No 05 l'Ecole primaire, 15 Décembre 1951

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71ème Année .

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No 5.

71 ème Année.

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SoMMAIRE : COMMUNICATIONS DIVERSES : Abonnement à L' « Ecole Primaire ». - Convocation. - PARTIE PEDAGOGIQUE : Le mot à mot à l 'écol e. - Vais-je adhérer à u n parti polit ique. - Projet d e grammaire pour les écol es primaires du Vailais. -Le métier, c'est ce qui unit. -PARTIE PRATIQUE: Centre d'intérêt. - L'industrie. - Le coin de la gymnastique. Bibliographie.

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=---AVIS Toutes les comm uniclcations pour l'Ecole primaire doi vent parvenir à la rédaction au p lus tard pour le 10, respectivement pour le 25 de chaaue mois. R.

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L'a.s semblée générale des membres de la caisse .de retraite du .personnel enseignant aura 1 ieu ile samedi 2.2 décembre 1951, à 14.15 heures, à l'Hôtel de la P lanta, à Sion. Ordre du jour : 1. Procès-venbaJ de la dernière assemblée. 2. Projet de statuts de ·l a caisse, 3. Divers.


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En raison de il'ÏIDIPortance de l'objet .principal à l'ordre du jOU«' la commission compte sur une nombreuse partici{pation. A cette fi~ et en accord avec le Département de •l 'Instruction publique, elle pr.ie le personnel enseignant de faire !l'école le jeudi en vue du congé du samedi. Les frais de déplacement seront remboursés aux participants. Sion, le 13 décembre 19~51.

ùe mot à mot à l'école L'étude du mot à mot à l'école a œnoontré depuis quelque ttemps bien des détracteurS', qui en .ont fait un meuble bon à mettre au rebut. Nous admettons rq u'H fut un temps où, en raison de ~'insouciance de certains instituteurs ef de leur mode de procéder, toute braillche d'eru;eignement était rabaissée au nivea:u d'une opération purement ' mécani,que, d'un simple tmvail de mémoire, où les ~leçons données à ap,prend.r e n'étaient pas préalablement eXJpli'quées d 'une manière suffis-ante, où J'on se contentait souvent d'indiquer simplement la suite à étudier par ·cœur. Mais était-ce le cas général ? Nous ne ·l e croyons .pas. Est-ee qu'aujourd'hui où l'on se vante d'avoir trouvé des méthodes pro,gressistes tout marche partout tà la perfection ? Une méthode ne vaut que <:e que vaut le maîtl'e qui s'en sert. Or, ious les maîtres sont-i•l s à l'abri de tout reprDche ? Nous savons que dans le passé, qué certains minimisent trop, il y a eu d'excellentes écoles, que tout·es n'étaient pas arriérées ni routinières, qu'il en est sorti de nombreux élèves qui ont fait leur chemin dans la vie. Esf-ce que de nos jours, malgré l'em,ploi de méthodes 'l.'énovées on ne constate pas un peu partDut d'assez grosses déficiences dans l'enseignement, surtout dans queJ.ques branches, telles que 1a langue maternelle, -l'histoire ri::J,tionale etc. Les ·examens pourr.ai·e nt nous renseigner à ce sujet. Avec ·la prétention de fa<:iliter le travail aux élèves par la suppress·ion du mot à mot, l'enseignement: trop intuitif, les J evoirs .faits en équipes et-c., on a réduit chez -eux l'effort à la portion congrue. On veut instruire en amusant. 1Mais revenons :à notre sujet, 'le mot à mot. Faut-il le cDndamner ! Nous ne •le pensons pas, car il a du bon.

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D'abord il perfectionne la mémoire et la fortifie dans ses diverses o.p~rations. Plus cette faculté est puissante, plus l'acquisition des d1ffér·e ntes connaissances est fa-cile . Est-ce que dans la vie courante, dans n'importe quelle profession, on n'est pas obligé de faire ~constamment appel à la mémoire '? Quelle serait la situation d'un homme qui aurait oublié la plus grande partie de .ce qu 'i·l a a;ppris dans sa jeunesse '! Puis l'étude du mot à mot demande un effort sérieux, une volonté tenace, ·ce qui a pour effet d'affermir le cara·ctère, dont on a tant •besoin de nos jours, où la lutte pour la vie es.t si <lpre. Enfin ~e serviee le ·p lus important que rend le mot à mot, c'e~t ·Celui d'apprendre à .parler et à écrire <:onvena<blement. En effet, Dn prend possession d'une foule de termes génénllement hien choisis, donc propres; on se familiarise avec un style, sinon toujours élégant, du moins toujours correct. Pour se former au style, nous ne connaissons que deux moyens : ,lire des ouvrages bien faits et entendre parler couramment. Or, à quelles lectures nos élèves ont-ils occasion de s'adonner ? Combien de nos écoles possèdent une petite bibliothèque appropriée à leur intelligence ? Ce n'est .donc ·guère que dans leurs manuels de classe qu'ils peuvent lire. Et cette lecture ~eur sera d 'autant plus prDfitarble ,q ue par des répétitions nombreuses, c'€'.st-à-dire par ;l 'étude du mot à mot, elle se gravera dans leur mémoire quant au lfDnd et quant à la forme. Une lecture l:ihre, f a,cultative, ne produit certainement pas le même effet, ,parce qu'elle est trop fugitive, qu'on ne s'y arrête pas suffisamment. En ce qui •Concerne l'audition des grandes personnes, nous nôus demandons dans quelle proportion se rencontrent les gens qui, surtouf à 'la campagne, parlent -correctement et peuvent servir de modèles aux enfants de nos écoles. Que d'expressions vulgaù~es, parfois fort incorrectes, que de mots impropres, barbares dans les conversations courantes ! Et •l e patois ? Ne continue-t-il rpa:s à avoir droit de cité dans nos villages ? Il faut donc, qu'à l'école, les élèves aient ~ 'oc-casion de se former en entendant les maîtres ,parler corr·ectement, en étudiant et en récitant ~eurs leçons, en préparant les exercices à faire par écrit, etc. Cela exige des instituteurs un travail de tous les instants, une 'iurveiHance inlassable. Cc n'est .quà ce prix qu'ils obtiendront des résultats satisfaisants. Bossuet , ce grand orateur, écrivait ses serrmons et les ~ppre­ naif par cœur.


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Les morceaux de diction : •le.s belles fables de La Fontaine le.s délicieuses poésies d'un certain nombre d'écrivains s·appren: nent :bien par cœur. Aussi ne les oublie-t-on plus en tièrement. et au -courant de la vie, plus d'une expression, plus d'un pas"a"e nous revient en mémoire, -ce -qui n'aurait pas lieu, si on !es : 1 v~-'ït s implement lues une fois ou .l'autre. Non, qu'on n e jette donc pas trop de tpierres nu mol à mot· I10US savons gré .aux maîtres qui nous y ont astreint ·p endant nos années d'études. Terminons par le mor de Ni•cole, de Port-Royal (17ème !'iècle) : «·Les •choses qu'on appr.end par cœur sont ·c omme des moules et des formes que les .pensées prennent plus tard, .Jor.squ'on veut Jes exprimer, de sorte que lorsqu'on n'en a que de bons et ·exceUents, il faut, comme par nécessité, qu'on s'exprime d'une manière noble et élevée ». J.

gr. 1 gr. 2 gr. 3 gr. 4 Résultats généraux 61 49 48 48 Jléponses OUI % 35 46 47 50 Séponses N 0 N % 4 5 3 5 Inclassables % ,Cons tatons que les positifs et les n égatifs s e r épartissent d'une façon à peu près éga·le et' que les •positifs se recrutent surtout ch~z -ceux n ' ayant su:ivi que la scolarité obligatoire : 61 % contre 4 7 % uux dé lenteurs de la maturité. Raisons de cette différence ? Par les extraits que nous donnons ci-après, répartis par groupes, les instituteurs pourront se rendre !Compte de l'état d'esprit de ·l a jeunesse. ILes maîtres des cours ·COmplémentaires en tireront d'utiles .conclusions, nous en sommes convain,c u . Ils se persuaderont en pa1iiculier que .mieux vaut ·c onvaincre les futurs citoyens de la valeur de nos libertés que de leur faire acquérir une foule de connaissances civi·ques abstraites et purement forme11es. Cl. Bérard.

