No 10 l'Ecole primaire, 15 Décembre 1917

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S6m•année

N°10

15 Décembre 1917

TOUT MUSIQUE

ce qui a rapport ou concerne

la

LES

INSTRUMENTS

_J_

en tous ET

HARMONIUMS

PIAN OS

droits et à queue

.... TRÈS GRAND CHOIX ET POUR TOUTESLES BOUëSES

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Pnùlicanon duMUSEE PEDAGOGIQUE1 ! L'Ecole primaire donne unz dizaine de livraisons a'au moins 8 11a~es, non compris la couvert ure, et autant de suppléments de 8- 16 pages pendant l'auoée ordinaire (soit du 1er Ja nvier au 31 Décembre).

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Sommaire de cettelivraison Jésus a:u travail. - La· gymnastiDe La rédaction Si M. l' Insipecteu,r éitait là ... - Les'.·ré_ com,pens·esaux enfants. - Variétés. q.u:esans ·erugtns. -

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Sommalre du Supplément N°10

Aux qu1estions,pos·éeset à œHes po,u111rnient swr1,gi:r eI1Jcore,à œt ég nous d/ev,ons towt d''aibord .réipon q,ue le pr,o,gir:amme'J)u.blié n'est C{)lrequ'wn projet, comme on l'a exp sément indi,qiwé,la r~partition des h res ;par branche 3 ,resfomt d' aiHeU,f1S déterminer. En 1Parlant de 150 he il ya die soi que .J'em1s,eignement de l' gnouJture ,réclamait le supplément 30 h,euiresprévu ,p,ar la nio,uv:eHe loi é~:albomfion . rur -l'enseignement ,p,rof s10nnel agncole. Cette loi, dont on at tendait le vote ·frna•ldians la :session d novembre, devant to,u.teiioisêtre discu et 1sa piro.. tée enoore en mai 1 J<ro:chain mulg:ati.on ,inte1ivenï,r,p,Lustaro' il va de soi QU''enartendanit le IJ)rog,ra~med 120 heur:es se troU,ve maintenU' pour

(Cette annexe compte 24 pages.) Vi~ion. - Le gfoirie1u .x passé des, vivandières . - La rpomanede terre comme médkament. - Le 1pawvœtroufion. Da,ns le vaI d'Hé11enis. . - Beau déVl()û de ment. c:V ,wne.Teli,,gieuse.- La d:iiginiTé la vie ag:nml:e. - L',air.gent! dieu oui esdave. - Les héJio,squ'on n'ai pas dt~s. - La vaiHéede Lœtschoo. - Instmot .~arernel ,dhez les oiseaui){.- La ty,mnme .~e.1l'hXR;iène.- ·L'aip,pirentis1917-18 . sage ·et I educat10n professionnelle . Variétés. ,..•* -0~ M. Ant. Pmailong,d'Evo 1lène, inistitu. ,t·mr de la demiè11ecpro.moti.onest à dis_ Indemnités de renchérissement .!POSÎti~n 'P'O ·Ulfd,i~,Q;erdes 1co,u~comiplé'Le Grand Conseil a voté en niovem- menta'lf.eS1œntr.ahsés ou ,pou,r.remplace_ bre dernier le déaret ,pirévoyantdes in- me11J/·tem;xirake. d'emndres de ,renchéris1s,ement, entr'au- otre~ •powrle ·personnel ensei,gn;ant. Il a Districtd'Entremont ma1nte~ru1~ chüffoe5 de 40 et 30 fir. ~ar mois tl'iecolie,selon d:étail indiqué à A 1'a dlema,nde de M. l'Ins.Dee:t,eur 1 art. 6 dont nows avons donI]lé la te- scolaire Gairr.o'Il, le Dôryartem1~ntde neur. Le. se1_1:l . dhangement a.Pl_porté par I' Instmctiori ïHth'!iq11~ lui ~ adljoint à tL !e PO<U'Vo1,r leJ;!1sfatifconsislte à end'osser tre d'auxiliai re M. los. Meilland an::i. 1:~tat le 60 % de l'indemnire de rencien titulai,re, qui a ·Men V1011lu co~senchen_ssement aru:'lieu du 50 ·% qiu:eip!l'o- tir à conserver, pour le moment au p<>sa1t . le gOUV'eIII]lement. Les communes moins. la .survei.Hancespéciale des écomteTV'!endlpont donc ,p,owrles ~;5 et l'E- 1·e-. ~ des romm:.mes ;de Liddes et Bo'Ulrgtat 1powrles 3/ ~ dans la déipense en ré- St-P ierre. · su.Jtant. Nous enr~v.ist.rcn,:; avec ,plaisir cette -odécision qni no,ns ·nermet de corn~ encorr. ~ans une œrtain ;e meswre, sur Courscomplémentaires les t'xcellem,; services de M. Meilland. On s'enqu,iientde difféiierrts côtés, à -oprnpos d,u ;ptiog;mmmedes ciou11s ·.compJé1:11enfaiJres ,pwbHé dans l'Ecole priEducatîon des filles m_a_~re die No,vemore, s'il est en vigueur il nous revient que le Conse;l ·d'Etat, d~1a :po,wr le cour.s s colaiore 1917 -18 et S1J1r la prnp'O'sitiond,u Dépark mrnt de s_'rl comPO,rtedès fors 150 he'll!fes au l'Irn,truction 1p1ubliqu,e, a d't'-cLI,, d'exi.uer hett die 120, i)D•ur l'avenir qu.e les maîtr,~~.5e5 d·ë t;a1

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vauxmainu,e1sda_as ~esécole,; m_i.<t~., di. rigées 1pair des msMu beuüs,'SIOien,t munirs d'un œrtHicat d'aipti.tude po·ur le dit ensei14n001ent. Dans -le même oiid:red 'idées, If Cony,i\ d'Etat a égal~;ne1:itauton~\?:le susdit cJ.i.oaistère à faire insipiec'..::<r les cr,ui:s detrnva,uoc mIDue1s dans 1,es ~c:oles Frimaires J)ar un !])Brsonnel spec1alement qqalif.ié à Cèt efict. Nous ajou.tcFns qu'en ced l'on nè f,üt qu'ado1pter e·1 Vala1;; une ITl':!SJtt re an,:tiog.u1e à ·,celle déj.\ en vigueur <lans différenrs cantons, celui de f ribowrg ent1'aiutrns, où fo:i.:ti0nnentd<'s inspüctt,ices ,pom surveiller et ,coil!llrôlerl'exécl.itiondes dia1posij i 1s de la loi et des regl,ementsscolait'cs en ce qui conccrne les ou·vrages du ~e(e. 1

dollJt:·voki le coût à padk die maintenant. ·P,air.an, 1 ab. 2 fir. - 2 à 5 ex. 1.40 chacun - 6 ex. et !P'lws1.20 ,chacun (sous J.a même bande) . - Poulf 10 ex.: le 11° ,contiooe à être g:rarui.t. POU!r s',aibornner,ex;pédier 11etitreso•u cartes à '1'adiresse:s,uiivante:Jeune Catholique, Case postale, Maupas, Lausanne. Les envois <l'.e.srpèces doiveil!t:continuer à parvenir à l'lmpirimeiie PacheVaridlel, à Lausanne (Chèque postal IIll 60) et non à la diorectiondu j oumatl. -0-

Lebalayagedes classes

L'on s'est passablement insurgé, l'année dernière, dans certains milieux, contre une ordonnance de -C, notre Département de !'Instruction publique proscrivant le balayage des LeJeuneCatholique en 1918 Nous avons I,eplaisir d'annoncer que classes par les élèves de celles-ci. ce ,petit ipériodique ~ontimuera à paraî- On sait que cette interdiction, protre ,en 1918, bien qwe sa ·putbHcation voquée par les médecins scolaires boude par un déficit occasi0111Ilé ,f)ar le unanimes et approuvée par le Conrenchérissemenb ,considémble et 1mpre- seil d'Etat, ne faisait d'ailleurs qu'apvu diu ,papier notamment ,qui subit dJes pliquer l'art. 54 de la loi qui met à la charge des municipalités l'enha u·~ses continuelles. al.Janit à tou iOUŒ:"Si ,?)us grande allure. Cela tétant, le Jeune tretien des locaux scolaires, les soins Catholique, à .Jinsitair d'.aillewrs d'au- de propreté, l'ameublement, l'écla itres rnvues, se voit également ,placé rage et le chauffage. Preuve que la mesure s'imposait dans la dou,looreuse alternative de disiparaî tre ou, de devoir relever son prix par le souci d'une hygiène bien d'abonnement. .Aip,rèsmfrre ·réflexion, son comprise, nous venons d'apprendre oomité s'.es,t anrêté à ce dernier :parti, que le comité de la Ligue vaudoise l'estimant ip1référableen ce qu'il main. contre la tuberculose préconise égati'ent, ,aJU! moins ju,squ'au ,œtollir de lement cette interdiction, dans une temp,s meiHemrs, u.n modeste recueil circulaire adressée à des autorités procunant à notre jeunesse l',occaslon de communes dans lesquelles le bade s'édifier, de s'instnUJi.,ne et de se ré- layage des classes est encore confié orée,r towt ià la fois. Aussi .eoorn;ptons- aux écoliers. En voici l'un ou l'aunoU!sque J.e,personnel ienseï,gnant, dont tre passage sur l'importance desquels il est inutile d'insister: à la réalisale d evok es,t de 1coJ11cowrir « Il est aujourd'hui reconnu que tlon <le œ 1p110,g;11amme. vo!Udrabien dès I0,11sengager ·l,a gent éco.Jièreà conser- les enfants courent des risques asver, au •J)ffÏX ct'ulll:nou,veau,minime s a- sez sérieux à exécuter ce balayage, crifice, le 'Petit jou,maI ,créé •pour elle et tandis qu'un adulte peut le faire sans

