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traire ne se comprendraitet ne s'excullllllllin •• Batte ltffaillD L'institutrice. - VincUvidualité à serait pas. Donc tous aux urnes le .29 l'école. - Le catédiisme, manuel de avril pour déposer un OUI. -osavoir-vivre.- L..,ecluœti<m de la mê. moitie.- Partk pratique: Orthogra.• et style. - Variétés: Le maîtf'e
n'est pas
guste (monologue). -0-
Slmaaireu IIPPlllllDt ••• (Cette annue a 24 pagts.) Sentenceset maximesdu B. Nicolas de flue. - Le nûssionnaire. - Eloge de 1,.,agricu'l!ltte (fin). - E.Uevient ••• - La itélégœphiesaos ofilawc un irain lancé à toute vitesse. - Une étrange conversion.- La nœniture du soldat .français.- Lescautions. - t.e maudit bilet - Les avantiages de l'établi. Le dimanche de Quasimodo. - Celui qui désirait voir Jésus.- F.airesa tâche chaque jour. ~ Cloches et lilas (œnte de Pâ~). - La cuisson aut~ oiàtique pat" l'auto-œiseur. - Variétés.
plus pariait modèlede cetteéducadoo tionale que l'on ,preconi$e si justement
cetteheure.
(Oazttti du Val.dis.) ~
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sait, cette sciencea .POllfbut le développeIDentharmonieux des 'acuités intellectuellœ et morales de la jeuneate. Pour arriver à ce résultat, il est Indispensableque le maitre n'-nse ae ia panition qu'avec tact et prudence. La punition ne doit être qu'une douleur inHigéeà l'écolier et destinée à l'avertir qu'il s'est trompé de voie. Den.êmequ' invariablement la douleur suit une briL lure, la gent ecolièredoit avoir la certitude qu't1ae~on fermesuivra tout acte ·déloyal et brutal. Mais que l'enfant sentetoujours que son maître est peiné de devoir punir ~ que, s'il le fait, c'est uniquementpour préparer en lui l'hoD".me responsablede demain. La punition, pour être efficace,doit être reconnuejuste et méritée; elfoproduira alors une améliorafiondan.qla voto~; elle fera naître la bonne vofonté.Si ta conscience et la raison ne sont pas écLairées, -0n n'obtient que l'appeteIN:e de la bonne volonté, ce qui rend l'en-
J111 Dtlaz,laltltltlar Le 31 maIS est décédé'aux Marécot, le jeuneinstituteur Jean Délez. Ses collèguesdu district de St-Maurriœ,ùr1e délégationde 11':Ecole nonnale, ses DOlllbreux amis et la population entière de Salvan ont .tenuà assisterà son enterrement et à ~ sur sa tombe des larmesavec de&prières. Après avoir fait son école nonnale, il d&uia avec suœès à Finbaut, pendant l'année scolaire 1912·13. L'armée suivante,atteint d'un mal qui ne-pardon. ne pas il dut interrompre son enselpL ment, à Vemayaz,et se retirer' au sein de sa :famillepour y recevoir les soins assidus que nécessitaitsa santé éhran-lée On peut dire de lui aver.le polte: Au l>anquetde ·la vie d'tnstignerrunJ, ") , .... k .. lHile • fant sournois., 'hypocrite et menteur.La 1 n -rr--quIun Jour .... pwûtion bien appliquée ne ~oduira jaIl a:5 avecunepatience ffal· mais une crainte mats ~timulera ment les longtœ& et c:tudlt"S souffrances sa maladi~ et a étonné la volonté raisomiable.
semi~
son entoucae par ses recommanclatioD Savoir punir est un art. Avant d'emempreintesle CODS91atioas et d'espécan. ployer la punition, il faut lui orep.arer ceg en Celui qui dgle nosjoat"s et 1lOS les voies:soit l'acceptationpar .taconscresüoées. cience et la raison du eoupable. Pour ·Douéde bellesqmllités Qe l'âme et lutter.oentre 4a paresse d'un erolier, il du cœm; et d1une intellig'enœ·pea com.. ra.t, .. ~ réveiller la volontém· mune,.il est-mon dans sa 23• année, ~~ SoD imagination, le pi. saœ avoic,pudonnertoutela mesure ~ salll aulation, lui montrer de sesconnaissanœ& acqulaesà l'école es lt6 tatigibles du travail. On prt>normale et éomplétéesell8Uitepar des YOquera ainsi, chez lui, un élan d'lbne; études peœévérantea. il comprendra que si on le punit parA ~ !amille éplo.rêe,nousadreasons fois. e'est pour lui venir en aide. Cette nos SIOCètes condoléances. manière de procéder modifieles dispoR. 1 P. stions l'atfüade intérieure de l'éltve L. C. puni. h est de toute nécessité que la classe entière ait la convictionque Pon -0punit .pour venir en aide a la volonté chancelante d'un camarade, sinon l'éDu Mlfflln•salalrn Pour mie fois, plairait-il à la Oa- lève puni devient une victime. Dis ce zetk .de pamer pédagogie? Ota:un le moment,il y aura lutte entre le maflre,
SION, to Avril 1917
L'~OOLE PRIMAIRE - ORGANEDE LA
SOCIETEVALAISA.lfDID"BDUCATIOlf L'INSTITUTRICE soUJVentà reprendre ou à icor:rigersoru œuvre. Le foyer désa,pprend ou détruit L'institutrice et l'insütuteu1-; n'est.ce quelquefois ce que l'école enseigne. La pas le même rôle, .le même hut, le même famille n'est plus une aide alors; mais dév:ouement,la même vie sereine de sa- bien un obstacle, un obstacle qu'il faut crifices,d'efforts et de 'Privations? ·L'un tourner avec ,prudence, combattre avec prépare l'homme; l'autre 'la fomme. Et respect. noius ne craign'Ons pas de diœ que le C'est un !beau rôle, en: vérité, c'est rôfe de l'.ïnstitut:riœ est aussi important une bien ,grande et bien dOOiCemission et •plusdélicat .que celui de l'instituteur. 