No 03 l'Ecole primaire, 25 Décembre 1894

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16 fruits. Il se trouva guéri totalement et en état de prendre son travail. Dans un cas semblable, une jeune femme pendant deux jours, que des citrons et resta ment dans sa chambre. Les résultats furent .,....,•.,u.en1 Avec des précautions d'une telle simplicité, on souvent les conséquences fatales de la grippe. Un large usage des fruits, surtout des fruits priés à la saison, favorise la digestion. Les ft-ftftft"'"'" mllres, les pommes douces, les poires, les u"''u"'" · ne font aucun mal à l'estomac, si l'on est et dans les cas de maladie, elles sont d'une leur thérapeutique. Si l'organisation manque les fruits acides sont les meilleurs. L'atonie du des reins et la prédisposition à la fièvre et aux tions sont grandement diminuées si l'on mange fruits simultanément avec un régime nourrissant et stimulant. Il y a des gens qui s'effraient énormément de les fruits donner la diarrhée aox enfants, tandis ne redoutent pas les affections intestinales dues à de fruits dans le régime. Les fruits frai~ empêchent le scorbut et sont très lutaires pour les gens atteints de cette maladie. Peo la guerre, beaucoup de soldats, qui souffraient dianbée et de la dyssenterie, se ~uérirent en se sant hors du camp pour manger tous les fruits qui tombaient sous la main, surtout des airelles. Des mûrs fraîchement cueillis, tels que les pêches et raisins par exemple, sont excellents dans les fièvres consomption, Si les gens à tempérament .bilieux voulaient de côté leurs médicaments et étudier la tne1nULisa.nte ture, elle les tenterait comme Eve, dit-on, tenta en lui présentant ses fruits. Le tempérament bilieux un de ces démons qui peuvent être exorcisés par régime convenable et par de l'exercice en plein air. Les fruits acides et astringents étant plutôt un eament qu'un aliment, sont beaucoup moins qu'on le suppose aux gens bien portants et aux lls rendent de grands services dans les inllaJnmLaUII)Q Les personnes au sang lourd et épais ne peuvent manger qui leur convienne mieux hygiéniquement les fruits, lesqnels ont la propriété de mettre le saDi mouvement. (Mesaagw/.

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SION ~5

Déeembre J 894

COLE PRIMAIRE REVUE PÉDAGOGIQUE PUBLIÉE SOUS LES AUSPICES DE LA

VALAISANNE D'EDUCATION PRIMAIRE paraît chaque quinzaine, de Novembre à Avril inclusivement, en livraisons de 16 pages. Pris. d 'abonnement puor la 8ol88e, 2 f'r . 30 . Union po•tale 3 f'r. Annooees, prix 20 ce11t. la ligne 010 son espa ce. ouvrage don t l'Ecole primaire recevra deu x exemplaîrea aura une ann one~' ou à un compte-rendu, s'il y a Heu.

SOMMAI RE: important. Pet ites réflexions (à suhwe). - La orale à l'école primaire /à sMivre}. - L'économie ue à l'école primaire (suite}. - Le principe de de la femme ens eigné et observé à l'école. intellectuelle et l'éducation mora le. -- L a à l'école primair e {suite). - Partie prat ique: Cal(à Slltzl1"t'j. Composition. - V ariét és. - Suppl.é-

ce qui concerne la publication doit être adressé l'éditeur : M. P. PIGNAT, 1.. secrétaire au Département de l'Instruction publique, à Sion.


Petite po•te. - Reçu deux articles : Les i mtituteurs et ùi gymnastique - eL Nécessité d'une bonne application de la part des élèves. L'un et l'autre paraîtront dans le prochain N° . . . - L'époque de Noël eL du Nouv"l- An étant très chargée pour notre imprimerie, nous nous voyons _forcé de faire attendre jusqu'au N° il le tableau prom1s du personnel enseignant. Valaisans à l'é&ran~rer. - Nous lisons avec pla•sir dans le Niewsblad, d'Am!Jle~dam, du c_ou•·aut, qnA, à la suite des examens satlsfatsants 9u .•1 vtenL de subir, à La Haye, par devant la C?mmtssJon roya_le d'instruction supérieure, notre compatriOte, M. Ern. Galllard, de Cbamoson, a obtenu le diplôme qui lui doune le droit d'enseigner la langue fran ç aise dans toui laa établissemeuts d'instruction du royaume de Hollande, M. Gaillat·d est actuellement professeur à l'lnslitut Augusta, à H•lversum. Nos félicitations. • Réd. - Nous associons nos meilleures félicitations 1 celles de l'or~ane hollandais et espérons que M. Gaillard, abonné de l'Ecole primaire, voudra bien continut>r de collaborer à notre organe. Berne. - A la dernière réunion des instituteurs des Franches-Montagnes, M. Billieux, insLi., a fait un posé clair at précis des ravages etlrayants causés dana l'organisme humain par l'abus des boissons alcooliques. Il a invité le synode à entrer en ccrps dans la Ligue qui est appelée à rendre de réels services au sein das populations. Après une discussion sérieuse, le synode a décidé qu'il soutiendrait par son exemple et ses conseils la Ligue contre l'alcoolisme. Cet exemple sera suivi sans doute par tous les synodes scolaires jurassiens (soit conférences d'ioslituteurs) et mériterait de l'être ailleurs.

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Goa&&e• de poé•le. F. Pavot, Lausanne. Pri:l: 3 fr. M. Charles Fuster vient de publier un gentil volume qu'il ne veut pas décorPr do nom pompeux d'anthologie. C'est un choix délicat de morceaux contemporains. Point de table des matières, ce qui eàt été pédant, puisque tel poète ne se révèle que par une strophe ou même deux vers. Impossible donc de nommer celui- ci ou celui-li. Parmi tous ces poètes, dont aucun - heureusement - ne mérite d'être qualifié de simple versificateur, il y en a d'inconnus, de célèbres ; des morta, des vivants; quelques Suisses, beaucoup d'étrangers ; masculins, et féminins aussi - cela va sans dire. Ils ont tous quelque chose à dire, petites peines ou grandes joies, déceptions fugitives ou profondes, imprtJs-

SION. 25 Décembre

1894-95

L'ECOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA

SOCIÉTÉ VALAISANNE D'ÉDUCATION -~~$

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* * ET * *HEUREUSE * * * ANNÉE * * BONNE à t ous nos lecteurs et lectrices

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~vis

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important

Les personnes qui ont reçu, sans en refuser l'un ou l'antre, les N° 5 1 et 2 de l'ECOLE PRIMAIRE, étant considérées comme abonnées, sont priées de réserver bon accueil aux cartes de rembonrs qui seront lancées après le Nouvel An, soit avec les Nos 4: et 5. Comme il arrive presque chaque année, que quelques abonnés attendent jusqu'au moment du rembours pour refuser le journal, ce qui, après les avis publiés en tête de celui-ci, est d'une délicatesse douteuse et occasionne des frais inutiles, l'éditeur de l'Ecole primaire signalera désormais dans cette revue ceux qui se permettraient encore d'en agir ainsi.

Petites Réflexions. Le succès, dans l'enseignement comme dans l'éducation, repose sur la double observation des enfants et de soi-même.