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4 inconvénient. Chacun sait que l'en- tl.llnesse, sollici~éeà se montrer ,corn f~nt !1ses maladies particulières; c'est tissante et généreuse ·enveu 1s les :paiu~ arnsi que ses yeux, son nez, sa gor- enfants soUJrds-muets,a ré?ondu à ge sont beaucoup plus sensibles que ap1p~l.ûette 1!1ention,à n'en pas douter: les t~êm~s o,:ganes chez un adulte : aussi _est-il_frequemment sujet à des ~rv1ra m meme temp,3d 'exempileet de maladies qm peuvent gravement com- Sllmula,nt po·~'.run nombre enioore fort promettre. sa santé, le laisser infirme respe~table d _ewles qui eusse,nt pu fai. r~ meilleure f1guire-o-udon,ner a,u moins pour la. vie ou causer son décès. signe de vie. Pour mieux conserver la santé de ,! Les lettres ( ) indiquent qu'il s'agit ~os enfants et . assurer au pays de Jeunes gén_érat10ns ~aines, il y a lieu il ecoles de garçons, de filles ou mixtes.) de leu~ éviter les risques qui sont DISTRICT DE SIERRE à la. fois dangereux et inutiles. Le ŒfERMIGNON (d'en hau t) (F) 2.10 b~nefice en résultant vaudra bien ùix CHIPPIS (F) 10 fr. - GRANGES (G) 5 fs - ORONE (F) 3.45 - ICOONE (M) 2 os fois la dépense accasionnée de ce LENS (G) 12 fr. _ (F) 10 fr. _ MÎEGf chet · · · La Société vaudoise de mé(F et M) 2-95 - .M'OLLENS (G) 2.45 decu~e, la Société suisse d'hygiène (F) 4 fr. - RANOOONE (G) 5-50 - SIERscolaire et de protection de l'enRE (F) 36.15 (G ail.) 5 fr, _ ST-JEAN (M) f~nc~, et l_es professeurs de médeô fr. - Mayoox (M) 4 fr. - VISSOIE (G) cin~ mfantile aux: universités suisses 4 65 - VENTHONE (G) 5 fr. est1men~ aussi. que pour le bien de~ DISTRICT D'HERENS enfants il est indispensable que l'on AOETTES (F) 4 fr. - A YENT, Signèse renonce partout à leur faire balayer (M) 0 .80 - EVOLENE, Haudères (G) 5 fr. les classes. > - HEREMENCE , Mâche (0 et f) 3.20 _ MASE (F) 2 fr. - NAX (G) 4.70 - VEREt nunc erudimini. P. NAMIEGE (M) 5.50. -

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Le Soude Géronde en 1916-17

DISTRICT DE SION BRAMOIS (0) 6 fr. - GRIMISUAT (G) 2 8û (F) 3 fr. - Champlan (M) 2.85 _ SAVIESE, St-Germai~ (F) 8-50 _ Rouma-Orm. (F) 3.50 - Gran o1s (F) 2 95 _ SION (G fr.) 24.50 (F. fr.) ~O fr. - (G. ail.) 3,25 - Couirs prof. apprentis 19 fr. - Chateaooeuf (M) B fr. - La Muraz (M) 2 80.

Cett: œuvre_s.colaiire d·e bienfaisance tou1o~,r~ d1gn,e de la sympathie et de la solhc!tu,d:~du co,rps enseignant et tfe la ~ent ~coJ1ere_ .a .produit pou.r le lOUJr~ œo,i,lled~ 1916-1 7 la somme de DISTRICT DE OONTHEY 992 rr. 40, qu,1se rép,artit par districts comme suit: · CHAMOSON (G) 3.25 - (F) 1265 CONTHEY , Place (M) 3 70 _ NENDAZ ~ouche.s 47 fr. _ Rarogne 20 60. _ Aproz (M) 7.35 - Beuson (F) 2 fr. _ VE~ Br~g,ue 116.80 . - Viège 50.55 . TROZ, Magnot (0 et f) 4.50. 1..Joeche 36 .80. - Siem>e120.90. __ HéDISTRICT DE MARTIGNY rens 25.20 . - Sion 107.15. _ Conrhey LA BATIAZ (l") 3 fr . _ BOVERNIER 33.45. -- Miartigny 131.35. - Entre(G) 1·50 - (F) 2 70 - CHARRAT (O. et fi 10.20 - FULLY (G) 8.50 __ (F) 10 fr _ mont 50.90. - St-Maurke ()2 30 Mont1hey 159.40. · · · Mazembroz (M) 5.50 - ISERABLES . (f) -

, Powr '1'.édifi oation et à J>honneurde::ecol~s 9mont o~ntribl.lléà l'œuvre, voici le deta!l de~ ?fuHres indiqués, lesquels mettent en ev1den,ce les clais,s.esdont la

3.60 - LEYTRON (G et F) 6 fr . _ MAR· TIONY-C.. La Crettaz (M) 2.50 - Brocard (M) 3.45 - MARTIGNY-V. (O . 2e cl.) 2 fr. - (F) 7.25 - Pensionnat Sie-Marie 52 fr _ SAILLON (G et F) 3.15 - TRIENT (.M) JO fr.

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SION, 16 D~cembre 1917

S6me ann~e

L'ECOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA

80011TB VALAISA.llllB»·BDUCATIOB' Jésusau travail

du travail diSIJ}Mlaissent et ne vOR.1JS fassent ,plus senür fouir.dUT contact ; mais Notl's nre 1parr,le11ons 1paisaujowrd'hœ 'J)é!Jflce ,qwe le divii.n,exeII11p•le, à ·l,a madugenre .de travail ,aiuiquiels'élfJJlpliqua nière .<l''oocalmant qui adollldt ,les.P'lus, r s, se répand sur nœ Notre-·Seignelllf. Nous nous contente- 'Cuisantes.d'ou:lew ronsde dire q,u'il ibraiv,aiLla et nous es- lvewres laborJeuses, ~es envelo-ppe, les sareronsde voir cOOliIIlent il lie fit. e1nlbaUlffie en q,welquesorte et nous les 1. Le travail tfait IJ)a:rliedu ,plan di- irend aimables en Jésus. vin: lor>S1qUJe Dieu eut créé Adam, « H Ce ne s ont 1pll\.!J s en ·effet nos fatigues leplaç~ dans 1~·~aradis, teI1restre,,piot1r que nows voyon:s~lo:rs;no~ ne les pery travarller » dit la Oenese. Notons, en œvoos 1qu~à traivers fa 1personne sacrée ·passtant 1 que. 1e. fuiaiv~l de ,La terre ~e oo SauV1euir.Tolllt 'Change d ',as,pect. trouve.être a1t~s1_en,tete die tous ,ceux 1po,Ulf!l'epireŒdre .te mo:t de S. Aug'lllStin, que1D1eui,confia a l h1omme. « daliliS '1'âme qui aime ou le labeu:r Et comme 11s',agissait d'un « pa1r.adis nJ'em.teplus, ou, s':il existe encore, il de déli'ces». ·le traiv.aHqui s'y ,exiérutait s'inciorpo,11eà '1',a:mou1r ,lui-même. » nepouvait pas être ;pénible; :c'était sim2. ·Powi qu'il en soit .ainsi, il est néplement l'em,ploi ordonœ iet ha:nno- ices,sairede donner à notre tiraivai:ltes nieuxde l'activi1bé du ,c0t1.1ps. qu1ailii:tés du ~avail même de Jésus. Fai. Notire-'Se.iig ,IJJeull', vienainti!ci-4>ais, p:riend S'Onrs-1nou1~, porur. ,un ±n~fant, lies hôtes· l'homme tel qu' il l'est et se .l'assimi'le 1e la 'D?-a1son __ .de Nazarefu; demandons towt entier hoomis le ,péché. Il est •le a Miane et .a Joseph de nous rendre c nouvel Adam», idée chère à l'aipô,tire ,comme euix spectateuins de œ q,ui s'y S. .Piawl::rey11enJaJI1t !Pièce :à ipièce, en tPas'Sle. Avant de se mettre 'à -l'ouiv 1rag,e, Jéquelque sorte. l'édi,fiae ,que le ipremier Adam aviait tout d'un cO<UlP jeté à tenr,e, oos ilfllVite isa, mère et sonl ipère .ad~ptif il le recoiill stmiira surr-1un nouveau p,la~ à ofifri.Jr à Dioo liesih~llires1qu'ils vont y mais ,avec les, élénremt:sprimitifs. ,consacrer: « Père, d!on111 ez-n:OtUJS aujouir. Jésus ,travaiUa :don!cipoUlf .nétalblir d'thui ,filotr,e ,pain de cliaq,ue jou:r; et fail'ordre, en cela comme en autre chose, tes qwenous le gagnions en nous a;ppliet restituer a1U travail die l'lhommefou.te quanlt bien à 1a tâche que vous nous sa noMesse; mais :éllUJS'si ,POlllr enlcot1JI1a-.confiez.Ge serai tpOUir. nou·s le moyen de gerp1ar ~olfli exemjple iceuxqui viendir.aient 1gI0I1Ïl1ier V1otre'111otn,et d'a1ocomplirrvotre ~ès '1ui. divine volonilé.» · .'En.v~yant ainsi à Yœuvry_le Fils d_è : Pendant 'le itTav,ai,1,,quel qu'i1l soit, Djieu fa1_thomme,. qu:el cih.réh~ a.uira1t J~1us .dlemeu:re~pjpliqruéà œ qui le soldœonnms. l'e _d;r.oitde se 1plamidiredu hcrte ailoirs.ne temps ,à ,autre, il regar W>euir qw fo,i m1eombe?Non pas .que, de sa Mère; i,1 vo~tque icelile-ci l.ui soupar unie sorte diemkaige, les aispérités lfit et s'encourage e1le-même;par 1a 1pen. 1

