No 03 l'Ecole primaire, 15 Décembre 1893

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N· 3 1. Sur le plan représentant une place rectangulaire, la longueur mesure 36 cm, la largeur ~5 cm. Sachant que chacune de ces lignes est au 1/too de la grandeur naturelle, on demande quelle est la surface réelle de cette place. (A suivre.)

1. 2. 3. 4.

Composition a. Tous les sujets peuvent être traités sous forme de lettre. b. Dans le choix des sujets on tiendra compte de la position sociale des hommes à examiner . c. Avant d'~tre mis en œuvre, le sujet à traiter sera brièvement expliqué par l'expert. . .

Exhortez un frère cadet à éviter les dépenses mutiles. Lettre sur la sécheresse du printemps passé. Décrivez l'biver dernier. Donnez à un frère absent des nouvelles des récoltes de cette année. 5. Exhortez votre frère à contribuer à l'assistance de vos parents. 6. Lettre à un père absent, 7. Une journée de guignon. 8. Une bonne journée. 9. La pluie après une longue sécheresse. . . . 10. S'excuser de ne pouvoir se rendre à une mvttahon. 11. Lettre à un hôtelier pour le prier de vous envoyer un objet oublié chez lui. 12. Comment passez-vous vos loisirs t 13. Les animaux fJUisibles à l'agriculture. a. Exhortez un jeune ami à ne pas prendre l'habitude de fumer. 15. Un jeune artisan à l'étranger écrit à son frère cadet, (_lUi est encore en apprentissage, une lettre de bons ~ons~1ls. 16. Ltattre d'excuse pour le retard survenu danR la hvratson d'un ouvrage. . . 17. Un patron invite le père d'un de ses apprentis à ret1rer celui-ci. 18. Un fils écrit à ses parents en leur envoyant ses premières économies. 19. Demandez à vos parents l'autorisation de prolonger de 6 mois votre séjour à l'étranger. 20. Accident arrivé en forêt. 21. Un pnysan prie son voisin de l'accompagner au prochain marché de bétail et de l'aider de ses conseils dans l'aeba\ d'une pièce de bétail. 23. Lettre sur la gelée du printemps passé. 2t. Que faut-il faire pour rester bien -portant t

SION. 15 Décembre

L'ECOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA

SOCIÉTÉ VALAISANNE D'ÉDUCATION ..A..vis important. Les personnes qui ont reçu, sans en l'efnser l'un ou l'autre, les Nos 1 et 2 de l'ECOLE PRIMAIRE, étant considérées comme abonnées, sont priées de réserver bon accueil aux cartes de rembours qui seront incessamment lancées. Pour simplification d'écritures et diminution des frais postaux, il sera cumulé sur la même carte de rembours les fournitures scolaires qui resteraient à règler pour divers souscripteurs en sus de leur abonnement.

Les élèves des écoles rurales et leur avenir Sous ce titre, le Bulletin du département de Tarn-et-Garonne donne un article dont voici les principaux passages : Les élèves de nos écoles rurales doivent, à de rares exceptions près, passer leur vie à la campagne et y continuer

le métier de leurs parents. Il faut donc leur faire aimer de bonne heure les champs et les occupations rustiques. Cette idée doit sans cesse guider les instituteurs et les institutrices dans leur œuvre d'éducation. Sans doute, l'instituteur est appelé à donner à ses élèves des. connaissances d'ordre général, et l'enseignement professiOnnel n'est pas de son fait; il n'en est pas moins vrai que tout ce qu'il peut faire pour les incliner tout doucement vers le choix d'une profession et les prédisposer par l'éducation de l'œil et de la main, est louable et digne d'être encouragé. Si les instituteurs et les institutrices des villes ne peuvent agir dans ce sens que d'une manière indirecte, ceux des campagnes doivent être plus explicites.


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La raison en est simple. Les enfants élevés dans_ les v~lles ne les quittent jamais pour aller plus tard trava~ller a la campagne. Malheureusement, la réciproque n'existe pas. L'aftlux des paysans vers les centres populeux est _de plus en plus nettement accentué et le mot: dépopulatiOn ~es campagnes, n'est. pas un vain mot. Il y a là une questiOn grave et qui pourrait être redouta?le da~s ~n _avemr assez proche si cette migration ne venal~ pas a d1mm~er.. La terre n'est pas ingrate, ma1s 1~ paysan n est-Il pas souvent ingrat pour elle 'l Ingrat par 1gnoran~e et non de propos délibéré, cela va sans dire. Le pays~n a1me. la ~erre, mais il faut aimer avec discernement. Sa1t-ll touJOUr::; reconnaître ce que la terre désire, ce dont e~le ~ouffre, ~-e qui est nécessair_e à_ son ~ien-être et ~ sa refect_wn 'l . S Il était plus instrmt, 11 sera1t plus apte a_ la trava1ller, ~ la faire produire sans l'épuiser; il sau~a1t beauc~up m1eu~ dans quelle mesure il peut tirer parti des mach~nes et des engrais, profiter de l'association, c1·éer _des sy~d1cats; _plus au courant des propriétés de son sol, Il saura1t assortir les cultures et finirait par trouver, dans les ventes de ses denrées, une rémuné1·ation satisfaisante. D'autre part, sa _fen:tme ayant reçu à l'école primai~e d_~ villa_ge de. bons p_rmc1pes d'économie domestique et d hyg1ene, tlend~a~t l~ ~aison ~ur un pied de propreté intelligente et donner~1_t a l ahmentatlo!l le soin et la variété qui sont une des con_dlt~o~s de la sant~. Sans doute. toutes les institutrices md1stmcteme~t ?01vent donner aux jeunes filles de bons et solides pnnc1pes d'économie domestique, mais c'est surtout à la campagne qu'il faut s'y appliquer. Après avoir développé cette thèse, en ce qu1 concerne les institutrices, le Bulletin de Tarn et-Garonne passe au rôle des instituteurs:

Les instituteurs, dit-il, peuvent, avec non moi~s d'e~­ cacité, prèparer les fils de nos cultivateurs à la v1e qu Ils doivent mener étant bommes, déposer en eux _des germes qui fmctifieront plus tard... S'ils le veulent, ils peuvent préparer pour notre pays des génération~. de c_ultlvateurs plus instruites, plus aptes à la fonctwn qu Ils d01vent rem-

plir... Il y a un âge où la ville peut exercer sur un esprit neuf, avide de curiosité, avide d'inconnu, un singulier attrait. C'est un mirage qui sédnit avant de tromper. On croit à un travail plus facile, à une plus grande rémunération, à une vie plus douce ... · D'ailleurs la terre est si ingrate, exige tant de peines et de sueurs, souvent en pure perte ... et l'on part. Et l'on est à peine arrivé qu'on étouffe dans un monde étroit, où tout est gêne, continuelle surveillance de soi-même et rude souci du pain quotidien. Des difficultés qu'on ne prévoyait pas rendent la vie d'antant plu~ dure qu'on n'y était pas préparé, que tout est nouveau, que .ce sont de larges habitudes à changer pour des habitudes étroites, et que la saine et fortifiante atmosphère des champs et leur indépendance sacrée ont fait place à l'air vicié, aux chambres étroites, à une sorte d'emprisonnement du corps, souvent funeste à la santé. Pourquoi l'instituteur cacherait-il ces mécomptes et ces désillusions 'l Pourquoi ne commenterait-il pas à ce propos ces sages préceptes: Ne lâchons pas la proie pour l'ombre. - «Un tiens vaut, ce dit-on, mieux que deux. tu l'auras. ,

