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LE FOYER et les CHAMPS
Compote d'oranges Prenez six belles oranges, épluchezles et avec la pointe d'un couteau soulevez la seconde petite peau blanche en prenant soin de ne pas écorcher la chair de l'orange, séparez les oranges par quartiers ou par tranches. D'autre part, maintenez au chaud et dans une casserole une demi-livre de sucre, · versez-y les oranges en quartiers ou en tranches; et, sans que le sucre arrive à ébullition laissez cuire pendant une demi-heure environ. Dressez dans un compotier les oran ges, arrosez-les de leur sirop et laissez bien refroidir avant de préRenter la compote.
Chouxaux châtaignes Couper en quatre deux choux blancs, enlever les partie s dures , les faire bouillir un quart d'heure dans l'eau salée, les passer à l'eau froide, bien les égoulter . Remettre les choux dan" la marmite avec le morceau de porc, faire cuire une heure et demie, au moment de servir, joindre les châtaignes épluchées et cuites séparément.
Palais de dames Voici les proportions de cette pâtisserie sèche: sucre en poudre 125 grammes, beurre L25 grammes, farine 150 grammes, sucre vanillé 5 grammes et 2 œufs. Mettez le beurre dans une terrine afin de le faire tiédir et travaillez-le en lui incorporant 125 grammes de sucre en poudre et le sucre vanillé . Ajoutez d'abord un œuf, puis, lorsqu'il est mélangé ajoutez-en un autre jusqu'à ce que la pâte soit mousseu;;ie et légère. Incorporez alors délicatement la farine. Pour fairo cuire, dressez la pâte à la poche sur des plaqueR en tôle beurrées et farinées.
japa » au Nicaragua. En effet, ce lac n'est pas un lac ordinaire, c'est un lac d'eau de savon, ce qui rend la lessive aisée. Le bicarbonate de soude, la potasse s'y trouvent en abondance, ·et il suffit d'y plonger les mains et de se les frotter pour voir apparaître de la momBe de savon qui nettoie parfaitement, paraît-il, et mieux que le plu s authentique savon de Marseille! Ei;t-il besoin de dire que les riverains en profitent! On peut être certain qu'un marchand de savonnettes ne ferait pas fortune chez eux! Mais ces gen s pratiques ont encot·e trouvé un autre moyen de tirer parti de cette riche sse naturelle: ils mettent leur eau en bout eille 11et la vendent dam tout le Guatemala. . . comme eau purga.tive . Voilà assur ément un e propriété. inconnue de l'eau de savon.
(0)~{~1~l,J i DE. LA
Soeiêté va.lai~at)Qe d'édu~aticn
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LaPosteen Hongrie .
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e de 14 à 16 livraisons de 16 onn . la couverture, et autant de p9."es chacune, non compris d t l'aunée ordinaire su;plémeuts ùe 8 à 16 pages pen a~ . C<'mmençant le 1er Janvier. de 19 mois "' . 1 st en outre appor té un supplément . Chaque mois i e_ . . . L Foyer et les Champs. illustré de 8 pages rntitulé . e
L'Ecole primaire
Suisse
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la; publica:tion doit être a;dressé Tout c;e qui c;oncerne • , p PIGNAT, 1er sec;reta:1re Cl\1 dir,;,;c;tement à son giira;nt, M. . t 'en publique, èt Sion. Dépa;rtement de l'Instruc; i
Variétés L'idéal des blanchisseuses Un pays idéal pour les blanchisseuses c'est, sans conteste, la région du lac cNe-
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L'enfant n'est pas un vase qu'il faille remp ir,
.c'est une âme qu'il faut Plutarque.
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plénière de MM. le,s Inspeicteurs. On parle, dit-il, trop de HaUJt-Valais et de Bas,-V alais et pas a:ssez dit V a. * Les idées géornétriques de J.-M. lais. Le conta.et entre les différ.ente,s su r les conférences d'instituteurs parti.es du pays n 'e.st p1rusassez inti. (fin) . - Un éloquent appel en fa- me . Nous ,espéron s que cette réunion vew · de l 'ins titution des rnédecin;:; plénière aura du succès eit que la scolaires. - L'école airnable . - De différernce de laillgue n 'entraver 11 la culti1re dii _qoût à l'école . - Le pais trop la dis.cussion. cct.lc1d mix débiitants. - Comment ùispi-rer le _qoût de la lecture aux enI. LIVRE DE LECTURE VALAISAN. fants. - Poirssières et santé. - Préparn .tfon de la classe. - Partie praLe premier objet à J 'ordr,e du jourNqne. - Miettes pédago_qiques. concerne la rédaction d'un hvre de lecture . •••• l\f. le Chef dii Département rap. Sommaire du Supplément pelle que J.a comm1ssi.on de gestion du Grand Conseil a émis le vœu de La priè1·e. - Au pays de la vie voir paraître bientôt un livrie de lecintense. - Ob.iections contre l 'a bsti- ture vala~san, dans le.quel ,s,eraient nence. - Ce qit'itn pè1·e et ime rnère traités de s sujets valaii,sa.ns. (Légen doiven t ense igner à le-urs filles. des, agr iculture , biographies de VaConditions cl·ii respect. - Variétés. laisiarns célèbres, etc.) Le Dé parte meillt, en proposant à •• MM. leis Inspeicteurs ce ,suj,et de disConférence des Inspecteurs cussion, répond doinc au désir de la scolaires du canton commission de ge,stion, et aussi aux vœux exprimés depuis nombre d'al.1.tenue à Sion le 8 f èv1·ier 1906. nées par le corps 1nspect0,ral et le 1,ersonn el enseignarut. 1{. le Chef du Département de Pour bien ordonner la discussion, l 'lnstruct ion publique ayant bien NI. le Chef du Dépar tement pose en voulu nous COll1lllU[}iquer,avec fa- premier lieu la que1s,tionde principe: cult é de le publier, Je procès-verbal « Faut-i l un livre de lecture national, de la dern ière coinférence des in:spe<::- va laisan? " Vient ensuite la question teurs scolaires, nous pensons inté- de savoir comment on arrivera au r,eS'ser tout le corps enseignant en le hut _propo,sé . donnant ci-après. Ce résumé, qui e1s,L l . Qirestion de wincipe. ~ Fa utl 'œuvre de M. l 'InspecteiUr de Couril un ten, désigné comme secréfaiie de la san? livre de l,ecture national , valaiconférence, initiera nos instituteurs La discussion est ouverte sur cette ·et nos institutrices aux questions aquestion. bor,dées et à la sol ution qu'elles ont M. Delaloye e,st d'accord avec la reçue, toutes choses qui les concerquestion de principe . Il faut que le nent plus ou moins directement. nouveau liv re de lectur,e, soit un livre M. le Chef dn Dépa1'ternent ouvré national. Cependant, i1 s,e demande la séance en souhaitant la bienvenue s'il ne faudrait pas pre,ndre qu elque à l\.fl\L Jes Insrpecteur,s. chose ailleurs, p. ex. dans le livre de I l a tenu à convoquer une réuniion lecture de Guyau. Il prio:poserait de
Sommaire
de cette
liv1·aison
