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rec quelqaes sous, les pauvres gens ront désormais, sans cuisine chez faire un repas frugal, mais bien 1ant. k Mon oncle,· je sens ma v~eation; i veux plus ètre av?cat, Je yeux ier la musique. - Soit • . . mais ne 1 jamais jouer dans ma cour. Un épicier enrichi demande à un '.re célèbre de faire son portrait à ,e. - Combien me cofttera le ta1 si je fournis l'huile t k Dans une école de Paris : institutrice: Mimi , levez-vous et -nous les noms des quatre saisons. timi. Sais pae. - ~llo.ns, voyons, ... 1rintemps... - Mimi, ray~nnante: oui I je sais bien I Le Prrntemps, ouvre, lA Bon-Marché et le Petit t-Thomas.
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BIBLIOGRAPHIE
lbum populaire suisse.
1ue une ravissante couverture illusdonnant les costumes nationaux divers cantons, et sous le titre cius M. le professeur Kliog, à Ge1 'vient de publier chez Fœtisch, 1~ à Lausanne, quarante mélodies et o'attonaux suisses pour piano seul. texte ad libitum. Ce recueil se retnande lui-même comme cadeau prol stimuler la fibre patriotique. Le , des airs est excellent, et à côté mélodies très connues il en est 1coup d'autres qu'il ~st b~n de ne laisser tomber dans l oubh. 1>ici au surplus, pour en juger, le des 40 morceaux dont se compose harmant recueil : O monts indépendants. 2. Cantique 1e. 3. Roulez, tambours. 4. Canton raud si beau. 5. Sempach. 6. Le du pays. 7. La Patrie, 8. Le Rhin 10. 9. Les Alpes. 10. Le Suisse émi11. L'amour du pays. 12. Marche carabiniers frlbourgeois. 13. Le pà-
tre sur la montagne. 14. Ranz des ta.. ches de la Gruyère. 15. Le chasseur de chamois. 16. Les conscrits montagnarde, 17. La Taveyanne. 18. Comm~ vole111 les années. 19. La blanche maison. 20 Voici la montagne. 21. Batelière. 22. L~ roi très chrétien. 23. Le drapeau. 24. La J Suissesse au bord du lac. 25. Serrez les rangs. 26. Aux bords du Rhin. 27, J Helvétie. 28. Salut au d rapeau fédéral 29. Hymne vaudoia. 30. Liberté. Adieux à la Suisse. 32. Le départ de l'étudiant. 83. Prière. 84. Noble patrie, 85. L'exilé suisse. 36. La rose des Al. 37. Le serment des trois Suisses. 38, Le retour au pays. 39. Le soir !sur la montagne. ~O. La Croix fédérale. Disons, pour terminer, .que l'!- par~le de piano est d'une exécution tres facile et que le recueil est très bien imprim6,
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5 Février 1899
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l'ECOLE PRIMAIRE REVUE PÉDAGOGIQUE PUBLIÉE SOUS LES AUSPICES DE LA
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SOCIETE VALAISANNE D'E·DUCÀTION
1.t& PATRIE 81JIISE, journal illustré paraissant à Genève, toua les quinze jours, alternativement avec le Papillon : Prix 3 fr. par ~emestre.
L'ÉCOLE PRIMAIRE paraît chaque quinzaine, de Novembre à Mai inclusivement, en livraisons de 16 pages.
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Sommaire du N°138, du 4 Janv.1899. Gravures: M. E. Muller, président Prix d'abonnement pour la 8ols111e, 2 Cr. :m. de la Confédération. - Aroles, va.liée IJnlon postale 3 f'r. de Tourtema&rne. - lncendie ~e l' u. .1.nnonees, pria, 20 cent. la ligne 011 son espace. niversité de Genève : Pendant l'incenTout ouvrage dont l'Ecole primaire recevra deux exemplaires aura die; Les décombres. - Le _platane tù droit à une annonce ou à un compte-rendu, s'il y a lieu. Monrion. - M. le colonel Edm. de la Rive. - Cheval d'ancienne race suisu, Texte : Notre nouveau président, par SOMMAIRE: E. K. - Ma cousine Claire, nouvell9i 11 t M e Berthe Pillet. - Société valaisanne d'Education par A, Nosseck. - La vallée de 1our, / Coup d' œil rctrospectif). -- Caisses d'épargne scolaires. temagne, par H. Correvon. - Causerie littéraire, par J . Cougaard. - Au pla· Plus fait douceur que violence. - Devoirs de l'instituteur tane de Monrion, par A. D. - Deux (Suite/. - De l'économie domestique. (Causeries pour les visites princières à Fribourg, par E. Ka. institutrices.) (Suite) - Education des enfants peu doués. - Un chef d'orchestre sourd, Jlouvella par Jean Alesson. - Ancienne racs (Suite et fin). - Partie pratique. / Compositions. Su.Jets). des franches montagnes, par S. Collet, Suppléments. - Revue de la quinzaine, Jeux d'e,. Il prit, etc, Tout ce qui concerne la publication doit être adressé Numéro spécimen envoyé gratuiû· rZf' à l'éditeur I M. P. PIGNAT, l" secrétaire au Département Il ment. ~ de l'lnstructlon publique, à Sion. ~
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Ohâtiments corporels.
- Nous avons dit que les tribunaux ·nois ont eu à se prononcer, dernièaent, sur le cas d'un instituteur du 1ton qui avait administré une correca à un de ses é lèves et qu'ils ont moncé, en principe, que les institu:rs n'ont pas le d roit 1t'infltger aux :ants qui leur sont confiés une puni, n corporelle. L'instituteur en cause t à ce sujet la déclaration suivante : c Les tribunaux ayant prononcé, et plupart des journaux ayant donné tr avis sur leur jugement, je crois voir, moi aussi, faire connaîcre au pue les faits te ls qu'ils se sont passés. C'était en mai dernier, de nombreuJ plaintes m'étaient parvenues au sude dégâts commis dans les cultures r des enfants de l'école. J'avertis de la 1s sérieuse façon mes élèves, les exhor1t à respecter les cultures et recomnt aux plus âgés de donner le bon emple à leurs camarades plus j eunes i pouvaient ne pas saisir la portée de ns actes. Mai i les avertissements, is les menaces qui leur succédèrent ~tèrent sans effot. Le jeune garçoo i a paru comme plaignant, Fritz Zurchen, s'étant procuré un revolver et s cartouches à balle, réunit autour de l ses petits voisins et camarades et 3nlôt commencèrent, à la tombée de nuit, des expéditions dans les champs pommes de terre, dans les plantages , haricots et de choux. Puis, pour vaIr les plaisirs, Zurbuchen et les me,urs de la bande s'amusaient à faire u, à tour de rôle, avec le revolver. · C'est presque un miracle qu'aucun 1s gamins n'ait été tué pendant cel! :ercices. Les garçons ne s'en tinrent 1s là, ils se permirent, à l'égard d'U:oe mme dont ils avaient dévasté les culres, les plus grossiers propos. Je laisles lecteurs juges. Ai-je . bien agi en a qualité d'instituteur, en faisant comLraître les coupables et· en secouant à 1acun d'eux, avflc une baguette de cou:ier, la poussière de ses pantalons. A it égard, il n'y a qu'une voix dans la
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commune de Zollikofeo, où l'on sait qui s'est passé. > li est certain que, mê:ne en debor dl' Z1llikofen, on pAnsera que ce8 tits drôles avaient bien mérité leur ch timent, et on compreudra que M. cher ait eu l'approbation de 808 cofiI gues du corps enseignant, qui, avec r~J son, se sont déclarés en cette circoiiJ stance solidaires avec lui.
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• * * ce propos on lit dans le Bu'lld
- A • Notre peuple ne veut pas que 1 maître d'école se borne à instruire nous voulons qu'il faHse en outre surtout l'éducation des enfants ou pl IÔ\ qu'il collabore à l'éducation donn par les parents. Or, si l'instituteur essontiellement un éducateur, il trouve placé, à l'égard d'un enfa dans la même situation que le méde par rapport au malade. Maitre d'é et médecin doivent, l'un et l'autre, av une certaine latitude dans le choi1 d moyens i\ employer pour accomplir le œ ivre. Ils doiveat pouvoir chola' dans chaque cas donné, le remè de q leurs études spéciales et leur expérie professionnelle leur disent être le me leur. La question de savoir si l'édu teur doit avoir le droit d'user des p · aes corporelles est avant tout a question de pédagogie. La suppression des peines corporell est assurément désirable; mais ce ao les pédagogues qui sont le mieux p cés pour travailler à cette suppress· et pour la réaliser, si possible. Autr fois la foule croyait, sur la foi des m decine, à la vertu souveraine des gnées. Elle croyait aussi que l'effüa d'une éducation était en raison dir du nombre des horions administrés l'élève. Aujourd'hui, l'opinion publi s'est modifiée sur l'un et sur l'au point. Et -c'est -à la faculté, d'une p au ·-corps enseignant, d'autre part, revient surtout d'avoir amené cette diftcation dans les idées populaires. Limiter le maitre dans le chois
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SION. 5 Février
1898/99
L'ECOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA
SOCIÉTÉ VALAISANNE D'ÉDUCATION
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Mlle Berthe Pillet
L~ mort continue à frapper dans les rangs du personnel ~nse1gna_nt, et en particulier à faire des vides parmi les 10st1tutnc·es du district de Mar tigny. C'est ainsi qu'après Mlles Math. Luy, et Emma Bochatay, nous avons le regret d'enregistrer le décè~ d'une autre excellente maîtresse d'école. Mlle Berthe Pillet est en effet décédée à Martigny, le 1" février. La défunte avait débuté dans l'enseicrnement à Saxon, en 1890 -9 1 et conserva son poste penlrnt cinq années consécutives, à la comp lète sa tisfaction des autori~ tés et de la population de celte commuue. L'état de sa santé, devenue chancelante, l'ayant malheureusement obl iaé e il y a trois ans déjà, de renoncer à l'enseignement, ~ell; rentra à la maison paternelle, où elle vient de s'éteindre après une pémble maladie à l'â.ge de 25 ans seulement. Nous recommandons la chère Jéfnnte aux prières Je Mmes les Institutrices et en particulier de ses connaissances et compagnes d'école. P. P . • 1
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Société valaisanne d'Education (Coup d' œit rétrospectif) Cette société, dont l'Ecole primaire devint plus tard l'organe, ,. fut fondée durant le cours scolaire 1872-1 873 , ce qu ignorent sans doute encore beaucoup ùe vos lecteurs. A cette époque, les in::;t ituleurs vivaient complètement isolés, les uns des autres. On n'avait que rarement la bonne fortune de rencontrer un collègue et de parler école. Chacun
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s'efforçait certainement de former de son mieux les élèves qui lui étaient confiés. Pour cela on mettait à profit les notions pédagogiques que l'on avait reçues au cours préparatoire de deux mois, que chaque aspirant à l'enseignement devait suivre. On comprend que, dans un temps si court, il n'était guère possible de devenir un bon maître. Aussi les débuts devaient-ils se passer en tâtonnements, ce qui naturellement nuisait au succès de l'école. ,On calquait son enseignement sur celui que l'on avait vu pratiquer par son vieux maître qui, à vrai dire, n'en savait guère plus long. La bonne volonté, le désir d'être utile à la société, et une vocalion fortement trempée pour l'enseignement, faisaient de nos maîtres d'école des instituteurs, non aussi instruits qu'ils le sont aujourd'hui, mais religieux et dévoués, qualités précieuses qui font souvent défaut à celui qui n'exerce cette mission qu'en vue d'avantages matériels. Avec des temps nouveaux, marqués par la promulgation de la loi scolaire qui nous régit encore, des besoins nouveaux se firent sentir. Une plus grande somme de connaissances fut exigée, on éprouva le besoin de faire un pas en avant. Or, pour atteindre ce but, il fallait, bon gré mal gré, grouper en faisceaux nos instituteurs pour que l'on pùt se voir et continuer l'étude des meilleurs procédés méthodologiques que la pédagogie moderne préconisait. Sur ces entrefaites, il vint à l'idée de quelques instituteurs du district de Monthey de lancer un appel à leurs collègues et amis en vue de se constituer en société. Une première réunion eut lieu à Martigny dans le courant de janvier. Elle comptait une quarantaine d'instituteurs, quelques ecclésiastiques et d'autres amis de l'éducation. On nomma un comité, qui fut chargé d'élaborer des statuts et de prendre les mesures voulues pour accroître et déveiopper la société naissante. A cet.te époque déjà, la société de.s instituteurs de la Suisse romande cherchait à former en Valais une section. M. Gavard, de Genève 1), s'était mis dans ce but en relation 1)
M. Gavarcl devint plus tard conseiller d'Etat de son can-
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avec l'un ou l'autre de nos régents ponr les engager à fonder dans le canton une section romande d'instituteurs valaisans. Quelques rares sujets en faisaient déjà partie et recevaient l' Educateur. En présence de ces menées, on crut le moment opportun de grouper en société nos instituteurs, ainsi que <:eux qni s'intéressaient de plus près à l'éducation et à l'instruction de notre chère jeunesse valaisanne. De ce nombre fut su1·tout le clergé qui partage, comme l'on sait, avec l'inst.ituteur et les familles la noble mission de former la jeunesse. En effet, le maître d'école a besoin de l'appui du prêtre, qui ne saurait à son tour se passer du concours de l'instituteur. C'est pour ces raisons qu'il doit y avoir entre eux communauté d'idées et soutien réciproque. Vrai est-il qu'à cette henre encore notre zélé clergé, qui se dépense sans compter, se fait généralemen t un devoir d'assister à nos assises pédagogiques ainsi qu'a nos modestes con férences d'arrondissement. Il est là, à côté des pionniers modestes qui luttent à tous les instants, sous sa direction et avec lui, pour former nos génératio ns futnres à la vertu et les initier aux devoirs sociaux que la pat1·ie exige de chacun de ses enfants. Il le soutient dans ceLte lutte ardue de tous les jours par son autorité et ses conseils. C'est, disons-le sans détour, grâce à son curé que, la plupart du temps, l'instituteur exerce fructueusement sa mission. On comprit réciproquement qu'en t.rava11lanl de concert il y aurait avantage d'être groupé en société sous la belle devise : Religion, Science, Devouement. Pour mener à bien une telle œuvre, ce n'était assurément pas trop de la réunion de tous les hommes de cœnr, de dévoûment et de sacrifice. Aussi, jusqu'ici, on a marché la main dans la main, et nos détracteurs eux-mêmes sont obligés de reconnaître aujourd'hui que nous avons fait une œuvre utile et des progrès marquants, ainsi que la statistique fédérale en témoigne. Une fois la soâété constituée, il ne fnt plus question de ton, puis député aux Chambres fédérales. Il est mort vers la fin de l'année dernière, soit en décembre 1898, et a été enseveli avec tous les honneurs de la franc-maçonnerie.
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s'allier à la Romande. Nos institu tenrs furent unanimes à estimer qu'il valait mieux. travailler librement et indépendamment de toute 1·ntzuence étrangère aux progrès intellectuels et moranx de notre chère jeunesse de la vallée du Rhône. M. Gavard en fut donc pour ses peines. Disons encore, en passant, qu'une polémique s'engagea entre ce dernier et les fondateurs de notre société. On comprit alors que, vu la différence de religion qui nous séparait de la plupart de nos wllègues des bords du Léman, il n'aurait guère été avantageux de nous affilier avec ces dernters. Sous ce rapport, nolre Société <l'Education a inconteslablemen t rendu au canton et à nos instituteurs de signalés services, comme sa sœur aînée de Fribourg, sous l'impulsion des mêmes besoins et aspirations, en a rendu et en rend encore de son côté à nos collègues des bords de b Sarine. Cette organisation, secondée par notre dévoûment et notre énergie, a eu pour résullat d'assigner à notre canton le rang honorable qu'il occupe actuellement et entend conserver. Ceci nous prouve que nous pouvons nous suffire à nousmêmes et vivre de notre propre ,·ie, pour aller de l'avant et réaliser de nouveaux progrès. (A suivre.)
