Avis au personnel enseignant. Franehltïte de pori. - Un instituteur nous de mande
si ensuite d'un avis paru dans l'Ecole primctire, les régents n~ jouis8ent pas entre eux de l'officialité. La question posée n(: us a d'abord engagé à relire uou·e avis à ce sujet. afin de voir si nous avions écrit quelque chose oie pareil. Or, nous convenons que l'information fournie <\ cet égard peut laisser un doute qu'il importe de dissiper. L'officialité en pareil cas n'existe qu'entre supérieurs et inférieurs, wa1~ non entre égaux, comme le sont entr'eux les instituteurs. Si donc ceux- ci ont des lettres à échanger, ils doivent les affranchir, comme tout autre. Ils jouissent par contre de la franchise d ~ ns leurs rapports officiels aver. MM 1eR Inspec~eurs et avec l_e_Département ou le Secrétariat de l'Instruction, à la condition naturellement qu'ils se confor ment à ce~ ~gard at~x in.diMtions connues et si souvent répétées dans 1 Ecole prmwzre . .Li-vres d'é.,ole. - Eutr'autrt'!s livres d'école dont un e n0uvelle édition paraîtra pour le cours scolaire prochain, figurent l'Abré_qé de l'Histoire de la Sui.s.se, par W~nné, et les Eléments d'a-rithmétique, to~R ~eu_x. ouvrage~ _admiS d~ ·s. n?s écoles à t.itre obllgawtre. L Hzstmre est entteremenL epmsee, l'Arithmétique, quoique tirée au début à 6000 flX. e~>t .t~ut près de l'êLn:s. Les exempl~ires. qui on. restent suffiro?t d ailleurs pour les bPsoins de 1 annee scola1_re couraute. L ?n profitera de la réimpression d~ ce_s class1qu~s pour_ cot·r!ger les quelque& fautes qui ont pus y ghsser, et y mtr~dmre,_ d ailleurs sans les modifier sensiblemAnt, toutes les amelioratiOns dont ils sünt snsceptihles, afin de les rendre toujours mieux approo•·iés à leur usage. · Pour 1890-91 paraîtra également _la traduction ~e la dite arithmétique. ensuite du vote unamme de la conferenc~ des inspecteurs de la partie supérieure du canton, de voir c~t ouvrage également introduit dans nos école~ allemandes. _
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Nous sommes en mesure de fournir, au_ p1·ix , ~édui_t de 60 cent. seulement une jolie carte muette de la Suisse, ~,1denlique à cellemême do~t on se sert lors des examflns des recrue~. Cett~ carte est vivement recommandée aux recrutables et devrait .s~ trouvl'lr en un exemplaire au moins dans chaque école de répétttJOn.
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IX•• ANNEE
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SION 10 Février 1890
L'ECOLE PRIMAIRE REVUE PÉDAGOGIQUE PUBLIÉE SOUS LES AUSPICES DE LA
SOCIETE VALAISANNE D'EDUCATION L'ÉCOLE PRIMAIRE paraît chaque quinzaine, de Novembre à Avril Inclusivement, en livraisons de 16 pages. Prl:l.: d'abonnement pour la 8ul88e, 2 Cr. 30. Union po11tale 3 Cr. Annonces, pri:r. 20 cent. la ligne ou son espace. T_out ouvrage dont l'Ecole primaire recevra deux exemplaires aura drott à une annonce ou à un compte-rendu, s'il y a lieu.
SOMMAI RE: Encore un mot sur la lecture. (Suite.) -
Une leçon de
choses. (Le chanvre, la toile, leur préparation, le tissage.) Le dévouement de l'instituteur. - Les promenades scolaires. - Le catéchisme au cours de Répétition. - Partie pratique (Calcul écrit, suite), Solutions (Calcul oral et Calcul écrit), Dictées. - Variétés (La mode, Anecdotes scolaires).
Tout ce qui concerne la publication doit être adressé à l'éditeur : M. P. PIGNAT, secrétaire au Département de l'Instruction publique, à Sion.
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Avis à nos abonnés. Nous prions nos souscripteurs dont l'abonnement à l'ECOLE PRIMAIRE pour 1889-90 n'est pas encore réglé, de vouloir bien réserver un bon accueil aux cartes de remboursement qui vont être mises incessamment en circulation. Pour le personnel enseignant de Sion et des environs visé par le présent avis, nous ne lancerons ces cartes qu'après le 1·· Mars, afin de permettre aux intéressés de s'acquitter de leur abonnement en venant le régler au bureau de l'éditeur. En le payant sans l'intermédiaire de la poste, ils s'épargneront 12 centimes et à nous la peine de le réclamer par cette voie.
Chronique et avis scolaires. Primes d'encouragement. - La plupart des membres du corps em~eignant valaisan au bénéfice de la prime d'encouragement pour l'année scolaire 1888-89 en ont déjà reçu le montant. Il ne reste plus à remettre celui-ci qu'à quelques instituteurs et mstitutrices des environs de Sion qui pourront venir le l'etirer contre quittance au Secrétariat du Département de l'Instruction. Une cil·culaire de celui-ci à tous les intéressés leur a d'ailleurs été adressée pour leur annoncer l'envoi de cetto prime et les encourager à persévérer le plus longtnmps pos~ible dans la noble, quoique pénible carrière de l'enseignement. Une somme de 3200 fr . environ a été ainsi répartie, excédant d'environ 700 fr. le crédit porté au budget de t889, q•Ai n'était encore que de 2500 fr. Pour 1890 cette allocation a été rlxée pal' le Grand-Consei l à fr. 3500 sur la proposition du Département. Il ne sera donc vraisemblablement pas nécessaire de recourir pour le prochain cours à une demande de crédit supplémentail·e pour parfaire le montant des primes. Nous publierons dans notre prochain N•• la liste de tout le personnel enseignant, tant congréganiste que laïque, qui a rempli les conditions posées dans le décret du 26 mai 1888 pour l'obtention de la prime ou d'une mention en tenant lieu. ()bants du soldat. - Nous avons le plaisil· d'annoncer l'envoi p1·ochain à titre ~raciaux (Don du Département) du pet1t recueil intitulé Chants du soldat, que nous avons annoncé dans notre N•• 5. L'envoi de cette nouveauté sera toutefois limité aux instituteurs qui sont en possessiou d'un brevet. Quant aux simples soldats qui voud1·aient se procurt~r à bon compt.e (30 cent.) ce petit recueil qui leur est spécialement destiné, ils pourront le recevoir à ce prix
SION, 10 Février
1889-90
L'ECOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA
SOCIÉTÉ VALAISANNE D'ÉDUCATION ENCORE UN MOT SUR LA LECTURE. (Suite.)
