No 07 l'Ecole primaire, 10 Avril 1909

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LE FOYER et les CHAMPS

• année te sa récolte d'aulx, les enterra au pied d'un certain nombre de ceps de vigne atteints du phylloxéra. A son grand étonne111ent, l'année suivante, il vit ces ceps qu'il croyait perdus, pousser vigoureusement et produire une abondante récolte ! Un voi~in, témoin de la chose, essaya d'e ce moyen en faisant une décoction d'ail concentrée, avec laquelle il arrosa les ceps phylloxérés. Le même résultat se produisit; le phylloxéra di11parut rt toute la vigne prit une nouvelle vie! Nous ne savons pas si ce fait a été constaté par d'autres.

Contre les crava.sses des mains Salol Huile d'olive Lanoline Menthol Oindre 2 fois par jour.

2 gr.

3 > 50 > 1 gr. 50

Les mouches a.ura.ient peur du bleu Un cultivateur de Saint-Cyr crut remarquer que les mouches ont une aversion marquée pour le bleu. Il badigeonna les murs de ses bâtimenh agricoles avec du lait de cha~x formé de 100 litres d'eau, 5 kilos de chaux éteinte et 500 grammes de bleud'outremer. Depuis lors affirme-t-il, il n'a plus à se plaindre des· · mouches.

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A.limentation Le sucre On savait déjà que le sucre fait · engraisser. M. le docteur Toulouse a voulu savoir dans quelles proportions, et il est arrivé à des résultats véritablement stupéfiants. Avec des doses quotidiennes de 50 r\ 300 gramme8 de sucre, - généralement donné dans du lait, - il est parvenu à faire engraisser ses sujets de 100 grammes en moyenne. par jour, certains rnê me de 200,300, 500 grammes. C'est une augmentation de poids supérieure à la quantité de sucre ingérée. Des malades ont vu ainsi leur poids s'augmenter d'un

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tiers en quelques semaines, ce qui d certains cas de dénutrition intense 'a importance considèrable. ' Les inconvénients de la suralimen tion sucr~e seraient.nu.ls, d'après M. To louse, meme au pomt de vue digestif D'autres cependant croient qu'il faut ê un peu attentif de ce côté (fermen tion gastrique, constipation, etc.). D' leurs, après un premier essai, ii' est p dent; disent-ils, de fairE- l'analyse des nes, pour voir si l'on n'a pas affaire hasard, à un diabétique insoupçdnn{ Mais, chez l'homme Rain, la suralime tation sucrée ne présente aucun dange Comme cure d'engraissement, c'e donc une méthode efficace. La bai11se d prix du sucre la rend facile.

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@~ ij~lfJJ l

Cuisine

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Crêpes écoi.sa,ises Dans un quart de litre de lait, battit six ou huit jaunes d'œufe. Mêlez bien tenez épais. Vous avez eu soin de déla de la farine dans un peu de lait et vo versez dedans votre mélange en remu petit à petit. Ajoutez un verre d'ea de-vie et un peu de sel. Remuez bi Votre poêle étant bien nettoyé, me dedans gros comme une noix de ba et versez y de la pâte de manière à couvrir le fond; puis faites comme po les crêpes françaises, mais trois foie p épaisses. Arroser de rhum et de sucre d les assiettes ces crêpes qui sont sèch et croustillantes.

Hachis Hacher fin des restes de viande, de oignons, persil, ciboule, ail, on peut joindre de la mie de pain si la via ne parait pas suffi.saute. Faire bien re, nir le tout dans la graisse ou le be fondu, sel, poivre, une pincéa de f · arroser de bouillon ou à défaut avec l'eau ou un filet de vinaigre. Dresser forme de couronne et couvrir d'une p sauce blanche.

So~iété vaiai~~QJJe d 'édueation )

~ c-..r------------Moniteur du Musée indust!iel et ·pédagogique C L'Ecole primaire · · donne de 14 à 16 livraisons de 8-16 pages chacune, non compris la couverture, et autant de su~pléments de 8-16 pages pendant l'année ordinaire (soit du 1er Janvier au 31 Décembre). ( ·chaque mois il est en outre apporté un supplémenr Illustré de 8 pages intitulé : Le Foyer et les Champs.

Suisse fr. 2.50

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Annonces : 20 cent. la ligne sur toute la largeur Tout c:e qui concerne la publlc:ation doit être adress~ directement à son gérant, r. M , p · PI""NAT 1er secr..,ta .(. ire a.a u , Département de l'Instruc:tion publlque, à Slon.

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Sotnmaire de la livraison N° 7 .foyeux Alleluia! - Poii1 nous j)('rf ect ionncr. -

Obéissance et L'i-

brrté (suite et fin) . - Apprenez à. prtrler. - Jhstoire qénérale de l'éd (lcatifJn et cle /,' enseiqnement ( suite). - L'éâucation du senh,ment esthéfi({ue chez l'enfant (suite). - Le f((bfea11 '110'Îi à l!éc-ole primai.re (snitr.· et fin). - L'enseiqnement var l'imaqe. - Le dessin '/-ibre. - Encore les e,rercicrs de conji1qoison. - L'en.~eiqnemrnt du dessin aux petits. La méthode active. - V Mùdés: Cnri o:-;i t,é 11ritJl1mét.iique. Boutades. -0-

Sommaire dn supplément N° 7 Un AJ11glai s nmi de la ,S ui sse. Les amakurs de s,pertaelrs. - Les nH ,not,te:s. - La 1Jartie de cades. Variétés: Un aincien ::1dversa,irc cle. Zt>p.pPl in. Le ·s,inge voleur. 1

-0-

Distrlet d'Rérens, 1La conférence des instituteurs de c·o dist.rict aurn li en à .F].ns-eigo r. lr :20 avri'l, 11 9 h. du matin. -o- '

Cours de travaux manuels. La Société swisse pow· l'extension

des trn vriiix manuels dans les éco-les d(: qarçons orgainise. à Frauenfeld, du 12 j,uillet au 7 août 1909, J,c 24me couTs norma1l su isse de travaux IDil.nuels aiv,ec l 'apipui financier de la Oonfé<lrération et s,ous 1a, haute surveillance du D~partemecnt de 1 'Instruction TJU'bli,que du ,ca,nton de Thurgovie. Les travaux manuds ont pour but d 'a'Pprnndre à l'élève à observ.er et à penser. Ils font ap:pel ,à l'activité propre et .personneil,l e de J 'enfant pour 1Thi ,donner avec l e savioir, le nouv·oir, c'est-à-dire delS connai,ssan~es réflléc-h ies en même temps qu 'u'"

ne dextérité g,én:éra.le. 1Les cours mettr,ont les partici,pa:nts à même d'<>usei-,,o_.'Dcr les travaux manuels rationnellement. Le,s participants rec,e,vront aussi des rens ei,g'n.ements ,pratique~ ,sur l 'organisa.tiion d'ateliers scolnircs, sur leis matièr,es pr·e mières 11t L'outiWage. Le co,ur.s eomprendra: a) Je rom·s é%nwnt~ii·f', rl111 12 .inillrl :t11 j·nit1et. coût 50 francs. 1. h) 1:e tr,1-Yni.l en 1,oi~ HntnrPl, ,111 :i1 .inillet nu; août, ('ont 20 fr:1•11 .0~: ce~ de,11.x soc-tio.ns L'ns0mb'e. c-oül n~, rr: 2. Le carto,nnn.gr, ,.111 1:.! .in:llP1· nu T noi\t, <·oû1 a:; francs; 3. Je t1,ny.nil Ll n bois :t l'éhTbli. ,l,n 1:! .i niJ. lc-t nu 7 noût. coût f\5 .f.r,n n cs; -4. l :1 ,;c-nlqJtnw-e, rlt1 12 jnJll;>t :n1 T noOt. 1.

:31

(lr'i francs; :i. le mod'elagc ..r1'11 12 jun!et n,u 7 nont. toC1t G5 rraucs.

r·<>ùt

1° Le cours élémentaire, rompl,étk nar les tra.vaus: en jonc, et en boig nntnreL est destiné au degré inférir-nr d·c l 'école pri,maire (de 1a 1re mc ' l · e) , a UX classe ' l a a i0) [l,lll11Ce Sû0 fül' G • !\ surciale,s et aux asi1les ,p ou,r garQOn8. 11 romprendra de,s tra.v au,x en terrr ~,hùse, e10 ,pai,ier, en rarton et en bois naturel. Ces exer,ci-ces 80nt pror,re<s à vivi fi.er l 'enseig-nement g&nérn11, à le re,ndre p lus intuiüf et à O<'cnner les enfants dan s )eur1s heures lihres. . . . L?s ·11nrt1c1pants p~uvent smvre )a serbon 1a. ou ]a section 1/J, ou enfm ]ps dfüx ,sectirons, à leur rhoix. , 2° Le, carton1~,aae (d_e la 4me A la 0me a:nnee scolaire) e?1ge de l 'el~ve hraur.oup de proprete et d 'exa~h~· rl e ; les travaux: sont en ra,pport etro!t nvec l 'e11Se'Ï_g.~0m~nt. de '1. 'ar-ifümé~1f:;Ie .. dr; la g-,eor_netne -et du, dessin. 11.,nfrn~ i}·s four?:s~·en~ d,eis o~Jets cl~tme,s a etre ub1lis,es a la mmson. , 3° Le trnvai1 à Véta.bl.i (de la 7m•: l~ 9me année seol.aHe) demande ~es~ ~flve,s. une cert~me for:ce ·C'J~r,po1e11P. 11 'fait ~ilJ111f>'1 a ~eur_ mte],hgence. pl met en ieu l eur esprit d 'ohservation e~ dr réflexion. TI est l 'o,cm1si·on d 'oh-

Les ,questions théoriques concer~ervation s intéressante.s sur les mati PJ'E'S premières. De rplus il fait res- npnt 1es travaux mar ur,J;s seront tnu, <ll t·J r l a necess1 ,e d n d es, ' ·t' ' s in techni- tt:e:s da.ns des conféren ~es suiv ies de d1scuss1,on. que ]}Olll' 1'exé,cuti O'Il d'un ,objet. ..J." La sr·nlpfHre (de b 7me ·.,, Ja 9me Les inscri ptions se f,e rout a,u mo,111 J1ée ,scolaire) comprend des ex,er- _ye,~ cle ~ormulai res spécia,u x, que les ,,i 1•1C'ti forma!1t une app,hcatiion rprati- mt_ere&ses, ,rJo.u rront se procurer auqu(· du d ~issm ,et d' .·eve1oppe, par 'l 'or- T>1~es de la Diredion du cours et des 111-m~1(tat1on d -obJets simples,, le goût fJe•p:=1:rtements cantonaux de l 'Insrstheti,q,u.e. fru~tion publjque. D'autres exem0° Le niorlelaqe (de Ja p-e à la 9me plan:es d~ _ces .formulaires seront à , 1 ;,nnc'e s,eo~ aire) offre de p:ra,nds a.- la d1s11os1üon du cor.p,s ensei O'nant nmt ages ·a tous les degrés de l '·école . .cl_a,ns les Expositions soollair;s de li, e~t ·U'D moyen de dév·eloppement berne, ·d.e Fribourg:, de Lausanne et t1 es.11~1~_)0rtant ,pour 1 'œil et la main; d~ ..zrnnc'h: Les instituteurs qui ,J v1v1~1e ] 'enseigïlement intuitjf et d.esuent ,su ivre le courn adresseront k <leJSSlill. leur demande, jusqii'aii 15 mai au " vlus t,ard, au. Département de l'Ins* * trnchon pu:b hque de leur canton. . L'e·~ seig·nement sera donné en . Le [)irecteur du cours, M. Bach fi ançrns et en al'lemand. Les partici- 1ns'(Jecteur scolaire ~ Kefikon, prèl n~~ts pe'livent choisir le cours qu'ils l slikon, donnera tous ]e,s rensei-O'nedesirent prendre. rn~nt co_rn;plé<mentaires qui p~m9ha•que branche ..sera enseignée à 1:ment lm etre deman~és. IŒ _indiquenuso_n de, 9 ·he. u_res •par .iou. r . .. Le ·"" a-• )~· ,notamm~nt, J?ar circulaire, aux ,1 rne ·1 aipres-m1d1 sera consacré à des nrstituteurs mscnts: le lieu et Ja darourses ou à la virs ite des curiosités te de l'ouverture du cours: Je ,pr-0t!r J,-,raurnfe,ld et des environs. gra_r111me ,et ~ 'horair,e journalier; les La finance d'inscription est pary a- ·outils .que chaque participant devra hJp _dans la 1re semaine du cours. Le,s se procurer. frais de !0.2:en~ent et de pen sion s'éLe,s ,efforts du e,omité central tenlrvcrnnt a envuon 90 fr. clPont a assurer la bonne réussite du Le. Dé,partement fédéral de l 'in- ro_urn. Le;:: institutelllr.s et fP.s institu1lustne a,cco_rdera à cihaque parti·cit:·.1ce7 ~e la S ui sse sont invités. da:ns rwnt, par l 'mtermé:diair,e du Dépar- 1 111!eret. dr ] 'éducation de la, jeune,s11;me·n t d.e l 'Instrnction publi que de sr, a srnvre n01m1breux le 24me cours 1 lnu,p;o~~e, •u ne subvention égak à clc traymn ma"!luels. Les charmes ,elle (/1{ 1l aura obten1te de son can. rha':nnr,tre~ dn ]wu dn courn et de ses fo11. L('s particivants valaisans re·r11v1ron_s. fon! espérer une nombren~o·ront itn subside cantonal de 100 s;e n_,1;rttr_1-pat1011. MM. les maîtr86 et f. · Le,s subsides communruux ,n~ 'POur- lcl duect10n fer10,11t tous leurs efforts 1·nn.t entrer en lig\ne de comnte pour l) On l' que les ,pa_rticirpants y trouvent !,, ralcul de. l~ ,s ubvention Jfédérale. une compensation a,u ,sa'Crifice de rliaque parhc1p,ant. sufbv,e ntiormé est leurs va,canre,s d'été. 1n~tan_iment . Prié de v,ulo-airiser J~s ~.on:na1~sance~ acqui,ses al; ·o ours, soit * m de,,:, con:feren ce•s s ur les travaux t' ~aippelon s ·ciue les institutem,s par');nnnels, sŒt. ce nui est encore pré.1.c1,pant a u cours norma,l rsuisise de tpra ble, ·p ar .ln création de el asses de h~vau.x manu·els. C!ut ·se tiendra lïavaiiJ manuel. F r auenf'.eld du -12 Juillet au 7 août

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28me annêe

SION, 10 Avril 1909 1909, recevront de ,l 'Etat tm s,nhs ide de 100 fr an cs.

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Oenvres catholiqu e s L'Eveil, revu e socia le et ,r ,elig:icuse, d e ,St .Mau•r1ce, n ou s donn e d 'intér essants ,rensej,gnements, 1Sur l 'activité d es s ociét és oatholiqwes en Valais roma nd. Nrou s ern extrayons les gTa:ndes h g·n es·, bim1 dign es ,assu.rém ent cl 'in téresser n os lect eurs et su rtout d 'en g;a,g;er d 'autre.s soci,étés à les imiter ou d 'a utres g ro,u,pem ents an a logu e1s à ,se foJ.·m er. Baqnes a. son cer cl e de .St J·os,e pb quj ne rest e p·as inact if. Dan ,s le counmt d e l1'ann1ée d ernièr e i l a. ,org,ani~é nomhre de conférences. ,su,r ,de,s su:iet s les ipln:s variés: asisu rance du bébi l, la Belg·iqu e ind us tri ell e, .la s6p a ration de l 'Egh se et d e l 'Eta.t. etc .... , eon fiérences ,q,ui ont groupé des auditeur;s de 300 à 350 rpersonn es. Le cercle p ossède une fonfare. AJJrès ullle ,crise va,s•s agère, oelle-ci est actueHement en p1ein e v,oie de p rospér,i té. Clwmoson abrite ,également une .société de .St-.Jose·p h , fondiée en 1903. Am en er. ipar l'exemple, les hom mes à une vi,e de foi •plus int ense, entraîner les .T eun,es, indécis ,ou moins fm:·vents, par l 'irr,ésistible :éla n d '1111 g-r-oupe aœdent en m ême tem p s qu e pieux, t elle esit la fin de cette ass.ociation. Elle y trav,ailile pair le m ov en de l 'instrwction relig·ieuse, de ]a fr,é,a u e'I1tation des sacremernits, la ,J)lraÜq,u e la p lu s stride des derv1oirs reli.i:1;ieux, la ipairtici pation fidèJe et romna:cte, :autarnit ,que· possible,, à toutès les manifestations de la v ie catholique d a,n s .Ja 1)a,roiss•e. La s ociété vossède un e :bi1bliotib.èque et org.a,nise d eis 'C On.férenees. Salvan 1:J'ossède un cerde d 'éturlf's et une .sio,ciét é de chant. Cette dernièr e fondée en '1905 rompte a,ujourd 'ib.ui 20 membre1s actifs et 40 mem-

·br<>s J1,~norajres. ·~'€;'S 1Jr,o duction., aux 0arerry.om es rel1gl!euses, accusent ('haquc f01s de nou veau,:x: •prog·,rès Le iQpr1cle d '•é.tu_dcs com.ip_te · 40 rn em br('s. Il se d1v16e ,e n tr,01.s SE>t·tions: Sa.1,v an ->Gr aniges, Ma11éeottes 'l' riétie-n , aya·~t r1ib.acun_e l~~r co111itJ et leur·s reumons !JJ·a•r hcul 1e res. Ce ·cercle a, déjà fom·ni d 'intére8• sants t ravaux, à la lecture et à la di~cu.ssion des1q uels son t eon sac,réN; le~ r,éun ion s. Les r·ésult afa obtenu s jufl. qu 'iei sont des ·plus cn,courag-eants. - 0-

Le Valais anthropologi«}ue, Da,ns la séanee de mars de l 'Institut de Genève, M. l e profesiseu r P it.

L'ECOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA

SOCIETE VALA1SA1'lll D'BDUCATIO:N Joyeux .Alleluia ! Pour nous perfectionner Tâchons de mettre en œuvre ·les méthodes les plus rationnelles, les plus efficaces et appliquons-les avec zèle et avec foi. Ecoutons les bons conseils des meilleurs d'entre nous, mais comptons siirtout, pour nous éclairer sur nous-mêmes, sur notre expérience, S1/.1' l'observation directe des faits. En dehors de l'école, continuons â, nous instritire sitr toutes choses. , · Cu l tiv ons specialement, suivant nos mo_11ens et le temps dont nous disposons, nos aptitudes personnelles pour tel art ou telle science. Lisons on relisons peu à peu, les œuvres de nos _q rands écrivains. Etudions aussi avec attention, d'une f açon spéciale, les questions a_qricoles, ind1,tstrielles oit commerciales q1ti intéressent particulièrement les habitants de la réqion que nous habitons. · Orientons notre ensei_qnement vers les besoins réels de la vie, mais sans perdre de vite la culture de la raison et dit sentiment qui rend l 'homme plus _qran d et m eilleur.

tard a fait des commu:nica.üons ti-è~ intéressantes ·Sur le "Valais antb ro nolog·iq ue ». Tl n. m ontr é q ue, si le Y:i.lai s Pta it E:'11 somme bien conn u an 'no int de vue géologi que, hotani(luc•, zo-oJogique, il n'en est µas de même de Sl'S ca.r·a ctèr es rinthroJJoloaiq11 Ps. Tl a, indiqu,~ l'int érêt de la r eeh er rhe de res dernier•s, .~n rtou t •nour unr 1-6. g·ion comme J.p Vn la is. à p r o,pos d la.q u eDe circulent tant <le lé.g-encles etlmogTaiphiques. Il l 'a étudié de pui1 cmator~e an,fi, et il l)résen te à la se<>tion une ])artie de c,e qui conrerne la vallt>e du Rl1ône. L'indire rèpl1aliqne est r·ern a,rqua. bl emt'nt hom ou·?>n e presque parton!. sm1f à ,S ierre. Le..; ré.gions les ~1lw ·brarl1ycépha1es sont cell es •o ui sont les ,nlus ·n rochrs des sonrce.s du Rhô. ne. On re marque soit dans la vaJcur de 1'i"ndï.ce moven, ,~oit dan s lrs pro,nort ions des form es ,cr,i:Jnien ne·s nnt dérroiss·ance ré1{u lièrP de ] 'indice an fur et à mPsure (lue l 'on descend la vallée. Anrès avoir délbn té avec 9ï ObélHance et Liberté % de :brach'vcéinl1ales, on n'en trolm nlns que 65 % seulemernt ,à S ierre. A. propos d'on Une de M. le Dr F -W. Fœrster L'indice s,ci relève brusnnement à Sa. ( Suite et fin.) x in ( 94,GO %) , ce rrue 1\f. P itta.rd e~nlioue rnar 1m ,peuplement ancien ve. Si le moyen âge, dont M. IFœrster nu dl' la vall ée de Ba.gnes. parle si ibien, a été si g r and, c 'est

qu'il .a su ,réconicilier l'obéissance et la vie personnelle, c'est qu'il a comipr is que eette soumission: abaissante en arpparence n'était que le symbo"le extérieur de la recoiilnaissan-0e irn.térieure et fièr e d'une nécessité sociale et religieuse. H l'a pu, :parce que ces siècles étaient des siècles C!hrétiens et que, dans le christianisme seul, ,peuvent .se fondre l'obéissance et la ,liberté. « Toute obéissance alors était considérée comme un exericice de vertu pour l 'âme chrétienne; cette ,obéissance était ainsi élevée à la dignité de liberté intérieure." 1

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.Si n os <XJ1J1ti.>lm1PoraiI1S, an •OO'lltl'alre, se rebelle111t ·CO'lltre .1a, diiscipllne et l'obélssanœ, la 11ruute en ,est, potm· une ,bonne ~art, à .nos autorités et à no,s ['èg'l€'Ul·e111ts et à ce ,qu'ils ont d e brutal. L a sMl]\.arisation tant v,runtêe

de toutes nos ùnstltirntioos sociales ~t I)Ma· gogiqueis, eu creusant un ~btm e entr1e les mystères de ~a [Jerso,u!Il18Jl1i,1Jé 1,ipiritu1el'le et lie ·monde de la, v ie colle cth•e, a privé tou.tes nos hiérnrchles sociaJi>s die c e q,ui ét,a lt v11r1t•nbI.,men t Jeur Ame.

