ter Décembre 1905
24:eannée LE FOYER et les CHAMPS
du lièvre que vous faites r evenir. Vous ajoutez une pincée de farine, vous mouillez avec vin rouge, un peu de bouillon; vous joignez bouquet garni, poivre, sel, petits oignons, champignons. VouR remettez vos lardofü frits, et quelques instants avant de servir, vous lie z la sauce avec un peu de crème et avec le sang du lièvre que vous avez mis de côté.
Variétés NotreTailleet notrePoidsaux dilféreolsâges de la vie
C'est dam leg premiers mois de son existence que l'enfant gr.andit le plus raChoux-fleurs pidement ; sa taille augmente en moy enne Choisissez-les bien blancs, ferme1 et de 20 centimètres la première année , de serrés . Divisez-les en morceau x égaux, 10 la seconde, de 7 seulement la troini trop gros ni trop petits, lavez-l es; sième ; de la cinquième à la seizième mettez -les dans de l'eau salée bouillante; année on peut observer une augmentareti rez -les peu cuits, s'ils sont destinés à tion assez régulière de 5 cent imètres I i2 repasser au feu pour être accommodés, sans par an ; elle est moins forte encore de quoi , il risqueraient de tomb er en bouil- 20 à 30 ans, le corps a terminé alors sa lie ; égouttez. croissance. Vers 60 ans, la stature de L'eau de cuisson peut servir à faire l'homme diminue lentement. - Le poid8 une excellente soupe, en y joignant d'audu corps n'a ugmente pas pendant la pretres légume~ , des pommes de terre ou mièr':l semaine ; mais au bout d'un e disimpl ement de l'oignon. zaine de jour~, il est sensiblement le Choux-fleurs au gratin. - Cuits ac- même qu'à la naia~ance ; la première ancommodés et dressés comme ci-de ssus dan s née il tripl e. Do 12 à 15 ans une jeune un plat qui aille au feu , couvrez de mie fille pè ~e plus qu' un jeune homm e du de pain et de petits morceaux de beurre; même âge. Le poids maximum d'un puis mettez un instant a.u four. homm e qui se nourrit normalement Choux-fi leurs .sauce tomntr . - CuitR est atteint à 40 ans. En moyenne, le complètement et égouttéR, comme il est poids de l'homme varie de 13n à 140 dit plus haut , dre ssez les sur un plat livr es, celui de la femme , de 115 à 120. chaud et ver oez dessm une sauce tomate. A soixante ans, le poids du corp s comChoux-fleur.~ en.~atadP.- Cuits aux mence à diminuer trois quarts et égouttés comme il est dit Le championdes bouledogues plu s haut,as sai,onnez -Ics demo utard e, sel, poivre, huile, vinaigl'e , œnf cru ou mollet Il a nom oRoyal Stone» et a été ach esi vous voul ez. té 20.000 fr. par un éleveur américain. Il Vous pouv ez aussi essayer de la sauce suivante: Ecrasez un jaun e d'œuf dur, délayezle avec vinaigr e, sel, poivre, écha lote et un peu de fourniture de salade , le tout haché très fin; ajoutez ce qu'il faut d'huile; mêlez bien et joignez vos chouxfl.eurs, si la sauce est trop court e ajou · tez quelques cuillerées de vin blanc.
@}R{ij~l~Jl DE LA
So~iétè valai,at)t}e d·édu<?aticn L'Ecol3 primaire donne de 14 à 16 livraisons de 16 pages chacune, non compris la couverture, et autant de suppléments de 8 à 16 pages pendant l'année ordinaire de 12 mois CC'mmençant le 1er Janvier. Chaque mois il est en outre apporté un supplément illustré de 8 pages intitulé : Le Foyer et les Champs.
Suisse
Prix d'abonnement: fr. 2.50 Union postale
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Tout ce qui concerne la publlcaticn dclt être a:l.ress~ N. P PICiNAT, 1er secrétairoi ctu à Sien,
.!ir.?.Ctlment à sen gérant, D.ipa:rtcment de
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Quelle différence entre le cauchemar qui 1mitune nuit de plaisir et le bon sommeil que procure un e journé e bien remplie !
n'a que deux ans et n'a encore participé à aucun concours. Son père, «Rodney Stone&, avait été acheté 25.000 fr.
L'intelligence des enfants n'est pas un vase à remnlir_
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Sommaire de l'Ecole n° 13 La nouelle loi iScolaire (Me.ssage Y re latif du Consei l d'F, t at). * Des livrets scolaires. - * Enseignement de la g-rnmmaire (suite). * L 'é<luca.tion qu'on do:.me aiux antres profite toujours à soi-même. - * Pourquoi le maître doit-il parler deYant les élèves'! - .,. La lign1:. droite est le plus court chemin d'un point à un autre. - * Examens des recrueis 1903. - * Progrès du r hant. ·- Va,riétés. -.'..o-
Sommaire du supplément n° 13 Les feui ll es tombent. - Le bonl1eur. - Les amis de,s arbres-. - L1: goùt. - Si j 'avai1s un million. L'oxyde de carbone et la santé puhl ique. - La cro ix sur la haut(:Ul'. - Variétés. La suisse à travers les âges Nous appe.lons l 'at tention sur un autre supplément joint au présent N° de l 'Ecole concernant ! 'acquisition à prix réduit d 'un remarquable ouvrage publié sous le titre ci1.iaut par la Société anonyme des Art~- graphiques, de Genève. --0--
Examens des recrues 1905. Atitre de complément du tableau comparatif déjà publié concernant les examens de nos recrues pour l'automne dernier, voici la note et le rang qu'ils assignent à nos communes de la partie française du V a Jais. En regard du nom de chaque district il est en outre rappelé le n ombre de ses recrues et la note moyenne obtenue. 81 R. Distr ·ict de Sierre (8.79). Grang·es, Grimentz et Icogne 5 St -Luc 6.15; Ayer, Chernngnon et St-Jean 8.-; Lens 8.2; Chippis 8.5; St-Léonard E.6; Clialais et Mollens
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9.2; Randogne 9.5; Miège 9.7; SiNre 10.-; Grône 10.2; Vissoie 11.-; Veyras 11.5; Venthône 14.- . N.-B. - A noter que les communes de Granges, Grimentz, St-J eau, . Vissoie et Venthone n'ayant fourni ~ qu'une seule recrue, la note obtenue représente moins exactement la moyenne que lorsque celle-ci est le pr~duit d'un µlus grand nombre de re sul tat.s. Ce sont ainsi les communes populeuses qui permettent le mieux, par la diversité des forees de leurs recrues, d'obtenir une note d'ensemble rendant plus jUJstement la situation. 50 R. D ,istrict d'Ilérens (7.52). Agettes 4,6; Evolène 7 .1; Hérémence 7 .2; Ayent 7 .3 ; Ma,se 7 .5 ; Vex , 7.6; Nax 8.-; St-Martin 8.8; Ver namiège 12. ( Cette dernière n'a fourni qu'une seule recrue.) 77 R District de Sion ( 6.89). Savièse 6.8; Vey;sonnaz 7.-; Art baz 7 .3; Sion 8.2; Bramois et Grimisuat 8.5; Salins 14. 1 V eysonnaz : 1 recrue seulement, alors que Sion en a compté 41 et Sa vièse 20. 75 R. District de Conthey (7.37). ?. r Ardon 4.8; Ohamoson 6.6; N en- 1 1 daz 7.6; Conthey 7.8; Vétroz 8.3. , ,, ( Cette dernière a eompté 3 recrues; toutes les autres de 5 à 34.) 150 H,. District de Martigny (7.88) . .. 1: Trient 4.-; Charrat 5.4; Martigny-V. 5.5; Saillon 6.5; Fully 7.i5; i :; Saxon 7.6 · Martigny-Bomg et Corn. bes 7 .8; L~ytron 8.5 ; Bâtiaz 8.7 ; Isé ' rables 9.3; Riddes 9.7; Boverme1 10.3. (A l',exception de Trien~ (~), ,1 toutes les commUll'es de ce d1stnc ~ ont compté de -1:à 12 recrues.) 78 R. District d 'Entremont ( 6.82). Sembrancher 6.2 ; Liddes G.3; Bourg-St-Pierre 6.6; Vollèges 7.- ; Bagnes 7 .85; Orsières 9.4. GG R. Distr. de St-Maurice ( fi.63). '
Collong.es 4.8; "B'inshauts 5.3; Evionnaz ,et Salvan 6. - Massongex G.40; St-Maurice 6.46; Mex 8.-, Dorénaz 9.-; Véros-saz 9.1. 75 ~1. District de 1.11. onthey ( 7 .69). V1onllJa~.~-; Vouvry 6.2; ColJombey 6.Bt; Port - Valais 7.-· Champéry 7.50; Monthey 7.58; Tro~torrents 8.6; Val-d 'lfüez 9.2; St-Gmgolph 11.3. *
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* Rur les 870 recrues valaisannes examinées dans le canton 405 soit ,~ ot. ' } ' le 'tl. /(), n ont eu da:ns leur livret de serv ice que des 1 et des 2. La liste de ces recrues - qui paraîtra sous peu pour chaoue commune dans le Bulletin officiel à titre de récompense et de st imulant - atte,ste éloquemment, avec la note moyenne obte1!ue p_ar_l,~canton (7.76), les prvg:~·es rea)1ses dans le domaine de 1'mstruction. Voici maintenant le nombre et le % ( ) par district de,s recrues de cette catégorie: Conches 25 ( ïG % ) ; Rarogne-Or. li ( 33) ; Brigue 25 ( 4:3) ; Viège 10 ( 30) ; Rarogne-Occ. 1:3 ( 48) ; Loè clie 29 ( 47) ; Sierre 26 ( 32) ; Hérens 23 (46) ; Sion 49 ( 62) ; Couthey 29 ( -W) ; :Martiµ;ny 53 ( 50) ; Entremont :J2 (-±1); St-Jfaurice 43 (65); Mon they :3-1-(.H). (Co11wwniq11é). -o-
Almanoch du Valais 1906. Cette publication, anivée à sa 6~ a11née, contirmeà fair e bravementsŒ 1 <·hem.in. J1~nattendant <le ]a posséder <'omme pr .ime, les abonnés de nos différents journaux seront bien ais-es !:'aus cloute <le c:onna~tre sommai rement Je contenu de l 'éditio n <le rno6.que voici: Les pèlerinage::; (avec deux iJlustrati011s). par D. S. - Au tP-mps de /11pl'sfe. Dans e-e·tteétude très do<'u-
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rnentée, notre dévoué collaborateur }l. Oscar Perrollaz, nous montre Je, Sion d'autrefois, à 1'époque où la peste de 16:28, de triste mémoire désolait la cité. Une très belle pla~che orne ce récit qui est particulièrement intéressant et pris sur le vif. - Hildegarde D111nmber_q est une charmante nauvelle écrite par M. Ferd. de Sépibus, de ::\1œrel. - Petit paysan délicieuse poésie par ::\f. Je cliàn. J'. Gross: - Par la route du Simplon, croqms de voyage avec 3 vues. - Lt; chien de la Chachille, naïve légende du val d'Hérens, par M. Follonier. - Le Valais primitif, étude historique constituant la préface d'une nouvelle histoire du Valais quel 'auteur notre érudit concitoyen M. Hilair~ Gay, destine aux écoles. - Daoo Plan Cerisier, î\tLLouis Coquez de Salvan, le charmant conteur :r{ous f ?'it fa~re la connaissance de ~e joli site qm ,, comprend les caractéristiques groupes de rnazots de Plan Cerisier, des Guerres, du Perrey de ]a Cœttaz et des Crottins ». L 'iuteur rappelle une tradition qui se rattac>heà ce roin enchanteur et suivant laqueUe les vins de Martigny passent pour les plus cc.nailles du Valais». - Rou.te du Grand-St-Bernard. Ce chapitre d'actualité est or né du pont de Valsorey et nous montre aussi l'armée de Napoléon traversant le St -Berrnnd. - Le Sab bat du Planproz est une curieuse légende bagnarde due ù M. Maurice Gabb-1~.t,de LourUer, qui a également fourni une fable e11 patois. - La femme de Stauffacher ( une héroïne sui-s,se).. - Le r ieux guide, par Ch. d~ Mell'y. 0 'est Ja silhouette <lu t"/(~1/X loup de montagne .I?ournier cpn nous ~- est offerte. Nos portrits rappellent, avec u11e courte Illotice rons~rn\e ù ~hacun d'eux, Ja physionomie reuss1e de quelques morts de rette année: }L le chanoine Grenat, II
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:XXJVm• annêe
SION, ter Décembre 1901>
J\L Du cr ey, Consei ll er d 'Rta t , le 200 enfants, i1 cette heure, ma1'3 tnu:-:.. vieux gén éra l de Courten et son jeu- ne l'.\OJltpas hiE:>nfenncs et ces SPC· n e homonyme et parent Louis, enle- tiom, c11fa11tincs auront besoin d'êvé tra gicpie ment et dout deux pièces tr0 réorganisôc8. ()11 pent avoi1· IP1-. de vers inédites révèlent le talent feuil les d'engagement, ehez 1e chaJJOétique . - Dans Deux cols de mon- 11oi11e(hoss, ii. T,ens, pour le Valms . t aqn e ualaisans, nous ap_Prenon~ i'l Cl's feu i Iles t1'e ngap;crncnt rc prémieu x conna ître la Gennrn et la rou- S('lltcn t le H. Nieolas de Fh1c et elles te de la Fu rka. - Un article consa- donnent les motifs ponr lesqnPls les cr é aux T ravaux dn Simplon eist ac- 0nfants doivent pratiquer l'ahsticompagné d'un e::-;cellentportrait de nenrc totale. 11 est très facile d 'eJ1rôler des (; Lnotr e ingéni eur distingu~,, 1L FJrn. Stocka l11cr. - Les actual1tes propre- fm1ts, il est plus diffir.ile de les rete11ir. 11 faut pour cela qucl(]ù.:~ ment dites sont ensuite représentées pai: - réunions où on leur appreud cles pa r un résumé des éYénerne1_1t':l mi lesqu els la guerl'e Tusso-Ja1)011a1 - l1istoi1·es, etc. Il y a des enfants qui se ocrupe la 1)l'ernière place avec plll- ti(lment le 1 11' engagement avec u:1e sieu rs illustrati011s. - Les échelles [idélit{, remarquable . .]C' crois ponr d' A lùi11en (avec vue). - Des arti - rn011 compte sonYcrainem<'nl utile cles aoTicoles nous parlent de lem· de les g·ao·ner i't la r,ause de 1'absticôt é d7i rôle de la femme à lR cnm- ne11C'e.L 'Êspoir, ln Soriété d. s e-1pa gne, du tir contre la grêle, ~es c~- fo11t,; issue cle la Oroix-Bleue, comnposit ions de Ra:s:0~1et cles fru.its rc- te (léjù <ll's millier? dt:>rne~nbn:.s.Rlle comrna.ndés, du som des machines et a 1iris <·omme devise: Pre vemr ca11t mieux q11e guérir. C'est pa ·fa1,." Jcs instruments aratoires. Voilà sans pousser plus loin, l 'ô- m0nt juste. Préservous Ct'S cnfan•s, 1mnH'>ratio n de ce que renferme d'in- fa i801;s leur comprendre cin'011 p ut téressmit et d'instructif l'Alm.ana,:h vivre, qn '011 peut $tre foi t, êt.re jo dn V a lois 1906, chaque année mien:s: yeux sans alcool. Un bon nolllbre Cle soigné Pt plus richem.ent illustré, en ees enfants seront des abstinents coùte si même temps que rnla1so11 avant tout. plus tard. 1/ahstinence le,~11· peu, pour le m?ment, qu 1~ nous ;,\; P rix 40 cent imes . ra facile d'avoir des sect10ns nom --olweuses. 0 'est le 1110:-·cnde form 'l L'activité antialcoolique en Valais. leur caractèrl'. Tl faut leur appw 1Nous pouvons m~intern~ut regar- dre à Re vaincre, à :,:a~oir dire uon tler l' avenir d'un œ1l serem. Les so- à propos. Nous aYons fait fnbrict . ·1 ciétés de jcm1es gens sont eu el f,·t, pom· eux un im,igne qui a les nw1 s a.'une importance eapitale. )fous couleurn qne celui d<.'saclul t.:s. U ''St allons 01·ganiser aussi nne section nne roseilc en soie bleue avec u e de 1laîtres abstinents. Elle 11e com petite croix <'il métal doré. Le8 ~ - · pre 11dr a guère qu'une quiu:,i;nine ( et fonts f'ont si fiers do porter leu · 11e1 à pein e) de membres ch~ corps CJ?--si gne. Laissez moi remarque 'est un execllenl 1 pa$mnt que e seignant et de normaliens. unm, d'autres suivront cc bon t>xemp1P. Yen de propagandl', même pour )fous réussirons de la sorte ,.t i'onder ndulfos, de porter l 'insignc>, ,in des sections <le la ,Jeunesse abst•!H'll- moins le dimanche. Pourquoi 1ong1t e cette branche cadette de la u1gue iait-on d~ 10 faire? C'est u 1 moyt' st~isse. Nous avons enrôlé P1tvi10:i ]01 i-:qn'011 , oynge, de 1 econnaître un 0
L'ECOLE
PRIMAIRE
ORGANEDE LA
SOCIBTBY.ALAISAl'1'ED'EDUCATIOI
LA NOUVELLE LOI SCOLAIRE Message y relatif du Conseil d'Etat
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Nous pensons intére ss·er les lect eurs de l 'E cole primafr e en publiant en plus grande partie le mes sage du Cons-cil d'E t at au Gramd Conseil , accompagnant l,e proj ,et de loi re lat if à J 'enseignement primair e et aux éeoles normale.<,: Le projet que nous soumettons à vos délibérations n'a pas pour but de révülutionner complètement notre org anisation actueUe, dont les princip ales dispositions sont profond ément entr ées dans nos mœurn. Il n' est au fond qu'un dévelopnement plus étendu des dis posli.tions actuelles sur la matière, disposÏltions contenues déjà dans divers lois et décrets du Grand Conseil, arrê tés du Conseil d 'Etat ou ordonnances du Dép artement de l 'Instruction publique. Nous y avons cependant introduit quelque s princip es nou veaux assez importants. D ans l 'expos é qui suit, nous nou s born eron s à signaler et à justifi er, aussi bri èvem ent que pos sible, les modifi cat ions proposées à l'état de chose actuel, en les accompagnant d 'exp lic ations et de réflexion s appropri ées
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* Le Chapitr e Jer,qui fixe les principes générau x de la loi, cont ient à son art. 3 un principe nou veau, sanctionné déjà, il est vrai, par les lois et décrets votés en ces deqières années. 0 'est le prin cip e de la participation de l'E tat aux fr ais de l' ins-
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truction primaire.