\7ais ..je adhérer à un parti politique ? A l a demande de Mr Chantrens, adjoint à l'expert en chef aux examens pédagogjques des ·r·e crues, une vaste enquête a été organisée sur Je.s places d'armes de la Suisse romande où les jeunes gens ont dû traiter le sujet suivant : «

Vais-je adhérer à un parti politique ? »

600 recrues ont ainsi pu ex.primer librement leur opmwn. Les I'ésul.tats montrent que parmi: ces jeunes citoyens, trop ·peu apprecient à leur juste valeur nos institutions démocratiques el prennent consdence de l'utilité incontestable du droit d'association, Hs se dés.intéressent également des autres droits politiques que la constitution nous a•ocorde ; c'est :POurquoi l'éducation civique doit être sérieusement rerprise pa:r la base, si l'on veut que la jeunesse s'atta-che à nos institutions. C'·e st par un enseignement concret, actuel et toujours rènouvelé qu'on pourra les amener à connaître le .prix de nos libertés. Pour le dépouilJement de l'enquête confié à MM. Roller et Des.soulaye de l'Institut des Sciences de l'Education à Genève, ~es recrues ont été réparties ~n 4 groupes : groupe 1 : sujets n'ayant suivi que la scolarité 01bligatoire; groUJpe 2 : sujets ayant suivi les cours complémentaire.s professionnel·s ; groupe 3 : s ujets ayant suivi un enseignement professionnel supérieur; groupe 4 : sujets ayrnt obtenu 'la maturité.

EXTRAITS Réponses positives

a) Pour une raison de doctrine. Groupe Il Je ohoisirai le ,p arti .qui correspond •le mieux à mes idées. Je veux adhérer à un ,p artr politique qui défend les droits de l'ouVIi·er, car moi-même ouvrier, je veux combath·e avec les citoyens de ma classe. Le parti... me ,p araît être le meilleur de tous, c'est pourquoi je le défendrai de tout mon •c œur. Il défend la cause de .l'homme rtout à fait libre et ne cache rien aux yeux du citoyen. Groupe IV Je crois que chacun doit choisir le parti vers ~equel sa conscience le pousse comm e étant celui ·qui servira le mieux ·s a patrie. Il suffit de ohoisir le parti qui Intte !pour le même idéal que

Je vôtre. Chacun est amené à s'unir au parti qui lui paraît tendre au hien commun et à la prospérité de la .cit~. Il imrporte à -chaçun de vaincre son dégoût pour ·l a .p olitique, de choisir en toute ·cons-cience le ·p arti qui pour lui est dans le bon chemin. n faut adhérer ·à un parti politique, à celui que, e n âme et conscience, vous estimez le p lus .3Jpte à réaliser la « volonté généra'le ».


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b) Pour participer à la vie politique : se renseigner, opinion, critiquer, etc. Groupe II Le •p arti nous apporte des prk:isions sur les élections ou les vota~on~, précis~ms qu'il esl difficile de connaître sans faire p~rhe d un parti . . De ;plus chaque citoyen a une conception d1f.férente de la liberte ou de tout autre problème pouvant se poser aux électeurs, et c'est dans une assemblée de Parti qu'il pourra eX~poser ses idées et plans, qui, suivant ·leur va•lcur, peuvent être pris en considération. Il a également le droit de critiquer en assemblée les idées de ses collègues et de demander ·des précisions sur certains points. Que peut fai:re un homme seul aux idées nouvelles et bonnes? Rien, •s'il n'a pa.s av·ec ·lui un parti sflr cl solide pour le souteni•r et imposer ses nouveautés par .la foree de son ensemble. Au cas où un citoyen n-e serait pas d'aœord avec le .parti il a la possibilité de prendre la parole et d'essayer de f~ire comprendre ses idées aux autres membres. Un homme qui veut rester indépendant ne pourra pas, seul, faire percer son opinion. Il doit pour cela entrer dans un parti. Groupe Ill Il est bon de se joindre à un ,parti politique pour ·l'aider et Je soutenir de nos efforts dans sa cau se, mais tout en sachant garder sa personnalité. ·Comment participer à la vie politique d'un pays sinon par l 'intermédiaire d'un parti ? Les partis permettent la rencontre de p lusieurs tendances; il ne doie pas être pour l'individu un oreiller de parress.e. C'est au sein d'un parti que l'on ap,PI'end à défendre son opinion et c'est .au s·ein de ce parti que l'on trouve des homme<J avec lesquels on !peut partager ct mesurer cet idéal. Groupe IV Je ne veux pas reSll:er dans Je rôle de spectateur passif; mon désir est d' être, si •c e n 'est sur Ja scène, du moiru; dans les coulisses. Le parti n'est pas du tout une machine qui fonctionne parce que chaque rouage obéit. Dans mon parti j'aurai le droit de faire valoir mon o.pinion. Et si, par aventure, mon opinion est convaincante, •le parti sera pour moi un moyen de faire gagner mes idées. Je ne puis m'abstenir de jouer mon rôle, s i modeste soit-il, dans Ia vie tpolitique et ·sociale de mon pays. Le parti n'est rpas une occasion de se remplir les poches ... c'est un service à autrui, c'·est un don de ses capacités et de

ses qua·lilés, un don de Sùi au serviee de la chose publique, de l'intérêt commun. Les partis sont utiles ;pour renseigner le peuple et pour le mettre en garde contre une loi ou une décision. r) En comprenant la nécessité de la pluralité cles partis. Groupe Il Il est nécessaire d'avoir des ·p artis adverses. Les partis •pennettent mieux la représentation de toutes .Jes cla~ses ~u gouverneme~t; En ayan~ plusieurs partis, il y a auto~attqu,emcnt des Idees contraues, et cette opposi tion cr?e JUS~ement une c~rtaine émulation : cha-que parti voudra faire mieux, ct le develo;p,perucnt, 1e bicn-êtr.e des dtoyenrs s'en ressentiront grandement. Groupe TV Les 1partis politiques sont nécessaires à la vie du pays. Tout gouvernement, en effet, doit avoir devant lui un parti d'opposi~on qui l'oblige à bien faire, qui le ·pOUSSe à faire sa tâche 1mpeocablement, faute de quoi il risque d'être renversé. d) Par devoir. Groupe IV Chaque citoyen devrait se faire un devoir de s'intéresser à la politique, dans son intérêt, et dans celui de la communauté. To~t. citoyen devrait faire une place à l'étude des problèmes politiques de son pays, ·c ar nul n'a le droit de critiquer qui n'est pas au courant des questions du moment ; ct les forces s.~b.ver:i·ves qui :v1sent à instaurer ·chez nous un pouvoir totaJJtmTe lllCOllljpahhle .avec nos mœurs et notre esprit auraient beau jeu au milieu de l'indifférence générale. Tout. citoyen suisse qui a atteint la majorité a un devoir, un devoir moral, un devoir d'Etat à remplir : adhérer à un parti politique. t) Pour une raison intéressée: protection d'ordre social.

Groupe 1 Pour voter, il faut être d'un parti... il faut se tenir pour demander des loyers bon marohé et des •p aies plus élevées. Je ferai partie d'un parti qui défende mes intérêts d'ouvrier contre un capitalisme toujours plus exigeant. Groupe II Le rattachement à un parti me permet d'être lié à mes camarades de travail, de suivre des cours, el d 'être protégé contre des patrons incompréhensifs.


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Groupe Ill C'est. en faisa?t bloc dan~ sa propre corporation que l'Gu est ole m1eux à meme de se defendre contre les attaques bien sou. vent injustifrées d'autres .p artis. Groupe IV On peut s'affilier à un parti par :inlérêt matériel, pour .défen. dre les droits du travailleur, ct surtout son salaire. f) Pour une raison intéressée : tremplin. Groupe II Il faut être d'un parti pour avoir une p la•ce, car sans· le parti... on n'est rpas capaible d'avoir grand-chose. Groupe IV Il est toujours très utile d'adhérer ù un rparti conforme à son opinion, si l'on veut se créer des relations ou acquérir d'autres avantages qu'on ne pourrait obtenir a utrement. g) Par tradition. Groupe Il Comme mes an!Cêtres, je veux gru·der leurs traditions et rester f idèle à leur parti ... J ' ai constaté que mes idées correspondaient exactement à oe parti. Je suis certain aussi que celuici ne défaillerait pas :p our défendre ma cause lorsque j'éprouverais des difficultés. h) Après I'é{lexion et expérience de la vie. Groupe Ill A vingt ans, on commence seulement à e ntrer dans la vie proprement dite du peupl·e suis.se. Aussi faut-i•l attendre en•c ore quelques années avant de pouvoir juger exactement quel es·t le parti qui correspond le polus à nous-mêmes, à notre tempérament, à nos idées. Groupe IV J'estime que le ch oix du parti auquel on veut appartenir est une chose très importante, a ussi je réserve encore ma décision . Il me se.ID'ble inutile, dès la majorité, d'entrer dans un parti politique : i•l faut attendre encore quelque temps pour perm<!Ure au tempérament de l'individu de s'êpaneh er norma·l ement. N'est-il pas plus sage de laisser mûrir notre expérience politique, ne pas s'engager avant de connaître p lus à fond les dif.férents .partis. Jusqu 'à trente ans, trente-cinq ans même, it est nécessaire que le citoyen .fasse un tour d'horizon avant de s-c fixer, s'il en éprouve .Je besoin.