-34L'observation des enfants est l'étude de leur caractère, de leurs dispositions, comme de leurs aptitudes et rle leurs pen. chants, afin d'arriver à la .connaissance des moyens dont l'em. ploi nous conduira le plus promptement au but que nous pour. suivons. L';mportance de cette étude n'échappe à personne, et l'on admet aisément que le meilleur observateur est appelé ,à devenir le meilleur éducateur. Cette question a été souvent traitée dans notre revue, tan. dis que celle de l'observation de soi-même n'y a été que rare. ment discutée. li est vrai que si, pour peu qu'on y réfléchisse, on voit sans peine combien il importe d'étudier la nature dea ·êtres qu'on s'est chargé de former, pour travailler avec euccèa à leur perfectionnement intellectuel et moral, on ne comprend pas aussi bien comment l'observation de soi-même peut être nécessaire à l'accomplissement de cette tâche. Rien n'est plus vrai cependant. Le succès de nos leçons et de nos avis, dans l'enseignement comme dans l'éducation, ne dépend pas seulement des dispositions de nos élèves, mais aussi de notre ma. nière d'agir avec eux. c Que des fois, en effet, dit un auteur, selon notre disposi· tions du moment, nous reprenons nos élèves d'un ton chagrin .et bourru, nous les gourmandons, les punissons même pour de légères fautes, qui, dans d'autres circonstances, passeraient :inaperçues ou ne motiveraient de notre part qu'une simple observation ! Si nous prêtions une oreille attentive, ne J>Ourrions-nous pas entendre quelquefois nos élèves dire entre .eux tout bas, dès le matin : c Gare à nous ! ça va mal au· jourd'hui ; le maître est de mauvaise humeur. :. Et en effet, presque toute la journée se ressent de cette mauvaise humeur ; les gronderies et les punitions pleuvent sur la tête des écoliers, .et l'on se sépare mécontents des uns des autres, après une .classe qui n'a pas profité à i'instruction, mais qui, par contre a beaucoup nui à l'éducation. Que de fois nous brusquons ces :pauvres enfants, parce qu'ils ne comprennent pas des choses ~ue nous ne leur avons peut-être pas expliquées d'une ma. :nière assez claire, leur imputant ainsi un tort qui n'est qu'à nous ! Que de fois aussi, dans le désir d'arriver promptement au but que nous nous sommes tracé, nous nous irritons de Ja lenteur de nos élèves, nous les pressons, nous les harcelons, sans nous apercevoir que ces impatiences et ces brusqueries ne font que jeter encore plus le trouble et la confusion dans leur esprit ! :.

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L'observation de nous-mêmes nous initie à la connaissance de notre cœur en nous mettant en face des passions que nous devons discipliner, dompter et soumettre à la raison et à la volonté. Et l'on ne saurait douter un seul instant de l'influence que cet empire de la volonté et de la raison a sur les mouve· 111ents de notre âme et exerce sur le tempérament qui, à son tour, trouve dans l'humeur une de ses expressions les plus remarquables. C'est de cette influence plus ou moins bien établie que dé· coulent les vertus morales qu'on aime à rencontrer chez l'in· stituteur dans l'école et hors de l'école; c'est elle encore qui, en éveillant chez le maitre la défiance de lui-même, lui fait mettre mieux à contribution toutes ses facultés et donne de la constance et de la fixité à son enseignement. L'instituteur a particulièrement besoin de s'observer pour bien réussir dans sa tâche, attendu que lui, plus que tout autre, s'il ne se connaît pas, sera exposé à se persuader qu'il se connaît parfaitement et tombera ainsi dans les écarts de l'imagination. Et rien peut-être n'est plus rare que de se bien connaître soi-même, car deux choses surtout - dit un célèbre moraliste moderne - s'opposent à ce que nous parvenions à cette connaissance si nécessaire de nous-mêmes : l'intérêt de notre amour-propre, qui se plaît à nous aveugler sur nos d~ fauts et à exagérer nos bonnes qualités; et l'intérêt que trou· vent ceux qui nous entourent à nous déguiser la vérité, dans Ja crainte de nous déplaire. Ainsi, nous nous trompons et on nous trompe. (A suivre).

La leçon orale à l'école primaire L'instituteur qui a l'ambition de voir son enseignement donner de bons résultats, dit M. B. L., doit suivre la marche que lui a tracée la nature. Toute connaissance, toute idée nouvelle s'acquiert de la même manière. Les premiers agents qui concourent à l'accroissement de nos idées sont les sens; mais il est essentiel que l'attention SQit éveillée et se fixe sur les objets ou les phénomènes qui font l'objet de la perception, sans quoi cette perception resterait tout à fait inconsciente. Lorsque, au contraire, la réflexion intervient quand l'attention a été éveillée,


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l'esprit travaille utilement; il jnge, compare les idées nouvelles avec les idées déjà acquises et en tire une conséquence quelcünque; enfin la mémoire intervient à son tour pour fixer dans l'esprit les acquisitions de l'intelligence, Telle est la marche logique et natnrelle. Tout système d'enseignement qui s'écarte de cette voie est défectueux et donnera forcément des résultats mérliocres. Ce qui est confié à la mémoire doit donc toujours avoir été préalablement expliqué et compris, sinon l'esprit n'auraemmagasiné que des mot~. sans aucune idée profitable. Trop souvent même l'enfant n'acquerra ainsi que des idées fausses et Dieu sait si ce résultat est à redouter. Il faut,. en effet, beaucoup plus de temps et plus de peine pour déraciner un préjugé, pour redresser une erreur que pour acquérir bien des connaissances; encore n'est-on jamais sûr qu'il ne reste pas dans l'esprit de l'enfant quelque chose de ces idées erronées. La première tâche de l'instituteur est donc d'ouvrir l'intelligence de ses élèves, de leur faire comprendre l'objet de chaque leçon par un développement oral, par un exposé vif et pittoresque approprié à l'àge et à l'intelligence des. enfants. Tel est le but principal de la leçon orale à l'école primaire. Le premier avantage de ce genre de leçon est de ne rien laisser d'incompris dans l'esprit de l'enfant, et de rendre par conséquent l'enseignement beaucoup plus profitable. Le livre, en effet, si bien fait qu'on le suppose, ne peut tenir heu de la parole du maître. Il est sec, froid~ presque toujours ennuyeux. La parole, au contraire, est vive et animée. Lorsque le maître parle, lorsqu'il fait parler les élèves, tout concourt à éveiller leur attention : l'accent, le geste, les qnestions, les interpellations directes, les appels à la petite expérience de l'enfant, etc. Tous, nous· éprouvons cet attrait pour la parole; nous quittons notre livre favori pour écouter un conteur, un conférencier, souvent moins habile que l'écrivain que nous lisons. Et cela, parce que la parole est une grande séductrice, et que ce qui est introduit dans l'oreille pénètre bien plus avant dans

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les cœurs ou dans les esprits que ce dont la mémoire fait seule les frais. Nous ajouterons que l'instituteur parlant à ses élèves a des ressour~es que n'a pas l'écrivll:,in. Les yeux fixés sur l'auditoire, il peut voir l'effet produit par ses paroles et modifier so? lan~age _en conséquen~e, s'é~ever {)U s'abaisser selon qu 1l le juge a propos. Le hvre, lm, est forcément fait pour un type unique, au lieu que l'instituteur connaît les aptitudes et les besoins particuliers de chacun de ses élèves; il peut donc adapter son enseignement à la force de sa classe. C'est là peut-être ce qui fait la vraie supériorité de l'enseignement oral sur l'enseignement par le livre. Mais ce n'est pas tout. Le livre est forcément succinct et ne peut se répéter. Or, qui ne sait que. pour être bien comprise des enfants, la même leçon doit, le plus souvent, être reprise plusieurs fois et sous des formes différentes ? Tels sont les principaux avantages de la leçon orale éveiller et soutenir l'attention des enfants, et faciliter la compréhension par un langage approprié à leur àge et à leur développement intellectuel. Il en est encore un autre non moins sérieux. Nous saV(Ins tous combien nos élèves éprouvent de la peine pour exprimer l'idée la plus simple; ils n'ont pas l'habitude de la parole. La leçon orale bien comprise et bien dirigée, force l'élève à réfléchir et à parler. Elle l'habitue à rendre compte de sa pensée. (A suivre).

L'économie domestique à l'école primaire (.Sutte)

ll n'est pas nécessaire, dit Rollin, que j'insiste beaucoup

sur les avantages du travail des mains par rapport aux personnes du sexe. Cette pratique est devenue assez commune chez nous, et elle ne peut que leur faire beaucoup d'honneur_ Dans ces siècles reculés, qui se ressentaient de l'heureuse simplicité du monde encore jeune, les dames les plus qualifiées s'occupaient à des travaux pénibles qui nous paraîtraient bas et méprisables. Sara, dans une maison riche et opulente et avec un très.