J usqu'en 1888, époque à partir de laquelle l 'Etat donna aux institu teurs qui se distinguaient dans l 'accompliss ement de leurs devoirs des primes d'encouragement de 30 à 50 fran cs, le fis c ne cont r ibua it en ri en aux dépe nses fai tes pa r les commun es pour l 'enseign emooit primaire propreme[lt dit . L a loi du 24 novembre 1896 pr évoyait une légère augmeilltation du traiit ement des instituteura et inshitutrices : l'Eta t en pri t la moiti é à sa charge. D epuis l 'ent ré e en vigu eur de la loi du 26 ma i 1902, l'Etat cont ri bue au trait ement du persoil!Ilel ensei gnant jusq u 'à concurrence de 195 fr ancs, respec tiv-ement 135 francs pour les insitituiteurs , et de 90 franœ , r espectiv ement 60 fr ainos, p our ]es ins-titutrioes. ·
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Afin que l'école enfantine répon Quoique l'Etat prélève chaque année 30,000 francs sur les subven - de au but pour lequel elle a été créée, tions scolaires fédérales, pour cou- il faut l 'affection et le généreux dé vrir ces nouve lle s dépenses, sa par - vouemen t d'une institutrice, il faut ticipation directe à l'amélioration de une édUJcation physique rationne lle et tout ce qui est une condition inla position du personne l enseignant et partant de la cause de l 'irustruc- dispensab le à cette éducation, soit de l' air, de la lumière, de l'espace, tion pub lique est considérable. de la gaieté et du mouvement. * * * Leis communes qui seront dans L'article 12 de la loi de 1873 prél'obligation de créer ces écoles ne sevoit le dédou,blement d'une école qui ront pas trop nombreuses. Cette discompte plus de 60 élèves. position de notre projet de loi ne Le projet actuel fixe l'effectif maconcerne que les grandes communes ximum d'une école à 50 élèves. qui ont déjà presque toutes de plein Il y a dans cette di,sposition une gré ouvert des classes enfantines. heureuse innovation: Depuis long* temps on constate que le chiffre de * * 60 élèves est trop considérable pour Les art. 11 et 12 renferment une permettre à l 'instituteur de suffire des dispositions fondamentales de à sa tâche: cela d'autant plus que le tout le projet de loi sur l 'instruction programme d'études est difficile à primaire: L'âge de la sortie de l'é remplir et que la plu part de nos éco- cole. les comp~nt des élèves de différe1i.Jusqu'à ce jour, cet âge était fixé tes forces. Il est, en outre, superflu à 15 ans pour les enfants des deux de démontrer que la marche d 'unt sexes. école est généra lement en raison inDans . le projet actue l nous avons verse du nombre de ses élèves : moiul:'I cru devoir prolonger d'une année la une école est nombreuse, si la direc- durée des études primaires pour les tion est bonne, plus aussi ! 'enseigne - garçons. ment obtient de suooès et porte de~ Ils ne pourront quitter l'école fruits. L'idéal serait, sans doute, de avant d'avoir atteint l'âge de 16 créer partout des classe,s de 20 à 30 ans . Cependant un examen subi à la élèves. Mais il n'y faUJt pas penser: les moyens financiers dont nous dis- fin de la quinzième année permettra posons ne nous le permettraient pas. d'émanciper les jeunes gens q1ù auraient acquis des conna1s,sances suf * fisantes . Mais ce ne ,serait là qu'une * * .L'art. 10 du µrojet donne une exception à la règle générale,; le gros existence légale aux écoles enf anti - des écoliers ne serait pas licencié nes, créées déjà d'ancienne date avant l'âge de 16 ans . dans les plus importantes localités On ne peut certes pas mettre en de notre canton . Ces classes enf an - doute que la lutte pour l'existence tines demeurent facu ltatives pour ne soit, de nos jours, plu s intense les élève:s. Mais les oommune,s out et que les familles à la campagne l'obligation de les étabJir à la de- exigent de plu s en plus Je travail _et mande des parents lorsqu'une fré - l'appui de tous leurs membres. Ma:1s, quentation de 50 élèves au moins est d 'un autre côté, il faut conven ir as.surée. auss:1 gue les temps actuels deman-
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dent de l'homme citoyen une· instrnction plus étendue, afin qu'i l puisse concourir avec succès dans la lutte pour la vie. N'oublions pas non plus qoo, dan~ Ja plupart de nos communes, les écoles ne durent que six mois de l'année, et parfois même on se contente de ne tenir classe, ici et là, que pendant une demi-journée . Nous vous proposons donc une heureuse ÏlIDovation; le bien-être des familles ou l 'apprentis 1sage que doivent faire nos jeunes agriculteurs n'en souffriront nul lement. Si les garçons peuvent obtenir une libération anticipée de l'école à la suite d'un examen bien réussi, les jeunes filles, qui font preuve de connaissances suffisantes pourront aussi, sur Je préavis favorable de la Commission scolaire, être émancivées à l 'âge de 14 ans déjà. Les dispositions r,elatives à la durée des an nées d'école sont, par conséquent, loin d'être draconiennes, elles sont même susceptibles d'être adoucies en faveur des élèves qui orut ,su bien profiter des années passées à l 'éco1e. * * * Nous espérons obtenir d'excellenb, résu ltats au moyen des livrets sculaires, dans lesquels seront inscrites les notes méritées par l'élève et ses absences de l'école. Oes livrets, introduits depuis quel qu.e,s mmées déjà par un arrêté du Conseil d'Etat n'ont, en général, pas été tenus régulièrement. Les grandes communes de la plaine seu lement ollit su apprécier les avantages de ces livrets, témoins à la fois de la discipline, des progrès réa lisés, des infractions aux devoir~ d'écolier. . Un nouvel arrêté du Conseil d 'Etat en déterminera le fon<itionnemeut
et ! ',emploi. Leur utilité, qui est au reste in.contestable, a déjà fait ses preuves dans plusieurs cantons suis* ses. * * La loi de 1873 œ consacrait qu 'un seul article à la question d€s écoles libreis, et érigeait en principe que, pour le cas où le;s ,enfants recevraiem une instruction privée, celle-ci devait être au moins équivalente à celJe donnée dans les écoles publiques. En généra], le nouveau projet met les écoles libres sur le même pied que les écoles publiques. Elles sont placée1s sous la haute surveillance du Conseil d 'Etat gui exerce ses attributions par l 'inte•rmédiaire du Département de l 'Instruction publique et des Inspecteurs d 'a.rrondissement. Le contrôle de ces écoles est même, sous certains rapports, plus rigouFeux que celui qui est exercé à l 'égard des écoles communales, car le Département a le droit, en dehors des inspectioDtS régulières, d'en ordoillller extr,aordinairement la visite et de soumettre les élèves à des examens sur les branches du progTamme d'enseignement public. La différence essentielle, et à vrni dire la seule qui existe entre les écoles publ iques et les écoles privées , consiste en ce que les frais occasionnés pai· les écoles communale ,s sont supportés par les communes et l 'E tat, tandis que les écoles libres sont entre.tenues exclusivement par les intéressés eux-mêmes. Le droit à l 'exi,stence des écoles libres n'est pa,s généralement reconnu. Dans un grand nombre de cantons, l 'enseignement privé n'est admis que pour ]es enfants faibles d'eisprit ou bien aussi pour les enfant.s débiles, pour certains déshérités de la nature: encore la durée de ces écoles est:ene limitée. Si l'on tolè r e, dit-on , pou r certains
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enfants la créatiOlll d'éco les privées, on étab lit par là même un principe antidémocratique en faveur de quelques familles aisées; l'existence de ces écoles, ajoute-t-on encore, est contraire à l'égalité de tous les citoyens devant la loi, et elle ne permet pas d'obtenir des rapports faciles entre les ,enfants d'une même commrme et appartenant aux différentes classes de la société. C'est là cependant un but important que doit chercher à atteindre l 'école populaire. Ces considérations ont, certes, leur valeur, mais elles ne nous empêchent pas de nous ranger franchement du côté des partisans de la liberté d'enseignement. Toutefois, afin d'éviter les abus qui pourraient se produire, afin de parer aux inconvénients résultant d'une instruction qui ne serait soumise à aucuœ surveillance, l'Etat doit se réserv-er le droit de contrôler la marche de ces écoles. C'est cette conisidération qui nous a guidés dans J'élaboration des artic les du projet relatifs aux écoles lib1,es. * * * Les section.s VI et VII renferment une important~ . iÏm110v.ati?n.Elles traitent de la visite sanitaire des enfants et des locaux scolaires. Jusqu'ici 'arpplication de 1'a ' lsana . corpore sadage « mens in no » a quelque peu laissé à dési~;, sinon dans les écoles des locahtes plus aisées, du moins dans celles de nos vallées et die nos montagnes. Sous lé rapport de l'hygiène scolaire nous avons encore bien des pro' à réaliser. grès . Dans la rédaction de notre proJet de loi, nous avons tenu compte ~e l 'oblio-ation qui incombe au Va~ais d 'ava~cer aussi dans ce domame. La santé de nos futurs citoyens doit être l'objet de la sollicitude COW3-
tante de l'Etat et des Administra tions communales. Aussi ne croyonsnous pas avoir trop exigé elD.statuant que, chaque année, le médecin de district devra procéder à la visite sanitaire de toutes les écoles primaires publiques ou privées. qette visite aura pour but d 'exammer les enfants et d'indiquer ceux qui sont atteints d'une maladie contagieuse, ou qui ne possèdent pas une santé assez forte pour pouvoir fréquenter l'école. Les communes auront l 'obliga,tion de s'intéres1s,er d'une man~ère particulière au ~ort . de~ . enfants signalés par le medecm visiteur, et elles devront pourvoir à ce qu'ils reçoivent une éducation et une instruction qui soient compatibles avec ]eur état de santé et appropriées à leurs besoins. La visite du médecin n'est toutefois pas limitée à l'examen sanitair e des enfants, elle doit ~n outre.~'~tendre au contrôle de l 'etat hyg1emque des locaux ,scolaires, tant au point .die vue de la construction qu'au pom,t de vue de l'éclairage, des appareils de chauffa~e et de ventilation, du mobilier, de la propreté des abords immédiats, etc. Combien de salles d'écoles, hélâs, ne sont pas encore aménagées conformément aux règles de l'hygiène, et partant placées dans des c9nditions peu favorables aux progres de l 'instrU1Ction1! Comment, l'Etat rend la fréquentation de l'école O?ligatoire pour tous les enfants, et 11forcerait les jeunes écoliers à pass·er la plus o·i·ande partie de lai journée, penda11.t six où dix mois de l'année, dans des locaux on ne peut plus malsains et dangereux pour la santé et le développemeil'.lt des jeunes constitutions!? Il importe que notre c~ton qui, avouons-l e, est êncore bien en retaird sous ce rapport, fasse quel-
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ques efforts ; il faut que les communes se mettent résolument à l 'œuvre afin d'améliorer leurs édifices et locaux scolaires. Il y va de la santé et du bien-être de notre jeune génération! Nous le savons fort bien, les communes auront à ,s'imposer de lourds sacrifices; mais n 'oublio;ns pas que le 25 % des frais ooca:sionnés de ce chef sont couverts par les subven tions scolaires fédérales; rappelonsnous aus,si, avant tout, que ces dépenses sont un capital placé .à. un taux très avantageux. Les sacrifices que l'on se ,sera imposés pour l'instruction publique seront pour le payis une source d 'avantage,s incalcula bles. Malheureusement, il existe des communes qui, malgré une situation financière florissante, nie veulent faire aucun sacrifice et ne consentent à aucune dépense. Le nouveau projet arme l'Etat co1r1treces commun,es peu sages, peu prévoyantes, et, disons-le, souvent réca.Jcitrantes. En cas de refus de se soumettre aux ordrns donnés, les travaux de construction ou de réparation des édifices scolaires seront OTdonnés, exécutés et surveillés par l'Etat. et cela aux frais de,s communes en déf a.ut. * * * Un mot seulement de la f owrnitnre clu matériel scolaire. Le projet prévoit qu'il. sera cree un dépôt général de fommtures scola.ires. Les communes pourront s'y pro curer ces fournitures au prix de revje,nt, et devront les r~meittre. aux élèves sans qu'il leur soit permis de réalise ,r le moindre bénéfice. Les obj ets nécessaires seront livrés gratuitemoot a.ux enfanits pauvres. C'est seulement au moyen d'un d~pôt central des fournitures scolaires que
nous airriverons à obtenir l 'uniformité dans le matériel d '-enseigll(·me.nt, sans compter que dan~ 1:t3'1'.l· semble du canton on pourra reah;e1 une oon.sidérable économie. La situation financière de l 'Etid et des communes ne nous perrn( :1 malheureusement pas d'imiter lHcantons de Gla,ri s, Soleure, . B ;llt), Vaud, Neuchâtel, Genève, Fr1~onr1,. Thurgovie, Zoug, .St-Gall, qm 1on.f. fournissent gratmtement aux .e1tfants le matérie l scolaire nécessmr ,.: Il faut bien le reconnaître, la COITS(!· quence logique de l'obliga~ionAde fn!quent~r les écol~s devrait, E:;tre la fourniture gratuite du ~atenel. SCl >· laire: Qui commande dolt aussi p:·. ver dit un vieux proverbe. L'on -pen1 vraiment affirmer aussi que la g:r:1 tuité scolaire complète parait s 'ru1poser si l'on se place surtoJ1 · ru point de vue social. La pres ID<lE' même sur les bancs d'école d 'enfant pour lesquels, ~es pare1:1rts font , }f· frais du matériel scolaire, et ~ eLves qui doivent pour cela avou, r~cours à. la caisse communale ou :1 ta charité privée aboutit à de fune~~f résultats. Elle aigrit le malheureux as,sisté qui, assez souveillt, f.s,1 en butte aux sarcasmes et aux ya tll eries de ses camarades, -elle lm .ar> prend à recourir , plus tard aus;:i, à l 'assistanee communale dont l 'e.Jr-k devrait plutôt le dét,ou~île;. ~e ;'?u1 n'est peut-être pas eloigne ou 1 ei ~11 de nos finances nous permettra a,· réaliser 1'idéal de la gratuité du :,natériel scolaire. * * * Des modifica tions peu impor ta ntes ont été introduites dans le .P:ogramme et les matiè res d'ens eig 1~e-m ent. La loi de 1873 avait jet é de solit le~, bases, et nous ne voudrion s pas a : A