Caisses d'épargne scolaires Si l'économie est une vertu, si c'est une action louable de résister à des attraits futiles ou malsains, si cette résistance habituelle constitue un exercice salutaire et fortifiant pour l'âme, cette gymnastique morale doit faire partie de toute éducation qui n'a pas seulement pour but de former l'intelligence, mais aussi de former le caractère, Si l'épargne, c'est-à-dire l'excédent de la production snr la consommation, l'excérient de la recelte sur la dépense, est le principal moyen d'augmenter la richesse des nations comme des parliculiers, puisque l'humanité serait restée dans l'état primitif si les hommes avaient toujours délrnit à mesure leurs biens produits, l'apprentissage de l'épargne doit être enseigné aux enfants comme une des pratiques essentielles de l'homme civilisé.
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Si la prévoyance est une condition de la vie l'homme, en répartissant les ressources de man!ère à . alimenter. le s jours stériles avec un excédent des Jours feconds; s1 la prévoyance est une condition Je ~a dignilé de l'ho~me,. en sauvant le travailleur de tomber a la charge de I anmone déaradanfe, souvent insuffisante et toujours incertaine; si la prévoyance met l'homme en état de marcher droit ~t d_ïgne, et de vivre sa vie, toujours capable de passer sans decheance un mauvais pas et toujours capable de mettre à profit une bonne occasion' de fortune, il convient d'habituer les enfants à prévoir, comme on les habitue à se souv~nir ; il convient d'exercer leur prèvoyance comme leur _ml3moire, afin qu'ils sachent régler leur vie : car économiser, c'est régler sa vie. Tel est l'objet et aussi Je bienfait reconnu de l'institution des Caisses d'épargne scolaires, que l'on a définies ainsi: Enseigner l'économie comme on doit enseigner une vertu, en l3. faisant pratiquer. Enseigner l'économie aux e~fants, plus faciles que les bommea faits, et. qui sont les m_eilleurs agents de toute rénovation sociale, smvanl cette suLhme po· lilique: • Laissez vemr à moi les petits e~fants .. » Apprendre aux. futurs travailleurs que les pe t1les epargnes ont leur valeur et une valeur considérable; qu'ainsi un enfant de sept ans qui prendrait l'habitude d'épargner deux sous par semaine sur les wus qu'on . lu.i donne .le. ~1manche pour ses friandises, se trouverait a sa , ma1orite propriétaire d'une somme de 100 fr.; et. qu av~c un franc d'épargne par semaine, un jeune apprenti, continuant cette sage pratique dans sa vie d'ouvrier, posséderait à 28 ans, vers le temps de son mariage, une belle somme de _Pl~s de mille francs; que par là les travailleurs les plus desherités assurent leur bien-être et parfois aussi préparent lenr fortune; car un sou épargné peut être la graine d'un million (cela s'est vn, avant et depuis Franklin et Laffite)! de même qu'un sou gaspillé peut ouvrir une fissure qm ruinera la pl us grosse maison. . , . ,. Dans l'intérêtde la riche8se nat10nale, 1enseignement del e-
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pargne convient aux enfants de toutes les classes de la société; mais il est plus recommandable encore aux pauvres gens ou peu aisés, pour qui l'épargne sera un jour le seul élément de fortune. Dans l'intérêt de la moralité publique, pour l'élévation morale des individus, des familles et de la société, l'exercice de la prévoyance modère la satisfacfürn de nos besoins futiles et nous rend maîtres de nos vices; ainsi l'homme se fortifie contre le mal, s'affranchit de ses passions mauvaises, et devient. vraiment homme libre. Et ceci dit, nous sommes heureux de constater que l'institution des Caisses d'épargne scolaires - prévue par le Règlement de la Caisse hypothécaire - n'a pas tardé à prendre, sous l 'impnlsion du Département de l'lnstruction publique, un réjouissant essor. Sans les classer suivant leur chiffre d'affaires, nous croyons intéresser nos lecteurs en citant celles de ces caisses dont les opérations sont plus particulièrement importantes, d'après renseihnement pris à la source : 1. Bourg St-Pierre: M. le vice-président Ad. Genoud . 2. Vex: M. François Crettaz, instituteur. 3. Nax : .M. Je Curé Berclaz. 4. Martigny-Ville: Mlle Burtin, institutrice, et M. N. Girard, instituteur. 5. Grimisuat: Mlle Elisabeth Muller, 6. ({ M. Zacharie Mabillard, instit. 7. Troistorrents : M. le doyen Ecœur. 8. Ardon: M. le doyen Delaloye. 9. St-Maurice : Mme la Supérieure des sœurs, 10. « M. Henri Tissières. 11. Charrat : M. Robert Moret, instituteur. 12. Monthey : Mlle Berthe Delacoste. 13. « M. Hammerschmitt, directeur. 14. Loèche: M. le Doyen Eggs. 15. Ried-Brigue: M. Steiner, insliluteur. 16. · 111œrell: M. lttig, instituteur. t 7. Bramais ; M. le Cnré Meichlry.
18. 19. 20. 21.
Naters: Vionnaz : Sion: Uvrier:
M. Etienne Eyer, instituteur. .M. le Rév. Curé Martin. Mme Victor de Courten. M. Gandin Joseph, instituteur.
Plus fait douceur que violence Au point de vue des sciences, jamais la culture in tellectuelle n'a été aussi universellement répandue que de nos jours; car la mécanique, le commerce, l'industrie, l'art militaire, les moyens de communication, etc., tout est perfectionné. L'éducation, toutefois, n'a pas seulement en vue la formation de l'esprit, la culture des facultés de l'intelligence, mais aussi celle du cœur, siège de tous les sentiments de l'homme. Cependant, l'éducation morale ne laisse-t-elle rien à désirer? est-elle toujours à sa place, c'est-à-dire au premier rang dans les écoles, dans les. familles? ne trouverions-nous pas des preuves du contraire? Pour nous en convaincre, consultons les journaux et voyons combien de divisions de famille, de divorces, de procès, de difficultés de toutes sortes désolent la société ! Cherchons-en la cause et tâchons d'y porter remède. L'adaoe nous dit: « Tel père, tel fils; telle mère, telle fille. » L'expérience ne nous dit-elle pas aussi : « Telles écoles, telles sociétés » ? Si Je chef de famille a l'obligation formelle et riooureuse de bien élever ses enfants, l'instituteur a aussi ;elle de bien former ses élèves; de faire de ceux-ci de bons chrétiens, d'honnêtes citoyens, c'est-à-dire des hommes foncièrement catholiques, probes, laborieux et économes. C'est aussi pour ce motif que les Révérends curés, du haut de la chaire de vérité, ne cessent de répéter : « Pas de bonheur possible san:1 Dieu. » Toutefois, la formation du cœur de l'enfant demande beaucoup de sollicitude, de ménagements et de soius ; aussi, à ce sujet, essayons d'indiquer l'un ou l'autre moyen propre à obtenir un bon résultat, moyen que nous a dicté notre expérience dans l'enseignement.
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Veut-on se faire comprendre? Il faut que l'enfant écoute ce qu'on lui dit ; et pour se faire écouter, il faut arriver à former des élèves dociles et obéissants ; car la docilité et l'obéissance sont les deux. premières et les deux meilleures qualités d'un écolier. Si nous essayons de définir ces deux qualités, nous dirons que la docilité est une disposition à se laisser conduire et diriger, à se laisser instruire ; elle est nécessaire aux élèves ; l'obéissance est proprement l'action d'écouler pour exécuter ce qm nous est prescrit. Le catéchisme la défia it : « Faire promptement et avec joie ce qu'on nous comma11de de juste et de raisonnable » . Mais comment nous ferons-nous obéir? Par la douceur et non par la violence. La douceur est par elle-même une vertu qui porte l'homme à agir avec patience, modération et bonté; la violence, au contraire, est un vice qui le pousse à employer la force et la contrainte. L'homme violent se laisse entraîner par la passion à des actes contraires aux bienséances; il frappe aussitôt qu'il menace et souvent même il devient brutal. Mais l'homme est-il destiné à être maltraité? Non, bien au contraire, il ne peut souffrir les mauvais traitements, les con train tes, les grossièretés même ; cela éLant, peut-on raisonnablement se servir de tels moyens à l'égard de l'enfant, être faible et délicat? Nn llement; de là Ja maxime: cc Plus fait douceur que violeuce. » Si, avec l'obéissance, la douceur est la plus puis;;ante des qualités que possède une femme, l'arme avec laquelle elle sait toujours vaincre, c'est aussi celle qui caractérise le bon maître. li ne faut cependant pas que cette douceur dégénère en faib lesse, mais qu'elle soit la compagne inséparable de la fermeté. La crainte est un frein nécessaire aux. enfants à cause de leur indocilité naturelle. <c Cet âge est sans pitié » dit La.fontaine. - Et il faut à toL1t prix que l'enfant craigne son maître, mais d'une crainte respectueuse ; le maître qui sait se faire respecter est assuré d'avan ce d'un bon résultat: mais comment acquerra-t~il le respect? - Par une sage discipline.
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A l'école comme dans la famille, on peut distinguer Jeux espèces de discipline : la discipline militaire, ou par contrainte, et la discipline purement volontaire ou la docilité. Par la première, les enfants obéiront par force, resteront tranquilles parce qu'ils cra.ignent d'être punis; par la seconde, au contraire, qui part d'un motif beaucoup plus noble, plus élevé, ils se feront un plaisir d'être agréables à leur maître qu'ils affectionnent, et tout se fera beaucoup plus facilement. Le prince qui se fait haïr par ses violences est tonjours à la veil!e de périr, car il n'y a rien qui s'accorde moins avec le protecteur de la vie de tont un peuple qu'un homme cruel et violent. La puissance même doit être odieuse à celui qui l'a en main, quand elle le porte à sacrifier le sang innocent à son ressentiment particulier. (A suivre.)
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Devoirs de l'instituteur (Suite) Lorsque, au contraire, l'instituteur habile sait fermer les yeux sur les puérilités peu coupables. sa voix est écoutée quand elle adresse un reprocbe; la douceur ordinaire fait plus souvent sentir la sévérité méritée; les encouragements accordés pour le bien donnent au blâme ou à la simple improbation un caractère de puissance qui impressionne davantage les enfants, et la récompense qu'ils trouvent dans l'accomplissement de leurs devoira porte des fruits jusqu'au sein des récréations: il est à remarquer que l'élève attentif, docile et studieux, est bon camarade. En général, la douceur et la bonté envers les enfants leur donnen t de l'assusurance ; ils sont moins retenus par la crainte ; ils font un usage plus complet de leurs facultés, et il en résulte des avantages immenses pour leur instruction. En aucun cas l'instituteur doit s'emporter contre les élèves, c'est un point important; un visage sérieux. leur impose trop; un visage gai ne leur impose pas assez; l'extérieur est peu de chose sans doute, mais il est pour le
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maître ce qu'est le geste pour l'orateur; il ajoute et donne de la force à la parole. L'enfance est naturellement impressionnable et sympathique, mais elle est changeante et difficile à fixer ; il faut se servir adroitement de ses qualités naturelles pour combattre des défauts qu'elle tient de sa nature. C'est ainsi qu'il est prudent de ne jamais attendre que l'ennui gagne l'enfant dans ses leçons, dût-on les abréger, ou couper les classes par quelques moments de récréation. Les leçons courtes et intéressantes valent mieux que les leçons longues et ennuyeuses; ce qui n'est pas bien compris d'abord, reste pourtant comme un germe dans l'esprit pour se développer plus tard. C'est ainsi qu'on doit se garder de gronder un élève parce qu'il n'a pas saisi le sens d'une leçon, ou parce qu'il la sait mal ; ce serait s'exposer à le punir de notre propre tort, soit que nous eussions mal présenté le sujet de la leçon, soit que nous eussions négligé de le présenter d'une façon propre à exciter l'intérêt de la classe. Intéresser les enfants est un moyen de développer leur intelligence et de leur faire faire, chaque jour, un pas de plus, tout en ranimant leur zèle el leur ardeur. Il faut encore exercer leur jugement et leur mémoire, l'un par l'autre, mais de préférence leur jugement. La mémoire est l'esprit des sots. L'instruction est, sans contredit, le but de l'instituteur ; cependant il ne doit jamais la répandre que sanctionnée par la morale, L'instruction fait des savants; l'éducation morale seule fait des citoyens. C'est un devoir d'inspirer de bonne heure aux enfants, l'amour du travail, le goût de l'ordre, la tempérance, l'économie, le respect filial, la soumission aux lois : ce sont là les vertus sociales qui adoucissent les rapports des hommes entre eux. Il résulte d'ailleurs de cet enseignement moral un avantage précieux qui dispense d'avoir à infliger des punitions corporelles, humiliantes. L'instituteur ne doit jamais perdre de vue que l'enfant sera homme un jour, et qu'il faut craindre de l'accoutumer à rougir; le bonnet d'àne, l'habitude d'obliger les élèves à se mettre à genoux, la férule, doivent dispa-
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raître de nos écoles. Les récompenses accordées aux studieux et aux sages sont déjà des punitions pour tous ceux qui ne les ont pas méritées. Mais la leçon la plus utile, c'est celle que l'instituteur donne lui-même par l'exemple. Il doit éviter les lieux fréquentés d'ordinaire par les gens oisifa. Sa réputation est la seule garantie des familles: ce n'est qu'en conservant leur estime, qu'en méritant la confiance des personnes respectables, qu'il n'altèrera jamais l'autorité nécessaire à sa parole, et qu'il ne rendra pas difficile le respect dont il doit toujours être l'objet de la part de ses élèves. Les instituteurs sont des fonctionnaires, exerçant la plus importante magistrature, car ils viennen t après le prêtre et souvent ils le remplacent. P. M., inst.
De l'économie domestique Causeries pour les institutrices. -
Suite.
