ssme
annt1e
t er
Avril 1914:
40 5. Les vêtements ne doivent être ni trop chauds ni trop justes. o. L'habitation doit être exposée au soleH, sèche, spacieuse, propre, claire, agréable ~t confortable. 7. Une propreté rigoureuse en toutes choses: l'air, ·la nourriture, l'eau, 1e linge, les vêtements, la maison, touJt doit être propre, le moral aussi, c'est le meilleur préservati! contre le choléra, Je typhus et toutes les maladies contagieuses. 8. Le travail régUJlier et intensif est le meilleur préservatif contre les maladies de l'esprit et du corps : c'est la consolation dans le malheur et Ie bonheur de la vie. 9. L'homme ne trouve pas le .repos et la distraction, après le travaif, dans les fêtes bruyantes. Les nuits sont faites pour dormir. Les heures de loisir et les fêtes doivent être données à Ja fami'Ile et aux sati!lfactions spirituelles. 10. La première condition d'une bonne santé est une vie fécondée pa11 le travail et ennoblie par de bonnes actions et des joies saines. Le désir d'être un bon membre de sa famiile, un bon travaifieur dans sa sphère, un bon citoyen dans sa patrie donne à la vie un prix inestimable. LE SINGE DE CHATEAUBRIAND Olateaubriand aimait beaucoup les ani· maux, comme tous •les gens de bien. Le chevalier de Cussy raconte qu'il eut longtemps un singe dont les tours le divertissaient. Il s'occupait alors de mettre en ordre les manuscrits de Fontanes avant de les livrer à 'l'impression. Un jour, en remrant dans son cabinet, il' voit venir son singe à sa rencontre avec un ;air de fausse innocence: • Ah! coquin, lui dit-il, .tu as rompu ta chaîne et tu .m'as fait quelque sottise! Il sonne, fait rattacher ~a bête ~ n'y .pense plus. Mais lorsqu'il veut reprendre son travail', les manuscrits ont disparu. En promenant ses regards autour de ·lui, il aperçoit la corbeille toute pleine, c'étaient les œuvres de Fontanes que le singe avait déchirées ieuiHe à !feuille comme il voyait son maître faire pour les vieux pa· piers. Heureusement rien ne manqua·it; avec un peu de colle et beaucoup de patience, le mal fut réparé. Continuant son inspection, le maître avait vérifié ses autres tiroirs et trouvé vide celui qui conrenait ses décorations. On tes chercha partout. On désespérait de remettre la main dessus quand, à la fin de la semaine, la domestique, armé d'une tête-de-
loup, voulut épousseter la corniche de la chambre et découvrit, suspendus dans un angle, tous les ordres de M. de Chareaubriand. Pour éviter le retour de pareiloles émc»ions, l'écrivain ~ sépara de son sillge; il le remplaça par un chat qui ronronnait près de lui et qui se divertissait aux gambades d'un pantin de ca.Ijlon doot le grand homme tirait les ficelles. LE BREVIAIRE DU PARFAIT HOTEUER Il s'est fondé en France un .Club des cent, qui s'est donné Ja tâche généreuse de rénover les vieilles traditions de la cuisine française. En vue de cette redoutable mission, le club a réuni une série de préceptes et d'enseignements des plus édifiants. Voici q_uelques maximes extraites de ce bréviaire du parfait hôtelier : Nous n'avons aucune affection spéciale pour les palaces et autres casernes d'acajou. En général, plus l'hôtel est grand e\ plus la cuisine voisine avec la chimie. Pas de luxe ·excessif! Nous mangeons des biftecks non des fauteuils Louis XV. Dans un bon hôtel, on est reçu par Je patron. A bas les écoles de cuisinières inventées dans les pays où l'on ne sait pas manger! Un cuisinier qui se considère comme un ouvrier doit se taire paveur s'il n'est pas .. digne de sa noble profession. Un hôtel'ier qui ne conserve pas, dernere les fagots, quelques bonnes bouteilles pour les connaissances. n'est qu'un gargotier. Du linge blanc, des mains nettes, des femmes peignées. Petits hôteliers, 'affublez pas vas garçons d'habits généralement sales. Tout vêtement est bon, s'il est propre. Achetez tout dans votre pays. Des iaïen· ces des meubles bretons en Bretagne, des armoires normandes en Normandie. Soyez de chez vous, sauvez la couleur locale. Le .bon hôtelier est discret. Nous avons rayé de nos listes un hôtelier qui, ayant reçu un grand personnage, membre de notre club, fit convoquer la musique municipale. Tout voyageur, même notoire, a droit au repos. Une écurie n'est pas un garage. Un hôtelier qui donne .Ja pièce aux chauffeurs n'a pas la conscience nette. Aux W.-C. des murs blancs, nul besoin de siège en palissandre. Laissez les journaux l leur destination : la lecture. Pas de mouches. Elles naissent aux en· droits malséants d'où elles sortent pour faire du grand tourisme à la cuisine.
utmatre {Q)~{~J\l~Jl DE LA
Sociétê valaüpat)l}e
·d 'édu~ati on PubJication du MUSHH PEDAGOGIQUE L'Ecola primaire donne de 10 à 12 livraisons de i6 pages chacune, non compris la couverture, · et autant de suppléments de 8-16 ' pages pendant J'année ordinaire · (soit du 1er Janvier au · 31 Décembre).
S u isse tr. 2.50 Par an: Union p eRtale fr. 3 Les abonnements se règlent par chèque postal II 56 ou à ce défaut contre remboursement. · Annonces : 20 cent~ la ligne sur toute la largeur Tout c:e qui c:on~erne la; publlc:lltion cl.oit être 11dress~ direc:tement (1 son g~rllnt, M . P . PIGNAT, Sec:rét11ire a;u Dépa;rtement cl.e l'l~truc:tion publique, à. S ion.
_---..~_ __.._ _..~-~~.!~·~mt pas d'être avide d'apprendre, il faut encore avoir la patience l.P-1:hn1~tz_