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jourd 'hui les ébra n ler. Les matières un simpl e dressage en voo des exaenseignées il y a 30 .ans SOJ?it4e nos mens de recrues. Un nouvel effort jour s encore nécessa:ires et md1speu- doit être tenté afin que l' école comsa:bles. Nous y avons cependant ajou - µlémentaire puisse porter tous ses té l' enseio-nement du dessin dont l'u- fru its. Les nouv elles mesures proposées tilité, dis~ns plus, la nécess ité, n'est µ a,r le projet ne pourront ~anquer ::>o int contest ée. .u'èlaDoration du plan d'étude no~s de produire d'excellepts res~lt3'.ts. perm ettra d 'appo r t~r quelq~e~, uti - Le.s élèves sortis de l 'ecole primaire les modificatiollls so'lt quant a 1 eten- à l 'âge de 15 ou de 16 ans ~evront, due du pr ogramme, soit quant aux jusqu'à l 'âg: de 2~ ans, smv r e ces méthodes d 'enseignemoot pour les cour s complement air es. différentes branches . En allége!3-Illt On v conisac1·erait au minimum 120 notre programme d'étude, e~ le ~1m- lteua:es par an. En ~eho~s de_ oe~a, plifiant, en le ren?ant y l11;3~lastique le•s jeunes gens astremts a subir 1 enous p ensons arri ver a ~a hser Ulle xamen pédagogique du recrutement partie importante des 1:eforme~ que doivent suivre un cours de 25 leçons nous nous proposons d 'mtrodu1r e. de 2 h eur es (total 50 heures) durant DaillS]es écoles primai res, il ne suf- le mois qui. précède cet. e:xame:n. Ce fit pa s d'enseigner 1me à une to:ute_s sont ces com's préparatoires qm ~ous les parties du progr amme, mais . Jl ont valu d 'êt r e dan s les derm~ r e:s faut doil!Iler aux élèves U'll~, co~aJSannées mieux classés dalillSla,st atist~sa:n<eesuf fisante de la mati e_re a ~-p- que fédérale dies examens pedagog1prendre , il fa ut surtout ~x01:t,er 1 m - ques âes recrues. telligenoe de l 'enfant en ev-e1lla:J?!1; sa • * * ('ur iosit é, en provoquant ~h e~ ~m des L es pénalités prévues dans notre efforts personnels et md1vidue]s. projet, soit à 1'égard des enfants, • * * soit à l 'é?;ar d des par,ents ou d~s adLes cours complément aires pré:71IB ministrations communa les. q~n co~am:. art . 60 et suri.vants du proJ ,et, trev ie.ndrai ent aux prescriptions leconstit uent une suite naturelle d:_e gal.es, sont sensib lement pl~ sévère_s 1'instruction µrimaire ; les bons re - que celles que statuait l 'ancie.nne lœ . slllltats obhmus jusqu'ici ne -peuvent Chacun conviendra sans peme gue être mis en dout e. Les exa1?e_ns des notr e ]éo-islation actue Ue ne possede recn1es ein son t la -pr euv:e ev1dente. pas de ;anct ions propo1;tionnées ,aux Il y a cependaint enco1:e~ien des -pro- jmp ortanteis pres,cti-ptions qu elle grès à réal iser. J:Dngene;al, 0 1?-_peut cont ient. Il ne ,suffit cependa?:t p~s dire qu'il est utile et neoe~aue de de donner à une loi Thl'.le saootion. s~favoriser le développement mtelle~- vère jl faut aussi que l es auitontés tuel des élèves lib érés d~ l 'éco~e -pri- resp~ctives vej lle:J?-t,à c_e qu~ les maire ; il fa ut donner a Ac~ J•e~ amendes et penah tes soient. n~ougens l'oc casion de r~fraichir et d_e 1,euis.e men:t observ ées et apphqi:ees; renouveler les connaissances acqlll~ jl est nécessaire que l'on execute ses. Il faut r endre ces c~urs aussi stricte ment et série us ement 1,es pres vari és, ausisi agréabl~ et serieux que criptions légale-s. , possibJ,e, afin ~e captiver et de b_1e?- Combien de communes ont frappe former notre Jeunesse. Il faut ev1ter cependant qu'ils dégénèrent en d'amendes les élèves en défaut1 Cha-
que année les comptes des communes, par l'absence complète de rec ettes provenant des amendes scolaires, ne prouvent pas que leurs écoles soient des écoles modèles, mais marufestent au contrair ,e que la surve illance et le contrô le laissent bea ucoup à désirer .
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Les pa ra graphes qui concernent Je persoru111el enserignant et les au tor ités scolaii~es n'ont subi aucu!l cha ngement notab le. Nous avoJ11seepeu darut introduit dans notre système scolair e un nouveau rouage par l'inst itution d'une cornmis.sion cantonale de l '·enseignement prim aire. Les articloo relatifs aux instituteurs et ins titutri ces r eproduisent, quant aux brev,ets, la plupart des dispooitions de la loi aietuelle. QUJe lque.s modifications cependa nt ont été introduites relativement à la nature des br evets, à leur équivalence avec les brevets délivrés à l'étra nger, à leur ret rai t définitif ou momentané . Nous avons ,n u devoir auss.i établir des incompatibilités ent r e ce.rtaines fondions et la charge d'irustituteur . Notre -proJet renferme également des principes nouveaux par rapport à la nomination du pe r soI1J11Je l enseignant par les commun:oo. Nous -pré e:isons aussi lLil peu mieux le8 rapports r écipro ques entre 1,es institu,. teurs et les administration8 communa les, particulièrement en ce qui con.cerne let. démissions qui, de la part du corpe enseignant, pour raiooit interv ,enir au cour s de leur engagement. f Une inn0.-ation à signa ler est celle qui ordonne aux communes de soumettre à ! 'approbation du Département, juaql.l 'au 1er septembre, l,e choix de l eurs institute u rs et irnst itutrices . L'expérience nous a, en effet, démontré que la date du 1er oc-
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tobre prévue par la loi actuelle est quelqu e peu tardi ve pour cette communication. *
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Dans le chapitre consacré aux Commi:;sions scolairns, nous avOIThS cr u devoir re specter la ,situation fa i. te à l'administrateur paroissia l à l 'égard de 1'école. L'art. 39 de notre loi donne au H.év. Curé la libre entrée dain,s les écoles, et décide que, sauf empêche ment, il doit fair e partie de la Commission scolairn de la comrnmw où il réside. L'art. 96 de notrie pr oj et repro du.iitcette disposition, tout en la précisant davantage. L 'adrn.inii.1Straternr p aroissial, y est-iJ. di,t, ou son rem plaçan t, fa it partie de droit de la Commission scolaire. En admettant cette clause da.DB notre projet de loi, nous nous sommes surtout pla cés au point de vue des intérêts scolaires pro prement dits; nous avons eu le désir de favori ser 1e déve loppement et la marche en avan t de l 'instruction pop ulai re. L'expér ience de chaque jou r œt là pour démontrer qu'un trop grand nombre de communes ne semblem.t guère vouloir s 'jntéresse r aux progrès des écoles. Celles-ci seraient même complètemœt négligées sans Ja sollicitude éclairée que lui vouerut la p lupart des desserva nts de nos pa roj:sses. D'a utre part, nous devons consi dérer comme un hoDllleur de ne pas perdre de vUJel 'éducat jon relig ieuse de notre jeun,e génération. Mais, ,cette éducation religieuse sera rendue d'a utant plus aisée que le curé de la par'Oisse aura facilem oot aocès à l'é~ eole. Nous représentons un peuple pro fondément attaché à son antique foi et à ses convictions religieuses, et
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1:oUJsrépondons certainement à la dont il nous a revêtus lors[Ue nous facilitons à ceux qui sont ,:'. hargés d'instruire le peup le druns les vérités religieuses, l'accompliss-ement de leur missiion. Certes, nous n'avons nullement I 'intenltion de méconnaîtr,e les dispo :;itions constitutionnelles et la liberté 1le conscience . Non, nous ne vou:lons imposer à qui que oe ,soit l'obligation t le dol1'.llerou de recevoir l 'ens,eigne.;neint re ligieux; mais nous estimons 1 iu 'il eist de notre devoir de prendre <les mesures pour que cet enseigne :nen:t ne soit pas négligé .
e -.nfiance
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* Aucun changement n'a été appor .è dans Je chapitre qui défmit et éta blit les fonctions attribuées aux Ins !)ecteiirs scolaires . L'importance et 1 'uti lité de cet ill!spector at sont i,nrnntestab les. L 'rnspection est à la fois un moyen de contrô1e et un iœi rument d 'aiction, et pour atteindre (·.edouble but, il importe qu'elle soi•t -,ite d'une manière très sérieuse et très complète. De son côté, le Département de l 'Instruction pub lique pourra d'au !all!t plUIS facilement décréter les améliorations à introduire que, par :esIns pe cteul'S, il aura obtenu toll.8 les renseigm~ments désirables sur ['état des classeis, qu'il sera au courall!t de la situation exacte de l'en~2ignemenrt, qu 'il conn,aîtra les progrès ,et la marche des écoles, et qu'il ~:e_ra mis en poss,ession de tous les do1~uments qui peuvent lui être néces.mires lorsqu'il s'agira de pren, dre des décisions importrunites. L\1 rôle actuel des Inspecteurs sco1airf s, coniseiller,s et amÎ!S bienveil1ants d0s irnstituteurs ,lamanièoo dont 1:es ftinctionnaires aœompli,s,sent leur miss ion, nous donnent le ferme ,espoir de r éussi r à l'avenir. Le con-
couœ sûr et préci-eux qu 'i1s apportent à l'autorité supéri ,eur,e, nous aidera à régler l 'ffillseignement d 'unie maniè re pratique, et ainsi nous pourr om pluis faci lement fav,oriser l 'éducation de la volonté, du ,sentiment et de l' esprit de nos enfants . Il faudra bien aussi que nous arrivions à mieux rétribuer les Inspecteurs, en tenant 0ompte du temps qu'ils ,sont appelés à consacre r à la question de l 'enseiignement primaire . · * * * Commission cantonale de l'enseignement primaire . Les services que nous rendent les Inspecteurs scolaires sont, certes, des plus prée,j.eux. Leur zèle et leur activité ne suffisent cependant point pour élever notre eœ .eiignement primaire au niveau que nous voud rions lui voir atteindre. Le nouveau roua ge que nous introduisons dains le mécanisme de ] 'enseignement primair,e, en instituant une Commission cantonale d 'ensei_gnernent primaire, noUJs permettra plus facüeme,nt d 'atteindre le but que nous poursuivonJS. Par la surveillance qu'el1e est appelée à exercer sur la marche des F.~oo, les normales, par leis travaux d'élaboration et de revision des pr ogrammes des écoles primaires et normailes auxque ,1s elle est appelée à collaborer , par la mission qui lui incombe de fa.ire le choix des ma nuels scolaires et d '·en prépai"€r la revision, par l'étude des quieistions qui ,concernent l'amélioration des locaux et du matériel sco1aire, par les préavis qu'elle aura à émettre à l' égard du choix du per.sœmel enseigna ,nt , cette commis 1sion, dans le domaine de l 'ins,truotion primaire rendra des services analogues à ceux que rend, dans l'enseignement secon~ daire et sup éri,eur , le Conseil actuel
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de l 'Instruchon publique. Il est, en parler d'éducation et de se voue,r e.ffot, difficile à cette dernière com- avec fruit à la mission d'e nseigner les enfants, c'est-à -dire d'élever de t" 1issi on, telle qu'elle a été instituée , .;u· la loi de 1873, et si elle veut s 'ac- futurs citoye ns, sans avo ir reçu une ; nitier rnnscieilrnieusement d~ la tâ- sérieuse préparat ion. 1 L'enseignement pédagog ique , te l ('he qu i lui est dévolue, d'étendre nvc-c succès sa sphère d'action aux qu' il est actuellement organisé dans rt11'(1Stionsintéressant spécialement notre cant on, pe ut en généra l êt re considéré comme satisfaisan t . Il pré ' c·m,eil!:uc1nent primaire. L'étude nous ne l' ign orons dPs nombreux llrob lèm es relati fs à sente ce1')endant, l • ,, . 1'~nse ig11ernent 'secondaire et sup~- pas des lacune,s qu 'il est necessa ir c ric1w nbsorbcra déjà toute son acü- de 'combler. L'enseigne meut danf:i nos écoles ma11que en g-énéral de ca\' ité. La nonYelle commiss ion ca11tonafo chet: la spontané ité, l 'ind ividua lité, ! 'émulation sfünulan t e lui font pnr11P sc1 a ('.ependant l)as un organe c-o,111) lèt 0mcnt isolé des au tr es auto- fois défaut. On s 'atrtache trop au mot à mot, 1 ités scolaires. Le 11ombre de 7 memhl'es prévu pour cette commission et on. nég lige de cultiver l 'espr i:t pcnnet.tra au contraire d'étab1ir des d 'obse1·vat ion, de recherch e et de ré1·.1pports entre ces div,eescs autori- flexion; on y dollll'e un en seigne ment tr.;s, et rela d'autant plus que_] 'art. hop abstrait. 100 ,)révoit que, autant que f mrc se Les professeurs de nos Ecole~ norpomTa, le Conseil snp61·ieur del 'In"- males s'efforcent, par l 'emp 101 dŒ l.n1dion pnhliqne, Je personnel e11- meilhmres méthodes, de former des seifl~nm1t des écoles norma~rs,. 18 institu teurs éclai1·és et capab les ~t <·01 ps des insnecteurs, les rnstttu - leur tour d'initier leurn jeunes él~tc·1ns v S('ront nmrésentés. Il y au- vcs à un travai l intel ligent et i't la ra, 1-,;1: ronsénncmt, de la eohésion cr, vie soei ale. 1111 encbaînrmcnt méthodique dans Si, dans l'ens ,eignem ent primaire\ l '<'11 ,sc,,ig·nement n ses dive-rs degrés. il v a quelques lacunes , elles ne provien:ne11t en aumme manière d'un * * manque de dévouement ou de savoir Lr Cha1Jitre II du pro.ict traite des professeurs des écoles nor males: dr':c:Ecolrs normales. rn:ms trouvons plutôt la cause dans An,,1111nouveau 1wincipe n'a été le faiten qu'ils ne disposent pa,s touirihodnit dans ce cliapitre. sin011 cedeR moyens néceissaîres pour joul'S h1i cp1i.est. énoneé à l'art. 1_15( école ;nettre en re l1ef et ut ilis er leur dé-<1'af)nl ication). Nous v revw.;1drons. T,a loi. <lu 21 ;1ovenilwe Jfl0,1 a pro- vouement et leur science . Lespro-fesseursdenoséco les norma ' rnwf, rl 'un c année la durée des étu les sont mal]ieurensement forcés do ;lr:s 'Pédai:;ogiques pour les élèves flc borner lem· méthode d'ense ignement 1'(>rolc normale. Rn votant cette loj, le Grnnd Con- ri. des procédés purement théor iques. Les excrci(\es pratiques fon t défaut sPil. fi ét6 nersuadé que l 'inistituteur ,s institute urs. A not re (, f ·mt nn des ririncinanx éd11;ratcnrs à nos i,P,une avis il. fondrait que ] 'enseignement dn pe11nle. il fallait nécrss::uremi:'nt 1J0d~Q:o.Q;iqne fût à la fois théori q1.1(' , 1ne s0s 0tndes S(}ient en rarmort rt nrnt.i0ue. En un mot , il faut pr éavec s::i hante mis,sio11. . _. On a compris qu'il est diff 1cile de , Yofr à l'Ecole norma le la c1'éatfon
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d' une école d'application. Cette école, dont l)ade l'art . 115, devra, à hrève échéance, être adjointe à no s fro les norma l es. Ne nous effrayons point, sous ce r a pport, des dépenses occasionnées: ell es ne seront pas considéra.hies, pm·ce qu'une entente pouna facile mr,i1t intervenir avec les communeB <lnns lesquelles sont établies nos écoJes normales. * * Nous terminons. Le projet de l oi que nous déposons aujourd'hui sur Je hurea:i du Grand Consei l constituera rertamernelllt un nrngrès dans l a législation scolaire. I l nous T)ennet t ra de dormer au plus im p ortan t de tous ~es ~nseignen~.e~1ts, l 'eus ,ei0'11,c1rnent prima.me, ,sa venta ri . , . b]e va l eur et son plcm epanomsse me.nt · il contribuera au progrès de 1'inst{·uc,tion 1)opula ire ainsi qu 'an hicn-être inte.Jleduel et moral de nos .icnnes générationis.