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sée de soo divin fH5 à poursruwre la mo_men,t'\lien~de iprend11ele repos tâ,che commencée. 1, 5i la :penséen'entrenten Jeu : Maisil y a p,lus enoOife.On 'Pewtaf- Je :ceJI1Veau Sainte Fainul'Jie1pouwait dire: « ' S'il s'agit de dhoses -0ù des enfants dans. la piaix rq,uej1e m'endormk firlJlefque notre méthode S'llisse de « Jmipossible.dilt:-il, de fiai.rel'é.dJuication ordinaires ,pounr,aienta.voir besoin d•.u,... ·qwe Je me •11eposerai». g)'O_lnasti:que - œlle dlu!manuel fédéral motrice de l'oolfant, si l'on ne demande .nie indication comp1émentiairie, Jésus de 1912 est l'une des meiUewres.qui aux exeircices,coc,po,relsqw'runeexécution N'envi~ns ,p,as -~arie et Joseph. veut 'les demander .soit 'à Mairie soit à est 1~ ma!lire ,~tien qui ne puisse existent,tant 1par lie d1?!x même d~ oo une détemtlrrati,onimachinaLe die ges.. exercices q,u,e,par la marnere de les en- œsdans ·l'es.p.ace.Il f.aiut au contraire Jos,e,plh,el! se icondiormeexactem;nt au.x awssi,ven!r •cornfier~ Jésrus les joies seigner. Si notre mébh-0den'a Œ"ienqui le fia,Ïliepenser à ses m01Wementsen mê~ponses qu'il en éliU'r.a :reQuies.L'inté- les dece:ptICms de sa Jo1uméelaborj oous ,a,pipartierrme a'b&o ,1UJmen:t en )Pf-O- me !temps qu'Lil,les .exécUJte,.swivre en ~euir .~e, la ·Sa.inlte,f,amille a foute fa Le téllbiemac'len'est-il :p,as lià? Et ,.-e.elle raJchètece défaut d'ori:gin,altfé lui-même leuir dlévielo1Ppement et leurs ~~p.hate, t-0,utela .srponta.néitéde nos sommes-!Ilous:pas, tous les jouTS, 9M' soni éclectisme intemgent: elle a pw ét~. pr.ini c Î/Pales mten~wrs ·~~bitu:el'Si;c'est fa ,perfiection nous ,Je vouilOII1lS, diervivantstaberna prend:re'à 1clJ.a,q •ue sysitème ce ,qr\1/'ily a « L'exercice corporel automatique, d~ .dt~pos1t10:ns qu'on y awor.te qui en Gt: ,qu'il faut donc, ,c'est qu' « à faut le camctère. de meil'leur . file nie r:eiette ,pai s , c ompŒèintellif!.ence ni conscœnce, peut sans 5,~e JOUJr suffise sa Jpe~ne». Quel q 1 œrnentJia .gymnastique !SUédoisequi, être hyiiénique, mais n'est pas éducaEt combien cette irema,rque est utile! ere le lalbeuir d'un Jouir, dépos pratiquéeexdiuisivemerut, ennuie ,J,esélè- tif, parce que l'action sur le cerveauest ~eauicoup d'hommes, heaiwcowpde chré~ dlans .Je cœll!f ide notre divin m te à ifonmerJ.e la seule qui compte. > tiens meme mesiu111ent volonltiers l'im- dormons: en ,paix, afin de riepr.endre veset se révèle ins.ufifisia1nl 1'esiprit ~ :décision, mais Mais, diit-on sowvent.inomsenseigneœrectère et 1po11tamede l~ttrn oompa:tions a.u gen- lendeméll~ SIU ,r nouiveaux frais. riOOiis volontiers fa gymnastique, seufoqui 111este , i nidiSIJ}'eni sable rPOUJr J.a corirecre de celles-ci; de là des mécontente« G~f1ez ·vos isoin.5au Seigneuir, 1 tlondiesatt:H1udes videiws·e.s: 1e1Jelia com- ment noo.s n'avonlSni locaux ni engins. s r:esteI11t daims de « bas I_lne ·J.ai'S$era ments 'liOITTS!Cl:u~i·l JPas·le ·juis,te daTIJS ,}'agi bineha.I1Iij10ni,euisement aivec les métho- Quievoulez~ous ,q!UJe 'IllOUISifassioos? Eh em~lois >,. de là des aig-·rours,de secrè- faon». desîronçaises de DeI11I11lty et de Héber,t, bien, le Dépantement militaiire fédëral tes Jalousies et je ne i&aisquelle frénésie œbte obj,ectionet j',œe dire qru?il &aflls,renier enfin nos traditions natio- a :prévtl!1 de ,ch,aing,~e!lt 01U d1é1évation,qui est l'a <brillammentréf,wooe.non pas seulenales. en contmdkt10n ,avec lies ,Ptt"inqpesquJ' La gymnastique sansengins ·Rien n'est :plu1s ii!ntéiressant:pou1r 'le ment IJ}air des ,paroles, mai'S:pax des aco~ rPr<:>fesse d'·autre ,pair;,, meî~e qu'un tel enseignement. Mais tes. En 1916 déjà, il ,011ganisaen Suis-, à votre M_ Mais non; ap/pliquez-voUJs La gymnastiqu,e est 1l'une des r beaiucou:p isemMentne l])•ass'en douter: se aUemande de.s coœrs de gymnastique che, quelle ,qu',eNesoit. :Là siuirtowt:preil règne ,parfois <Lans.les milieuoc1péd.a- pO'lllfles maîtres qui J1Je1po·ssèden,t ni niez Jésus-ûhr:ist comme modèl~· si br~nclies d,''enseigne.merutqui -pu' ?riet~dre, ~an~ son état aio t, u el, à utnJ cer.rain dlédlain poo1r la ni salle, iet cette année a eu gogiq,ues iaippareHs, 5 vou _1~f.aites sincèrement, vous ne ~ows gymnais~ique,que l'on considère volon- lieu à Aigle, dw 26 aiu 30 aoû.t. le 1preconS1dererez jamais comme un mécon- tI_sfaire a,~s,s1 bien ·les besoins ,et, ,les tiers 1commeune discipline aiccesisoire, mieri ,couirsde iee genre !pom l a Sudsse nu. _Vos.fondions, biien loin die vous sirs de }·,enfant, ,quie'les exig,enœs ee des tthéoriciens de IPSYch_ologiu~ v-0ire néglig,eable. Je ne veux 1pas dire .r.c: marudle. (6 ,in!stitll!tewrsdu Valais y ~om~ir, giPan?irnnt iavec vous; toute du1cation. as ;pririent part. - RM. de l 'Ecole). seulement que l'on ne compr,end! l)'.) 1h~storre des samts est 'là ,ipourren tém01gner. Tûuit wn couirs die gymTIJastiqu ·e en . Il ·est bien œrta.in ,qu:'m génlér:al,tl assez 'Lanéœsisité die l'éd!uioaüon,coop,orelle, mais encoxe qUJe l'on a l'aLr de se , p lein air et sans toucher à un engi,n? Justement P.aoce qu'elle -cootr.a~ vio, ·E.t après le tmvail? lo.rs,quie towtétait 15 e!l ,pl1:1:ce, lonsque le rrepas du soir lemment avec l'école assise et immooi,.< figurer que l'enseignenmt de la gym- Mais un tel ·p,rogirammedoit être moretait pns, a'.lo11s icommençaienit,'à Naza- le: la ~~n~sHquie. est aimée des en, nastiqueexi~e p'eu d'irutdligence cl ,qu'il tellement ennruyeux! Que ,l'on se dére~· .. de samts ent11etierus qui ,f.ad:saient fants. ~ ~oher vo,1t venir cette ·leQOI estpreS'queiind[gned'u1nehomme iculti- tromp·e et que l'on demande .a'\liX32 par'ils en avec 'J)laistr ~t! comme 1,'éarivait '!linÏOCI" vé.Je voudrais m'inis:orir:een faux .con- tici:pailltsiaiu cOUif\Sd' Af.g,J,ece qU1 owbher tou,tes ;le.s peines du jour. tre cette O\pini()'Il.Il ne faut ip·as moins 1pernsent ! Mar.dhies,,coilJJl'ses, ,priélimiMi:sanis do:1te, les qlll!estionsqui intéres- un~ ~ mes eleves, « la gymnastique • 6alent 1a 'VIe, .cfela famiUe, _ comman- 1a )Oiede_l'écoJ.e». N'y .a~Ul P 'élJS,là UI d'inMiigence et die culture ,POillrbie·1 tes, .1saiu~s. levers, bncmis,, j,ets 1liuttes de enseigner~a gymnastique qu'il n'en faut tr,aictionet de ir~wlsion. jeuoc:il y a)à, levier puassant? Et ceux ,QUli,n'~ dw d'eihors_ d~, ·~enté, noUJVrelles du Manwel fédléral, toute la n ~ etai1entp,as a:osentes· mais. Not!l'e. gnen.t . la gyrrrm~tique qu'iil1fégiuli~ ,l)(ïurêtre uinbon maître dans n'im'?orte sans !SO!rtir q1Jel a,utr.e doma:ine. d'wne édltt1cation ,physique commatière .font m~nf, av:ec m~urv:aise glI'âœ, ou qua S~igrueu~rélev:aitfa ·con1V1e;sation Il enL'évioliution actudle des idées sur l'ép,Jère et sin!gwlièr,ement .attriayante. mme de la !1}8J)rnser, :se ~enide11Jt-Hs biel ouwa.i_tIP'O~Jr les deux sainte~ âmes IJ y a, de ,pair ,Je monde, un- ceritain ; Mail1leet de JoSJeJp,h, les mystères compte q,u:'ids 5e lf)rivent :ainsi d,!Mll duca,tion1 ,phyis,i,quevient au contraire de ,~ympafüie,d',intiéret, d''affee. éleveret gir.a:ndir l'e trôle inireNectuelde nombre de maîtres d':éoole qui se send En . Haut et d'un mot Jieuirlaissait en- S?UITce décooragés, et tian, et _,qu Œ.Jisfms~ent leur classe d'ftl: h ,cuiUwre:co~poirelle.Dans un a1rhole tent fatigués, iSIU!l'menés, « ~e qrue.l'œji! n'a ,pias vu, ,ce que extrêmement remarq1t1Ja1>le, le Dr J,ea,n qu,e La neUlliasthénieg;uiette . Je :croisqu~ orei , e n a pas entendu ». Dès Ior.s, le ne .partie de son entrain, de sa vai PhiliiJ)lpe s'aiPtpliqœeà montrer que l'on le meHlewrremède quie l'on IJ)uisseleur ce et de sa gaîté? ne fait irien de bon en gymnastique, si ,prescrire, c''eSlt la ,paPl!icipa,t iion ,à l'uin 1

