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lingua. - 48. Adoramus ta. - 4.9. 0 bone Je•m. - 50: Pendant l'Avent. - 51. Gloria. - 62. S•ar la venue de JéRus-Chrast. -58. Dans la nuit de Noël. - M. Hymnus S. Bernardi de S. Nomine Jesu. - 56. Regret et amoua·. - 56. Sur le mystère de la croix. - 57. Vere languores nostros. - 58. In domioi quadragesimœ. 59. Résurrection de Notre-Seigneur. - 60 Invocation à l'Esprit saint. - 61, 62. Veni creator. - 63. La Trinité. - 64. Saint Ango gardien. - 65. Te Deum laudamus. - 66. S~lut catholique. - ~7. Cantique pour la bonne mort. - 68. Cantique de S. FrançoisXavier. - 69. 70. Motets.
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JXm• ANNEE
OUVRAGES ET IIATERIEL SCOLAIRES TITRE
PRIX
Grammaire du Valais, - 80 • Larive 4: Fleury Grammaire préparatoire - 80 • XXX Catèchisme du diocèse - 50 • XXX Ami de l'enfance, ter livre de lecture, tOme édition - 80 GVYAV 2me Lif!re de lechtre {livre de l'èlève) 1 50 , • (livre du maitre), 2 50 Eléments de géographie à l'usa!Je des écoles?prim. - 4& Bible illustrée a l'usage de lo Jeunesse 1 • BovRQVARD Méthode de lecture correspondant avec les tableaux du même - 45 • S. M. Abrége d'histoire de la S11use, suivi d'un précis d'inst. civ. - 70 • J. ST. w. Elémenls d'arithmétique, suivi de 2000 exercices et problèmes à l'otage des écoles primaires 1 • Kœbl, prof. lùcuril de chants puur l'école et la famille, précédé d'une méthode élèmenlaire et d'un petit solfège 1) 1 25 * PaRRIARD et Âtlœ recrue~ suisses, opuscule spécialement destiné aux élèves des cours de répétition - 60 GOLAII 0 Dictionnaire complet de la langue française, Illustré, 3 50 LAROOSIB Nouf!eau dietionnaire de Ja langue française, illustré, 2 60 Carte de la Suisse pour les écoles tpapier japonais) - W " * LBVZIKGBR Sujets et modeles de leçon• de choses 1 SoaaBR Culture des arbres fruitiers a toul "eni - 60 IsaARTJBR Not~f!elle méthode de calcul oral (maitre) 1f30 HanrRICB Géographie illu~trée de la Suisse . 1 WASBR Méthode analylaque cie llyle (année préparalo1re) 1 10 • Frère P. , (1re année 1 10 • (2e a~née) 1 10 " • Lt~ Liflre du maitre pour chacun des cours, 3 •
2:Déee:~: 1889
L'ECOLE PRIMAIRE
Ce recueil coûte t fr. 20, seulement. Par douzaine, le t 3m• en sus. AUTEUR
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REVUE PÉDAGOGIQUE PUBLIÉE SOUS LES AUSPICES DE LA
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Kleindienst & Schmid, Imprimerie à Sion.
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rr:out ouvrage dont l'Ecole primaù·e rect-vra deux exemplaires aura drmt à une annoncP ou à un compte-rendu, s'il y a lieu. = ==
SOMMAIRE: Noël, - Du perfectionnement des instituteurs (suite). - La forme interrogative et la forme expositive à l'école primaire. - Défauts des écoliers. - Instructions parti culières ou maximes à l'usage de l'instituteur primaire (1. Enseignement ou éducation intcllectuclk; II. Education morale ct physique. - Discipline). - De l'autorité. - Partie pratique (Composition, Dictées, Calcul oral, suite.) - Bibliographie. - Variétés. Tout ce qui concerne la publication doit être adressé à l'éditeur : M. P. PIGNAT, secrétaire au Département de l'Instruction publique, à Sion.
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Bibliographie Noël. -
Nous avons sous les yeux le • Nu.néro de Noël de l'illustration nationale suisse •. et disons tout de suite qu'il est tort bien réussi et répond en tous points à l'idée que l'on s'en faisait Sans avoir le luxa 110 peu tapageur de publications analogues. il est fort bien: un air modeste, un air àe ch~z nous, et cette tentative artistique. nouvHlle dans notre pays. et due à l'initiative de M. F. de Spengler, peut être considérée comme prollante et réussie. Citons parmi les gravures, le • Matin au lac de Zurich •, d'après lEI tableau de Koller · • Noël à la campagne •, • Une histoire terrible •, ' où deg physionomies de chats sont comiquement. et spirituellement croquées. La • Danse de la J?OCe de la Fête del'~ Vignerons •, gravure on ne peut m1eux réussie de cette btJlle fête, et deux chromotypog1·avures d'un goût parfait, etc. . Quant au texte, il est dû à tout ce que la SUisse romande compte de conteurs aimables et aimés et d'éci·ivains de mérite : Ed. Rod, H. Warnet·y. G. Renard. Aug. Blonael, Emile Yung, T . Combe, Ed. Tavan, Alf. Ceresole, etc. . . . Le numéro de Noël de l'lllustratwn natwnale swsse est donc remarquable à tous égards; c_'est ~ntl·e au~reE. le meilleur souvenii· à envoyer aux amis suisses exilés sur la terre étl·angère. Anssi vaut-il bien le prix qu'il coûte, soit 2 fr. - Chez Zenklusen. à Sion.
A la 'Veillée . - Récits divers, contes et croquis vaudois, pour jeunes et vieux7 par Alf. Ceresole. 3 fr. Chez Payot, éditeUI', Lausanne. . . . C'est Je titre d'une nouveauté qUI v1ent de voir le jour à son heure et d'enrichir en m.ême temps no~ro littét·ature nationale d'un volume grâc1eux. Elle offru·a un intérêt de plus pour nous, M. Alf. Ce1·esole éta~t bien connu en Valais, où l'on n'a pas perdu le souvemr des intéressantes conférences qu'il donna autrefois. L'auteur des Légendes de nos Alpes et des Scènes vaudoises7 continuera à trouver, on peut en êlre sûr, dans la Smsse romande et ailleurs des l~cteurs nombreux, heureux de faire bon accueil à 'ce nouveau livre où se reflète, ainsi qu'on en jugera par le sommaire ci-après, plus d'un tableau charmant de notre vie nationale. Waterloo, matinée d'automne. - SPmpach, un grand anniversaire. - Vevey, la fête des vignerons en 1889. - Montt·eux, l'abbaye des Echarpes . blanches. - 'l'avayennaz, la mi-é~é. - 8lon, croqu1s .de vendang~. Beautés délai~sées : Je Cubly et le Pèlerm. - Nos vieux temples. - David Trioquet, coule. - Jeao ~racaillon aux salines de Bex, conte. - Pauvres mar1s, ou les
SION. 20 Décembre
1889-90
L'ECOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA
SOCIÉTÉ VALAISANNE D'ÉDUCATION
A NOS CHERS LECTEURS. Comme l'EcoLE PRIMAIRE ne paraîtra plus.... jusqu'à l'an prochain, nous profitons de la circonstance pour former les meilleurs vœux à l'occasion de la nouvelle année pour nos chers abonnés et lecteurs, ainsi que pour leurs familles. Que le bon Dieu les conserve en santé pendant l'an de grâce 1890. Ceux de nos abonnés qui nous enverraient des cartes voudront bien considérer l'expression de nos souhaits consignée ~lus haut comme en tenant lieu en ce qui nous concerne.