Certaines d'entre ·vous, qui ont vu leurs mères s'occuper du ménage, qui leur ont même aidé, trouveront, je le crains, mes longues explications un peu puériles; mais combien d'autres ne connaissent pas ces petits détails de la vie de chaque jour! Et c'est toujours à celles qui ne savent pas que je m'adresse. Je me suis lrouvée un jour chez une jeune femme, fort soignée et fort propre du reste, qui, devant moi relevait son couvert et layait la vaisselle. Or voici comment elle s'y prenait : ses plats, assiettes, casseroles, couverts plongeaient à peine dans une marmite contenant de l'eau: la marmite était sur le feu, et, naturellement, les résidus des. assiettes sales, mêlés à cette eau nauséabonde, sur chaque ustensile, qu'elle retirait ensuite pour le mettre à égoutter. La pensée qu'on se servait de ces assiettes lavées me soulevait le cœur de dégoût; mais après réflexion, je me dis que tout travail, même le plus humble, doit être enseigné, et qu'on avait négligé d'apprendre à ma jeune femme comment elle devait laver ses assiettes. C'est pourquoi j'ai tenu à vous donner ces longues explications. Avant la rentrée ·
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en classe pour l'après-midi, il est essentiel de _fail'e une .petite promenade; le grand air vous. ,fera d~ bien,, v?~s donnera des forces pour cette deuxieme seance d e_n~eignement. Je ne prendrai donc pas sur repos de mid~ ,le temps néces:iaire à nos travaux.. Deux Jours par ~emarne seulement seront conilacrés à des nettoyages de maison uu peu plus complets. Après la classe de l'après-midi, vous avez quelques bons moments de liber té: vous pourrez les employer à des travaux. de couture, de racommodage, etc. Le repas du soir doit ètre organisé de _façon à_ vous prendre peu de temps. Une bonne so11r,e qm se cuit pendant que vous cousez· les restes du matin ou de la ve1lle, au besoin une o~elette, vou:i feront un souper rapidement ex.écuté, et la soirée restera libre, soit pour faire unfl bfn?e lecture pendant l'hiver, soit pour vous promener au rais, pendant la bonne saison. . . . Voyons maintenant comment Il faut proceder pour mamtenir en bon état le mobilier sans perdre trnp de temps. Et d'abord achevons la cuisine. Le fourneau doit être lavé avec de l'eau chaude dans laquelle on a fait dissoudre quelques grains de soude. Une brosse gros~ière. suffit, et u_n mauvais chiffon pour l'e.isuyer, il ne faut pma1s se servir d'un corps gras pour frotter les fourneaux.: 1° ?ela donne une mauvaise odeur; 2° ce corps gras renouvele wuvent, finit par former une couche épaisse sur laquelle v1ent se poser la poussière : au lieu d'être nettoyé, le fourneau se trouve sali. On balayera l'inlérieur du fo11r après chaque repas. Si l'on emploie les fourneaux. à gaz, il faut des net~~yages fréquents; sinon les tuyaux se remplissent de poussiere et de fumée, le gaz brûle mal et la dépense augment~. Les meubles de cuisine sont généralement en b01s blanc et doivent ètre lavés simplement à l'eau de sonde. On diminue beaucoup la fréquence de ces la!age~ e_n ayant soin de ne pas salir les meubles. Ne Jéposez Jamais directement sur la table une casserolle ou un plat sortant du feu ; ayEz soin de glisser dessous un papier ou un journal. De même il ne faut jamais poser sur une table propre les
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bouteilles d'huile ou de vin. Vous devez préserver jusqu'à la pierre d'évier du contact des ustensiles noircis au feu. Ces petites précautions diminuent le travail; elles permettent do ne faire qu'une fois par semaine le lavage complet de la cuisine et de ses meubles. Vous pouver mettre sur la table de cuisine un morceau de toile cirée qui préser-vera le bois ; mais ne la clouez pas sur la table, c'est beaucoup moins propre. Avant de quitter la cuisine, je voudrais vous indiquei~ deux précautions hygiéniques: 1° Caires couler, deux ou trois fois par semaine. dans le coodnit de l'évier, environ un demi-litre d'eau mêlée de désinfectant (sulfate de zinc, par exemple); 2° tenez to ujours enfermée et recouverLe la boîte dan11, laquelle vous jetez les détritus de légumes, les os, les débris de poisson, etc. li s'échappe de ces détritus des émanations malsaines. Dans un petit ménage, il n'y a pas un grand nombre d'ustensiles de cuisine. Ceux qui sRrvent rarement doivent être enveloppés de papier et enfermés dans un placard ; on évite ainsi la peine de les nettoyer quand vient le moment de s'en servir. Nous n'avons pas parlé de brosses et d'éponges que l'on emploie généralement pour les nettoyages de cui~ine; il faut pourtant en dire deux mots. La brosse de chiendent sans manche, pour les meubles et l'évier, et la brosse avec manche, pour le plancher, sont les instruments les meilleurs et les moins chers. Les éponges sont chères et très vite usées par le contact de l'eau de soude; je vous engagerai à les réserver pour les tables ou les vitres, et à employer pour le plancher les simples toiles à laver, qui ne coûtent. que quelques sous. (A suit,re) 1
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Education des enfants peu doués (Suite et fin) CONCLUSIONS 1° Toutes les créatures humaines n'ont pas reçu de Dieu les facultés susceptibles d'un même développement, mais ib
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-en est peu qui ne soient aptes à une certaine éducaLion intellectuelle et surtout morale. 2° Les enfants peu doués sous le rapport de l'intelligence , -étant appelés, eux aussi à jouer un certain rôle dans la société, ont droit à la sollicitude de l'école. 3° Qu'on ne perde pas de vue qu'il sera demandé 'compte à chacun selon la mesure des talents qu'il aura reçus et que l'école même n'échappera pas à ce contrôle de la Justice divine. 4° L'instituteur étudiera d'abord le caractère, la nature -et l'entourage des élèves qui lui paraissent dépourvus de moyens, afin de ne pas prendre pour de l'inintelligence ce qui ne serait que timidité, lenteur, ou faiblesse Je tempérament. 5° Il est nécessaire, pour arriver à des résultats satisfaisants, que ces déshérités suppléent à ce qui leur manque du côté de l'esprit par une volonté énergique et des efforts persévérants. 6° Le maître s'emparera de leur cœur et de leur volonté en leur prouvant qu'il les aime et qu'il s'intéresse à eux. 7° Que la bonté, la douceur et la patience soient la règle de sa conduite; qu'il évite les brusqueries et les humiliations. 8° Ces élèves séjournernnt plus longtemp5 que les autres dans le cours inférieur, mais on ne les forcera pas d'y stationner jusqu'à l'àge de leur émancipation ; on se gardera surtout de les remettre dans la division inférieure après qu'ils auront séjourné quelque temps dans un cours plus avancé. 9° On se bornera à leur enseigner dans chaque branche les choses les plus simples et les plus faciles, celles qu'il n'est absolument pas permis d'ignorer. '10° On les interrogera souvent, mais toujours sur ce qui aura été préalablement expliqué par le maître ou répété par les autres élèves; si leurs réponses sont saugrenues, on aura soin de réprimer les rires et les quolibets de leurs <:ondisciples.
t 1• L'enseignement sera autant que possible basé sur rïntuition. 12° L'instituteur ne se découragera pas, lors même que les résultats obtenus lui paraîtront insignifiants: le peu est ici d'une grande importance. 13° Pour favoriser l'émulation, on choisira de temps à autre pour sujets de composition des branches où l'on prévoit que les élèves peu doués n'auront pas sans cesse la dernière place. 14° Les louanges ne seront pas prodiguées uniquement aux succès brillants, mais la bonne volonté, même infruc· tueuse, sera constatée, encouragée et récompensée. 15° Lorsqu 'on constatera qu'il y a paresse avét·ée ou faute grave et délibérée, et qu'on échouera avec la douceur et la persuasion, alors seulement on aura recours aux punitions. 16° Les familles entourerout ces enfants dès leurs bas âge, de soins tendres et dévoués, aussi bien sous le rapport physique que moral. 17° Les parents devraient donner eux-mêmes on leur faire donner par des personnes compétentes des leçons particulières en dehors des heures de classe. 18° lis ne les priveront pas de la fréquentation régulière de la classe sous prétexte qu'ils sont incapables de toute culture intellectuelle. 19° Sans des soins particuliers de la famille et de l'école, l'éducation intellectuelle et morale de ces enfants sera manquée et les intérêts des individus, de la famille, de la société, de la patrie en souffriront. 1
PARTIE PRATIQUE COMPOSITIONS 1° 1\[ontrez par <les exemples la vérité de cette maxime: « Qui ne fait rien n'est pas loin de mal faire. • Vous ferez voir les conséq nences de l'oisiveté et les dangers auxquels elle expose dans la vie: 1° de l'écolier; 2° du jeune homme, pendant la période de l'école au régiment; 3° de l'ho=e devenu chef de famille. 2° Vous écrivez à un ami pour lui montrer pourquoi le cultivateur a besoin aujourd'hui d'être plus instruit qu'autrefois et vous lui dites comment, après votre sortie de l'école, vous continuerez à vous instruil'e des choses qui concernent l'agriculture.
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lies procédés disciplinaireJ, c'est dire da 50 à 70 élèves de première anné'f ; 1 I -
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Df:vELOPPEMENT, - Plusieurs fois déjà. j'ai entendu contester l'utilité du sa'.oir ponr le cultivateur. Partagerais-tu, toi aussi, ces sentiments? Non, Je pense, car aujomtl'hui plus que jamais, le cultivateul' a besoin d'être instruit. .A.u lieu de prendre simplement ce que la terre produit d'elle-même, il fa~t cberch~r, par ~es moyens que la science met à notre portée, à lui faire prodmre tonJonrs davantage. D'aillenrs, la Providence elle-même nous convie à 1'3:ctivité ; elle ne fait naître que des ronces sm· le champ du paresseux. Dieu, après la chute de l'homme, ne lui dit-il pas: Ttt travailleras la tene. Donc celui. qui veut que ses terres soient pour lni une somce de richesse ne doit pas rester indifférent, comme certaines gens, aux moyens perfectionnés d'anjourd'hui. Les prix subissant une baisse, il faut nécessai.rement. qu'il obtienne une production plus considérable. Pour cela, il doit étudier la nature des différents tenai.ns, afin d'en tirer le meilleur parti possible. Pour les empêcher de s'épuiser, à force de produire, il doit leur donner un bon amendement. Et, si les engrais naturels naturels ne suffisent pas. pourquoi dédaignerait-il les engrais artificiels qui réussissent parfaitement pour tant d'autres. Le cultivateur instruit emploiera aussi, très avantageusement, le drainage et l'inigrttion, selon la nature du sol. Non seulement le cultivateur intel!io-ent s'occupera de fertiliser ses terres, mais il s'instruira aussi de l'élev"age des bestiaux et des diverses manières de reproduction des plantes. Pour mon compte, comprenant l'importance ùe la science agricole et devant habiter la campagae et diriger un jour une ferme, après ma sortie de l'école, je continuerai à me livrer à l'étude des choses qui concernent l'agriculture, afin d'employer toujours les meillenrs procédés. ~ e t'engage, .mon. cher ami, à ne point llédaigner ces connaissances, mais. au contraire a en faire ton profit, pour ne point rester dans la. routme. Ton ami. Au revofr, et crois toujours à mes meilleurs sentiments.
SUJET Un frère aîné écrit à son cadet pour lui parler des caisses d'épargne. Bien cher frère, ,Je me P.rop?se. de venir ~-njourcl'hni te parler des caisses d'épargne. C est une 111st1tut1on très utile, mais qui malheureusement n'e8t pas encore assez co~m:e dans notre commune. Tout le monde sait g·agner de l'argent, mais il n'y a que les gens avisés qui sachent l'économiser. Pourt~nt, le gros bon sens ne dit-il pas qu'il est pruùent de mettre en re~erye ce dont 01!- peu~ momentanément se passer, pour parer aux mauvais Jours. de la vie, pmsque chacun de nous est visité tôt ou tard par de.s maladies ou des accidents qui nous obligent à chômer. Alors que· faire? 0~ sern da.us la misère et son vent à la charge de la société. C'est. vraiment kon~e1u: de vivre au jour le jour, sans s'inquiéter dn lendemam, alors que 1 on a la sauté, tle bons bras pour travailler et que que l'on peut aisément gagner plus que pour son nécessait·e. La prudence nous commande l'économie, et les caisses d'épargne ont été créées dans ~e but d~ l'encourager en facilitant tous les plus petits placements. V oil~ la raison d'être des caisses d'épargne; j'y reviendrai encore tout prochamement. Ton tout dévoué R.
qu'il est incapable de discerner, dans maccoutumées à rester tranquilles et : · 1i sa propre spécialité, les mesures bon- concentrer leur attention pendant que~ ~ ~] s, utiles et équitables. C'est dire que ques minutes. Si le droit de porter 1 ~ , , 00 l'Etat a recruté des éducateurs qui sont main d'une façon quelconq.u~ sur . ce .1f eus-mêmes dépourvus . de l'éducation enfants est enlevé à la mai tresse, elil ( f nécessaire. perdra en apvels et en réprimand 1f ~ 1 ne saurait attendre la réforme du tout le temps consacré à l'enseigne ~ régime des µunitions d'une simple loi. ment. ri 1C Le Grand Conseil de B ~rne a eu ,raiTout est ici question de mesure €W ~~ ~ en repoussant, il y a une année, de tact. > ~ 800 une motion tendant à prohiber, à l'éLe Bund nous parait raisonner pa :i I cola, les châtiments corporels. La ré- faitement juste. ~, 11 glementatioo officielle des peines sco-o'i; !aires met l'instituteur à la merci de , I Roulez . tambours. ,,.1 l'arbitraire administratif. Exposé luième aux rigueurs d'une censure, le Tous nos journaux ont annoncé ,1J. 111 péda gogue ne pourra plus exercer à formation réceute, à Genève, d'un cd (! }'égard de la jeunesse une ferme disci- mité chargé de recueillir la somme n~ . p\ine, condition sine qua non de toute cessaire à l'érection d' un monumer'l 1 éducation saine et efficace. dédié à H -F. Amiel, l'auteur de Rou , ~, L'arrêt rendu par la haute autorité lez, tambours . Les amis du poète est.i '1 /J judiciaire bernoise ne saurait s' appuyer ment que ce chant, devenu si populait ~1 I ur une disposition de la loi. La légis- et dont il composa les p11roles et ~1 8 lation bernoiJe _ de l.ilême d'ailleùrs musique, peut ê tre considéré com~ J ·1 que la plupart des législations - ne notre Cantique suisse, à noq.s du moin; 'jl ,1 1 renferme, pour l'école, aucune prohibi- cantons romands. tion générale des peines corporelles. Le Conteur vaudois rappelle à cet\..i 1 Cette prohibition ne découle pas da- occasion quels sont, les événements q i . 1 vantage de la jurisprudence des tribu- inspirèrent· les strophes pitriqtiques • ." naux ou de la coutume. Selon la tra- guerrières de Roulez, tambours, écrit~ ~ dition, les châtiments physiqnes sont le 1.3 jai,.vier 1857. , .',.:~ mesures licites et normales, et le mai~ Les partisans du roi· de Pruss, 0 tre d'école ne peut être pris ' à 'partie dans le canton de Neuchâtel, tentèrei;t1l;~ de ce chef qu'en cas d'abus. Le juge ne un coup d'Etat les premiers jours d1\ . saurait pas non plus tirer argument de septembre 1856. I ls ne réussirent pa1 :~ ce que le droit de l'instituteur de fus- Les républicains, après avoir fait ~ ,: tiger son pupille n'est consacré par nombreux prisonnierR, ne ga1·dèreot qu 1pl aucun texte, Aucun texte ne lui donne les plus coupables, au nombre de 21 ·1 non plus la faculté d'édicter des arrê ts dont l'ambassadeur de Prust1e, souteù' et pensums. Or, nul ne vo~dra préten- par les autres puissances, réclama \1•1 j d(e que ces peines fussent illicites. mise en liberté. .. L'école ne pourr~ subsister sans com·La France intercéda aussi, , p~ome/·:.. J)étences pénales que le jour où les en- taqt de faire accepter l'émancipation d·: ' fants auront spo~_iané~ent la volonté Neuchâtel par 1:Earope, mais le Cons{·: persév~rante de s 1Dstru1re et où ~ous ,fédéral etfigeait · la, .reconnaissance tj\i, l~s hommes l'leront vertueux et éclairé~. l'é~ancipatfon, du canton a,vaot $lé, lt :11 En fait, la prohibition stricte et ab- cher. )El_s phsopqier.~. Napol~on, hie~,. 1 1 59lue de toui cbâ.liment corpo.rel ,ne au vif par· le do9te· qu'on semblait a'.i' 1 sera pas aisément réalisable. Supv.osez tacher à ses paro!Gs, demanda, ;appul ·. one ins_tit1,1~ric;e en présence d'une classe cette fois par les autre.s puissances, :1
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Supplément à l'ECOLE PRHHIRE (N• 7)
s l'ADgleterre, que les captifs élargis. :onseil fédéral s'adressa alors dient au Cabinet de Berlin qui, mte réponse, r11ppPla son ambaset mobilisa 300,000 hommes. ! la Suisse se prépara bravement sistance. Le Grand Conseil berrianime vota un crédit illimité is frais de guerre. Grisons seul 1000 carabiniers. Chamb1es votèrent unanimement tour les crédits nécessaires pour ace à la situation. Dufour fut 1 général en chef, et une pretevée de 30,000 hommes couvrit tière de Bâle à Romanshorn. vue de ce mouvement national, 11 dans son unanimité, Amiel, de l'enthousiasme général, comu plutôt improvisa an chant pa10, musique et paroles, qu'il avait : La guerre sacrée, mais qui .ucoup plus connu sous le titre ilez, tambours. s vers sont beaux, dit un biod' Amiel, mais la musique est Ile encore ; très simple, et par cela 1 retenir, elle est d'un mouvel'un élan, d'un brio admirables. ne marche qui vous emporte bon l gré; pour n'avoir pas guidé les : au bord du Rhio, Roulez, tamn'en devint pas moins la Mar~ helvétique. "
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s'est formé à Bâle, sous la dé,n de Société d'épargne des in1rs bâlois, une association qui a 1ut le placement des économies membres avec une assurance te contre les pertes subies. La ation de chaque membre est de par an. - On n'en est pas enen Valais, où nos mode·s1es · et s m~itres d'école ne sont pas près 1auuser.
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BIBLIOGBAPBIE
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Le Jeune. ClUoyen.
