xxne spectatf:'ur passif di'S deux lois providentielles prétédt~ntes? La tel"l'e ne pro'd uira it t ien, du moins peu de chose. La pn~~ression, l'harmonie sont la condition, l'él abonttiou ùe la r éeolte; rnais pour a.qt}ll·érir et consener les fruits, l'homme est obligé, •permettez-moi l'Pxpression, de mettre la main à la vâ.te. De même en éduc.:.al"ion . T..e dévelOJYpe· mën progrPs-sif Pl: harmonique des facultés, voi là la eondition, l'élabo·ration des progrès; mais l'aequisltion rt la * J'arrive à la deuxième règle générale conser·vation des eonnaissan ces exid'é.du<:ation qui prescrit le dévelo·ppe- gent absolument l'a.cti vi.té volontaire ment ltannoniqne des faeu lté.s.. Voyez de l'esprit de l'élève, c'es:t-ù-dire l'atenco,re e:e qu i se pas·se dans l a. nature. tention soutenue, l'ap;plieatiou, le traSi la sève est inégalement d istri!Juée vail personneL <<On ne sait que ce que dans les branehes d'un arbre, les unes l'on fait 11 , a dit Aristot e. L'attention, prennent un dévelop,IWllli!Ui.. excessili', Yoilà la •tvneHtion vHale l'TI éd twatioll . tandis que les autres deviennent ra- Ecoutez Bos-s net. «C'est l'attention ho ugrif'-s, Pl l'a1·bt•e mn.nqnr llt> l-lyu10- qui rend l es h omm€s graves, sérieux, trie. De même (:bez l'enfant: e•ultivez prudents, <:a,pables de grandes affa iexe:lus.ivement te.lle ou tell e de ·ses fa- res n «On peut p.rt>sque affirmer, dit cultés, vous rendrez diflfO'l'mes son phy- P. Janrt, q n0 la différence cl:l!pita le des sique et son woral. Ex<~rcez ses mem- esp1·its résulte des divers degrés d'at· ]}res et négligPz son âme: la matièl"e tention dont les hommes sont ca.paétouffet a l'es:prit. Dévelo,ppez ses fa- bles. >> On demandait ù A. de Vi gn:y ce que cultés intellectuelles sans vous pr-éoccuJ>er de son corps: vous ferez peut-être c'est qu'une grande vie? <<Une n<o\ble de l'enfant un puits de scirnce, ruais à pensée réalisée dans l'â,ge mûr n, récon;p sûr un être wulingre et souffre- pondit-il. C:bers amis, -vous voulez_ vivre teux. Na'l}Oléon Ier l'a dit avec autant d'une grande vie aux yeux de D1eu et d'a utOI"ité que de raison: «Un howme des hommes. Eb bien, gra.vez dans vos doit être cané n, condamnant a insi Pé- âmes en c:a ractèreR ineffaçables eeHe ducntion exclusive et affirmant la né- penséP qni domine toute l'éclncation: cessité de la culture ha1·monique de << Par la gri\.ce divine, je veux être édueatenr, c'est-à-dire nn hO'Illme 1qui eultoutes les f3cnltés de l'homme. tive, fortifie et perfect ionne l'attention * d'es facuHés des enfants en suivant la Un mot seulement sur la troisième voit> naturrlle de la progress·i on et de loi fonda.mt>ntale LlP l'éducation: Qu'ar- l'ba·rmonie. » N. rive-t -il, ebers amis, si l'homme restait
.1 Vutnét"fJ tl' acceptation tlé/initive année _No ~
1902/03
. être l'œuvt·e, ni d'un jour, ni d'nu mois, ni d"uue année: elle dure autant que la vie. B1•usquer ['a(;<;IOinplissement de eette œuYre, c'est fataJemenl ruiner l a santé et hébéter l'esprit . Les fruits hâtifs et de senc-c.:baude ne se conservent jamais longtemps; Jt.>s fru its qui ont müri naturellewPnt au soleil et en vl ei.n a ir, sont les seul~:; qui <!OBServent leur Ha-veut• longtemps après la cueillette.
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SOCIETE VAL AISANNE D'EDUCATION
C ( L'Ecole p1·imaire
donne de 12 à 15 livraisons de 16 pages
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, ~ Tcut cc qui ccnccrne la p tblicctticn dcit être adressé directement a M. P. PIONAT", 1er s.:crétaire à l'Instruction pttblique, à Si~n.
.I,a chose avant les mots; l'éducation pat• les choses
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