1 que œlle de certe .femme,souvent étranL'instituiteur s'occupe principalement gère 1à l'endroit, inconnue des familles, de l'instruction, c'est-là-dire des idées, qui devient comme .1:aseconde mère de des connai1&sanceset du savoir. ;L'insti- ses élèves, qui met au monde l'intellitutrice rpenche·oour •l'éducation qui em- gence et le CœUJr des, enfants. brasse les habitudes, les ,sentiments, les Mais combien d'.ef.for.ts stériles, de dé. mœùr,s. qui est l'enseignement de 1i-.1s vouements 'Obscurs,·de sacrifices, mécon. rnJJPorts avec nos semblables, de nos nus, de bienfaits ou'bliés! Que de fa. devoirs envers la famille et envers Dieu. beurs et de .tristesses! Soumise à tous réducation trace le but; l'instrudiou .les devoirs, à t<mtesles exigences, à tous indique les vmeset les moyens de l'at - les cap•rices,à toutes les misères, la vie de l'insfüutrke ,s'écoule trop souvent no. teindre. « Péducation, ctest toute la femme, made et tourmentée, fatigante, ineertaL a dit Mmede Siael; elle triomphe là où ne et comme isolée au: sein même des l'insttiudion foute seule serait impossi- écoles et des familles. Surtout des familles. Auxi'liaire déble. » « J'ai foU:jou,rspensé, écrivait Lerbvouée et altendrie des mères, mais te nitz, q1u:'onpourrait réformer le genre plus souvent condamnée .a.u célibat par humain, si 'l'on réformait l'éducation sa position même. l'institutrice sera le des femmes. > témoin résigné, éteirnel, de l'orgueil et <<P?,rtout ·où l'éducation a été néglidu bonheur des auitres. II y ·a chez elle g-ée,dit Aristote, l'Etat a Teçu une at- du; parent pauivre et de l'exilé. teinte funeste. » Pour seule société, pour distraction ·Montaigne estime _que l'éducation bit éternelle et monde invariable, elle a des •µ!,usd'honnêtes femmes que la nature, ~ enfants; •des enfants q,ui, s'ils ne sont ,pas sa consolation ordinaire, s ont paret Say p•rétend que c'est p ar l'éducation des femmes qu''il faut commencer celle ifois,ses. juges et ses ,tyrans,. des hommes. l1 .faut qu''elle ,prenne •part :à leurs ·La première des institwlrices, c'est Ja ioies, leUTsjeux, à leurs !craintes, à mère. Mais l' auke la oomplète ou · la letµ"speines, 'à leurs espérances, qiu'etle swpplée; el'le· ila remplace, appelée trop étudie leu11S,penlchants, qu:'elle guide 1
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à leur esprit, qu'elle forme .leur cœur, qu:' decins-hygiénistes des jeunes ~es nous confiées. Dans la plus ,petttie de elle borne leuris désirs, qu'elle mod~re leur:scaprices, qu'elle ·apaise leurs .co- nos ée'oles nous pouvons rencontrer les maniifestations les ,plus dive.rses des im· lères, ·qu',elle ess·uie leurs la:m~s; il faut qu'elle soit douce et ferme, msmuante et per!feclions humaines, qu'elles isoient aie. v-rai.e, aimable sans lfamiliarité, indul~ quises par conta.et ou simplement .ataviques et, ,comme nous ne rencontrons gente ~ans .faiblesse, et qu'elle témoigne pas deux visages absolument semblal'.affection sans jamais feindre la bienbles nous ne trouvons 'Pé!B non plus veillance. ' , deux Il faut qu'elle sache tout et q,u'elle en- deux âlnes, deux temperaments, absolument identiques. 'De là caractères seigne .tout: les partidpes et la ,couture, une infinie variété de m:oyens ,curatifs la fapisserie et .l'ortihograiphe, le •catéou préservatifs à appliquer, suivant que cltisme et la broderie, le 'Plus grand le dêfaut 1à corriger, le vice à déraciner, commun divis,eur et le ,crochet. Il faut qu'elle écrive comme un .ange, se manifestent chez tel ou tel élève: ce qui fait du bien 'à l'un faH peut-être du. qru'elle chante comme ,un :rossignol, qu' elle lise comme M. Legouvé et qu'elle mal à l' au:bre. Nos élèves ,pourront donc, cela va de conjugue la toute vapeur les verbes les .soi recevoir une éducation d'autant pilus in-ég,uliers. ' Et plus tard, quand les enfants au~ mieux soignée qu'ils seront moms 11.Gmront grandi, elle s'en ira 1peut-êt.re,tout breux. et ils donneront plus taro des su.. aussi pauvre, bientôt oubliée, frapper jets d'aiutanit mieux éq°:flibrés et plui& à une nouvelle porte, s'asseoir au mi- utiles qu'on aura ·pu culttver en .eux,au besoin ,redresser l'individualité. lieu: d'autres enfants. Sans doute à l'é~ole comme dans ta Si l'instituteur prépare l'homme en ins,trui~ant l'enfant, l'institutrke façon1- vie ,p,ra:tique,'il faut savoir se 1plier à ne la femme de demain qui, comme fille, 1, une discipline, sacrifier même sa vol~ncomme ép-0u:se et comme mère, est ap · ' té et Se3 goûœ, mais on peut le îa1œ pelée à exercer une triple influence su:r sans abdiquer la personnalité et il f a,ut la famille et, par la famille. sur la So- l'a pp:rendre aux élèves. ciété. En af)pareiTce, tout peut marcher à merveiUe dans une éoole trop nombreuse au point de vue discipline et même L'lndlvtdualité à l'école in~truction · mais en est-il ainsi au !Joint de v~e éducatif? Le maître, fût-!l L'un des principaux inconvénients des .un « virtuose » y parviendra-t-il jamais à cultiver avec' assez de soin le .caractère écbles trop nombreuses est dû au fait qu'il n'y 'Peut pas être tenu un compte :p1'opre de ,chaque élève pris individuel$Uffisant du. caradère, du tempér:ament, lement? C'est 'à cela pourtant qu'il faut en un mot de l'individualité de ,chaque viser car c'est des hommes qu'on nous dem~nde avant tout au sortir de l'école, élève. On y est :presque forcé d'imiter des gens qui sacltent être réellement certains Esculapes des temps passés qui. pour les ma:ux les plus di-ssembla- « eux-mêmes» et non dies êtres incomp,lets bles .prescrivaient uniformément cer- ne voyant que la terre, des hésitants dans 'la voie du bien, dont le caractère tain~s ·.panacées dont .}'efficacité était s'est peut-être atroplhié par ,un ·séjour relative d'ailleurs. '])rolongé dans une école trop nombreuNous sommes un ~u, nous autres Ls P., inst. édocateurs de l'enfance, comme les mé- se.
