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LE FOYER et les CHAMPS
de l'année
1908
27° année
Connaissances utiles . Essa.idu cuir Pour voir si le cuir a été bien tanné, ·s'il est de bonne qualité, on en coupe un morceau d'un millimètre d'épaisseur que :l'on trempe dans du vinaigre fort; si le cuir est bon, sa coloration brunit mais il ne subit aucune modification ; s'il est mauvais les fibres se gonflent et constituent une 'ma %se · gélatineuse.
Imperméa.bilisa.tion du cuir L'imperméabilisa tion du cuir s'obtient en trempant le cuir dans une eau r enfermant 50 gramme s de savon par. litre ou en badigeonnant avec une solution chaude de paraffin e dans de l'huile de lin .
Assouplissementdu cuir Se fait avec de la glycérine additionnée d'un peu de dext rin e fondue. La glycérin e seule présent e l'inconvé nient de tran ssuder.
Pour bien choisirles viandes Voici quelque~ indication s qui perm ettent aux ménagèr es d' appré cier la nat ure et la qualité des diverse s viandes de la bouche rie. La viande de bœuf se compose de fibres larges, d'un rose. fon,cé .et marbré, les os en sont arrondis, epa1s, d'un bla nc jaunâtre. Un ro110'e âle caractérise la 1•iande de va che d ont le tissu est fin et lâch e, et dont les os sont minces et plats. Dans la 1_,i ande de ta,ureau on ne tr ouve point le marbr e de la viande de bœuf . Le tissu cellulaire en est plus grossier , d' un rouge brun et rude au toucher, la graisse Jaun e exhale une od~ur f_orte, particuli èr e et qu'on ne saurait meconnaîtl'e dès qu'on l' a co!1~taté~ une . fois. l · Pour réunir les quahtes qu on 1?1,demande la viande de mouton doit etre ' et entouree ' d' une graisse . bl ancramoisie che peu abondante. > Quant à la viande de veau, évitez de l'introduire dans votre ménage si elle vous
paraît sens consistance, d'un blanc ve~dâtre d'une graisse grisâtre, si elle devient collante et savonneuse sous les doigts et y adhère , et surtout_ si les os e,n sont s~ngieux, presque füx1bleP, et s ils contiennent , au lieu dl': mœlle, une sorte d'huile. Il faut, pour qu'elle fourni-se un aliment sain, que sa chair soit d'un tendre rose , résistante au toucher et entremêlée d'une graiss e éblouissante de blancheur.
lo Décembre 1908
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Pour choisir un lièvre Pr esser l'œil vers la paupière ; si l'œil offre un e certaine résistance, comme celle d'un ressort, lP lièvre est jeune ; on reconnaît aussi un animal de l'an née aux pattes de derrière ; les ongles doivent être longs, noirs et pointus; s'ils sont gris et émoussés, c'est u11vieux lièvre. Tâter aussi le dos ; gras et ferm e, il vous procurera un bon rôti.
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C,uisine
d·édueaticn·
Civet de lièvre Marinez votre lièvr e dans du vinaigre pen dant cinq jours, sel, poivre la.urier, ails oignon et deux clous de girofle. Fai tes un roux léger, avec deux cuilleré es de farin e et de beurre. Ajoutez une partie de la marinade et du sang caillé, deux verres:de ;vin rouge, des assaisonnem en~s. un e tas Re de bouillon et quelques petit@ morceaux de lard. Cuisez la sauce pen· dant 1; 2heur e, mettez le lièvre et faite s : cuire deux heures à petit feu. 1
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Annonces : 20 œnt. la ligne sur toute la largeur L'Ecol5 primaire pages chacune, non suppléments de 8 à (soit du 1er Janvier
donne de 14 à 16 livraisons de 16 compris la couverture, et autant de 16 pages pendant l'année ordinaire au 31 Décembre).
Chaque mois il est en outre apporté un supplémenl illustré de 8 pages intitulé : Le Foyer et les Champs ...
Lièvre rôti Lardez votre lièvre, placez-le dans une lèche -frite ou une broche , avec sel et poivre. rotissez-le, aj outez un filet de vi · naigre ou un JUS de citron·
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Prix d'abonnement:
Suisse
fr. 2.50
Union
postale
fr . 3
Tout ce qui concerne la; publk,etticn doit être tidress~ dlreetement à sen géretnt, M. P . PIQNAT, 1er sec:réta;ire a;u Département de l'Instructlcn publique, à Sien.
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Sommaire de cette livraison L eçon 1bie n -prépar,ée n'e st pas encore ]('çon ·bien comprise. - ,L'école et Ja v i,e. - ·Coopération de la, f1armil -
d_urapport de ge ·~ion cl_:2 J907 (lui inU:>re:;;:-=eront Jes "0C'létaire,· de la ·Cais~e 01dinair-e de retraitr:
le avec 'l'école. -
e:-._c1· ,r-i '{' 3 -s,ôa,n c:e:,. Sn til ·JJc
Commen t se tiennent noR élèves. - ·La col1aiboration des familles et ·de~ maîtres. - Puis ·~anc e du re.p;.ard en é ducation. 'Con.-eil · relatif.s aux: cours , icompJ.émentai1r s. - Avis divers pour l,a,tenue de la classe . - Oomment form er l 'c Prit des enfant ano.rmau..,-x(fin) . - Un i,m ;tituteur j.amonais . - iL 'enei g•n emen t des i.S.''ience.s !]Jhy,siques et natur lies ù. l' ,écoLe primaire. Partie prati V-que.., -, :Mrieties: p,éd.aoo-o.
g-1,que.·.-
anet es. -0-
Sommaire
du supplément
13 J-e croiR en Dieu. - Sœur ;Ma,rieBe11:edetta. - L~ première neige . .OeCl ... - Les, :r:eve,. - Deu x I etits ramoneur -.-. - La:, t emp éra tul' e du soleil. - ,}L le ,Conseiller (chan,· on). -0-
Calsse de retraite du personnel enseignant primaire. Nous ,e,1·oy,ons devoir r.a,prpeler que la 'Üommi sion nrévn e 'à l'art. 28 d u décret ,<lu 24 nov. 1906 -établi ssant la Cai.-se de retraite des institut ,eur s et des ÏIJ. ·titutr ices, charg· ;ée de l 'adrni.11ü;t ration et de 1a direction de la Caisse ordincù·re, C' 't a ctuell em ent comJJ08ée-i('Omme ,suit: !:vHM.G. Delaloie, ,1Jrésiident, L. 8a1zmam1, ·clép.uté, R. de Riedmatten, député, IS. 1Maytain, ·in:Stituteur, J ,os. E y.er, caissie.r d'Etat adj ,oint (bur ea u iN° 17). ,Ce tlernier iremp,lit pr ésent ement le,s fon ctions de Ca i, sier de Ja Oa i,s·,c de reti,a it e, .charQ;e à laqnene il a été 1
,a.ppclé dans la dernière ...fanc,e de Ja GommiGRi,on. Voic i 6 e sujet , qu elque " extra it:
Ln . Co,mmi. -~ion a t(•'JJ'll,cl'uran t J,e !l.lr C·mier p rin c i1x 1le ;i été
cl'o1·."",' 1'ui.·e1· le s.cr vi,ce cl'c Ja OaissC' et Ll fixer de fat;on •p.lus pl"éc:ise -et plu mfo,uticu.·e c:el'tUiJles qu •esti-0ns et qu-0lques ,points ùe dHail q u e 1-e dêcr t tlm Grl1lld •Con-.eil füll1$ se. .~r:1,nll'cs lig.n:r.· J:1-'a.yajt .JJ'U: ,ex1lre1<~6mNH Jlr ér ise 1·. •Ce :f\i.1t'1'-o:J.>jot rl'11.1nrèglement 'll' ·cx.f•. cntiou qu'dle élnibo·1·a et qui ~·eçut. Je 3 j,ui n moï . ·r aann ,Qiba,tion tl II Co n seil crIDtnt. L:1 Oo111mi :sio.11 a m1 'S!i ôta ,bli 'Lill tnb: x.~·H 1 cl'n 'e 1·1·i,ce des a nnuités d,a u · 1es 4 c:h1s-ses rlïig,c p1'é1··11•es. Ce tnbl nu indiq ,noc mux ,l'n· C'i<'m,s in, ·1:itutem.,i k mo-ntrunt qu ' ill'I ont il ·\'( 'l'SL'l" . tli-v nnt Je n1Hu'1> 1·e cl'ann,ées -tl"' n ;:;ei· gu e m oo t a.1Héri e nl'. (Lo·nt i.ls clema,n,clicJJt :'l bé•DHi ·ie r et s ui va nt fa, cla :ie ii. l aqru('l l P Ils YC'lÙ<'llt appartenir . · eln. leur penmet n ill»i ![a eilP1ne-nt cle se cllécirler d,aa1,s leur eboix en -co11nni. ·n nce ,de <'.a11oe. Ce taib loa11111 ()t é r é· l'llli le .pe,r,;-onn,eJ ·ense-ignn ,n l. 11cJJam l,n 1111 -eom1ing-n() ,cV·1me cil'C'l.iln il'.o e 1.1JCO'lH'â ,g-e:1nt Rf'R 1mem1Jn , :1. c1c mrn'llclet· leur inco111orn1:ion Il.
J:1 ca :sse. Ln. 'O'mm issi,om ·ei;r (>.galc. m !!ID-lC'lltl'('<ll)isr · ,::111pri'. rl<' la Cni;:;;:;p hn >othéc::iire rt <Hipnrg-up - qui e,;t n,p'J)el.(•e ,I)flr ,l'art. 1:3 clin, rJ.é<'l'<'l il re •e,·,oii· l e, ofonrl,:s - Q)-on;r t-ft cllP r •11'obte· nir cl'l'Jl.L'lr trn it ement 1e plu;:; lfav-o,rnblt" .pOi<-
si hlP . <'<'t éta,bli s,;1,1ui•nt a bi01.1, \'0~1l11 ro11· spnti'L· :'1 porter 11~1 4 % l'inlèt'êt fle;:; d{-pitt;:; n, er <'ll'Tlih1lisntion ao11n-el1(' mi 3 1 (l(o.crrn· brE'. 'l 1on1C'fois. r-e tm1x n 'a Nô ass·1m(, q 1ù1.t1R· s• lm1g-f,1•nup~ (]Q1e111Cni.. hT,po th'i\cnit, 111'· m 11'1' 1'1'11 lle-mC'Ju e ni1 b&uHke rl,e J•n ,lis · ·p üsi l i,n,n i,ri~t' pnr l e Grn'l.ld ,C.o-nsciJ. ,lr '.li 11 1or. 1 flOï. l'a11t.o1·L~:1.ut ,1 ~lc,er rnru 4 '/, r ·le 1:1·u,x ClC'R[ll'l't;; h yJ1!0ih('.C'fl,Î1'CR. Yoici 1111 aperc;11 <k' l'Hnt clC's <lt'11x C\!liR· -"·rn <or,linnire et RI i\ri:1lf') i'i l a fin r1'u q1rPmii>l' ('XCrc'ice: J\ . CA.I-S,sru OR DINA.TR,E
Ill ::i étf> rec:,n 32 i.ll'n1;rn1les rl"nrl,mi~sionrl,ont 48 111ov('nant r1'in,titutem·:-: M: 4 proTt'· nrmt cli'in:t it ntri ce . Ces rleimanr le . se divis('lnt d'"mprès Jc;:: lns, e. ·CD: 32 de Ir e il .fr. f)O; ?) tJlp LI me fi fl', !'iO: 4 Lle !Ume :'i fr. 40 et J1 de IVm e i'i. ft. 30. Sm re 11omb1·e. tu n trfoirs .. 38 1HlJ1éren-t'l ·seu]('m('in t ,0,1,-t faH le vr.rselll!P!Ilt au,q nrl i1,; :1i=;trrints et !'Ollt i 11srr it . •11'1 "fi11iti'I"<'· ment r-0111 ,mr nwmh1·('. ,l e i.a Cn iss'"· ]}sp( ·r nns que 1Vi1' i il la fin ile lflO)'l le..-; :111tr ~ rîi·
Nait•nt
::-11!t11·isPrn ,ut INU' positio ·n ,et pouTront être ,·1111,dch:r(• .~ c·omllle <>n f11isn nt pruti-e. T,1· 1·,1~1 i rnl 1'01'~ •• [KIr ]·1•,; 38 JDetmlbr e. · por · Il' fr. 2)'1,!)71.R:;. L'l<:;tnt . cle , n côté. n. , r~r, :rn r-nrnv f<' tl<' l:l cni;::,;e c1 retrn_i!,e il l:1 ci,1i~·,-0 hypothf r a ir e fi'. 20.000. nwn t,a,nt tl.f's prC•l,•1·e,mi>nt s Llc J 90G et 1007 S'll l' J•es sub ·
11PUC::L'rle ~ma'll,nêes . tl-e ser, ice. co.mm€ les ,membre, l1 l:1 c:ai."sr -0'l'tlina irc . :!. L r1< JDPm hrP s tl<'. (le,ux <:ais.ses a~·a·uT Nfct"ttié 2 !:; re1'SNn n t<: l't qui ;;-e : ont r tiré;; tlr l'eUSL'ig·ue.meut priuw1ir c·. p.euvcnt co111ti· 111;,0 1· ·:'i ens eig ner cl~Hs rh•s <:û1.lll':s,d e r(,péti · t',o·n. c·om·;, p'l'-orfe,;,sio,n,m :I: , tout en f·oiltthn ,llt
r ,·utio ms ;;,colnir<';:;. · Le.s .il('.[lôts ii la ,Caiss tliy))ot!J.(•.caire son t 11:· fr. --! .!lïJ.85 à la fin clu ~>1•cmier exi>r d·
1~111' 1}ens io,u. ::i. Le;; lll.emùrrs
l·l'-.
Le 1l:fr1f't nncl oblip;atoil•c l'cnti,ér ii la n i if;~<' ,lr:< institnte~1r. bl 'l'Yt•t.és t1ep,ni s 1 Llle,; i1rnsti'l: ·ute,1.rn 1rr ,iam ·i0r 1fl0ï. Le no,mllr ,11rp1·cfo0sc·e l Lt' •n,trni\e a ,été •(]p 2ô . . u r lrq110 i 1m,,• inr:litmrl-rin'. :l[)J}a,rtenaut 'Ù 11'll onl rc re· ligit"l.1 x . ;i ~,(' <l!r it cro1Jtion . Ll.'s ;premlern n•r"l'mi>nl,; 11-e(·<'._ insti1m1·('llr · .sel'out prîilr, rt •, ~n t· le R111bsi1 l~ q,nc }e.ut· accorùc l'Etat il lL'1wn r ,le ln lo i ,r1'n, 2ô me.ti 1902. 1-1.CA JSRFJ 8 ,P :fü CiTALFJ Ln Cni~~P s,11é0iâ1e est l'ld'minislrée 11n1: ' ''" Di'>p:1rl~•me nt,, .ù,es Fina11.1.ci>set tle l'Instnwtion 1[H1,1>lique. li ,, (•tC· <'OUl'i.p;n{\ ju.:Si)1i'n :m 31 rloéc:emhre 1!1117. 11fl '111'111:H Hl<'.'- rt'.a,rlimi;::,;ion. rlrynt O:i ·pro,·1•11:1H,t- 11'ïn;:;titn,l,cuw, rt 24 ·])l'OYenant ,l 'i n"tit ,n·1ri r·ri=;. ,R111· ,·r no1nhr e. 74 atHH~rP11l:<onlt effc l,11 .ê 11'111 ~ H't'f:'Pmi>nt · eu co11Cor111it(, le rart. 33 clIl 11,i\C'l'{'(. Li r:1p i tnl rer;:;(, clC' cr c:Iwr ,;'flève à fin 1nt17,1 fr. rn.ns:;. cm. L, ·,s :i:i 111,•mlw, ~ (J'lli 11·011 ,l ])fi ~ r ég ulal' fai\ J.fout· situnli.011. tlPno11t k f:1-ire Jnsq11 'ii la fin j 11üi 1fl0~ s•ou;; priu e th• fo rr'.11s·ion. En lfl07 JI :1 f,ti\ 11nyr, ·n~,e se-ul 1w11sion il•• fr. 4:?0 i1 '11'11in tih1t<'U1".
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cle Ja cni,ssr spécial u ·n~1l'ont. -tl e lfl02 â 100,. it pn (ver a1.10uu1illtf>l'M J}OtWk c,1F•itlal c:on . ti t11,é par l,es cotis-a tions 11,u,~.~ (}ll/l •ll t. 1111.u-:'AJ11])(•cs nnté :ri,cm·es à lfl02. Par ,r·ontre. h's ·eoti:sa.tion.s il ,tmrtir cl,e ]!)02 .~c·ro11t a11.gn1,•ntées des in-térêf;;; cl.e~J1uis l 'é · ,poque où Iles atw aiient <hî êh'c y•ers oées. 4. 1])11 Ll.rho,r; de i1wU h11teurs e-n po.' ,' {'>;· sio u tln •lwevct ,rl,Hi:nHif . RC''l'O nt encore n tlm is ~1.jouir tle: a v anta,g~ s, rie la cni. s , s pé ·in,lr. les i 11stitll'1'<rnrs 1p-ort.enr,s ·dm brevet provi ,ioirc o,u tcwp 1·ail'-e a•nt ér1eur à 1000.
-oDistrlet
de Sion.
L e J er .o nncl enseignant d es, éco le ·· primai r,es,de ce di trict est convoqué. ']),Our n1a.rd-i 2,2 coura nt , à 2 11. de l 'après-rnidi, à l 'école normale des ins tit,ute-ur s à Sion, pour as ·i ter à. une C'onférPnCC' donnée par .M. l·'.l IY Dncrey, méd ecin .scolaiTe, sur un suj et d'hygiène.
-o ·Il y a cent ans. Dans on intér es a.nt chaipitre d'histoire nationale intitulié " À utoiir de la Répiiblique valaisanne en 180.9 " que nous trouvons dans 1'Àlmrmach du Valais 1909 - notre érudit archi •vistc ca.ntona[, -M. L. ) 'foyer rappe lle un incide nt cara.ctéri-stiq ue: la Rép1tblique valaisanne
Tol:11 Fi::'- n2.G:iT 4:'l C'. Hli,CI ,!-tIO•XS DlT C'.011 · :,,;T<}ILD' E' l'.-l.T rr la-li 'l"ei;; il J,::1,
cl01tblée d'une qraci e.use rnarra-ine. l\i[a;is voi ci le passa :g;es'y rapportant: " La Répu blique un e et indépenda11te do •notre che r Valais ,(depuis 1802) était à son déclin et s 'achemi nait tout doucement vers le Déoarteme nt du Simplon ( fin 1810). 10et es~
C.-US1tŒ DE ItETR .UTFJ 1. L<•s t11P111l1re .· rl'e kt ·cai,,,;sr H·péc:iale pMl· \"{'llt f::1il"e <l'es ,ersenHèD[S j ll,S.[J\t"â C-OOCUl'·
Pl'it de liberté ·et d'indépendance, tant culti v,é et vanté 'Par les ancien s rpâtres de la ·vaiUée du Rhône, -sem-
Total \" r1·,p 1111 •11t, I' FN·t11,(\~: ( ' :1 i,-;s• p or ,hrnil ,c Caisst• ~pf'c:ia..e
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hl.ait être ea,ptivé et é bloui par l'éclat du géni-e de Na,poléon Jer. Les braves br ro·er,s soduits, devinrent flatteurs. ,Oit;n s à.,ce s·ujet un document offic·icl. dont la teneur ne laisse pas de donte sur les sentiments de.s ValaJ:-;ans ~nvers le Grand Empire. 0 'est lu décret de naturalisation en faveur de Mauriee DervilJ.e-Maléchard. (Dé ,cret dl!12 déc. 1808). Voici cc document: La Diète de la. Rêpufb11que du VaJais, Sur la ,vroposiüon prléalable et constitutioJmelle du Coru,seil d'Etat, A.ya.nt ,voulu d:onoor à SOŒIExüellen,c~ Mr Dervrnc·{l\fa:léobard, Ministre de ,Sa, M•aj,esté I'Emipereur cl'es Français, Roi die J'I•ta'liie, !I)rès cette Ré.pubhque, en la peirs,onne '<lieson fi'l,s, lIJl.e 'IIlarque de Ja. llmute estime du gouvernement valaisan, et rdes sentiments doillt il est QJ-énétr,é ,pout· le s süins oh n geiants avec 1e,~quells ,son Ex<:el:leIIoe n,',a cessé {l,'e:nt.ueteindr le;; affaires de 1,a République a,v-ecson A.u. gusue Maît1~e dans il'-état ~e 1~u,~ fa vora,ble .pour elle; A:p.rès •a•voir Yoté que cet en'fan,t soiit tenu sur iJ,es-fon ,ts, ,du ·baptême au nom die la République; décrète: ,.Ha·ur1ce-Hugues-Léo!pO'Ld-Ro.do,lphe , fils icle Son ·Exicelle'D!cieMr D. 1\I., -etc., ifiBeu:l de kt Ré1rnb,Ji,que, est n.aturailisé citoyen V'/!Jlai,san ,et a,dimis à jouir ,de tous les ,dlroits atta'Cl1é~à -oett e qua!lité •collformé'IIlent à a.a ,consi itnt.ion et 'à. la Joi. Le ,présent ,diplôme, inscrit sur 'V·élin , scel. ,J,é ·dt1 g1·aind sc;eau d1e la Rié,p:œblique, en,fermé dans ~llle boîte ,d'a1,g-ein,t·aux mêmes arnies. sei,a. offert à S01U E::s:ce'Ne'noeMr DerYille-)[a:Jôcb.a1xl, poua· être rfll,a:n!ll"mis un Jour ù cet eœfant, a'Vec 'l'a.ssuranee dJe J'1ntérêt que le Gouvm"llelllent valaisan [I)roodra Œa:ns fous les telllf!lS à s1a [l)rfYS1p,él·ité . (R. V. u. 0
207, 208.)