Q~e d~r~ de la mauvaise habitude de prononcer les r de~. mfimtifs des verbes de la t ro conjugaison, même alors qu Ils ne se trouvent ~as devant une voyelle, ou une h muette? .Ex. : Il faut aimer (é) ses parents, se corriger (é) ?e ses de~auts, avouer ses torts, se perfectionner tous les JOUr~ e~ s a~asser . des mérites pour le ciel. Cette phrase se hra . Il faut aimerr se3 plrents, se corrigerr de ses d,éfauts, avonerr ~e~ tots, se pèféctionnerr tous les jous et s amasserr des mentes pou le ciel. . . Par contr.e, comm'3 nous l'avons déjà dit plus haut on g~I.sse volont~e.~s sur le~ r ?es infinitifs des verbes de la 'deuXl.eme et .troisieme conJugaison. Ex. Il faut ici-bas savoir sourfm en ~llence, accomplir fidèlflment ses vœux et ses devoirs et remplir exac.tement.s~ destinée pour recevoir sa récompense dans ~ ~utre ne. .Voici c~mment on lira cet exemple : Il faut ICI-bas savoa so~1f{n en silence, accompli fidèlement ses vœux e~ ses ~evozs et rempli exactement sa destinée, pou recevoa sa recompense dans l'aute vie. Da.ns. plusieurs distr!~ts, on ne fait nulle différence entre !es differentes sortes .d e. Ex. Le soleil est le flambeau du JOUr et la. lune •. celui ~e la nuit. Voici comment on pro~onc~: Le soleil est le flambeau d'jour et l'lune cèlui dè l DUit. , Très souvent les o ~~ivis d'un y sont mal prononcés. L exemple : c S?yez (s01-1ez) sur vos gardes pour ne pas vous noyer {nOl-Ier) en V(IUS baignant » se rendra de la façon suivante : « So-yez su vos gardes pou ne ptls vous
no-yerr en vous baignant. » Les syllabes an et in suut inconnues dans d'autres com-
munes•. Ex. : en:tploy~r (anployer), ambassadeur (anbassadeur), ImperfectiOn (mp~rfection) etc. se prononcent emmployer, amm-bassadeur, Imm-perfection, etc.
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Mais alors les a se prononcent assez sourdement dans tout le district de Martigny. En général, on n'entend nulle di~ére~ce ~e prono~ci~ tion entre je tombai (è), et je tombais_ (e), Je c~ant~1 (e) et je chantais (è), je chanterai (è) et Je chanterais (e). Faut-il aussi dire un mot des u devenus ou : . moulet, mourer du pain - poaing, puis - pis, un - m, promener ~ proménerr, chapelet - chapélet. .. . On ne rend pas l dans bien des mot~. Ex.. : ~1heu, _h~u, mouiller, tailler, deviennent mi-ieux, 1eu, mou-1er, ta1-1er. La lettre v partage souvent le même sort que la lettre. l; les mots cheval, nouveau deviennent che al, nou at~ .. Meme parfois, la conjonction et (é) se lit eux; le part11~1~e eu (u) devient eux; effet (èfHt), errei' (è-rer), mettre ,(metre), sept (sèt) sont prononcés eu-fet, eu-rer, meu-tre; c est sans Joute po~r apporter plus de variété dans la lecture ! Que dire alors des fausses pauses e~lre_ les articles et les noms qu'ils déterminent, entre les adJeCtifs et les ~oms auxquels ils se rapportent, entre les verbes et leurs sujets '! Et comme les liaisons sonnent bien . après une pause : les bons- zenfants; les- zélèves laborieux- zarr1veron t bientôt en classe ! Voilà comment on défigure la langue fran~a~se en ne donnant ni aux syllabes, ni aux lettres leur ventable valeur, ou en les passant sous silane~, en s,épar~~t les mots qui nécessairement doivent êtl'e . ums, et 1 on s etonne que si peu de nos jeunes gens obtiennent la t • note aux examens de recrutement. Que tout le personnel enseignant m~tte, une fois pour toutes, l'importance nécessaire à l'enseig~eme~t de la lecture ; qu'on en déracine tous ll;ls défaut~ s1_gna les ~lu~ haut; qu'on obtienne des élèves une pt·onon_Ciat~on cori ecte,. un ton ainsi que des pauses naturels et b1entot,, non~ en sommes persuadé, toutes le~ autres b~anches d ense1gnement, principalement le style, sen ressentiront, et nous n~ mauquerons pas alors d'occup~r une place plus avancee dans les statistiques fédérales ; c est le vœu le plus arden~ de Un instituteur valatsan.
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UNE LEÇON DE CHOSES.
Le chanvre, la toile, leur préparation, le tissage. L'instituteur place sur l'estrade un pied de chanvre et un mo~ceau de toile .. Il montr~ aux enfants la plante et leur fait cette question : c Qu est-ce que je tiens à la « main'! Camille. Du chanvre. » Montrant ensnite la toile. nEt qu'est-ce que cela ? Eugène. De la toile. L'in<< stituteur. N'y a-t-il aucune relation, aucun rapport entre « le chanvre et la toile? Emile. Si, Mons~eur, c'est avec « le chauvre qu'on fait la toile. L'instituteur. Bien. Par « ~onséquent, le chanvre est une plante très utile qu'il nous « 1mporte beaucoup de connaître. Elle est de la famille des « Humulacées, ainsi nommée du houblon, en latin humulus « qui est le type de cette famille. Le chanvre ressembl~ « par ses feuilles et ses fleurs au houblon , mais sa « tige est droite. N'y a-t-il qu' une espèce de chanvre '! « Non, Monsieur, il y en a deux, le chanvre mâle et le « chanvre femelle. A quoi les distinguez-vous? - Le « chanvre mâle, plus grand, porte la graine, et le chanvre a femelle, plus petit, n'a que des fleurs . Est-ce bien « vrai? Voyons. Réfléchissez. Non, Monsieur, c'est au « contraire le <jhanvre femelle qui porte la graine. Mais « oui. En l'éalité, il n'y a qu'une espèce de chanvre. Cette « plan~e e~t dioïque, c'est-à-dire que le cha nvre mâle porte « les etammes et le chanvre femelle le pistil, et, par suite, « la gr~ine. (Dioïque est formé de deux. mots grecs, &a, a qui s1gmfie « deux. », et o"<ta, « maison » ). Le chanvre, « comme vous le voyez, est une plante herbacée, elle est a annuelle, sa hauteur varie de un à 3 mètres. Elle est « originaire de la Pm·se et elle possède une odeur forte et « vénéneuse, c'est-à-dire, qui tient du poisiJn. Les élèves qui « étudient l'agriculture peuvent-ils me dire comment on cul« tive le chanvre'! Il lui faut une terre riche féconde << bien fumée, labourée à fond. Et comment ap'pelle-t-o~ « le champ où l'on fait habituellement du chanvre "1 « Une chenevière. Bien. On arrache le chanvre. femelle « en août et le chanvre mâle en septembre. Comment « nomme-t-on le fruit du chanvre? - ChèneVIs. A quoi « sert-11? A donner aux. petits oiseaux, à la volaille.