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teront à respecter les dmits de nos san. blables dans nos actes et dans nos pensées. Dans !IlOS aotes, no.us .aurons, 'à reSLe Catéchisme reontienit l'énoncé des devoirs religieux . Cela, on le savait pecter la personne du ,prochain, la per1sonne ,qiui est !à ·lui, ou: sa femme, les plus ou moins; plutô ,t moirns que plus, tant i.l y a de psittacisme dans la ma - biens qui sont sa propriété, la véflitê à nière d'entendre le catéchisme. ·Mais ce laquelle chacun .a droit; ·enfin, et ce qu'on ne sait pas .du tout, c'est que le sont les deux derniers ,préceptes, nous catéchisme, si on y regarde bien, est devrons respecter ses droits, même dans nos désirs , ,pailiCe,que la justice est avant aussi runmanuel de savoi-r-vivœ. Il n'in. tout dans le cœur ou lai vol011té. d'iquera que partieLlement les détails d'application, je le vewc bien : mais il Il y a dofllc, de ,par la volonté souverpose les principes sûrs d'où déoou:le ,ce raine du Créateur, un Jien entre les qu'on appel.le le :savoir-vivre. ,En d'auhommes, indépendan t de la volonté hu tres termes, il ne nous indique .pas seu- plaine: à œ 1point que la vie ih,umaine lement nos devoi:rs envers Dieu, mais deviendrait impossible, .avec 1l'al>sence encore nos ,obligations envers les autres ,complète de rou.t lien social. !Nul solihomthes; ou mieux encore, il enseigne taire ne pourrait subsister, ne ipourrait la ·religion, ,et la religion nous unit non faire son :salut immérité, s.'il ne vi~ait seufoment ;à Dieu, mais encore à nos ,absol,ument que ipour ,}ui-même. Il faut semblables. C'est S. Paul qui raisonne qu'oil,partage ses Joies et ses ipeines avec de la sorte: inous sommes 1ous frères, quelqu',un de ses 1pareils . On voit d'allparce que t-0UJSnous avons Dieu 1pou:r leu.rs.:9:...ue les hommes, :s'ils,ne sont ,pas père; aimer Dieu, c'est aussi aimer ce entraînés p.ar la ,passion, s'aiment naqiue Dieu aime. ,t,urellement. De là nos devoins de socfabi1ité, de probité, de justice, de véEt en fait, nous voyons que :le Déca. logue, qui es,t la partie principale du mcité, de bonté, de libéralité, et :ainsi Ca téchisme, contient dans les tr~is pre - de suite. miers articles la ,cha:r.tede nos devoirs Ce sont ,llà les, règles ,prindpa'les du envers Dieu; et dans les sept derniers , savoir-.viv,re. toutes consacrées par le celle de nos oblig.ations envers le p.ro· Catechisme, qui condamne par le fait d1ain. même ce qui leur est conrrrake, et le Et admirez la splendide logique du condamne jusque dans leur souirce même, c'esl:r-à-dire dans les .pensées et divin Législateur. 1,1 y a Dieu d'abord, le~ sentiments. ,La prétention qrui s'imet les hommes ensuite. 1Mais 'les hommes ne iparticipen>t,pas ,po.sede force, .l'orgueil qui ne voit que toUJSda:n:s la même mesure aiu~ 1privilè- soi, la ,persuasion ,qu'on a ,toujours raiges divins . Il y a d'a'bord ceux qui dé- son, et que iseul on a raison, .t'imptttis.tiennent ipom nous quelque chose de sance voulue à examiner les ratsons et son autorité ipaternelle à notre égard: les droits d'autrui, et ainsi d e suite, sont ce sont nos supérieurs, et envers ceux- contraires au catéchisme. Les ,paroles l'entêtement 'ir,réducci nous avons des dev,oh,s sipéciiaux <Je dures et s111operbes, respect, de soumission, d) affection; pu~ ti'ble dans les iohoses de la vie, l'eiireur il y a ceux 1qui n'ont ,pas envers nous qui ,consiste à sacrifier les intérêts grades droits ,pa1iiculiens: ce sont tows,les .ves ,pour des soucis personnels et mes.s hommes. Envers ceux-d nous avons des ,quins, les bouderies insensées, les .airs obligations 1communes; et elles consis.- méohants, les procédés violents et dou -
LeCatéchisme. manuelde savoir ..vivre
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lotllfeux ,pour les autres, ne sont pas moi!!s opposés aux enseignements du, catéchisme. Le Catéchisme réprouve l'égoïsme sacré. Quand le cœur est bon et droit, la viie sociale est bonne et droite, ,pa11cequ-' on y tient compte sans doute de ses rais'On:sà soi mais aussi de celles des ,autres. Qua~d les iraisom; du ,prochain combinent .avec les nôtres, nous nous aidons; quand elles n~ combi!1,ent·I?as, on se fait ,les concessrons necessalll'es mutuellement, ·pour ne p,as se heur:ter et se briser . . On a souci des intérêts du 1procham comme des siens propres: il est même des ipers·onnes, mais ·Combienrares! qui sacrifient sincèrement leurs propres mtérêts d'idées, de fortune, de goût à ceux des autres. Ainsi fa'is·ait Jésus-· Ohrist: mais hélas! il a peu d'imita-
quand, là l'aide d,e leurs doigts, disons.. nous, car toujo urs la mémoire aib~ra_ite a besoin de ,s'·aµpuy,er sur la memo1re concrète pour retenir p,lus sûrement ce q,u'on lui confie. C'est ainsi qu:e la numération parlée appelle ,la numération écrite pour qu'à la mémoire des mo~s se joigne la mémoire ides yeux, exer~ee dêjà, ,par les bâtonnets et ,l~ b~uh~compteur, à être en outre la memorre m. telligente qui a l'idée nebte de œ qu'elle récite ipar cœur quand elle dit : ,un, deux, trois, etc.