()ucHe 1ouchante intimité! Vo ilà iJa Répnbhaue valaisanne doubl ér d'une g:r.acieuse marraine! Fit ·C'ellc-ei.se montrant dig'Ile de son uob le office, offrit en cadeau un i:i;randio,se banquet en l 'houneur de :<On filleul. Le « repas » fut servi Je 30 110v. 180'8; 8l 1personnes y prirent p;:n t. C'est ce que l 'au,ber.giste J\fauriee Winkelried savait exactement Jorsqu 'il pr ,ésenta. son compte: Pour
le repas .que '1eGouvernement a don n& à l'o ccasion du ba:ptême du ifil,s do S. E. le ministre de F.ra.n~e. à 81 ipel, ,sonnes, à rai.sou de 4 fr. par :pe:risonne. De 1plus les frais de .bouche des g-ens d'armes de Martigny, de ,Sierre et de ,Sion en 'cette occasion : un montant de 331 fr. 9 batz. A ajouter 12 fr. eomme bonnes-mains données aux domestiques. Il faut r,ema,vquer qu' un franc valaisan vaJlait, d 'arprès le calcul officie•}, 1 fr. 50 de France. Donc, un joGi foot. X
A ,propos de notre almranaoh natio~ nal, nrous rermarquon.s avec plaisir, p.ar tous les joUJrnaux qui :sig11Jalent son apparition, ,qu'il a une très honne pr -esse. Il,s :sont ,unanime .s, en effet, à constater ,que «cette publi0abon fait v,aillamrnent son ,chemin, se pr ,ésentant gr,acieusement ,drapée dans sa :su pH1·be oouvertur,e •coloriiée qui cn kenous offre, harmonieusement 1,a,cées, le,s ,armoiries de la ,Conf édération, du V aJ1ais et de,s districts valni,sans». Un important jou-rna.l va,ur1ois ,écrit même qu,e « 1'Alnwnach du Valais, bien que s'1adres,saut à des lecteur s :ea.tholiqu es, est ce·pe11dant fait pour .int éress •er t·out Je monde. I-Estoire nationale, l,é.g;ende.s,,a.gricuJ. ture,nouvelle.s,contes, s'y .rencontrent Dour .s.ati.sfaü-e tou,s les g,oùts ». Un a,ufoe d·it de s,on côté: « L 'Almanach du Va lais <:-onstitue u11e ,lectur e sa,ine. éclifirantie, instrndj~e et 1~écréa.tive dans Je mei,lleur .genre. Arn,si mérite-t-iJ de ,oénétrer dans toutes les fomillos ». Un or.Q;anejuras,s.ien loue à sou tour 1'exeellente impression de l 'Almanach dn ·Valais au point de vu,e iy,po1~raph1aue, faiisa,nt re;,sortir ,que " ]es nombreuses illustrati,ons qui s'v remarq uent ,s:0nt bien venues et de fort boI11goût, .qu'en p,a1rticulier la belle eart,e de la .Sni..sse ,économiau,e, ,qui orrre la ,couverture, est préci eurse et instructive à consulter. ,, 1
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SION, 13 Décembre 1908
L'ECOLE
2'7meann41e
PRIMAIRE
ORGANE DE LA
SOCIETEVA.LA.ISA.lll'.1D"EDUCA.TI011 traduction d'une ,0ipinioo _,ass1e~~éra,1ement répand'Ule parmi 1e.s eleve.s: i1s s'imaginent trav 1ai11er ip,our nous. ,N ',est-ce ipas nous q:ui 1ie,spou;isons à le croireî E_ooutez ,l~s mai~eis:: C'est ,de ciuoi ll()IUJ$ n,e JI,o,us. [[)['~,oc up~s !Pas a,s·se.z. Nous no,u,s i> maginons (et c'est bien " Faifos-moi -O"ec1 »; cc roc1tez-mo1 WJ, l111·el) que le rrmrgatge que n.o,us [I)lar"lonsest tre J.eçon ".; «_,siv,o~s 1~ fa1tes ma,I,_Je ,n,t , .,_ Nou:s en teD'(liu:d.es el!l.fants. ür c.e'La11,es·,c .P'~"'· v;ous ,punirai ». Àms1, .on traivaille iparlo ·u,s llJil lan ,gage ,a1 bstr ,:üt: Jes en1tia,uts ,pour le maître, ,et c'est .tieJl.eim,~t ~·e -co,111Jp'l·e nneut :pas. À'llX ,mo,ts qwe nous, e . :. vrai, reimar<rnent les ma,lpll~. _qu il 11s nous s-er pJ.czyo:ns , a'lù.Xfor ,mu1lies dO!llt 11~'l faut J,e voir , J orsqu '01?·a ne gl_1g,es·on , ='" nie idionu.e.nt ;pas le meme seus que 1 5 1 "\''IJIJ..l ~'3, . . , T no118. St)twent il ne 1eur d,1,t nen. ~ o,t~s ~,ar: foaivafü, lorsqu '011 l 'ia l~ .pa;rf.a1_!;ement Jons en hommes .fa:its, IClont !'esip,r1t 'I'ef,lecb1 corrigé! ,Que d 'a:c.cents md1gnes pouJI" pst de,pnis Iongtemtp ,s h:1bituê 13'lllX a:bstra,c - •q,ue1q :uies f:a.utes d'.o,rtho~raphe ouUons: les e111fa11ts~,a.rJent e,n e11Jf.ants. ,d,ont b liées J 1 L 'élèv.e ,sount ,et s~ dit que ce l'intelligence n·a 1pas enc,orc sruffisaro1D1,e~~tr~n'e.st vraiment p·as la peme, qu,e 1a , monde exteneur. vaiHêe sur le s do,nnêes 'll'i.1 vje ne ,s,era pas :pilus amere_1pour celai. lls ne ,com[[)renn,ent qrue le 00,ncr.et. Hans :Et }',enfant a tout au mom ,s des _a,p~ cLo ,ute , ils sont 1cwpa:ble:s de 1~péter qll!Je nous 1,eu,r a;p[)Penons,, nnaii,s ils le 1·ewè:bent ;p,arences à ,colllsidé:er Je,s, e:x:e:i:cweis <:1om'me,des peril'o.quets, soms y a.ttaCibeo.·de comme .ayiant une fm en,.eux-meirnes,. -si,O'uifieatio;n,. · -Hs n' entr ,ent [)la,s d:111s notre S'il is 'a,pplique, c~e,st q~ 11 y,iest for~ J}è"nsée. .:Nous -vivons clla,nstm ,mond ·e d'id'ées , cé ou q·ue son martre lm :a,grieie et q:ui ,et e'!lx ,d:ms uu autr.e. Les ,malentenùus so:nt ~:f.ant~ il 'veut lui fai,rn plai1s,ir.. C1ies fré'CJu-e.uts,eutre eux et nou.s , ,pil:us fréquents cherchent soU1vent aussi a ,Pl~1.,:re,a que le maitre Y qu >. on n e ,p,euse. n faut 'Clio:n,c leurs pa,rènt-s.) D 'arutr,e motif, 1\n ·en .fa;;s.t> ·hien attention,. Il rf·aut qu'i ·I re.n:cle sa Jeç1Yni11.telligfüle. JI faut qu' il s'assure. à. ,c.Ira- voit pa,s, par notrie f.a;ute. A1lis·s1,son lllJ.J:l'lSe . La qn,e instant qn',elle .e,st ,en eff,Cft ,CO< a.,PPlicaüon .e~t en r,ai.son ~1recte de dmt!'i odes 'ler.,ons .e,st a~1.ssi ,im!por,ta-nte q1ne notue ,autorrte -rn1de l,a pms1s,anc.ede J'em· ,p,t·é,pai·atiou. n otrie ,su,g-g.e.stion. Ne convi•endr.ai t-i~ 1Pas dès q:u 'on peut parler ,i,a,ison ·aux ·enfants, •et on L'école et la vie le ,peiut d'assez bonne il:œu.~·e,de Je~r mü/lltrer qUJetoU1sles e~,e,r~c19es de a e, Ne ,viOUJses:t-i'l j aimais a?'ÏJV1é ~e coJ,e doiv,ent être ,e,0IlJ~1de11~ oomnye SllliPl'Bndre ;um ,é,J.èv ,e ,en tr ,am de ~a - des moyiell/s ;pour :arnv~r a rune. f1:_n c.le~·.son trav.ail et ·~·~l 'entendrn 9ire heau,coup .plus ha,ute, ,gm est la drnc1fout hais, :à ,son rvo11sm: " Bah! ~1 pline del 'esp,1it ,et du ,cai1~a~tère?Une maître n'est :pas, ,con1teillt,tant :PllS." fauite oubhé,e dan,s une d~ctee n'·e~it Cette ,réponse doit être :pour rvous· ·~ ,pas,ch0ise 1gvruve ,en elle -m eme; J:?.füS ,sujet de méditation, ca1r ·elle oot la ,elle œén,ote, un ma ,nque d '1attenhon;
Leçon bien préparée n'est pas encore leçon bien comprise
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178 179 ,s ~abituer
à l 'Ïfi'.1attenti-0n,c'est
se condamner pou ,r 1a vie entièr,e à bi,en de.s déboi1res. Faire tSon dev,oir <pr,éci.pitamment n'a JPa:s· de con'Sléquences bien duires; mai,s ,trausformier la précipitation en haibitude, c'est s 'exrioS·er là des jugements err,onés, à faire malice qu'•on fait, et à 1STuP1P oirter les iuconv ,énients de :son inapp,li.cation. Et .ainsi du reiste. Toute notre vie intellectuelle et mlorale e,s,ten ·effet une remarquabJ.e ,applicati.oo de la loi de solida ,rité. Un act-e iisolé ,peut devenir 1c commencement <l'll:Il!eséni,e d'a,cte,s aux -0onséq1Uen"esfâcheUJSes·, dont ,l 'év,olution ,est d '.autant 1p[,usdiiffi.cile à enrayer que la série est déjà plms lonv;oe. Nous dev,enonis ,a.illiS<i de1s vietimes du déterminisme ,pour iil'avoî,r l)ais .envi1Sa.,gé,.aivec,assez de soin, la H'Spo.n:sa:t>ilirtéque nous enco:uirions .du fait de n,œ 1pr.emiers actes. ·E_n 1•121..sumé, nous deworus nous pr:éparer à la viie dœl 'éco1e. ·Nous devons oe,ss,er d'être deis hommes qui vivent de problèmes, d'an,alyses, de dictées ·et de r,édaictiorns. Iil fa.ut que nous ratta,chiorns les diivers exer.cices qu•e nous ,prqp,osons aux tra ,v:aux ,pù.u,s diffidles ,que no& élèv,es ,auront ià .accompli.1· ,plus tar<l, ,et ,q,uren10us leull' donnions, ,dès à .prés,enit, les has ,e:s physiques, i111teHectuelles et morales sur l,eisquelloo il.s pourr,ont ,édifier et les éléments q:U1'i,ls.auront à mettre en œu,vre.
ni.skation s'en chargent l Sont-ils ·nombreux les ,par,ents, soit de la ville, soit des champis, qui s'intéressent ià la ,vie de l 'é,cole, qui ,compr,ennent sa haute mi.ssion '/ iia: p11ésence des fa milles dans les loc,aux ·soolaires. se ma1ni:foste la plUJpart du temps rpn.r <les J'léclamations., pour de.s :pJ,a.ces de ,composiüons •, .pour des notes mauvaises de l'élève, etc. La. pl wpart du temps ce,s récl,a,mations ,portent à faux, ipairc,e que ]a famille ignore tout de.s ,conditions où les faits ,se .sont 1produits, :parce qu 'ell.e n'est rensei,g,née que rpar l'écolier, ·e:n un mot, _p,ar-.eequ'elle vit totalement étrangère ià l 'iéc;0le. On a lbeauc,ou:p par lié de û.a col1abornhon de la famille et de l 'iécole. Il y .aurait ,en .e.fif.etun in.ité1rêt,siéirieux à a~,socier les parents à l 'œuv,re de ! 'instituteur. Ou 'on nou,s ·permette d'indiquer une tentative faite d,a:ns c.e sens par l 'Assoc ·iat,ion hollandaise: des Inst-itideiirs, Section d'Amsterdam. P ,our Tappro,cfüe·r les familles de l ',école, on la fait conn,aîtr.e en leUl' env,oyant ,chaque tri.metStre un exem·plaire de l'organe de la Section d'Amsterdam, le V olkschule ( Ecole ,popu la,ire). IÜe ir1Jœrn:éroj tiré spé:ciale ment à -plusieurs mil iers d 'exemn.Jaires est dénommé « N um&r-o des famines ». Il explique la néicessité de l'instruction, de l ',oblig,ation scolaire, J'enseignement gratuit et 1,'org.ani&a~ tion de .J'ense:iignement soolaire €t Coopération de la famille :postscolaire. La ']Ju'Mication en quesavec l'école hon traite d'une foule d'autres points: l'hygiène, les bains, douc!b.es, Qu.and les :parents .de l '.ooolier ont l'inspection médicale, les col,oni~s. de à .peu ,près assumé la fréquentation va .cances. le,s erur.s.ions avec lei eiffectiw.e <le [ 'iéoole par leur enfant, élèves, l 'habiJlement ,et 1,a nourriture ·ils s,ont .ahsolume.nt rpersuadiés d 'a- ,des enfonts, etc. On v parle de .Ja ·re;voir .a:ocmnpli int&gr,alement -leur de- lation entre l'enseignement ,&lémen-voir. Jl.s ,ont ohfü à la foi d ',oblig~ation taire et les ens-eig·nements rplrus ,éle•scolaire; pour 1e reste, p;our ce qui V·és. Souvent des image,s tfrées de la concerne l'instruction et l 'éduc-ation vie s,colair.e o:rn.ent la 1publfoation. de leur enfant, ,que l'Etat et l 'admiOhaq .ue instituteur pubhc (,O'Uins1
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titutrice) .peut Tecev,oir ,auta .nt d'exemplair-es dru nurrnér-o,publié qni' il a (,ou qu'elle a) d',élèverS inscrits. Comme il est interdi,t d'envoyer aux familles de s . j,oUTn.~~ _,ou !pru,blicaüons ,pat l 'mtermediaHe des .en'fants, on le leur fait iparvenir ;par la ,poste. Le NUllnérn des familles de fa V olkschule est fort bien accueilli ,p,a.r les iparents, ,qui ont nris l ':habitude dE•tSe ;v,oir ,ainsi ,renseignés. Si un rpoint reste obscur, ~e·s ,parents viennent à l'école ,où le di-recteur ou sers adjoints donnent les ,eXiplications L ',école aoooeil le compMmentaires. avec bienv-eillan1ce le·s familles, q_uiSf. dérangent sans a,voir !peur d'être rh.·· brouées ou -éconduites. Toute ,a,igireur disparaît des .r,a1p1ports de l 'iéco1e et de Ja. ,famiHe; et l' ,on sait que, dès que l'on ']'.)eutcaus,e~ sans .aigreur, on c. t bien .p,rès de s'entendr-e. nous revient que il 'expérience de la « Sectioon d'Amsterdam» est un 1iéel succès. D 'awtr,es grouipes de la Hollande sont en train d'imiter celui cl'Amsterdam. La question de d~pensc ·pourrait aDrêter ~es tentatives, mais il a1rrive maintes foi,s que les rnunici1palités des viHe.s a.ccordent des subventions aux associati.ons.. Il ne semblerait ,pas mutile · de ré .péter en d'a iutres ipays et en d'autres villes l 'ex'Pé,rience de La « Sedion <l'Amsterdam. 1
!Entrez dan1s une classe, pris·e au ,hasa ,rd. C 'e1St la leçon d 'iécritwe. Ne'Œffois: isur dix vous venez des têtes :pencfuées, dœ bustes tordus, <les 10oude1s.a,v1aincés1sur le p tll)<i1me,des poitl'lines cCJ1IDpri:méesoontre La tahle. La leçQn finie, Je.s<&lèves,.seilou 1}a tradition crois ·e!llt 1es hras ,pour foout.er le ~a.îtr,e ou ,pour ise dirig-er en raings v,e1,sla .so,rtie. Heuireux encore, si :une telle -attitude ne leur est pa,s impo,S'ée~01\S1qu'ils'a .git de 1cruan'ter ! Et ~e dos se rvoûte, et l•a têt.e rentre ,entr,e leis ép,aUiles,et la 1poitrme ,se 1
r esser.œ.
L'attitude est-,eUe meillerwre lors,q;ue 1-e.s,enifümts .s-etrouvernt oo gTow'J.)e dev,ant le tableau noirî Jl\lig'ez-e!Il. Les ,élèv,es·,se tiennent d ',abord debout en eerde. Ma:is, a,u bout de 5 à 10 minut&s, ,l a fati,gue,aJ.Ti!Ve.N œ ,bamibins prennrot :a:1oJ.'S les ,poises les plus dileur vel'ses. Ils ,ont hâte de Œ'•eg·a.gner 1S iège, e.t c '-est d '·un,e fiaçon: distraite q:ru'üs 'écoutent les e:xipJ.iJcatio:nsdu maître. Oorps fatig-uié n'a tp,as rp,lws (l'mieille,s .que ventr,e ,aiffamé ! :Pourtant combien il is·eriait rf.a,cile avec un ff)'e'ude 1s•oin, d'obtenir une tenue qui facilite Je libr,e jeu des poumons, quri.soit e,sthéti ,que, quii a.it une influe:nioe phy;sique ·et mom .1e favmable 1 Le.s ,enfants ,écrivent. Demandez et obtenez que Je co:rrp.ssoit d' ,aiplomb, bien .a,sisi,s,qu'il 1pre[)ne 1son 1point .d 'apip,ui SUJr ile 1Siège. P.as de ooudes Comment se tiennent nos élèves ,sur la fable, 1Jas 1plru,srpour écrire que pouT mang'er. Pais de coude gauche Un cTétruil d,e J'éfü1,cation. - Les attitu .d,es vi· avancé surtout. Que la. tête ne ,soit in·Cieus,e,1,üe:aiélèves. - ,Comment et po,ul'1cli:néeni à d1~oite ni à ga:u,che et ,que g uoi oo doot 1,es coniger. le 1bus-te ·soit di)oit. Les ,emants sont-i1ls en r.angs ï Y a-t-ill ri,en de• .rnJu.sllJég,ligiédian,s ll'Os cla,sses que 1 'attitude des élèves Y Pourquoi ne pas leur faire mettr ,e les On: soigne l ',ensei,g'lll<ementde ,l',ortho- mains aru d,os., ce q,UIÎ.d,ég.a,g·el,a. 1poigraphe ., du ,caJcuJ, de l'histoire; on trine et développe les poumons 1 Si, ,en outre, v:ous exig·ez la tête ,d1,oite ,et s'efforce de .fa,ire -deislecons claires €1' iintérests.runtes, et j'ose di11e qu'on même un ,peu le êLo.ubl<e menton réusisit atS.Sezsouv-ent. Mais de ],a te- comme il est ·r,ecornmandé dallls Ja g·ymnaistique suédo ,i,s·e - 'Vlousdévenue du cor,ps, ,on n'a cure.
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brû1lant ,et irrité de son maître méc,ontent1 Gomme édu0aieurn, q.ue d 'expéri,ences jou:rna!lière1s nous ,p1~ouv,ent ,qu'un coUJp d'œi[ sUJffit « Le ·reg·a,rd de l'homme dompte 1POUr :fai,rc naÎh'e 1e sa1Iutaire r.eJ.e::i'lions et les tigres» nous dit un mords da,ns une âme coupable, ou ijwaverbe. Q.rnicŒ'l,qu.e a VIU u,n dom:pexciter 1'innocene e et ~,a canteur de ·bête,s ,fau,v,e.s 1péniétreir dans la ,pour deur h rprogrei.s,ser dans la bonne voie ca,g1e d 'uin ·lion, d '·une rp,anth~re o,u, et :à.rnpo ,rus,ser toute tentation! iD 'où d irull'eihyèrue,sans aurtre arme defens1- vient cette pui ,ssance du regard 7 ve ,qu'une kmière de ,cuir, pu~s forcer "L 'œil est l,e miro,îr de l'âme», dit ces a,nimaux .touj.oiurs aJtéirés de sang un .pr,overbe. Le,s enfants lirsent dans à se ,ploye.r s ous .sa v·olonté, celui-là ne nofa··e œil tous les sentiments de notre Mmenti·r.a ,pas la v•érité littéira ,Le de âme. Inutile de lers tromjp'er Sim·ee ce die.ton. ~,epoète n'a-,t-i l ,pas dit: ,ons ,point: Dans oombien d '.a,utr:ers oc,cia1si EJ;n v,a,iin n01tre âme se vioile et se 1,eti11e, éc:ate la ,pu,is.sanice diu regard hu~ Le 1·e,galJ.1d rde IJ.'enrf.antsmirru touj()!urs y lli~e. » main! Que.lques minute15· ap,rès l'a Le rega·rd inflm:mce cq.on moins po.st:asie de IS. 1Pierr,e, le ,Sauveur gTanclement en instructwn qu~eu 80.rt du ,prétoire ·et regarde ],e renéédnicaüon. Gomment, >à l ':écoJ.,e, urn .µ;at: ce re.g-iard fut :U1ne flèche tiui blessa •au v if le cœur du chef deis a,pô - institute'lH au regard 'Îndé,cis captiver.a -t-il l'attention des ,élèves? L'étres. ·S. Piene le comprit et ,en fut ,bouleverné; aibattu. humilié et 1~ip,en- coli er dont le,syeux vo1tigent çà ,et l'à, ta.ut il ,se ,r,etir ,a à l'écart ,poUJr pleiu- pourra-t-il suivre un expos,é s:ériieux ou comprendre une démonstration r,er s,a faute. e,ompliqu,é-e 1 Non; .p,a,r s·u ite œisci;pliQuel 1poètf>-est oa,pabl,e, de décrire ne et progrès ·deviennent irréalisa les ray;onneunents d 'amou.r et de tenb}e_gpour le maître ,q,ui ne ;sait ,pais dresse qui :partent detS ye,ux d'une n1ère aru ch evet d,e .son nonVieau-Illé"? ernploy,e,r c,e talisman mervei lJemx Et si ] 'innocence méc,onnll!e lance, qu 'e.st Je regard. lication, l'œil du Ilénans toute e:s:ip dans un re,ga.rd indeiscr:iJptihle, sa dernière p,rotes.tation: à s·es Jper ,sécu- p;ent dO'it êtr,e pom ainisi dire uni fo t,e-ur.striomphants, ,osera-t--1onnier la y,er d ',où ra;yonnent de s üouirants qui pui1ssa]})c e du re,g,ard humain T 11échauffe.nt. enfl.amment .et ·ffil'Coora~!.'entl 'âme de s,es auditeurs. iMais :ce;s Non .seul001ent leis hommes, mai" l c:s.animaux eux-mêrnes ont 1pour ain- ,courants doivent frapper des i-nteHi,3i dire ,c,onscience .de:cette prnisrs,anc,e.: Q·ences prêtes à leis recev,oir: Néoosl 'oi,se:aiu, saisi à l 'imnrnviste par un sité: cfonc 'POUI' l 'inst iitutieur de pr,éo:aBf'TT-)'e nt. reste sans :Borce,.sans, volon- rer se,s· éJ.ève,sà 1saisir et à s ',a1sdmîfer té , tom.be pour aiil!si dire ,en 1éthar - tout,e nornvell e exrp1ication. Q;ie, fasciné qu'i ,l est ,par J,e reg,ard Da o,s cette 1p1~éiparatï.on,préalaible, immlacahle de l'ho rribl.e bête. n'ayons ,pais ·re(~our:s à une kvrielle ,Eh .quoi! 'le.s ,eTuf.antsne 1eompren- dt> mo.t,s co,mme :ceux-ci: « Taisezdr.ai,ent ipRS le ,lang,ag,e de 1 'œin Le 'L'O'lts; Faites attention. » 1>i1sonssim maître igno rerait que ,l,e ,r ,ega,r:d lui :p,lem ent: « Regardez-moi », d'un :ton e.st -un aide des :Plnis 1puisrsantis,et des ;n,lus bas ,q;u,e d'ordinaire. Dès cet plus efficaces, et fon!iour.s 'à sa, ,d,i,spo - inistant. to,us le,s in~g·ards, fbri.llant,s 'et sition ~ nleins de vie, doivent eionvce,rg-erve:rs E.s,t-iJ un châtiment ,pl111s œ·u.1el'Pour l ',homme qui est ,su,r l'estrade. En ce ·un enfant biien cli,s1porsé que l,e ir,eg,ard moment, ,a,uc.rnne,pa:roile, aucune ;ex-
* Puissance
i,oppere .z les musoies du cou · voill:s existe ,entne ,les. namilùe1s , et ,1e1s maî. ' qui tres. Il n',e,s.t pfüs souihaitabl,e •en efn 'arurez 'P1us de ,ces J,eUJnes ,gens mar,chent tiimiderment la tête ba,issée fet qu'il y ait dés,aœ.ord entre Les, fale dos c,0111rhéet qui .prennent tro :p milles ,et' l' école .-.S'il y ,a contradicsourv,eu:rtl 'haibitude de ne rpiouv,oir re- ~ion, il.n' y ·~ ,pas ;d'éd ucat.von. Qui dit .g·arder ,l es g,enis ,en fa;ce. ,education dit ,methode. Il ,faut doi11C Voulez-v,o,us gro;rnper vos ,é:lèves ,que les, familles, rs,oient arviec inOus. aut.our du tablea,u ~ Donnez-leur des E.\J,es n' ,ont peut-<ê~re ,pais,toudourn la ,hanc ,s ,où il,s ,se.ront commodément .a,s·- n?eme fa,Q:onde v01r que nous; ï,l ,a,r,sis, pr.êts à v.ous écouter ,et à rvows ,nv,e q11e1eur s idées ,s,oient a!rriérées COI?P~,~idre. C'est l,à l,e ru rstique am- que leu rs p.r,oc,édéisrs,oient dé;f,ectueux' 1Ph1theatre des modestes éco,le13,r t1r,a- Or i! y a des. chances 'POUr que, ,en le~ ~t j,e ,puis v,0111s ,aiffinmer, ,par ex- ·pa,r,ei:lle affaire, ,ce s,oit nous 'q.UIÎ .P,fff!e.nce,,q,i;ie J,es èlèives y v•o.n:tavec ayons .r,ais,on; ,c '·est notre métier; 1J.lam1i:r. 'Mai:s, rvoâ:cifa fatig iue. Vous ,nous y a,vo,n,s, l,ongU1eme111t ·r,é.f.léchi; la con:statez ;à ,c,e,sy;eux qu i s'étei - nous savons ,ce ,que nous f a:iis,ons. et gnent ,et qui ülig'notent, :à .ce,s,petitie'S pourquoi nous 1,e f.aiJsons,. 'Tâchons Jamhes ,où le s,an:g 1p,étiil1eet qui ne donc d'amener les familles à n,os d~main:dent iq,u'à remuer. Un sig nal. vues. E~pliquons-leur l ',éco:nomie de 2.,ou;til,e monde de1bout. ·Et la :séance notre action. Démontrons-leur que continure .aiviercUil'.l' reg1ait11d',attention méthode. Voy;ons-les, nous .avons un,e . ' d'; v1;~uieur ,qu '.amene le changem,ent , r:eehe11cih,onsles, édairons- les. Notre d attitude. : ehle est ,eeole eist une école rpUJbE,q,ue JS~ vious. inteirr,og·ez, exigez ,que v,o- 011 verte, la:rigement ,ouverte :à tous. Ce trn .i,eune mtedocuteur rse lè·vie. quit- n'est 1p,as une maison fermée .. O'·e,st :t~nt son baruc ,et qu'il ,a,it ,pour vous urre maiso:n de rverire. Il est ué,:;,esisai1~ep,01I1idr,e le oor,ps d1~oit, l 'œi l •ouvert, re que tours rvoie,ut oe· ,que 'illou.s,fai1 a.llu,r,~ franche to ut en v,ous re.gax- sons. iL'iéic,o] e rpuhlique a, 1besoin de dans l<e,s l ;o~ini'On 1pu,blique. 11 n '·est que trop dant bi·en en fa ,ee, lers Y'eJUJX veux. IL~ ~eim,ps pas~é ,à exig;er une vrai que les familles s·edésintJéres,sent te.lle 1p,ûsit1i0n ne ,sera pa,s~ c:rioyez-le, tr,op de l ',éducaüon de 1'eurisenfants. du tempS: perdu. N o_nsavo,ns intéi~êt à oe •qu 'eUes, s'en ÀÏ!ns.i, .s,anté du ,cor1p,shwhitude · de pr,eoceu,pent de ,p:lu.s,en rp1U1s. 1L',é,cole ine et nécesJ.~· ~n~9hiis~, moy;en de 'comh attr.e .J,a publique étant œuvr ,e ,s1a, bm1dl'te qu,i trqp s,ourv,entsuit ~es en- sai~·e, i_l nou!" !a.ut ,ab,solunmnf 1',apPI;Ohahon g1ener,a!1'e . .Si don:c Je1s fafants 1pendaint toute leur jeunesse tel,s .sont les aivanta,g,es d'une honn~ m1lJes n1e vienne,nt :paJs à nous,, :a.Hons au -deyant f,eHeR Quel i,noonv,énient t~·frne ,et d ',llal m~intien 0on1V ,enable. N e.st-ee ,pars su:6f1;sant ·po.UJrmériter v~rra1 t-011 ,a ce que J'instituteUJr, au 1'attenti,on des maîtr,es? d~but de ,}'an.niée sco1air!e, réunit ,les pe_r,esA,et mères de faa:nille et Jiernrex·~l1quat, d'u~e façon simple et famihere, ,e,equ '11 a 1'intentio,n de .faire 1 La collaboration des familles 1:ou,~ ~~ fadltteri :onrs ipras, s,eulement et de11 maîtres est nécessaire a111~1'l ,eduoahon des ·enlfants: nous Un moven de l'établir ferions du même 'Coup l 'éd 1mation 11 n e suffit pas qu 'iil y ait danis des (PWil~nts.iEt ne ,sommes-nous pas . , l, 'œ~r ,.e d''d , 1e uca t'wn, oollaibo,rakion les mstituteu vs· du peup,le? ~troote de tous les maître,s de J'école: il faut ,encore q,uercette oolla,bor ·ation