DES BONNES HABITUDES A L'ÉCOLE PRIMAIRE. Nous extrayons ce qui s uit du Bulletin de l'Instruction pnmair~

de la Corrèze :

Il faut que l'institutour donne l'exemple d'une parfaite distinction à l'école; qu'il èvite les paroles dures, Oll blessantes, les gestes violents et désordonnés, les brusques rappels à l'ordre ; qu'il traite ses élèves avec douceur, qu'il ne prenne pas un cahier, qll'il n'interroge pas un élève ~ans y mettre des formes polies; que dans ses visites aux parents, dans ses 1·elations avec le public, il se distingue du rustique paysan par son tact et son savoir-vivre. On ne l'en estimera que plus et les élèves n'échapperont pas à la contagion, ils voudront imiter, car il y a dans la grâce des manières. dans l'aménité dll langage un charme séducteur auquel l'enfant ne reste pas indifférent. • Il faut que le maître s'attache avec patience et persévérance à faire observer aux élèves, dans leurs relations «


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avec l'instituteur et leurs camarades, les prescriptions de la civilité. Il serait trop long d'entrer· dans les détails; mais combien de fois, dans nos inspections, n'avons-nous pas été attristés en voyant des élèves entrer en classe sans ôter leur chapeau, pousser la porte avec violence, s.e. rend~e à leur place en frappant du pied, bous_culer les vo~sms qUI le~ gênent, rester assis quand on les mterroge, repondre ou1 ou non tout court, mettre leurs mains devant leur bouche pour parler, se moucher avec bruit, cracher loin d'eux, ricaner pour des riens, etc. . . . . . • Que le maître surveille les récréatiOns et re~r~me quelquefois avec sévérité, souvent avec douceur les lDJ~res, les paroles grossières, les manières brutales, les ~oquenes, tout ce qui choque la dignité de la nature humame. • ~

L'école opposée à l'alcool (Suite. - Voir N•• 1)

L'alcoolisme est donc une question sociale à un triple . . . point de vue. Or dirons-nous avec la Soc1éte belge de temperance, au milie~ des questions sociales q~i s'a~itent si convul~iveme~t de nos jours, il en est une qm ménte. une attentzon speciale, bien que beaucoup de nos conC\toyens semblent encore en ignorer l'importance. Nous v~ulons précisément désigner l'alr.oolism~. Qui pourrait encore mettre en doute ses smtes funestes ? Cependant la lutte est à peine entamèe, et les grands combats restent encore à livrer à l'ennemi le plus redoutable, le plus dangereu~ du. bi?n-être pop~laire.. , Nous estimons que c·est a l enfance et a la Jeunesse qu il faut s'adresser avant tout, et que l'école, comme en Angleterre et en Suède, doit être opposée au cabaret. , . De tous les moyens employés, le plus efficace est d ag~r sur l'enfance, et le rôle glorieux en est naturellement devolu à l'instituteur. A lui de suppléer à l'insuffisance, à. l'i~nora.nce . des pa~ rents; à lui de montrer à l'enfant, dont l'1magmat10n est s1

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vive et le sentiment si généreux., les dangers moraux, physiques, sociaux. de l'alcoolisme. Dans certains pays, il existe des cours d'alcoolisme, inscrits au programme des écoles primaires. Pourquoi l'instituteur ne pourrait-il pas souvent appeler l'attention des élèves sur ce problème, leur :inculquer le dégont de l'intempérance, former ainsi le caractère et le cœur, en faire des bommes sobres et énergiques, et préparer le bonheur de toute leur existence? Mais ce moyen tout théorique ne suffit pas; aux paroles il faut joindre l'action, C'est ainsi que l'ont jugé certains autres pays où à chaque école est attaché un cercle de jeunes abstinents de boissons fortes. Nous ne citerons que l'Angleterre, où l'année dernière on était parvenu à créer t8,4-49 sociétés de ce genre, comprenant 2,·1 12,079 jeunes adhérents. La chose se réalise en Belgique. L'exemple du Limbourg belge est édifiant; sur les 127 écoles oficielles, H 6 possèdent déjà leur cercle de tempérance; les écoles privées ont marché dans la même voie ; plus de 5000 enfants sont inscrits sur les registres de l'abstinence. Le même mouvement se dessine dans la Flandre occidentale. II « Si vous voulez réformer un peuple, a dit un sage, commencez par la jeunesse. • Voilà pourquoi tous les hommes d'action, qui s'occupent en Angleterre, en Suède, en Belgique et ailleurs des questions sociales, par conséquent de l'alcoolisme, demandent à l'école son puissant concours pour la lutte contre l'intempérance, Ils ne font en cela que rèpondre aux vœux de la classe laborieuse, de la classe ouvrière, si djgne rl'in1érêt. En effet, Powderly, grand maître-ouvrier des Chevaliers du Travail en Amérique, disait dernièrement dans une conférence aux ouvriers : « Si j'avais dix millions de langues, et pour chaque langue un gosier, je dirais à chaque homme, femme et enfant ;


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«Rejetez loin de vous toute boisson forte , comme un poison infernal. » , . . , ,.

Et. c'est juste, car l alcool fa1t perdre ~ l homme, qu 1I rend insensible à tout, intelligence et sa_laire. Ouvriers, la boisson jette dans le deml et la m1s~re la. femme et les enfants, dont vous devez être le soutien et le protecteur. . . L'alcool bannit la paix et le bonh~ur du_ menage. L'alcool fait méconnaître au père de famille tout ce qm_ doit lui être cher, et comertit l'homme en bourreau des siens. d· 1 En Suède, le pouvoir a non seulement reco~man e _a création des sections de tempérance dans_ les _ecoles, ma1s la Chambre a adopté une loi rendant obhgato1re dans les écoles l'instruction sur les effets de l'alcool. . . . En Belgique, les inspecteurs Sl)olaires ont éle. pr1~s, par circulaire ministérielle, de s'entendre avec les .mstttuteurs pour l'organisation des sociétès scolair~s de tempe•·anc~, dont voici le mode de fonctionnement qm est des plus simples. Il peut être mis en pratique parto~t. Dans chaque école, il y a u~ registre destiné à recevoirles inscriptions des élèves affiliés. La première page porte l'inscription:

Société de Tempérance POUR LES ÉLÈVES DE L'ÉCOLE PRIMAIRE DE. •

Sur la troisième pagP,

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d'autres, elles ont lieu à la fin de l'anote scolaire, ou à la rentrée des classes, ou le lendemain rle la première communion, ete. Elles sont généralement entourées de quelque solennité afin de frapper l'esprit de l'enfant et de donner plus d'importance à l'acte accompli. Chaque nouveau membre prononce à hauta voix les paroles de l'engagement avant d'apposer sa signature au registre de la société. Quelques instituteurs exigent des rétributions par semaine ou par mois, dont le produit est destiué à prenjre des abonnements à des publications périodiques contre l'alcoolisme, à acheter des brochures écrites dans Je même esprit, ou à donner quelque petite fê te aux enfants. Les publications que la société reçoit, sont distribuées aux membres et emportés dans les familles. De temps à autre, les instituteurs font en classe uno lecture sur la tempérance, sur les pernicieux effets de l'alcoolisme; ils choisissent quelquefois des sujets de Atyle ou composent des problèmes d'arithmétique ayant trait à l'abus des boissons; ils procurent des gravures représentant les ravages produits par l'alcool dans l'organisme humain, etc. En outre, ils profitent de toutes les actualités, surtout locales, pour inspirer l'horreur du schnaps: un malheur survenu à un homme se ti·ouvant en état d'ivresse, un crime commis par un alcoolisé, des scènes d'ivrognerie qui se sont passées sous les yeux des enfants. Il est aisé de comprendre qu'un instituteur s'appliquant ainsi à inculquer à ses élèves l'amour de la sobriété ne peut être ou du moins ne peut rester lui-même un esclave de la passion qu'il combat. tA suivre.!

on lit:

Promesse des adhérents Je m'engage d'honneur à m:absteni: de 0ute boisson forte_ jusqu'à l'age de vingt ans et a ne fatre qu un usage modé ré âe bière ou de vin. . 1

Le texte de cet engagement es\ encadre de sentences re atives à la sobriété. . . La 5m• page et les suivantes sont divtsées en cases et en colonnes comprenant : les numéros d'ordre ; noms et prénom~ des élèves· lieu et date de leur naissance; noms des parents, indication ~i l'élève adhère à l'en2_agement figurant en tète du registre; date de la réception ; signature de l'élève; observa-

tio~~ns

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la plupart des cas les inscriptions ~e f, nt au fu.r et à mesure que les enfants atteignent leur ooztème annèe , dans.