,La table de muJ.tipHcation nécessite à son .tour une rocitiation, impeccable
par- ,cœur; mais combien cette étude serait rebutante si on la :réduis,ait à un mécanisme, même exécuté en chœur, et cela littéralement ·parlant; ,car, autrefois, la table de 'Pythagore chantée était pratiquée dams maintes écoles! Les enrel1il'S. fants finissaient ,par retenir ces cOU1plets Joubert a résumé ,padiaite1;11entc~s monotones, se déroulant dans le même réalités dans l'une de ses pensees: « Ctordre qll.l,'ilne ,pouvait pas être question vilisation ! grand mot dont on al>~se, et d'intervenir, car alors .J.amémoire dédont l'acceptation ,propre est ce qw rend routée serait restée sourde à l'appel. Les dvil. H y a donc dvilisation ,par la re- procédés concrets ont un tou.t autre réligion, fa •pudeur, la bienveillance, la sultat· la multi,plication apprise d'ajustice: car it'out cela unit les hommes; bord ·par leur moyen est saisie 1pa.r.,!•inet incivilisaHon, ou retour à 1'a lba:r·ba- telligence; il devient a lors aisé de sarie, .par l'esprit de contestation, l'inrel~- voir. par cœur, salllS l'avoir ,pour ainsi gion, _ l'imprudence, l'audace, '1'ambidire .3'piprise,la table de ,Pythagore. La tion de itou:s,l'amo ur con:stant de son mémoire est mise au ssi à contribution bien-être, l'ardeur d,u gain: car tout dans le oeakul mental, bien que .ce soit cela désunit les hommes, et ne nous at- lià U,TI exercice de réf1.exion,suirtout; une tach e qu''à nous-mêmes.> sorte de mnémoteohnie y préside même, (Causeries.) .f.-.f.Berthier. par le .fait de fa décomposition des nom. bre$ en dizaines auxquels on ,ajoute en-suite ·et d'où l'on soustr ,ait .les unités L'éducation de la mémoire mises momentanément à part . Ce qu'il convient de retenir par cœur, aux ,coun; La mémoire trouive là s'e:>.oercerà l'~- les phus ,élevés, œ sont les ,théories d'arole dans toutes les branches de l'ensei- rithmétique dont une erreur de mots gnement; disons même qu'a:u,cune ne ,poui1rait fau·sser .les données; mais rom. pewt se passer de son ,secours. .Le C<f-l- bien ici H faut ,comprendre pour apprencul demande ,un effort aux tout :petits dre ! D' .ailleurs, iun excellent exercice pour qu'ils arrivent à Tetenir le nom consiste à faire retrouver les théories au âernombres, et comme ils sont fiers moyen d'exemples, ,procédés i<lenttiques 1
à œuocque l'on emploie dans l'étude de ta langue et où l'inte lligence et l,a mémoire mal'chent de pair •aivec .profit. 1L'Histoirene :saurait êtire apprise .sans le secours de la mémoire, il est S'lliperf1u de le démontrer, mais quel zèle doivent jouer ici l'étude et la récitati<;m par cœur? Les noms des ,personnages et des lieux, les dates, iyoi}làce ,qu'il faut apprendre et ·retenir sans faute, c'est là en même ,temps appr endre les faits et alors, les causes et les ,conséquences, de ces faits ayant ·été expliquées par le maître et trou,vées en partie par les ,élèves à raison du développemen t de leur intelligence, i I ne sera nullement nécessaire d 'ex;iger uine récitation Httérnle du manuel; mieux vaudra au ,contraire laisser pour cette partie le champ libre à la mémoire des idées, il n'en irésultera q.u'un exervice plus intelligent et, par suite, un souvenir plus fortement ancré dans la faculté de conserv:ation. Pour retenir les dates, Je moyen -le ,plus simple sera de les rendre inséparablesdes noms ou des événements auxquels etles se ratitaohent et cela, dès les premières leçons d'histoire données aux plus jeunes enfants . L'habifode de situer les. faits à l'époque précise où ils ont eu lieu et, par suite, de les enchaîner loiiquement est ainsi prise .à l'âge où la mémoire' jouit d'une étonnante :faciliité et .Je irésulfat en est ,précieux. L'usage des cartes de géographie en rapport avec l'époque étudiée, toujours sous les yewc des enfants p-endairrt les leçons d'histoire, facilite singulièrement le travail de 1a mémoire; nou.s retrouvons en. rore ici la mémoire des yeux, dont il faut fav,ofi.ser l'exercice en montrant aux élèves des images, des documents. des objets dont la vue les aidera là mieux comprendre et à retenir .les faits ihisto~
riques.La Géographie, nous le savo ns, ne peut s'apprnndre sans 'l'aide de la mémoire. Son étude se réduisait même, il