Nous devons rappeler qaP, pour 1 Valais, c'est le Dépôt des livres d'écol,e à Sion, qui est exclusivement chargt de servir les souscripteurs du Canton pour lesquels une édition spéciale a faite, ainsi que nous l'avons également dit. 11 est bon de noter, en effet., que le v:olume 1898~99 du Jeune Utoyen coQ. t!8nt une femlle de t6 pages unique.. ment consacrée au Valais, et nous ap. ~o~tan.t un résumé_ de_ la .géograp~~e, de 1histoire et des 1nstltuhons poht1qoea du canton. Cet~e partie, qui est toute neuve, est particulièrement intéressante à connaitre, non seulement par MM les Instituteurs, mais par tous les jeu~ ~e~ gens qui suivent les cours de rép6ht1on et tout particulièrement par lea futures recrues. Encore à ce propos, rappelons l'avia suivant du prospActus envoyé : 1. Le Jeune Citoyen forme cette an. D~8 on manuel complet qui pourra serVlr durant 3 ans pour les connaissances civiqnee. 2. Toute commande de 5 ex. au moina faite par la même personne t'ID une oa plusie.urs fois, sera accompagnée à titr, gratuit: 1. de 26 séries de cartes da calcul écrit et d'autant de calcul oral avec liste des réponses à part· 2. d'u.: exemplaire du Jeune Citoyen. ' Environ 500 ex. de la publication ont été placés depuis sa mise en vente. n· fi S ét . t .1a l' taons . en qu.e 1e ecr aria tw 1nstruction pu.blique se char~e de pourvoir au service du Jeune Citoyen.
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* La prudence est une vertu qui con• vient au courage et à la force; elle règle l'action et la tempère, mais elle agit. La timidité est une faiblesse qui eogendre la peur ; elle suspend l'action et bat en retraite. Soyons prudents sages, mais ne soyons pas timidM.
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MUN.
11 per11onnel
enseignant et
aos commissions scolaires L'introduction du Registre et Livret lcolaires, annoncés et désirés depuis bieotôt dix ans, ést enfin un fait accompli, L'important, ~ctuellement, est ~'ob180 ir que l~ fonct1on~emen,t en soit ré· ulier et bien compris. Qu ~n nous perette .de donner à ce suJet quelques 111dicat1ons. 1.. Registre scolaire Voici comme~~ on ~e!ra procé~er seJoo nous pour l 10scr1ptlon des elèves: 1. loscrire les élèves par année d'âge en assignant à chacun aon numéro d'inscription et en commençant p~r les élèves nés en 1884. Ceux qui sont nés vant cette date, ne sont pas inscrits sur e registre et ne reçoivent pas le livret . 2, fLaisser entre câaque année d'âge, Ide trois à dix places vides et numéros n blanc, selon rimp.ortance ~8 la COmune, pour y 10scrire ultérieurement es enfants des nouvelles familles qui iendraient habiter la commune. Ainsi, par exemple, dans une commone qu.i .a d~ 300 à 400 habitants, près avoir rnscr1t les élèves nés en 1884 (supposons que ces élèves soient au nombre de 4). on laissera trois places !ides. et en donnera. au pr~m~er élè_ve 1oscr1.t de t885. le N 8 e_t a10s1 de s!-nte en la1~sant touJours trois places v1_des et trois numéros en blanc après l'1nseription des élèves de chaque année. s. Pour éviter la confusion dans l'ordre des numéros, on continuera la série des numéros jnsqu'après l'inscripllon des élèves nés en 1897, époque où lea élèves nés en !88~ auront terminé Jear cours de répétition. On commeneera la série des N•• par l'inscription des élèves nés en 1898 et la série se renouvellera ensuite tous les 12 ans. t. Lorsqu'un élève vient habiter une
commune, on l•.1nscri't à l a sut'te d es l.:l J~ élèves nés la même année ; s'il est déJ'~,~ pourvu de Livret, on lui donne le n~+/~ méro de la place qu'il occupe ; s'il a U~l~ li Livret, on lui assigne le numéro do Li ifÏ 1·' vret; et si ce numéro est déjà pris par1~ un autre élève on écrit le mot: bis t. 1 côté du numéro. Oa écrit aussi à la 1~ même place le nom de la commune qu:) lui a délivré le livret ou dont il es 1! originaire. lî 5. L'inscription des élèves sur le re-) gistre scolaire est faite par les soins et _1 sous la responsabilité du président de'.ri la commission scolaire ; la transcription \ , des notes du Livret est faite par l'ins~f 1 tituteur. Ji! 2. Livret scolaire. '1~ 1. L'instituteur devra inscrire les notes''1 sur le livret dans les huit jours qui/ précèdent la clôtur~ <le l'école et les .; 1 relever sur le regisl.re scolaire. La note d'application comprend l'exac-1, titude, la conduite et Je travail. I'' 1 Oa n'a pas ouvert une colonne spé- . 1 ciale de conduite pour de sérieux mo-,· 1 tifs, entre autres les suivants: ~ Le mot conduite a une portée très ,·= grande, et des notes sur cepoiat ne Il peuvent se donner pour des enfantsf:I qu'avec une extrême réserve. L9s mau- il" vaises notes de conduite données à des 1•~ enfants de 8 à 10 ans surtout, ne pro-1: : ,, viennent généralement pas d'actes cou-f : pables, immoraux, mais plutôt d'actes 1~ d'étourderie, de dissipation, de légèreté': de caractère. Un enfant bonnète, docile,I · pieux même, mais d'un caractère vif,. I) pétulant, serait exposé à voir s'inscrire, 1• sur son livret des notes de mauvaise 1(, conduite, notes qui resteraient comme J une tache ineffaçable et prêteraient à,'i ' faire croire qu'étant enfant sa conduite!i' morale a laissé à désirer, appréciation ·~ injuste, mais qu'on pourrait déduire de·i~ la note de conduite. 1.1 D'au,re pi.rt, l'application comprend! 11 1
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chez l'enfant la bonne conduite, enfant appliqué est presque toumoral et vertueux. En outre, une lise note d'application ne revêt 11 cachet déshonorant comme celle 1uvaise conduite. L'instituteur est plus lihre pour .donner à l'oocasion 11auvaise note d'application, qui ra les parent,s, sans les froisser que le travail et la conduite de nfan t laisse à désirer. 1r les cours de répétition, la nota ,nduite a été substituée à celle 1ication, parce qu'à l'âge de 15 à ts, le jeune homme sait ce qu'il 1 a conscience de ses actes et de conséquences ; il a de plus besoin retenu par la crainte de mauvaises de conduite, notes dont il est à de mesurer la portée. un élève était insensible à cette a, si les avertissements préalables 1stituteur ne le retenaient plus, il ~rait alors d'être signalé comme me homme peu recommandable et à caution. Cee" explications feront ·endre l'extrême prudence avec la, les notes de conduite doivent lonnées, même au cours de répé-
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1dant la durée des cours scolaires, ret reste entre les mains de l'inmr qui peut, sous sa responsabi· B communiquer momentanément l'élève, soit aux parents. Pendant .cances, les livrets sont déposés le Président de la Commission
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renseignements ou éclaircisseque pourront demander l'un ou i instituteur fourniront, s'il y a natière à d'autres explications.
ires recruell!I valaisanne•
prévision d'envois d'imprimée lestine aux futures recrues pour ,réparation aux examens de l'au' prochain, le Département de l'Ins>n publique prie MM. les institu-
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2 teurs chargés des cours de répétitio de vouloir bien, comme l'année dernièr:I lui transmettre dans la huitaine l'êt,i nominatif des jeunes gens (avec le Prê nom de leur père) nés en 1880. '
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Nous publions ci-après les listes reçues jusqu'au moment où nous mettons sous presse et pour au. l tant que la place disponible nous le permet. C'eit dire que nous donnerons dans le prochain N• les listes 1·elativement nombreuses encore que nous possédons ou attendons en conformité de l'avis paru dans notre dernier N° et 1·épét.é ci-dessua. Cette nomenclature est établie d'après le classement habituel, soit par districts, et non dan1 l'ordre de leur réception, car sous ce dernier rapport, c'est M. Terrettaz, instituteur à Bover. nier, qui devrait être signalé pour son em. pressement à donner suite au communiqué paru. Si des jeunes gens qui doivent s~ présente1 au recrutement cet autonme, résident momentanément à l'étranger et en particulier dans d'autres cantons, ou qu'ils s'absentent pour j ne rentrer au pays qu.:au jour de la visf e sanitaire et sans avoir dès lors suivi aucun cours , prép:iratoire, MM. les instituteurs chargés des leçons à donner aux futures recrues sont instamment priés de signaler le fait au Département. L 'autorité cantonale avisera, dans cei circonstances, aux moyens propres à empêcher, autant que possible, que des jeunes gens se présentent sans avoir reçu des leçons préalablei et viennent ainsi amoindrir par lems mauvaise, notes la moyenne de lem·s communes respectives, et par contre-coup celle du canton.
District de Monthey Champéry 1 2 3 4 5 6 7
(M. J os. Métroz, instituteur) A vanthay Camille, de Fi·Méric. Avanthay Jérémie, de Julien. Défago Constant, de Lotùs. Défago Maurice, d'Ignace. Grenon Augustin, d'Isaac. Marclay Henri, d'Hippolyte. Marclay Ignace, de Séraphin.
Collombey (Muraz) (M. Cyr. Tissières, instituteur) 1 Donnet llfam·ice, d'Isidore.
Collombey (Illarsaz) (M. F . Défago, institutem·) 1 Défago Théobald, de Sylvain.
Port- Valais (Bouveret) (M. Gust. Ourdy, instituteur)
1 Bussien .Albert, de Joseph.
9 10 11 12 13 14 15
2 Chablais Marius, d'Edouard.
District de St-Maurice Dorénaz (PlainA)
3 Clerc Emile, d'Emile.
St Gingolph 1 2 3 4 5 6 7
(Rév. Frères marist es, instit.) Derivaz André-Pierre, de Pierre. Derivaz Pierre-Elie, de Léon. Derivaz Pierre-Luc-Benj ., de lllalll'ice. Deriv:;.z Pierre-Marie, de L ouis Duchoud Jean-l1Iarie, de Jules. Duchond Jos.-Bery, d'André. Roch Pierre-Franç., de François.
Troistorrents (l\1. Ad. Dubosson, instituteur)
l 2 3 4 5 6 7
Bellon Daniel, de Séraphin. Bellon Maurice, d'Alexis. Berrut Prosper, de J n-Louis. Donnet Alfred, de Maurice. Donnet Emilien, de J ean-Jos. Donnet Henri, d'Augustin. Donnet-llfonnay Sylvain, d'Ignace. ft. Dubosson Camille~ de J ean-J os. 9 Dubosson Ernest, de P.-J1Ianrice. 10 Ecœur Cyrille, de Séraphin. 11 Filliger .Alfred, de Jacob. 12 Fornage Elie, d'Ignace. 13 Granger Emilien, de Nicolas. 14 Granger Henri, d'Hiacynthe. 15 Morand Emile de Maurice. 16 Premand Théophile, de Cyprien. 17 Rouiller Damien, d'Alexis. 18 Rouiller Firmin, de Pierre-J os. l9 Rouiller Marius, de Nicolas.
Vionnaz (Revi:,reulaz) 1 2 3 4
(lli. J os. Mariaux, instit .) Carreaux Emile, de Louis. F racheboud Charles, de Lucien. Mariaux Clovis, d'I gnace. Mariaux Jules, d'Alfred.
Val d'llliez (M. Bas. E sborrat, inst.) 1 Borrat-Besson Séraphin, de Séraph. 2 Bovard Joseph, de Frédéric. 3 Bovard Isidore, de Jn-Maurice. 4 Bovard-Gillabe1-t Henri, de J ulien. 5 Défago Paul, de Jean-Maurice. 6 Gonnet Emmanuel, de Xavier. 7 Gonnet Pierre-Isid., d'Isidore. 8 Médico Alfred, de J oseph.
Perrin Antoine, de Félix. Perrin Emilien, de Damien. Rey-Mermet Séraphin, d'Augustin. Trombert Emile, de Jean-Maurice. Vieux Augustin., de Séraphin. Vieux Emmanuel, d'Adrien. Vieux Ignace, de Basile.
(M. Théoph. Balay, instituteur) 1 Ballay Augustin, de Daniel. 2 Ballay Théophile, de Théophile. 3 Jordan Oscar, de .Jean-Bapt.
Evionnaz (M. Jos. Genoud, inst ituteur)
Beney J ean-Louis, de Louis. Cergneux Joseph, de Jean. Coquoz Florian, de Jllaurice. Mett an Joseph, d'E mile. Richard Adolphe, de Joseph. Veisy Jules, de Joseph. 7 Vœffray Jean, de Jean.
1 2 3 4 5 6
Finshauts (M. .Alph. Fellay, instituteur) 1 Chappex Jean-Maur. de Benj. 2 L onfat Henri-El_ -Aug., d'Auguste.
Massongex 1 2 3 4
(M. Pierre Dorsaz, instit.) Blanc J ean-Bapt. de Maurice. Gallay Henri, de L ouis. Gasser Charles, de Louis. Morisod Albert, de Pierre-Marie.
1 2 3 4
(M. Alexis Coutaz, instituteur) Barman Louis, de Fi·ançois. Berrut Joseph, de Xavier . Coutaz Alexis, institutem·. Dubelluy Franç., d'Alexis.
Massonqex (Dllviaz)
Mex (M. Félicien D élez, instituteur) l Gerfaux Maurice, de Michel. 2 Richard Adolphe, de Joseph. 3 Richard Léon, d'Emile.
Salvan (Montagne)
11.~
1:.111! j
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1.1 : l~
I;~~
(M. Pierre-Louis Délez, instituteur) ,. • 1 Coquoz Henri, de Michel. 1 'î· 2 Décaillet Eugène, de Jos.-Alexis. 'i~ 3 Décaillet Joseph, de Nicolas. ,,I~ 4 Frachebourg Clément, de Jean-Pierre. lpt ; 5 Frachebourg Jean-Bapt., de Jean-Bap\ 11 6 Gay Clément, de Jean-Pierre. ·1 1 7 Gay J ean-Bapt., de Jean-Bapt. .4
't
y-Balmaz Frédéric, de Frédéric-. vaz Joseph, de Louis. iffray Louis, de Jean-Jos.
St- Maurice
M. Vittal Lattion, instituteur) umann Auguste, de Fran~ois. ud Jules, de Maurice. rgeaud Oscar, de Louis. roux François, d'Eugène. oss Ernest, de François. ~ey Pierre, d'Ant. ppaz Charles, de Joseph. 1westermann Louis, de Jean. Hotton Edouard, de Julien. l dernier de la Sarraz (Vaud).
Vérossaz
(M. Franç. Fellay, instituteur} rman Henri, de Louis. :quemoud Lucien, de Denis. ,nnay J oe., de François. ,nnay Henri, de François. ,risod Joseph, d'Alfred. ilien Maurice, lle Maurice.. iffray Joseph, de Fi:ançois.
District de Martiiny Bove~iier
(M .. Terret~a~, instituteur) ,urgeo1s Domm1que, d'Emmanuel. ily Louis, de Louis. ~they Eugène, d'Henri. chaud Clément, de Jos.-Théod. rrasin Etienne, de Justin.
Fully (Vflrs l'Egli!!P) (lI. Ed. Boson, instituteur) ,nder Jules, de feu Etienne. ,son Joseph, de Jos.-MaUl'ice. tture Etienne, d'Etienne-Jos. >rsaz Adol.phe, de feu François. ·anges Félix, d'Etienne. ~lbois Albert, de Pierre. Leytron
.(lI. Jules Luisier, inst.) mvm Joseph, de Jean-Romain. 1chard Joseph, de Jean-Pierre ;fayes Louis, de Jules-César. • iy,_ayes Prosper, de Joseph. uhppoz Fa.bien. de Jean.
Martigny-Combes (RiippPs)
rs de M. Louis Sa.udan, instituteur) isse Franç., de Fréd. né en 1879. 1roud Benj_., de Maurice, né en 1878. ,udan ~arme, de Maurice, né en 1879. es trois sont à. l'étranger).
4 5 6 7
Les suivants sont nés en 1880 . Reuse Louis, de Jean. • Saudan Antoine, de Joseph. Saudan Ernest, de Mam·ice. Saudan Zéphyiin, de Maurice. Martigny-C. (JPurP) (M. Aug. Guex, instituteur) Chappot Clément, de Daniel. (A suivre.)
Supplément à l'ECOLE PRDIAIRE (N· 7) 1,.......