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de œs COU!I"S. Qu1aindii'ls aiuir:onit, ,comme nous, travaillé 7 lh. ip,éllf jouir torse e~ ,pieds nus, vécw ,cette vie à fa fois disciplinée et libire, goûté œtte exqulJSe,oamaaiaderJ:e,,par,co-tunu .fechemin qrtJJi mène à I,arpii'aœd',eX1eridce en ,dh,ainlbantà ipleine fait la meilleure <les gorge, ils au111ont owres, ,car, •comme le montre si bren M..,p. dieOou111be.rliin, le 1r.eJpO'S ne ,consiste iP·as tant :à ne .den .f aif'e, qiue fake autre chose, à faiire smtout ·le co,ntraiiirede ce qwe •l'on fait d'ordinaire. Or, à nous qui commandon,s,,r.ien,ne nous est ;plus salutai:Pe ,que d'ooéiir; .ruooisqui enseignons, irien ne norns :re:posecomme de noUJSfaiœ élèves; no,UJsqui sommes des et qu~ vivons enilre les qua5iédentaiiilie!s tre mu,rs d'une iolass,e,,rien ne nous fait '!)lus die bien ,qu1eœtte vie aictiv:e,au grand! .air d artJJg,raind so:Ieil. A. Chess~x. '(L'Educatear.)

<:ihairgésdJ,ensei~ner icette bmnohe. serai,t tout ,piroifit,pou,r l 'édlu1catfon sique des jenmes g-érrérafüms. 1

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------·-·------De la Rédaction

1Laredlaiction,estl'exercice le plus· !PO.rliélll1!t de l'école fPl11imaire, 1car i,} n est ,auicœn,aulrr1equd JPU!ÎSse iexd ter vantage la pernonnalité enfantine ,permetke d!e ki mieux ,contrôlier. Il tr.aînie l'enfant à sren'tiret ,à penser, cwvlfle1es 'Yf!UXsw .la na tw-e et ,J.a s,o!Hciteison imagiruati,on,l'ooUge à dÎ. gager ses émotioins et sies idées, à J classer, ·à :les exipŒ"iimerr sioiu:sune fonne 1001hérenteet rnrrnde. 'Eit :le maître, en lisan,t ceiSco:pi>es·aJJ)' .rès 1a 1da:sse, · voir en 1eUe,s '1e,r,eJflet.d"â!mes et d'intel~ iligenœs d',enifants, ,en rioute vers la daa;t,é, vens l' o!l1dne,·eit1P,J:1eruant ;peu à ' A ce IP110iPOs, ,rapipelonisqu'il s'est tenilt; :peu u:ne •consdernœ enridhie d'•eHe&-mêà La,UJsanne.du 22 au 26 août, le ,pre- mes. Mais en ,est-il towj·ouirs ainsi? Aa mier ,cours lfédénalde ,gymoostiq ue et de jeux 'en pl:ein air ,OJrganiséen Suisse ,ro- ilieu die ,ouLfrv,erla sensih,iJJ:té,et l'initel·1,a·rédlaictionne dédanche-t-elle mandle 1pa,r l' AssooiaJt:ion!Suisse ,gou.r lige1ITœ, 1l'édi111cation ,q,ued~ ,Ja mémoire, iplhysi,que,les i·emceit s;porls. ,pas, tro,p so:u1V1ent, Au 'PŒ"Og,11amme die i0e'COUJr'S, doniné sous et. foin de isofüciter l'adivité 01r.iginale pais dans l:a directi,on die M. 1e Dr F. Me~.erli, de i1•enfant. ne l'entrnHenlt.,~Ue .à •l.:au1Sa,nne, fi- l a :fadeur in,Slincèz;e deis idëes toutes faipirnf. de gymrna:stiqu1e g-uir:aientdies œnféirenices 1avec discus- t:es ,e~des dklhés ? siorns, des 1eX1erdces d'as1soUJI}lisis1ement, 'Il est <les exioepti:onsriarfraîclhis,san,. dies ·exericic:es mfürai1rns•et jeu:x divers, tes; mais, d' olfldil]aire,tous -ces devoirs des b,ains de solcil et bain1sdu 1ac avec quie vous coil1r.ig,ez :s1e;ress·emblent. Les natation, ,etc. 'L'une dies iP'artiesles plus mêmes banailités y ,revÎ'ennent. sanJS.,auintéressantes diw ,cow11sconsi>steen le- tre var,Î'étéque leurr daissement ip,luisou çonis-types.. ia/V'elc exiencioesprnti,ques .de moins l~g,ique. Les Jphrases, sa,rns , fran,gvmnas,tiqrtJJe tlléor,~qrne ·er j,euocide dléve- d:üsie dians 'l'.aUwre, s'essaient gauchelopipemenit . Sall(po'llidrant ment awx mêmes ,110n11ons. 'Le cou(['s1en ,q,u ,estion icomprenJait36 le toot, des foutes d' or!Jhogi11aiphe · ca:r i1 pa:rticijpants. L''édu1oél!tion ;physique étant, ' ·est bren ,enten:d'u •, n'est-ace1pàs, dans le rune nlétcessiité sodaiJ,eip our l'entretien de ;petit monde des écoliers,,,que l'orfüogra. ·1'hy;gièn:e:généraile, H est à souhaiter phe, c'es1tbon 1po1U[',1a didée, 'et qu'ailà leurs elle ·esiluin lux-einutile: ne voyonsq,u,edies 1001rn11s canfonJau.x:a:naio•glU.'oo celui de Lausanne s'oïI":ganisent,partout no,us 1p•as,même âllllX ,examens diui breoù fraire se .ipewt'à l'irutention des maî- vet, des 1candiidat s saboter intrépidetres de ,gymnasHqwe e~des instituteuŒ"S ment, quand iLs ri~pon!dentaux ques1

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toine; il ,f1aiuta,gencfil le JPlan comme

. ns swr.1e .te~te, des mo,ts q u'Hs VJien... a,yez les !:nt d'ée:ri,r:e,corrrotement <lans ·!eur 1Unemécanique. M,aùs réSiu:ltats: ni fogiq'llJ~.ni style; ne jpa,r\nOll.lis