La méthode et les procédés

Il faut distinguer la mèthode et les procédés. La méthode est la marche que suit l'esprit pour découvrir (méthode de recherche) ou pour exposer (méthode d'enseignement) la vérité. Les procédés sont les moyens pratiques qu'emploie la méthode pour atteindre son but. Débuter en grammaire par donner une régie, l'expliquer et la confirmer par des explications, c'est suivre une méthode. Faire d'abord écrire plusieurs phrases, y remarquer certaines choses qui leur sont communes et formuler une régie, c'est suivre une autre méthode. Mais, dans un cas comme dans


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l'autre,t c'est agir méthodiquement. ~e _servir:. pour l'emploi de ces méthodes, de la leç?n qm vient d .etre lue dans un livre ou instituer des exercices que les éleves devront faire pa; écrit c'est un procédé. Lire une phrase et faire écrire sur la planchette les mots sur lesquels porte la règle qu'on veut faire appliquer et retenir, puis fait·e re~ourner les planchettes et constater qu'on a bien ou mal écnt, c'e~t un autre procédé. Se servir d'un composteur pour enselgner à. lire, de bucbettes pour enseigner à compter, ce sont . . . encore deg procédés. Il ne faut pas donner trop d'importance aux procede~ ; Ils ne valent que par l'intelligence avec laquelle on les applique. S'ils consistent dans une imitation toute mécanique de ce qu'on a vu faire, ils sont peu efficacE\s. Po~t· qu'ils agissent sur l'enfant, il faut que celui qui les emplm_e en compr~nne la raison, il faut aussi qu'il y croie et qu'Il les pra~1que avec entrain· autrement les élèves répètent automatiquement, passiv~ment pour ainsi dire : la leçon reste froide et n'intéresse pas. C'est ce qui explique pourquoi un procé~ dé qui produ~t d.es merveilles, manié. par, un maître _qu! sait s'en serVIr, echoue entre les mams dun autre qm n en connaît et n'en applique que les formes extérie~res, pour ainsi dire. C'est ce qui explique encore pourquol les inventeurs at.tachent tant de prix aux moyens qu'ils ont imaginés. Ils obtiennent des résultats qu'ils attribuent uniquement à. leurs procédés, tandis q,?e l~ vraie cause ~u progrès de leurs élèves est dans 1_ IOte!IIgence. et_ le zele avec lesquels ils donnent leur ensetgnement. Atnst en estil de la plupart des procédés, décorés à. tort du nom de méthodes, imaginés pour apprendre la lecture, l'écriture et le dessin, les appareils inventés pour apprendre à compter et à. mesurer, des cadres ou des formules dont on Re sert pour faire retenir l'histoire ou la géographie. . Mais, s'il ne faut pas s'exagérer l'importance des procedés, il ne faut non plus pas en faire fi. En vain aurait-on longuement réfléchi sur lû. nature de l'enfant, sur le développement progressif de ses facultés, sur les motifs de ses actions, etc,; en vain même aurait-on le zèle, l'amour de

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~es fonc.t.ions et la passion d'y réussir, on pourrait très bien ecbou~r dans la tenue et la direction d'une école, si l'on ignor~It ,les procédés qu'emploient les hommes du métier. E~abhr 1 ordre dans une c,Iasse et y faire régner la disci-

pline, trouver le moyen d occuper d' une manière continue et utile un grand nombre d'enfants de tout Acre et de toutes forces, obtenir en lecture, en écriture, en c~lcul des résultats prompts qui encouragent l'élève et assurent' au maître la sympathie comme le concours des parents. sont choses dont ceux-là. ignorent la difficulté qui n'ont jamais eu à en po?rsuivr_e la r~alis,ation. Sans doute, c'est le petit côté de la pedagogte, ma1s c en est le côté pratique et tout d'ah?rd efficace.. Il ne fau_t pa~ une bien grande intelligence 01 des. conn_a1ssances bten etendues pour arriver à comprendr~ et a pratiquer c~s p~océdés, qui constituent ce qu'on pourrait appeler la «mec~mque» ?e !a classe; encore faut-il que les maîtres de nos ecoles pnma1res se les soie11t rendus familiers. Cult~vez d'abord l'intelligence, dit-on quelquefois, et le ~este vten~ra p_ar surcroît.; la moinrJre application suffira a un esprit qu1 a de la portée et de la force pour imagin~r ces m~yens_ et les mettre en pratique. Non, la chose n est P.as SI fac1le. E_t la ~reuve,_ c'est que ce ne sont pas les . ma1tres .les plus 1nstrmts qm obtiennent toujours les me1lleurs resultats. Et puis, pourquoi vouloir découvrir à nouveau ce que tant d'autres ont découvert avant nous 'l ~n . mait~e qui .v~ut réussir doit donc s'enquérir des proce~es qm ont ete employés avec plus de succès par ceux q?I l'ont précédé da~s la _carri~re, et profiter des expér~ences de ses_ devancters; 11 dmt connaître tous ces procedés, les ~vou· comparés, et choisit· ceux qui lui semblent les plu~ rationnels, les plus pratiques, les plus accommodés à. s~s gouts et à ses propres aptitudes. Qu'il se les approprie d ab?rd et les _f~sse siens, qu'il y ajoute ensuite ce que la pratique du metier suggérera à la longue, et il deviendra un bon maître, celui qui avec le moins d'efforts, obti9nt pourt~nt le plus de résultats. Au lieu de descendre de la théone à la pratique, il [Qra bien de se façonner d'abord à. · la


.npratique, sauf à rechercher tout en allant les raisons de ce qu'il applique, à féconder par la théorie ce que l'art tout seul aurait d'insuffisant. C'est toujours la vieille opposition de la théorie et de la pratique, de la science et de l'art. Sans doute, c'est aux découvertes de la science que les arts doivent leurs progrès; mais les sciences, pour qui veut vivre de la vie réelle, ne valent qne par les arts qui les appliquent. L'industriel est bien inférieur sans doute au savant qui arrache à la nature ses secrets ; mais il lui faut pourtant des aptitudes particulières, et c'est lui qui donne toute leur valeur eft1cace aux découvertes du savant. La pédagogie, elle aussi, a ses théoriciens et ses praticiens : l'idéal serait que l'instituteur fût à la fois l' un et rautre; mais dans nos écoles primaires et pour le modeste objet qu'on s'y propose, la théorie saos la pratique ne produit jamais rien, tandis que la pratique, aidée d'un peu de théorie, suffit souvent à donner des résultats très sati:lfaisants. (Revue Pédagogique) Les déménagements On se plaiot toujours de la faiblesse de certaines classes et cela sans chercher où en est la cause. Le plus souvent, on jette la pierre aux instituteurs; on pense trop facilement que les progrès ne dépendent que d'eux; car on ne comprend pas que des causes entravent la marche de l'enseignement. D'où vient donc qu'un maitre réussit très bien dans une localité, tandis qu'il échoue complètement dans une autre 'P Il faut cependan' avouer qu'il est des écoles bien difficiles à diriger malgré le zèle et le dévouement dont font preuve la plupart des instituteurs. Parmi ces classes, je citerai celles où la plupart des habitants déménagent en hiver. Ainsi, pendant le mois de janvier et de février, il y a pour ainsi dire cbaqua jour des déplacements occasionnés par le départ ou l'arrivée de quelques nouveaux élèves, et ces déplacements causent beaucoup de désagréments à l'inst.ituteur et nuisent considérablement aux progrès. Eo effet, pour ne pas diviser la clasre en cinq ou six divisions, on devra nécessairement faire marcher ensemble des élèves de forces bien différentes. Voilà déjà des inconvénient dont bien des maîtres ont rai-