n'y a ,pais ,cinquante .ârls encore, à une nomei:icJ.ature ,qu'il s'agissait simplement de retenir par cœu r, on avait heureu sement la ressource des ,cartes, moins nombreuses et .plus simplifiées sans doute que nos carte s actuelles et des exercices de cartogr:aiphie .assez en hon~ neur qui faisaient, en somme, qu'on savait sa géographie; mais le trava il de la réflexion et du ·jugement n'y entrait guère; on 1Iéciotait,on retena it, on n'en était pais ,plus savant pour œla. Actuellement les études de géographie, plus étendues d'abord, sont en même temps ,plus scientifiq.ues et l'intelligence y gà. ,gne. Cependant ,la nomenclature ne doit pas y perdre complètement ses droits. \La Oéogr:aphie, les cartes, cela, avons-nous dit, n'Olusa-amène là la mémoire des yeux, dont il faut -tenir tant de compte dans }'·enseignement. Touit ,ce q.ni contribue ·à développer et à exercer le sens de fa vue a un heu.reu.x confrecoup 'à l'endroit de toutes les opérations de la mémoire. De là, pour les leçons de Sciences,l'importance du A1uséescolaire. Un éducateur doit, de ce fait, être soigneux de :ses ooHeotions, 'les augmen. ter, enrichir de jour en jour s,on musée, afin que les explications de la class~, mieux comprises, soient ·plus sûrement retenues. A ce •point de vue encoce, .les illustrations des livrns dassiqiues, les tab leaux muraux bien choisis et renou. velés sont un précieux secours rpour la mémoire. Ils aident aussi .l'enfan t dans les exercices du Dessin dits de mémoire, qu'il repr ,oduira d'autant plus fidèlement qu'il aura mieux regar dé image~ et objets et que les uns et les attitres lm auront été mieux exp.tiqués. Excl'cicrs pl'op res à, favoriser la mémoire.
_ Tou s Jes procédés imaginés pour venir en aide à L, mémoire ne peuvent p as être mis en pratique; .il en est néanmoins d'ex~Uents, Que 1'ell'Jpérience a sanct ionnés. et qui sont toujour s employ~s ave-<;su~cès. Teliles ,~ont le~ copies Jes dictées intelligemment fa11t!squa aident' à retenir l'or !hograiphe des mots. Te!ol e
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so ïonne .de délassements d'es prit , tels que les est ~'exceUenie habitude de faire apprendre chansons, pa·r exemple, des jeux de mots fortous les uours quelque chose par cœur, peu; més avec les première s syllabes de ceux que mais tous fos jours et toujours compris. Tels 1'011 veut retenir, etc. sont, enfin, ·les ·résumés de ,leçons, écrits au Conclits'ion.. - Donnons tous nos soins à tableau noir , transcrits ensuite ipar chaque la cul1ure de la mémoire ; c'est une faculté élève sur un cahier et appris textue'lllement,ou maîtres se ; mais n'oublio n s pas qu'elle n'est à peu près, :pour Ja classe suivante; - tes pas un. J)tl!' mécanisme, aux rou ages inconsdéfinitions daires, ,parfaitement e~plrquées cl cients et ron!iniers. C'est donc une mémoire comprises, .soumises à la m6me mélhode; inielJljgente qu'il faut s'efforcer avant tout de les questions revenant sous diverses formes , d'évelo:J~per ·chez l'enfant. pour rappeler à satiété des points importants , soit comme exercice ora:1, soit à -titre de devoir écrit. En:fin, les réca,pitulations hebdo· madaires, mensueUes, trimestrielles ne sa'.l< raient tomber en désuétude sans porter préjudice à l'action conservatrice de la mémoire. Elles constirluent, en effet, Je procédé pédago· gigue ,par excellence. " Le bor, Rol1in " les Les hirondellesà bord du navire. recommande en y ins istant avec îorce et, .si !e Pendant le séjour de mon navire au renouveau des progra11Umesdestiné à amener Kamtchatka, :deux Mmndelles étaient d'heureuses réformes par voie de progrès ne venues faire leur nid près de ma ,cabi. doit pas Jais,ser l'éducateur indiflérent, il est 1juste de dire que la plupart des principes de ne. Nos nouveaux hôtes furent bien trai. nos grands pédagogues d_'tm wtre siècle res· tés par 'les hommes <le l'équipage, qui lent empreint>s·d'une sagesse Qni -les garde ,i ~ regairdaient leur présence comme un vieil,lir. En les suivant , les maîire s adLtels ne heureux présage. Les petits étaient à l'a,isseront pa.s d'atteindre leur but. Il y a beau peine éclos quand arriva ,pour nous temps que, grâce à œs principes, .les jeunes inteJJigences sont mises à même de saisir ce l'heure du retour. Tous les autres oiseaux :seseraient afots, je ,crois, enfuis qu'une mémoire, cultivée selon les règles d'une pédagogie bien compri se, conserve ,pour le. 1sans ihésiter; chez nos hirondelles le meiUeur développement cle iou.!es les autres ,combat fut iphus long, che~ la tîemelle fa.cuHés. surtout, qui ne se résigna à nous quitter Procédés mnémotechniques. - Il semble qne, que quand le mâle eUJt: :regagné la terre. disposant de tant de moyens rati-onue.ls, l'édu- .Mais <les vents contraires s'étant aloflS cateur puisse se passer de ces procédés mnééievés, ,elle se viit bientôt foricée de remotechniques, pour la plupart, que des pédagogues mieux intentionnés que pratique s on! brousser chemin , ou peut -être s'était -elle essayé d'introduire dans 1'enseiguement. Ces ravisée, disions.nous. Tous les matelots, aide-mémoire ont, en général , ·le défaut d"e· l 'ayant vue revenir, avaient aipplaudi, xiger, pour être une fois compris, un effort quand soudain, les forces lui ayant supérieur à celui don t on prétend dispenser maniqué, elle tomba, et