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Oui. Et on le donne encore aux vieux chevaux pour u leur rendre leur vigueur. En outre, on en retire une huile a pour l'éclairage, la peinture et même la table. Puisqu'elle « fournit de l'huile, le chanvre est une plante que l'on l'on nomme? Comment? Devinez? - Oléagineuse. a Très bien. Vous m'avez dit, en commençant, que le « chanvre servait à faire de la toile. Qui est- ce qui « peut me dire comment ? Moi, Monsieur, on en c file d'abord la filasse. Mais il faudrait savoir corn« ment on obtient la filasse. Quand le chanvre est « arraché, on le fait sècher et ensuite on le !ait rouir. « Expliquez ce terme. Pour le chanvre, c est le mettre c dans l'eau pendant huit ou quinze jo~rs. Et_ savez« vous pourquoi le chanvre est soumis a~ ro~Issage? c C'est pour dissoudre une sorte dd gomme q'UI .retl~nt en" semble les fibres textiles de la plante. L operation du c rouissage est dangereuse pour la santé lorsqu'elle a lieu « dans les étangs, les mares, les fossés, où l'eau ne c_oule c point et s'empoisonne en dégageant des odeurs malsames. « Lorsque le chanvre est roui, peut-on le filer? Non, << Monsieur, il faut encore le faire sécher et le teiller. c Comment s'ex6cute l'opération du teillage? Le teil« lage, qui consiste à séparer la matière fibreuse de la ma« ti ère ligneuse, se fa il avec la broie. Et qu'est-ce que la « b1·oie? Pouvez-vous en faire la description? Voyons, pero: sonne ne répond. Ceux qui l'ont vue pourraient pourtant « la décrire. Je vais le faire moi-même. Je r.ommence d'a« bord par la dessiner au tableau. C'est un banc de bois o: sur lequel se trouvent deux rainUI·es parallèles, creusées , dans le sens de la longueur ; à ce banc est adaptée une « pièce de bois munie d'uu mancho_~ et reliée ~~ banc • par une cheville qui sert de charmera. Cette PI?ce de c bois a aussi deux rainures correspondant aux aretes de « la planche fixe, de s01·te que ces deux planches ressem• blent en réalité à une mâchoire dont les dents sont an« gulaires. Pour brQyer le chanvre, ?n pre~d une poig~ée o: Je tiges ou chènevottes de la mmn droite, on enleve , la planehe mobile de la main gauche, on engage les chè· " nevottes entre les arêtes et on rabat avec saccades la « planche mobile, en brisant ainsi le chanvre. Vous avez «-
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« sans doute entendu « coups répétés de la « main. Et quand le
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déjà, pendant les soirées d'hiver, les broie. Le teillage se fait aussi à la chanvre est teillé, peut.-on le filer ? «Non, Monsieur, il faut le donner au peigneur, qui en " fait de la filasse. - Pouvez-vous me dire comment se « peigne le chanvre? Oui, Monsieur, on le passe entr~ cc les dents d'un peigne de fer. Que l'on appelle aussi « carde. On sépare les filaments en brin et en gros. Et « maintenant que la filasse est faite, j_e . pense qu'on en «peut faire du fil. Comment cela se fait-Il'! -_On la ~le « avec un rouet. Oui, le rouet est un appareil en b01s, « muni d'une pédale qui fait tourn~r ~ne roue. Vous ~n • avez tous vu, d'ailleurs, et il est mutile de vous en fa1re « la description. La filasse est liée autour d'un fuseau ou « quenouille que tient !11. fileuse, et le fil s'entoure autour a d'une broche ou bobine, à mesure qu'il est formé par « les doigts et la salive. Mais ne fait-on du fil qu'avec le c rouet? Non. Monsieur, on en fait aussi avec des ma« chines. Oui, dans des établissements que l'on nomme « filatures. Ainsi le fil sc fc~.brique, soit à la main, soit à .t la mécanique. Mais la toile? - C'~st le tisseran~ q~i • la fait. - Bien, pouvez-vous me dire comment Il s y « prend'! Nlm. Vous l'avez pourtant vu, vous, Camille, « dont le père est tisserand. Dites-le nous, voyons. - Les « fils sont attachés par un bout à une barre fixe, à égale « distance l'un de l'autre, à l'autre bout ils sont attachés « à deux barres mobile:~ ceux de rang impair à la pre« mi ère, ceux de rang' pair à la :~econde. T~ès bien. c Les barres mobiles s'élèvent et 10'abaissent alternativement, « et, à cbaque fois, le tisserand lance, entre les fils tend us « qu'on app(\lle la chaîne, une navette qui conduit,_le fil « de la trame dans le sens de la largeur, et dans lmter« valle des fils de la chaîne qui se trouvent ainsi croisés « avec ceux de la trame. C'est ainsi que se font, d'ailleurs, « tous les tissus unis. Dans les fabriques les métiers sont :t: mis ~n mouvement par des machines hydrauliques, c'est« à-dire par la force de l'eau, on par des machines à va« peur. Lorsque la toile sort des mains du tisserand, est« elle propre à être livrée au commerr.e? - Non, Mon· • sieur, il faut encore qu'on la mette sur le pré pour
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la faire blanchir. Très bien. Mais il faut que cette opération soit souvent rapétée pour obtenir une blan• cbeur parfaite. Un savant chimiste français, l'illustre « Berthollet, a trouvé le moyen de blanchir rapidement les • toiles en les exposant à la vapeur d'un gaz jaunâtre et « suffocant, le chlore, que l'on extrait du sel. Mais ce pro« cédé a l'invonvénient d'altérer le tissu. Le chanvre ne « sert-il qu'à faire de la toile? Non, Monsiflur1 il sert « encore à faire des corde~. Bien. On emploie aussi au « même usage l'ortie. Et la toile ne se fait pas seulement « avec lfl chanvre, on en fait encore de grossière avec l'or« tie, et de très fine, la batiste, avec le lin. Le phormium « tenax de la Nouvelle-Zélande, l'agave, le mûrier, la ra« mie sont encore des plantes textiles dont l'industrie fait • usage. Pour terminer cette leçon déjà longue, je tiens à t vous rappeler, mes enfants, qu'au XVI• siècle, la reine « Catherine de Médicis ne possédait que deux chemises de « toile. Jugez par ce fait de ce que devait être la misère « du peuple en ce temps-là, et louez-vous des progrès de ~ l'industrie qui vous permettent à tous aujourd'hui d'être « mieux vêtus que la trop fameuse mère de Charles IX. « Maintenant nous allons écrire quelques mots au tableau. « Ils vous serviront de canevas pour rédiger sur vos ca• hiers le compte-rendu de la leçon. » ·1) Le chanvre. - Son histoire naturelle, chanvre mâle, chanvre femelle. - Sa culture. - Ses usages. - Plante textile. - Plante oléagineuse. - 2) Préparation manuelle du chanvre. - Rouissage. - Teillage. - 3) Filature. Le rouet. - Les mar,hines. - 4) Le tissage. - Le blanchiment des toiles. - Plantes textiles autres que le chanvre. - Les chemises de Catherine de Médicis. Travail préparatoire du maitrè. Consulter, au sujet de l'histoire naturelle du chanvre et des autres textiles, la « Non velle Flore française , de MM. Gillet et Magne; pour sa culture, « l'Agriculture enseignée aux enfants • par Fosseyeux, et enfin pour les procédés industriels du tissage, les ' Simp!es lectures sur les arts, les sciences et l'industrie " par Garrigue et Boutet de Monvel, etc.
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LE DÉVOUEMENT DE L'INSTITUTEUR.
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ALFRED CHARRON.