Réintégrons donc dans nos, ordres ce .s•ouci de la personna1ité intime du suhordo·n né ,e t tradui•son,s-les « dans la langue d e La ,reconnaissa1I1ce et de la lilberté ». Non que l'on doive raisonner av·ec 1'enifant; cette sorte de justification « -rationaliste » :r:1:e cpliftt g-uère 1à ,}\,L. Fœrster. On doit obe1r promptement et sans tant d 'expEcations; •o n doit obéir ,p ~rce qu'on sait que c 'est le devoir, varce qn''On -veut se dompter, 1pa•rce qu'on ac,e,epte'l 'autorité. « :Liez ,donc. tout commandement à la ·spontanéité profonde de l'enfant. Cherchez la .partie de son être, et vivifiez-la, q,ui franchement


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et par amour prend sur el1e d 'accomplir ce qui est difficile et désagréable, héroïquement et joyeusement. » ·E t M. Fœrstèr cite de nombreuses applications de ses principes. Il faut que l '.éeolier observe le règlement; mais qu'il .sache aussi que dans l'ordre seul se réalise la libert,é, que cet ordre lui est confié, que s'il y mancjue c'est ellJVers lui~même et envers l'honneur qu'il a failli, .qu'il a fait preuve de petitesse et de lâcheté. La ponctualité est lia mwrque du triomphe de l 'homme sur les circonstances du dehors qui nous ,e ncombrent et sur les étourderies du dedans oui nous disipersent. · Le '<lev-o irs de classe, la tenue, le rire, le bavai1dage, les rnensonge·s, les turbulences sont examinés sous ce ,point de vue avec une remarquable maîtrise. (( ,Sans la collaboration intérieure de l 'enfant à la discipline extérieure, celle-'Ci devient un véritable toui,ment. ,, Le maître n •,e st donc pas, en cette éducation, " le gendarme de la contrainte »; il est (( le guide, le trucheman qui interprète correctement Je besoin d'indépendance (lui est dans l 'oorrant »; s'il ne sait pas tirer l)artie du brsoirn, s 'iil ne réussit pas à le ,, spirittraliser », celui-ci « s'allie .aux: instincts pervers 'Pour s 'insurger1contre le maître et sa disciplinr, et tout est ,per'<iu » . Ceux, au contraiTe, ,affirme l 'illustre pédagogue de Zurich, qui essayeront de gouverner avec leurs élèves au lieu de s'obstiner à gouverner contre eux, s'étonneront de l'écho que leurs paroles et leur conduite trouveront en eux, ca,r « l'âme ne demande qu 'rà être libéPée et à r,égner en maîtresse; mais ce vœu ne s'exprime trop souvent que d'une façon con:fiuse, jusqu'au moment où, en présence du Christ, l 'inJdiv~du trouve sa voie et réussit à se comprendre luilnême ».

Œuvre difficile et délicate, qui exige de l'éducateur la maîtrise de soi, le dévouement, la sympathie, l 'idéal qui vivifie les petites besognes et les petites p1,écautions, le respect de soi-même, de l'enfant surtout, la convidion et ia vie chrétiennes. 'fous, et non point seulemerit les débutants, nous tirerons quelque profit ,de la lecture répétée de re mernilleux chapitre intitulé « ,Conseils aa"'lè commençants», qui se termine eomrne une méditation.

-----·""'••--•·----Apprenez à parler

Awrendre là pavler I Quel s.ingu. lier conseil que celui-ci! Ah! çà, 11. k rédacteur, vous imaginez-vous donc que vous avez parmi vos lecteurs beaucoup de gens désireux de devenir avocats, préd-icaten ris, 'Cléputés, etc.1 » Cessez ,d e vous étonner, chers abonnés. Ne vous en déplai,se, il n'y a pais que les avocrats, les dé1Jutés, les p1~édi,cateur.s qui aient besoin de 'Parler. Dussé-je vous €tonner, je le dis, il n'y a pas un homme, entendezmoi bien, pas un, si obseure que soit sa condition, qui ne se trouve bien, et cela trè.s fréquemment, de savoir 1nanier la parole. .Qui de nous, en effet, n'a .parfois un service à demander, une affaire importante à e:x;pliquer? ,Quel ipère, (luelle mère ne se trouve pas en situation de donner à son enfant un bon conseil, un conseil q1.1Î l'émeuve, qui le persna,cle, <lont il se souvienne longtemps? Quel ·ami n'a parfois à consoler son ami, à l 'encouragerT Quel chrétien n'entend souvent ,attwquer sa 1·el igion et n '.éprouve pas ·le désir a.rident de la. défendreî Comment tout cela se fera-t-il, si vous ne savez pas parler? Oh t je le sais, 1à force d'être oon,;·aincus, les plus humhles parfois

iennent éloquents. Mais combien sée cl 'une façon claire intéressante . . fois aussi ,ce que l'on dit perd les persuasive. Eh bien, ' je le répète,' i4l qu~rts de son prix, parce qu'on c'est là un résultat facile à atteinle dit rpas comme i,1 faudrait! dre. D1bien de fois, chose regrettable Pour cela que faut-il? - Trois tre t~utes, on se tait ,parce quel 'on conscience que l'on parlerait ma:l l chose,s: s'acç;outumer à penser avec Non, non, il n'est pas nécessaire ~larte, ~vec Justesse, - s'exercer peu •irvoir étudié longtemps le train a-0- a peu a trouver ses mots, à faire ses phrases, s'écouter soi - même el du monde pour ':Oir que la pa- quand on parle à une personne. e y exerce une pms,sance chaque Reprenons raipidement ces trois ur plus grande, .que ce sont ceux l'un après l'autre. points i parlent avec plus de facilité qui, Tout d'abord, pour bien parler· toutes les classes, se font croiil faut s'accoutumer à bien penser: et oonduisent les autres. Cel.a _étant, n'est-ce ipas un sage Savez-rvous pourquoi tant de gens ns~1 l a donner q.ue celui-ci: Appre- bredouillent, se répètent, lai.ssent a parler! Oru, qui qm~ vous so- leurs ,phrases inachevées 1 Ces gens' appr~nez àyarler, parce que les là ne savent pas ce qu'ils veulent dioses bien dites sont volontiers re. Ils en ont une idée vague, confuutées, et elles vont iau cœur de se, et, tout en vous parlant ils traqui les entendent. Nos ennemis vaillent péniblement à se formuler us attaquent, nous chrétiens, par Jeur pensée pour eux-mêmes. On parole; apprenons à nous .dé.fen- peut les c.omip,arer à des musiciens téméra~res qui _jouent en rpublic, dipar le même moyen. rnns nueux, qm massacrent un morEt, dans une sphère p1us prati- ceau sans l'avoir lu, étudié d'abord e, appr~ll!ons à parler, par.ce qu'en chez eux. Nos pensées sont des morlant bien nous donnerons de nous ceaux de musique: il faut commene opinion favorable. De. deux cer par les déchiffrer secret mmes, dont l'un est instruit liabo- avant de les jouer devant en les autres'. ux, honnête (mais i•l ne sah pas ~ e pa.i1lez donc jamais sans savoir au re deux ph~a~es de suite), et Pau- Juste ce que vous voulez dire. Il n'est est superficiel en tout Id 'une ver- pas besoin pour cela de s'enfermer douteuse _( mais il a la parole bril- dans sa chambre. Une minute, quelte et,. facde), lequel obtiendra la ql!-es sec~ndes parfois suffisent. ce, s Il y e~ a une à donner? Ehl Dieu a fait l'esprit de l 'homme si bleu ! cel m qui parle bien. C'est prompt, si agile! C'est si tôt fait de lh~ureux, mai,s c'est comme cela! So.1t ! me direz-vous, il est utile de Re demnn.der ~ soi-même ce que l'on veut dire, de sie le dire tout bas 01r parler, mais vous nous wo- avant de l'exprimer ensuite tout ez là une ,é tude terriblement 1onhaut . .Â!l~s on ne tâtonne pas, on e et difficile. Ah!. quel] e erJ.·eur ! ,L 'homme le ne ba!butie 1pa~; en va droit au but. ,Mais, m obJectez-vous ce n'est s simple, pourvu qu'il ait du bon ' ; je sais l a qm.. m ' embarrasse p~s ~. et de4- l!l volonté, peut arriver bien ce ce q.ue Je yeux dire; si les mots ~demen~ a parler d'une manière me ven~uent, s1 la phrase se faisait rea.bJ.e : et c'est l.à tout ce qu'il comme 11 faut, tout irait à merveiille t, Il n_e s ·~.git pas en effet d 'ap- car la pensée est là toute prête à en~ endre a faire des discours miais trer dans le mouile de ]a parole, mais t bonnement à exprimer s~ penle moule est rebeJle. - Bien, je vous 1


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comprends! Laissez-moi d'abord vous dir,e d'où vient cette difficulté que vous éprouvez. Du coup, je vous indiquerai le remède. Vous ne trouvez pas les mots, dites-vous; vous ne savez comment faire vos phrases, surtout comment les finir. Cette inhabileté vient du manque d 'exerci,ce; avec l'habitude, elle disparaitra; les mots arriveront au ,premier aippel ; les phrases se f eront toutes ,seules. Mais comment la prendre cette habitude 1 De ,l a façon la plus simple du monde. Tout être intelJigent, comme l'a ,si bien remarqué Lacordaire, s'ans cesse se varle à lui-même. Vous qui ne trouvez pas vos mots, qui ne saivez pas mettrè une phrase sur ses .pieds, vous avez évidemment le tort de ne pas surveiHer ,assez cette parole intérieure que vous vous aidress,~z à vous-même. Croyez-moi, quand vous pensez à quelque chose qui en vaut l a peine, ne vous contentez pas d'y penser vaguement; formulez votre pensée, cherchez ]e mot qui la doit rendre, exprimez-la sous forme de phrases. D 'abor,d les mots ne viendront pas tout de ·s uite, mais cher.chez~les bien, ils fi,n iront par répondre ,à l 'wppel; et bientôt vous serez étonné de voir avec quelle raipidité ils se présenteront. Il en sera de même !T)our vos phrases. D 'abol'ld vous les ferez difficilement et mal; refaites-les alors j_u~qu 'ià ce que ivous en soyez satisfa1~. Au bout de peu de temps, vous ·[lrnverez le plus souvent à faire du nremier coup la phrase comme il faut; alors vous saurez pal'ler. Maintenant, laissez-moi vous donner un consril, qui d'abord vous fera sourir e, mais il est bon. Cet exercice auquel ie vous invite, ce travail pcrur cher<iher les mots, pour construire les phrases, croyez-moi, quand vous le pouivez, faites~le ià demi-voix en ·prononçant les paroles: vous ar.rive_rez ainsi ,à un bon résultat beaucou'P

oins clone qu 'il n'y ait nécessité 1 <lagogue de la race dorique. Après plU!s vite. continuer, pour 1eur donner un ùes voyages plus ou moins longs, il Un dernier conseil: quand vo 11 conseil par exemple, pour leur fonda à Crotone (Basse Italie) un parlez, écoutez-vous parler, jug ,ir1· une utile rép,rimaillde, vite, ·établissement d'éducation qui étenvous~mêmes ce que vous dites, voy 1rt.t ez-vous an ::;ilenr.e . .S'il cRt hon, dit son influence sur les horizons les si vous vous expJ:·imez d'une f~ ïl est {'xeel le11t de savoir parler, il plus vast es. Pour provoquer le déveclaire, agréable. Bien entendu, il ,t tlcs eas, ne l 'oubiliez point, où il Joppement de la vie religieuse et mos'agit pas ici d'imiter ces êtres rid" ~t ,neilleur 1·ncorc de savoir se tai- mie, il fonda l 'alliance pythagorieules et fats qui s'écoutent pou rt'· 1)11 reste, prenez ceci pour règ-)e cienne dans laquelle les élèves n 'és 'a,dmirer, qui ont en ·parilant 1'ai énénde: quand vous 11arlez à des tairnt adm is qu 'aprè,s une sévère d'un dindon qui fait la roue. Gar erns flUi vous sont supérieurs, soit épreuve d'un an. Ces élèves se pardez-voUJS bien de donner dans cet 1:ir l 'âg-c, soit de toute autrr façon, tag-eaient en conséquence en deux dieux défaut. ,En toutes choses, soy 1rttez-vons hien, rdaus _la têt e qu'i ls rla_ss~s :_ les exotfriqyes (~ovic&<l) ,s imples, et surtout dans votre pa ro11s sauront g-rc de due en peu de qu1 etment somms a une epreuvo le. 1Si donc j e vous dis: écoutez-va 1()(H cc que vous a:vez ià leur foire d'une durée de trois ans, éco1Utant quand vous parlez, cela signifie: sur avoir. Ayec I!,OS égaux eux-mêmes, les conférences du maître en silence, veillez-vous! Oui, snrveillez-'Vous rrc nos mféneurs, ne gar,dons pas et ]es ésotériques (initiés) qui afin de vous obliger vous-mêmes à roP lon~temps _la parole. iC 'est !1n vaicnt s nbi l'épreuve et partagei:i.ient rien dire qui puisse blesser la v,éri 11mme bien vamteux et bien peu m- tous les secrets de l'alliance, ils ,pouJa charité, rien dont vous deviez e ,,!lige.nt riue celui qui cuoit qu 'on vaient entrer en oommerce direct suite vous repentir, et à dire tou 'koute volontiers, sauf dans oer- avec le maître et lui adresser des, choses le mieux .pos,sible. 1Surveil1 ins cas tout spéci1aux, pendant questions. vous aussi pour éviter de retomb unirtemps ,avec 'Plaisir. Un chrétien, Les principaux enseignements de d!}ns certai1_?1S ,dé_fauts. ~'un a l'h 111 hom1pe d_'esprit est p]uls hu:11bl~, P_vthagore .étai,ent: 1° Dieu est la b1tucle de repetaJ ll er trois et quat I r·onnait nneux le cœur humam: il cause première de l 'existence· le fois un m?t, ,quand jl ne trouv~ ~ ait que, qua~-iid on 1'é;coute _c 'e~t sou- monde est son corps, et la rprem'ière le mot smvant. Un autre ne repe eut une pohte,sse q_u on lm fait, que création est le feu. pas le mot entier, mais il traîne s s autres. eux aussi, veulent ,p arler; 2° :Les corps célestes animés sont la dernière syllabe, comme un o ! ne confisque donc pas },a parole à en mouvement continu et la conséi':ue de Barbarie qui s'attarde ind n prnlf1t. JI s'arrange de foçon à quence est une harmonie supérieut'e fin,iment sur une notr. Ce son t d · que 8°S :wlditeurs, quand il se tait, qne nous ne pe)rcevons pas, .par ce manières de faire patienter l 'aud' ~,·ett.ent pre.sl(lue de ne plus 1'en- que nous y sommes habitués dès noteur, en atten:dant que le mot suiv ·nrlre. . tre nais&ance (harmonie des sphèvous arrive. Jolies manières, en ef Pour arriver à oet heul'enx résul- res), fet. df:' faire patienter les g-e.ns q t, 011P fant-il, Il faut, ie le r&riète, 3° L'âme bumaü1e est de nature celles-là! D'autres ont. des expr 1. r'est ma conclusion. savoir ·a~1 jns- divine ; elle seule a de la rv;a]eur ; elle 0 sions, des b01..1ts de phrases tout fai r•p 1ie l'on veut élire. s '·être ac- survit a.près la mort, mai,s passe souqu 'ils cousent partout. Bref, cha 11tnmt ne11 '~ pen ,~ ~e biPn dire, fie vent dans le corns des bêtes pour une a ses défauts, dont il doit se g ~rpr des d&fantR rifüculPs et sur- purification ul~&rieure (métemps:yquand i1l parle. ,C 'e1s t à cet effet qu nn t nr. rias g-arder la parole nn rl0l.\ cose). il faut se surve,iller. Il le faut enf' 'une juste mesure. C. D. 4° 'L'homme est impa:rfait dès sa pour en éviter un ,p lus grave naissance et enclin an mal, l 'éducaHl11tnlre ,rénérale tous les autres: ,celui d ',ennuyer, tion seule 1rnut le purifier et ]e rametort,ure.r les gell's, <le les exaspér e l'édocaflnn ner neu ,à peu à sa dignité originelen les ohli.~;eant bon gré mal gTé et ,lfll l'P-nsefpement. le. vous écouter, quand ils vont las (EJuUe.) 5° L'lrnbitudr. l'amitié, et un comvous entend r e. Ah! gardez-vous bi 0füTJEBR~R V~iDAGOGUJ1}S 1111'rce plu s noble et surtout un ende ,rommettre ,cette faute! Sans GR:E·CS sei~nement scientifique sont les moavoir 1'air, examin ez V()IS auditeu PYTH AGORE ( 582 'à 500) vens qui agissent sur lui en l 'ennoet quand vous voyez qu 'i:ls en o Pythagore a été le plus grand pé- b]issant. assez - cela se ·v oit aisément, -


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6° Toute sa:ge'sse n'a d'autre but que de délivrer l'esprit humain du joug de la curiosité et de la sensualité et de le ramener à 1sa fléunion à la divinité. · Ç)n _glorifie l'amitié fidèle qui umssa1t les membres de }'alliance et le respect dont jouissait le maître auprès de ses élèves,. On .p ut même constater dans la suite_, que pas un pythago{icien n'avait violé la fidélité de l'amitié. Toute qm'!relle ·cessait devant cette parole : « Il l'a dit. » • ,SOCRATE ( 469-399). Sa vie. - 1Socrate iétait ·le fils d'un sculpteur (8onhroni1sque) et d'une saire,-femme (!'hén3:rète) et naquit à 1 Athenes. Avres qu '11 eut appris d 'abord 1:arl d~ ·son père, iij fut guerrier et enfm vhilosophe. !Son extér-ieur n'avait rien d 'engag--eaint: Un nez plat avec des narines relev:oos des yeux proominents, des lèvres Jpais'~es, une stature lourde. ,Malgré cela 11 ne fut. tourné ,en ridicule que rpa~ les ooph1stes 1 ) qui voyaient en lui leur plus gran_d ~nnemi et poussèrent la chosfl 81 fom qu 'i;Js le firent condamoor à boirf' ]a <'OU&. de ,poison. Flong-é dans ses ·p ensées. 1Socrat<> allait pierds nus lfJ'ar les rues d 'Ath~nes et discutait avec tous ceux 0~1! e1; avaient envie. Il ne laissa pas d ecr1ts ; Platon, son principal élève, a transmis son enseignement à la postérité. · Son œuvre. - Socrate s'imposa comme tâche la recherche de la ver') . C'étaient d'e faug s-a,ges q,u,i [1)3,r Jeurs sophismes et Jeura .subtilités cont ribuè1ient bewucoUiJ) à la: rornutption du p·euple. Les so1Phistes po~têrieuirs émetta ient avec 1Plall§lr la proposition: « ,q1ie .J'hommo e,st ,la mes:ure d-es ohoses, id~s b001ues ;paa·œ qu'elles soot bonllles.' des mllllllWlliae.s parce qu'elles soot mam,va1sea »; en d'autres terunes, il n 'y a d'·aprèe erux ,amlrnme ,dJi;f,f'é1·ence eutre [e bien et le ma:l, tout dépOOldl drun,s ch,aque obose die Ja ~on de l'en,visa,~:r.

tu; son fondement nécessaire près 1ui, est la vraie science. ' Il partait de 1'idée que tout 1e '\1 et le bien réside dans l'homme m et ~eut être ~iré de lui: C'est :po quoi la connaissance de soi-lll'ême ]~ priemière condition de la pro nte morale. B~tt. - A.vant tout on doit avoi des idées ,9l1;ti~e.s et déte_rminées qui. ~ar des, defm1tions. log1ques, abou t1sse~t ~ une conscience complète. Princip~s .. -:- I- Le monde ester' par une divmite toute puissante il est conservé par elle. ' 2. L '~me r um.aine est ~mmatéri~l et contmue a exister apres sa sép tion du corps; et c'est même alo seulement que commence la véri b]e eXiistence 1 ) . .3. La connaissance de fa vertu 0 science momle, est le but .final' ~os efforts, avec le maintirn du bien 11 ne faut pas considérer l,e bien-êt comme le ipll]s grand bien et comm le vrai bonheur. Méthode. - L'enseiguemmt Socrate, nommé méthode de Socr.<t sc partage en IB11e activité niégat.i et en une 1activité positi.v,e. 1. . f-J'a~tivité néqative. apoel' aussi ·ironie socratique, tendait à m ner le~ ié]ève~ à cette conviction: q ce au ils avaient tenu ·pom· vrai :i nu 'alors nie 1 'était na.s. Da:ns, ce ,So.m,ate s~ déclarait ignora.nt et ser rmt. de s1 près <'~lui qu'il inter irnait par ses T,éf:~exions et par observations, qu 'i,11 'aimenait à reco naîtr~ :son ümorance Pt 'à. P.xprim en meme temps s~n désir df' pos ' der la vraie connaissance. 9 na,1· · ·te' pos-i"t ivP-, · ;· r •. · l ' ar. t,ivi nomm ' n.1ee11h(f11c. !Socrate cherd1ait ~. éd' fier la vriaie s~fonœ; il visait par 1 1 ,. ) .Sa tdl:rni~1-e oonfé're"l.l•C~ eu,t rponr obj 1 1111morta·lrtê d!> l'âime'. :Hruis Socrote. ('0 me Pythagœ·e. ,a,y-alt .commis l'erreur de re que l'ilm~ 1bumaine exi!'lhnit dl(>.JA a"V son 1111llO'll avec lie ror;ps..