tout au moins bi -rnensuels entre J 'instituteur et ks parents, afin <le rt''i'J'Seig11erces clerTui.ers sur le travail et le zèle de l eurs enfants. -±.1 l l:ierait utile que la transmis sion des livrets dans le canton s:, fasse par l'intel'médi a ire de l 'J l!::,, ·t ll' e11pecteur, et, 1orsqu ··1 ·1 s ' ag-1 fauts qui sont hors du carnton. 1,;n l'intermédia ire de l 'Inspecteur et dn Dé t)artement. 5. Afin de rendre pos·sible le Cuti· hô1c de l'assistance des enfants ,'1 l 'éeolo I iar le moyen des livrets S<'Ola.ires le::; parents, ou, à leur défom, les tntem,s i ,ounon t êti e forcés, suu,-, i)cine d 'arnend<.>,ù déela1·er ù. l'anto 1 ité eompétl:'1Jte Je;,; ch angeme nt s <le dorn ieile de leu rn enfants. 6. A fin d 'as su1e1· l'e xécution d('l:i disi)o;;itions légal es, les Inspeel.clll'::-sl'o lai1,e.,;;ronti-ôle1 ont soignelllsemem lon ; c1e lenr,s Yis1tes, l'état <les rcgi~t.l'cs et li-v,ets scolaires.
••••• Les Jiv1•ets scolaires Concl11sions 1. Les livrets scolaires sont utiles pour le contrô le de la présenc~ de~ enfants à } 'éco l e, pour les avis de chano·ement de dorn i.cile. Ils renseiowmt.sur l 'act ivité scolaire d'un élè;e. Ils 11euvent, en outre, sm·vir de moyen d'émulation. Afin que ces différents but,s soient atteints, il est nécessaire C(ùe c·es livrets soient bien tenus , que leur transmission se fasse régul ièrement. 3. Pl Tuspart iculièrement, afin qu · ils vuissent favoriser ] 'émulation parm i les él èves, il est à désirer qu· on leur donne plus de <léYeloppcen cm111E'l!1ten les transformant vu ne ts cone,spondance mensuels
i.
*
Enseignentent de lu grammait•e
~111(1l,1J0e. -
ponetnation
S,1ns mialysc, pom1. d<• 1at,ionnellP (q1ife).
De11.âème f11ùlecr11ponctuu11'r'. LA PH1t.A .S1~ Dans la ponctuation de la plm1•»<, distingue: 1. La ponctuati011 de elarté; :2.La pouctua.tion de syrnétnt. A. l'o11ci/latio11cle clorté-. Dien obseffée, cllt· rend 1w V'Xt·'· ]Jlm; c.-lair, 1,lus net, plu:,; fuieil1~ :i saisir; négligée ou incon{ 'cte, ellP l>oulever,s~ la suite cle,sidées, ti-oulHl' le 1·aisom:wme n.t et dérnute le ketcur H(fJles. -- 1. ~.fettez un point it "' l'i 11 d 'mw nh rase nff'i nnative: l 11: 11,ilys<•1lim . il l 'é lève <1n'une phn1Sl' OH.
•
pr•nt être h-ès eonrtc, si e llc offre un ,-;<•nsnetternc,11t <listinc:t de e,e qui pré< èdc r:t de ee qni Buit. ( Voi 1· ponrinciiio11 cle la p1oposiLinn 11'' .) ..!. Employez le~ denx poiu ts: u) ,q >l'<!s trne vropoGition ci tative init iale . Ex.: Le bonl10mme (.Ü~ait: " Ce ~ont Li jeux de p1·ince. » Remarquez •. L, · après Ie,s <lenx 1,oints, on o uvr ,e h-s guillemets de\'ai,t le p1emicr ltiot de la citation, ciui eounucnce toujours par une rnajuseuk. La citation i11cise se met toujoui·s entre d('UX ·, irgulrn. Ex.: « La v ie, disait l''.onaü.>, e~t une préparation ~t 1a wort. » La citation finale :,;·e place ,•;'[.r,c!une virgu le et un 1,oi11t. Ex.: , La Yie est une 11réparation ~ la it:u1 i, " d].sait Nocrate. /1) devant une 1n·opositio11 qui ;,rnm·t-, explique ou 18smne, c'est 1oujours de J'analyse ou <lo Ja logilJfü'. l<~x.: rrravaillez, pre11ez de la 1'l'Î11e. c.'est le foncts qui manciue le woins. Rous-entendu « en effet, car. " 11 faut autant qn 'ou peut. obliger tout le moncle: on a souve,llt besoü.1 d'un plus petit que ,soi. Sous-enteut1u « parce <1uc"· Il y a trois vertus J1é1,1ogalrs: la f01, l'espérnn<'e 0t w elm rité. f.ions-entendu « ee sont ». Cc s, com1 l'rnploi des dcu..~ points reud l0 stY!e eo1tc1s eu évitan t le.s fonnu.Jes b,wales: t:a etfd, cu1 parce q1ir-, cf'. smif. JI_L fout dofü• pas négliger ,·d rm:do1 des deux points: "abré g,, ·· 1(, truvai l, e 'est prnlnrwer la 1
J. Le point-virgule e:,;t effrayé de -,« fonne. Poun,uoi cette vügule :,;(rnsle point? Sèn:it-ee comme para :,,ir_eou co111111c Joque ! 'l'ont cc que je :,,11s, t; 'est que eette vi1 gule se cacne ::;ous 1e point, cil e rst 11ontcuse. Elle ,:. i ni:::011: paitout où l'auteur meoL poir1t-viq.;nle, on peut ponctuer 11oi1Jt. Lrs plll'as~s doivPnt se lier 110n pas 1w1 de::; locutio ns factic,es,
111ais par la logique <le l 'idée, par l,1 forC'c de la 1,e.nséc. Qn 'ollc,s rnal'( lt1-nL côte Z, eôte, u'ayë:mt pa,s l 'a i 1· d 'êt,,e attachées. Les bonn:es vhrnses u'mJt pas Liesoin d'être boulu1 tnéc.s; ell<='sfont lJloc: Je vérita ble éMivnin les plante droites. Nous défions qui que ce soit ùe nous donner la différenre LOGIQUE' entre le po int et le poin:t-virg ule. .J. On met entre virgules: 1° le:-s propos itions abso lues juxtaposée!:> de peu <l'étendne. Ex. : .re suis ve Eu, j'ai vu, j'ai va incu. L'arbre tiem bon, le roseau plie, le ven t redouble ses effo1·ts. :2°I ,es propositions compJ6üves explicatives. Ex.: La ch arité, qni cs,t la reine ùe~ vert us, est . douce et p atie nte. :1.Les propositio ns incuses. Ex.: .Je suis f'tne, i l est vrai, .i'e11 conviens. Il pa,rtira, je crois, demain matin . ..J..Les eitations incises et finales (voir pluis haut). 5. rroutc complétfrc ()Ui préC'ède le terme qu'elle corn pl ète. F}c : Quand :it me lèv e Je matin, j'élève rnoil âme à Die1~. li. Tonte conjondion (le subo 1·dination, sauf (JUE, veut être prec-0dée d ·une virgule, et c'est son choit. K~. : Un auteur gâte tout, quand i I veut trop bien fa i re .• Je rnsum~ mes lectures, parce que je Yenx me les assimiler. B. l'unduntion de s.vmétrfr. l l fau t, dans l •emµloi deis sigues <.leJlCnctuatio11, user de proport ion, de SY1nétrie. Un élève écr it: Lés rocheo; environnants se suni collccrfs de 0u11f10, de bitwne, clont h·s l'oulelfrs rw({/ent quelque cho.s1.; rl'inf'erno l , ,rn ·nert liâcle , 11,n .fcwne IJrnn , 11n rou_qesom..ure fonnaieni u1mme une dissonance pour les yeux , et trrunnentaie11tlo vue tout Pfjrn1,1<;e.Six vi rgu les! Pourquoi ne pas md.tre un point a1,rès infern()l'J Tl ~1,oussemble qne ln clm-t~ y gag""ra1t.