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Réponses négatives a) Refus de s'embrigader.

Groupe II Ce n'est pas nécessairement en se rattachant à un .pa·rti que nous pouvons remplir notre devoir de citoyen. Je ne me laisserai pas influencer, mais me contenterai de prendre ceci ou cela dans chaque parti, en essayant de voir les c hoses en .face. On trouve toujours des moutons à tondre, et ·ces moutons ce sont ceux qui suivent aveuglément leurs chefs politiques. Le principal tort que je trouve au x partis politiques est qu'ils ob'l igent le urs adhérents à voter dans le ca:dre et dans les idées générales du parti. Pour moi, le droit de vote d evrait permettre à tout homme d'e~primer son idée personnelle sans pour cela s'occuper de celle des autres. Si Je chef du parti vous dit de voter oui ou non, cela est un ordre; et c'est ce qui se passe dans tous les .partis : je ne l'admets pas. Groupe Ill Je ne désire en aucun cas faire partie d'un parti, car cela est nuisible à sa propre opinion s ur di'iiférentes questions, étant poussé par notre parti à voter des 'Choses que ?ou~ trouverions ridicules . .c'est le citoyen libre de tout part1 qu1 est, pour moi, 1e plus utile. Je veux faire m es devoirs de citoyen en étant mon propre maître. En Suisse, démocratie reine, l'Qpinion personnelle est resrpectée, ce qui n'·est p a:s le cas partout dans• le monde; donc, nou.s qui n'avons pas de joug, ne ·cher ch ons pas à nous en ·c réer un par l'entremise des rp31rtis politiques. Groupe IV J.,.e malheur des peuples vient des hommes qui, ne sachant

se diriger seuls, se mettent à la disposition ct deviennent les ,pions de quelques chefs souvent dépassés .par leur propre 1puissanee. . , . . Un citoyen entrant dans un partl est tenu den smvre.les directives. Il n'est plus indépendant, et souvent sa m amère de voir est faussée par une ,p ropagande ta·p ageuse. Mieux 'Vaut se t enir à l'écart des partis et remplir ses devoirs de citoyen au plus près de sa co11SICienœ de Suisse. Dès qu'un homme entre dans un parti politique, il ne peut plus agir l~brement, mais il est guidé et il doit respecter certains principes. . Je veux être libre de mes décisions, ne pas devoir stuvr·e un mot d'ordre. Je veux peser ~ibrement le pour et le 'c ontre ct


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donner ma réponse d'a·p rès ma propr.e volonté, et n'être in. fJuencé 1par personne.

b j Par dégoût de l'activité des partis. Groupe Il ·C'est daills ·l a :plupart des cas se mettre dans la manche d'un gros 1bonnet. Ce procédé est lâ·che et il ne demande aucun effort et n'a p.ar conséquent aucun m érite. Les « coups de :piston » n'ont que des résultats déplorables. Les partis S•e tlljpent dessus par derrièr·e d'une manière dé" .goûtante et .cela amène .des histoires .qui .finis.sent bien sou. vent devant 1es tribunaux. Groupe Ill Il y a tro:p de partis :politiques aujourd'hui, et tous sans etce:ption promettent à 'leurcs membres ciel ef terre s'ils arrivent à avoir la majorité pour gouverner. Les membres, ne l'oublions pas, :paient des cotisatiolliS à fonds perdu, et ils seront toujou~s les membres payants et .pas1sifs de cette maehine inf.emale qu'est la lutte •sans merci que se livrent les partis poHtiques, aux dépens de leurs membres. Groupe IV La polihque a ·certains aspects :peu reluisants, et je ne sens aucune incünahon à m'y mêler. Les •coalitions d'intérêts que l 'on appelle partis sont formées .surtout ·en vue de l'intérêt de quelques-uns. Tout œt afflux de fonctionnair.es inutiles, tous .c es magistrats fumistes, tous ces arrivistes dégoûtants, c'est à la politique que nous ,l es devons. Un danger est ·c elui de la « .politique des partis » dans laqueJ.le les intérêts du parti prédominent et placent les intérêts de 'l a ·Cité au deuxième rang. Un parti, en outre, ne favorise pas J'unité et Ja fraternité des citoyens d'un pays, au contraire. c) Par manque d'intérêt. Groupe Il Le s:porl développe dav·antage l'homme que la politique et le rend moins .guerrï.er. La politique ne m'int~resse pas du tout.

d) Par neutralisme intéressé. Groupe Il Mon .métier m'empêche d 'entrer dans un parti politique. Fromager dans un village de ·c ampagne où l'on •connaît tout

,Je monde, tl serait i:mpossible de travaiHer si la popu lation .du village a un parti politique majoritaire opposé au sien. Je ne peux, sans nuire à mon commerce, adhérer à un parti politique à moins .q ue ce dernier soit vraiment la majorité a~bs·oluc.

Groupe IV Un commerçant, p ar principe, ne fait pas de :politique, car il doit être :bien avec tout le monde. Un journaliste, ,s oucieux et <:ontent de gagner sa vie, doit rester übre, indépendant. Il doit répéter ou •c ritiquer les paroJes des autres, mais garder 'les siennes au profond de son être. Autres extraits intéressants

Vingt ans ... une cérémonie officielle nous annonce en grand·~ pomiPe que notre majorité ·e st ~à, que nous avons l e droit effectif •e t le devoir mo~al d'aller voter, que c'est sur nous personnellement que tombe la responsabilité d'obé ir aux ~ois. Une chose manque pourtant et H pourrait sembler qu'elle soit importante, c'est la connaissanc.e de ces lois, de l'organisation du pays, des droits et devoirs du citoyen. Il ,f aut ·CI'Oiœ que ce n'es·t pas si important ·q u'on pourrait le ,croire au premier abord puisque l'instruction officielle primaire et secondaire ne prend pas la peine d'ins·c rire cela dans ses programmes . ll est regrettable que ·l e jeune homme ne soit :pas plus instruit, à sa sortie de l'école primaire, sur la question ·des ,partis ,politiques. J'ai vu combien de mes camarades -qui, à <:ause de cette Jacw1e, se sont joints à des .groupement's politiques en ne eonnaissant même pas leurs buts. Si nous regardons d'un œil objectif l' évolution des .civilisations et des idées actuelles, un fait saiUant s'impose : l'é· mancipation des peupJ.es et d es classes ~pprimées, Ja naissance du prolét ariat, .c onséquence directe de l'industrialisation. E t maintenant que ce mouv·e ment de libération s'est amorcé, rien ne pourra l'arrêter dans sa marche vers 'la vérité et la vie. •Quant à nous les jeunes, assoiffés d'idéaJ et de ,pureté, •c 'est tout naturel1ement vers le ,parti communiste que nous nous tournerons, vers üe .parti ·q ui représente l'avenir, vers ce parti ·qui s.eul possède l'espoir. Ce choix, nous le fais·o ns .e n to ute objectivité ·Car nous ne sommes pas encore liés par des intérêts d'argenf à une clas<>c sociale déterminée. Et si plus tal"d, confortablement instalJés dans la vie, nous revenons en arrière (nous nou.s tas-


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sons) vers des partis qui osent sc prétendre nationaux, ce sera bien par égoïsme, pour défendre ses intérêts ,p ersonneb et non par sincérité. Le christianisme a perdu sa puissanœ en perdant la foi. Iii n'est plus •qu'un masque derrière leque l se eac·h ent les vé. ritables intentions des partis nationaux. Le communisme, lui a -créé une nouvelle foi qui enflamme les •p euples qui luttent pour leur übérati·on (voir guerre de ·C orée).

Projet de grammaire pour les écoles primaires du \7alais 2me livre (Leçons à tirer d'une expérience)

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,ous forme d'exercices ef de tableaux synoptiques. Il ne faut pas ou'blier, tous 'l es maîtres sont unanimes sur ce point, que l'orthographe s'apprend par Jes exerciœs d'appli<cation plus encore que par J'étude formelle des règ.Ies. Un bon cours de lailigue {),oit être avant tout un bon recuei'l d'exerei·c es. C'est: à cela que j'ai voué le p•l us d'attention et -c'est ce qui m'a occasionné le .pius de travail. C'est un non-sens de reléguer à la fin du livre, comme dans le manuel actuel, tous 'l es exercices. En ru.fet, 3:1près avoir fait tirer la règl-e, le maître a tout avantage à faire faire oralement des exei'Cices d'a,pplkation; cela ·c onstitue en même temps une prépaxation directe au devoir à domi·cile. Si les exerdces sont rmvoyés à b fin du volume, et si l'on veut pratiquer de même, iJ y a une perte de temps considérable et du désordre. x

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(Suite) Les élèves ont aussi IPas mal de p eine à f·aire les distinctions entre les diverses gra;phies : exem,ple : c'est lui qu'il a vu ou c'est •l ui qui l'a vu. Je pense qu'elle viendra etQuel/e heure est-il ? On entend tout. On n'entend rien. Il prit et il a pris, etc. C'est pourquoi des exel'ciœs ortl10tgra,ph.rques à propos de œs remarques sonf également prévus à ohaque oh~pitre. ~quises

*** De [a sorte, -comme on vient de le voir, chaque chapitre se divise en trois parties distinctes, indépendantes jus<qu'à un certaiu lpoint, les unes des autres, savoir : ·étude de la grammaire propremenf dite; étude de la conjugaison; exerdces orthographiquJs, disons mieux homonymes grarumatioaux.