voi1P de ] 'induction là éveiller de véritwhles images ; H en tirait des

L'éducation do •eutlmeat e•thétlqoe chez l'enfant

iMos, et des différents faits il tirait (Bu4'e.) des vérités g,éné1,a~es. Pour 'ce faire N'employons jamais 1'enfant à Socrate _se s~rvait toujours de l 'in~ d8:3 besognes mesquines. Ainsi c'est terrogation, 11 fut ainsi le pèr,e. de la fa.ire œuvre mépriswble et démoralithéo1je .ch~ P.évoil ution (heuri'stique ser un enfant qrue de l 'haibituer à ou lrnvnstiqUJe), csette façon de pro- prendre e11: défaut les gens qu,i sont céder est appelée aussi socratique. )a son serv11Ce, à les considérer comMérites. - 1. ISocrate est un exem- me des inférieur,s et non pas comme ple frappant de la vémcité, ainsi des. êtres qui remp1is.sent leur tâche que de la modé'ration de soi -même. SO'crnle aussi ,nécessaire qu~ toute ~- ~l basait lia vie publique ,s.ur un antre . Gaudons-nous d'initier ] '.enfant à pnnc1pe moral. .:-3. '.Î....1es idée~ justes aidaient à ac- 1'iro"!)IÎe facile, au sourire stupide des '''·rint,s forts, qui 1.'.!roient de bon ton quérfr la vertu momle. dE· se moquer de tout. à « la négation, -1:. Toute science comme toute vé- . <>~tte re~sourice des sots », cette négarité s 'acquiert par l'induction. tion qui n 'l::st qu'une impuissan~e à con~pre~dre. Apprenons aux enfants ARrs'.DOTE (384-322). .Aristote était un <lisciple d€ Pla- -:: a pla.i,ndre, om -- mai.s ià ne jrnger ton . En 342 il fut pr,écepteur du Jdma,1s, a p}amdre sans Jamais cher.1enn~ A_J.ex1andre, fils de Phiilippe de eher la cause d'une tii:istesse ou d'un }f ac_edome. :E n 335 il se rendit à ~11alheur, ni mêm~ d'une <loobJéa.ri.ce, a ,la cons_tater, m~is non -pfüs à la juA thenes et y fonda un() école. ger. Quiconque :iuge t>st dans [ 'er·C ',était l 'm1 des hommes les plus reur ou dans '] 'injustice et bien :près noMes ,et les plus instrUJits du mon- àe se oondarrnne.r soi-même. Surtout de, ancie_n, et. il exerça une ia:ction 1n·E,pondern11t(' sur la ph iJosophie ~~p,pre.nons. à l 'enfa.nt ià ne ,se :scanda~ liser Jamais. On ne ;p,rête aux autres pmdant cles siècles. ll fut le maître •qu,r l ~ mal ·q u'on ,porte en soi. II faut rll·s Gr~cs, des Roma.iins, des Arabes, vouiJoJT trouver en toutes choses de <lts ,Ju ,fa et des Chrétiens. Son in- la beauté, et quand elle ne rparaît nas f,uenre .dl~r~ cn<>ore aujourd'hui. Il rst. co!1s1dere comme le vrai père de ?élnS l.es actes, la surpiooser dans ·1es fa. log·,o,ne, avant I-~li il n'y iavait pas 1,n~entions; et .si la laideur· est trop ,Je :c;ysteme ile Jog1qur-. Après Aris- rv1dentr. en détourner les yeux. Nul tote, la n~nsoée. et la science renosent n'a lo di-oit ni le ,poruvoir .à ,e èomiaî1mr la dedud10n. La forme fonda- tre la vol~~té. d 'u_ne âme qui. défaille. Avee l ,elo,1gncment de toute laillJ~nta.le (le déipeudance d'une pronos,tton n:ar rapport 'à lll11e autre es{Ja drrn·, natur:eUiement la révélation de ''.onclmnm~; clone 1',enseignrment de toute beauté. Il faut faire en sorte q11,e la première fois que J 'enfoot la c0111<>luswn est le centre de la loo-i0 .pre.nd comifience de lui-même. ce soit que. ,PU, ;fai(•,e .<l un ~me~tac],e ~e ibeauté. Se;" . ;<>,<>rits furent transmis à la L é!nn,C"ahon 'l'!e doit se f mre que sepostent,e par sou di.seiple Théo- lo'.1 une <'ertll.me in_ter'P.ré!atioll' 01)ti,p hraste. m1s.t~ <le la v_ie. 0111 (\ro1t a la beauté, (A 8uwre.J la <m~e en lm et da,ns Je.s autres. Or nneli:1u1e mé.chantieté qui ,soit au mon~ de, 11 Y a tout de même aissiez de 1


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beauté ipour que le 1&pectacle èn ,s oit multirplié arux yeux de l'enfant. Ce désir de lui /faire saisir de la beauté et de l'harmonie doit être 1porté en tout. On ne laissera jamai's passer inruperçue 1pour lui une action belle chez les ,arutres, une bonne intention supposée. On s 'ing,éniera !à foire devant lui le récit des· simples et nolb1es actions; on donnerai un: penpétU'el aliment ià ·ses facultés :admiratives. J.11 y a tout un côté noble de la vie humaine, de la vie familiale surtout, .sur lequel l'attention de l ',e nfant sera facilem~nt attirée. Combien peut aider à cette révélation de la beauté d 'ou'VTir .le cœur de ] 'enfiant à un certain amour universel. ·S'il aime, il sera dispoisié de Quimême à trouver de la ibeauté en tous 1es êtres Pt en toutes ,choses. Que1 élan cela donne là une âme (i,ue ce regard lan:re'ment ouvert sur tout ce <'mi. oaraît. pourr, .pa,r tout, découvrir une be'a uté et un suiet de 1simrple ,émerveillement. PH. PoNSARD. ( A. sulvre.)

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Le tableau noh• à l'leole primaire '(BvUe d fht.J

2° Correction des devoirs. - EHe n '·est pos,siible ,qu'au tableau noir. Là <,eulement aipparaissent avec clarté l 'orthogiraphe exacte d'un mot. 1'ordre de.s -opérations d'un prciblème, etc . ...

3° Récitation des leçons. - A moin:s de cas ·excelotionnels, condamnons d'une manière form1eil,Je la r·écitation des lecons au banic des élèves. Que les instituteurs- interrogent leurs souvenirs et ils se raunelleront ai,sément les voisins coill/p]aisants, le liv-re entr'ouvert sous 1a. table et mille autres s1;percheries dont les enfants sont 0outumiers. L'interrogation au taMeau noir, terreur des aigrefins et des rpares-

,seux, ,supprime tous ces inconvénients. L'·élève est livré à s,es ,seules forces; il acquiert vite de l 'assurau~c et 1'habitude précieuse d 'ex'Pœer lui-même tout ou pa,rtie de la leçon. Avantag,e considérable et qui n'est point le 1seul. Que les maîtres se 1persuadent q 1111 ,ce que l'élève ou'blie voJiontier.s, ce ne sont 1point les faitS' expo,sés ou aiprpris dans le livre; mais l'enchaînement. des faits, le plan dr la leçon. Une excellente habitude consisterait à faire trouv,er, au début de l 'inter,l'ogation, le plan de la leçon à r~,c iter. Les interroga,tio:ns porteraient ensuite sur un -ou ,p lusieurs points, au gré diu maître. 4° Diverses matières d'ensei_qnement. - A. Lecture: Bien mieux que les tableaùx criblés de lettres, le tableau noir se prête à l ',e xpositiou de la leçon de lecture aux cours préparatoires et éliémentaires. Pour les autres cours, le taib1eau noir :permet de p l,acer sous ,1,es yeux des élèves le:,; mots dont l 'orthogra·phe présente quelque difficulté; les mots, les ex.pressions à décomrposer, à exrpl:cilwr. B. Eeritur.e : L'instituteur appelle JJ<articu lièrement 1'attention des enfarnts bl~r la lettre à l'étude, montre ,comment on doit procéder rpour la re.produire. 0 'est au tableau noir qui' il écrit les mots qui la, contiennent et qu'il combat les défauts constatés sur plusieurs cahiers. C. Langue française : On se sert du tableau pour les exemp:1es dont on déduit les règles de g-r'ammairo, pour les exercices immédiats d 'a.Pplicati,on, pour la. préparation, la 0orrPction des devoirs de f.rança,i,s. C 'eist ]à qu 'Œ1 ,écrit les idées trouv:êes par les élèves lors de la ,p,réparation de la composition française, les familles ,de mots, les homonymes, les synomymes, etc., etc. Pour la dictée, il convient d'écrire 1

8u taibleau, au moment de la lecture du texte pa,r l 'inistituteu-r, le.s mots dont on SUJppose l 'orthogra,pihe d 'usage inconnue des élèves. Ces mots sont ensuite effacés. Si la classe pos:sèdc UJJ tableau à cheval·et, il est excellent de faire écrire le texte ,par un des meilleurs éJèves. Sur le tableau ,retourné, la corrf'dim1 est rendue ,plus facile. f). -Récita.fion: Le morceau de récitation se grave bien rn ieux dans l'esprit. des enfants si on écrit le texte entier au tableau, en ayant soin, prndant. sa l,ecture, d '·en effacer dei,; frngu:nents de plus en plus impor!ants. Un dessin fait mieux comprendre le récit et annonce l ',exp1i1cation du morceau. E. Histoire, géog;ra,pihie: Les résumés, les cartes ·et ·c roquis, les ta,. bleaux ,synoptiques .sont. trooés au tarbleau en ,craie de diff.ér'ent,e eoul,eur. F. Arithrnéti1que et svstème métriique; Géométrie pratfoue : C'est pour cette matière d ~e:n.sei,g11e.ment que le tableau tr,ouve un emploi de tous les instants. Exp;:foationS', dêmonstr,ations, corrections,' tout se fait au tableau noir. G. Sciences ·1.1hysiques et n:at11,re1les: Le dr,ssin au tableau suip,pl,ée ·à la me de l'objet lui -mêmr: c'est là qu' on écrit b texte des lois enseignées, le résumé des leQous,. etc. · On ·pourrait aisément 1Se rendre compte de l'emploi du tableau noir rn dessin, tr.avai'l manuel, ,chant, etc.... AVANTAGES

DU

TABLEAU

NOIR. -

Du rapide ex:p,osé qui ,précède, on voit quel usa.g-e ,p eut être fait du tableau noir, dans n'importe :queHe école. Le::; avantages qn 'il présente peuivent se résumer eu ti,o~s points : 0 ] Par la représentation figurée, ntais gTa,pthi1que des choses il concrétise l '·enseig;nement ,et le' fait agir Dlus fortement sur les füculMs de l'enfant. 1

2P Il coneentre l'attention de,s enfants sur un seul point de la classe. rond la surveill ance de l 'instituteur plus efficace avec un minimum d'efforts. 3° Il .:;outient •cette ,a ttention par la. variété et 1'a tt.rait q u 'i'l donne ,à 1'enReignement en général. CONCLUSION . - Engageons clone letl instituteurs et ks institutTices i't mettre de plus en pl'lls le tableau uoir ià rontfi.b11tion et à habituer les élèves, même les ,plus jeune.s, à se serv ir de la ,craie avec far ilité . Qu 'i·'.•s soient lbien :persuadés de la vérité de cet ·axiome 1pédagagique, un peu paradox.a'l au premier abord: "La meilleure classe est celle où l'ou use le 1plu.s de cra,i'e. " 1

•• L'en1elgqement par l'image De plus en plus l 'enseig-nement par l'image ·e st en f:aveur; maîtres et. maîtresses ont compris le parti o.u 'ils peuvent tirer, pour leur tâche éducative et instructive, de g;ravures bien faites. Ils, réalisent ainsi la vr~i·e « méthode attrayante ", assurant en même temp'S ce qu'un pédafW/.rne a appelé la « revanche de 1'rPil" dans l,a chose d'.édn<'.çi.ti,on. " Le meilleur moyen, dit Horace l\Iann, de c1'onner <le ) 'attrait aux leçons est .d 'empiloyer ] 'œi,l à l 'a.oquisition df's connaissances, car il l 'emr>orte sur tous les a utl'eS' organe,s en promrntitude, en précision et en po·rté,c. Tl est la gmnde voie de communient.ion entre J 'infini extérieur et 1mrbérie,l et 1'infini intérieur et spirituel. L'esprit a:ccrniiert sonvPnt 'l'.lar un rega.i,<l ce que d es quantité,s de liVJ"i"S et des mois de 1Jravail lui au1•aient •appris à neine uar l 'orei1le. F.Jmploverr l'oreille au lieu cle l 'œi] quand · relni-<'i nent intervenir est aussi intelli.g;ent et t>xpé-ditif que le serait, rpou:r les oiseau_~ voyageurs,


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1'<'1nploi de la marchr au lieu du vol.

Ouvrons donc toidcs _qrandes les portes de l'œil ... » () 'est 1rn:1intenant -0hose admise. on

à. peu :près, qu'à l 'enseiirnement oral cloit venir en ai<le l '1enseignement vii,mel, ·c'est-à-dire l 'ense.mble des p , 1:c·,édés qui, pour 'Paiivenir à ] 'esprit, s 'nclrcssent ù la vue de préférence: l::i leçon ora!lP doit être illustrée; c'est-à-di re au sens •éty.moloi>·inuc du mot, écrairée, mise en lumière par clrs gravures. C'est grâce à cette iHustration que le livre de lecture, si peu séduisant autrefois pour les jeum:ls élèves, est maintenant accueilli par ,eux comme un jouet. A toutes les ipages sont des df'.ssins qui attirent l ' élève, le séduiRent et l'instruisent en l'amusant. Pour bien romprenclre le sens de ces images, qui ne cherchemit à dé<'l1iffrer le texte1 Et ce texte est préeisément rendu plm, facile par la présence de l'image. Ce qu'.on a fait POlll' les livre,s de lectnre, on lie fait aussi, sans par]eT des livres d 'exer<'iees, l)Olll' les ouvrages de g,é,ogra11hie, pour le:c; manuels <l'histoire, de t•·lJC' :-;orte que les Pnfants sont à rn ê-HIC', rien qn 'eu les fnülletant, d'ae111ïrrir Je:-; rounaissancps le;; plus 11tilrs sm· la ,sitnation et la forme du 1,a.n:, snr le,s mlœurs, les costumes, Jrs armes des prnples à travrrs les i1p;es. f't df' ren1rp:c;en ter los héros sons lcnr forme véritnble. C '(lst p:râre :1 cela. ·anss-i CJUC' les rnurs i aths si tristrs et ,si nus de nos ?:·oles se sont ornés de tia.bleémx et de eartes (]ni los meublent et lrs égaimt, <'OlllllH' aussi (lp maximes sugµ:ef;t.in•:-; 0.ni mC'ttient en relief les frlérs i mnort.a.ntC's ÔP la moral e, Pte. Et q•n 'on ne s'y méprenne nas. Ce n'est ,pa,13 ~C'nlrment un sacrifice fa<'ile à la. mode <lu four, r'est un effol't: lé-g-it.imr et nécessaire pour s·e conf.ormeir de mieux en mieux anx lois de noti,e esprit. 1

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lvfiai,s, non seulement, comme no l 'avons dit, ]a vue est d'ordinaire S!:'ns le plus actilf et le plus pui qui nous fournit, mieux que to autre, le plus de connai1ssance,s di11,; tinctes et précises; non seulen1en les ima,g,es vi1sueliles sont les p}118 exructes, les -plus frrappantes et l plus intelligibles, mais l 'enseignl'rnent visne'l offre -un avantage plua rncore g-rand peut...être, c'est <l 'habi. tuer ] 'ernfont, si dis-trait par nature non simplcmrnt là v.oirr, mai.s à reqar~ dr:.r et 1à observer. Nulle habitude n 'e~t plus précieuse, car elle est }6 première condition de tout progrès <>t de tout succès, ~ans compter que l'habitude de hien voir, en aiguisant r1. en trempant le bon sens, •affine et fortifie le goût. Appuyant donc la ip.arole du maître ou ::i.ccornpag-nant un récit là lire, la g-ra.vnn' permet de réaliseT lfl masirnum de ré1suiltat à atteindre. •

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Le deHln libre Pêl.rtlli ('('UX qui ,s'ocupent d'oouc·;ition, nfn·sonne ne r011teste .plmi Que h· nkiisÏ'r, né nu r<',q1rrt de la spontan 5itr ,<'hez l'enfant, <'f;t, À l'éc,olC', nn r1es meilleurs facteurs du nrog-rè11, tous ont reconnn cette véritié; cepend::int not.rP ern:eignement n'en reste nélR moins fonnnlif.;t,c et aussi coerciti r qu '·a:nfrefois. FJn 1Jrincipe, durcnn sait que l 'éicok rloi t être :tttravante et que .Jr tra· vnil, pom être férond, doit y être lihrPrneut accepté - et il ] 'est lorsq u 'il y a ,a.ttr.a i t - maif; tous les exeTcices scolai'l.·es, même les moins arides, ceux qui sont. de leur nature intérrssants et amusants, comme le desRin, sont représentés de teJle fa. ('.On que trop souvent il1s rebutent }'enfant et lui font prendre en grippe ,cette étude. Tout le monde a pu constateT que, 1

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<l'instinct, l 'enfont aime à dessiner. purement méeauique, le dessin moLe plus vif plaisir des bambins qui dèle. (iCes exercices de copie sont entrent à 1'&cole est de bar.bouiller, sans attrait pour l'enfant et sans à l'insu du maître, sur l 'arldoise, ]a profit pour son intelligence.) Ainsi, couverture du livre ou du eabier, de autrefois, dans un accès de mauvaipetits bonshommes et tontes sortes se humeur, je reléguai dans un coin d'objets. A peine swvent-ills tenir un les li,sières et le chariot (]Ui me parrayon, à peine '])rarviennent-ils à tra- raissaient g-êner les mouvements cer les lettres les p lus silllllYles que cl 'un bambin faisant ses ;premiers dé.ià iLs · dessinent s,pontanément, pas. L'enfant a.pprit à marcher tout snns iaide, sans autres modèles que seul, en peu de temps, en se roulant renx fournis pa.r leuT imagination, sur un mauvais tapis. lei- formes, mêmes compliquées des Le dessin est un admirable ins_ êtres et de,s obiets qui onit frappé trument cl.e ,culture intelJectuelle et Jeun, ,sen:s, et figurent des 1attitudm1 aussi de culture esthétique·, quand qn 'on devine fort bien, mtail.g-ré la l ré<ducateur sait tirer parti de toug-aucherie :évidente du dessin. tes les ressources qu'il présente. Si J'ai hâte de di1re que dans ma pe- son enseignement 1à l'école primaire tite olasse nrmle, j'ai tenté que,lques 11 'a donné jnsqu 'ici que peu de rérssais <le " des'Sin libre». La métho- sultats à ces points de vue, l 'ensei.<le nous vient d'Amérique. dit-on. gnement primaire du dessin est enr'est_ià-dire que IJes Américains, nlu.s core à l'état barbare, c 'rst que lamén0vateurs et plus nrati<ines, ont dr- thode employ·ée ne tient aucun -0ompnuis longtemns jeté par dessus bord te de la nature de l'enfant et mécon1~1 vieille mutine stérile, rpour ,acl.op- naît les ,prÎIJ1cipes les plus é'lémentrr nn ,système d'éducation rplus pra- taires dr lia ·pédagogie naturelle. tirJue. Si 1] 'ouvrier est dev-enu générale.Pétais nag-uère partisan. comme ment un roJllaboratour machinal de font lr monde, id11 dessin 1dit « véo- la décoration in<lustrielle, s'il passe métri,quP ", de la méthode scientifi- devant nu rhef-d 'œuvrC' ::i,rti stiquc <1ue, paiJ 0onséquent ; aujourd,'bui , sans en sentir ],a beauté; si le paysan, .ie 0.ric hic,n hant, dé,sirant $tre m- qui vit au milieu des cbamps, est infrnidu: Vive le è1es,si.n libw ! SénsiHle à la poésie des. srènes de la PJus de carr·r. dfl triangle on de nnture, r 'es,t que l '11n et l 'autr(', for""et.a ngle pour d0sf;iner 1mr marmi- 1cté-s à ] 'érole primaire, n'ont pas été ff'. une feuille d'épinard 011 une tu- pr&pai,és à y g·oûtrr le Bea.11, clans Jn. li11e ! Plus de rosaces comnlirmées ou natnre rt dans l'art, c'est qu 'an eon<l 'cnhelars noi1r as1sonolir la main fraire nn enseignement sans attrait ,,t édurrner l 'œîl ! Anière la g-éomé- pt utilitaire à il 'excès a détruit chez +1 if et sa scien,:P Q',êuante. son Jmurn- enx les germes de tout sentimrnt :.r harooue ! La f.?.'(>!ométri·r a son ob- p0l't.iq11e on ::irfü;tiqne. kt uronre, son 11iilité, otw je nr rnéLe pe1ll)lP a droit aux fonissan(·es ronnais na,s, mais dans le cas oui dr l'art, et l 'écolc primaire •l)eut et nous (J(:eupe, Fion apnareil scienti- doit les lni donner. La teehlli(]ue, fo finnP., son asnert sévère et neu ;:;w- métier C'st néressai.re, c'est irndiscnr.ueilhnt dfaoûtent à iamai,s l'en- ta ble, :n1x ouvriern cl 'mt. et le solfèfnnt dB l'art. charmant du ,d essin, du ge aux musiciens de métier , mais on <lP.'-i in nmrésentatif <lA la. vie. ,peut dessiner :a2·Y'éablement une scèPlus de na.nier quadriUé pour re- ne sans être initié aux secrets de la produire, à ·l'aide d'une opération perspective · scientifique, ou chanter 1