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son de se plaindre et que certaines gens ne comprennent pas. En voici un autre qui a évidemment des suites non moins facheuses: Q~~nd. un élè.ve ~nnonce son départ pour une autre classe, l tnstttuteur mscrlt la date du jour qu'a lieu ce départ, et dès lors, cet élève n'est plus sous sa surveillance Faut-il alors croire que cet enfant paase d'une école à l'autr~ sans manquer une ou ~eu~ classes 'l Non; et si ses parents ne. sont pas plus consctencteux que lui, il restera plutôt ~ ou 5 JOUr~ avant de paraitre dans sa nouvelle école, et il se gar~era bten. de ~arler de ses absences. Son arrivée est inscrite, tl. est vrat, mats se donnera-L-on la peine de vérifier les regtstres de toutes les classes. afiu de pouvoir noter exactement les absences 'P Il s'en faut. Les mêmes inconvénients se répètent lor.sque l'élève rentrera dans sa première école. . Il en est qut, pendant la même année, fréquentent succesSIVement tro1s ou quatre écoles. , En V?ici encore . un troisi_ème qui ne mérite pas moins d èt.re s1g~a~é : Plusieurs habitants vont passer un ou deux mots de 1 htver dans des fermes isolées et les èlêves ont chaque jour à parcourir une lieue de cbe:nin et même plus po~.tr ~6 rendre en classe par des sentiers souvent très mauvals, Ils .sont même parfois forcés de rester chez eux pout· ne pas r1squer leur vie au milieu des avalanches et d~s tempêtes. En. outre,. comme il leur est impossible de parcourir quatre. fots par JOur cette distance, ils se contentent de venir une fois en classe . Faut-il dés lors s'étonner, si les résultats obtenus dans des classes ~ù .les absences sont si nombreuses, sont quelquefois peu satisfaisants -~~ UN INSTITUTEUR

Lecture et choix des livres ~ettre

d'un instituteur à un de ses élèves qw vient de qu1tter l'école primaire pour lui rceommander le goût de la lecture et le choixdes lwres. MoN

CHER

Louis

L ... , le 15 septembre 1893

L'affection que je t'a.i to~jours témoignée me porte à te donner quelques conseils dictés par une longue expérience. Entendant parler de conseils, tu te diras sans doute: ~ Pour 1~ coup, ~es . consei l ~ o~. nous en a déjà joliment donné à 1école pr1ma1re. Ma1s n Importe, dépouille-toi pour un instant de tout es.pr~t d'orgueil et d'amour-propre, daigne écouter avec .soum.tsston ~~~ quelques conseils que je vais te donner et fais-mot le platstr de les mettre en pratique.


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-üC'est de la lecture que je vais t'entretenir. Te voilà émancipé de l'école .primaire; le reste de ton éducation est comme abandonné à tes seuls caprices. Au lieu de te dire: Reposonsnous maintenant et abandonnons les Hvres; dis en toimême : C'est le moment de profiter de mes loisirs pour conserver intact au moins ce que j'ai appris avec tant de peine ; car celui qui n'étudie plus, oublie vite ce qu' il sait. Or, quel est le meilleur moyen de conserver et de fortifier son savoir ? c'est de lire et de lire bien et beaucoup. Il s'est fondé récemment à Chamoson, dans le but de favoriRer ce développement intellectuel, une société de lecture nommée la c Bibliophilia •· Je ne saurais assez t'engager, mon cher Louis, à faire partie de cette société qui fournit un assez bon nombre de livres. On t'y admettra volontiers, et la cotisation de 20 centimes par mois est presque insignifiante, tu ne trouveras dans cette bibliothèque, que des livres utiles et moraux et instructifs . Il y a bien aussi des romans ; mais tout jeune homme qui veut s'instruire, doit s'attacher plutôt à des lectures sérieuses. Ah 1 mon cher ami, je te recommande de bonnes lectures, car si un bon livre te développe l'intelligence, un mauvais t'est cent fois plus nuisible qu'utile. Ne parlant que par expérience, je pourrais te citer plusieurg jeunes gens qui se sont perdus par de mauvaises lectures. Voici comment tu dois t'y prendre, quand tu te proposes de lire un bon livre, un bon auteur. quel qu'il soit: Lis-en d'abord l'introduction, grave la dans la mémoire, car ce n'est qu'à l'aide de ce cicerone que l'on fait nne lecture fructueuse. Muni de ce guide, parcours à petites journées l'auteur choisi ; l'essentiel n'est pas de lire vite, mais de lire bien. Que le dictionnaire soit sous ta main et chaque passage important qui te touche plus spécialement, soit pa1· la hardiesse du style, soit par la richesse d'idées, sera relevé dans un cahier de notes qu'il est utile d'avoir toujours à sa disposition. Une fois la lecture achevée, relis les notes que tu as prises, et coordonne les de façon à faire un compte-rendu clair et précis de ce que tu as lu. Les longues veillées de l'hiver, les après-midi des dimanches et fêtes, sont les moments les plus propices pour faire de bonnes lectures, profites-en., mon cher enfant. L'exemple que donne la jeunesse de Ch. ne trouve malheureusement pas assez d'imitateurs. La plupart de ces jeunes gens se réunissent chez l'un d'eux, et là à tour de rôle, chacun lit une histoire, tandis que les autres prêtent une oreille attentive à ce qui se dit, sans que la moindre envie les prenne de distraire le lecteur. Aussi, les recrues de cette localité obtiennent-elles

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en général de bonnes notes dans les examens pédagogiques. ~u tro~yera~, mon cher. Louis, _que je tais un peu long, mais pat1ence, J acheve et te pne de fa1re cas de mes conseils C'est ce que je constaterai, lorsque tu viendras au cours de répétition. En attendant je te salue cordialement. Ton instituteur dévoué, ~