elle fut emportée l'enfant. Oe plus, leur profü est contes(able; :par une lame. car ce n'est guère à la mémoire intelligente Les orphelins que nous aviol1'Sainsi qu'ils s'ad1 essent, mais, quels que ·s-oieut les .inconvénients de :leur abus. il n'esi pas 1juste reçu la tâclhe de noufl1ixfurent bien soi. de proscrire indifféremm<entet de parli pri s gnés; mais privés des soins maternels, ils périrent bientôt; l'un s' était cassé la tous les moyens mnémotechniques. Il e11 esi ,qui ,peu,ventrendre de grands services soit à patte en tombant dtv lllid; l'au111 e avait des enfanls en retard, soit à ceux 1qui, bien eu la tête écrasée contre un cordage; dmtés, y trouvent un secours pour retenir par 'bref, à notre arrivée en Amédque tous cœnr de longues nomendatures, par exemple. étaient morts . Il m' est certainement ar· Au maîlre, dïmaginer ces .procédés selon le rivé dans mes voyag•es bien des événebesoin de ses élèves; mais à la condition qu' ils soient rationnels, même quand ils ont ·la ments iplus -impor,tants ou plus tragi-
·--Pa1·tie -·--·pratique ·- -----· -
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Orthogupbe et questions grammaticales
Plan. - Le matin, à l'Angelus,-elles nous parlent de 'Dieu, elles noLts appel lent, elles nou1s, parlent de l'humanité 0000000 entière, sauvée ,par rlncarnation. composition Quand la mess,e sonne : messe quotiLe dra,peau: Pou11quoi le drapt!au e::;t-ilun dienne, messe des morts, messe de ma• objet de si gnnde importance? Ne semble-!· ria,ge, messe du dimanche. il pas, à première vue, que ce ·lambeau d'é· Quand elles annoncent un baptême. toffe n'est qu'une chose quelconque, qu'uu Le dimanohe et les jours de fête ,pour signe sans valeur ? Donnez votre opinio11t. appeler amc vêpres. · Plan. - Le drapeau, loin d'être une A midi, tous les j our-,s: Anrtelus. chose _quekonque, est un objet sacré; ·Le soir : à la prière: Angelus. car c'est_un symbole vivant, le symbole Quand eUessonnent au momerut d'un de la :p·atrie. omge, œun incendie . On ,cheœhera ce que, dans ,ces diver. Sa v;ue provoque le respect devant lui, les soldats s'inclinent profondément ses circonstances, peuvent dire les doquel ,que soit leur grade; les hommes :s~ ches, et on conclura ,en montrant que, découvrent; les mères, iliont faire là leurs bénit·es par l'E!!lise, elles sont la voix petits enfants le g,esite du baiser · les, de üieu et que, sàvoir les entendœ, c'est entendre en quelque manière Dieu ·Luifoules s'ar.rêt~nt :sile~cieu:ses, ét~ues, qua~d elles n applaudissent 1pas avec même. .:_oenthousiasme. ·Pour sauver 1e drapeau des ~ie~ s'immolent; ,car le perdre, pour Sujets de rédaction un regliIIlent, c'est iperdre l'honneur. En vous rer1dant à l'école, il vous aniv~ Mais pou,iiquoi tant de res.pect poU'rq,u:oi tant d' amo1Ur?Car mourir ~our le souveirt de voir vos parents -ou vos voisins travailler dans 'les champs. Décrivez leurs oc• dmipeau c'est plus encore que dë le vé- mpalions et dites que.Jlcsréiilexions elles vous ~érer? Ah! c·'es:t que le drapeau nou:s. inspirent. tient au cœur. Demandez-le à celui qui 0 dœa~,qu.ant sur une terre étrangère, l'a~ Un de vos camarades , obligé d'aMer à 1·é. perçoit au faîte d'un édifice public. Decole devait se présenter cette année 1àl'examen d'émancipation. Il a cessé d 'a.Jler eu classe man~'ons-le, s~rtout, au soldat, ,pour le. pour vendre de;; journaux dans la rue. Vous quel Il est un :signe de ·ralliement et d'es . l'avez reucouiré; il vous a dit qu 'il était très se ·pérance, au blessé qui .tressaille content de ne phts a·Ner en classe et de ga· r~resse e;nle ~evoyaU:t,au vieux guergner de ,l'arg ent. Montr ez .:ombien j,l a tort . n er dont Il ravive tant de souvenirs au 0 patriote, qui y lit notre histoire avec' :ses Pourquoi faut-il épargn er? Quelles soul les dépense~ part icu:Jièrement inutiles et 1rloires. ses tristesses, et, -surtout avec l'héroïsme des défenseurs du <lr,~peaui. poU1·quoi? 0 ..Nh! c'est que le drap-eau-, ,c'est la paAi rnez-vous la ,lecture et pourquoi ·r Quand trie; <: c'est ,le devoï,r dans ce ,qu'il a de Jisez-vous et que 1isez-vous ? Quels ouvrage s plu:s sérieUx ert de plus fier »: ,c'estune vous 011[ le plus intéres sé? pensée élevée, c'est .un sentiment des 0 plus nobles, ·qui se ,personnifie en quelH laut se remfre uli'le. Dite~ ce que vous ia\tes à la maison ou ,ce (lue. vous pourriez qruesorte dans un étendard . ques, il Y en a peu q1ui m'aienit aussi tristement impréssionné.
et
0000000
Que vous disent ·Je, clodhes de votre village?
faHe pour rendre service à vo3 ,parents, à vos frèr es et à vos sœur s. 0
Une maison aband onnée. Oécr ivez-1a et dites
32 ,les se.atiiments et les sou venirs que vous ins· · rpir e cette vue. ~
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.. __...