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nombreux personnel domestique, préparait de ses mains à manger aux hôtes. On voyait Rebecca et Rachel, dans un âge encore tendre, revenir de la fontaine les épaules chargées de vases remplis d'eau. On connaît le beau portrait que la Bible trace de la femme forte, et les éloges que l'Ancien Testament décerne à la mère de famille et à la maitresse de maison. Les institutrices les plus distinguées, telles que Mme de Maintenon et Mme Campan, voulaient qu'on enseignât aux jeunes filles non seulement le travail à l'aiguille et d'autres travaux manuels mais elles recommandaient encore de leur apprendre tous le~ soins du ménage et les détails de l'économie domestique. Elles voulaient, en un mot, que l'on en fit des bonnes ménagères. A Saint-Cyr, les élèves pouvaient être employées à l'infirmerie, à la lingerie, à la roberie et secondaient les sœurs converses pour desservir le réfectoire, balayer les dortoirs, nettoyer les classes. C'étaient les plus grandes demoiselles qui ai~ daient à habiller les plus petites ; elles faisaient leurs lits ef. leur apprenaient tout ce qu'elles devaient savoir. Dans certaines circonstances, on employait comme exercice et comme récompense toute une classe ou quelques sections à nettoyer, laver, blanchir l'infirmerie, à ranger le garde-meuble le réfectoire, à balayer à fond la maison. ,. < Employez-les, disait Mme de Maintenon, au service de la Maison, sans scrupule; tout ce que vous leur ferez faire à St-Cyr sera toujours peu de chose en comparaison de ce qu'elles feront ailleurs. Rendez-les ménagères, laborieuses, adroiteselles en seront plus propres à tous les partis qu'elles peuvent prendre. Vous comprendrez aisément que des filles élevées d& cette sorte seront d'excellentes maitresses de maison: elles se formeront en formant les autres. :. ~t encore, parlant elle-même aux élèves de cette grande maison: Vous retournerez, en sortant d'ici, avec un père ou une mère veufs, ou infirmes, ou bizarres, passant bien souvent vos journées à travailler. n y en aura d'autres, - et ce seront les plus heureuses, - qui se trouveront dans le fond d'une ~pa~ne ~ vïn:e en ·m~nagères, à veiller sur les domestiques, VOir s Ils s acquittent bien chacun de leurs fonctions, si le laboura~e se fait bien, s'ils ont soin des bestiaux, des poules, des dindons, et qui souvent seront obligées de mettre la main à l'œuvre. Si quelqu'un, mes enfants, a besoin de faire uu amas de vertus, c'est assurément vous autres, puisque, selon

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les apparences, vous serez exposées à bien des choses pénibles. ~ C'est ainsi qu'elle préparait ses chères élèves à la vie réelle,. à leur future destinée. Dans la maison d'Ecouen fondée par Napoléon Ier, pour l'éducation de 300 jeunes filles des membres de la Légion d'honneur, Mme Campan, qui fut placée à la tête de cette maison, habituait de bonne heure les élèves aux travaux du ménage. Habiles à tous les genres de couture, elles faisaient elles-mêmes leurs robes et leurs chemises, balayaient leurs classes,. servaient à table à tour de rôle, donnaient et recevaient leur linge, écrivaient pour la maison les moindres mémoires de dépenses. La célèbre institutrice regrettait que, de son temps, l'éducation publique ne permit pas d'habituer les jeunes filles à de plus simples soins : à couler la lessive, blanchir, repasser, faire des sirops, des confitures. Les essais qu'elle avait faits en ce genre ne donnèrent pas tous les résultats qu'elle eût désirés, parce qu'elle ne fut secondée en cela ni par l'esprit public ni par les familles intéressées. (A suivre/

Le principe de la dignité de la femme enseigné et observé à l'école Les différences qu'il y a souvent encore entre l'esprit et le caractère de l'homme et celui de la femme, tiennent presque toujours aux anciens préjugés et aux vices de l'ancienne éducation. Celle-ci a fait son œuvre pendant tant de siècles ; il y a si longtemps que l'homme abuse ou mésuse de sa liberté que l'on a fini par être convaincu que le respect de soi-même et la pudeur sont des vertus à entretenir chez la femme seulement. Une preuve de fait que l'éducation peut beaucoup pour relever la dignité de la femme et lui assurer le respect qui lui est dû, c'est la haute culture et la haute valeur qu'elle a déjà données aux femmes éclairées, et notamment aux institutrices, chargées désormais de faire participer la nouvelle génération des filles aux avantage!5 moraux dont elles jouissent ellesmêmes. On a pu dire pendant longtemps, et l'on peut dire encore, pour le plus grand nombre, que la femme n'avait pas le sentiment de l'honneur. Ici, la culpabilité de l'éducation éclate. non moins clairement. En effet, elle n'a pas donné au mot


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-« honneur , la même signification pour l'homme et pour la femme : l'honneur masculin, c'est l'intégrité morale; l'honneur féminin, c'est la pureté matérielle, d'abord, la fidélité conjugale ensuite. Il résulte de ces deux façons d'envisager un sentiment qui devrait être identique chez les deux sexes, qu'un homme peut ~ mal vivre ,, dans l'acception toute spéciale que l'on donne à ces mots, c'est-à-dire manquer au respect qu'il se doit à lui-même et à celui qu'il doit à la femme, tout en restant un homme d'honneur; qu'il perdra cette qualité le jour où il laissera protester sa signature, ou qu'il manquera à la parole donnée, et que la femme pourra exploiter ses domestiques et calomnier ses amies, sans perdre ses prérogatives d'honnête femme, si ses mœurs n'ont jamais donné prise à la critique. L'institutrice qui a pu apprécier les conséquences lamentables pour les uns et pour les autres, d'une telle interprétation - incomplète dans les deux cas - donnera à ses élèves un tel sentiment de l'honneur que l'on n'osera plus dire que ce sentiment n'est pas féminin. De même elle leur apprendra que l'hypocrisie est un vice d'esclave et que, pour être digne de sa liberté, il faut être sincère.. .. c Quand même! > elle leur inspirera le goût des idées générales, au lieu d'éparpiller leur esprit sur des détails futiles. Que les instituteurs fassent leur devoir dans le même sens - dans le sens de l'égalité - et les défauts dits ~ masculins ,, l'égoïsme et surtout le manque de respect de soi-même et de la femme disparaîtront peu à peu de l'âme des bommes. Cette question me semble devoir intéresser tout particuliè· rement les maîtresses exerçant dans les écoles enfantines. Elles reçoivent les enfants, garçons et filles, au début de l'éducation, au moment où les impressions laissent une empreinte ineffa· çable. Sous leur direction, ils font ensemble les mêmes exercices sans que l'on ait pu encore donner la palme à l'un ou à l'autre sexe. Qui apprend le mieux les fables? Qui apprend le plus vite à compter, à lire? A soins égaux, bien entendu, l'égalité intellectuelle est indiscutable. De quel c~té Y a-t-~ ~lus de désobéissance, d'entêtement, de gourmandise, de doel· lité, de sobriété, de sincérité?... L'égalité morale n'est pas moins réelle que l'égalité intellec· tuelle. L'égalité existe, il faut l'entretenir; malheur à l'éduca· tion qui sèmerait des germes discordants. Et pourtant c'est à l'école enfantine que l'éducation commet

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tell premières fautes. 'f!n petit .garçon se montre poltron, cu-

rieux, bavard; la ma1tresse, 1mbue des préjugés que nous •vons combattus plus haut, et oubliant qu'elle va semer dans l'âme de son élève un germe de déconsidération contre ellemême, lui dit d'un air dédaigneux : ~ Tu veux donc que l'on te prenne pour une petite fille? , Une petite fille est bruyante ou brutale, elle laisse échapper une expression grossière un geste qui cho~ue la pud?ur : ~ Fi donc! on t'enverra 'avec Jes garçons s1 tu contmues ! , Et nous avons le droit de demander si la petite fille, future mère, doit nécessairement être poltronne ; si le petit garçon doit nécessairement être grossier. J'ai même vu de mes yeux, et c'est une des choses qui m'ont .le plus sca~dalisée dans ma vie d'inspectrice, j'ai vu un petlt garçon qu1, s'étant rendu coupable de je ne sais 4uel méfait, avait été envoyé par punition - par punition infamante - sur un banc occupé par des petites filles. La JDaitresse ne se doutait pas de l'énormité qu'elle avait comJDise : el~e avait semé dans l'âme du petit garçon le germe du mépns pour la femme; elle avait déconsidéré les petites filles qui lui étaient confiées ; elle s'était déconsidérée ellernême. Petite cause, en apparence ; effets désastreux! Et que l'on ne dise pas que ma thèse conduit au boulevertement de la société; il ne s'agit pas ici de réclamer pour la femme l'admission à toutes les fonctions occupées aujourd'hui par les hommes, de lui faire abandonner et mépriser ses devoirs dont l'accomplissement est son honneur et sa joie, il s'agit simplement de proclamer une vérité dont dépend le progrès moral de l'humanité. Cette vérité, je la répète en terminant : une âme d'homme et une âme de femme sont deux âmes absolument identiques. Ce qui élève l'une élève l'autre. Ce qui avilit l'une avilit l'autre. Il ne saurait y avoir deux morales : l'une à l'usage du sexe masculin, l'autre à l'usage du sexe féminin. Les directrices d'écoles enfantines doivent semer cette idée dans les âmes de leurs petits élèves ; les instituteurs et les institutrices doivent l'entretenir et la développer. (Journal de Berne}. Pauline KERGOMAllD.