NOEL. Voici Noël, le vieux Noël. D'un bout à l'autre de l'univers retentit le même cantique, écho du concert de Bethléem : Un Sauveur nous est né 1 , Voici No~l, le vieux ~oël. Les cloches chantent d'allégresse, c est la nmt de la samte veille. Grands et petits disent en chœur: Un Sauveur nous est né 1 Voici Noël, le vieux Noël. Saluons la bonne nouvelle. Gloire à Oieu au plus haut des cieux. Paix sur la terre. Un Sauveur nous est né 1 Voici Noël, le vieux Noël. C'est la ·fête universelle. De la chaumière au palais, partout on entend le même refrain : Un Sauveur nous est né 1 Voici Noël, le vieux Noël. Il nous parle de la crèche, les humbles et les petits s'unissent à la Sainte Famille pour dire: Un Sauveur nous est né 1 Void Noël, le vieux Noël. Au dehors tout est noir, mais
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nous voyons luire son étoile, el l'espérance est dan8 nos cœurs. Un Sauveur nous est né! Voici Noël, le vieux Noël. Son nom est doux à l'oreille, car il n'a pas son pareil; c'est l'annonce d'une grande joie. Un Sauveur nous est né 1 (Dédié à l'Ecole primaire par MARIO***.) ~
DU PERFECTIONNEMENT DES INSTITUTEURS. DES CONFÉRENCES PÉDAGOGIQUES. (Suite de l'étude parue dans l'EcoLE PRIMAIRE de 1888-89.) .
L'article 2 de la loi bernoise sur l'organisation des synodes de cercle et des conférences, du 2t février ·1873, leur prescrit le double but suivan~: a) D'unir les forces du corps ense1gnant du canton de te_lle sorte que leur concours puisse exer~er un.~ influe~ce salut_aJre sur la solulion approfondie des questions d mstructJOn publique pol'tées devant les autorités; b) D'encourager et de secondu les membres du co_rps enseignant dans le perfectionnement de leurs c?nna1ssances tbéol'iques et pratiques e~ dans le fidèle acr.ompllssement des devoirs de leur profession. . . . .
Comme on le voit, le but est cla1rement determme ; reste à savoir s'il a jamais été atteint. Nous ne le pensons pas. Sur le premier point, tous les instituteurs s'accordent à dire que leurs délibératious et leurs notes n'influent aueune· ment sur les décisions de l'autorité légi8lative. S'agit·il d'élaborer une nouvelle loi sur l'organisation de l'enseigne· ment primaire, vite on~demande à connaître l'opi~ion ~u corps enseignant, mais il est bien rare que cette opmwn pese_da~s la balance et que les propo_sit.ion~ et le~ vœ~~ des. I_nstl· tuteurs soient pris en cons1deratwn. L autor1le supeneure légifère sans trop se soucier de nos intérêts et . enco~e moins des décisions prises au sein de nos assemblees de· libérantes. Cette manière d'agir ne laisse pas que de dé· courager bon nombre d'instituteurs qni se refusent d'ét~· dier les questions diverses soumises à leur examen, _h~bl· tués qu'ils sont à voir mettre au panier l~s propos~twns qui leur tiennent le plus à cœur. « A quOI bon -.disentils souvent et avec raison- ép\ucher un texte de loi quand
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nous sommes assurés d'avance que ce travail ne servira de rien. Notre voix. n'aura point d'écho, nous parlons dans le désert, autant en emporte le vent ». De là cette maxime, devenue la règle de conduite de bon nombre de nos col· lègues : Ne rien dire et laisser faire. Mauvaise théorie, dira le lecteur ; théorie de gens justement découragés et mécontents, ajouterai-je. Faire de bonnes lois n'est certes pas un mince travail. Et puis, il est doublement certain que le mandat ne confère pas la capacité. Pour le bien remplir, il importe donc d'étudier, de consulter l'opinion des hommes compétents de lire des ouvragas spéciaux et de ne se décider qu'aprè~ mûres réflexions, si J'on veut construire un édifice solide et durable. Quand donc nos pères de la patrie comprendront· ils cet axiome si simple et pom·tant si vrai ? Ne sutor ultrà crepidam. « Que le ~ordonnier s'eu tienne à ses chaus· sures "• pourrions-nous leur dire souvent avec le fabuliste latin. On fait très souvent à l'organisation actuelle des conféJ'ences pédagogiques et dea assemblées synodales des objec· tions plus ou moins plausiblea, on les signale comme inutiles et faisant double emploi. Sans vouloir déprécier une institution qui, en dépit de ses nombreuses imperfec· tions, n'en demeure pas moins une œuvre de mérite, qui a fait faire de nombreux. progrès à la cause de l'instruction primaire, on peut déclarer qu'elle n'a pas pr0duit jusqu'ici tous les résultats qu'on en attendait et qu'elle ne répond pas directement au but pour lequel elle a été instituée. Un exemple à l'appui de cette assertion. Dans la plupart de nos réunions synodales, un membre est chargé de donner une leçon pratique. Bon nombre d'iostitu te urs et d'institutri~es poutTaien t et devraient en tirer profit, mais cela arrive bien rarement. A mesure que le souvenir de la. leçon entendue disparaît - et notez qu'il s'efface rapidement - on rentre dans les anciennes routines, vét·itables oreillers de paresse. N'a-t-on pas assez répété que l'étude de la grammaire proprement dite devrait être bannie Je l'école élémentaire ? Tout le monde comprend aujourd'hui l'importance capitale des leçons de choses dans lesquelles, à l'aide de petites
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phrases, on parvient à exercer l'enfant à exprimer ce qu'il voit, r.e qu'il connaît, ce qu'il sent et ce qu'il pense. L'enseignement intuitif, si important aux points de vue de l'étude de la langue et du développement intellectuel et moral de l'enfant, est presque toujours relégué à l'arrièreplan. Dans beaucoup d'écoles même, cet enseignement ne figure que pour mémoire sur l'ordre journalier. et les ~eçons de diction comme celles de langue proprement d1te se réduisent encore purement et simplement à la récitat~on machinale des règles de la grammaire. De la grammaire, ce fléau de l'enfance, de son corps et de son esprit, cette grande absurdité de la pédagogie moderne, ce chef-d'œuvre de la cuistrerie et du pédantisme, comme l'a surnommé je ne sais plus quel écrivain pédagogique con~emporain. Cela est bien triste à dire, maiti c'est ainsi. Où rechercher la cause de cette anomalie regrettable, de cet inqualifiable sans-gêne avec lequel certains instituteurs violent les principes et transgressent les lois les plus élémentaires de la pédagogie 1 (A suivre.)