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L'éducation physique se propo_st~ de rendre le corps de l 'eufant sa rn 1 vio'oureu..--..:de lui faire acquérir de:,, On ne sa urait lui 11eprocher quoi aJ~it ud:es 'man1;e1les. L '_instituit,eiu doit donc connaitr,e les lois du dcveque ce soit. Le s points de suspension, la pa- loppemenrt vital pour ne pas les c~nn mthèse , les gui ll emets, le tiret sont trarier par des ordres rnaladr01ts , des signes de ponctuation indépen - 11ar des défenses intempestives. CTan ts de l 'ana lyse proprnment dite. Uomment rendre l'enseignement <le l'hygiène plus pratique que de faiComme on peut le constater, pour re régner dans la salle de classe et -µonctuer conven ablement, il faut sur la personne des élèves la plus coThllaître Je mécanisme de l a pr-i - o·rande propreté '? L 'éducatem: peut.-µosition et celui de la phrase; en un y arriver, s'il ne prêche pas d 'ernot, l'ana lyse. (A suivre.) xemp le s'il n'est pas propre sur hù person~e "/ Sans cesse, il veille pom (]Ue le développement rég ulier dm; * L'éducation qu·on donne or g·anes et des membres de l 'cnfant aux ant1·es profite to11jonrs ne soit. pas entrave par un e mauvm à soÏ -même se tenue. Pollil· faire ce travail ave"-· méthode et obtenir des rés ultats efCc qui eontribue à la grandeur f.ectifs, la connai1ssance des lois de mora le et intellectuelle d'un pays, la physiologie et l 'exemple du rnmcc sout les éducateurs. De là l'im1.re sont les deux conditions inü isportance pour toute nation de se pensables. c:hoisir des hommes d'école intelliDans le domaine de l 'éduca tio,n gents et mornux. Quand l 'éducation tronveia üitellectueHe, l'instituteur se terminera-t-e1le '1 A ]a mort de bien de.s occasions de perfectionnLchacun, car ]es efforts p ersonnel s rnent. A la sortie de l 'école normale, et l 'éducation sooiale continue11>L, il possède le bilan d-es comrniss,mcc~ jusqu'à ]a fin de la vie, l'œuvre de 11éce,ssaires pour faüe classe. 1.\fa1s pedect ionnement commencée à l 'é- eonnaît-i.l la manière de se metti'e 1. cole. Par vocation, }'instituteur est la portée de l'intelligenc e dt:s eHappelé à donner l 'éducat ion; tout en fa11ts? l~uello somme de science n ·ere mplissant .son devoir, il trouv1:: xige µas l'enseignement v1ai, clau mill e occasions de se pedeetionner de- la grammaire, par e:s:ernplc•! lui-même, parce que: L'éducatiun ~\ 'an,ive-t-il pas souvent au débu'. qu'on donne aiix autres J)rof,ite tou- de sa vie d,éducateur d'êt.re embatJo,urs à soi-mêrne. rassé par une question toute simple, L'éd ucat ion embrasse tout l 'homme. :posée par un tout p etit enfant? Co,,, bien ne sent-on pas alol's la nécessiL'é lever , perfectionner sa nature et sa digni té pour fournir ici-ba,s une té d'étendre le cadre de se,s co11m11,-earrière utile, honorab le e,t pour gu- sances, de faire d es recher ches sé grncr le ciel, vo ilà son but. Elle con- rieuses sur les matières à ense igner. sist e donc à déve lopper, chez; les e1t- de savoi1 Je commen t et le pomquu1 fanrts, les quali tés physiques, intel- des no,tioms les p1us simple1s ! Notre lect u elles et morales. Examino11~ intellige11ce se développe ainsi peu comm ent ce triple travail de forrriu· :à peu au profit de nos élè, es, et le p}ai.sir de se voü- compris <lei- e11ti on p eut profite r à l'instituteur. Un aut re 11oncLne le vers suivant:
On ,a toujours 1·,a:ïson ; ,~e ùestilll, to-irjom ·,s tort. t ort. On a ,touj ou r,s ,ra,iso,n, [e ,d,e;;tin t oudo11.ms
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personnel ] 'édnca.t.cur tro u ve da ns [ 'exercice de ses fon ctions. Qn ' il eu profite sérieusemen t : son a veuir eL cdui de la société en d,5pende11L Puisse-t-il bien se pénétn~r qu è, pour voir ses efforts cou ronnés c!e <',e.s. Reste à voir 1es avantages qUJere - succès, il1 faut s 'adresse,r à Celui ttu i tirn l'instituteur de l 'éd ucation mo- 1)e'l.ltton i, (lui t ieut dans ,ses 1uain1S mie donnée aux élèves. :b'ormer des fous les cœurs et sait inc liner toutes S., ins t'itute11r. hommes de devoir, des holllllles <le les vo1on,tés. foi, vain(]ueurs du mal, voi là le but de cette éducation. La volonté y joue * Poall'quoÏ le nmîti·e doit-il donc le principal rôle: de là la né pal'lel' de'\·ant les éleves Y cessité <le l'étude des caractère,, « ConJ1uis-toi toi -niême ", a dit le Rage. En effet, pour connaître au Parmi le,s qua lit és néce.ssai r e,s ù tru i, i l faut nous connaîbe. N 'avo11s- un instituteur , la bonne prononcia 11ons pas les mêmes iuclina,tions, les tion occupe ru1 des µremiers range. mêmes g,enucs de (]uali.tés et de dé- 11 faut. que sa diction soit aussi pa r l'auts '/ Que l'éducateur s'étudie donc fai,te l1uie µossib le. La parole ec~ lui -même; qu'il interroge ses pro - l 'insti ument de l'éd u cation et de µrns sentiments et se,s teudances, qu' l 'ens eigruement.. i I obse1ve les manifcstatione d~ sa La simple politeiss,e demande 0,11' , olouté. Plus i1 se connaît, mieux il on parle de manière à être comv1 is pomTa f01 mer le caractère et la vo- de nos auditeurs. Pa1· raison de co,nlonté de 1'enfont. ll 1--rofite de tuu- Yenauce, le rnaitr ·e ùoit donc pronon t(_,sles occasions pour exhorter ses cer et ar ticuler dist inctement. Ou Je élève s tl la Yeâu, f)OUl' élever leurs fa.it bien devan t le,s personnages; :,;entimeut:,; vers Dieu ou pour les pourquoi ne le ferions -nous pas ueto1iigcr rl'un vice. Quelle anomulie, vant nos élèves~ ce sont des pers on:,;i la condniie du maître était en cou- 11es. F,n pronon<:ant mal, ! 'instit u t 1 a diction avec son ensejgnerncnt ! teur leur munque de re,spect, co111Mu:is il t rava illerait en vain! Il sè- met une injustice, donne le wauvau:, 1:eiait <bns un tel'rain pierr eux où c~emple : lluelle resµornsabi Iité ! Si Ja semenre E'ècherait bien vite, faute <lvne le rnaître parle bien, lies e11d 'hmmdité et de chaleur, c'est-à-difall'ts prononceront eon edemc.ut; re J'exemple du ma.ître. On peut Jans le cas contrai1e, il s n'appren do-1r affirmer, jusqu 'à un ce,1tain dront jamai,s à articuler. De plus, ;;'C poiut, que l'éducation des maîbe:, corni.H"e11mlt pas ce que l,e rég~wt diit, :,;e fait en grande partie par les élè- ils profiluout très peu de s·e1::,lcves, c01nmc celle des ·paren ts se fait (,:ons. 11ar les enfants. Le pè1·e de famille, L'iJI,stitu,teur est-il toujours en. n'es t-il pas obligé d e veill er constao1- clrnsse''. N'a -t-il pas des rapport.:,; 1ne11t::.ur soi, µour ne pas clétom·n1;;r forcés avec lej autori tés seolan'C;:i, ..:(•senfants de la pratique du bien! les parents, ou autre,s personnes de li en est <le même de 1'instituteur. la lccaiité? Ji~h bien, tel qn 'il par le :Nons venons de voir qne11e,s gran- devm1t le,s élèves, ainsi il parlera de,;; ressources de verf ectionnement. dans ces diverses relations. Que ll e rm1ts est la p r emière récompense w·eoHlée i'1 nos Jabem ·s. L'ex:périen c<' 11-oust,1Jp1e11dra bien1ôt que plus <,il 0~t instruit, mieux on .se fera l'.Omprendre des jeunes intelligen-
174: 175 l'l c pcrt<'. L0s talents :,;1În, proteetr·ms: ils
sont nos plus 1·(.pnbd imi, :c,j ,;;1 pronon<'Îai.ie>n <1ése fo.1,t ,·.doir pl.1ît 011.-,1l'lie e,-.,t i:1compri;:;c ! On le voit , ln 11co11(rnei,i~io11 cor- p,JL enx -lllêmes . (Jue dire ,lu intl! 1\•(k (·st d'lrne irnportancc r>apitnl0 ',c11r d de ses ernhana,:, ! M, ilg t, ton~ îcs effo1 ts de son im agi.ua tio11, i 1 ~·:· pon 1· l 't·dm ate1F. '.::ourtredits0m·cnt., et co:nprolllet s 1 R. J, J101molie11, (:2c aunée.) 1 éirntution. S'il ,1vai.t sui Yi le <lroit chemin, son ârne 1ésistcu:iiL ~rnx ca~ 1,-,nrnir s, et son honn~nr ~-rnudi.1·t11~ !:; IÂa lig11e tlroite :est le pl11s par k ·s ntt.aqucs de s,e.s ennemi::,. cou1·t cbemin d'un llOiot à nn autre D'a,illeurs, ,y a-t-i l un µlus lwl exemple de franchise qu'en N.-S. L'honnue , né so"iable, ne peut .,,c .Jé.Rns-Cln ist ! Aux: prises avec le" pai:is-erdu secours d'autrui. Cette né- ph:nisiens 1 il hrave me.naces et Ol,,· c,c:ssité dovient p lu,s facile, si ùes tn1 ges pour rc1wocher it Cë8 sépullieu:, llc sympatllie et d'estime réc~- <·n',::,hland 1is leur ignoble couc1uitc ; 11:·oqu~;,;1m1ssent les membres de la. sn ~mr·érité p,t, sa llroiturc, excitai L Üe pins en 1ilns une fureur aveuglt: . ~uei,,té. Peut -on ::;e faire estimer e, resper•.ter, si l'on n e,st }Jab fnnc et J,:i 1in~parent la. 1oute du G-olp;oHrn. ~on"'serons sincèr,e~ PJl m·eoll1loyal ! La u.ro1tme <le h, l'Ondnitc• plissant ,JOtre ckrnir, c'est -à -din,: 11011s ouvre tous les cœm·,::;ët nous en f<uant Je hiei i ave·:· dési1.it6re•sdom.1e la paix de la coniscœn<:e; c'est le plns court ch0min qu,i nous 1eud sement. Par <'Oll'8équent, ln clI oitun• est le plns court ('hemin qui eonclu1::;(' clignes de Ja cousidérat10n publique. Voyei J 'hypocnte: il sait ql~e la J 'homme <'i. 1'éducateur ù. l 'i1011ncur , crtn est la vo1e d1 oite q u 'i I dev ia .i t et au 1,ollheur. Géomètre (1101malie~!). suivre, (Juand, sous un volle trompeur, il eaehe S<::sactiollJS 1111:rnvn.iscs. Oetie simu lation ne eonfirme-Lelle pa.s avec évid~:mce que Ja lig11e Examens des t·ecrues 1905>. droite est le 1Jlus court c·hernin tl'nn D'après un travail statistique ef voint i'l un autre. fectué dans les bureau x <ln DéµarklGuhons daus la \'ie piatique. Le 1,1c11tde l 'lnstnwtio11 publiqn,t>, ù prmc iµe de la ligne droite s'y trou- l ' aide d~s registres de ln commissio n Ye rigoureusement appliqué>. Le pétfagogi 1 , ue de rem utemeut trm 1srnarelwnd 1 0rn:éte, S,t11s <létolll\::i,c,st mis :1l 'aUJtorité cantomde, voiei k eefo.i en <lLU 11011,:;; ,10 Lls confions le 1"111,g·c t Ja 11ot,,de nos différe,üs <li~pins, sa dientèle Jm reste fidèi-e; se,s tJ ids d 'ap1·ès les examens subis dcrns aifa ires 1.1rospèr<'nt: ttue noble f.-an- l1~<wzton par leurs recrnes en sept. ci octob. 1qo3. Pour compm,;iso u, c·h;se le l'end 11eurnux. 1s également, suivant ln LC's intrigauts réussi.sse1J1t11arfo1b nous do1>:1101 thws leurs 111a:r•hiuations;nwis que l,;tnüstique fédénile qui vient de pncle , •éÎllB pour atteindre a uHe c,osi- n11tre, les c-hiffres de l'annfic 1!1'écéth,·1ü,. LP nqmrochewe·nt clc:.;ï é:mi. r io1, ciù le mél ite seul devait , Jrendr0 un nouplace! Uue foi:s su1· 10 piJ1a cl~, jorn::,- tab pennri d'erregistrcr \'enn 1>rn;?;rèssensible sur 190-L Nenril,s fle l 'estiîlle g_énéiale? Î\OL, (L·es distncts sont 1Jl.teés d 'apn '-s c·t Jes woyens dont ils se se1 vern lJOlll' s'y rnai11tenir caus ent leur prol 'or<lre topographique.)
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1
Districts
1905
1904
12. Soleure 7.G2; 13. Zoug 7.82; 14. 1''ribourg 7.q8; 14 bis. St -Gall 7.98; ( '01rnlies ± 6.9-:1: 6 7.fü) m. T'alais 8.06; 17. Appenzell-Ext. [-hig11e 11 8.76 12 0.10 8.09; 18. l; ntenvald-le-Das 8.17; 19. l'',) ~).30 \'ï0ge rn 9.80 Berne 8.19; 20. Schwytz 8.28; 21. LuU·110°11(:' 10 S.±-!9 8 ..:JU cerne SA 1 ; 22. Grisons 8.85; 23. rres~) 8.(l:1 r.,~ècf~ 10 8.0b sin 9.02; 24. Uri 9.28; 25. Appenzelli-,i('J1C 12 8.7~) 8 8.2'i Int. 9.91. LIéren1::, G 7.52 2 7.06 Le 1·ésultat moyen de la Suisse est ~;io11 G.89 1 G.97 de 7.82 contre 'ï.!N en 1903 : c'est prél ·o 1tl1<J" 3 7.:17 5 7.50 cisément celui de Zoug qui occupe Je 1] Ç).05 13c rang. Le canton du Valais passe _\la 1 ti gi:,)i 'H 7.88 }'.nL ~mon t 2 6.82 7 7.7G du 20° au 1G0 rang. Notons le r,eeul 1 ~t -~dmn-iee G.ü:1 3 7.32 de Zurich qui descend du 4° au gc ,.. :1 7.:)2 rnng et qui se laisse même dépasser ,'.lcmthey 7.6D ' 8.06 Jcar Unterwald-le -H aut! Muyc1111c 7.70 Si nous prenons le % des mauvai~: * ses notes, le rang de notre canto11 Wranehcmeut, Je bul'eau füdéral 13° avec 6 % de mauvaises notes, C:c·1',latisüque met toujoms plus de laissant denière lui eutre autres les i,'ll1J1S av::rnL clc publier les 1·é:,mltat.s grands cantons de St-Gall, Berne et (les Pxarncns pédagogiques <les re- même Zurich! ' · ntc-s. Dans les débuts ou les conl.'ne auhe preuve du progrès réaw1 issait déjà au printemps de l'an, 1Ct!suivante, soit après 4 à 5 rnois. lisé par le Valais nous est fournie par mi tableau spécial indiquant Ja j._ujum ù 'hui c 'e·st ap1·ès 12 longs JJ10po1 tion des très bons et des très rnois seulement qu'on est renseigné 11wn1.:rtisrésultats totaux. D'après h <:et éga1 d, soit après que les opéra1 es examens de 1904, le Va lais a eu 1-ious du recruteme11t de l 'aunée smCe 1 ]p W % de recrnes µossédant les ·,.nde sont accomplies paitout. rntün1 est regrettable en ce qu'il fait meilleures note.s (2-:1:en 1903). An roint d.e vue des mauvais résul1;e1dre au tableau publié son prinse font de leur côté tout.'.lts, celL-.;;:-ci (·ipal mérite, celui <le ] 'actualité. jours v1us rares. C'est ainsi q_u'eu .'..n.s,si la publication dont il s'agit 1805 ( il y a don:; 10 ans) nous avions 1,'n-t-elle ]'lus guère qu'une valeur encore 1;3 % de rœrucs très mal nodol'mnentaiie n'off1aut donc qu'un proportion qui a été en c.léeli.tées, ii ;tél'êt r0tros 1Jectif. Nous tirerons cemmt depuis au poru t de tom ber au 1·e11dant de la brochure en question G %. les renseignements suivants donnant la elassification et la note des can(ons cl 'après ks examens de l'autorn1!'1•,)grès do chant. :te 1~i0± ( !a meilleure note étant 4: et i' I. ic <'hcf c.lu Dépn, temrnt Ll<' L1 momdrc 20). 1. llâlc-Ville 6.78; 2. Genève 6,9 ~; i 'm::;tl wctio11 publique vient d ·ac;t K euchâtel 6.96; 4. Schaffl;ousc ,_onlc1· m·,2c plaisir et empres::;cment ï.O'ï; 5. Thurgovie 7.26; 6. Vana .;011 ;1.,, 11rolmÜoll anx stntuts d'mt(• 7.30; 7. Glnris 7.;1±; 8. Unterwald -le- ~oric;tt, dt· ehmit des i11siitntl'1Irs <ln i fn nt 7.:)9; CJ.Zeurich 7 .+l; 10. A rgo- d;stritt ck: Jlm t.iµ,11.\-, 1'0ciC-1(,dullL h1 Yié 7.52; 11. ilâ le-Campagnc 7.5!); fonrn1tiuu avait été tléci<lée lorn ùc la lta1111
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Note
Ro11v Nofo