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demander à_l'éditeur . du,, livr·~ de Gm·au de bien voul01r re1mpnmer ]es ·anciennes édit ioill's, dans 1e,squelJesJ.enom de Dieu et les ,senti~~n~s chr!:'tiens ne soint pas eincore ehm1nés, et d '.v ajouter des sujets se rapportant au Va lais. )I. Allet reme.rc ie M. le Chef du Département d 'a.voir mIB la. question du livre de lectur ,e à l'ordre du jour <le la séanc e d'aujourd'hui . Un ·1ivre de lecture doit être procuré à nus éroles. Cela est de tornte né cess ité. f l demande un livre de lecture valai san, et e·ntre en cela dans les vues de M. Delaloye. Mais il voudraiit un livr e essentiellement va.la,isan, sans exclu re cepe ndant des emprunts à d'autres bons livres de lec-ture, p. ex. aux livre s qui nous viennent de Belgique. M. Puc hs dolll'ne deux ra isons pour l'adoption d'un livr e de lecture valais,m. Il faut, dit -il , que· le jeune Valaisan ·connai sse son pays, il faut et louables ensuite que nos a:ncien111e.s. traditi o,ns se perpétuent . Or, ce dou ble but sera facil,ement atteint par un livre de lecture ayant un caractère 11atiornal va laisan, mis entr,e les mains de no.tre jeunesse scolaire . L'orateur se d em alll'de ensuite si nous am ·ions assez de sujets valaisans pour composer UJ11 livre de Jecturc. Nature llernent, il ne s'oppose pas à ce que l'on fasse. aes emprunts à <l'autres ouvrages, à ce. que l 'on pal'le auss i d 'a,utreis pay s., mai,s il croit que notre histoire nati!onal e, les légendes du Valais, l 'ag;ricultur ·e, etc., fourniraient une ample matière pour la rédaiction d'un livre de lecturevalaisan. Il propos ,e donc la nomii1•ationd'une cornmis,sio n spé:cialé 4u1 serait chargée d'élaborer et de rédiger ce livre de lecture . . :.\f.Delaloye pense que, afin d 'activer l'élaboration de notre futur livre de lectur~, il serait bon de s'e n1
tendre avec l'éditeur d'un livre déjà existant, et de le pri8ll.· d 'intrn(]ui re dans son ouvr:age des sujets se rapportant au Va lais . Pour rédiger un livre nouveau de toutes pièces, il faut beaucoup de temps et il y a péri l en la demeure. Il pounait se passer un long temps avmt que nous ayons notre livre de lecture . Il pense qu'en éliminant p. ex. de Gu,rau un~ centaine ~e llages, et en y mtrodmsant des suJets se rapportant au Va lais , cela ferait notr,e affaire. Un livre de lecture nat ional est s,ans doute un e excellente chose, mais il n e faudrait pas que, au bo,ut de quel ques années, on soit obligé de le retoucher, de le reman~e.r. Il faut Je .faire bon imrnédiatement et cela exige bealll!coup d 'études et de temps. M. Allet e,s·t en principe· d'accord ave,c M. Dela loye, mais il ne ·pense pas qu'il faüle 111nsi Jon,g trava il pour rédiger un, liv re de lecture . Sarns tarder il faut nomm0r une commission, qu 'eJle se mette à l 'œuv re On pourrait emimmédiatement. prU[it er des ,sujets à d'au tr es livrel> de le!Cture. Il ra:ppelle que dans i:sa jeunesse on lis·aiit l'h1stoire du Valai s du P . Furrer. M. Delaloye maintient sa manièr e de voir. M. Roilille 'r est heureux de voir eeüe q u,e,stionmis,e à l'ordre du ;jour de cette confé r ence. L1·souhaite vn-eme,nt que le livre de lecture ne se fasse pas trop attendre . Il voudrr.ut que l ',on préparàt de,s manuels pou t deux ou trois degrés de l'école. L'A mi de l 'E1tfance a des sujets qli! sont hop difficiles pour les enfants. Guya u eist devenu irréligieux. L'o rateur demande un livre de lecture Vêtlaisan. Qu,e l'on prenne ici et là quelques sujets, mais que la plus largï! pl a,ce soit lais sée au Va lais . La proµosition de M. De laloy2 lui lJlairait, c,ependan t, il ,croit que ce
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moyen hitermécliai1,e retarderait ,.le beaucoup l 'appari ti oill d'un livre va. laisa n . Attendons un peu et prépa ,rons un ]ivl"e de ]ectu:re nationa l, un livre de lecture valarsan. M. 111nni, directeur de l 'Eco le no rrnal e, pro ·p oscrait, pour aller plus vite en besogne, de s'adress ·er à des n1aisons d'édi tion de livr,es de lecture , afin d'obtenir les autorisatio Ls nécessaires. La commission nomm~e cLoisirait les morceaux. 1\L de Coiirten s'oppose · à un ':l mesuire trans itoire. Le provisoire e,st tmp souvent définitif. Il re lève Jeil incon.vénienrts résulta>nt de changements trop fréquents des manue ls. M. Delal011e maiintient encore son point de vue. La rédaction d'un nouveau livre de lecture demandera 4 ou 5 a,ns. Pendant ce temps on aurait un livre de lecture temporaire. 1\I. llforn d it que , pour la parti8 alLema1nde,il y a déjà queJque nuose de fait. Un bon livre de lectu re e:xi:a" te. l\!I. Delaloi;e 1na,i.ntient encore sa proposition . M. Allet pense que, en autornuc\ si l 'on .se mettait sérieus,emeut i't l'œuvrc, il y aurait déjà quelqu é chos,e de fait. . M. S. Ti·oillet propose que provisoirement la Bible soit notre ]ivr e de lecture. JL Ti·oület, chanoine, pense qu' il ne faut pas être trop exclus ,i f en yon lant donner au futur livre de ledme ur::. caractère va1aisan. 11 faudr1it que l'on parlât aus-si d'autres can tons et d'autrns pays. M . .E_q_qsest en principe d'accord avec l'idé e émise d'avoir un livre de lectu ·re valaisan. Le besoin s'en fait se:llltir dans Je Ha u t-Va lais . Il serai t pour donner au manuel un caractère mixte.
l\!I. Bitr_qener, Chef du Départe. ment, constate que :YLM.les ' Insnee. tours sont plutôt pour un manuel ayant un cœra:etèr,e mi~te , et·non ex. clusiv,ement vala isan. Il pose donc à la conf ér,ence la question suivante: « Voulons~noua tout de sui te élabmer nn liv re de lee. ture nouveau, dans l eque l, à côté de st,jets se rattachant au Valais, se raient introduits des morceaux ehoi. sis pa.r la commission, ou voulou~ nous nous ranger à l 'av1s de M. Dêlaloye et prendre jusqu'à l 'élaborà.. tion du futur livre de .Ject ur e un mesure provisoire t M. Troillet Si_qéric remarqUJe ici que Je pro,visoire risque souvent de devenir définitif. A la votation, la propo,sition de :\1. De laJoye est éca rté e et l'idée de créer un livre nouveau est admise. 2. Cornrnent a·rriverons-nons au butt Faut-il nommer une ciommi3sio11 spécia le, choisie dans le corps ins·pectoral, ,ou bien faudrait-il confier la rédacüon de notre livr e de lecture ù la commission supéüeure de 1'enseig-nement primaire dont la création est prévue par la nouvel le loi scoilaire '1 M. le Doyen E_q_qs pense que l 'oa ne peut procéder de la même mani~ 1·e pour les deux langues nationa ies. Il faudrait cependamt.avo irun échanp;e de_v~es pour certaines qu estions de prmc1pe. 11 propose la nomination de deux commissions, une pour Je Haut -Valais et un·e pour le Bas-Val ais. Le,s trav aux sera ,i ent ensuite sou mi s à la Commi,ssio!IT canto nale de l 'ense ig-nement pr imair e. Cette pr-o,position de, J.\!I.JDggs est adoptée. La désignation des rnemb r'es de la commission de rédaction du livre de lectur e ·est confiée à M. le Chef du Département, et sur ]a proposition
nl. ~~11et il est décid~ que cet!e unnisswn ser ,a comp?sce ~e trois embres -du Haut-Vala is, trois memres du Bas-Va lais , et que :i\1. le directeur de 1'~cole normale en f eira paiitie de droit. e
IL HISTOIRE DU VALAIS En ouvrant le débat ,sur l 'enseignement de_ ] '~istoire du Va lais dan1s ! 'école pnmaire, M. le Che~ ~u Département conistaite que l '1dee d' intr oduire, l'é tude de notre histoire nati onale dans nos écoles est ancienne. }l ais peu de chose a été fa it jusqu 'ici. Le_ V ?,laisan ne connaît pas assez l 'histoire de son pays. A côté de l'histoire . suisse, il faudrnit dams uos écoles l'histoir e du Val ais. Deu x manue ls existent déjà. Le manuel de ~L Hi laire Gay, Abré_qe d'histo-ire d1i Valais à l 'i{sci,qedes écoles. .Bnsuite , il 3' a un travail de :\l. le Do1;en Eq_qs, parw dans l 'E-rziehwiqsfreimd. Il s'agirait de savoir si on pourrait uti]i se;r ces tra vaux.
