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• La prière est on avant-goût du ciel. C'est un doux aliment qui nourrit notre âme. Les peines se fondent devant une prière fervente, comme la froide neige devant un soleil brûlant. La prière est une rosée embaumée ; mais ii faut que notre cœur soit pur pour sentir cette rosée. Tous les saints ont élevé fréquflmmPnt leur àme à Dieu par la prière. Pensée du V. curé d' Ars. • Jeunes gens n'écoutez pas ces esprits superficiels qui se donnent comme de profonds penseurs, parce queaprès Voltaire, ils ont découvert quelques difficultés dans le Christianisme. Mesurez vos progrès en philosophie par ceux de la tendre vénération que vous ressentirez. pour la religion de l'Evangile I VICTOR Cousrn. • Quand viennent les jours mauvais ou difficiles, ce ne sont pas les vices des sociétés corrompues qui soutiennent les nations sur la pente où elles glissent, ce sont les mâles et fortes vertus restées debout au milieu du naufrage général des mœurs. ALFRED NETTEMENT • 11 faut gouverner la fortune comme la santé, en jouir quand olle est bonne, prendre patience quand elle est mauvaise et ne faire jamais ile grands remèdes sans un extrême besoin LA RocHEFOUCAULT, L'âme la plus sainte est toujours la plus paisible,. la plus sereine et la plus joyeuse. Mgr DE SÉNUR. • C'est chose effrayante la quantité de gens en ce bas monde qui apparaissent juste au niveau de tout ce que l'on 1;>eut voir de plus bas. Louis VEUILLOT, • L'âme qui a été habitée par le péché est comme un va·1e qui a contenu une liqueur fétide, il faut qu'il soit. purifié. S. LIGUORI. • Il y a des idées toutes faites dont on ne voit le fond de sottise qu'en les rencontrant dans certains esprits. Louis VEUILLOT. * Chacun envie l'état et la fortune de son voisin parce qu'il n'en saisit que les apparences, et qu'il a creusé· les misères de sa propre eituation. LA BRUYÈRE. Une nation, qui est attachée à sa religion est ordinairtiment morale et, par là même, beaucoup plus facile à gouverner. LÉOPOLD Ier, roi des Belges. Quand on peut tout ce qu'on veut, il est bien difficile. de ne vouloir que ce que l'on doit, Louis XIV.
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SION 20 Décembre 1896
l'ECOLE PRIMAIRE REVUE PÉDAGOGIQUE PUBLIÉE SOUS LES AUSPICES DE LA
SOCIETE VALAISANNE D'EDUCATION L'iCOLE PRIMAIRE paratt chaque quinzaine, de Novembre à AYI'il
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SOMMAIRE: Attention. - A vis important. - Réflexions pratiques. - L 'enseignement du catéchisme (suite}. - Nécessité de l'In struction. - Partie pratique. ( Calcul écrit. Sujets de composz"tt'on. Le gourmand /mm).
Tout ce qui concerne la publication doit être adressé à l'éditeur : M. P. PIGNAT, 1.. secrétaire au Département de l'lnstructlon publique, à Sion.