Vil'

dictée?. · · . " Et ,vo:Uls vous .attristez :d:eœs !l)tet:r~s fons rp,aisdie1p•ersonnalité. .. . . • ultats: « Norns avo:ns ,cependant so1donicles sujets qui sont mau~ Ce so111t r~eusement ptrocéçé :à fa rec!herd1e.die~ vais. Prnverbes, maximes, sentences, ne ~éeS à 'la conifeotion<liu,p•lian.esquJ1sse 1powr.nio>ns-nous hH1for de nos ,c:l,as,s·~s 1 ·mè Je dléve101ppement. » Ji111stement,toute œtte économie po.Jiti,que,tette ;ph1.au ,i,aJba~s.mais philo.so,phie1:it :vez-vows ,pas tfOIP'~UJi~é?Ce pla~ ·l•os-0rph.ie trolPsbridement agence lurnte, e~pr1- abstraction ,tout d!e même, •et qu1e nos soMe. \1iouisimposez ;à tous les 1œees enfants ne 1pewvent ni ahso.rlber ni rendre? iD'où vienit 1:amétJ)lf~1e? De 1ce que de tous: 'pren~z ,~élJP?'~ ,qw'à ic'lrncun os élèv:es,;ptr'is 1nd1v1d1UJeUement, elle~ œs élèves dllll,cowrs moyen. du rcours. , œ ~o,nit« les gir.an1d!s» de l'éétr:a111gèœs . I;eiumS<UIJYérieur ~nt pom la lP,J.wp,arrit . . . Mais œs wa.nd~ oint persormafüé f.)'eut -~~l;e.a~o,r3se marnfies- ·cole 1primai11e? ter :à rend!re des ~dees im)p•ersonnelles? 12 11 10 ans; :c:e.sont « des ,ptëJtlts;». 't onne, , p,ou.r ma Ils tâchent de se },es Œ'él/PfPeler , c'est la ... , Je ' rr-esteencore •e de,vant ,ces .su,j1efüs ,que, iprofess,eur , grandie ,affrai.œ; et ils ne ,pewvenrtson- ,pacr-<t, ger ,enmême temps ,~ ,les dasser : ne ie n '-01 serais donner à des lycéens de 15 vous étornn:ezdo111c IJY01'11li: de ne plas :~ - anis. Nos élève.9 ne s,o.ntIJ)aJS à :l'âge de la trouver le . pfan, soig111eusementhat1. Ajouter à..c~la ·que, d'arus ~·eau•co,up die r.aison .a>bS!traite.Ce ,qui vit en eux, ce 1esootiment,~o,i!l>à .Lesipo,uirclaooes. on .1g,nore le hromfü_on •su,r J.a maai'11Jél!ÜOn , sensilbles. Les sens, 1·· 1copieou l'ardoise : tout ide :smte on •c_ou- sont" les facultés che,Je devok français sur le cah1er- voyeurs de hmirs « idé~3», de leurs i~a1r :d!o:nc<les suj ets s11!1jouirnarl:œs éoriv:ains ,se :satisfont ?111 g.es. Offu:ions-I:eu :premierjet! Et lai. 1cm1rec~on- puas: pLes, où i.ls p1u,is,sent ohservetr et sent~ . Au piriemi'errang, ,je 11ecommander:a1s qu'on ·a tout itrou!V'e .au 1p.11ealabl~, di3'Ilb de ichose~ \/lues, l1e5' p~le <létail, idiées et plan - consiste, la .J.esde&cxiip,tions fües « études » faites sur n,a,hllre,:pms pliwpartdlu temps, dans des remarqœs où .l'hiistoire s,e formelles; le cornjpterendUJ,est smtoot les couirtes 113Jilliations œluii des fautes <l1 m<tilrngrnplhe,et de passe dan s dies dé!cors.localisés; o•T,lla ,teriminer,asi on1 y tieint, ,paa >U!IliereNefrançais. , . . . ,iib~e .wirès qu:'eEle Mais on se .reane: Gommenit faire? xion moc~Le,1aidmiss .. . . Nos élèves n'o.n~1pas d'idlées!. . . : au11aé~é füwsitrée, vécue pia:r,l' a:necdiote . Je 1c0imp.rends.Si vou·s Lesinitiez, re~ Arvec œs srnjets. stur lesquels l'enfant '!)hHos~phes,œs )Pisy,chol,ogu,es ·~e 11 a doit avoiir ,ou ipiett,ttrouver. ri,en qu,'en 12 ains à diéveloip1per cette maxime ro- ourv:r:antles yeux, deis idées et des senma'Iltiqœe et wa:calbre: « ·Uenvie es,t :sation,s, la 1])'l'étpwationn'emprisonJ!le comme uirJj'V·etr ,qiruironig,e le ,cœur », pfois; 'e1,le g1U1deles aotiv:iités neuN"e3. voUJs,aivez !l'aison, vos élèves n'ont pas D1e cons,iste .à faiire t:r:ornv:er des che~ à faÎ!re reconin:aître d'idées 1Si vous 1e.s rconiviezà faire leur de dévelo1plJ)ement, petiit Fr.ankhn s,UJr« l'économie ,et ses lies rdiTectionsma.îtr:esses. avainbag-es », il .es,t bien sûr qu'ils ne 'Vo,i,ciun j,o.Jis1ujet, ·que j'ai eu gnandi trouJVe!'Ont pa,s saJI11s vo,u1 s, :J,a nou,r,:r:it'U!re;pl,afair à trouver I·hiver dernier d1ans . Alo:ris, ,1l/neécore de füloo: La première nei~e. aibsJhraitedè .cette 1diisserta1tion ,t l'a nuit, :1a ,neige a tombé. CU!i, ·la irec!h1enc!hie de toruteis,l:es idées et « Pen!dain lewr maistk:ation tJ)fiéaiiabl1e est ohlig,a- Qu,el1es oillt été vos impres1sionsau té-

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70 vcll? » - Cela rfi era le pir:emieu:,pamg:ria;phe . Ici, la maîtr.esis,einternioge: « Où l'avez-v·ous vue. Maide? . . . Et vous, Rose? .. . - ;Moi, c'est :par 11a fenêtre. . . . Moi, ,c',est iaruja11d'i111 ... » - Towtes 1e&j:IJJdfoatiio• ns se su.1ccèdent.- « Eh bien ! vo,us rnte d'i.rez ,ehacru.neœ que, cli,acune, vou:s avez vu. » Ainsi '1a :préparation ,est •sug,gesüve,elle ·susdte · les sirucérJ,~és 1nd'hr.tdiueUes . Mais •conti·rnuoins:« en vefllainten da:sise, avez-vous to1.1tj,ou:rs vu la neige? . . . Dans la .ruelle. . .. Sur les toits ... SUJr·les trotlt'oirs . . . - .Et V'O•WS, ,qui venez ,du•hameau? .. . - Sur les 1champ s, sur les arhres . . . Vous me diiriezdonc, mais seulement d' a_ ·;Jrès ,ce que vooo aivez vu vouis-mêmes, 2° « L' a8U)ectq1Uel,a neige donne à la nature et aux dhoseSJ... » - et 3° enfin: « Aimez-'Vous~·ancig1e?.. . « - Oh ou:i!. . . - 'Pou:r,quoi?- P.ailicequ'elle est blanC'he. . . qu'elle est jolie . .. IJ)afce qu'on fera '111n bonhomme de neige. ... - Alo~s:.,au travaJl, mes enfa!lirs! » N' a-t-oin,pas rec!he11c'...1.é les idiéeis,,bâH le plan,? Mais on ,a, .aiu~i bien, stimu lé dies ;personm1a1ités lfüres. :Et l',enlfant, s,ur œs sujets, - « sim:p,les, ,con[]us », - a deis idées, dies sem~ 9ations, "à q,ui vou:s, au.irez sil111pi lement dmmé un :firémiss.antéveiil. Et vous :serez étoilln!és1p1a,rfoisdie s,es .trouvailles•, à 100inditio,nencore ,qu'on •le .dégoûte des cliC'11és et du « beél.1u s'1:yle» ·et qu'on l'en. courage à l'exip,res.sion fr.anche et directe, qu'on lui bifife les « prés. émaillés. de fl~wrs » et qu'on 1u.idio:111n1e :l':aUJda,ce d'y mettre « dies ,coucous» . T oo.ez,voici u:ne ï)hras:e d'une petite fille qui .avait observé. dans son jarr·din, ,cette 1prnmiène , .f:rêles neig',e: « Les 1petitesherbes, ilro!P ;Jour siu!p·p oirter •œ fandeart11, la,isseIJJtvoir leu.ms;poin~es veir~esau-dessus de œtte blianiohewr,ravissante . » N'esit-,ce1pias !ia. viss,aint art11ssi de vérité füaîdie? . .. Aip:rès œl.a, le .compte rendu de la ré<laoUonf.r1ançaise . ravivé, devient u.n bon et intéressant instrument die ool1

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ture . On ne IJ'emâohe1ph1s à vide; mais on montre à l'enfan t la rouite ,qu'il au. rait .dû :s'lliivr,e dans l'ageruœment de ses idées; 0111lui fiait triouiyer,SIU!f ses iPf<>•pres modèles, ,de9 détai'ls qu'il n'avait .pas su voir; on fowe et on cite une ex,p~e9sionheuireusSe, oo 1p·ass:aigea~erte; sies 1 sernset sa langue. on e11Jfi1thit 1

V n inspecteur scolaire.