*** Ce manuel, ne perdons jamais -cela de vue, s'adresse à des classes valaisannes -comprenant pour la .p1UIPart tous les degrés. •C'est la raison pour ~aquelle de nombreux exercices sont prévus immédiatement après la leçon, permettant au maître d'occuper rf.outes les divisions. Depuis ~ que j'ai visité 50 classes pTimaires, 'l a plupart à tous qes degrés, j'ai ~a conviction qu'une grammaire conçue selon ces principes p eut rendre de grands services aux maîtres. Après 1'analyse, la déduction, la règle, puis la synthèse, pour autant ·qu{l les é:lèves en sont capables, mais seulement 1

Voi1à donc •comment le manuel est conçu. Entrons maintenant dans cértains détails et examinons sa présentation au point de vue purement didactique. La leçon débute par des exerci-ces ·q ui seront encadrés; les mols à faire valoir ressortiront en noir, les lettres qui désignent les accords se détaoheront en gros caradères. De la sorte il sera facile aux adeptes des méthodes euristiques de [ai·r e tirer la règle ,par ~es élèves eux-mêmes. Ici une question. Ne serait-il pas mieux de commencer :la leçon par un texte d'auteur, ·c omme le font la p lu!part des gram111aires françaises , p<l.utôt que par d es exemples simples et pratiques ? J.e sais qu' à -ce sujet les avis sont part'agés; certains estiment que dan s une grammaire •c omme dans un livre de ·lectur e, on ne doit présenter aux élèves que des modèles du genre. Tel n'est pas i'avis des émin ents grammairiens Bailly et Brunot, ni t'elle du Département de l'Instruction publique du ·canton de Vaud qui dit qu'on doit .partir d'une ·l ao.gue •à 'la !pOrtée des en[ants, et encore moins celle de feu M. Atzenwiller de Genève, autrefois chef de serviœ au Département de 'l 'Instruction publique de ce' ranton et auteur d'une excellente grammaire encore en usage aujourd'hui. Void ce qu'éerit, à ce 'sujet, cet auteur avisé : « Dans -chaque leçon, avant l'énoncé de la règle, nous avons présenlé un texte écrit dans une langue très simple, qui se rapproche autant que .possible de celle des enfants et qui n'a aucun e prétention littéraire. Cc mor.ceau, et les questions qui suivent, ne sont donn és qu'à titre d 'exemple; nous souhaitons qu'autant que possible le maître tire lui-même ·du langag.e de ses élèves et de la vie de la c•l asse les élément s néocessaires à l'exposition d'une


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motion nouvelle» . Et void œ que dit encore ce même auteur au sujet des exercices, puisque ·~à aussi les avis sont !partagés: exercices en textes suivis ou en phrases détachées . « Pour ces exercices nous avons surtout choisi des phrases détachées tirées le plus souvent de la langue de tous 'les jours. 11 y a une vingtaine d'ann.ées, on n'admettait •que les textes littéTaires pour l'ensei,g nement ,grammatical. Assez ·vite on a saisi les inconvénients de cette mé!hode exdusive : ces morceaux étaient écrits dans une langue presque complètement étrangè1·e à l'enfant, à tel .point ·qu'il lui était souvent difficile de saisir les exemples proposés; en outre, comme l'écrivain n'avait pas écrit •Ces fragments en vue des applications grammaticales qu'on vouliait en tirer, on n'y trouvait que de rares exemples de la règle à .apprendre. On imposait ]a ·copie de -tout un morceau pour un ré.mltat médiocre». Or, si cela est vrai pour Genève où tous les enfants s'expriment quand même ·c onstamment ·en un français rplus ou moins •correct, il l'est d ' autant p lus pour notre canton où, dans bien des cas, :le français est aujourd'hui encore une s.econde 'langue. Cependant, pour donner à la grammaire un certain goût du terro~·r, j'ai d'ai·t figurer pas mal de textes d'auteurs valaisans; on en tirera ·des ·exerdces de permutation, d'analyse .grammati<:ale, chiffrée ou logique. Les Zermatten, les Michelet, •les Gross, ~es Fo1lonier, les Bille, pour ne citer que quelques écrivains, nous ont donné des pages qui peuvent servir de modèle, disons-le lhardlment. N'ayons donc pas peur de 'Leur accorder ·l a place ·d 'honneur dans un cours de langue. Débarrassons-nous une ·bonne fois de ce eoDJŒ.>lexe d'ind'ériorité qui nous a fait beaucou,p de tort. Les exemples cités en tête de la léçon sont suivis de règles que j'aurai·s voulu ·eXJPrimer le plus simplement possible ~n ~hrases lapidaires .et ·q u·e 1es enfants apprendront .par cœur. .Je dts ib1en par cœur, ·car si l'on a abusé de la mémo~re jadis, il ne faudrait tout de même pas considérer ·Cette faculté eomme une cendrillon dont un peut se moquer à loisir, sinon elle pourrait bien nous jouer ~e~ tours.Montaigne .a dit avec raison : « .Je préfère une tête b1en faite à une tête bi·en pleine • ..MaJi.s ~1 n'a pas manqué d'ajouter : « Je souhaiterais que l'on y .r equît tou:s les deux ». D'ai.Ueur-s, si l'on peut discuter au sujet de l'utilité de faire ~pprendre par -cœur les déf~initions qui, d'après Ferd~n~.d Brunot, sont inexactes et toujours incomplètes, on peut dJUH:11leroenl porter un jugement iden.ti;que pour la mémorisation des règle~ de "rammaire. Un hamme distingué ayant fa it tout son dass1qut ~ers 1900 me di.s ait H y a quelques années : « Lorsque j'ai .des doutes au sujet de l'ruppl,icrution de ·c ertaines .règles grammatJc.a· les, je m'en réfèœ toujour,s à l'ancienne grammaire du Valau.

J'ouvre un tiroir daru; ma tête et les notions acquises il y a eiJlquante ans me revi•e nnent en mémoire. Je sui.JS ·r econnaissant à roon maîbre de nous avoir fait rupprendre par cœur toutes ces règles ». . Comme je vous l' ai dit •au début, avant d'en~re.prendre · ce 11avaiil, j'ai d'abord parcouru pas mal de grammaires. I.l y en ~ de remarquables. Mais on peut faire à la .plupart des manuels é<lités en F r ance ces dernières années, ·le reproche d'être trop touffus. Les règles sont noyées dans un flot d'explications qui empiètent sur la ·p la,c e réservée aux exencices toujours insuffisants, ~o;rsqu'on a affaire à des cllasses à tous iles degrés. Or, nous ne pou vons pas nous payer le luxe d'un manuel qui serait un vade mecum pour le maître p•l utôt qu'un outil de .travail pour J'élève . C'est à l'insrtituteur qui a reçu à 1l'E cole normale la formation péda.go,gique adéquate, qu'i~ ajp:pattient de ·savoir sous quelle fomne donner les expücations nécessaires à l'enseignement d 'une règle. L 'un procède d'une façon, un autre d'une autre, •chacun selon son teiDipérament, mais .aussi selon la f orce des éléments à qui itl s'adresse. Le maître dev.rait être assez persrpicaiCC pour savoir quel langage il convient de parler à ses élèves. Il n'est pUis indiqué, me semil:>le-t-il, de réserver la moitié du livr.e :pour du vet,bÏ'aJge; nous .avons déjà assez la tendance à ~ parlotte. Les mei.Ueurs maît.res ne sont-ils IPas •c eux qui parlent peu et font tna-vaiillecr beaucoup leurs élèves. Pour cela, l'instituteur doit disposer de nombreux exercices d'.aiP!Phcation : c'est la partie la plus importante de J.a grammaire. Encore une fois, je ne m e suis jamais d'ait d'illusions : la ~ramrnaire ~a mieux .c onçue ne tpourra satisfaire !Pleinement tout le monde. C'est ausM dlffidle que de résoudre la ·q uadrature du eerele. C'est bien ce que m'a l aissé entendre un professeur de ehez nous, .q ui aur.ait é té bien .placé pour faire ce travail : c J'aime mieux êfre à ma place, .q u'à la ·v ôtre, m'a-t -il dit ». Les événements lui ont donné raison. J e ne suis pas grammairien, et je n'ai pas niD;pression qu'il soit nécessaire de l'être pour concevoir une gramrrnaire à -l'usage de nos élèves; une longue expérienc-e, et un sens pédagogique mar.q ué sont p Jus indiqués, je crois. Nous avons .en Valais des écoles à tous les degrés; dans d'autres, qui ne comprennent qu'une d ivi.JSion, ·les é'lèves ne passent qu'une année. Il y a aussi des dasses av.e c une seol arité de 10 mois et d'au tres de 6 mois. Il est clair que le même instrument de travail n e convient pas indistindemenf et aussi bien à des classes si d iverses. Cependant, l'artisan .q ui veut se donner de la peine, peut, avec un outitl de q ualité moyenne, faire un travail constructif. Il en ira de