La première que<.;tion po,sée est de nouveau la question de principe : l'aut-i] introd ui re l'histoire du Va · lais dans nos écoles 1 Si cette question est réso lue affi rmativement, on devra se demander comment il faudra procéder. Quel manuel faudra-t-il employed 1. La dise1.1ss,~on est ouverte sur la question de principe. }1.. Roten crnint qfle l'on nég--lige l'hi;,;foire suisse. Il pr,oposerait de parle r des faits de l'h istoire du Va lais, en donnant ] e cours d'histoire suisse. Il estime qu 'i,l y aurait inconvé-nient à introduire une branche spéciale et nouve,lle. M. E_q_qs sern it pour l'introduction d'un manU1elspécial. Jusqu'en 1815, le Valais a une h1stoir e ,séparée de celle de la Suiss e, et si l'on v,oulait enseigner l 'histoi re du Valais avec
] 'histoi re suisse en se contentant d'intercaler les faits, les enfants SE: perdraient et s'embrouilleraient. M. Wi-rthner préfère une éditio:u spéc iale pour l'histoire du Valais L'enfa nt aurait ainsi plus facilement un aperç u de notr,e histoire valaisanne. Le maître pourra pendant Ja lecon faire les rapproc hement8 nécessaires. E n outre, un manuel d 'hi stoire du Valais édité séparément, pourrait être répandu dans nos 1)opulatiio,ns. L'orateur propose qu'à l'histoire du Valais on joig ne une géog raphie du Valais. M. Rouiller pense- que ] 'introdu ction de ] 'étude de l 'lüstoi re du Val ais ,s 'impo,se. Les fa its de notre histoire cantonale sont trop ig11ürés de nos j euues gens . Il pro .poserait qu ' il so~t édité un manuel d'histoire du Va lais qui formerait un appendice de l'histoire suisse. M. E_q_qsa publié dans ] 'Erziehwn_qsfrewnd un cours d'histoire du V ailais, sur l'invitation de feu M. le Conseiller d'Etat Chappaz. Ce tra vai l n'es t pas parfait , et il est disposé à accepter les chang;,ements que l'on jugera né cessair,es. Pour Ja partie française, du canton, on pourra it p re ndre pour base le travail de M. H. Gay.· :iYLDelalo11e propose que la commission cha rgée de ]a rédaction du livre de lecture s'occupe aussi de ]a rédadion. d'une histoir -e du Valais. M . .Wirthner proposerait que l'on deimande ] 'aide et les· conseils de quelque historien va laisain. M. Delaloye combat cette idée. Ce,s messieurs sont trop spécia~istes, et ils feraient un manue l trop liolll'get trop scientifique pou r nos é·coles. M. Clausen a eu une oonversation avec M. le curé Imesch sur le sujet qui nous occupe. Ce dernier serait po ur un livre d'histoire su iss·e>-va-
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la:isanne, Les sujets les plus impor- seil d'Etat. Il vou drait aujourd'hui tants seraient traités dans le livre de athrer l'attention de MM. ,les ~ lecture. pecteurs ,sur 4 dispos itio ns que le M. Roten appuie l 'idée de M. vote du Grnnd C01nisei l a m-0difiéeg, CJaus,en et maintient la proposition et il voudra it aussi connaîtr,e à ce qu 'il a émise au oommencement d e sujet l 'a'Vis de la Co!Ilférence. la discussion. JC" point. E1nancipation. - Le M. B1·indlen veut un livre séparé. ~rand Cons_eil a sta tué l 'éma·nicipa. M. Wirthner ne pernse pas qu'i l faon facultative des gar(}ons à. 14 anli soit possible d 'av oir un aperçu de e,t oblig-atoü:e à 15 ans. Le GonseÙ d'Etat prévoyait l'émancipation fa. J 'histoire du Valais sans un manuel di,stinct du main,uel d'histoire suisse. cultative à 15 ans et obligatoire à 16 M. Eg_qs veut aussi le manuel dis- ans. M. E_qqs "\coudrait que Je. projet du tinct. Il est appuyé en cela par M. Allet, qui ajoute que·, dans Conseil d'Etat soit mai ;ntenu . - La mesure adm ise en premiers débats d'autres cantons, l 'histoire cantonapar le Grand Consei l aurait de fu. le e•st auss i traitée dans un manuel nestes résulitats. Les élèves profitent spécial. da'111sleur dernière année .M. J.l!it ·rn pr,oposerait que les dem. dbeaucoup 'école. manuels d'histoire suisse et d 'hisM. de Cm/.rten proposerait que l'é. toire valaisanne soient reliés en un manc ipat ion soit facultative à 14 volume . M. T ·roilet, chanoine , se range à ans, mais qu'el le ne •soit accordée 'aux élèves qui ont obtenu exclusil'avis de M. Roten et à l 'idée de :M. qu vement la note 1 à l'examen. Ce seImesch. Il ne voudra:it de manuel raiit un encouragement. spécia l ni pour l'hi st oire ni pour la M. Fi1chs fait remarquer que les géop;raph ie va lai sarnne. En généra l, l 'idée qui a préva.lu enfants dans la montag·n e sŒ1t moins dams la disrcussion est qu'il faut in - dévelopnés qu'en plaine jusqu'à l'âtroduire l 'étude de l 'hisitoire du Va- g·e de 15 anis, et c'est préci ·sémen t de 14 à 16 ans qu 'ils profitent le plus Jais dains nos écoles primaires et qu' de l'éco le. Il estime ensu it e que, une il est néüessaire d'étab lir un 1nufois liors de l 'écoJe pr ima ire, la pluni1el spécial. La Cowférence éme1t le vœu ·qub part des élèves deviennent pares l 'on s'occupe aussi d'U!ll• manuel de seux et oub li ent ce qu' ils ont appris géographie valaisanne, dans lequel au ·Jieu de, perfeciioruner leur savoir. on tiendrait compte du dévelo9pre- I l pense aussi qu'il serait difficile ment économique et industrie l du d e mettre en pratique la proposition Va lais. Tous ces travaux seront con- de M. de Gourten. -Yf. Delal02;e est de l'avis de :M. fiés à la commission chargée de l 'éla.boration du nouveau livre de lec- ]j'uchs oontre M. de Courten. Les enfants, dit-i l, n '·ont pas à 14 ans une ture. instrnction assez assise. On pourra it Ill. LOI SCOLAIRE IJctsDEBATS peut-être accorder aux élèves exces~L le Chef du Département com- sivemenit doués et appliqués des conmun ique que le Grand Conseil, dans gés illimités. la discussion ,en premiers débats do Le j e.une, homme s 'ins,truit surto ut la nouvelle loi sco,laire, a apporté di- de 13 à 15 ans. Comme corré latif, on vers changements au projet du Con- pourrait demander que le Grand
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position qui est ainsi admise à l 'unanimité. 2. Hy.9iène scolafre. ~f. le Chef chi Dépar tement commumq u e que certaines objections onit été sou l_cvé~s au sein de la comrniss-i1on au 1suJet de la visite sanitaire prévue dans la loi. Cette disposition entraÎJ?-·erait de Serment-e ll es grandes dépenses. proportioninée1s aux avantages 7 On a propos.é de les rempla,cer par des confériernces données aux Inspec teu1rs et aux Instituteurs. M. de Courten relève que, actuellement on reconnaît unanimemem l 'ut il it~ sinon la. nécessité du médecin scolaire. Nat ure llem ent, chez nous cette insti tut ion entraînerait des dépenses conisidérabLes. On pourrai t peut-être re,stre ind re le nombr·e des visites et institu er des conférenç,es aux Inspecteurs et au personnel ense ignant. M. Delaloye pense que l'on pourrait ordonner les visites clrnque deux ans seulement . Cependant il ne voudrai t pa.s que ce fût le wédecin de district qui fût médecin scolaire. gueur. M. Tr~illet pense que le médecin, }[. W irthnei·, pour défendre la ne faisant sa visite que )our l 'hy<'ansede l 'émancipatio n à 15 ans, cité gièn~ des locaux, }'Inspecteur peut l'e:x;emp le de Vispert,erminen. Dan~ suffire. <'evillage, le,s circo nstan ces n e perM. Troillet, chanoine, voudrai t le mettaient que 5 mois d'école par an. médecin .scolaire; mais il suffirait Comme compensation, les élèves res- qu'il visite les écoles lorsqu'il sera taient à l'éco·le jusqu'à l'âge de 16 11equi s pa.r l 'Inspectewr ou la comans. On a réalisé de grands progrès. mune. 2\tLRoten sera.it p lut ôt pour 1e sysM. S. TroiUet propose que, à l 'art. ~8 de la loi, on ajoute que les élèves tème des conférences. non émancipés à 15 ans s10,ient as M. Fiichs voudrait conserver le tre,ints à .subi r un second examen â médecin scolaire, qui ne visitera it l'âge de 16 ans. Ce sera un sitimu- les écol es que sur la demande de lant. l 'Inspe.cte ur ou des comm issions sco~ Ja.in:!s. Il voudrait aussi les conféFinalement, on décide de demanren:ce.s. der que l'examen d'émancipation soit obligaitoire à 15 a[]IS,et qu'il n'y M. Delalo1..1ecrain t que, de cette ait 1,as d'examen facultatif à 14 a.rn,. manière, le médecin scolaire ne perlL de Courten se rallie à cette pro- de tout e son importance.