F. B.

PARTIE PRATIQUE Calcul oral 11. 4. Un aubergiste reçoit 2 tonneaux de vin, l'un de 45 litres, l'autre de 56 litres. Combien reçoit-il en tout t 3. Un paysan achète 120 quintaux de foin, à '7t;t fr. le quin tal ; combien paye-t-il! 2. Deux frères ont un dépôt à la caisse d'épargne se montant à 3400 fr. qu'ils doivent se partager, y ~om· pris l'intérêt de cette som.ne au 4% pendant 6 mois. Combien chacun d'eux reçoit-il ! 1. Une cave à glace ou glacière est longue de 12 m. large de 7 m et haute de 5l/• m. Combien de ma de glace peut-on y mettre. Quel est le poids de la glace sachant qu'un ma pèse 9 quintaux 't 12. 4. Un ouvrier de fabrique a droit par mois à un salaire de 125 fr., plus 45 f1·. pour travail de nuit. Combien recevra- t-il en tout 't 3. Pour rembourser une dette de 850 fr. le débiteur donne 150 quintaux de foin, à 4, fr. le quintal. Combien redevra-t-il encore 'f 2. Quelqu'un a perdu les s/7 de sa fortune; il possède encore 4000 fr. Combien a-t-il perdu 'P 1. J. a acheté une maison pour la somme de 48000 fr. ; il en paie les a;s comptant. Pour le restant il paye l'intérêt au 4 •(• OJo. Quel est l'intérêt 't 13. 4. Un boucher achète un bœuf pour 450 fr. et une vache pour 325 fr. Combien dépense- t-il 'f 3. Que revient-il à un serrurier pour 85 kg de tuyaux de poêle, si le kg coûte 80 ct. 2. Combien de poteaux télégraphiques y a-t-il sur un espace de 27 km, si les poteaux sont à une distance de 60 mètres 't 1. Un agriculteur récolte dans sa ferme 80 corbeilles de poires, à, 1 fr. 80 ct la corbeHle 1 la récolte en foin est évaluèe à 36 fr. Quel capital au 4 Ofo lui représen te cette ferme 'f


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I-4. 4. J'achète 85 quintaux de foin 't j'en remets 56 quintaux à mon voisin. Que me reste-t-il 't 3. Un domestique a un salaire de 240 fr. pour six mois. Il reste 10 mois à mon service ; combien retirera-t-il 7 2. J. et K. achètent pour 270 fr. de bois de chauffage. J. prend 7 stères. et K. tl stères. Combien chacun paye-t-il 'P 1. Un tireur a acheté pour 5 fr. 40 ct. de cartouches, l 6 ct. la cartouche. Il les brlile et a 72 coups touchés. Cela fait le combien % 'P 13. 4. J'achète un habillement pour 85 fr. et paye comptant 35 fr. Que me reste-t-il encore à payer 'P 3. Combien de litres de vin puis-je acheter avec 130 fr. si je paye 65 ct. pour le litre 'P 2. Un carré de jardin est long de t2 m. 5 cm., large de 8'/t m. Quel est son contour 'P 1. Dans un grenier long de 12 m, large de 7 m, le seigle est amassé à une hauteur de 50 cm. Quel est le poids du seigle, si le ma pèse 650 kg 'P I6. 4. Uu agriculteur a une provision de fruits de 114 hl. Il en vend 84 hl. Combien lui reste-t-il encore 't 3. Dans un tonneau il y a 2 hl de vin. On en remplit 120 bouteilles, contenant chacune 6 décilitres. Combien de vin reste-il encore dans le tonneau 'P 2. Un verger est long de 60 m, large de 45 m. Combien d'arbres contient-il, sachant que pour une surface de 60 mt il y a 1 arbre? 1. Un héritage est à partager entre 2 personnes. A. reçoit le 75 % ; B. le reste, soit 1275 fr. De combien est cet héritage 'P

W.&BIÎitfÎI8 TRAVAILLONS Mes enfants, il faut qu'on travaille 1 Il faut, tous dans le droit chemin, Faire un métier, vaille que vaille, Ou de l'esprit ou de la main... La fleur travaille sur la branche; Le lis dans toute sa splendeur Travaille à sa tunique blanche, L'oranger à sa douce odeur. Voyez cet oiseau qui voltige Verii ces brebis, sur ces buissons . N'a-t-il qu'un joyeux vertige, Ne songe-t-il qu'à ses chansons ? Il songe aux petits qui vont nattre,

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Et leur prépare un nid hien doux · Il travaille, il souffre peut-être, ' Comme un père l'a fait pour vous Là-bas, ce chien court, saute aboie Et pourRuit brebis et béliers ': ' Croyez-vous que c'est de la jo1e Quïl folâtre sous les halliers 't ' Il va, grondé, battu peut-être De l'un à l'autre en s'essoufl~nt · Il va sur un signe du maUre. ' A~tsembler le troupeau hélant Mai~ qui bourdonne à nos or~illes ? Regardez bien. Vous pourrez voir Nos chères petites abeilles, Qui butinent dans le blé noir. C'est pour vous que ces ouvrières Travaillent de tous les c6tês. Sur les jasmins, sur les bruyères, Elles vont cueillir vos goûters... n n'est point de peine perdue Et point d'inutile devoir : L~ récompense nous est due, S1 nous savons bien le vouloir. Le moindre effort l'lccrolt sans cesse Surtout s'il a fallu souffrir... ' Travaillez donc, et sans faiblesse: Ne plus travailler, c'est mourir.

v.

DE LAPRADE

IL N'Y A POINT DE BON DIEU 1 Un de ce,s soirs - c'ét~it le 3 décembre - un prêtre déjà vénérable ~ar l ~gE>, descendait lentem~nt la colline de Montmartre. ~a nutt _éta1t to~bè~; la lune brillait de tout son éclat dans un Clel serem ~t ba1gna1t de sa douce lumière la basilique, la montag?e et_ la vllle ét~ndu_e à se~ pieds. Le tout était enveloppé comme dun s1lence. sacre qu1 porta1t à la rêverie et à la prière; la basili~~e .rapp~la1t au prêt~e le. Dieu ~aché qui y repose, et le cieliétoilé lmVltalt à louer Celu1 qut a crée le cieL ~t la terre et qui prodigue à la nature toutes ses magnificences. . Tout à_ coup, à deux pas de la basilique, un bruit de voix enfantine s~ fa1t e~tendre.. Ce so~t des écoliers de 8 à 10 ans qui jouent ensemble. Mals à peme ont-lls vu le prêtre et l'ont-ils laissé les dépasser un peu, que plusieurs lui lancent des paroles d'insulte : • Co~·beau, ~orbeau! • et le cri ~ccoutumé. Puis l'un ajoute très haut· • Il n y a _pomt de bon D1eu, non, il n'y en a poict 1 • Quelql!es pas plus lom, une autre bande d'enfants du même â.ge l'insultalt égalemGnt. Le pr~tre_ ne s'arrêta point et ne se retourna pas. Pauvres enfants 1 pensa-t·il, ils_ ne sont pas coupables de ce qu'ils disent et ils ne savent ce qu'1ls font 1 Mais d'où vient qu'ils parlent ainsi, et d'où


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vient que l'habit du prêtre leur semble un motif légitime de jt.>ter l'insulte à un vieillard ? • Il n'y a point de bon Diell 1 • dit cette voix enfantine dont le timbre doux et pur respire encore l'innocence. Hélas 1 l'enfant répète sans le savoir et comme un écho, ce qu'a fait entrer dans l'at~osphère intellectuelle de la France du x1x• siècle feu Renan, ce qu'enseigne son mattre dit ami, le savant .Berthelot, et ~vec lui un si grand nombre de maUres du haut enseignement offiCiel. • Il n'y a point de bon Dieu 1 • C'est ce que prêche en actes et même en paroles cette politique, aujourd'hui toute puissante et plus intolérante que ne le fut jamais l'ancien régime, qui ouvre le Panthéon aux blasphémateurs de Jésus-Christ, non pas malgré, mais à raison même de leur blasphème. • Il n'y a point de bon Dieu 1 c'est ce que la logique impitoyable et irréfutable du pauvre enfant du peuple conclut d~ l'enReignemolnt de . ce~ écoles neutres d'où le catéchisme est banm comme un mauvais livre. • Ces gamins - innocents - qui ont i~sulté un prêtre, qll:e seront-ils dans dix ans ? Ils fieront des ouvners, des soldats, pms des pêres de famille. . . . • Quels ouvriers ? Des ouvners toujours d1sposés à se mettre en grève et à supp1·imer leurs patro_ns. Quels sol~at,s ? ~es s?ldats ~ui ignorent tout de l'espr1t de sacrifice - car ou 1 aura1ent-1ls appns? - qui seront toujours prèts à s'enrégimenter dans ~uelque . Commune et à traiter leurs chefs comme on leur a appns à traiter le • bon Dieu •. Quels pères de familles 1 - Mais y aura-t·il encore alors de vraies familles parmi les ouvriers ? • Un peuple formé de tels ouvriers, de tels pères de famille, peutil vivre avec honneur, garder sa force et subsister longtemps? L'histoire dit non, le bon sens austü. Pourtant, c'est là que ~oua mène la science athée. Et comment la France supporte-t-elle vmgtquatre heures un tel enseignemt~nt? Voilà ce que pensait le vieux prêtre en descendant de Montmartre et en priant pour ces pauvres petits 1 L. LE BRESSAN.