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Variétés L e Maître n'est pas j ust e (MONO LOGU E.) Non! vrai!J1eni, M. ,Je Régt nt ,n'est pas j,uste! Figu rez-vous que je suis Je ptu,s intel· Jigent de la classe; cela se voit. sur mon visage, n'est-œ pas? C'est mOJ qni réponds le plus souvent et lorsque le maître me pose une 1ques!ion; je ne suis jamais embarrassé . ... Ah non! jamais! ... Pa s comme pierre , pair exemple, qui réfüéchit 1oujours un m01rrent a:vant de parler . . . . Eh bien !. . . le croirie zvous?. . . ,Je maître a Je toupet ~e me le proposer pour modèle. . . à moi!. . . vous entendez bien, à moi qui réponds déjà . .. avant que raquestion soit .posée!. . . C'e-,t fort , hein! et pourtant c'est comme ça! Ah! non, vraiment , M. le Régent u'es t pls 1iuste! · Bien {lue je sois , tot.1JjoursJe premier à répon.dre, savez-vous queNe place j'occttpû . . . Pas la première, par exempile! oh 11011! car on dirait que Paul a acheté cette place . . . . Je crois bien qµe sa maman apporte à l'fo,.. füuteur des gâteaux aux fruits et sa petite sœur des mor ceaux de-sucre pour lui plairi!. .. . D'aiUeurs, faut-it que j e vous le dise? . . . je me ra,ppe11equ'une fois, Pannée dernière , j'avais des punitions, mais des ias! des, tas ! Qu'est-ce que ,j'ai fait? Je suis a,nlêpleurer chez n1aman. Les mères sont ingénieuses pour faire plaisir à leurs enfants. La mietme a pris une 1jolie motte de beurre, vous savez de cel· ,les « ousqu''H » y a des fleurs et " rpis » des veaux dessinés par-dessus; elle J'a apporté e à M. Te Régent .. .. et moi , je n 'ai pas lait les punitions ! Vous n'ignorez pas q ue le beurre est adoucissant! moi je l'ai su depuis ,]ors. Enfin , c'est Paul qui est le premier. Comme i11a l'air bête! N'est~ce pas que ça paraît nigaud d'être tou~.ours avant les autres? Fi l pas moyen de !aire des progrès! et il n 'y a toujours 1que ,le mur devant soi. C'est vrai ment ennuyeux! Oh! non, jamais je 111evoudrais être premier! . . . Aussi, c'est comme je vous le dis, je ne suis pas le premier; mais, ,je n'a i pas la dernière place non plus; oh non! par exemple! 1 cela de n'y tiens pas , .. . Et
6 fa, voyez-vous, pour vou s pa rler franchement.
. . . je cr ois que j'aimerais autant a'Voir la 1 première que la dernière place. La preuve que je n'ai pa s la dernière place dites-vous? Eh bien! après moi il y a enco~ . . . deux bru~cs; oh oui! deux bancs . .. c'est bien vrai qu'i1's sont vides; . .. mais je ne suis quand même pas à :la derni ère pl3!ce. ' L'autre ~our, nous avons
t:LL
la visite de
M . l'Insp-ecleur. Enfin, me suis.-je dit, celui-là
au moins sera j us(e; ir sera ieuchan(é de mes répon ses,!. . . Et je ne me suis pas trompé . La pr emière question qtt'il uous a pos é<! était la suivante: « Dans quell e par tie du mon.Je se trouve · ;Ja Grèce? » C'était une question pour uou s attraper , pour voir ceux qui étaient· les plus malins , je_suppo se. Or , ,Je plus malin de la classe, c'est moi, je vous Pai déjl dit el vous le croyez, n'~sl-ce pas? Aussi , j'ai répondu ,le ,premier, tout triomphant, le sourire sur !es lèvres: « La graisse , M . l'faspecteur, . . . mai-s elle est partout « ousqu 'il » y" a des charcutier s, partout • ousqtf i,J• y .i, des cochons! . .. - , C'est très hie11! me d it !'Inspecteur ~u ria,nt. ,, Vous e.ntendei, hein? « C'est très ;bieu! • Qui est-ce qui fut bieu content ? .. . C'est moi. Qui fut méconteHt? C'est M. k Régent. Pour sùr qu'il était ,jaloux!' .-Voyons, loi qui es si sa vant, aJoù!e en· core M. l'mspedeur eu me désignant, je suis sftr que · lu ne sauras pas r épondre· à cette ,question. Qui, dans celle classe, 4"avail!le le moins, pall'e le :plus et n 'écout~ pas ce qu'on ,Jui dit? » et H n;e clign_a it de l'œil ; au:ssi, j'ai bien compris ce qu 'il voulait dire! « Oh! M. '!~Inspecteur, ce n'est pas · diffi!icîle,c'est M . Je Régent! » Cette 'fois, ]'!,us,pecteur ne me dit rie.1, mais il partit d'un grand édat de r ire! C'est la preuve que j'a vais bien répondu et. qu' il était content de moi, n 'est-ce pas? Eh bien! sans doute vous ne me croiriez pas, le maître m'a d:onné à copier 5 fois tout .le verbe « être un·nigaud ~. Je vous Je demande, à vou s ious qui êtes ici présents, lequel était le ,plus nigaud du · régent ou de ·moi? Ah! vraiment, le maître n'es t pas duste! et pour que ce soit un plaisi r d'être &olier, .il faudrait qu'i:l n'y ait pas de régent. 'N'ai-je ·pas raison? B. C., inst., Sierre. 1
itée, par c&Jttre de la ~ tl a en suff~ 11faut en~, 1èveen a pri$ipalementbesoln. toyez-laà c~ de 4 kg. de sel ique,at 100 m•. C'estUne~ . maisqui ff!ld bien rrunc1.- On sème 2 à 4 kg. de par l 00 m', en lignesdistantesde cm. On écarieles graines, 9W' la de 0,15 à 0, 18 cm. On les en.
