No 02 l'Ecole primaire, 15 Décembre 1903

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xxne spectatf:'ur passif di'S deux lois providentielles prétédt~ntes? La tel"l'e ne pro'd uira it t ien, du moins peu de chose. La pn~~ression, l'harmonie sont la condition, l'él abonttiou ùe la r éeolte; rnais pour a.qt}ll·érir et consener les fruits, l'homme est obligé, •permettez-moi l'Pxpression, de mettre la main à la vâ.te. De même en éduc.:.al"ion . T..e dévelOJYpe· mën progrPs-sif Pl: harmonique des facultés, voi là la eondition, l'élabo·ration des progrès; mais l'aequisltion rt la * J'arrive à la deuxième règle générale conser·vation des eonnaissan ces exid'é.du<:ation qui prescrit le dévelo·ppe- gent absolument l'a.cti vi.té volontaire ment ltannoniqne des faeu lté.s.. Voyez de l'esprit de l'élève, c'es:t-ù-dire l'atenco,re e:e qu i se pas·se dans l a. nature. tention soutenue, l'ap;plieatiou, le traSi la sève est inégalement d istri!Juée vail personneL <<On ne sait que ce que dans les branehes d'un arbre, les unes l'on fait 11 , a dit Aristot e. L'attention, prennent un dévelop,IWllli!Ui.. excessili', Yoilà la •tvneHtion vHale l'TI éd twatioll . tandis que les autres deviennent ra- Ecoutez Bos-s net. «C'est l'attention ho ugrif'-s, Pl l'a1·bt•e mn.nqnr llt> l-lyu10- qui rend l es h omm€s graves, sérieux, trie. De même (:bez l'enfant: e•ultivez prudents, <:a,pables de grandes affa iexe:lus.ivement te.lle ou tell e de ·ses fa- res n «On peut p.rt>sque affirmer, dit cultés, vous rendrez diflfO'l'mes son phy- P. Janrt, q n0 la différence cl:l!pita le des sique et son woral. Ex<~rcez ses mem- esp1·its résulte des divers degrés d'at· ]}res et négligPz son âme: la matièl"e tention dont les hommes sont ca.paétouffet a l'es:prit. Dévelo,ppez ses fa- bles. >> On demandait ù A. de Vi gn:y ce que cultés intellectuelles sans vous pr-éoccuJ>er de son corps: vous ferez peut-être c'est qu'une grande vie? <<Une n<o\ble de l'enfant un puits de scirnce, ruais à pensée réalisée dans l'â,ge mûr n, récon;p sûr un être wulingre et souffre- pondit-il. C:bers amis, -vous voulez_ vivre teux. Na'l}Oléon Ier l'a dit avec autant d'une grande vie aux yeux de D1eu et d'a utOI"ité que de raison: «Un howme des hommes. Eb bien, gra.vez dans vos doit être cané n, condamnant a insi Pé- âmes en c:a ractèreR ineffaçables eeHe ducntion exclusive et affirmant la né- penséP qni domine toute l'éclncation: cessité de la culture ha1·monique de << Par la gri\.ce divine, je veux être édueatenr, c'est-à-dire nn hO'Illme 1qui eultoutes les f3cnltés de l'homme. tive, fortifie et perfect ionne l'attention * d'es facuHés des enfants en suivant la Un mot seulement sur la troisième voit> naturrlle de la progress·i on et de loi fonda.mt>ntale LlP l'éducation: Qu'ar- l'ba·rmonie. » N. rive-t -il, ebers amis, si l'homme restait

.1 Vutnét"fJ tl' acceptation tlé/initive année _No ~

1902/03

. être l'œuvt·e, ni d'un jour, ni d'nu mois, ni d"uue année: elle dure autant que la vie. B1•usquer ['a(;<;IOinplissement de eette œuYre, c'est fataJemenl ruiner l a santé et hébéter l'esprit . Les fruits hâtifs et de senc-c.:baude ne se conservent jamais longtemps; Jt.>s fru its qui ont müri naturellewPnt au soleil et en vl ei.n a ir, sont les seul~:; qui <!OBServent leur Ha-veut• longtemps après la cueillette.

ORGANE

SOCIETE VAL AISANNE D'EDUCATION

C ( L'Ecole p1·imaire

donne de 12 à 15 livraisons de 16 pages

~hacune, non compris la couverture, et autant de suppléments de 8

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pendant le cours scolaire. P.rix d'abonnement :

Suisse fr. 2.50

lJnion postale f1·. 3

, ~ Tcut cc qui ccnccrne la p tblicctticn dcit être adressé directement a M. P. PIONAT", 1er s.:crétaire à l'Instruction pttblique, à Si~n.

.I,a chose avant les mots; l'éducation pat• les choses

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PESTALOZZI


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Sommaii•e de cette livraison

ticnuPs p n t·eufl'l'llll'n l .Jeux douzaiu~H. On l<>R obtif' n t p0111' 2 fr·. p·Jr·t \'0111Pl'lR.

A provos d(• l',,Ecolt> pe wmil'~" et de ses s.upph~rnen 1 s. - Je lt sa n u s. Aux j ennf's Jnaitrcs ~suireL - ~)Olll· Un ami dn \'alaisan. tCorr.l ment je yeux r·eptt>ndre nwn devon·. ----: On trouvait liieu petite la maison L'el1S<'igneme'llt lJ!'lltique ;) r t'eo)e pr~­ mai r·t·. - L\çc:o,J e a.g réaùl,'. - La r(-'0.'1- d'nu sa o·e de l'a utiquité: cc Plù.f ù Dieu, s'écl'va e:elui-ci, qu'elle giou, sa valem· tiüucatin•. - La 1·édaefùt pkine de n ·ais amis!. .. >J tion ii. l'ét·ole JWÜllllirt>. - Dt, l'Pmvloi Rt>ponse ad.mü·ab1e de_ b~n sens et de des c:llo"'es d:JJl~ l'euseignc'lwn1. - L'élémc>n1 llJOr'a l d'a ns l'<"dncation. - Cal- ph ilos01phiP; car un auu ::;m~l>re et _dé,·ou6 est uu trésor bien p:rémenx, d aur.ull ora l (probl!>mes donn:!s aux exa- tant pl us préci-eux ·(JJu'ù n otre époque men~ des rer. nH"s).- Yani>tés (L'ius.tide fl-oids ca.ltnls, les amis sur lesquels tutri~;P) . on peM r·éellemen1 compter en toutes -(1-les chcons lanc:es de l'a Yle, sont devenus si r a:rPs, lJUÏl fn n•drait - je n'exa· Sommah·e tlu supplémént o·è1e tien - i:J lant eooe de Diogène })On·r .· -~ L'omùli odes rumts. - Les Yertus mo- ~en dénicher un ... ; heureux encore s1 rales. - L0s fêtc·s chrétit·nD.LS (fiu). on le trouve. - Un réveillon de Noi.il. -- A JWOpos E h bien. \·alaisau, mon concitoyen. d'économie. - Lectnre et hibliot hè1:1lle ,,eux-•l1l que je t'indiqu·e où tu trouved e ln. maîtresse de uwison. - Nichoir's r-as nu ami véri lablP'? ... artificiels. - Le dernier mois de l'n.nJe vois bien tou ~ouril-e :scept iqm>, née. - Les calend1·iel's de nos pères. mais je te demande en t ore:_ << Veux-tu? Délices et larm(~l::i. - Le coq de S .. \.n- ... -Ainsi, e'est bien na1? ... AloTs, dré. - l'1·omeoa1dl'S d'nutmune. - Va.- dites., quf- uou-::> .cnm·ious Yite le cher1 riétés. ehe11.· fût-il a u bout dn 1uon-de! )) I - 'Ne Yas pas si loiÏ.n; ton nmi habile la plaine arros-ée par le R.hôuc. Possible!!! ... : - Tou ami, Valaisan, respire eomm~ Conférences d'institntent·s 1 toi l'air des monts qui t'entou~ent, 11 1902-03 vit de ta vie, il es-r né pour tot ... Et Yciei le sujet à. tmiter 1.ar M.M. les 1 c~it mxci, c'est .. . l':UùiANACH DU Instituteurs pour· les ::onférences dw \ALAIS. cours scolaire àJctuel:. . i ... • • ~ . ., .. Des rapports des rm;tlbltCUl''" ayec 1 Oui, !',Almanach du ' ala1s _e st lales parents des élèves; influence qne . mi d u Vala:isan. Il es l son am1 _parce ceux-ci peuvent exercer <>ut' la bonne qu'à l 'exemple de tous ceux qm sont marche de l'école et m.o.vens à. t>mplo- dignes de ce nom, il ne craint pas d: yer pou r les y intéresser. réveiller dans leur âme la fl'amme dl-oyine de la foi. II est lit devant moi ce che'r alma · Cahiers sous main. na ch· je l'ouJVre . . . à la première page . "n Pst rwppelé que ·I.e Dl~pOt d u maté- est dn t a,bleau cle la. salutation angér iel scolai re, à Sion, po-s~>ède ces ca- liqllle. Le d essin en est _d'un i~éa l tout hiers, des plus :Jvantageu:sem ent co?-- divin: la Vietrge, les mams cro1s('!es sur nus. On peut se les procurer au 1ll'· ~ la. poitrine par·aît en extase; l'ange de 1 fr. la douzaine. Les paquets conlh-

Chronique et avis scolaires

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SION, J 6 Décembre

1902-0 3

L'ECOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA

SOCIETE VALAISAlUfE D'EDUCATION

A prop~s de l',Ecole primaire" et de ses suppléments Le retou.r en Valais de l',E•cole pri maire" noust eng.a.ge à motiver ici, pOThr l'édification de ses lecteurs, 'l 'adjon ction dPs su pplé'ments q ui l'aœompaguent, de;puis quelques a;nnées déjà, cl'une manière 1·égulière et 's uivie. Si nous s·ommes b ien renseignés à c:et 0g~r:rd, un certain nombre d'abonnés rerraient avec plaisir ces annexes n:va:ntage.usement remplacées , selon eurx, par une extension paus br;rantcle donntée à la partie théorique 01u p ratitlue d:e l'organe l ui-même. Ceux 'qlui émettent ce vœu son t natutrellement ùes le•c·te ur~s qui ·reçoiven t d éjà u ne feuille d u ;pays apportant le "Jour nal du d.irnanche". Pour eux, -IWS' .suppléments font en réalité double emploi, 'la plupa.tt ·des ar1icles y contenus étant une repro:duct.ion du dit journal . D'autre part, nous savons pert inemm~nt qu'un groupe 1·espedable et in.téressant d e lecteurs, et surto,ut de lectrices de !',Ecole p1·imaire" go-ûtent fo-rt ces suppléments dont ils regrette·r aient la. su:p·p.r ession, attenKlu que c'est là pour eŒx une partie absolument neuve, diu fait que les intéressés n 'ont .p as eu l'occasion de -lire le ,,Tour·nal ldu Dimanche". Or-, n e devolll:sIIOUl-l pa~ .~ong-e1: it t•tr·e ag1'~nbl e i'l ln

gén éralité d~ nQ's a.b onnés, p lutôt qu'à. fr.aJoi:io'll .r estreinte seulement! No;u s ·a tteignons dü[IJt ce but par n:os annexes, qui .reprrése11t ent a u foŒlJd une nùnime dlépense en ne nécessitant pa.s de frais• spéciaux 'd e •composition typograu:iliique. E lles peuvent ainsi être obtenues pou:r un prix «très douxlJ, ample· ment compensé par les a·vantages ou le plaisir que !l'on en peut .retirer. A u ·su,r-plus, qui dit « Sn1pplém~mt )), ddt feuille généralement indépeTIJd:ante de la publLcation elle-même, que ceHe-ci peut dès lors joü1dre ou omettre à vollonté, caJ', pourvu que l',E<cole primaire'' apporte le nombre convenu de liwaison11 d·e 16 pa.gets, l'on d1oit être ent ièrement satisfa.it, sans rien réclamer de p lrus . Les suppléments constituen t d!olllo une pure gracie·useté. On conçoit d:'ailleum q we le prix minime ·d 'abonnement ne permette p·a s de doubler~ la matière de l',Etco·l e !primaire'', lruquelle, en raison de son tirage foœément très restrein.t - limité q œ'il est à une classe spéciale de ledeurs d1'une setlile partie du canton - arTi'Ver.ait à. peine à couv,r i•r ses frais si sa réda-ction n'était pas absolument gratuite et qu.'el!le ne fût pas fiSsurée d'un subside d'Etat. C'est dire f]llf' la mod!'si t, t l)nüihuhon de 2 ü. 50

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10 èxlgée des abonnés est exclusivement affectée à la marche et au développement de notre r.evue pédagogique, ce que nous nous résenons d'éta.b lir, pour la gouverne de rcihacun, par l'expüsé d'un compte détaillé y relatif, après la clôture <1u cours sco·laire. En terminant, nous nous permettrons die renouve:ler à tout notre personnel enseignam.t l'ap,p el pressant, qui lui a d·éjà été adressé, ·de s'intéresser d'une manière active et spontan.ée, au maintien et à la prospérité de son Otl"gane. S'y abonner est bien, et c'est même un impérieux devoir de sa part. Lui prêter, dams la mesuœe du possible, l'appui ·de sa coHaboration ne rentre pas

moins dans son rôle. Que nos lecteurrs n'owblient point que l',Ecolle primaire", étant devenue la pr·o·priété de la (( Société valaisanne d'Ed'Ucation ))' ils doivent ayoir à cœu'r ù:e eonserver et d'acc.roHre le pa.trimoine !Commun. Si nous Téus·sis·sons, avec l'aide et la bonne volonté de tous, à atteindre ce but, nous s.e:rons amplement dédommagés de nos ;peines par le sentiment du bien accompli. Tous, d'un commun acco-rd, nous aurons alors fait œuvre utile - , surtout duT'ruble, et contribué par 'l'à à servir la belle et noble cause de Dieu et •de la Patrie valaisanne, cause qui doit no us être également chère à tous. Pou1· la rMcLction, P. P.

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Je le savais ... Sois la bienvenue, charmante ,Ecole primaire"! ... Quelle sm·p['ise agréable tU; viens de nous ménager! ... Toc, toc, toc!. . . C'est ~e facteur ... J'ai d:éjà vu dans sa main quelque chose qui fait battre pltls Yite mon eœm': deux edelweiss, deux blasons également cher·s, une es,qruisse représentant un bou magis·ter entouré de ((tout petits>> au costume Yalaisan ... Je :eonnais cela ... De chers souvenirs reviennent en foule et je me sens ému. Je presse ce quelque chose qui n 'est il ntre que l',Eco.le primaire" contre mon cœur délicieusement remué. C'est la joie qu'éprouve l'ami en revoyant, après une longue séparation, celui sans lequel tout plaisir perd de ses charmes; celui sans lequel toute beauté devient fade et insipide ... Il y a q welq ue temps, je te suppliais, ,petite ,,Ecole", de ne pas te faite désirer plus longtemps: «Reviens, lui disais-je, tel1e que je t'ai c,onnue autre.

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fo1s! Reviens sur ma t•able .de travail, et le so·i r, quand tout est si_lenee et ,recueillement, seul avec to1 dans ma chambre de (( pédagogue » je te dirai bien des secrets tandis que tu me révèleras les tiens . . . JJ Je me Œou tais quetque p e'Œ que le bea.u, pays de Frilbonrg n'était pas fait pour toi: l'édelweiss des hautes Alpes dépérit élaPs la vallée; la fleur épanouie sur les rives du Rhône a de la peine à s'acclimater sur les bords de la Sar1ue; il lui fallait la brise enivrante et fraîche descendue des glaciers, la rusticité des villages dissénùnés· sur les coteaux et dans le repli des Alpes ... Il lui faJl.ajt. .. le ·dirai-je? ... l'atmosphère valaisanne. Comme une .amante malheureuse, que de fatales circonstances rehennent loin du fian.raé, ainsi tu langui,ssais exilée de notre ·cher Valais ; nous cr.oyion.s à tort que ton amour avait diminué d'intensité, parce que ton langage semblait avo,i r pe1•du d'e ~a ~haŒ eur ~ notre égard_- Il ?'en étmt r1en, mais 11 se Tessentalt éndemmeut de la tristesse de nous avoir abandonnés. 1

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Et ·mainteillJant, pius belle et de nou- qjlle d eux manuserits nou's sont enoorre veau radieuse tu nous raiJ'para.is au parvenus pour sou haiter la bienvenue seuil de cette œnnée sco1aire en nous à P,E cole p-rimaire". NO'IJ·S les a.uTi ons disant avec le pl:us gracieux sourire: bien vo'l:o ntiers publiés si, en raison des << Eld:u:ca trices et édu,c ateurs valai- idées et des vœux qu'ils expriment ils san·s , me voici ... Nours ne n ous quitte- ne faisaient pas, en quelque Sür te, dourons plus, a,ya.nt trop ,s·o uffert de part ble emploi avec le précédent_ Leurs auet dr'autŒ de la sé:paratio,n qui nous a teurs voudront donc bien nous excuété momentanément imposée. ser d 'en omettre l'insertion tout en 1:M:e voici, . .. s'écrie-t-elle, e,n, se pré- agréant nos remer·ciemenrs pour leur aisentant sans voulloir s'annoncer, com- ma.ble envoi. L'un des a~rt1cles a vait me par timidité ou powr. mieux jouir pour signature Camélia, l'autr-e était ·de la suLI'prise que causera sa visite ·de M. Jules Bornet. inattendue et cependant ·s i ardemment Citons cependant la final],e de Pa rti désiTée! cie ·d e ee dernier qui l'avaH in titulé: Il :ïaudrait a voü· un cœU'r bien froid L 'amie est revenue. et être dépourvu de toute galrunterie << Müdeste publication, reprends t on pour ne pas s'empresse1· d'aeoueillir v ol .a.v eü assuran ce. Cha,que instituteur gentiment une aussi a imable visite. essaiera. d•e glaner quelques épJs su.r le Voilà pour quoi, au nom de la O'ranrde cham p de l'enseignement pour les ré umajo<rité sans doute ,de mes coÜègu·es nir à l•a gerbe de Ru th. Continut> à êtn> et CO'ID]JI<~gnes d<ans l'enseign ement je comme par le passé, la sentinelle qui • me fais un devoü·, chère , E0ole pri- monte la garde au seuil ·d e nos écoles maire", ·de te ·Soubaiteil' la bienvenue pour y protéger le dl·a.peau de n os liau milieu de nous tous et 'det'exprimer, bertés cant-onales et religie uses. >> avec trop 'd'expansion pelllt-être, notre Nous souhaitons que l'appel à la eoljoie et notre reconnaissance ... Ja'boration contenu dans '],e s lignes qu' Sois assurée, petite amie, que cJw,cun on vient de li<re soit entendu d e tous de nous se fera un devoir et un plai- eeux à qui il s'a:dres·se. sir ·de co!llabo.rer à t on œllvre g:ra.nd:e -----------.-~~---------rt patriotique. ;\fême les mains fine-s de la <<.plus belle moitié >J de notre SoAux jeunes maîtres <'iété pédagogique ne déd.aigneront pas (Su·itc.) de Re mettJ·e ;\ ton service pourr t'enMa première lettre, chers a,m:is vou s royeJ' à l'o·ccasion qu elques belles et a fait t ouche'!' ·d u doigt ·que l'éda·~ateur honn:e s pages, q1ui achèveront de te ren- doü vi-set· à être ((quelqu'un >> e·n chet·dre la g.r aciellse ,Eüole pr.imaire" que, 1 c;?ant à ré:a.~iser cette belle idée: <( Culdans u_n beau J' êVP, j'ai <'Il trevne q ael- tlveJ·, fol'hf1er et pel'fecti.oŒmet· l'atteill)Ue sou·. I üon d-es enfants ,par ht YOit> uatm·ellt· Toc, toc, to'(;!. . . Je m'en souviendr-ai de kt p1·ogression et de l'harmon ie. >> longte_J?IJS. : c'éta.i t le J e1· décembre; i'l Vous laisser là, SQ!Us la seul'e inf lu ennleuvait; le temps était sombre; mais (:e üe cette ·pensé<? directi•ice de not re le l'Œnr sentait venir t ·o mme le n 1o-ue ·v,ie, sans vou-s dnàiq uer les moyens 'Pra~·té.sage d'une bonne nou velle. "' tuques pour en .assm·e·r l'exécution, se.Jp le say.ais! .. . rait YOU'S eXJposer à bien des tâtonne.\!fred PE·RRAUDIN. insl. ments inf,r·uctu,e ux et peut-être à d'amers délboires : l'expét•ien c-t> qui n e s'a<;• * * quiert q:u e par des fautes est un maîRED. -La gentill'e page qu' on vient tre qui coflte t rop cher. Eh bien dans tif' lhe était déjà à l'impression loTsl'intérêt de votre prropre gouve;n.e e't

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dans celui de l'éd'ucation de vos élèves, je vais dons essayer tle vous exposer brièvement l es moyens ·p édagogiques les plus effkaces pour vous aiJer à maroher avec sûreté et persévérance sur la voie entrevue dans ma précédente épitre. - Ces moyens peuvent se réduire à cinq: I. Se perfectionner soi-même d'après les trois grandes règles <l'éducation. II. Obtenir à tout prix !l'attention volontaire des élèvt>s. III. Se tracer, pour chaque matière et pour chaque division, un programme mensuel bien détaillé. IV. Suivre Ua méthode rationnelle dans l'enseignement de •chaque spécialité steoolaire. V. Inscrire, joUJr par jour, odans un carnet ad hoc, ce qu'ont révélé, dans l'exercice èfe vos fonctions, la réflexion personnelle, l'esprit d'observation, la condlllite des élèves et nos méprises inattendues.