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aYcc goût une jolie. ,romance sa~s f;a:voi r solifiel' il .prenuere vue ou me111c connaître ]es note,s. . L'école primaire na m le temvs 11i [C'1; rnoyen s d'enseigner la ter!m,1,11w ,rl1· l '1J.rt. C'est 11a,r des proce(l~s ~111pirirruc:,;, emf!loy,é;s .avec i~tcll11.>;<'ll('C', qu >i,,ll r clo1t a.rmrernl!·e 3: des~i 1wr et i'i chauter. Le" d essin libre" r st un de ec:-; ,proc·éd:é::;. et l 'éic9·1~ peut <'ll ti 1T.r des rcsso111·ces p recieu~es pour kt ('nltiirn r Fit.héti(] ne dr,,; petits primaires. Le «dessin librr » a de nombreux · avanb1,2;es : il forme, .cbez lest cn.i fan1R, ie goùt, rt. déve,lopl)e ]es, ft~1·11 lt.és tl 'ohsrrvation. Il est donc em1nemment ôdu('atif. Il p:Ja~t aux écoli ers aui attendent touJours avec j mµ~tience. j'en ai fait. l 'e.xpérirncr - la séance de dcss11: hb~~', et il égaye 1}a classe, :par la vie qu 11 '" l'·~n·aud. L'essayer, c'est, comme i,our · rertains médicaments. . . l'acfopter. PourquoJ n 'ess3:yer~i~-on p1-ts, puisouP la methode sc1entif1q11 e n fait faillite à ses promesses 1 G. inst. à S. 1

Encore les exercices de conjugaison Dans l 'E cole primaire du ?5 ~Lars dernier, le correspontdant qm ,signe: Un vieux réqent fra.nc-monta,qnard exposait sa c·onception des exer·cices de conjugaison et sa manière de l ~s pratiquer pour éviter la monotorne et le méca.nismf>. Après les proc&élés fort ini.rénicux et bien rpropres à r end,1'e la classe vivante qn 'il nré'Conise, penne~tez-moi ,d'en sig·naler ~n autr<', (lue ]'e n e nreten<ls pas av01r inventé, ma is dont jie pui s çl.ire p;1\111d hiPn parne (lne je l'ai expérimenté. TI com:iste à choisü, dans ]es d19tées et dans les morceaux lus ou r ecités, des phrases renfermant en assez grand nombre des verbes aux1

q uch; on fait snbir, ornlemen~ on par écril , toutes ]es per~nutahons de h·mps, ,clr, mode, de v?1x, d e personne et de nombre p ernuses par le sens. Prf'no 11.s quelq ues exempks_11011r préc iser. 18 'arlressant 3:11 rlcrm~r .fü, ln c•lasse, .~f. Fer~l. Bmsson _lm dit: "Tu pr't1 X: devemr lr ,pt'cmier l)f~l' ] '.effort; tu es 18 de1:nier cette ,;~111a1n e avc,c•. nne note tres b:a.ssc; NO'lS ~neore le dernier ],a, sema.me p~·ocl~aiur r1v,ec une 11 otc un peu plus eleve-c t>t hi aurn8 marché!» _N'e~t-ce pas un bon exercice de conJug-a1son que ce1ni qui com;i ste à mettrn oettc phr!}Se r.'i la deuxième personne cln p]unel : " Vons pouvez d evenÎI".... yoycz el},COrc ... et vo us aurez m.a.rche ! ,i, ou a la J)remi èrc per.sonn<' et au ,f utur, sou~ form0. die résolution : " J e 1)0U1T{n deve11 ir le premier ... j':aur-ai rnarrhé ! " Dans l 'oraison fnnèbrc de Turenne. on .peut lire: « Turenne meurt: tout sr confond, la fortune chanc_elle, la victoire se lasse, les bo:i:ines mtentions des ,a1liés se r~lentissent ", ete .... Voi]ù une phrase a mettr,e s_u l'RSSP clHini. En voici une autre, tirée de la de,scri1)tion du j1ardin de è:oseHe, qu'on mettra au ,présent: "Le jarldina._ge était parti et_1a natur e ét ait revenne : les mauvaises herbes abondaient, fos arbres s ',étaient baissés vers les ronces, les ronces ét.airnt montées vers les arbres.» S'a!!it-il des e,hanirements de moiles 'l Les nro·positions indéipendantes jnxta;nosées: « Le '])aire s'!livait le ch fitp'Jain i1 h1 chasse, ]:rncait et ra.pn r-lait le fau'co11. maniait :la lancé et 1'é:pée. s'endurcissait aux pl\1S durs <~xercices... (!Ohéruel) ", deviennent l,0:-; -su boràonnées, avt1c le verbe au 811h.i onctif. de lia prin,cipaJe: "Il_ faut ouc ... ,, " Il faut que le pag,e sw111c le (·hâtelain, etc .... » En ce qui concerne le s ;permutations de voix, tous les maîtres ont exercé leurs élèves à conjuguer des 1

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ve1,bes tmn.sitifs à la voix active, à se mieux ancrfo clans l'esprit des 18 voix passive, à la voix ,p-ronomi:- élèves que par les plus savantes leuale, mais il 'est pr.éférable, à mon çons de syntaxe. (Pair exemple : l 'imavis, de le fai,re ià p110pos d'un t~xt€. p[tr.fait après s'Ï; - l 'idée de personQu 'on œ se fig-ure pas (]ue la pré- ne clans les adjectifs et les rpronoms paration des exercic-es de conjugai- possessirfs, etc. ) Un autre 'üétéran de i'écolr. son soit ain::,i très long-ne ; avec on peu d'entraînement, on arrive vite à - - - - -.. ••H1.---- - pointer les phrias·e s de la didée, du chapitre d e lecture ou du morceau L'en&elgnement da dessin clc r écitation qui s'y prêtent. aux petits A insi mêlé.e à toutes ]es leçons de français, la conjugaison, .p résentée Vo ici comment je le pratique da11s fré quemment, ià ipefate dose et d'un e ma classe. manièr.e toujours renouvelée, ne reSur l 'ardoi.se et ·rien que sur l 'arbute pas lr.s élèves; mi,eux que· cela, doi1se ou an tableau noir..Je n 'ai •pas elle les intéresse beau·coup, heureux knu à mettre un cahier entre les qu'ils sont de donner une forme per- mains de mes élèves pour beau coup sonnelil1e à la pensée d ' autrui. Une de raisons : sorte d'assimilation des formes ver1° Le maître ·devient un peu esclabales se produit qui se manifeste par ve de la méthode du cahier et néglila présence, dans les devoirs de r é- ge ,parfois sa leçon de dessin comme daction d es élèves, de tournnre,s in- jl néglige sa leçon d'écriture quand consciemment démarquée,s: le voca- ses é lèves ont un cahier avec mobulaire enfantin, g\énéraJlement si dè-1es ; pauvre en verbes, s 'est donc enrichi. 2° Il faudrait g-ai,der les cahiers F:nfin, <l'e t,els exercices de conjugai- de dessin comme on g·arde les cason diffèrent peu de la narration b iers d '-écriture pour empêcher les quand le texte choisi permet de dire éiève,s de les chiffonner, de les d échiaux enfanfa: "Racontez cette histoi- re1·, de les salir ou mieux de les oure comme si ,elle vous était arrivée à blier à Ja maison ; vous -même! », ou bien: " Racontez3° Cette méthode évite d'avoir à la comme si elle était arrivée à deux C'ha(]ue séance quinze ou vingt crapersonnes! », etc. yons à a1g·ui ser, car les dessins à ]a Sans doute, comme le dit" ·le vietu plume ne conviennent pas dans un ma,:d,s ter », la conjugaison doit pré- eours préparatoire. parer plus à la rédaction qu ',à l 'orAvec la plume les enfants tracent tbog-ranhe; mais on ·a urait tort de nia] les lignes, ne p euvent les corriconsidérer comme né·tdi~:eables: g·cr, font plusieurs essais, des pâtés 1 ° L'habitude contractée d e don- rl 'encre, et se dé.g oûtent de ce qui ner anx verbes les te1rminaisons eon - doit l2ur inspirer Je bon goût et le vena;bles et de bien 1c onjuguer les culte du beau. verbes irrég·uliers; l 'arcloise, les enfants 1qui n 'ont 2° Les connaissances p;rammatica- nas.Sm la main et l 'œil bieri exe1~és corles acquises et affermies, mieux ri_g-e11t lm trait mal tiré, une li g_ne <1ue par l 'analyse, exereiee dont les defectueuse et app rennent 1plus vite écueils sont aussi le mécanisme et la à donner les justes pro1)ortions. monotonie ; Quant à mon procédé d'enseigne3° La notion ·des ra:pports qu'ont ment, le v oici : entre eux les mots d'une même phraEn .préprarant me,s leçons, je choi1

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sis le modèle ou J'objet à faire re- ver notre tracé en même te~ps.. Il est :pourtant rare qu~, ~ela ait heu. produire. ,Ce modèle ou cet objet est tou- Un g11and nombre 1d eleves ont b~joulîS en relation avec d'autres le- soin de retoucher ~ ens~mble et meçons, particulièrement avec les le- me prennent la satisfaction de. regarçons de choses et de langage ou de der, de conte1:npler leur travail comme pOIUr 11e Juger par eux-~emes, ·compositi,cm. ora:le. Si, par exem-ple, nous avons à par- l,JOU!r le comparer ave,c 1~ modele du lu, .dans une de ces leçons, du cou- tableau ou avec le dev01r. du, c3:~atPau, de la bouteilile, du ,café, de la rade -voisin. Ce moment, Je l utilise viande, etc., nous avons comme leçon pour noter le .plus g.rand nombre de dé dessin la reprordurction d'un cou- devoirs possible, t,o us _la plupart 1u teau, ,d'une bouteilrle, d'une caf etiè- temps, et m 'assuret s1 mes cop.seils re, d '1me poêle à frire ou d'une lam- ont été mis en pratique. J€ releve le défaut général et je fais une rec~mpe, d'un g~ril ou d'un couperet. . .Te m'attache, autrunt que poss~ble, manidation finale comme conclus10n ù ·ce que toutes les leçons du Jour ide ma !leçon. Sans établir une distribution ns'enchaînent et se complètent l'une o·oureU!Se pour l'enseignement du par J 'autre. .dessin, j'ai !léa~1~oins partagé mon An moment où tous mes élèves {'<Yllr,S en trois seines: :;;ont nrêts, c 'e.st-1à-dire J.orsqu 'ils 1° Lianes droites. 1Combinaisons ont bien nettoyé lem ardoi1se et ont des lign~s droites: verticales, horileur cuwon en main, cela prend zontales, obliques, parallè_les; ivingt 8econ!des, je 1J eur montre et leur 0 ~ Repréisentation d 'obJets usuels 11omme en même temps le modèle ou Je.s plus simples où n'entrent pas les l 'ob:ir>t que nou:,; de~ons représenter lig·nes courbes; . Je clon11e dPs ex:phcations sommai3" RBp1résentation cl 'obJets n.suels 1es sur ]e,s ,clifffrentes ,pa,rties qui d'après un modèle on .d'après natueomrposeront notre dessin tout en ,r e, avPc lignes 1courbes. fai ~1fmt observer les li,gnel<i ,principaLes .JeQons sur les lig·nes droite.<1 les et lPurs proportions, puis .ie com- ne me 111;ennent pas plus <l'un mois. mel)lce à reproduire l'objet au ta- .T'ai hâte d 'arrivm· ià ,Ja représentahlean noir; t-ous les élèves, au fur et tion des objets qui ,Parlent. beaucoup ù mesure que je trace une ligne, la vlns aux yeux et la l 'espr1tA de-s en: l'!->produisent sur leur ardoise. C'est f imts, qui sont ,dans leur g:out et ,gm pcnclmü ce temps que je répète mes entrent dawmtag,e dans les prescnpl'ccrnnmandations premières, que je t ions de la méthùde dite naturelle ou f ai,s rem a rque,r les dimensions, his rationnelle. formels et même nommer ]a nartie Un enfant dessinant 1:iar distracd_C' l 'ohjPt que nous venons de des- tion représentera un objet matériel. s111er. Il voit cet objet ou il a, dans son jeuÜornme beaucoup d'enfants ne ne esp.rit, l'intuition de sa forme. l'é~1sRissent pa;s du premie.r coup à J)~jà il conçoit les d_imelllsions à 40n: fmre ce que Je leuir demande, J'en ner, il compare, il Juge et met mns1 profite pour passer entre ]0s tables on jeu toutes ses facuJtés. donner des conseils particulieris,, exaUN INSTITUTEUR DEBUTANT. miner ]es travaux et me faire présruter, même de J,oin, la partie reLa méthode aetlve 1:,reiduite. :En procéldant de '('ette sor:Son empiJoi: te, .iusqu ~à la fin, nous devrions achea) dans nne leçon de rnorale. A

bJ dans une leçon de choses. exercice de .Qrammaire. Développement I. Exposé de la méthode active. cJ dans 11,n

L'éducation intellectuelle a powr ut le développement complet de tes leis facultés de l'esprit. Haronieux et simult1ané, tels doivent re les principaux caractères de ce évelop,pement; chacurne des facul,, ay1ant ià remrplir un rôle néoessaiet se trouvant li ée aux autres par · raippomts étroits et permanents, cune ,d'entre elles ne saurait être pprimée, même négligée, sallls que 'intellectuafüé de 1'individu, frap, dans un de ses o:rganes es,sen'els, n'en ressente une profonde atinte. Deux méthodes principa:les s 'ofent à l'instituteur ,dans cette œue de développement intellectuel. 11 ut, s'adressant ex cathedra à son une auditoire, parler seul, ex.poser c différentes manières d'enseigne(lllt sans s'interrompre et surtout ns se laisser interrompre. Si cette 'thode - la méthode didactique ·'emploient presque exclusivement · maîtrf'IS de l 'enseignement sunéeur, est susceptible de donner ·c1e ns résullta.ts lornqu 'on a pour é,lès des hommes, en re,vanche il est rmis de douter de :,;on efficacité ·s qu'il s'agit de modeler des eern1n encore ne1ufs. C'est à la méoiire que s'adresse en premier lieu méthode de didactique et l'on sait e Je souveni1r n'est durable et pro)J](' qu 'autant qu'il pénètre ] 'inligence et se fait accepter pa,r elle. is le maître ,poss,é!dât-i,J à .fo:nd les allités de méthode, de cla·rté r igouusr, de sensi·b ilité v:naie, nécessaià qui veut ,captiver l '-au:ditoire, le nvaincre, 1'émouvoir et laisser s son esprit, non plus cle.s impress f11.1gitives, mai,s des traces dules, il n'en r esterait pas moins éli que c'est se tromper singulière-

ment sur l 'intelligence humrupe, et parti,cu]ièrem cnt sur l 'inte,v1genC(' @f.antine, que de }a vouloir COJ?-~ traindre ù un rôle purement ,passif rt ré,ce,pti.f. 1, L 'espi·it n'est pets mi sirnple récipimt, a justement écrit un pédagogue américain, destiné à 1

êtrn rempli comme nne mesure de c'est 1,1,ne vuissancc qui as,nj·1 P à se développer. Cc n'est pas une luble rase ·une feuille blanche oil l'on. mu l éc·r-i;·e, c'est itne activité innée à11i tend 1ers 11,1c fin, wic force q11'i •111.odifie CP.. 0·11ec quoi Plle entre en ('()'/t.t rict. » .rJ rain;

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rComprenélre gTâce à une certaine 1nüssance cl 'attention, ce qu'on <lé-111 oni.re on ce qu'on ex1p.lique est donc 'loin ,d'obliger l 'inteilligence de l 'é]èY0 à. fourni~· tout c0 dont ell e est ,<•,apable, tout cc qu '011 est en droit d'exiger d'eMe. Ce n'est g·uère quP dans lia reeherche personnelle, dans la pournnitc de la vfo·ité, que l'enfant donne ,sa pleine mesure et tr.o uve à ·satisfai,re le besoin d'activit<~ inné chez lui. Dans toute métllofle, ,cla.us tout p1·oeéflé d 'enseig-ncment véritable111 ent rationnels on doit doTic ren' comme une reg ' le contrer it la. ba:,;c, iiitan,gibllc, la nécessité d'exciter chrz ! 'enfant son .&ner.g ie active et ,de faire abamfonner à ! 'intelligence eette passivité ià la.quell e, par esscnee, cllP n ' r,si nullement dcistinéc. La iniithode intuitive est, par e:s:.cellence, 1me méthode adi vc. C'est à rlle, que préconisèrent jadis Ra:bclais, :1'.fonta igne, Rousseau, CJU 'i·l faut de;n:rnde1; cl ',as,s·11rer le cléveloppeme11t l1an11oni·eux et simu!ltané des f:.wnlh~s infr,l,l0ctuell es cle nos 1élève:s. ,Son principe, e;:;t ,simple: « EUP tm.ife l'en fant , a ,clit M. Buisson,

cmn me 1111 êh'e qni a <'n lu.i-mêm<' l'instinct rfo savoir et to11tes les fa ritlff;s ,pour l.'acq·n frfr », et consiste, non dans ] ',a1m)lication de tel ou tel proeéd6 péclag·og-ique, ma is dans 1

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! 'habitude

« de fa-ire a,q·ir et de laisser a_qir l'enfant en conformité de ses instincts intellectuels. » Soit que par l'induction on pa;rte de cas particuliers, de faits bien c~nnus des enfants, pour leur en faire tireœ à la suite d'une généralisation, des 1:essemblances, des règles ou une loi; ou, qu'au moy,en d'un p_r~cédé familier à Socrate, par une sene de ()uestions habilement enohaînées, on nittaiche les éiliéments épars de leur~ cenuaissanoes en éclaircissant ce gm est douteux et éliminant torut ce qui est E11Toné, la méthode consiste tou~jours dans l 'iapplication ,de ce préCépte pédagogique: "Enseigner le ,moins possible et faire trouver le pl1,.s possible. » A lors l'enfant cesse <l 'êtr,e un auditeur passif pour devenir le collabureur assi1du de son maître et coopérer d'une façon eiffective au travail scolaire. , Rie1n ne loge plus, dans sa tête " par simple autorité et à crédit », il intervient d'une façon constante pour p1re.ndre Ra ,p art du labeur, et présent,er avec sincérité, ingémuité 11:ême, ses objections, ses ,r éflexions, ses embarras. iùa vi·e, le mouvement nrnètrent pour en chasiser l'ennui dans ,cette classe, tout à 1'heure silnncieuse et morne. ;Point n'est besoin de ré:clamer 1 l attention 1de,s 1élèves; ils l'accordent eux-mêmes, joyeusement, spontanément, attirés par un travail dans leaue1 leur curio·sité, qui n'est pas autre chose au 'un grand désir de savoir, un vif ap.pétit intellectuel, trouve à se satisfaire. '.i\.n cours de ces leçons, échalllges continuels de -paroles et d'idées, les élèves trottent devant le maître, mü n'intervient que pour diri,ger, éclairer et non pour imposer et contrain_ dre'. Toute connai1ssance acouiise est un·e difficulté vaincue et, de cette lutte, l 'enfünt retire avec des notions

F,nfin il indique quels av,a.ient été Je1:i gT;i,nds mouv-ements humains des p-C·riode,s préhistoriqu,es, les s uperipositions des diverses « races» et dit 0 uP les nrohrnclhycéphales de la fin tle · 1'1â,a;e du bronze devaient é!Jvoir joué un rôle important dans la for'n 1ation de " l '-ex,pression ethnique » du Valais ancie'IJ. ·::VI. Pittard a ·narlé de l 'invasion de,s Alaman s d:ms Je Ha,utValais. (La '{tn au prochain N'.) P,our lui , .si cette d&nomination cl'Al3man.fJ ,peut av1oir une valeur lin_guit;tiq uc o·u hist-ori-que pour caractériser un :peuple de « ·r-ace » germaniCURlüSITE ARITH~IE'.r.IQU.E. que. elle u'en a aucu·ne pour caraetéUrn ctoli casse-tête, ou moyen de se fa riser un gT,o.u,pe anthropo-logique. Les 23,000 liv r es ,ùe 1·ente en to'll t"ll~nt les ch I1a.ut~-Valai:c:nns ancie11;s n 'a,ppar.tloo!.,1,e 'I}auv•œ A . . . , dans le besoin, de tir-nneut en a-ucune manière .au groud,e à SOIIl 11iche .ami :B . . . , de Lui !Prêter 2 JJC k imri-q ll'e. Ils ·Ont, au ,c.ontraire, _ Volontiers! dlit B •.. , les voici, mais tu tons l c,s <'R rnctère.:,; du grounc celtiles ~·e!lldtras ~u cariié. LPis ·alfa.ires sont I q uc.

positiives, le désir de vaincr~ enco et d'ajouter de nou-reau~ tno~p~ \ aux premiers. Il s habitue am.si l 'effort personnel, ft la T:?rati_que l 'initiative et la methode active ~ donne à son esprit de l ',ouverture, ] 'aplomb, de lia rectitude, le irend pahle d'exercer ,comll?-e hol!lme comme citoyen d une libre democr ti-e une action raisonnée et fécond

Variétés

affaire~! - Entendiui! » -0Huit j •O'l.U'IS ll!J)rès, A. . . vient pour p sa detbe: « 2 fois 2 fr. ,font 4 fit\: (2X _ T~e Son dP. ~PrnndP. voici tes 4 fr.!» !Mais B ... n'.emtem·ù po~ Ot'lllï'C scolrnrc d e IJte11fa1san~c />ro(it, des die .cette or,eiHe: « 4 fr. î mais .c ~ 1l'~s~ 11 enfants ~m11vres de notre i11stt.t11t 1n1ri,.~a,n mou CQIJll!lJte! C'est 40 $,()11.ll~ qru,e Je t ·a1 '(JI rlcs so111 ds-nmets, _ tés; or 40 sous au c111rré, -cel•a fil·it lGOO sou, (Dons .pm·venus nu fo m1 31 •mars) (-±OX40-1GOO). C'est clo,nr 80 f1r. qu'JJ tq . GRA1'1GE1S (F. et El. m.) 6.60. - MA,SE f t' , rG, et F.) 6 .fr. - SION (Ec. des F.) 45.50. n,u,Et· i> il n'y a ;pas à ba1·gn igner. l'o,pêrnti~ C.'ON"'HEY - 11:, , -~ B ri'GN"'S , .,_ • , I ,a Pl•·a ce, o .no· • • ,est s·'.l•ns ré;plique. Fiez·v(}n.~- d-onc aux selt> Clj~ bles (G. et F .) 7.30. - Ors1e1 es. Comalre , exa-ctes' , OL) 4 fr. - Sem:bramchPJ·, (Ec. •cl'es F .) 6 fr. ces ·· · • Chamoil!.e (M.) 3 fr. - VOLLEGIDS, Le* Un [:>ère ,'t \a :mie: ~ •Eh •bien Ad \"l'O'U ,CF.) 2.59. - Vi·nRe (M.)_ 6 fr. - 'FINS· com meint ee slllllt ~11ass-ê.s, .Jes e::œaniens? HA urs. Chatel:1,rd C\f.) 3 .5a. - M:AcS_SON· Oh! trè,s 1bie,n, [J.8[1)8,, J'·e n sa,is [Pllns qllll! lŒ~ (G. cl F.) 6 fr. - VE,R:'.\1;\.YA.7, ('E c, é l,) maNn1esse, - Comment -cela'/ - .On,i, je mo 10 fr. te icl'urue ,cll1a-s,se et ,alJe re'!Cte tollldour~ da Le Comité d'U SOU DE GERONDE esrpêlfl même. rr (]1Je J.es nombreuses écoles qui se clôt'l1,à la fin d 'nTTil rt qui ll 'ont iP3S encore * * d,e,s pr,x, . 'llille · t1rcnt ,. Awès -l a, dis1JrLhuti-on ôi'LI-Hmis lr n,r obok, 1•,o,111rlq·or1t hien la lui lette, très étOillllée d'avoi,r 1,eçu. le . fairP pa rven,fr rit l'expi-ra,tion fü, l',a,m1ée S·CO· « d'intuition >i: - C'est cull'lienx, car je n Jaire. Les envois d 'espèces s'effectuent toujama.is étudJé oette branche, _ jonrs .e:"riltuitC'mPnt ru Temq}lissant le BULEt 'llll ,autre q'lllÎ a d•écroeihé le Prix 'rfN DE VER,SEMENT .font111i ~Ja'I' ln. poste. << mémoire i, de .s'êcil.'ier sur Je même t()lll: l'œ1wre ayant u,n C0•:\1:PTE DE CHEQUE m oi clone qui ai t-ou.t 01u/!)lié ce ,que j'&i onyert sous IL 482.