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Il n'y a qu'un sentiment, . qu'une vertu dans l'âme -~m puisse l'inspirer et la soutemr da.ns ,une tell,e œuvr.e,. li es~ le dévoûment; et ce dévoùment, Il n y a qu un mattie qut J'enseigne, c'est l'amour. . . L'amour enseigne tout, disait ~dmtrableme.nt u~ eva,ngéliste; et un philosophe païen ~u1-même a. d1t : c est l.amour, ce n'est pas la crainte qm es~ .le m~1tre du devmr. Plus nous étudierons l'œuvre de l educatwn, plus nous irons au fond des choses et dans tout le . détail pratiqu~, plus nous verrons que tout y est imposstble sans le devoûment et l'amollr. Mais d'abord qu'est-ce que le dévoûment ? , ' br Se dévouer, c'est se livrer sans réserve,. c est sou .ter soi-même se compter pour rien, se sawfier tout enher, tout ce qu'on a, tout ce qu'?n pe~t, tout ce qu'o~ est : comme le disait St-Paul, apres avmr tout donne, c est se donner soi-même. . . Soyez pères, ce n'est pas assez : soye~ ~eres , d1s~1~ Fénelon : c'était tout dire. Et St-Paul ava1t d1t avant lm. Nous ne sommes pas des pédagogu~s, . n.ous sommes des pères. J'ai été au milieu de vous, disatt-Il encore, comme un père, vous parlant avec tendresse comme à mes enfants. Enfin, j'ai ét~ souvent pour vous comme une nourrice caressante. On le sait, saint Jean l'Evangéliste ne se plaisait qu'à dira : Mes enfants, mes petits enfants. . . Ces grands cœurs ne fu1·ent ~u,. re~te que .les diSCiple~ fidèles de l'Instituteur divin, qm s etait le premter compa.re à une mère, et avait dit : Laissez venir à moi les petits enfants. d . Je Je proclame donc avec· une convi~tion profon e : qu.Iconque n'a. pas dans le cœur, pour la Jenne.,se, un .d~v~u ment paternel et maternel, n'est pas destiné au mtmstere de l'éducation. . . . . Eh mon Dieu t ce que je demande est st vrai, SI fonde en raison, que les païens enx-mêmes l'avaient entrevu. Il faut avant tout dit Quintilien, qu'un maitre prenne les sentiments et 1~ cœur d'un père pour ses disciples. , C'est que ce précepte est celui de la nature même. L œu-
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vre est essentiellement paternelle, et c'est ce qui en fait la gloire. Si l'autorité qu'on y exerce est l'autorité mème de la paternité; .3i cette autorité doit être acceptée ~omme telle par l'enfant, elle doit aussi être exercée comme telle par l'instituteur: à un homme qui prend la place, les droits, l'action d'un père, il faut le dévoûment paternel : rien n'est plus évident. S'il ne sent pas ce dévoûment dans son âme, s'il n'est pas véritablement pè•·e par le cœur, qu'il se retire : encore une fois, cette œuvre n'est pas faite pour lui: il n'est pas fait ponr cette œuvre. (Mg•· Dupanloup : De l'Education.) LES PROMENADES SCOLAIRES.
Projet de règlement. - Il y a lieu de soumettre les promenades sco!aires à une réglementation pour en précir.er, autant qu'il est possible, et le nombre et la forme, Disons tout de suite que cette réglementation n'est pas aussi facile qu'elle le parait au premier abord. On peut bien décider que chaque instituteur ou institutrice sera tenu de faire dans l'année tant de promenades avec ses élèves, pour l'application à l'ag•·iculture, de même qu'aux sciences physiques et naturelles, des leçons théoriques données à l'école ; mais il n'en est pas de même en ce qui concerne les jours, les heures, la durée et le programme de chacune de ces excursions; ces diverses dispositions dépendent d' une foule de conditions qui sont loin d'être les mêmes partout: nature de l'école (garçons, filles, mixtes) occupations extra-scolaires de l'instituteur, assiduité plus ou moins complète des élèves pendant la saison des travaux, volonté des parents, industrie du pays, etc., etc. Nous disons volonté ou agrément des parents, et nous maintenons cette condition, quoi qu'on en puisse dire. On aura beau rendre les promenades scolaires obligatoires, si elles ne sont pas d'accord avec la manière de voir des parents, surtout avec leurs intérêts et leurs besoins, on n'obtiend•·a pas que les enfants y prennent tous part, au moins d'une manière régulière. Pour s'en convaincre, il suffit de se rendre compte des effets de la loi de l'obligation. Le nombre des enfants ne recevant aucune instruction a-t-il diminué' Peut-être un peu, grâce au mouvement des esprits en faveur de l'imüruction. Mais pour en revenir aux promenades scolaires, nous en somme~:~ très partisans, parce que nous les croyons éminemment utiles à l'instruction pratique des enfants de nos école!!. Toutefois pour atteindre ce but elles doivent être règlemeolées
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A l'avance. Aussi voyon!! quelles pourraient être les dispositions les plus générales de cette réglementation. DISPOSITIONS GÉNÉRALES.
Les promenades scolaires commenceront au mois de mars. Elles auront lieu au moins deux fois par mois juP-qu'à la fin de l'année scolaira, une fois le jeudi matin et une fois après la classe du soir. La durée de la promenade du jeudi sera de 3 haures au moins : de 8 heures à 11 heures dans les mois de mars et d'aVI"il et de 6 heures à 9 heures dans les autres mois, pour éviter la chaleur; celle qui suivra l'une des classes du soir ne durera que 2 heures : de 4 heures à 6 heures. Cette dernière pourra être employée spécialement à la visite des jardins, des fermes, des fabriquE~s et des autres établissements industriels situés à proximité de la commune. Indépendamment de ces promenades, une fois ou deux par semaine, les élèves , avec l'assentiment de leur~ parents, s'exercAront, sous la direction du maitre, à de petit ~ travaux d'horticulture. Ils étudiAront notamment la taille, la greffe et la couduite des arbres fruitie1·s ; ils s'habitueront à disposer le terrain avec goût pour la culture des légumes et des fleurs; 1ls contribueront, chacun pour une petite part, à tenir le jardin dans un état constant de propreté. 1
DISPOSITIONS PAHTICULIÈRES A CHAQUE ESPÈCE D ÉCOLE,
Ecoles de garçons.- Les promenades les plus longues, les plus fat.igantes, celles surtout qui auront pour but de faire des observations sur l'état des récoltes, d'étudier la composition des tenains, le drainage, d'examiner les machines, etc., seront réservées aux écoles de garçons. Dans les écoles à un seul maître, les élèves du cours supérieur et ceux du cours moyen prendront seuls part aux pro111enades ordinaires. Une ou deux petites promenades du soir pourroot être accordées, dans la belle saison, aux . jeunes enfants formant le cours élémentaire . Dans les écoles à deux ou plusieurs maitres, chacun d'eux sera chargé de la conduite des élèves de aa classe ; mais des permutations pourront être faites en vue de l'étude de certaines parties du programme, comme cela a lieu pour l'enseignemAnt donné à l'école. Ecoles de filles. - En dehors aes petits travaux du jardinap-o, et particulièrement de la culture des fleurs, la ré· colte des plantes utiles, la visite de la laiterie et de la basse· cour des plus belles fermes de la commune , celle des établissements industriels où les femmes sont admises à &ravailler, feront l'objet des promenades dans les écoles de fillss. Les dispositions concernant les écoles des garçons à un
106 seul maitre et à plusieurs maîtres, sel'Ont applicables aux écoles spéciales de filles. Ecoles mixtes. - Pour les écoles mixtes, les travaux du jardinage auront lieu alternativement entre les filles et les garçons . IL en sera de même pour les promeuades. dont les objets d'élude présentent presque tous quelque différence, selon qu'il s'agit des t'llèves de l'un ou de l'autre 10exe. Seules, les excursions qui auraient pour but principal l'étude et la récolL':l des plantes utiles, pourraient être communes. Telles seraient, selon nous, les grandes lignes d'un règlement concernant les promenades scolaires. Nous n'entrons dans aucun détail, d'abord parce que nous ne présentons qu' une esquisse, puis, parce que, - nos lecteurs ont pu s'eu apercevoir, - nous sommes ab~olument opposés à une l'églementation trop étroite, qui demande souvent des choses im· possibles, tout en supprimant l'initiative, ce grand ressort du progrès. CH. VALCOURT.