E.
Instituteur à Epiquerez (Jura bernois.)
VAUCLAIR,
La forme interrogative et la forme expositive à l'école primaire. La forme interrogative présente de grands avantages. Grâce à elle, les élèves sont obligés de concentrer leur attention sur les matières à propos desquelles on interroge, d'être attachés entièrement à ce que dit le maitre, de faire de grands efforts spirituels, de découvrir par eux-mêmes des connaissances qui sont beaucoup plus claires et nettes que celles apportées du dehürs. ~~~ doivent aussi s~expr~mer par une phrase complète et acqmerent, par le fait meme, la facilité de l'élocution. Tout le succès de cette forme provient de l'habileté plus ou moins grande avec laquelle l'instituteur sait s'en servir. Pour cela, il est n~cessaire qu'il possède à jour les matières qu'il veut enseigner, et qu'aucune indécision ne s'élève da_ns son esprit au sujet de ce qu'il explique. Il est nécessaire aussi qu'il sache se servir de sa langue avec facilité. Enseigner avec fruit, c'est veiller à ce que tous les élèves soient attentifs, c'est avoir conçu un plan pour poser les questions. Evitons surtout d'appeler un enfant pour
- css lui poser une question avant de l'avoir formulée. Savoir poser les demandes (je fais ce mot synonyme de question) est chose très importante. Si elles sont peu précises, les élèves donnent souvent plusieurs réponses qni toute~ peuvent être justes. Evitons aussi de formuler des questions alternatives. Beaucoup de maîtres les posent de telle sorte que la forme de la répom;e se trouve déjà dans la demande. Ce travail est assez difficile, mais c'est un art que l'on peut apprendre en se donnant de la. peine. Tâchons aussi de les formuler en tels termAs que les enfants soient obligés d'en trouver d'autres pour répondre. Exigeons d'eux une réponse satisfaisante et évitons de leur poser des questions auxquelles ils puissent répondra par oui ou par non. Si un oui est exact, qui nous dit qu'ils n'ont pas répondu au hasard. Passons à la forme expositive. Elle a été wmbattue par quelques pédagogues. Son emploi est néanmoins nécessaire dans certains r.as, utile dans d'antres; mais, elle ne doit pas exclure la forme interrog11.tive. Nous savons bien que cette deroière a de grands inconvénients. Elle fait perdre du temps, car les enfants font souvent longtemps pour répondre ou se trompent parfois. En out.re, elle les fatigue beaucoup. Faire alterner cea deux formes, c'est donc gagner du temps, c'est prévenir ces fatigues, c'est maintenir l'attention des élèves sur ce que le maitre demande, car leur esprit aime la variété. La forme interrogative morcelle trop les questions et les enfants ne saisissent pas bien dans quel ordre on les interroge. La deuxième forme rend ce lien visible ; ils le voient, ils Je sentent. Les matières qu'on leur enseigne se présentent à eux sous la forme d'un tableau dont ils saisissent beaucoup mieux les détails. En se servant de la première forme, il semble que l'on donne à toutes les questions la même importance, et il arrive que les enfants prennent les choses secondaires pour les principales. Avec la forme expositive, cela n'arrive pas. Pour employer cette dernière avec succès, il fauL bien savoir les matières que l'on en!!eigne, connaître la langue et la manier avec élégance, sinon, il y aura des termes impropres et obscurs. En outre, n'enseignons jamais des choses au dessus du niveau intellectuel des élèves.
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La. forme expositive a aussi ses défauts. Très souvent les élèves n'écoutent pas. Pour obvier à cet inconvénient, il est nécessaire de les questionner sur ce qui a été dit et, si possible, sur ce qui sera dit, d'interrompre le cours de la leçon pour les interroger; d'assigner des limites assez restreintes à son exposé et de l'accompagner d'un plan qui ~era inscrit à la planche noire. Tels sont, en quelques lignes, les avantages que présentent ces deux formes. Elles peuvent être, comme nous venon.:; de le voir, employées avantageusement à l'école. (Envoyé à l'Ecole primaire par MARCEL MARCHAND, Inst.)