L'éducation intellectuelle et l'éducation morale On distingue presque toujours l'éducation intellectuelle


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de l'éducation morale, et on a raison de le faire, car lai première consiste, comme son nom l'indique d'ailleurs, la culture de l'intelligence, tandis que la seconde tend &If développement de la volonté et des qualités du cœur. Maïa cette disLinction n'est pas absolue. L'éducation in a beaucoup de point~! de contact avec l'éducation et contribue même à la fortifier. Sans attendre tout l'instruction même et surtout le progrès moral, on ne saao~ rait cependant admettre l'opinion de certains esprits quit pensent qu'elle est inutile à l'éducation et plutôt ua.u"""''· reuse que moralement bonne. La vérité est que les éducations, celle de l'intelligence et celle du cœur connexes et forment un ensemble qu'il ne faut jamais viser. L'instruction seule peut former des hommes mais sans moralité solide; l'éducation isolée de l'instru laisse l'individu aux pri:;es avec l'ignorance et avec les préjugés qu'elle traîne à sa suite. A l'école primaire, on doit joindre l'éducation morale l'éducation iu1ellectuelle. Mais la morale s'enseigne-t-elle Si, comme on le dit, l'homme est infailliblement guidé sa conscience, est-il nécessaire qu'on lui donne une et forte instruction morale ? Y a-t-il là une contradiction La contradiction n'est qu'apparente. Oui, l'homme, ses actions, a pour guide la ~onscience. cette conscience n'est pas toujours éclairée, et c'est quoi l'éducation morale, qui a précisément pour but de former et de la développer, est si nécessaire. D' un a côté, il faut compter avec l'hérédité psychologique, qui une grande part daùs le naturel de l'enfant. C'est la mière cause des inclinations natives et des passions santes. Mais l'éducation morale peut modifier la nature l'enfant, soit en satisfaisant ses penchants, soit en les primant, selon qu'ils sont bons ou mauvais. C'est que la constitution du caractère de l'adulte peut lui une part très impo1·tante. La modification du caractère peut cependant se faire seulement par des préceptes, il comme dans l'éducation:intellectuelle, que l'enfant ait easioo de mettre en pratique les enseignements

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qui lui sont donnés. Sans cela, ils courraient Je risque de cJemenrer lettre morte. L'instituteur doit donc rechercher Jes moyens d'exercer les qualités morales de l'enfant comme il exerce ses facultés intellectuelles. D'ailleurs, l'éiève sera d'autant plus apte à recevoir féducation morale, que son instruction sera plus étendue. Le développement intellectuel contribue ainsi au développement moral ; mais il ne saurait cependant assurer seul féducation complète de l'homme. Aussi le véritable pédagogue, dans son œuvre considérable et difficile, ne doit-il point négliger d'associer sans cesse la culture du cœur à celle de l'esprit. (Envoyé à l'Ecole primaire par A. CHARRON). ~

La lecture à l'école primaire (Suite)

On s'est assuré que quand l'enfant entre à l'école, il ne connaît pas plus de 500 mots exprimant les choses au milieu desquelles il vit, les idées et les sentiments qui lui sont suggérés par son entourage. Le plus souveut ce~ idées et ces sentiments n'ont pas d'autre origine q~e le~ exigences de la vie matérielle; d'où il suit qu'il y a né- · oessité d'ou~rir . à l'enfant les portes d'un monde plus élevé par les asp1rahon~ morales et les notions scientifiques,. Tout mot nouveau pour lui doit fournir au maître J'occasion de faire naître une idée nouvelle, ou d'inspirer un aentiment qui n'avait pas encore été éprouvé. Toutes les connaissances enseignées à l'école se prêtent évidemment à D88 acquisitions ; mais la lecture, en raison de la variété des s~jets sur. iesquels elle porte: récits, fables, voyages, ~seds, maximes, etc., en contient une mine qu'il connent de mettre en valeur avec intelligence, mais sans exe6der les forces de l'enfant. L'élève du cours élémentaire, surtout à son début, est de retenir beaucoup à Ja fois et de saisir les -lrlll'''•r•ns; il faut donc, sous peine de tout compromettre, . très sobrement les explications et ne pas essayer faire tout comprendre: cinq ou six mots par leçon ·


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forment pour lui une acquisition suffisante. Au bout d'une .année scolaire, le vocabulaire de cet enfant se trouvera déjà notablement augmenté. S'il reste deux années dans ~e même cours, comme c'est le cas le plus ordinaire, cette acquisition sera presque doublée. Suivons maintenant cet élève au cours moyen où il ar. rive ayant déjà une certaine culture. On l'a habitué et il s'est habitué lui-même à chercher dans le texte de sa leeture autre chose que la représentation des paroles ; il est donc temps d'aborder plus résolument avec lui les idées morales, et de l'ex~rcer à trouver quelque~-uns des mots qui expriment la même idée, c'est-à-dire les synonymes. De plus, - nos lecteurs le savent, - l'idée mère con· tenue dans une racine, se retrouve dans tous les mots qui en dérivent, et c'est favoriser singulièrement l'intelligence de l'exercice de lecture, que d'habituer l'élève à rapprocher les mots ayant une idée commune, et ne différant que par l'idée accessoire apportée à la racine par le préfixe ou par le suffixe. Par exemple, l'enfant qui sait ce que c'est qu'un mont ou une montagne, trouvera lui-même, ou tout au moins retiendra aisément les mots suivants et en comprendra sans difficulté la signification précise : mont, montagne,

monceau, monteur, montage, démontage, remontage; montant, montée, montueux, montagneux, montagnard. .surmontable ; - monter, démonter. remonter, amonceler. Au cours supérieur, les exercices de vocabulaire se continuent sur le même plan, mai~ d'une manière b6aucoup plus sérieuse. Les passages à lire sont courts, mais on les lit avec intelligence et on les explique avec une certaine ampleur. S'il s'agit d'un récit, d'une fable, d'une maxime morale développée en prose ou en vers, on en fait d'abord le résumè oral; on explique ensuite le sens général de chaque pensée ou de chaque phrase, après quoi on recher~he la signification particulière des mots, en insistant d'une manière toute spéciale,. sur les mots nouveaux, que l'on a soin de mettre en relief. On en dégage d'abord le radical ou la racine, car celle-ci n'est pas ordinairement en tout semblable au premier, puis on procède à la composition.

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des mots de chaque famille par l'adjonction des préfixes et des suffixes étudiés aujourd'hui dans toutes les grammaires.

(A suivre).

PARTIE PRATIQUE Sujets donnés anx examens de recrues de 1894 CALCUL ORAL I 4. Que coûtent 4 timbres de cinq centimes et 3 timbres de dix cen- times? s. Une famille emploie journellement 2 litres de lait, le litre coûtant 20 centimes ; combien doit-elle pour le lait du mois de janvier? 2. A. a une dette de 6,000 fr. au 4 Ofo. Il peut payer les intérêts de sa dette par du travail. Combien de jours doit-il travailler s'il reçoit 3 francs par jour? 1. Quel capital, placé au 4 Ofo, rapporte un intérêt de 36 fr. par mois? II 4. Le billet de chemin de fer me coûte 80 centimes; j'ai bu 2 verres de bière à. 15 centimes le verre. Quelle est ma dépense ? s. Un litre de lait coûte 15 centimes. Combien de litres pui!-je ache-· ter avec 1 fr. 20? 2. Un marchand a acheté du drap pour 12 fr. le métre. Il doit le revendre le 15 °/o meilleur marché que le prix d'achat. Que reçoit-il par mètre? 1. Quelqu'un a remboursé d'abord la 1/ 2 , puis les 2fs d'une dette de 3,500 fr. Que redoit-il :mcore? III 4. Que me rendra-t-on sur une pièce de 2 fr., si j'achète deux livres, coûtant chacun 75 centimes ? a. Fritz achète un habillement de 51 fr.; il n'en peut payer comptant que la 6rn• partie. Que doit-il encore ? 2. Quelqu'un gagne 45 fr. pendant le mois d'avril. D'après cela, que devra-t-il à un remplaçant depuis le matin du 19 au soir du 24? 1. Un tonneau de vin de 2 hectolitres coiite 160 fr. Combien de litres du même vin contient un tonneau, pour lequel on a payé 120 fr. ?-