~1 l[1 1~
Examens des Recrues valaisannes en automne 1898
1sauf à le rectifier et à le compléter K~
plus tard, soit lorsque le tableau du~ {I bureau fédéral de statistique audn/1! 1 paru. ·1~ . Po~r donner à la publication d1 1c 1 8oclèté valaisanne En attendant que la statistique fé- ces resultats le plus d'intérêt possiJ'fi cl'édoca'8on déraie proclame les résultats des ble, nous croyons dev?ir classer les ,~ Pour la réuoioo géoé,ale blsaoouelle ,,awens des recrues de l'automne communes de chaque district d'après;\ 1j qm aura lieu ce priotemps à Sierre • dernier, pour l'ensemble de la Suisse la. moyen_ne par elles obtenue, enl'i~ une date qni sera ullèrieurement prêà - ce qu'elle ne peut guère faire faisant smvre celle-ci de la nomen-i itll cisée, les deux rapports suivants seront avant quelques mo~s - le Départe- clat?re d~ le1;1rs. recrues les mieux 1~~1 : présentés : nent de l'lnstruct10n publique du notees, c est-a-dire de celles dont 1er~~ 1 1... question Valais a cru utile et d'actualité, pen- livret de service ne renferme pour~ Des principaux moyens d'exciter et dant que durent nos classes, de pu- toutes .les branches que la note 11'i., de sout_eni1: l_attention des élèves à l'é- blier les données qu'il possède à cet (très bien) ou 2 (bien), soit dont le~ I i cole primaire. - _Ra~portenr : M. Fran. égard en ce qui concerne notre can- tota.l des points varie de 4 à 8. Nous· Il, ço1s Ber1houzzo, mst1tnteur à Premploz ton seulement. Les chiffres indiqués désirons, par là, tendre au même~ '1 (Conthey) me • plus l~in? tirés des ~egistres de la but q~e celui vis~ par la statisti-\~ , ~ question comm1ss10n pédagog1que, n'ont d'ail- que fedérale, en msistant particu-/1 l é~ucation morale et religiMCse. leurs pas la prétention d'être abso- li_ère_ment sur les chiffres 1 et 2 qui',! lo :,.n .:_m~tance -: Moyens à em. 1ment_ exacts, ca~, po~r fournir un si~mfient de bons ré~ultats. Il importe, ~1 PStuydnr. • . ptporteànLr· M. Jeao-Bapl lravall complet, 11 lm manque des des lors, que nos Jeunes gens s'ef-/ 1 ~ , les 11u 1>or ens · t s que seu1 1e B ureau cen- forcent d e cult'1ver a' un degre· egal · 1ns 1institnteu MM. h · é d é él emen r mer les travaux pré:!n~é:r:u: ce! tral de Berne possède, mais qu'il ne ~ou~e~ les branches du programme! questions dans les conférences de die- P.eu~ procurer pour le moment. C'est m~~stmcte~ent, afi~ de prouver ~ ,rict soot iostamment priés d'adresser ams1 que font défaut les noms et les qu ils possedent une mstruction quel-,: , immédiate.ment le1:1r rapport -au Secrê- uotes des r.ecrues. ~alaisan'!'le~ qui, que peu gé~é;ale_. . . (1 1ar1at de l lostruct100 publique, qui ayant passe la v1Slte samtaire et Ces cons1derat10ns emises, nous ./: 88 charge de les faire parvimir sans délai l'examen dans d'autres cantons - ferons observer que les notes indi-11~ anx ral)pOrteur~ respectifs désignés pour o~. elles étaient de passage ou' en quées correspondent aux quatre '.; la réuo100 génerale. seJour lors du recrutement - nous branches sur lesquelles porte l'exa- ,. - c: ~ .1.. . ,seront ~ttribu~es dans la ~uite si elles men des _r~crues, à savoir la lecture,,~ Clontérences d'I 2 tU • 9nt freql?-en~e en dernier lieu les la ?c,mpositio:i,. .le calcul, et les con- 11 : 1,:1 en _ ;: eoll ~c~les primaires de leur endr~it d'o- naissances civiques. 1898 9 Le Département de 1l'lastruction u-· ~1gme. Le no1:1bre. de ces Jeunes Avan.t de passer à la publication l.l bliqoe a prescrit pour les conféren!ea I i;~ns - une. vmgtame peut-êt~e . - des chiffres, no~s croyons pouvoir,1~ d'instituteurs du présent cours scolaire I n est tout~fois pas assez cons1d~ra- encourager et stimuler tout le monde ,1,, le sujet ci,après: ble pour rn~uencer,. d'une mamère du haut en bas de l'échelle scolaire>i Le programme de nos écoles primaire, plus ou morns sen~1~le, la m~ye_nne en constatant - par comparaison'.~ s~rait-p surchargé et en quoi t y a-t-il d.~ canton et ~es diff~_ren~s d~stncts. des résultats des deux années 1897 11~ lieu d imposer des devoirs à faire et Cest pourqum, t_el qu 11 a eté elaboréi et 1898 - qu'un nouveau quoique 1 1es leçons à apprendre en dehors ds l le ~r~s~nt travail . se rapl?roche d~ léger progrès a été réalisé, ce qui1~ l école! la,ver~te autant qu'il pe1;1t l'etre. A~ssi découl~ra d'aill~urs à première vue ·1 n hésitons-nous pas a le publier, des chiffres qui vont suivre. :,
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o.~ 1 lliARTIGNY-VILLE 2 DORÉNAZ 0.00 10 Bochata.y Victor . 1 l 1 1 : ~ 1 1 Gay Jos.-Al exandre . . . . 1 2 2 2 : 7 Perroud Jul es . . . . . ~ ~ 2 2 :; *Girard Ernest . . 1 1 1 1 : · 1c ms avons cru devoir distinguer ~222:g Rouiller Oswald 1 1 1 1 : ~~ 1 1e * celles qui ont fait des étu- 11 Guédon Edouard . . . District d'Entremont (8.12) *Spagnoli Jacques 1 1 1 1 : 1f 6 COLLOMBE 0.6u 1périeures de celles qui, - et Frossard Jules 1 1 1 2 : ·1 '~ 6.70 BOURG ST-PIERRE Aucune recrue sans note 3. 3 ~ plus grand nombre plaJlforet Henri 1 1 1 2 : i• ~ 1211:5 Genoud Louis-Adr. . TROISTORRENTS Bochatay Maurice 1 2 1 2 : Dt 1ans des conditions moins fa- 8 1112:5 8 Henzen Louis . . Genoucl Rod .-Th. 1 2 2 2 : ~ Rouiller Zozime-Flor. . . . ~s, ont conquis leurs bons 1222 : 7 3 Dorsaz Louis-Henri . . . 9 SAXON 8.tJl I .ts sans avoir reçu d'autre ins- 2 Martenet Maurice-Ed. . . . 7.17 6 VOLLÈGES Bruchez Maurice-AlJ)h. 1 1 1 1 : "~ n que celle donnée, dans nos 1111:4 2*Fellay E mile . . . . Brucllez Louis-Henri . . District de St-Maurice (6.88) 1 1 1 1 :~~ primaires et de répétition, 1111:4 1 Jl'[oulin Jules-Jean . . . 2 LA BATIAZ 8.t' 1/ SALVAN ,s modestes et dévoués insti- 21 1221:6 G.ll() 3 Biolaz Emile-Onés. . . . 1 1 Bossetti Victor . . . . 1 2 1 2 : 1111:4 / . Bochatay Eugène 3. 7.80 SEwIBRANCHER Décaillet Clément . . 11 11 11 11 ;. 41 0 Voutaz Gasp.-Em. . . MARTIGNY-BOURG 8.) i1 1 22 1:6 7 Fournier Ferd.-1\faurice 4 listrict de Monthey (8.93) 1222:7 1*Gouchepin Georges . . • . 1 1 1 1 : : Il Ribordy Et.-Fer d. 1 1 1 1 Gross P ierre-Jos. . 4 Lonfat J eau-Louis . l l l l : 4 30 BAGNES 8.- 6 LEYTRON ai~ MOYENNE ComJUNES 1111:4 Revaz Jean 1111:4 1 Moulin Adrien . . . . Gar d J os.-Ed ouanl 1 1 1 1 : Hl 6.67 llll:4 Vœffray Jos.-Emm .. VlONNAZ 1111:4 *Perraudin Alfred 1 2 l 1 : ,j MARTIGNY-C. 9.~ 1 Bochatay J os.-Alexis 1111:4 9 *Vaudan Louis-Ecl. eth Louis-Jean-Emman . . 1111:4 0 1 2 1 1 : fi Coquo1, J os.-Eclo uard Chappot Léonce . . . . 1 1 1 1 :,, 1211:5 1112 : 5 Jules-Alph . . . )Ilay aux Genu.-Ernile . l 2 1 1 :5 Décaillet Eugène . . . 2 Guex-Cr osier Philippe . . 1 2 2 1 : tl 1121:5 1211:5 . . Nicollier Louis-Ed iay Jos.-Ant. . . 1 1 1 2 :5 Décaillet Louis-Franç.. 1211:5 1122:6 o Gillioz Joseph 11eboud Aug.-Alph. SAILLON 9.€ '. 1 2 1 l :5 Gross J os.-Ernest 1222:7 1212:6 Besse François-J os. . soud Clovis-Louis . A uctme recrue sans note 3. lJ 1i' Lettingue Louis . 1 1 1 2 : ,i 1 Jliay Maurice-.J os. . 2112:6 uo V œffray François CHAMPÉRY 1 l 1 2 :1 112 2:6 10 Alter Matuice-Emile FULLY 1 2 1 2 :6 1111:4 15 Déler. Eugène . . 1ent Maurice 2212:7 1 *Bender Frédéric . . . . Luisier Louis-Alfr. . 1 1 1 l : 1122:6 10n Maurice . 1222:7 G.00 \ 11 Besson Maurice-Dam. o VÉROSSAZ 2212:7 BOVERNIER '1 az Ant.-Sam. l 1 l 1 : ! 10 LIDDES Barman Joseph . . 8.10 2222:8 iétan Jn-Maur. 1 2 2 2 : J 1 Bourgeois Jos.-Théoplt. . 1 1 1 l : 4 Deladoey Louis-Dam. 1111:4 Pierraz Maurice-Emile 1 1 1 2 :1 7.60 PORT-VALAIS 12), Vœffray Joseph . . I SÉRABLES 1 212 :6 7 1 2 2 2 : 1 Il Frossa.rd Jos.-Emile 1121:5 4 Arlettaz Basile . . 11 Pierre-Jos. . . . . 12 2 1 : 1~ Lambic! Emile . . . . 1212:6 G.80 20 ORSIÈRES 1at Ferd.-Plac. . . . 2 Pillet Alphonse . . . . 1 2 2 2 : ''! o FINSHAUTS 1111:4 1 1 l 2 :5 J oris J os.-Cyrille lt 8.60 VOUVRY Hugon Casimir . . . 1211:5 1 2 1 1 : n J oris J os.-Alexis . District de Couthey (8.96) J Illl:4 Hugon .Jean . . . . . 1et Henri . . ]l[mtinal Cal.-Em. 1 2 2 2 :i 1122:61 1112:5 3 Lug·on-Jlfoulin André-Al. . aut Ami 1221:6 9 Lation Em.-Nic. . VÉTROZ 1211:5 LVY Alb.-Elie . 1212:6 7.00 Rausis Jules-Ern. 3 MASSON GEX Utlry Franç.-Jos, 1 2 1 1 : 1!;1 1212:6 22 1 2:7 1 1 ] 1 : l 6 Duay Jos.-Léonce 5eaud Eugène Buttet Jos,-Maur. 1 1 2 2 : ,.3 _ Gollut Jean-Maurice 86 8 V ALD'ILLIEZ Putallaz Henri . 2 1 1 2 : 1 2 2 2 : 71 : 2 Blanc Jean-.Jos, . . . . Baumann Rod.-Jos . . 1 2 2 2 : 1~ 1 1 2 2 6 7.10; District de Martigny (9.70) -Fabry Antoine . . . ST-MAURICE 1212:610 2 2 2 2 : t,i nx Jos.-Emile o.oo 5 Francey Jos .-Cam. . 1 1 l 1 : ) 10 CHARRAT Barman Fréd.-Fr. 9.33 lo CHAMOSON 8.4 11 ST-GINGOLPH Richard Aug·.-Louis 1111:: l Dl 1 111:4 e _ay ChG. .- ~atien : . 1 1 1 1 : IJ 1 1 2 1 1222:7 Barman Maurice-Xa,·. *Carruzzo Jose ph 1111 :4 usoz François 1 1 .. Gaillard Em1le-Clov1s . l 1 1 2 . 1~ 1 2 :, 1222:7 Farquet Paul-Sér. . *Rimet Fréd.-Maurice 1111:4 Gncx Jules-Adolphe .peron Franç.-J os. . . 2 1 1 2 1 2 : 1r 2 1 Delaloie Jos.-Henri . Ern.-Jos . . . Dnbois 1112:5 ] 9 o . Jlforet Jules-Ern. . . . 9.30 MONTHEY 9 2 2 1 2 : '~1 6 Favre .Tos.-Aug. . . · ~ ~ - · Aubert At1g·.-Val. . . 1212:6 4 Carruzo André-Fab. 11 11:4 ganti René-Louis 1212 :6 7,7i Dondainaz Albert-Théod. 8.1i~ ARDON COLLONGES 1111:4 '1 acoste Paul 12 12:6 H 1 1 1 1 : 1 Gaillard Fr.-Léon 1111:4 1112: ri'I Pochon Louis . . . . . 1 2 1 2 : 6 Bérard Paul-Henri , r Jos.-Edouard . . 1 2 1 1 : .,, 1 2 1 2 : 1 Gay Marc-Jos. 1111:4 Çhambovay Louis-Ed. . . 1 2 2 2 : 7 Clemenzo Clt.-Henri nini J ean-Marie . 1 2 2 2 : J 9 Aubert Gustave . , . 1 2 1 1 : jll 1211:5 3 Pochon Jean-Alfr, . . . Gaillard .Jean-Bapt. 1tat Marius 1 1 2 1 : if 1211:5 5.67 Rebor d J oseJ)h . 8.~ 3 RIDDES elli Jules-Charles EVIONNAZ 1221:6 8 1 1 2 2 : ,11 1 1 1 1 : 4 Delaloie Jlfod.-J os. lay Ch.-Louis 1 1 1 1 : Gaillard Edouard . . Chappuis J nlien . . 1222:7 1 2 2 2 : ~I 1 1 1 1 : 4 6 Rebord Paul , , land .Tules-Beuj .. 1 1 ] 1 : 2*Ribordy Edmond , , , 2 2 12:7 2 Veuthey Jules-Louis '1 -ri Jules-Eug.
,la mention des recrues bien no-
RECRUES
GmumNES
J'ifoYl!NNP,
J,
j~
~A
10.) i, i 10.ô ,
8.901
7.~f:t
NENDAZ
9.H
e Jean . . . . ,thod Tobie . . .
2221:7 1222:7
CONTHEY Pierre-Sév. . noz Jos.-Louis. Pierre-Franç. . Luc.-Maurice .
10.00 1211:5 2212:7 1222:7 2222:8
1
District de Sion (7,92)
ARBAZ t1e recrue sans note 3.
VEYSONNAZ 1ier Samuel .
SAVIÈSE is Jean-Franç. mbuhl Charles is Germ.-Adr. Lier Jean-Bapt. a.rd Basile ,rd Jean-Fra.nç. .rd Fr.-Germ. ier Barthél. ie Jean-Franç.
SION Jean-Jos. iand Ernest !li Jean oie John t Léon JJger Henri ·eux Henri aann Otto Jean François :x Henri-Ferd .. laz Emile 1rd Ch.-Maurice n Alexandr e a.rd Germ.-Bas. laüser Charles .
6.00
6.00 1212:6 7.10 1111:4 1111:4 1112:5 1211:5 1112:5 1211 :5 1212:6 2212:7 1222:7
4
Anzevui Antoine . Favre Antoine . Gaspoz Baptiste . Mamy Pierre . . R umpf Jean-Bapt. 8 Gaspoz J eau . .
i
HÉRÉMENCE Bonvin Dan.-Gasp. . . Bovier Jean-Alex. . . . 3 Dayer Antoine . . . .
1
AGETTES Aucune recrue sans note 3. AYENT 9 Aymon Cyrille *Betrisey Sérapl1in . . 3 Aymon Pierre-Louis
6
VEX Pitteloud Xavier . . . 2 Travaletti Ferdinand . ST-MARTIN 6 NAX 6 MASE 1
1 2 1 1 1 1
2 1 2 1
1 1 1 1
1 1 1 2
• o
ST-LUC Favre Jnlien . , . . : ~ g Salamin Joseph . . , 2 2 1 :6 S CHALAIS 2 2 2 :7 Antille Auguste . . . 7,7& 2 Antille Valentin . , . 1 2 1 2 : 6 11 SIERRE ~ ; ~ 2 : 8 1 Faust Alphonse . . . ~ 2 : B 2 Dember Jean . . . . 9.0Q 6 AYER 1 Revey Alexis 9,10 RANDOG.NE 1 1 1 1 :4 Aucune recrue sans note 3. 1111:4 1 2 2 1 :6 i MOLLENS ".,,50 1 Perrin Vinc.-Jos. . . .