I. Oui, tout en vous inspirant, dans l'éducation odes enfants, des trois règles fondamenta les dont j'ai tâché de vous faire sentir l'importance, mettezles vous-mêmes en pratiqu e pour vo• tre propre perfectionnement. Chers amis, apprenez à modérer vott·e passion pour l'étude et la lecture, et souvenez-vous qulà chaque jour suffit sa peine. Actoordez-,•ous quelque distraction; alternez régulièrement le travail. intellectuel ave·c les exercices corporels. Vous avez tous montré une prédilection marquée pour telle ou telle matière; gardez-vous bien de négliger les autres branches, surtout 1la littérature; faites taire vos préférences et sachez vaincre vos répugnances. Exercez-vous à la pt·atique de toutes les vertus chrétiennes, surtout celles qui sont oppo·sées à vos défauts dominoants. Vous harmoniserez ainsi les membres de votre corps, les facultés de votre esprit et les affections de votre cœur et. pm· là. YOUEI nUl·ez en partage la fOI ·

c-e physique, la vigueur intellectuell~ et !l'énergie morale. Grâce à cette tri· ple puissance, vous prendrez, dès le début d'ans l'enseignement, urn ascendant réel su.r les parents et sur les enfanls; et plus vous appt·écierez en vous-mêmes les heureux fruits d'une éducation progressive et harmonique, plus vo us vou s appliquerez avec zèle et succès au développement des fa.cultés de vos élèves.

ce oda.ns les meilleures condit ions pour !l a division; ne désignez celui qui doit qu'elles pui·s·s ent en a,cqu.érir et les con- ré.pond'r e qu'aprè-s que tous auront eu server. D'une pa•r t, ell e circonscrit l'o·b- le temps de chercher la rép-onse; n'élejet à connaître, ·délimite exactement et vez pas trop la voix (les enfants s'haréduit le champ de notre effort men- bituent vite aux cris): ils seront d'autai : elle divise les difficultés afin de les tant plus attentifs qu'ils seront plus mieux résoudre. D'autre part au lieu obligés de prêter l'oreille; a u contraide laisser les forees intel~ectu'elles s'é· re, forcez-les à répondre à haute et in• paJ1>iller dans des directions différen- tel'ligible voix, afin que to-ute la classe tes, elle les concentre sur le même les entende. Voyez-vous un égaré? point et en a ugmente la puissance pooint de diatribes contre le petit disII cc l'union fait la force». En résumé: trait: un regard, une question, un siMais, pour assurer le s'uœ.ès de cette l'attention est la condition ind'ispen- gnal donné à propos, cela suffit. cullture des facultés, il vous faut obtesablle de l'aoq1uisition et de la conser>ation dE's connaissances. Il importe Veillez aussi à un matériel c-onvenanir, coil.te que coil.te, l'attention ,yolondonc de rendre l'enfant attentif. ble: banocs bien conditionnés tableaux taire de vos disciples, :mtrement vous Les moyens de rendre l'enfant atten- bien noirs, matériel d'intuiÜon suffiêtes irrémédiablement condamnés à tif sont nombreux: ils sont relatifs à sant. Ral}>pelez-vons la remarque de prêcher sept ans pour un earême. la fois à la matière à étud'ier, au mai- Co11ard: «Le-s gravures, :l es images, les Vous ·connaissez tous la propriété tre, au matér·i el et à . l'élève lui-même. cartes, etc, ne 'doivent pas être suspende la lentille op·tiq-ue: elle concentre, La matière à étudier sera toujours à dues aux murs; les enfants seraient grâ,ce à la réfraction,, tous les rayons la 1porbée des élèves. Ayez soin de la distraits et s'habitueraient vite à les lumine-ux en llJl. point unique, le foyer bien d_éterminer pour chaque ·leçon, regard'er d'on œil indifférent et à les de la lentille. Image sensible parfaite de l'attention, qui est un acte par le- 1. d'en fau·e nue analyse minutieuse, afin observer sans méthode.>> Si vous en quel l'esprit -concentre ses forces sur J de ne présenter qu'une seule chose à avez, classez-les dans une armoire pour la fois, et mo.ntt·ez-en toute l'utilité les avoir sous la m-ain au moment opun seul objet, à l'exclusion ·de tous les pratique, car « l'attention est en rai- portun. Autant que possible, évitez de autres qui ~ui sont présentés en même son de l'intérêt qu'apporte l'objet>> à mettre sous les yeux des enfants des temps. Ainsi vous avez une fl eur entre connaître. - Que rien de reehei1ohé ou objets étrangers à la leçon et de laisles mains, vous en examinez le pistil de singulier, dans votre mise ou dans ser au tab.~eau noir des choses inutiles: à l'exclusion des étamines et tde la co-vos manières, ne fixe l'attention de l'é- cc l'attention est en rapport inverse des rolle: vous faites attention. Comme l ~ve et la détourne_ de la leçon! Soyez émotions causées par des objets étranvous le voyez, l'attention n'a point d'obdignes: votre physwnomie expressive, gers aux études. » jet propre, elle n'est do-ne pas une facul té; e'lle est un acte de tontes nos favotre regard attentif toujout•s fixé sur Enfin les élèves doivent être dans de cultés, elle est l'usage actif de notre les élèves, votre langage toujours cor- bonnes conditions physiques, intellecesprit, elle.est la force de l'esprit: voilà rec~ et plein. de chaleur, tout, en vous, tuelles et morales. Position défectueupourquoi le •dé-f,aut d'attention· est la excitera leur attention. Enseignez avec se, in commodité d'U froi d: oru du chaud., plus grande falblesse de U'intelligence. ov~re et méthode; .il faut que l'enfant insuffisance de lumière, dérangement Aussi, dans toutes les langues, em· -v-01e le but à atteindre, le <:hem:in déjà pa: les al!ées et -venues, par une leçO'Ill ploie-t-on une foule de termes difféparcouru et celui qui est à. parcourir· qm. se faJt à côté, par on voisin rerents suivant que les b(}mmes connaisalo:s il s'intéresse et prend une muant, par les bruits de la rue· autant sent avec plus (}U moins d'attention, active à la leçon doihllée: cc l'attention de causes d'inattention. Point de ·Jeço.n et peut-on affirmer que la plupart de ~~ en ,raison directe d'Il plaisir, de la dépassant vingt mi.nutes, sans qu'il y nos élèves et ·des hommes ne ·sont point JOie qu apporte la leçon. » Vous pouvez ait détente, soit par un chant soit par les vidimes de la faiblesse de leur eset vous devez augmenter ce plaisir cet- un repos, soit par une récréation. Que prit,_ mais de l'impuissance _d e leur at· te joie. Voici 00·m ment: ayez sou'vent les leçons qui reposent l'espr-it (des·silll tentwn . Sans do,u te l'attention ne conrecours à l'intuition· e:mitez sans cesse écriture) suivent celles qui exigent un~ nait pas., elle n'acquiert point d~s l'activité naturelle de vos élèves par d des interrogations _n,'é-cJ'ses (donc n.ré- gran e tension intelleetuelle (langue, idées. elle ne les -c-onserve pas; ma1s ~~ calcul). Si enfin les élèves sont tenus E'll{' plaN' nQ-s fncU:ltés de c-ounaisHaDparées). &'.adressant t-oujo'Ul'e à toute sous ~e coup d'une tr-op grand-e cr.a.inte

part

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[ 'les fru:its qu'on était en. droit d:'atten~ ou ~'ils sont domi.nJés pa,r. leu~·s vas- d:re d'elle. Le ,peu d'expérience '<liue to~t si·ons ils seront souvent d1stra1ts. institutem- ·peut avoir acquise ~n d'Lt Ch~rS' amis, dans la mesure d'u posplus long sur ce swjet que la meillem:e flible, faites di1s'Paraitre toutes ces ca:u- ·description. Ma:î.tl."€6 et maîtt•esses•. Je ses de distraction, si V()US voulez ~tre vous laisse donc juger d'une pareille ·écoutés· que les élèves n'aient ru le situation; je suis a:ssuré que 'V'OUS en temps di l'occasion de se d~ssiper ou de se distraire; al()rs, dan.s V()tre _cla6se, viendrez à la conclusion suivante: au cune ;Cil'oix n'est plus lourde que cellle l'attention sera l'œil d~ l'espnt et le que l'on traine malgré S()i et aucune burin de la mémoire. n'est m{)ins méritoire. Je ne veux dooc point d 'une œu:~e comment je veux reprendre mon devoir entreprise de la ·sorte. Travame~al·JE: alor.s a.v-ec le .s~ntim.ent :<1e la_rés~~na­ (Article ·dléd'ié à 1?,Ecole") tion? 'Prendrru-Je ma (lr()l'X pmsqu Il le A:djeu le temps de.s vacan-ces! Plus faut en souhaüant d'en être décharg~ d'~xl(:.ursions à la montagne, de lon'gs le plus tôt possiblle? C'est là le sentivoyages en ehemins de fer 1 C'est. la ment qui nO'US anime le vlus souvent rentrée des classes: maîtres et m~tie~­ lorsqu'une obligation _Pénible nous est ~es, remettez-vous à l'œuvre! Le aevoll." im;po,sée. Il ·ne ·Sera pomt le nôtre, mats'impose la. crbarge est lonrde, com- tres et ma'i.tresses, il n'est point enco~·e me~t tt·Îomrpher de tant d'obstacles? assez noble pour nous ammer ~u deEn me lisant. vous vous demandez voir: notre dévouement se verra~t so~· 'Peut-être de q1iei œil j'envisage ma tâ- vent paralysé par cet enneiDJ, qm, che. La rega1rdé-je comme uue œuvre à comme une migraine revenant à ses 1 enheprendre avec mauvaise humeur! heures, nous ferait perdre dans un moou .avec résignation ou en()o:re, ce qm ment d'impatience et de colère nos mieux est avec la: joie que donne un meil~leure·S Tésolutions. _ trénéreux ~ffort? Si je con-sidère mon Repren1d re son ·devoi r avec ma.uva1se devoir comme Ulne peine constante, e_t humeu·r c'est mal; le reprendre ave·c R'jJ me ·p èse comme un fardeau, vrai- résignatio-n. c'est mi~u.x, mais ce n'~st ment je snis à plaindre, n'est,~e pas, et pas parfait. Une troJsJème alternative je vous ,-.ois, amis de l'éducatwn, com- me reste et je l'embrasse résolum~~t: patir à mo.n triste sort: . je 'I'elp•l'endrai mon o~evoir avec JOie. Embrasser sa croix avec mauvaise C'est là l'idéal, c'est là que je trouve la bumeu·r commencer une anné.e scolai- plu6 grande somme de bonheull' et d~ re J'enn'ui au cœur, le dégoût dans l'ft- mérite. A l'œuvre avec joie! Tous, qu.1 me c'est le combOe de la tristesse .pour que nous soyons, Vétérans dans '!:enseiun~ vie d'instituteur. Quelle pério~e gnement, jeunes débutants, rammonsd'insuccès s'ouvrirait devant mm 1 nous par cette p.ensée: <C Je veux tr~­ quelle existence a~ère! S~x heures de vail ler pou·r mériter et P.our 1pa'I'venu· vrai martyre pail: Jonr pms·, ce ten;.ps au meilletw l'és·ultat poss1ble. >> écoulé, peu de suC!cès, peU' ·d e T?énte, Re.p rendre son d'evoir avec joie, c"est l'appréhension de leç.ons non moms enn1.J·y euses, voilà ce qm reste ·d 'un labeur s'épargn er bien des peines, c'est se 'Pr?fastidieux. L'ennui, le mécc,nte!lltement cm·er bien des jouissan ces. Mon 'devolr continuel peint S'Ur le visage du maitre repri·s' aver joie me fera. comp·ter pour n'e·st point de ùlature à ell:eourager le peu les sacrifices, les labeurs de chatravail des enfants, à s'attirer leur af- que jour, de là, efforts de zèle, ~e défection: le dégoût passera de -profes- vouement. Etre heureux d'enseigner, ·seur à élèves et l'école ne produira pas c'est êtr~ assuré de trouver des beu·

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15 lire, M. le régent, nous disent-ils, à écrire, à cakuler; cela est •le toute nécessité ruujourd'hui pour l a gestion de!! affaires. - Et 'les autre-s enseignements prescrits par le progl'amme, répliquo:ts· nous? - Vous mesurerez la dose à ses besoins ·p robables: << Des faits, rien q·ue des faits)), l'utile, rien que l'utile, M. le régent. - Mon f,ls sera serru-rier, menuisier, charron, maçon, mécanicien, beaU1c10up de de,s sin, s'il vous plaît. Je le destine a.u comme.l'(~e: beaucoup de mathématiques, de géographie commerciale, de oomptabj ité. - Il sera, comme moi, fermier; je le formerai à la culture, mais qu'il sache cal culer promptement sur un marché, ptévo r sürement sur un bénéfice ou un~ pe. te, sul" une vente ou u.ne acquisition de denrées ou de bétail, le porofit qu'il pouTra ürer de telle culture, de l'emp'loi de tel engrais, etlo. - Je veux faire d'e mon fils un fonctionnaire, un employé de bureau: une belle éc.:ilure, pas mal d'o'r thograpbe, beaucoup de comptabilité. Ces parents ont ·r aison: ils sont positifs comme des Anglais; il est bon même qu'ils le soient. Car enfin, avant tout, il fa.u t vivre, et leur fils, aru sortir de 1l'école, devra gagner· son pain et son vêtement, peut-être le pain et Je vêtement du père et de la mère vieillis, des frères et des sœurs en bas âge. Poor cela, il faudra travailler, faire vi.... ....._ - - te et bien, donner des preuves d'habileté da.ns son métier ou dans son art. L'enseignement pratique Que 1ui serviraient .a.lo·r s les théorie.s à l'école primaire_j et les curiosités d'o nt on au1rait chargé Il faut entendre par c< un enseigne- son enfance et sa jeunesse? - Rendons ment pratique» un enseignement al· donc notre enseignement pTatique, qu' lant d:r-o:it au but à atteindre, qui est i:l vise les besoins de la vie réelle, et l'applicatio.Ill des co'll!Ilaiss·ances a cqui- qu'il y réponde, qu'il soit une p réparases au. métier, à la profession, à la car- tion plus ou moins éloignée à la. profesl'ière que l'on a en vue, dont on entend sion pT{)babJe. Mais l'homme ne vit pa:s seulement vivre ·d.'abolfd, ensuite se faire tm ohemin à 'l'aisance, à la fortune. de pain. __ A côté de la vie du wrps, C'est à un enseignement semblable et parallèlement, il y a la vie de l'âme que pensent les .parents lorsqu'ils nou-s qui •a ses droits et ses exigences, qui amènent leu-r enfant: Apprenez-lui à d{)it avoir sa juste pa:rt dans nos préoo-

reux d'apprendre; la joie que le maitre possède S'e transmet à ses élèves par wn effet naturel, soit par .l'intérêt qui préside à ses lec;olliSo, soit par l'affection réciproque qui naît sans faute de 1c,e contact affectueux inspiré par le d'evoir accompli de bon cœur. Une tâche ainsi entreprise poTt~ en soi -sa récompense déjà ici-bas, mais tout ne ·Se borne point là. Elle nous ruêne à Dieu pa.r la voie rude, mais sûre de l'acceptation désintéressée et joyeuse des décrets transmis par sa vo-lonté. Si d10nc Dieu est pour nous, puisque nous travaillons à pll'ocurer sa gloire, qui sera 1contre nous? L.a Sainte Ecriture ne nous dit-elle pas enc()re que Dieu aim-e œux qui lui donnent a.vec joie les prémices de leul"s fruits? Si donc, il chérit les cœurs joyeux et qui se donnent joyeus'!ment à Lui, nous sommes assurés d'amasser une ample moisson de mérites dans notre année scolaire en reprenant 11otre labeur ave-c la joie dans l'âme à la v·ut du d'evoir, même le plus a.ustère. «Essayer c'est réussir n, ces mots pla·oés à ga, fin de mon travail ne sont point ·comme la réclame banale d'un remède ·p lus ou moins efficace, ils sont la 'J)a.role d'encouragement .q ue je désire laisser en conclusion à quiconque veut se re11dre digne dru beau nom d'éduüa.teur. C.

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eupa ti ons. Un ma.itre. qui ~a uéglige~·a,it pou<r ne voir que les. m~érets mat~nel~, méconnl3.îtrait sa m1SSlOD et amomdnrait son rôle d'instituteur; so·n ensei· gnement mériterait l'épithète_ d' << util-itaire >> et non eellle d:e « pratiq1ue >> . Développer le sentiment religieux et l'ilntelligence, fortifier le jugement . et la volonté former le caractère, fau·e prend1re a;~ bonnes ha,bitu_?-es, élev~r 'le cœu.r a:u,·de.ssus des intérets vulga1res, inspirer de nobles sentiments, !~ire n:aitre l'idée du devoir et ·du sa:cnfi,ce, montrer où est le vrai bonheur et q'lllelle est la vraie destinée de l'homme, amener à tdiscerner la vérité de l'errell'r, le bien d'u mrul, le bea,u dn laid .. ".' c'est être pratique, et c'est l'être vél'lta blement puisque c'est prépwe'r l'enfant d'abdrd << à s'On métier d'homme >>, à ~a vie complète et non seulement à la v1e envisao-ée sous un ·d e ses aspe·cts les plus étroits, nous pouvon.s dire les plus mesquins et les mo·ins dignes d'e nous. Pourtant nous avouons qu'en resc tant fidèles à toette autre conception •de notre tâche nous pouvons manquer d'y être pratiq~es aussi. Si l'uti'le ne doit pas être notre seul mobile, avouons qu' il doit ·souvent nous diriger, noUJS déterminer, et que, d!ans tous les cas, l'inu tile oŒ le peu utile d:oivent être absolument bannis de nos leçons. Résumons.nous. L'éco•le primaire doit a1ssurer .aux élèves tout 'le savoir pratiqu'e ·dcmt ils auront b_esoill: nans la vie, pan.· cons€quen t, me J ama1s perd~e de vue qu'ils n'ont pO'int de temps a p~r­ dre en dis•c ussion s oiseuses, en théornes savantes en curiosités inutiles et •q;ne ce n'est pa·s trop de huit an;nées d.e s~­ jour à l'école pour les mumr du petit trés01r d'idées dont ils ont strictement besoin et surtout pou.r les mettre en état de le conseT'Ver et <le le grossir en· suite. (Bulletin de l',Ec. :prim.'')

L'école agréable Chauuu se rend compte d:e l'importance .que peut avoir, au point de vu·e de l'édu ·c ation et même du développement complle t de toutes les facultés d·e l'enfant le bon ou le mauvais aspect diu bàtime~t scolaire et p lus parüculièrement de la sane ·de classe. 7Jn tern~é~a­ ment un ,caraJctère peuvent se mod1fiel!.' selon' les rcircoll'stan•ces, mais ils .gardent 'la pro:f·o n,d e empreinte ~es beux où se s·oiilt écoulées les p:rennè!res années. Les quatre murs gri-s, maussades, d'une .salle mal éclairée, ont longtemps pesé comme un co·wvercle de ?Iomb sur fe aerveau de légion s d?écohers. Aussi l'écoll!e, s·ans attrait, s.ans chaleur, sans sourir·e, n'a été durant .tout ce temps qu'un dépôt 'de connaJs.salllce•s dont on va se munjr à la hâte et que l'·on ·quitte le plus tôt possible P?ur revenir vers le grand air, vers la VJe. Tout -cela est maintenant changé e~ partie. De o-rands progrès ont été réal~­ sés. Les no~velles rconstructions sc.ol1artres ont belle apparence, sont sam.es, confœ-tables; l'œil s'y arrête ay;ec satisfaction et l'esprit s'y sent à l'ais~. No·Uis voudrions plus. A ces qualités essentiel'Ues nous désirons qu'on _en ajo'Ute une autre, moins ~ositive,. m?ms tangible sans doute, mais plus 1Dtlme, plus précieuse par conséquent et to,u t aUISSi in:dispensable; c'est l'agréable.~ On a ime les lieux où l'orn se plaü; et l'on ne s'y p'l:ait que si rien ne 'choque les s.e ns et Ja vue, et si l'âme rest~ en complète harmonie :wec tout ce q U'l l'ento'Utre. L'enfant, a.vec sa nature rayonnante, avec ·~~ goüt i.nn~ pou.r rce qu'il appelle le JOli, - qlJl nes~ autre chose que le beau dans 1l'a.coep1:wn générale de ce mot, - avec surtout la d.éUcate,sse de ses sentiments et ~'at­ trait ·q u'a pour lui tOtut ce qui est riant et clail', se trouve •contraint et gêné par la séi"érHé d'ume salle ù·e classe. Quelques car1:es p<ÏillS ou moins mises à sa. vo·r tée, c~Lehant souvent Je délabrP

ruent de8 mutrs, del!l t~t~bleaux uoirs, un musée, et 1c'est à peu près tout. Oui, ornons nos salles de classe, or· nons-les de toutes façons, avec tout ce qui se~a à notre portée. Le bon goüt suffira poUir nous guider. Il s'agit, non seulement de pénétrer nos élèves ·d u sentiment du be•au véritable, mais prim ripa!l:ement de les envelopper d'une atmosphère de joie saine qui convienne à leur â.ge, à leurs idées, ·à le·u r tempérament. 'L a mai s•o n elle-même ne doit pas êt-re négligée dam1 son ext·érieur: il fa.ut qur elle attire les rega,rds pa,r sa simp:J~cité sereine, par son air frais et a,ccueilJa,nt. ' I~1 n'est pas ju:::;q'll'au javdin qui 'd en~t, à la ville encore ·p lus qu?à la campa.gne, être le complément (jbligé d'e chaque école. Jardin particulier et j ardin 'd'expérienc~s, se fa:isant suite, p:ro-pres, bien tenus, so·ign·é s .avec la collabm·ation des élè>·es, sont le coa'n reposant, ll€ -coin charmeur pa,r excellence. Aimer l'école c'est, po'IH l'enfant, la conditio•n essentielle de ses progrès. Le ma1tre, d'e s~m côté, l'aime d'autant mieux qu'il s'y plaît davantage. Vensemble des agréments :qnù s'y tr·ouvent réunis ·agissent certainement avec boobeuil' su,r l'un comme sUtr l'autre. L'enfant, se sentalilt dan•s un milieu favoœ-àtu:e, montre d·e meilleu:res dispositio•ns; le maltre, entièrement à. sa mis~Sion, dont tout, autour de lui, révèle l'impoTta.n oe, pro:!ite de c1es bo'llnes dispositions pour le plus grand bien de l'enfant, en même temps qu'il •donne à ~oo Pnseignement ce caractère agréa:ble qui, sans supprimer l'effo,rt, rend l'assimilation plus facHe et permet de dével Oipper .}''instruction et Péducatio·n avec un égal succès·. Quelques écoles réalisent déjà ces contditioms. Mais elles sont rares. Oe n'est do·nc encore ·q u' un idéal que noue formulons. Quand! ·Clet ildéal sera .atteint, l"''é:co.Je 'deviPJHlra vraiment, ·nota pa~: Jp pahd~ amhi'1ienx, m3.i s l':uile dt.: 1 y;agu~

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paix et de lumière qu el'on quitte à regret et où l'on revient toujours avec plaürir. (,Journ. des I nstituteurs".)