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même avec un manuel de grammaire 1bien étudié et soigneuse. ment mis au tpoint, Jorsque oha'Cun se sera familiarisé aux innovations qu'il introduit. Il sera1t heureux que nous !Puissions enfin avoir rbientôt un cours de langue capable d'aider les maîtres dans eette tâebe ·p articulièrement dHfi:cile qu'est l'enseignement du français où nous rencontrons générall ement peu de satisfaction. Car, dans ce haut pays du Rhône, qui constitue une mar. che avancée du ·p arler ode France, nous devrions être les messagers et Jes mainteneurs de cette langue d'Oc qui drans la bouche des félibres de Provence, les Mistral et les Daudet, sonne clair comme l e ohant tintinna•bulant des cigales dans l'azur d'un ciel médirterranéen. (A suivre) Cl. Bérard. .

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l LE_ MÉTIE~ C E§T CE ~Uli_ UNJ[T ~ 9

Communications diverses Les institutrices que le .p rojet d'une retraite éventuelle à Bon Aoouej1J, au début de 1952, avait intéressées sont inrfo:mées qu'il n'y ser.a pas donné suite, les inscriptions é tant vrrument trop restreintes. Mais pour •permettre à toutes de se recuejllir, notr~ .société organisa prdhabllement dans le déb.ut, du caTem:e un. d1manche de récollection. Le programme détatlle de cette JOUrnee, d(;mandée par de nombreuses collègues, paraîtra en son temps dans l'Ecole primaire. Nous nous excusons auprès des -collègues qui n'ont pas lu dans les journaux la communication relative à ·la conférence renvoyée du 25 novembre. Ce renvoi avait été demandé_ par des institutri-ces qui devaient assister à la eonfér~nce de ,dist:Ic~ relative au statut de la Caisse de retraite. Il a cté tout a faJt mvolontaire de notre .part. Et maintenant à toutes : Joyeux et saint Noël! Y. G.

Si vous aimez conter ... Ceci n'est qu'une trame sur larquehle vous brod•erez ,~cs ara· besques, elle est tirée entièrement du ~onte « Le bœuf et 1 ane à Ja t:rèche .. de J. Supervielle, que vous hrez avec enchantement dans le recueil de nouvelles, intitulé « L'enfant de la Haute mer».

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Sur la route de Bethléem, ·l 'âne conduit par Joseph portait la Vierge, elle est légère comme au creux -de la main un blanc flocon de neige. « Le bœuf suivait, tout seul ». Il n'y a pas de place pour eux en ville, iol va faire nuit Joseph décou~re une grotte ~ù _ils pourront passer la nuit. Il s'y active .p our faue dans ce logis a la 1pauvrette une place, où la Vierge pou_rra ~e repose~·· Comme_ -c~tte •paille dont il garnit une mangeorre v1de, est rfme ! on dirait un bereeau, rumine ·l e bœuf, qui suit de ses grands yeux le paisible va-et-vient de son maitre. Et voici que la Vierge dit en souri•ant au bœuf et à l'âne : c On aura peut-être besoin de vous cette nuit ». Ils n'y ont rien compris et las, se sont couchés. Ont-ils dormi longtemps, quand une voix légère les réveille. Sur la paille blonde, un ~eau pe~it enfant dort. Alors 1e bœuf comprend cz qu'a voulu dire la VIerge, et l(}e son souffie i1l rélchaufife l'enfant sans rien oublier ! L'étable est pleine de créatures célestes qui traversent les murs comme s'ils n'étaient pa'S. Le bœuf a peur de troubler le merveilleux si·l ence qui enveloppe le sommeil de l'enfant, 11 pose ses gros sabots avec tme touchante précaution. A 1'aube, de tp au wes gens viennent Tendre visite à Jésus et à la Vierge. On reconnaît des bergers, l'un ap,porte des noix, l'antre un flageolet, les autres leurs visages radieux. Cependant Ir, bœuf J"umine inquiet : c S'il aililait fai<re peur à l'enfant avec ses grosses cornes c ses deux pointues, ses deux dures -. qui toujours lui tiennent compagnie. A ce moment J'âne qui semble deviner ses pensées, lui souffle : Ne t'rup.proche pas trop de l'enfant, tu vas le blesser, et puis ne bave pas ainsi, c'est dégoûtant, 1aisse-moi plutôt ·lui offrir mes deux oreilles, c'est doux, ça l'amusera. Les heures passent, l'enfant dort. Voit-iJ .cet ange qui lui faH une belle révérence et qui dessine avec l'or le plus fin, une large couronne autour d e sa petite tête ? En voici une encore autour de cerie de la Vierge et une troisième pour Jose.ph. Le >bœuf ne s'étonne pas d'être oublié dans cette distribution. Je n'ai rien fait, dit-il, mais l'âne, Jui, rappel•le qu'il a porté la Viel'ge 1 Les merveilles de la crèche se répandent au dehors, la nouvelle en est parvenue aux fleurs des champs et il n'est' pas jusqu'aux pierres, toujours si dures à comprendre d'habitude, qui ne sachent. Dans tout œ merveiUeux, le bœuf était si heureux, qu'il oubliait de manger. Il .avait remarqué le tplaisir que manifestait l'enfant lorsque Joseph jouait du flageolet, don du berger, et il regrettait de n 'être pas musicien, pour 1e faire sourire, lui aussi.


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Un jour qu'il regardait dans l'étable par une petite fenê tre ronde qu'on appelle maintenant pour cela «œil de bœuf», il remarqua que l'enfant était seul, av·ec tout près, la flageolet. Il n'y tint pius, entra, et aussi doucement qu'il put, souffla délicatement dans la flûte. Résu ltat inespéré, Jésus dressa un peu la tête pour voir .. : et le bœuf qui ne se croyait pas musicien, repo~a prestement la t1ûte et s'en_ alla trf>..s vite. « Viens voir, mon enfant, lui dit un jour la Vierge, tu l'as si bien réchauffé ». Commenrt d ire 1a joie du bœu!f à ·c ette invite. ElLie l'emplissait tellemen t qu'il en paraissait encore plus énorme. Elle grandit encore lorsque Jésus saisit son museau de ses deux main et rit de oe rire lumine-ux qui lui pktis:ait :tant. Un jour q ue le .bœuf et l'âne aHaient entrer dans l'étable, l.e bœuf fit remarquer à son compagnon, une étoile qui avait

l'air de venir vers eux, et: des•s ous il y avait trois personnages -couv.e rts de pierres précieuses. «Allez, a.Jlez, leur dit Joseph, en ouvrant la •p orte, n'empêchez •pas ces person11es d'entTcr ». C'étaient les rois mages. L'un d'eux complètement noir inquiéta d'albord le bœuf. Dame, un nègre, est-ce que ça ne mangerait pas l-es :petits enfants ? Aussi, quand •ce fut le tour du noir de s'approcher de 1'-en.fant, le ·b œuf n'était pas du tout rassuré. Mais su.r Ile visage tout: noir, l1e bœuf vit, ô mepv.eillle, s-e refléter comme en un ndèle nùroir le vir.Sage de l'enfant. Il comprit alors que la simplidté de cœur du noir le rendaif le plus 'cher à Jésus. Le bœuf et 1I'âne assistè!"ent au ooucher des rois. «C'est étrange, pensait le bœuf, de garder sa couronne pour dormiT, ça doit être très gênant ». Les rois avertis par l'ange de la méchanceté d'Hérode, s'en retournèrent ,chez e-ux, mais •laiSISèœnt l'étloile au-dessus de l'étable, comme p our dire : ·c 'est ici. 1Pendant tout ce temps que le bœuf ,passait à contempler l'enfant, il lui parlait dans son cœur : « Apprends-moi un •peu de ta !finesse, mu:imlurait-il, est-ce possible que je puiss-e m'agenouitler devant toi, merveilleux Enf:mt, et que moi si épais, je vive ainsi eri compagnie des anges et des étoiles ? » Les étoiles, en effet, à tour de rôle, éclairaient, réohauffaienl l'étalble -et se faisaient tout'es petites pour ne pas efifrayer l'enfant. Beaucoup d'animaux demandèrent ·à être présentés à Jésus. Joseph y consentit et un 'cheval rapide leur porta •la bonne nouvelle. 1La Vierge ne voulut pas refuser l'entrée aux bêtes féroces et venimeuses.