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176 C'onfére11ce de ce printemps tenue à Bibliographie f'.laill on. La nou velle association (aux L'Almanach Hachettepour1906 term es des statut6 que nous avons Le grn:mrl év6wement de la. .sem a,iinie e~t :,;ous le,s ye ux) a pour but d'encou11a1gp,mr:it.ionoe l'Alma1wch Hac-hett1i pour raO'er et de déve lopper l'a rt de la HJOG.Tonjotrns ,accmeilli a,,,ec em[H'es;;eimeut, 1:acn m1~ioue vocale en Valais. Tout e,s- ft'.H111auach H cicl1cfl.r c.st il [a foLs J'ruJom:11 rnéreoro1ogiique 1Je lf)w us coID/1'lllet, et la fl)lll" 1wit cic pm·t.i est banni de la société, 1tlme et Ja p,111s v:-n,iée ·<le s c.ncy,C'lo,pédi'"'Spu dont sont membres tous les iustituQrnn,rnin~s. t.enrs dn di str ict ou d'ailleurs, qui Nombreux et ,1.1ho11cl.amm1ent fül:usil'és. ne~ a<.lhèl'ent aux statuts ado:ptés. En· -airtiJcdes Ide 1 'Almanach Hal'hcttc s1ont entiè,r..., ment médits •et 1·é.fü •ment toute.s ù·cs ,c0< nuaisc 1,ri ncipe la société accep_te l~s mem,;a11Jeesa11~mairu:.s . Hs :S-ont a0co:mp ag,uês n~ bres qui 11e sont pas mstiituteurs. ,ceo:t1,1lines :de 'recettes, üe conseilJ.s. cl1e $Ja füsFill e statue sur ce cas. Tout citoyen t-irque-s et ,tl'.:mtres idocu1JJ1Œitsq,n,i son t (Hlpeut être admis dans la société com - tant (l',a,va,nta.ges j nst:Mia.nt la f:1ve11Q· ·to11rne me rn bre h onoraire, moyennant jorurs g r.aul11i1,1,1.1J 1ü} d1u ;phis i11té,ressn1Dt ae,-, nue rot isation annuelle de 1 franc. ahuau,ad h s. , L'IHsfo i:r e, ùa Géogr .a 1phie (a Yec 10 •cart<:1> T,es membres enseignant dans le distric t pa ient pour ,so,rtir de la société eu couk u rs); Oes Bea:ux-A.Yts; Je Foy.ei ·; No t1,e A r.gent; G'Ag11:icuJ, t me; J·cs Scie;n•r,e.; 'Vlll· une indemnité de 2 fr. Une répétig,arhsé~s. et c., fm,men t clirnn.sl'A. l manac h Jfotio u mensue He a lieu dans les cen- ,::l1ett c •a,utlalllt üe C'h·atpitl'Cls lli,ei",s da.ns Oes11es cl10,isis lors de la réunion précé(]111 e<l·sn.ne ,q u ai11Lité ide traités vol rnmi ,rne~1x Pi <le1.üe.Les membres actifs paient une chers ,scmt condcus·és. uu,i,;· i'L la iPOl'1:êe clr, arne n cle de 50 cent., par ahsen,ce non t o'l1s ·et H!Ju•s t rés d e ,m iUiei•s {le g.ra ,;u[·eis. De.s -rleSis-in:s lm moristtque.,;. un vê t ern en l j ustifiée et 1a société peut être ob1i·ce>m1'Jllet .pou r homme et mie ch::u,man te .toig-(·e à. unie sortie par an. [e tt,e pour .da1ntos, offert$ ,comme [ll' tx: d'1,u · Quant a1n fonds de la :soci_été, ils Cowco,UrJ.<, .fruc,me, il ln p oQtée cl'e t-o~1s, 11h1,;; sr eomposen t : a) des co-hsatwns de 5000 fr arncs cl'aut.res pl'ix, a1<:hèToot r.le f:lire <'1ut<Jn e membre act~f, fi~é .es à 20 c. de a' A l manac h H achctte l c [ i.vre u tile p{H" e., par mois, de Nov. a Mm mclus; b) cctl ,cnee; q1eli -vi·o ,q,rni 1cou~eiil'le et Q'tl,i e:n.seign e. l e v•a.de-rnPcnm illllUspensaillle et bon tles co,tisnt ions des membres honor aires; r-) des dons reçus; d) du 111m·0hé a ou t Je pl'.ix -ù'wch nt -e;;t anrg enwn t produ it des concerts, etc. - - :!:!- Le comité de la nouve ll e société a Pensée ponr préRident 1\!f.Prosper Thoma".3, '~ Ou ne doit ,pas se 1Jersu a.dc1· QUIP l' i,n,~ins t ., i't Saxon, et M. Farquet l\tl., .ti,u1cfüou et Œn p ilét é IJ)euv•erut ê l r e sf,,pa rée ~ insJ-., il ~1artigny, comme serrétairc. 'Î\lll[JU J1(~m~1t. :Flu ,effet, s' i>1 est vrai q,u' ü. o1.i11A notre connaissance, dans le can- e11i111e époq ue Ide ,J,a, vie 1n·i vée <YU publique. ton de Fr ibourg, chaciuc distifr, t a on IJ]e pleu t s\~x.empter ,cl,e Ia. reJ.ig iou, i,J n' ,e u ,e,st ·p oiiut ,d'ofl. ce ù evolill' doive être IDt)i 'll ~ sa <'horale d'instituteurs, et c'est pla isir de ]es entendre ù. tour de rô- écarté qU'e ce p11eu:nier ilg<e où ,J,n. ,s·n·ge~,se fn-n fùé<fo:1Jnt. où ,l",es,pr it es,t aL1clen.t et .le ,cœ u1r exle dans les réunions arnmelles péda- posé ü. tnnt d' a ttrayantes caiu:S'C.sde cm·1·u11 1:.-og-iques,Aussi ne ponrra i.t-011 qu' tiicm. (S. S. LEON XTIT.) ·1~1inlaudir il la format ion de telles :tts~(:iétés en Va lais. Le di stric t de ·1\lart.igny a donné le branle et l 'i1:1- * A L'ECOLE. Anecdote - .Jules, t u voi,s CPtl e ,•:1pnlsim1. Pni"'S8 son exemrile avoll" 1Ch e •dans ile :J)l 'é. E<ll e W1J[la1'tieut1arnis;;im n •l<· ·,, imitn1onr ,0: parton(, où fnire R<' ,n1:111rnmiifère.<:, n'est-ce IP'a.s. - Pa~ du to u l. m's ieu ,le 1•ég1rut, cll!Le ::i1ri1rwrtûr:n'L ii. mon onpcn l. 1
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d e lt~,1,a,n!;oilS.
mm, car tous ceux qui arborent à l enr bontonnière la croix d'or Hont hi!:'11nos amis. Tl y a un peu plm; d'un an que la lutte antialcoolique a commencé ,:;u Valais et nous pouvo11s enregistn:L <fo fort heureux résultats. N otrn <'hif fre d'abstinents monte à 220 (sans 1iarlf'r des e11fa11ts). C'est un 1 ésultat lJU 'on aurait jamais attendu. J. G.
d 'lrn i : « L'es p éranc e donne la vi cto ire>, surmonte les tristesse s de la vi,e et protège contr ,e les CJ. a intes de !a rn ort. » ( 'es elor Iles, fi Iles dc>l'::ienfa nt s, ùe\'raient provo<1uer partou t un e sa irw fmulatio11 pour la jeunesse, car c 'E::st là 1111 bel exemp le de ce qu e peut la coopération, et po ur les enfants un exce llent encourageme nt à la solidarité.
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S01id111•ité confessionnelle. (Co1resp.) - Permettez-nous
-oGyn1nastique
de
sig11aler ici, à titre cl'exem11le à imiter 11ai· notre jeunesse scolair,e catl1oliqne, lc joli trait suivant. - JI ) a quelques jours arnit. lieu à °',lonthey l 'inau~'mat.ion des deux <'lodrns ùu ternµlc 11rotestant érigé en cette loC'alité. L 'édifiC'e, qu'on re111a.i·q1wdans l 'a,·e11ue de la g·are , 1·,~mai~ Nait pourvu d'un joli c)o{'lJE 011 n '~rrnit. 1ias de cloches à y mettre. Et ponrtaut un clocher sans doches, C' 'eis-t un nid sans oiseanx, un herceau sans en.faut. Pour con1ble1 cett o reg·1,ett11hlelacune, le pastem· proposa d<.>demander ù tons les enfants des écoles du cfonanclie de la Suisse romande la modeste contribution de 5 cent. Cet a1 7,.:l eut lieu et fut ente11du, conmJ<' on va J.evoir. Uhaque en fant \'Ouiut pal"!ieiper il cette œnvrc et eu 11ettde 1.cnnis on réunit J 600 fr. fr. fourn:s nar :350 écoles dites dn dirnanrl1 r , dort 2:'lO dn eanton de Vaud, :23 dn ,fna-Bernois, 15 de Ge11èw, + dP f\-i'iourg et J <ln Valais. Cette se m11<' pe1111itd 'aequérfr denx C'loe~wsa,11lieu tl'une. 8ur la grosse 011 lit: « don de-; enfants des écoles du diwandie (ic>la Suisse romande », -:-.sur la iJetitc: ,, Dieu ti1·e 1lnc pai·; aite loum1ge de la bo,wlie des eu fa11ts ». - L 'rne cl'elles porte cette devise trouvée sur 1rne cloche de 130!1 cit qm sornw en ore aujom-
et mil i t aire
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Le (J11mnaste su isse fait les réf lexions su ivantes au suj et de s é-preuves " physiques » auxque lles ont été soumises dernièrement les fut ures recrues : "Les journaux µub1ieut une st atistique dont les données permet t ent d'établir parmi les reerues t r ois catégories égales en nombre. La pr emièrn comnreud les jeunes gen s, qui ayant profité à l'école des leçons d e gylllllastique, ont contin ué leur édu rntion co1·porelle da n s les sociétés sportives ou par des leçons part icu1ières. La deuxième est formée de ceux qui n'ont fait de la gymnasti ( 1He qu'à l'écol e. Enfin, la troisième eou1n·r11d les futurs militaires qui ont déclm·é n'avoir jamais suivi de le<;ous <le gymnastique ni avo ir su bi n nt'nn entraînement physique. dans contester qu'i l peu t se t rou ver dans le premier et second clas sement des (•iton 111:,; bien consLit ués d. très forts, il n'en résu lte pa s ·, 'u 11~ que seulement une faib le p arta' de la Jeunesse l)j."ofite des d ispv :-;itions de la Constitution fédéra le, ;1 ese1ivant aux cantons et aux com munes de faciliter la diffusion de la gymnastique, en fournissant aux j en11es geus la l)Ossibilité de suivre une 1~<:lucationcorporelle . (Jue faut-il en premier lieu pour suivre un enti-aînement permettant 1
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de se développer phy::,;iquement î Un guide et un local. Demandez à un gymnaste comment il peut se faire qn 'une gra nd e partie de la jeunesse ne connaisse l'entraînement physique et les sports, que par la lecture des résu ltats de la coupe Gordon ou Vanderbilt? Si ce n'est par l'exhibiti<Jn d' hercules sur un champ de foire ou un kursaal. Le gym répondra: « Faute de locaux spacieux, aérables, fournis d'engins, mais pas de courants d'air. il nous est impossible d'att irer les jeunes gens pour leur faire comprendre la va leur de notre éducation ; les parents ne veulent pas payer des cotisations élevées pour envoyer leurs fils ramasser des « crêves "· Je pourrais eite r une section qui travail1e clans une ancienne cave à fromage devenue trop humide pour cet usage. C'est tyuique. Des ·sections sont vourvues de halls modernes appropriés à l'usage CJUel'on en vent faire. Ces sections ne doivent pas s·eulement jouir de leur bien-être, elles doivent travailler de façon it fournÎl' des exemples pour ces réclamations. Il faut faire appel ~t toute s ]es personnes pouvant aider; aux partisans d'une armée f'omposée d'éléments solides, nous t1irons: a idez-nous à sortir Je chariot de la question des locaux de l'ornière où il est enfoncé, puis nous Yous ferons des citovens. Intéressons aux locaux ceux qui souffrent des 1n·ogrès des maladies de poitrine, demandons -leur de nous aider à vider les sanatoria. Nous devons nous servir de toutes les influences, nous ne sommes pas égoïstes et nos revendications i:iont utiles à la patrie. " -oZurieh - L'école et les dents. - Suivant l 'exernple donné par plusieurs ville&
étrangères, la ville de Winterthour vient de faü·e visiter officiellement lit mâchoire des élèves de deux écoles municipales, au nombre ç.e 907. Un bulletin constatant le résultat de 1'examen a été remis aux parents de clwque élève. De l'avis de personnes compétentes il est urgeTit que l 'école prenne un intérêt actif à l 'hygiènc dentaire des élèves. C'est pendant les années d'école que la dentition arrive à sa perfection et c 'eS'L aussi pendant ces années que les dents sont le plus exposées à la carie. Des précautions hygiéniques pnses à temps suffira ient dans la grande majorité des cas pour prévenir des maux qui empoisonnent [ 'existence, et pour conserver les dents de milliers d'individus jusqu '?i. un âge avancé. L'école doit donc agir préventivement par des leçons sur l'hygiène dentaire, en fournissant aux élèves pauvres les moyens de soigner Jeurs dents, et curativernent en assurant le traitement efficace dès dents malades alors qu'il est eneore temps de les sauver. L'examen dentaire des élèves de Winterthour a révélé que µlus de la moitié des élèves avaient des dents cariées. Neuehâtel. - Inslrnction primaire. - Le Conseil d'Etat propose la réparti tion suivante de la subvention scolaire fédérale de 1905: 7550 fr. à l 'Ecole normale; %25 fr. aux communes pour secours en aliments et vêtements; 610 fr. aux instituteurs et institutrices pour cours de perfection nement; H,360 fr. 75 pour constructions et réparations de maisons scolaires en 1905, et 4:3,491 fr. 65 au fonds scolaire de prévoyance. -o-
Liste
du personnel
;
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Cours de ,dictées, ,par Hei1nriich Leçou ,s d ,e clws,e1s pa;t· CotO!mb F u:ture Ménagère (ca,rt.) Ta1bleiaux œ·ho•rnnem· (l,e oent) 1es de sa,td1sf_ (le •cent) T,ém01ig,na;g Guya.u, ire aunéP Grammaire du Valais Grammaire Larive (p,rép.) Grammaire La,ri ç,e (Fe année) Grammaire Larive (Zme année) Méthode analytique de style par le F. P., divisée en 3 vol. com· me suit: Année prépa;ratoire, 1re année, zme année( chaque vol. sépairément)
2.30 0.80 1.50 1.0.50 1.20 0.65 0.50 0.60 0.90
Langue maternelle 0.40 Méthode de lectlll'e S. M. 0.50 0.95 Ami de l'enfance 0.80 Carte du Valais Géographie et Histoire Cart,e de la Su.i,sse (sous envelop0.30 Eléments id-egéog,raiphie (épuisé) 0.80 pe) •pou·r cours de ,répétition Abrégé d'histoire de la Suisse Arithmétique avec précis instruction civique. 0.60 Arithmétiquie ,dies écoles primaiCa.rte de la Suisse sur papier éc. 0.25 ,res. 0.50 Carte de la Suisse SUT toile 0.60 L\1di11oaitilo'Ilà Péooil,e ,pr:i:ma:i1;e Cours élléim. ,et p,riépa,r. Les .soiliuti,o,n.s 1du couns iéMJmetn· au mo·yt•n, d,e '1':intUJiüon et ,du tia1re sont données aux 'ffilaîtres 2.:w ,srti y le et .m:aîtres<;,se,squi ne :}es posséJI![obilier scolaire 1de,raient pa:s eruoore. Oo1U'l'smoyen et. s:mpéll'i:eur 0.75 Séde ide taibleaux corres·pon• da , n t à -la méthO!die d ie ,Le,ctwe 9.Chant Diw et Patrie, J.'le1c.ueilde chant 0,85 0arte muraile <l,e ·l.a ,Swisse 13.Choix de cant-iques, .par ·wolf 1.25 Carte murale M:appemonde G 10ibe1s teirl'le,str,es 3'2 c.m. avec Livres pour maîtres 0a.rton ind:i:s.pems.a:ble 20.Gra 1n1ma.i:re La rive: Gll()ibes te.rrestres 21 cm. a:vec 1.Année préparafoire 13.50 ·carton ind:is.pen.saible 1re .a;ntnée 1.30 Tabiea;u du ·système métrique 9.2mc a,n'Thée 2.Tab.lie,aiu d,c,s •oi1se , a 1ux œtiles · 6.)1éthod 1e d,e ,sty1e F. P ., l'ivre Glolbe ten<.>is1h·L',32 cent iimèitr,e:i 20.'{)OUJ.' cha,que ·COU'l'S 2·70 « « 21 eoe"Dti1mètr,es15.Solltuüo,u,s ra.i,son,nées d'arithméBouil'ic•r-compteur 18.t~q,ue 1,25 L'Mu(;a ,Hom à l'école primafre Appendice au même ouvra,ge 1am moyen de ~'intuitioill. et ,du p,our eours moy.e1Det supéri-e,Ul' 0.25 styl,e 2.20 Gul)'.a.u (1re ainnée) 2.20 Eieono.miP ,dJ01mes,t.iiq,uP 2 .•w A,rithmétiquc des écoles p,rimaiL'éco l!e d!O'mestique 2.20 T'e,s (com·s élémentaire et préS0Ji1d1P1s géo,méü-i,1nes, une lblo~lc paratoire) die 11 piècc,s en bois d1u1r 20.RecUJei1l die I,ettres, pa,r Bochu,d 0.60 1 Taibl-e-a,u:En a,U.erndiant ,Je ..mé/de<Cin1.Cours d' ·étJuides, p.ar fü11pe-t (br .) 3.50
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des Jiv1•es d'école.
