No 06 l'Ecole primaire, 15 Février 1887

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bomilis corde.- 3!. O. esea viatorum.- 33, 3-!, 41. 0 satotaris. - 35. Verbom • 111 pernnm. - 36. 0 esca viatorum. - 37. Jesus Deus, amor meus. - 88. Panis a~en. eus.- 39. Ave verum. - 40. Aoima Christi.- U. ~. .\.~, ~7. Taotum ergo.- ~ 46 Pange liogua. - .\.8. Adoramus te. - 49. 0 booe Jésu. - 50. Pendant l'Avent' _: 51. Gloria. - 52. Sur la venue de Jésus·Cbrist. - 53. Dans la nuit de Noêl. _. M. Hymnus S. Bernardi de S. Nomioe Jésu. .:..._ 55. Regret et amour. - 56. Sur le mystère de la croix.- 57. Vere laoguores nostros. - 58. ln dominis quadragesimœ. _ 59 Résurrection de Notre-Seigneur. -Invocation a l'Esprit saint. - 61, 8!. Veni Creator:· - 63. La Trinité. - M. Saint Ange gardien. - 65. Te Deum laudamus. - 66. Salat catholique. - 66. Cantique pour la bonne morL - 68. Cantique de S. François·Xavier. - 69, 70. Motets.

Ce recueil coûte 1 fr. 20., seulement. Toute personne qui en demandera !2 recevra gratis le 13m•. On expédie contre remboursement. EIÉ'meuts d'arltlunétfque à l'usage des écoles primaires, ouvrage adopté par le Département de l'Instruction publique du Valais. I•• édi-

tion. Cart. 1 fr. 2t8 pages. - (Remise du 10 ·;. au corps enseignant). Voici, sur ce manuel, écoulé à 2000 exemplaires en Valais jusqu'à celte heure (il a paru il y a environ 4 mois) l'appréciation énuse par deux honorables inspecteurs scolaires fribourgeois, auquel féditeur du livre avait demandé franchement leur avis : • J'ai. dit l'un, examiné l'ouvrage avec anention. et, sans en avoir analysé tous les détails, je puis dire qu'il mérite l'attention des autorités, scolaires. Il a de rélliS avantages_ sur le traité de F. P. 8. Les définitions théoriques sont plus simples et plus précises. La numérotation y est bien enseignée... J'ai rem~rqué dans l'ouvrage d'heureuses innovations, telles que : les tables des 4 opérations, un tableau des cou versions des poids et mesures, des pièces de monnaies en usage en Suisse, ainsi qu'un grand nombre de problèmes géométriques sur les surfaces et les volumes, etc. D'autre part, ou a éliminé du manuel, avec raison à mon avis, tout ce qui ne rentre pas dans Je programme primaire. Les problèmes sont variés, en nombre suffisant, et réellemem pratigues. L'ouvrage a en outre le mérite du bon marché, la reliure est d'un bon goùt etl'ampression. plaît par ses jolis caractères. Voici maintenant l'autre jugement qui concorde avec rclui·ci haut el le corrobore. « Aux hommes d'école très nombreux qui reprochaient aux cahiers Zii.hringer l'absence complète de lhéorie, l'ouvrage offre un exposé théorique clair, sobre et suffi· samment complet, et réalisant en bonne partie, par le choix des problèmes, le désir de ceux qui réclamaient un plus grand nombre de données relatives aux matières agri· coles et aux opérations journalières du ménage champêtre. Sans entrer ici dans la discussion de la méthode. je garde d'un examen attentif du manuel la conviction sincère qü'il renferme un excellent cours d'arilhmétique. J'ap· précie surtout le grand nombre et la progression bien graduée des problèmes.•

ENCRE noire excellente, à 60 c. le litre. ENCRE violette, à 60 c. POUDRE pour encre violette. HECTOGRAPHE complet, avec encre, 5 fr. MASSE hectographique, à 2 fr. 50 le kg.

Pharmacie MULLER, Sion.

SION

VIm• ANNÉE

15 FéTrier 1887.

L1Cill PIIIAIBE 1

REVUE PÉDAGOGIQUE PUBLIÉE SOUS LES AUSPICES DE LA

SOCIETE VALAISANNE D'EDUCATION L'ÉCOLE PRIMAIRE paraît chaque quinzaine, de Novembre à Avril inclusivement, en livraison:s ùe 16 pages. Prix d'abonne1 neut 1,our .la Subse, 2 Cr. 50. -Union postait>, 3 fr. Aunouees, prix 20 cent. la ligne ou son espace. Tout ounage dont l'Ecole primaire recevra deux exemplaires aura droit à une annonce ou à compte-rendu, s'il y a lieu.

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SOMMAIRE Nt',cessite de lu. suxvcillance sur les ecoles prilllail.-.,s. -- L e v eritable objet de l'éducation. - Encore un souvenir du Valais. - Ens t:ignement de la composition (suite et fln).- Cours de repétition (suite eL fin):- De's moye~s de faire parler les enfants (suite et fin). - Principaux caracteres dun enselgnement fructueux. - De l'enseignement du dessin à. l'école p~illla1re .­ Le bilan geographique de l'année 1888 (suite). - Echos des conferences. -

Tout ce qui concerne la publication doit être adressé à l'éditeur : 111. P. PIGNAT, seorét. au Départ. de l'lnstruotlon publlque, à Sion.


N• 6.

CONFÉRENCES D'INSTITUTEURS Conthey. -MM. les instituteurs de ce district auront leur conférence à Ardon, mardi 1•• mars prochain, à 9 h. du matin. Sierre. -La conférence de ce district se tiendra jeudi 10 mars pro' chain, à Randogne. Elle s'ouvrira à tO h. du matin. H.érens. -.MM. les Inslit~teu.rs de ce district sont informés que leur conference se hendra à Nax, Jeudi, 17 mars prochain, à 9 h. du matin. St-Maurice-Monthey. - La conférence de l'arrondissement occidental aura lieu à Vionnaz, le mercredi 13 avril prochain, à 9 h. du matin.

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* *primaire. (N• 1). Voir le sujet à traiter dans l'Ecole ***

Les membres des commissions scolaires sont priés de vouloir bien honorer de leur présence ces rénnions pédagogiques. pour donner par là une nouvelle preuve de l'intérêt qu'ils portent à l'instruction populaire. encourager et stimuler Je personnel enseignant. ·

R e cue il de chants pou r l'école et l a f a mille . La nouvelle (2m•) édition vient de sortir de presse. Elle est en vente dès ce moment aux mêmes condilions que du pa~sé. La numérotation et la pagination de la t •• édition ont été ronset·,·ées dans la nouvelle. Seul le n• 9 L a été remplacé par le Ranz des vaches grnyérien, de M. A. Sidler: à Fribourg. ( Voir le prospectus ci-joint).

OUVRAGES ET MATÉRIEL SCOLAIRES

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AUTEUR XXX. XXX. XX XXXX.