-155 « Mon enfant est aus·si en sécurité dans l'éta,b le qu'il le serait au p lus haut du ciel, dit-elle » .

Ce furent 'lo:s serpents, les s-c orpions, les tarentules qui défilèrent :n prer~uer. On rema·r qua que les serpents pas saient Je plus lom possib'le de la Vierge. Puis durant une heure les atomes, les infiniment petits, se pTess èrent autour ,de la -crèche.

On -consola d'une caresse les chiens qui s'étonnaient de t'être pas à demeure. Le parfum de la jungLe annonça ·l e lion. Un petit frisson parcourut l'échine du bœuf et de l'âne. Etait-ce bien prudent de 1nettre ·cette -c hair délectable à portée ·du grand fauve ? Le roi des a~imaux ~tra. On ~oyait qu'il essayait de se faire tout petit et .qu il -cacha1f ses adrmrables dents avec une rarè modestie. Il balaya le sol de sa fohle crinière emmêlée par le vent du désert. Le tigre s'aplatit tel'lement ju squ 'à faire une magnifiique descente de -lit. La girafe montm, un bon moment, ses tpatfes de devant par la -porte ·e ntr'ouverte. L'éléphant s 'agenouilla et sa trompe s'abaissa, se releva comme un encensoir. L'a:ut'l'uche, en fapinois, pondit son œuf daniS un coin et !il était si gros que râne -c rut à un miracle. Joseph le détrompa et fit une omelette. Les :poissions se f irent représenter ,par une mouette. ,L es oiseaux pa-s saient avec leurs -c hants, les singes avec leur gaminerie. Il y eut des miracles : la tortue se dé,pêcha, l'iguane passa lentement, •l'hippopotame fut gracieux, les perroquets gardèt1e!Ilt 1e s<ileDJoe. Quelques animaux ne vou:lai·e nt plus s'en ·aŒ l-er, surtout les mouches ... Puis tout redevint merveilleusement silencieux. En hâte, ·c ependant, au miüeu de la nuit Joseph prépare l 'â ne comme pour une longue course, pendant 'que la Vierge prend Jésus dans ses bras. « Il faudra laisser le bœuf, dit Joseph, d';üllleur:s i!l est si maigre». (Vous vous souvenez que la gran de joie du bœuf 'l'enwêchait -de ma!Il-ger ?) L'enfant va partir,- le bœu-f 1e <Oo-ID!Pr&Id, et pour. ne pas montver sa tpeine, il f-ait !Semblant -de do-rmir. Doucement la porte s<e 'l'eferune, ill esf seul, il J'egarde la rpaille blonde, où tou t à l'heure ·e ncore reposait Jésus et ·lentement semble se rendormir. Mais, quand peu après l'aube~ une -vo:i&ine pouss·a l-a porte, le bœuf a'vait cessé de ruminer. 1


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La chanson du rouet

0 mon •Cher rouet, ma blanche bobine, Je vous aime mieux que l'or et l' al'gent, Vous me donnez tout : lait, beurre et farine, Et le gai logis, et ·l e vê~ment. Je vous aime m.i.eux que l'or et l'argent·

LANGUE fRANÇAISE

0 mon oher rouet, ma blanche bobine,

Centre d'intérêt : L'USINE ET L'ATE LIER I. REC!TATION L'usine

Pénètre dans la dair.e .c hambre des machines Corsets d'acier. ceintures de cuivre, qui semblent De grands corps allongés qui remueraient le urs membres. Ecoute le ronron souterrain des turbines Ou, murmure à peine entendu, Fœdon d'abeille, Rouet de vieille, Le doux vrombissement des volants éperdus. Pénètre Dans le salon des dynamos muettes Qui s'attifent en ~acbette Devan!t •les vitres nettes Des cadrans de laiton .fixés aux parois hlan~hes Sous les ampo u'les d'or tombant de ftêles bran~hcs Comme de merveilleux fruits·. EUes rêv·ent félines, Arpégeant le clavier des circuits, Commandant leviers et mandtes, Ne daignant pas voir la popula~e des machines, Voici les dynamos muettes. Plus fières que des reines de sérail Voici des dynamos, ?rincesses de travail

Jules Leroux L'atelier de menuisier

Sur l'établi - branches mi-join tes La pince ! - à côté goguenard, Le marteau tête-de-canartd Ricanant sur un sac de pointes. Au long du maillet lisse eL n&, Le vilebrequin sans sa mèche Ajoufe un 5 baroque et rèche Au valet qui fait un grand 7.

M. Rollinat

Vous chantez dès l'alllbe avec les QÎseaux; Eté comme hiver, chanvre .ott laine fine, Par vous, jUS•!JU'au soir, charge les [useaux. Vous ,chantez dès l'aube avec les oiseaux, 0 mon cher rouet, ma blanche 1bobine. Leconte de Lisle. La danse du feu Que nous légua le soleil.. Connais-tu la danse du feu? Connais-tu, .la danse du feu? Feu .captif ou flamme libre, La danse! Feu des for ges, feu des fours, Vol jaune e t bleu Feu des nuits et feu des jours, De la flamme qui s'élance, Feu du cratère qui vibre ... La danse Feu morose ou feu vermeil, Du tfeu. Feu de joie ou d'incendie, Edmond Rocher. J'aime ta danse hardie Le forgeron

Dès 'l'aube, ·l a forge s'allume Le fer rougit dans 1e foyer ... Le forgeron bat sur l'enclume Le fer dur qu'il force à :ployer. Le fer jette des étincelles Par miLliers sous le marteau lourd. Oh ! qu'€11les sont vives ct belles 1 E t l'homme frappe comme un sourd. Jean Aicard. ll. VOCABULAIRE

NOMS. - Atelier, usine; manufacture, fabrique, usine métallurgique, fonderie, verrerie, tanr.erie, filature, tissage; - patron, fab r icant, ingénieur, ·contremaître, surveillant ; maind'œuvre, ouvri'ers, manœuvres, apprentis; - matériaux, matières premières : fer, fonte, acier, cuivre, laiton, verre, cuir, papier; objels fabriqués : produits, produolions : .ferronneries, armes, chaussures, boutei11cs ... ; - machinerie, machines, machines-ouliLs, moteurs à vapeur, au gaz, électriques.; haut foLrrneau, marleau-pilon, four, laminoir, creu·set. ..


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ADJECTIFS· Manufacture de taba'C, d'armes, de drap, fabrique de chaussures, de meubles, etc., chantier de construction, fonderie .de cloches, de canons, atelier de consrtruction, de menuiserie, de serrurier, de forgeron; un centre industriel; atelier clair, spacieux ou sombr-e, malpropre; ouvr:i,er sérieux, habile, négligent, maladroit; quahfié, ·spécialisé; travail long, délicat, pénible, malsain; - outillage moderne, ·vieilli, démodé ... . VERJBES. - Fonder une usine, installer un atelier, fabriquer , confectionner, façonner, produire; fondr,e, couler, affiner, forger; - embaucher. Ill. ORTHOGRAPHE

a) Préparation : s'en référer au numéro 4. Un bon ouvrier

Chali•four était serrurier. Il travaiUait dans une salle basse et -e ncombrée où régnait l'â-cre o-deur de la forge. Que j'aimais i'l le voir avec son petit tablier de .c uir noir.ci ! Il saisissait une barre de fer et ce fer devenait aussitôt sa chose. Il avait une façon à lui, pleine d 'amour et d'autorité, d-e man~puler l'objet de son travail. Ses mains noueus·e s touchaient tout avec un mélange de ·r espect et d'audace .. . Je le revois, activant d'un .air pensif le .soufflet secoué de sanglots et surveillant le métal dont .J'incandescence était •comm.e transvarente. 0 vieil ouvrier, comme tu étais riche et enviable, toi qui n'as1pirais qu'à une chose : bien faire ·ce que tu faisais· Nul mieux que rtoi n'a -connu .le fer lourd et obéissant, nul ne l'a mieux que toi prati<qué avec amour et constance. Georges Duhamel. Une centrale électrique

Void •l a première usine, au pi';d même du 'b arrage de 100 mètres de hauteur, avec son lac de 35 km. de longueur et ses 300 millions de mètres cubes d'eau. Voici la seconde usine .souterraine, alimentée ,par des eaux qui .attendent au sein de la terre et sont dirigées dans les tunnels et des conduites. Voki la troisième usine, les chambres basses, les tùrbines, les a.Uemateurs .brillants dans la grande saUe ... Void le tabLeau de marche avec ses appareiLs de sécurité, de rens·eignement, de contrôle. Voici Les transformateurs géants ,plus hauts que deux hommes .et qui exalteront l-e fluide de 15,000 à 22.000 volts, les batt.e ries d'accumulateurs pour l'usine. Lucien Fabre. Un atelier