C nseil accorde l 'émancipat ion faeJ tati ve de !a fil]~ à l 'âgi~ de 14 ans, comn1e le prevoyait le 1:r?Jet d u eil d' Etat. Car, en general, la J~1;1,fill e, à l 'âg1e ~e 14 a~s, a deJa reçu une instruction suff 1s,ante. En outre, on est ~ouve1;1tforce _de perJl)ettre à certames Jeunes filles de quitter l 'écol.e à 14 ans, et à c~t âge la, jeune. fille peut rendr~ de tres grand s ser vice~ da ns sa famille, plus encore que le Jeune _hom~1e. Il faudrait cependan~ m~mtemr l?our la jeune fi lle l 'obhgabon de smvr e les éours d'ouvrage manueJ ou de l 'éeole ménagè re. :M.E_q_qscrai ndr ait qu'en admettant l'éma,n,cipation facultative .1 à 14 ans dans le sen s proposé par NI. de Co~rten , il y eût trop d 'éma n cipa tions prématurées. Il est difficile d'avoi r une règle uniforme. ::VL F1ichs voudrait conserve·r l'ancien sys tème. M. Alle t, auquel de prim e abord souriait l'idée de l 'émaI11cipatiou à 14ans, pense qu 'il va.ut mieu..-x:: en revenir au s,y,stème actuellement en vi--
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SION, 20 Février 1906 En résumé, ]es Inspecteuris reconnaissent l'utilité du médecin scolai . re, a1bstra.ction faite de la question des frais occasionnés . Ils ne veulent ç,ependant pas que le médecin de district soit aussi médecin scolaire·. 3. A ·rt . 115 : Ecole d'appliccition à l'Ecole normale. - M. le Chef du Dépa'l'tenwnt pense qu'il ne faudrait pas en retarder la création. Mais il demande à la conférence de quefü:, ma:I1ière e.Ue pens,e que cette école TJui•sse êtn~ organisée. Faut-il que cette école p11ofite aux élève,s de III° année d'éco le normal,e, ou bien faudrait-il ajouter un 4e c.ours au~ 3 0.ue doivent suivre nos futurs mstitu teurs ~ M . Miira pense qu'il ne faut pas augmenter la du rée de J 'école norm ale. A Sion, on pourrait ,employer les élèves de l 'o-rphelinat. M. de Coii1·ten pern,s que l'idée de M. Mura mérite . d'être étudiée. ::\11. S. Troillet croit qu'il faut profiter de la 3° ann ée d'école normale et employer les orphelinats. M. Mnra dit qu'une 4e année d'.éco1e normale serait diffici le à obteruir. Tout ce qu'i l demande c'est qu' on lui donne deux iSalles·et les élèves de l 'orphe lin a.t. Deux pro fes seurs spéciaux seraient. ch ~rgés de dirtger cette école d'apphcat10n et de gmder les élèves-ins1tituteurs. M. Allet fait remarquer qu 'ac tuellement }es enfants de l 'orpheliuat fréquentent les écoles <J:e1~ ville. )\fais si à l'écol e d ',apphcatwn, les cours étaient doll'llés tou s les jours, la ville ne fera it aucune difficulté a 1.1ermettre (lue les élèves des or~helinats fréqUJentent l 'école d 'appli cation. M. Rouiller r econnaît la nécessité de l 'école d'application. Il se range aux avis émis par ses co1lèg11es. ::Vf.le Chef du Dépcwtement re ... 1
marque quel 'on ne v;eut pas. d'un 4, cours à l 'écolc normal,e, eit ciuc l'éco. le d 'app lica.tiion doit être . établie dans la ;3c année; i l constate aussi (lue l 'on: est cl'accord pour prendre l,es oiphelinats comme champ d'ac. tion. 4. Brevets définitifs. - La Co mission avait proposé d'apouter, à l'art. 84, que le Conseil d'Etat ne pourra it accorder le bre1vet de ·capa. cité à des institut eurs porteurs d'un brevet étranger, qu'à la suit e d 'Uu examen préalable. Le Conseil d'Etat, dit }f. le Chef du Dépa.rtement, estime qu e cet examen se~nt un af. fr.ont pour 0e,s ins ,tituteurs. M. Delaloue déclare que, lors de la confére nc e de Sierre, on a été unanime à reconn:a,ître que le Chef du Département ou le Consei l d'Etat étaient bi,en placés pour reconna ître l 'équ iva}euce d 'un brevet étranger au brevet valaisan. Ce serait r idicu1e de ne pas profiter des avantages qu'un gTand pays peut nous apporter, soll's préte·xte que, dan s ce pays on ne ve ut pas reconnaître nos brevets. M . Eq_qs estime (lU'un examen est inutile et superflu. M. Troillet chanoine remarque qu' on avait demandé un examen seulement sur le.s branches que les institut eurs étrang 1ers n'ont pa s étu diées, µar ex. l ']1istoü~e sui,sse. M. Fuchs croit qu'il y au ra it des in convé ni ents à exiger un exa men. }fais, d'un autre · côté, un instit uteur vraiment capable n'aurait l)as de peine à le, subir. . En sounne, la conférence se pro nonce po11r l 'abrog·ation de l'adjonction proµosée par la üommissio n, et •1eut que le Conse il d'Etat soit libre d'accorder sans e,xamen le breve t de capaci té au x inst ituteurs por teurs d 'un brnvet étrang1er.
L'ECOLE
XX:Vmeannée
PRIMAIRE
ORGANE DE LA
SOCIETE VALAISAlUtiE »·EDUCATION * Les idées géométriques de J. M. ait été vraiment adapté aux beso•ins et futurs et ce travai l ne peut act 111els sur les conférences d' Instituteurs.
manquer de produire des résu lt ats excel lents. Une idée que j'émettais III. alorrs dans une conf éren0e ( Cha lais, Quelque:s morts des sujets mi.,s à 1900) au sujet de l' ens,eignement de l'étude dans nos conférences. Ils sont l.'a,rbo•riculture et de la viticultu.re. je deux .sorte•s, l,es anc iens ou démodans no,s cours complémelDltaires: dés et peu utiles, et les moderne,s vient d'être soumis 1e au Grand Con: "n ha1monie avec 1es besoinrs actue1s s,eil, en session die novembre 1905 et qui sont comme qui dirait un si- pa ;r l 'émi nent député de Sierr,e, M. it de,s temps. Peut-être Kae de l 'e1s,pr J.-M . de Chastonay. Tel eist le côté ne s est-on pas toujours as,s,ez préoc - pratique de ces so,rte,s.d'études: L'acupé du choix des questions à étu · mélio ration de la condition du grand dier. Des ,sujets rtel,s que: De l 'édu- nombre, par les idées mdividuelles cationmorale et 11eligieuse, de l 'étu- dév,eloppée.s. de de la géographie, de l'utilité de Depuis, l'hygiène sco1aiire ( qui l 'his.toire, de l 'enseri.gneme'l),tdu cal- forme les hommes forts et robuste:S, cul, du style, de l'ortho grap he, ont et par le fai,t les volontés et les catrop longtemps pruss,ionné les es- ractères formes et énergiques) et prits . Non pas que ce,s questionis nt. l 'inst ruction civique qui prépare les soielll:t importantes, mais une fois citoyens de l 'ave ni r, ont fait l 'o,bjet bien étudiées, elles J1Jedevraient pa~ d'un exam@ sérieux destiné à met être remises à l'étude trop souvent, tre nos jeuTIJesgénéraitions à mêrue de c111r il nie s'agit, au fait, que de mé - lutter avarntag;eus-ement ,sur leter ,rain thodes ·et de procédés qua. ne comp:oir- éeoniomique, avec des .races plUJs tetent que de lég ères varianJtes à in- naces, vivarnt et travaillant à bon troduire. Au surplu1S, powrrait-on re- compte et produisant beaucoup. cueil1ir les rapipo,rts prés 1eiThtésda111:s Le Simp lon, cette grande artère les assemblée:s générales pour des vo- internationale qua. va 1sâ. l1011Il!ernotn, llliillelS à placer dans nos bibliothèpays d'expre1s.s aux notes déchiranque,set à mettre em, v,ente dans nos li- tes, nous · mettra en face de compéti brairie1s. Chacun pourrait ainsi s 'ins- teurs redoutables .s111r le g,ralllldmar truirelibrement s1Urces sujets ·. ché du travail. Peu ,s'en faudra que Les besoinJS changent se1on les le Va lais n e perde tout .dans le temps, les su je ts à traiter doivent grand, le pe·rpétueJ. va-et -vient des s'harmoniser aveic les ci,rconstan:ces choses-, d'hommes et d'idées! Au miet les faits nouveruux. L 'étUide de la lieu des ruines morailes partout seloi srnr l'organisation des courn de mées nous ne conserverons le patrirépétition est le pr 1emier travail qui moine léguré par les anicêtr,es, qu'en 1
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nOl]S appuyant suir quelque chose d'absolument fort: l'école, qui doit pouvoir do'111110r urne éducation et une instruction supériemies à celles de la l]Ouvelle r,a,ce. A cet effet, la voie rnotu.velle,magistraleme nt ébauJChée, ne doit pas être abandonnée. A mon humble avis. le Dépa1rtem:ent de l 'Ins,tructioru pu~ blique devrait mettre chaq ue ann,Se à l'étude dans nos conférences des questions te11es que: 1 * Sur l 'Ut ilité, la Propagation des exercices physiques, pour la plus-vailue prodl]ctive des individus et dies peuples . 2° La conservation des us et coutumes , mis,e en face de la vie mode-rne et de8 besoins de l 'époque. 3° Le,s moyens de perfectionner ]a vie agrico l e et de former les nouvel les gélllérations à la vie industrie Jle et commeiroia]e. 4° La désertion des campagnes, ses co'lllséquences au point die vue moral, &cornomique, industriel. et commercial. Etc ., eitc., ek ! ! ! ! Que l 'on note bien ici que je ;i 'ai nu llement l'intention de j,01uer« Gros Jean qu!Î.veut en remontre.r à son curé », mais que j'émets Uilliesimple réflexion pernonne .Jl. e qui doit être considérée comme telle . Du œste, je prévois l'o bjection. Ces trav ,aux. ,se-raient un peu diffi0iles à bien déve1opper. Cependrunit, ce n 'esit que par l 'étuide de qUJes ,tiionspareilles ou analogues qu-'·on acquiert des idées personnelles, origina les ; c'est ,surtout ainsi qu'1on peut préparer 1son.,pays à la lultte imminente et qu'on doit le conduire à la victoire.