~
J (
1 l 1 1 :4 t 2 2 1 2 : 7 1 Balet Aug·ustin
GRONE . . .
5
8.75 1 1 1 1 : 4 ~ 2 2 2 : 8 9.12 1 1 1 1 : 4 1 2 1 2 : 6 9.30 12 1 2 : 6
1 1 2 2 : 6 9.50 1 2 2 2 : 7 10.00
10.50 1 2 2 2 : 7 10.75 2 2 2 2 : 8
9.83 2 CHANDOLIN E'L' GRANGES 12.00 10.50 Aucune recrue sans note 3. 11.00 VEYRAS 13 .oo Aucune recrue sans note 3. VERNAMIÈGE 1 17.00 Da11s ces quatre dernières communes au. ctme recrue sans note 3. Pour résumer les chiffres qui pré-
7.73 1111:4 1111:4 1111:4 District de Sierre 1111:4 1111:4 ST-LÉONARD 1111:4 1 1111:4 1 Ta.mini Modeste . . . 1111:4 3 CHIPPIS 1111:4 1 Frily Léon . . . . . 1112:5 VENTHONE 1212:6 3 1122:6 Berclaz Fabien 1212:6 2 J ag·gi Alfred . . 2221:7 LENS 1222:7 17 Bonvin Baptiste . . 1222:7 Cordonnier Ignace . GRIMISUAT 9.00 Duc Jos .-Louis Zacharie 2221:7 Lamon Piene-Bapt.. Nanchen Pierre-Louis . BRAJ\WIS 10.00 Romailler Albert-Emile i Gustave 1211:5 7 Kamerzin Emile . . . er Adolphe . 2212:7 S'l.'-JEAN 1 SA.LINS 10.50 1 Epincy Julien . . . . y Jean 1212:6 ' 5 J\IIÈGE District d'Hérens (8.87) Caloz Alexandre . . . EVOLÈNE 6.77 2 Clavien Fabien . . . GRIMENTZ lier Pierre . 1 1 1 1 : 4 4 1ier Etiet!llt> , 1 1 1 1 ; 4 1 .Sala.min l{enri
(8.79) 1 1 1
cèdent, et permettre des comparai3ons, voici le rang et la note de nos districts pour les quatre dernières 4.00 années : 1 :4 1895 1896
7.33 1 Conches 7.15 112 1 :5 8.35 2 Rarogne 7.38 3 Loèche 8.37 1 2 1 2 : 6 4 Conthey 8.91 2 2 2 2 : 8 5 Sierre 8.92 8.00 6 Viège 9.2 1 1 1 : 5 6 Brigue 9.1 2 1 .1 : 5 6 E n t remon t 9. 2 1 1 1 :5 2 2 1 1 : ti 9 Hére11s 9.10 2 1 1 2 : ô 10 St-Mamice 9.13 9.23 2 2 1 2 : 7 Il Sion 2222·811 . · 2 Martigny 9.40 8.00 13 Uonthey 10.78 2 2 2 2 8 Le Canton9fl : 8.40 1111:4 2212:7
8.76
2 1 1 1 ;5
1 Conches 2 St-Maurice 3 Sierre 4 Yiège 5 Hérens 6 Martig·ny 7 Sion 8 Conthcy 9 Brigue 10 Rarog·ne 10 Loèche 12 E ntremo1\t 13 Montlley
7,42 8.8.42 8.50 8.73
Le Canton
8.78
8.80 8.85 8 .91 9.14 9.15 9.15 9.20 9.26
•I
1898
1897 1 Conches 2 St-Maurice 3 Ra.rogne 4 J\lonthey 5 Loèche 6 Sion 7 Entremont 8 Martigny 9 Hércns 10 Viège 11 Si erre 12 Conthey 13 Brigue
7.42 7.70 8.14 8.47 8.50 8.54 8.69 8.80 9.17 9.37 9.47 9.56 9.68
Le Canton
8.78
~~
1 St-Maurice 2 Conches 3 Sion 4 Rarngne 5 Entremont 6 Brigue 7 Sierre · 8 H erens 9 Monthey 10 Contlley 11 Loèche 12 Viége 13 Martigny
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j 6.8~ (C 7.28 1 7.9~ F 8.H f,i 8.1~ ~I 8.38 f 8.7~ ~ 8 ,8? r, 1 8.91' ~ 8.95 ~) 9.05! c 9.101 •r 9.7d1llj 111
L e Canton 8.5q ~
Le nombre des recrues valaisan1 \! nes qui ont subi l'examen pédagoi :~ gique l'automne dernier dans le can· !Pi ton s'est élevé au total à 800. En ?1 voici la répartition par districts, avedfJ1 le chiffre des bien notées et la proJ il portion % de ces dernières. ·1~ Recrues l Districts Examinées Bien notéas % ' St-Maurice Conches Sion Rarogne Entremont Brigue Sierre Hér'cns Monthey Conthey Loèche Viège Martigny To•.rAux
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35
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65 34 74 57 73 47 105 67 51 59 72
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VARIETES
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aura rien entre la lune et nous 1 elle nous sera invisible quand '111ê11111 I Quand nous serons rentrés tu de- dans un coin de la chaire, Le savan , 11181 1are parce qu'elle cessera d'être éclairée 111anderas à ta mère de t'expliquer la profesi,eur venait précisément, quoiqu, I nment on instruit l'enfance le soleil et deviendra toute noire co:r obose; elle doit être ferrée là-dessus (à l'heure fut écoulée, de s'engager dan11c d'tclipse, - Le petit Georges prends-tut ' • part). EIIE\ s'éclipse assez soovenl J une longue dissertation , lorsque toq ,! ,e promène avec son père. G. - (ouvrant de grands yeux.) Toqte t•P~rcevant une pâtis~erie, haut). Tiens, d'un coup, le réveil se mit à carillon, ~ oer, Ceux dPs étudiants qui n'avalen ·~ - (devant qui on parlait de l'é- uoire I elle qui est toujours d'un si be" eJJlrons-là 1 (A pari). Siiuvé 1 blanc I Po11rquoi Y (Et à défaut de mauvaise science pas été mis dans le secret sursaulèren ~ Papa, qu'est-ce que c'est une Le P. - Mais parce qu'elle entrer 'l'entant se bourre de bons gâteauj[. L; sur leurs bancs, mais, le premier momen 1 t •ère. - ( dont les connaissances dans l'ombre, dans le cône d'oin~ père le contemple en souriant, persua.ié de surprise passé, comprenant de quq 1C que la seule astronomie qui vaille. il s'agissait, ils se mirent à applaudir :il :raphiqoes sentent un peu le que la terre tratne derrière elle. G. Qu'est-ce que o'est qu'un cô,a, c'est celle qui commence par on c g • 1) Le professeur attendit tranqu1llemen ~ Une éclipse t mais, c'est comme que le bruit ellt cessé, puis dA son ai I' ' G.-L. WATSON. ait un obscurcissement, ou bien papa t le plus aimable: c Je vous remercie 11 Le P. - Diable I comment t'expli. -oaritioo d'une chose qui nous est messieurs , de votre petite aUentioc ~ _par une aut~e. Par exemple, il quer ça t Un cô~e. vois-~u, c'est que1. Un original. J'avais presque complètement oubli1 ri que chose de po1n~u •. , Tiens, tu sais ce M . de Budé, dans un rapport à hpse de soleil quand ce . dernier t invisible à nos yeux par le fait que o'est qu'un pain de sucre t eh bien l'appui de la création de Bains chaudP que c'est aujourd'hui mon anniversaire~ ' / populaires à Genève, raconte l'anecdotP Ri~n ne P?Uvait m'è1re plus agréabl1,11 objet se place entre nous et lui. ça, c'est un cô_ne, ends-tu. G. - (scephq11e.) Alors,. comme ça la suivante: • Un indigène des bords de qu un réveil; depuis longtemps ma feiq ~ - Oui ; comme un gros nuage ou lune. va e,ntrer dans un pain de sucre I la Tamise, se promenant un jour au som, me en demande un pour notre honni11 .nd oiseau t (Il rit.) C est drôle tout de même I met du Saint-Bernard en compagnie de qui reste volonti~rs endormie le matinlt Le P. - Non, non, 1 que tu. es bêle! pludeurs religieux, arriva près du petit Vous êtes réellement bien aimables. • ~ ?. - Non, non J ça ne suffit pas. Après son petit speech, le professeu I quelque chose de très grand de Un .cône a la forme d_un p~ID d~ aa. lac au_x eaux pre~qne toujours glacées reprit sa dissertation , et ce jour-li~ ore, ça ne veut pas dire qu Il soit ea et qui ne nourrissent aucun poisson. loigoé dans l'espace, un a~tre que le nôtre ... sucre. . . L'Anglais en ~11nifesta sa surprise aux l'heure était passée depuis près de ving t1 G. - Alors, _en quo_1 est-li, ce cône! : bons Pères, qm lui répondirent qu'au- minutes lorsqu'il se décida à ferme. - Alors quoi, papa t Le. P. - . Mais en rien du tout; pula.1 eun poisson ne pouvait vivre dans une son livre et à licencier ses auditeurs. ~ ?. - La lune, mon enfant. que Je te dis que c'est de l'ombre, vo, eau aussi froide. Aussitôt notre insu- Pendant la nuit t ~x:s.a. 1 ?•. - ~ais non, pendant le jour : yons I l'ombre, ç!l n'a pas de substance, taire se dépouille de se~ vêtements, plon_ge dans le lac à plusieurs reprises, Recettes et conseils utiles / ;, Il n y a pas de soleil, voyons 1 pas de corps... G. - Mais ça a des pattes, papa se hvre à tous les ébats qui distinguent - Et le jour, il n'y a pas de i ?apa. les nageurs consommés, puis sort de puisque ça bouge Pour entretenir les chaises, recou ,1/ Le P. - (riant). Des pattes I l'om, c.ette baignoire improvisée et dit flegma- ve~les en cuir, de sa salle à manger; '. - Mais si ; elle est en:plein ciel ; 1ent, à cause du soleil on ne peut bre 1 (à part) des nageoires plutôt! llquement aux religieux stupéfaits: qui commencent à se râper, il n'y :1 (haut). Voyons, Georges, tu sais bien ' M~s bons Pères, vos poissons sont rien à faire que de les changer quant~ r... sauf du food d'un · puits. ell~s se~ont osées. En attendant, il fan,~, - Du food d'un puits I pourquoi ce que c'est l'ombre ; c'ést l'absence de des imbéciles 1 • la lumière ; ça n'a pas de vie · ç, A malin malin et demi. - L'Uni- éviter d y monter avec les souliers o''fl ' versité .de Zurich possède on profes- rien poser de lourd, d'aigu ou de tran' : P. - Parce que la lumière n'y n'existe pas de soi-même... ·e pas. G. - Ainsi, papa, la lune va entrez aeur qm pren~ à son pr?.pre enseig1:1e- chant, les mai.u tenir bien propres, exemp~ - Qu'est.ce qui y pénètre alors, toute blanche dans un pain de quelque !D0 n~ un tel l!)térêt, qu JI a one peme tes de poussière. Les fabricante de meu, chose qui n'existe pas pour en ressor 1o~n1e à terminer ses leço~s, et qu'il bles se chargent parfois de rafraichi 11 P. - (nerveux) Est-ce que je lir toute noire. C'est ça, l'éclipse t fait. souvent appel à l'attention de ses les meubles au moyen de vernis à l'es t' (à par&) La vérité, peut-être t Le P. - (découragé). Oui, ai t~ auditeurs pe~dant plus de dix minutes prit de vin ; mais ce traitement leu~ 1 au-delà de J heure réglementaire. Quel~ donne un brillant qui n'est pas du go'O~ - Et aujourd'hui qu'il y a éclipse veux 1 10, papa, ça veut dire que nous G. - Ce n'est pas bien clair papa ques étudiants, de ceux qui ont du vif de chacun. Si le cuir es& abimé, il n''~' ·~ rrons pas la lune parce quelque Le P. - Dame J que veux-t~ y un• argent dans _les veines, dècidèrent de a qu'un remède • •• le changer. éclipse J I eherehe_ r à fa1~e passer au professeur sa viendra entre nous t Ioaectioide. - Il e:iilde un insectiG. _ Mais... J ma~vaise habitude. La cloche qui donne cide bien supérieur à la poudre de py11 P. - Evidemment, mon enfant. - Alors quoi t le soleil T... Le P. - (perdant patience). Vois- hl le signal d~ la ~n des oours passa.nt rèlhre tant vantée : on l'obtient en mét' P. - Mais oui. (réfléchissant) mon enfant J'en ai assez de tes quel pres~ue tou1ours rnaperçue pour lui, lis langeant 280 grammes de borax ave~ qo'eat-ce q11e je dis là t - 11 n'y Uons. Tu n~ sais jamais rien oomprea• 1maginèrent . d'.acbeter un réveil et de 75 d'amidon et 80 de cacao. On le r6 I 1e placer, d1ss1mulé sous des papiers, pand la nuit sur les poin\s que fr6•
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ot les insectes. re les puces, vous pouvez essayer ?lacez, le soir, sur le plancher, 1 creux rempli d'eau avec une se allumée ou un lumignon au Pendant la nuit, les insectes, par la lumière, aeeoureot et se
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t'est ni difficile, ni compliqué, on
itto. - Pour le faire, on prend ,mi-livre de bon riz, 100 gram~ beurre frais et un peu d'oignons On laisse roussir pendant quelecondes sur le feu, puis on verse peu du bouillon ~n brass.aat s.an~ ;inuer. On le la1sse cuire a10s1 10 25 minutes) jusqu'à ce qu'il 1sez tendre, puis avant de servir oet une petite assiette à dessert nage rapé el un peu de safran. ::tte et l'on sert chaud. Il doit se ans une poêle jaune.
lea qui man51:ent lea œufs. -
certain que telle poule maogfl fs, on place à sa portée un œuf ur et bien chaud auquel on a quelques morceaux de coquille. lie dénaturée ne manquera pas uer cet œuf avec avidité, mais quelques essais elle le trouvera ment lrop chaud. ?eut aussi, par un pRtit trou pra~ un des bouts de l'œuf, vider le puis on entame le jaune et on 1it par le trou de la coquille du fia par petites pincées et en agi>nstamment jusqu'à ce que l'œuf mpli. En chaufünt cet œuf et en .ant comme ci-dessus on obtient ne résultat.