Si M. l'inspecteur étaitlà ... Je vous ai 1lu, petit régent entremon. tant, et j'1ai.goûté votre Ce qui crée la

vie à l'école. Je V10111is, ai liu, et vio:usm'avez initétantôt 11esséen 01frr,aint à mes :11eg1a:ridls, <les écoiles ,aiuoc maîtres irnflexibles et prussiens, ,tantôt de œl~'eS.aux maîtres .dlouixet condescend!ants. Vouis m'avez mornké diesenfants tout ,tremblants, les yeux surr le'll'rs ,c,aihi~1 ,s o,u sur leutPsliv,res, n'osant :paJS,Letslever .d:e craitne die ,r e111co,nitrer le r:egar:d•cou1r,roucédllll kaiser. En même :temp'S,,j'examine uine éco. 'le égayée :pia:rdes fig:ulliesjoviales,, he~ rooses, écoutant .av,ec 1p1aisiirUII1i bon ipa;p,aqui ,ne-011aint 1pas de 'Sedérider de temps à. .autre. « 'Sans aufori1té,,poinrt ,die dfaci:pUne; sans. d!isdp,line, point de rPfO:girè9 », diton avec raison. C'est exact; mais la q,ues!ion e&tde savoir dle ,quelle iaurorité plI'orviiein t l,a meiUeure disci,p,line. J'o·pine ;pow la diso~pline du cœur, :p~u tôt ,que 1a dii1sicin)line du « tonn.erre!]) TciU:tle 1p,er,sonnelenseignan t sait et aidmer ,qu'il d!oit s'ailJhaclher 1'agent écolière 1]Jlar les. -li:ensde l'.afüeotion. Or, je ne vots ipa:s comment un maître rigide ,p·eut SJefailre a!Ïmer. · Quand nous aurons termiirré norre caHière d'étc!lu catei.ur.s, ne serons-n10.Ü s IJ) as bien ,ads-eside noUJSentenidir,edire ;p air no,s disdples d'aujoiœr:d 'hui: « Vous avez été mon m:aît,ne et oe que j'ai 1

Lesrécompen ses_)nx enfants a,pprï,s m'es,~ ar,rivé pair _le ,~anal du cœu,r? » 9e111011>s -.noUJS Ha-ttes si, a,u ,con_ tr,ai:re,on venait nous 11a;p1peler : « Vous Si l'en!f.aintétait ;po:rté 'Vers le biein m'avez instruiit; mars, 1tlfistesouvernir, ,p1a1rle :seul ,amowrdiu1dewoi.r,ipair 1'eseu:1 je tremble encore en ;pensa.nt à mes an- att,raMdre la V'etïl'tt, il ne ·ser.a-it,paisnécessake d''employ,eu: .d'1awt:res moyens nées scolaires. >> Cela ip,o,lllf <lfu;equ'une éco'1e où le p,O'lllf l' am'efllerà bieill f aJ,re. maitrie ne sou:rit j,a,mais, est une 1prison Ma:~shélas.! c'·est ,un fait d'e:x;pér.ienœ: Pour fos jeunes intelli:genoes a.vides l'enifairut:es.t ,natmdlement 1pl1Us iruc1iné . .le bien et l'esrPoir vel\S le ma1 ·qiùeve-r,s d'affection, ,d\'amowr. ,une .récompense est so'lllvent:po'll!i;rui Ne rega,rdJe-t-,on '])tasPesta lozzi ,com- cJl' motif die lutter contre ·ses me.un g,ran1d édUJcateuir,oo édluicateuir un ,puiss,a1I1Jt d~f, a uits, iem même itemps ,qu'oo ernoo,u mo.d'ète?Or, ·à ,voi'f les ·gravures où il œtte lutte de tous est ·repirés,enté.aMe1c un ·enfant à -côté de ,raig,ementà ,conitinirner ,cointreses 1pe111dharnts mauvaiis. lui, il ne par ,att nu11Jiementfa r:ouc:he! ! les j,o,u.11s Voilà , p ouirquoi les 1 r ecompens, e s doivie111l Dans les écofos, il ·se trouve to1ujourrs bonne mérhode des étourdis erwe11sLe1squie1's fa rigidité ll)reo.ktre,pface <l'ainsune 1 est de niéces.isitéalbsoh11 e. Oeux-ilià sont d''éducation. Mais dan s l'emiploides. récompenses, il .e:st néc·essaire d'observer de maiwvais ·g:a:r.nemeinb& quii 111e rnconnaissenrt11)13:Sfa bointé ,dlu maître pour certaines ,règles essentidles ,que .nous a:L eux. Maiis Hs ne dioivien,tip,oJnt avoir lo1nsindiquer. Tout d'abord'. n fawt. avant de ,proswr fod unie influerucetefüe, ,q111 'ils l'obliaiux enfanits, ,toute ila cla:sse à cause mettre auoune réoo'll1(p-ense gent :à •11udioyer d'eux. Il y a~ait cr:àrplLwtô t dle La fai- bien leur r.a:p,peler,qu'i19 dodvent ,corri:faire Le bien et éviter ger .lieursd'éfo111ts, blesse qIU'un ex,cès de bonté. le mal, 1pwce ,que c'est la volonté die Un maîtr.e ,qu,i rit et 1s',amuse aiVë!C les Dieu, n1ofre SouiveraJn Maître, q,ui veUJt élèves .perd foute autmité? que nous travaillions sans cesse à de- IM,eoo.. . . ! ! 1p1l,u:s,pairf.aits.C'-esl t l,e devoir iq,ue J'alil,ais :repon:dlre: Mensonge! Mra:is venir chaJ C ll'n' ' die flloruse.st dans Fobli_g.aHon ne poussons pas j,usque !tà et disons- stricte d'ac00mpfü, aloll's même que d:e noUJS qu'à touie règle, il y .a des ·exce1p - ~,on 1a1oc-0mp 1Hss:ementnotUJsn'awrions à i.iorus.Poillr,remettre au s.ilence'1.line éoole es!Pérrteir•a111,mne réeom1J1eins,e . où l:e maître es;t aimé, ,un 1co,u,pd'œil Il faUJt touj,ourns faire son devok , &rnfüt; .tandrs qul'il faudir.a ,co'Ujp·sdie,c'est Je devoi.r, c'est-à-,di,re la pa,r, c e ,q1111e lJ]oingswr le lP'UIPitreiet force penoo!IIlJSi pour obtenir le même resrultat dans une vio,l,ontéde Dioo. Enisru.ite , ,par:mi les, récom:penses qu~ clas,se habituéie :à voir :le sabre au l'on d,'.)i1t faire envi&a,geifaux ,enfants, il olair! » fau,t foiUJiOUil'S mettre en .piremier,rang la Aussi, ip,lutôtque de laisser ma da&- ·réc'omp,ense éternelle - 1e .bonih,eu-r <fu se ,ressembler à uine « place d'armes Ciel - qrtlieüieu 1pmmet,à la fiu!ited1u· prass{enne ». ~e ;préfère voir de temps mal, à l'a.c:ccm1pHss·eiment du bien. Cette à auitmemon ,cher: eit f,rais audifoiire en récomperns:e étel'nelle e.sit' la seule qui .proieà un ~cl1atde rire bien :Eran,cdût no'lllss,oit certainement assUlfée,- Dieu M. l''Insp1acteur êke fa ,po!Ur,l'entend're. ne ,po•u.:vacrit f,aJlfü à '9es ,promess,es Dolce Leone. tan/dis que ·les 11écompensesterresitires :peul\oerut no,us foire dléfau1. Il i'IJliPO.Tfte, doos J'éd1UJCa1ion, dé tou1

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d'après les insltincts. ,à ~primer 1'inclination p,rinciip ,es dhiréti.ens,,car toute édwca1tfon a ipou,r·certains déf.aiuts. Il est évi qui ne Tepose pas su,r la ,religion est à ,que si, :pairdes récompenses mal 1peU1 rprèssans ef'fioadté. Les faits sont PII'iées,,on ex:citesa gourmandise, sa, nité, sa ,owp1idité, ek., on 1fiaitfa là pour le .prouiver. Il est im,p,ossib1'e d'indiquer ~outes les troUJbe et 'l 'on va rontre le but q,u,e t récomp,en:,es,que l'on ipieutdonner ,aux ;pouir.su~t. enfants. Ces irécœrupenses dé!pendent P.airenits et éd'1.llcateoums, choisi d'une fou11'edie dŒ1consrancesdiverses: ,donc bien les 11iécompenses,qu:e v l'âge, le caraictère dies•erufia[]Jts, leur de- don'lllez. _g,réde .r,arison,liews ~oûts, l''a:isancedes Oomme le dit {!rèsbren le ;philos p.3!11ents, etc. E. Naville, il ne faut j,amarispendre Nous devons noiuisborner à eXlpioseir vwe que les :punfüom ne se ju:stifi sèufoment ,qwellquesconseils géné.ra1Uoc.,qwe,Péllf lewr .niéoessiité, et qU!ele but a Lesvoici: ·quel on doit itendmesanlS cesse, est Les [1écom ,pens,es d!o~vientêtre ria:res, mettrie l'1enfant en ,pr:é31enoe de sa ·CO -sim:pileset 1peu -coûteuses. utiles, 1piro- 'cience, <le l'.amen:er à 1se()ondruri:rn · 1pPes à eXlciforchez l'enfant l,e :sentimmt ce seuil moihlle. A'IJISISli, rpliUS.les é1' de 1'honneur. sont âgés, ,plws on doiit s',effo11oer 1Les !fécomrpenses:rares fern111t qtte les .remplaoer 1p-air lia seule 'f)arOileles iPll enfants ne s'y habi1t1weriont rpas, et }es tions pl'OIJ)ll1ement :dites. estimeront dtav.ant.ag,e,en r,aison même jou-rs diriger 1Ies enfants, 1

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cte lieurriraireté.