IV

4. Un ouvrier paye par mois 15 fr. pour sa chambre et 38 fr. pour sa pension. Combien cela fait-il en tout? S. Ayant prêté 50 fr. à un négociant, je prends chez lui 10 kg de café à 2 fr. 85 le kg ; combien me doit-il encore? 2. La longueur d'un jardin est de 20 mètres; sa largeur des 3f 4 de la. longueur. Combien coûtera la clôture si le mètre courant coûte 6 fr.? 1. Mon revenu annuel se monte à. 3,000 fr. Le 10 Of0 de cette somme, ainsi que 600 fr. ne payent pas d'impôt; du restant je paye le 6 Ofo. d'impôt. Que dois-je payer annuellement?

v

4. Un ouvrier gagne 18 fr. par semaine. Il dépense 14 fr. 50. Que lui. reste-t-il ?


46

-

8 . Avec l'argent d'nne caisse contenant lOO fr., on paye 30 journées l 2 fr. 50. Que reste-t-il dans la caisse? 2. Un marchand de vin achète en Autriche 500 hectolitres de !in, L 12 florins l'hectolitre ; transport et frais se montent au 50 % dl prix d'achat. Combien a-t-il à payer en francs, sachant que le floria = 2 fr, 50? 1. Un cigare coûte 5 centimes. Que coûtera le cigare de la. mê111e qualité, si le prix a augmenté du 40 % ?

VI

4. Un pâturage peut nourrir 4,9 vaches, nn autre 37. Combien ces delll

a. .2.

1.

4. 3. 2.

1. 4.

a. 2. 1.

pâturages ensemble peuvent-ils contenir de vaches ? Que coûtent 3 mètres d'étoffe, si 2 mètres coûtent 5 fr. ? Combien d'ares contient un champ, long de 40 mètres et large de 12,5 mètres? Un litre de lait coûtait 18 centimes. li coftte maintenant 20 cea.. times. De combien % est l'augmentation? VII Dans les trois dernières années ont émigré du Nidwald, 14, 20 et 17 personnes. Combien cela fait-il d'émigrants en tout 1 Une douzaine de chemises coûte 42 fr. Que coûte une chemise? · Quel intérêt rapportent 225 fr. au 4 % pendant 8 mois? H vend une vache pour 600 fr. et gagne le 20 % sur le prix d'achat. Quel est le prix de l'achat? VIII Nicolas achète 3 crayons à 15 centimes le crayon. Que lui rendra+ on sur les 50 centimes qu'il donne ? Otto gagne 3 fr. 50 par jour. Paul gagne 27 fr. par semaine. Combien Paul gagne-t-il de plus par jour? A. B et C se partagent 800 fr. A prend le tj4, B les 2f5 et C Ii reste. Combien reçoit chacnn ? Une propriété qui a coûté 42,000 fr. est revendue 35000 fr. Quelle est la perte %? . ~~ (A suivre.)

Composition Faites la description de la localJté que vous habitez ST-MAURICE

A l'entrée d'un étroit défilé, porte du Valais, au pied du rochl!r

de Véross~z, sur les bords d'un fleuve dont les ondes diaphane1, tant de fo1s ensanglantées, ont vu défiler ~:~ur leurs bords les in· nombrables armées des Sarrasins, des Romains, des Carthaginok des Francs, des Lombards, et plus tard les aigles de Napoléon G~an.d1 se, trouve bâtie la jolie petlte ville de St-Maurice, le Tarnade pnm1t1f, 1 Agaunum des Romains. C'est une charmante localité un lieu d~ séjour bien agréable d'où votre vue s'étend à gauche' sU:r la maJestueuse Dent du Midi, au pied de laquelle est situé le plateau de ~érossaz, riche des dons de l'agriculture et, un peu plus en aval, la pittoresque commune de Mex. A votre droite se dressent fièrement la Dent de Morcles et les rochers de Dailly-Savatan où sa trouvent les formidables fortifications de St-Maurice d'où des tubee enflammés partira un jour la foudre, si un impr~dent agresseur

1;

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l'avisait à venir fouler le sol trois fois saint de la patrie 1 Le ra'fÏJSant Catogo.e, avec ses fleurs et sa verduro, lim1te votre vue au 111d; tandis que la grotte.des fées, avec sa cascade et ses merveilles et l e61é, le château nous rappelant la féodalité du moyen-âge et son asaervissement, semblent servir de confins aux communes de StJiaurice et de Massongex. Sur les flancs du rocher de Vérossaz, l'on remarque la chapelle de Notre-Dat:Le du Scex décoré~ par de aombreux ex-voto; un peu plus loin, dans la plaine, la chapelle de Vérolliez, construite à l'endroit où St-Maurice et ses compagnons ont généreusement scellé de leur sang leur attachemAnt au divin Crucifié, et donné au catholiqu~ Valais un uoble exemple du • plut6t obéir à Dieu qu'aux hommes; • non loin de là le joli village d'EpiDassey caché dans une forêt d'arbres fruitiers, et les vignes du BoisNoir produisant un cr'O. excellent; sur la rive droite du Rh6ne. caché parmi les arbres et la verdure, le riant village de Lavey. Les monuments à visiter dans l'intérieur de la ville sont: l'abbaye aTeC son nouveau collège; le couvent des RR. Pères Capucins, rMpital, l'h6tel-de-ville, la nouvelle et magnifique maison d'école, l'église paroissiale avec son cimetière contenant de splendides mau1olées, la gare avec sa ravissante avenue de maronniers et le magnifique h6tel de Grisogono. 0 jolitl petite ville de St·Maurice, le nom que tu portes et dont tu peux être fière, est un monument de gloire pour le Valais; ton climat est sain et pur, ton site vraiment enchanteur; les édifices les plus remarquables qui te décorent sont empreints d'un cachet de piété qui les rend plus chers à nos yeux. Je suis chrétienne depuis l'année 58, nous dit ton h6tel-de-ville; pour nous montrer que de bonne heure déjà la religion divine de Jésus-Christ a fait de nombreux prosélytes dans ton sein. Je dois mon existence à un grand saint et j'ai été dlltée richement par un roi généreux, afin que les vo'O.tes de la basilique retentissent nuit et JOUr des louanges du Tout-Puissant, que nos écoles soient une pépinière de braves et généreux propagateurs de la foi et que, dans mon enceinte, la jeunesse trouve avec l'instruction une saine et sainte éducation pour l'llxemple des ve1·tus qui l'offrent tous les jours à seR yeux. nous dit ton abbaye. Oubliez un instant, peuples chrétiens, que les délicieux parfums de Bagdad ne se trouvent pas toujours sur les voies qui conduisent dans ma chapelle, s'écrie le cloitre des enfants de saint François et 'fenez, accourez dans mon enceinte sécher vos larmes, guérir vos blessures; au pied de mes autels vous trounrez le réconfort néeessaire pour lutter efficac~ment contre les amertumes de la vie et 'fous fortifier dans le chemin de la perfection.

Lettre à un frère pour lui dire d'éviter

le~

dépense• inutile•

CHER FRÈRE, Un de tes camarades d'ateli~r récemment en congé, m'a donné la triste nouvelle que l'économie n'était pas la première de tes vertus


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et qu'une partie de ton argent était dépensée en futilités. Cette nou.. velle m'a navré. Mon pauvre frère, me suis-je dit tristement, eat sur une ~ente fatale qui l_e conduira un jour. à la. ruine pour,. pe11 qu'il persiste. Avant de depenser un sou, refléch1s à ce . qu 11 t'• fallu de peine et de sueur po~r le gag-ner; de~ande:tol à quoi pourra te servir ce que tu convOites. Un gouffre qm a déJà engloutt une foule de malheureux, est en ce moment ouvert à tes pieds; ta peux l'éviter, .il. en est temps e~core. Rap~elle·t?i qu~ les dépenaea inutiles, si mm1mes qu'elles s01ent, condmsent msensiblement à la prodigalité et de là à la ruine, à la misère, qu'il faut surtout soin des petites sommes, les grosses prendront soin d .,..e,.•·uJ" J'espère, mon cher frère, que tu se~as ~ssez raisonnable savoir te passer dorénavant des choses mutiles et mettre un frein à tes dépenses. Si tu ne veux pas le faire pour ton avantage, et par amitié pour un frère qui t'aime et qui que ton bie~, fais-le par respe~.t, par ar:nour pour tes vieux. qui mourraient de douleur s ils devalent apprendre un JOur leur fils chéri ne les imite pas dans la voie de l'économie, l'honneur el de la vertu. ToN FRÈRE.