La religion, sa valeur éducative Oha oun a ud oui''d'hui a, sou 01Yini,o n !l'éducation. Beai.IJCO'UP même veulent être maîtres en une matière aussi d'él~cate. 'D'ailleurs, il est peut -être bon de ne p a.s se b<>rne1· à ·c ette affirmati<>n: <<L'éducation s-era •r eligieuse ou ne ser-a pas. J) Disons pourquoi, recherchons fa va leur éducative de la Religion. Peutêtre rurriverons-norus à cette cond·u·s ion que soole elle possède le dernier secl'et de 'la. foa.'m ation mo•r ale de J'enfant. I. Si l'éd11ca.tion comprend ·un ensemble de procédés qu~ tendent à rendre l'enfaiD!t meilleur, en lui donnant une raison éclai1rée, un cœuT d roit et une cons· 'Ciience ferme, reconnaissons que leu:r· plein succès est à cette d o·u.ble CO'lld:itio:n: des pri.ncipes 1sùrs et des ho:mmes qui, les appliquant .avec tact, méritent d'être 'r egardlés comme de vrlllie initia:te111rs rd"âmes. Des princLpes. J'a.v oue qtn 'on ne se fait pas faute 'de cher cher les vT.ais Jlrincipes de l'éducation. C'est une fièvre, depuis vingtcinq anS tSUTtou1:; aes ]ivres t raitant de l'instru ction et de l'éducation qui on t pa:r u ces dernières années ne se comp· tent plus; ils formeraient une b'itb liothèque. Chatcun p:rétend donner le d'e.r · nier mot en une telle matière. Les autem·s, b ommes •d 'expérience et -de réflexiolll, croient l'a,v oir également tronvé. J.;es uns demandent au milieu sacia.l la fommJe dléfinitive. Ill ne sUJffit pas, disent-ils, de savoir écrire et pa:r ler; il fant en core avoÏ'I.' le savoir-viv:re. Un livre porte même à. peu p:rès ce titre. I.Jenfant quittera bientôt le collège; C'haque a nnée tinis·s:u1te le •ra.p;pl'oelw ·de ln. société; bienS'U'l'


18 tôt il y entrera; à dix-huit ou vingt ans, ll y prendTa « position». Dès lors, concluent-ils, il convient de chercher dans la société le princtpe éd.ucateur: la d1écencc• extérieure, le senti:ment des convenances·, les manières. Tout cela c-onstituera un cœur bien né ou bien formé. Certes, .oui, no·us savons que la SO'ciété attend ces enfants: ils sont l'avenir et les espérances.qu'ils fontbriUer-à nos yeux, nousrassurent, nousenavons même de l'orguei1·. :Mais allons-nous asseoir leur édJucatioQn sur ce flo-t mobile: les conrvenanJces, la décence, la politesse, trop souv<>nt a bandonnées au caprice et ·à la. mode'? N.ous penso'lls qu'il faut un point plus ferme et plus lull:rineux. Ce n'est pas -avec la décence extérieuTe, la. distinction des gestes quand elle va seule, ou même l'exactitude à •remplir les devoirs de soci-été que l'on peut vigoureusement trem per les ·caxactères, former des âmes viriles et û'rganiser la vie poUT le devoir et la lutte, 0111 plus ~::~impllement provoquer les facultés, susciter les qualités de l 'esprit et diu cœur. L'enfant ne sera jamais saisi jusque dams le fond de so-n être. Pour l'élev·eT et faire ·de lui un homme, il faut un lev.i<er autrement puissant. Voi.ci •d'autres éducateurs, en effet, qui le cherchent en 'lui-même, d'ans l'enfant, sa nature, son caraetère, ses qualités, ses aptitudes. lis pensent. qu'il n'y a qu'à le regarder, l'étudier, l'analyser pour sarvoir que faire. Là, disentils, est tout le secret de l'éduca.tion. C'est biem le principe fondamental de <(l'Emile,)) hien que Jean-Ja.cques n'en· ait tiré q(U'une conséquence. Cet enfant est bien dou é, il se mon1r-e studieux, obéissant; il a un cara,ctère dou·x , aimable, facile même, son cœur se pOT·te vers tout ce qui es.t bon, et son esprit jo~nt à la curiosité un ju· gement sût qui lui permet déjà de d'égager d'un auteuT les principaux éléments de beauté. Il a le goût.

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Voilà l'enfant do·nt il faut s'occuper. Avec 1l:wi on arrivera à tout. On peut l'abandOIDner à lui-même. En0ourageons-Je: et c'est assez. Ces maîtres sont les o1ptimistes en éducation; s'ils ne vont pas toujours a ussi loin que Jean-Jacques, ils s'ins.p irent du même principe: la beaa.té de la nature. Ils tombent bientôt dans un autre excès, l'erreur opposée. Cet enfant est, au co-ntraire, paresseux. On n'()btient qu-e rarement de lui un devoir ou une leçon convenables. Ill: se montre le plus ordinairement gauche et inapte; les inspirations élevées le laissent indifférent. Il grall!dit, mais il ne pro-gresse pas. Il se m()que de tout. Querellel1l', insolent même, i'l a um égoïsme féroce; il ne pense qu'à lui; il n'a cure de faire le moindre plaisir à ceux qui lui tiennent de plus pi·ès, son: père et s·a mère; il a une nature ingrate. Aveo cet enfant, disent nos éducateurs qui basent lel1l's théories sur la Il!atl1l'e, iU n'y a rien à faire. Il ne veut pa•s reconnaître ses défauts; il ne s'en aorrige.ra jamais; il demeure volontai· rement fermé à tout sentiment gén-6reux et noble; abondonnons-~e à son sort. Plante qui se dérobe au soleil, if ne donnera jamais que des fruits ·amer•s. Ces maîtres impui·ssan.ts s'arrêtent; ils expriment un regret, et c'est toot. Jls -sont les pessimistes en éducation. Optimistes ou pessimistes, ils ont é ga~ement tort. Ce qui leur D.laJil!I}Jue, <:.'est le principe supérieur au nom du:quel ils pourraient dire a·rec a utorité et efficacité à. l'enfant qui a des succès et gu e tout le monde aime: « Restez modeste et simple, gardez le sang-froid: et senez la vertu >l; à l'enfant qui d:écourage toute>S les bonnes volontés: << Sortez de votre p.a:resse, entrez d•ans le devo'Ïr, regaœdez plus haut que vous-même, cor1

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l'igez-vous, eo;vez uésUl·ma.is généreux et fort.» L'enfant est la terre que q'édJucateur creus : e, remue, ensemence. Oui mais c'est Je Soleil de toute justice q~i donne la fécondité. Oh h . erc ons donc ailleurs que dans 1_enfant le pr-incipe fÜ'l'meJ de l'éduoat10n. (à suivre). _ ____:____,~-.......- - - -

qlllJ. ·convielliD.en t. , C h . << e c oix fait, il Jla.tLdir.a grouper Ves I~es, et'C., ~la ns le metille.ur .olr"dre. l> Le ,Morutewr Ides institutemrs p · maires" (belge) énumère les autres u:-~~ yens q,ue l'expérJence · sign'ale comme les pluiS propres et les plus efficaJces à diével01pper l'atlten ti ou:

' « ~- Tâcher d:e gagne·r I'aff~at.io!ll et lta confiance ·dres élè.v.es pa·r 'de bons pro·· oéd.és; . ·Le , Bulletin ùe la Marne'' pr'éc:on:Lse c( 2. _Faire ·c onnaitre de chaq~e oib jet les ·comp()ls.itions f.raill~·aises <lourtes et d'ensergn:ement les avanta.ges q'lli peur~ême l e dépeloi))J?ement œun seul pa- vent en Tésultet·; r~·g·raphe. Un SUJet ·ooaruplet, e•n pluc( 3. TerJ.i:r en même temp~ Jeu!r esprit ;,erurs J?a!ra.grapbes, excèd-e la force e,~ lews ~ens en •acti~IIl, et leur renidTe il attentlQin des enfants. De quoi s'agit- 1 mstr~ction facHe et a)trt:r•aya.nte p·ar pen~a.n.t _Oa leçon de cœnpositi<m des O'bJets sensibles· ~~:;~I,:e~Drte co·rriger, là C(){!J]me ail<c 4. Mresser p~ldant li'explicatio•n • n ll! d~ ~e.s dé:faaJ,'tJs. (( Quel e•st q·u~JI~ru~s deŒDandes tantôt à l 'un. t atUle défaut d'esp,r it essentiel? L f · t?t ~ l ·aJUtr-e, sa.ns pti"éfévence ni !disbl~s~e 'de l'attentio~. _ Q~elle ~~t ~ !ttin.ct10n; quahté par ex-cellence? - La v-jaut!m<<5. ~émoo_6r:neo: de la satisfaction et la fû'rœ persévérante de d'atteo ti ' de Ja bienveJJlance à lœlux qui do-nnent Les antres qualités intellectuell:s ::: tides prewves évid entes de leur attenpenden-t tOIUitles. ·d e Icelle-là. Eh b · OIIIJ; ~ous vous' ~~vo:ns simpfemeut dit e~~~; i<< 6. EvHer autant que po!Ssrible les ~OO:.~cttr_f' a.VJd?s, la. COŒUJposlition, puis la éloges et les marques dJho~n.neœr qui . . Ion un_ pa;ragra;phe sont les font s?'uvent plus de mal que ·de b. lletllella's exei~Cl'OCS connus :pûlu:r faiTe et o(}UJ prod'lllisent wn ma.uv4iis e:~:t ~~~~os enfan.t~::~ l'éd,u·cation de 1Patten- ~IDrt s~~ <Ceux qui l~s reçoivent que S'Uil' ceux quli _en soiD.t pnvés; en ae que, po!tLHéiU~ exemple e~;t idJOnlllé. Soit à décrJTE: van~ eX1cJter i}'orguej'l des uns et la j'a· 0?' ~: NouJS allom; eri-ger qnie l'enfant l ou!Sl~ d·e s autres, ils causent dies diisehoJ·sisse une id~: mon école est aie tractiOns nuisibles à l'enseianement. ~u elle est sombre et 1lriste. Son cffoix <c 7. Employer au contrai;e les ~ir­ hbrement fait, il ldev·r a s'y teniT. qrues d'appr?bat ion tacite, gui, facile((_S_o~n é1cole es·t gaci.e? Bien. 11 v;a ~ent oo.mpr1·s es d'e ceux-là à qui elles cho?.SI,r •dans ln ma.sse inï . d s aJdll'es·s ent, les engagen t à IPTêter la. (·epti file dm es taiOt peT- fn!u·s o!Wan'd e ~>~-· :t . ons d e la v.ue, de lll'ouïe <lill entio·n pour les recueildtans les' sotwelll:irs et dans l es senti~ ~r, et I_Je peu.v.ent àJUcunement a.ig!l'ir ments ~u éveille eu lu~ l'éJco,le ~eux q•ut ceux qru It'en sont plas l'objet. soot gaM. ' << 8. Montrer soi-même d1u ~ladsirr et .<cIl dev.ra éliminer tous' ceux q'l1i sont: diu zèle eu enseignant. l> t!l'lstes, ou inldifférents. Un: m:o?'en de prép>a1rer efficaJc:Em~ent . .(( En d'autres I~I'.lllesJ tandis que sel! Ia l~action oorite, c'est l'exCT'cice d'éldées che.rchent à i'enchain~r au'tOIID.a- lo.oution: or, on fait a;cquérir a ux enfants la facilité de l'élo.;ution en fies La rédaction à l'école pri·mai·re

If

tiquea:nent, _il ·dev!l"a fai·re la police,

c~ser l_es mtru.s, .retenir les éléments


1

20 exerçant à L'eproduire des réslllii®:I O'l"autx: de lectures ou à reciter des morceaux de mémoire. U.n co1laborateu't" de F EC!Ole nationale" ~de Bruxelles) a f~t de ce sujet rme ex'!)écience fort in1 téœessan te: « Pendlant une r~cirléation, nous avions rema;r·qué un aiCte de b<>illité acc{)IIIlrp.Ji par deux élèves de notre divistion supélriellll'e. Un vieilla.rd ~de la commune (t.rès bien connu 1de,s enfants), portaillt suT le dos un fardeau qui le faisa:irt mla.rcher péniblement, pa1ssa au milieu• Ides élèves. Deux d'en't!re eux prièroot ce vieilla:r<d de leur d~nne'l.' la 1'13.:nx, qu'ils repodère.nt chez lm. Je les félicitai. 1 « Rentré en classe, nous sacrifiâmes vOJlontiel'ls la leçon •de lectUll'e qu'ils deyajent recevoü· et nOJUIS pensfumea ·à faire n.at"l'er, en une i.m,tprOJVtisation., le fait que les élèves de la divisioo supérieure avaient vu s' aœœ.ntplir. » Le rnaitre fit noter sux les aa.ù:Oises les points suiv.ants: . 1. Elèves eiil réCil.'éation. 2. Un vieilla;rd passe. 3. Portorailt1. 4. Deux é!l'èves regar•d ent. 5. Leur action. 6. J orre du v.ieillaT:d:. 7. Féliclitar bons ·diu maltre. ' Le maitre dit ensuite: « Qia!I'dez cette arldOiise deva:nt vOJUs. Vous n'écrirez pl us un seul mot, mes ami's. - Vons allez vous racOIIlter ce fatit intérieuœement. - Vous erruploierez ' l'implarfait et le passé ~fini. Vous a;rticulerez bi'en to•u s les mots que voos p.rononcerez et vOIIllS V'OOS éoo111terez raconter. - Faites des phrases bien complètes et Slinrples de focme. - Vous rP.péte.rez ce t ravail menta:) aJUtant de fois qjU1il sera -possibHie ·cle le faire sUJr le qua:rt d?heure que je vou·s donne p<>ur cette 'Prépa:ration ora. le. Le plus g.rand .s ilence régnant d'ans liaJ ·classe, on• les entenà!.i:t se tpa."ép,a rer ù. V'Oix ba:sse. «Le d~la!i expiré, chaque élève, à la obJailre, alla il'rucO!Illter, selo·n sa maniè~e, le fait ld'ont nous avons parùé. Nous fûme~; 13UllJ>Tis a.g·réa.blerii1elnt de la façon

~1

dont ils s'en tirèrent. Nous reOOV'âmel! tootes les fautes de langage à l'instam.t. Depuis, n.ous avon'B fait de no111· veaJU'X exercices portant sœr des fa1ts s~les, à leur portée. Nous prév.oy<>llls des progrès rapides. » . . . Assu1rément la rédachoo éonte, amt si :p'l'éparée, devien•t facile.

du fr:vnçais où il est bon de montrerles choses nommées; dans l'enseignement du d-essin, de la n.uiDJération.

••••• L'élément moral dans l'éducation

De remploi des choses dans l'enseignement Un inspecteur primaire expose ~e! idée·s sur l'emploi des objets matériels à. l'occasion des diver ses matières de ~'enseignement primaire et sur les règles à suivre poor obtenir de bons resultats. Après avoir montré les avantages d'e l'enseignement par l'aspect, qui so~t d'h:IJbituer l'enfant natu!l'ellement distra;it à rega.r der et à. <>bserver, et de dis· dpliner chez ceux qui .gont, par tempérament, plus attentif·s, cette aptitude, il met en o-arde coutre les inconvé"' nients qu.e p<HJtrrait présenter l' empl 01. exclusif ou t•r op prolongé du procédé; l'enfant pourrait deve.nir inca•p able de sai-si:r les abstractions et ~de concevoir les idées générales. L'enseignement int uitif a surtOIUt sa plac:e avec les ·débutants ; il convient d'en faire un usage plus discret, à mes u.re que l'enfant gra:nldit. Sous cette réserve, les occa·sions d'utiliser les choses sont nombreuses. El~€'8 s'imposent dans l'enseignement des sciences physiqjues et natu•relles ; elles sont fréquentes dans les leçons de ~fr­ graphie o-u des figurations matét'iP.ll es: reliefs, amas de terre, peuvent donner à l'élève J'ildée d'e l'égio.ns qu'H ne verra jamais; dans l'instvuction ci vi que où les leçons ga.gn.eraient en intérêt si elles se fais·aient a.u moyen des pièces a:dlminis.tratives, que le maître est appelé à «iter, relatives à. la perception de l'impôt, au cadrustre, aux 'a ctes de l'état cirvil, e1c.; da.ns l'enseignemeiDt

' (

...

Au fro.nt(}n .de chaque éc<>ije <ligne de ce nom, on pourralt ins,crire le mot ~de la Genèse: «Créons l'homme». Pendant ces derl1ier·s siècles, nos é!c.o• l€s ont essayé de produire ·d es •c erveaux plutôt que des hommes. On s'est a.ppliqué à développer dans l'homme l'intelligence, négligeant d'un côté l'éducation physiqll,e, de l'<wtre, 'l'édmeati•on morale. Il est préféorruble pourtant d' avoir une volonté acti ve, et active pour le bien, que de 1porter dans sa tête toutes les lang11es ancien.nes et modernes, 011 de ·connaître toutes les sciences. P laton et Aristote -condamneraient notre générat ion, •ca.t· Us visaient à foil'me.r des hommes moraux pendant que IlJ(}us chet,chons à produire d es machines savantes. . . . La première qualité ·nécessail·e pour un éduc.ate·u r, c'est le ca·raetère. Aucun enseignement r égulier des devoirs ne peut avok la millième pa.rtie d.e !l.J'inifluence qu'exet·ce un éducateutr à l'âme grande et au caradère ferme. Si nou~ faisons •appel à nos s ouvenirs, nous consta.t oos que ce qtUe nos mait res_ firent de meilleur pour nous, -ce fut d'in1carne.r devant nos yeux les simples vertus de tous les jours quli. conostituent la trame et la chaîne dl' une vie noble. . . . L'éducation des Grecs était si sérieuse et si élevée ,si intimement liée à l'action morale, que lorsqurà IL'âge de dix-huit ans l 'éphèbe recevait la lance et l'épée en présence d'u magistrat, il prornonçait ce se.rment fameux: ,« Je ne déshodloq·erai pas mes .armes saorées; je n'a,ba.ndonnerai pa;s le compagnon n'armes a:urprè·R ctux.rnel 0111 me pla(•era; je .(·.omoba t üai vom' mu reli-

criiOn et mon pays, aidé ou non. Je la.is-

~erai ma patrie non plus petite, mais pLU8 grande et ·p lus puissante qu'elle

n'étaü quand on me confia sa défense. J 'obéirai respectueusement aux citoyens quoi seront magistl'ats. J'obéirai aux orcLon.nances établies par la volont é générale et je ne .gouffrirai pas qu' on es·s aie de les détruire, et je combattrai pou'I' elles, aidé ou non ; je révél-e. Tai le temple où mes pères ont tlldo;ré. De mes prome.s ses les dieux sont témoins. » Les je.wnes gens d'aujourd'hui seraient·ils capa'bles de pronoo·c er ce serment et de le tenir? N'est·ce pas illo· giq ue d 'offrir, en compensation, un peu de g.rec, de Œ <atin et de mathématiquei?

Ne pas parler trop fort M. P .... rec.ommande dans le ,Vo· luome" de ne pas parler t.r op fort. Le silence engendte le silence, tand is que rre bruit provoque le bruit. C'est bien simple. J'eu ai fait bien des fo·is l'expérien· ce .avec des élèves-ma.îtres. Celui qui pa.I'le fo>rt éto:u.r dit les élèves: dans un milieu bruyant un ori ne se perçoit mê· me p:IJs·. Au contraire, quand tout est silencieux, ntù n/.ose seulement souffl~r.

n n'y a pas 13. seulement une question: de succès pour la ·d~scipline, il y a :une 'QJU€stion •de ·s anté. J'ai reçu d'un ancien élève mourant le testament suivant: <<Je meurs, et peut-être pou,r avoi1· trop crié1 ce q'Ui a usé m-es poumons. Faites entendre aux jeunes œ BIDART. conseil d'un mott. Jl

PROBLEMES donnés à l'examen des recrues Automne 1902 Calcul oral I. 4. Frêdêric a récolté 126 quintaux de foin et 114 quintaux tle n'gniu. Combien cela f <l.lt-


il de quintaux en tO'Ut? ~-

:.!.