TITRE

Grammaire franç'lise à l'usage des écoles primaires du Valais Catéchisme du diocèse * Ami de l'enfance, l' livre de lecture, tOm• édition, revue * El~me~ts de qéographie à l'usage des écoles pri m. du Valais * RoURQUARD. B 1ble tllust1·ee a l'usage de ta jeunesse * S. M M ét ',ode dl' lecture corrPsrrmd ant avec le!' tableaux du même ,. J. ST. W. Abrégé d' histoil·e de la Suisse, suivi d'un pré<'iS d'inst. civique XXX. Manuel d'arithmétique, suivi de 2000 exercices et problèmes . à l'usage ~es écoles primaires du Valais * KŒHL, prof. Recueil de chant.~ pour l'école et la famille, précédé d'une

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PRIX i tO -

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50 60 4,0

t. -

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métllo.Je élémentaire et d"un petit ~olfège i et GOLAZ. Au.~: ncrues suis.•cs, opuscule sp~cialement destiné . . . aux élèves J es cours de répctition - 50 * LAROUSSE. Dtetzonnmre complet de Lt la ngue française, illustré, 3 50 * » No veau d:cti mnaire de la laugue frança1:,e, Illustré 2 7t; DESTEXIIE . L'éducation à l'école primaire au moyen de l'•ntuiti~n et du style, cartonné 250

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PERRI ARo

Sion, 16 Février.

1886-8'7.

ORGANE DE LA

• SOCIÉTÉ VALAISANNE D'ÉDUCATION • ll'écessité de la surveillance sur les écoles primaires.

L'école est une institution mixte qui représente la famille, l'Etat et l'Eglise ; l'instituteur y tient à la fois la place du père de famille, du magistrat de la commune et du prêtre de la paroisse. En vertu de la législation sur l'instruction publique, tout chef de famille suisse a l'obligation d'envoyer ses enfants en classe, c. à. d., de confier à l'instituteur ce qu'il a de plus cher en ce monde : dès lors, n'est-il pas juste que l'école lui offre de sérieu· ses garanties? S'il a des convictions religieuses, pourquoi ne demanderait-il pas qu..on les respecte dans ses enfants ? Dans notre canton, la grande majorité des citoyens est catholique ; ne faut-il pas que l'école le soit aussi et que, par conséquent, la religion catholique y soit non-seulement respectée, mais enseignée et pratiquée? C'est pour cette raison: qu'à la tête du programme de nos classes primaires, figure à la grande satisfaction de tous les vrais catholiques, l'étude du catéchisme diocésain, de la Bible et des formules de prières les plus usitées ; c'est pour le même motif que nos bons instituteurs habituent les enfants à la fréquentation des offices divins, les initient à la signification des cérémonies religieuses, les familiarisent avec les chants sacrés et les disposent à la digne réception des sacrements. L'école chrétienne dispose ainsi l'âme et le cœur des élèves à connaître, à aimer et à pratiquer les croyances religieuses qui seront leur lumière, leur force et leur consolation dans le cours de la vie. C'est en même temps, une école de respect, d'obéissance et de soumission, qui pénètre l'enfant de ses devoirs envers ses parents et les autorités. On y enseigne aussi à connaître la patrie, les phases diverses par lesquelles elle a passé pour devenir ce qu'elle est: l'amour avec lequel nos ancêtres l'ont aimée, le courage qu'ils ont montré pour la défendre. Voilà le but de l'école ; la formation de l'âme et du cœur de l'enfant. C'est là une tâche bien grande, que le concours des autorités civiles et ecclésiastiques peut seul mener à bien : de là J'importance du contrôle exercé sur les classes primaires, si l'on veut qu'elles atteignent la fin pour laquelle elles sont établies. Les maîtres ont beso.iJ1 d'être stimulés au travail, à l'obser-


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vance. des règlements: un petit encouragement des autorités grandit souvent leur dévouement : un examen sérieux stim 1 le~r amou~-~ropre; la di~cipline est mieux maintenue, les de: VOirs, corriges avec plus de soin et par suite les progrès des éJ' _ ves plus rapides et plus assur~s. Uue sage et loyale concurren:e peut mettre ?n heureux entram, une n~bl~ émulation dans toutes les classes d une commune, et donner runs1 un résultat inconnu da~s les écoles abandonnées à la seule initiative personnelle d'un mattre. Mais pour cela les classes primaires ont besoin de locaux convenables pom·v~s d'un mo.bilier ~omplet , que souvent les communes ne f?~rmssent et. n entretiennent en bon état, que sur la deman.de réJterée de. M. li~sRecteur du district. Quelquefois même. malgre les observatwns repetées de ce dernier on ne fait rien· o~ si l'?~ se décide à faire quelque chose, on te' confie au premie~ gat~-metier venu, auquel on ne donne ni plan, ni mesure, contrair~ment aux prescriptions du Département de l'Instruction pubhque. Outre l'insuf!is~nce et mê.me le manque de mobilier, les membres de~ ~ommis~wns. scolmres constatent pa l'fois que les élèves n ont .m hvres n~ .cah1ers; Que dire de ces classes fréquentées pe~t-etre la m?ltJ~ de l année, par des élèves dépourvus des ?bJe~s les plus mdtspensables '? Que d'effoets et de dévouement m~tlles de la part du maîtee! Que de temps perdu du côté des ~~eves ! ~ependa~t, d'après une sage disposition de la loi sur lmstructwn publique, les communes doivent fournir aux élèves pauvres, leurs resso~tissants, les livres et les cahiers nécessaires. Il Y a un autre po mt qui requiert aussi un contrôle sévère de la part d~s ~utorités: c'est la fréqueutation régulière de l'école; le Jeune mshtuteue, abandonné à ses propres forces. ne peut empêcher les absencës de ses élèves. Trop de par·cnts malheur.eusem~nt s~.rit peu pénétrés de l'importance d'une bonne éducation; des qu Ils savent que les absences de l'école ne saut ni contrôlées, ni punies, ils préfërent garder leurs enfants a\'ec eux pour les ha?!tuer au travail manuel, beaucoup plus utile à leur~ yeux, que l etude de la langue ou de l'histoiee. Comment surtout le cours de .rép~ti.tiou sera-t-il assidüment fréquenté, si les absences non JUStillees ne sont pas exactement réprimées et punies par des amendes. . D'un autre c?té, p~ut-ou, sans contrôle sérieux, espérer que le reglement hora1re s01t partout p~nctuellement obsPrvé ; c. à, d. q~e les classes cor~.men~en~ et fimssent toujours à fheure prescrite.; que les mah~res md1q~ées dans le programme soient méthodiquement enseignées ; qu on donne à chacune d·elles le temps

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voulu, qu'il n'y ait jamais de journées.de per~ues, p~r sui,le de congés non autorisés ; ,que les leçons s~1ent .touJ.~urs bten pre.v~es, consciencieusement preparées, les devmrs regul~erement cornges ? Il ne faudrait pas connaître la nature . hum ame avec tout ~on laisser-aller, pour supposer celle perfecho~ chez MM les In~tttu­ teurs. Elle serait sans doute à désirer, ma1s on ne peut raisonnablement pas y compter. . La plupart, du moins dans notre canton, sont Jeunes ; car ~us­ sitôt qu'un n'entre eux trouve ailleurs une place plus lucrative, il auitte son poste, un enseignement de SIX mo1s ne pouvant cmistituer une carrière. Mais avec de jeunes maîtres, c'est une raison de plus de . contrôler 1~ travail de suppléer à l'inexpérience, de prévemr eL d'aplanir les difficultés; en un mot, il faut une sage et prudente direction de la part des autorités. (A suivre). LE VÉRITABLE OBJET DE L'ÉDUCATION