do regard en éducation
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ipll,fo,ation de ice derni,er nie tomberont sur 11apierrie,; elileisser-0m toutes des grains semés <lans de la bonne terre et ne mmqueron-t pa,s <l.'être fruc-
von,s d•êvelO'pperen eux, outire J ',a:ptitude ;pnYfessionneUe, capital ma.té,riel de ,la :p,J111s haute valeur, .J.esqualitlés morales sa:n.s lesque-Jles· ce caipitueuses. tal ,ne l}Jlroduit,pa,s to1Utela. force qu'il IOherisooJJè,g·r·ues. recèle; il faut former daDISle jeune inistitrnteu.I1Set i.!llstitutrices. utilisons trav,aiHeur du, chiamJJ)ou de, 1'-atelier fo :puiss,a ·nce du rngard, cet i.!llstru1 'bomme p:ro: be et .iu-ste.'le .citoyen inment 1a ussi pr€Ci•eux .q,u'Ï!lldispen:sar tègire et ·délviou:é. ble, oe Ng-..~ ;I'd d '·e1S/prit,qui part de J'•â:ineip,ou.rréchauffor d'-aufoe,s âmes. et dont l 'inifüue1JJ0e,e:st irrés ,istib1e. A. vis divers Les effets ,de cette ,pui1ssance ne se pour Ja tenue de Ja classe 1 font :p,a1s,attoodre ,et iis s,ont ,aussi Té.iou.ùssants qu'e.ncoU1ra~ea,nts·. (Notes man ·uscrites d'un cours donJ. -Ji. P., 1nst. aux A. né vers 1850 par M. Ernest NaviJlle, le célèbre prof esseiir et philosophe de Genève). QoeJqaes conseils relatifs 1. Vous devez à vos fonctions tout aux cours complémentaires le: temps de l,a classe. - foterdisezv,ou:s,S'é1v:èrementtoute affaire• priviéc 1° Dans les milieux rur>aUJx,dan,s pendant fo;g .séances de l 'iécole. Ce toute la région mon:tiaigrueus,e en ipar- n },est alJOl"s le moment ni de ·lire, ni de ticulier, ce qui im,porte ,avant tout votre oor,re.sponda,n,ce,ni de rec ',est de 0on•s,er.ver ,et de ,compl,éter s'Î. faire (:ev,oir deis visites. Les ·exce,püon,s à · ,possible J'instruotîon reçuie à l 'ooole. r.etfïe règile ne .peuvent être j.UJStifi,ées A 0e point de vue, le ,ooU'rsc.omplé.- que ;par Ull!e néceooité aJbs,o ,lument mentaü~e doit ,êtr,e une Té1pétition et urg·ente. Voici un moy.en sûr <le vous un ·ppo,ll(),Th~ement del 'é'CoJ.e;p,rimaire. diTig-er à cet égiar,d. Vous ne s,erez 2° ·Mais dans leis1centr.esde .queJ,que pa'S un bon maître aus,si longtemps i,mport.ance, le oou:r.s doit vî,ser nlus 1qu,e 'Vou,sva1q,UJerez à des ,occu,pations Join et plus· haut. Il doit avoir pour ·oue fa. rp:rtés • e nce d'un :ins1p·ecteur vous but ·ess>entie] d'initier pl'Us diriecteme,nt 1'adolescent à la :rléalit:éde la frra,it interrounpre ,ou,diis,simuler. Le ·entiment 'ha:bitue.l de ·Laprésence de vie ico,ntemp-or,aine; Je j.euiD:ea,g,ricul- Dieu devenir ,pour v,ou,sJa µreteur, comme Je foune ouvrioer mdus- mière doit et 1a. .plus effi,cace des inispa~ tii:el, doivent y Teœ;voir ,q:uielquesle- tioDJ.S. çons tedhnio'Ues. de f.aGorrqu.e la JPf\a·2. Les oJbli.e;a .tionrs d 'oo donneur de tique s 'écJ.aiT,e('pratique du métier) l,eç-ons pewvent être con.sidé:riéestout 1no'lll·•e11.."'C .1J,ai· au.e1quiesoonnajssa.nces au 'P.Jmsoomme .,comme~ant -et finisc.. théoriques aupropciiées; ,au 'il,s, ne s,ant au ,son de, l 'ili.o ,r.fo,.e; .e. La position soient cpas, à leucr tmvail, de !Simples dU'ré,g-ent ,uquel ,on ,a corufiéI,a direc automates accomplissant, av,ec une tion d ' une ,aécole ,e,stdifffr,ente. V10us rég,rnlarité rioutinièr·e. IU.lllebeJsog-ne , p erdre • b e.aucou.p de t-emipsaux f-erez ma0hiniale, ma,i.sdes agents . aictifs.,vé- élè'ves si V'Ousne son g;ez pa'S à fairie, 1 flêchi,s,, touj,ou~s. ,ein_ quête du mieux; en dehors ders hell!l'es de classe, cerau '·en 'l1Il mot il:s dominent leur tâcihe et ,soient à mfune de· l ',améJi.o:ver. sans ') I,' ,;1mc!e.1JJuetéide N's µr!lcep1eR n'ôte rien .c-esse; 11.Leur a'Ctu.nJitê: d.e nos jo1.11·sencore c'E>sil' l'o11•bili de- 1 J'~me 011 l'autre cl-e ICE"S t·ègles q11i 3° Il faut plus encore ... ,Nom de- amèut> l'in 1füsci,pU.ne et nnsu ,ccès·, 1
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sous le J·oug-et de prnndire Uili ctertain ' · a' cons:tate r . e ntraie:xeeTdlDt~.~~erdes moclèl~!S,de :paroo,ur~r ·p l.a'isir ·mau~a1s ma.1s au co 1 , e champ des leçons ,a donner, d .a-:1-cer :v,otre,p.rui:s,sa.nee; ,Je ,1fJ '"1 •lu,s ,e,n• p us''] a ~~ . aux mesuires con,cerna12-tl'en~re- lf.• d•e 1es h anb1';.,,,"'l' '1,u'o LI' ~i:.n clu matéri,el, et{'.Le mai~·~ qui ne r, ~awoir, d 'autr-e <frein que celui q~ 11s t_ no·elà ,se.::; •&lèvesque lio1~squ ij ,es! e~ doirvent tr ·ornver <lans O·es ave,rtidSJ&e , o ,., , ·t en oiooe1~a ,1 menti:; de leur c,on;sciençe.,G,a1:ezleur pre&cnioe, po;.,umm ' : 1 :o araît v,ous donc de laisser con&ider,er \;•~m . c peine u:ne tache ,qm u1 .P ?\:r~t e et 'c.liffi.ci]e. ~lus v~us ivous m e peu importantes ,les f:autes p.ui .ne à vos foncho~s,. plus v,?u,s isE>counmettmt 1p.a,sen v-ot1:e!P'['1'ena~' ~~7L::;a,crrz ,·errez 0Toître 1'intérêt ,scneux qu el- cl'atta che:1'rnoirns de g'.ravit~ a? l'~,sobéi.·s,ance 1orsqu.'elle a. heu '3.~· eles vous ins'])irc •root. , , 1 ·-mem{ ;~ Un des points ,c1u1iieclaupe e o·c1rd cl'u·n autr,e qu,e '.'"ou.s 'i.11 s,o ,rte e Tout o, r dre lrégitime, iqu ·plu,: yofre attentiion et vos prieochu·ann18t;onis,c'·eis,t l'ordre en. tqutes c O- v!Otr.ebouche, ,de ceUe d' ;u1ne,peT,s_ DP. qui Vl()US re, m , p ~ace ,o~ ,you~ _a,1 e, ', 8 Que chaqœe ich~sesoit a 'Sta,pJace, que r.ha.crneexerc1ce se fassÎ ,en ·j:0~ a~celJ.e d'un moniteur dës1.p;net'cet lien. ,L' ,ordrc est le moyen e rp U: erf et doit être €galement respe-0 e.. ~frr rl'·é,conorni,ser le temps., q ',es,t ,un~ 55' Habituez le.s enfants à ,avot ,pom le lo.fœl e de, :ha:l>itudiesJe,& plus 1pre-c1~uses ur; e,~rtain' trespect,o-uen ,o,r.ffiler inculquc>r ainx enf au~s. ,C,e ,q,m s·erai l',rco1e; c t'.'~un m ' de1 le-s fa~ , ta , ~et éo·ard ,de la mmu~ie dans une , dF" marner ,es: 0onvienab es ~ e nna'-, . ~on,.,iparhcnlière devient ipr,es,que ~ili.ter la, di·sri,p1ine. On ne v;ient 1P 8 1 c ·• , ] en- ~1 l'école oomme dans la rue, on mir>nfoe~s,ité da.us une eoo ,e(.·En d: tra; t dans la s,a~le d ',é~ole vcms . ·e- orie pns ,on n'y g1arde vas son \ , ·la tête, ·etc. L'import.au ' a ,·ez Y être a.vant les üleves) ,a-ssuie\ ·ne~u .',u1{· ,·ous 11·n1 · un coup d'œil que tout y e~ ,que viou,s ret !ê,g·arcl,,eiSt l 'eX!enn1p,1'e · l 'ense1- donnerez. ro1tYennbl,ement ,p 1ace., .nourr ' t-' o·nement. li , 6 .Soiy·ezsobre de paroles. Tout~ ,., L',ordre et la -propreté, qua t,es ani. ,r,s( commun ,pe,rd de sion ~nx . Il en es.tdi de meme préci.euses pour tou.s les , homt:rnes, chrn<:: 1,e con1me.1ce. 1 cloi,vent devenii: she.z •un r·~g~n un'e cle,s-mots. Si le maî:tr,e vro g.ue ~ habitude eura :c1nee, un p~1s9md. un: a'.V is, ~,rs , lé!priiman des,, ~~s mend~e~, se('onde nature dan la vente e ice s 'i I parl,e ,$ans .cesse, 'On~ iecoâ_\e t-a~ te C:\.1,)l'eS1SiŒJ. taut moins: ·~n att~:che; au ~~ 4. Le ·princi,p,e a,uquel. 'V?US devr z moine::.dre,p,nx a ce (1!11il dit;._Une p: , c ·r·,e• ,a, ,ue,aucoup en a.ppeler c1an:s , k ma.rnti'en -~e ,a ,Dole ra1r,e ,au <'Oni·ra,· 1 bonne disci(f).Jinen'eist 'J),as1.'obm,s,sa~- nlrns de .poir}s. On p~ut ,a,i •outer ,qu~ ~ C(:: (lne les enfant,s v,9u1sdon_:,entipe:r- 11oitri.ne, ,o,r,gane -qm ,s,ouffr.e que.l~.~e onneHement. Certams maitres a - fois rhez les rég-ents, se trou;ve· ie.n de ce ,s,ystè.me. . , . f ed .ionnent des formule,s teHe~ 1gne 7. Pa1-lfz bas, sio1tdans l ·e.D1s-e c0lles-d: "E t-eie clev.ant. rr:,oi qu. .. ,s01 ·t d·arns l ',on se ·permet ceci î ,, - " C e,st nioi m·enl·, · - le commandement. . ] Le ton gp,né1 1 a1l des vmx d~ns, 1.a c ra~qui ?OUS le dis, ,, - ;'. Vous, ,s·a!V'ezq~~ moi ]'8 'V·eu~,etre ·obe1.': - .Cette ~1:s ·~,r d,épl?'nd, r·n bonne par:t1ie,du maicii>line du moi est tout a fait •a-OUS'lve: tre. et il .n'y ·a de .ol'ofit JPiour 'P;er, ie· a, c e 0 ,.c1•e torut le monde ·Le prin:cip,e de 1'ohe1sS'aillc-eqm ,<::onn f . doive v,ous est dœ n'est .pras~o~re ,pereo~- crirr dan s une éco~,erpouœse aire enne mais le devoir des eileve,s•.. Vot~e tq iclr,e. que ' La voix hafllte s '·O ippo.se a ce de~•oir n'est pas de les ma.mrenir t' . " pr,épa.ratifs. nécessaires. oom~e
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ip]_,usieur,s-ens1eigne m ents .simuiltanés Comment :former l'eaprU 5f donnent 1 ooniv1enahlemenit dans fa des en:fants anormaux tJ11ême.s1a.Ue. · ( Sui te et fin.) 1Quant ,au: oommandem,en,t, La pa:ro!N,ou,s ·arriivo-ns a,1n :prs,e,udo-débiles 'l~ ,0on,tenue·~ touj0iu;risplus , de <lignite ,et d 'en11vu.e. iLon,,qu'llllt ;prea:nieT qu 1i à mon sens constituent Les,élèv,e~ ürdre n',est pa,s ,e:xiécuté,on a } 'habi - de choix de;s,,é'oole.s d' ,anJorma.ux. ceux SJu;ek, 1les s,aicrifices 1sonrt '.le tude die le -répéter ,sur un toIJJ pJus 1pour J.e1q, • p.lu<S ju:stifi&s ,. 10'·est dans icette catéhaut.C'est le contraire qu i ,e,st le bon gori e qu'il faiu:t fa:ire ent11er:ceux qu' ne méthode. Crier est l' indice de la colère nais ,sainte. Baisser 1a v•oix est ,on a .aip,pe1es de s mstable,s. !Comment ·en r.acoo1u.rci ·1pouv:onrs. iln m:ar;q,uedu s,éri,eiux,av,ec leq1ml ,on parrLe.Ll y a tout à gagn,eT d 'aiHeurs. nous nroursle1s r,e:présente<r~J e l es •a.i à ce q,u,el 'iéJ.èvedioivie·écouter J,e maî- ·oomp,a,rés, dans l 'Œ·dre des mal ,adiies tre afin de l'entendre . Le ,si.l1ence-rè- ment ales, là ,cers pati ents ,qui :sont ·en gne a,iil!si dans l 'léicole, et .fooute,r est ap,p,ar en ce fout ineohér ents, •qui donn ent à ·1a .long'.ll!el 'impres si<m1,de défil1 p1~emier degré d'obéissance qui ment s, c'est -à-dire ,d '.affaiblis irréprépare ,et fia,cilite h~s suiv,imits. médiablie-s de ,l 'inteliligence, ·et qui ne 8. Une des prurties difficiles mais ,sont 9ue trnub~é-s . viy ap_tèomrme d,a:r1 1s mdi•sipe!Ilisab1'es de votre tâ,che est 1reve ,confus d 'ou ü s peuv ·ent un d' ,a1p1prendre à ëxerëer une surveil ~ :1n ,et tout d'un couip , 1sortir ,pa:r lance _qénéraledans J,e,smoments mê- :i,o"!lr, mes où vous êteis ·OOOUtpés d 'UJD; enisei- fa1teiment luci,des. C e;s.,enfiants ,s,emê!re.:de1si_mhéci]es, dimin •ués eTii x ,gnement particuüer. Des ,qu:a:lités. b]en~ 1 aus si a Jama1s dan;s leur cerveau ,pihysique,s onit à oet ~ga,rd de 1'in- comme s 'iJ ,était in oompJet ou gra~ fluence. ma,i,s i:l y a au:s.si, irci, un é,J,é L ement ,altéué , •a,lor s au 'ils ,soU!ffr ent unent de ,s1avoir-füire ·qui ,peut s'a :cr •·vseulement trlouib,L es fonctionneJIS quérir ,par fa prat1que. Dans le.s, oom- modifj ~hleisde 1 P ar · u n 1 e ntr.aîn ement aipil ~·eut y ia:v.oi ,r queilque ipropne. ~ ·en:cem~1J1~s dilffocu.Jtea oorr1,ge1rconv,enablement Je donne en ce moment des ,s,oins fU!Il thème, ou à rbien donne'l' une le1e, garç _ à up o~ ~e 12 ,a[ls q,ui a çon, tout en 1pir-0menantsan s ûesse les touJ10.uje1U~ ns · é ltie 1 cons1der, e ,com,me :un oa-nyeux isur les différ-enteis parües de, la cre. R snvoyé de tous leis· miili.eux isa.lle d 'récole. Miais. Jà 1a longue ce d 'instrudi 1on pour indocilité iil s•em.coUJpd'œil ,g;énéna~d,evient une haibi- ~le tout. à _fra:i_tjn ap.te à ·Se ,g,~fl]mettrc :tude et tout devien,t facile pa r l 'habi- a uin:ed1sc1Jp,Jme ·scol.aire. ·Bi en d0Vetude. ' J1op p é ,p hysiquement . sa 'Phy,si,onomie 9. Dans les leQons 1simultanë,es te·- est ourverte, mais itrès. mob1le. L e re· Ilez ,les ,enfants ,en halei'l'.lerpar de; in- g·a,rd ll1' e 1se pose ,pas. Oe oui frn ,ppie à ter.rogations fréquentes et rapides, _l'oh server c'est 'Q:u'-il paraît être QUI 1s'ad:11es ,sent ,alte1rrnat ivement à dans iin perpétiiel état de dist raction. tous. Orn a } 'habitude de nommer Or, u.n examen méthodi,que montre ·un ~.fmrnt et de lui IJJ ,o,s·er ,ensuite l,a q_ue,son activité mtelle cfüe<lle.est senQue•shoIJJ.Il est )PtJ:1éf ,ér aible de ,noser s1ibl,ement de mêm e v,alerur ,que celle jl-. d· 1a ,qu,esltion, . ,et de 111e .,,.. d ,au0:r nommer de;s es: ,cama:J:1ad es plu s nor-mal1l!X . La ,Qu',ensuite l 'iélèrvequi doit y répon- memo1r e est bornne, quand toutefois dre: 10lhiarq:ue,éilève,,d,e·1,a so,rte :neut ·on a, 'PU, •en l 'intélrie1s,s,ant fix;ffi' s;0n . s:era appelé ' "' icro1:re que c ',e1srt 1~ L''1l'l. q,m ·~ttenüorr su:r le,s obj,ets ,â,tT•eteniT. Si ret 1~attention de fous ,est amtuirelle~ Je lui donn e à 1ir,e 1m t exte de trois ment entret~m1:eet ex,cîté,e. · ·r, le iignies ,et qwe je le fa ss~ r•éiPiéte 1
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,plus ,siouv,ent il 1irn ma,china liement ,et rép étem ,a Tuhas a-rd qu,elqtUesmoiti, :re,,, çws, par brib es ;o,a.r son esprit. Mais QU',olllJ.e contrraig·ne à détai ,11 ,eir ~e t exte et ·QUJ'onle force à e:,rphque'l' fai ts p ar fraits lai p etite hi,st oi·I1e, il ,,fovient capabl e de h , fix ,er e.t de la ,r,ep roduire exact.ement. A insi darus ,ce, tte expériEmce, il montr e qu e la 1p eime1ption et ,l,a f1o n ctio111 de mémoir,e n e ;sont .pas ,essenti,ell ennent Qés ées. Ell e,s :p,ar,aiss le ;plus ,souivenit; nrni,s is,e nt fai bJe1 c'est q.u'à ce m om ent elles ne s 'exer cent, en réalité, pas. Afo l'ls ,q,we da111 ,s ce,s exercices }'indiv idu no rm al donn e •sŒl ma:xiimum, ce ga -rço111donne .son minimum, .qu,i eist mesur·é. On v oit au ssi p a,r là :1e dang ,e,r •ri ences qu1i nie 1sei~a,i ent pais d 'e:x;pé nond ui te1s ,a;v,e•c rulileceTtaill'e péu é:t rntiion psyichol,ogi,qu,e. iC'est ,exactem ent comme 1si ] 'on 'Pri:atit un •s·uj et de :doni.. ner tout ei,sa force ,su,r un dyinaan omèti,e et qu •;a u h asard il fo1sse• un e br ève et ,Légère pre s,siŒ1; cett,e me,sur ,e 1D:OU.I'l'ait indiquer J.a , v.aleu.r de ,sa. dis.tra ct ion, mairs 1J1uùl ement .sa for ce mu s~ulajre Vtl'! aie. E t ].es, même,s ob,se,rv,ation s ipiourr.ai ent êtr e fait es su r CE, je1me gu r<~onau suj et de s,on ju gement , s.on arotitud e d 'imaO'in:aüon et <l'·rnb8trn.di on . '"' Q113!.Il d on ohse,rve att entivemen t les arnonnmur:x.on •arri vie à 00111Jstat !er qu'i .l,s n 'ont Jp,a•s· d ',aJtém ti ons· babituell e1'1.d,arnsleurn ,s,ens ni de troub1'es <lanrs leur s .nerce:pti,ons •Q'lle Leur ca;11acit é de mémo.ir,e est s~f;fis ant e. au e leur j,1l!2·e1m ent n' ,e'St ,p ais ,e,s senhelÏem ent lés:é. Analyti quement. au cun d~ l eurs élément,s inteHectrnel,s n 'est ab sent ,o,u mêrn e a.ltéir·é. Que limu rnan:,que:-t -iil 1 Ceci: .J.e-,p ourvoir de ,s,vns 'adant.er à un e situat ion th.èse, .:J ., d eg;a,~: ' ' u•e s ' app 1·i,quer !a er J,a ,re,l.atiion nex,acte entr ,e iles fa its qui .se pr,é1Se ten1. L eur nern1s, êp ,e1s~ ~n1 c,e,s-s:amm ent entr a,în,é~ ~e. ·côté -et ,d'aiutre et ne p e.11t que d1ff1cileunent pou nmivr ,e feTme~
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ment un e di re:c;t.io n . Oet ,amtomatLsme de.s idées, ,q,ue ,nous ,éi): }rou.v,o:i 1s tous à de<smoments de fratigue et ,rêv.a sserie , ,où ,elles ,s ',e-nch a,în ent en dc1hors de not re v,o,bonté est lernr ,cou di1e rp,euv ent ,q ue tiÜlllhahitu eHe. U s ,r{ tr ès diff ici1em ent ifafoe .cet· ,eif:foi:'t, Jl)}u rs ou moiu,s, pénih le qui ,con,siistc à arrête r, à imbi1ber Lë,s· idées· iét ran~:è,01s,ée, .à ,choi.si r ,e-n Te.s à Jta.,q uestiion i1J t rie reei lle s qui ,s,e :pr,é,sentent à n otr e 0onsci•enoe. à 1es .flO'll,lJ•e<r , à Jes fa.ir,e tion int ér i-eure serivi,r à une délillYérn r·éfJéchi e. Ce tr .avai,l cxig·e Uilie éirier}.l;ie qui. le,u r man que. IiLs vont nat ur ellement v.eris 1'effor t Je ;plus 1ai1sé . E t c 'est ,pour·quoi hmrs ré l:)ollJsies •sont fait es atU ha s,m·d 1et p arfo i1s t r ah is,sent ulll:e sorte de j eu. ,Quand le trava il ,cé,r,êbra l est 'P,éil..i h1e, Œl 11épon ù ,e,n ·eff et ,comm e en se j,o,ua1 nit. Oet ,1111"tonrnh sme. ce ima·nrqu e d 'inhibi t ion oour les idé,e1s iH01g-iques et arns, s,i pour 1,es mauvai.1seis ten dances •M lJliq went Qu 'iils s.e iLais,s ent ,all er à leur .ructi.vit.é plus ,ou m oirns désord onnée, 1& arns ess,ay,er de ·r éa,g ir , •et al] ,co[litr airre, ,av,ec ,sif. 1<111i 1 conun entiiaînement e:x,ces tra st e a.v,e·c la, fa ihles1se de. Lem· ,effor t mais qui est le· ,r,ervers.du même ;ph:é nom ène. :cet te act iv it é sans ,d isc.i, p'line ex:n.Uque au,s,si•La fr éque n ce de1s actes immora ux ,ou p e.r v,er,s· one <'Omm Pt,tent ces inrst,arbiJ,e ,s ; d 'où 1,a rré'ces,sitè de gr,01u;per .à ;p aiit ceux qui m a·nif,estent ,n lus fort em en t. c.e1s te ndarll'C'e,sdan12·r reu1ses. · ' . ; r I C !·'. L es eaus eis de e,et ,état. ,s ont ma l eonn ue:s. M.ai,s ,c,equi e1s: t s.ûr c '1e1st que ], :s t rnwbles du sys tème · nerv eux ,qui le1s 0onditi oll'nent s:ont die ceux ,a u e l '·rntra î-nemenrt méth odique de la, fo.nr.tion:peut foire dis:pa;raîtr ,e. L 'ex T<éri,en0e mon1tr,e . en eff,et , qu 'i·l ·est 1Jo,s,sibJe de fortifie r ,cfüez ,ce1s insta ,oirr de svntbè s.e ~ ch ez bl e-s ce DoUJV eu,x ,si faibJ,e ~ ,q,ui. fait ,é<fuec à l ',acti vit.é ,a u.t omatique i'I}l:f1éri e wrn. 1
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186 81\l'X mstltuteul's de _Y,oilà '\omrp:e m '·~pparn,ît J.eipro- bien iPTO[)l'-eà i~rer ,ys •les :pl~1s ~artttes et ~es, [)I•us sê· bleme ,s,ocJO-'pedagog1quede.s e,n :fonts to1.1s IC'S 1p,a -rieu,s-es1•(!flexions. Pno 1°m·a ux. Que l'on doive s',en OCOllfPeroolia Que ll e est la ,récompenise rà la foi s p,ent. être affirmé. Qu'il faille' pro- l~t ,p~u;s jt~stc, ,1a plus haute, la rpLus1porüonn, er le ,s,a crjfi0e ,au ré. ulitat .sig·ntf1cativc et la :plus utilte qui'un 11:-rs.onne ne pourra avec su-ccès l,e dé-' pay.s 1)uisse déeerner à l 'bomme enn;er. Quel criterium -adopter po:rnr la co11evivant qui lui a r-endu de ,signamesu:r,e du sa0rifi,ce1 L'aptitude mê- lé,s 1,;ervi,cosî me à Uill tra,vail utile quo l'éducation Le J a.p,on vient de faire à cett e n lf} Om· lbut d,e rendrie ,possible ·. qu·esti ,on une rép ·on:se dont on pourra Là tout ,a,utant qu'•à l '·éco1c nol·ma- méditer la pol'tée. J,r il 1fa,n,t former l 'e,sprit rp,lus que ·Au p;énéra,l Nodp;i, qui a pris P.ortf.~tÎl'e.apprendre deis noti,ons. •Et,] ',Ôu- Arthuir, aprè s un siège dont on n'a hl n '·est 'P!1S de bonne qualité; ü y pas _-oublié le,s terribles ']Jéri,pétiies le faut un ,som oontinu. Le difficile e"t J)rpon a dé~erné une réoomtpense iiale ,ca1pitaJc'e ,st de déic,eler l'outil rrnal tiona1e, 1ma1,s du se n1Sle ,plus impréform 1é de l 'ünbéeî,le de 1'outil fonc- vu, l,e rp}us déli.ci,eux, le ,plus touchant tiioninant mal du simpl e am.ormaf de et le 1plus p1'ofond: il l'a nommé insl 'frvRta.bk Souiv,ent lem : as,pect' ('St tituteur. s mb laJble. il\Jfois ,on doit ,s'.a1pphq :uer Non pais ,comma nd.ant d'une éc,ole à le,s di· ting.u-er. iLes vra.i.s débiles, ,sauf 1es •rnoins de guen,e, ,o.u d'une école polytechnitar ,6s, ne· reissio•rtisRent qw'à de·s s•oin,s que, -011 d'une é~ole de· S1arint-Gyr, comme ,on :pourrait le suipposer mais médicaux. Le,s a,u,ti·,es a<p<pa ,rtîenuent instituteur, .simple instituteur 'cha.r~ J '·édncafour . Qui'il ·s ',arme de ,pade fa.ire la. classe à des écoliers, de g·é tf·tnce ,pour cette formation parfüml1or,ement ardue ,et qu'il ne 1p;Brde pas huit à dix anis. Le fait, da:ns son él,é'giance inopide vue C"ette idé:e directri,e.e de - on ,~eTait 'P~.esqure inc1'ûyaible, s'il effoTt: Les esprits anor1na1.tx qu'û 1eta1t atte:ste, non pa,s par les jouraura a édurruer ont tout comme les nnaux j1aiponais qui tr ·ouv,ent ce,la si 110rnW1.ix les mêmes élérnents inte'lnaturel qu'ils n'en disent rien mais lfctuels. Il ne servi1·ait à rien de déDar ~e .-Parfait g,alant homme qu'est velopper chacun de ces éléments séle mm1st re de Hollande à ·T,okiû ·:J{. ~1a rét (}_eqn'il faut, c'est obtenir r1.1r' Lowdon. aui vient d'être nommé' mi1/::;s wnssent pour ime fonction harmonique, qu'ils se disciplinent sous n_ish1e à vVashington. et qui relate les circonstances ci-a,près. ~rn, POUJJOirinhib1'teur qui arrête les Il füdsait à Tokio ses ·viisites d 'a11ees divel'rJfnf es et les tendances vi cieuses, qu'ils concot1rent enfin luci- dieux, en ria i:&on de on chan O'ement d c1!1 en'. à-,. wi acte intel?ecfoel ,réfléchi, ù.e !p·oste, et parmi les rperso~na,o-es ,àes que Js il voulait rprendiie oo:Itcré q111,doit et•re une S'J,Jnûl,'èse,'Un toid. ,était inscrit le viainq ueur die Po;t n•·Toulouse. Art.hur. D se présenta , dono -chez le P-'énéral Todg·i, .qui ,était alhs nt et ~font ,on 1,ui dit au,'il ne tar4erait pas Un lnstitutenr japon ais a Tentrer, 0omme tous les J'Ours dès La 'P•lf\Je;hruut-e 1'éc0>lllpenst' . - Un g>l1ui?rn 1 qu'i l aurait !fini ,sa cl,asse.... ' ,vic-torieux {levenu i!llstituteu ,r. - Cin1
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cinuatu~ 1111aiùre,d 'éc oŒ,e . L' ,:IDcillo/elle P 1aris" nrous r~•oi-te un trait <le J.uœm:s japowaises à la fods si.oguJ:i,er et
HL.