1.

4. 3. 2.

1.

Un cultivateur paye 1li "r. de journées par semaine; combien cela fait-il en 52 semaines,? Combien un bœuf, pesant vivant 760 kg, fournira-t-il de viande, si cette dernière fait les G/8 d u poids vif? Après déduction des frais d'exploit!lltiOTI, une propriété rapport e en moyenne 108u frs par an, ce qui fait le 4 % de sa valeur. Quelle est donc la valeur de cette pro· priêtê? II. Charles a dêjil 185 frs pour payer son loyer qui est de 240 frs. Que lui manque-til encore? Que coO.te un fromage de 12 kilogrammes à 1 fr. 60 le kg? Combien de temps dureront 22 1/2 kg de beurre si l'on en emploie 1 1/4 kg par semaine'? Combien de fagots peut-on loger dans un espace d~ 3 1/2 m de long, 1 1/2 rn de l arge et 2 rn de haut, s'il faut en moyenne 1 m• pour 12 fagots?

3. Un jSJrdinler offre 5 kilogDa.mmel!! d'eugrais ,c himique pour 3 frs 50 cts . .A. combien reviendraient les 100 kilogrammes? 2. Combien faut-il de kg de graine de trèfle rouge pour ensemencer un champ de 75 rn de long sm 40 rn dei large, si 1 kg sufflt pour 6 a? 1. 150 kg de pommes de tene contiennent 3 kg d'albumine et 33 kg de fécule; combien % de chaque sorte?

v. 4. Sur 100 grains de semeuce, il y en a 72

qui germent; combien ne germent pal!?

VI. 4. Sur 205 hOilllmes, 186 ont fait l'école de re-

3.

2.

1.

III. 4. Les chambres du premier étage ont 276 centimètres de haut, celles du second éta. ge en ont 252. QueUe est la différence'? 3. A combien reviennent 12 portes de chambre à 28 üs pièce? 2. Que coO..te le piafond d'une chambre de G 1j2 rn de long et 4 m de large si le gypseur demande 2 frs e-t le peintre 1. 50 fr. par m'? 1. Le plancher d'une chambre mesure 20 m' et la s urfaœ vitrée des fenetres est de 4 4/5 in'. Le combien % de la sm·face du plancher la surface vitrée des fenêtres forme-t-elle'! IV. 4. Quel est le: poids total de 16 paquets PP· :s~1nt 5 kilogrammes chaC'un? :1. 1000 kilogrammes de pois co(ltent 35 frs ; que cootent 25 kilogrammes? :.!. On perd les 5/9 d'une créance tle 21o trs. Combien reçoit-on? 1 . .A.u comptant, je cède le quintJœl d'une mar. chandise ù 80 frs. Comme je sais par expérience que Je client Z ne paye' qu'après 150 jours, j'ajoute 6 % d'intérêts. Quelle sera clone mon offre? (année cl e 360 jours.)

IX. 4. Paul

4.

3. 2.

1.

crue t out entière. Combien en a-t-on renvoyé av,al!lt la fin de l'école? Quelle subvention fédérale reçait une société de tir militaire pour 69 membres à 1 fr. 50 cts par membre? Par suite d'un accident survenu au service militaire, Henri est resté invalide et touche une pension annuelle égale au 70 % de son gain annuel qui étadt de 1200 frs. Combien cela fait-il? r_,e plan d' une place de campement des· siné à l'échelle de 1 : 2000 (ou 1/2000) me. sure 7 1;2 cm de long sut· 5 1/2 de large. Quelles sont la longueur, la largeur et la surface réelles cle cettte pla.ce? VIL Un menuisier livre un~ armoire pour 75 frs et une commode pom· 95 frs. Combien lui doit -on? 12 fenêtres de grandeur égale ont cotlté 216 frs; que colite chaque fenêtre? Que coüte une boi.sei·ie d'une longueur totale de 40 m et d'une hautem· de 1,2 m, à t·aison de 6 frs paor m'? Le menuisier demande 4,80 f r s pour 1 m' de boiserie, et le peintre 1,20 fr. Combien % du prix totml chaque artisan exige-il?

x.

VIII. 235. Quelle augmentation y a -t-il? 3 . Notre commune achète une place de 800

mètres carrés il. 3 frs 50 cts le mètre omrré. Quel est le prix d'achat total ? 2. Une salle d'êcole de 8 rn de long sur 6 1/~ m. de large renfe~·me 40 élèves. QuelJe fraction de la surface du plancher choftlque élève occupe-t-il ? 1. La constru ction d'une halle de gymnastique del 25 m de long, 12 rn de large et 6 m de haut revient à 13 1/ 3 fr s par m'. Comi.Jien la commtme a-t-elle ù. payer si l'EtaJt lui vet·se une ,iubventlon del 25 %"!

et 42 kilogrammes de poires dans son jarc din. Combien cela fait-il de kilogrammes? 3. J'<llli. payé pour 5 pet its pommiers 8 fi's 90 cts y compris le port. Que colite la pièce'? 2. Dans un verger de 18 m de long sur 10,5 m de large, il y a 21 arbr es. Combien y a-t-il de m• de terrain pour chaque arbre 'f 1. Un arboriculteur recommande pour un arbre de dix ~ans 1 1/ 2 kg d'un engr ais contenant 15 % d'azote, 6 % d'acide phosphorique et 8 % de potasse. Combien cela fait-il de grammes de chacune de ces substances? 4. François remet trois mandats à la poste. Ils sont de 110 f rs, 65 frs et 15 fr,s. Quelle somme totale lui f aut-il? 3. 6 q uintaux coO.tent 990 frs y compris les frais; que cofite 1 quintal? 2. Je vends en commission (pour un autrè) 10 q d' une certaine marchandise a. nalison de 45 frs pa.r q, et je touche une provision de 8 %· Combien celà me fait-H de fran.cs? 1. Comment 228 frs de frais d'expédition (port, douane) s·e ·répartissent-ils proportionnellement sur 32 3/4 q et 24 1/4 q?

4 . .Autrefois, une local ité 'ruvait 198 maisons d'habitation; aujourd'hui, elle en compte

..1

ouvriers n 'en. compte plus que 270 en ce moment. De combien% 'e s,t la diminution?

a récolté 68 kilogrammes de pommes

X I II. 4. Au mois d'Av ril, .Jean a ve.ndu du lait pour 275 frs, 'alll mois de Mai poU1' 310 frs. Quelle est 1a différence,? 3. Une vache pèse 425 kilogrammes. Elle livre en une année une quantité de lait égale à 5 foi,s le poids de son. propre corps. Combien eela fait-il de kilogrammes? 2. L'herbe de prairie renferme 25 % de matières sèches et 15 % de matières dige'Stibles. Combien de kg de chacune de ces maltières y a-t·il dans 360 kg d'her be? 1. Un tas cle foin a une longueU1' de 10 m , une largeur de 6 1/ 2 m et une hauteur de 4 m. Combien pèse-t-il si 1 q occupe en moyenne un volume de 1,3 m'? XIV

4.

Hi~er,

à l'une de nos gares, 148 personnes

ont ,p ris le train et 160 en sont descendu~s,, Combien en tout? 3. Le port de .A. à B coO.te 2 fr. 75 par quintal; combien pour 8 quintaux? 2. Un billet simple course coO.te 3, 75 frs, un billet aller et retour 20 % de plus. Combien coO..te ce dernier? 1. Sur un wagon à marchandises, il y a doox blocs de graÙit ayant chacun 250 cm de long, 160 cm de large et 50 cm del haut. Quel est le poids total de ces deux blocs si 1 dm' pèse 2,8 k g?

XI 4. Quelle est la longueur totrule de deux balustrades si chacune mesure 38 m? 3. Un certain nombre de grllles pour soupiraux de cave pèsent ensemble 68 kiloxv. grammes. Que cofitent-eUe.s si l'on compte On a payé une note de 350 frs en versant le kilogr amme à 60 cts'? 329 f r. comptant. Queil est le rabai,s ? 2. Une conduite d'eau relvient à 185 1/2 frs 3. Combien dois-je verser oo monnaie suisse A en paye les 4/ 7 et B les 3j7. Combien pour un mandat postal de- 15 marcs, si le l'•m ppareilleur portera-t-il en cOilllpte à cha.. marc 'e st compté à 1 fr. 24 cts? cun d'eux? 2. Le plancher d'un entrepôt long de 6 m e<t 'large tle 4,25 rn doit être refait en. ciment. 1. Suivant un prix-com·ant, 1 m de fer en Que coûtera-t-il à raison de 4 frs le m'? barre dont la coupe transversale forme un carré de 3 cm de côté pèse exactemen,t 1. Une traite! de 1200 frs est échue le 1er octobre, mais on la paie déj à comptant le 7 kg. Que pèse 1 cm•? 1er aofit sous déduction d'un escompte de XII 4 1/ 2 % · Que paye-t-on? (année dt> 360 4. Gaspard gagne 45 cts par heure. Combien j ours). reçoit-il pour 10 heures? . XVI. 3. .A. la dernière l)aye, -Michel 1!1J touché 57 4. B lanc a~ 156 ce.ntimêtre>; de longueur de frs pour 12 journées de travail. ·combien taille et Rouge en a 182. De combie-n le segagne-t-il pru· jour? cond est-il plus long que le premier? 2. Un m ètre de d.rap pour capotes militail'es 3. En 16 semaines, un ménage a employé pèse 800 gr et coO..te 7, 20 frs. Quelle est 240 fagots. Combien par semaine? par conséquent la valeur de 1 q de clr8J)? 2. Quel intérêt annuel M. Braun a-t-il à pa1. Une fabrique qui occupait autrefo,i s 375 yer po~m· une dette de 6000 frs au 4 1/ 4 % -


3 l.

Une parcelle de terl'llin de !8 m de long sur 8 m. de large doit être défoncée à un., profondeur de 75 c~. Que_ c~?te le tru,·an li. raison de 11/'rl fr. pat m 1

........