DÉFAUTS DES ÉCOLIERS. La vie humaine n'est-elle pas une lutte continuelle au point de vue matériel comme au point de vue spü·ituel ? L'homme ne doit-il pas faire de nobles efforts pour parvenir à atteindre son but? N'essaie-t-il pas de se défaire de ses nombreux défaut& pour tâcher de devenir meilleut·, et pour parvenir, en quelque sorte, à cet idéal que l'on appelle : La vie morale ? Il croit parfois l'atteindre et bientôt il retombe dans de nouvelles fau tes. D'où résultentelles? Pourquoi, à l'exemple du Christ, n'est-il pa.s un homme juste, bon et sage? L'enfant, cet être si chétif, ne semble-t-il pas être tout à fait innocent, en venant au monde? Ne semble-t-il pas dépourvu de malice et de vices ? Il n'en est rien. Au début de son existence, il possède déjà de nombreux penchants qui ne tarderont pas à se développer. Ce pauvre petit être, en recevant la jour, reçoit aussi toutes les qualités et tous les dMauts de ses parent.:;. 0 ! qu'heureux est l'enfant qui possède des parents vertueux 1 Mais, cela ne semble-t-il pas injuste? Est-il cause que son père et sa mère sont des buveurs, des dissipateurs ou des paresseux ? Non. C'est une loi de la nature, impossible d'y rier. changer. Il grandit peu à peu et ses bonnes, comme ses mauvaises qualités, se développent rapidement. Si ses parents n'ont pas continuellement les yeux sur lui et s'ils ue savent pas lui donner une bonne éducation, qu'en adviendra-t-il? Les mères surtout gâtent leurs enfants. Quand ils demandent une chose, elles s'empressent de la
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leur donner. Cela est très mauvais. Plus tard, il faudra leur donner tout ce qu'ils demandent; sans cela, ils voudront, pour ainsi dire, insulter ceux à qui ils doivent le jour. Qu'elles sont ridicules, ces mères qui, à la moindre grimace de leur cc bébé » lui donnent des sucreries ou lui promettent toutes sortes de choses pour le faire taire 1 Quand il se tait, il désire ce qu'on lui a promis et, si on ne le lui donne pas, il sent qu'on l'a trompé 1 Plus tard, il en fera d<3 même. Bref, beaucoup de parents sont cause des défauts de leurs enfants. Cela est dû tout simplrment à leur négligence ou à leur trop grande indulgence envers eux. Les enfants contractent aussi de mauvaises habitudes en fréquentant différents camarades de jeux et en entendant les mauvais propos des personnes qui les entourent. Les parents doivent donc veiller à ce que leurs enfants choisissent de bons camarades de jeux. Bientôt l'heure de l'école a sonné et voilà l'enfant qui s'en va recevoir une instruction avec tous ses bons et ses mauvais penchants. Ici, comme le titre de ce travail l'indique, nous ne parlerons que des derniers. Les Anfants à l'école et ailleurs sont généralement très étourdis. A quoi cela tient-il ? C'est à leut· jeune âge. Le maître fera en sorte que son enseignement soit rendu aussi attrayant que possible. En outre, il ne devra pas expliquer un sujet trop longtemps. D'étourdis, ils deviendront très attentifs. lis possèdent aussi, à un degré plus ou moins élevé, le sentiment de la jalousie. D'où provient-il? Souvent, cela résulte de la faute des parents et de la part.ialité tiu maitre. Que faire pour le combattre ou pour ne pas le faire naître? La discipline de l'instituteur devra. tenir compte de l'àge, du tempérament, de l'état de santé et de la position sociale des élèves. Elle devra être plus douee envers les faibles, les petits et les désh~rités de la fortune. Le maih·e traitera donc avec plus de douceur et de patience, ceux qui en ont besoin. Ce sentiment peut aussi naître de la différence de condition qui existe entre les enfants d'une école. Parfois les intelligents excitent la jalousie de ceux dont l'intelligence est plus bornée. L'instituteur devra montrer une grande sollicitude envers ces derniers. Cela. il est vrai, est très difficile à faire, mais on éveillera ainsi
, -56dans le cœur des enfants bornés une sincère amitié envers ceux qui sont bien doués et envers le maître même. L'envie est aussi enracinée dans le cœur de beaucoup d'enfants, C'est un mauvais sentiment qui provient des différences qui existent, au point de vue matériel, dans la société. Il est dangereux parce qu'il conduit à toutes sortes de vices affreux. Le maître sera bon envers les pauvres. Il tAchera d'imiter le Christ en faisant venir à lui les petits, c'esl à dire les déshérités de la fortune . En leur témoignant cette sympathie, il leur ferd oublier la richesse des autres et, par le fait même, ils seront contents de la position dans laquelle ils se trouvent. Ils possèdent encore comme défauts principaux la fausse honte, la timidité et la moquerie. La fausse honte n'est pas un sentiment antipathique à proprement parler. Néanmoins, elle tient à de mauvais penchants. On ne peut guère l'étouffer que par la sympathie, les encolll'agements et la bienveillance envers ceux qui l'ont commise. Si un enfant, par exemple, éprouve de la fausse bonte à aller demander un service quelconque à un supérieur, il faut l'engager à y aller avec bienveillance. Que dire de la crainte ? Ce n'est pas un mauvais sentiment, au point de vue moral. Néanmoins, il est antipathique. Il découle de l'instinct de conservation. On apprendra aux enfants a fortifier la crainte du mal parce que le mal amène une dégradation et parce qu'il conduit à la ruine morale. L'instituteur fera tou~ son possible pour combattre le sentiment très répandu qui consiste à craindre les choses. Beaucoup de perstmntls leur font peur pour les amener à être sages. Cela est mauvais, car les enfants apprendront plus tard qu'on les a trompés. C'est un grand danger de les effrayet·, au point de vue physique, lorsqu'on a à faire avec des enfants nerveux. Au point de vue moral, cela a aussi de mauvaises conséquenc:es. Ils arrivent à reconnaître que tout:Ce qu'on leur a dit est faux et cela peut faire naître de mauvais sentiments dans leur cœur. Pour combattt·e la~crainte, il..fa.ut, selon J.-J. Rousseau, laisser jouer les enfants dans l'obscurité. Pa<>sons maintenant à la limidité. C'est une prédisposition naturelle à la crainte, qui pro-
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vient de l'éducation première des enfants. Pour combattre ce sentiment, il faut donner aux enfants l'habitude des relations sociales et lem· procurer toutes les occasions possibles d'agit· avec d'autres. L'infériorité des parents les rend parfois timides. Pour combattre cette timidité, il faudra leur témoigner de la confiance et de la ~ympathie. On peut aussi leur montrer que chacun joue un rôle tians la société et que chacun est nécessaire ici-bas. Quant à la moquerie c'est un très mauvais sentiment, surtout lorsqu'il s'agit d'imperfections physiques. Cela dénote une certaine méchanceté de caractère. Le maître fera tout son possible pour combattre ce mauvais penchant. Il leur mo11trera qu'il peut y avoir des gens bien honnêtes malgré leurs difformités. L'écolier se fAche trés vite, en général. Que faire au moment même de sa colère? Faut-il le punir sévèrement? Non, car les jeunes gens ne peuvent se contenir; ils répliquent. Il faut être tout à fait calme et indifférent. Quand la colère de l'élève aura fait place à la honte, c'est alors qu'il sera temps de le punir ou de lui faire une sévère réprimande. Si le maitre ne fait pas ce que je viens de dire, il perdra de son autorité. Les eufants sont aussi cruels ·et méchants. Ils aiment à P.xercer leurs forces vis a vis des personnes ef des animaux. Si l'on ne réagit pas sévèrement contre les manifestations de ce sent.iment, ils deviendront de véritables « vauriens v. Il faut donc leur rappeler que les animaux souffrent comme nous et que nous n'avons pas le droit de les faire souffrir sans nécessité. Si les enfants s'attaquent à de plus forts qu'eux, ils seront battus. Cela constituera un très bon correctif. En général, ils s'attaquent aux plus faibles qu'eux. L'instituteur et les parents devront réagil· contre cette manière de faire, et les punir proportionnellement à la faute qu'ils auront commise. Voilà quels sont, selon moi, les principaux défauts des écoliers et les moyen~ de les combattre. Il y en a encore un grand nombre que je passe sous silence. Puisse ce travail être de quelque utilité à tous ceux qui s'occupent de l'éducation de la jeunesse 1 (Envoyé à l'Ecole primaire par Marchand inst., Tavannes.)