Variétés Les récompiensessimples et ,peut ('l()Û. fe'tllsesami,r,endlront,aurx enfarut&à ia;p- . • Dans une école, un jour préder ,les ,choses. non rpa;r leurr valeu1r 1111d année scolai-re: - M. !'Inspecteur, je cr ois utile de voua maroh'ande, mais pair l'idée die mérite prévenir qu 'i1! n 'y a rien à tirer de cet élèvequi y es.t attaclJ.ée. ià; il n'a jamai s compris mot de farithrnéti1Les rrécom,penses utiles enseigneront que. auix ,tmfarntsà nie ip,astfarke cas des ob- Vraiment? No us allons voir. Je suis ier~ ~e 1puir luxe ou de i)J1UII' ,aglfément, sûr, mon petit ami, que tu vas répondre juste. mais a reidh-ef!aher au oontmaiireiceuocqui j'a_i.,prêté 300 irancs à ton papa, à -condition ,peuveniflrendr:e 1ser,vke. qu 1J men rende 100 chaque a,nnée. Combien • 1Einfin, lieslfécompen.ises tp!r-Oipres à ex- me doit-il eocore au bout de deux ans? - 300 francs, M·,sieu 'l'lnsrpecteur. c11ter,chez les enfants },e 1sentimentde l'1honneUJI1 sont ,les Técompensesvr.aim:enJt - Tu nias pas compris ma question; écoude ~s 3<)2 frnucs que je Uui a i prê tés, ton édU1catives,cair I,e sentiment de l'hon- t~: pere ma déJa rencLu deux fois 100 francs. neuir '<faitêhie.pour l'enfant uin des ipuis. Combien lui reste-t -iil à me rendr e? saints motifa qud Ie ;pous'serut à bien aofr. - ~. francs, M 'sieu ·l 'In sipedeur. ~' é!JP'fèsœs ij)!l1Îindpes -les!Parent;' et -:-- De~Jdément, mon pauvre ami , 1le maître l1es eduJcatelli!'& ne doivent ,pas muilitipller a bien raison de dire que tu n'y connais rien, - C'est possible. Mais moi, je connais 1~ ll'écompensoo - ne ;p,asd!onrt11er des recamipenses de grand:e vale$ - évi- mon papa. • ter de dornner <l'esiria'll!dises q1uli déve* *à 1'ëcdle sur 1Jeschai• • Bob est interrogé l0,pipe11aient chez 1renfant le défaut die nes de mont agne. - Oites-moi mon ami la gourmandise oui diespamres qu.i f,liat- iout ce que vous savez sur 1Je Jura. _ Su; teraient :sia vainJté, etc. le ? - Jlllra. - (,Bob, sans hésitation:) 1 Le hlllt de 1'ooUJcationest d' appren,.. ]lllr~, mais un peu tard, qu'on ne l'y pren· dire à l'fflf.ant à d!omptierses mauvais dra1t :J91us. 1

DISTRICT D;ENTREMO NT

AGNES Bruson (G) 5-50 Chable.,; B Ir ~ Lourl ier (G) 5.20, (f) 3.30 -

\es· (M) 2.50 - 'LIDDE&-Ville (G) 3-90 ORSIERES, Chamome (M) 3.50 -

!JJ(f) J a Du:ay (M) 2 fr. - Sou~la-Proz (M) - RepPaZ (M) 6.80 - SEMlBRANCHER 1 VOLLEGES, Chemin (M) 6-20 ( DISTRICT DE ST-MAURICE J)()RENAZ (G) 1 fr. - Alesse (M) 5.20 EVIONNAZ (G) 2 50 - MASSONGEX , (M) 6.50 .:._ M1EX (M) 4.50 - STMAURICE (F} 7-70 - Epinassey (G) 1? fr. _ SALVAN, Granges (F) 1.35 - Marecotlet (F) 4 fr. - VERNA YAZ (G) 12.50 (f) 12 fr. - VEROSSAZ (G et F) 19.05 DISTRICT DE MONTHEY CHAMPERY (G) 3.40 - COLLOMBEY (f) 10.10 - Muraz (G) 2.75 - (f} 6 fr. Jllusaz(M') 3.05 - Neyres (M) 3.60 )lONTHEY(G) 16.40 - (F) 18-10- PORTVALAIS,Bouveret (G et f) 12 fr. - STOINOOLPH (G) 3.15 - TROISTORRENTS (0) 11 fr - (F} 6.70 - Ghemey (M) 4 fr . .Morgins(M) 2.65 - V ALD'ILLIEZ (G) 3-85 _ (f) 18.50 - VIONNAZ (G) 5 fr - (F) UJ - Revereu.1az (f) 4 fr. - VOUVRY (0) 6.65 - (F) 13.50 - Mie x (M) 8.10.

O). 2.50 _

OlfllZ

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Autourdu Calendrier L'Almanach du Valais accom,;:ia. 4ne chaqueannée la mention des mois .:1 ·~ ~n oalendrier ide 'f)en.séèspieu,s-eset autantque possible ·a'PIPlfOIP 'flé~s d chaclln d'eux.L'on s'en conv-1i11,crc3. ·p~ir :es quet,qu es .citations suivante:; que 1i,ous trouvons dans l'édition de J 9 i 8: JANVIER JESU~C HRIST! Ce n·est pas sans ém-0tioo que nous prononçons ce nom bén i, qui estdu miel pour nos .Jèvres, un cantique pour le cœur . Jésus-Christ, que son Père a constituéson héni lier de toutes ·ch-0ses, ipar qui il a laitles siècles, en qui se ré c1,pitu,le toute la création. H était hier , i'i est au•jourd'hui, il est dans tous les temps. Le jour du Seig,ne u,r n'estpas de ceux qui s·écoulent. AVRIL Hostie pure hostie sainte , fleur de l'amour dont.Ja croix' est le fruit , emi:>a~imez notre

vie, cette tente dres sée pou r :.m jour. Sous les douces ombres du mystère donnez-nous le bien aimé et avec lui tou te Ja joie concédée à ·l'exit! Pénétrez en nos âmes , hostie divine, et aprè~ avoir été no ire pain de chaque jour, do nnez -nous dans sa gloire celui que nous a,•ons tan t aimé da11Jsson abaissement.

MAI Vierge sai nte, qui nous fut doun~e ,pour mère du haut de ,la Croix, au miLieu cie vos jours glor ieu x n·ou bl iez pas •les tristesses <le la terre. Jetez un regard de bouté sur c'!ux qui sont dans la sou!france, qu.i Julte1it cr,nlre les d il!icultés et qui ne cessent de trempe r leu:rs lèvres aux amertuffRS de la vie. 1'_.yez pi lié de ceux qui pleurent, de ceu x qui prient, de ceux qui tremb'.'ent. Donne z à tous l'espéra nce et la paix. AOUT LE ter AOUT . - Ces mots sont à eux seuls toute une évocation. Qu-i, mal·gré cn ta ines défaillances, la Su isse se rappeiJe encore sa nob!e devise: DIEU ET PATRIE. Dans les circonstances solennel ·les, ces deux amours se fondent en un seul pour jeter au iirmari1ent d'azur !l'hymne p ieux que chantent à l'unis son et la doche de 110s temples el les lèv, es du vieil'lard ou de re niant. DECE.MIBRE La fête de l'Immarnlée Conception est bien à ,sa place d'ans le mois de Noël. La c?nception de cette vierge sans tache, par r.u1 ,1011s v·iendra ile Sauve ur attendu, est en effet c, mme !"au be blanche qui ,précède le lever radieux du sole il de justice. Ce n'est point nqus distrarire de Jésus que d'arrêter u n jour i.os rpensées sur la pureté imm:1culée de Mare tt d'exci!er par là nos cœurs à l'aimer, r.os âmes à se purifier et à se sanctifier t 'JLjours da vantage .

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Agendadu Valais Ce ipetit oamet de ,poohe - ,comp,a,gnon ins,éipaira ble de ses possesseurs d'u 1er j a,nvi·er é1iU31 décembre vient i,quie de piaraîwe p,om 1918. T,rès ipr,ait et d'un forma,t 'Portatif, il conitin'llleà s'effo.ocerde satisfaire sa olientèil~va, riée en s~ad'a:ptant à notre milieu agri1cole,in:du5triel et commercial.