IV. Après avoir développé ces idées générale s., voici quelques ii:déesdétachées s,u r Le même sujet. D 'abo,rd, je louerai les rappor1
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teuir,s de conférences porur 1esoin qu' ils mettent à la rédactio'll de leu.re !'apports .. Ceux-ci sont souvenit d'lUl fini étonnant. Toutefois, deux obser. vations là-dessus. Ne pourrait-o n pas citer les auteur,s des propositions et des idées les plus émérites 1 Cela se fait que lquefois, mais pas Partout; et cependa.Illt,ce s,erait un puis.. sam:t stimulant pour 1es maîtres; ils ne manqueiraient pais de pré.parer soignerusemenit leurs travaux. En se,. cond lieu, il est souven t très utile de savoir critiquer à point ce qui le mé.. riite. Trop d'éloges ·est parfois nuitSible. Ooimme chaqu e conférence publie dans le journal un résumé de ses tra. vaux particul~ers, je ne verrais pas pourquoi un petit travail d'ense mble ne viendrait pas résumer tous ,ce,s art icles détachés et rendre à chacun la part qui lui est due 1 Inu tile de faire ress,ortir l'avantage de ce procédé. Quant aux rapports lus dans nœ assemb lée,s bisannue lles, ils sont souv;ent un peu 1ongs. Non qu'ils ne soient im,té:r.essants, mai s un temps trop limité ,o,blige ordinairement à ne donner 1eciture que de l'un des travaux ,et des eornclusions de l'autre . Ce système est détestable. Du premier ra pport, on s'en fa·tigue, du seco,n;d, on s'en dégoûte. Aussi, je proposier,ais que tout ral))porteur présente deux travaux sur 1e sujet qu'il est appelé à traiter. Le premier ne développerait que les idées les plus se;n,satimmeJles et les plUJs,essentielles et lecture en serait don,née Lejour .de la réunio1J1igénéra] e. Le second, beaucoul)) plus complet, se,rait publié en extenso dans l'Ecole primaire. A. l 'in~tar de M. C. W etzler, un de mes anciens maîtres, qrue j 'a i beaucoup regretté, je viens proposer e1~core une idée qui lui était chère. A la séance de l 'a,près-midi, qui est pour 1
certains la plrus intéres~,ante, T;JOUl'- 1eir en mon nom; a ne suffit pais de uoi, après que les prem1er~s exige_n- i·econnaître 1a nécessité d'une réforde i\i[essir e Gaster seraien_t satis - me pour en par 1e:r seil'.ISément.Je faites et que UJ?. ou ~~ThX disicou!s laisse.rai la paro le à 1ID médecin, 1L d'occasion a11:,rai.entete, p~o~once;, le Dr M. de Fleury, dont 1e volume rurquoi un msti:tuteur emente, de- « Nos enfants au Collègie », suite de spécia l,em'.entT?a~chaque con- « Le Corps et l'Ame de l 'enfant,·, férence ne traiterait -il pas un Jll - devrait être entre les mains de tons ·et d 'a~tualité, le même partout, et le-s par,ents eit de tous le,s hommes }ixé du resteApar le Dépar te men~~ d 'école ; c'est un, plaidoyer éloquent Ce sujet µlutot court et sobre de de- en fave ur de l'institution de médetails, 'mais écri~ avec soin,. entraîne - cins scolaires ; il montre que de serrait la suppres!sion de c0rta1msto~a.sts, vices ils rendra.ienit .aux enfants dont souvent enilluyeux , par, l,e~ me~es les parents ne comprennen t pas ou pensées chaque a.nnee repetees et m- ne devinent pa,s l,es maux cachés Pt variablcment marquées du 8Ce~u de les faib lesLSesconstituitionneUes et n~ l'exagération. Enfin, chMJJts,discus- songent pas, l0irsqu'il n'y a pas de sions et propos agréab les, mon?lo- 1symptôm8!s frappalllts ou ala rm oots, gues poésies, etc., se succèderaient à appe leir un docteur. jusq~'au .momeJ?.t10m. un discour~ dE": « Combien, écI'it-il, ignorent que clôtwre v:iellldrait annoncer la sepa- leur fils a des végétations adénoïdes ratioŒl desitinée à ramener chacun du pharynx nasal. Or, il suffit soudarus ses pénates . ve111t de les détruire pour que V. ·l 'enfa nt respire mieux, s'enrhume Arrivé au terme de cette étude, jé mo,ins, pour que son inte lligence, ~a ne con'Clurai pas, car me1s parents et mémoire ,eit son atten ti on prennent mes maîtres m'ont toujoUJrs élevé to1Utleur e,ssor ... Oombiein de myodans )a crainite des .... 0oll1cl11sions. pies, d 'ast.igmat ismetS, de déviations mt puis, ]es articles sans conclu- de la colonne vertébra le passent inasion sont, dit-on, les, meilleurs. perçllleiSpour le plus grand dommaLe J,ecteuir attootif et intelligent g·e du présent ,et de l 'aven ir! Et que <'oncluttoujourn lui-même . de maladies , de diathèses prév ue,;;et Quant aux :autr ,es...... Ce n'est conjurées ! » - Le .médecin, scolaire pas pour eux que j'écris. devra aus.si traiter le,s maux qui pa J. M., H. ra :i:siS"ent être de nature morale, maie-.; qui sont souvent provoqués par une cause physiologique qu'un spécia lisUn éloquent appel en faveur te découvrirnit aisémen t : « Dès de l'institution maii.meiliant on peut b:iien drire qu& des médecins scolaires no,us pouvonrs prév,oir avec assuran ce le jour ,où la pa:re'Sts,e, l 'inattenLoirs <le la réce111t e réuniQlll des tion, la colère, la tristesse, 1a peur, maîtres .secondaires vaudois, au Sen - les sa utes d'humeur de n;0,s,enfalllt8, tier, M. Ed. Fayot, directeur du Col- sernnt traitées av·ec succès par des lège carntO'ThaÙ, a prés ,enté un très re- médecins compétents . " P lus loin il ajoute, a:ppuyant enmarquable rap port sur la disciplin~, danis lequel llJOustrouvons en parti- core sur la même note: « Un errseiculiel' ce qui suit: « Au sujet des mé - g,nemoot qui ne tiendrait pas ,compdecins scolaires, dit-il, je n'ose par - te de ]a très grande question des
:es
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52 rapports du physique avec le moral J'ai deux souvenirs à rappe ler ne constituera it en aucune façon un Quand le Collège c~ntonal a insti~ pro,grès. Il faut que nos futurs maî- des leçons de natat10n, le maître de tres soient tous initiés à la science du gymnas,tique ,chargé cLeIes donner è& foructionnement no,rmal ou patholo .... soumis à un examen rapide tous ceut gique d'un cerv ,eau d 'enfant; il faut qui les ,suivaient; il ne lui a pas. étt, qu'ils sachent que la paresse, la tri,s- difficile de cons,tater que deux 011 tesse, la colère, la peur, l 'mattention, trois élèv•e,sarvai,ent une déviation de le manq ue de mémoire, le8 obnubi- la colo,runevert .