à la pro~de6 à 8 cm. On ve la temenœfflllle auptisde la ance de l'Association.agricole, à n, qui -s'estMMJrélès quantitésdis
ibles~ P.Enttemoot. - c.otnme cettevariétéqu'ilfaut .p)ànter,c'èSt ne là qu'iliaut s'adr~ Jtfaut • • plits Yit~ on 6YJ!tf ~ les ~ ns'lUi10ntlès"'5~ en~ ia fève. Ennemis4t 1- #'Il. Loràqufêl~ seméetard.la ~ est facll-.nt at. ué.epar les~.ons. On ~ les ttre m éèiniaatla tfgt ~ffi. ad nt à la flicotine. (Nicotine:'deà Ornts, 1 l~ pour 100 1itits<F•,. t là meH~ aièotine4ue nous
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RtlllÛIMn/. ~ -a~liàns ~ chiffiè.Votrè~"dé~, flOl\ <leDOUi; mak..cles IOÙIS ~ VM ez don~ à votre cul~· clêslteres. ~ ~es. etc.:.... Conelasi.oR. -- Fadle œmme el1é' t et avec fous Jes•v~ qa'ellè ure-,la œlture dè la ~ doit ftte ndueœtte anuéeet dlaque ~ rait en cultiverau ~ tOO~ Wtm.,1,0~.
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venu-~ l!t aux autont'5, communes. · 1mnutes o'exerciœ& par jour, pour 'pour lesquelles œtte pul>lica- 1 iemmes et enfants, parait appe1ée à tion ecnsistera :des arcnives d'une incontesta• let plus r,rnds services à tout.
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Sf · noas ljoUti>ns que :.M> '('tt, du béaéfict
dfchüon sera réservé el J'épar!i à la caisae de ~àt& dea iateraés en SuiS8t, le but et • 111tfrlt de cette publiattion rfff.Ortiroaf encore ~ inté.res&attlq ef humanitaires. Sommaire de l'ouvrage-, Lès riVft du L.êrQan. Leysin et en irons. Le lfà.Valais. - Le Haut-Valais. Le Jura. oiierland bernois et Oruytre La Sui119' œntraJe. CM.teatt,d'<Ex. - Mfirren,
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POUR l.ES OIEV AUX. Sous le Guide pratique pour le; soins à aux chevaux» le Comité œ11tra!de Roua,evieat de Iaire paraître en Ir hb instructive brochure rédigée par le pitaine f. faer de Soleure. Ce petit de m Pllgef, illustré de 1:l> gravum, vade mecumpar ~e du con • du propriétaire de c!ttvaux. 11 ense. phrases brèves et claires tons les soms de
0000000 nécessiteie dleval en santé e: tes ALPLANA:LP, NouveHeculture pbysiqUe eecoursen cas d'accidents. A nofte l)'UIQJstiquepour tous Edtflen Atar. oo plus que jamais les thevau... sont en auit surdtarges, au mauvais aitreü~ - Oeœve nourriklre dliectueuae ~t parcmom En con~rvaot au c:orps 'iA v peur et aa colld11itspar des jeunesse, 1:1nouvelle culture f11ysique Alp- i!s sont ~lement mes quj .aeae doutent pas qu ils ont sous lanaJp uopnme une force nou\o-elle à la vogarde un être vivant qui sent et qui lontf et à f eeprit et justtf,e le vrei1 adap la· œ petit livre \lientà son heure. D sera tib: mens sana us corpore 8840. A DQtne tpc;iqœ. oà toutesles ..-aies 90ll1 grand profit pour tous ceuxqui sont à approcherles che'8wt. ~ U .laut qœ les bonimes 11C>ieot•· En ve.'lteau prix de 2 francs au sec:r ,oureui. 1', Cette,qqy..vel~mflh• qo1 demtlndecinq de l Etoile-Rouge, rue d'f~.
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Caaolt4H Jl8 publie chaquemoisen livraiJODBde 18 pages Ja fla de I'~ un joli vplume d'environ ~ pageis Ua aboD118111fmt d'on an (Sulùe) coft.te F.r 1.60 2 à
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es 108 morceauxde ce recueil se rép&rtialentala8i: N• 1 a 32, oaotlédiés à la 8&imeVierge, - Noa 33 à 88, cantiques &a S~t et Esprit, - Noa 89 l 97, cantiques sl*i&u pour Noêl; - N°' 98 à 108, u~ divers pour proceasiooa,missions. Les cantiquea à la sainte Vierge et ceux de Noël aonl ~nta ea gqode pour 1 ou 2 vou, dans uo style populaire. Ita aout deetinésà être ch&Dtâ écoleslors des IHmédictiooa et salata du mois de maiel pour l'arbre de Noêl.
Le plus graad nombre des morceau, &l'i'aops pour 8 ou , veis d'hom• peuvent,grtee l leur faeilité, convenirpour les Mèvesdes Nmia&iree,del et des t!colesnormaleà,et slll'toat pour lea OtSciUeuee de village à I'~ de .WntWtetiona, pro«·eaaious, oifaaiou,etc. Poar lea a,,_._ de l'BCOLB PIWIU.IRS, 4ti BULI.B'l'DI' PJl:DA&OGI. , aiaei q11e d• JBUWB C&TBOLIQVB, l'-ffllie eet ddi .. i,riz de~ Ir ........... t, pl'la à .... ~ quatlti ( ....... &. :LISQ.) Adreeaer 1........... aiaal I u de l' 11BGele l'rilaalre•• . ....
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