L:e ~paisihl·e employé regardait avec effro~ cette br~yante acti,•ité, les éfab1is des ajusteur·s alignés sous le JOUT .des vitres sales:

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Je.s bancs des aléso irs et des ,p ertforateurs qui tournaient en tous sens, l·es enclumes, les .m.ateaoux ·en mouvement, et, dans le fond, Ja foi'ge où ·b rï1lait un feu blanc; ça sentait la fumée, le f.er, 'la su eur. De gr ands gaillards aux bras n oueux, la figure barbouillée, maniaient le fer ·comme il eùt fait, lui, de feuil!les de papier; c'était p laisir que de •l es voir t arau der, visser, limer en chantant; ça sentait l<e travai l, La force, la gaîté. Jean Julien. 1

Fabrication de l'acier

Entrons dans ce royaume du Fer, où règne Sa Maje..sté Le Feu, et voyons -comment s,e fabrique l'ader. Sous une vaste galerie fonctionnent quatr·e énormes machines. Elles vont avec lenteur, remuant leurs roue..s, •leurs tiges· Que font-eUes ? Pas autre chose que de souffler l'air aux hauts fourneaux où ibout la fonte. De même, elles sont les poumons •monstrueux des cornues colossales où la fo nte devient de l'acier. Les voici : elles s·o nt deux, aux deux extrém ités d'une ga•lerie, grosses ·c omme des tours, ventrues, I'ugiss.antes -et cra-chant un tel jet d e flammes qu'à cent mètres les yeux sont aveuglés, la peau brûlée et qu'on halète comme dans une é-tuve. On dirait un volcan furieux. Guy de Maupassant. L'usine

Les immenses bâtiments s'alignent à perte de vue, ha uts comme des montagnes, et !pleins jusqu'au faîte de machines qui tournent, tombent, remontent, se cl'oisent, ,s'agitent, souffl,ent, grincent, crient. Et toutes trav.ai.Uent du f.eu . Id des brasiers, lJà des jets de folalmrnes'; plus 'l oin des blocs de fer ardent vont, viennent, sortent des fours, -e ntrent dans 1es engrenages, en ressortent, y r.e ntrent cent fois, changent de forme, toujours rouges. Les machines voraces mang-ent •Ce .feu, •oe fer éclatant , 1e broient, Je c oupent. le scient , l'aplatissent, •le filent, le tordent, en font des locomotives, des navir.es, des canons, mille .choses diverses, fines ou monstrueus-es, compliquées, délirc ates, 1puissantes. Les hauts fourneaux

Dans les hauts fourneaux bien outi-Llés, plus personne n'est nu faîte. La benne .cylindrique monte par traction obli-que sur plan incliné et ·couvre complètement l·e gueularo avant de l'ouvrir .par vesée. Il n'en sort ·q u'une brève bouffée de fumée. On en a fini avec les hautes flammes ·qui, autrefois, signalaient loin des fourneaux à minerai et lançaient dans ·l a nuit des lueurs plus p uissantes que ceJle des phares .sur tla mer. Un tiers de la coulée du haut fourneau est de la fonte, deux tiers sont du laitier, scories qui flottent à 'la surfaoe du bain; toutes les deux heures, il faut évacuer c·e déchet par un trou de •coulée s~itué au-dessu s de celui du métal -qui n'est ouvert ·q ue toutes les cinq o u six heures . Pierre Hamp.


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L'apprenti mécanicien

Jean est entré comme apprenti m écanicien dans l'usine métallurgique où travaiUe son père. Quel bruit dans cette nsine 1 Des siffleanents de courroies, des grondements de brasieTS·· d~ gros marteaux qui tapent, des limes et des tours qui gl"in~ent· des hommes qui sollifflent autour du foyer. Et quels outils ! D~ crocs, des tenailles, des pinces, des ciubles pareils à des serpents· et des fers rouges, étincelants et meaçants. Jean a un peu peur. ' On 1'a mis à l'étau. n ap1prend à connaître les métaux : le fer le cuivre, l'acier, la fonte; il apprend a connaître les outils : 1~ marteau, la lime, le burin. Il tourne et serre la ·lourde vis rle l'étau; il Ume, Mais c'est un travail pénilble : ses yeux sont rouoes Cl ' • sa gorge en1~~ammee; ses mams sont T•emrplies d'écorchuresl> et' d'amJPoules. Il a pres·que envie de <pleurer. Mais son père, qui passe, le console d'un. mot : « Allons, voilà le métier qui entre; tu. seras un bon ouvner. , Et J ean , tout fier, se remet courageusement au travail. Exereices d 'application : s'en référer au No 4. IV. COMPOSITION FRANÇAISE La phrase - Le paragraphe - La rédaction

1. Composez des phrases avec les mots du vocabulaire. 2. Conjuguez les verbes du vocabulaire. 3· En un paragraphe, décrivez l'intérieur d'une menuiserie. 4. Rédactions : . 1) Sujet du devoir. - 1Portr.ait d'un ouvrier, ou description d·un atelier, au choix de l'élève. 2) Racontez l'histoire d'un bloc de minerai de fer. (Extrac·tion d'un Qlbjet; réflexions sur J'utilité de ce métal). 3) Si vous avez visité une usine, racontez cette visite en insistant sur ce qui vous a le p'lus intéressé. 4) Vous avez visité une forge ... Décrivez-la. Exemple : J 'entre dans la forge; je la -connais bien el toujours elle m 'émerveille. !L'enclume, à la belle forme dure, se dresse sur un billot d'orme, en pleine clarté, .près du foyer d 'où la fumée s 'en va ,par une cheminée en forme de hotte. A gauche, ::.'arrondit la meule en .pierre sèche, qui donne au métal le fil voulu. Les instruments s-ont bien rangés, accrochés aux murs: ten ailles, pin-ces à prendre le feu; dans un •coin, pioches, chenets e t socs à réparer sont entas-sés. Sur une tahlette où tombe le jour ou vitrage, ·l 'apprenti place des fers sur des sabots de vergne ou de noyer. Il commence ainsi à se faire la main. En oe moment, ·œ forgeron chauffe une [ame de soc. n tire en -cadence Ja chaîne et la fouil1e de sa .pi·que, en l'irritant da-

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vantage, une aile de la flamme grondante. C'est un homme dans la foree de l'âge, à la figure mordue, noircie par le feu, au cou solide; i~ a redressé ses manches au-dessus de la saignée. Tout à coup, il enlève du foyer la lame du soc. Ça pétille comme une fusée qui va •partir. Il frappe à cou,p s redoulblés. Le fer blêmit et bleui(; le marteau n'a plus de grands chocs, il se presse en fins battements. Le métal est maintenant caressé. Au bout de la !Pince, il va maintenant bouillonner dans un baquet d'eau noirâtre. 5) Indications. a) Vous vous trouvez .près de l'usine quand vous entendez le mugissement de la sirène. Vous vous arrêtez et attendez. b) Le •concierge ouvre les lourdes portes. Le flot de.s ouvrier.s et d.es ouvrières sort. Bruit des voix et .des pas. c) Costume des ouvriers : Certains ont gardé ·l eur salopette de travail, souvent tachée. D'autres, plus soignés, enfilent leur veste propre. Des ouvriers sont en blouse et en pantouf,les; d'autres en tenue de ville· d) Visages, souvent fa.tigués mais où on lit tout de même Je contentement de la journée oe travail finie. AUure rapide des ouvriers jeunes, plus lente et parfois lassée des ouvriers âgés e) ·C ertains ouvriers vont en groupe vers le cabaret voisin. D'autres enfourchent leur bicyclette et s'éloignent rapidement. D'autres encore rpartenf vers la station de métro ou l'arrêt d ~ rautobus. Les .p lus heureux sont attendus par leurs enfants. Cris de joie -des enfants en apercevant leur .père. Joie du père qui revient chez Jui, escorté de ses enfants. f) Petit à 1petit. la rue redevient calme. Vous rentrez chez vous en pensant qu'un jour, vous aussi travaillerez ainsi, et que vous travai'lleœz lbien.

L'industrie Matériel. - Carte de France. - Collection du manuel général, 1re série : Un atelier au Creusot, métier à tisser, etc. Observons. - Regardons autour <le nous. Dans Ja classe, il y ~ des tables et des bancs· Ces objets sont formés de pièces de bOJS et de fer. Comment appelle-t-on l'homme qui· Jes fabrique, qui fait aussi les .portes ? ~es vêtements que nous portons sont faits avec des fils de laine et de coton. La maison qui nous abrite est construite en ·p ierre. Qui -construit les maisons ? Le menuisier, le maçon, etc. sont des ouvriers. Kommcz d'autres ouvrier s. Dilcs cc qu'ils font. Le .travaH des ouvriers, c'est 1 l'industrie. · : -.