.. .. " Fini sa cl,asse 1 » .•. Int'8rrogation, e:xiplioation ... M. Lowdon ne la
·sais i sait ,pa,s tout d'abord. On 1ui indiqua l'école ·où J,e g,éniéral r,emplissait ·P'Onctuellement sa mi ,ssion, d, d'un mouvement spontané, le visiteur désira .s,'y transp·orter po1111'rendre au valeureux ,s·oldiat un homma,ge eucoro plus empressé, sur Je füéâtre civique ,où il ,e:xserçait ses talents d'un nouv ,e,aiu genre. " Je le t riouva i, dit '.M.Lowdon, au milieu d'enfants dont l,e ,plius âg~ n'av ,ait 1paisdix ians. La leQon d'histoire venait d'êhie terminée, ,et le général prfê.si.diaitmaintenant ,à la leçon d'escrime que s'administraient entre eux tous ce.s bambins, sou.s 1e ,commandement d'un moniteur, là qQ'l le géné1,al donnait .ses indiroations, rprenant lui-même dies tT)osture, a,ppro•JJri,ées, et dessinant le:s mO'ruvermcnts que r,é.p,étaient leis ~mfants. » Il n'y a rpas de,ux manièr&'3 de voi,r: da.nissa simplicité rajeunie de l 'antiqme, c'est très hea11 ! Un peuple nui. ,a de tels trai.t.s de glénire,de faire ·6leve11 ses enfantis .par s-es ,pro,pr ,e,s héro::;, 1pour leur communiquer e-noore plus dire ctement et ,plus intim ement lia: flamme ,sacTée dre l' émulation, est dé,c,i.déunent hors de pa,ir. rCiincinnatus maître d'école ,surpasse O.incinna tus la bourreur.
L'enseignement des sciences pbytdques et naturelles à l'école primaire L'en ejgneiment ,scientifiaue à l '·école primaire devrait av,oir une tendance ·éducative plutôt qu 'utilitaire. Il ne devrait pais avroi:r 1PO UT but l 'ac·quisit ion de connaissances immé diatement utilisa ,b]es, mais 1'étude des ·nrinc ipes ,scientifi.q :ues ,e,ss,entiels qui font oonna,ître la .'rais·on des choses, qui affranchissent l'intelligence, qui ,éda irent et eXip,liquent le·s rpr.atiques 'hygiéniques, les ,phénomènes agTire-0les, les Oipér.ations, oultura:les
ou industrielles. L'école, en effet, n'est :pas, et ne peut pa ,s être, un atel 'éd ucation igélier d'apprentissage; néra ,le de l'enfant, au point de vue :physique, intellectuel, morial et sociial ,su..tfit amplement à ,son ,activité . ill est donc néce ssaire, à mon sens, de réaJgir contre 1a ten~an~e. à donner là 1'eTuS,eignement :sc1ent1fi.que un "aradère utilitaire. Un rapport COIIll;pétent disait: « Il faut ,él,ever 1es notions des ~·cience.s naturelles à la dignité d'un a1ppar0jl :riétgu1ierd',é~uca.üon, 1-éduiro ,pour cela la q_uanh~, ma.is rendre c,e q1Uel'on coruserverait parfaitement assimi1able, et ,en user, non ·pour accroître le bagaig-e de ,connai 1ssances, mais pour. institUier .des ha ,bitudes d'observahon attientive, d ;.analy,s,e exac te , de curiosité féconde ,et bien ré.glée. » Tel e•st lbien, en ef.fet, l'e sprit dans kquel devrait être donné l ',ens·eignernent ,sci,entifique à l ',é:cole:primaire. Il ne rpeut atteindre son lbut qu'à la ,c•onditilon d'être essentiellem ·ent exnérimentaL L'observation attentive cte l]JhéTuomènes les ,plills :simple s et -les plus fréquents rq:ui ,se rarp,portent aux scienc eis P'hy;sique,s ou naturelle ,& , à la v ie v,éigétaJe et animale, la véri.fi.catiO'Il.des ,principes ,à Pali.de d'ex:péri en ces si1Il1ples mais c,oncluantes est s·on abjet. Le mal dans l'industrie amssi bien q1.1,edam/ l 'a.p;·ri c,ulture, vient moins de l 'ignoranœ de, l 'ouvirci.er,de,s, ,choses de ,sion métier ,que de l ',esprit de r.outine. Ge ,qu 'i'l fa.ut donro faire acquérir aux f'lltur ,s ag,riculteuris ou :a.rti sa nis, avec les 1p:rinci,pe1s ,essentiels des div.er,ses sciences, ce Ille sont pas les connaissances techni,qu,es de leu r future pr'ofes ,sion,, mais l 'e,sprit d 'ob1se1wation et l'habitude de la v;érificattion ex,périme ntal e. Le hon ,ouvr.ier, celui qui ,est vraiiment al))te à rfahser le mieux, ,ce n'e:st ,pas celui qui ~cis:a tâche, comiplit machinalement quel•que parfaite que soit la fa.ctu:re 1
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de ,s,on travail , ma.iis bien celui dont fa curi •osit é toujours en év,eil cherche à e rendre compte de t outes , ,chaises, à s '~xp Jjquer les ,pr,o,cédés ,et le s, mo yen~ qu'Ü met en œuvre, car celui -là ~·,eu] diécouvr,e l' imperfection à GOr,rig·cr, l 'amé l~oration ià 1'001.ise-r.Cette ,curi.osité -chez l'apprenti est infini ment 1p•référable aux: quelqrues c-0nna i1.sa,nces 1prafa1queis1qu 'il ·peut emlJOrt -er de l '>éco l e. ,Mais pour la d,é;veJ.o,pper , il faut réellement rec1CJ1Urir à l 1-0bscrv,at ion et à l' ex,pér imentation. Or, ipiour expérimenter ,et ,obs-erver avec méth ode, -:rl fa ,ut du temp ·. C'e st pouTquoi le sectj ,onnement des eonnaissances .scientifiques me paraît ,mauvais à tous -éga.rds: il enfle la. mati.ère là <'ln&eig,neret sur cha,rge fa •mémo.ire au détritn1ent du développement de l 'intefüg,ence pour n e ,donn ee, ,en fi n de compte, ,qu'une vaine i:;ci-enc.e,·ct1•ricatJu ,re du .vraii ,savoir . Il ne faut ,pas v,oulo ir faiTe tout à la fois de nos ,éc,oles, des -établi ssements d 'C'Ils•eig-nement élémentafre -et des (l-C ·ol.es -pratiquies d 'aigricu lture on d'industrie ,o,udes cour,s, d'enseignement cncydo1pédique. Lons,qu 'on ·exp liqu e au:s: ,é!lèvcs le phénomè ne de la ,g·erm ina .tion , qu ',011 examine ave.c eru,x l,e.s cond!iti,ons favorables au dév-elorppement de l 'emt'irvon. on fait ·à la fois 1me leçon de .-ci-ences naturelles et .une leçon d'an:ricu1ture dans l 'esprit et au sens, ·ou mon avis, il fa ut entendre l '-ense i2 tm ement s,cient ifiq ue ·et ag;ric,olie à l 'école primair e. Et si les fait s d'ob~ serv.a.tion ,ou 'le,s ,ex1Péiiences ·que compor t e la leoon ,ont ,pour ohj-et les nlantes eulti viées dans la ·région ,on donne ·à cet ienseig·ncment 1° ear .~dèrr local qui lui ,c,onvient et lllli suf.fit. Ma is si, ,so us p.rétexte de lni donner encoire un ûaradère pTafrque, on ,e11tre dans le détaü de la cultur ·e: 1soins à donner aux semenieies, p rlé-paration de fa ten e, 1ptofondeur des laihouœ, .époques des ,semis, modes , divers d 'é-
:t
,panel.age des graines, instruments cmp J,oy,és, etc., ,si 'l'on fait en 1m m ot, lture, on un v érita1ble leQon d 'a.gTÎcCU: cmpièt e sur le rôle de l 'foole d' ,agricnltur e, on dépass ,c l e bu t assigné à. l 'é ole 1prim aire. On en <lirajt autant de l 'hygionB, de 1>antial coolisme, etc ., toutes cboses ,qui se rattachent aux leçons de choses ou wux S"Εences :physïiques et nnturc ll es et qu'il n '·est ni nécessaire n i clésirab] e d'enseigner spé,ci-alement en des .cour s r-ég1ulien,,,car cc qui trop embra:Sse mal ,étrei n t"· Et ,i:;i 1',on v.eut qu,e l'école ,primair -e rem •nJ.i•.se oon o:bj-et, il faudra . bien qu'on délimite d'une fac001précise la matiF,re à e.ns·eig-ne:r, enfin ,qn'on exige d '·ell e pe-ii po ur qu 'el1e 1puisse faire
bie1i.
··-
Partie pratique L,lty,:lène
eu hiver
,D :1115 une Octtre il Wlle a1mil'. t'é);\1-lU e;r, Jr.· ,n -:!' que Yons a tlo11n1és YOtre illliaîtrc><se reJn t iH\UJRJJt ü, ']'J1ygi1'ne l[len'ù=t JR 'a ,i:-olll froide .
DEVELOPP1EiME~T Ma chèr e am ,ie. ,A foi ,qu i thalbite,s 1a ·caimpag-ne et (Jue je sa is tTès imp ,md, e.nte 1,orsqu'il s' a,g,it de ta a·nt é, j,e ve ux envoyer le réi~u.méde l 'excellente leçon que nous a faite notr-e maîtr 1e se m l'hygiène en IJ.iiver. Je icrois -q.ne tu a rnr,a•s 1 'occa,sion d 'a,i,"'l]Jhquer plu,.s, d'un e foi,s nseil ,s et d'en tü ,er· le m ei,lleur ces ,e•o pr,ofit. L 'hy.g·iène de 1'hiver d.iff ère de ce 1le des -autr·e.s,saisons su rt oUJtà eau ,, e du chauffage et <le l 'é'cla.ira,g,e de l 'ha.bjtaüon. qui ont une ca;uise d'a.1tération de l 'a ir au milieu duquel on vit. Dès qu'une pièce est éllla.ir,ée et ,chauHé,e. il se 11J 1roduiit une diminution d 'a;ir r,e,spir,ahle dans oette pièle feu izyes'a liment e qu'ace, 1PUÏ'8ique
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ve.c l' ,ai,r ,et ,produit ,en ,éch ange des ga,z malfaisants dont û f.aut ,se déba ,r11as1s,er.Par e,on:séq,uent,il faut r-enouvel,er trè;:; fr,é,quemrnent l'air d'une ,11ièc,0 <lans·laqu elile ,brûle du fe:u ou une J,am1 . iOe rieinoU1Velleme.nt s,e:fait en parüe .par le seu ,l fait de l '-0uv.er tu.rc tle-s ,portes, du va--et-vieint à trav,ers l',aprpa.rfo.ment, du timge de la cliemin!éie ,et ,par leiS journ q,uâ.existent, quoi ,qu:'on fasse, entr,e les ,parties cl'une f.e,nêtr ·e Œ1J ,a u-deis:Sousdes porte ·s. Mais ,cett e aération ,est in. ·uffi san.te .et il faut l ',augimelll.tiH'en ,ouvrant larg,emen t de temps à autr ·e les 1p,ortc-s et les f enêtres, ,afin q ue l 1air n'y so it jama i ,confiné. C'es t enc ore pour cette miême raison ,q.uie n.e font ja.·beaucoup de .pensŒ11J1eis 111ai,s de .fou dans leur c'hambr,e à coucher. L e -co tunne ·d 'h ive r doit être hyg'iénique tout en étaiDt ohaud. Un vêtement e.st h y,g·iiéniqU1e lorsqu'i l ·n'adhère ,pas tr0ip exactement a,u corp,s, et qn'i: l ,en .peTmet l' 1aération. De pi.Lu, un v.êtemen:t collan t e,st beau cmu1p moins chaud ,qu'un a1ut re (plu s amp le, ce ,qui nous dmme de la d1.alem', c 'ie,st l ',a.i r iéchamff.é ,par les éma:na:ti()(nSde ]11 0tf.e ,corps et ,q:ui 1se et l es conserve, à tNwers les ma ill ·pli,s dUJtissu dont noTuSsommes vê trns. Un tis ·u -épa is, sou1ple, en laine •ou ,pn ic,oton, c-ompos ,ant 111nv-êtement as,s,e,zarn1pl·e, maiJS retenu au c-ou, à la taiHe, aux .genoux, ou aux ohelVi~les, sPra pLrns chaud q11''11Il vêtement d,e même ti:ssu mai1s 00Hant. 1Et il sera au1Sisi,p:1us h ygi.éniquJe, :pa;rce qu'il rwrmcthru l' .a1,s·aooe d s mouvements et l 'aér ,ation du ,cor:ps. ,On doit 1P1 1endre g,a.rde de •ne pa,s ,sortir ,au dehors sanis -s,e oouvrir da vanta ,g··e ·Quand ,on a très chaud à l 'intfr i,eur de .J.a rmaison. Toutefoi,s o'.lrié-. cisément à ca,u s,e de cela,, il fa'.ut ,se cou;virir imodéJ.~ément,ch.,e z ,soi, quand ,on se üent ha,bituellement dans ,une ,pièce toudour,s ,chautffée. 1
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10',est une ma.UlV ,ais.e pratique ,que dans la df' ,rester la rote ,c,o,U1V,èrte mai ·s,on et :le c,ou ,einvelo,P1péd'un :fouhff,d ,ou d'une erai-vate ·cJ.ia.ude. C'est é,ga l,em ent tr ès mauv,a -is qUJede faire u;n u .·age habi tuel de e'hauffe -p1eds, drn.urffel'e1:tes,.alimentés a,vec de la brai1 e. Ces a1~pa:reils cong-e.sti,onn,ent la tête et dég.agent toUJj,ourn llllle odeur in 1sup .po,rtab le ,et malf.ai,s1arnte. L es ibouül,otte·s. à ,ea u ,cha11de0'11 ,chan~ üelière3, sont ,a:w oontra.iTe ,parfaitement hygiéniq u es. Enfin c'est une bo.nn e me.sure d'hyg iène de ne ip.as soTtir de ,chez soi le matin à je un, et, ,au oontraire de-ne 8 'exposer à l'air éLudehors qu' aprèi:; avoi r 1pris. uine bois,s,on, chaude et s t imulante: thé. café ,au Ja,it ,ou ca f.é 1101.r, c'h0,c, 0Jnt, ~.oui.llon. iDe 1plus, il .f.a'U!téviter avec 1e ;plus gTa.nd ,soin de rester nu-tête ,au tS1o leil d.c_• l 'hiiver, co,nrme on est tenté de le fai1'e que lquf!fois, rpa,r ,certaines belle· j oumées . .Ce ,soleil a une mauvaise néput.a.ti,on, et il la :m1érite.On lu i doit ,dei:;rhume,s de ,c.eriveau et d,e po jtrine, môme de,s h r,oin{ili it es., car il éch auff e a,~s;ez p,ou·r •q:ue ,ce ,soit <lang,ereux de le quitter b1~u1squem.snt 1p,o ur l'ombre fraîcli e, ou pour s 'e:xiposer au .v,eut .froid de la s a,ison . Je t'.ai dit très briè-v,ement tout cela, ma .ch~re amie, et j e crains d'ou;blicr encore hi,e:ù des cho,s·es utlles, comme 'J)fü' exemp le, ]a nécessité de ne jamai,s g1arder !al11X -p~ed,s 11me cliau s, ·uirc hlllmide ,quand ion :rentr ,e chez ,soi. 1\fois ,cette leçon a. ·été si nemp ,li,~ de détails pr,écieu.x d de to·utPs -ROr·tc s que j 'ai dû ne te r.aeonter que .le ·pri.nc:iipal: un c.a:hi,er de· pa1'.lier n'y eût l]Jas suffi! Je t '<en ai dit assez, n '-est-ce pas î !POUTt '·enga,g,er .à ne t ',e:x;po·,e,r ni à tr.o.p de chaleur aanis le,s acn,partementis nù.à tr,op de fJ,oid -au dehors,. J 'eisipèr,eque cel,a t e rendm plus prudente qu 'a.urtr,efo i s1, narce ,qu e tu con'ljpre ndr alS la raison d,e,s ~:> réicaut.ions que l ',on prend ·en 1
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a dans son <pu-pitre. Cela suffit pour ,que a'attention soit distrmte. L.e maurv.ais ex,emp le est r.apidem~nt sm vi et le ipauvre 1prof esseur doit do~Ton amie. n~r des ,consignes ·, infliger des rp:rnJ.1-otions pour rétablir l'ordre: Composltion française C '·est triste ,à dire, mais ~e m~u: Cours élémentaire va.is exemple ,est bien ,plus, vite suivi Louis ,ai,m~ qa l~ctu.re. \J\f,aïs· liJ 'llit llllaJ, torut ,qrue le bon. 0,1.iruoi i'l ,d)ésir,e faire ()oes,P'l'O· haut. ,P,01 A'Ussi ,est-il ·né·ces,saire de fuir les , grès. mauv.ai ,s camaT ,ades; nous ne leur feJ ',aime beaucorup la lectuire, main- mns n:)as de bien et ~ls ,peuvient nous tenant .que je ~s couram~ ·en~ e;t que fair-e 1beau001Up<liemal. j,e com,prend,s_b1e1?-c_eQ)le ;ie hs. Dans ch aque da ,sse il y a des ibons, Il y a. de, bien ;iohs, l~vre~; rn.a~an des mauvais et des faiibl,es. Ges der1 m'a é1oll11Je(( Le ,s memo11res d un niers ir ,ont certa:inlement ,aivec les âne " 1pour ma fête et je m'amuse plus forts, et ,ce.isero~t ;pre.s,qruetoubeamcoup e,n ·le.s l~sant . 1 ,emporterr-ont jours le s mauvais q.-.:~1 Jviaùheu.reu,sement je ne lis ;pas ensi les bon s ne ,se coalisent ipa,s contre cc,re 1bien, touit haut, ee qui m'ennuie eux. Luttons coD'tre le mal~ {)IPIP?Sons beaucou:p; car si je lisais ,d ;une façon agréable, j,e pourrais , f atre 1~ leetu1~e le hon exemple .au mauvms, ,atfm de à ~mute voix à mon 1p,eht f.rere, et 1~ n'avoir jamais à noU:s.•reiprod.1~r le mal dont notre p.1~ocham pourrait s·e ,s'amuserait aô..nsi ave.c moi. rendre coupaible. Papa nous lit de belles histoires, X le dimanche; il lit très }iep, Pfl!Pl3;i' Cours supérieur j0 -0omprends tout {le q_ull ht, pU1S 1 nous exrphque au bes,om ,ce ,que norus Qu:est -.ee q'nc M ,r .eco,nn,anssan,ce7 A. qu i <le· vous .,noms cle ~n 'l'ecoornadssa111 ce? Oomne ·pourri:0D1sco:r_nipr:end[etout seu l.s. rnent ,dioit se IJ1l ,an 1lfe st~ r 1,a recouna ,isJe ,veux savoir lue a ,haute v01_x s an ce? {lomme cpaipa, ipour amThSer mes fre La reconnaissanc.e ,est un sentiment re et ,sœur, ;poUII'dist_rair,e m~· bpJ?-'Ile <>'rand'mère qrui ne ht ,que d:iJ:fic1le- de giratitude ,pr,of:onde envers oeu~ ~rnnt ave ·c ses fo[lettes, ,et par ce mo- ,qui nous oJ!ltoblig,é?, qui nous ont f !iit ,·rn rn2 renche a~réable ,et uti le aux du bien. Renonna1,ssanc.e veut dire ,qui sait rec,onnaîtoo le bi•enfait reçu. antre s. Les cœurs 01futéreux :&ontfacilement X h ,re0onnaissants , ipar-0e q.u ,·1s 1 111e Cours moyen croi •ent pas ,que to;ut leUII'es:t dû comLt> manv:tis ,ex,i:rmp1eest ,funeste. Ses e.ff.ets me ,c,ertainis cœurs oirguei1lleux et ,rH'.;;,a!'ltl' ·e<nx en classe. Il Jf,a, nt fnir les ·é01oïstes ·et iJ.s e,ssa:vent de !J'.)rôuver nmuvai.s ,cam111rat1es. 1;'ur redonnaissance· à 1,eurs bienf.aiLe ma .uvais exemple est la -chose teurs de mil1e faQOn,sdiverses. <lont n,ous devons nous défier le :plus. ·Nous dev001,sde la; reconn.aiS6ance On se laisse si vite entraîner à faire à be,auc.oup de personnes, 0ar le,s en le ma l ! . fants ,ont be:soin de l '.aide de beau,En classe 1e maître parle, l,es élè- ,eoup. Nous en dieiv1onsa:vant tout .à ' ,ves sont attentif'&; tout a' coup lm pa- nos 1parents, à qui nou,s de,vons la vie ,resse ux ou un étourdi tro1Uble la cla~- a,près Dieu, et ,qui, dès notre pl~ ·s ten .se en montrant à son ;v,oisin ce ql]'Jl d•re enfance. 11!0US ,ont entoures de cette saisoo. et que, ipour >t?e la ,, tu me ,pardonneras cette lettre s1 .Jongue et Ri • érie.uise.