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Madame de Staël en écrivant : • Tout ce qui fait de l'homme un homme est le véritable objet de l'éducation, • a sans doute voulu dire que le but de l'éducation ~tait la fo~mation de l'.hom~e, non de l'homme tel quel, mais de lhomme bien portant, mstrm.t, raisonnable. Sa maxime rappelle celle ?e .Juvénal: jlfen~ ~~na ~n cor-pore sano. En effet, l'éducation de 1homm.e cons~ste a 1elever, à le former aux trois points de vue phys1que, mtellectuel et moral. Un ancien l'avait déjà dit: • Que fant-il apprendre aux enfants? Ce qu'ils doivent _fair~ étant ho~~es. : . On doit naturellement s'msp1rer du prmcipe emis par Mm~ de Staël dans J'enseignement public, si l'on veut rendre aux familles et à ta patrie des enfants qui possèdent en ger!lle t?utes les qualités de l'homme et du citoyen. On ne saurait ra1sonnabl~ment demander que les écoles formassent des homme~ accomplis, on ne peut attendre un pareil résullat des études. Mais tout le moll:de sait qu 'elles y contribuent de la manière la P.lus efficace. La prmcipale difficulté pour les maîtres est de s~y01r g.raduer leur enseignement, afin de ne pas brusquer l.evolutio~. n.aturelle de l'enfant à l'homme fait. Ce n'est que peu a peu qu Il faut essayer de modifier les habitudes du corps et de l'esprit pour parvenir au but éloigné et d'ailleurs idéal: l'homme parfait. Dans les écoles primaires, on ne doit point oublier que l'élève est un e.nfant, surtout dans le cours élémentaire, où les leçons, les devmrs ne seront point des exercices qui demandent la réflexion et la maturité d'esprit de l'homme. On ne doit donner aux enfants que des t~a­ vaux à leur portée et plutôt au-dessous de leur portée. S 1ls


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éprouvent trop .de difficultés dans Ja tâche qu-'on leur donne 11 ne t~rdent pas a prendre 1'école et le maître en aversion ce q '· 8 mamfestement contre le but qu'il faut se proposer. Au 'c0 11 t .u~ va ra 1re sl· 1eu~ t_ravatt1_se, ralt· sans beaucoup de peine, ils y éprouvent d u p1a1S1r, e 11 n en est que plus aisé pour le maître de façon de tor:m~r leur intelligence rt leur cœur. C'est dire qu'il f~~~' pour .mtere~ser !~s enfants, surtout dans le jeune âge, employe~ l~ methode mtmhve, les leçons de choses. l'enseignement par l aspect, la forme, les couleurs, etc. Tout cela les séd11it les attire J ' et leur fait goûter l'étude. Cependant,_il n~ faudrait pas toujours continuer d'employer ces moyens .d en~mgnemenL ~1 est ~on, au début, de faciliter aux ~nfants la redact10n des dev_Oirs qu on leur donne ; mais comme 1l faut les accoutumer .aussi a~ travail personnel, on doit les abandonner peu ~ peu a eux-m~~es, les laisser vaincre, par leurs propres forces, les obsta?les qu lls peuvent rencontrer. Ce sera un ~oyen d~ les aguerr~r contre les difflcultés qu'ils auront plus t~rd a sou~thr dan~ la_ v te. ~insi, dans le cours moyen et supé~Jeu~ _des ecoles pnma1res, 1 enseignement sera de moins en moins mtmhf. · Mais les, travaux _scolaires ne concernent que l'éducation intellectuelle de 1 homme_, 11 faut. encore pourvoir à l'érlucation physique ~t moral~. Q_uant ~ ce qut.regarde l'éducation physique dans les ecoles prm~a~res, c est~ obJ~t de la gymnastique, dont l'enseignement est _d atlle?rs obhgaLOJre. Les exercices militaires contribueront auss,1. au de:veloppement physique de l'enfant. Quant à ce qui regarde~ educatwn morale, elle se poursuit pendant toute la durée des et~des, non seulement dans des leçons spéciales mais à toute occ~swn, p~nd_anlles classes, en récréation, en prom~nade, etc. En agissant amsi,.!es enfants des écoles primaires sortiront des class~s ayant d~Ja une certaine habitude de raisonnement et le car~ctere. ébauche. Ce ne seront point encore des hommes · il f~ut b1en laisser quelque chose à faire à l'expérience et à la rdactzon naturefle. S~lon l'express,ion de ;vi. Herbert Spencer, les leç,ons de _1 expénenc~ sont d ailleurs les plus saluLaires bien ' qu elles SOient les moms agréables. (Etudes s~olaircs). ALFRED CHARRON, Inst~tutewr communal à Montbouy (Loù·et) .

Encore un souvenir du Valais. LEÇON DE LANGUE AU COURS SUPÉRTEUR D'UNE J!:COLE

Les fragments littéraires qu 'on va lire sont de nouveau puisés dans une Notice sur la vallée de Salvrtn ct ses habitants, notice

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que nous avons du reste déjà citée dans l'avant-dernier numéro de L'Ecole primaire. On lira, ou bien l'on fera lire par les élèves les extraits que nous transcrivons plus loin. Vieudra ensuite la reproduction, orale d'abord, puis écrite de la lecture. Comme variété dans l'enseignement, l'instituteur pourrait aussi dicter la description qui va suil'l"e Dans une leçon subséquente, le sujet serait traité à nouveau sous forme de rédaction, mais en changeant, le plus possible, les toumures et les expressions de l'auteur Cela dit, nous commençons: Salvan a une altitude de V25 mètres, et est placé à l'extrémité nord d'un plateau couvert de praiJ'Îcs et de jardins. A l 'est, de l'autre côté du Trien t, se trouve une chaine de œontagnes boisée jusqu'a u sommet. Depuis une certaine hauteur cette chaine appartient à Martigny ; la délimitation en fut faite en 1342. Au sud, la vallée se prolonge dn côte de la Savoie. A l'Ouest enfin, la montagne reprend sa pente adoucie, couverte de villages, de champs et de forêts. La population de Salvan est essentiellement agricole et excessivement laborieuse. Le terrain est trop etroit pour nourrir de ses produits tous les habitants qu'il porte. De là vient pour ceux-ci la necess ite de tirer pa!'ti de tout; d'etendre les cultures jusqu'aux bords extr êmes des rochers, de faire produire les plus petits creux, les plus étroites bandes de terre. Le Salvanain est franc, ouvert. Il ne trompe pas, et ne croit pas facilement qu'on le trompe lui-mème. Dfl là lui vient ce quelque chose de naïf qui le fait tomber dans les filets de la malice et des grossières spécula tions. II est cause ur et t1·ahit sa présence par son langage vif, rapide et bruyant. Il écoute volontiers cependant; et, devant les etrangers, il s'attribue sa ns examen une infériorite qu'i l croit naturelle, puisque lui est ignorant et vit de l'existence rustique, à son dire, des villages alpestres, tand is que les etrangers vienne nt des villes, des grandes villes ou tout est si beau ! Oü tout est si beau ! Ille croit, sans penser que bien souYent les brillants dehors cachent des ignorances bien grandes et de bien grandes misères. En outre, le Salvanain est simple sans façon, poli sans étude, heureux de rendre service. Livre à son labeur, chargé de son lourd fardeau, il repondra avec plaisir à vos questions. Il est probe : à Salvan, le gendarme n'a pas à surveiller la propriete d'autrui. Enfin, le Sal van ain est religieux. Vous en avez une preuve dans ces grandes croix de bois que, à chaque instant, vous rencontrez aux bords des chemins. Devant ces croix, le paysan se découvre et se signe, et elles vous rappell ent' a vous qui que vous soyez, de grandes et solennelles verités qu'il est bon de n'oublier jamais , car toujours et partout Dieu reste Seigneur. Ce portrait du Salvanain est genéral, et comme tel, nous en garantissons la fidél ité. Les exceptions sont possibles, les exceptions