Le Catéchisme au cours de Répétition.
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On nous écrit des bords de la Riêre : Ce serait sans doute à une plume plus autorisée que la mienne à traiter un sujet aussi impo1·tant; mais les r.irconstances daus lesquelles jt~ me suis trouvé, m'engagent à communiquer mes idées à cet égard aux lecteurs de cette intéressante revue, dans l'espérance d'en obtenir quelques avis. Ayant conversé plusieurs fois déjà avec des personnes que les questions scolaires intéressent au plus haut point, et qui étaient entrées en matière sur l'enseignement du catéchisme dans Je cours des adultes, j'ai recueilli à cette occasion des avis excellents quelquefois. Un maître de science et d'expérience estimait que le temps déterminé pour les écoles de répétition est relativement trop rourt pour que le catéchismA puisse y être étudié. Le catéchisme, en effet, a dû être appris à l'école primaire et lors tle la première communion. Et je crois, avec des h0mmes très compétents en ces matières, que ce qui n'a pu être appris avant quinze ans, ne pourra guère l'être après cet âge. D'autant plus que les jeunes gens, ayant, pour la plupart du moins, beaucoup plus étudié le catéchisme que les autres b1·anches, u'ont plus le même goût pour cette partie esMntielle du programme et ne l'étudient souvent qu'autant qu' on les y oblige. Toutefois, si l'instruction religieuse leur est présentée sous un aspect attrayant, en profitant, par exemple, pour la leur expliquer, de divers passages que l'on rencontre soit dans l'histoire nationale, soit dans les livres de lecture etc .. ils s'y intéressPut mieux et ~n retirent, par le fait même, des avantages beaucoup plus grands. Un moyen bien simple et qui donnerait les meilleurs résultats que l'étude aride du catéchisme, serait que, là où la
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chose est réa.lisable, un prêtre don~ât . de temps e~ temps. dan.s les cou1s . des adultes, des exphcatlous sur les prmcipales vér1tés de la f01 . sur les commandements etc., etc. Ces leçons, sans prendre le tempB que réclamerait l'étude du petit ahrégé présent~raient p}us d'attrait aux jeunes gAns, et donneraient de metlle~rs resultats. J?e cette manière aussi, les idées sou~ent d1ve~g.entes que lon se forme sur cet enseignement seratent cone1hées. Du reste, il est de toute nécessité, pour l'avenir des jeunes gens, de leur adresser quelques paroles sur la religion et sur la mo1·ale; car, auj~urd'h.ui plus que jamais, les mœurs sont corro11:1pues par mtlle discours et feuilles impies. Et si, lorsque le Je~ne homme sort de son paya pour un motif quelconque, Il n'a ~as une instruction solide sur ce qui regarde le salut de son âme, il se laisse ébranler pa1· des compagnons pervers, pour .lesquel~ la religion n'est plus qu'un mot vide de sens et qm devrait être rayé du dictionnaire. Aussi bien, c'est un fait incontestable que l'enseignement ~e la religion ai~e beau~ou~ aux autres branches, et que le Jeun~ h_omme qu~ conna1t b1en son petit catéchisme, connaît aus~~ b10o son. ht~toire et sa géographie. S 1! en .est ams1 pour la science, peut-il en être autrement poGr le b1en-être matériel ? Non, certainement non· et l'on a t.o~jours vu l'artisan ou le commerçant connais;ant leur r.ehg10n pour la pratiquer, vivre dans la prospérité et faire l honneur de leur pays . K**"'
PARTIE PRATIQUE. CALCUL ÉCRIT. XIV. 4. On construit uu chemin de fer qui doit avoir 537 km de longueur;, 345 km sont déjà terminés. Combien en reste•t·il à constmue ? 3. Un mètre d'étoffe collte frs 5. 25. Combiel! colltcnt '.l37 m? 2. Un ca~ ton. suisse reçoit un subside fédéral de fr. 30,022.20 pour 1éqmpement de ses recrues d'infanterie c'est-à-dire fra ~38. 30 par homme. Combien de recrues pourront être éqmpées f 1. !'>- combien se ~onte un capital de fr. 3700, placé à mtérêtR composes pendant 3 ans, la première année à 43/4 %, la seconde à 41!2 % et la sm• à 4 % ? XV. 4. U.n négociant vend en un jour pour frs 932 de marchandises et en achète pour fra 578. Quelle est la différ ence entre l'achat et la vente ? 3. Un mètre de drap collte frs 7. 75. Combien eollteront 679 m 7 2. Combien pourrait-on faire de robes avec 507 m, s'il faut 9,75 m par robe 1
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1. A quelle somme se monte un capital de fr. 7000 placé à intérêts composés pendant 5 ans (4 o;o par an)? XVI. 4. Un ouvrier a gagné pendant une année frs 936 et il a dépensé frs 754. Qu'a· t-il épargné? 3. Un mètre de drap cotlte frs 13. 70. Combien cotltent 524 m ? 2. Combien pourrait-on faire de robes avec 507 m, s'il faut 9,75 m par robe? i . Quelqu'un d01t une somme de fr. 3350 à 8 mois. En payant comptant, il est fait un escompte de 6 o;0 . Quelle est la somme payée ? XVII. 4. Une marchandise qui coQ.tait fr. 986 a dll être vendue pour frs 537. Quelle. est la perte ? 3. Si un mètre de drap cotlte fra 12. 45, que cotlteront 175 m? '!. En combien de jours un tisserand aura-t-il fait 4558 m de drap, s'il fait par jour 21 1(2 m ? 1. Mon créancier m'offre un escompte de 6% par an si je lui rembourse immédiatement une somme de frs 3350 que je devrais lui p~~oyer dans 8 mois 15 jours. J'acc~pte son offre. Que lui payerai-je ? ~VIII. 4. Altitude du Simplon 1860 m, de la Dent du Midi 3000 m . Différence ? 3. Les dépenses quotidiennes d'un établissement s'élèvent en moyenne à frs 192. 75. A combien s'élèveront les dépenses pour une année entière ? 2. :f>our creuser un foasé long de 360 m à raison de frs 1. 35 le m on a employé 4o ouvriers travaillant chacun 20 jours . Quel était le salaire quotidien de chaque ouvrier ? 1. Un capitaliste a placé sa fortune à 4 3(!. O;o. Il en retire un intérêt annuel de frs 8075. Quel est ce capital ? XIX. 4. Altitude du Cervin 4150 m, du Mont-Rose 4300 m. Différence 1 3. Un particu.lier gagne journellement frs 5. 25. Combien en 98 semaines ? 2. A, B et C se partagent frs 7110 de maniéra que A en prend un tiers, B un cinqUième et C le reste. Quelle est la part de chacun? 1. Qud capital rapporte au 4%% l'an un intérêt trimestriel de fra 704. 90 1 XX. 4. Une personne qui part pour la Californie avec une somme de frs 16,320, en dépense frs 810 pour son voyage. Que lui restera-t-il à son arrivée? 3. Un mètre de drap cotlte frs 9. 85. Combien cotlteront 2 coupons de ce drap, le premier ayant une longueur de 45 m et le second de 94 m? 2. Un paysan a 16 vaches qui lui ont rapporté en 3 mois : 1120 kg de fromage à fr. 1. 10; 125 kg de beurre à fr. 1. 70 et d'autres produits valant frs 265. Quel a été le rapport moyen d'une vache ? 1. Un capitaliste dont le capital est placé à 4 3/4% reçoit fr. 4750 d'intérêt par an. Quel est son capital ?