ébra.le accentuée; lea lations de l 'inte,lligence, sont des ma- pareTuts ont été avertis ; ils ont alor, la dies du fonctionnement cérébral, colllsulté le docteur qui a aitténué lE: qu 'on les soa.gne.,qu '011 les, améliore mal, et ont su gré à l'école des indi. presque toujours par les ressources cations qu 'elle leur avaiit four nies. d e l 'hyg iène thérapeutique, plus Si un maître de gymnastique qui a raitio[hl),e lle, plus ,efficace que les pu- des oollllllaissaooesmédica les restre in. nitions et que le médecin neurolog i,s- tes a pu faire quelque bien, quels te est le collabornteuir indispensable services ne r,endrait pas un docteur du véritable éducateur moderne. » qui serait à la haruteur de sa tâche Je ne cr.aindrai pas pour enfoncer qui ne se contenterait pas d'appair al le clou de recour ir à une troisième tr,e quand la rougeoJe ou la scarlati. citatioin ,sur le s,ervice médi0al sco- ns éclate et de planter ses petits dra,. laire: « Il ne s'agira pas uniqUJement peaux au tableau salllJitaire,mais suide prévenir la typhoïde, de soigner vrait avec sollicitude des élèves a'Ilé,. des rhunnes, des rougeole,s ou des miés par le'Sétudes ou la vie scolair1: oreillons, mais aussi d'établir la fi- en général. che s1anitaire de chaque élève afin de Nous avons eu par deux fois une décele.r chez ceux qui semblent bien cla1sse étrange : une col:lection de glld". portan t s les diathèses ca,chée.s, les çons de cœur ,et d'intelligence, ma.ia maladies laterutets. Les médecins sco- bruyaint,s, tumultueux, remuants, agi. laires conscients des rapports intimes tés, mcapables de rester immobiles du phys iqu e avec le moral, auront et de brider leur langue; les. remonc encore pour mission de vei1ler au triaJnc.es·et les punitions étaient inubü(Ilfoncfümnement cérébra l de cha- fües; quoi que l'on dît, c'étai t au cun ; les enfants indociles, par,e,s- bout de qudque temps La même disseux, inattentifs, disti~aits, mél,arrmo- sipation, les mêmes rires, la même liq rue•sou colères, ser ont soumis à e:x:citation. Positivement chez plul'examen fréquent du médecin neu- .sieur,s ,il y av,ait temporairement rologiste qui bien souvent saura trou- quelque chose d'anormal et de morver, dains les ressources de l 'hyygiè- bide, U(l)IH nervosité extrême qui metne et de la thérapeutiqU1e. appro - tait la das ,se en désarroi. Notre scienpriées, le moyen d'améliorer ces jeupédagogique fut en défaut et eLi nes cerve•aux pr,esque toujours toJU:· ce déroute. Je suis poll'té à croire qu' un chés par les névros·es précoce ,s. " médecin aurait su, par des moyellB L'hygiène daJns les écoles est à physiques, par une hygiène approl 'ordre du jour partout. Nous avons pr iée, par une suggestion persistanen Suiss ,e une Société d'hygiène sco te, améliorer l'état samtaire et mol,aire. L'on a constitué en France une ral de no:s étonrua1I1ts gamins. La colLigue des médecins et des familles laboration du neurolog·iste eût ainsi dans oe but. tiré l'éducateur d '·embarras·.
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Vous ne voulez pas d'un médecin acolaireW Eh bien! hâtez par vos efforts,vo,s réclamations,, le mo!llent où nous recevr oœ une p~ep~:at,10n professiooneHe et serons m1ties a la connai-es,ancedes rapports étroits de la phys,iologie Bt de la pédagog ie. Le Jl()Uveaudirecteur de l'Ecole norJl}a le de Paris réorganisée, M . Lavisse, parlant de l'éducation pédagogique, a fort bien dit dans une allo cution prononcée à la séance d'ouverture du 200 ° Congrès d'hygiène scolaire ·et de pédag·ogie phy;siolo,gi-
]a famille, dis,ent les uns. Mais la fa. mille fait-elle quelqu e chose 1 met eHe l 'enfarut en garde 7 le prémunitelle en l'avertissant contre les tmt. -1tioTIJsqui l 'a,tteruieint et les périls aux quels il e,st exposé7 Cela r elèvo de1::1 pasteurs de paroisses, disent d 'aù tres. Le font-ils, oui ou non 1 at s'ils le font, peuvent -ils avoir l 'riutorité d'un médecin7 J'hésite beaucoup à conclure: d'un côté ces averfo; ,sements me paraissent louables, mèmt nécessaires; de l 'autre je me dF>1, ta11 de s'il n'est pais préférab le d'agir ave,c discrétion ·et vigueur auprèh queC: ' srmp · 1e, des parerruts dont le,s enfant!:; nous « ett e e'd uca t·10n sera t res pratique et théorique; il y aura très paraîtraient avoir de fâcheuses _;iapeu de coum, deux ou trois. En voici bitudes . Parler de chos,es immora les, un do:D.Jt le sujet vous in.téresse,ra : n 'est-ce pas en dolliller l'idée à des nous demand erons à un• médecin élève1sprurs et innocents ert corutmni.d'eiJlseigner aux futur ·s maîtres ee ne.r ainsi leur imagination 7 Il me qu'est la pJante humaine dont ils se- semble que cette que1stion si délicate, rout les jardiniers. Le maître leur si grave, si amgoissante, mérite les enseignera qu'ils ont à surveiller préoccupations des hommes d'école nonpas seuleme!llt le développement et qu'il. farut l 'étudie.r de nouveau graduel de l'esprit, mais aussi le dé- avec tout le soin et 1e sérieux désiraveloppement du corps et de la vie bles. uhysique; que l 'écolier n'est pas un être abstrait, un être de rais0u. qu'il L'école aimable est un être concret, vivant, évoluant; que la petite plante es·t soumise aux lois de la croissance, qu'elle traverFaire que « l'école soit aimable, se des crises qu 'il est inepte et cruel afin que l 'euf ant l'aime et la fasse d'ignore r et qu'elle doit être soignée aimer », te Lle est " notre ambition ", selon la science par la tendress ,e, par a dit un grand pédagogue . Cette aml'amour, car elle est pr écieuse infi- bition se justifie-t-eUe par l 'impornimerut , la petite plante penseuse. " tance de son objet, et, si oui, comX ment, par quels moyens pratique ,s, Le médecin scolaire vouerait aus - 1'instituteur peut-il atteindre son si dans certains cas exceptionnels s" but'? sollicitude à la conduite moral1~ des Si l'enfant aime l'école, il y vienécoliers. dra avec plaisir; par ,sympathie pour On ,s'est demandé s'il ne serait pas le maître il esisayera de s'amé liorer; bonde faire donner par des docteurs son travai l et sa conduites 'en res.se.nauxélèves - dont les parents y con-- tiront . Si, pa1r sur.croît, ses parents, sentir aient - des conseils, de.s di- eux auissi, aiment l'école, l eur in~tions médicales et morales, des in- fluence s 'aj-0iuteiraà celle de l 'iœtidications s,u,r la rua.ne physique qui tuiteur et cette eoUaboraition ne pourattendles vicieux. C'est l 'affaira de ra avoir que d'heureux effets . L'as-
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siduité y gagnera; l 'édll'caition, moraù.e surtout, se fera mieux. Nous dev,ons dolllc Il!Ousefforcer de rendre l'éco le aimable. Evidemment, si elle est mal colllstru~te, étroite, obsclllre ou Îil!salubré, il ne dBpend pas de nous de la ren dre plus spacieuse ou plus claire: c'est la tâche des municipalités. Maii.s, l 'msrtituteur peut toujours avoir une classe très propr ,e, et bien aérée où les enfants seront dans d'excellerutes conditions hygiéniques, où ils se s.entiront à l 'aise. S.on ambition va plus loin; des murs blancs, des tableaux noi rs, des tables et pupitres, même bien ·rangés, cela n 'es t guèrre plaisant. Les murs, il faut les déoore:r et non pas avec des images quelconques. Le déco·r doit être, arti1stique et de bon goût. L 'mstituteur, pour ,se procurer des éléments de décoratio!Dl, fera appel aux mai sons de commerce qui parfois, fourde tanissent des reproductions bleaux kès jolis. Avec l'aide des municipalités, il pourrait acquérir des ooUectious intéressantes qu 'U[]J roulement i!lltelligent mettrait successivement sous les yeux des enfants . Par sa tenue extérie1Ure~le soin de sa personne, le maître contribuera persolJ'.lm.ellementà la bollllle impression dorunée par La das 1s.e. Si sa phy siioniomie est avenarute, son accueil grncienx, sa pa11ole sympathique, nul dowte que l '.enfant ne s,e plaise dans l'atmosphère de ,cordialité dont il sera enivi•r:olnné. Cette imp,r,ession:, tol]te forte qu' elle puisse être, dllisparaîtrait ,si elle n'était pas ,erntretenue par lai façon t donné, par dont l 'elllseignement e:S' l 'aipplrcation inte l1ig1ente du ·système diJscipLinaire et les rapports du maîtr.e avec les élèves,. plaît d'autant L'ens•eignement plus à l 'enfalllt qu 'i'l y est plus directement inité.r-essé.Que l 'élève donc