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soins jaloux. Nous -leur en devons pour les peines que nous lc•ur avons CR.usées,.pour les dépenses ,gu 'ils , ont DE LA P.L.\JOE RE1SJilRVEiEJ ,su,p,p, ortée 'pour nouS-, pour l 'éducaA LA ,Gy,:~fN~\.ST1QUJ1J hon (]U 'ils nous donnent, :pour rr'insCe clo,11 L lf's maître;i :ue s~ ,prêo,c.cu.pent lJ'as truction qu'ils nous font donner. ,u:~r z, .c·f'st cl l'attitude des é.Itwes l,ors,qu'il:s Nous en <levons à nos gr,an,ds 'DU- li.-(·Hr -011 (,c:ri•l'eut; Il •::trrir,·c h'O[} fli!l]Ue'l'.11rnnt ·· pour leur indulgence, pouir me11t de, Yoir ,! ~- enitants pc-u:0hl:'s Slll1'le ta· leurs soi ns affootueux, :pour leurs h ' P. 1-e clo ~'O\lt.é. Je: yeux il .queiq.u·es oentidouce.s gâteries; nou s en devons à mHr< ,· ,(]1u··tnU1ier O'lll ,clm livro , IIJO-SiLlonùé2u ~e qui ~JQiél)f1,re1Ja s,col,los,c10,n ·l a myonos maître s 1pour leur zèJ.e, 1pour leur fc;t:tu, pie . .Si 1m0orc la gy,m.u:astûqne l>ien enseigue·c Yigilance ,à notre 8g,a,rd, ,pOl ur l 'ins1·,ena it 1·é1i,n rer le ,ma ,!! l\I-n1:on Ja 111fglige tnwt,ion ,qu'ils nous donnent sa n s •pr.c-sq'l1e '!>a-ttout, ,cŒumc Clill négJige d'orgno.é· comp ter avec Ja fatig,U:e, porur la di- Jû,n !·es j e,u,x . "Olaire: . i i ruv,01,œbles a.111 1·C'lorn;,c,ment ftrs .f.:1,c•u!té15 phy .•iques de J'l'11r,ecti on •et le hon ·exemp le .que nous ifa11t, .i ht <lif:!c•ipline,et 11'1. la•. ·m,ve.illanc,e ,cl.es leur devons. l',f>c·réations. :Nous cn devons à n,os frèrns et H1aa,1,Pelom,-nous , en erC.ft, cette fo r te pasœnrs, ,à nos camarade s, !J.)OUJrlewr 'liok fl,n ,pl1i,loso,phe c:1'lll:f:ri:c':ltin Eune,i1i'on: « Ln .patien,c.c av.ec n ous, ipour ,; :a,f.fecüon a.i1,emii're (,nm,tHt ,ion poui· 1-é·u sk clans ,111vlc, ·qu'ils nou.s t.émoi,gnent, ·pour le swp- r·P~t .(l'être un bon .anJrnal. » Q11e no . mai· un ,des ,moy ens caport de nos, défauts. Or, cet te ·re con- tre;; n e uî'gligent cLou,cau.c:: naissanc.e ne doit pa ,s seuliement être, urnb'e>s rle mn ,intclllir ,chez !,em•s élèves .n,ne .·:rnté bk'11 ,e,q,u:ililrnée, .de ],es t·erncke vi.gouun sentiment rea:llfierm ·é ,a,u nlus ,nr,o- renx, so,uplcs et ré :sisbants . et •e.n rnêml' foud de notre ,être, elle doit se f.ai1re telll'ps ide ·l eu r 1(Lo nner ooe certaine aisao<:c j,our, se montreT, se manifester. t!P ma i~ii'ws. Pour que l'âme so'it süre <le Envers no rparents -et .gr,ands ,pa- ,iHmT,0il' <<l'oe ·ter ni,-ùtres , c .d!ll corps qu'elle rents, notre 1reconnaissaDJce se mani- :t1ùne 1>.il <'$t il])Clira}ens a'hl que ce. <:o•rps ifl,e snH p,as h·o1p ,rté,bille. Et , pour rou.vriier, Je festeJ'a n,a,r notre .rns1pect, notr.e défé;pn~·,,;a·,11, :Feunp1' ,oyé, l'·énerg:ie p,bys1iq,ue 11'cs·t· rence à leur· . v·olo,ntés, notre tendresdie pm; ln qualité .fontln1111c11tale à flc.qué1·ir, se respectue.use e,t diév,ouée, notre dé- c:ell-c ,qui .Jelll' IJ)ermett:ra d.e 1·C'Jll[)liJ.· leur tfl · si,r de nou s sa,crifier, s'iil le faut. ,pom· 01te san: it:lléfaiila.n<: e. eux. PEIDA.GOoGIID DEFJDCTUEUSEJ :nos maîtres 1par une Envers Ln gr:rn.1le erircur péù ,ago.gique fle lbcm1pr.om:ptr obéi ss anc,e, un zèle rée l, une ro,11,püe mnttrrs, .c'es.t tle a:onner aux exe rattention soutenue. r·ie:es •cle pm·c illlé1})101iren ue pla.ce benru,co1u.p Euvers nos frères ·et iSœur,s €t nos l1·01) g-ran,(}(!. L e rôle du roattre est si facj.Jc camar.ade,..<;i, ,par une bonn e et sincère ;'\ ·1·c,in,pl:i r Jnns ce c11,s<J.•lte tr,o,p J:l'1im;tifrutems aff.ec.tion, un égal support de leurs ou r!Jnstitntric,es se J,aissent n.J1Jorà faire a.pdéfauts. u111e:complai•sa;noe .amica le, lil'E-n,c!Teet ~'\faoire t·éd ter ~nr ,cœu.r t(l.es'le~ons entières qui, n'étant ni exipliqulées, ni ,co,mune aide donnée d,ans les moments ,mentées. 01,i s,ufr-ies (l'interro,g-,a1Ji1orn-,sont di ffic il e,s. ,a us s ilût o,u1blié,es, et u·a,J.)lpN·.hent en Et ,si, étant enfants, ncu,s nous ha - 1n-e;:;q1ue tout cao::,aucune for-cc il ,J'.ospri ,t. bituons là êt re •reconnais s antS' pour D'arnrires 'lllnîh·es s'im,ag,incnt ,qu'en ,parles bienfaits reQus, et à ess ayer de limt seu-ls, !'fins i,nterrupHon . et en Ja.iss1rnt rendre 11111peu à ceux qui nous ,ont les oélè'ï!'S q,u.asi muets, il rl!Onnent le bon enseignemcn't or, l q•ui ·leur ,est oon eiUé. Ils n.e donné, nous devi ,endr.ons . des hommes an rœur généreux, lJOUr le,squeJ,s la t.1)111bentJ)ai:; füws re tra.v e1·s ,quamt il s·agH ,l·P rense ig 11e,m,ent du ,aalct~l. 0a1· i.ls ont r C'· rec ,onna.issance n' ·est pas un fairdeau, 'illn ,l'quô ,cl'in.%inct quliJ :u'y nvaJt m11 p:r-0imais un doux et l>ienfai sa'l1t ,senti- grès 1pcm,rl'é l~v-c tant que eel'lli-c i n'a,git 11as, ment. ne cal'Cul,e pas, lwi-m~nie ou.s,la weotion d'll
Choseset antres
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192 maître. ne mo,Il'tre p,as qu'il a ,oom.pi·is ce .qu'on wmt lui e.nseilg,ner. C'est là 1,a vraie bonne métho 1clie .d'ens e ignement, 'la seule qu' o-n doive em1)1[0.yeu: ·dans tons les ,cas. P.eu, de ù)~1·01les, rpeu ,ùe •règles, bea,llJ(:;o u[) d,'al[)1Plications pratiques, cl'ex .erdces· oraux et é1crits. O'-ef<t-de ·beaue-0 1u,p l a voie la !],>lll's ra1Pii,de et la ,p'us sûre 11our lforrme,r un esp,l"i-1:..
Variétés DOU.BLBJ
ThEIC~\,LOGUE
P,E,DA.GOGI-QU<E
D1Jra lem, seà leœ. Avaiut l'·a:u1be tu sauteras De ton Œi,t:1wéc:i1L1itaimmen.t; A l'·école tu te re!ll.clra.s, ,Sans .t'a n ,êter u111·s·e.u1 111l1011 .ue,nt. Tes leçons tu, :pr•ép,arel'a.s 11, v,ant la dass,e ,forteJillent· Tes. -c:a!lüers tm .c,oniger ,ac'l ' ,Pom· tes quatre he1ures . .. lû'n;gu,eiment. Le: ,enfan,ts tu ne :puniras •agem:e1J1t; Q,u:ave.c un grnn~l :tuéŒ1 ··E,t j 1a,um.is tu [Ile les 1lJath·~s Si -h1 tiens ù ton trai'1:e,ment! De l'al',g-ent veu tu g1a.gneraR, ,-\fLn. ,de -vivr,e stm,plement; .Tomais tu ne ,v,oy.a,geDa1s, .Ce\1. d'(;plolt éuo!l'rmément. DL'S Jégu:me,s tu ,mange r as ,San s v•ialllCle, économ[q 1ueŒDemt; V,in ,11i crnfé trn 111.e,bo•ir,as, rl\:fais :eùeiJ'.e>a:u: ,cfüire ·a,bO'Drrla 1m1merut. Yern ,min·uit tu t,e •COl\l:C•lle1,as, Et f1oi,mü·as légère.ment; ,:\I,niR jamais tu. n:e rêv,el'fü! De 1pri1D1esn i cra,v1mcement! rour l a Tetra.ite , tu 1wm'l·as -'fc forud•~ler, na tm11en.eri.ne.nit, Carr ·rnv'arnt fâge trn mo1ur11a.s .Pünu· ,c,o,m,onruer to'll d:éJv,ot 1rc.mieint. Des •élo·ges trn n 'entel)jdras 1Qu'rau jouir· de ton enter,re>ment. ,Et ta ·veuve tu laiss,eras, D::ms 1e [l)l1us crnn:pl,et cùéD'ûment. ,,.Tomrnal foa,nça.is .des Ln,stitwt,e1.1rs".
X L:@S l<' .A U'DES D'OIRTOGRAPHE D'UN A.C.ADEM iIOIEN. Qtte le s•e.c1·étflh:e pe11)étuel üe l' A.caclénn.ie frarnçaiS ·e, rmort rf--cemment, •aü v 1écu ,quelquefo is en m 1és,intelft,igeruoe ,av,ec F,orthogra-
<:illent: ht trnp0 ,matern eUe. c<ELie » en aYait 11, :t ·111·é l a m dt.. ,Puii:<, 1111a.utrc hiver, 11111 >111. -
plùe, et q•ulil 1eili soit ,de m~me )('l.,etous ses ,co:nfrères de a'.AJca,dé-mie, voJ,ci ,cleux ,anecdotes q,ui ie 1P•rau1vent: ,:\i. Gaston Bo i-ssier, u,n ,matin, ,arri,ve tüillt ,iüycnx chez ReJ1•au, .son co~•lègue ù. l'Acadê · mie f ra111ç: .a.is,e ,et m~ Oo.füèg.e .de Fran.cc: arunon,cer, dit-il m 1· célèbre - .J'a,i ù 1,'IOQ1JS ,vhilosaplhe, U'lle no'l.weUe ,q•ui vn vou,1 ih~1;mt· ilier. - Lat([Ql<B li e? - ,Mes m1tog 1,a.plhes se vemlent [Plus cheT que les ,vôtr,es. - Cn. ne ,m'iétolllile ~)as, ,1<l!,po,nclRJermm ,rl'rn1 ,a,i;.' enteruéLm qui en disfldt ,plus· J,onig .que sefS 1pm·oQ,es. i:.\'.1'a1Î'S comrnoo,t 1e sa-vez-.vo.us,'I - Hier, ii la sa!lile ,c1e.c;v-entes ùe .!a, rue Drnuot, ,on ,a 111is a11x euilchèr,es rde.1 1ix: 1}ettres, nne 'Ile -v011.1,s ,et u ne de mo-i. La, -vôtre a {>té "at'ljugé•e ù 3 f r ., ·et l a mi,erune ·à ,cent so u s. -- Vous ne m'a.v,pre;nez rie n , ,d!éc1rnre ,Re1m 11: .ie Je ~ais . .M·ais ,il n'y a, p:xs ù.e ,q.rnod .en être ,fi.er: en •OO!IlD'aiss·ez -v.o,us la. Tariso·n? - Non. - ·C',est qu'il y a ,cJ,an.s rvotr,e le'1:t,rict1·ols fm1tio · -cro,rtllo,gra[) h e! .. . Je l' a.i 1WL·sur mon b1.n·ean, votre ,autogra,r>he v,endrni ,ee:nt sons : (·'rst un cTc ,mes ,amis q u i, .se trou:vanJ ù. ln vente , ,et a\pe.r,cevant <les, iIJ'erles ·fau.-ises iqn i o•t\n,a,ient votre prose, a !POUS· s,\ 1'•c• 1tchf\re et se l' est fait ,rnc1j·l1Jge1'. Il me ·l'a a;p,pü.rté rn1ssitût, ,en me •disaut: ,<V:o·u s remettrez ,cetrte Jettr.e ,à M. Boissd ,er: si ·on l a J.aiss,oit -cWouler ,clans Je p-nblic ll~·eO ses or .nement~ gra ,rnmatka1t1'X, ça ;poiUT .rai ,t fll i,re 'C1u tort .il l' A1ca,cliêrmie fr[i,;nçrnise. ll
X * Un irustituteur
a vaJt ·une 010!Ul.bre u se fa,m i·He. urn ,petit trruitement et s® b1i,dg.et s,o?·:· ·cles 1plus illl<l'me.J'·rait ,d/:uui déf.i:cit oru1·01J1ri,q11e nants . H n.e S'.a.v,adt ,CJ ommoot a.dresser lil ,q1H (le dr,oit se.s resn;l'ectneuses ,r.êcilœnmtions 1• Il s· rnvisa ,emlf.in ,d/ruill eX'péd ient q·ue lru,i su.ggê ri' •reu t à fa; d'oi·i'il'auno!D:c-e ,(:l,efa :visite die lll ,c·om:ullÎsfSÛion s<coMl:ifl'e .e t l',eS[)liêgile1,ie!(1'1111,·certai n Jean, garnement de sa rclla,sse, qu'itl .se -cliargiea; .a,e styler. œJxannen de .ca.J.C'\l.J.,Le présJ ,dent c.ornrnu· ua ,l et -J,ecurê s'intéressent a11:x:,questions d',u maitre et a'l.1x o;p1êr,ati-ons des élèves. Le 111.cûtre. - Jeun, si .ie ,g,ag,ne 100 f.r. J:>!ll' ,mois ,et si j,e dé!De-n.se 35 fr. 11mr semaine ,pon r nou 1·11i ,r 'lll·a :fannill.e, q'lle me reste-t -H, Je ~o,clin .mois.? .Jenn . - l'l Œle voQ1 ,s reste ,q11'1ù empt'll.mter i\
J.rr;:vrrnniciprulitê!
~Jpn:11.er.t 1pii le, sof\.1S la ·blancheur ües ('J :1C1·,·u,x:, « elle >> Tepai-dait brO.lcr la bflche de Noël, a.H,m11ée cl.ès Ie ,matin ,et ·Ûont plus de fa moitié dôjii , 1co,ns,u1111ée, s'affaissait en brai~e~. « EHe » ·s'éta,it dév ;êtue, tm1.t à l '•heure, ·au 1·ctour de l'èg'li!; e, et se peloto ,n:oai.t , e.ncNe 'llll peu s•a.isie ,par J:e frorid d•u -clehol's, (1;1'fJ.s sa rorbc ck clhambre [Illoll etonnée. A tfl'.Oi hou dem ermer llurùmée? Ellie n 'attendait personme . Ses pr ,oobes ,étaien t 1rJ1issém:i,n·és twx q111ake co ins cl:u imon'Cle et le jQIUl' de Noë l J1°es-Lpils· l:el11r i -des vtsites iml.iffiérentes. D 'amiR , c!J.c :n' en crnnptait ,point; e11e n'ant it [l::t ·, eu le le.mps de s' on :faire. Tüute sa 0011sa,01·ée aux ·1·',p 1abol"ieuse, elle l'av·ait [•lres très ,cben; dont aujourcl'llui, en sa s·O· l,itud e, cl:le sentait l'insaisiss,aib le p,résence J'('Qwe!,o,pper. S•ur Jt, guoêridou à -ctc,ux ;pa,s, les lettre;;. i.es .c-a,rtes j,o.y0uses, ks ~Jetits ,]}réS'l\lltR qui sont cles prn,ce .M,es ·cl:u. cœu.r. s·a,mo.11-t·c.laient, a.nimés •,et précli-ellX. Il y avait la letll'e clé J.canne, ·sn. fiLle aînée• , la bl'O'<leric lrn its cles d" s·a 11etite fillt>, le s ùOJlS s0<t1 gra ,mls fils , m:i,ariéR. les ,tevdresses (le let1rR frmmes. les baisers cle Je urs enfant ·, c0s d'nniel's, à. ·ca u:,e cles rliista,n.ces, ,rwesque ineorunus. mais tant aimés. Et prnis, cc n 'é ta i;,nt :pas SL"n!emeut les alfertio.n.s viv1111tr~ ()Ui ,rc•nsCll-r:1ient chatt1d0111eut: le l)assé la re,;~;liRi;;sn.it. s·rm1rnrait d'e ll,c, la faisai.t 11:e1.11 ·cr et so•Uil'irc; ·mêm e le 1Jass•é ti'ès loin· tai11. ~\. ,,.·exercer aux soug~ries berça:utes , el'r en ,·.ena•it ù se ra;pp elet · et à. re-vJvre les 'llloindres rl·éta·ils ck sa vie; ell e ·L'll a,1.·1·1vnitil l':lCe011.rrir. ,pt·e;s()1.1r ù biffer ù ' un trait les années qui Rùparaient s011 c11fance fle 1-es d,rveux ,lJhn -c". Yues à fü-stanrc. lrs heur{' S (,i•o•ulées se rappro·chnient lC mies des Mlh' ,l'R, Llér:o,ul:1 ient .ponr ainsi di.re les ,nn es c'leR at •tres rt se ré·unissaient eu 1rne poignée ùe jours <1111i €laie nt « ses i, jours. sa vie. Elle ~e rcsso1.1venait C:Oll11dll,e s' il dataiit d'hier, tl'tm ~oi.\.l v i<"nx de ci11q11.1aiu te ,a11s.. Elle LleY:r it M'oi.r nJ.ors· cnti•e six et dix ans; s·a rol><' ·N:1 it blarwbe , lrnp emQ1e:;éc, l a gên:mt un ])E'Uù la g,orge; elle se ,ra ,pp ela •it en avoir éearté iL lJl,nsi .pm·s 'l'eprises • J'en co1nre 'brocl(,p, de ses ,rloigts saJis cl,e s~1-creries, et s 'être ,1ttirè e d.e ,sa mère d e rpetites ta1Pe q;ui l'a· ndeut con, ·ten1ée ,et f::t•it ·rougir, d'm1,tant :p,lu;; 11ue toute uue s·oiciH6 d'enfrunts l'enYelo111p,üt d;e re,c:ards curie •nx et a,p.ito.yés. Ce Koi.'1 a·rnit ébé un ~oël triste . ,Sur Ja sple n .ce ur d:es ,ca.clea•ux et ,l<"lll' de l' aril.Jl'e, ·la ·clo111 la joie d·es ch 1ants a:va-it [Jfanê ,ce- triste ina
tre No,'l. t·o{1t en soui •it,r% celui-l'i. Un 'J)et1t frt•n·,e 'étaoit né rl'n rn:i,tin1. A Œ1UR émuf\, Ir" ,;ufauts 1trottiuaie ;nt ·üe ohamhre en cbumlm }. s'Pn{)lrnér,,1J1t, .qu,estiomrnnl, s 'impr(· g.uant incou. ciemment cle la jo ·ie •ambi:1'11te. lt eJtll'e'l.TXd'e ,la gaîté et üe la bonté .d,:1 p1\1-e, a nstèr e •crhwùitrnde; aoc .r-o,ché -s a11x j,u,pes ,nu,nc grand ;'mère très . bmm ·e et raJeunic- d~ :plu.i;ia.- sous .ses ·coq ues .grises, p ,ni", ,J'entr (•c silencieuse, pleiJ1e {1, e t1:011ihlc..·anxieux , dnm; la clta ,IDbre sa·crée; .la c:1,ress,e cl'e ma .mnn. q, 1:i ét:üt plus piile , [Plu.: . çlcince , ,phi s mate.r11elle encore ,qu'à l'o.rcl,inaire; enfin Je grnnrl .'.;yénoment.: Je premier b.aiser délp·osê sur Ie ,1x·tit d'rnnt moite , tj ède, satillé . clu :notw c :mnt5. ·fh1 11etit fr ère , du petit Noël. A. vingt n.ns , .elle s'étrui.t fiam·ée -::ru ret01.1 •r 'Cle ,Ja messe ùe mi.n11.1it;« len1·s ll p~ , H •,1Yaient -f.a1it cla,ns la ul!'ioge drs e mpr ei'ntc!'I ,p:1ralli'les , qu'ai.~ lC'lldema :in ,ma .tin, " ene ii :1,·ait vue s cloesa fenêtres, ,c.ongelée:,;, ,c'omm (' fix ·ées fa 'à ,iarna is .. Le soleil .clc· l'a1)1'è~ m:rli e1res avaie,nt .flis•prn·u le ., a;v:1it dHoemée,;: s(ms ,la bou e du le1H1em:l'in. « Elle " s'M,a.i't ,rnai:ié,e une vei11e fle Nol°'! et <lPs 1,orf<l'arht'e de fNe av,1it Yll s'él ,n gi .r (l'anu( ·L'S en anll'éer; Je •cerc le de fam .îllc . Il y a,·ait f'<tl,uu Noël .(.'.] 1:1.r.mant, trè~ 1he1l'l·e11x. •ee·ui qui a.vait grnu ,pé dc11x .;rnmls-11èrr;s. r1i!'n x ~ran'(]'mèrcs. le père. l,;1 mf're C'I , ,ix enf,wts C'Uè o.r·e :1..s;se7, j 1<'tllll'S pour q11'à kn 1r Y.Ur lïrl(,p ,l'e séparntion prochaine ne s'imJrns·iH ,)l:lf< i\ re~ 1prit. ,E.rn.:nite. crla :rnüt éié ,le comme1 1er me .nt ,1,, hl rli,s!:!émill'a•ti.on. Une rMc blanche ay ait 111 .anquf>. i\ ln f(>te .f.:i:mi:liale. une t ê te blond e r, , vait ,oniv•ir dans l'iLlcor1.1,m1.Il y ava it e11 fü·s Noiilis s1.rnçeisRifs eni lrnill é s. ,1e" ro'he·~ n0ircs anfonr clc J'arhre. moins éliucelant. '1)l·auco11,1Jo·de ro·b es noires . Et ,le 1m1m-eau la joie :i.v:'lit t·en-an1 au fo)·er; m a:is re n'éü1it p.'m;s la joie iuso ,u ('ia 11I( ,. COnll ])INe. s nn s arrière-pens~ ·eS. Sflns tlt)1)1'(·hen;,io•nS, sans regrets. ()in :n11it ér .l1,:111g:~ ;n,tonl' ,cle J'·nl'l>re de Noél .a.es lwi s•ers clc, {ian('aillPs e t a:n s,;i d'cs bais e r s cl'a'Clieu. .JN1U!le ;,yaH s•ubvi so n .mnri au -delà. ùcs mN S·; ,Ge,or!!·cs s ':était créé sa ,('ar rière ,da111,un 1e ·Ca.pitn1 e: 1111d e .se.s frères s'était Ia.it marin. rœutre ,;ohfat; les .filles . c·ac1ettcR· a, TaiC'nt s1li, ·i letn · cl(•süniée; les séipar~tions 1Jl'O·~ressins s' •étaient hn:posées , s 'é taiènt ed'foct'lléC'S. Hillllp1'ement, 11at nr eHe1roent, sams r êvoHe. com m e il c,oJJ;vien<tcl'accollllt)lh tous ,les actes rl.e Jn vie. Lai mère avait , 1étemps v,em1, oru0
6 l'Prt. ·i<l'S bras
po,ur
Sfl. rcfc>rmés snn· :igi de Jn, :pro-
>CIJl , la .i·$JS•erf;'êchap,per
11:c·h,,C' ,·o,rn,me l'lli ~ les
nvait
m,ent. A ·fl'llOi boll se c1,éer le souci de ~Jr,êeaulim 1s ù ,pn•ncli',e t•t tle J'èglcs à ,o,])scn •N'/ " Le ra isü 1merne1it ne 'V'll'llt paf; d't-Cl·. Oe1.1xJ.1 ,lltt~m,cs qni l e tie~11100L 1t'~nt- ils ja,mnis su u.flfett ,de .ma.nx o.u d'i n üis:position s q u 'il:3 lrn~sc•11t pu évlter e·u aya nt 'L1'11emciHf' tll'l .' hygièn e ! U:n,r mauvaise h ailJitm le cl,e J::t plnp.art ,de~ ,1i•:1ysa11sest, paT e:s:e:rnp.J.c , cle se vêtir 't1'nn1r ,ma ,11ièr,e excesi'liYC .dès que ..e •prod ui sent J,('S 11renüern froil1's. Les fem ,1n e;; et les l~nfnut~ smto nt un.u:JtiJPlieJJ.t, .ccJ'lcs -ci les jnl[)ons ·et le~ bas cle l aine é,p,a1iss,e. ,eeux- 1'à les tri ,eot~ ,. k, . fo,u•la1,cls et les ewc11c-ncz et s'e,mmi t uu1'.le n t jn,s·qn'n ·nx y·e:u.x. A la fenur, on ;;.e .g-ronp,e a<n·ho,m· du 1feu, ,01111I1'011vri,1·.::t.pl,uR le~ .fc> nêtrcs et , ~ous pr .f:t cxte ·que re::m est froirk. on se fia Y.e e u hii.tc c1,esye ux à la l>o·trcùe. v: 1::,; t1,1.,ant::i,ge. et les ,c1'oigts. •Comme: nt , ii. ce régi,me, 11,c ~Xl'S dc~·enir frileux? Il c.n 111és u ate <fata ,}em e:ut qu'on e,st 111-c,;; S·Cnsilble , moins :rnmé üo11tre J.c mal et t]11'0·11 passe l'lJiJver à . ·t0Llecti'om1cr des 1slm-