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* On tait d.ev·amt Toto l'éLo,g,e d,e son

gent, .q u'on ]QLi ,reiprésenbe .c,omme trèft t - Pas ,étommnt, d~t Toto, il y n 10 11.ns QU enseig,rue d •e'Ils, la, même dasise.

Apprenez un métier Très iudicie:uses ces réflexions du Commerçant:

« La classe ouvnere traîne aiprès ell e un poids mort qui g·ène gravement ,son ascension économique ; c '·est la grande masse des •p seudo-ouvriers, des hommes sans spécialité pr-ofessi onnelle, de ceux qui ·n '-ont jamais a.p pris un métier. «C'est simiplifier commodémeut la question ouvrière que de la voir uniquement sous l'aspect d'une lutte de classes. Il y a la concurrence pour la vie entre individus de la même classe qu'il ne faut pas oublier. La classe tout entière ne sera forte qu'à proportion de c-ette caipacité individuelle. « Tl y a donc un intérêt de classe aussi bien qu'une néces-sité personnelle. pour tout individu qui veut gag:ner rn vie, de se créer une spécialité qui lui assure 1,m gain normal dans la lutte économique moderne, c'est d 'ap,mendre un métier. " Il -çr a malheureusement bien des uarents inconscients qui croient qu e leurs enfants doivent g:a,.irner de l 'arg;ent dès la s,orti e de l'école. Nous sav-ons qu'il est difficile aux familles qui ne sont pas favorisée-s des biens de la fortune de faire faire un ap,nrenti.ssag·e à leurs enfants a1nrès leur émancination de 1'érole. }f nis le calcul aue l'on fait est drtestahle: on spécule sur un gain immédiat, en oubliant aue le salair,e des ieunes gens de 1.5 à 1.8 ans est mini" 18 et nrécaire. de telle ·sorte quel 'aiôe sur lequel les narPnts compte Pst n neu prps nul. I1 va lieu de con sidérer second ement nue l 'appreritissa~.rn à'une nrofession dévelom-w les fa-rult(>s intelleduelles de la ieune.sse et rl Pvelonne son énergie et sa volonté. Quiconqne Pst en relati-o ns constantPs :wer les ieune-s g·ens a tôt fait de rhitirnrner p::irmi eux ceux oui sont 'nrofpssionnels ne reux qui. sa ns "T:rnà sonci rle leur avenir. travaillrnt au four le iour comme manœuvres.


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" Ce n'est donc pas seulement à ('ause du µ:ain mais aussi en raison de l ' éduf'ation et pour former des élémcnt.s utiles à la so.ciété, que tous ceux qui portent intérêt à la icnne,ssc ouvl'ière devraient faire tous leurs efforts JJour la décider à apprendre des métiers. « Les parents qui, pour « avoir 1111.elque drnse de leurs enfants», <·omme on dit g·énéralement, ne les mettent pas en an.,rentissage, comlllettent une faute impardonnable, car leur prerniet devoir est de for111Pr lel'trn enfants de façon q u 'i ls vuissent Q;a,gner leur vie ,n lus tard. ne ·pl us, les parents sans fortune ne devraien t uas uerdre de vue ·que leur s enfan ts dotés d'une bonne profession seront beaucoup mieux à même de les assister dans leurs vieux iou rs et <1u 'il,s retrouveront ainsi la r9·0111 cnt les sacrifices faits 'Dour la formation professi·onnelle de leur fils. " Une dernière raison que nous rnnc1rions citer en fave u r de 1'apnrentissag:e c'est que dura'llt & tPm ps le ieune travailleur a,c aniert nne coriscience 1,1lus nPttP d e sa di gnitr et des charJi;es adhérentes à sa <'laS"P. Plus il sera ca,1)able .plus il nnl'a de fa,cil ité nour faire son r'he111iu c~ans la vηP et veiller au 'bienr11·r <lPs E'i0ns. Cette formation mon1 le a sa. rélperrnssion dans lPs or?:anisrttions ouvrières. Ce sont les 1proî ";,sîonnPls rt non les manœuvre:,.: qui formrnt l '·élit.c de la classe ouvrière; ,,'r.st dr lenr rang que s·ortent la mai"nrf' r,,~rtiP (IP reux C1Ui sont à même <lr rPnélrP de bons servire.s à l a sociét _; nt fi l 'Fifat. » >Tous sommes he u re1n de consta1r· 1· nue nartout on rherche h réa2.·ir rnnhP la teTI<la:n0e à l 'ex•ploitation " hâtive» dr l 'enfant. Dans nos r.amnaQïle,s snrtont. on ne voit nue l 'inté1·êt imméili·at. s.!'.lns se so'l1cier de l'avenir de l'enfant, ou plutôt, par un

7 ,I. ,rùe •)fo.n,tenrn,r,h se t'é.i o:11 in1 it rl{' l,1 pro:a<é.goïsm e inconscient, les ,parents veu. !Pnt l'écupérer ce qu'ils ·estiment a. p:•ritt1 ma b"l'h>lle ,dJo,nrt: jo.n,it ;sou .1,n·: ,s si « .la voir dépensé pour élever cha,cun des , 11111,tiln.üo,n 1po,ur a,i,n.si llir e métlrn1i iq·ne fl1e,s pnyR,n,!!;.es ne .coïrnr,i•r'l1ait p:is :1.1·,p,c ·Cf':,; tem,ps membr es de leur famille. A ussi voit. ,,, rod 1més, si ,Je vis,l,!('(' .aimi' cle la ;p:llTil' "" ou des .ieunes 2;cm; placés à l 'â2;e dl' t1 .1'!'.'.'f'\-:1,it 11):tS S:l'llR ('Ps,,p lÙl' uo1111·p:J·Ps [<·· ~J-12 aus ,p,our un sa.Jaire dérisoire ; triRS·ll,l'PS. '\fais 1/011:S l'Pj.ot~il', ll(•!•n.si ..:•· ch ez des personnes qui leur font fai. .. 11·,·st :pnR 1wssihl,e r%r .i.nsPn,sH)!ement 11,n "J'n'11n•n,rl1m rl•r u-o;; mœ.rn'R, t],p 110,s tr:itl itions. n• les trn vaux c1 'un domestique. Le résultat est toujours.néfaste et , ,h' no,t.t·t• art Jo·cn,J et nntio,rnal. n()ns c.ft'nt,o.n.t. rlon0Pme11t lt1 vieiu,x <'t (•!J e,r ,pn~,s si les enfants « a1pprennent à travail. "" <:OUR il·~ ln e:1,rte <ln mo,ncl,r. 11oi1,s ;•11.i P11le1·nn.s 1er" comme le di,sent les .parents, il " 1,11 11t ,·,e qui füisa,it sO'th ,('flractfirP. s,i. .i1li:,anive souvent que leu r santé s'0n u ~tÏllillOlU!e, Ri:1 Y:1l('Jrnr 1p01tl' '.U(.' l:t i!-:St'l' r essent et qn 'ils contractent des ma- • p kltr"l' qn·rnn tP1r,1·itoit·e hmrn:1. q,ui R'l'n1 tm1, ladies assez graves. Au •point de v11" , jo,nrs. ;;::1.11,; J:l o,ul'f•. h G•.ris.,Œ rJ.e 1h,n1tPs ,111011moral, l'eiffet n 'e,s t pas très réioniR- , t:1•,!.!:·llP.~ l't {'OilllPP I(])(> Y:1,l.'.t"Ps •Jll'Of.o,1 Nl:s';S, 11w1.h; sa,n t, car la quasi-indépendance ,où , clU11111PI tout ,rp qn,i ,portn.it J'prn1pt·l'in,t,~ .rl'P l'P r:,:,1,1·it li1bpe c,t fir.r. de ·nos .r(•,g-io1rn ils vivent les pousse à imiter leurs "" 110! nn·uto.nales. t1'e noR 1l1,n,llih1clrs C't 1l1e. 11u~ ramarades nlus âg<és et à contra.cter , !.!:OÜ ts ,[l-!111H0n H,Prn. amva fl i,:1p,1 PL11. " de:s ha1bitudes 'fâ,cheiuses et parfoig Lr li vw t.le :.\1. flr ~fnntena,c,b f•st m 1. ehn11 uisibles :à leur avenir. 1.. n•1·<'nx pla kl1 oy,e'l' rlrn1,t fa lC'rtnre se .r,e rornOn a ré,g·lementé le travail des E>n- 111,w<l (' f'll ton,t p,l'f'tnier liC'l1 ./HJ.X <f1.r ti•Rtrs. 11 nx :l:n:s: 'in.g·pniNwR. rntrx a r.c·h iter·-tPs. 11 l'><t fants dans les fabriqrues en fixant la /•,lilPR. :1,:ipe•l·é i\ f:iil'e hemrnco,mp llr bien . .n ·~1nn.t p,1.s limita d'âge 1à 14 ans. A la campa- ,,:.·11 (::H <l1a.n,s un e~.p r it on.tri\. P·.~·oïstr. inronsg·ne on devrait s 'ins,pirer du même ·i1•nt rllP'S besa.i'us (l(' ·l n YiP mo,rl:tmw. m:iis esprit que celui qui a d icté cette me- ~!mp 1<'tn1r11:t .r1,riP.nrtié ,·ers 11Œ1 ,]}lns .!.!:.1·n·n.1l1 r.f'!',,sure lég·islative: la santé del 'enfant) l'''r·t 'flirs hPn•rntês fl·i'I ln 1m,t,n,rr ,et <k ,c·rlll'~ et ne pas irn:poser àux tout .iennes tfH\' •nons ont 16.gn,ées les n.rts a,nici,en.~. <r Un•e ,n,a.tion ùl'i:>st <l1i,g-rnp tl,11 so,1 r t ües 2:ens, comme cela se voit ,p ar.fois. des " ,pnysn, g,cR dont el,lc• a h(•.ritt" .q,np lorRfllllP. trav.nux au-des.sus cl(' leurs forces et " 1·,11· to·ns ·I eR a,cteR eit ;pn r ses n rts. l'<Hr 1ps dnrant bien sou vent douze heures et • 1•r,rnl .pl.ms '1lf'n ,n:x .., Pn,eo,re ponr .~·es enfrn111·,:. )) plus. 1

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Divers Bibliographie Pour lo visage aimé df' la patrie u \,~ t If' titi·<~ tV,u,n ,gro;; v-olnm f', rl,e ,t)l't·~ ,h• :il!O ,p,a.g,eH. q~1: n f.a,i t pa1•aîti:e :\f. <1eo.1·g-<·, ,1~· :.\fout Prua,c·h. üe Fribo,urr·g-. et <'<l'ité QWtr lu 111:1,i.sOln ·'l',lJ. Sac·k- Reymornl. ii La:us•a1nn:c\ :.\I. <lr '1fontP11.ac:11J ,p t'<:'lfül ,ro ni·.n:gC'lis~ment !::1. (l,{,,f.,,11St' fl1c•s 'beatJ.tés iiatu,l'eil·lPs, die~ ~1tP:s Pt dies· p,ay,;1:1,.g·es. Il ,,·,r.1èv.c •a vec vigueur ·(>OUÜ"P ·Ja. ban.nJ.ité ,dp;; qllla.rtif'!l"R JJOlWPanx q,n.i ~·(' {'On~ti·uis<.'nt 'llians ·n os l"illes snisse~. 1~ .pr.u lle ·;;('n~ l'Stfüétiq,ne q uP .1,évèl'P1I1t J.a 'fllU· p;i::t lles .f' onst r,n:c-tions nouv·e.1,Je,s. Tl diemnn· rlt- que k1 ~11écu lntion·. qup l'mnon1:r rt,n .gain n ·(,to,urt'fe ~1as -lft bl'a·u té. Pt (]ne ·J'n1'1:,ilité mllmr se ,iwêtie i i cles {l,r,rommocl1euwnts :a:ve,c ·lt> hon g,oût. 1

1..-\. ·11f A LA DIE DU SOMMEIL A

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Un •cas de mnla1d'ie dn sommeil vieut 1l"<' l 1·t· consta té i'L r,l'l'is rlnns c!Ps cir•co n st nn,,es ,pnnti-culièrorn ent 1.;iz:Hres. Sa,mecli. le pr,. rr Br~a;iH.:hêne. de l'Orfü,e th1 Sn iut-E s.prit. sE' si•n tau t nssPz so,u-ff1•a11 t. (l,em ain,ck1 1' a ntoTl"1 tion cl'all e l' voir so·u médecin. le cloctenr .lb11-tin. :.\<IgT Ler oy. supériP1111· d,~ !'Ordre, ~ni s nvait que l'état d'p sauté flu Pf,l'e Beaucl1êne était a.ssez 1ll'écaire. acquies<;a à ce 1lésir. ma-is le fit ac<.:Omip'a'_g-ner •par r1'enx sé· minariRtes. Tffus les trois p:wtirent de 1':l nie Dhomond. mai·s. arrivés il 1a baiuteu,r •ln .in rd'iu du Luxembourg-. près dP la rne ~o:nfflot . ils dm·ent s·a 1'1~œr: le Père Beau••hên e. PU effet. venalt d 'e s' atc.ais'Ser. les )'Pnx clos. im.mirn é. On Je t·rn,nsl])ort,1 i,mmé11i,1tP1nent rln ns 11,ne p,h n nmacie. nii u:n rnr•li:11 h1i fut adm i,nistré. mai~ en vnin. :vr.

Raja,nc1·, commissaire d,e pol:·te tl11 <Juartier de J v<téo·n, [H'évcnu auss:t11t., y ,nt :1 l:1 1111:n111:1 <.: ie et ne tal'da pas à. êt rr fixé S·nt· la maladie clin Père Br<auchéue: 0·11 8e trouvait 0:1 pl'ésen ce ù'un <:ils ll·e ma lafliP 1}11 sonnueil . l,P ma•g islrat fit irnrnfi.t;;rto:nPnt tr:111~ lJOl'Ler Je nrn la,de ,L l"l11s tit,11t P:1~tr ur, où il [tll :iclmis d'urg-enee . D'nprès tles r e11 seig11e11H•ur,s rer·u eil li~ :1,11 :::ii:,ge cc-11 tn1! -Llc J'orcln• tJ.11 S:ii nt-Es•prit , li· l 'ù1·e Be•:rnehêue était :ttlcint ,1~.p 11 i~ !011g·Le111ps de cette lt'IT ilJ!r. rnal:1,l iL·. qn'il :1 1·:1i, t:ontrnc!éc nu t:o·urs rl'un vo?:1gc rlan;c; lt' Tfanl-ûlllbanghi. Re11üf, fr P,1.riR, ii y a de11x :w~. Il' miss ionnnire a,·ait. 1·rsse·nti IPs pn•· 111ii:·l'es :1ttei11tes de so11 m al. et il n1·:1it MC, trnité tout cl"aborcl ,rrnr L1,rs-eu ic. p•ni~ pnr la t·oxine, en raison d·CS .prnfo11<ls rnv,1gr~ prodnits par la ma.J.a,rlie. Ces cl in''rs t1·nit <'mrn 1~ n'ernrent .Jias l'effet qu·o.11 e.n pouvait a l l,·H· llre. Le religieux s'·n[f:li]Jlisrnit cle ,i on1· ,.,1 jO'lll', walgré les pigHres (le sér11rn qni !ni 0· 1,1 ir 11t fait,•s conslarnme11t. Dr tri:,s gn:rncles préc::iutio·ns n1·:1irttt i'tf' pri,;Ps autonr d'u mak1cle. qu'o n nr la 'ss111t j:1111:1 is sortir sen!. A l'ii'1st itut· l'ast cn·r. ,Ju fü•<·ln1·c qne l'état du Père BNtuelif•n(• c•sl grave <~t qu'o.n ne pent se pro n 0Hr1•r rl'1111 1• f:1<:011 définitive. U:'l BOOLfER CO'IOlE IL Y EN A PEU . Dnns nn <les c,om·s d1t1 soit' organisés p:ll' l"éro!e ,proifessiorn1,elle, ;'t Benw. o•n 1p,,nt Ynlr n n t11èv<' i'L cheveux gTis né en 18:il. c·est n.11 ouvrier, bra·ve ,11è1·c cle famiJ].e, qrni. s11r le tarcl , s'est m is 011 tête a·n1rYp,remlre h•s é'émen,ts du français. Au mi'Heu 'fle se,; je11ncs c:imina•cles, cet écolier de G8 nus e.st nn modèle d'nipiplkation ; nul plus que hTi tù·st nvid.e rt'a1pp1·ffil..d,re. POSI'l.1IO:'\ D.-'I.X<; E f~Vl · ~. Une sii11!(lul iPre C"t rlinnge,re'l.1Re n,v0n:t,ure P<s1" fn T!.v(·e rl'S ,ÏO'lln'B-üi ii clt>nx aüronn,nt~s. tn11~ (1PUX lienteUalitS cle l'é t.nt-111>:)}0I' géll'~ll'n.! i] p l'a,rmée m exi<"a,ine! Ils fü1istlil'nt 'lllH' ,a scensi•o n ('!Il b,ülo,n sQ)ill•f'1,iq'l1e et f;.P . 1:rrü•U v a,:c,nt :l 800 mètres au•cl,es,s us d'une crè,te de monM ~nr, lorsq1u1'i,ls vn,rent toute ·u,ue ])aiu'(],e t1'P condlors se détnc•ber cl'uu ~·o,c·hN" e·t piq11,e r clr-oit s·ur l'aié,rosta,t. LPs officiers jetè1·ent d•u 1].est. firent f:ür<.' u,n bo1nd d·e 500 mètres '" 1em· ba'l.lon et f,eJrnppère:nt ,a ,i,11,si à tO'l.11t·e la bam:le c11n 1·1mtours, sauf un. qui pawvi,nt à ,s'ac,crocher a~1 f.i1et et q u i ,aiur,a i·t ,certiaineme,nt <lê.c,hi,i•é r<'nn :i101}PC' si l',1m des ~!eut f'nnnts. :.\f. :.\-r,,1xinrn Gonz·alès . n·mvait n:é'uss i :1 lui f,a ke lii rllieT ])'l'iR·e en lni eaissn n t mi e ai'·<' <l",n n r011:p <le revolver.