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Expliquons . - Certains ouvriers travaillent en petit nombre, dans une seule pièce parfois, •qu'on appelle un atelier. Citez un atelier (menuiserie, garage, serrurerie, etc.) Un très grand atelier dans lequel travaiBent plusieurs centàines d'ou vrier s, ou plusieurs milliers, c'est une usine. Connaissez-vous une usine? Qu'v fait-on ? · Lorsque dans un a telier ou une usine on fabrique des objets en fer, en acier, des outi·ls, des ma•c hines, des articles de ménage, etc., on dit qu'on y f a it de l'industrie métallurgique; on y travaille le méta-L !L'industrie textile fabrique des étoffes, des vêtements, des .b as, des tricots, etc. (gravure.) L 'indusl:de horlogère fa!brique ...

L'industrie alimentaire prépare des aliments. E ll.e transforme par exemple •le blé en farine, ,et en pâtes, elle met en conserve des 1égumes, des poissons, de la viande, elle fabrique de l'huile, du vinaigre, etc. Dans les ateliers, dans les 'USines sm·tout, il y a obeaucou'P de machines; les unes s'Cient e~ rabotent le bois, d jautres tissent les étof.fe.s. d'autres écrasent •l e ·b lé, et-c. Pour les faire mouvoir, il faut une grande machine à vapeur (ou des moteurs) . Comment chawffe-t-on ·l a machine à vapeur ? Il faut don-c beaucoup de -charbon dans l'ind'UStrie et ,p articulièremenf dans l'industrie métalJurgique pour chauffer ou fonùre le métal (exemple du forgemn). Aussi dans les pays où il y a beaucoup de charbon. il y a beaucowp d'usines. On peut se servir aussi de la force de •l'eau d 'une rivière ou d'un torrent pour faire tourner les machines. La force de l'eau s'appelLe La houiUe blanche .. Poui1q'Uoi ? Il faut aussi, suivant l'objet ·qu'on veut fabriquer, du bois, du f.er, du ·cuir, du verre, efc., ces matièr-es sont J.es matières ;premières de l'industrie, celles que l'ouvrier et la machine transfor· ment pour en tirer tout ce qui nO'US entoure. On place souvent les usines dans les pays où se trouve en abondance la matière première. Pourquoi ? Résumons. - L'industrie, -c'est ]e fravail des ouvriers dans les usines; elle nous fournit les 01bj et s fabriqués, on -construit .!l'Urtout des usines dans les ·p ays où se trou vent les matières premières. Quelles sont les •p rinei:pales industries de la région, du Valais, de la Suisse ? Pourquoi la sifuation de notre pays est-elle défavorable pour l'industrie ? A ·quelles conditions la Suisse peutelle lutter contre la concurrence étrangère ?

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i LE COIN

DJE L A

GYMNA§T][QUE

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flssemblée des maîtres de g~mnastique L'Association des Maîtres de gymnastique du Valais romand s'est réunie en assemblée générale à Sierre, Je dimanche 11 novembre, sous la dynamique présidence de Pau'l Pignat, instituteur, Vouvry. La journée débuta par une partie technique d éroulée à la haJ le de gymnastique de Sierre. Les participants., au nombre d'une quarantaine, suivirent avec le plus vif intérêt deux leçons dirigées .par Mr Paul Cm·dy, inspecteur cantonal de gymnastique et Madame Spani, professeur de gymnastique à l'Ecole normale des filles. Le fournoi de basket-bail fut remporté par la sous-~ection de Grône, « Ecole et Sport », entraînée par Mr Eli.e Bovier , .professeur de gymnastique à Martigny. Notre chef, Mr Cyrille Pitteloud, conseHler d 'Etat, nous apporta le salut du gouvernement valaisan. Dans une vibrante allocuLion, H n ous témoigna l'appui du gouvernement pour le développement ~es sports en Valais et plus spécialement de la gymnastique scolaire. Le .comité réélu se répartit les -ch arges comme suit : Président : faul Pignat, instituteur, Vouvry. Vice-Président : JosCjph Vuignier, instituteur, St-Maurice. Caissier : Elie Bovier- professeur, iMarti.gny. Secrétaire : Louis Monnet, professeur, Monthey. M·embres : 'Ma:r:cel Hubert, p rofesseur, Sion. Pauol ·Curdy, inspecteur cantonal, Sion. Ponf, instituteur, Sierre. Gaby Spani, professeur, Sion. Raymonde Gay-Crosier, institutriee, Martigny. La Commission technique se compose de Vuignier, Bovier et L. M .

~fonuet.

Décisions du Comité du 14 novembre Les vérificateuTs Paul Glassey et Heumann sont confirmés ùans leurs fonctions. Les m embres de l'Association participant a ux entraînements des sous-s·ections régionales r ecevront tme indemnité p our couvrir leurs frais .de d épla-cement.


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Une d iscussion est ouverte concernant les contributions de l'Etat à la Caisse de retraite .pour les maîtres de gymnastique. Mr Curdy, inspecteur cantonal, nous donne connaissance de !"organi sation des cours regionaux. de .gymnastique. Le comité vote un subside de 8 fr., plus les frais de déplacement pour les participants aux cours de ski. L. M.

Ecole du corps -

Leçon filles

GBAJID CHOIX

HARMONIUMS neufs et occasions.

VENTE· ÉCHANGE ·LOCA.TIONS ·RÉPARATIONS. REVISIONS Devis san• e ngagement.

Recueils de chant Musique pour Harmonium el Orgue Tél. 21063

/(!""~~

PIANOS et

Instruments de musique.

SION

I. Mise en train :

8 pas marchés en avant avec prise des mains intérieures alternés avec 8 pas de ga1o.p de côté dans la direction dèS premières, face à face, prise des mains, bras levés de côté. Il. Ecole du corps :

La ola•sse est disposée en ccncle de face, les élèves sont suffisamment espacés. 1. Colonne vertébrale : Balancer les •b ras obi. en avant en haut (2 temp s). Relâchement après l'exercice. Idem en lançant la jambe gauche, puis la jamb.e droile {'n arrière (2 temps) . Idem en marchant : 1er temps = lancer la jambe en a rrière en balançant les bras en avant en haut. 2ème lemps = 2 petits pas €11 balançant ]es bras en :w1-nt en bas. - Pas la n cé sautillé : les élèves formant le cercle donnenl l·cs mains. Sa·utiller sll!f la jambe gau che en ba~ançant la ja·m be cJroite croisée devant. Idem sur la jambe droite. 2. Hanches.

Elan des bras en avant, fléchir les genoux et le5 handH!S en ba lançant les bras en arrière e t en avant. - Pas lancé sautillé : Bras levés souplem ent de côté. Un pas de côté, un pas croisé devant ct un pas lancé sautill é, iambes croisées devant. 3. Jambes : alterner 4 sautillés sur place et un saut ~n ?,·artant ·latéralement les jambes tendues l6 lemps). 4. Agilité et adresse: La chandelle. - Pas l:mcé sautillé : comme préc('dcmment el se donnant les m ains.

BIBLIOGRAPHIE Les ouvrages signalés ci-dessous peuvent être obtenus gratuitement en prêt à la Bibliothèque cantonale. Les cotes indiquées sont celles de la Bibliothèque cantonale. L RELIGION - PHILOSOPHŒ PEDAGOGŒ RELIGION PHILOSOPHŒ PAEDAGOGIK. ANDLER, Charles. Nietzsche, sa vie et sa pensée. [Paris], Gallimard (1938- ); 8°. (Bibliothèque des ldées.) TA 10.174 ARISTOT-E. Die Nikœnachische Ethik. Eingeleitet und übertragen von Olof Gigon. Zürich, Artemis-Verl., (1951); so, 304 S . ( Bibl. der alten Welt. Griechische Reihe. 13.) N 416/1:J BAUMGARTEN, Franziska.. Die PsychOilogie der Menschenbehandllung im Betriebe. 2.* Au.fl. Zürich, Rascher, 1946; 8°, 304 S. Tab. (Schri:ften zur PsychOilogie der Berufe und der Arbeitswissenscha!t. 4.) TA 10.135 La Sainte B i ble. - Version nouvelle d'après les textes originaux !Par tles moines de Maredsous. Maredsous, Ed. de Marédsous, (1950); 8°, XLV+ 303 p. cartes. TA 10.08ô BRITSCHGI, J<>seph. Handbuch für Verkehrserziehung. Verfasst im Auftra.g d es Touring-Club der Schweiz. (Zürich), Schweizer~piegel Verl., (1946); 8°, 236 S. Abb. TA 10.435 COIJLET-BRECHBUHL, Colette-M. L . Scoutisme et école. Bonnevi1le, Ch. Plancher, 1950; 8°, 220 p. (Thèse, Phil. Genève.) TA 10.057 CRESSON, André. Le problème maral et les philosophes. Paris, A. Colin, 1933; 8°, 202 p. (Coll. A. Colin. Section de phil. 159.) N 481/159


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