A.needotes seolalres.

La maîlresse, montrant son petit doigt: Comment appelle-t-on cela? - (Silence de l'élèv~.) :- L'auriculaire, répond gravement la maitre~se. Il est .ams1 n.ommé parce qu'on le met parfois dans l'ore1lle. - (~ms continuant et levant l'index.) Et celui-ci 'P - Le nezculaue, parce qu'oo se le met souvent dans le nez. A un examen de fillette : - Qu'est-ce que le nez? Un organe. - Qu'est-ce alors qu'un organe 'f - Un petit orgue ... · A preuve le nez à bon papa quand il dort. Un menuisier veut faire de son fil~ aîné ~n régent. A-t-il des dispositions pour cette profess10n 'P lm demande-ton. - Certainement, il sait déjà si bien taper ses frères et A l'école. -

•*• •*•

sœurs.

Voici le tableau des instituteurs et des institutrices qui, de Sierre Monthey, dirigent les écoles primaires publiques pendant l'année scolai t892/93. Les écoles E:t institutions privées, ponr autant qu'elles so1 connues, y sont également mentionnées, ainsi que les noms des élèv des dPux écoles normales françaises. La lettre G signifie garçons, F filles; l'absence d'une autre indicatic équivaut à ecole mixte.- Les noms en PETITES CAPITALES sont ceux d personnel enseignant qui dèbute dans l'enseiguement. District de 8ierre AYER Joach1m Peler; ~Hssion Pierre Theytaz; Vissoie Joséphine Bia1 ~beU1.- CHALLAIS(G) Damien Perruchoud, (F)VirginieRndaz·Pelland; Rechy (G) Ani. Gaspoz, (F) Philomène Rion- CHANDOLlN CYPRIEN PEl aucHOUD. - CHIPPJS (G) Alexandre Favn\ (F) Math. Andereggen. GRANGES EuGÈNE LONFAT.- GRIMENZ Cyp. Vouardoux . - GRONE (~ Maurice Brutlin(F) Eugénie Bruttin; Loye Emile Devantéry.- LENS (( Jeau-Bapt.. Studer, Pre-Ls Rey, (F) Rév. '3œurs Ursul.; Chermigrwn d'~ haut (G) Victorien Bon vin (F) Martme Romailler; Chermignon d'en bas Ll cien Robbyr ; /cogne Ambr. Praplan, (G) .,tontanaz Fr. Rey, (F) Catb. RE - .MJEGE (G) NICOLAS CLAVJEN, (F)Elise Zufferey. - MOLLENS (G)Aloj Berclaz, (F) Marie de Chastonay, (M) Créscnce Perruchoud .- RANDOGN (G)_Yicl.. Berdaz, (F) Céc. Amoos. - Sr,-JEAN Mee Farqnet; Painsec Pier Qumodoz, Moyoux L'Massy. -Sr-LEONARD (G) Jgn. Gillioz, (F et él.) Sœur: ùe St-Joseph.- Sr-LUC (G) Ang. Rey-Mermet, (F) Marie Mariétaj - SIERRE (G) Jean Pil1el( ud, Et. Gard, Xavier Giroud, (F) Rév. SœUI Ursul. de Brigne. - VEI\THOI\E (G) los. Giraud, (F) MélaniePerruchon1 District d'Hérens AGETTES Vincent Pittelond. - AYENT St-Romain (G) Emile Sta !elbach (F et el. m.)~ Sœurs de S t-Jo~ep h ; Botire (G) Franç Gandin, (F Sœur SI-Joseph.- EVOLÈNE (G) Piene Gaudin, (F) Madeleine Pralon~ Haudère~ Jean Mélrailler; La Sage J. B. Quinodoz; Lonnaz Pierre Pralon! - HÉRElYIEI\CE (G) Jos. DELALOIE, (F) Madeleine Bourdin; Eusez·gne JoJ Quinodoz; llfarclte Pierre Follor,ier. - MASE (G) Mart Maury, (F) Joi Udrisard. - NAX (G) Antoine Rey (F) Marie Favre.- ST-MARTJN (G Mar lin Beytrisor1; f.)on Louis Favre; La Luette Martin Pralong; Suen Jo: Rey. - VERNAMIEGE An1oine Gaspoz. -- VEX (G) Franç. Creltaz, (F Marg. Rudaz, (él. m.) Sœur Jo~éphine. D it~ trict de Sion ARBAZ (G) Célestin Francey (F) Euphr. Mudry. - BRAMOTS (G f. Cas. Wetzler, (G ail,) Jus.-M. Binner, (F f.} M:nie Brut tin (F ali.) Id &.rbPrini. - GRIMlSUAT (G) Zacharie Mabillard, (F) Philo~ène Muller Champlan (M) GREG RossJER. - SALINS (G) LAURENT GAsPoz, (F) CAT~ BAGNOUD. - SAVIÈSE, St·Germain (G) Jean Nicias, (F) Cath. Riand andolin (G) Martin Rossier (F) .Marie Du buis; Drône (G) Jos. Hè•·iti ) Ph1lomène Gauthier; &ranozs (G) Germ. Luyet (F) Elisabeth Roteo