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observe, réfléchiss·e, pairle, agisse en un mot; qu'il y ait entre son esprit et celui de son maîtr.e une communi. ca:tri.onconstante, un incessant échan.. ge d'idées ,. La vie, l 'a nimatio n, chas. 1sent l'ennui et font aimer le. trava il L'attrait, du reste, le pla isir ne sont pas exclUJsifs de l'effort: ce qui im. porte, ,c'es t que celUJi-ci,soit consenti, joyeusement accepté. Et sans doute, le travail ren d la discip line facile. Que 'si, cependant il y ai des manq uemenrts à la règle' l'instituteur ne doit pas faillir à le~ réprimer . Il le fora ave'C formeté ma1s sans aigreur . Il le fe.ra, parc~ qu'il faut le faire et que sans cela le travaJil ne serait pais possible. Mais fous ses ,efforts tendront à une disciplin,e libér,aile et non répressive. Sa maxime porurl"ait être : préve nir vaut mieurx que punir. Récompenser aiussi est pré férable . Toutefois, la meilleure récompense sera l'éloge du maître. la safrsbction que lui causera un bon travail ou une bonne action. Les éloges , le maître les donnera avelC d'autant plus d'autorité qu'il connaitra mieux les enfalllts, qu'il aU1ra fait une étude plus approfo ndie du caractère de cha;cun d'eux. L' ,e,nfànt, surpris d'abord d'être arnssi intimement corunu, puis conte,nt de n 'êtr,e pas une simple unité, un numéro anonyme, pI'eilld'ra co!IIB ci ence de son individ uaJité et en gardera à son maître, par suite à son école, Thll1ereeoll!llaissan!Ce profonde. Comment, dans ces conditions, n 'aimeirai t-il pas l'un et 1'autret Comman,t ses parents ne s·'intéresse raient pas eu:x: aUJSsi à l'asile de « gaie science » où les écoliers se plaisent tant 7 L 'inf1uence du maître dépaooe:rn ]es mur,s de l'école e,t se répa:nidra sur la commune entière. Sa classe ne sera pas un ,simpI,e lieu de palss,age : les enfants y rev î,endront
volontiers; une asso9iation d'ancie~s é}èves y aura certamement son siege. ]es: parents aimeront aussi à ,s 'y re~dre, A pr ès avoir prépa ,ré l 'élève à la vie sociale, elle accueillera l'adolescent et bénéfic1era à son tour del'exp érience acquise des adultes.
De la cultnI"e du goût à l'école (Suite et fin)
Mais à mesure que l'enfarut grandit et que ces bo[llles habitudes devieilllJ8ntplus enracinées, on l'élève· ra peu à peu de la propreté et de }'ordre jusqu'à l 'é1ég'am!ce. . . L'enfant, la fillette :suirtout, arme à être bien a1,rarngée; ce besoin d'orner et de faire valoir toutes choses chez elle. L_amar 60 retrouveyartout tresse pr ofitera donc de ces d1spos1tions pour lui monfa·er, par l'exemple que dalliS le vêtement les couleu~s d~sparates p,rodUiisent un mauvais effet, et qu'il y a un aI'lt de leis assembler et de les mélanger pour que l 'œil et partainrt le goût en soient eatisfaits . L'ornementation de la classe favorisera aussi la culture du goût; la lh::IÎtrnssese fera aider par ses élève$ pour le choix ,et la disposition des gravures, éles cartes, des. dessins. Elle leur confiera le som de 1rndre la clasDe gaie, agréable ~ i'œil.Et si les élèves •on.t eu mauvais goût ou défaut de goût, elle le leur fera remarquer et domi:era à chaque chose la place qui lui convient . L'harmonie conduit tout naturel lement à l'élégance . Mais il importe de bien faire eomprendrre aux t>nIants que l 'éléga:nce est surtout faüe desimp licité et de naturel, et qu'elle est compatible ave,c toutes les conriitions, même les plus humbles. "La plus modeste fille du peuple, • dit Paul Janet, a une fleur sur s.a
»fenêtre: n'est-ce point une preuva » que lw vie peut être ornée dans ,, toutes les conditions. » Mfohelet mo1ntr.~aussi « qu'on peut "avec Ulll'eflernr, un fruit ôchement » coloré, un mets mieux présenté, ,, donner à la table un aiÎr de fête . » L'enf.an 1t de l'école primaire est 1'1cce~sQb]e aussj à la culture du goût inteJlect uel. L'impo,rtarnt est de l'habi1uer à se·"ltië, à se rendre compte de ses impressions, et à les traduire de manière à JJOUiS les faire comprendre ou même partager. . Bien que tout L'enseignement, en géniéral, doive viser à la cultuTe du goût, cepe!IlldruntceTtaines matières s 'y prêtent plus particulièrement: le des !sin, les travaux mall/Ueils,les mor,ceaux de récitat ion et de lecture expliquée, Je ,chant, les dictées, lorsqu' elles sont bien choisie1s, les sciences même, parce qu'elles éclai rent le jugement et le rendent plus sûr. Eru résumé, toutes les mwtières enseignées à l'éco le primaire peuvent servir à affin 1er Le goût de l 'enfarut. Le g·oût 1N1.te1Jectuel co:ruduit naturellement au goût dans l '.o,rdre moral. Au point de vue moral, en effet, le beau devient le bien, et le laid devient le mal. Il e,st certain qu'un enfant n'est pa,s for.cément bon parce q u, 'il est intelligent et qu'il sent le beau, mais · l 'expérie nce prouve que le beau co!Ilduci.tau bien. Ce serait, e!Il effet, illog~que d'admettre une répugnance réelle pour le Laid sous toutes ses formes , excepté pour le la id moral. sœpérieure, A l'école primaire pllliS, encore qu'à l'école élémentaire, les élèves pournont aider à l 'e.ntre~ tien du local et à l 'or nementation des das ,ses. On con1inrnera à visiter ca 1rtables et pupitres ·et à e;x:iger que livres et cahiers , ,soient soignés et hi.en tenus . Mais, étant do!ll!Ilél 'âge des élèv~s
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et la nature de l 'eniseignement, on pourra faire plus pour 1a culture du goût qu'à l 'école élémentaire. Le de"S:sin, par exemple, qui St: compose en grande partie de modèles d'invention app liqués aux ouvrages de dames., nécessite un goüt asse" développé et a,ssez sûr, et une jUJst esse de coup d 'œil, de propo,rtions et d'effe.t qu'on ne saurait exiger d'élèves plus je,unes. Les trav,aux manuels de toute na ture qui figurent au programme: ouvrages de cout ure, broderies, dentelles, crochet, fi let, etc., exig1ent un ap~ pel constant au goüt pour être, bien exécutés. Mais lorsque l'enseignement est fait avec méthode, le,s élèves rupprennent vite à aimer ce.s ,ouvrages et devÏ!ennent rapidement habiloo à les conf ectionlller. Au point de vue inteJJectuel, les p1101g1,amn1"esd'enseignement primaire supérieuir se prêtent à merveilLe à la format1on du goût de no~ élèves, qui s'habitueront à saiv,oure,r les richesses merveilleuses de notre littéra:ture, la foree, la clarté, la sou plesse et l 'élégail!Ce de nos grands maîtres. Le goût pour le,s belles choses de l'es'T)rit conduiria DJOIS élèves à n'aimer que les bonnes lectures. Le les senit:Jimerntsélevés, pour goût P,QIUlr les •expressiorns bien choisies, f ent natureLlement naît re en elles la répul,sion pour tout ce qui est vulgaire et de mauvais ton, et les conduira à la retenue dans leurs paro1eis et leurs peDJSées. Par bon goût, l'a jeune fille choisira bie[l ses amies, éViitera les conversruticms frivoles,, ne se t:r1ouv,er,a pornt dépJa ,cée dan;s son milieu, si modeste qu'il soit, ,saura ·s,e rendre compte de ses aptitudes . et bien choisir s,a profession. Le goût awra aiinsi développé en elle UIIl profond senti-