Pout· la gouverne
seig11amt, d'es administrations commu· nales et des commissions scolaires, nous c,r,oyous devofr rappeler ri-après la liste des classiques en usage dans no,s écoles et qu'on peut se procrnrer aux prix indiqués au Dépôt cantonal. des livr es scolaires, ma.is001 Gabioud, Sion. Religion Fr. -.40 Catéchisme du diocèse 0.70 BibJ,e illustrée Bourquard 0.35 Hi ,stoire sainte N° 1 (S. M) 0.50 Histoire sainte N° 2 (S. M.)
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Supplémentau 3-1°13 de f ,,&cole'' (1906)
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la Géographie
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Les feuilles tombent . Les feu illes sont tombées. Elles ont poussé au printemps; elles ont travaillé ferme tout l'été, elles ont mis du ver t dans la nature, ent r e le bleu du ciel et le gris de la terre . Maintenant, jauni es, bronzées , cuivrées , elles descendent lentement sur le sol et meurent pour r evivr e en d'autr es formes éterne llement renouvelées . . . Sans doute, comme chacun, j'aime les fleu rs et j' app r écie les fruits ; mais j 'a i pou r les feuilles une prédiJection marquée. J 'aime les voir naître, au pri ntemps , encor e toutes pâles et tendres, et j'aime les voir tomber, quand vient l 'hiver, parce que j e sais qu 'elles revie ndront .. . puisque rien ne meurt et que tout r ecommenc e. Les feuille s sont les poumons des plantes; chaque feu ille qui tombe, c 'est un poumon d~ moins . Et quand toutes sont tombees, la vie di minue et s'a r rête presqu e, en une léthargie de plusieurs mois. Les hommes, les animaux et les plantes respirent de la même f~ço11. Ils absorbent l 'oxygène de l'air et s'en servent pour brûler le carbone des aliments . Le produit de cette combustion est exha lé pa r les pou mons et par les feuilles : c 'est le gaz earbonique . Mais, où donc la plante va-t-elle cherche r le carbone dont elle est constituée ~ Ce n'est pas dans le sol, puisqu e les racines ne savent faire autre chose que de pomp er dans la ter re les sels min éraux en solution dans l 'eau . La plante demande tout le carbone gui lui est nécessaire au gaz carboni que de l 'ai r, à ce gaz ex-
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halé par elle-même et par tous les êtr es vivants. Ce gaz carbonique se trouve dans l'a ir en des proportions très fa ibles, à peine un demi-litre sur mille litr es d'air . Et œ sont encore les feuilles qui ont l'importante fonction de fixer tout ce charbon dans la plante . Cette délicate opération s'appelle l' assimilation; elle consiste donc à absorber le gaz carbonique de l 'air, à le décomposer en carbone qui est fixé dans la plante et en oxygène rejeté dans l'air pour le plus grand bonheur des animaux, de l 'homme et des plantes elles-mêmes qui le r espirent nuit et jour. Mais l'assimil ation des plantes, localisée dans la chloraphylle des feuilles, n'a lieu et n e peut avoir lieu qu'à la lumière . Il faut voir au microscope les innombrables petits grains verts de chlorophylle dont la moindre feuil~e est crib lée, et puis laisser son espnt rêver du gigantesque travail chimi que qui s 'opère sur chacll!Il d'eux, à la lumière du soleil. C' est à la lumièr e directe ou diffuse du soleil que les parties vertes de la plante fabriquent l'amidon des cér éales de.s légumes, des pommes de terre : C'est à la lumière du soleil qu e la plante fabrique les suores de la betterave, des rai ,sin·s, de tous les fruits . C'est à l a lumière du soleil que la plante élabore les essences aromatiques qui forment le bouquet de nos vinis et le parfum de nos fleurn . La respiration des êtres vivants a donc pour contre -partie l'assimila tion des pl antes à la lumière. C'est dans ce doub le mécanisme, dans ce rouage grandiose , que nous trouvons la raison d'être de l 'équilibre atmosphér ique, le pourquoi et le comment
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"'~ la d, ~ Plantes e?de11dance r, . N, es a.ni ec1pr les ous vivon 11:lau~ oque des fou Pla11fosVis grâce a~ feuiJJes grâ~e e11sell:lbl/ent grâce f lan,t~ et 10~,0oo'li( 'e~hale n au div. Uous 11, . noUs. 'JE 1Uo1..9 de r':s d 'e as 11:lo. 187 d L e lecteu lll Soleil! existons q t donc ur sa Vegétatjau durant ~ era1'hPeut-être r 11011 lll1tié · • ue con.t bondanteKent . o.n an.n 1 ~ que nous d ti:ad ,,eviter qu, ue le. t vides, qu'ils n'ont jamais sa- ' nent la mort, vous trouverez à grand f:e.s, et l~l1J.rneaya:tll:lll:le11t il €11:lazi_.rneu re nous, à ngniration ~e ~u t pei:~onne. Ils_s_ontde si courte peine un famélique! . s e e, qu ils ne mentent pas qu on 3. Ils durent trop poo. Suppœez 11:lentc s Plantes ~ besoin d se fait bon res ont suff'ut Porta Plannes raisoflls ~~8.JJJrnenf· No ttac he. que l'homme puisse implanter ici. Peuvenf 1e~ as~o ~,l 'holl:lll]es 1e~ de la e, coll]_ F Géo souve11.t° ~tre rnaJs ? 'a4 Ils sont trop restreints. Puisque bas Je vrai bonheur, en jouira-t- il frès loin 2 L'idéal Un de l'a 'Vlvre s/atu,_re f. . e!JilJesd .., a111e[b nous a donné à tous up égal dé- ]~ngt~TI?PS 1 Quelle est dop.c cette b Par hasa;d Pour 1,J:tre. Pares, Fais~1ent deechene dont du bonheur, sa volonte est donc vie ou Je trouve le temps d 'etre heuarbre ou de vivr 0 11:lrne,se . 1T~U1l/es de 1 s ~ouron 1es Rolllj nous en jouissions tous égale- reux l Ce n'est, ce ne peut être que f!:U~tter ,c~ucké de Perchés rait-il le~cto_1reJ Fe a!lr1er qu/es civiq~t, et il n'y.a que nos œuvres qui Je m_?me~t pr~se~t: c'est ce .P~~t feuilles ? 1 0 .x:Ygeneans, les her: ~ iP1.rn d1re la p U1,1lesd 'oli:J'lnboJise ~se~t a?o.hr ou. ~orceler nos mathematigue, 1pisa1S1ssableqm d1v1. Et .nous qu e~alent s a Fe .0 rtalisée/ 1:t l Feuil] Ier qui v 1ts a l 'hentage divm. se le passe, qm ~ 'est pl~ en mon ' 71lles, de-vr·aufres, s, les o·on~illes de s, par la es de vi~uoi de moins égal, cependant; pouvo1!, de l_'av_emr, dont nen ne ~e d'é ·. Feuilles e3e, chères , statuai~oi de plus immérité que la répar- garantit l_a JOllli!sa:nce.C'est moms Je, Placer cb.ons-noUs edentaires d re0 Y.antgéra 8:quernatJ: 0 ur bien f. ~s Vot~;nltrd, Vot/~ Sl!lade ; lv.r.f~ion d~s biens de cette vje ! Quel qu'une mmute, D:L01;11 'S qu'une secondingot~ ? 111 Ul1J.dans quelque Vea~- /Jrint sort lJa.ve.Û. role est :_ feu1J,rtle cn11:e de c_ett:nfant, ne a~ ~er- de; car, des 60 herpes d?~t se com1e Pan de 1ernps Vou · vous orand 1er deoTe d'abJection et de rrusere ! pose la seconde, 59 appartiennent au t Non la se~ chdses nature a bie nos les·~~ Les feuiJl! Séchez e:oussez uel est Je mérJ.te de cet autre dont pa~sé ou,à_l'ayenir. , Et c'est sur cette 0 1e11td 'éte F!_llea Vou/ arra,ngé t nt toll:lbée/ tolllbent. Lutollln opulence et les honneurn assiègent pomte d a1g~11le, c est, le coutela s de J?ean,tdan 1 'lle]s -va u qu,e le.s ou· es feui berceau! P lacer le bonheur dans la mort, touJours leve sur ma tete, fu0 s. On di~ les airs s gabonsjls, vogaz Gustave Et: r.s honneur s, les richesses, les plai- c'est ,en présence des épouv!lntables t seiut, ce ' e._11 Physiéi.llis tre-ve ni Yara//t. iirs, c'est rav ir au Père céleste son my,ste:r:esque la ~royance ~1verselle L plus bel attribut, l'im pa rtialité; c'est me fait entœvol! au dela. du toD:L.ent, descendui signifgue, qu'ils /e~endent, s 'e ent, relllolet qu'ils 11:lif_ e bonh léguer le désespoir à ! 'immense ma- beau que l'on vient me dire : So1S et~e~t e,n s~ " 0 !],t, reîTYent et rect°ntJn fa .t _ eur jorité de soo enfants, condamner à heureux!! 1 L U.Jours 111elangea:r1e,ntet ;es- et Qui ! .cu1·ie~ . végéter dans les privations, à des Devant une telle aberration le 1 elle es Plantes sans ces/- sé ces :J1er1_te d 'êt: digne d, cendre inaperçu s ~ans la tombe. ] e- mieux est encore de s'en teni; au coni:tIl 'e~iJ?ent sont nos a . e des br/1illlers jo~: r,elaté, s ~tt?tion ra-t -on que tous, mgambes, boîteu x, vieil axiome: « Le bonheur n'est pas l11êrnallline:o.t, 1as que Il l11ies,111ais 111êmesuc ui·es, de~s a Genèv!s Pas- aveugles s'accordent à marcher de de ce monde, il faut le chercher ailtre Plus raisa eurs Piedus ,?oyons ioup pai·l: âuesbaffichiinféren~ef ans front vers l'autel de la fortune? leurs . » tanO: 11 es et no 0 11.nablede 18 : Il est 1 qu on se . o.nheur , on a be et 2. Ils sont trop creux. Supposons - - - ------Pas 'afin qu'lÎ quelque aisser en da realisat· rait tent' , de tel] au_ que le vœu Saint-simonien se réalise 1011. du b e de 01 . · e sor- et que, par d'heureuses réformes inPriv un ornbra e es ne .no sage dis - e est Les amis des arbres de Viant des ray.ge ex1;1,géré us Portent IJO:&sible etJ!ée dan~nf eur en ~;e que dustr~elloo, il diminue la moitié du 0 So e. 11sd11·ectsden nous assuréll:l~ntl cela était e dornain 11:lon- travail et double la somme de,s proTout le monde connaît les beaux 11îe,sJve_nons-no e l'astre verte . une "Vrai e du duits . L'a bon.dance règnera sur la J?ableeui1Jes _ us aUssi u b~en 10 JJ:td éc~ips:ei:vteille~s~e/e1·ait terre. Nous n'aurons plus d 'indi - ve:rn de Millevoie sur la chute des ont s - qui res ti:availleis e c~s 11:lê~ 11ees M . err1èr ai et 1 · ecougents. Aurons-nous des heureu x 1 feuilles; ils Jui ont été inspirés par frans:1e froisiè P11·e11t et a:.SS.11!-fati- qu '!Uie ts,0 hélas~ elle toute:isserait Demandez -Je aux Crésus anciens et ce sentiment de tristoose que nous d'eau 11·ent d ,,rne foncti 11111lent Tous { 11:lPeuse·~en 'est là ses aîmodernes, à qui la fortune a jeté éprouvons tous à ce moment de l'an tJ.n · e11or111esou: el]~ terre es bie11 lllusion enco1·e Cffilt fois plus d'honneurs, de plai- née où nous voyons les arbres se déquantités dent ont trois J}ue nou; 1 sirs et de richesses, que chacun de pouiJler peu à peu de leur verte pachêne 01.din . aire, ayant béatif" l'adicalel1J.e auts qu1· Joffre la nous n'en pourrait prétendre dans rure. 700,OOo dé fre lllts, · ierqu'ils l 'hol1111]e. ent Ilsi11J · es 1·en Ce spectacle, qui nous annonce Puissants ,une distribut ion moins partiale du s Que d ne p sont 81· a gâteau terrestre. Interrogez leurs l 'approche de l'hiver , nous parle 1·e1:1u Petit 110111 euvent êt fronts, est-ce là que le bonheur a aussi de la fin de notre propre exisbre. IJ re Possécoutume d'étaler s~s joies pures. sa tence; comme, d'autr,e part, le res sont teldouce sérénité 1 tour du printemps semble nous dire En voulez-vous la preuve? que la mort ne rompt pas définitive Sur cent infortunés qui se don- ment le fil de notre vie.
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L'arbre, cette parure indispensable de la terre, qu'on appelle le compagnon in.séparable de l'homme, a donc pour lui d'utiles enseignements et l'on pourrait écrire des livres entiers sur le rôle social qu'il ,est appe lé à jouer dans notre humanité. Trop souvent nous n'aimons les arbres que pour les agréments qu'ils nous procurent, en particulier pour l 'ombrage qu 'i1s nous donnent durant les fortes chaleurs. On a pourtant mis en évidence, depms un quart de siècle, l'action bienfaisante de l'arbre poUJr nous préserver des inondations; et, depuis cette époque, des lois forestières ont été élaborées un peu partout dans le monde civilisé, en vue de réparer les dégâts que l'ignorance et l'imprévoyance des hommes avaient causés aux forêts. Dans notre pays, un des hommes qui ont le mieux compris l'utilité de l'arbre et d'en favoriser la croissance par ll!Ilebonne législation a été M. l'ingénieur de Salis, et nous lui devons tous un hommage de gratitude pour l 'aictivité qu'il a déployée en faveur du reboisement de nos forêts. C'est donc à bon droit que les arbres ont des amis toujours plus nombreux, parmi lesquels nous sommes heureux de pouvoir compter les hommes les plus illustres dans les sciences. De ce nombre a été Elisée Reclus, le savant géographe; il faisait partie de plœieurs sociétés de reboisement et il n'est pas un de ses nombreux écrits qui ne témoignent de la tendre sollicitude qu'il vouait à l 'arbre et ne soit en quelque sorte un hommage rendu à cet ami de l 'homme dont il avait compris mieux que personne peut -être la haute valeur. Quel serait, en effet, l'enlaidissement de la nature si l'on détruisait inconsidérément tous les arbres! ,, L'homme, tout en partageant
avec les autres organismes vivants la précieuse propriété de s'adapter au milieu, domine cependant les aruimaux inférieurs par une faculté spé cifique plus précieuse encore, celle d'adapter le milieu à ses besoins, fa_ culté qui semble s'accroître indéfi niment avec le progrès de la science, de l'art et de l'industrie. " Et puisque nous avons cité le nom d'Elisée Rec lus, qu'on nous permette de reproduire ici les paroles d'un de ses amis au moment de sa mort. Elles sont de nature à nous rattacher encore plus étroitement à son œuvre et à sa continuation . "La mort de mon ami ne m'a point séparé de lui. C'est par l'affection non interrompue, par la solidarité qui s'étend d'une existence à l'autre que se fait la continuité diela vie par delà le tombeau. Les morts n'ont pas cessé de vivre quand des amis ont gardé leur mémoire toujours présente et suivent les entretiens commencés. "Toujours sous le charme du regard et du sourire que l'on dit éte:iints désormais, tout en jouissant encore, les vivants ont en eu.1{plus que l'image du mort et l'écho de sa para.Je; ils ont hérité une étinœlle de cette vie qui semblait achevée e,t mêlent à leur propre intelligence quelque chose de celui qui n'est plus. L'existe'llce cootinue ainsi d'évoluer d'un homme à tous les autres hommes, par l 'intermédj aire de ceux qm l'ont aimé. » Nous, les amis des arbres, saurons rester en communication avec la lumineuse pensée qui a dirigé leurs premiers efforts.