Benj. Roten. - SIUN (ü t. et ali.) t\ev. ~ t•eres ue ~~·ut.rm :so r..·j. 'Jtl J· 1. tl~ enr. tenue par le.:> ;,œur·.:> ae l'Hopttal; Guercet ArMÉ~ irection de M. Lamon. (F f.) 3 Rde.:> Sœur.:< Ut·snhne.> de Frtbourg, L~u· . - RlODES (G) Louis Monnet, (F) Cécile Rrbordy, (él. m.) RosaliE mee et. Madeleiue de Riedmalten, Adèle Abbet, Mathilde de Tot·renté, y. ·- SAILLO~ (G) Félicien Djlez, (F) A·ièle B:l:Be, (El. m.) Mau• (? all.) Rév. Sœut·Ur·sul. de Frib., Henrielte Pont, (E·~. sAcon_d. dejeunes Roh.- SAX?~ (G) Robert Moret. Louis Co~uoz, (FJ Bartln Pillet, ') 3 Rév. Sœurs Ursnl. de Frib .. (Pensionnat de la Planta p. J._f. ter~u par e Dalasora, (el. m.) Delplline Sa.udan; Gott(rey L. Mot·el-Pillet. es Dames fran ciscaines d'Anaers [ France]. (Ecole des a.pprentts-arlrsaus) District d'Entremont G) Anaelin Mc\chond, (F) E;pl1r. Bochatay, (Oe.:>sin) G. Ragozzi, (Orpbe- BAGNES (ér.: ~ec. G) M. le Rd ~han . H. de Stockalper; Chables (G) Fr. (F) Eugellle ~~lar.:>e; Brnson (G) Mam·ice Maret, (F) Rose Vaudan; nats et éc. enf.) Rév. Sœurs, (Ec. pal't. d ·~ jeune.:> F) Loui.:>e Cio, Adèle et llph. de Torrenté; r:hatea,uneu( Angelin Machoud; La Muraz ALPHO:-iSB: ..~,.mn,~P.r: (G) ~aune~ Vaudtn, (F) Mar·g. Ma.ret; Cotterq BAs. PERRAUDIN; ~UIGOZ; Uvrier Jos GAUDIN. - YEYSONNAZ Jean-Jo:~. Bex. nelle Julte . Lut~Ier·; Dourlier (G) Emile Troillet, (F) Mlt'ie Luy; District de Vontbey Mee Mrcha.ud; Montaqnier ALFRED VAUOAN; Prareyer Ulrich ARDON (G) ERNEST NAVILLE. Adr. Giroud, Jules Bochaley, (F) Aurélie land ; Sarreyer (G) Benj. BJ.illifard, (F) Louise Filliez; Verbier(G)Xav. )onazolla, Julie et Eugénie Delaloie. - CHAMOSON (G} A_bel Maye, .lod, (F) ~ertt·ude Micbaud; Verse:qères (G) F_r·anc. ~aléglise, (F) Pauutes Gaist, Louis Remondeulaz, (F) Stéph. Couriray, Del ph. GatSt, Oelph. Gard; Vzllelte (G) Fr·a.nç. Pernndtn, (F) Julie Trolliet. - BOURG'ont; Gruqnay Hem·i Meilland ; St-Pierre JosEPHINE CARRUzzo.- CO~RRE (éc. sec .~-) l'abbé A. ~tuder, (G) Ci:lndide Mi:l:<, (F) Marie :REY A1Jen (G) Jean-Ba.pt. Roh, (F) Cé3ai'ir~e Dilyen;. Bourg (G) .~ce y. - LIDDES Vtlle (G) Jo.:>. Met! land, de Pre-Ign., (F) Pauline Vau~orrent, (F) CÉLTNA ANTONIN ; Daillon (G) Loms Germamer, (F) Meler:tte (él. m.) Loui:;e MéLr·oz ; Chanrtonne Pre Meilland; Dranse Vital Lat· F_ontaine PierT3 Métroz; Vichères Léon ide Dar-bell~ y. - OR3lÈrumeaux; Erde (G) Daniel Putallaz, (F) Mre-A. Fontannaz; Premploz (G) 'RANÇ. BERTHOuzzo, (F) Ida Fumeaux; Sencinaz(G) Ed. Evéquoz, (F) Eug. Velle (G) Cyr. Maillard, (F) Louise Lovay, (éc. él.) Monique Ra.usis; Jertbonzzo; Plan-Conthey (G) Damien Germa. nier, (F) Ant. Pn tallaz (él de- Fort (G) MAURICE JoRIS, (F) Ph il. OJ.rbellay; Arlaches Et.-M. Rosn) Clara Evéquoz; (cours de répét.) Albert Duc.- NENDAZ, B~sse-N. ; Chamaille Emilie Maillard; Commaire Const. Tbétaz; lssert Félix G) Jean Glassey, (F) MARTE CHARBONNET; Haute-N. (G) M~e FoUI'mer, (F) ; Chez·les-ReusP. Emile :\l~tr·oz; Reppaz L'>Ui8 Moret; Rosières ;écile Fonrnier; Aproz Madeleine Fa \'l'e; Ba ar Barth. Mtchelet; Beusora . Roserens; Son-la- Proz J u:es Dorsaz; Sous-la-Lez (Vacat); Pras~ntoinette Bornet; Briqnon Fr. May tain; Glèbes Jaques Mariéthoud; Feg Jos. Hubert. - SEM BRANCHER (G) Pierre-Mee Luisier· Victor ;ympb. Maytain; Saclenz Franc. Délèze.- VÉTROZ (G) ~ranc. UJry, lay (F) Antoinette Puippe, EMMA RAusrs; La Garde Jos. Oallèves. :F ) M.-L. CARRON; (él. m.) Marie Gai \land; Maqnot Adéle Ga11land. ile Marie Abbet. - VOLLÉGES Plan (G) Jos. Moulin, (F) Eu a: District de Martigny ; ~evron (G) Jo.s. Terrettaz, (F) Julie Tet-rettaz, (el.) St. TerretBATIAZ (G) Anselme Ma.they, (F) Pauline Saudan.- BOVERNlER : Chemtn Hortense Abbet; Vinse Louis Bruchez. '-lf1•11d Nicollier: Valettes CATH. THÉTAZ. - CHARRAT (G) Elo• Moret, District de St-llaurice :F) Adèle Oélez-, (él. m.) Mél. Besse.- F~LLY Vers-l' ~q.li~e (G) Céle~tiu COLLONGES (f;) Franc. Blanch ut, (FJ Louise Rouiller.- DORE~AZ fa.t·amarcaz, (F) Hélène Charvot ; Chatmgner (G) Frederic Carron (F) Pochon; A/esse Vital Darbellay.- EVIO~NAZ (C) An. MÉTROZ, (F) flélène Bender; Branson Lonis Luisier ; Euloz-Buitonaz Jonas Dorsaz; Terretaz La Balmaz 0.-;ca.r Coquoz; La Rasse J.-Ls P.1schoud.Chzboz-Randonnaz EmilieTaramarcaz.- ISÉRABLES (G)Jn.-Jos. Hiroz, UT:S (G) Eug. Gty-Cro3iet·, (F) Au~. Mariaux; Chatelard HonJré ~F) Marianne Rard (él. m.) Genev. Sauthier. -. LEYTRON Plan (~)Jules z; ~iétroz Ale.:;ti Lugon-Moulin.- MASSONGEX (G) P,-Nic. OorLuisier, (F) Marg.deRiedmatten, (~1. m.) Hennette Jaquet; Produtt Franç. et ec. m) 2 Rev. Sœur.:> de St Joseph; Daviaz Piert·e Mottiez.Bovier; Montaqrwn Isabelle Grenon; Duqny DELPHINE LUISIER.- MAR· Jos. Richard. -SALVA ~Ville (G) P.-Louis Délez, (F) Just. FracheTIGNY-BOURG (G) Victorien Darbellay, Valentin Farquet (F) Augusta (él. n;t·) Fréd. Gr·oss; Granyes(G) Fréd. Coquoz, (F) Emilie Vœffray; tG) R~pb~ Bocbat.ay, (F) Joseph. Jacquier ; Miéville Mee Coquoz; Cretton, Elise Garin, ( él. m.) Alice Giroud; Ghemin Amélie Giroud; Ecotteaux Ign. Exquis. -MARTIGNY-COMBES R~voire (G) Jean-P. More,, (G) Alex1s Gt·oss, (F) Marianne Frachebourg; Vernayaz (G) Jos. (F) Elise Lu y; Brocard Anna Moret; La Crot_x Ant. ~arquet; (F) J~sEPHTNE DERIVAZ; (él. m.) Henri Claivaz (C. de répéttt. p. Ja HENRI DÉCAILLET; Fontaine Auguste Gay; Cermeux Loms Saudan; BenJ. Gross. -Sr-MAURICE (G) Jos. Métroz et Henl'i Tissières, 11t enf.) Rév. Sœurs de la Présentation; Epinassey Charles Bex. Adr. Gay-Descombes; leurs Mee Lugon-Monnay; La Grettaz Eu~. V Litroz Léonice Gay-Balmaz. - MARTIGNY-VILLE (G) Loms P (G) François Fellay, (F) Marie Dubelluy. Alexis Anbert, (Cours rép.) P.-Jos. Rouiller, (F) Léonie Farquet, Mal District de ~ontbey t.uy, Marie Burtin, (Ec. part.) Anna Calpini, E. Wouilloz; Pensionnat CHAMPERY (G) Aug. Mit:baud, Joseph Genoud, (F) 2 Rév. Sœurs de h.- COLLOMBEY (G) ELIE LEVET, Joseph Berguerand, (F)·Réf.