SOLUTIONS. ( Voir
109
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ECOLE PRIMAIRE
No 5, 6, 7.)
CALCUL ORAL.
1. Il. Ill. IV.
v.
VI. VII. VIII. IX.
x.
Xl XII. XIII. XIV.
xv.
XVI. XVII. XVIII. XIX.
xx.
"
61 fr. 57 fr. 332 59 fr. 13~ m. 31 fr. 68 fr. 63 fr. 58 S4 j. liS m. 90 m. 1 fr. 68 72 b.
MO m.
0 2 2 5 4
fr. ft•. fr. fr. fr.
60 28 24 40 50
3
2
1
13 fr. 50 7 fr. 1SO fr. 5 fr. 60 Sm. 3 fr. 30 90 ft•. 45 p. de !) fr. 4 fr. 80 21 fr. 60 12 fr. 60 5 fr. 20 12 douz. 10 fr. 121 h. '14 fr. 6t;, kg. 728 fr. 313 fr. 75 4J5
360 36 kg. 3000 fr. 75 fr. 0 fr. 30 to km. 7S m. 750 fr. 43~ fr. 2 fr. 40 2 fr. t5 fr. 30 fr. 9 fr. 1 fr. 90 4 fr. ~5 0 fr. 07 32 fr. 30 fr. 45 fr.
270 60jo 190 fr. 2000 fr. 630 fr.
5% 4950 fr. 84 v. 64 m . 270 fr. 160 m. ou 2h. 40 2 fr. 25 1080 fr. 255 fr. 5% 33'/a 0/o 31 fr. 50 3 fr. S4 30,000 fr.
i0°; o
CALCUL ÉCRIT.
ll 1. II. III. IV.
v.
VI. VII. VIII. IX.
x.
XI. XII. XIII. XIV.
xv.
XVI. XVII. 1 )
1009 lit. 620 1. 418 m. 822 fr. lOU l. 2403 kg. 4907 1. 1023 fr. 90 593 fr. 50 82 fr. 24 fr. 65 253 fr. 184 fr. f92 km. 354 fr. 1S2 fr. t,49 fr.
3 2tl,950 fr. ~0.240 hl. 132,480 fr. U6,172 kg . 310 fr. 25 468 fr. 43,200 lit. 17,100 fr. 14 650 fr. 4524 ft•. so 3443 fr. 75 2~.169 fr. 50 44,010 ft·. ~294 fr. 25 5262 fr. 25 7178 fr. 80 !178 fr. 75
Comme à la 16"" série ;
2 )
2
1
47 fr. 23 11 fr. 661/a 5000 fr. 42U/ll9 cart. 19 bab. 169 bab. 66 fr. 56 36 fr. 50 105 fr. 299 fr. 65 34 lit. 48 900 h 1,536,000 b. 217 recrues 52 robes') 52 robes •) 212 j.
365 fr. 26 242 fr. 93 703 fr. 12'/• 7S2 fr. 09 16S fr . 61 205 fr. 91 1/4 535 fr . 81 96 fr. 137 fr. 70 2 fr. 12 Aredoit fr. 4057. 50 Lab. redoit fr. 6672.75 B reio!t fr. 1815. 75 14:212 fr. 16 S516 fr . 57 8149 fr. 3207 fr. 621/t
comme à la 15"" série.
l Il
~!
XVIII. XIX.
xx.
110
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3
1140 m. 150 m.
111 2
70,353 fr. 75 6 fr. 07•/t 3087 fr. A2370,B 1422, C 3318 fr. 15,510 fr. 1369 fr. 15 106 fr. 84
1 t70,000 fr. 59,360 fr. 100,000 fr.
D:I.O'tées.
Que j'en ai vu se perdre, de jeunes gens, pour avoir trop aimé l'oisiveté. Au moment de terminer vos étude3, rappelez-vous ces paroles : qu'elles soient votre guide, lorsque vous serez appelés à prendre votre part aux choses de ce monde. Travaillant sans cesse à devenir de bons chrétiens et de bons citoyens, vous employerc!z sans doute, le peu de connaissances que vous avez acquises dans les écoles, pour vous rendre utiles à la patrie, à vous-mêmes et à vos concitoyens. Quelque brillante que soit la position que l'avPnir vous réserve, quels que soillnt vos talents, n'oubliez jamais d'être toujours modElstes. Nous nous sommes souvent demandé pourquoi les potentats qui se sont succédé su1· les tn~ nes les plus célèbres, s'étaient si !!ouvent arrogé des droits qui le<~ ont ensuite fait descendre, justement des grandeurs où la destinée les avait placés . Toujours l'histoire nous a répondu : ils se sont perdus pour avoir oublié qu'ils n'étaient que des créatures. Quelque humble que vous soyez lorsque vous aurez grandi, sous le regard de Dieu, n'enviez personne et soyez justement fiers, ruais sans arrogance de votre honnête pauvreté. La gloire, les honneurs les plus grands, les richesses même sont souvent emportés en u11 seul jour. Que de personnes ont dQ descendre du faite des grandeurs pour avoir oublié que nous ne sommes que comme ceH at6mes tant6t étincelants, tant6t obscurs, voltigeant dans l'air, éclairés par un rayon de soleil ; un volet fermé les fait s'évanouir. Un souille nous fait disparattre. La créature n'est rien. Dieu est tout. NB. - Le premier élève de l'école des garçons de Charrat et de Leytron ({>Jan) et la première élève de l'école des filles de ce. derniPr village Il'ont fait qu'une seule faute dans cette dictée. E. G. LE SOIR Après l'ardeur dévorante d'un joUl' d'été, il est doux de s'asseoir au bord des eaux, au moment où le soleil n 'éclaire plus de ses derniers rayons que la cime d11s grands arbres et le sommet des montagnes. Les fleurs ont perdu les vives couleurs dont Je matin les a vues briller ; les eaux, qui paraissaient d'azur sous les feux du midi, deviennent noire11 à mesure que le jour baisse ; tous les objets se décolorent et s'effacent, tous les bruits s'éloignent et s'apaisent ; on n'entend plus que les sonnettes suspendues au cou des troupeaux qui regagnent le.ur étable, le murmure de l'eau qui coule, ou la cadence régulière de quelque moulin que le flot fait tourner. LE VIEUX DONJON Rien de plus imposant, de plus fier et de .Plus llombre que le vieux donjon, impassible au milieu des temps et isolé dans l'épaisseur des bois. Des arbres ont poussé de toute leur taille dans les douves profondes qui l'environnent, et leur faite touche à peine
l'ouverture des fenêtrdil les plus basses. Cette végétation gigantesquP., dans laquelle se perd confusément la base de l'édifice, achève de lui p~ê.tar une couleur de fantastique mystère. Dans cette solitude, au m1heu de ces forêts, e.n face de cette masse d'architecture bi· zarre qui surgit tout à coup, il est impossible de ne pas songer à ces tours enchantées où de belles princesses dorment d'un sommeil séculaire.