Pensées
uand nous sommes dans l'dlliccanse de la mort de quelqufl 100 pour qui nous avions de 1'11ft, ou pour quelque autre malheur ous arrive, nous ne devons pa~
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chllrcher de la consolation ~ nouaSupplément à l'ECOLE PRIM!IRE (N· 7) mêmes, ni dans les hommes, Q..i dana tout ce qui est créé; mais nous devon, b::-===================;;;;;.=;;;;;======= la chercher en Dieu seul. Et la raison en est, que toutes les créatures ne sont pas la première causq des accidents que Le catéchisme 'lera grand, il soit en état de penser et nous appelons maux; mais que la prod'agir par lui-même. Les influences qui videoce de Dieu en étant l'unique et I n y a un petit livre qu'on fait ap- prévalent dans l'éducation persistent yérita~le ca~se, l'arbi!_re et la souve_raine, ,ndre aux enfants et sur lequel 00 généralement pendant tout le cours de 11 est 1ndub1table qu 11 faut revenir di. ,erroge à l'église : lisez ce petit livre, la vie. Il faut avoir grand soin, pendant re~te~eo~ ~ la source, et remonter j~a- 1est le catéchisme; vous y trouve- l'éducation des enfants, de ne leur insqu à l or1g10e, pour. trouver 1;10 solide e uoe solution de toutes les questions pirer que de bons sentiments, de ne allégement. Que s1 nous . suivons ce 8 j'ai posées, de toutes sans excep- leur donner que de bonnes qualités précepte, et que n~us considérons cette ~· Demandez au chrétien d'où vient car les mauvais instincts se dévelop: mort qui nous affüge, non pas comme pèee humaine il le sait . où elle va pent d'ex-mêmes et sans l'aide de perun ett:et du hasard, mais comm~ uoe 18 sait. Dema~dez à co' pauvre en~ sonne. Le mot éducation nous dit sufné~essité fatale de la nature, ni ~omrne 1, qui de sa vie n'y avait songé, fisamment que nous devons former l'enle Jouet des, éléments et d~" part!es q111 rquoi il est ici-bas et ce qu'il de- faut au bien, pour qu'à l'âge d'homme il composent l homme (car Dieu n.a PU fendra api'ès sa mort, il vous fera une devienne un membre honorable de la abandonné . ses études au . ca.pr1~e dq fponse sublime, qu'il ne comprendra société humaine. Les effets dfl l'éduhasard). ma1.s comm.e une suite_indtsp?O· 11, mais qui n'en est pas moins ad- cation peuvent être accidentels, ineonsable, 10év1table, Juste et samte, d oa irable. Demandez-lui comment le mon- scients; mais on peut aussi suivre un arrêt d? la providence d~ Dieu, pour f a sté créé, et à quelle fin; pourquoi plan arrêté d'avance et agir avec suite être executé dans la plénitude de. so11 180 y a mis des animaux, des plan- en vue d'un but défini. te~ps; et enfin que tout ce gm eat comment Ja terre a été peuplée; Une éducation méthodique, avec un arrivé a été da t?ut ta~p~ présent et e'est par une se1.1le famille ou par plan préconçu, devra donner à l'enfant préordonné en Dieu ; s1 dts-Je, par ua sieurs ; pourquoi les hommes parlent une direction déterminée, et cette direc1,ra~sport de grâce, nou~ regardons ce& asieurs langues; pourqu,oi ils souf- lion peut être bonne ou mauvaise, reacc1d~nt, no~ dans lm-même et bon int, pourquoi ils se battent, et com- ligieuse ou impie. L'éducation doit trada Dieu, mais hors de l.ui-même et ~anaeot tout cela finira : il le sait. Origine vailler à la foie au développement in1~ volonté même de Dieu, ~ans la JUB• monde, origine de l'espèce, question tellectuel et physique de l'homm.e. Elle uce de son ~rrêt, dans l _ordre de la races, destinées de l'homme 00 cette doit aussi avoir en vue la préparation providen.c~, qui en est la vér!table cause! et en l'autre, rapports de l'homme nécessaire à une profession déterminée. sans . qui 11 n~ ftlt pas arrivé, par qui c Dieu, devoirs de l'homme envers Il est toujours d'uno grande importance seul 11 est sr.rivé; nous adorer~os daoa semblables, droits da l'homme sur la que le caractère moral de l'élève soit un humble silence la hauteur 1mpé11é- ation : il n'ignore rien ; et quand il cultivé, tant au point de vue général trahi~ de ses secrets, nous vénér~rooa a grand, il n'hésitera pas davaotag 9 qu'en vue de la carrière spéciale à lala l!atote~é de ses arrêt_s, nous bémr >DB le droit naturel, sur le droit poli- quelle il se destine. Le langage et les ta conduite de sa prov1dencA; et, e, sur le droit des gens . car tout relations avec les hommes exercent sur sant notre volonté à cel!e de Di~u même, sort, tout cela déecule ~vec clarté, l'élève une action non prévue, une inaous voudrons avec lui, en lm, et pour eomme de soi-même du christia- fluence accidentelle. Cela tient au don lui, la chose qu'il a vou~ue en nous el me. , ' JOUFFROY. d'observation que tout homme possède pour nous de toute étermté. PASCAL, plus ou moins et à l'esprit d'imitation. ~-X:r-.& Voilà pourquoi il est si nécessaire que • SuyE>z le plus grand génie d~ ~onde i1fausses idées su l'éd • les adultes et les éducateurs ne donnent ayPz sur le front toute la gloire 1magl· r u à l'enfant que de b ons exemples, car.si oable : si l'orgueil apparaît par-dessus, eaUon les paroles émeuven t, les exemples envous êtes un homme h~ï et déshonoré. trainent. Mais on commet bien des fauLe monde ne donne la gloire qu'à la ar l'éducation on agit sur l'enfant tes dans l'éducation. Ca sont surtout les condition qu'on la portera sans êLre bas âge, et on fait en sorte qu'il ap- mères qui veulent avant tou t aimer leurs E>bloui et en paraissant encore plu nne les usages et s'initie aux mœurs enfants, et sont incapables de leur regrand qu'elle. R. P. LACORDAIRE, pays dans lequel il est né et où il fuser quoi que ce soit. Elles sont prêélevé, afin que plus tard, quand il tas à tout accorder à leurs enfants, et
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semblent désirer qu'ils leur de- der toutes sortes de friandises, p . .. lent beaucoup, beaucoup de choses les enfants, les boissons spiritu 011 at pas tou1ours les pla1s1rs les plus 1'ils soient assez intelligents pour sont un poison lent qoi délabree~a 0yaots et les P.lus recherchés par le plier leurs demandes. C'est surtout corps et mine leur esprit ; car, dans eq and n~mbre qu1 procur~nt le plus de l'éducation que la simplicité de- corps malade n'habite jamais une iotQ ttsfact1on réelle. Il arr.1~0 m~me asoccuper la première place; la sim- ligence saine. Même en cas de mala el z souvent que ces ~la_l8lrs, s1 chèreé dans les habillements et la sim- il. n'est pas nécessaire de donner : ~eot. achetés sont su1v1s dan grand é dans la manière de vivre. Plus vm aux enfants; le vin ne fait que boire moral. , . . , prive dans la vie, plus la vie est surexciter. Le ihé, le café et les b \e Il f~ut donc ~ans 1 éducation env1sale, et plus l'homme a de chance sons spiritueuses agissent trop fo~r bien des p~mts, et surtout recom, heureux, et il est certain que le ment sur les tempéraments délicat .,aoder avec mstance aux parents et re ne reesent pas sa pauvreté s'il irritent prématurément les nerfs ai b'1~er.:x éducateurs d'élever les enfants dans élevé simplement et s'il a toujours que les enfants sont de très bon~e he plus grande simplicité. Souvent aussi · · ' lie d eonten t de son sor t. Q ue de fois ne attemts de nervos1sme et de neurUt&~ur f ~rma t.1011 '_n'est pas ce que rque-t-on pas que dans les familles thénie. Voilà ~ourquoi la nécessité strait etre. On n'a que trop souvent 111 1 un luxe exagéré, aussi bien dans pose de ne donner aux enfants qu'u 0ccaeion . de faire de pareillea constatallement qu'au point de vue de la nourriture saine et substantielle, et~ ·oos, ~ais on comprendra plus tard que ·iture I On ne trouve son bonheur leur inculquer à cet égard des habita. ~nte_lhgence des enfants ne peut êtr_e tans des vêtements magnifiques, et des aussi simples que possible. .Mai.11treu1_te prématurément à un travail à la dernière mode I on croit avoir heur0'i1Sement on observe bien raremflDI 11ceae1f sans donne.r de bon.ne ~e~re é la félicité terrestre dans des mets ce conseil, et que de fois ne permet-oa~ marques de fatigue et d affaibliset exquis. C'est d'ailleurs l'esprit pas aux enfants d'utiliser d'alime111t~ent·. . ur: il faut, dtt,on, jouir du monde, nuisibles. Plus d'un père éprouve 00 1 Des savant~ ont d'a1ll~urs prouvé t jouir de tout ce qu'on p,mt se grande joie si son petit garçon de q~ la'uoe formation trop ~âhve n'est pas .rer en fait de jouissances I Cette tre ou cinq ans peut déjà tirer de for- ,vaolageuse, et ({Ue les Jeunes gena éle~re de voir est aujourd'hui parta- tes gorgées de la cruche à ~bière de; e dans ce. systeme P?rde~t pr!matu,ar le plus grand nombre, et elle a papa, et mainte maman éprouve le plu ~ment la y1~ueu~ de I espnt. L éducale mécontentement de bien des vif plaisir à voir que sa fillette aime ~on ne doit Jamais perdre de vue que mreux qui s~ disent que d'autres se parer et se pavane dans de jolieaDD but est .d'élever ~es m?mbres ulit dans la richesse et le superflu toilettes. L'éducation doit aussi diriger&S à la soe1été humame : c est le dessent teurs jours dans le bi~n-être, ses efforts de ce côté; elle doit fairJoir des parents et des éd.ucateurs. mt queux-mêmes sont obligés de en sorte que l'on évite Je luxe dan {Almanach Kneipp, 1.899./ ir le?r . pain ~ la .sue~r de leur l'habil.lement et qu'on se passe de toi Il n est pas b10n d avoir de telles ce qui n'est pas indispensable à la vi es sans doute ; on n'a pas besoin humaiae. Ceci devrait être la règle Han séoarrapblque de 1898. ,rter ~nvie à ceux qui o~t en par- conduite de ceux surtout dont la bours~ I. EUROPE les b10ns de ce monde, li suffit de est légère [et qui n'ont pas été favori· (S ·t ) ntenter de peu, et ne pas désirer sés des biens de la fortune. La recher.' . ui e. ]e. que l'on yoit, ca~ contentement che des plaisirs est également une pas La Suisse a ina~guré en 1898 le chemin richesse, dit un v10ux proverbe. sion dont il faut détourner les enfao far à crémaillère le plus haut de c~esse n~ rend p~s toujo?rs heu- et aussi les grandes personnes. Je n Europe : celui qai de Zermat,t ~onte 11 y a bien des r1c~es ~u1 ne sont veux pas dire qu'on ne doive 80 don n Gorne~grat, à 3.02~ mètr~s. d altttud~. :ontents de leur situation et de ner aucune distraction, mais on ne doi est action~é par 1électr101té fournie 1ort. pas vouloir être continuellement en fêt ar des turbines, mues par les torrents 'aut que l'éducation soit simple, et chercher à nager dans les plaisirs. e 1~ montagne. ce cas on peut éviter bien des faut les golller avec mesure et dans ~1An de nouveau en Danemark ni en s qui seraient nuisibles à l'enfant. but déterminé, il faut consulter sa bours uede. Qna~t à la Norvège, elle maniL tort de ne refuser absolument c'est elle surtout qui doit ici servir d ale u~e fois de plus ses tendances de &ux enfante, de leur donner tout règle à notre conduite. D'ailleurs O éparat1on av~c la Suède, en décrétant 'ils désirent. Il es~ tout aussi mau- peut se procurer des amusements pe ue, désormais, le pavillon norvégien le leur donner de bonne heure des collteux qui contribuent néanmoins beaa- 0Lteratt aux II?âts de sa flotte com>DB spiritueuses et de leur accor• coup à soulager l'humanité car ce a ere1ale; on_ sait que, p_ar son_ tonnage ' uJ, celle-ci se place 1mméd1atement
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après les marines anglaise et allemande, Eo Russie, le czar Nicolas II a pris l'initiative d'une conférence internationale, pour arriver au désarmement des nations qui, en temps de paix, se ruinent en préparatifs de guerre. Beau programme, bien humanitaire, mais plus problématique encore, peut-être même peu gincère. C'est ici surtout qu'il convient de répéter l'adage: Le précepte enseigne, mais l'exemple entraîne I De l'aveu même d'un professeur de l'U 01vers1 . . té de Péters bourg, , La Russie peut armer 4 millions de soldats, et tille en a 500.000 sur les frontières de l'Allemagne; mais elle attend des fosils et des canons pour en armer 2 millions d'autres, ainsi que des chemins de fer pour les transporter en Chine. et aux Indes; alors, elle agira vigoureusement,. De plus, elle augmente sa flotte, remplit ses arsenaux et s'empare militairement de la Mandchourie chinoise : tout cela au moment où elle propose le désarmement. Sans doute, les Etats convoqués se rendront, du moins par complaisance, à l'invitation du czar; les petits pays travailleront sincèrement pour le succès du programme impérial; mais les grandes puissances ne se regarderont-elles pas en se disant réciproquement: • A vous de commencer I • Hélas I il semble que c'est la charité chrétienne loyalement pratiquée et l'invitation du Père commun des fidèles, plutôt que l'initiative d'un politique, qui pourraieot amener le désarmement si désirable 1 Espagne. - Pauvre Espagne I La voilà dépouillée des derniers fleurons de sa couronne coloniale qui lui appartenaient d'autant plus légitimement qu'elle ne les devait qu'à elle-même. Elle perd les îles Antilles découvertes par Christophe Colon:.b, les Philippines, trouvées par Magellan, peut-être même les Carolines et les Mariannes, qui, avec l'archipel précité, rapellent les noms des souverains Philippe Il, Charles II et Marianne d'Autriche. Autant de glorieux souvenirs disparus J Bref, c'est un en-
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funiculaire ne fonctionne plus et a su dont la stabilité n'a pour base que les intérêts momentanés de chacun des des avaries. (A suivre.) Balkanie. - La Roumanie, la Serbie eootractants 1 la Bulgarie elle-même sont restés cal 1 mes, et cependant cette dernière d.. même que la Macédoine, semble !!jOIM'nez vos arbres fruUlers par un ferment d'indépendance. La Crète vient enfin d'être débarrasEn lisant, dans les journaux, le an~ . r a cinq ans, tout était au beau sée de la domination turque d'une fa~· perbe produit que }As propriétaires les Etats-Unis, qui, pour célébrer çon un peu inattendue. Ce que n'avai d'arbres fruitiers de la Suisse o rientale 1atrième centenaire de la décou- pu faire, l'au dernier, l'accord ... ou Pla ont retiré en 1898 de leurs arbro11, 'OD de l'Amérique. ouvrait à Chicago tôt le désaccord des six grandes puis se demande si les sols de la Suisse 1sition dite Colombienne, où l'Es- sauces protectrices, la volonté de 1•1111 occidentale ne peuvent donner des ré' reçut les plus grands honneurs, d'elles a suffi cette année pour rég\eri coltes aussi rémunératrices que ceux qu'il convenait, mais qui lai font rondement la situation. Quelques soldat~ des cantons de Thurgovie, Zurich, Lit1tir davantage encore son humi- de S. M. britannique ayant été massaJ cerne, où la vente des fruits de table crés dans l'ile, l'amiral anglais réclam• et à cidre prend chaque a nnée plus 1 d' aujourd'hui. ese-t-elle désormats ne plus penser prompte justice et somma le Sulla~ d'extension et constitue dans ce moment 30 relever, en développant ses pro- de retirer toutes les troupes sans plu• un véritable commerce. Les sols des richesses agricoles et industrielles, de tergiversations, menaçant d'agir eeuU cantons de Vaud, Genève, Valais se si les amiraux de France, de Russie e~ prêtent-ils moins bien à la culture des peu exploitées jusqu'ici 1 rtugal. - S'il en faut croire cer- d'Italie refusaient leur concours. Maiaj arbres fruitiers que les premiers 'f Nous rapports, le Portugal, en présence ces trois puissances, sans parler de l'~l~I oe le pensons pas. Les arbres fruitiers ont besoin, pour ruine de sa voisine, se résignerait lemagne et de l'Autriche, qui ont retiré tiers à se défaire,Yar~ent comptant, leurs flottes depuis plusieurs mois, con. se développer nllrmalement et pro:luire lles de ses colonies qui pourraient coururent avec l'Angleterre, et tous lea des fruits, de sols fertiles et profonds ,r la convoitise d'autrui et ne lui soldats ottomans furent embarqués d~ où les racines et radicelles puissent aller ,r tent d'ailleurs pas grand profit. gré ou de force. Enfin, les quatre puis-\ pulser la nourriture dont elles ont betfet, on parle de négociations avec sances viennent de conférer le gouver- soin pour l'amélioration de l'arbre. 11 leterre et l'Allemagne pour la ces- nement de la Créte au prince Georges nous parait que, si les arbres de la d'une partie au moins de ses co- de Grêee, celui-là même qui s'était of~ Suisse romande ne sont ni si beaux, ni 1 africaines, le Mozambique et fert l'an dernier comme libérateur del si productifs que ceux de la Suisse alleCrétois. On finissait ainsi par où l'o mande, cela tient, non à la nature et à :ola. Italie, la situation économique aurait dû commencer, ce qui aurai la qualité du sol, mais bien plutôt aux précaire, a suscité des émeutes épargné les horreurs de la guerre turco soins apportés, aa choix des arbres, à s à Milan ; elle s'améliorera grâce grecque. Toutefois, le Sultan conserva la plantation et à leur culture 011 généaité de commerce conclu avec la Ja suzeraineté nominale de la nouvelle rai. Celui qui a parcouru les campagnes principauté. dans la Thurgovie aura été frappé de }0. Chose étrange et triste I Tandis que la beauté, de la vigueur des arbres in·nalons,· en outre, un phénomène que, l'éruption du Vésuve, qui a les nations européennes, chrétiennes ce· comparables qui peuplent les champs ette année d'une violence extraor- pendant, gardaient tant de ménagements et les prés. On ne rencontre pas, comme re. Le volcan a projeté des pierres avec la puissance musulmane, oppres, dans certaines parties des cantons roin, et les torrents de lave ont com- sive et barbare, qui a massacré oaguèr~ manda, des arbres malingres, couverts l profonde vallée de Vetrano. Sept trois cent mille Arméniens, elles n'on / de gui et de mousse qui font peine à Blies b ouches se sont ouvertes au- rien fait, sauf une note purement pia voir. Aussi quelle différence dans la du cratère principal, et la topo- tonique, pour secourir l'héroïque e manière de les soigner I Là-bas, chaque ale de la région du volcan se trouve malheureuse Espagne, attaquée sou hiver, on enlève les branches inutiles, iment changée. L'observatoire se- prétexte d'humanité et spoliée arbitrai la mousse, le gui; on arrache les s ujets lescendu de 37 mètres ('P), et les rament plus encore que par les armes trop vieux, usés, qui sont immédiatequi croissaient sur les flancs de la Politique antiohrétienne de rivalité ment remplacés par de jeunes plants. agne sont carbonisés par la lave, égoï'!tes et de fllUx calculs, qui cr De cette manière il n'y a pas perte de L englouti la station des guides. Le des alliances agressives ou défensivea1 temps, car le renouvellement des arbres