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Instructions particulières ou maximes àl'usage de l'instituteur primaire.•) 1. Enseignement ou éducation intellectuelle. ART. 1. - N'entrez jamais en classe sans vous être suffisamment préparé à faire la leçon. • . . .. ART. 2. - Lors même que vous connaünez bten la mattere à enseigner, ne conaidérez pas la préparat~on comme super~~e. N'enseignez que ce que vous savez parfàttement et tie maniere à le rendre très accessible à l'intelligen,ce des enf~nts. ART. 3. - Suivez scrupuleusement 1ordre du. JOUr et le programme prescrits. L'exactitude et la régular~té sont les conditions absolues de la bonne marche d'une école.. ART. 4. - Les enfants doivent toujours être con tmu~lle ment occupés en classe. L'inaction d'une partie des éleves suffit pour troubler l'école .~t d.énote une absence totale de savoir-faire de la part de l :nstltuteur. .. ART. 5. - La répétition fréquente des matJeres est une condition indispensable de progrès. ART. 6. , Peu et bien ~ plutôt que 1 bea~coup et ~al ~ . Telle doit ètre la devise de l'instituteur hab1le. ' Qu1 trop embrasse mal étreint ~. . ART. 7. - Appliquer autant que possible la méthode _Intuitive. Servez-vous du dessin au tableau noir et des obJet~ sensibles pour faire comprendre à l'enf~nt ce que . vo_us _lui enseignez et le lui faire toucher du d~Igt, pour ~·~s• due. Servez-vous dans l'enseignement , d exemples tires de _la vie journaliè;e, das choses que l'enfant a l'habitude de VOI_t·, d'observer chaque jour et qui sont dans ~a. ~p.hère. ~a v1e des ch1mps, les métiers les plus usuels, l ut1hte des a_mmaux dans l'économie générale de la natut·e, offrent une J?IDe. pré· cieuse de faits et d'exemples à un institutour qUI satt en tirer parti. ART. S. - Soyez le premier et le dernier en clasRe; ~ou~ éviterez par là bien des fautAs à la jeunesse, des ennuis a vous même et des inconvénients à l'école. . , . ART. 9. -Si vous êtes obligé de vous Rervir d a1des ~u de moniteurs surveillez-les dans l'exercice de leurs fonctiOns. Ne toléra~ pas d'emportement, ni d'injusti~e de le~r p~r~ env~rs leurs petits ca~arades. Ne ~onfiez pomt sans, necessite aux moniteurs les parhes les plus Importantes de 1ense1gn~· ment et gardez·vous.de leur abandonner, c~~~e o~ le_ fait quelquefois, toute la classe o~. mê~e la dlVls~on mférteure de l'école. Votre devoir est d mstrmt·e les petits comme ~es grands. En abandonnant tous les cours él~~e.ntai~es aux P_o~ns du moniteur, vous vous préparez une dJVlSlOn mterméd1a1re (l). Extratt du Règlement géné1·al des écoles primaires du canton de Fribourg.
o9 et une division superieure peu capable , en somme donc une mauvaise école.
Il. Education morale et physique. - Discipline. ART. 10. - Que vos élèves aient la figure et les mains bien propres, les cheveux peignés. La propreté, disait saint Augustin, est une demi vertu. • ART. 11. - Si le corps souffre, l'~sprit souffre aussi et ne peut se livrer au travail. Il faut donc donner de grands soins à la santé des enfants, soit en tenant bien propre, bien rangé, bien aéré Je local de l'école, soit en invitant les élèves à se livrer à · des jeux gymnastiques, pendant les heures de récréation, ART. 12. - Apprenez à vos élèves à aimer tout ce qui est bon, beau, vrai, juste, honnête. Vous n'avez pas seulement à transmettre les connaissances exigées par la loi scolaire, vous avez avant tout à former par l'éducation religieuse et civile un homme, un citoyen et un chrétien, un homme pour la société, un citoyen pour la patrie, un chrétien pour Dieu et l'autre vie. ART. 13. - Que votre exemple ne démente pas vos paroles. L'enfant est imitateur de sa nature. Il fera c~ que vous faites, plutôt que ce que vous dites. Que votre conduite, sous tous les rapports, soit irréprochable ~t digne de votre mission. ART. 14. - Soyez pour vos élève~ un ami, un père. Ayez surtout votre cc.eur ouvert aux plus pauvres, aux orphelins, aux enfants abandonnés ou à ceux qui sont exposés aux mauvais flxemples du toit domestique. Un maitre sans cœur est indigne des nobles fonctions consacrées par Jésus· Christ notre divin maître, qui a voulu se faire petit avec les petits. et a prononcé cette parole sublime : 1 Laissez venir à moi les petits enfants t . ART. 15. -L'égalité d'hu meut· est une qualité essentielle de l'insti tuteur. Gardez-vous des brusqueries et des surprises de la colèt·e ou de la mauvaise humeur. Soyez toujours et partout le même à l'égard de vos élèves, affable sans familiarité, indulgent sans faiblesse, sévère sans caprice. Si vous êtes obligé de punit·, faites·le avec calme et dignité. Ne menacez jamais 'ln enfant d'une peine sans la lui infliger, si la faute est commise; mais sachez pardonner les fautes minimes qui ne sont que l'effet de l'âge et de la légèreté. ART. 16. - En tout temps et plus particulièrem~nt en présence des enfants, évitez soigneusement les expresaions tnviales, les sobriquets et plus encore les locutions injurieu · ses et grossières. Evitez de même de vous immiscer dans les discussions et querelles lUi ne surviennent que trop souvent entre les
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personnes et les familles au milieu desquelles vous êtes appelé à vivre. ART. 17. - Soyez de la plus grande impartialité; at vous ne devez pas ignorer que la partialité et l'injustice n'échappent pas aux yeux clairvoyants des enfants et qu'elles engendrent ot fortifient intérieurement lajalousie et la haine. Les enfants refusent toujours le respect et l'amour à un maitre qui n'observe pas envers eux les règles de l'équité. ART. 18. - Cl>mmeocez et terminez la classe en élevant à Dieu Je cœur de la jeunesse qui vous est confiée. Evitez la routine· dans la récitation de la prière et les exercices religieux qui se font àll'école. Une prière dite du food du cœur et un beau chant religieux foot monter au ciel l'âme de l'~nfant.
ART, 19. - La répression de certains vices contraires aux bonneR mœurs réclame une extrême prudence et de grands ménagements pour 1~ malheureux atteint de cette maladie à la fois morale et physique. Vous devez éviter surtout que la révélation du mal ne le rende contagieux. ART. 20. - Dans la discipline comme dans l'enseignement et la tenue de l'école en général, observez les ménagements dus à l'âge et au s~xe des enfantR.