9ABIÎiiiPB8 LE CŒUR A DIEU (poésie dédiée à l'Ecole primaire) • Maman, diRait Alice, avec son air mutin, Ce Pater, cet Ave, qu'après toi le matin, Je répète à genoux, sont des prières bonnes Pour les gens très instruits, pour les grandes personnes 1 Mais j'aimerais parler à Dieu tout autreruent, Et dire, comme à toi, bonjour, tendrement 1 Voudrais-tu me l'apprendre ? .•. Oh! je serai si sage 1 • La mère, dont la joie inondait le visage, Murmure avec amour : • Alors, écoute-moi: • Seigneur, tu m'as créé et je tiens tout de toi; • Merci pour tous les dons de ta bonté suprême; • Rends-moi sage toujours; fais qu'à jamais je t'aime ; • Bénis tous mes parents; que je sois leur bonheur. • Et pour qu'il reste bon, je te donne mou cœur. • • Non, non, cria l'enfant, ce serait peu sincère 1 Mon cœur, c'est toi qui l'as, 6 maman douce et chère 1 Je n'ai rit>n fait de mal : me l'aurais-tu rendu? Et pourrais-je mentir quand tu l'as défendu l' Le bon Dieu le sait bien, puisqu'il sait toutes choses 1 • Un chaud baiser tomba sur les deux lèvres roses; Puis, d'une voix profonde et qui tremblait un peu: • Oui, donne, mon amour, donne ton cœur à Dieu; • Mais à lui seulement 1 A lui seul, à son père, • Un enfant peut donner sans rien prendre à sa mère 1 H. B..

aions de Dllture, qui trouvent leur êcbo et leur symbole dans l'Ame. Leq uns sooL badins, mais la plupart émus. - Les pièces du volume sont courtes, ce qui n'e9t pas sans charme. Celles de M. Fuster y abondent et seront probablement les plus aimées.

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Musique rell&rieuse. - Nous empruntons à ce sujet au Bulletin pédagogique de F ribourg les conseils suivants. Ils sont détachés du compte-rendu d'un cours de plain-chant donné cet été par M. Ch. Hrenni, de Sion, aux iost.ituteurs fribourgeois réunis à Hauterive : Le chant sacré ne doit pas avoir une marche trop lourde. Or, si nos chantres ne sont pas suffisamment exercés, ils éprouvent le besoin de s'attendre les uns Jes autres pour avancer en mesure: voilà comment on est arl'ivé à cette exécution traînante et détestable des mélodies grégorien nes. Nous avons suivi avec intérêt la leçon dans laquelle notre zélé professeur nous a parlé de la direction du plain-chant. Cette direction est absolument indispensable pour obtenir la précision dans la marche d'un chœur. Chacun sait que le plain-chant ne se dirige pas comme la musique. Vous chercheriez en vain, dans les livres, des renseignements sur la manière de battre la mesure. Il était donc avantageux d'entendre un maitre s'expliquer l ce sujet, et plus encot·e, de le voit· à l'œuvre. M. H~nni frappe les passages accentués et indique, pat· un mouvement de la main, les dessins variés que forme la série des notes. On n'arrivera jamais à une exécution satisfaisante des saintes mélodies, si l'on néglige les répétitions préalables. C'est une présomption de prétendre ·JU'un chœur, même exercé, puisse enlever, à pre mi ère vuP, n'importe quel morceau du répertoire gt•égorieu. La pédagogie fait aux maîtres d'école nue obligation ri goureuse de la préparation des leçons; il nous semble que la préparation du chant litlll'gique est aussi un devoir sérieux. La culture sérieuse du plain-chant ne saurait être pratiquée sans succès. A l'église, il est vrai, personne n'applaudira ; mais nous n'avons pas besoin de ces sortes d'encouragements. Dieu et ses augrs nous entendront et les fidè les seront édifiés. C'est à la gloire de Dieu et au bien des âmes que nous voulons consact·er nos talents. L'honneur se recueille sur le.> chflm ins difficiles, et le mérite grandit avec les obstacles. Elles sont réelles ces difficultés; toutefois, il ne faudrait pas se les exagérer. Il me reste à signaler encore les recommandations odnnées aux organistes par notre docte professeur. Il


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2-

voudrait que l'on uolât d'avance l'accompagnement dq chant sacré, afin de conserver à chaque mode son caractère propre. Cette excellente pratique suppose des co11• naissances musicales que chaque maitre ne peut pas 118 flatter de posséder. Mais, de grâce, Messieurs, ns négligea pas au moins l'examen préalable des morceaux que voua dave~ acco01pagner aux prochain3 offices. Sur le rôle si important de l'orgue, je suis heure111 de pouvoir citer les paroles 01êmes da M. Hrenni : c Vous êtes tous, dit-il, ou presque tous, or1~alltiBL111 de votre paroisse. Avez-vous jamais réfléchi influence morale à l'orgue? Avez-vous jamais pe vous exercez une espèce de sacerdoce: celui de l une condition pourtant, c'est que vous fassiez prier 1 Il parait qu'on entend, dans certaines églises, morceaux très légers, n'ayant aucun rapport avec sentiment religieux, l'oftensant même. C'est grave cela. A l'église tout doit être saint. 1 La plus belle fonction que l'artiste puisse est de 01êler aux chants liturgiques J'harmonie du majestueux des instruments pour concourir à la pompe des saints mystères. 1 Cette fonction demande avant tout Je sentiment la piété. Pour faire prier ceux qui vous entendent, J1 faut que votre manière de jouer soit une prière, je dirai mieux ainsi : il faut faire prter l'orgue. Votre jeu exciter dans l'âme des fidèles assemblés, l'esprit saintes cérémonies qui s'accomplissent au sanctuaire, ne jamais insinuer des pensées étrangères ou des souvenirs lointains du monde eL de sef! C'est à ce point de vue que vous exercerez une de sacerdoce. c C'est bien puéril et bien contraire au bon sens faire ce qu'on appelle de l'éclat, à l'orgue, pendant fiee. Le peuple est venu à J'église pour accomolir devoir religieux et vous voulez le distraire. Vous chercherez peut-être un trait brillant, un inattendu et vous vous direz intérieurement, en oelllSIDI à vos auditeurs: Ils doivent Lrouver cela beau Vaine gloriole 1 Croyez-moi, ne cherchAz ja01ais 1 Restez dans votre rô le: priez et faites prier. votre personne pour laisser tout hommage à Dieu est là. Soyez dignes. Repoussez tout ce qui est coDlDilllll et trivial. Que la crainte de n'être pas gofttés ne arrête pas. Ne flattez jamais les gotlts frivoles et

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8-

10yez jamais les colporteurs ded cantilènes qui rappellent concerts et les théâtres. Cherchez votre dignité en vous abaissant. • Si vous n'avez pas fait des études spéciales d'orgue demande~ conseil dans le choix de vos morceaux: N'improvisez pas, .si yous . ne voua en sentez pas le talent. Il est fort diffiCile d'Improviser. c Un bon conseil encore en finissant: Ne montez Jamais à l'orgue sans. être prêts, sans avoir étudié tout ee que vous devez JOuer, sans avoir écrit tout votre plain-chant. Ce n'est qu'à ce prix que vous parviendrez l cette grande chose, qui est l'idéal pour l'organiste oaUlolique : faire prier l'orgue.