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Librairie Payot t Cie, Lausanne 1, Rue de Bourg, 1 - ~

Publications de M. W. ROSIER, professeur. Géographie générale illustrée, Europe. - Ouvrage publié sous les auspices des Sociétés suisses de Géographie, illustré de 334 gravures, cartes, plans et tableaux graphiques 3 fr. 75' ainsi que d'une carte en couleur. Troisième édition. Un volume in-4°, cartonné Géographie générale illustrée, Asie, Afrique. Amérique, Océanie. - Ouvrage publié sous les auspices des Sociétés suisses de Géographie, illustré de 316 gravures, cartes, plans et tableaux graphiques. Deuxième édition. Un volume in-4c°, cartonné 4 fr. Géographie générale illustrée. Manuel de géographie physique par W . Rosier & E. Chaix. Ouvrage cont. 386 autotypies, figures, plans et cartes, in-4°, cartonné 3 fr. 50 Suisse et premières notions sur les cinq parties du monde. Manuel atlas destiné an degré mo!.'.en primaire. Ouvrage illustré de 175 figures. dont 46 cartes en couleur dessinées par Maurice Borel. Troisième édition. Un volume in-4°, cartonné ~ fr. Manuel Atlas destiné au degré supérieur des écoles primaires. - Notions sur la Tet·re, sa f?t·me, ses. mouvements et su_r. :a lectm·e des cartes. Les phénomènes terrestres. Géographie des cinq parties du monde. Revision de la Suisse. - Ouvrage adopté par les Départements de l'Instruction publique des Cantons de Vaud, Neuchâtel et Genève, et contenant de nombr euses gravures, en particulier 65 cartes en couleur dans le texte et 2 cartes de la Suisse hors 3 fr. texte, dessi11ées par J\L Maurice Borel. 2m• édition. Un volume in-4°, cartonné Premières leçons de géographie destinées à l'ensfignement secondaire. La Terre, sa forme, ses mo 11vements. Lecture des cartes. Un volume in-8°, · illustrée. Troisième édition, cartonné 2 fr.25 His~oire illustrée de la Suisse à l'usage des écoles primaires. Ouvrage adopté par les Departements de !'Instruction publique des Cantons de Vaud, Neuchâtel et Genève, illustré 3 fr. de ~73 gravnres et de 8 cartes en couleur. Un volume in-4°, cartonné Carte de la Suisse pour les écoles. Echelle 1 : 70(),000 (carte en couleur à l'usage des élèves), sur papier fort, fr. 0.50; sur papier-toile fr. - . 70 Carte muette de la Suisse pour les écoles. Echelles 1 : 700,000 (car te d'exercice à l' usage des élèves) fr. -.20

Cartes murales W . Rosier & M. Borel. - Planlglobe en deux hémisphères. Edition physique-politique. Echelle 1 : 13,500,000. Chaque carte mesurant 1 m 55 &ur I m 60, montée sur toile avec ronleaux, vendue séparément 24 fr. Le11 deux cartes vendues ensemble 45 fr. _Ces deux cartes sont recomrna.ndées ou adoptées par les Dépar tements de !'Instruction pu· bhqne des Cantons de Berne, Genève, Neuchâtel Vaud et Valais. W. Rosier & E. Gœbler. ~ouvelle carte n'.iurale de l'Europe, Edition physique. E· ch.elle : 1 : 3.200,000. 183 sur 164 cm. Recommandée par le Département de !'Instruction publique du Canton de Vaud. Montée sur toile avec rouleaux 25 fr . -

Supplément au 3-1° l de ,,f &cote" (1SOS) Un Anglais ami de la Suisse )!,

te clJ.an,ojn.e Horsley,

,ham,t

di,guli<taiia-e

de !'-Egliisie 1a.niglioaine, a publié olans le ,.Dad1.V News" Je mo,iJS die'rni<e:r un rurticle ·intitulé cc Allez en ,Suisse! » q,u:i est on ne peut plt1,'! aima,ble :POIILl' notre ll}llJys. J>,aJJ.' endiroits 1e souci die la vêritê nous obligie même à constater que ,M. Horsley exagère et nous voit .pl1US .beam,x q;ue nous ne sommes. VoJcl le dé.but die l'article: « P.ersoll'llle ne .m'IIIJCCU6e1'a, ,a iprès avoir 1u roon tHire, id'e ne pas ,pratiquer •ce q111e je !()'l"ê· ohe. Depuis ,d ix-~t ,allls j1e fête r6gullèreD1€!llt mon jour de ill•aissamce d81Ds ,un iné;I)ul· 9111bLe villag,e de J'Obedam bernois, .et j'y ai entrainé à ma suJte po.·ès de dieux: milte pecSO!lilles. Oes d~mières l()Orutmmrt: témoi.gner que Je 'leu[· a i to111jours 8JJl()ris à envisager la Suisse a.uta1Dt ,c omme l'écOile qmie comme le lieu (le ;r(lcr-éation die l'Europe. Si, q:uelque Jom·, l' AngJ,eterre, d·a ns 111,n m-0men1t de ,1111~1dlté tema>oro.i.re en matiè11e industriel.Le et politiique, vo111.la:H roohei,cJ:Ler comment 001 devient '1llll>e n.atioo de ,citoy,ecns •herurecux, elle ue il)oll:l'r-ait m.ieuoc faii.r.e que d'•rudlopte.r qillel· ques-iurnes des loi,s et dies c01Uitu,mes de Ja Su,iss·e. Ge n' est .pas seulem'en,t J,e ipaysl!lge, ail- d·e fa montagne o u Œ'1eaJUJ dies glaciers qiUJI 11e fnlt vivre ,là-bas toute l'arnnée, soit trois mai.nies ,die 1111'êsenoe DéeHe et le reste par rPX:[J(l~t{ltive ou pur >Je souvenh·. » Aillell'rs l'auteu1r s'éorie: « Se.ra,is-je rulil de ,ce'll1x ,qrui « .fouit » '1ia uisse? A Dieu ne ipJalse! .le 1es ai vus, ces n,lh0U11-eux, <ilruns Œeua.- cool!'Be folle .a:U:tour u iJ)ays, faisiant •et d1éf>aisain t ,ctbaque jour r valise et em,1Jegisrtr8111t d1es obse1-.v,ati-0ns itiques sur la valeua• r,espective des bôlels oü ,ils ,p.assent la nuit, mais ne gaTdant lle>.s ,choses tmvelJSlées qlt''llill• souven L T bru;meux et conit'us. J ' al r.enoon tré rtllII j oru.r en Palestine Ull1e die ,ces troul])es,, partie ;pour roir •c ent localités eru ,c ent jours, et ,a,yant acmpli d-é.jà J•es trois qui11.rts ·d e cet etl.iroy,able ograrume. Q.ool soUIV'eLllir 'distind poualent-ils espé,Der rl!JW)orter à New-York d'un eil voy.a,ge? Pornrtarnt il en ,est qui sem't tr-O'l1V:eT plaisir ·à cette existelllce ,e,t ne uvent s·n1pporteL· la IJ)rlvation cl'es visl.a,ux magasins ,et d'e J1a· soci•é.té d-e.o: femes de ,C'ham,b re. Q,uels ood•r oits ,a,v-ez-vous v111,s? est u!lle Mti= ,q111e ~·on aidiriesse f.nêqrrneimmemt aux ·stes ,q111i revienm1emt :ami !J)SJys. Mais ce 1mpressionne 1au 1cocu11·s dl'IUl!l vérita,ble Olllr en, 1Sulsse, c' est l'.absen,c e de toute 1116-

cessit>é de ,voir d~ en'<i!roits, die feuilleter de.s guidies et des caintles. iIJ esit en,core 'des gens qui mesiœr~nt leu.r plaisir A l'illIDg,em,t ,q,um Leui1" co ote, alors ,q,UJe Je (Plî'i,n,cljpa.J lll!g.I'émenit de l a Suisse ,oonsiste précisément à œuri'l' l()a.r .forêts et Jai111dies, par ~·a ne:i.ge ou I.e rocher, sans qu'il :soit :possible de soifu sa bourse -de 1La poche, sans même être importmm.6 par am rnendtiant. Là, toiu.t ia:u moins, j,usq,u'au retou,r à J'hôtel :poo.r Je :repas odlu soil-, le san,s .J,e sou e t Je milliomi,aire sO!llt s.ur un !Pied die JP'811'· füite iégalité. P>llll'eiite eXlpêri.enœ est lbientalsante. No,us pou,v-O!Ils ·t rouver l,a trrun.q111il1ltJé ohez Lllous, 'la ,beauté dlu :paysag,e e:n, maint endroit die l' An,gJeterre, mais oü, à part lia Suüsse, pouvons-nous 1rorurv.er à si IPC'U', ,die !frais e,t en s i peu '<lie temps ce oha.rme ,co,n,œntré, cette mer,veililieruse et OIID!ILLpré8ente r (ounio,n, die beauté et de grandeua·, cet éloquent silence sur lies jpl:us h111m·b les sommets, cette ,a.bsooce com{Plète de tout œ qilll rappe,JLe l.e.s souois de J'existJem,ce? POUll' oola, il ,n 'est ,pas nécessaire d'oole.r trou,v er les nei· ges éternelles: il suffit die s'•avierul:ulrer SUJr n'importe queJ sentier de dhêvrns A ·droite ou :\ g,aiuclle ·de 1'a i'Ofllte du Grimsel .. . J> M. HorsJey ê,n,umèL1e plus Join q111ielq1Ues leçons ,que ~'étra1ng01• :peut .ajppa·emdire en Swisse: « Dams -ces ipetits lhôte1s fn6quenM.s de ,1mé.Mrem,ce par le.9 gens ,dlu !PftYS, ae voyageur, tout en jouissa!Dt dm ~ s • .au:ra 1e temps,, à la vie!Hoo, die oouser aivec ,ses hôtes, et tout en se 1'êCIJé.an1t il apprendm jp1'1ls d'.uine leçon .a·e dérnoC1r,8/l;ie écl,a.iree, JPr<>gresslve et JP'l•rndxmte. Des chemins de rer qw l'ont tl'llLlns· ,porté sont ;prol()riiéM de f Etat et lies conditions de travaiJ de Ieu.rs employés sont bien sn!])éri-e,Ull'es à. celles du. chemine8111 augJa ls. Deipruis 1874, l'iustrnction en ,Suisse est grntuJte et obJ.lgatoÎll'e. Aiuoulll1.e n,Jlal!l,t ne :peut quitter 1'6cole a1v.a1lt l'ltge die sei~ •a.11s. Zru,· . rlch possèdle d~u,i.s 1854 /Ull'e ooole teclh.nJ· que supérieUll'e •d fEtat, qu:i, l1 y .a 20 ,run11, ,comptait 45 ![)l'Ofesseuirs·, 13 assistants et 800 étu1di!S1Drts IJ)ayant de 200 •à 250 f.r. par an. Auou:n monopole, aruoun commeroe i!)rlvê •n 'est aru,toTlsé pour des 11.•n ndes -comme les eJQPlosifs ou l'a1cool, ,consid>ffi'és ,oomme &! drunget·eux que seul J'Etait doit lp<l'l]VOir les prodlll·I· re et Ies vem,d'De. Auoum ,im.pôt n'est ,a.ftect~ à ·u1n but d1éte1ml'lliê, s·a,u:f la taxe -di'exemp· tiom rl~1. servi,oe m.ilitai,re. ,P ersonne ne trou.ve trop lourn:lies les idlé,penses 'POU>r l'illlstruct!on publique, ,om· ,celle-ci est ,considérée -comme une .f orme die a·~a.rg,n,e et de J'as.suran.ce. Une foiructioo, easentlelle dies jiUJgleS die paix

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50 eo11sisœ à é.vite.r Je plrus de ,p11'0cês i[}08Sible II)a,r nne l]).r,ocêd1ure d'0 .oo,n,ciHation. Le gu,Lde q.rni v-0t1-s ,co,m:lluâ.t e.st à cou,p sür rnn soldat et vous '.l'a,collltera qrue toutes le,s recrues cloivem,t J.}n.s&er un ex,amoo en. ·arithmiétiq,u,e, en ~graJllhie et em histoÎ'l'e sru:isse, a.uqruel seu1,1,me-rnt 1 % ,dies ·exMDin.és écllffrne. P,resqit1.e obaqiu,e •a rtisa·n ,po,s·sèd!e •rnn lopin de ter.rc, et 1n,es.q.11,c ,chaque ipay,s an coUJnaît mu, mêti'er. 'l'ou,s ,],es immeu,b}es son,t assru,rés ·contre l'incendie , de même que tons le,; oitwrj•ers ·contre la nia.118.d ie, grâ,c,e à Ulll•e ,com1Pru1s'i.0111 q,n i assure •l t la. nation, ,l a, viêrita ble libcir!Jê.» .Qruelq1rnes-un.es d.'0 <les as·se.rtions devancent les telllJ)s ·et n-0s ,l,ect0t1,rs lt>s recti.fier,o n t lt'e.u,x -mêmes. :\.fais .M. Horsley est vr,ffiment bien honm ête et nou,s lui sommes très sin,c~uimoot recoim1,aisswnts de sa sy,mp,a.tl1ie agissant<'. (.,Gazette ldle Lruusanne".)

Les amateurs de spectacles La ,com mune de ·ln Recluse est certainement Ja [}1'Us triste du Da•u,phh1é et :peutNre de la Fr,a.nce. Il ,f aut, pour y parvenir, rle ·bons souliers et <le lon,gues ja.m:bes. Une 'fols qu'ont y est, on se demanld'e par ,quel chcmli'u, car un ,gros r-0cher lui ferme wu nez l'horizon Kl'u sen~ •côté où 1!'011 ·aurait pu voir quelque ,cfuose, les trois n,utres étant rempl is ll)ar des montagnes. A cause des ,prf.s en pente, on y ferre .l t>s po11lcs, du moins on .Je tdit. L'hlv·er y dure ni jpeu ni guère. et >J'été le soleil rnly envoie ses 1,n.yoos q u'un momen,t, lors,q u' iJ est très ,ha,nt dans le ciel et ne peut .s'en ,dii@enser. En ma.niè1·e de prott>Rtation, ou de cO'mpensati,o n, les ,habitants s'y a.mu sent ~e :PlUIS qu'ils peuvent. r..:amO'ur se oon,C'lut an,x vcllléei,, -0ù l'on parlotte truut que ,<h1re J.:1, ohn1111dlelle. ,Et pou r .la guerre. il y a les ,C'oups et il y a les procès. Rien n'est meilleur pourr passer le tenn,ps et bien ·prendrn la vie. Sm-tout iles prO'cès qui obl igr.nt !\. fr(,,quenter BeHes-Earux où siè~ent le triibn11111 de ,oremière instance et des cRbnrets bien ,ponrrvus de vin et d'~kiool. Pn,rmi 1Je1,1 !l)1'us e111Q·a,g és l))J.aiideur,1 die la Rrch1s-e, on citait le meunier Ta·r botb1, naturellement nommé Fa1·ine, et Riboular<l, le forgero,n. •di,t Nez-en.JMoins, parce ,qu'il ·a;vatt pE>rdu cet a,ppendi,ce d,a ns une rixe. Le 'P•remier étn.lt •c élèbre ;pour avoir suivi j usqn\,n cassation urne ruffni,re de J.a compétence d'un juge de pa,lx, et l'on 1·edoutait les ,colères ,d:e l'm,tt'e'. Tous de-ux 1'aisaiet0t so,uvent le vo-

yage de Bclles-.Eaux, où i.ls fréquenta ient les hc)Jnmes de loi, ù qnt Leurs visages et le ur;; écrn~ étaient familie,rs. Quancl on 'll(lipr.it a·u vil.!a.ge quï,ls allHic11t plaiLler l'11n ,c()ntre 1',a,utre, ce J'ut une joie brn,ya nte, uni.' ocrasio1n de vider 'Clcs pots et ln p,erPipcrt:\'i• '!l'un jGyeu:x: dîner. U n 1passHge que Jfari,ne i]Jr,éll'n:tlait exl'r· cer sm· .lE>s l'1hamps de Ribmüanl. bi-en qu"11 ne fftt 1>as en:closé, mais en vertu .rl'une nneienne e,nela,ve disirnrne, ,causait le litigl'. C''Ha it un heau procès, a,vec a:uta·nt de Jlour qne dr e:ont1'f:>, et tout le hrounn,m iu't cll'R questions de servitudes np,paren>tes, cliscontillllC'S, et, ,J)!'l.·r -dPssus le mard1é, •des pres<'r iptions. On s'intéressa, on ,prit 11Jarti, on paria, ln romrntme se divisa en ·t1,enx ca.m.ps et l'on µ;ofitin . ru alten'll'ant mir,ux, les [)lais irs de !'·a !tente. C1!(penclaa1t les üe'l.lx ,a,ntagoniRteR prena,ient souvent Je c•hemin de la ville. Comme elle n'est pas g_ramle, füi s'y re,n:contrai0·nt. et, le soir, 01. la rno11,tée, oil l'on rn• lrnt·it lc> train, lems chars se s11ivalent Il pen de distance. Ils ne se parlaient i])as, se k11H::1 ient 1Cles œilk1des menaçantes on s01t1•no ise;;, 1( observaient, se dépistaient, huv a ient. ·e t ,dans Je vh1 s'injuriaient, mnis ue loin. ponl' ~ie pa.s ·brouiller les ·cmtes {)lit C'harnn croyait honnes. Tous cleux ,coninatssaient déjà, vieux rm1tiers de j·n:stiC'e, le11 ca.binets tl'a.voeats, les offices d'avoué~. lea greffes et les sa.l1les d 'audience. Ils pouvaie,nt ,considérer le Pa,lais comme ,lernr tlbMtre, 0rir ils ,a vaient eu ifliverses if.ois J'OC<'B sio~1 d'écouter les pla·idoiries comme 110 drame rl ont Je dénouemeo,t est rp1ein cl'inqni61n· clt:>. Ce.pe!]clant. intéressés dnns .la. ·pa,rtie, il~ -ma.u,q'llaient d'éq•uit·é dans Jeurs Ri[~rê<'ltl· tio~1~. April;; cle R,n vHntes mm·ches et contremnrc-lJe;, de lM.1rs hommes d'a,f faires, le procêA fut ins,cri,t a-u rôle. R'P•pelé t>t fixé. Tout Je vill,n,g-e .connut la clate, et l'on se promit ,d 'assistel' ·au ·combat. La Recluse descend:rait en masse s•m· Be.Mes-Eaux: ne fallait-!! .11n~ savoir 1-equel d~s deux avocats• a,valt la l•n ngue mieux ,penlrune? Allons. les m.o•ulins A paroleR. à vous de ·toun·ner avec des mots en 11:·ace cle rv0'llt. mais c'est tout cOtJnme! Far:,ne et Riboulaa·d ,a,v aient, .la veille, .fait .Jeur tour, a])IJ)ortant ·Je nerf 1d'e la guerre. plns. le meunier, un gfttea'll do·ré, et l'nuti·t>, g11a.nrt 0hass,eur, un coq ide b1,uyère. , Un s:oldat !bien no11ni met [)lus de ·eœur A la besogne av·a ient-ils pensé tous le11 den\l. Comme ils remontaient ;presque il 1Ja mê1me 'hcmre. l'orage 'les su;iwrit s·t111· la rout~ Pour atteim'f.re, td:e Belles-Eaux, la Rec11lll •