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com·s Les élèves ayant deux cahiers, ils se trouveront alternativement entre leurs mains el celles du maitre, l'échange ayant lieu tous les matins entre cc dernier et son école. Dans l'examen de la com position, faite d'après Je canevas du maître. les mots et les passages fautifs sont soulignés, comme la première fois; mais pour la correction , il est procédé d'une au tre manière. Les élèves, ayant leur travail sous les yeux, le maitre lit la composition dans son manuel ou son cahier, sans négliger les numéros d"ordre, mais les élèves ne corrigent pas encore, car ce n)est pas te cahier qni doit 1·etenir, mais la mémoire. Les élèves prennent ensuite le canevas ; le maître lit une seconde fois, et après lui quelques élèves, successivement, répètent eette lecture, toujours a''ec le canevas sous les yeux. Le maître rectifie les erreurs, sans omettre la raison de cette rectification, on plutôt de ce ch angcmeut de forme, et lorsque l'on est parvenu à lire corrPclement., les élèves corrigen t avec la plume les passages soulignés , ,sans autre i ntcnrenlion du maître. Pour les fau tes d'orthograrhe , le mall.re lit encore: il est interrompu, aussitôt qu'il a prononcé le mot fautif, par la répétition de ce mot de la part de l'élève. Cette même composition est faite pour la sm • et dernière fois, car si Boileau a dil :

sont, helas l reelles. Ce que le mensonge appelle le progrès CO!:!!mence à envahir Salvan, et déjà l'on y remarque quelques esprits forts ; ce sont naturellement les plus faibles 1 On appelle avec ardeur les étrangers. Oh ! qu'on se rassure ! ils ne manqueront pas de venir. Le chemin de Salvan vaut bien ceux qui conduisent à Chamonix, et il y a en effet dans les environs mêmes des sites d'une beauté vraiment rare et originale. Puis, on trouverait difficilement un séjour plus sain, plus lumineux, plul!l ouvert au beau ciel du Valais, plus riant malgré les sévérités qui l'entourent, et qui fût, comme celui-là, à la fois tout voisin de la plaine et tout à fait retiré sur la montagne.

Ce portrait de Salvan et de ses habitants nous paraît bien réussi, et nous engageons, ainsi que nous l'avons dit en commençant, les instituteurs à le faire reproduire par les élèves les plus avancés de leur classe. Puis, plus lard, ces derniers feront, par analogie, la description de leur village et de ses habitants. Qu'on essaye cette méthode, et l'on s'en trouvera bien. A. P.

ENSEIGNEMENT DE LA COMPOSITION (Suite el fin.)

Avant chaque numéro d'ordre, l'élève n'omettra pas le signe de ponctuation convenable. Ce signe sera on un point, ou un point-virgule, ou deux points, parfois même un point d'interrogation ou d'exclamation. Quelquefois, dans le canevas même, nous sommes obligé de placer quelques virgules et cela afin de faire disparaître certaines obscurités. C'est surtout lorsque le sujet est traité pour la première fois, sans canevas, que la leçon de ponctuation ne doit pas être omise. Cette dernière présente moins de difficultés lorsque la composition est faite d'après le canevas du maitre. Nous ne rappellerons pas ici les règles de la ponctuation: elles sont bien exposées, et en peu de lignes, dans la grammaire du Valais. Ce canevas étant Cùpié , le maître lit la lettre intégralement, sans omettre les numéros d'ordre, afin de remettre sur la voie ceux qui auraient une certaine peine à suivre d'après le canevas. Cela fait, le maitre explique les mots et les tournures dont le sens pourrait paraître obscur à l'un ou l'autre élève. Après ces éclaircissements, le maitre répète la lecture intégrale du travail à faire, lequel lui sera remis le lPndemain, et sur lequel les élèves seront nouvellement exercés le surlendemain. De cette façon, jusqu'à ce qu'il soit épuisé, le même sujet ne revient que tous les deux jours. Le maitre peuL donc donner un 2m• travail, du même genre, qui sera traité les jours intermédiaires, et de la même façon. ll y aura donc toujours deux compositions différentes en

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Vingt fo is sur le métier rem ettez votre ouvrage,

il n'est donc pas trop de l'y mP ttre trois fois. Ce travail sPra encore examiné et corrigé comme la 2" fois. Il sera ensuile remplacé par uu autre sujet que les élèves devront d'abord traiter d 'après un simple exposé du maître, ainsi qu'on l'a déjà vu, et les mêmes exercices dont nous avons parlé se répètent exactement. Depuis notre entrée dans la carrière pédagogique, nous avons employé plusieurs méthodes pour l'enseignement du style, mais mais ancnne ue nous a donné des résultats aussi satisfaisants que celle que nous exvosons aujourd'hui. Que les mattres qui essui ent deR déboires dans cette hranche essaient cette méthod·e ; nous espérons qu'ils auront lieu d'en être satisfaits. Mais comme les débuts dans une méthode nouvelle ne sont pas toujours des plus brillants, parce que l'on u·y est pas encore familiarisé, il ne faut pas pour cela jeter le manche après la cognée : un peu de patience et de persévérance d01 meront raison à la méthode.

c. w.

(

C o urs de répétition. (Suite et fin.)