6 Pour 1.réponJdre ·à ,un désir exprimé de différents côres, l' Agenda du Valais rpar.aît.ra, encore ipou1r,cette am.née, en deux éditioins différentes: cartonné et ,1ortefeuiUe.(2 fr. ,cart., 2.50 ·.po·rtefeuille.) "Mais, v1 u le renchérissement ,considé:able de toiutes ,choses, rpersonne ne devra ,être Stlil1p,ris d'une maj,oration de iprix impérfowsemerntimposée 1paŒ"les circon:stanoes, étant donné ,que dians tous les domai,nes l'inévitable Joi de la hausse est en vigweur jusqu'a1u reto,ur, à soulhaiter le ,plus prnchain 1possi:hle,de ttmps ·et de :prix normaux. -o---

L'aumône auxenfants Doiit-on faire l'aumône aux enfants"? Oui, di·ront des p,ers,onnesqui peuvent s'émouvoir à la vue d'un ves~on 21nguenil'les ou d'un paintalo,n.loqueteux. Non, répondwnt carrément J.esgens réflédli s. Il n'est, s,ans doute, •pas beaucotl/Pde spectacles ip,lu,saHrisfanbs q,u·ecelu,id'un petit mendiant au corps .ahétif, aux !r.ai·rsfüés, ,q,u,i, d'uine voix larmoyante , 1mpfore la 1charité. Qu'il mérite aide et com;passion, ruUJlne J.e,cont1ester.a. Maïs, en tou,t.es·tes drco·nisf.anicesil fau1t savoir mesurer les conséque'nces de ses actes et, av,ant d'a•p1p 1 iq,wer un remède, s'.assurer qu'il n'a,gg,ravera pas le mal. Examinez ce jeune mi.séreux·qui aowste les p,assants ou va de porte en ,por,tedébiiter 90,n; invariable boniment. Const.atez l'usage qu'il va faire des ;piécette.s H'ÇIU'es.Neuf fois su;r ,dix votts verrez qu'elles seront mal em1ployées. A,près avoi,r anpenté ·l,esrues u, autte de bonrzes poires à eXl,Ploi,ber, ou· ap,rès avoir achevé sa tournée de village en 1-'illa(Te le ipetit mendia,nt s'en ira prnbab,Jem;n/ tout diroit chez Ir. pâUssier ou le marchand die taba,c, l't ià il dé:pEmera une bonne 'J)artie du 1p1roduitde sa cueillette. Admettez m~me que raulrnine récoltée soit -con,sacrèe.1 l'~chat de choses utiles, vocwsaiwrez coin1frioué, ,powr u:ne lég-ère,paPt il est vrni, à liu,i donner des 1

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habitudes de vaga bonda~1\ de di lation et de 1pare;se. Tout en ha.tt p::iv~. en flânant 1..:long des ro.ut

frnp1p,ant plus ou moins h.:1rdim toutes les ,portes, i:l fait le triste ai tissage du vice. Il deviendra fatal un nouvel anneau d'une de ces flombreuses dynasties de mendkm se ,per.pétu1entdans cer:raines ,régi fcurnissent à l'armé!:' du .crïme le .~and nombr,e de ses recrues. L'a, ne faite à l'aveu.,gL~+te n't'st pas -charité, c',es:t,plutôt 11n encJu:r.ag aicco·rdéà la fainléantise,,au rpréjudi vr.ai ,pauvre guj l,utte .:::ontrela et fait tous !&esePforrs pou-r se s,ou,s ·H: à son étreinte. Un jou-1,dans :me semblée d'éduca,teurs. un orate:.1:1· cria: « Donner de l',airgientà un e qu.j mendie, c'est, sa.n.ss'en douter être, commettre une mauvaise actio Nous estimo·ns, pour notr.:! ~omp,te il avait ,raison. ' 1ttrie !a mend" Comment ,coml:>·c1 professionnelle ? La loi, direzl'interdit, et il n·y a qu'à veille1-à ap,plica;tion. Sans dout<".mais cel suHit ipas. La loi, chaeiun Je sait e résea,u trè2, lâchl et lb initiés' s:t ,;, ec:u:ne id1re,s;s,e No1Ftalll:t se f;.iu entre ses mailles tou,ten tai'Sant la . · m;x gendarmes. Ce n.'t·3t qn'cn é r2.nt le ,public, qui e,;[ 'èuiours 1rn ~o«o. en le mettant en ~~r,it C·> l'exi?loitat.ion ~e. la Me,niaisance q11 ar,~1vera.a gu,~nr cette honteus,e ,p qm esit a la fois un e. ces :auses d oe.s suites du ·pa111pé risrr,e. Qu'on dévelo1p1pedès le jeune l't:::wit de chartté ],it!'1 uit~ndu, qu:~n oaninisse l'aumône qiui d~pra av1ht. Lo,r2,qu.el'enf,a11~qui nJe-nrJ.ie stra de fa.i·rierecette, les i~Llnesv· bonds s,e1ront de plus e., p]u3 rares; lieu de tend·re ,les mai ri:.. ;ls .les emp rnnt à ·travailler; ils ne q,uémand p:·.:.,l'.ewr1pain, ils le gagneront. ':t, 10u·. ]a une grande vil:,1iire S(>ciale rt 11: J>o,rtée.

Bibliographie M.flN HflMATLAND • . - Cadendri.er "ttéraireet artistique pour le peuple sutS·· ,e _ Pu.blication du Dr Gustave Gruaa'u . _ Editeurs: Berne: Dr Gustave Gru· "tl&UZurich: Rasc her & Cie. Genève: Dr. ·khardt. - 204 pages, 124 illustrations. planches artistiques, dont deux en COLL· 14 S.

'Jpujours la bienvenue et beaucoup lu~, publication nous ap porte chaque a.~nee alfes surprises. Son contenu va.ne el en fait une œuvre -du meilleur aloi. Le au volume surpasse encore ses devanfant au point de vue littéraire qu 'au de vue artistique. Plusieurs sujets vas y feront la surprise de ceux de nos rs qui vont feuilleter cette pub<ïcation nt palri ·otique. C'est un ,produit bien , qui rend fid èlement Je caractère nade nos artistes ~t écrivains, et avant une tribune ouvede non s.;ulement à des tendances de 'l'art en Suisse, mais semble même de cet art Et c·es,t ,pouri nous saluons toujours avec p laisir la

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venue de cet ouvrage et nous Je recommandons chaudement à tons ceux qui aiment no Ire bene patrie suisse . • 0 mein Heimatland .' se vend au prix de 2 [r. 50 dans toutes les li· brairies et pa.peteries. 0000000

LE SOIXANTE-SIX Ce n'est ,pas un canon ... c'est un jeu de société inofiensii, renouve fé du vieux jeu de l'oie des [amHles! Gest un jeu ins tructif puisqu il rappelle en petits tableaux qui se suc· cèdenc dans I ordre chronolog ique les grandes dates de noire histoi re naliDnale, des Lacustres à la carte de pain! (Les guerres re li·· gieuses ont été omises à dessein.) Mais c·es t un amusement aussi. Pour les numéros qui rappellent des événe ments heureux ou gl'.orieux de nos annales suisses, ,Je jeu donne des gains; par con · tre , pour ceux qui concernen t des événements :peu à l'honneur des Suisses anciens. . . ou modernes, Je jeu amène des :pertes, des reculs , des pénitences . Là est 'l'originalité du 66 - créé par les Editio,ns • Spes », à Lausanne.

OIXDE CAN'f[QUESCA.rrHOLIQUES

à l'usage deréglise,desécoleset desfamilles

posés ou recueillîs par t F.-0. Wolf, organiste de la cathédrale de Sion . (Ouvrage honoré de hautes approbationsj Les 103 morceaux de ce recueil se répartissent ainsi : Nos 1 à 32, cantidédié; à la sainte Vierge, - N°s 33 à 88, cantiques au St-Sacrement et St-Esprit, - N°s 89 à 97, cantiques spéciaux: pour Noël, - Nos 98 à 103, igue~ divers pour processions, miesions. Les cantiques à la sainte Vierge et ceux ùe Noël sont écdts en grande ie pour 1 ou 2 voix, dans un style populitire. Ils soot •lestiné3 à être chantés les écoles lors des bénédictions et saluts rlu mois de mai et pour l'arbre de Noël. Le plus ~rand nombre des morcea1n, arra.ngés pour 3 ou 4 ~oi~ d'hom1 peuvent, grâce à leur facilité, convenir pour les élèves des sécmna1res, des es et des écoles normales, et surtout pour le, Cécilienoes ds village à l'ocjon de bénédictions, pro<essions, missions, etc. Pour-les abonnés de l'ECOLE PRIMAIRE, du BULLETIN PEDAGOGI' ainsi" que du JEUNE CATHOLIQUE, l'ouvrage est cédé au prix de faveur l fr. se1dement, pris à n'importe quelle quantité (au lieu de fr, 1.SO.) Adresser les demandes ainsi: Editeur de l',,Ecole Primaire". Sion.


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