tes

Recettes et conseils utiles Oonse~v!'tion. des instruments &Œricolea. -A l'en· &rée de l h1ver, 11 est bon da prendre des précautions pour que le~ instru01ents employés aux travaux de la ferme ~t qu1 vont rester quelques mois sans emploi ne ae ~oulllent ~a~. Il s'agit simpl.ement de garantir des attemtes de .1 a1r toutes les part1es métalliques des instruments, so1t ~harrues, herses, semoirs, pelles, foussoirs, etc., On y parvient en enduisant à l'aide d'un pinceau d'une brosse ou même d'un chiffon toutes ces parties' fer ou acier, avec ~n en~uit gras. On peut employe: an. mélange de tro1s part1es de lard et une partie de po11 fondues en.s emble. Il. devrait toujours y avoir à la ferme ~ne certame quan~1té de cet enduit prêt à être employe avant de rem1ser les outils et ustensiles agricoles. • Vêtements. - Tous les tailleurs vous recommanderont de brosser vos vêtements le moins fort possible e& pour cela de vo,us s~rvir d'une brosse plutôt grossière que fine, afin de n avon pas à brosser lonl{temps, ce qui eol~ve au , drap ~on lustre et son poil. Quand il vous ur1vera qu un ch1en ou un autre ani01al s'est frotté conIre vous et qu'il a laissé des poils sur votre habit ne le fro~Lez pas avec la bro~:sse, simplement comme ~ous le ferlez P?Ur enleve.r de la poussière, mais mouillez-la avec un hnge humide avant de vous en servir. Vous enlèverez ainsi rapidement laine et duvet ~ans endow .. 111ager Je drav.


- 'Utilisation des coquilles d'œufs. - Il n'y a rieu de plus lamentable, comme déchet, que la coquille d'œuf. Dans les fermes, on la j~tte au fumier .sans au. cun souci. C'est un tort au po mt de vue agr1cole, car ces coquilles remarquablement élaborées par le l.abora. toire organique des volailles, et formées de calcaue pur savamment préparé, sont un remède et pres~u~ un ali. ment pour les animaux de la ferme. Il ne ~ agtt que}de les mèler à l'alimentation des poulets, des Jeunes porca ou des veaux non seulement pour développer l'ossature de ces anima~x. mais encore parce qu'elles favoriseo& la ponte chez les poules et la croissance chez les veaut Il suffit pour cela de piler les coquilles ~t de les _mêoo ler aux aliments. L'agriculteur ne devrait pas la1saer perdre cette ressource, mais, au contra~re, rechercher tes coquilles d'œufs qui se perdent ~o. v~lle et,. el? ticulier chez les confiseurs et les p atlss1ers, ou Il fait un grand usage. Cette récolte d'un véritable remède naturel donnerait certainement d'Axcellents résultats. - Moyen de soutenir les bon~es œuvres. -:Le Directeur d'une bonne œuvre v1eot de recevolf la lettre suivante : • Mon Révérend Père, je ne suia qu'une pauvre fille au service des autrAs. Aver. les pièces que je reçois mon gage monte à 300 fr. Je ne dépense pas 100 fr~ncs à m'entretenir, et j'ai 200 francsl mettre chaque année à la Caisse d'épargne. Je ve111 pa1·tager avec la Sainte Vierge, et je vous prie. d'accepter ce billet de cent francs pour la constructiOn de la chapelle. Priez cette bonne mère de me bénit·. • Cette lettre semble donner raison à certaines dames qui disent: • Nos femmes de càambre sont maintenant plus riches que nous et peuvent do.nnet· aux bonne• œuvres mieux que nous. • On pourratt répondre à C8l dames : • La prétendue richesst> de vos femmes de cham· bre ne vient-elle pas de ce qu'elles ont des goûts pl• simples que les vMres, et de ce qu'elles ne se créenl pas mille nécessités factices, inspirées .Par la mollesae, la désœuvrance et la coquettet·ie 'f » A ces réflexions de la Semaine de Bayeux nous ajouterons ce mot : I ls sont, devant Dieu, bien plus coupa· bles qu'ils ne le pensent, ceux qui se c.réent das besoil!' qui en réalité, n'existent pas. Ils dJsflnt: Je ne fall qu~ ce que tout le monde faiL. - Et Not.re-Seigneur: Si vous ne faites que ce que font ceux qu1 DQ sont ~»• à moi, à quoi vous sert d'être à moi 1

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Eng-elures. - Avec la mauvaise saison nous arrive aussi le cortège douloureux des engelures et des gerçures, qui si souvent nous ont fait pleut·er tout enfant, et dont nombre de grandes personnes sont frappées, dans différentes parties du corps, soit aux mains, aux pieds, au nez et même aux oreilles. Les meilleurs moyens à ùpposer aux engelures et aux gerçures, c'est de les empêcher de se produire: Les personnes qui y sont prédisposées doivent se frottet· vigoureusement les parties menacées avec de l'eau pure ou savonneuse, et tous les soirs avant de se coucher prendre un bain dA pieds ou de mains dans du vin rouge tiède, dans lequel on aura mis un peu d'alun. Il faut également recommander aux per.,;onnes sujettes aux engelures et aux gerçures de ne pas se servir pour leur toillette d'eau chaude, et d'éviter lorsqu'elles ont les mains humides et froides de les approcher du feu, elles se réchaufferont en se l13s frottant vigoureusement. Si malgré ces précautions les e'bgelures font leur apparition, voici une pommade dont on se trouve générament bien, et qui est presque infaillible pour ramener les mains, les pieds, les oreilles, etc., à leur grosseur normale. Sulfate d'allumioo 4. grammes Gold-cream. . . . 30 Cette formule est bien simple, mais elle n'en est pas moins excellente pout· ces vilains gonflements. Voici également une eau qui est précieuse pour prévenir les engelures, si on a soin de se frott&r les mains tous les soirs avec cette solution. On n'essuie pas, on laisse sécher. lodhydrate d'ammoniaqn~ . 15 grammes Eau-de-Cologne . . . 15 Eau-de-Rose . . . . . • 150 Mastic à la glycérine. - Voici une formule de mastic se solidifiant rapidement, restant sans modification à des températut·es très élevées et adhérant fortement aux corps avec lesquels on ie met en contact, et qui consiste simplement à prendre de la litharge pulvérisée très fine, la dessécher complètement dans une étuve et la mélanger avec la quantité nécessaire de glycérine pour obtenir un mortier épais. Eng-rais de vig-ne. - .Le Gaulois signale aux sociétés d'agriculture un moyen facile, depuis longtemps re-


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cherché d'amender les vignobles sans frais de transport Il' s'agit d'employer comme fumure les s~rments mê~es de la vigne. Les clos ainsi traités depms sont, au rapport des professeurs départementaux, les plus beaux et les plus fertiles. . , . . Aucune autre dépense d'engrais n est obhgato1re. en employant les rameaux de la vigne détachés par la ta1lle annuelle et qu'on enfouit menus coupés dans le sol. On évite ainsi la chlorose des greffons, que l~s ceps américains avides de nourriture, provoquent b1en v1te sans un am~ndement complet. - Sous toutes réserves 1

Pensées et maximes

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La création, avant le péché, était co~me. u~e lyre admirable, faisant entendre une har~om~ dlVIne. Le péché comme un vent d'orag0, ava1t br1sé les c~rdes de ceite lyre: elle ne rendait plus que ~es s.ons ~~~cor­ dants. CApendant Jésus-Christ est venu, ll a retabh ~ harmonie, faisant retrouver à cet instrument merve1lleux les sons qu'il avait perdus. CARDINAL MERMILLOD .. Qui retrancherait las p~chés de la langue, ôtera1t du monde la troisième partte des péchés. SAINT FRANÇOIS DE SALES. * L'expérience de tous les si.ècles .n'a c?ssé de ~on~r­ mer cette maxime de nos sa10ts. hvres . c La JUStice élève les Etats, tandis que le ~eché rend les peuples misérables. 1 Le péché, c'e~t-~-d1re non·s~ulement les fautes des particuliers, malt) dncore, ma1s surtout le mépris public de la loi divine, ces r_évoltes, ces apostasies et ces blasphèmes qui, parce qu' ils partent des sommets du pouvoir, engagent plus gravement la respon~a­ bilité de tous et appellent davantage. sur la nat1on comme telle les justes châtiments de D1eu. Mgr FREPPEL. C'est l'ambition de la gloire qui a fait les saints. Ignace de Loyola dans la grotte de Manrèze, _se demanda · , Quelle ~st ma destinée' • Et il se d1t sous l'inspir~tion de la grâce : ' Travai~ler à l~ plus grande gloire de Dieu. 1 - Et de cstta reponse 11 fera la devise de l'ordre qu'il va fonder 1 Il y a dans, le ~onde deux camps deux Eglises, si vous Vl'Ule~ : 1 Eghse du