L•ll 0 œ11tn,foi;;, CJll· tu Hl il s'était t,c,g:,<'r . Lc1:l n11s, les au ,treS: J1ui ·avaicut 1.ouJ· ·,\ LL1u1· d,ema.nr1é. ,de veuil' 1pait;1-g,e:i·Ien.r 1'oy0r, l'.11·ai e nL su 1p,p l ié e ·d'e ue pas J·estcr to •ufo HL·u l r Üilll~ une üemeure ,ùevc '.nuc trop gr:1.11dl', üc.,p Yh1e. l~l'.c ,a,,a1t hésil 6 e1Dtre la joie tk lr:-: rcv:oir tom · ù t our , d 'e [JaS,ser ch er, le~ t1,11,; 01 .c\hpz l os rnit,res l es q u elq ·ues ann ées ·qu: l u i r,c: •;;t;Ji,cn,t h vivr e, et puis en sorn.me , d ie ,.,·,·tn.it üit qn e tout 1·a,p.'[)rochement ~,p,[11 :lle.1·ail nne sépa-r, i ,üon nou v elle , q,ne tou t,o tL·11 11r0s,sc avi-rC,e a,m.ène 'lHl r1'ér·hiJ•f'meut il rhc ·urL' dr,, ,wlic,i-x. et :11t1,ssi ,qrLc de .ne poss ·é t1,Pr ·qn' un de s•es ,pn.fants ù la Io ,is 11-e c.om,p,·nset'.l il J)a.s 1'a ,bs<'11c,~ des mitres. et .que cloe fnil' . ,•11 :yc!o,r:,péc Llc:>''OU pn . .sé, c1'e,ses sonvt>11'.rs. th, :-<ülu.ict l)u'ils ·/1;,aient to,uc,1J6S , cles li, •u·x quï .Js ·:1,vnir,n t rlléris. elle se sr ntnit lrl1 11 plti.,, 11wC·;;r1'N1:s: qn ',el.J.cne se ffit sentie, :'i. ,Jl'llrs c·ôl é's. üa ,11;; l'étrnn.~ ··Cté ' ll'm1 mili (',u 1nes. 1,1>111· <'a11,. Bile se clisait q,ue lor,-,ru'on est Pnnr éviter Nls ,1c~sn .grf>me 11t.:. ,i'l fn11t falY, l'U X . h: t1,m11s -<le l'ncth-it(• 1wenrl. rfi.n , et l'l ' f'X!lcte:m ent' 1,e rontrnirc ,cle cc qui e,;;t dit qm• ccu ·x qtri ont lJeœuco ,up travaiHé unt 1])'n.~l1a11t. Aérrz la rnais,on , T·é·cfhanrffez-yo• n;; d1oit ;\ lJ'twJ,qne;; un,ué cs ,t1e rêYel'ies. th 1 rel)ôll' •l't>XNCΕ CC. 1nvez -1·011 s ii. g r ::t,nüe e :111, ll.llêl on,· ,;1u ·r f"11,x mêmcs, de soli tntl'c réflé<:l1lc. '111(' ·JJ:n· ·le~ j(mrs /e-g pilus ,froir1s et ne ,erai1 :8( C'l l' i'<tait ·d emeurée Sc'Ulle. Aux jo1u·s rlc .g,nt>;r, j :1,mais que c,c•.l!a,o u s s,oit ,rn1isibl c. f f-tl' , 11a1'foi;;, efü, 1·pgrPt l ait ";1 ü,•·ri s iou . eUe L:i r0a.dio11 ser: 1 v ite ,fo it.e et vo11, ,; s!'n·;1, Llf·1·i11ait toll't à. J'e11four les joie s famil irr'e :; hit ' 11 111us ;\ l':i isc . e t s.mto11t (•Yitr1. tl e Yous 1·1. C'llp ,o ,ll'lw1,itnit eu n roit' nn c ,pa ,rt . Mais les trû, ]l eo11nir . Si \"0,1ts YO~J~ l1;1bi1u,r;,, .l ,nser 110 11,- lll<'ssag-c'~ •tlPs e11fa.u,ts. !Nu· 1le rn,,/\e <JUi ln r.c:emrnul. .cl(, rc:111 froi,dr, Tou;; ne s·ongcn'r. ,, 11.t·iL ù. l'll P l't 8 l' fOll(l ait a'\' f'(' ln. SÎl' 'll1le . pln ~. .p;1.rçc qur k bl'soin ne s'en frra vh1;; l':!Jl\'('11: 1it .t St'S IPITC'S 'llJ.l imda.ut .rné]::nwoli:,;eut ir . ;'\ nms t\lllllla illotter de 1a.i,ne. 1[,ll('S, Je SL"nrir ,e sen•in qui ('onvient ü Ja bel Yin z pJ.nrôt r1ehol's qnr c1PL11ans , qmmd le h-' ,·h:ii ll t:."' .<·S; e. tem,p,; le 1H"l'met; lai,:,;ez Ics enfia,11,ts couril' 8,a likllc é tait Inite ; e l.le avait créf> Lks ltPurrH ,x . l'll e ;,.ongrn ,it ii to ,us Jr,; arlJre:s ch~ ,par le yilJ:i.ge. 1fail'r cles g1issnch•s · s'ln· ht man ' et s e jeter •dc,s pe lotes de neige . Ds ne se Xoi \l qui gl'Dl!l!)a·ieut eu c:e jO'lll' le s Hrcs is,,·n~ ,lC' s.1 (·lill're . .-11:c so .ngeait à l ' aveni r c'le .rcwnt jn,mais grn.nd mal et ils rentr- ero11t à. l a maison a.yant ,respiré fi. pleins DOl\.1auonset et' [11.•I it JUŒ.H1 e éclo,s ,sous sou aile . et bie;i 110\1 .'ÔS 'll'1111 ap ,p f tit d'ogr,e ,qu 'fü; n 'eu ssent q11 l' ~·en,le an C'oiu cùe son fou tle Noël , (']Je ,p;i~ ,c:a;g,11,(,ü tk' 1t1(•11t·.c 'r au. eoin ù<t1.fou . Jl;; lll~ ~l' ,:,f'.nlait ni tri:a.lL'. ni .:olit:iire. dl1rn11 iro ,111'mien:s: rt ;;e i])ortrrônt mien:s:. ·cne q11rsti,011 illllpod.:1a1tc:>. p :1r rxcrn Jp'-l•. e st eellc:>r1e 'la ca.i;1u s sure ; lfl ,moiti é 1clc•sm11.11:s: t1"11in:r ,provien n ent ck cc qur l,a (·h,n1ss1ue l '~t ;J(',C{'SSÎ'llle Ù. l'Jrn'ill iÜit( • :l!!.Jil'èS :lYOÎl' illl ·::tl'L e' houhmn 111<'Hi\ ·,,·r n 1Tive ù gr:1.1Hll'~en ·t'l!Ü tln 11s l,n nc:>lge o•n ,1fü11s, :Jin ,1Joue. 011 restl' j ,111 1h,•L'~. D-é,j;'t 1:1 11rig e :1 11om1,rfi. ·k s cllflm[)~, ,prn,l"u t ,le~ hcu 1,es ,les pi (' d s mouillés t't 011 •::1d lù , et le ghTe illlet commr uu , nua ge :1,11- gaµ;ne Jll'tls·q111rù c:o,u!p sû r un e ,broJ110hitr 011 Lon.r ,1es ha i•t! ,5 ,JJlO ·l't es e t cùe ,lJoi::; >1 ·s so n11is. t1E:c<l'lmrnatisme ·. \ '·onle;r,-vou· q1~e nou s ca·u,sions hy g iène ? ,D,1111s1'a fenme on c1.airt s J,e villa;gr, la , m<'il· ·X e ,om; déiplni se . c:·rst •nu sujet ass ez l enre elu:n1ssure d'l1iver est , ,i,n,disc:uta.hle .nenf ·i" t l a ·ampagne. 111e .nt , l a l)aire de s,a,bots , av ·oc des c,Jrnus· ,, Farilt,o: :c.::;!(l is e.nt le~ üe.u:s: . No,us avons s ons 'c1'P lisièr,r ,ou c1-es chaUJssons fom .Tés. y é c:u . .• e-n nous laissa-nt vin ·e , to•ut simple· •::liais ~i l'on v1·éfè.re ,Jes souli-ers 01\.1qu'on aille 0
Hygiène d'hiver
7 J ];1. vrne , i'l tl',aut ,c!hoisi'l·d,es chauss u res for tl·,.; .et ks gr:üscr soig11eu ement pour les l'·<'n1l:re irn1pe1 "mé:1,blei:;. BP~1~1·cou;p die g.-11 · les re1·0 tr•nt ;;iilllU)~emP nt d'une ,r,e.uC'lie de suif : c'l'sl ·l <' [JWCéllé Je qJlus simpl ,r , ,ma is il n e ,nu11t'pl it "1as to11jour ·le but d,~s iré ,parce que 10, ~ui{ i:;'(:itcncl· impar ,faitemcnt _ Il va!Ut indc.u x. à JlütLie acvis, faüe lJou~llir eu.sembl e ~GO grn 'tl]mes {1',huilc -die ,Jin, 60 ;grni mm es Lf, ~nit. ,10 gT:1llln11Psc1e cir e et 5 grnrmmel'! n, ,r1's in e. ,cettr! com11osition sern ap .phquée u11 JJt·u r·.hamle. Ri 11osstble , f'LU l es chau.s . ure~
q ni s·t•ro11t im1p<'l"méa1Jles. ,Hcnl.tez-1·on,; 'lie c:out'R,C et vos so,u1icrs ,;r,nt -il;;;rnoni 'll,fls? TGvitez c1e les 'fll~é,;C'ntt't' au CL ' n l]ui l11'ûk l e •C'u ir ou l e 1•ao00,rnit, m,,1is ·1'1'-n~ •p'lif;s•r1.-1('s ju squ'a .n. l>orrl d 'avoine sèche H ltti,;:,;.cz~les ,ain, ·i toul.c ,Ja n.uit. J,c lc.m1L" 111;1i11 1. von:s ,c onsta terez qnc l<'s ;:;Tnin es ,(l'ayo ·111· o·nf· n,lJ,;orllP tn u te l' ltn ,miL1itê et ont mn infrn u ln ,fl.)1•n1p11e l a c:llans,mre sans · (}tl\' l" rn,ir ,1it ,l11t'f'i. Vom; n \::tuTez ensuite gu'.i. l'cf"irer J'l[l.voin e qu,c vo1is mettl'rz il Ré.cher d nn s un ~.ne·.•rlf"Va nt 'Le ,fec1, 1aifi11 de 1)oui-oir l'11tili,,er ,
La ·nhe,mise Lle cotorn1:1'dc e.'t •p~·éf:éraJ1le ii "1 toilC'. 11' c-aiC'C:OJJ ,sern rlc ·m~,e ·Hoiflfr. La 11lle ill,'J1l'l' ,t'oiHnre .ffllüver est. Œlû'tn' les }Hl'lllmC's, la rns1q.i1t•ttp .rfo ,fo nrrm ·e ,po,rnvant se r.a'hn tt,r,c' l,1• cas .é.c,!Jérnnt. s11n · l,es ort'.il1e,s: po 1ur ' 1•s !f.l?tnmes, lc:>,bonn,et rt ln ,cnpeU ,ne ù eapu· f'lw.n. Mais . l'IW<>1·e ·nnr fo i s. pns cl e fo ·nla1 ·cl: . .p,1s ,1,, t'n,c'll<'-11cz. Ln fl:inel'lc ,e,st indisr,ensn.li1,p ,pon t· les 11Il•1N1rntisantR el ks p e1·son n es •:itkinlrs tle ·f':ll'ar ,J"h,ps. Si, rn:1lgré t<'.H1n·,fr,antions. v,o,nf\ vo u,s c111·lrn:me7,, n,t• t1·aile;1, p;1,1 'le mn'l p,ir l'i.nr1i·ff(•n ·nr ·e. e'Pst nu Jlla,1rvn is mé,cl,i cnme11t! Cornhi, ' n cle 11llltisi·(]UPR ne rl,ii veut J,enrs sou,f.fTiU1,r·p,; qn':\ 1m 'l'h'l1'111e11ég1igé. Un .rm11è(le d e hr•n ne f(\mme qui ·<'St cxr·e ll cnt, c' est (1,p, s,e foirl' t1·a,n,srr1ir<·~ · •l'Jl f''E1n·veilop11nn1t nu lit dnrn:; 1'll!' r·o111·erh1n' 1.1\' l'l:tin e :1~1.rès·avoir :1bs01,l.,é {le• l:1. ti~,:1110,(le ho111·1•a-c:lle ou ot l e HU· r eai1,. L C 1110,yC'nest , ,1111Teste. birn ,co um1 . Si vc,us vü·n,l.pz 1m mo ·ins ·o·m,m,un, n ous Tü ll ~ inrli'querous l,c:>~)rn céc1é E"lll'p·lo,yé ,pn t' un n1Œ,1 ,rl'ilil de no.s a11ni,~et qui ~·énssit a1r,e;;q.11e to·11j011'1'sn. ·11issipet un rh Tm11cqW1issn11t. rt snI11ïl to u t. siu11q}lr11wnt d'absorher , d.a.i1s la ,ir,11n1.fi.e.quatre il six ca~Js·nlcs 'cl' e.ssrnc,e de tÇ,Jfolll'llfüi:nr. ::\fais (•e r cmè-cTc ne convi ont p;l~ -nnx ,pers,(>nnes qui ont l'<!stoma,c délicat. Pom· h· ,hu.:me cle c('r'ïea 11. nl'isez c1'U' se.l 111;111 ,r <·0111111c si yons 1J1·i;,e1·.i ,t·z • ,1•n tn:l>a,c ou l'·l'll if"lt.>r.[or tr n, en,t 1du j,n,;· rl l' <:ih'o•u; vo ·us en serez Yite ·délba1,1•as,1é.
Les engd tH'C'S et. ies crcwa.%cs ,so:nt C'lll'O· rc tles petilcs ,mi.:èrcs de l'Uliver. On :1.1P1uts·e :pr,és,el'v,ei· ,des Q)'l'emièref\ en fortif innt ln il)NlU, .clès ]e c-ornill1encen10nt cle·~ fr oicl<i au ,mo,,eu ü e frictions n.ve·c {],e i'ea11Lle-v'e· ordi~ni~·e .ou cam!J.)hr ée, ·c1e1'ean s,éd,:1t iYe ét e,nclue rl',ca'l.1. ,Si , 1ma1gré ,ces prêcau· tions. les en.ge lu res se ma,u,ifcste nt , il faut l,e~ ;pautser . ch aque m a.tin et eh n,que soir , aYe0 c1'e 1,a pOUl'm::tde cn:lll[)'hrêe ii. .I,a,qniellc on :1jonl e,ra que1.q'l!.es goutt es cl' e:s:lTai t c1r S:1t 1"r.ne . ,0.o.ntr c 1es cr evasses, 11011 ,s conseillons des bain;; de mains cl:i,us ·tle ·Yea1 u de ;:n1i,mnn1·e , rk 0·11-ou cl'.a.mi(lon et c1E's onctions. le S·Oir. an 'c Lle J',lrniLe ou 1111 · cor,ps grns. Il sera bon ,lr mettne clrs ,ga11ts, l::t.rges ,qu ' on ga1,t1era toute ·ln ll'Uit et qn,i .rnaiutienc1ront l e ,c0t•p s ;..tt·ns Pn cou tia.ct •ilvr•c la ;peau. Les ,person1ws S11'.icttes n11x ci·ev;1s es, rl ev,r,o,ut ,cm p1'o:Vt 'r ,c,, , tt :iite .rnent tl.è·· quie lE"nr ']lf'i\.U ,d,rviernlra ilnn ' et sèclle. Pi01T c P.OUZOLR .
______ ....____ Bibliographie
L'AT,::IU.NACII HACHETTE roun l!JOtl. L'a~Jij)::trition de « L' A1manach IIa ·eb e tte " pst Lo•ujours imp·atie,mrn("llt a.ttcnclue par des mi lli ers üe l e ctcms , car cet ouvrag< ! const i· tue ;\ 1J.uisen,l nue véritable lJi,lJliothèqu c. Il \·on ,1ens.e P'll 1rn ,vd .it yo]11-rne oruf> t1e milli e'I'~ cl'illnstrntio n s. le s reu,seignelllleDts qu o Lous, 11rlit: et grands . pauvres et ritùPs, sa,vants et ignorants doi v ent ·ronnaîtr;,. Il e;;t le mii1]Pcin d e la famil le; i1 nous indiqu e '1a .m:1.niPre de soi.c:-ucr nos cnfa:uts , cl e gu'êl·it· nos in,.lispositons et nos ma 1n i,;·es. Il es t l'·a :vo,eat qnE' l'on peut co,11s u11"er i01.rn1éc1iaternent sur le ,; questions l'!'s p\Jtrn iclivcrses . Il e.:t le fin1ft1J.C.ier v·ruc1cn t et :i.visé qni .nous fümn e le 1110.vcn c1c no ,us enrichir ou. de co.uservN' 11otre fortu u e. Il est l'ng ·ricultcur iustrnit ck toutrs les i11ventious mo der n es et s es excelJe11ts avis permettent d'augmenter sensib l emrnt Jes bénéfices d:es ,exploitations ag ri co · les . L'(•cliti,o.n coJDJplète de 1'« Abnnio,ach Hn t:hettc >> couüent en p lu s d,e l'édHio11 tout entiè r e , un Atlas d·e géogra1) b ie avec 70 cart e s en cou lem·s et 9000 statistiq11cs eomp a · rées . ·un Dictionnai1 'e de 30 .000 mots, un Annuaire g-fméa,logique des Cours <l'e l'Europ e, v6TitnM e ~1etit Gotha . une foule de rens e ignements générm1x dont ou pe11t a.voil' con st:111tment besoin.
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Supplément au 3-1013 de,,I' Ca~fe"(1908)
CHOIXDECANT[QUES CATHOLIQUES à
l'usagedel'église, desécoleset desfamilles
composés on recueillis par t F.-0. Wolf, org!lniste de la cathédrale de Sion (Avec hautes approbalionsj Les 103 morceaux de ce recueil se répartissent ainsi: Nos 1 à 321 cantiques dédién à la sainte Vierge, - Nos 33 à 88, cantiques au St-Sacrement et au St-Esprit, - Nos 89 à 97, cantiques spéciaux pour Noël, - N°s 98 à 103, cantiques divers pour processions, missions. Les cantiques à la sainte Vierge et ceux de Noël sont écdts en grande par tie pour 1 ou 2 voix, dans un style populaire . Ils sont destinés à être chantés par lt. écoles lors des bénédictions et saluts du mois de mai et pour l'arbre de Noël. Le plus grand nombre des morceaux ont été arrangés pour 3 ou 4 voix d'hommes. Grâce à leur facilité, ils p~uvent convenir pour les élèves des séminaires, des collèges et des écoles normales, et surtout pour les Céciliennes de village à l'occal"ion de bénédictions, processions, missions, etc.
L'exemplaire
solidement
cartonné : fr. 1.50
Remise aux instituteurs, sociétés, écoles, suivant l.l quantité demand
Dépositaire: César GRENAT,Sion La Table des mat ières du recueil est à disposition ou envoyée gratuitement
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Tirage 22 décembre
Préface inédite de Vi?tor Hu.qo L'éditi001 défLniti.ve de V1ctor Hug.~ va !!:lmenœr d'une œu<vre ,nouvelle de 1 illuss 81111,,èt L€ ,..~,emter volume offl,e l'attra~t tre IPO · e. , ., .·c0'1lllI)llèt'8tnent lnêd:ipui·ssa,nt d une !P'léface . , étendue l ,éle Vi.ctor Hugo, et qm est dune . 1octrm,es gée ·dl·n·bl·n n,,._,erve faite des d eouSJ• Eli!'" ~- .i.= · t éTales cùu gnamd écrivain, on d!Olt recon.n ,a 11 Ja. préfaœ e<J1J1Jtient,entre autre.!! rpar~:!s~!~rieuses, Uile p'T'of,es.si·on.,'.de f.oi. tr~s Ill· têre.ssan t e s," 'lll' <<Dimi » ,et << 1.1,mro<n tal1té trcle l'iime )> et U!lle vigouir€fUJSe,atta<111e con e f ·« ,atbéisime ». L'auteur ,s"eilèv•e,avec une ,q 0 ,n,f\l,=• ce 1Jllra ,g,n1fitrue contre les obsèques1 "'· "' """ ccLe 11)1Us.gI'3lll,d ,a,e ,tous les ma civiles beu ,rs,. s',éc.rie-t-il, ,oe serait to,u,t _le monde athée. L€ jO'llr oü l'hUJilliamté •sera.1t matière , le pe'UIJ)leser.ait tl'OUJpeau ». Et Vl<!tor Hugo oondut:
.
La ,sag-ersse n'aboutit ,pas à 1a.sup,pression de l 'es:pérane~,. ~- 'fcien~1 retirerait à l'hommr l rnfmi · No .. nQ/Il ! non! croire resulte de savon pl11s encore que d'ignorer. Que }'enterrement ,donc demeiir,_~ rcliqieiix. Devant la sepulture, le co t~ par lequel La vie est songe apparaît. Pas d 'entê~e~ent qans ~.a. se.cher-esse; pas d 'op1matreté puen1e. La , mort penche. A quoi bon rester dans le~spens~e~ dP la ter ,re quand :a terre s'~vanom; ; P ,ourquoi se cramponner a ce, q t nou ,s quitte? Ne mettez pas le nean vivant trop près de 1'escarpe:nent du sépulcre. Nos affaires h1;1marnes ont 1J~u de figur~ en un tel h~u. ~~ m~ment de la fm. une ouvc1tu.re inexprimable se fait. Qui q_ue vous soyez qui êtes témoins, recueillez-vous. 8<?Y<'Z vr,aimerit pensifs. Je vous dt,s nue Cf'la est sérieux. Ce mort ~OH être médité. Qu 'on s~nte que c est d'un esprit qu 'i! s'ag!t, ,et d'un e~JJ rit qui entre la d' ·ou 1 on ne ~oit point. C 'es.t }'instant de_s qu~trnns s,ombres. E,st-c,e uil1 esprit lummeu! qui va monter et ra.yonned Est-c
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Je crois en Dieu.
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un esprit reptile qui va tomb er f A ~.sistez-vous a, une asce ns · out · L te.:i.. vou,s les spectateurs sans le savou d une chute désesp_éree '? Certes,, cette ombr ·e est formidable. Que l attitude des consciences et le ,penche:ment des fronts soient cçm_formc,s ~ la transfi.guration myster1euse ~~ r; 'acoompht. Une foss:e ouv~rte, c es ] 'inconnu béant. Faites s1J~nce, et QU 'on puisse entendre une ame vole,r. Et qu,e ceux qui parleront pa,rlent es, a v·e,c trem bl eme.nt . L 'immanent , . t. là. Que eur voix f_ass·e effort ,.P_O,H accompagner, et, sil ~e, P~~t, r er dans cette ohscunte l ame,. I:1H· et qu ils la t . et qu'i'ls ] 'exhortent t e, · A' L . Q 'î recommandent. A qui? . Uf; .u 1 s seonent: . en t· . Va , aAme' d1s, · Qu'ils , Aie pitié, Toi! Et à travers le,s fr.émi:sseme ·nt s, d:n lieu ~,olitaire, sous ces ar~res d\\ lJiver éternel, p.armi c,es metr~ ,s anches des a.u.tres mor.ts qui ecoute:nt peut-être, qu:e 1~ fn ,ssonnant MJ1~~l cl!?.l'homme a Dieu entre da'.Ill~le se·Pt~lcre, et QU 'on prête l ',o·r~1lle, ·et qup par moments, dans ces tenebre~, on ,croie entendre les pr~(~mdes re; -ponse,s de l 'in,c,onn1;. oila ce QUv doivent être les funera1lle_:s., Louez le mort, s'il a et~ ~onnete et bon, honorez sa vertu ~1v1que. ~ t rir chit,é domestique, son devo~emen n atri-otiqUJe., oonstatez, ,pout·r: ~ rernlc de,s survivants, la quan . 1te de uni ière buimaine que _le.sactio~s e s~ vie ont déga.g·ée; nen d~ m1•eux, et t c 'e,st n-éces,saire e,t e,'.eist Juste. Que ce ne soit pas tout p~url~n · N'm1b'iez pas qu'un ,ce-rcueil s approdrn en oe mo,ment d'une foss~, 11'oubliez :p,as que nous s~mme-s a. l 'beure où 0 ~ qui c~t.huma;n_ se m~sure à cr qm est d1vm. V 01c1 la mi: nute où l'homme s'en retournr qe~l est la g,rande rencontre de 1,1~f~n1. L 'in:soodable est ou.vier,t, prec1p1ce.