DE L'AUTORITÉ. Plus d'un instituteur expérimenté se plaint du peu d'autorité qn'on a aujourd'hui sur les élèves. Pourquoi, se demande-t-on souvent, pout·quoi est-ce que de nos jours les enfants sont moios dociles qu'autrefois à la voix de leurs parents et de leur maître? Pourquoi n'en obtient-on qu'avec peine le respeGt qu'ils doivent à l'autorité ? La réponse à cette question est, ce me semble, bien simple: L'espt·it du mal, prenant chaque jour des proportions effrayantes, les hommes se laissant aller de plus en plus à leurs passions, les enfants qui sont naturellement imitateurs, foot co qu'ils voio:~nt faire et perdent ainsi le respect et la crainte de leurs supérieurs. L'enfant obéit à l'école; il se soumet aux ordres qui lui sont donnés; mais à peine a-t-il quitté les bancs de l'école, qu'il entend des diffamations contre son maitre, qu'il voit tourner en ridicule ses supérieurs; on lui dit qu'il est fils de la libre Helvétie et que, comme tel, il doit être libre aussi. Ces propos flatteur avec les insinuations malveillantes l'excitent à la révolte. C'est alors que cet enfant, devenu jeune homme, cherche à s'affranchir de toute Rurveillance et at·rive souvent, trop souvent hélas 1 à mépriser l'autorité la plus sacrée 1 Voilà le mal capital qui, aujourd'hui plus qu'autrefois, s'en-
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filtre dans l~s rôles comme dans la société, la pompeuse mais fausse dénomination de Liberté Ill Et où irons-nous chercher des remèdes pour combattre cette épidémie des mœurs, si nous ne recourons à Dieu par la prière ? Oui, adressons-nous ave1: confiance au Maître du monde pour qu'il no~~ sec~.nde dans la pénible mission que nou~ avons à rempur, qu tl nous donne surtout la grâce d'inculquer aux enfants qui nous sont confiés, ce véritable amour de la piété et de la Religion. Soyons nous-mêmes respectueux envers nos supérieurs, envers nos égaux et même envers nos élèves. Ecoutons volontiers les avis des pas!eurs de nos âmes cat· leur dignité sacerdotale et leur science particulière doivent nous porter à les consulter souvent dans nos tribulations. De cette manière, nous obtiendrons, j'en suis convaincu des enfants la crainte de Dieu, base du véritablt~ progrès, la'soumtsston et le respect des élèves et enfin la bonne nécessité ~ S., inst. des écoles.
PARTIE PRATIQUE. Un accident. Quel combustible employons-nous? Le facteur. Le tabac. Un enterrement (description). 6. Annoncez aux parents d'un camarade d'atelier que celui-ci est tombé malade (lettre). 7. Agréments de l'hiver. 8. Le lait, son utilité, produits qu'on en tir9. 9. Mesures de précaution à prendre pendant un orage. 10. Demande de secours à un oncle riche afin de pouvoir achever un apprentis~age . H. La vie à la ville (à la campagne) et ses agréments. 12. L es avantages du travail. 13. Lettre ~e remerciement à une personne qui vous a rendu service U. La plme. 15. Les avantages d'une bonne instruction. 16. Les routes et les chemins de fer. 17. Un domestique demande à son mattre une prolongation de congé. 18. Un jour d~ foire. 19. Une P.romenade scolaire (souvenir). 20. La neige est-elle utile ou nuisible? 21. Travaux du campagnard pendant l'hiver. 22. Mes dernières années d'école. 23. Le s~l, comment l'obtient-on et à quoi sert-il? 24. Décnvez à un de vos amis la localité que vous ' habitez et la contrée qui l'environne. ' 25. ~emandez à un m~ltre d'état, à un patron, de vous permettre d entrer à son serv1ce. 1. 2. 3. 4. 5.
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26. Quelles sont les occupations principales de votre contrée ? Donntlz quelques détails à ce sujet. :J:>:lotée••
L 'Alhambra est un vaste édifice qui remplit jadis la double destination de palais et de forteresse et fut la résidence des roid maures à Grenade · il est situé sur le sommet d'un coteau escarpé qui bornA la ville à l:est, ou plutôt qui forme un angle saillant vers la ville, de ce côté. Les murs suivent assez exactement les contours du plateau, et leur épaisseur, comme leur situation, dut en faire un asile imprenable avant l'invention de la poudre. Dans cet espace borné, les rois maures avaient rassemblé tout ce qui suivant les idées du temps, comtit:Iait la sécurité de la guerre' le luxe et la magnificence dans la paix. L'Anversois Hoelfuagel' dit en parlant de l'Alhambra: • Ce palais peut t;'a~peler, à juste titre. les délices des rois ; car on ne sait lequel on d01t le plus admirer, ou de l'excell~nce de sa position, ou de la beauté du pays qui l'envir0nne. De quelque côté que l'on porte ses re~3:rds, on trouve de nouvelles raiso11s d'admirer la nature et la fer~1l1té de la campagne de Grenade. A l'orient et au midi, on voit ~es montagnes couronnées de neiges éternelles, source des eaux qm vont porter à Grenade la fralcheur et la salubrité; au nord et à l'occidf:nt, la vue, aussi loin qu'elle peut s'étendre, se promène sur un~ plaine charmante ornée d'une multitude d'arbres couverts de frmts •. Il est h~rs de doute que ce furent ces avantages qui déterminèrent h~s rois maures à établir leur résidence en ce lieu. A. DELABORDE.
CALCUL ORAL. (Suite.} Xl. 4. Un ouvrier menuisier gagne fr. 3 par jour de travai_l et dépense fr. 2 chaque jour. Qu'épargne-t-l! en une semame? 3. Une femmP vend sur Je marché 20 kg de c'3rises à 30 cent le kg. Combien de mètres d'ét0ffo:~ peut-elle acheter avec la produit de cette vente, si l'étoffe coûte 1 ft> 50 le rn ? 2. Le contour d'un jardin de forme rectangulaire est de 120 m; sa longuAur est de 35 m. Quelle en est la largeur ? . 1. Si je vends ma maison 1.6000 fr., je perds l_e 20 % du pnx d'achat. Quel était le prix d'achat de la ma1son? XII. 4. Mon père s'est prE>senté à la visite sani tatre il y a 28 ans; il avait alors 1.9 ans. Quel âge a-t-il actuellement? . 3. Je dois à M• N. 1!5 fr; combien dois-je travailler pour IUt, s'il me compte ma journée à 2 fr. 50 ? 2. Pour un champ, A veut me donner 3000 fr. comptant; B m'offre 31.00 fr. payables dans un an. De combien la première offre est-elle plus avantageuse, si l'intérêt est compté au 4%? . . 1. Le fromage frais perd en se dessechant le 1/:. de son p01d~. Combien de q. de fromage frais dois-je prendre pour obtenu 24 q. de fromage sec ? XIII. 4. Un billet de chemin de fer Berne-Soleure coûte 2 fr. 75. Combien me rendra-t-on sur une p1èce de 5 fr.? 3. A gagne par an 1.200 fr., son fils 600 fr. Combien gagnentils ensemble par mois ?