~pél.)


lllarsaz Cyrille Tissières; Neyres Hon0rme reuay.-

Luv., ............

\UJ~:'I~------------------~-----~--­

Rév. Frère-5 de la Crcix, (F) \.éont. Caillet-Bois, Amélie Baumann, Ber Delacoste, Julie Addy, (él. m.) BLANCHE RAPPAZ, (éc. p. F. et erf.) Rê, Sœurs de St-Jos.; Cltœx-Outre- Vièse (G) Et. Marie Sixt, (F) Dyonise d. Riedmatten.- PORT-VALAIS Bouveret (G) P.-J. Curdy, (F) Anne-M· Ducboud; Evouettes (G) Emile Schurmann, (F) Béatrix Clerc.- ST-GlNGOLPB (G) Léon Bocbatay, (F et enf.) 3 Rév. Sœurs de la Présentation de Marie. - TROISTORRENTS (G) Adolphe Dubosson, (F) 2 Rè1• Sœurs de St Jo::eph ; Chemey Sœur Marie los, Chenarliet Aurélie Perra-yaz; Morgins Rosalie Dubosson. - VAL-n'ILLIEZ (G) Angelin Vaudan Basile E::.borrat, (F) 2 Rév. Sœurs de St-Joseph.- VIONNAZ (G) Rem Vannay, (F) 2 Rév. Sœurs Ursulines de Brigue; Revereulaz (G) Lou· . Guérin, (F) Marie Mariaux. - VOUVRY (G) Joseph Mariaux, Marcelia Cornot, (F et enf.) 3 Rév. Sœur:; de St-Joseph; Miex Ferd. Delavis.

L'ECOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA

SOCIÉTÉ VALAISANNE D'ÉDUCATION

B~nne

et heureuse Année

a tous nos lecteurs et lectrices ....e...vis ir.n.porta.nt_

Ecoles normales

' Les personnes qui ont reçn, sans en refuser l'un o ls'dé autre, n é les Nos 1 et 2 de l'ECOLE PRIMAIRE, étant con1 r es comme abonnées sont priées de é accueil a t ' r server bon lancées. ux car es de rembours qui seront incessamment

Elè'Ve8·instituteurs trançals (Cou1·s sup.) Bale~traz Jean, de Grone, Besse M;,urice, de Bagnes, Car Edouard, de Bagnes; Day er Loui~, d'Hèl émfnce; Exquis FabiPn, de LJddPs, Fflla

Sig éric, de Bagnes; Frosssrd AlbPrt, ,l'Ardon; GaFpoz Antoine, d'Evolènll; G mar•ier Emile, de Vètroz; Girard NP~tor, de MariJgny; Jaquemet Emilien, Con they; Penaud in Maurice, dP BagneF; Pralong LouiP, de Salins; Pral Martin, de St·Marti11; Putallaz Julitn, de GbaxroFon; Remondeulaz Emmanuel, CbBmoeon; Sl'ppey Jfan-Jo~:>. d'Hèrém~>nce; Tbeytaz Rasilt-, d'Ayrr.- 18 èlè1 (Cou1·s in{) Bender Emile, Boson Edouard, de Fully; D~:bons Gern•ain, Saviése; Delarse Ernest, de Bagnes (Bruson); Emou et César, de Sembranehtr FPllay Mfturire, de Bagnes (Lourlier); Filliez Edouard, de Bagnes (Bruson) Francty Maximien, de Contl1ey; Gaisl Ht>IHi, de CbBmoson; Gaspoz Jean-Ba d'Evolène; Genoud Eugènt>, de Bagnes (Lial•pey); Grenon Jo~., de Champéry Héritier BubPrt, de SavJÈ'!'P; Iœbof Edouard, de Sierre; Magnin Frai•Çoia, Bagnes (Médières); Marclay Edouard, de 'l'roJstorr.,nts; Meugnier Paul, de 'M tigny -Vlllt-; Pfnon Bfnord, de V~trcz; Perraudin PtPHe, de Bagne~ (CoUP Sierroz Antoine, d'Hérémence; Travaletli JoFepb, dP V ex; Vergère Jt-an, de Co \hf y; V outaz Jcsepb, de Sembramher; Vuign1rr Martin, d'Evolène.- 2q èlèv

Elèves· inl!ltitu1ri"es françai!iie8 (Cow·s sup.) Marie Amos, de Moliens; Marie Carraux, de Vouvry; Hèl Claret, de Saxon ; Cécile Clavieu, de Miège; Augustine Favre, de CbamOIOI Jo~>èpbine, Marie el Octavie Gaillard, d'Ardon; Louise Gaist, de Chamollll Hortense Gard, de B~gnes; Philomène Jaqucd, de Braruo~s; Jeanne de Lava de Sion; CatbNme Rurupf, d'Evol~ne; Rosalie Stalder, de Salins; Natba Wouilloz, de Mar\Jgny. - 15 t:lèYes. (Cours inf.) Mane Bsgnoud, de LPns; Pauline BrucbPz, de Cbnmo~>on; Claivaz, de Salvan; Sara Donr1azolla, d'Ardon; Mari~; Follonier, de Mase; cienne Fournier, de Nen(\az; AgDès Grenat, de Mon\bPy; Rose Luyet, de vièse; Rosalie Ma rtenat, de ContbPy; An~èle Mèdico, de Vou vry; Agnès M à Sion; Cèlestine Rey, de Lens; Marie Rtbordy, de Riddes; Marg. RosP.ier, MaPe; haline Taramarcaz, de SembranchPr; Clothilde Wuilloud, de Mon 16 élèves.

1893-94

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* * Enseignent à notre connaissance hors du canton, M. Maurice Guigoz, d Bagnes, à Bioley-Orjulaz (Vaud) et Mn•Pél. Parvex, de Collombey, à VeveJ

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SION, 1.. Janvier

Pour ta simplification d'écritures et dim•·nution des frais pos ux, il sera cumulé sur la même carte de b ~.s f ourm~ures scolaires qui resteraient à rè ~~ 1er divers souscripteurs en sus de leur abonnement~ pour L'AMOUR DE SA VOCATION

Pour remplir fidèlement les devoirs d , . . est nécessaire de s'y attacher de }' . e /a rofe~SIOO Il sonnes q~i n'ont pas l'amou; de lea~~~~~t. e p ams les per. que dire de ces institutrices qu ., d' . cr1t1quer leur état · e J enten :s sans cesse patience qui e , qu~ en su~portent les peines avec imnuis ? n elxag?~ent meme les difficultés et les en?mment es eleves pourront-elles aimer une . 1r:~~e qm se plaint sans cesse d'avoir à les instruire, ~~i esclav!e; r~pports avec elles, montre la résignation d'une dant l'écoleom~ent n~ s'enlnuyeront-elles pas lorsque, penmontre à ch es . v.Oient eur . maîtresse bailler, tirer sa mettra fin à a~~: mstal~t, ?so(upirer' après le moment qui supp ICe car c en est un). Cependant

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