Le goût Sans être aussi essentiel que l'or dre, la pTévoya.nce ou la propreté,
le goût est une qualité très séd}lisan- dans lequel se déroule la vie journate qu'il est bon de développer chez lière n'est pas coûteux. Il ne d~manla jeunie fille, la future ménagère. de à la ménagère que de pahent-es Le goût est inné et ~ l 'est e:heq;b_ea~- recherches et ll!Il peu de peine. Les coup de femmes, c est vrai, mais, il ménagères de la ville sorut fa"."orifaut bien l'avouer, quelques-unes sées à cet égard parce qu'elles v01ent, en sont totalement dépourvues et l'on aux expositions des grands magadoit essayer de leur donner, sinon sins si savamment disposées, des asdes enseignements préci~, des rè~les semblages de ~ns qui peuvent ~es fixes et absolues, du moins certames éclairer ,et les guider dans leur ch01x. Les ménagèr ,es de la campagne peuhabitudes, cert~es préférences pour les choses sim~les et harmo- vent aus,si se renseigner en demannieuses dans hmrs lignes et leurs dant des échantillons d'étoffe quand elles veulent faire des rideaux ou un couleurs. tapis de tab le. .A.ureste, sans donner Le goût de la ménagère se révèle de règl,e fi:œ à eiet égar~, on, peu! apsurtout da.ns la façon dont elle ar- prendre aux futures menageres a rerano·e son logement, dont elle s 'ha- con,naître que le bleu ne va pas avec bill; et doo.t elle habille ses enfants. Je rouge, que l,e vert éclatan_t ne Dans le logis d 'uœ femme de s'harmonise guere avec le v10let, goût, point de papiers muraux a~ etc. . . . Il y a là une éducation de dessins prétentieux, aux couleurs vi- l 'œil qui peut et doit se faire lenteyes mais des papie~s .sobres de des- ment, mais sûrement, à l'école. sin~ aux toos .clairs et atténués, avec Beaucoup de ménagères croient ' lesquels toutes les nuances s 'h a~·monisent aisément. On trouve auJ(?Ul"- embellfr leur logis en y accumulant d 'hui dans le commerce, des papiers les bibelots. Telle sruspood au mur très bon marché qui permettent 3:ux des écrans, des pochettes japonais,~s plus pauvres de se donner au moms dont le prix modique !a tent~, ~ais qui n'ont aucun caractere arti.stiqu~. ce 1mm de bon aloi. La femme de goût recherche a~- Une ou deux jolies gravures suffitant que possible les meubles aux li- sent à parer les murs et oocupent gnes simples, ceux qui ne son~ pas a<Yréablementla vue qui s'arrête sur surchargés de sculptures et qui sont elles en laissant une impression de plus solides et plus faciles à entrete~ beauté. Le même goût sobre présid e nir toujours très propres. Malheu- au choix des vases dœtinés à contereusement, aujourd'hui, les meub les nir le,s fleurs ou le feuillage qui éaux lign,es originales,. aux. ~o~tours gaient le logis. On fait ~uj5>~rd'hui artistiques dans leur srmphoite, sont des vases aux formes tres elegantes encore à des prix inabordables po~r dont le prix ne dépasse pas celuii des les ménagères dont le budget est tres affreux récipients sans forme, d'un bleu cruel. Mais on ne trouve pas modeste. . :Mais c'est surtout dans le choix, autre chose à la campagne. Allez à la disposition des accessoires que la la vil1e. Demandez des catalogues maîtr-esse du logis peut montrer son aux ()'rands magasins, mais n'acheo-oût. Elle assortit les doubles ri- tez pas à la hâte et sans choix un deaux des fenêtres au papier de ten- objet qui va faire partie de~ choaes (A suivre.) ture, au tapis de table, à }8:co~leur familières. du bois des meubles. Ce desir d harmonriser ainsi les teintes du cadre
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Si j'avais un million Un journal ayant eu l'idée de demander à ses abonnés de dire nettement " ce qu'i ls feraient s'ils ga gnaient un million à la loterie " a reçu, parmi beaucoup de réponses tnsigni:fiantes, U(ll certain nombre de déclarations qui ne sont pas sans intérêt. Ce genre d'interview universel e,st une forme .inrgénieuse de faire sortir le rêve de chacun. Chacun a son rê ve qu'il caresse et qu'il ne dit point, qui reste incollll'.lude tous et indistinct même pour lui. L'interrogation ind.i,scrète de la " Presse » était une provocation très habi le à prendre conscience de son rêve intime et à [ 'exprimer ensuite. M. Emile Faguet résume ainsi, dans la Croix, tou,s ses r êves . Eh bien, mon rêve est quelquefois un très beau rêve, très sain , un peu naïf; mais on sourit toujour,s av,ec bienveillance, quelquefois avec un peu d'admiration, à écouter tous ce,s braves gens dire leur rêve. Ce sont presque tous des rêves de charité. -Il me faut pas, sans doute, se laisser prendr,e comp lètement à cela. Il est évident qu'un peu de respect humain se mêl e à ces confid~füces. Personne, même anon ymement, ne s'en ira di re: « Si .i'héritais d'un rnillion, .ie ferais une fête énorme. " Sans doute, saus doute , il est de convenance stricte et comme de protocole de répondre: « Je ferais dit bien.» Oui, mais la mani~re , précis ·e et cü,constrnnciée, dont ces braves ge.us disent qu'ils feront du bien, prouve au moins qu'ils y ont réfléchi, et , par coœéquent, c'est plus qu 'une parole de convenance , c'est déjà illle idée, et une idée c 'es,t le commencement d'un acte. Hé las ! ce n'en est que le 1
commencem ent, je sais bien; mais enc,ore, c'est que lque chose . Or donc en voici un qui dit: « Mes revenus me pe r mettant de viv.rieàl'abri du besoin, je pourrais occuper mon existenc e à soulager ceux qui souffr ent. Aussi choisirais -je la carrière de médecin: cette profession plus qu'une autre pouvant me. faire déc~mvrir les pauvres honteux, les vrais pauvres ... » Un autre, un ouvrier évidemme1J1t, a une idée très heureuse, qui pourrait occuper l'attention du législateur : « Je donnerais 500 ,ooofrancs pour la création d'cdeliers de chômage. Tout ouvrie r sans travail trouve'l'ait là quelques heitres d 'occitpation dont le salaire liti épargnerait de tend1·e la main en attendant qu 'il ait trou v é un auhe emploi. » Un autre, moins sociolog·ue mais tourt aussi humanitaire: « Je ferais construire quelques maisonnettes rPuec Jardinets pour familles char gées d'enfants qui seraient logée!:> g ratititement. » Un autre tout aussi humanitaire, mais patriote aussi et qui songe à l'e xpansion coloniale: « Je recueil lerais 50 orphelins et 50 orphelines robitstes, intelligents et initiés à l'agri cultm ie; je ]es marierai,s, je dote rais chaqite ména .qe de 10,000 fr., .ie le1cr procitrerais des concessions et les enverrnis fonder des fa milles mtx colonies . » Dans le même or dr e d'id ées, mais celui-ci doit être un profess eur ou tout simplement un homme qui s'est pénétré de l' excellent livre de :M:. Hanotaux intitulé: « Du choix d'une carrièr e » : " J 'emmèn erais œux coloni es, pour six rnois, en 'Uoi;age d'ét1.tdes, 50 .ieunes ,qens de 25 à 30 ans, pou r leur démontrer qiœ leiir avenir par le comrnerce ou la colonisation est assuré . » (La fin au prochain N".)
ateliers où des accidents sérieux s 'éL'oxidede carbone produits, que 1 à 2 litres d 'oet la santé publique taient xyde de carbone dans cent mètres L'oxyde de carbone est, comme on le sait, un gaz éminemment délétèr e, qui se forme par combustion incomplète du charbon et peut, à très faib les doses (1/400), causer la mor t. Ce gaz est d'autant plus redoutab le qu'il ne trahit sa présence par aucune odeu r et se forme dans tous les locaux où les conditions de chauffage sont insuffisantes. En général, les premiers symptômes de l'intoxication sont les maux de tête et les vertiges que le gaz occasionne presque instantanément. On ne s'était cependant préoccu pé, jusqu'ici, que des intoxications par l 'oxyde de carbone dans les cas, de plus en plus nombreux, il est v r ai, où elles ont une issue fatale et immédiate. Il est cependant notoi r e que l'oxyde de carbone, étant un gaz délétère qui se fixe sur l 'hémoglobine du sang et annule l'action de l 'oxygène sur ce dernier, doit être dan gereux, même à l'état de traces, et provoquer des troubles graves par l 'anémie qui en résu lte, à la longue. chez le sujet atteint . · C'est ce que viennent de démon tres par des expériences concluantes de les travaux de ! 'observatoire Montsouris. On lit, à ce sujet, dans la revue scientifique La Nature, du 25 octobre : " Même à l 'état de traces, quand. le séjour dans une atmosphère oxycar bonée est un peu pro longé, l'oxyde de carbure provoque dans l 'éconooor des troubles graves qui anémient progressivement et, par conséquent, diminuent chez le sujet atteint sa résistance aux contagions microbiennes . Nous avons multiplié nos expériences dans les écoles de la Ville de Paris, dans les asiles, salles d 'hôpital, etc., et n'avons trouvé dans ces
cubes d'air, soit 1/ 100,000 · » On voit donc que, contrairement à ce que l'on admettait jusqu'à aujourd'hui, l'oxyde de carbone, à la proportion de 1 centmillième déjà, provoque des troubles sérieux dans l'organisme et une anémie redouta~ ble. Que dire , en pr ésence de te ls faits, de ces habitudes encore trop répandues, hélas, d'opérer la fermeture de la clef d'un fourneau, dès que ] 'on n'y voit que la braise (nous a vons constaté ce cas, il y a que lques mois à peine, dans p lusieurs établissements pub lics) : c'est précisément . à ce moment que les conditions de formation d'oxyde de carbone sont le plus favorab les et le gaz délétère, ne trouvant plus d'issue par la cheminée, se répand dans la salle. Mais, sans vouloir trop insister sur ces faits qui forment heureusement l'exception . nous ne saurions passer sous silence les nombreux cas où l'intoxication lente a certainement lieu sans que les sujets atteints ne s'en doutent : n'entend -on pas jour nellement les gens se plaindre de maux de tête provoqués par un séjour dans une sa ll e surchauffée, un repassage, une chaufferette, etc . L . Dans la majorité de ces cas, les maux de tête ne sont que les premiers symptômes de l'intoxication pa r l'oxyde de carbone . Nous· ne saurions donc insister assez sur la nécessité de pourvoir, dans les salles publiques ( écoles, asiles, cafés, etc .) comme dans les appartements pri vés, à un chauffage et un éclairage bien conditionnés . Que le tirage de la cheminée s'effectue d'une manière normale , que les fourneaux euxmêmes soient bien construits (le re vêtement en briques réfractaires ou
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en tôle, dans les fourneaux de fonte, ~ précisém ent pour but d'empêcher l'accès de l 'oxyde de carbone dans l 'atmosphère ambiante, la fonte, au l"Ougesombre déjà, laissant diffuser r.e gaz à travers ses parois) que les personnes qui utilisent pour leurs travaux de repassage, des « fers à charbon ,, veillent à ce que leur local soit. constamment aéré, que les chaufferettes à charbon soient bannies de tout appartement, que l 'on évit e toute fuite, si minime qu'elle soit, dans les locaux où le gaz de l'éclruirage est utilisé, ce dernier contenant environ 8,6 à 9 % d'oxyde de carbone. Nous ne saurions, en effet, trop insister: les maux de tête anodins que l'on croit être passagers sont, dans bien des cas, les vrais symptômes d'un empoisonnement du sang et peuvent, s'ils sont répétés, provoquer des troub les très graves par l'anémie qui en résulte, et partant, prédisposer ces personnes à toutes les maladies contagieuses. J. de W.
L'histoire de la Croix se conf o avec l'histoire des hauteurs. Du Sinaï au Golgotha, les h teurs prédisent la Croix, la symbo sent, la saluent. Oui, quels que soient le moment l'endroit, c'est des hauteurs que Croix parle aux hommes! C'est d hauteurs que son supplicié jeta cri qui a rempli le monde! Et testament surhumain, le legs sub me du précepte : Aimez-vous les un les autres! vraie source, uniqu source de tout progrès politique e social, du précepte qui mieux corn pris, mieux obéi, guérirait tant d douleurs, tant de misères, tant d larmes, - ce testament surhumain, ce legs sublime, où vibrent toutes les noblesses du cœur de l'humanité, porte un nom qui dit tout: Le ser mon sur la M onta_qne. Oui, l'histoire de la Croix, c'est l'histoire de la montagne, l'histoire de l'azur, de la clarté, des purs espaces, des limpidit és lumineuses , de tout ce qui rayonne et vibre dans la gloire du soleil!
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La croix sur la hauteur
En voyage, a écrit Hello, lorsqu'on aperçoit des montagnes échelonnées, un instinct très fort pousse l'homme à chercher le dernier plateau et lui promet que son ascension sera récompensée là-haut par l 'horizon qui se découvre. Le voyageur monte et quand il est au sommet, dans certains pays, il ïencontre une croix ! Les hommes avaient placé une croix là-haut parue que la montagne était haute et parce que la vue était belle. La hauteur et la beauté avaient appelé la croix sur la montagne. Nous sommes avertis que là où l'homme respire lar gement et voit de haut, il y a place pour une croix. » «
Bibliographi~ LA DEUTSOHE ALPENZEITUNG, éc1i· tée à MtID.i'cb, est certa.ineiment da !I)ll,us atilstik}ue putbi:iica.tion de i!'WOrt '8llpm que (11()1\)S cOllllllaJssons. La IIe Livraison de 1905 est con'Sl3lCl'éeà ·Engelberg, arn;x AlJ/pes de OaTÎlllthie et die Styrie, aiux 1Paysa,ges .nhéti.eos; .d~ su,per-QES.ihlusm:atiœJiS aœoonpag,nent ile
texte. On s'abo.nne II/UIPl'èStde M. J. Meier, ·l!ut gêogr.awbli,q,ue, à Z uriob. • Dans '1lll ide nos viJlalgffl
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