le cie.1 se moq,uait ICl'euiX à écluses ouivertes. c,IJ [lasse un ,col paR bien h arut, mais déco11Que faire dans n,ne aubet1ge . .sinon boire? Et ,·r11t. Un petit bo'l!'Cll.1on est là, guietta nt les boire sans parler, quel s upplice! An rleuxièr.oya,geurs que J.a mont.ée fatigue. LI y n une l'!'lllise pmu· les aha rs, u n hou,t ù"ér,urie et ruc 1,sot, toujours ,dégouttant mais réchauffé, Riboula.rd fut 'Contraint d'ouvrir la bou11ue 1<·a.Jle à. boire qu' ind.ique 1m petit sapin C'he p:i.r tous iles mots qui s'y é,taient amaspen•rh1• il u1ne galerie. Farine, ,qui était desés: rnut. fttt ,ai·rêt6 ,à, l'auberge .au ,plus fort rl'e Alors, c'est pour demaiu, affinua-t-1'1. rn,·c,rse. 1Q,uanld. il entra. il n'avait p,as u,n C\~st ,p om· d·emaiai, ap,prou,v,a, Œe meup0il sec et gargoui11.ait sur le IJ)1ancher. On n ie1·. 11Jit a.tl lfeu u~1, fagot de sarments pour ic Nouveau silence. La. situation êta!,t lnréclrnnffer et !'ou p1aça devant lui ·un broc lc·na,lJ.lc. Farine q 1û, IPenoant tm1,t ce temps, cl<' 1·i11 1·ou1ge, vieuix de id'eu:x ans et déjà g·ailarnit }aiR~·ô mlj,oter it11n. p1,ajet dm1s sa tête ln l 1L1. ,eomme une SOU[Je sur .le feu, ·la diénou;a d'u,l\Ioim; d 'nne demi-heu1re l[)htR tard, Ribo11ne ,façon inattenth1e. Il s e leva avec sa c-h-nlIn r!1 se prfripitait sur la !J)ortc. H avairt reçu iw, ~·.a,pproeha ,de son advers·a irE> ,tout !l)rès, tontC' J'e·au •dlu ciel sur le ·o orps et .ln r,(1JJll11· si près que .l'autre voulut se rec-uJer, et lu1 ,lait à son tuur •comme u.n a1"l.·o·soir. Il fut ncs<'n<'illi prtr dE>s rires, mais J.e meunier h1i tapa sm· l'épau~e : - Dites clo111c, si on s'anangeait? r(\cl,a sn place HU feu,, par commisératiorn on T,a foudre f(lt to,mbée su r la maison, que 11arve ,qu 'j:J était dléj:1l s·éohé ,à peu ,près. Les i!C'nx e-nnl'mis êta icnt se:uls 111<R,us la snllC' ,le fo1,geron s'en fut ;mietllX ac-commo<lê que de cette 1wopositi<m sau,grenue. li p,oussa u,n 11 reC' I<' C'a.ba reti-er qui, pouT gard'er ses• pragrognement de •d,éfense ,q ui eX,Primait tant tiqnes. ne se mêlait point 1a,e -Jeurs histoires ùieu q ue ma,l sa SU.l'!}rise. L'insiuunnt meiurt (]'ni, d' ail!e-urs, ·a;J.lait et venait. u.n garç()lllnier reprenait déjà: net da•n,s les jambes, 1111 chien sm· les trilons. Pon!' co,mble de malihe11'r on les ·H,v ait servi8 - Est"ce q·ne j'y tiens tant que ça, à passer sur ton trèfle et tes !l)ommes de terre? ~m· l fl même trible, ·côte 1t ·côte. comme idem:: C'ollèg,ues. ,Stlrement cela ,f1nira'it ma~ et Je Puisque j''ai la 1',0'llte. - J uste, recœ:mlllt Ribou:J.a11d, ,qu', déjà, fo1•.irerou. prompt à se croire 1pe1·séc1ité. imaA"iJHti,t u,n g uet-H,pens et se tâtHit les poinJ?S. S<' Cl'oyait va:i'Ilqueiur. - :\:f.ais c'est pour le prindpe. J'ai d,rolt. Fa rine vida son verre, fit ,c\ri,quer sa lanQua;nd on a droit, on a droi,t. 11 n'y n l"len J!llP et proférn à. voix haute: - Il est bon. :1. faire. Ri·b011lax1rl. ,!'Ou1pçonneux et irr wentif, -C'l'llt Le ,fo11ge.ron n'a,pu;irou1Vfl. J}a.s cette seco.nqnïl p,a rlait ~le son proC'ès et ,ne pip·a mot. , rle a1'fiDmation, bien qu'.el!e h1i partlt assez ,r:1is dans ses vêtements mouillé,:, il transpi- forte. rait de coli'1•e. L'antre ,a jouta: - :IDt puis il y ·a tO'll ea't1. - A votrt> san~é. Cm· Je men111ier v i•sHit une s011ree qui a,ppMtenait ;\ son ennemi et dont il a1Vait an~e rrtou1,nH1lt, le forgrrou c!herc,ha d 1u re::a rfl lr cn,bnretier. ~ qr1i ·re vœn s'Htd,1·essa it C'i e1rnem ent négocié J'a•cil1>at sans S'll>Ccès. Le saus ,cloute. Poi,n t de Cflbnretier d'ans Jfl. snl- ~~r{•sen.t procès •ca,chait d:es men~es souter]P. 011 •a bPflll se ·haïr, UQJe politesse en ym1t rahies. Ilib(Yn•larld. malhonnêtement. touroo ·ime a1t1tre. 10 rlos. L'·a:visé FHrine ,ch angea ide tactique: - .\ la Y<itTe. murmura-t-il, il ,rJ.emi-êtran- C'est toute :la comm11111e qui serait volée si on s·'arm'Ilgea.Lt. L',autre dressa l'oreille et se remit <'TI R1w cc S(}llihrtit rédproq·nf'. ils se turent. lis se turent Jon,_gte.mp,s. L 'H u.bei,giste, renplace. trant. lf's trouva to11t oc,cnpês à se taire: - On ne dirait rien. et 1éflemia.in ils des- Eh! vous n'êtes :pas ba.vards. vous auce11ch'a,i'ent t0i1l'S, .C J01Dtintu1a 1'0· me'llllier. tr('s! Cett e perspectiv" d·t> d'U.per leur mcmde lt>s :unnsa rrint qu'ils trinquèrent. Et de fil - On t>st ce q•ue l'on ei"t. luti f.nt-il réipon1111. rt i:J se le tint pm1~· dit. en aigui.llt>, i.ls tro,urvèrem,t 1m joint pou,r terAu 1de-hor,s, le Ve'Ilt et la ,pluie f.a.isriient minE>r fa, lutte: l'un abandonnerait le ;p,a,s sarng-e, C'Onspira:ieint pour les enfermer ne.7. i\ ~e dout i1 n'avait pas 1besoin, l'autre cMenrz. Nez ,à nez. c'est une -façon de parler, ~·a it son eau pm1r un prix conv,e na,b1e. Il~ i])11,isque l'un était surnommé Nez-en-Moins. P.omma ndèreo.t à l'aubei,giste une b-OuteLlle .\ tour ·ae rôle, ns •inspeetèl'e11t J.a, fenêtre « rlu mei!J.eur n, et rédn,mèrent de l'encre et pou,r mettre fin à ce gênant tête-à-tilte. Mats ,cln paipie1·. AJprès l'a,verse, 1e soleül av.ait re1

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IS2 paru, mals ils n'y prenai_ent ,pas garde. ,Qu.a.no œ ituit tlnf, dia.té et signé - non san~ peine, -ca,r la rédaction lenr conta UJne suê<> - Riboula.rd eonc'luit: - ce n'est pas tout, ça. Maintemrnt, Il faut red'escendre I!\ 1a v!Ue. - Quoi fa.ire? Interrogea Farl'lle. - Informer nos arvoœts, rayer la cirns<>. - As-tu ,p,ayé le tloo? - Bien st\r. - Mol aussi. Et le ,meum.ler 1d/aj-0ruter: - Ils !Ile re'Ildront pas l'argent. - Bien st\r, TépMa Œ',!llUtre. - -Alors, il ne faut rien leur dire. - En voilà uin·e rd~. - ·Et uine 1bonne. Demain, Ils ca·useront tout leuil." sa-001. On ven-a s'ils ont ti,a'Valllé. Et toi et mol, ·b ien aroa1Dgés, bien d'accord, en beaux •ha-bits, et, tranquilles, on sera là vour enteindr,e, rfon que pour son plaisir. Sans oompteT la V'\10 de tO'llt •ce ,monde, des.cenidlu exp.rès, et qui ne_ saurra rien 'de rien. Rlboulard, émervernê d'une oombinoaison ·aussi plaisante - ~ Farine, quelles ilDventions tout ,d,e même! - éclat,a, d'ru'll large rire qui fit accourir l'au1berglste. - Chut! l"éclama, le m ernnier. Ifa se levèrent et !Payèrent. - On s'en va ensemble? demanda le pay· a.an, tout fier d,e son no:uvel ami. - Mals nOID, mals non. Toi d'abord, mol E!'llsulte. Pluisqru'on est en gue1Te. PU'isqu'O'll ne ~·est ,plus. - On J'est pour les -a'Uitres. - C'est juste. Ils rentrèrent a111 vllJ.!llge. l'un devant l'autre, et les commères qui les virent ,passer =cesslvement ne manquèrent pas ·de rapporter: - Vollft. les plaidants qui revien'llent de IR ville. Regarrd~ <."ette face longue et ces yeux rouges. C'est leur procès qui Jes tra· vai'lle. Et demain, c'est le g,rand• jour.

Le lendiemain, Je Pal,ais de justice doona tout enrtier - .magistrats, huissiers, greffler, avouês, a,vo,ca-ts - .surtout avocats - pour d.;ux plaidl"\U'S qui s'étaient rêconc!llês et qui, endimandws, dês.intêressês et gogue nards, goo,tèrent, en présence de leurs eon,citoyens sérieux et attellltifs, le plaJslr d'ua ,spectacle ,or,ga,nts{) pour eux-mêmes à gra,nds fr.ais, ·comme les souvera,ins s'en peUJVent seuls offrir. Henry BORDEAUX.

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Les menottes !Je folll.g die la rroru,te 1P01Ud11Jeuse et d6oo.uverte, la a>etite cara.vanie cllemina.it sous un solleil d'e 1P1o1Illb. IDntre les ùe1m.:: ,ge'Ildar~. bnsoucie'U.X ·et oonicbt:1.la:rnts, La.glo.pe ia.vauç:i.it ct'une mairche ~o,ul)'(tc et rêsi~e. lta tPoig,nlets em.serr-és e n des meai.otte.5. Non polll( die ces i:nisllL'UIDe'Ilts 'Cliernier cri d001,t se servont les ,a ,gents ,a:e {P-OHce de Parl8 et <let! grand,e.s villes, mais die œs ,oonnes vleitllet menottes de proviulce, euco:re oo us,a,ge dia111 J.es 1Pa1'!Q't1!ets die troiS!Ïème claSSle et dans la gea•ttarmerie dépa.rtemem.tale, e t qu:i a'OIUVfmt et se f~rmieint a,u moyen d ' = ,clef. ,Q<uirunld'. Lag,IO![)e s'était vu pris, 11 111'iavalt poinrt a-œisté, l~ n'a,r;ait ,pomt enga;g.é de ~utte inuti,l'e, et, dlou,œment, spontalilêment, Il a 1•a it te11d1U ses deUJX ima·ln•s .au dJoiu,ble •bracelet à clratnette. Iles dffil!X genidlarmes :Jiu.! a.v·aienit Silli gt1é ldle cette attlt'UJde pa,cif'iqu e, car lis avaiont [Peu die go,O.t pou,r qeg rpo,urrsultea 1Précl1Pl.tées et tpOIUII.' les COOlJ6 à eo11Ps tumultueux qui détruisent ~·,h&Jrmom.iie d'une exlatenice b·ien 1,églêe. Oomme Us étaient aTrlviês /\ ruine petite ruta ie que la rou<be trarverS'8.it. ~arec,b,al dit: - Voil'à. u111 p('<U d'ombre ... Si on se reipos.al t 'llll ~'l'lst11.11t ... - Bonm,e idiée. ,i~ondit Croq'\lemiel!e. Ils s'.aiss,lrent MJ,r ile ·borrl d'un tnluis. aprêl avoir pl,a,C'é Lrugto;pie emtn<e e u:x. retirèrent 1e111· kêpl et s'~poDJgèrent Je tront sans ;pRT· ~e.r davanta,g e. A'll' loin, :urn, o1ocbet· se dlêcO'II· :pait snr Je ciel bleu. Maréch al rep1,1t Oe p-remler la [Pa~,ole et dit : le bras teiud\1 ctans la dL-recfio·n, olu docbe.r: - L'a Betglq'llle ... - Comment est-ce? interrogea Cro<Jtl"· mLellt'. - Comme tu T'Ois, rer,oncUt 1Ial'échn1. Et tl ajo11ta: - L:t J1ntnre f'.O.t u~1e ,c h oSJe :paR ot<dicr1.aire .. - Ellie est my,stêrieu·Re, O[Pinn Croq-uem.lel· le .... - ::1:tvstér1€'u1se et ip,as oroilllnir:e. résuiln41 :Marec,hal ... On tl'a1V'e1•se une r'<rnte. 'tl'l'I cM· min. 11'D s<>ntie.r. et J'.ou !I'.(' tro'l.rvie ~'ans u-n ia.utr,e nBNS ... Po1n,r\Qu!Oi? ... 011 ne !'lait pl\JI ... La, tE'rre, les cham.ps, iles ai•bres, le c iel, Jee d,od1<•1rs s001t pa1·eils, et D()lül'trunt 0111 est 8'11'" tre p:irt ... U n'y :i ri'lm q~1i vous !Pl'évie1rne: « I c i tu es chez toi ... Lli.. tm es chez 1e vol· i,in. ,, - Pa,1,dlon, fit do,n ceme<n,t .DaglOjpe, H Y a nes :potieaux füi()llJitière ... - Tï,ens ! tu as trroo-vé ça tout Siel\1~ ! s'écria Jovla~em,ent .Oooq,uemielle. , .

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Tu alU/!18.ÏIS mieux fa-lt de le tl'ou ver un

peu fPIUJS tôt. Olbs.eo.wa l\Ia.réooal ... Tu ne te lll'r.ais i)}as fail IJ)i:nœr ... Tu ,sapJ·ais ,1niai,nte·

olwz l:e -v oisin!. .. Loo deux gendann es êol,a tèt1en,t d '•Ulll •rire brllYant. LaglO[)e -crut {levoir riœ éga.J.ement, riir ,po.Ut~s,<\ llfais !Ma:r~ha·l a'ét11it levé: - C'1cst II)alS rouit ça, •cllit-ii. . . NO<US 8 VOUA pu:r oo·e ru n 1bo11 1Yo111t de d1'0J11.ln il fa Ire ... En route! .... - Bolll, ma.li, Olll· va c:n g'J.llil ler l1J11e, r~0111° dit Ol'O<CJ nemLPJ!e, mt se lewmt à sm, tom· et eu faisn,nt 1ever ,Lnglope. l'i tendit à M::in·oohaJ u,n 11aq'lle-t 'de taibac rt un ca1hier <die ll)apier A cl,g.a.T.ettes. Celui-cl, eprès s'être scrvl, !,e s lu~ 1·eu)assa. Laglope. les 1•'0ynnt fajre, dit: - ()'est pas pour dh-e, wa·ls, moi a<t.1,ssi j'en ronlerais bjen 11111c ... - Un inicull[)é es.t u,n, homme comme Jes atrfre;;, d,éclara se,ntenclemsement Cro,qu'e· 1111111t

m1>'ile. 1,~t il lul ,!)'!Issa h~ tabac et le ll)!l!ple.r : - - c·,:~t wu tn,ba,c de oc,ntrebande, rema,rqn-a Lairlol)e ... - Na:tuirellf'ment, fit l\Iaréchial... A la trontlère, on n'en fume [)a,s d'ia.utre ... Il est moitié moins ciher. . . Un pe,u de feu, mon 'Jl"bOUUJE)l? ... Et .11 offrit à I.ia·irlOIJ'.l'0 sn cigarette ,aillu• ruée. Cel ui-rl se ipe1111Cha pour preurlrt> du feu, rl'11rn co'lll!) irlle têle (l'llJJR M. 'l)Oltrinc enivo,ya M"u1,éicl1a~ ~'Ouler par teTiie, et. ·&Yiant que C,r.oqu ,e mleNe efit ,c.ompris ,a u juste ce q,ui f.C pMfH1i t. fit rn1 ooin.rl ('norme, snivi .rle trois ou f1U1atr e boods plu$ t!J€'tit.5, ip11ls s'arrêta et SI' r c>tou,r nn, comme pour yoir s'll ~tait sulv·:. Oroq,uemielle, revenu de sa svuipeur. a vatt ai(l(~ )f-aréclbail ii se ,relever <>t maînten.11nt )es 1lrnx ire.ndarmes ~'éla:nça iemt à 1n poursuitn de l<•m· rpr.ison,n-ier. Celh1ri, ci les ar:i.'êta d'un ,este em.preint d '1J1ne telle niu.torité q~1e. ,m,a1,rô eux, Ils cl,emeu.rèrent s,ur ![)lace. i'llil:Ndlts. Et il 1-!'llll" dit. ,mr :uni. ton gog,u.enard: - Fau,<kait voir, pou.rvant. .ft ne pas e ulr<'r <•hez Je vt>isllll, Les deu~ g('Jl.darmes restade,J1t romme mê1lw•és. Entre eux et Lag,lope se dlress,a lt u.n potR1n1u sur•montê •dl'un êC"l·it,ea,u oil êtalt !ns· l'l'it <'P mot: « Frontière "· - Saiprd1;ra! t'it :Marêdha.l. - ~a,Cl"é bo111soi.r! pO'IJ·rtua Croquero iell<'. - La Bet.~i,q;i.lle. <lit Ltagffqpe. en cMsigmrnt <"locher ... Et n ,a jouta: - Me1,c,i toot de même pou.r 1,a cigarette... 'ai bien l'•bonneun: 'C1:e vous saJ~1er ... Et il essaya, 'd1e ses deux malins ~bat-

,n,êes. de retirer s·a casquette. N.o,m d'ua:ie brique! d it il voix !)a,.<;Se 1\larêt·tbal à Croq;i.wmi-el,lt>, -r·est ft1u'il f iche son ,camp a'°ec les m<"nottes! ... ]lb bi(•n, 11ot1tS 1·oi'l'1\ 1l)L'011>res. ~onpirn ·Croq,n<'IDiclJJ,c ... - Atl<mds, fit :-.ra,11(,0h:a l. Et. s'ru:lres~amit, à haiurt<' yoix, i\ L aglo11c: - lli't-st avLs q'llJC tu. u'it•as ,pRH ,bien io·n o I'{'(' ,ces ù ij o~1,x aux p oigmets? ... - Et toi, ,~,pondit L n,g l,oq:>e, oi:w.ra.s-t,11 a l· l1>r ù ieu J.oim Rains eux? ... - Sfir tu vns te ,f,a li·e •ilnTN('ir tP&·r le Qll'E'mi·e.r a,g~.nt <le po,ltice heil g,e que tu ,rp,u,contJ'<' 1'81$ •••

D',rubo,rd, r'est pas sO.r, mou gemill'r· ,~ I ça ru',a ,rrlvia:it . lc 1Pl re 1ponr moi se,,alt d'être l'E'IJ)in,cé... PrI~ [PCM~r p.rl~. j'.a ime m L('IUX -OOIUll"i,r le Ti&<] ti,e et tll~her (t~ me tirer des iYattos ... .)fais YOU'S. mes ,pan1-.res vieux, je vou~ [>l:nJml bi,c,o s,111cè1X>U1Mlt. . . . Votre silmo fi.ou t>&"t. ·bP(l ll,<'Ollll]) p 1,11,i;; em!Jêtrunte que na ,mienne .... - AJh ! permeittez, fit Croq11,e,miellic II ver· ra i,clei.1r. - Je Y'OUS qm·mets tout ce q,ue YOllllS ,v oucùrf'z. sin1ulf de Te<ntl:'er à. 1,a ·brlg,a,d,e sa.n,s Jei;; JoJ-is bljou.x qu,e :voUJs m'ave-;; offerits .. . .. Rentrer s,111ns Lagl,oipe. çn. n'a pas d'!roiport11nice . .. On n'a ,qiu/,à, diir.e qn'oo, ne l'e '!)•as trou,.é... Laglo.p,e!. . . Pas pl us de Lagl-01pe que dams mon œll, IDO'lll li.e,utemant! .. . )lais ren,trcr s,ans les meinottes, ça -V'<'U:t dlr,e q,u; on ·a. ·t rornvé La,glO[)e, <J·u' oo ~·-a all"rêM. et qu' on ,a . éllé ,as.sez m~u,le J)O.llr Je J,aiisser filer, o N,c, aux rpoings, les meinottes clui gou,vel'll·ement. . . Et ça. c'est tolllt oe qu' il .V a lrue [Jh1.s <>mbêtan.t ... - Eh 'bien, ,O/lli, là , dit Ma'l"éciliall .. . On Yo11clr,ait ,faire les ma,llns, mai!- o:n est foiic~ <le l'•a vou,er ... - J\fa.Js je n'y Ueus iJ)'as plu.<: que ç,a, m ol . i\ vos mooo ttes, -c oo1cl('scen<l.it Lagf:o,pe . .. . Et Ri ellf'.S ,pl?'U,V("Ot V0111S f,ahP iplta,is-ir .. . . - Q.u,oi. t>ti les -rendrais? .. . - Orni, sc:mlC'me,n,t, dame ... tout ,s eul. je ·ne :penx ,pas 1'es ern1~ver ... Autreme nt, ·c e setiait t mD fatci~e ... A'h! c'est flo-licll(>. -ce~, nffaires-111 ! . : . A:H!(),11~. d€1cidiément. j.P R'tlis obll~ •die 11.f'l'l .i::-ai·.d'er ... - Ou po1wrait [)0'1.1:t-llh-e .. . hnsn1·d,n ::lfn· rkhal q'\11 ,s'a1·1'1>1>a, ne i::-n<'b;mt s'il \11E'l'lllt eonitia1'lter. - Q1L110!! rl1p.mr1 n~l,n Lalj('l,o-pe ... - On '!)Ou1,i,ait ipe1mt-être. . . . t<> les . . . . re11. . . t'en dM>arr,a sser ... . - Comm ent ça? ....Te n'ai pas la cle! ... - 2\fia,is noru,s, nous Jla voos ... -

me ... Et ,p•u.ts.


J;aglo,1)e (Jda,ta '<'Le .ril·e : :'ll"on, nnüs l(ùes foi,'l , fit-i,I, e·st-~e que y o•us mP :pr e uez ,pour .u n,e t o,u1rte '/ . . . - Ko•n·R ne ~)l ai,s,a.nto111s p,a s, dit sêvêre1u .- n.t "fa 1·étilial. -- ~ o,us u·a 1·ous 11.)a~ envie l1,e p1,a !·~a,uter, dit 1) ' m llo•ur ement .Croque u1 '.c111e . . . -- Alon;, ,c·eist ,qrne ,,o,us vo,ulez •bien v,eni1· lllt' rc.:1~tlJ1'e u,ruc ,p etite visite en Be.lgique, JPŒl'l' rC'nker eu ,pos sess,i on cùc Yotre maMriel ? . .. . (}a. no1is ,n,e pm1,v,o,ns ,pas, •dléc.l•m•a ·1r,.1. l'É'l'hal. - Voit<; 1H,éf6re·riez ~>Ctut·être q,ue je vie n, ne ,·0.11,, faire 'Uln e petit,e ,·isi-te e,11 France ..• Da.me!. . . - - JiJt •mon œ,il, l'a:vez-vons re,~ardé'! . . . - 'l'n u'a·s [Ja,<i ·cl:C' c o1nfi.aITT10e? .. . - Ca •n',e,s,t ,pn1.-: que je u'·Ric i[l·as •cOll•fimwe . . :\J,ais je me méfi.e. . . Il y •a 'l.1111,e rnll'a nc·P.,. - JJ:n p,f.fet. fit iOroquemiol,le ·con,cilimnt . .. :\[a's rnnir su[Jp,ositio!Jl . . . 'l'.u t'avrnn.ces jus•1111 · :1111. 11otea11. . . Tf'S pi,e tls Testent i>.JJ· Belgiq n!" ... 'Du, temli'l tes brais 11Jm·-.(l'ess·us la, frontii"'re. t111 fais entrer ,tes ,po~gne ts oo· Fr,anee .... - .Te 111e -dn.s ,pns, roé.flé,r,llit La,gl,ope ... Seukmc,nt, une fois que j'ruurais mes mains en France, j"a'i bien, peu.r que mess ll)ieds :ne 11e.,;;· tent pas longtenllps •e n Bielgiq.ue ... A l,l ons, li rn,ut mieux y ['ffi1Œ11r,er . . . Bie11 le b,o[Jjour ... Et il fi,t mine die s"éloi.g.ne1·. - La,g-l.0•1J'e! s,ié.C'l'jècreut e•n, même t em~is ,)l':; lfoux gend'armes. I,1 f:'arrêta. et diit: -- .T,e n',ru11Œiais pas osié ,-ous le :proposer . . . ,Q,n,o,i ? . . . - ,De me Jnlll.:'er 1ia dl'if .. . - Jth bieu. oui, l,à .. . Pnisqu'il n'y a .pas 11w1·en de .f,afre ·1'111.1,t re,mernit ... 111:ais tll! llous 111 ~senclras ave,c!es objets? .. . - Q~v'es t-,ee q,ue vütl/S· vonJpz q ,ne j'en fas se? .. . .Te ~l'en ai [Jas 1besoin ... Ta!Il~lis quêA yo,11.s, ,ees ,ustens,iles, o,n 'llJe sarit ;pas, (;a peut t onjom·s servir . . . J~ '(:lef vi>nt tomber fi s·es aJi•e ds, comme il ad1evait ·ces mots, .sans ,qu' il pû~ s e rendre c.,~111,iite c.ommenit elle éta,it ~·,e:nue..A,11,mm des ,k,n.x ge11d.armes n e sembl'!ùit r .a,voi,r jetée. Et ::\Iœréehal. t,c,ut J·ouge, maJs Œ-edievoou cas1-aut. disait maintem,ant: - E,h •bien, j'atte!Ilids ... Nous ,:ttteu<dkl11.s ... Les menottes e.t la d €1f J'lii r·evinren.t par la Yoi,e a,é•1·1emne. 11 Jes 11amas~a . [}uis toru.s deux s '·éloi·gnèrent saJliS se rntouQin,er, et marcht're11t q.uelqu.e temrps en s ilence. Et ·SO'll-

clain, Cro,qnemie1le, quï av.ait •rl~'s icli:el'I ·bUr illa•1JJitai rrs ,e t a v,m,cées , cUt: - Il ne •dlevi·,aiit J)as y ,a.voir des frontièree en t l'e les peu~)les ! - S' il u·~· ava:it IJ)a•s lle frontière s, observa s,agement :\Iar,J·:h1l, '' 11 'y au.mit pas de g,e,0 • dia rmcs. A cl rien VELY.