Dès le:; 9

1 /2

h. · à 11

1 / 3

h , c·est-à-dire pendant deux heures


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encore, je ferai classe aux élèves des didsions inférieures que je puis aussi bien soigner, me trouvant déchargé de la t••' division, qui ne me prend plus de t.emps. Il est vrai que cette classe ne sera que de deux heures, mais si elle perd en durée, elle gagnera d'un autre côté par un travail plus actif sous la direction immédiate du maître. En procédant ainsi, le maître aura pendllnt la matinée · 4 1/, b. de classe, ce qui est beaucoup si l'on veut, mais cependant pas de trop pour·un instituteur qui jouit d'une bonne santé. Du reste, la simplification de l'enseignement allège beaucoup et rend la tâche moins ardue que si l'on avait toutes les divisions à Ja fois. Pour l'après-midi, la 1.. division de l'école primaire est de nouveau réunie à celles des intermédiaires et des commençants. On combine alors son ordre du jour de manière à pouvoir facilement donner le tour, comme l'on dit, en laissant pour la séance du soir les matières qui ne demandent pas continuellement la présence du maître. En procédant ainsi au bout de deux mois, je suis débarrassé des répétiteurs avec 1 1/ 2 b. seulement de plus de classe Pllr jour, et cela sans porter aucunement préjudice aux élèves de l'école primaire. Bien plus je remarque qu' une heureuse émulation se produit entre les grands et les petits, ce qui les force à travailler tous avec plus d'ardeur. J 'ajouterai en passant que tous les éll'lves seront mélangés et qu'il n'y aura pas de distinction entre les grands et les petits. Celui qui saura le plus occupera la première place, et celui qui en saura le moins la dernière. On comprend qu'il arrive même parfois que certains gaillards font bien piteuse mine à côté d'un petit moutard qui rit sous cape d'être avant. Tant pis pour lui. La semaine suivante il travaillera mieux, si cela ne lui convient pas. On accorde ici tout au mérite et rien à la paresse. Dans les localités où le nombre des jeunes gens astreints à suivre le cours de répétition ne se composerait que d'une demidouzaine au plus d'individus, le plus simple serait de les joindre tout si~plement au cours primaire en hiver, jusqu'à ce qu'ils aient fait leur nombre d'heures, qui pourrait même être dépassé sans inconvénient, si le besoin s'en faisait sentir. Entendu qu'ils n'assisteraient qu'à la leçon du matin. Quoique les procédés dont il est fait mention ci-dessus soient bonR, il est évident qu'ils ne peuvent être suivis que dans les localités où les maîtres ont assez d'énergie pour maintenir uue bonne discipline. Par ces moyens les instituteurs auront plus de temps à eux pour préparer leurs leçons, ce qui rendra leur Pnseignement d'autant plus fructueux. Ensuite l'enseignement de ceux des cours de répétition sera suivi et aura un enchaînement

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bien plus solide qu'en ne donnant que deux ou trois_l_eçons par semaine. Or tout le monde sait que cela es~ une C?n~ltion essentielle si l'on veut réaliser quelques progres. Pms ~ ne. faudra · ser passer aucune classe sans donner des tâc~es a fa.Jre. à la 1al~ on ce qu'il est très facile d'obtenir, car en a~pssant ams1 nos ~~~ds 'élèves auront toujours les veillées pom cela,. et pourront re reste de la journée vaquer à leurs travaux et aider à Jeurs parents. -· Des moyens de faire parler les enfants. (Suite et fin.)

Je me reprochais plus haut de .~e.va~cer mon ~x.te et de ne point suivre tout à fait l'ordre qu Il mdique. Me v01~a plus.~upa­ ble encore : j'ai traité à la fois des caf!'S~ ~t des .znconv~lents. Dans l'espèce. deux points se liaient mtJmement, ~ ce ~u tl rn~ semble, et il était difficile de faire une place speCiale d abord a celui-ci, ensuite à celui-là. ., . èd Après ces quelques mots pro dom~. "'!eâ, J arr1v~ aux re~ es. fis découlent des causes mêmes que J ai développees ou simplement énumérées. . Les enfants sont craintifs... Le maitre et la galerie les paralysent dans leurs petits moyens ... Les parents e?x-mêmes font. de nous des croquemitaines et de l'école une maison de corr.ectwn, dont ils menacent l'enfant paresseux, déoobéissant ou e~p1ègl~.... Eh bien, faisons-nous une figure plus affable et u~~ vo1x _moms terrifiante ; composons-nous un mainti_en, des mam~res qm, tout en restant toujours dignes, ne sentent m le caporal, m le gendafii!e. Si un pauvre enfant nous répond de travPrs et que les condts: ciples s'en ébaudissent, usons de charité envers l'~nfant attard~ ou distrait et gardons nos objurgations pour les ~~em·s: ceux-ct ne riront plus d'une naïveté ou d'une ignorance s Ils v:ment que nous nous contentons d'en sourire et de redresser SI?Iplem~nt l'erreur. Il dépendra de nous de f11ire que l'enfant s aperçmve bien vite que l'école n'est point une • geôle • et que toutes les fables qu'on lui a débitées à ce sujet s'en ?il~ent où sont al~é~ l~s contes par lesquels sa nourrice ou sa grand mere ont cherche JadJs à contenir sa pétulance. La pauvreté du vocabulaire ... Elle n'est que _trop rée~le, hélas·1 surtout dans les campagnes et dans les pays ou le patOis. a sur: vécu Mais souffrons que l'enfant nous réponde comme Il peut · l'important c'est qu'il parle et qu'il ~ende, tant bien que mal, ses idées ses impressions et ses souvemrs. Du reste. prétendre qu~ les élèves ne répondent pas parce qu'ils n'ont point de mot~ a leur disposition, c'est s'accuser soi-même; c'est co~fesser que lon n'a pas su leur créer un langage en usant des mtlle moyens que


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l'école fournit et dont nous ne parlons pas, parce que, pour le moment, ce n'est pas le sujet. Mais si la principale cause du mutisme tant reproché à nos enfants est, comme nous croyons l'avoir établi, dans nos mPthodes et dans nos procédés d'enseignement, changeons ces méthodes et ces procédés. Revenons à la méthode maternelle ou, ce qui est la même chose, à la méthode natueelle à laquelle nous rappelait, il y a quelque vingt ou trenle ans, Mme Pape-Carpentier. Point de barrière entre le maître et l' élève. Pour celui-ci, point d'exercices solitaires en présence d' un livre ou de lui-même, si ce n'est pour appliquer, nous dirions volontiers pour ruminer les connaissances déjà acquises, pour se les mieux assimiler et les mettre en œuvre. Pour celui-là~ point de leçons continues dans lesquelles il ne tarde pas à n'avoir que lui-même pour auditoire. Que le travail soit mis en commun et que chacun y intervienne suivant ses facultés et sa situation . Que la leçon soit comme un banquet où le maître est l'hôte, où les élèves sont les convives; qu'elle se transforme en un entretien que le maitre dirigera naturellement à son gré: en vertu de son titre, de son expérience, de son savoir incontestable et incontesté. Ainsi les intelligences s'ouvriront, et les cœurs aussi. L'âme de l'enfant se révèlera, avec ses misères: ses faiblesses, ses défaillances, ses lacunes ; le maître saura où porter la main, et l'éducation deviendra possible à tous les points de vue. Surtout, l'enfant se formera à parler. Pour payer son écot, pour fournir sa part d'observations, de découvertes, de souvenirs, de réponses, peut-être de questions, il faudra qu'il fasse des efforts, qn'il suive le récit ou le raisonnement, qu'il saisisse la question : qu'il trouve les éléments de la réponse, qu'il combine ces éléments et leur donne un corps par la parole. Le maître, de son côté, pour se mettre en mesure de suivre le précepte de Montaigne, • de ne parler seul, mais d'écouter parler son disciple à son tour, • luttera avec lui-même de clarté et de précision dans les sujets s'adressant à l'intellect, de délicatesse de sentiment quand il s'agira d'émouvoir, de provoquer la sensibilité et de l'amener au point voulu dans les choses qui ont trait à la morale ou à l'esthétique. C'est ainsi que se formeront chez nos élèves d'heureuses accoutumances, notamment celle de rendre en bons termes leurs pensées et leurs sentiments, de parler avec une certaine aisance, de se mettre sans trop de peine en communication, non-seulement avec leur maître, mais aussi avec les personnes du dehors ; car le résultat obtenu rejaillira jusque dans la vie de famille et dans la vie sociale. Là, l'enfant, élevé comme nous le désirons, ne sera peut-être pas un grand orateur. Mais il parlera sensément et claï-