Variétas L'lnstitnt•·iee Nuit de village, dix heures. Une énoi'me lune IJOtlail"e incrustée durement dll.lls le bletu d'un cieJ givré d'étoiles. La chambJ:e, blanchie à. la chaux, s'éclaire d'une lampe à ~é­ trole. Sou.'> la frange ùu store ~esc~ndu, s lillperçoivent les petites croix ~-u clmetlère, comme jonchées de lys. Un poele en fonte r onfle, bourré de bouille, sous Je piaulement, de 13. bouilloire. Une étagère chargée de llv~es. Table au milieu, avec papiers, les fiole~ d encre l·ouge e.t bleue. Un vieux fauteuil chemisé d'UD!e bousse grise. Près du reu, ~ uu ~;orbeillon d'osier, le sommeil d'une mrnette blanche étirant un bout de langue écarlate. Grand silence au dehors, ré~ruliêrement troublé de la plainte douce du vent . . L'I)l'STITUTRICE (45 ans, toute en nolr, ees cheveux en court chignon au haut de la Tasst'e <l.:l.nd le fauteuil, deV'll!Ilt la nuqu'e. · d'élèves) . table elle corrige des devous Mruis ' non petite cruche, chou ne fait pas ch oua u.u ,pluri'el · · · choux, cailloux, .hiboux, · toujours l'x. A-t-on de la peine i\ leur ~a~e' entrer cela dans ln tête, mon Dieu! D ailleurs devoir maJI écrit ... Voyons, passa~le ~u p:u . . t? Mettons peu satiSf8lsan .. ·s&tisfa.~'San · · · · ll. l'encre rouBon! oü a.i-je fourré ma P1ur;ne . ge'/ Ah! je dis donc peu satisfatsant. Oui, mais attention! Cette ~et!te buse a pour papai le juga de_ paix, ~!~:œ~~~t:r! veut; beaucoup de bien.·· ' de la.is.se à désirer, ct il Y a un pll.té au bas t. 1 g. Cela esl indiscutable. Seulemen .. .:ll~aq:clte chienne de vie! Toujour.s trll.ll,· . ' Mêna.ger la. chèvre et le chou ! Et .ce=~~t si j e mets peu satista!is:mt, ~t ~~ bOCile de juge s'imaginel.'a que sa f~:utr'e que j e ne vaux pas pro~tu·essetrt·c PS:~e qui m'a précédée et qui tnsti e,êe là presque sous ma fenêtre· bien, Eh bien! transigeons, ce sera_ assez 'a-t-il . 'il le ~ut ... Le Juge ne m sant, pulS~u 50 !ranes de ~rratlfication A la p_as pro;ru~, Oa· nou~; .Y voilo\ hlf'ntr.t.

~~~e ~~~t to~jo·urs très fm cl<' 1 .m . · · ·

·

~e~~!!~~

(Pl·enant un autre cahier).

A qui celui-

"? Comment il n'ya. pas de nom? Ab! si, JuCI Delcoramê ' ... Voyons.·· L'h0 mme lia . est le :seul animal qui salt qu'il doit mourir (Bernardin de Saint-Pierre). Mais pa!! du tout.

petite bête ... C'est «qui sache», q~'il faut Tou)· ours ~~ subjonctif, l a l-Je assez . di re .. f l' d er rêp~té! Après un pronom l'elatl ou a v be « oil » précédé des mots le moins, le plus, le seul, etc... . Cette Julia Delcor":mé ~·est dangereuse. Ecrivons p:eu satisfa.Ls.wt. P~'arrêtant d'écrire). - Eh bien! et la jus1lice! C'est du propre! Ab! les beaux rêves d'autrefois! «Mesdemoiselles, .nous disait ll l'inspecteru·, l'institutrice doit donner ll l'exemple de toutes les vertus». No~s ne savions pas alors - sans quoi nous lUI eusSiions répondu, Il. cet inspecteur: « A : c:~ » dition qu'on ne lui marchande P . » ain >l Bonne Sa.intel-Vierge! Qu'il Y a lom de. ce temps! J'étais toute blonde alom; m~tenant les fils gris s'y mettent. ?Jes ti~s d'araignée disait maman. Hêla.s! OUI, la VJ la.ine a.rai~ée qui tisse ~~ ans dans 1~~ cheveux! P apa ~ivait encore. Il Y a dn:-~':t: 'il est morL, p3[)a, et douze ans ~u e :,:' !~e maman ... Ah! c':l. été dur a ~as­ a& M:tis on se !ait a. tout, même à v~vrc seui~. s~ule toute seule. Et cependant,. ll Y . des' jours' ou- cela me r·emonte · · · Ow • a.u . ;). fiJelurlsprintemps.. Qu and les marguerites•a.rde le~ sent le gazon des tomb es . .- . Je reg .. , cro1x pail' ]tru fenêtre, je pt!nse à le~rs crolX lll.-ba-s je me dis qu'il sutfim d'ouvnr la,porte po~· me descendre, moi a ussi, sous l herbe près de l'autre. . . rêa Quelle idée aussi de loger l'institutrice P de d~ mor ts ·' Il m'a fallu tout un an tavant lw m'habituer. Et pourtant, ce ne so~ pa,s morts qui .nous font le plus de mal. , . (L e pause de songel1e les bras ,ur l a<:ne·•~ en l'air' les yeux: fixés) sm· la coudo~gul O'U', e lam e Et tout a. coup elle frissonne. . . )!~ sap,erlipopette! voilà le feu qm s~ maurt ' E t ~es mita.ines que j'ail lallssées en : •nous il faut se lever, char~er _ce cl usse • j ' étais s1 lom'· poêle' • J 'étais si blen, di.t .<>. mau (Elle soupire ·et bourre 1e f ou~ncau de deux Celcaresse ensuite lo. mmette). pelletêdes, ·ns ne m'a j amais quit!tée. Hein, le-là, u mm • . · da.damc, h ..,. ~A qu'on rume b1en sa mai Blaue "'""'• Elle aura su. vJ:e.ille petite dada.me chéri~.·,. . ) t "·ut à l'beure dou~e a.ns. DéJà.

ùi·a.

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( .4

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crnnt• main. montJ•t• lt' ciel, et, de ra.useillt•, il emwignt-, il }Jin-le au cœur ]Jal tre, }.néscnte un lis; au-dessu:-;, l'Esprit 1 la. i>Oésie et la lpgende, il déi·iùt• les de DiE-u planant, entouré <l'uue guirplus mélancoliques par se:-: bons moü:. lande dt- C'bémbins. . . C'est beau! 1 ,.\.lmanael.J. du \ralais", ami ùu Va(·'t-st fa it 'lJOU·J· ·p arlet à l'il.me du Valailaisan, je t e saint• colllllle un bienfai~o:a.n cathojjqu<'. E1 eomrue 11 e:-;t bien te ur de mon pap1! ,Jp te YOue uue amie(aumen tt" dans la suite par Je magui- 1 tié sincète et te ~ouhaite, par la grâce fitj,ne articJp <<Les t t·ols .\.ngrlus >>. du Dieu que 1u c1ains, tout ce qu 'un ,Tt> pous::;e p lus loin: Yoici ùcs co.n- 1 CŒUIJ: reconnaissant peu•t rlésiJ'er fle seil ~.; à ragticultrur; (}l' qui donne des 1 mieux it celui qu'il aime! conseils, sinon l'ami qui. 'l'eut réelleValaisan, eet ami qui te J'ut· !l'OnlJé à men~ le bien de cel ni. q u 11 ~ume. j l\anbe du XXl' sièc·le, c'est à toi de le Des tableaux pleins de fraîcheur r-us- rerneillir et dt• le garde1· CO'U1llle on tique, où passe tl'è!:i \isibl ewent l'es- j garde un trésor! prit de notre pays, réjouissent le cœur Y a, 'petit a lmnnncll, gnllldis et parlP du campagnard Yala.isnn et lui font ai1 aux enfants de noK an•ière-p-etits-enruet· da n1llta•gt> la vie des rhamps, la I>lus ùl'lle et la plu~:~ AaiuP entre toutes. fa'lllts comme tu nous parles Pn te .ioUJ·. Alf1·ed PERR\ UD1K. Des article.s, où la Yét•ité parle dans toutes les lignes, s'atrtacht•nt ;\ t·eleyer Autres apptéciations : a11x yeux de tous la noble$;se ùn payLe ,Fribourgeois'' (Gt·uyè1·e): sa n. Je n'ai qu'à lfiter : ,Almanaeh du \ralais'', 3me année, u Kott·e ]Joa.)·sau ;\ nous, c'esl l'ou88 ]JUges de texte. 50 pages d'annon<< n'ie t• des champs, l'auguste Jabou\< rcut·, c'est-à-dire celui qui exeJ·C'e la ces. Cette pul.Jlic:ation ::;e recommande <( •veofel;sion la plus n oble qu i soit au , aux Fribom·geois pal' le choix sérère <<monde puisqu'il n e dépend: de per- de ses matières ct pat· deux !'!Hlpitres <c Honne e t \'it directeillleut de son t'l'a.- int~ressant notl'e canton: !< Le nnin de <! vail, qui est su::;cep1ible des p lus gé- r la Maigrauge n, dû. <i la pluwe connue « néweuses pensées et e.a.pable d'actt's de Rolandieu, un enfant de la Broye, qui fait honneur à son pays d'origine, «qui bonm·Pnt le pins l'bumanité. >> 1 et << La fenaison en pays de Gruyère "• Et dites-moi maintenant, Yous qui 1 pal' .\.11 Right, descr·iption de bon style cultivez les coteaux du Yalais, si celui • et d'un réalismf~ acc·ompli. qui tit•nt un tel ln.ngage n'est ll<lS un ami? 1 L'Almanach valaisan est au sut•plus La poésie a sa. place dans chaque fo- instructif, varié, ag1·émenté de chants, yer; partout on l'aime; partout on la 1 de Dlanièt·e à méz·iter une recommandation spéciale.>> trou•e douce; aussi l'ami du ,~alaî!ian Et maintenant la ,Tribune": n'·a-t-il pas manqué de l'appor.t:er à ceux Qlll'il nt Yisitcr: c'est l'histoire ruélalllKous venons ùe rece,·oir !',Almacoliq ue du conscrit val a iRan, c'est J'o. nach du Valais", dont le succès va riginale c:hnuson de la « channe "' c'est croissant chaque année grâce à son Sion ct Septembre, sonnets de Jules contenu généralement très intér ·ssant. Gros. Signalons dans celui de 1903 un artiUn aJ"tide b-ès in tét·essant et très cle fort bien fait de M. llila ire Gay, instructif ·ttaite du vignoble et del! député a u G1'and Conseil de Genève, SIU l' le centenaire de 1903. M. Oscar 1ins du \'alais. Voyez comme notre ami a prévu tou- PerroHaz a fourni à l'Almanach un arte chose· il appelJe à la prière, il con- t icle bien documenté sur J'incendie de Sion, du 24 mai 1788. L'auteur dît à ce


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lll'opos « Le~ gouvernements des cantons confédérés. ~ans qu'il leur fût demandé aucun secours, s'empressèrent d'orgauisel' des ,collectes. Genève se distingua particulièremeiit, comme de no:; jours, dans cet élan de charité. ~~:~ membres du Couseil des Deux cents fit·c'llt une collecte de ]}{)rte en porte et ,·erm.illircnt plns dL• 17.000 fr. pour les incenclié,; de Rion. n f"e>t· excell ent a.lmnnach s e vend ~0 , ..

-----· ...,,______ Bibliographie

t',.\ U{~DHIEH El'HE~ŒRl~~ ~rH:;l::Œ pmn 1!\0:1. illu:-~tté par E. La?tcr-

hnurg, eontL'lUillt :365 Ynes f.:IUS~es t>t heauf·OHJ> 0e ùa tes his toriques. .\Lannfecttu'L' de Hegis1Tes (R. A.l, Bie11uc, éü•tem· Pt·ix: :.>. fr. ('f' cal<.'nùrier Ni1 dan~ t'a 13e annét... tl'P~iHteuce; il L'Kt, comme 11ar le ]Jas~;é, <l'nue exécution ariistique &oignée. IA.'ti illn~>tra1ions HOllt ingéni<~usement dis· t tihllt'PH et f-U 1'<1 Jl'}l-0 t ;H' -!C aes da teS hiHtOJ·i<1ues. qui 11c •laiss.:nt ti("Jl i:t ·ùésiJ'Pl'. ~ons t·ecom~uuuùon s ct•i.te pub lirntion essentiellement .suisse. qui met ;, la vortPe de ,.toni' une C(•llection de sitt>s fort bien dJoisis t1e notte pays. --<>('.-\ LENDRIER 'X.\'riOX.\.JJ ::::WIS~E poUl 190'1. - BpbémèJ't>S illustrées de HG7i yues v hotoge:1Jlùique" de la ~uisse. .\. ~puhler, •'tlite>ur, Xent·•hùtel, Prix: :.l fr. !'e <:harmant r·a.ten·drü~r atteint sa. hmi \t'lill' année tl'exi~tenc·c; c·'est dire qu'il a aequifl th oit de tito. Chaquf' feuillet nous préRellte nu pa~sage !:luis:<e reproduit d'avrt-s c'lkhé photogra· phiqne et l'en~emble tr~H b;en exécuté fotmlf' une ranssante collection de ~65 nws Iles plus joliR sites lle notra pays T~e .. Calendrier national :luisse'' peut très hien servir comme ;adea.n ü faire aux amis et connai~sances, aux dients on nnx pm·ents it l'étt·auger; 11 joint

Supplément à f &cole du 15 f:>écem6re 1902

l'ntilt• il J'agréuule et rapl!etlt> ;'t L'll' U.X qni l'ont loin du pays la. patril• absente·. -()-

L'.\.J-.'IU..X.\< 'H.

HACTIETTE

POUH

l!Hl~.

1.:.\.lmanac·ll Hachette, rlcJJlt la dixième année Yient de paraît '-·offre à. ses cf'ntamt>s dt> mil liers de lt>cleurs l'uniV<'l'l'lel a ttm it d•L' ses renseignements ]Jta iÏIJUPS illu1-d L'<~K de piJns tl'e 1100 graYutes. C'es t le << \"tSt·itable 'l'résor de la \·ie pra.tiqne 11, donn:lDt l'AUmanach m~téorologiqnl• Je plus t:omplet qui xc11t; lel:l Hnuu1!:1 Faits de l'Histoire; les plus mf'rv<.'ii'IE>uses clé•·ou>ertcs de la Rciencf'; les plns récentl•s l'onquêtL•s <1f' ln (-l-rogl'npbie en dix catte~ en c·o u h•m·s; lPs ch efl-;·•d'œu·n-e des Beaux .\1·ts; les Yicloires de la. ~fédecine; leF: <lc•rnit-res >ulgalisa tions ,Je l'.\. g-riou 1llll'l'; les joies .d'u Rire; l E's plaisirs !les J,enx et dt>x Flpol'l s et nne magnifiquc> 1 ( arte routihP d<.' Franc·e (grand fol'· mat). 1 ; Joindt·e I'agl'énlJle à. l'utile, tel ffit le l1~11 df' eeite> iucompm·a ble pucyclopé· che nwdPrne, c1o-ut Je sncC'ès demeure An n fl précédent.

CARTES llE VISITE

AVEC OU SANS ENVELOPPES sont liv1•éea t•etotu· CO'III'I"Ïel'

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1Jat• l' l'lliJl'I'ÏIIIel•ie

KLEINDIENST & SCHMID Avenue de la Gare SION Avenue dela Gare E~éc:ution

soignée -

Pri:c modérés

Sommail•e: L'oubli des morts. Les vertus morales. - Les fêtes chrétiennes (fin). - Un réveillon de Noël. - A propos d'économie. - Lecture et btbliothèque de la maîtresse de maison. - Nichoirs artificiels. - Le dernier mois de l'année. - Les calendriers cle nos pères. - Délices .et larmes. Le coq de S. André. - Promenades d'automne. - Variétés.

L'oubli des morts Av-ez-vo·us jamais a·éfléchi à ce phénomène si désolMlt pou-r nos frèr es défunts et si humiliant p()UII' nous: «l'oubli des morts? >• Pour moi, j e l'avollle, il an"in~pü,a soUivent les plus grav.e s et les plus dtYUloureu.ses pensées. En yoyant la place que tielllllent, dans le so.UtVenh·, .ceux qui ne sont plus, je me disais: Quoi donc,, oous ser()Ds sitôt oubliés ! H élas! nous voud'L·ions en nlin nous tromper s111r ce po·i ut: l'oobli e-st le triste héritage que notr·e vie lègm•e à. notre mort. Quand le visage de l'homrue a Wi.spruru à nos regw•ds, oon souven.ilr ne tient opas longtemps dans n.otre fune. Si vite, eiii effet, nous oublions ceux-hl. même tqjue nous avions le pl'lls aimés! Cet oubli, nous n e pouvo-ns y croi'l.·e, al (JirS que notre âme, tout entière à ses regrets et à ses adieux, se pL'om.et COlm· rue u.ne consolation I'h:nmorta lité du SOUJYenitr. Quand nous tenions dians notre m ain la main gla-cée ·d~ celui qui nous quittait et qu'il nous disait de ses de1·niè1·es paroles : «Ah! du moins, mon ft•ère, tu ne m 'oublieras. pas? )foi, t '·oublier , oh! jamais ! non jamais! mout·k plutôt moi-même! >> llélas! p·auvre cœnil' que le nôtre! !?nt hli échappe, toll't, jusqu'i\ ces sentiments CJ!Ui sont sa opt·opre vie. Lorsque

le cvutp qu 'a. tlrappé la mort ,re t entit enCOit•e en nous, et que notre cœur souff•r e des blessm·es .r écentes que ce coup lm a faites, nous saTona n ous souverur. Mais le temps marche ; .il fa.it quelques pas; et le sOiu.ve-nü· >a s'effaçant wrec la oou leuJJ'. Le tl·ai.u de ln. vie amène a vec d'autres relations des a.ffeetiou~ nouvelles. Le t ellllps marche encore; et l'on songe ·à se fajre une existen ce q,u i n'a plus besoin des mœ:ts. Un pas encru-e; et déjà. l'on est tout accoutumé à. se passer ·d 'eux. Aussi, l'herbe que lquefoi s IJl'a pas encore gealldi swr n ot.r e tombe, que dej-à. dies amitiés nouYelles germant d'ans ces cœurs qui. ont tant .pleuré s u.r nous, etf.faiCe ut peu à peu de s souvenirs qui vonrt: déC'l"ôissant toujours . A utou-r de notre dernier sou.pir il se fera. >pe ut-être u.n bruit Id~ pleu.rs, de regrets, de louanges. )lais, de même que le son des tlocbes qui retentit- dans nos funé railles ira. driminuant l)eu à. peu, jusq u'à. ce qu'il soit <de\·enu Je silence ; ainsi, ce bruit ·Sn![ltrêmc de notre vie retentissant d~n!l notTe mort ira décro1ssanl1 hien vite, jusqu'à ce qiU'il soit devenu l' oubli. Il en est ainsi; tandis que nO'tre corps, tombant en pOiussièt'e, s'en ya se confondre avec mille -choses déjà pulvél'isées, notre souvenir va p eu à. pen se confonda nt avec les gén éra.ti'ons oUJbliées. Puis, c'est le silence; ct de tous les vents du ciel, aucun ne dira plus même que n.ous a vons exist é. Le silence pa.rtorut, et jus qu'en ce petit cO'in du monde où s' accompl1t notre existence, là a ussi ce sera. le silence. Hé ras ! oua, là. même, en notre foyer, ,-ott-e nom cessera de retentir; dlu m()ins, il ne f era plus la. pr~occupation ni l'entvetien des vôt•r es. ,J'exagère, p e ut-être. Ah! si no,ns rn.v pelious à. la vie quelqu'UJH' dl' ees 1 fi.me-s qni nous ont quittés, il y n quel-


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Les vertus morales ont été souvent étiJtdiées, surtoUJt so.us leu:r n-om. primitif de vertus cardinales. Les Pères de l' Eo·lise ont laissé sur cetle matière des"' pa.aes intéressantes et quelquefois très él~quentes. Les scolastiques, arrjvant ensuite, ont co()lrdon.n.é les pensées de le11rs deva.ucieTs et les ont pla-cée~> dans un cadre ·systématique. Rien de plus célèbre que le traité de S. Thomas sur les vertus. Quel qn·e soit d'ailleurs le mérite inüinsèq,u e de ce,s so·r tes de travaux nous ferons une rema.rque su-r laquel1e' tout le monde Sf'l'D. d' accoll'l d. Les ·docteurs scolast:iqn.1es restent dans re domaine d,e ll'a pu,re srpéculation. Ils habitent les cc ·templa serena ll, ct Hs n'f'n descendent :PUS Yolontiers. Plusieurs théologiens contempomillJS, -comme le cariHna l Mazella, ne procèdent pas autreme.n.t. Nous Cl'Oyons même que notre Ppoque devrait revenir franchement à l'·étndl> cle cette di·scipline scolastique qui asso·wplitJ l'es.p:rit, et lui donne des idlées claires, nettes et précises. Ce;p.endant, -- avouons-le -- les vertus morales -ont .a ussi un côté ... pratique, et ille faut bien, puisqu'elles S()nt en quclq1ue sorte la base sur laquelle s'élèvenr. les vertus snrmtturelles. Sm· ce point le caiJ'd•inal Perrra.u d 'S'f'XJl)l"Î:me avec uiJl.e grn.ncle netteté : <c Bien fragile Sf'l'ait cet édtifice, dit-il, dans une ft.me où ce fondement ne serait pas solidem.f"nt établi. Non, assLrrément, ce n'est pas l'ho!nnHe h~mm-e <JUi faJt ••••• le ·chrétien: mais le cbrétien qui ne serait pas avan·t tout un honnête homme e tqui en rprendrait à. son n.ise avec les Sou~:~ ce titre, S. E. le cardinal Pervertu-s natu['ehes et morales de fo1'ce, raud', évèque 'd·'Autnn, et men11brc de de prudence, d'e justice ct d·e tempéra:nl'}ü:-n.démic franç:aise, rém1it q'uatre ce,s f>rait un pauvre chrétien qui fe•ea.it instrructiontS past01rales, 3;d'resséoes à. Sf'S peu ·d'honiilear n. son baptêm.e.ll Nous diocésains., s•ur le cou.rage, la s·age·sse, torulcll()nS ici au caractè.r·e (Hs1 incti:f de la jnstitce et la tempérance ('). l'ouvm.ge dt:' Mgr Perraud. Chez lnü, l'a {lipliGation sillit l'expo.sé 'des idées, et (1) <c Les Vertus mo•rales, n instruc- ITie côté pl'atique com,plète et pe-rfec· tions pastorales pour 1<, Cart··t:me. En '()ionne le côté théodq.ue. v.ente ù Genève chcz 1\f.mc Garin, libT'aiNons vo·ndrions ·ùonnf'r ici un exf'm· pie de ce que n ous a,ppellerons la ccmarie, Corraterie. Prix : 2 fr.

nièrell de l'illusbre éo.rivain. No.us le avec raison cc la hoo.teuse dromJination cho.isissons presq,ue au hasa.t'd. d'un royaume dég\I'a.dant n, la d!omiruaL'auteur étudie la vertu de tempé- tion du caba.ret « qni ustlll'pe à titre de rance d'après les Pères et S. Thomas cc pri\"ilège le gouv'4?-rnement local et d'Aquin; et il enchasse dans son ex- cc fonde sur l'i ~:rogneœie une nouvelllie posé de belles citations empruntées à « fO'rm€ de féod'a lité ll. Ces dlernières ces grands bommes. To111t à ooup, til paroles sont de Le Play. s'interromtpt, et ~IJ jette un .r egard atOn ne sauTait mi-eux dire. tri-sté sur In. •crise intellectuelle et soQua:nt à la foœme littéraire '<les oiaQ.e que nous traversons: cc Vertus morales)), elle est véritable«Il semble qu'·aujou.r d'bui 'bout soH ment classique. Le souffle o~-ato i,re ne conjure contre cete discipline de la cesse ·de l'animer, mais .c e sou·ffle est tellliPérance, s•ans laquelle indiivi•dus discret et il se mo:ntrc en se ·cruchatlltt, ou natiœs ·s ont fatalement condamnés pour ainsi diTe. L'éloquem.e du cardrià la décad·enoe et à la mort. Une ])l'es- nall: P e-t'I'a·u•d est aju•s i faite q n'elle jailse, dont l'impunité augmente l'audace, lit ·d e la simple exposition des llr.incicomm€t chaque jOIUT ce orime d'excita- pes et des idées. Elle n'eJDtp.runte rien tion à la débauche qu'on dirait n'être aux ressoll'rees extér:ieu·res. Bref, elle plus un crime q ua.nd il s'adresse a ux est sobre e~ CO•ntenue; f't un homme de masses. II n'est rplus Tien de sacré, ni goût la définissait tl-ès exactement deprincipes, ni tradJitions nationales, n.i vant nous: «Cette élooquence, dïs·ait-il, sentiments r-eligieux, d()nt elle ne ·prê- est dantS les id·ées, non ·d ans les mots. n che le mépris. Comme l'homme ivre, elle vomit sans vergo-gne les blas.phèmes !Les plus impies, les propos les plus grossier.s, les rp lus cyniques provo-cations; à cette école d.e ·débauche intel(Sttite et fin) lectuelle et morale se fo,r me l'eSipdt Les fêtes resserre.n.t enco-re l'union public, abandonné sans défense aux adversah·es ·déCJI'a:rés de toute morale et des âmes. Nous sommes tous le-s membn·es trude tout.e religion. ne même famille, les enfants d'un mêccEn même temps, de prétewd!us auùs me père et d'une seule maison. En vain du peuple favordsent par tous les rrw- nous voud!l'ions ldétru.ire les pages d'e ;vens dont ils distPo.sent la mullti,plica- notre généal01gie; tous, sans excf'lption, tion de ces débits de boissons qu€ les nous sort{)lJls du même lieu, et t 1and.is nati•o ns vraiment libres et sages tolè- que l'org,ueil os·e f311J'I·ique e.n <œ•hoTs d!u vent comme un mal inévitable, mailS genr€ humain d'iHustres et parrticul:ièquJau nom de l'intérêt socin.l et des res a.nt:i·<IJillités, le sang d'Adam parle €n droits sacrés dte la famille elles ont nous plus haut que tous les titres et toujours chet•ché à restteind're et à ré- nous cou.obe pa.r terre aux pieds du mêglementer . me patriaii'che. Cepend!ant, malgré cette évidente « Ou'i, nous n'hésitons pas à le dïre, et nous V'Oudlrions que ce't!te clamerur de communn.urtlé d'o,ri.girue et cette f.r'atern·o tre conscience épiscop-ale r·etrOillvl.H nité que la na'f:tu•r e a mise en no·u s, un écho dans toutes les conscienrces l'homm.e -d'em.em·e lYresq·ue étranger à. l10nuêtes: en dépit de leurs fastueuses l'homme, grA.ce a.u-x co·n flits sans firn cl'éclarati<ms, ces soi-d isant amis dUJ des .('go'is:rne·s, des aiTllbitions f't d•e s in· peuple tra vamen~ ~ fonder !parmi .nous térêts privés. ce qu'un éminent publiciste appelle J éSJUs-Chr:i·s t seul possède ae secret