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La partie de cartes A,rAnt 11d.1ev6 de cU.uer, 11:f. ,Mom·,!Jon ee

i<'l''a. ·rt, s'aicl'1•essa à sa femme:

1

- BoiJ.Jonne, ,s i tu veux bien, nous allons fa:ire ruohre partie lcl,e œrtes,? :\L M°OU'(:lwn ,a vait tout près de 70 ans, et ~la1Lh1,me ·M(Jlmcho:n n'était <pas trf's é'oignêe d'en aV1oir so,i.x,ante. D<'n) u,i,s, 1leUQ' ma,ri,a.ge, -c· est â-•Mre d{'d)uls qua-rante ains, iJ ne s'é.tait :pas écou~é une s olrée ,qu" i~s n-'eu,ss·ent fait leur partie d,e eartes. C'-éhait ~l'lle ·ha,bitude q'll,e ,pas nn dl\'! êy.pneme,nts de leu,r 1on,g.ue existeooe n'·31VaAt pu i!Ilte,rrompre. Le soir de la mort de leur fil s , ,qu'~ls ,rucl>oraient, M. ·Mo~i,0ho,n s 'était a;p11,roohé de s·a femme, ,J'•a 1vait €1l11br:1,ssé'C, et, d\1111,e ,oix altê1•ée: - Bo'bo:rme. av•a,it-H .dit, c'est l'heure de q1otre g_)artie de •C'll['tes. Et. tristement, ils ,l'av,aj,en.t faite. A'11,!:'s i, dès ,q ue :\f. Mouchmi eut invité son 1'po,n1se à la t t•aditionuellJe !])etite cér,émonie, ·: \Ime :\fouobon s'ellllJ)'l'e-ss ai ,le délbnrra~ser ln ta,N e où 'l'on al'a,it :ma;ngé, et e.'ne ana cherche1· les cal'tes (l'11,i ét:iient srn· 1l11t ,cheminée, d,~rl'ière ,J.a pen1c1JuJe . Ce qu',a·yant fait, ,l\foue :\f011(iliou vint s'aeSPOir i:>n f.a,re de son mari. E11le sonri,ait de Jp ,oir s•o owire, tout -het1~·eux qu'il é,tnit ~ fnir e ~a 1rnrtie. Eti, à 'P'H,rt soi, eHe se disait: - :\fou [Pauvre bouhom,me. tu 'lle sa~11H jnmais rombiP:n cela m'e<n.nui,e ,de la 1faire. tn ·partie de ,carres•. •Non. tu, 11e 1e sa.ura~ ja· mais. ,puii;:lque cela t'am"11se. La Yie enlh-e ~· ,pf)•nx-. comme nons 1a1urues. n'0St-e11Je J)'lls t!R· sé-e de ;pe,i' pétuels e,t ,mutuelR ,petits sae,rifl· C'e,s (]n'on fait ·a infli, san,s ,q ,ue ,l '•llutre s'en lloute! Et ton t en 1pa,s sa,nt '<lie 111 ,sorte, ·ell<' sou· 1·i,11;t. ,],fi :bomme 1\Ime M'Olll'<'hon. e1J.e sourlall. rl r vnir son n:uari lui souri1-e. EJt i1 ,J.u,i ,diisnit. tm1t!: en hatt:11111; iles œrtre: - A:b ! vieiJlle .Jm1•e,1.1,s,e. Vfl ! . . . Vois-tu t1n ,pPn qttl'lie vienin1e à te ,ma.nquer. t,a ,pa.rtle de cartes! .. . ·l\fajs t,u en mounais!

55 .Et il a,,Joutn, oo· tma!Ilit-rc ,ile gms,a;e 1P!,a1. ~ant<'rie: Pm· c-es t·em[ls d'assa,si,nat~ llom estiq:ir s , c·("st ma meilJeu,re gill,a•n I ie cl e !'ï•érnrit~!

bOHHe ·Mm e :vronc.Jio,n r·s•q ni ssn. 1Ul!" srm1tlnliséc, et pnis S P ret11it li sonr ir<' :111. bou,IIe,nr fraH!l(]tüllc• flll P'lk• 1i~,;t :t rlnn,: Iles .1·c>11 x tl1~ son éjpo,11.x. La

11,1111e

0

t:rtt

Or. i,' a'il'vint (]'11'e :u. :\[01wh o,11, ,·a:nr n .l)lir ;':igP. to,mha m,a,l1a-rl'P. I 1 ,lut 1we!Ilrfü-e J.r I it. Et :\frn r l\[o,11tho11, pi,•nse111rn-t, (•O'l11.im1,:1it er,p<•ncl:ml rlc• 1-ni .fain• sn !))fi rtir lle <'fül'tes. Tin f;oi1·, Il' houŒwm,111P !111i ,p1·it la ma.in , ri'. <l'll,llP voix :1ff:li,h1iJ>, f.:O·u:ri:1ut, ·il .Jni <l<>1:1:inüa: --- c;a. t'amuse <'lon r• hir,n, ma hohn111w, r•,•l tr pnrtiP ,cl>e <.'ai·tes? E,',',f' ,le regmirlifl, i.11.l)Jll'is,., ,l',a,bo,rc1, et ne rom;1re'll':l'n.t 1pas. 'l'o•nt ,1•1111 ,c•ou1p, i•J f:,e fit !'Il elle ,c omme un e v ive J.nmii'.re, f'lt 1 pui~ ,·n,mmc ~lll abÎllle où i'l !ni f<'f•mh'•n q11"pllP s·:111é~,ntis,s ,ait toute. - Jfai.s . . . I>aJ:butia-t-eJJJe. n .1,a regai·da,it. et, .1w:1] -il l)r11. f'Il: Ini missi, l·ll· ,érité s'introduisnit. - Co/lllment! s'/1-r·rki-t il. Mais ailo,rn, .rl•:· pu.is q'111aJ'fm,tf' nn.s. ,cett:> ,pn rti e die en rte,s . .. <>'f',;t po,u.r me faire [)laisir que t:n ra.nrais !111 t·C', sans y manquer 1mi·e foi s ? . . . ·Bne baiss,a Jes yeiux et 111e •r/lu)o1Hlit p,a.~. - Et moi qni aa fai9a,ls [)01111· toi! ... A1o1~ il J'attim à Jui. - Ne regrettons pas ce1,a , mon a:mo:ur! murmu,rait ·le viemard. No.n. ·ne 1e regretff)n~ ,pas! Il est des ma'J.entendns [)T,éeienx qmI 1pr.o:u,,e,nrt qu'on s'ein,ten1œ bim1 et ·deis, er1·C'urs si <lo,11,r.es qu'eil1les so,111t aussi l)e!,J.es que ln Yérité. Ta joie ,se réf.lécbiseait füms mes Yf'1l'X, l,a mi·eil'Ile ,d1ans }es tiens. et .no-tl,'l ne ~nviollls ,plus diistingiuer quelle était 1,a tï,enn,e Pt .q·n,c,J.le é.ti!lit '],a. ,nüeinne! Mo,n 1brrnJ1e,11.r, <''~tffit clP croi.roe œu, ti,e n , et .ré,riJYro,qnemc,n.t: et N'Jru ,prou'Ve. vois-t,n. q•ne ,no11•s nous somn1Ps henn1,0ou,p aimés! füt le,rnrs tiêtes s 'éta[lt al])proclhées l'nne ('{,ntrc, r,a,rntre, Ns vns~rent r1'e hrf's don,cPs l1111me.s-. P.our ·Ja première fois ,dleipuis qu.aronte R'ns. le.~ c,artes. ee ia:o;ir-1~ . rc>stè1'ffilt s.nr l,fl flrnminée. Pi·erre ,OOTI,R.\RD.

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Variétés l'l\' .\.\'OH,.N A1DV:ERS•.\LRE DE ZEl-'J'ELIN. Le ,,,Î OU/l'IHl.1 d'Al;;a1CJe-L()1'1".1.i,n e'' ::tll,U10:Il('(' ln. mort, il iVL~R-e111ho1n,r,g , il l 'iip;c tle ~-! ,nns, <1 ,• J'nncirn1, gencl-::11·rnr f.rn111 ç,ais Kor··lJler qn,i, '"" r omipnp_,n ie cl,n, la,mr k1· Tons,s a int aN,a,q11n c~n 1870 la 11i,emiè re pa,trouille nllema:nllP ·<·ornmnmMe pnr Je comte Zé'1111peHn , ,Je né lùl.J're ;1(,,1,on:1ute. ·C'était le 24 jni:IJet. L<'S· ,11ra,gons a1 1eJJ1nntl1R a·rnient fait h!llte an villag,e ,le KTiittwil!c,1·. Gh,n.rgés cl-e J.a trmnsmiss.iou d ' un ipll s N·ret an.nonÇ.a-nt le pas s::igc d€ la Jlfltrouill<', le g e11<1arme e.t le l,au1cie.1· se henl'tèrcmt i·n op ' n(,ul('ut aux ,c,1valie,r-s al·lerua.nd,s. L:1 .rencontre f\nt ,cfü.a ncle. Tomssa int s'<·· ,r·hn•npa a,t1r~s rnvoil' tnô Je cheva•l clin, ,comtP 7,ep,peii•n, d',n,11 ,COlllP de laJ10e dn111<'i l'-enoo 1,nl'('. ,Q.n1n111t ;\ Koahle.r, tl tin1t tête nqix idrngo1,.~ l.mcloi s mais fini,t pa,r ê tr e 1di(•sarmé ,a aJrès nne h(1rnïque résista:nce. Laissé en libei,té, Kocll,leT P,e fit ras,e:r compl è tem en,t, -e:11dossa cles vêt'!'me-nts 'd:e 11aysan1 •et remi]}J.it la mission <111i l1ni ,avait été eo,nfi.ée. Le .J.endemai,11, 11111 •<tNac:hement c1n 12e ,e ,hassem·s il cl!cval, rom111nJ1d,é ,par le lieutem1ant de Clmbo,t (1rnjomr<l'lrni g'énérnl de div i&im1) sm~p,re-i.1'fl it l,a palrnnllJile anemm1de ain Schiocklen'ho.f. Le 00-mte Ze,ppeJ,i.n éta i.t inte,J·ven,11 1lo1u.r fnit'(' ohte!llir il sou am,c.i·em. :a dve,rsa,irP, <lu ministè.re impé rial de ,Strashon:rg l'antorisation d-e fi.ni r ses Jours ,rlla ms .s.o n '!>il.Ys 'Ilia ta 1. LE .SINGEJ VOLEUR D<:'· puis quelq111es jou,rs. q1n 1illrliv.iclu rô·rloait rl,ai1,s les grands m.a,g asi.ns d,e Pa•ris s,a11s rien1, nchC'tr.r. A:près .SŒl pR,ssa.ge, on s"a[)er· ('L'VHit tou io·1m·s '(],e .la dispa,ritio.n de mmrns ohjets. Il · n rn't été impossible aux i,nspec· t,e.nr~. fl '.1i daï,s ces mag,as,ins sont chargé~ de 'la s-m·ve illHnce. ,d,e Je p,rem,clre s,u[· Je f.ait. :\1. Hamn,rd f.ut 'P•t'évenu. Or, :me11 credii a;p,rèsnücl>i, des ·1nSi]}ecternrs de l•a sil1°eté qu' ûl avait mis il la di~[)ositiOJl cles gmnds maga,sin.~ rema,rqQ1èrent, dans u n d-e ces êta,blissemen,ls d'e J,a dv·e d!l'oite. 11:n ,bomme qui s'arrêta' t à ton,i les com,ptoh•s , ma,i s .ne faisruit aQ1,cu.ne aequ,isition. Ils le suiviTent. Bientôt il stati,011n1a aiu m.yon de la bijouterie et demanda il un e,mploy,,é .le prix d e ,dive rs joyarox. Tai1,c]'Js q•ue ce'1Uli-ci luli donn.a.it ces renseigmememts, li·~ inf'J)ecten.ms (l,e 1a s11,retê, quù n'avai·e ut pH~ q11itM de 1 'œil J',ad1eterur, virent to,ut à e:on,p, i\ lem· gimnde stU'péfa,ction, é· me,rgl'l' üe la [lo0he idie s,on ,paTdessws la tête

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1e11 -. :11t.i'IIIPII

26 A.vrll 1909

56 d'un sin.;;-e. puis une m.a,in q11i se glissa dans la Yitrine ëntr'o,uverte, et s,aisit plu.s.ieu1·s hn,g,u,es. L1J -c:ou,p fa,it, Je &il!lg'e ·ren.tJ·a daJJ.s 1':t ca,c,hette ,q;ui lui servait d'wiiJe. L 'ema>loyé anc !cqu{'il t:ouv·etisait l'a·cheteiu'l· ne s'étalit ape!l'ç-u de rien. CeJ.u.i-d, ,a y,anit devin<ê a11:x: rnonvements qui s'étaient prroouits d·ans la 110rùc• d<· son pat'<iressus que .Je SiÎnge avait i'ait sa l'll<'iI:le1te, remen.,cia l'eill!Ployé de ses :,11{LLc,atio;ns ·et s'éJoigm1. Quoiq'lle sllrs d<' leu,r fait, les inspecteurs de la sfi.reté l'll:i emboîtèrent 'le pas. Ils .Je vàt·eJllt se diriger ver~ le COlilJ)toJ,r dies d.enitelles. Lâ, il en fit dêr,lier de fo.rt 1'iches. rendlant q•u'il cliétowtToait J'attentiOlll ffi' l'·ema>l·o,yé q:ui ,les lui m01D.itra~t. J.e singe surgit ,dJe n10UYf"31lt de sa cachette et, dl1u,nre malin t>reste, s'e,m,pm,a d'un moo,ce,a,u de dentelles, rpuis se ,blottit dians son Q·efuge. Les inspecteurs c1e ,J,a St1reté .s'av,an•cèreut 1111-0rs et prièirell't Je propriétali,re du S'Ïnge d,e le.; suivre. Une fois da111s Ira rue, ,ils l'aN·êtèœeut. 1 Ils ,ai rêtèren,t aussi le smge dont ils s·e saj~keut l!lllalg,ré ses oris e t ses ,e onto,rsions. L'aruinna.J ne 'POll.Wait [lias-, comme SOl!ll mattre, être cond/uit a,u Déipôt. On l'emvoy,a à [a. fcmt·rière. Le iP!'Oll>l'hétaire '!l.11.1 sù,n,ge est run s,ajtimbanq·ue ·diu, ,nom de ,Migme'.l .AndimVl!lJ; ,il est ftg,ê de 48 arna. Il est domieli,lii~ diains u,ne rou. lotte à MOll1Jtreuil. ra se1~a rtn1adu.it en convec1iorune,lle.

a.·,ougie /POfllll' le f,aù•e Clhanter. 6. La ~ ,qrwe Jes agriC'Ullte~ms vent aviec ,aioha1111emeu.t quo-i,qu'ellle fa.see -0J11a.sse aiux cvers d·e ,ten.,re d,ont elJle se :n i·it. 7. Les poisso.n,s pêchés qu'on klisse t'.i.r dia<n s des pa1nier1S1 (.au hlieu de les ve d ,a[i\S ~·etaJU ooo:nme oella se [Pll.',at iq11ie en !an.die). 8. Les anima•nx empi·lés dans des v· étroits, da111s \lies caiSSJes, dans des ~ ou 'des filets, ~ltI!Js tégaird,s (l)orur leiur , d'aü·, d'e mouvememts et rde llOIU,r,l'itua.-e. 9. Les V'l!IClbes et les ·cllièV'l.·es mises tJurne ·éC1lirie étJ.'Oite, sornba.·e, mal ventilée rrmP.rpropre. (IŒ ,a sanrs dÏ<re que les v,arc.htets ainsi ..11llllll•r fermées et respil!"alJlt un air v•iicié IJlult 1 .i,onr dievienn.enit ma,l<ades de fa ru•be:1ieul 10. Les l[)Ot'œ qruio,n ,laisse viwe dla111e twuJdis et -dJMJJs· ru111e saleté rêpru,gnante. 11. Les o,i sea,ux migt·ateurs q,u.i, à leur r ivée druns le Midi, sont tués rpar mm1 pour leUŒ' Clbmr, ou ll>OUQ· le1J1rs beJfles IPlmn qui s·e rveut à orner iles <:ha;peaux des dam Ce a:n,ass,aicre ù.1es ·oisea11x est urn cri d',a rutant rp'l us impaa.·donru•a'ble que mombr,e ,p,ays q·nri rp1'ieltêgent êg•a.J.ement i!Jes oi C1:l sorulffren,t. Ou a obseœv,é deiJ)'llJis, Ion,gtJe que 1e.s oiseaux chaDJteurs devi-en11.1teuit de p. ea.1 a>l1us 1iiwes en Suisse. Et iles <>isea'll.X eh tem,s sont justement ·les insecti v.o,res. << ,Qu.and il n'y ,llfllJJ.',a !l)i]Juis d'oise-am.:x: », df. sait un j.oui· urn littérate ur cl,istiugu,é, « ooJ n'a'lllra [),lus die 11-éoolte. » 1

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PROIDfilC-TiiüN DES A.NLM:AUX .La sociléûê de Beofün ipour J,a proteetlon cùes a01,ima~1x ,a J)'ll/lilirê dieux petiites b1,ochu1res ·contffilant de comirts articl€1,. L'IUIIJ.e a X [)l)ttH' obj,e t: << Les !()lamtes d,e,g, •alllim,am,x: », De ,1a sec001de b1·ochure nous me citero111 l'a•utre « 11etw joie et lem~ rremCfrteirunents )). que Ja joie et aa 1,e,conruaiss,a,nce dies oise c:t-ons ,q1uelq.u1es a,rti:cles de <kt Œ)re.mière : envers ,ceux q,ui, :pell/doot l'hiv,er, IP<>!UT!VOJ à ,l ernr n,o urrituire. 1. Les ~i,atutes ld'wn, ebie!ll, lilllllJ nourrl, uial soigné ,et man 1maité. Je di,1,ai u,n mot •R'l.lSSl sut· J,a, condWOill 2. Les pl,aintes d',u,n v:i,e'll,x ehev.al. béta,i-l oo H0Ua111de, habitaill.t rde l,a,i,ges ---.., • ,, "' P~s n·es,t beso·in de eJ.ten· ces rplaiutes; a'ies veutil!iéies, ~cJ.ai~ées et tenllles avec u tm1t le molllde sait q,ue •lie cheval est 1'anfma;t [ll101IJtl'et~ ,e xquise. Là, 1Poiint d'ode u:rs na. le p~1mi malheu:i·,eux, J,e p,lus mrultl'aité de ·l a bondes, iPOÎ'll,t de toiles d'aralg,u,6es !e J c•1·é,a tion, s uirto'llt ,en Ibailie et ·en g<é•n·ém1 d:an,~ -cùes mu11·s et torujours c1e 'l'ell,'l] tria.lobe à lP;;: 11~a(V~ de ra,ce 1.atine. p,ortêe des a.JMmés. H. THIELE. Le céilè;bre ,philosolJ}be ,S:chope·nhau,er a * dit : « L 'Ioa·He est 2'en,t'er po,nr les animaux, * * 1 • Ouetll.i <Lans fos ,,Neue Zuri,c,her NacJa.i r t ncs hommecS· fies ,œ1ar,revie1rs et les coche.rs) t·ie;bten" wu 13 mars deo.11ier: ,;:;ont les dita,ble.s td'e cet enrfer. JJ « Wenrn eine · h el.'ll'sche.n,dre Partei elne de.tt 3. Les otes mises ·en c,age et fPl!'i,êes de aJt ·billi.g,e Forderung des politiscltcn bon HIii mouve,nwruts, ,àraus ['1'11!1:emtion d e les engm.is&er. ·und der volitisclten Honetitiit als· .Anstorm. a.ls Attentat gegoo sidh proklamieren mlllsa,. • 4. Le.s greuoudl1e's a,u,xqtJ11eJ.1es on fil11•aic~1e etc. Jl les .p.a ttes sans les tuer. A .ce taux-là l'a:11em.aind est ,une 5. Le rpicn,son •qu'on ,aveiuigle avec Ulll :fieir vite ·a1P1PrJ11e! ' :'

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