8 à 16 pages pendant l'année ordinaire de 12 mois cC>mmençantle 1er Janvier . Chaque mois il est en outre apporté un supplément illustré de 8 pages intitulé : Le Foyer et les Champs.

Suisse

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Tout ce qui concerne let publication doit être adressé dlreetement à son gérant, M . P. PIQNAT, 1er secrétaire au Dépàrtement de l'Instruetion publique, à Sion.

~,.[:_~~~~ -de rapports qu'on ne pense entre la propreté ohvsioue et


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