ra.::.:~-
Y
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foi tout ce qui est matière tS'enfonce et dis.pa.r.aît dans les -profonde ur,s l '.abîme avec épouvante et j,oie, mais ig·norées. Le,s .pell etées de terre du me souvenant de l'homme, homme moi-même, j '.ai écrit ce livre. fo&soyeur tombent dans l 'éternitê. ,sorte que si, en pénétrant dans Le j,ou,r o,ù l '·on descend une bière ce De ,drame au fond duquel es,t une s·ordains ce trou sini.s,trn.,tou.s l,e,s ,s,ouve- t2<de sombre miroi ,r de la misère ., nir,s de la terre conviennent, rappe - v,011s, lecteur, heurté de ,certaines du~ lez-les, pourvu que dans votre paro- ret'É,s qui viennent de la tendresse, le à vous, philosophe, on sente Dieu étonné de ,c,equ'il y ,a parfois de fa~ présent. Si v,ous ne mêlez pas Dieu à r,ouche ·et d'inex,omble da.ns la comvotre ,sépai;ati,on ,solennelle d 'av •ec les ,prassi,on, v-0us demandez à } 'auteur morts, la :petitess ·e du fait terrestre C/UJelest son droit ;pour reviser la sera hideuse, tout ce que v,o,u,s direz damnaibon ,sociale, pour entrepren,sera · inutile, c'est-à-dire ter ,rible,, et dr,e lie pans,erment des. vices et des crij'aurai une s,ecrète é.pouvante d 'e'l'.1. - mes; quel ·e,st son dr,oit pour glori t,endre, dans un instant si grave, un fier la ,sainteté du repentir et la bruit si vain. E loge des œuvres du splendeur de la récipi,soence, pour trépassé, théories sociales, amélio1'h- soutire à tous ceux qui ,pleurent, ti ons matérielles, bien -être, chemins p,ou,r mettre sur toUJsles endroits où de fer, télégraphe électrique, libre h, vérité sai,gme 'l1Il.e,char,pie faite aéchan,g,e, économie politique, tout ce~ vec les préjug-és déC'hirés; sri vous lui la est bien ; mais e111 vérité, le seuil de dema:nrdiezquel est son droit pour s 'al 'abîme demande autre chose. 11:i itoy,er ef rpour ,oonso]er, ,pour don1Sondez le 1p,mblème humain da,ns ner des averti.s,sements à ceux qui tous les ,sens,, vou,s retombez toujou:ris réu:s,siissent et qui jouis ·s,ent, pour résur ceci: qu:elq.ue chose hors de primander le succès, pour sonder la 1'hmrurne. fissuire ,sociale, pour Tecomma:nder Et à oe quelque chose l 'hornme ies enfants aux hommes, pour symtiient. Ce n' ,est qu'un fil, un fil invi- pathiser avec 1es ma lheureux et fra.sihle. un fil impa ,lpab le, ma~s ce fil, terniser avec le,s misérables, il vous répondra: il ne peut le l'Ompre. « J.e cr,oi,s en Dieu. » Que l hhomme le veui11e -0.unon, il est dans ce qui est. Il ·est dans l 'inVICT-OR HUGO. oonnu . .La prière est un e•ssai de dialo,gue .avec cette ombre. Quiconque a prié se<nt que cette om:br,e entend; 1 Sœur Maria-Benedetta quiconque a pensé sait qu'elle répond. Mlle P.êtJJêlo,pe Frey ·éta:it, â. 'Vin.gt ans, , ,musicii-en... C'est ainsi qu,e, désintérns,sé, un-e jeu.rue fiIJ:e vive ,et -cili>a1:,ma.nte rec:he~·c:hé, ,solitaire, i,solé, descendu ,peut-étire ne 1'1•ist1ng,uiêeet déjà [)'l'o.fes,se>rW.· ,chez Ies -Cis,ter',eil'e entr,a tout à •C()IU[P d'une de ces situations .siocfai!lesque •101•squ ciennes. ,C'Afiait e1n 1856. ·QtmtIDe ,ams rP1'U.S les hommes prennent iP,Our des ·som- tmrcl, à Jra suite d!'une ,peur rvLoLenûe q•u'eJJe mets, 'PWS:crit, .selon lrerlallig,age bi- éprouv-a, elle fut .fr8[)pêe ;:Jre[Para1ysie . Tous zarre de la terre, n'a,y,ant ip]rnsd'a,u... iles ,s,oins, tou ,s .Je,&rem -èd1es1 d' ilnte1•ventii-on des tre patrie que 1e ciel, heureux d'y avoi,r lai:s,s,é env,oler mon e,srpér,ance.. L ''h&roil'IJe>dirn1•êcit qu ' on ·V'a th ,e ,zn,éirite cont'€Jll1,plant1a transparenoe sa•cr éé Je nous intéresser, cair, s1 e,LJ,eest Romiain.e L;a.r s·a mè1 e, e111e ,a{Pparbi>ent lâ. J.a ,Su,i,sse ,p,air du naturali,sme, ,ébloui d'hypothèses, €nglouti dans le 1pos,sible, oonfiant et - son père . Ce ,c]erni>er s,e1rv,it IOOJigtem,ps ·dain.s Garde Œ)O!ll ,tificail:l wvec fa Œ"ép,urbatiOOl - d'un par mome:ruts 1hra,gard, rperdu dans .pl aairfait g e,nti -llhoon,m,e. 1
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. -~dlecins ll'estêrent ·valins . 0111,du,t il ·t · m ,e1Heiu1Js,m" . A -OOll)V'a 'im,c.re que Je m.a l a ·81· p_eir ~1entot ~Il'e fit rmême qru'>em:pn[\e>J.',:a,u, p'Omt s1s\er. I t ,bientôt à l,a ,mra:l,ad le que ù,a qiu il iD·e r es a Et d ·e A t Je bras droit d,e 1,ibr,es. .quan J t~te e tAt, c'est au moral que j,e 1'en ,tenids, ~~~'. :_ 1 ;,;ysique, hélas! 11 en va tout autre-
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Ja,1,ge balilideau olùa.té 1a SUiPport>e en a~ec tout 'llill sy,st è>me ,die co,r·dies, de ~ ;Hl!ll ' ' ' " diewu, 'la na.l\J '·'=s ,a':a'll/neal\lX. ,Sans c.e '.,an "'sur[>O'\hllc • ' ' vre tête ,qui ne peut cl~jà ,pa·s s a;p,p1u,yer' l'·o·milleit:, tomberait à l'instaut . ~,t ce :n e:r i[),a,sle ·seul .genre tlie m.a.Tt.yre ,qu' ·ant ,connu , ·a tTi ste vic1ime. Dm,ant [)r:esiqru,e ,q,u,atre run.s . eHe a 6bê aveug le! , SOl!l, 'Uilliqru1ees,p,0,1,r ' .Je ·Puis ,s,on bras idt'IO-it seul 1ie:n qu,i J,a ra,tta,cl.H~ ,ffil quelque s1o~ ·~e 1l. l'exist:en -oe, ·s'est ;pr1s. Leis cralinmes· ~ta.'.en1t gramdles. H e,uroorsement tout . r~tra ,d.~ns l 'ordre , si .l'OIIl :peut ,ai[)p,eleir mns1 ,. s~un,s-. m.l'1e J'uniq rll'e 'l'elSSO'tll'Ce>(l'ileDieu lThl ,a ,laissée ill •• • ,écrure , rdJessmer, ûr,aiviari:l'Ier, en 'llll1 ano,t' ·· jJ)onrr viv11e! t ,Et •dlepu.Ls ,quara1J1te-Cli.nq ans et qua re ,movs e1ùe est là, darus ce lit. · ag~:~ 1Q,rnels -évérueiments, ,a1e,pulie·101~s. ont 1'e ,mro.nde, ,que,1s dhan.gements , ,qu,el!Js-s,ou~ e .sauts. q,'nre de :révol'U.tio1J1.set ?le .g•1JJerr~s.· · ·• Et elle ,est Jà, toujoo1 's 1D11mO 'b1,lie e t [·,~1~ée . ,, J ' ai SOiX'8111rbe -diix ·ans , m'a-t-elle ,d~t. c est ici ,que j'lai •vlieHli ! >> Oes ci'll,q ,mo .ts,,. muJl"mUl'és dl'rt11Il'0 voix hl ,a.ncbe, ,vort~s fOIIlt .f1,issonn~r. 1Sœur J\farja Beneid-etta est i)Ort1rtant In {I)erno=e J,a 'l)ll\JJS.g.a.ie, ila pl'Us ruilmarbJ,eet , s,i Unv-rais•emlbl1a,bLeq,u,e ce1.a ,pall'lals.s.e, 1•a. iIJlus ·l1eur1-eu se. Oui, ,La plrns 1hewre,u,se. J,e répète ,Je rmot il •des,sein , ,carr n i·.(,v~l,e tcxute l'abnê .gatJi,on, tcmt Je ,sacrifice, tr -aucho1ns ile mot, bout :l'hél'oïsme ,d·e l'mfortunée! Tl sufüJit , II)Ql\1rr s'ien co11w'ainc~e, ,dJe eaiuser um a1J1.art ·d 'heru,r e ,avec eJ1,e: fil Y a id•au:S , da ,us son 8.8 :p,bys,i.o,nom1e, da'Ils ses pa,1•o,le,s ·cl indléfinis.s,abJe qu'e11re ~~uTir~. •cllruns le 'l.,eg,a'l jette ,s·ans œsse sm· '1'auûel rde ,sa chap,el ,be tu<ée ,em ,fa,ce ,dre son Jit, qQ1•elq'lle,c:hose de s1 ,S€(1.'ein , -cle si 1N1fraîchiss 1a.nt , qu'o1IJ, est !POSitivement sa:iffi ,c}',acùmira.N>0lllpJrus 1enoo-re q~rn d'•éto!lllll€1ID€11lt. L es p ·l'll1s grands [)ers ·o1Drnages Ille id:~d<a1• ·"'nent 'J)'as de .v~s.iter Sœur M.arta-Benedett<a . Des molll,Ce8ux dre rrettres 1ui ·a,m·ivent ,cha~ue ..,, La J·=,ne fi1le Jour r-éclla,ma·nt ses p1,1e,res. ~-u · • q,u,i iui o,ert .dJe :s•ecr -étaü- .e ru' a drit qrt,'um Jour ,de l'•alll •d:01.mrieril y ,en eut ce,nt . n en vient de tcvus les 1Jay,s. .Da:ns ces Lettres ~e s ,p1us g:11andies misères • s,e dêvoi'1ent, l;es 1Pit1s :sinistres pliad•es s',êta.1ent, les .
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,t se fo,rmuŒen,t. p1atntes les !])lus touchau es di ,s,ou,f,fr ,amN'l1~ com,f,e,sseur n'a ,c.on:nu :pŒu,s- e rs rmeu rces ,et m' a ,senti battre [)!l1J.sd ie ,cœu, triis ' .t ,r,éooXIII , dès 1e ·début d·e som :po,ntif i,ca. ' l',a ruuito11isée ·à faire ·d>ire 1a ,mess-~ ,cha~:te maUn dans s,a ,ceHule; Pi>e X ,a :oonfmrn: :Ma: tf> s•inguUèn.'e f.a<v•eur. A q1J1el po ·lllt ,SJœu I à A •e rta-Bened ,et t a 1,.appTt>C'l , on :p,eu t _., e v-0 r- te .Ja .faç001 toucJrnmte ,avec 1aqruell>e elle MISJS au ,Sa•.iJn,t 1S,a.crifice. Je .nn,ts raffirmer i[)a.r ,ex;prél'Î>enee, que Cle<Jl'X: quri· le ,.," ,cé:lêbr,en.t lll-e' .go-0t en t IP'as .l\lJll'eémotion f nde lllOÜliS vive et ·c'est U1Deil)'.l[)·ressi-0,n ,pro O·~ q'l1•e 1·.~n ,~m,po'l-te die ,c-e,tte ~eti t~ chrum, ·re q:uli est ,,;ü.r,em.ent un lieu un11,q,ue ·~'Il i~nd'e, , · b'1emtA , !])utsq1J1e Q·j•etn, ldep,uis o t 'UUl den:m-s•1ècile u 'y a v,a ,ri>é.
La premièreneige Oonte pour Ginette. ,maintenant toutes 1el!','heirfbes, cc - · · a.:rfb grrunidis et toutes nes :p,laJUt~ . tol\IB :les, ' ~es ' r . 1Peli1Js VO!Jl,tdo.flmir rbLen sa,geo:nent ~t se e ;poser , ,porrur porter de plus 1ber1;tuocfI'll:'.·tls_et: IJ)lus l>elles ifleur.s J',a1n,prochoon. ''. .Ailllsi P J.ait Dieu ,],e Père aux •herbes des · clla~s, = ·,s , ·en envo aux arbres ,d es vei .,g,= . ,ya.nt . s ur l,a . terre Ja, Pluie et la Brume, 1Jnst~s [Jersonn; ges q.u,i po[·ta.ient d·es échar1p,es · tissées ide !nies goutteliettes. Le Broui:!La['ld ie~ ac-colil!J)ag-n ait fo[':Ill-an,t a:vec ·eues u n tJ.llo morose, ,qui ~ ,clinait rvers la terre leurs urnes méJ,arn10oiliqQles. cc Powquoi tf.a1Ut-tiJl >d'Ormir, dem,andêr~t dont les boui •geo,ns [){)!Il· le s ,marnonniers tai>ent déjà 8'1.1bout ,des branche~? Nous , ne sŒnm ·es IJ)rus fa,tigués . Il e.st VTa,1_q u ~ ~<>'ltrS a.vous bien hltté ,contre le ,ven.t q,m arrn,ch.al t nos ieu i'Hes, mais •n-0 1urs voilà r®o ·srés et m•?iThs v-oudriOills noms -couv-rir •die powsses _vertes !J)OUrc;acfüe1·nos ,i-.a 1mieaux JlUS. Pou'liquoi nous env ,elhJJ)IJ)ea : dJe ces 'Vêtements . ,mou ,Hil~s? » ,Le Bon •Dieu rélponidit: cc Ll faiwt ,~;011m1r[l_aœe ,que ,c 'est ['lhwer et que la. PJrne :v:a .Ja1sse,r ,ct,arns , son tomibe1· sur rvol]s l'ea ,u contooue u me; elll:e to,mbera. p1encla1Ut très 1ongterm.p,s, a>fin d'e IJ)énêh ·er au ,cœur des so·urces et -aux rn ,ci:n'es 'Cl 'es ;plln.1,s grands ·a~•bres. » (l\1:ais ]',herbe ise ,mit à ge in 1d,ue, car eJ.le dét>estait fa pluie: « Je ,me, .sens toute mol!~ q:n,a•nld i'l pleut; je •me courche ·C()<l)]JIDe :PO•rI mourir, si -le so1et1 -ne vire.nt me ,i·~eler .à ·~ vie. >J ,Les .aJ.'lbi·es{!ta.ient tou,t à faa.t fâch~s · cc Nous n;e V,CY\J[œi. •s pas ,qu'il !Pleuve com:me Et
132 du temps tle Noé. . . . La pluie ~i''êté , à Ia bon,ne beure! la bonne pluie qu i v~ent Œ"a,fraî- dit-H en riant ,dru:is &a ,ba1'.be, voilà d·e q;uoi ,endormir la tei.,re et lu•i faire 'lllll ié[p,ais ma.n. .cbiT ~Joo,sf,euHle·s, s'enfuit a11 ,premier rayon 1tea'l1. ,par ,quoi vais,.je commeucer? La pludu soJeil; lialssant ,d'e IJ.)etites mares où se me est 'Pq'll!SJégè1~. . . . elle n'e.ffarouahera mire U!J1 ,coim de ciel b1•eu. Mais iJa tp'luie d''hl· ,t, H point Jes p1•antes .. . J> Et, t01urt oo 1p,1wlam ver est si m.a:i.1 ,ssad,e . a'Vec ·s·on ,cl,aiPotis monotone! Que dâm le :petit Jésus ,qua:nid, 11 ré'p,a.ndait â ple,ines rmains ~es ipJu1mes -di1;paradis. NJJJ.es tournoyaient e n fair , lhésita.'lent vieudra •à Noël et ,g,u 'il veri·a la tetTe Si aaide à se poser, et lorsqu 'elles -s'y iriêsÏignè:run,t,les et ses .artn,es ,cl!êl)01Umés? J> !Plantes fv ,re1]t ·bien étown,ées, ,car elles m.',aDieu le pè ·re se met à réf.lécbtr. Il ne veut vaien ,t j.rumais vu fa neige. (c Regal'dez <iette pas ,que l'Enrfa.nt J ,ésms trouve la terre Jaicl'e, ,ét •oil'e •q·ui VO'le, une toute petite étoile , diet ,pour1Jamt il fa ru t que les :pliantes et •lies arsaient entre eux '1es ,a,1.1bres et ~es, hetibes. bres do1~ment IJ.)endant l'h i veT. Torut à couip, Qu'est-,c,e que ,ce'ia :peut ê<h·e? - Un papi,!Jon 'lm sou 'r,ire écl,ai:re · so,u vi.sa.ge et il dit: atta t'd'é, s1rnggéra un sou.ci d'or a111que ] le pa. 1c Lo·rsque 1,es petits eufants ne veuJent ,pas :pil!.J.ons,die l'été ruv.aien.t fait ']a , cour. - Ba ·b ! dormir , l'homme au saible ,p,asse ,qui lewr jet,c',est la p 1u,me de ,quelque oiseau, comme il te du sable dans les ye'l.lx, et tout ·de su1te e.n to1D1besouvent. Cela 111'aJien d'ex1Jr.a,ord.l!es parnpières se fer.ment, les têtes se penn1ait'e, gmgn,a 'lllll houx à f,ad,r revêche . ohent et les in:n,ocoots s'en vo.nt au pays des ·l\f.ai's non , c'est u.n petit bout die nuage ,qui sc-nges. Quand les p,la'lltes .ne 'Veulent ,pm• s'effHoche, hasa~'<la la timide yi,olette, oo ù•o1,nùr. •l'Homme de neige passe, s~ant sur- Q'llfe'!Jque1Perle êc haippée a.la eourOIJl.Ile de J.a ellles le sommeil et le silence, füstribullJllt ~ Vi.e11ge.- ,C'·esit un cailJou ... ,c'est 1i.n·e fleur cha ,cu.ne tm oreiller de velours b/1an,c et un ... üb! . eu voùlà des quantités, voyez tlooc joU ma11teau ·de .giVl'e. » foutes ces :petites choses qui descendemt! Et, ,co,n,gédiant le trio •bl"Uillleux et ,m,élan- CoIIlllile €'!.les sont d'wi,dles ! mais elle!! ne !llOUs ,colique ,de la Pluie, de la Brume et d'll. ,f,eront pia•s d,e mal puisqu'e lles ·sont si blanBroui'!Ja ,rd. le Bon Dieu fallt 1aippeiler l'Hom• •ches . .. >> n1e de neige. Ce lui-ci ,paraît ave,c ses bottes, J)3. 1n,ei,ge tom:t>ait to11.1iiours,cou'Vlianit de a pelisS'e, son bonnet -de foun·u~ et son babO'Ul!'rele!Isles 1bran.cbes et l'es ra.meaux: n;us. lai ùe bouleruu ; il s,ou,f.fl.eo,ans sa barbe oil ouata.nt les v.ie'lJx lllJéLs ·ahan,don,nêos, é1loiilant :pendent des g1'aQon·s. car il ,a ·CO'lU'U pCJ1Ura•r,cle il'J.eurs 'Vo·U'S les arbustes. P·e'lJ là p,eu ~es rr·iver plus vite . << Homme de nel ge, lu,i dit ,couversations devi'llll'elllt 1a.ngu·iS'S'an:ttes; qes Dieu le P èJJe, iti.1'V/l/Sipren.d,re 'l'es sarœ QfU!etu ipœilJ.)liet"s~m1rlssiaient e'IllOOre- illisso-nt si ooas r errrpHs ,ce pnntemps et tu en r~an ,dlras •v.awl's - mais une tOil'pmin· •env;alh.iss·ait rres Œe -contenu •su~· Jia terre pour e1I1Jdot1mirles grands ,aJt'fbres. IJ)lantes, les ,arbustes et les arrbres . 'Du au-Quand 1'Homrne de neige e'Ult tini de e,r.as soin die les bien .cou,vrir, .ai:i!n de 1es prê·co,uer ses s·a-cs, to11t 'dormait sur la terre. Un serveq· du froiù. . . . » ipro,f,()'J)'dsilenc.e :plana .it, au milieu duquel Et l'Homme ,de neige partit su,rJl,e-chrump rpn:1:1s.n. a·ssouJ'cùi, le so,n •d·cs cloohes chan!Jant: p-our e:x;Cc ut er 1es ordres div ,iJ}s. <c Noël , Noël! » Et lorsq ;ue l'Enlfant .Jê<slus Il y a:vait dans les jardins oo .paira<lis a:i:rpal'UJt , temmt d'une main un ipetit ~ap1n d"énorm.e.s cerisiers toujours fleu.l'is. Les an•étin cela'llt de lumières et de l'autre S'O'llma.n" ges en s,eco11alent les ·bl·ancbes. et les :péta.. tP.au. remlJ:)1ide jotlets, :i:l s',funel'v,ei!ila· de,va,11,t les clses f'le11rs toirobaient ·s'll'r Œe so!J où les :plantes eudoll'mies et ~es •aD.1bres,&i•soml'homme 1d,e !lleige •J,es balay.ait ,:mec son ba:mern>és, et dit tout lYas. 'de ipeur "d:e1~ f§veU·la i (le •bo'll!l.eau, puis Jes '81lllfülsait dans des Jer: << OoonrmJe elle est be11e l.a terre de mon sa ,cs. I'l y a1v.ruitB111ssien paradis urne bergePère , tout.e blanche, toute h1'a:uche . . . de wo•utons b'a ·OJcs que 1 s anges ri,c pe'1.1,p1.ée H. d'e DiIESBACH. tondaient avec ·des ·OÎM>aux d'or , tandis que (Imité d'Andersen .) <dmns un co1ombier voisin d'autres anges encore recueil1:aient des vvumes od,e colom bes. F leurs a.e cerisiers , Uaine ·d'agneaux, p,!11mes ide co~ombes. tous œla s'e<n•tassairt: dans J.a CF:('I .•. grotte cle glace de l'Hom. •me de ;neige. .. . Elle tenait, dans aa sienne, la rmia.i,n ide C'e st là ·q'l1'i,J se rend-it al)Jiroo . que Dieu soo fHs llfm,celliu,s et to,ute blanche sous , Ulll iui eut paT'lé. H tflta ses ·sruos et y p 1ongea ~a gra.n,d (l)eiplnm ,die ,soie, toote fantôm ,a,te <1:aml!:I ma'in a·vtec p1,écaution: <c La belle ·laine blancette nuJt hleu,e oil .Jes ifs >de I,a 'VOie AlJ)cbe . la douce :plume de c()liormbe.. , Ah! Ah! pi.enne ,sennib1aient <l'es morts dre.ss·és devant
133 le'lll'S tOIIIlll)e.s , elle se d1r!gea Veit\S. une dlêcll.v.iJté•éLe oor.railn, oil le sa.'ble me1:1la.J.t111,ne note da ire sur J'herbe noi>re... Mai.s brusquement la 'VeUIVe s'arrêta ... u11 <>r,a.ndbr .udt imo.nta:it ,de la l'Ouûe, •au deilll. Ùl\l. tombearu ide Orecfüa Mete11a..... E1le se bliotttit alioIDsc001tJre 111D.moil\lllillent et ,a,ûtendlit... Pen à, peu Je bruit se fit v:ius 1lort, pJus tu1m1UJltueu..,:... dieis tlXJl\lJP'esdes .. dav.es ,a!lJiPan·ui'mlt, pon.1ss,, at des ,cem,tJalnes de bœurfs Ve'l.'S Rome. . Et Fruwstine se ·ra,Ppela quie, ce soir, commcnçaien,t ,dlan,s la v.tlJ,e Jes gra\Ilideis fête~ de .J1u!Piter Oa1Pito.Jin. Le eon,tègie d:uina u.n ilong quart ,d'heure, :puis, [)ell il ;peu,, tO'llt 11.'letoonba ,d\a>n,sle silence . Ma~gt'é ,Jia nuit, 1,Lle rn'h~sitalt [)Ml, iprena ,nt, ,entl'e fl.)l!U!Siet111s S>e<ntiers,•celud. ·qui êtalt Ue ·si,en, d11.1iSqu ' a'Ul mœne:rut oü llliDe. il.iu,euo:appa,rort;, très ,petite ,au milieu des pierres jam-
ic i cel~i ,q:ui 'avait été l'âJme ·àe 'Son âme.,. Oh ... ,oe jo,u,r!. . . oil, par l'esc,alier qu'elle vE!'llJa,it·die éLe.scenidr,e,j[ était desc-end,u, l'ucr, ,,·trr 1 es ép::uul,e.s,(lies cbn·,éti,ens... son pauv ·re ,e1o rp.s bris .é, vi,d1e<lie,saug, ano•nlu tP•aQ·J.a.,d,ent ·d:es bêtes .. . la tête soole ;ëpar,gn.ée, irradrlê" <l'léue-rgiquie espo.i.r. et .seanblant enoo1·e s 'i'iD· dine r ve11s ellie oo U'lll StltI)râme geste d' ·n,d,i,e't1 ... ... De trésor [)'l'UIS .grand: que ,cel1ui-dà .. . .T.mu, ·ais elle n 'en aVta.it eu. $U\l.' teTFl.'e ... J,1,1rpl'U'!!avoir! Comme 1m,ajs, ,elle n'eai po11.11-ra.it el]ie ise lie raiPIJ.J'ela .it , ,c,e j0<1.11I',cle1,em,s fiançajJ. .Je1s, où , [)o,ur La premièr .e fois , ,a:u,ss,i (miu qu' elle. il 11Uia'Viaiitd:it : ccJe vOIUISaime! » et _cehé.n'i leurs mains 1,u.i ,où l'ia.pôtr.e Piern:e 18!"1''11.it t1'embl3Jllltes, 11mies pollJJr J'é't?ernité ... Q.11an1d ,a.e t,el!es •hoo1,;es oillt 1sonrné d,rup,s'llfile ,cx:1stence, Dleu. s,eu.l [)eut en fah1e ,entendre d'au-
lll'es.
,Le.ur born.heu r te, ,1,e,stri> a·V"a,it dlurré .q'llel,ques mois .. . ,In wvait à pei.ne Gté g•1~cl comillle la pi>e!l 'l10 1)'réc.ieu,se qt] •eUe port:nt Il. li!On dioÏ'gt... et. <C'01l11Ill •e 1a ;pierre p-~,êoiemse, il_b'rH·u,rs ,dla.ns le iil·O:r ·die sa. vie ... lai.t wo:u.r rorrn.i'o L<' Chrisit qui est a,mo·ur ava1t P:nma~ cett_fl brisure... Q1JJe sa saiilte vo1onte soit fai te! ...
tt! C'œt V-0/UIS ••• {euanti~ ... ? àit-elle à mi-voix. Un vi•ai.1~rurd• ,se d.rries ·s,ai: - La p,aix du Christ soit av,ec vou ,s! ... - •Et aveo votre es.prit! . .. Fausti;n,e sel"J.'3.son enf.ant œ'Oltlre elle , et, 1dlit 1n,n se -rass1embla,u.t to1.1t ,eruti'ère, •d1es•coo Joug ,escaUi.er q,ul >8',enfo,nça/lt rapidement dla.ns le rol. Le vieiJ1ai,a: 1a :précédait, so1idie, mais V'OO.té . 001mme si J'ha bi1n.Ld,edies ,cartnic=bes Q'Ui à !J)eu ,cowrbê 1es, 'tlivau1'es·. . eÎl t p,e11.1 - Et 'V'Ob:elitière ... ? ,d!ffina:n1dl&-1t1,l en se re-tomnan.t ... - .Te l'ai laissiée aU! tombe.aJU de Oah1,s•... 1Sea:8'1-jese,111,e,c,e s,o,ir? . - ,Oui. . . les dlta.cJ:1e ont fixê la. 1,éu,n100 ,de,s t'11r{,tle-ns !l)O'Ull' demalin . . . - J 'a,i v-0u1lu veniir iq1u1au.d' m~me , ,ciaT,c'est l'aninive1•saire . .. - Trois, 'am:s d:ê,ià!. .. d'Î't v ,en,a1ntJius. - POIUT'moi, ,c'est cc hier ».