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2. Un épicier achète le q. de café à 220 fr. A quel prix doit-il revt!ndre le kg., s'il veut gagner le 1.5 %? 1. Combien rapport>' une lettre de change de MO fr. int~rét au 4 % avec provision à f/1 % pendant 3 mois? XIV. 4. Un institut compte 45 élèves, dont un tiers de filles. Combien y a-t-il de garçon11? 3. Un apprenti reçoit pour la première ann~e 50 ce nt. par semaine ; la seconde année il reçoit 1. fr. 50. Combien pendant les deux années ? 2. Un marchand paye le kg d'une marchandise 2 fr. 50. Combien revend-il le q. s'il doit perdre le 10 % ? 1. Je prends une douzaine d'exemplaires d'un ouvrage chez un libraire; celui-ci me donne le treizième en sus. Quel tant 0/o cela fait-il ?
I. 4. Un ouvrier a gagné 35 fr. pendant une semaine et 26 fr. la semaine suivante. Ga1n des deux semaines 1 3. Combien col1tent 300 cigares à 45 fr. le mille? 2. Quels sont les % de 48J? 1.. Quels sont lt:ls % de 675 m2 ? TI. 4. Un ouvr1er a gagné 33 fr. pendant une semaine et 24 fr. la semaine suivante. Dites Je gaiu des deux semaines 1 3. 150 fagots coûtant 30 fr., combien coût6ront 35 fagots? 2. Une caisse pèse 48 kg., une autre le 1/ 4 de moins. Quel est son poids? 1. 1000 fr. rapportent 30 fr. en six mois. Qu!!l est le taux de l'intérêt ? III. 4. 275 57 = ? 3. Quel est le prix de 1.5 kg. de café, si le kg. coûte 1.2 fr.? 2. Un terrain de 6 a. a coûte 1.80 fr. Combien vaudrait 1 ha. ? 1. Quel est le prix, au comptant, de 25 m. de drap à 8 fr. le m.? Escompte 5 %· IV. 4. Un pantalon coûte 1.8 fr., un gilet 9 fr. et l'habit 32 fr. A combien revient l'habillement complet ? 3. 1.00 clous coûtant 8 fr., combien coüteront 70 clous 1 2. Trois frères ont à se partager 1.80 fr. Le premier en prend le 1/3, le 2'"' le 1/4. Que recevra le 3'"'? 1.. Quel est le capital 'JUi rapporte 60 fr. d'intérêt au 6% pendant 6 mois ? v. 4. 89'" - 57'"=? 3. Combien peut-on acheter de mètres de drap avec 96 fr., 11i 6 m. coûtent 72 fr. 2. J'achète 7 kgs de pain pour lesquels je donne une pièce de 5 fr. On me rend 2 fr. 90. Quel est le prix d'un kg. de pain 1 1. Que coûtent 31.5 kga de marchandises à 2û0 fr. les 100 kgs ? VI. 4. Fr. 1.09 -- 78 = 't 3. Si 5 kgs de pain coû.tent 1 fr. 50, combien coûteront 1.1. kgs? 2. Quelqu'un fait 2 kil de chemin en 25 minutes. Combien en fera-t-il en 125 minutes? 1. Une sommo de 1.600 fr. rapporte 20 fr. en 3 mois. Quel est le taux de l'intérêt ?
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.u"::s vutegJaLu.res. - .!:'·eve ou saJa<te, récit de - Un ';Ilanag~ renvoyé, scènfl vaudoise. _ ~ J~m e a FrançOI~;, r~CJt vaudois. - Une vente aroiSSlale, l~ttre de Jean-Louis _ Souvenirs acadé~i ques, mosa1que. - ~ouvenirs a lpestres, curieux rd istres. - Chez tantfl L1sette ou les ti·ois vieilles _ f.et· tre à une recrue d3 l'armée suisse · p Tout cela est aussi gentime11 t 'écrit que bien conté ou~ en Jnger, qu'on se procure lfl volume • . D isons en t.Arminant que M. Céréso le pr·épare our parai!re_ en 1890 un ouvragtl intitulé Zermatt (Hist~ire descnption et légendes). Il sera publ ié en trois langues: Agenda agricole pour 1890.- ublié sous ie pa tronage. ?e ~l us1eurs sociétés d'agricult~re for'""'at d e poc~e r.<! l_le solidement fr. 2. ' .... . . _La hbrame Burkhardt. à Genève publie pour la selte~e fo~s cet agenda, qu1 mér1te cet·taiaement l'accueil e P ~s avo~able de la part de nos agriculteurs. Ils trouv~ront d excellents conseils, ainsi qu'un~ foule d~ r~oseignomeots_ sur lès expériences faites, oon-s eulement c e_z nous,, m~1 s encore cbez nos voisins, dans Je doD_Jame de !_agriculture. Cet ouvrage renferme de réClauses notions sur l'élevage du bétail J'hygi·e· 0 dp 1 ferme 1 h · · · • e a a i a c Imle agriCole, les meilJeu1·es plantes à cultiver, e I"endement de plusieurs semences les terres les pl01~~ prop~~s à certai~es cultures, l'épre~ve du lait, le P ~ spée~fi_que de diverses matières, la valeur calorifi9~~ e plusJeur_s combustibles; les tarifs postaux les ~OI• es et marches, etc., etc. • ~~t tgenda est .~e plus d iHp<..sé pour PArmettre au cu . !Va eur . ou ~ 1 eleveur de consigner d"une manière fi!Jr? et metho~Ique ses opérations de culture ou d'ée age~ ses experiences, ses d.;penses et ses recettes d En somme, excellent!' publication que devrait pos~é er t~ute personne qui s'occupe d'économie agricole et que 1 on peut se prvcurer dans les librairies ' Pre~ons garde au t'eu! - Nous ·avons reçu . qsous ce titre de la libJ"all·ie F · Payot~ à Lau.sanne, un travail d ueto~ s recommandons vivement à l'attention des chefs 6 ,ami es et des administrations. do~tesl~ u~é drame en nAuf tab leaux, drame simple, mais b nouement est fatal. Des enfants s'amusent f.-J~ten~, dansent des rondes et se couronnent de fleurs: 1. ee VIent malheureusement à l'un d'eux d'allumer d~ f~u. Cet~e proposition est acceptée malgré l'avis de~ P us pru ent~. Le feu est allumé, on danse autour les ~ammes atteigne~t les jupes d'une fillette; les ca~arai:~r~p~~~tl~ gu en ptareil ca~ on peut les étouffer en h atr par ous les moyens possibles · 1a maleureuse. est grillée et elle en meurt. ' Les scenes de ce petit drame sont représentées par
fea~-LbUJs:.