ques ann'ées, ·e mportant comme une supr-ême cons()\ation, nos serments d'immorlt.els sooven1rs; ou plutôt si Dieu lewr pe1'mettaü de re\·enir pOiU•r entendre le brwit qui se fait autour de leur nom, .au lieu même où fut tout le·wr rumour ou tout leu:r bonileur sutr ln tel'rc qu'ente11draient-elles, je yous pde? O~i, si elles venaient, invisibles térno·i ns, prêtet• l'01re.ille aux disl!OU!rs qui ré'i!ll.plisscrllt· vos soirées d'h1ver; dli1es1llloi, combien de foiA entendraie•ntelles lelllr n·om repasser d'ans la traane s.i vaJ.·i~ •die vos lOIIlgs entr·etiens? Hélas.! le plus souvent, u,près u,v-oir !longtemps écouté des discours qui ne disent plus rien de ce qu'elles furent, Piles s'en retourneraient dn.ns Pabîme Rvec une d()·uleUJr de plus, et chaaune d'elles s'écrierait :im::.onsol::tble: «Ah! c'est fini, c'est à jamais fini; ils m'omt 1:o11s oubliée; et voili'l. que plus même tll'll sonveni1' ne me r::ttta.che à ln. terr·e. Parlont, c'est l'oubli; l'O'ubli sur t011te ma vie, CJu'.au.cune .pa.role ne rappel· If> plus; l'o·uibli. sttr mo•n nom, que personne ne prononce plus; l'oubli sur mon tombeau•, que pet·soame ne visite plus; l'oubli sur mu, mort, que p-et•soune ne plcltre !plus; l?ouhli même dte ce foyer, où personne ne se souvient plus; l'oubli 'n u rœur de mes nmis, dont aucun ne IHe pleurern. pl us; l'oubli à l'orient, l'o\lllbli à. l'o·ccident, l'oubli sur tou•l-e la tf'rt·e. ll R. P. FELIX.

Les vm·tus morales

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Les fêtes chrétiennes

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de l.a cohésioo des âmes: lui seul dans t holiques. Des catacombes où, pruldient, son cœuil' comme dans un creuset, et il groupait pour les divins mystèree par les fe~x de son infinie charité, a les ûhrétiens persécutés, il :a retenti pu les fi1Swnner en les 'dégageant des au grand jowr; ,il relll!pl'it nos cathédvahtildeuses soories qui les environnaient. les comme nos plus modestes églises, Il fait une loi de l'amour mutuel: i1 réunit a.u milieu -des forêts de l'A«Je vO<us donne, dit-il, un commande- m~rique, des sables brûlants de l'Ament nouV'eau, que -vous vous aimiez frique, des at,chipels de l'Océanie et des glaces diu -pôle, les nouvelles reles UlllS les autres! » Puis, à l'heure la ,plLus solennelle de crues de la grande famille chmétienne. Sint 1tnttnt! C'est la voix des cloches sa vie, à l'heu-re où ne toouv·a nt plus .rien à laisse.r à ses Apôtres légataires annonçant nos solennités, ·c'est le gllas déjà de son corps et d.e son sailllg et de funèbre aPiJ?elant à la CO'mmuna,uté des ses divins -po01Voil'8, '!!la toutewuissance tristesses. Sint wntw~! C'est le chant d.es orgues chet'che d.aD's une prière elliflammtée -comme un renfort en s'ad'ressant à la salua:nt nos .réunions au .palruia d:n IJlère toute-pll!Ïssance de s.on Père: il 'Consa- commun, c'est la parole du prêllre, micre l'union d'e ses fi.dèles: Ut sint con- nistre de Dieu paruni nous. suTmnati in unum! «Qu'ils soient conSint unum! C'est la mission toute 'PasOIIDmés d'ans l'unité!»; il prescrit mê- cifique du pasteUT, pète de la famille me la mesure de cette union qUJi est de pa1•oissiale, c'est le dialogrue du minis· n'avoir pas de mesm·e colllJDle celle delà tre de U.'autel et ·de la fo.ule se soulhali.trois personnes de ll'a.dorable Trinité. tant mutuellement le Seigneur, cent re Sint un1t1n! « Qu'Hs soient un! » Aus- de tloUJte unité. 1 ' si puissants que la parole ne l'Eternel Sint tmum! C'est la gran'd:e prière en. • to.mbant sur les alb'îmes du néMLt, ces seignée ,par le Christ, ce subl1:me ((Node·nx mots fuirent eréateul,s. tre Père J>, qui sur les lèvr~ dœ :riche Créatm1!rs du dogme si consolant die et du paurvll'e, dm puissant, et de l'in· la commrunioo 1des Satints. «Nous som- firme, est la pl ns éloquente Mfimnames nOIIIlhreux, dit l' A,pôttre, mais ooug tion ·d e l'égalité ahlflétienne. m; folmons qu'un .seul corps. » Comme 0 monlde, moud~ répudié par le Dwu a ~églé le corps humain, li a il'églé son Eghse, afin que sœ membres fus- Christ, toi qui t'arroges si :i.n.solemment sent ·p leins de sollicitude les uns powr le mon~polle de l'u'll·i té, de l'égfalité, de l E's "cl uJtres, afin que l •-a,bondiaiDICe des la fraternité, de grâce, parle moins de uns suppl~\t à l'indigence d'e s autres. ces grandes choses et pratique-les Cl'éateurs de la mystérieuse circula- mri.eux! Viens voir dans no~ fêtes l()}u1étion de b!ie:n~ apriTituels qui allant d'e tiennes comment nous les comJPrenous! Une chose poul'tant manque à. nas la tête aux pieds, du del à la terre et au pll'rgatoire, n'a pas .cessé un seul fêtes, c'est la dwrée. Si, comme les ré· instant depuis que s'est formé ce c0'1'1Ps jouissances mo.nda.i.nes, elles ne lais- • myst-ique diu Christ, de viv.ifie'r, de re. sent point d'ame.rtu~11es a'Ptès elles générer, de consoler, de saUJVer, d'é- comme tout ce qui est d'id-btls, elles pancher la surabond'ance, de -communi- ont une fin. Oui, et un jouit' le silence se fera q,uer h1 'PMnit,UJde. Gréateum des assemblées de la fra- dans nos temples, ill n'y a ur'a. p lus de ternité chrétienne. Ah! ce Sint un1t1n/ sacrifices sur la pierre de nos ruu~elH il court in·résistible à travers J.es ft.ge~. et les générations des p~t:•l!'bt•eR et •des DP saint Pie~re à. Déo'll XIII, il n été fid'èoles auront 'll:•iiSp:-wn. :llais ce ne sera point Je deuil, car le principe de toutes lei'! harml()nies 10a-

1a vie divine, loin de cesser ~lans res Dien! ayez piti6 de moi!» Et un sanglot plein âmes, sera plei!Ilt>ment épanouie; leurs de larmes s'échappa. ùe son cœur. A ce moment, et par cette même allée lonvertu-s brilleront d\m radieux éclat et gue et sombre, mrivaient trois jeun'c s gens I'UJnité, la g.rande unité, sera oouron:- fredonnant un .air en vogue. n6e, Iles fêtes éphémères seront deveIls n'apcrçw·cnt pas tout d'abord le jouelur nues la fête éternelle. de violon: l'un le heur1Ja: du pied, l'autre renOui, et, !dès a uj01.u~d'hui, les pieds versa son chapeau, et Je troisième resta tout encore attachés à cettle ten·e de boue, saisi en voyant se drœser et sortir de l'ombre J1âm.e encore captiYe des ténèbres et ce grand vie!llnrd, il mine tièro ct humble ! des ang-oi sses dln temps, je tressa.i lle la fo~s. ' \ l CQIIDme l'exilé qui a entendu de loin dies « Pardo.n, monsieur!.. . Est-ce que nous chants ;de 'Sa patrie perdtue et j'aslpill'e vous avons fait du mal? » a uj outr sans déclin, aux fêtes sans leu. Non, l'épondit le violoniste, en se baissa.nt demain, ruux extases d:e la f.élioitté sans péniblement pour rama:sser son chap'ea.u. Mais un delS jeunes gens le devança. ct le lui nHHaill'ge. --------~~·~

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Un réveillon-de Noël

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Le 15 octobt•e 1893, un grand artiste chrétien, Oounoù, s'endormait ùu sommeil des justes et reud:ùt paisiblewent son âme sur le Cœur de "M3.l'le. Voici un trait ùc sa vie qui nous r6vêle la bonté de son cœur et sa délicate char ité. Loo douces et belles f~tes de Noël nous invitent â. lo reprodulrC'. A naris, en 1841, par une f roido ct brumeuse soirée de déccmbt·e, lei 2-!mo jour du mols, un homme de hauto ta.illc, appuyé sur un bâton, suivait p(lniblemcnt la rue Ma.za.. r in. Ses vêtements ét:ùent insuffisants pour le garautir ùes morsures de la bise qul, ce soir-là, soufflait avec rage; un chapeau à larges bords, 1·abattu sur son visage, ne laissalt voir qu'une longue barbe et de grands cheve'Ux blancs tombant sur ses épaules vofitées. Il portalt sous le bras un objet de formc oblongue enveloppé ÙSl!Jns un mouchoir it carroo.ux. Il t raversa. Je pont ct la. place ùu Carrousel, s'arrêmnt plusieurs fois, puis il s'éloigna, vacillaut sur ses jambes et vint échouer rue des Fontaines. Là. il rclew· la tête, et voyant de l a lumièt•e a.ux: fe nêtres, il recommença une mélopée, si triste, si discordante, que <le'UX ou trois polissons se sr.wvêrent en se m oquant de lui. L'homme, découragé, s'assi t tris1ement sur la marche <le l'allée, posa son instrument sm· ses genoux, en mm·murant: t< Je ne peux plus joue1·!.'-. 1\fon Dieu! mon

rendit, pondant que son camara.do avisant l'instrument, le questionna.: Vous êtes musicien, monsieur? - Jo l'étais autrefois, soupira le pauvre I.Jomme, et deux grosses larmes roulèrent s ur ses yeux. - Qu'avez-vous? Vous souffrez? Pouvousnous vous venil· en aide? Le vieillard regarda les trois jeunes gens; puis il leur tendit son chapeau en murmurant.: l<1aJtes-mo1 l'aumône; jel ne peux plus gagner ma vie en jouant du violon; j'ai les ùolgts ankylosés·: ma fille se meurt du la poitrine- et aussi de misère. Il y avait tant de dotùcur dans l'llliCcent de ce vieux meudinnt, que les jeunets gens en fur ent rcmu6s j usqu'aux larmes. Bien vite ils mirent la mai-n à laurs gousscfi:s et en re· tirèrent tout ce qu'ils contenaient. llêlas! le premier 50 centimes; lo second 30 centime's; et le troisième un morceau de colophane! Soit a.u total seize sous pour soulager tant d'infortune! C'6taH pou! ils se regardalen.t piteusement. «Amis! s'êcrla tout ému celui qui av:ùt questionné Je malhotJrdux, un coup do collier et trois coups de cœur! . .. C'est un confrôre! Toi, Adolphe, prends le violon. et accompagne Gustave, pendant que je ferai la. quête.» Aussitôt illt, "aussitôt compris. Les voilà. relevant les collets ùe lelurs paletots, ébouriffant ct r amenant loors cheveux sw· leurs visages, enfonçant leurs chapeaux ·Sur les yeux. (( i\lainteuant ùe l'entrain ct ùe l'e'llscmblC!» s'écria Ch:a.rles. Puis interpellant Adolphe:


7 t< Grâ ce ~ cet argent, reprit-il, je pourrai Et le bon vieiUar d pleurait. retourner a Strasbourg oit je suis très con<<En avant ton morceau de concours, .Adolnu, oll l'on s'intéressera ii ma fille! L 'air phe, pour amasser du monde'! >> natal lui rendra la santé. Vos jeunes talents So·us les doigts exercés du jeune v ir t uose, que vous avez mis si simplement, si noble- le violon du pauvre! r ésonna joyeusement, ment au se·rvice de ma misère se1·ont bénts et le << CarmJ,val de Venise J> s'égrena avec je vous le dis et prédi·s : vous serez grand~ un brio extraordinaire. parmi les grands!» Toutes les fenê tres se rouvrirent, les pa.s« Ainsi soit-il, » répondirent les trois amis. sants s'•a,ttroupêrent, des !I!pplaudissements i\Iais si vous êtes curieux, lecteurs, de sa- éclatèrent cle to utes parts, 'e t beaucoupdepièc:s. blanches tombèrent dans le chapeau du voir comment s 'est accomplie 181 prédiction VIeJllard, placé en évidence sous le réverbè- du vieux Chappnen, je puis vous révéler les re. .Après un temps d'arrêt, le violon pré- noms des trois élèves du Conservatoire. luda de nouveau. Le ténor s ' appe~ait Gustave Roger ! « A toi, Gustave, >> commanda Cha~·les. Le violoniste, Adolphe Hermann! Le jeune homme dénommé chanta avec Le quêteur, Charles Goonod! une voix de ténor, vibrante\, chaude, superBeau réveillon de Noël, puissierz-vous probe! Et l'auùitoire, ravi, criait: «Bis! bis! voque· r dans l'àme, dans le cœur de tous nos bis! >> Et la quête allait grossissant et lJ3i foule devenait ùe plus en plus compacte. De- lecteurs un grand esprit de charité pour les pauvres et les maJbeureux! La chari té por te vant ce succès et cette recette, le promoteur bonheur; le do.ux enfant de la Crêcbe de de l'idée, Charles, ajouta: Bethléem la prêche et la bénit . Ce'lui qui don<< Allons, pour finir, le trio de « Guillaume ne aux pauvres prête à Dieu, qui a promis Tell!» qu' un verre d'eau donné en son nom, ·s e:ra . Le tri~ commença. Alors le vieillard, qui rendu au centuple. JUsque la était resté immobile, n'osant en croire ni ses yeux, ni ses oreilles, ·craignant ------------~·-~·~·----------d'être le jouet d'un rêve, se redressa de tou~~ sa bautcur, l'œil brillant, le visage transfiguré; et, sais issan~ son bâton, il se mit à On n'insistera jamais assez sur cette battre la mesure a.vec tant de maëstria qu e, sous son impulsion, les jeunes exécutants qualité essentielle de la femme: l'écoNectrisèr ent, enthousiasmèrent la foule qui nomie. ne hmr ménagea ni ses bravos, ni son arL'économie est le bon emploi du regent. venu de la maison, et l'on a •raison d'afLe concert fini, l'attroupement se dissipa firmer qu'une femme éco[}ioane est 'Ull assez lentement. Le's j eunes gens s'a pprochèy,rai trésŒ'. D'ail'lelirs, il ne faut p as rent elu vieillard suffoqué d'émotion. confond·r e éc.onomie et avarice ; il y a <t Vos noms ? murmura le pauvre homme, en tr e ces d eux ·choses une différen ce pour que. ma fille puisse les place!!: dans s es énorme : celle qui s€.pa!l'e une vertu prières. d'un vi ce haïssable. - «Le premier d it: J e m'appelle la Foi. « Moi l'Espérance, ajouta le second. L'écœwmie a. ét é maintes fois mise en pvoverbes d epnis Sé nèqu'e jusq.u'à « ·~lors , .ie suis la Charit1i, fit le troisième en deposant devant lui le chapeau débordant Framklin. Le premie r écrivait: « Sans de monnaie. l'é conomtte, i l n'y a .point de richesses - «Ab! messiem s! mes sieurs ? Sach ez au as.s ez gra ndes ; a.vec elle, il n 'y ·en a. moins qui vous Yenez d'obliger si généreuse- pas ·de t~r'OP petites. >> L'aut,r e dé clarait me~ t! J e me nomm e Chappnen, j e sui·s Al« q111'il s uffit d ' une voie d' eau insignis a.cH:m. P enda nt dix ans j 'ai ét~ chef d'or- fian te pou[' faire couler le na.virc )), et chestre à Strasbourg, j 'ai e u l'h onneur d'y monter Guillaume '.rell! . .... Héla.s ! depuis aussi (( qulà forc•e de prendre dans ln huche et de n'y rien mettre, on en ·w-it qu~ j 'ai quitté mon pays, le malJ.l,eur, la m a1-a,die ert la misère m'ont accablé~ Vous venez bienrtôt le fornid. >> de me sau ver la vie . J> C'esj:i ]'i'anklin q.ui diisait encore:

A propos d'économie

a. ._,'.

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Cuis,ine grasse, t estament maigre»; ne.r la. qualité des objefs1 e6 colU1p.ar·e r ce qui n'est peut-être pa.s ,r igom euse- les pro1duits similaires, mis en vt>nte me.nt exad , ·C.a\L' le but qu'on sc p J·o.po- dains les d,iff6ren.tes ma.l sons. U11 tase à':atteinldre 'pa.r l'écouo:rnie est d 'ob- le1Ü s'impose, qui malheu.J•eusemeut teni·r le moyen de tirer le meille ur pa,r - écha~pe à bea,ucoup de da.me.s: celui de ti <des ressouvces diont on !dispose, pou;r calouler raprdemen t de tête. s'rus,sll!rer une so!llJII1e •plus co•n sid<éraV ha,billeté de ce calcul mental est ble ·de bien -être. P.ar exemple, il était néœssaire dans quelque condition qu' m~e ux axi.sé en. donuan ti ce conseH: on soH, et c'est 'lill grand service à reJl<( AÜez vous eour cher sans manger plu- d:re à une j eune p€rsnnne !}lUre de l'y. tôt que d:e y;ous Ire-ver avec des dettes.>) a.clcoutume.r d e bonne he·u,re. Vous n'êLes dette,;, c'est là, en effet, la vé- tes !pHS sans 1a,vo'ÎT rencontré rdles geus ·l'itable plaie, la fi ssUll-e, lt> t rou à la ne sachan t ni lire, ni éc·r ire, qui r:ésolba:rrique .pa:t' où tou t le vin s'écoùle. vent imméd iatement une orpéa·a!ion A'C1heter à ürédH, s ans sav.oir exade- ari.thmétiq ne assez (;ompliqu6e, alors roent à quell e époque on pourra payer, que vous, qui a,vez .r eçlll de ninstrncest mne g.t•o:sse impruden·ce. Engageil' t ion, êtes ,obligé de Tecou rir à Ja, plume dlavance les r ent rées f uh1'r es en est ou ~Lu crayon. Cette ina,p tituide à com!pune amtre. Sa ns oo:rn;pt e'r l'effoil't de mé- ter de 't;êt e vous expose à des désagrémoir·e qu'il fa ut déployer po:nl' av·o'Ï!i· men ts d'ont le moind•re est de provocolllstamm:ent dans l'l' sprit l'état :de q.u er le ·s om·tre chez d es mar·cha nds, son budJget, il est ~L c.r a irud:r e qu'on ne complètement ilO eh·és, (J'U,i t<r01urvent en se laisse entraîner parfois à d es dépen- qll!elques se1condes un t ota.l, pour J.eses exagérées., 'CJJu'on ·s e p;a.ederait h ien qu·e l il vorus faut sortir le CU!l'lllet. Cela ne ,reut p as dli:re qu'il faille• néde ftdre s'i l fa llait sortir imroéldi.a:tegligm· le calcul écl"it . Bien au c:ont·r aiment son argent. Je ne soutierud,r a.ï pas 'cependa-nt que, re, et ce lite ha.bitnd·e d'u, ca.lcul m·a,J,, dans certaines cilrcoDJstam:es, l e crédit exel'cée dès l'enfance, familirurise les ne soit 'Ullle a.ide; mans on ne do~i t en jeunPs fiil1es .avec le man~cmeni 'd es user qu'avec Œne ciTconspection t o'llW chiffres; e1l es s'en .t;rouve1·out bien lorspa.rtilcnlière, prévoyant J.on g-tempts d'a- que, d'e'v'enues maltr·e sscs de ma.iHon', va.n:ce le mome nt où il :flaud:ra s'a cquit- Piles se V·Ct ront, eom;m e ménagères, à tet•. I l se.ra nécessaire, cela .,,a san s la tête ,d'une ~eo mptabilité jlmenaliè,r e dire, de Diot er scrUJpu~eusern:ent les dont les d étail's sm1't pou.t' quelqücssommes dues, afin ,die ne point a!c cu.mu- unes nu véritable r:au'c,hemar. Cousine ANNETTE . Je,r les ,éch-éances, et surt owt de ne pars eon tll·ader die n oruvelles dettes av31Il!t d'avoi<r ét~Cint celles qui existent .d'éjà. En p:t·indp e, il est pl'éféra,bJ.e de ne se ,potint lier a vec le·s fom:nisseurs. Est-on mécontent de l'un d'eux :rien :n'es,t plus ·sinwle comme de port~r a~u­ tre 'P'arrl: sa cldentèle, si 1J',on n' est p!a s porté diéJbiteur a:u g~ramr- Iiv~·e du wm<< Il n'y a rien :d e plus beau. qu' un merçant. Qui paye comptant est tou- beau livre, id~sa.it Jorube'l't E 'b savezj ours mie.ux rservi et ga,rld'e une libC~rté vous ,p ourq LliO'i? C' est qu'u n beau; liv,t•e pl us entière. est l'e:x~pression, il'imagc, l'écho d'une Il faut, pour bien achete~·, du juge- belle fume, et q1ue r ien n'est bea'U: qu' ment et 'd'e la mérnoi,re; savoli:r discer- une beile ûm e1 alo,rs même que nous 11

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La lecture et la bibliothèque de la maîtresse de maison