e de territoire de 426,000 kilos carrés, presque équivalent à la suie elle-mème, avec plus de 10 ns d'habitants, que perd l'Espagne, a d'une façon d'autant plus dou1se que son adversaire prétendait s vouloir faire de conquête terri-
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e~ fait d'une manière régulière et co\ .' bnu~ ; Il est essentiel, lorsqu'ou plante dl '.', arb1es frui tiers, de se procurer de bol~ '! 1 sujets, élevés dans Je pays, bien i.~~J 1 matés et rustiquee. Il serait même tr~I ·.1 bon de choisir des sujets ayant été cri1\ tivés dans un climat relativement pl \ froid; une différence de 100 à 200 mi :. tres entre la pépinière et le lieu où ~ î doit les mettre à demeure, ne peut êtll ' qu'avantageuse, tandis que le contraiHj ; diminuerait les chances de réussite. u 'i On doit acheter ses arbras de pé~ :, niéristes du pays, bien connus par 1eri1 \ honorabilité, aller choisir les sujets soi , même, en surveiller l'arrachage, les 01~1 ( lever tout de suite et les mettre (11 '. placa sans tarder. Les creux devraie~ ·1 être préparés d'avance, afin qu'il a'éoou~II i le moins de temps possible entre l'arrti 1 chage et la mise en place. Les arbrl '. qui ont été arrachés trop longtemps d'!ui : vance, qu'on a exposés en vente au. 1 1 foires et marchés, souvent au soleil 1 1\ au froid, ont bien peu de chance 4 réussite. 11 Les creux où la plantation doit 1 faire auront un diamètre d'au moi, deux mètres ; la profondeur variera sui vant la nature du sol : en sols lége11 un peu plus profonds qu'en terres froidE et compactes. Autant que possible o évi tera de les planter trop profond, li racines devant végéter dans la tert1 arable. Si 011 les plante en dessous celle-ci, la fructification se fera difficilE1 ment. ! Il faut bien se garder de mettre d:. fumier en contact direct avec les racinet surtout du fumier frais, qui provoquerai le champignon ou blanc des racines. n, fnmier peut se mettre en couverture,• on l'enfouit au printemps pour les plar talions faites en automne, et en automo pour celles faites au printemps. L'arbd doit être muni d'un bon tuteur, attacb à ce dernier par des ligatures en paiB I tordue ou autre matière tendre et soupl• de manière à éviter les écorchures El les étranglements. 1 Un arrosage avec da purin de po~ 1
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cbe, ce dernier mélangé avec rts d'eau, facilite la reprise en sser la terre, laquelJA adhèrA ux avec les racines. Eo 1893, >ns transplanté en avril des ,jà un peu forts (25 pieds) ; la .e ayant persisté, lea feuilles >mplètemont sèchAR et les arlblaient perdus. Nous avon.q 1 fort arrosage de purin de pore, , par arbre, à fin juin ; au moi@ >us les arbres reprenaient vie iement ils sont très beaux. ins à donner aux jeunes arbres ères années qui suivent la planosistent essentiellement à cul>I dans le périmètre des r11cines, !!pêcher toute végétation à la t d'ameublir la terre, qui consi mieux 11a fraîcheur ; fumer nt chaque automne en couvernfouir à la bêche au printemps. de quelques années, lorsque s sont assez forts, on peut en. dessous, mais une fumure en :e en automne est presque in>le. Il faut, chaque printemps, .n coup d'œil aux plantations, es pousses inutiles et équilibrer 1tant que cela se peut, surveiller ligatures, veiller à ce qu'elles 1t pas trop l'écorce, ce qui proétranglement par suite d'un os la circulation de la sève. mois de mai, et sitôt que les :ont formées, veiller à ce que illes ne construisent pas leurs nids et les enlever sitôt qu'ils 1ent; on peut aussi les bnîler n d'une torche enduite de ré-
ne voulons pas nous étendre ~uement sur cG sujet que nous ijà traité ; nous nous bornerons ue la culture des arbres fl'Uitiers ~ très rémunératrice. Nous citeappui un exemple. Nous avoua .80 pieds d'arbres fruitiers à :tares. La plantation a été faite rament dès 1886. En 1898, les laotés les deux premières ant produit jusqu1à 200 kg. de
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gui, quand il le veut, en accélère la soleil de la jeunesse se lève, ils êcl pommes à cidre, vendoes 6 fr, 50 lea 100 kg., soit 13 fr. pour un arbr,e. C'est ' chute. La pureté vient aussi de Dieu. tant, pour ainsi dire, et lui font ut j Il nous la donne par le baptême, At, parure d'honneur. Il donne l'étonnai :i donc un produit qui n' est pas à nési elle vient à disparaître au souffle spectacle de la neige sur un volcan, é 1 gli~er. des passions, comme fond la neige au la chasteté dans un eœur de vingt ar On nous dira peut·être que le vin de 1 poiré n'est pas bon, qu'il est trop acide 8ooffle bnîlant du Midi, il n'y a que où grondent les plus ' impétueuses et l · lui qui puisse la rendre à qui l'a perpins ardentes passions. l qu'il fait mal à l'estomac, etc. A cecl oous répondrons que les vins que les • due et la lui demande avec David : C'est Dieu qui donne la pureté, CO[[ :,1 • Voua me laverez, Seigneur, et je re- me il répand la neige. Donc, dema11 1 agriculteurs achètent 8ans 1m connaître deviendrai plus blanc que la neige. , la provenance ne valent pas, à notre dons-la lui, à l'exemple de Salomo1 La neige tombe de préférence sur les La pureté, comme la neige, ne pe1·s4 -' avis, le cidre et le poiré; bien souvent [llOntagnes. Elle tombe aussi dans les v~re que sur les hauteurs; elle n'e1 /1 ces liquides n'ont de vin que le nom, vallées et les plaines où elle ne fail éternelle que là. Donc, en haut né ;1 ils sont plus malsains que le poiré et que passer, fondant au soleil ou sous cœurs, oos désira, nos joies, nos amour ~ ils coûtent toujours plus cher qu'ils ne la pluie, se changeant parfois en une oos habitudes, nos relations, notre vi ', valent en réalité. fange hideuse. Elle n'est éternelle que en~ière. Sursum corda/ Comme ~ ( Pour faire un bon poiré, il faut avoir aur les sommets des plus hautes mon- neige, en couvrant et en réchauffant 1 :des variétés dont les fruits ne soient tagnes, où elle est préservée des con- terre, prèpare les riches moissons, l , pa~ trop acides. Par exemple, la va1·iét6 tacts qui, plus bas, pourraient la souil- pureté, en couvrant et réchauffant \ 1 Muscat rouge, très productive, bonne à ler. La pureté ne reste pas non plus Jeunesse, prépara les nobles et fécond ~ I' cuire, faisant un cidre excellent, avec dans les âmes vulgaires, sensuelles, col- vies. Donc, vei llons sur ce précieo ; goût de muscat, répond parfaitement lées à la terre. Dans ces bas-fonds où trésor et ne ne nous le laissons ravir au but, elle peut se mélanger avec des elles se plaisent, leur pureté esi expo- aucun prix. Le défendre, c'est défendr , variétés plus acides, qui, seules, donnent sée aux pires souillures. Les âmes, au notre avenir t~mporel et notre avenJ un vin trop âpre. Il en est du poiré contraire, qui se m aintiennent sur les éternel. Etre pur, c'est ressembler à 1 J comme du cidre, les mélanges bien faits hauteurs, dans de saintes pensées, de Vierge immaculée et à son divin Fil! donnent toujours de bons vins se connobles désirs, dans la prière, demeurent servant bieo et de bon goût. On peut (D'après l'abbé PERGELINE.) par là même dans la pureté. Non pa~ aussi y ajouter du sucre, qu'on fera qu'elles y restent sans tache, - sur ia cuire dans de l'eau, et versera tiède terre, hélas I il n'y a pas de cimes asdans le tonneau. sez inaccessibles pour que l'imperfec- Oommen& le paysan devient Lorsque la fermentation est terminée riche. tion ne les y atteigne pas, - mais la il est bon de transvaser ; le vin se con(Suite et fin) neige divine, qui ne cesse de tomber serve mieux. du ciel, les recouvre sans retard de sa Nous terminons en disant: agriculCampagnards, épargnez votre pro victorieuse candeur. teurs, plantez des arbres fruitiers, culpriété 1 Le soin qne l'on prend d8J Dieu donne la neige à la terre comme choses économise beaucoup d' argenl tivez-les, soignez- les et vous en retire,·ez un chaud vêtement de laine blanche Les bâtiments vieilli8sent sans doute e ' un produit rémunérateur. qui l'envelot,pe et la défend d'u!l froi d se détériorent par l'usage. Mais ceh; . Le paysan doit autant que possible se trop âpre et rigoureux. L es agriculteurs qui répare à temps le fait à meilleu 1 nourrir et s'abreuver des produits de son nous disent que les années de graude compte et s'épargne de plus grand , domaine. On l'a malheureusement trop neige sont des années d'abondance. Les dommages. Lee outils et les babils s'a oublié, de là la gêne pour beaucoup. frim as passés, le printemps venu, les sent par l'emploi, mais la manière don (Journ~l GuYAz, semences, préservées de la gelée par la on s'en sert a également son impor neige, lèvent avec vigueur et couvrent tance. Un outil servira à Pierre pen la terre de riches moissons. L'homme, dant plusieurs années, au grossier Pau La neige (Suite et fin) dont la pureté a gardé l'enfance et l'a· A peine une année. Heureux le paysa1! · dolesceoce, fleurit et fructifie avec une qui a aussi quelque adresse pour le1 magnificence qui fait l'admiration des raccommodages. Il y a dans une annét Sais-tu d'où vient la neige ! demananges et des hommes. Ancun des ger· bien des choses à réparer, et bien fot dait Dieu à Job. Lui seul la fo rme en mes divins, semés en son âme, n'a péri; est celui qui donne au forgeron l'argen cristallisant dans l'air la vapeur d'eau la pureté les a défendus des vers qui qu'il peut gagner lui-même. Celui qu qu'ont aspirée les rayons de son soleil. pouvaient les ronger. Aussi, dès que le laisse ses ebars et ses instruments li C'est lui qui la répand su~ la terre, lui 1
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os qae possible à la pluie et les de l'argent et marche à tâtons dans 1 rvoit même d'on vernie durable, ténèbres jusqu'à ce qu'il tombe. argera de grandes dépenses pour Enfin, que chaque franc dont on pe 1rations. Où règne l'ordre, aucun se passer soit déposé à la caisse d'é l ne sera perdu. pargne. De même que l'appétit vie faut épargner aussi les prov1s1ons. en mangeant, le zèle pour l'épargn an automne, les ffi.ts sont remplie grandit une fois que l'on a commenc nollt dans la cave, on le prodigue à ouvrir un carnet d'épargne. Il e ,outee manières et, en été, durant presque incroyable combien de petit pénibles travaux de la moisson, il mais fréquents versements arrivent vit alors l'économiser afin qu'il dure. à former une jolie somme que l'on es o commencement de l'hiver on jette heureux de trouver dans les mauvai . mrrage au bétail jusqu'à le rendre jours. Que le carnet d'épargne ne man lde ; à la fl.n de l'hiver il faut avoir que dans aucune famille I H préserv 1ain étroite, sans cela le foin ne des folles dépenses et du luxe et ex ra pas. Oa peut éviter de telles fo- cite à l'application et à la vigilance. par une bonne répartition et de Puisse l'Eofant Jésus faire entrer dan 1 calculs. beaucoup, beaucoup p'.us de familles faut que la maitresse de maison plus d'esprit de simplicité et d'écono très économe. C'est à elle qu'est mie, et par là la paix, la joie, le bon iée une grande partie de la fortune, beur et les bénédictions 1 ineubles, les lits, les habits et aussi CIQQofl§OQQO ent, Presque la moitié de la ré• passe par la cuisine. , Elle peut VARIETES Br au dehors dans son ;tablier auque l'homme peut conduire au Ier avec quatre chevaux. , dit le La République française affirme avoi erbe. lu, dans un almanach de cette anné 1la nous conduirait trop loin d'en- les deux prédictions suivantes: dans plus de détails sur la roa, 13 Nov. 1899: Choc d'une grand ~ dont la femme peut économiser, comète contre la terre. Fin du monde : insisterons seulement encore sur • 14 Nov. 1899. L~ temps se rame ,oint. Les jeunes filles qui ne sapas convenablement cuire, laver, au beau. Dégel. ~ser et racommoder, ne devraient Après le choc de la comète, il n ge marier. Pera pas mauvais, effectivement, qae 1 10 comptabilité exacte et consclen- temps se remette au beau. 1e aide également à l'économie. Où •** Chez M. Harpagon, le matin du n'existe pas encore, que l'on com- 1er janvier : - Monsieur, c'est le fac ,e déjà au Nouvel-An I Le paysan teur, annonce la bonne. - Dites que ra ainsi revoir de temps en temps je n'y suis pas. - .•. qui vous apporte lépensee et trouver celles qu'il au- un mandat-poste. - Faites-le entrer tout pu éviter. Cela le rendra plus pru- de suite. et plus sage pour l'avenir. Une Et grommelant entre ses dents après 1tabilité exacte donne des éclair- avoir palpé la monnaie, il ajoute: men ts sur l'état de la fortune. Ce- Ces facteurs, quelle engeance I Ils s'arui remarque qu'il va en arrière, ne rangent pour nous apporter des mannuera pas ainsi jusqu'à ce que le dats-poste le 1er janvier afin qu'on soit 1 arrive, male il redoublera d'écoforcé de leur donner des étrennes. e et de prévoyance afin de dé1er le ·malheur. Celui qui n'inscrit 1es recettes et ses dépenses perd
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L'ÉCOLE PRIMAIRE paraît chaque quinzaine, de Novembre â Mai Il inclusivement, en livraisons de 16 pages.
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Prix d'abonnement pour la 8ni88e, 2 Cr. 30. 1 IJnion postale 3 Cr. JlnnonceJ!I, prÏ!L 20 cent, la ligne ou son espace. Tout ouvrage dont l'Ecole primaire recevra deux exemplaires aura droit à une annonce ou à un compte-rendu, s'il y a lieu.
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Histoire nationale. - Société valaisanne d'Education /Coup d'œil 1'f:trospecti.f). -- Plus fait douceur que violence. (Suite/. - Enseignement oral et par le livre. - De l'économie domestique. {Causeries pour les institutrices.) {Suite} - Je suis Instituteur. Partie pratique. / Compositions} Variétés. {Sur l'.illpe. Succés pédagogique} - Suppléments.
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Tout ce qui concerne la publication doit être adressé à l'éditeur : M. P. PIGNAT, 1•• secrétaire au Département ~ de l'instruction publique, à Sion.
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