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91 ue nous souhaitons. Pour le surplus,

~~e:~~t~ee~~ee~~ ~:ro~~ 1~= clrconstances ou s~nssa~~t~~~~f~~tf~~l~~ . "l arrive nous aurons au moi bi M,ais, .qum. qtu i à sod avenir en l'entretenant dans ce déplor.a e I

n av.oir pom nu s avons tâché de faire ressortir de notre ~Jeux mutisme, don t n?u . . ·ents en indiquant aussi de notre mteux, t ' les causes et 1es 1ncom em . , , les remèdes qu'il est possible dy appor er. (Manuel général). , Jguement Croctueox. l"rinclpaox ca.radères d on ense . .

Deux conditions essentielle.s con~titue~t le. bon. mshtuteur et la bonne institutrice: le sa~mr ~~ 1 art dlens~f~~ . d'occuper les Je ne connai~ pas de sluJet e~~e d~su~oy~ns de rendre les , loisirs d'un maJtre~ que a rec er leçons fructue?se~. ndement rémunérateur, il est Pour obtemr d un champ un re la nature du terrain . et comme d'abord les t;aits géné· nécessaire de conn~ître ~uparavant il s'agit ici de cultiver l enfant, voyons raux de son caractère. . . . du nouveau il L'enfant a l'esprit vif et léger. : Il ve~t tou(.ou~s de réfléchir des n'approfondit rien. C'est ~m~~~~~ ~~~f:e~ndimi~ue avec les ima~es san~ ~elsfsaeutt·~~:pv~e~ea~ec elle pendant toute la durée de annees, ma1s 1 J'âge scolaire. . de ré de plaisir D'autre part, l'enfant esti.me .les. c~~s~~ab~~d es~ sans prix à qu'elles lui proc~rent. Ce qutdlul·~~;nde cacllée sous une écorce ses yeux, mal~~e la doucleur te ct des enfants révèle de leur ca. rebutante. Vmla ce que e ~na déb'lez ractère aux esprits les moms attentifs. Si devant un auditoire composé de t~ls élé~~f!s v~~~: tem~s ; votre interminable leçon,. vous pe~d.r~z e~~e nue semence jetée votre érudition ~st f~appe~ ~= ~!t~~h;:~c~~fier. Si la levon manque d~us u.n ch~mp ~~p\~ptrec~st-à-dire insuccès à peu près c.omplet, attention qu'à ceux qui savent d attrait, meme r ~u a 'd puisque l'enfant .n ac~r e son l'intéresser et lm plaire. . t pour être fructueux doit • ' D'où il sult qn'un ense1gn~m~n , ,. ' . , . u 'une réunir d~ux conditions : la vanéte et l m~~r~t.

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Que éJ:!e infdanls 1eçon suce , f1 Cinq à slX mmutes ans sollicite un chan.gemenJ d ?c~up~e fa~s les cours supérieurs sonl les écoles enfantmes ' emt- b~urde la durée de chacune. Entre peut-être la mesure convena e


92 ces deux limites il convient de régler la longueur des leçons les cours intermédiaires. pour .n Y, a moi.ns, de 40 ans, la fréquentation de certaines écoles pnmaJres, o~ 1?n se bornait à l'enseignement mécanique de la lecture, de 1ecnture e.t du ~aleu!, était un supplice intolérable auq~elles enfants avaient hate de se soustraire. Aujourd'hui les ~a~Ières du programme sont trop multipliées · mais entre J'excès ?~~.er et celui ?'a~jourd'h~i, la surabondance' actu~lle. qui met a 1 ~cole la vanéte et la vie, me parait de beaucoup préfét·able · la disette morte.lle d'autrefois, Si l'enfant ne peut tout retenir Î apprend ?u moms celle des matières qui répondent à ses apdtudes e.t a, se~ goûts; tandis que l'horreur de J'école était souvent ~~trefms 1 umque résultat qu'il retirait de la fréquentation de 1ecole. . La s.econ~e condition d'un enseignement fructueux, c'est l'interêt: mtéret quant aux matières enseignées intérêt quant à la forme. ' li fa~t que les enfants entrevoient l'utilité, Je côté avantageux et pratique ~es .ch?ses en~ei.gnées ; il veut que ses efforfs profitent pour ams~ dire mate~Jellement, et il ne conçoit pas encore les g?ûts d~ p~IIosophe qm trouve des jouissances dans les spéculatJOns scientifiques. L'intérêt de la forme consiste dans l'attrait que Je maître doit do.nner .à ses leçons à force de clarté et ... d'affection. La sympa~hie. attire l~ s,ympathie. Si l'enfant sc sent aimé, il aimera son I~sbtuteur, Il. 1 éco~te~a _volontiers, et celte attention sympathique, SI favorable a, la diSCipline, aboutira nécessairement au progrès P?u~vu que, d ~utre part, les leçons préparées ne soient ni vagues' m diffuses, mais claires, précises et méthodiques· pourvu enfiu' qu'elles .mettent en jeu,. non.pas seulement Ja mémoire de l 'en~ fa~t, mais encore son mtelligence, son jugement et Jes auh'es pmssances de son âme. (L'Ecole et ta Famille.)

De l'enseignement du dessin à l'Ecole primaire. Le Journal des institutetws publie sm· ce sujet un si bon article, que nous croyons très utile d'en donner une idée à nos lee· teurs en en reproduisant ce qui suit : Il est ~ien ~ertain qu'à première vue, on serait tenté de trouver

s,upe;fiu 1 e,nse1gnement du dessin à l'école primaire ; la lecture 1 écriture, l orthographe, le calcul semblent devoir y r égner en mai~ tres absolus. Cependant, si l'on veut prendre la peine d'étudier de pl~~ p~ès les avanta~es des autres branches d'enseignement, on sent qu Il n est plus possible de contester leur utilite, et l'on doit applau-