9 n'en aperceyous que l'•imttge, Io·rsqu'el- ne sa.nrait donc prendre trotp l'habitule nous fait signe derrière ces mo1s. de et le goû.t de la lecture. Si vous les Une bonne lecture rafratch it l'â.me, elle possédez dléj~, ga.r dez-vous de les ·per· ren<l henrcnx ~ c' ~st nne ioiP. et une d·r e; prenez la résolution d·e d'o nner chaque jour quelques instants à. la ll•e•c•'onsolntion ; el\lle met la sérénité d•ans • l'esprit; 'c 'est une conn~rsaUo'TI avPc tnre, ,pourvu tou1befois que vos occupations n'en souffrent pas. nn bo'nnne '<l'Pspri·t~ a >ec nn noble cœm·. l> Le meilleur compag·non p.ou1' nasser le temps est un bon Ji.~·re. « Il s~l'a i t ù so·u haiter qne les femmes a.imaE~sent i'1. lire et au'elleF~ lussf'nt '3VPC rrnelfJ ue ;mp1ication. écrrivait Mll1"e dP Parmi les nomb1·e ux remèdes indiP.cu'CliPiry. 0Ppend·a nt il s'en trou'Ve qui on't naturellement heaucotn:p .éJ''Psp.rit Pt qués •poUir 'J.)'r•oté:ger les verger~s et cu:ltu.re.s contre qlli lisPnt l'èTremPnt; eot ce qu'il v a de l'invasion :d e pluR ~trange. c'est qnP cPs femmes. aa vermine, le f'J UOique nyant· bien .cl'e l'esprit. aimen t iPfus effica-ce m i'E'nx s'ennuyer qnelq uefois ho.r ribleest s ans conmf'nt lorsqu' elles s·o nt seules ·q1ue de tred-i t de s'a.ss'a rcontmu eor à li.r-e. I•l est -ponrtant s u.rer 1e C"OII1ceJ·i·nin que la lecture tslolaire l'esprit cours d'es oiet forme s i bien le j u~ement, q ue la seaux insectif'O'nYersu•t.ion toute se11le ne pe ut le vores. À cet ef. faire 'a ussi parfaitement. La conversafet, j) conviention ne d'on-ne que les •premières pendrait de polacer sées 'd e ceux oui :parlent. ma.is la ler'pa.rtou.t où cela t·n·re d'onne le 'deTnie·r effort ile l'esprit se peut d:f's 'de •c:A:!ux qni ont fruit les liv.res que nids aTtifioieJ.vous lise;~;, de so;rte ou'il PD Teste t onen bois brut, jo u.r s quelqu e ('bose dans J~esprit de la destinés aux personne qui lit. » ets pèees qui .niCombien de pe•J·so•n nes f(ue l'âge ou chent dans d es trQ!Us, tels la m ésange, la ~ouffrmce ·p rive d es :plaisirs 'de la SO'Clété et pour qui la vie serait un pe- le grimpelreau~ l-a sitelle, etc. Ces nid'" , s·nnt fal'deau SJans Je secou:rs de.s livres! l'oiseau les em·isag-e tout1 de suite JCFJU· La Ie·cture est i!llJdispensable à. la fem - me quelque chose de nat U'l~el et s'y in~ talle sruns crainte, pour peul qu'ils ~e ·q uelle que s:oit sa conditi<Jtn: aux }Pnnes ·p ersonnes, au x jennes mattres- soî ent jUJdic-ieusemcnt p lacés e t fixés sPs de maison en général. elle élar~t so!Lidement. La «Société y·aud:oise pourr la prot e:cl'llorlzon d'es idées et enl'ichit l'intelli.a.ynce e n y :ers·ant le fruit tde '!J'ex•pé- tion des a nimaux», après de longues J·tf'n c:e; aux Jeunes filles d'e la camr>a- étud'es, est à même de lirvretr au public. J2 ne, a.ux ferm1ères elle offre 'UU b-ien- a.u prix de 1 fr. 30, des nids en bois fait de plus: elle pr~munit leur esprit brut très biem faits qu.i, vu leur solidico~tre les croyances S'Uperstitieu!'les t é, pourront durer de.s ,ann.ées. S'adlresqilil règnent ene01•e tlws bien ·des •ill'a- ser aw b urea u, 6, Squa.r e •d e Georgetges. · te, Lau<saame. · On ferait un vohume si l'on voulait La me.illem·e é-poque pour leos placer ,. énumérer tous les a:v.antagres qui t·ésul- est celle où nous sommes, ca.r il i:m· tent ùu goùt d:es bonnes lcçtures. On p.o,r'tJe que les espèces d'oise~ux qllli Y:

Nichoirs artificiels

fe'l'.a bien d'y infroduir'e :d e la sciure ~ bois en qoontité suffisante, ,p our ·q.u~ le fon'd• soit cOIUJvert d'une couche .d'envJron 1 cem.timètre', cel'31 sert à remp.l~­ cer les petits nwrceaux de bois q wi s~ trouvent n:atureltlement dan1s les tronc:B ·d es rvieux arhres que les aiseautx affectionnent "())'UT le111rrs lde-m'eutes. OU DOIT-ON SUSPENDRE LES • NICHOIRS? ·"':1 Il y a avantia.ge à Siu.spendJre des niello:ir-s à llllésanges '<l~ns· les verge!'s '!t les, bois, 1princilpa.lement d!ans res jeu. nr~ futaies. On fixe les ni.choi·r s ruux arbres, à 2 (>U 4 mètres de hruuteu.r et si possihle 'd"e fa~on qu~ils soient un ·p eu ca·cb6s par des branches. 1 ' Qua:n•d une p lant a.t ion est en'Cilll'e trop jeune p<>ur !Permettre de VIÎS.'ler les nichoirs. on les fixe à d es -peroltes élevées tout e~près ayant la hant(!uT voulue. : 1 Pou:r ,plu>a de ÜétaiiLs, noua re nvoylms le lec'tlen•r au «Manuel de Prote~1 ion d'es Oiseaux», :par M. H. d'e Berlep,.,.cb, agricult eur. 'e t 'OT'nithologue, c}lartn11nt opuscule :d'e 87 pages, avec 8 tablea:llix r b romolithQgra.p biques et 17 figt rr ea dans le texte. En vente au -prix de J f r. cbaient, .au oc.ontra.ire en arriè·rc, l'blli- 70 à Lausanne, même a:dT'esse q~Y· cimrldité pén-étrerait tJ'O~) facilement et ~el!!sus. · ' \ les oisea ux ne Ie·s a.ccepteraient po·i n'd. AdTesser les commandes d:e suit~. Il y a un !1vantag(l à. orrienter l'entrée des niolloi•r s vers le Sud'-OueS't, soit du côté <JPIPOSé a ux intempéries. Il est ind!iffélrenrt q1ue les nicboir.s penchent un peu SU•r le côté, cette .siDans les premiers âges dll monde tuation se ipl'ésentani! sou.v ent dans la e'oétait sur la floraison des plantes su; nature. Ils doivent, dla.ns tom•s les cas, être 1~ c~ute d~s fe~IilleiS, sur le >dlépa~t et fixM sdlidement. Si Je vent les fait va- 1 rurrr'OOe .d•e s mseaux, .q ue les l ab ouciller sur les bra,nches, les oiseaux s'en reurs et les bergers régUaient IE~u,rs travaux. De là l'art de la divinatidll chez éloigneront. ce~jns pe~tple-s: .oo.. su,pposa que ·dle8 Mieux v:a!Ut eiD!ployer des vis pour fi. animaux qlll p rédis:uent les saisons et xer' les nids, que des clows qui .ffisquent !es t eiil/pêtes ne pouvaient être qrue les d'abîmer l'arbre. M·ê me de •f artes vi·s ne Lnter;pr~t€18 de la Divinité. ·L es antciena peuvent can11Set' de d!oonmage aux ar- naturalistes et 1es poëtes (à qui nous bres. ; ! • , 1A ut momenlti d:e filxer lea niiCihoirs, ()Ill s?mmes ·red!evables du peu 1<!~ eimpl.î· CIM qu.ri. t'este encorre :p.a:~1 ~~u~~ nou!

nichent les choisissent déjà en' bive,r pou·r s'y réd!uire 'Penldan t les nwi.t s f1roides. CO:llMENT SUSPEN1DRE LES NICHOIRS? Les nichoirs 'ÙOti vent être p liLcés., en principe, à une branche d'arbre, légèremeut inclinée en a:vant. S'il-s ·p en-

Les calendriers de nos pères


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montrent comibien était1 merveilleuse s.njetties a1ux simpl'es éJpoq;ues empruncette manière de co~ter -par les fas-- tées die ses propres ouvrages ; et ·d:ana tes de la natuJ·e, et queiL charme elle ces j oulrs d'inn.O'oence, selon les saisorn s répandait sur la vie. Dieu est un pro- et les travaux, c'était la voix du zé· fond sec~et; l'ho~e créé à son image, phy.r o•u de la tempête, ·de l'aigle ou de es'll p3irelllement m~ompréhensible : c'é- la colombe, q.nli appelait l'homme au tait donc !\IDe ineffa,ble harmonie de ~!empile du D.i•e u de la natu'r e. • voir les périodes d!e ses jours eéglées Nos paysans se servent encore quelpar des horl~ge.s aussi mystérieus·e s quefois d'e . ces t ables cha!r.mruntes, où que lu~-même . . sont gravés les temps dJes travaux ll'USSous les tenrtles die J a10ob Otl' de Booz tiq nes. Les pelljples de l'Inde en fornrt l ' arn'vé e ,d' un .oiseau· mettait tout en' le même 1usage, et les n.ègu_•es et les saumouvement; le patria~rche faisraH le vages amélricains gard.en.t cette m~miè­ tour. de so~n challllp, à la t êt e de ses re d.e .eompter. Un Simino<Ie d'e la F lo1riservlteu,rs a•Dmüs de faucilles. Si le de nous dit: << La fill e s'elSt l!llail'iée à bruit s·e répandait q'ue les peti'tls de l'a- l'a•r:r ivée dü colibri. - L'enfant est mort louette avaient été vus v<>lügeant à qruaud la non-pareille a mulé. - Cette œtte granJd'e not1velle, tout un pelllple mère a autant d.C' fils qu·' ü y a d'œUifs ~u:r la foi de Dieu commençait ave~ dans le nid du pélican. >> J<ne .1~ moisison. c_es aimables sign:es, CHATEAUBrtiAND. en dil'I'gea~t les soms de la saison pr-és~·~te,_ avruent l'avanta.ge de prédire les v~cassitudes d·e la saison prochain·e. Les mes et les S'a rcelles arrivaient-eUes en aibondlance, on savait qure l'hiver serait loog. La corneille commençait-elle à bâDécembre nous a a.p-po:ri1é les brumes tir son nid: au mo·i s de janvier\ les pas- grisàtres qu,i voilent l 'hm•iz-on, assomtem·s esp6raient en a.vril les roses de brissent le joUJr, et d:onnent l 'i.~p.res­ mai. Le ma:r·iage d'·une jeune fiiUe, au s.ion du fu·oid, bien que le thermolmètre bord œune fontaine, a,v ait tel ra'P'PO'ril tombe à zéro pen:d ant la nuit. On p·reud: avec J'.épanortlis·sance d'une plante et plus ra.cilement un rhume ou unre bronles vieillwrd,s, qui meurent ordinai·re- chite, paJ.' ce temps-l à, que pa1· 6 011 8 ment en awtomne, tombaient avec les deg1rés de fJ.•oJd sec, ce quii'ICvientà.dh·e glaill~S et les fruits .mft.r s. Tandis rqrue que le froid humide ou noir, est beauphilosophe, tronquant ou allongeant co ~p pllrus d<ang'ereux pou r nous que 1 anné~, promenait l'hiver sur le gazon l'a,mt:re, le fr:oid «blanc>>, qui nous du prmtemps·, le laboureurr ne c:raJi éprouve moins, pourtant, ca,r le froi<d: gnait point qu e l'as tll'OiilOill1e qui lui v.e· physiologique n'est pas toujootr s en naJt 'd u ~cJel s.e trorr:upât. Il savait q'llle ra pporrt œvec le fro~d physique. le rossignol ure prendrait point le moi·s Pa:r ulll temps huiilli-d:e, l' atmos~phèl'f! des frimas .pou1r celui d.es fleuvs. et ne constitue u ne •en:velop:pe ·r éfrigéraurte ferait point entendre au solstioe d'hi- énergi!q!Ue et, pwr unité die tellliPS, nOitl!S ver les chaus•ons de l'été. Aussi les nous refJ.•oidi S'S•OOlrs bea.11eoup plus •q ue soins, les jeux, les plLaisiTs d e l'homme par temJ>'S sec et :lirmd: plurs aJdcentué. champêtre étaient d€terminés non ptar De là 'cet te sen.sartrion ·désag.réa,ble des le calend:rier' incerta,in d' Uin s'avan!t) jours froids et brumeux. mais par les calculs infailr!Jbles de Du ·r•este, l'hulmidité atmosphérique lmi qui a tra1cé la route ·diU soleil. Ce n'a.git pas seulement s:urr nous, sur nos l!louv.erain Tégulateur voulut U,uii-mêm:e organes·, sur :nos :dOOlllieurs, s11r 11otre que le~ ~~tes de .Son culte fussent ~s:- bonne •0 11 m:aru vaise hu!IIlJe'llr, etc., elle

••••• Le dernier mois de l'année

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a.git encore nettement sm· tout :c e qui nous en toure. On. sait bien •qu'elle fait craquer les meUJbles, qu'elle oxyde nos métaux, qu'elle provoque la moisis~u­ re dans les rurmoires, etc. On sait moans bien qu' elle exerce son action su[' Des fe ux de nos poêles et des cheminées. Les poêles motbiles aocom!Plissent leurs crimes, les nuits hurmidre s et !Clouvertes. Qurant au fe u, il no,us m'~ra:ohe souvent des plaintes: « Mau·d'it feu! II ne veut pas 'Prend re! >> Si vous en demandez fa ·raison à quelqu'un, il vous répoJll(1ra S•ftrement: « La cheminée n:e .t ire pas>> _ Et pou~quoi ne tire-t-elle pas'? - A :c ette question, auoone b001!· ne r~ponse n'a jaunais été donnée. r..e phénomène semble assez complexe. Mais c'est toujourrs la vapeur atmosphériqJUe ·qui. est le coupable. Par temp_s sec et clair, les feux marchent a:dl:ruir ablement co!illlme tout le monde s ait ; ills mnt ide moins en moins hien quailld: le del se corurvre. . . en sorte que, pour un observateur sagarce, la marche de son feu peu•tl très bien rempJ.a:cer un baromèt<re et lu!i annoncer les changements d:e temps. Faites do•nc hrftler vot re feu quand la: neige va venir! - Tisonnez •dlonc avec surccès quand le brouillard: enva.h it les r ues et les maisons! r Encore une fois, la ca:use de tous ces méfaits, c'est encore et toujours la vape\lll' d'eam et son action réfrigérante. On n'a jamais vu ,J,e feu de nos cheminées brûler d'a ns l'eruu. L'ealli éteint le fe u dans tt1ous les pays du moode. Or, les jours de satu,rati.on 'de l'air par la vapewr rd:'eau, l'atmosphère devient un milieu presque aquatique rpOIU!r l'homme et ce qui l'entoure; n.o•u s vivons dans l'eau. Nous nous éteignon s et le feu aussi. L'air arrive au foyer saturé; la v1apeur ·r efro·i dit ;par aonta:ct le bois o u:le charbon, l'oxygène est en plus petite q u:anrt:ité, la combus,t!ion .est entrar vée. Baissez le tablie,r. L'air a.rrive plus vite, et le feu reprend, mrui:s P<Jfllil' un instan·t ; à peine le ta!blier relevé les 1

chaœbons noircissent. C'est à recommencer. A·ussd, vou.s poru.vez :temiPêterr à Faise contre votre cheminée. Le fe'll ira mal, tant q,we I'humidi11é persistera, tant que, vo.us .ou votre feu, v.ous rest erez dans l'eau atmiOsphérique. Vienne un ·c'oulrant 'd'allir sec, d'ans l~ locaU~­ t é, et les c·h a,r bons .r ougiront, et le bois pétille·ra. Hors de là .p as d.e salut. Et le gaz! Quelle triste figure il fait dans les rues eth da.nrs les appail'tem:ent s les soirs et Uie s nuits de frroid n oi:r. Et nos lampes, nos ·b ougies, est-ce qu'elles n'éclairent pas moins? Vous oub.liiez donc la vapeur d'eau f roi'de et i nvisible .q ui emplit l'1air? De même qu 'elle empêche nos feux de brûler, elle empêche aussi nos lampes et nos becs d '·éclai rer . Quand le gaz ne brille ·I~u~, c'est que le temps est mauvais tp our nos poumons. II n 'y a a!u~un doute à cooserwte r à cet égar'd. On a fait des expériences qui d:émont.r ent la réalité rd e l' affaiblissemenlt' de 1 l'intensité d e la lumière les soi·r s dPhumidit é. On a pllacé ·d es ·becs de g)UZ da,n!f de l' ai:~· absolument sec et dansr ·de l'aiT satu·ré rd '·hurmid'i M à d.e s degrés divers. On a trourvé ainsi qu' un brtlleul' à namme plate diu• type usuel des lant ernes des grandes villes, débitant 140 litres, conserve son pouvoir édairant inld,~fi­ n~ment d ans de l'air préala;blementd!esséché; mais il pet'di 4, 5 ou 6 % rde ce pouvoi r éclairan>tl -d·a:ns l'air satu:ré d' humidit é. Et, ainsi à peu près pouT tou· tes nos lampes, plus ou moins. NoŒs a.vo·nrs donlc le ·d roit d'e conclwre que l'bumidHé est un ennemi avec leque l il faut 'c omptel·. Ennemi de l'homme et d'e sa santé, ennemi d:e :n,os maisons. de nos feux et de nos ll!umièi"es. Voilà rpourqiUoi, quand ·o n le peut, il est sage d.e fuir les régions hurni·des et de çhoisi·r des lo•calirttés sèohes. Malheuire usement, c'·e st plus facile à :dJ.re qu'à faire. En tout cas, d éfions-nous, sous nos climats, 'des journées et s·nrtolllt des soirées humid.e s et :k a:id·e s.


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Délices et larmes f:.ç ;· . .--- LE BON OUVRIER · C'es.t sailn\:!ldi, joùr d~ paû~, et I'ouvd'iet bt'ave et coUrâ.gi:!liii: -p~i'e dë famili~; ")~il I'évll:mt 1<>Yéusement, gardant ·dans sa bourse, en toile bleue, aux c<Jrd:qns serrés, Ile frwit '<le ses joU:I's de vaillant larbeur. Goutte à goutte, s,ous la oha· leur des fom11ea.ux dévo,t·runts, so·u s l'~· to'uffante atmosphère des atelieii'à ht. sueur échappée dt! l!to.tl ft·ont est toni• bée a.u; orettset du t·ravait et vient d''em ~otti.L· tr'amsfor.ill.ée en ùllll hdflà,r it lo.ttîs l:l.)or. ta femme aHeiird a'ti logis sdri ·ili'al.'i üii ·j:>eü· etlr l'e'lla.rd:, -car Îl fiaut ·COilliP· tel' qu'aujoul"d'hui il t>appm"tie son salairre. Epousedévouée, la ~én'agèré a lJiroprement rrangé son intérieu1•. Dàris Ja modest~ ci1Üil!M, ta tah1e b1aruohe é~ale son ton srublonneux et le p~a'nic:he.r v1gonreusement frotté fraprpe l'œil d:e sa nuance ft•ii.nche et prorpi'ette. t>~bs ce tlird' règne un rpài'ftjrm ·de gaiet~ que rea.pire a;vec dé1ice la turbuJente v'Olée des !pe'tlits! l : . 'D ans Ja: pièce se rérpaD'd ae f.umet du re~pas qni attendi le retou:v d'U' père. 1 La frttgale collation d;u .soir est su-cculente pour I'ottvclet Sot•tant rue I'atelie~·, bien plus q.tte le mets râfft111é trul lutte contre la ·dyspepsie •du jouils· ' :· · 1 seu:r. ' .. 1 Le brav.e homme .est Tentré au logis, et son premier salut pouir la femme etJ ne~:~ enfants a été un s·ourrire. ~ r.~\icle~ a-t-il été sage? -Oh! ooi, papa; .c'est samédi, tiea1s, V'Oi~ tOUS mes rb,ons ;points. Et le rud:e travailleur sent un san·g chaurdr monter jusqur'à son •cœuJr; il prend· le petit être entre ses bras, le porte sur ses gooou·x, le oaijole, rit, l'amuse un instant, et la mère es'b lfa:d,ieuse1 ' - Mais iP'O\ulrqu<~i Henriette ne vientelle pas rprès de moi? Où '<l'on•c est-elle . . . . cacrhée d·ans un ·coin? A!U.oor.s~, 'Miett~, a1lez a:Ulpres ide J ~

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papa et dites bien que cela D'e ser'a plus .... Elle a été grondée à l'école et n'a pas d'e bons points. -Oui, pa.ptl. ,··· '--' :Bien siJr1 - OU!l. : "''!!"''r·· :• -.:,; . - Tu seras plus sage? - Houp! alors: une, deux, trrois ·: .. Et de ses poig>nets l'dbustes, le gailla:rd l'enlève comtne ·une plume ct ~a main,. 'tient saura .u n gi~os bais~. - A table, les enfants! - A pt•ctpos, tiens, fem:me, gàJr•de la houi·se: rdemain je prendrai mon « ·dti· i:ilânché >> poiurr la JPall'tie :dJe cartes chez le père Valentin. · Et devant la ccwie use assiette de soupe 1q(UÎ ouvre le r·e pas, la conversation s'engage, .s 'anime; fes ga:mins se taquinent, entament un inoffell's.if pugilat 'd e culi.lllerées, las remdnrtranloes paternelles i!D.te:rviennen~. tout le monde .r it, est heureux .... Notnmez-moi u·n palais do1ré, toujoUJt•s éveillé rpari· les échos de festivités mondajnes qui vaille la mansa•r.d!e où s'abrite t;:ne semblable familil:e. Je vou.e ,O'ffre l'.uruivers entier' pour le : . lt chercher! LE :MAUVAIS OUVRIER. Dix he•ures .sont so,nm1ée's et l'c ·repr<>s cr0mmun a reven.dïqué ses droits. Dans la r~re pre-sque déserte, un homme haiNLnt gesticulant, le feutre dé· fonc6 dans 'sa chute sur le pa;v.6 de l' estrumirnët\, et dans les bdues diU chemi.n, braille le dremie:r refrain à la mode entre deme hoqruets d'' iwogne. La femmre attend, anxieuse d'an.s la • cllambrre misérable, devant le foyer sans flamme, son homme n'est pas .rentré .... elle sait bien, hélias! ce que œlla v,eut rdri.Te! , On va le luû. ll'enidTe bestial, la pau· ])ière aŒom•.die, la bouche empâtée, br_edouill·a nt d'es mots incohérents, la mal'Il légère, prrête à rrépOIII.Idlre, par l'aTgU· "'

qu'humiliant pour la police. Il s'agit d'un VO'leur arrêté par un coq. Rappelons l'aventure: A SalntA.ndré, un aimable amilliteur de volatiles s'introduit nuitamment dans un poulaHler et tord le cou à une douzaine ~ poulardes qu'il empile vivement dans un sac, rêvant de lèchecfrite et de tourne-broche. Mais, au milieu de ce carnage, surgit tout à coup le coq qui embouche, .aussitôt, son clairon d'a.la.rme. Réveillé en surS'81Ut, le propriétaire accourt et le voleur est pris ... la main dans le sac. Pour ceJui qui cannait lavigilance et le courage du coq, <:e fant curieux: n'a rien d'étonnant. Le coq, que Saeven appelle: «Je lion des oiseaux » e'St le grand preux des bassescours et des bois, le gardien intrépide auta.nt que le sultan magnifique des poul3JIJ.lers. Chez les Hottentots, les vastes anclos ml l'epose le bétail sont confiés à la garde dell coqs. Qu'une panthère ou un lion vienne à rOdeu: autour du baraquement, une fanfare arssourdissante éclate sur toute 1a. ligne et les fauves épouvantés s'enfuient comme s'ils avaient tout un orchestre dans la. têta A vrai dire, ce n'est peut-être pas .le ch.a.nt du coq que .Je lion redoute, mais lei réveil de l'homme. Veiller, combattre, .admer, telle est la devisa du coq. La plume sur la. hanche et Je bec au vent, dmpé dans son manteau aux reflets métaHiques, inclinraiilt sa large crête comme un chapeau de mousquetaire, Il a l'air de cit,cher 11De épée sous son aile trainante et d'attendre un riv6rl pour aller se battre à ln. lueur des étoiles. n y a chez lui du F ra-Diavolo et du d'Artagnan. Tantôt, sa. queue éblouissante Sè déploie comme un drapeaJU de guer.r e. Tantôt, soyeuse et diaprée, eille penche 1m gracieux panache, :arux bords des bois, sur la bruyère fleurie et les ge.n ets d'or. Sa crête écarlat.e neJ pâlit jama~s. son bec d'acier et son ergot de fer défien1! l'autour ct l'êpet·vier. Quand la. buse et lei milan planent sur la. basse-cour, la. poule appelle se.s petits, les cache sous son aile ct, la tête penchée, le regard oblique, elle semble dire au ravisseur: «Me voilà! tu peux me pren· che. Tu voi·s bien que je suis seule ... " Elle ne l'est pas! Autour d'elle, le coq be!lliqueux monte la garde, a.gitamt son casque et son épée, faisant sonne.r son ergot meurUn journarl de Marseille rapporrte un fa.i4 trier et r etentir ses clairons. Sur son trône de 'fumlet· qu'ennoblit sa intéressant pom· les naturalistes autant