!t! ,I,l,s ,a,rriV'atent ictevn,11t uin, llong 1corrid1or, se,c ,et ,chau,à ,oil la ·luernr de Jia 1an:n:pe em b1ait oouller les iparrois ... Les tombes oom1men çaient Jeur gJ.ori~:s: a,1i,gn1 iement i:Jies l'o,m,br,e, dieux ,côtés die J.a gialeri,e, et. ,cM11>s J.es rpla,q·ues d'e cn1'a.rbre 'bllamK:faisaient ,ellecra J111mière. - C'est là, dit 1ie 'VieiJla;rdi en ~-:urrêt:an.t. - C',est fü!. .. 'l'~P·ê-ta la voovie ... D'un s-eu.1mourveon.ent, elle tO/IIlba à geuou.x surr la te1,re, et. ~,e fron<t C01I1trele pllier el~e s' a,bf.ma d:a.'11\s Jia. p•rière ..• : .. Troios ,ans d1êjà .. . , ieUe ae oon,duisalt
=
tres.
itt Et Ia veuve s,e re1eva. L:1. toon1be d·e $Olll ,rua:ri éta1t La· troisième ln dans le ,sens ,a.ela lbamteurr . Elle ~procba l]JetJt.e laim;p,e d,e b1,cmzoe et relut finscrlption : Ici repose
Septi.muo1t
Mo ,rt dlains la paâx: tlu Seigneur
,Et pour 1e Christ .. . Le -ci:nq1tièm-edies ca,len,des ·Ile l!lovembr<.>. Pensive , elle Tegar,d1a !-es lettres , et J,es J,et tres ,sel!Dblèrent 1a rega11·die<r.Le ~ossoy ,eiur ,a.v,ait mis du rouge éLa.nsleurs cav1t!ls, et le 1ma1,bre parai ,ssait saig.ner le ID'.lJllltyr. A SO\Il tour. l' enfant vo,ulut lire . .. IDlle 1e ,prit cJ>a,n,s s,es bras. élev!lill.t S'a pettte tête 11. ln l)aut811111· ,de Ja tombe: - Pmwquoi est -il mo1t. moo père? - 'l'.u ·vois . . . 'Pour J.e Chrjst! . .. - Oui . . . je s,a~sbien , m,ah,;; des ,caarm,ra1:l'es·m'o'lllt dit ·que s'il a'Vait v,o,1.1illlJ ' seu}ement s:u~· 1'wu.tel die jeter un }}etit gi,ain d'~ens Mine rve . Césair lui a'lln'RJt fitlt grace ... - G'est V'l'lai.. . 1diit 1a veuve gr,avement. 'U!Il grain d'en- Ce n' csrt pas bearu,co11.np, rPn.s! .. . - C'est beia.uco,UiPpa-r ce ,q11'i~signifle!. ..
±t!
134 Faustilne
llllit gorn. t.lls devant
135
-'·'
J.'e"'ar·"'·=ie,... et le ., ""' ·n t b'ien d ·IUDIS .ses yeux c1a.irs
1
Les rêves
- · ... E?oote,. Ma1,0e!.J,us! .. . Ton père -êtaJt une / .~1 Y ~ dE>sgens .lem-eux qui ont un somv1 a ,~ Ti;voli ... n ,m'a'Vait, s•urtoJ1Jt!. . .' me1. [la1s1ble; _lieu[· esprjt se l'epo,se, oom1JDe El;.e .. s a 1Têta _11 lll in.sta JJt co1mru,e dieva.ut l~ell'l;eo11.)s,_,et 1ls. se réve ihlent l,e ,mat in frais U'De '1s1ou ... pu1s, elle r~rit: cl.»t,·u.3 11-oi:1·.e travail. D'autres ont des -: ... Il ,t',a.vaJt a•u,S&i, toi, ~e li\s ,umé d;e / i_e,es ag ,réables, qui leur font oublier ,la rêam1ohe amOllm'; et, tous •dieux, dQ 110,uis,a:tma.J:t l!t(: so,uvent. Ja}doe ,et pénible. D'autres enfin In sont POlùr ,11 v;i; t>ar des ,rêves ,affil:eux a 'P;us qiu,e t~ut au on,o,ruèJ,e.AlOi!"S.si le d:n,s u ruv!a.it rien -été, ,cro:ls-t,u e!:nt p,eles ca~cbt,mal',,. ' P ~el ~'.· t~n père IJl,e J'e_llt ,pa,s j ,e(;é·sur l'aru- / t ~es rev~s onit-'ils une s'ignifl.caHolJl? Longe f~e.i ve ... Je ,croos-tu ... ? dis . .. ? ~ e~1ps on la. cr~ ,; on s'est i.ma,ginll q_u'ils do!IlP~s.~01 . . :? . n..31ent d,~s md! ;atio,n,s utile,s Sillr Je s·u.ccès C es.t Juste -a~t M,arr()e!lru,s. d un rnanruge , ·d •uru pro ,cès d'une ent. .. 0ro· bref qu··~ . ' 1~r1se. ~ ... ~-tu q11.tlil:n'a pas souffert qua'Ild .. . . t ., a><mv111ent aicl.,er à ,co1rno •attre l'a,. ses ll.ffllall1Ch1,s pleUJI"a.ient . 'enu. embNt é · · ·' <1uaind, 11 t'a LA, s · , '. cg,s, pour la ,diern.iêre f.ois. . . .qru1and E~1 m,en.ce, .'qui ne :1:i,êgùigeT'i,en, ,est v,enue. ri~r Je sab le ide J'aTêflle, i,l me ch•m·chait .a,u'. ,, e a 6tn,d1ê le Têve et détmŒ1tiré qu'il 'Ile '°:llll_s~Jll'les g:r~a'Clins... ,c1•or-s-tu , , no.u fou,rn.lt des .renseignements exa t ,i:8ms1 tou,t .s:o.i-nnême, toll!s J,es s·Jen;lliào~a J:e 11tJ!.es que ,S:t11J.'l'-êtat de saruùé Ô'll rêveucr s et ruction . . . . qu' •on s'run,ache le ,cœur o .sDe noml:l'J:euses études vien'llent -0-e· a·une, ch~ ~oot on dorute ... ? NOill... il !va~r r~ître Sll!l' l'orniro!iogie ou l'oniro manie c·;'m. rrne on atppe].l,e scï,entifiq1iernent ~e rrêv,e et ;;u Ja, _•rhv:m11tédiu Obrist ·dians les miracle11 ei ' e us;1g ·neon.oot '?-e Pje1Te, et Pierre l'avait ,s~~- phénomènes . Elles ébablis.,ent qu'.iJI !!l'est 'V'lle ...,ial!ls J.e Qh,rist -l11i~même E s i,ctement J)J.'OIPhétiq'l!le dam te s·u.ffis,e à ja,ma ,is ~:X j~{a.~e ~:ais qu:n ,p,eiut très bien a·v,!r ~:~umva'I~:: en a.ei,ou. . . ,uJrugnoshq'IJJe. Les r-êves indi t fble n.h · qu,en <u.n trou,~ y,siqrue, unie ,lésion, un ,a;êbut de mal :tt:t Ces fooubl,e,s.· œ ,abQll•d tr·"s " l·" ~ger, piassen t io:a-· iQ,n,arud· i.ls rurrivèrent mi, sol oe fut 'lln p~r?us penoMt la veiHe, où J':homme est d>lsLe paJajs .a:e'C~ar A ~blo.utlsserneut... ma,~ par des iPl'éOCC'\J!I)a tions ·oie t<l'llte espê · "'ll ste llil'lllD1 J'lliê 1lt uj .' ,01uen.t 1a :ll'lliÎt nwofünde; J.es ce;. ·ils ~~ m ,a,nif.esœnt od'a.boTd d ,a:n's ]e s~me.m~ e~ des _dieux . suTtO'llt œhuri de Ju !1er n:_ieü. ou_ l :homme .reste ,en q,uelq'l!e -sorte C a,p1tol ,1rn, ~mcelaJient de mill f ,p tete il tete ruvec son oi·ganis,ru,e. en tout enti" · e eux; Rom.e . .,re, a,s,sise sur ,s,e.s siwt coilline.s ?bez -~es anciens, Hi.ppoorate et Ga.'hli bla ,1t org,n,eiJJeu1S0I11elJltid'éf' ., . , ,semIDt . · 1er ,t .a,vemr . .. a .aient déjil donné à J,a science onkolo · en , to<uta;>etit au milieu de Ia 0 une l)lac ,c i·mnorta~te Ar·t"-m'd 1 gaque . i'oo,cieu,se '1'en.:1Jaiut0 . 3Jlll[Jagne "" ~ · "'J' ore reata ·tcr ,1,able d j . OllllH)all'aüŒ•eiti·cm an:is·ê- ca.s o' ,m1 i!rndivid11 (]'llj, ·endormi da:Ils iJ.e : e Il e a .·()~rr1è11e où ,donmait dians 8~ ple ·die ·Sérap •is. rêvait recevoir dans I smj8-ng:s le chr1stian.ism.e lll'aiss•ant , avec la viltre un ,CO'll"' ,a,- " d . e ven1 ., ep.,e ont i,l mo'll'L'adt à e ,geauiœ, do!llt Jes pu1sati0Jl e,t t· . .i't1,sq1J.ll'à 1'extr'émitê dJU r en lf,,s1aient (]'U:AJue temps de nà, une tUIIIle\llr l'uii. l!lllr've ua,~t. -0_ans Je b~s-ventre , qui nécessita ·un~ ~ ·_-. IDt :tu ,ne m·oi,s pas, mère. que noo o~ern.t . 1on dm1t ~l guérit. Autre tait· m-a:ttyrs SOillt morts en vai1D, et , ue clnridu rêva q 'il . ' · UIJl 1nu portait ,au coru 'llille S()ll'te d<> est JJ011r tooujo111rs,p,a.ït>.nne?.. . q Ro.me p-eu de temps après une a'Ugine le prit "-:,)Te<:rois au Cbrist vainqueur par Ja. ~~1~fn: Vt1l"l""' 1 e n mourut. Veut-on ,a, , et 1)1u· 1'A,m,ou,r ... ['écen ts? V o· . G e.s ex;em!I)ues plus . . ici e suer '<lllil ~·êve qu'J.l esr - M-ams• : • à J.a fin c1es temps ... ? mo~il'U aou ClÔtépa ,r rtllil S'QJ1Pe11tAu mê.rn - Demam , peut-être!. .• ~,ro1t ~n antbra :x se •d>êvelqpp·e qu.i em;o:.~; - ·Et commemt. .. ? e ma.Jade en Cllllq j,ou~,s. .A.rnaiud• de VJJJe- Avec oeci. .. n<mtve rêve que . son iPI·ea.est mordu par un cb · li ,Nt l,a. v~ve. IJ)'renant la ,croix q'UJ.1Pend:ait tot!~ o~ ll'll'C,V){pêre: ce im.ême p,i1eéJI ~st ·bieu1. son c01n. J é:J..ev.a·idlruns 1,e . J oJe spien,d;eur,s. . me q_ui 11o•u,geo ,yait . attemt d 'llkère oan c~reux "'""- ·- · clc F1,a nk. M . · v,:'•uo c1 est - Amen!... dit l'enfu ,nt en se sig,n-ant. . . · « · on vie1I a•mi Niszow.ski, autire{~:. dJI~fess~· de ,c.JJ.nique â. l'Univ•ersité •cle PIE·RRJJJ L 'EJRM IT ,E. . a, ·,a nmt avant sa mort "U.i fut . , " , ,pro'Cl1ute pax . · . tme ruptruve dllJ. cœur, rêva n' :lm JJ,erçaH J·e <:œ11r •a,v,ec'llill O<YUtea'l1 ». q Olll
s~~ait~ur;.il ~ via1t un paJais ,dans Roœe
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Les mM.ecius .tie'nnen,t com.p.te a,ll(jourcl'ihui des a:êves de ce gem,e; ils y voient l'in,clice de troubles commençants. Oortains t'êves, ·011 plutôt ccrt:11Lus g-elll·res de r~ves , sont en ·rel ·atiolll d i1recte ,aveo d-es afF,octio n s lmm1nentes, qui ,peUIV~Dt n'être .rticuller irvc .:: 1ml !,eruen.t SO'rnpçonné es, en 11.a (les b·o,rb~es circulato.ire.s que rien ne 1iêvê· le eincore. )1. Phiai[We Tess·ié, dra.m'3son excéLe1Dt i Hnde sur Jes cc Rêv.es. Pby,siologie rt Patho!<>gte >J, cite pJousieurs cas. Les rêves pro· voqués par J•e.s1ma:la,dlies de cœur ou de gros sont, dit-il, génêralellllent três vaisseaux rom'ts et ,pl'OIIIJ)tement su.tvis d''ILil rév,eLI en 0
SlWSl.l'llt.
Et ces rêves Ille produisent souvient 1ongt. comtem;ps a·va11t q11.1,e (\e m11Jlsoit ·diéoo111Ver nw cela ,a eu ·lieu, eurtre antres, chez une r...mme qui, diep·uis trois ans. a,vait on som meil fr.é(]uemment troublé par d,es rêves ef fl'a:ynmts ,dont Je fond êta•it invfü'iable: ene r voyait entouré de sa,n,g et de flal!1lmes et s·~ ~·éveil',a it en sm·,sa 1ut, en proie à u.ne vlve ten•em. Cette femme se poTtait d'aiHem·s Je mieux oelu monde en a,J)pa.ren.ce. et se livrait à ROn ;a.beur de j,ournaliêre sa:ns être jamais arrêtée par sa santé . Oomme toutefots ses rf ,ves en se m'lloltiplialJlt, t01rjo'Ul1'spareils, taisaient fa mlit odieuse, elle finit a;>:111· co!Ils11lltcr 'll,Il mêdiecin, et aelru.i-ci oonsta.ta Yexist (")l.00 <l nue lésion cardia. qu.c a u d-èbut . L'afJlection s'•éta it ,donc révélée jpair le rêve Jorugtemps •a'Valnt •l'ruvo,ir étê ,décourverte r,,a,r l',a.TuSc,uiltation. U'autr,es Têves rév èlen t, quand O!Il y .prête ,attention, •de-s troub,les ·de natil.œe reSl[)iratoh,e . O&tx quJ se .produisent c,hez lœ sn.i<!ts ma!lli.festement attei,nts d ·'ruill. odréso!rdorc vuJimonaire par ex:en:w1e 'Ile no,us llltéressooit guère: iJs n'.ap,prelllllent rielJl. M:aiis ceux-J!L méritent •dlêtl.10,connrus et observés qQ~i,peuv<•nt guider le méd ,ecin. Tels soot ,!es rrêves effra,y ,alOts qru,i, ,chez ~es enfamt~. déteirml· n,ent J.es terreuirs 'llocturnes . D,ams bea ·ucou!l) de eas, •d'a,prês GraJirun Little , œ11 rêves très angcYissalJl,t;s, ,s,o,nt dru,s à la d!yspnêe en.oore tll'è'S ·modérée qui est occirusi,O'llll!éeprur (!,ers .a.ffeottons ca1~1a·q,ues non 'ffil,cœ·e •a[Pp,l\Jl"en.tes; da,ns d'auh,es 1,a. s-ituaticm est rnoims graive; dl y a b1ern.'dJy,spnée ,e.n,core, mais ,celilie-ci est due il. 11'lle obstruction, p,a.r ,vé,gétation , etc., {!,es foss.€1! nasales. D'où la conc110JSlon que, "Chiezrun enitam,t suj•et -a11x ten•e,1rs , .n,oclmrn,es, i,l y ,a: ~m trO'll•ble q,tlli se pre,p,ail-e, qui s'é.lahore et q,ue l'on ;peo1.11t diaig'iostiq'll :er peuttitre av,a,nt Je ·moment où le m,a.l •SE!'1'8• ins,tla~Œ{l.Tel!S encore I-e11vèves qui precê,cl.,e,nt S()IU·
vent de 24-48 ·h., ['inv,Mio·n d''ll!lle •a!ll.gine: le dorm,e11,1: oroit seinti1· sa gorge 1>rise dans un étruu, ou ,s,e,r.l'é.e dl:i,n,s dies ,m,adims i11vi,i;1'b'es; c·est le comlllencemant du, pro,oeseus inf .la01rnato.ine q,ud prod'llit <:e genre ,de rê'ves. IDn ,i·,ês'll'rné, to,u.t rêve fr.aQ)pant, benac~ ou t·(%é 1ii, de carac tè-1·e ,pé3llible, ,a v,e,c d:oiuJeuir nette Q)}U:S ou moins Iocali.sée. doit attirer ratteuUon du médecin. No!D oorome un ave-rUes-ement ou présag.e, mais comme l'·ex,l)L'C-ssiOùl -éfü'ecte d''U,n h'<>Uible organique Il ses d,êb'llts .
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Deux petits ramoneurs Vol-ci ·rnue bistoire :de ;petits ,r.anno.nreurs q·ul f •ait Q)Œe'll~·.er. P ai· v în,gt dlegrés, !diefroidi, ils se cou,cben.t, il 2a tom bée <dmsoir, dl!Jll;S 1a neige, oa'UJ'l)o,rdi c1':un grnnc1' che min , et rega,1·dient ~a ,morrt e.n gémissœnll:. Le J,en,cliama,ÎJD,,ill ll gendla1une ra ·ma.~se, ,e,n p.a.s.sofullt,11'00 deux p ·ebits ca<liavres et f,aii,t ,s.o,u 11a,pport. ·Et voilà... Ç·a n/,a ;!J'3S f.ait <œ lwulit n1 ,dér angé ,pei,soillllle. Qu:i .a, ciN1, cette histoi-re? Vous, mo.J, rtioiut Je monde . Oette histoire pourta,nt n'est [)as V'l'aie, ,eJ.Len 'e st .que vu:a.isernb'.ia.bJe. A1i tem,ps ,aie Moïs-a on ne J'•eüt [Jais ,Cl'U~, et ce qTui eilJ e(Lt tr,a,bi l'in'Vr.aà'!l emiblaniœ, c'e st Oe rôie qii/y j(){llleP81lldore ... Les ch<>ses, e.n eff,et, ,ne se se11&ie10 t p,a,s jp,a•ssées avec cette sœmp,I.i,ciùé;1a sociiéM, ,a'U J.i.eiud''lllll <11:J!])p,ort, eût ,exîg{i 'llil ,sei,ment. .On ·eO.t ,fait sortir ,tes ihabitaints dkl Jia,vfüie la J.Jl,us pt-oohe, et, la. main êrtlellOue ces d1~cun eüt juré à peu idlcux petits ca.d,à,TI·e.~. près en. ,ces t e1'm~s: <c l'lf,es llll,ailns n ' o'Ult pa.i ré,p,a.noo Je sruu,g ·d,e ,ces petits ,enfa1J1ts et mes yeuoc ne t'ont (Pais vu ·CO'llfor. . . .Te jure qme jie [!je }es a1 ,pa~ cmte ri<füs .gmnir à mon se'l]Ji,I; ils ne m'ont :point d,e,m,a·rudoéid,e l)aÎl!lJ à im,a,nger, nd idle;place dans mon aire p·O'lll' ,d,0,1,m.itr, Œld1c1Je pame J)Ollir ·s'y coucb,eJr ... <Jetbe oond'J.10,ntation c1es vivrun·ts a.vec ~es morts ,es t 1,em1Plaicécpall' le •i,a1Pport id:'un gendM1mie. Le gen,é!Ja,1,me. diesoellloon t die cheva,I, s'est ,approdl!ê 1d'e cette petite ta.cbe '!l1oire qn1e faisaient ,cliams la neige oes deux paU'V'.l'es :h.iron,cliclJ!a'ld'h'ÏIVer les a tâtées et, d!aœ ,s;on r.aa:,pon,t, ,a diêe11aré qu'el.Les é<t,ruient bl,em ·mo~'tes. Oc ,devoir r3.000!lllllfl,il est a:JJébo.iti0 la goutte. i01,a[>mu,dis!s'Irl est p,os,slibloe<lie co111r1raes .challl)II)Spa ,r oo llJ,at,ehltemps .
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136 Pa ,nd10r.e est ,coimme la sOICi'été '<l'U:ia·~ploj.e et Le pai-e . Ces dev•"< ga,mlns ont eu tort, sel()l)l l•ud, de •voy,ager par 20° die froJd:. Qui les a 1.ruissés voyaiger? Qui 1\,es a 11.)0IUSs&:, à. partir? Qru,i ,s 'est montrê po,1.111.· eux ·av ,are de pain et d'lhiabi ,ts? A quel é.g,oïsme, à qrne,lJo -injus•tLce ,soc/,ale ,faiut-il ir-em,onter ])OUT eX!J.')liquer la mort de ces. ,d,e,ux hirolll,,od:ellles? J'e'l.'Sûalll1ene le s-ait, toru.t le m:Olllod •e ~st t'I',r e.1ponsable; '11011<!1 vivons dians cette irresp·onsabi'.lité . . . •C',e,st ça probirub1'euneint ,qu',on ,a(I)J;>efüe1a consc i,en,oe J)llltblique?
La températuredu soleil Le soleil est à 'IJllle <lli,stanœ de près die de kHo,mètres de fa terre; c'est à celte d i,sta.nce q,u,e J',a,stre cenrt1,aJ de notre ,srstème p1anéJtaiœ nous envoie la l'llllIJièr.tl et la chaleur. La pliu1s [)etLte ,des liuit plru1s importa1Dtes .p,lainêtes. M& ,cuire, est f.oll'tement ~clalrée il 57 1 ; 2 millions éLe kilomèures.. La ;plu.s ,t;loign 'ée, NeptuŒle, ·est il 4467 '/, müiliiom -s de ki.lOIIllMI'es ·du, soleiol; e11e est plongée ·cl,ans une arnit é,terne11e. Un grainod nom 'ba:e <l''hy;pothèses ont étê ,mises en j,eu, iJ)OUir évaluer 1a temp ·éraue -dtt ·ooJ.eHet les chiffres les plu.s div,ergentl!! ont été indiqués. La difficulté d'um,e >déœrmiuati,OU1 ex11.cite·est ,o,cicasionnée pau· l'·atmos.r>hère qui miod.ifioe 1.a teiru;p{>!f ,ai'll'l'e a,ctuelle. JJ fall.lcllra·it, pQlll'I-',an,iver à 'll!Il <Jal,cul exia.c t, •le ,cas ·lie fuli·e !•es ,obse rva 1 :Ji,o.n,s à être ,c1'ruJJs la limite de l'atmosphère ten-esh'e. Les expériences et ~es caùcU'L!J · ,math&:natiq 1rnes f,ixent le 1II1ax.i'lll:U'lll de 1ia tem,pêratua·e provoquée par les molécules em moru,vement à 10.000 ·cllegrés ,et ,Le imini'ID'U!ll,1e O ,absoiJm,à - 273 d,egrés. ,S'il êt3'it .possible d'e mesuaJer la temp'é-r·ature d•es 11ay-0n,ssolaJJres à J,a ùiunite d1e l'a,tmos!}bère , il suffirait de oonisi·cloérer qu:e la trmpérailm'.e ,rui,mlnue a,v,ec le carré <lieJ.a distance. Oo,n:111aissa111t J.a ,cùea:113ité ·du .soie!J, sa ,ilista ,nce et ,s.on vol •umH~, O'll calcuJ,era:it fla tJ mpénature 1•éel,J.e,d,e il',astt,e. ·Le rayonn,ffillent à travens l'atmo,siphèll'e -clmmge 1es ,comdition,s . On clioit se comtenter ('l:p ce quie PouiJJet a appe~é ,ein 1837 La:,co111•stamte ro1aire, ,c'es,t-à-dire lia tempéorature abancllon11Cic;pal!' 1es ray,ons oofa.ir,es, pea;pen,clicmil ,ai;res à u,n Cll!Jltiimèfil·eC'IJ1be·d'earu, pen,a,nns l'eSl])Uce •cl''t1me m ·imuœ . P . avait fix-ê ,c ,tte •co,m,tante à 1.8 peNte .r.a.l•O'l'i •e. Ce •chif fae a Hé sonwen,t modifié ,ensuite d'oibservatiollls physiques ,eui,ctes. Il seanb l eradt qu.e 2,3 150 millions
oa1ori,es se n~pprocJherait le l!}l'lllSde la <v<érité, ce qui, abstra:ctiOIIl faite des oa'll!Ses d'erreur ,q,ui ,peuvemt wocUfier ce chiffr,e par les iréa-ctiO'IliS qui se J}rocliuisent dan,s J'a,tmD~phère, donne comnne résultat, ,pour l,a oha!eur du ,s,o'Jeil, H250 ·ùe,g1,ês. Les ,sa,viante poo,sent q111e J'mu·eur ne peut ;pas dlé(pas er 300 degirés, la tempé1,atma·e cen tr.alJ.,e,ser ,ait <lon·c vo-isi11e die 6500 ,degrés et ne ,dié,pa,..,serai,t,etn ,aucun ,cas 7000 deg.l'éis.
MONSIEUR
LE CONSELiiuER
(Cham.son popu1laLtie v.a;La,isa.n.ne.)
I. Que J'on se sent !Placé haut, Voy,!l'llJt ces ,couJPs .d,e chapeau, Qu,e le passant poli donne, Lor.s,q,oo son salut i'ésonne: « Bo.njoru.~·.Monsieu,r Je Conseitller. » (bis.)
II. Pour sfir , 1'on ,m'1!,sti.me UŒl bri'Il, Vingt fois l'an j,e ,S\üs parra,tn,, Oei,Jlet à. la boru.to.nniêre, O',est dans la bonne ma,n,ière, Comme il ooovient au Oons,eJ.ihler. (bis .) III. De mme h-0n;neu;r,s l'on ,m'aœa.ble; Je suis au bout de la table . Â.11.'C b.a!lllquets ge1me annuel Potlll' le toast prêsi,dentiel. Il sait parler lie 00'll ,sei.11er. (bis.) IY. Très connu die torut le monde, Dans les listes die Géronde Je fig,ire au bon oodTQ!it, Poul' ,cinq fra.n·cs si l'on m' ,en -croit ,n a des s-0Jt1,scr.eColllseiller. (bis.)
V. Pour sfir, le bien que ça. 1'.a,irt;, Eln entrant d,alll·s un cafê, Poru1· que l'on s'lllSsoie à l'aise, Les gens écartent leur chaise: « Laissorn!1 1-a. [)l!,a,cea·u, Consemer. » (b'i8.) VI. Mon ·temps finit, c'est dol!IIIllage. D'a:utres g~ms, da!D•S le viJ:la,ge, D'êtll'e élus ,sonlt désireux: Il falu.t fail'e des heu,i,eux, Oha('Un son tour est Co!llSedl!er. {bis.) ,Cette chanson populai.re valaisanne est em· p,runtée à l'.,ALmanaoh dm Valaios", 1909, oîl elle fi,gut-e à la page 64, •ruv>ec,m,n,si.que de M. E . Plasc he , photogrmp·he et pllll'oles die M. O. P-e1.'rollaz, à Sion. Ell,e ,s'y trouve ,éCll'lte porul' -chant et ;piBJno.
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