dir à l'idée génér euse qui leur a fai t une place à cOté des études que nous avons pr écédemment citées. Pour ne parler que du dessin qui doit occuper aujourd'hui notre causeri e, nous disons que cette innovation est de celles qui s'imposent par leur utilité pratiqu e. En effet, le dessin exerce le coup d'œil, le rend s1îr et délicat ; il développe l'observation, donne de la r ectitude au jugement, rend la main habile en perfectionnant le toucher; il fait valoir le bon goût, développe les idées gracieuses et constitue aussi la plus charmante des distracti ons. Etant données ces nombreuses qualités, le but du législateur est bien facile à déterminer: Il a voulu développer les qualités artistiques de notre nation ; préparer une génération d'ouvriers plus habiles et d'employes intelligents. Il a voulu combattre par là la concurrence qui nous envahit tous les j o?rs, s~utenir no.tre réputation de ~ens ~e bon goût, et nous ramener msens1blement a préférer le trava1l artistique au travail de la machine . Il a voulu donner à tous les moyens de tirer le meilleur parti possible de la situation qu 'ils sont appelés à occuper. En effet, le cultivateur n'a-t-i l pas des plans à tirer, des machines à étudier YIl importe que l'agencement de sa maison soit bien compris, que les travaux qu 'il fer a faire soient bien exécutés, que le jardin, le potager, le verger soient bien disposés. Tout cela devient facile avec le crayon à la main. S'agit-il d'un ouvrier , quel que soit son métier, il doit varier, renouveler , raje unir son travail s'il veut réussir. Qui pourrait contester ici l'utilité du de ssin ~ Nous dirons que, dans le cas présent, il est indispensable. Considérons l'employé, soit dans l'industrie, soit dans le commerce: que de services il peut r endre s'il sait dessiner. Chacun sait ce qu'il faut tenter chaque jour pour soutenir la concurrence et la défier. Les travaux féminins sont à peu près tous basés sur le dessin ; il n'est pas jusqu 'à la ménagère qui ne puisse tirer parti de ses connaissances en dessin pour orner son intérieur avec plus de goût et pour pratiquer cette belle vertu de l'économie domestique. Donc, tous, ou presque tous ont besoin du dessin ; c'est une nécessité de premier ordre pour une nation comme la nôtre, dont les tendances artistiques sont naturelles. Nous voulons le beau dans l'utile, j usque dans les objets de première nécessité; nous recherchons l'élégance de la forme, le fin i du travail; on ne peut donc être un bon ouvrier qu'à la condition d'être quelque peu artiste. A côté de cette utilité pratique , il y a aussi le sens moral qu'il s'agit de perfectionner; en ouvrant aux hommes cette source de l'art, on les rend meilleurs et pl us heureux: l'art est donc un élément moralisateur. A ce point de vue encore sachons apprécier les avantages de l'étude du dessin ; que nos élèves trouvent du plaisir à produire, à tirer quelque chose d'eux-mêmes, qu'ils apprennent à sentir l'ordre, la précision, la beauté, et qu'ils se complaisent à les réaliser autant qu'il est en eux. GARNIER-GENTILHOMME.


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Le bilan géographique de l'année 1886.

nexée entre les caps Blanco et Bojador; les îles Fernando-Po et Annobon, dans le golfe de Guinée, et 4° le territoire de Corisco enclavé dans le Congo français. En tout 3 à 400,000 habitants. ' L 'AFRIQUE ITALIENNE, de fraîche date, est assez mal implantée à Massaouah, Beiloul et Assab, sur la côte d'Abyssinie (i). Mieux vaudrait pour l'Italie, la régence de Tripoli qu'elle convoite, et dont les complications politiques lui assureront peut-être un jour la possession . ETAT LIBRE DU CoN~w. C'est l'~uvre du roi des. Belges, ratifiée par le Congrès de Berhn et constituant le magmfique Etat libre du Congo . Vaste de deux millions de kilomètres carrés, peuplé de i5 à 25,000,000 de nègres, il prend une place spéciale par son caractère de neutralité et la pure philanthropie de son fondateur. Malgré les obstacles de tout genre , grâce à la vigoureuse impulsion de son généreux souverain, Léopold II, nulle partie de l'Afrique n'a fourni en si peu d'années plus de découvertes géographiques intéressantes, opérées par les agents de l'Etat qui, à l'aide de légers steamers, ont remonté le Congo et ses grands affluents. De nombreuses stations commerciales, des missions chrétiennes et civilisatrices se sont établies en divers lieux ; elles sont en voie de progrès. (~ suiure).

(Suite). L'AFRIQUE TURQUE se confond en partie avec l'Afrique anglaise. En effet, à part la régence de Tripoli, possession incontestée, elle se compose de l'Eg.ypte, possession douteuse, puisque l'Angleterre, sinon l'Europe, la détient comme gage financier, et l'empire égyptien luimême, un instant très considérable, a perdu tout le Soudan nilien Tout~fois l'héroïque Emin-bey, gouverneur du Haut-Nil, imitant le~ expl?It.s de ~o_rdon Pacha, maintient les droits du Khédive sur les territOires voisms des lacs Albert et Victoria. L'Angleterre cherche en ce moment les moyens de le dégager, et elle invite Stanley luimême à se mettre à la tête d'une expedition. AFRIQUE ALLEMANDE. Ce titre n'a plus rien qui doive étonner car si ~:An.emag~e n'av~it aucune colonie il y a quatre ans, elle pos'sède déJa, rien qu en Afrique, un ensemble de territoires, vaguement limités, .il est vrai, deux fois plus vastes que la métropole, soit un million de kilomètres carrés, sur lesquels vivent plusieurs millions de nègres. Sans parler de ses tentatives au Maroc, elle a acquis : 1o Le Togo, sur la Côte des Esclaves ; Le Cameron, position importante d'où elle a délogé les Anglais, mais qui gêne aussi les Français au fond du g·olfe de Guinée · 3° La Hottentotie maritime; ' 4• Une grande p~rtie de l'Afrique orientale, c'est-à-dire le Zanguebar et une partie du Somaul, comprenant la rive nord du lac Nyassa, l'Ouzagara, sur la route des grands lacs le Wittou le territoire ~u Kilimandjaro, enfin la Côte d'Ajan jusque vers le ~ap Guardafw. Le sultanat de Zanzibar est ainsi presqu'entièrement confisqué et ne se soutiendra que par sa soumission à l'Allemagne, dont il a accepté le protectorat. L'AFRIQUE PORTUGAISE, la plus anciennement établie, comprend près d'un million de kilomètres carrés, avec 6 ou 8 000 000 d'habitants plus ou moins soumis. Citons les îles Açores; M~dère et du Cap ~ert, les comptoirs de Cacheo et les iles Bissa.gos , en Sénégambie, la Côte du Dahomey avec le protectorat établi récemment sur ce royaume de réputation sanguinaire ; les îlots Principe et San-Thomas dans le golfe de Guinée, le territoire de Kabinda, l'Angola, le Benguela, anciennes possessions, et le Congo du sudouest, dont le. Portugal s'est fait reconnaître possesseur par le Congrès de Berhn; enfin 8Ur la mer des Indes, le Mozambique et le Safala, autres territoires très vastes. En réunissant ces dernières par l'acquisition de tout le haut Zambèze, le Portugal pourrait légitimement se créer dans l'Afrique australe un grand empire rival de l'Etat libre du Congo. L'AFRIQUE ESPAGNOLE, à part les Canaries qui font partie intég!ante du royaume, n'est que rudimentaire, bien que de date ancienne ; elle comprend: i ° Ceuta et quelques présides ou forteresses dans le Maroc ; la côte du Sahara dans la partie récemm ent an-

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Echos des conférences. Ma.rtlgny. - Les instituteurs de notre district se sont réunis en·