ment de 1~ bê'tie flliu:V.e, à la m'Oindil'e :remontra:nœ. Les enfa;n.ts ont demandé à souper, ne com:Prenant a:ien, ce soir-là à l'impatience de la mère qui leur défend d'être bruyants. Le restant rdu pain bis lel1r a été pa:rta.gé, ils ont mangé seuls et se sont tus. : La femme a 1prépa.ré lœs 'Couchettes et vite elle a endol'IUli les ;petits en priant Dieu q ur'ils ne volent 1p as leur père. 1 L'épouse harassée s'assied à ra lueur '00 la :mauvaise lampe, .rapièce l es har· des du ménage, en attendlarnt la bl1llte! Onze hellJl·es ... La porte IC'.rie sur ses gond's: un pas loor·di, mal équilibré, fait gémir l'esca(J;ier, tandis qu'entre les denx mur·s, détonnent des jurons, des blasphèmes, q.ui chassent loiÎ..ll dru to·i.t pauvre la bénédiC't:ion de Dieu! La bête est là, é-œndue su:r soo grabat. Un dei'nier ge's te balance sa tête, ob~issant : à une pensée chimélriqrue. B1entôt, s'abattant comme une IJllas~e de plomb, le sommeil jette -cette intelligence atrophiée et vaincue ·paT la 'd émence alcooHqu.e dams le rêve déiliran'ti d n ca])arret ! La mère est se11le à présent. Son i'lllqJotiéturdt> oher.c he la porche d'e l'ivrogne, en retire kt. bouri'Se aux cordons él•a rgis, oompte d-'rull!e main fiévl,etrse et tombe SUil' un .siège boiteux, la tête entre les mains, la gorge pleine de sangfots. - Mon DieUt! qui donne<r,a demain à manger à ·ces ·p etit·s inlnooents? Femmes martyres, bénissez toutes les cœurrs d'or qui, i>U•r pitié rpour V()IUJS seules, dans ·c ette misère, .perpétuent les œuvres cha;ritJa.bles ct ·sociales qui sèchent les lru.'mes et soutiOO!Ile.nt diaillS la vie.

Le coq de Saint-André


15 p_rest~. sultan saus peur et sa.ns reproyeuse- et blanche, tombant en gl'acieux panàche, il défie a.u son de sa trompette le ban- che. Sa. fanf·all'e n'a pas l'éclat guerriet· de dit des airs, en même temps qu'il rassure nos coqs. On dirait que sa trompette est par des intonations plus do":Jces son sérail bouchée. C'est peut-êtreo parce qu'il claironte.J1rlfié. ne en japonais. Le coq est originaire de l'Asie. De la Per• • se ll passe en Egypte, de l'Egypte en Grèce Ne l'oublions pas, le coq est l'emblême nad'Athènes A Rome. Accllma.té partout, il est devenu une nê<:esslté absolue de 18! vie bu- tional de Jru vieille Gaule. C'est le drapeau de Brennus. ~aine et, depuis la Sibérie jusqu'au cap de C'est lui qui entre triomphalement dans Bonne-Espérance, sous toutes les latitudes ert tous les climats, on trouve le coq dont la Rome, se pose oo vainqueur sur le temple volx de cuivre est le réveille-matin des fer- de Delphes et dicte ses conditions aux fils mes et dont le chant est une fanfare de com- de Romulus: « Vœ Vlctls! » Plus tard, quand les Romains ont envahi bat ou d'amour. Ohez les anciens Perses, le coq était di~u; les Gaules, il s'éla.nce de son rameau d'or et. les Chaldéens vénéraient ce «fils du soleil» l'aile déployée, le bec menaçant. il arrête dont la volx éclatante salue !'.aurore, le r e- pendant dix années les aigles de Jules Cétour à la vie et au travail. A Rome, le coq sar. Enfin, après le Capitole, le Calvaire. Quand était l'emblême de la foree et de la santé. On le sacrifiait Il Esculape. Les Phéniciens Pierre s. renié Jésus, le coq de la Passion l'illldoraient. Voguant vers les doux r ivages agite ses ailes et eontonne sa fanfare de deuil ensoleillés oil devadt un jour s'êlever Mar- au pied de laJ croix. seilh~. les hardi s Phocéens avalent un coq A FULBERT-DUMONTEIL. 1 atête superbe peint sur la poupe de leurs ----------~~ .----------navires. De tous les coqs de France, le plus fort, le plus beau est le coq de La Flèche, qu'on a vu lutter du bec e t de l'ergot contre la fouine et la belette. Pins petit, plus criard, MAISONS ET FORET~ un peu fan-t'aron, mals très brave, est le coq La bise souffle ... bzzz . .. Elle semble vede Gascogne: tout nerf et tout jactance, 11 arpente sa basse-cour comme si les rives de nir en droite Jlgne des régions borooles, et la Garo.nne lui appartenaient, lève sa patte sous son baleine de glace, qui transperce, d'acier comme s i elle tenait un sceptre et se. et semùle l'Incarnation de toutes les puiscoue sa crête rubiconde, un peu exagérée, sances de l'biver, on volt les passants rentre~:" la tête entre les épaules et relevet· pa\·comme un panache vivant. dessus leurs oreUles le col de leur manteau. S'Ils s'arrêtent un instant, Ils tournent le dos • • Parmi les coqs exotiques, voici le coq de il la bise, ils sa font petits et trapus, et quand Bentam à la queue SSIIlS faucille, et le coq Ils marchent, on dirait de loin des vieillards de Guelder e.n Hollande, qui n'a pas de crê- tout volltés. Bzzz .. _ La bise souffle, ~t. pour ré~ister te! Un coq sans crête, n'est-ce pas comme un lion sans crinière, un bélier sans cornes, un il sa terrible voix sifflante, elles se font toumandarin sans queue, un rot sans couron- tes petites, elles se tapissent, elles s'abrine? Eh! bien. œ coq tête-nue, qui a l'air d'a- tent, basses et massives au coin des bois. voir remisé sa crête dans quelque coin de la les maisons isolées, les humbles g.ardiennes t'erme, est pourtant revêtu d'une imposante des paysages pittoresques ol\, l'été, cles citamajesté. Les Hollandais l'accommodent volon- dins aiment à portelr leurs pas en famille, tiers aux pistaches et aux concombres, mais en groupes, et padols en t roupes nombreuses. lui se passerait d'être ainsi olliCcommodé. Hier encore, c'était ln. douceur de l'air, la Le coq de Sumatra se drape dans son mantl:'au aux reflets d'or aveiC J'orgueil d'un mo- clarté du soleil, le sourire de l'automne, mals ns.rque indien. Le splendide Yokohama, coq maintenant c'est l'âpreté de la bise coupante du Japon, secoue mollement ses belles alles et glacée. Ils se font rares, les passants, sur les rouges et balaye le sol de sa longue queue, 80-

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PROMENADES D'AUTOMNE

grandes routes, rubans gl'lsâtres entre les grands bois noirs; plus de promeneurs; de loin en loin, une petite ombre solitaire qui s'avance, une silhouetta repliée sm· elle-même et comme rabougrie. Le geste instinctif du passant pour se gat rontir contre la morsure du veut du nord et toute cette attitude défensive qu i fait s,'bumilier et vieillir le f ront le plus altiell·, tout cela se r etrouve dans les maisons et les forêts. Les paysages ont leu r pbyslologie, et chacun d'eux correspond à un état d'âme et peut se tt·aduire en plaintes humaines, ou en lmmaines espérances. Résignation!. .. semblent dire les maisons et à ce mot l«s forêts semblent répondre p~ un autre: Solidarité! Les maisons sont isolées, disséminées sur les pentes, dans les .replis du sol, ù. la lisière des bois - e ntro le vert sombre, presque noir des sapins, et le vert plus tendre des champs ou des prail·ies, mais maintenant unifot•mément jauni et Jlané .. _ Parm i ces maisons, Il en est de vastes, qut sont des fermes cossues, aux étables richement peuplées, tandis q11o d'autres, plus humbles, semblet·aient des masures si la propreté ne leur donnait une a isance ct comme une dignité l'éelles, Mais toutes, gl'!lndes ou petitos, r iches ou pauvres, elles ont un air de famtlle: - lem· façacle es t orientée vers le midi, tnntli s que du cOtG du nord sont les dépendances qui recevront le plus rude 13Ssant tle la bise; - toutes, leur toiture est basse, et petites, étroites, sont les fenêtres de lcrur unique étage. E lles se tournent comme do pauvres ûmes Inquiètes, qui plient le dos sous les coups de l'advcrsitli, et t<1chent avec avidité de ne pas perdre ni un rayon de soleil, ni un sourire d'humble joie. Résignation, nous semblent-elles conseiller - · oh! s i ~<a~emcn t - les vieilles maisons. et il vaudr ait la peine de montet· de la .yille tout exprès pour recueillir cette grave leçon ùe l'exp6rieuce rustique et dobounnire; car il souffle partout. l'âpre veut d'hiver, et tlan"' la grande ville il est des m1lliers d'âmes que l'adversito mord comme une m âchoire de f auve ou tord comme une tenaille de bounoou. Résignn.tion! Eti voyez: cette llUmble C't austère vct·tu n'empêche point d'avoir son coin de poésie, sa parcelle d'idéal et de fé'1# licité. Dewant cbacnne des maisons, elu côté du soleil, bien abt·lté par la façade bl·anche

que surmonte uu toit brun, s'étend, enclos de paŒssades aux tons clalt·s, un petlt jardinet, un modeste carré de verdure, oil les légumes du ménage fraternisent avec des touffes de t'leurs. Celles-ci, ou les choisit robustes, pousSIInt ferme, résistant aux premières gelées, demeurant la tête haute sous les rafales. Fleurs d'arrière-saison, majestueux chry.BWIthèmes, qui mettront devant l'humble demeure un coin de poésie, puis que l'on cueillera, et qui, dans quelque pot Il lait ébréché devenu impropre aux besoins du ménage s'effeuilleront lentement derrière la vitre d~ la petite fenêtre basse, caressées jusqu'lllu der·nier moment par le soleil, cette grande corolle d'or que les assauts séculaireB des brumes ne faneront jamais. Résignation! Ainsi dit la vieille philosophie Tout paysage a ses ruines, toute société lili des maisons de !la montagne. Et n'ont-elles pas raison? Solidarité! Ainsi disent à leur tour les grands bols - et, eux aussi, ils ont bien raison. Pour grandir et pour vivre, pour résister aux assauts de la bise qui s'enrage a. les voir si Vlaillants, les grands arbres se serrent les uns contre les autres comme. des soldats au bivoun.c pour avoh· moins ft·old. Les maisons sont disséminées, sentinelles d'.a vant-garde, mais les sapi ns sont massés en bataillons, en régiments nux unifot·mes d'un vert noir, compacts, presque Insondables. 'l'out arbre Isolé, ils le savent, est un arbre mort. Il est de ces indisciplinés, de ces poètes aux fronts échevelés, oui, il en est. Seuls sur les ct·ëtes, sur les pentes escarpées, Us ont reçn tout le choc elu vent glacial. Leurs branches, secouées sans cesse, paraissent des membres infirmes tordus pat· la souffrance. Leu·rs cimes dénudées semblent des fronts que les soucis et les labeurs stériles ont dégarnis avant l'nge. Leurs maigres silboueottes, qui se profilent sur l' horizon terni, font penser au poète Gt·ingoire, ou mieux encore, ù l'immortel Don Quichotte ... Ni contre les moulins à vent, ni contre le vent, ni contre les implacables exigences de la vie, il ne fait bon lutter. Et pou·r1Janl ces vaincus aux t roncs décharnés font bien dans le paysa.ge. S·ans eux, celu i-cl perdrait soo cbat·me Jo plus pittoresque, le plus lmpréYu. ses bohémiens et ses victimes. PIERRE.


Almanach du Valais 1903. •Cette p,u•b lication, qui comprend· 88 p,alges die tex.tle et 50 ~ges d'annooces, pa.rait pour la troisième fois en 1903. O.Di j·lllgera die son cootenu pa.r l'é.numé· ration des prinCÎipa'llx a:rticles su•i·

:va nts:

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«Les t11.·ois Angel ua» (avec gravute la 11 Salutation aJillgélique >> oo tê te de UPAlmanach). - << I.ntlue:nce de l'Al· ma;naoh sm· l'édll'ca.tion du Valaisan», par L. Coquoz. - «Le Paysan >>, pax J os. M01rand. - << Le com:scrit valaisan>>, (poésie). - «L'incendie de ~on du 24 mai 17~8 », J)ar O. Perrollaz. Du même aJute wr: «Vins et vignobles diUJ Valais >> (de ux mots au petit proprié taire). - «Le châte.aw de .Brignon», •Cll'oquiis v·allaisa.n, l(ll8..1' Solandieu. - H\ll même: « No.s montagnardes>>, «Le nain de la Maig1•a uge >>. - «Oiseaux ut'iles à l'agriculture>>.- «La chanson 'de la channe » (texte et musiq'lle), q>a<r Sola ndielll e t Ch. Haenni. - «Nos é glises », pail' le ca.rd!inal Mermillod. - « Le centenai'l·e de 1903>>, par Hilaire Gay, dép,uité au: Grand ·Conseil de Genève. t< ·L es déceptions de Ma.d'ame GrillS· s et>>, p-a.11 MM'io. - «Les Diablerets>>, pax L. Vu:illdem.in. - « La •r écolte diU bOtis su:r le Rhône >>. - « L'hOIIIllllle qud saat lire et écrire)), - (( L'alcool et le vin». - «La fenaison en Gruyère >>. - Le ra•t~eam à cheval et la faneuse ». - «Le !Président d~e la Confédération pOillll' 1903 (M. A'd·. De ucher) wvec portrait. - « Re vue des événements>>. Nom'breuse•s g.ravuires dans le texte. On eontiDJue à se rptocurer l',AlmaD'ach '<l'u Valais" CJhez les libraires et dé taillants à raison de 30 centimes seulement. A noter que l', Almanach dru ,V alais es•t en outre la s eule publication Slllisse a.v c·c RICHE COUVERTURE E·N OOUI.JEURS dont le coût ne dépass e ,pas celui des almanachs ordin-a ires.

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Variétes .. MER\"EILLEUSES 1\lACHl NE•S. On expose en ce mome nt, à Londres, rme ma:chine d"in r.e ntion a mé rioain.e, qui pourra faire fa.ctilement le trava il de six employés. Cette' machine remplace un ca.i.ssier, enregistre les vent es, rend la monnaie et sel't .d'e comptable et ·de vél.'ifiootell!I'. E llie a dilltiQIDJne, en outre, ave'C une étonnant e ·r rupidite et précision et rend la f ra:ud:e abs·o lument impossible. Chaque m a tin on y met la monnaie nécessaire aux besoi ns de la jou•rn'ée, 500 fr. par exemple, et si un client d~ les a:chats se m orrrœ:rut: à 5 f.r. ptl'ésente en rp:aiem ent UJU billet de 100, la machine e<Il\regista:e l'a.chat, reDJd la monnaie, et, -de pl'lls, délivre un reçu au client. 1 Le mo:n.tant de l'a chat a été 3JUf!si ad'd~tionné 'à la somme déjà en caisse et le ·c:omme1rçant JleUlt se .rendre ooiDJptle à tout moment de la jolllrnée de l'état de celle-ci et voir oornbien ae monte le total de s ve ntes opérées depuis le 'IIHL· tin. Il suffit, [pour faire fooc.tionner cette merveilleus e machine, d'a,prpuyell' sur l'une de s clefs, comme daiils les ernregistreurs ordlina ires -dont! elle n e d:ilffère pas beau-cou.p eon appruren.ce. Au cas où ~.' on y glissru·ait une ma u vaiise pièce celle-ci serait immédiatement r·ejetée pa.r la ma:chine. L'in venteur a mis :d'o uze ans à la per· fectionner et une fort une a ·été engi(}utie dams ses tentatilves. Une aut1t'e machine d ' un gen re différent, vient d'être a.u ssi inventée, en Amérique t oujo.uJrs, (p'a.r un Can ad ie•n. ' Cette machine est ·destinée à rempla· cer les maçoos et fo·rurnira un ttarail de beaucoup s upériewr à celui fait à la main. De ux hommes et un ga:rçoo s nf· firont 'J.J Oilll' la faire fo,n cti.onn cr et fe· ro'Dit1 facilement l'ouvra g-e de 6 ou 7 lmbiles OU\' l'ie .t• s. Ajoutons llliUC cette maehine 1pe ut poser de 400 à fiOO bi'η q u1es à l'heure .

SUPPLEMENT A ,L'ECOLE PRIMAlRE" DÉPARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE DU CANTON DU V ALAIS -~

INSTRUCTION PRIMAIRE COURS SCOLAIRE 1902-190:3 Personnel du Département : CHEF n ~; DÉP~RTE)Œ:<IT: î\I. Laur ent Rey REill'LAÇANT : M. Ch. de P reux. SEcRÉTAIRE FRANÇAIS : :\L P aul Pignat. ALLE~LL'<D : M. .Joseph Délrig. Au Département des .Finances est rattaché le service du matériel scolaire avec un employé spécial, 1\1. Césat· Grenat. (Bru·eau, maison Ga.bioud, Sion, rue de La.nsa.nne, au 1<•.) Ecole des élèves-instit uteur s des deux langues DIRECTEUR : i\L Antoine Mura, d'Alsace. Ecole des élèves-institutrices françaises ET SURvRILL.ANCE: Sœurs Hél ène et Ursule.

DrnEcrro:<~

Inspecteurs scolaires )[. l'abbé F1·. de Courteu, rév. cur é, Venthônc. HÉRE:<~s: }1. Fabien 1\l:OùS, j uge-iustr., Sion. SroN : lU. Augustin Lamon, directeUI', Co;)(TIIllY : M. François Girond, député, Chamoson. lliRTIG;)(Y: .ll. P .-Jo3. Rouiller, aue. inst., Martigny- O. ENTRENO:<~T : M. Sigéric Troillet, juge-in~tr., Bagnes. St-MAURICE : M. le Chan. Tr oillet, rév. curé, Salvan. M o NTHE Y : li-I. l'abbé Gabr. Delaloye, r.:lv. curé, Massongex. Sr&RRE :

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N.B. - Les noms imprimés en PETITES CAPITALES sont ceux du personnel enseignant qui débute dans l'enseignement .

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Vincent Pitteloud Alfrl'd Chabbey Séraph in Bétrisey • f. 1 Sœurs de St-Joseph Botirc, g. Pierre Crettaz f. Rosalie Stalder El ément., m. François Gaudin Pierre Gaudin Evolène, g. f. C.othcrine Métrailler Haudères, g. Pierre Foll oni er , f. l\1arguer te Follonier Lannnz, mixte Pierre ChevTier Jcaq Maître La Sage, m. Garçons Louis Dayer Fi lles Alexandrine Gillioz Marche, mixte Antoine llbitre Enseig ne, m. Pierre Fournier Grég. Rossier Garçons M.arie Louise Fellay Filles Garçons Jos. Fournier Filles M:a.d~leinc Favre St-:Marlin m. Martin Beytrison Suen, mixte Jos. Rey Eison, Martin Rey La Luette, m. Ant. Gaspoz Jean Bertbod Mixte Franç. Crettaz Garçons P h il. Gautier Fill es PITTELOUD EDoUARD Villaz m. PITTI!.LOUD DANIEL Places m. 1

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EN OOUIJEURS dont le coût ne dépass e ,pas celui des almauacbs ordinaires.

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Elèves-institulew·s de langue fmnçaise Ir• ANNÉE. - Abbet .Joseph, Barras Gédéon, Berguerand Raymond, Bonvin Candide, Bonvin Victor, Bornet Antoine, Cal'l'on Henri, Constantin Adolphe, Dessimoz Célestin, Folio nier .Jeau, Gaist Louis, Gillioz Emile, .Joris Maurice. Max Jos.-Emile, Maury J os.-Ant., llilaytain Henri, Pitteloud Jean, Pouget l\1anrice, Riquen Francis, Rossier Emile, Vergère Patrice. - 21 élèves. 1[• .A.NNl~E. - Baillifat·d Jose ph, Bérard Maurice, Bétrisey Prosper, Constantin Philippe, Darbellay Henri, Délèse Séntphin, Gaill ancl Léonce, Maye Oscar, Meizoz Louis Pello~choud Louis, Pralong 1\'Iaurice, Puippe Henri, R~ppaz. Alphonse, Rong .Jean, Rouiller Jean, Udrisard 1\l:odeste. 16 élèves.

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en fonction pour la période 1901/03, soit depuis l'assemblée de Chamoson en 1901 jusqu'à la réunion générale du Jlrintemps 1903, qui aura lieu à St-l\1aurice. PRÉSIDEN'I.' : :u. Fr...nç. Girond, insp. scol., Chamoson. VIcE-PaÉsiDENT: M. Ernest Naville, inst., Ardon. SECRÉTAIRE : M. Raphaël Bocbatay, inst., Salvan. MEMBRES : M. l'abbé Emile Tamini, prof., Sion. }L Paul Pignat, 1er secrétaire, ~ M. Edouard Canon, inst., Bagnes. M. Victorien Darbellay, inst., Orsières.

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de langue française

Ir• ANNÈE. - Aubert Amélie, Décaillet Henriette, Délèze Stéphanie, Défayes Julie, Delarse Eugénie, Evéquoz Alphonsine, Fournier :àlarie, Gaillard .Julie, Grange Faustine, Knopfier 1\Iarie, Marquis Célina, Métrailler Catherine et Marie, 1\l:oren Esther, Pitteloucl Emma, Sauthier Marguerite, Taramarcaz Ida. - 16 élèves. Ire ANNÉE.· - Arbellay Angeline, Bonvin Allo die, Bruchez SéraJ!hine, Jordan Antoinette, Girond Philomène, Nicollier Julie, Pillet }Iarie-Louise, Rithner Anna, Thétaz .Joséphine. - 10 élèves.

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@orfian6 be$ IJ?venr;ail'ircl: d!e9rr;er eim,;: \lltlifibent: ~od)tv. ~err ®d)uhnf~eftor S1ilt05 Wmf)erbt, in ~i 0e~riiftbent :

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Sfunben ffi11ibcl)en @emijd}te @emijcl)te

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I<5d)albettcr :tf)eopgil ~Jèinnig ll!Ic~an.ber

lBrigger ffi1agbalena lBoifen @regor Smbof 2eo S)ocl)lD. Wb~c stied)ler lllenelj :t~ai!l <5d)luer~ S ofl . .Sof. .SmlJof \l3attlina

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