LA MODE. ~on co~père le paysan, assis devant yemr ~ lu1 ~ademoiselle X ... institutrice
sa ru11tique derneure, voit du village. A son approche 11 se leve, tue sa calotte pour saluer en disant : Bonjour Mlle que ' fait-on de bon ? - ~onjour, Monsieur, on ne fait rien qui vaille, mes élèves n 'étud1?nt pas bien, elles préféreraient jouer, s'amuser et jouir des beaux JOurs du printemps qui nous sourit. - Allons, Mademoiselle, oserai-je vous offrir une chaise, vous n'avez pas l'air pressée. - Oh 1 pour le coup non, ma journée est finie. Et un moJment de repos n'est pas superflu après le labeur d'nne journéP. scolaire. - En. effet,, ce doit être bien pénible que d'être astreint à passer chaque Jour SIX heures de temps au milieu d'une bande d'étourdies comme celles que vous a vez. Quand j'allais en classe, moi, une seule régente enseignait garçons et filles. Nous n'avions que quatre à cinq mois de classe, mais je crois ':l'aiment qu'on avait plus de goQt pour l'étude que la jeunesse d'à present. Pourtant personne n'était tenu d'y aller. On ne parlait pas d'amende ~'t le progra mme scolaire était beaucoup moins chargé. c..ux qui fréquentaient les cours y mettaient toute lP.ur bonne volonté à s'instruire, tandis que maintenant on dirait qu'on n'y va que pour échapper à l'amende. . Ah 1 je ne puis porter un regard sur ce villUX passé sans être épns d'un sentiment de reconnaissance pour la dévouée institutrice qui prenait tant de peine pour noutl former à la vertu, tout en nous inculquant les notions rudimentairc!s que l'écC'le fournissait aux enfants dn pays. - La pauvre fille n'est plus, fit le paysan en passant la main sur son front comme si une réminiscP.nce eut agité son âme. Après avoir dépensé sa jeunesse à éduquer et instruire les marmots dP. mon âge, sa santé s'est altérée peu à peu et la dernière année qu'elle a enileigné, elle n'a pu terminer son courl!. La phtisie qu'elle avait contractée dans l'exercice de ses nobles fonctions, l'a forcée de s'aliter ou tout au moins de garder la chambre. Je vou11 assure, M"•, que le jour où l'on nous a annoncé la clOture do l'école nous en avons pleuré, ta••t nous l'aimions tous. · Depuis, nous allions encore la voir de temps en temps, lui faire une courtil visite, lui porter un bouquAt de flaurs du beau mois de mai. Elle nous accueillait toujours, malgré ses souffrances, avec une bonté et une affabilité que je n'oublierai jamais. Non, toujours je me souviendrai de celle qui fut pottr moi une seconde mère. Son l!ouvenir s'est si bien gravé dans ma mémoire que je ne puis y penser sans que mon cœur en soit ému. Chaque fois que nous
1
l 112 allions la voir elle pleurait de joie et nous n'étions pas Join d;en faire autant. Sa voix douce avait je ne sais quel accent maternel qui allait 'd roit au cœur. C'était en quelque sorte l'amour débordant qui s'échappait de cette Ame d'élite pour nous envahir. Elle savait profiter de toutes les circonstances pour nous prodiguer ses bona conseils, que nous nous efforcions de mettre en pratique. - Oh 1 que ce devait être une bonne personne, Monsieur. Je suis ravie des qualités que vous venez d'énumérer . Pour sOr elle avait reçu d'en Haut la vocation d'enseigner. - Je crois bien; puis je nt~ vous en ai rien dit en comparaison de ce que je pourrais encore vous en conter. - Il faut bien du dévoOment et des sacrifices pour embrasser cette mission, car je vois mailltenant tout ce que la vie d'une institutrice a de dur et de pénible; être continuellement obligée de répéter les mêmes choses à des élèves qui ne vous écoutent pas. Voir, malgré ses 11oins et les pPines que l'()n prend, tous ses efforts rester stériles, je vous assure, Monsieur, que c'est là une rudetâche, qui n'est pas du tout attrayante. Puis ce qu'il y a de pire, c'est d'être obligée d'être enfermée et de respirer continuelleme-nt un air vicié qui vous tue, tand1s que nous recevons à peine de quoi vivre et nous habiller. - Dame 1 fit le paysan en secouant la tête, après l'avoir redressée, il parait que vous mangez comme quatre 1... Je vous assure que celle dont je vous parlais tout à l'heure, mettait chaque année de c6té quelques louis en réserve, et ses héritiers ont été tout hem·eux d'avoir des jaunets à lie partager après son décès. - Notez, Monsieur, que de ce temps la vie était beaucoup moins chère que maintenant; pnis, on ne dépensait qul' fort pPu po11r s'habiller. Tout le monde se servait des draps du pays que l'on confectionnait de ses peines dans presque toutes les famille!!. Mais mamtenant ce n'est plus çà. Une inslitutrict. se verrait montrée au doigt si elle était obligée de porter ces draps grossiors comme les paysannes. C'Pst bon pour ces rustauds de montagnards aux mains calleuses. J.e monde a progressé depu1s et nous s Jmmes obligées de suivre l'étiquette. (A &uiv1·e.) &needote• •eolalre11. t Le papa. Jean, tu m'apportes de nouveau un mauvai~ témoignage de l'école. Jean. - Papa, tu m'avais promis un franc si j'apportais un bon témoignage; alors j'ai voulu t'éviter la dépense.... Tous les enfants ne sont pas aussi.... désintéressés. t Le maître. - Qu'est-ce que la foi 1 L'élève. - C'est le jeudi, m'sieur. Le maître. - Comment... 1 L'élève. - C'e~;t la foic1 qu'on ne va pas à l'école. t Samuel. - Joseph A. n'est pas venu à l'école aujourd'hui. La maman. Pourquoi? - Par•:e que sa mère est morte. Quand tu mourras, est-ce que je pourrai ne pas aller à l'école tout un jour 1 - Oui chéri, tu pourras même rester à la maison toute une semaine. - Oh, je t'en prie, maman, alors ne va au moins pas mourir pendant les vacances. Prévoyant, ce bon petit cœur.
réduit en le demandant par l'intermédiaire de MM. les régents, auxquels ils remettraient en même temps la valeur. L'opuRcule souscrit leur serait ensuite adt·essé par la même voie. En attenda n t le m é decin . - Un dépôt du tabll:lau ainsi intitulé est effectué au bureau du Se~tétariat du Département, Les particuliers qui désireraient se le procurer au prix réduit àe 75 cent., port cùmpris, pourront continuer à l'obtenir à ces conditions par l'intermédiait·e de MM. les régents, comme nous l'avons d:t dans notre N•• 5.
!londe de la Science et de l'I ndustri e. Nous avons le plaisir d' informer nos lecteurs qu'ensuite rl'ententl'l Pntre la rédaction de l'Ecole primaire el les éditeurs du Monde de la Science et de l'Industrie, l'abonnement à cette dArnièt·e publication ue colltera par notre intet•médiairo que fr. 4. 25 p!ir an au lieu de 6 fr. 50. Ce prix set•a maintenu pour los renouve llements. Cet avantage E:'Xceptionnel permettrait ain<>i an pl•1s grand nombre de nos IE:'cteurR de sourcrire à cette utile publication, qui entre dans sa XIIIm• année d'~xistence et jouit d'une estime justifiée. Le Monde de la Science tient ses abonnés au courant de toutes les nouveautés scientifiques et compte p~rmi s~s collaborateurs des sa· vants de haute réputation · Comme informations générales et rap ides, à la portée de toutes Jes personnes cultivées, Le Monde de la Science rend certainemeut de véritables services; nous n'hésiton3 donc pas à recommander cette 1·evue mensuelle et à engager ceux de nos lecteurs qui vondraient s'y abonner à profiter de la réduction de prix que nous sommes autorisé i ifmr faire.