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conférence à F ully (vers l'Eglise), le 20 janvier, sous la présidence de M. l'inspecteur Gross. 23 régents étaient présents. Quatre ont brillé par leur absence qui n' était pas légitimée. Notre cher M. Bioley, président de la Société valaisanne d'éducation, MM. Hopfner, directeur de l'Ecole normale, Blanc, curédoyen d'Ardon, Meilland, prieur, et plusieurs autres ecclésiastiques et laïques, ainsi que l'administration et la commission des écoles de Fully, honoraient la réunion de leur présence, voulant témoigner par là de l'intérêt qu'ils portent au personnel enseignant et à la cause de l'instruction populaire. Après la prière d'usage, M. l 'inspecteur ouvre la séance en souhaitant la bienvenue aux membres présents et honoraires. Il est ensuite donné lecture du protocole de la séance précédente ; puis on procède à la constitution du bureau. M. Rouiller, P .-Jos, instituteur à Martigny-Ville et M. Staffelbach, instituteur à Saillon, sont confirmés, le premier, vice-président et le second, secrétaire-caissier. La lecture des compositions suivit immédiatement. Dans la discussion qui s'engagea ens.uite, prirent la parole, MM. Bioley, Gross, Hopfner et Blanc. Voici les désideratas que l'assemblée a émis et qu'elle a décidé de soumettre à l'appréciation de l'Autorité supérieure : La loi scolaire actuelle est généralement bonne et sage. Le plus grand de ses défauts est de n'être pas assez bien observée. Toutefois les modifications suivantes sont fort désirables: ~Un grave échec essuyé récemment l'a bien prouvé. (Réd.)


96 1° L'annexe à l'Ecole normale d'une autre école pratique, ou MM. les instituteurs auraient à faire un petit stage avant d'entrer dans l'enseignement proprement dit. 2• Le payement, par l'Etat, des traitements du personnel enseignant, sauf à celui-ci à se faire rembourser ensuite par les communes. 3° Augmentation du traitement du personnel enseignant, traitetement ùont le minimum n'est plus en rapport avec les exigences et les besoins actuels, ni avec les sacrifices que s'impose, pour se former, le corps enseignant. 4• Infliger une amende aux communes qui n'observent pas l'art. 25 de la loi scolaire. 5" Les communes devraient fournir le matériel scolaire à tous les enfants indistinctement, afin qu'il y ait plus d'uniformité en tout ce qui regarde les o~jets classiques, et aussi afin de parer au mauvais vouloir, à la négligence de certains parents. 6" Prescrire si c'est la commune elle-même ou la Commission scolaire qui nomme le président de celle-ci. A 12 heures la séance était levée et un banquet fraternel nous réunit, dans lequel coulèrent abondamment d'excellents vins offerts par M. le ftd curé de Fully et d'autres personnes généreuses. Toasts, chants et joyeux propos animèrent cette dernière partie de la journée, qui finit gaiement, comme elle avait commencé, après avoir fait la double part de l'instruction et du délassement. E. L. M. ~

VARIÉTÉS l:Plllll~!liŒ ID'\IJW Œ~rf~WU' Mon Dieu, qui pouvez tout, écoutez la prière De l'un de vos enfants humblement à genoux ; Car on dit qu'ici-bas tout est larme et misère, Quand votre main, Seigneur, se retire de nous. Je ne demande pas ce que donne la terre, Ni les honneurs, ni l'or; j'implore un meilleur don. Accordez de longs jours à mon père, à ma mère, Qui m'apprennent tous deux à bénir votre nom.

Une rend se du IO "fo est accordée sor le prix des. «!nvra!"e~ Uiarqnés d'un * au J)er!!louuel enseignant et, d'une maniere generale, aux autorités communales et détaillants.

Pour les autres aussi, souffrez que je vous prie, ll est des malheureux sans asile et sans pain l Secourez, ô Seigneur, leur misérable vie; Car un jour est bien long, bien long, quand on a faim l Puis il est des enfants isolés sur la terre, Qui, tout petits encor, n'ont déjà plus de mère l Faites que ces enfants suivent l'ange gardien Qui dirige leurs pas dans la route du bien.

On peut se procurer tous Jcs livres ci-dessus mentionnés en s'adressant à l\1. Pignat, éditem· de l'Ecole primaire, à Sion.

LE VALAIS HISTORIQUE (.'bAteaux et Sf'igueuries, par l'Abbé Rameau, avec nue préCace de l'Abbé Grelnancl, bibliothécail•e cantonal, à Fribourg. Sous ce titre, a été édité à un nombre excessivement restreint d'exemplaires un

Faites que je sois bon, mon Dieu; que je réponde Aux vœux de mes parents; qu'enfant doux et pieux Je fasse bien longtemps leur bonheur en ce monde, Pour qu'un jour à venir je les rejoigne aux cieux.

Mm• VIRGINIII

-50 Carte de la Suisse pour les écoles (papier japonais) iSolOlliiR. Sujets et modèles de leçons de choses - 60 JsSARTlliiR. Culture des arbres fruitiers à tout vent 130 HEINRICH. Nouvelle méthode de calcul oral .tt f .·O. WOLP. Recueil de cantiques à l'usage des écoles et des familles (api 20 prouvé par S. G. Mgr I'Evêque) Voici ce que dit de ce recueil la Cœcilia, excellent petit j~urnal ile musique religieuse, par M. J . Gürtler, éditeur, à Boncourt (Jura Bernms) 1 • . • • Publié « Ce recueil est un des n:eilleurs de ceux qui ont paru e_n Su!sse, et tl sera trlls uttle dans les écoles et dans les paroisses pour les offices eltra·ht.urgtques. » • Faivre et Seuret. Cours de langue française. 7 vol. qUI se vendent séparem~nt. man. de l'élève, i •r cour,;, 75 c. ; ~· cours t fr 20; 3• cour:) l fr. 20; man. du maitre 2 fr. chacun; grammaire extraite du dit cours 60 c. Vœcilia. partie musicale des années 1879 et 80. l'année . 1 Messe à~ voix égales avec accompagnement d'orgue, par l'abbe Stemlin . partition i 50 Messe à 3 voix égales, par Gurtler, partition . t 50 Ordinaire de la messe en prières et chants extra.tts du Graduel romain renfermant les six messes de<> différents temps 1 ·L'Ordinaire de ia messe ci-dessus avec les 3 premières années de Cœcilia, reliés en un vol. 2 50 Chants faciles à 1, 2 ou trois voix égales destinés. à c~mpléter et - 50 à varier de temps en temps les chants ltturgtques Recueil de 15 cantiques connus, paroles seules - 10 Roses a~ mai 21 cantiques de la Ste-Vierge, à t. 2, 3 ou 4 voix, paroles de 111 l'abbé Seuret, musique duR. P. Motschi, 2 50 Siège de Belfort en 1870-7L - 80 X. DE MAISTRI!l. Voyage arttour de ma chambre - 30 La ,jeune Sibérienne 30 Le lépt·eux de la Cité d'Aoste - 30 MAIGNE. Dictionnaù·e des i nventions et décottvertes dans les lettres, les sciences et les arts. Un fnrt vol. broc., sur 2 col. 700 p. 5 T AICLET. Introduction à l'étttde de la grammaire - 35 .tt LEUZINGliiR.

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1887.

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Pharntaeie MULLER, Sion. Toat ce qui ooaoerue la pubUoatloa doit être adressé à l'éditeur : •· P. PI&NAT, seorét. au Départ. de l'lnstruotlon pubUque, à Sion.


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