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VIT. 4. Sur une note de 87 fr., on a accordé un rabais de 19 fr. Combien reste-t-il à payer ? 3. 1 m. d'étoffe co1lte 9 fr. A combien se monte le prix du Dm. ? 2. Pour 3 chemi!!es, il faut 9 m. de toile. Combien pour 26 chemises? 1. J'ai payé les 45 Ojo d'une dette de 9000 fr. Que dois-je encore ? VITI. 4. Si j'avais 87 fr. de plus, j'aurais 150 fr. Combien ai-je? 3. Combien faut-il de pièces de 5 fr. pour payer 5 hect. de vin à 45 fr. l'hecto!. 2. Un employéqui touche 1000 fr. par an se retire après 9 mois. Combien lui doit-on ? 1. Avec un tombereau de la contenance de % m3 on veut transporter 56 m3 de matériaux. Combien fera-t-on de voyages?
BIBLIOGRAPHIE
Parmi les nombreux journaux qui sollicitent l'attention du lecteur, signalons le Jeune citoyen, publié à LauRanne sous la direction de M. Gaillard-Pousaz. (F. Payot éditeur). Il !le propose un but louable entre tous: mettre les jeunes gens à mème de suivre avec fruit les cours complémentaires d'instruction primaire et de subir d'une mamère satisfaisante les examens fédéraux des recrues. Le volume 1888-1889, formant le tome V de la collection, est des plus intéressants; il prilsente des biographies, des morceaux de lecture, des articles relatifs à l'hygiène, à l'histoire, à la géographie, à l'instruction civique, à l'économie politique, à l'agrieulture, morceaux généralement bien écrits, courts et inspirés d'un souflle élevé. Des modèles de composition sur divers sujets, plusieurs pages consacrées à l'arithmétique et à la comptabilité complètent cet ensemble, et ne laissent pas de lacune dans l'instruction spéciale que doit se procurer le futur soldat. L'art n'est pas étranger à cette œuvre: outre des poésies patriotiques, de nombreuses gravures illustrent le texte d'une manière agréable. Le premier fascicule de la nouvelle anuéP scolaire fait bien augurer de l'avenir. Il contient, entre autres nouveautés, un feuilleton littéraire, écrit dans un style simple et familier, qui fait plaisir. Le prix est des plus modiques : fr. 1 50 pour 12 numéros dont huit paraissent cet hiver, c'est vraiment à la portée de toutes les bourses. Cette publication se recommande dès lors vivement, non seulement aux futurPs recrues, mais à la jeunesse en général. Moyen excellent de conserver dans les jeunes intelligences les leçons de l'instituteur, le Jeune Citoyen est aussi une lecture attrayante.
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Y.&Biiiwlls
Leçon de choses. - La maltresse, montrant son petit doigt: Comment appPlle-t-on cela? - (Silence de l'élève.) L'auriculaire répond gravement la pédante. ll est ainsi nommé parce que l'on se le met parfois dans l'orellle. Puis, continuant et levant l'index : - Et celui-ci? - L'oculaire, rt>pond l'enfant, parce qu'on se le met souvent dans l'œil. t Jean visite les animaux empaillés au Musée d'histoire naturelle. Quand il les a assez regardés : Maintenant, allons voir les animaux dépaillés.
J
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9 petits tableaux juxtaposés, formant un graon rameau d'un bel effet, avec de petits textes sinrples et précis.
Variétés - Le Jura vaudois p11blie l'appel suivant qui eRt le travail d'une jeune fille de 14 ans et peut Ret:vir de d iclée.. METTEZ DU PAIN SUR VOS FENETRES 1 Mettez du pain sur vos fenêtres, par reconnaissance envers les petits oiseaux qui, pendant l'été, détruisent beaucoup de vermine. Mettez du pain sur vos fenêtres, par charité, car ceux qui viennent asséner des coups de bec sur les carreaux des fenêtres, vous demandent seulement quelques miettes de pain. Alot·s, pour remerciement, vous entendrez les oiseaux chanter votre inépuisable charité. Mett~z du pain sur vos fenêtres, par hospitalité pout"" ces p~>tits êtres qui par leurR chants ~gaient la nature en été, mais qui, l'biver, viennent d'un air triste, vous demander un abri sur vos fenêlres. Rappelez-vous ces paroles: • La confiance fait naître la bienveillance et la bienveillance appelle l'amitié •· Mettez du pain sur vos fenêtres, par pitié, ca~ que feriAz-vous 'f que devitmdriez-vous 'f si, corume ces otseaux vous €tiPz obligés d'aller de porte en por·te dem11nder la charité et que l'on vous repousRât •. Faites aux autrf:s ce que voûs voudri~>Z qui vous fût fait •. Mettez du pain sur vos fenêtre!'>, parce que Dieu l'ordonne. Vous ne ferez pas seulement du bien à votrA prochain mais à toutes les ct·éatures, sans oublier les oiseaux •. ALICE M.
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SION 1 0 Janvier 1 ~
L'ECOLE PRIMAIRE REVUE PÉDAGOGIQUE PUBLIÉE SOUS LES AUSPICES DE LA
SOCIETE VALAISANNE D'EDUCATION L'ÉCOLE PRIMAIRE paraît chaque quinzaine de Novembre à Avril inclusivement, en livraisons de' 16 pages. Prix d'abonnement pour la Suisse, 2 Cr. 30. Union postale 3 Cr. ~nnonces, p1·ia, 20 cmt. la ligne ou son espace. T.out ouvrage dont l'Ecole pr1:maù·e recevra deux exemplaires aura dro1t à une annonce ou à un compte·rendu, s'il y a lieu.
SOMMAIRE:
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Uiction naireli' Larou!ilto~e illutUrél'i.
1'W.> ~eUe.>
IX"'• ANNEE
A vis. enfants. -
Education chrétienne. -
Le luxe chez les
Les écoles maternelles. -
Les bibliothèques
et les musées scolaires. - De l'application de la méthode intuitive aux diverses matières de l'instruction primaire. -
Partie pratique (Calcul oral et Calcul écrit, suite.) -
Va-
riétés (L a Péquignotte).
Tout ce qui concerne la publication doit être adressé à l'éditeur : M. P. PIGNAT, secrétaire au Département de l'Instruction publique, à Sion.
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