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ELEDE~T8
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D'&RlTHDETIQIJE
à l'usage des écoles primaires. Ouvrage adopté à titre obligatoire par le Département de l'Instruction publique du Valais. 1re édition cart. 1 ft·. ~18 pag,;~s. (Remist:l du 10 au 15 Ojo au corps enseignant et aux détaillants, suivant l'importance des commandes. Cet ouvrage r.omprend deux parties, la 1re théot·ique et orcée de figures, la 2me pratique qui compte 2000 exercicAs et problèmes Voici sur ce cllassique (dont se 1rouve très bien le corps enseignant valaisan, entr'autres appréciations, celles émises par dAux inspecteurs scolaires) étrangers au Valais, et dont l'éditeur de l'ouvrage avait demandé l'avis. nl'ai, dit l'un, exammé l'ouvrage avec attention, et, sans en a\ oir ar:alysé toua ·l es détails, je puis dire qu'•l ménie l'attention des autorités scolaires. Il a de rée avantages sur le traité de F. P. B. Les définitions théoriques sont plus simples e plus précises. La numération y est bien enseignée... J'ai remarqué dans l'ouvrage d'bc!ureuses innovations, telles que: les tables des ~ opérations, un tableau des convenions ded poids et mesures, des pièces de monnaies t'n usage en Suisse, ainsi qu'un grand nombre de problèmes géométriques sur les surfact's et les volumes, etc, D'autre pari, on a éliminé du manuel, avec raison à mon avis, tout ce qui ne rentre pas dans le programme primaire. Les prol> lèmes sont variés, en nombre suffisant, et reellement praliques. L'ouvrage a en outre le mérih: du bon marché, la reliure est d'un bon ttoût et l' impression plait par ses jolis caractères." Voici maintenant l'autre jugement qui concorde avec celui ci-haut.
,Aux hommes d'école très nombreux qui reproLbaient aux cahiers Zibringer l'absence complète de théorie, l'ouvrage olfre un exposé théonque clair, sobre et suffisamment complet, et nholisant en bonne partie, par le c hoix des problèmes, le désir de ceux qui réclamaient un plus grand nombre de données relatives aux matières agricoles et aux opérations journalières du ménage champêtre Sans entrer 1ci dans la discussion de la méthode, je jlarde d'un examen attentif du manuel la conviction sincère qu'il renferme un excellent cours d'arithmétique. J'apprécie surtout le !fra nd nombre et la progression bien graduée des problèmes." L'ouvrage a également été accueilli avec fanur dans diverses écoles d'autretcantons. Les SOLUTIONS RAISONNÉES de l'ouvrage coûtent t fr . 50. Pour prévenir lf's abus qui pourraient ~Ire faits du li"re du 11U1Ître, l'éditeur restrein• dra la vente des Solutions au Corps enseignant et a raison d'une exemplaire seule. ment par personne. On ne p!lurra se les procurer que chez lui, attendu qu'il n'en •era. pas rem1s aux hbraires ou détaillants.
Les acquér·eurs des Solution• sont bien priés de nous signaler les erreurs que pourrait contenir l'onvrage, afiu que nous puissions les corriger dao8 les exemplaires restants, auxquels, au besoin, sera intercalée une liste d'errata. Si les coquilles sont très rares, comme nous l'espérons, elles seront redressées à la plume. On conçoit sans peinequ' un livre bourré de chiffres et d'une exécution typographiqu& longue et difficile puisse, en première édition surtout, contenir quel· ques fautes.
OUVRAGES ET MATÉRIEL SCOLAIRES AUTEUR
TITRE
PRIX
• BBRIURD Grammaire du Valais, - 8() • La rive & Fleury Grammaire préparatoire - 6() • XXX Catèchisme du diocèse - 50 • XXX Ami de l'enfance, tèr livre de lecture, tOme édition - 6() GUYAU 2me Li"re de lecture (livre de l'élève) 1 51) , » (livre du maitre), :1 5() Elémenls de géographie à l'usa~e des écoles prim. ·- 4~ 1 • BouaQUARD Bible illustrée a l'usa ge de ln Jeunesse Itléthode de lecture correspondant avec les tableaux du même - 45 • s. 111. 0 Abrégé d'histoire de la Suuse, suivi d'un précis d'inst. civ. - 70 J. ST. w. Eléments d'arithméliiJUe, suivi de 2000 exercices el problèmes à l'uFage des écoles primaires t • Kœhl, prof. Recueil de chants pnur l'école et la famille, précédé d'une méthode élémentaire et d'un petit ~olfège 1) t 25 0 PBRRIARD el A1u: recrues suisses, opuscule spécialement destiné aux é lèves des cours de répétition - 6C) Gouz Dictionnaire complet de la langue française, tllustré, 3 50 * LAROUSSB Nou"eau dictionnaire de )a langue française, illustré, 2 6() , Carte de la Suisse pour les écoles (papier japonais) - 50 • LauzniGIIR Sujets et modèles de leçons de choses 1 So••aa Culture des arbres fruitiers a tout "ent - 60 ISSARTIBR Nou"elle méthode de calcul oral (maitre) 1 30 HBIIŒICB Géographie iUustrù de la Suisse 1 WASIIR Méthode analytique de style (année préparatoire) 1 10 • Frère P. , (tre année 1 tO , (2e a'lnée) 1 10 Lll Li"re du maître pour chacun des cours, 3 -
IX"'" ANNEE
1
SION 25 Février 1890
L'ECOLE PRIMAIRE REVUE PÉDAGOGIQUE PUBLIÉE SOUS LES AUSPICES DE LA
SOCIETE VALAISANNE D'EDUCATION L'ÉCOLE PRIMAIRE paraît chaque quinzaine, de Novembre à Avril inclusivement, en livraisons de 16 pages.
•
xxx
Prix d'abonnement pour la 8uis11e, 2 .fr. 50. Union po8tale 3 .fr. A.nnonces, pd11, 20 cent. la ligne ou son espace. r:t:out ouvrage dont l'Ecole primaù·e recevra deux exemplaires aura drott à une annonce ou à un compte-rendu, s'il y a lieu.
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SOMMAIRE :
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(Jne remise de 10 % est accordée sur le prii de• ouvraa'e• marqué• d'un • au per•onnel en8elgnant et, d'une manl~re ~énérale, aux autorités communale• et détaillants. ') 1 fr. pour les abonnés de l'Ecole primaire.
Une leçon sur l'adverbe. -
L'exemple, moyen d'édu-
cation. - Du travail personnel chez l'instituteur. - Des commissions scolaires. -Les études faciles. - Variétés (La mode, suite, Anecdotes scolaires). Correspondance.
Tout ce qui concerne la publication doit être adressé
à l'éditeur: M. P. PIGNAT, secrétaire au Département de l'Instruction publique, à Sion.
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