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aien et l'Eglise du mal. L'Eglise du b1en chefohe la

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gloire de Dieu, l'Eglise du mal cherche la gloire de fhomme. Notre destinée est de travailler à la gloire de Dieu. Cardinal MERMILLOD. *La civilisation, fruit du catholicisme, dégénère et s'abâtardit à mesure qu'elle s'éloigne des principes catholiques : de là, la débilité progressive et générale des caractères, véritable maladie endémique de notre siècle. Garcia MoRENO. * Rien de plus commun que les vertus faciles : on est bon fi_ls, bon époux,, bon père, bon ami, juge intègre, négoCiant exact, et lon est mauvais citoyen. On a souvent les vertus de la famille, pas une de celles dont l'Etat a beso~n. C'est ~n piège pour les faibles, qui excusent les cnmes pubhcs avec les vertus privées. DE BONALD. * P!lrle~ peu! surto~t quand vous serez avec plusieurs... Ne d1tes Jamais du b1en de vous-même, de votre savoir de vos bonnes actions, de votre naissance à moins qu~ vous n'ayez sujet d'espérer que cela pour~a être utile et alors faites-le avec humilité et en vous souvenant que ce sont de purs dons de Dieu. SAINTE THÉR"Jl:SE. *Le premier arbre de la liberté fut planté, il y a dix hu_it cents ans, par. Dieu m~me sur le Golgotha. Le premter ar br? de, la hberté, c est .cette croix sur laquelle Jésus-Chrtst s est offert en sacrifice pour la liberté l'égalité et la fraternité du genre humain. ' VICTOR HUGO, (Actes et Paroles, Avant l'exil.) * Citoyens, si quelqu'un veut vous persuader que vous pouvez parvenir à la richesse et aux honneurs sans travailler, sans épargner, pendez-le: c'est un empoisonneur . FBANKLIN. * La vraie liberté n'est pas de faire ca qu'on veut mais ce qu'on a le droit de faire ... L'homme n'est vr~iment libre dans l'intérieur de sa conscience qu'en résistant à la paressa et en obéissant à la justice; là aussi est le type de 1~ vraie liberté sociale. VICTOR CousiN. * Les riches dont nous cherchons à imiter le luxe nous coûtent plus cher que les pauvres. D'HOUDETOT. *. Aux mauvaises langues. Saint Augustin avait fait écrire dans sa salle à manger deux vers latins por!ant cett~ sentence : • Cel~i qui se plaît à déchirer, par ses méd1san~es, 1~ répu_tahon des absents, est averti que cette table lu1 est 1nterd1te. • Un jour que ces convives com-


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8 -

mençaient à attaquer le prochain ; • Lisez ces vers, leur dit le saint évêque ; il faut les effacer, ou changer de matière, ou ne pas trouver mauvais que je me retire pour vous laisser dévorer la proie que vous tenez. •

Supplément à l'ECOLE PRIMAIRE. Hymne au Valais.

Que taire de nos filles?

Ti ré do l'op<ir" , TJianche de Mans"

l)édié an Haut Uon.seil d'F-tat du canton elu Valais.

Un journal américain avait ouvert un concours parmi ses lecteurs sur cette question. Le prix fut donné à la réponse suivante, qui peut servir d'indication à plus d'une mère de famille : • Que faire de vos filles 1 - Donnez-leur une bonne instruction élémentaire. Appre nez-leur à préparer un repas convenable, à laver, repasser, racommoder des bas, coudre des boutons, à faire une chemise, e t à tailler tous leurs h abits. Qu'elles sachent cuire leur pain et se rappellent qu'une b :mne cuisine épargne bien des dépenses de pharmacie. Di tes-leur qu'un écu de 5 fr. se compose de cent sous; que pour épargner, il faut dépenser moins qu'on gagne, et qu'on doit s' attendre à la misère lorsqu'on dépense plus que ses revenus. Enseignez-leur qu'une robe de coton payée, babille mieux qu'un vêtement de soie dont le marchand attend encore l'argent, c Qu'elles sachent de bonne heure acheter et faire le compte de leurs dépenses. Réc>étez-leur qu'un honnête ouvrier en tablier et en bras de chemise est cent fois plus estimable, n'elit-il pas un sou, qu'une douzaine de jeunes élégants vaniteux et imbéciles. Apprenez-leur à aimer les fleurs et en général toutes les œuvres de Dieu. Après cela, faites-leur donner des leçons de piano et de peinture, si vous en avez les moyens, mais sachez que ces arts sont bien secondaires et tiennent peu de place dans l'existence . c Qu'elles appt·ennent encore à mépriser les vaines apparences et que leur oui soit oui, et leur non, non. Quand viendra le moment de les marier, persuadez-les que le bonheur, dans leur méuage, ne viendra pas de la fortune ou de la situation que possède leur mari, mais de ses qualités morales et de son caractère. Si vous avez pesé tout ceci, et si elles vous ont compris, tenez pour certain que vos tilles seront heureuses et trouveront leur voie. Pour le reste, laissez faire à Dieu. •

Très majesltteux.

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tris-te cet-te voix. n'entend plus les chants.

NB. - On peut se procurer les deux morceaux ci-dessus à 4 voix inégales, ainsi que les parties d'orchestre et de fanfare chez l'auteur, M. Charles Haenn-i, à Sion. --O)f~*E:l --

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ul~w~&~· 1 1 f ~~:__, ~H=~-~r>~~ • ~~--- - -·- -"'--==-=" "' - tom-be Dans les val - lons dé- serts. mu- re De joy-cu - ses chansons.

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rien, rien ne ré - sis-te Aux ve;Dts gla-cés du bien aux jours d'au-tomne Est tns - te ce.t - te

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Tons droits réservés.

A vis important. L Recueil de Chants pour l'école et la famille, de ~- J. KœuL, rofe:seur à l'école normale de Sion' contient dès p . dcos us dont les auteurs sont valaisans. (Uca nou veaux morceaux Cl· ' o 136 137 ct 13d). Rappelons trois morceaux figurent sous les N ' . , éth d élé. 1 dit recueil est précédc dune m o e à cette occas1on que e _ · 1 w morceaux mentaire et d'un pe tit solfége, _et qu'JI co~pte :~:~:~:les plus popu· à 1 :l 3 et 4 voix égales ' soJt, à part es m . ' ' · ductions inédites. lan·pes, établissements d'instruction et instituteurs' le out ' net (au 1 de chants Dum ET PA'rRIE co û te car t onné 1 franc , 1 fr 25) en s'adressant directement à l'éditeur de J'(•uvrage Jr_ecuedJ JeU e · · S' ou au Dépôt cantonal du matériel scolaJre à l OD.

maJ~lcnant ~~s

-- ~--

SION

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.

J 0 Janvier llf95

'ECOLE PRIMAIRE REVUE PÉDAGOGIQUE PUBLIÉE SOUS LES AUSPICES DE LA

SOCIETE \'~~LAJSANNE D'EDUCATION PRIMAIRE parait chaque quinzaine, de Novembre à Avril inclusivement, en livraisons de 16 pages.

voix !

~~~~-t -t~L~~ ~j t--r~r-F- ~F=" -~o;IT1. GHo8s.

~l~:~e~;~i!~~

......

XIV•• ANNEE

Prix d'abonnemen& pour la 8ol1111e, 2 rr. :50. 11nlon po11tale 3 rr. Annonee11, pri:z. 20 r ent. la ligne Oh 10n e•pa ce. ouvrage dont l' Ecole p r imaù·e recevra d eux ext'mplairel! a ura à une an non e•' ou à un compte- rendu, s'il y a lieu.

SOMMAI RE: important. - Nécessité d'une bonne application part des élè ves. - Petites réflexions (fi11). - Les et la gymnastique. - L'économie domestique primaire (suite). P a rtie pratique: Style et S7(Jets de composition. Calcul oral. - Bibliographie. !1UIJP.t1ement : Le personnel enseignant primait e.

ce qui concerne la publication doit être adressé l'éditeur : M. P. PIGNAT, 1·· secrétaire au Département de l'Instruction publique, à Sion.


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