57 ment de moralité; il sera devenu entre les mains de maîtresses habiles' un puissant moyen d 'éduca tio:p.. ' P lus tard, nos élèves, devenue 11 mèr~s de famille~ puise1iom_it dans le sentiment du gout des treso,rn iné. puisables d'adresse eit de savioir-fai. re pour réparer et confectionner les vêtements de la famille; elles déploie. ront un vrai talent pour o•rner leur intérieur et le rendre agTéable à leurs maris. Elles sauront dis,simuler ce qui ne plaît point au:x yeux et rend1ie la demeure gaie et a1Jtrayan~ te ; tout se.ra co1oré et animé par le souffle d'une véritable poésie. Et comme l 'a s!Ï.bien dit M. P1aul Jane~ eLle,s comprendront que " la poésie "n'est ni s1iloin ni si haut que l'ont " rut nos rêveurs; elle est ici, elle est " là, elle est partout, et surtout dans « Jes ch os-es simples ,. Le coin du feu, " la taMe ,ronde, l,e repas du ,soir, la « toilette de l 'en.fa1I1t,voilà la poésie « de la famille. Heurernx celui qui " sarit goûter le pur amour de ces " cho,ses et qui ne croit pas qu'il soit « nécess,aiire d'avoi r la fièvre pour " jouir de la vie. » C'est ains i que, pair la culture du goût, Oill exerce sur la vie de l'enfant Ullle inf1111encedes plUJs saJutaires. 1
•• Le calcul
aux débutants
Les élèves sont en cercle; le maître est assi1s au milieu d'eux; il tient sur ses gienoux une sorte de grand damier sur Ja planchette duque l on n'a pornt tracé de cases. Da.ns les compa:rtiments latéraux se voient des pio(ll)Sde 1 cootimètre d'épai sseur et de 2 de diamètre; pui<s des bâtonne:ts cylindriques de même diamètre et de 10 centimètres de J.on;g, divisés en 10 parii ,es ég1ales par des traits à l'e ncre; enfin, non loin de
pion·s qu'il lui en faut; il les groupe de lui-même sur sa table, d 'abo·rd sous ma direction, ensu ite à sa faJJJr ta isie et s'exe,rce seul à le,s compter. « Vous avez assisté à une leçon sur un nombre impair où Tuous n'avons fait qu 'additionne,r et soustraire; mais, à la pr,o,chaine leçon, avec le nombre 6, nouis pratiquero[lls Les qu ~, tre opérations; ainsi, pour la multlp li!cation et pour la division~ nous compte.rons successivement: 3X2 et G: 2; 2X3 et 6 : 3; 6Xl et 6: 6. " Dès que les nombres ont été étudiés jusq u'à 10 et que les élèv·es ,savent les écriir,e,les bâtonnets que vous avez VlùS entrent en jeu. Po ur p lu s die simpliôté dans le ,Jaing,age, nous appelo,nis le,s p;ioTus , Jes " petits » et les bâtJormets, les « gros ». Dix petits empilés arrivent à La même · hauteur qu' 0 0 0 00 0 0 00 un gro.s, que Il!ou:s appelleronJS plus 0 00 0 00,0 0000 000 0 tard diza ,ine. (Pour i'ajustage par0 00 000 0 00 fait des pions, il m'a suffi de les 00 sur du papieir de verre.) Afrotteir et .ùl fait additiorunerr les diverses lors, po ur représenter le nombre 10, .rangées. Puis enicor,e, il fait compter à, reculo ns,: 5, 4, 3, 2, 1, 0, en en- un gr,o,s suffit; pour 11, il faut un levainJt suce1Ssiveme.nt chaq ue pion gros et un petit, etc . ; à 20, un gros et 10 pe:tits, que nous remplaiooroDJs d 1n:ne rangée de 5 ; enfin, il termine prur un second bâtonnet, soit 2 gro ,s la leçon par de petites soustractions : et O petit. 5-1; 5-2 ; 5-3; 5-4. Le tout est « En laissant erumite manipuler à fait ave,c beaucoup d'en.train . Quaind l,e:sélève,s so'll!t retoUJrnés à l' emant pions ert bâtorunets, il aririve vite à savoir compter et écrire les leur s places, où i1s voDJt s'exei,cer, nombres, ; pour 60, par exemp le , il suir leurs ard o,ises, à écrire le, chiffre saci.tque 6 gros su.ffis,ent; que pour 5, l'in,stituteur m'explique succinc 70, c'est 7; pour 90, 9 et non 8. Quand tement tout l 'ava1I1ta:gequ'il tire. de nous arri voin,sà 100, le:s 10 gros ( dison nécessaire arithmétique .. zames) s 'élèvent à la hautem du bâ « Le,s pioll'S, dit -i], sont plus, favorable,s quia les boules d'un bouclier ton (centaine). « Porn: toruJte1S les opérations d 'acompteur: je n 'en moT.tre, à chg,que leQon, qu'une quantité limitée; je les rithmétique, Ilions tirons parti de no~ dispose ein maintes mam.ières les UIJJs tre néce,s,sa.ire.. S'ag it-il d'additionà côté des autres, ou l es uns sur ner 46 et 68, Je premier nombre esrt les aut res, jusqu'à ,ce que les en- compos·é de 4 gros et 6 petits ; le sefants aient bien oon:çu le nombre cond, de 6 gro1s et 8 petits ,; nous metque nous étudiom1s; puis je donne à tons les petits avec les petits et nou,s chaque élève, pom· qu 'iL se répète à trouvoIIB 14, qui nous font 1 gros et lui-même chaque leçon, autant de 4 petibs; ce gros ( ou Thlle dizaine,),
! 'instituteur, est placé un bâton d'un 1nètre de lo?-g, également di".'is_é.en 10 partie~ ega le~, avec subd~vis10n eu cen:time,treisd une des parties extrêmes · il est naturellement de mê])'.le gro's,seur que le s bâton111,ets .. La leçon 0ommence; on etudie le nombre 5. Le mattre, ayant pris ? pions dans sa mam, les plaJce un a un, en ligne, sur la planchette :et, en. JUêrne temps, les enfants comp tenit toUJsensemble: 1, 2, 3, 4, 5; de la n1ême manière, ils recomp tent ceb µions plusiems fois, tandis qU1e le JUa,ître les touche du doigt un à un; puis chaque élève répète seul ,jusqu'à ce qu'il ne se ti,ompe plus . Ensuite, Je maître d:iispose les pions suivan t des fip;ut es dams 1e geillire de cel ,les que vo1101: 1
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nous Le meittons avec l,eiS,gros. La retenue est ainsi rendue plUJSsoos~ble pour l 'enfant. S'agit-il de soustraire 14 de 21, dans le plus gTand nombre, il n'y a pas asisez de pet its pour po,uvoir en enù.eve,r d 'abm.-d 4; mais reonplaçons un des gros de 21 par 10 pe,tits; alors nous pourrons opére,r la soustvaction. Ce gr 1os est eu moin s dans l,e plus grand ,nombre, où ce qui est il ,n 'en re,site p 1us q u '111Il, suffisant pour achever l 'oipérntion . Ce procédé nou:s permettrait même d'établir la l'ègle de la sorustraction pa;r emprunt (la :seule suivie autre fois) que l'enfant saiisit bie,n mieuiX que la règle de 1a soustriaction par compensation ... " Ajouton!S que, pour le c,alcul menta l, pour apprellidre, pa ,r exemple, aux élèves à compter par 2, par 3, par 4, etc ... , rien de plus comm ode que nos pions. On peut varier les e~ercices à 1'infini; ma.is il ne fau t pas en abuser, ,et il est prudent, dès que leiSenfants ont bien compris, de remp1acer ce,s ex e,rcices eonerets pa r des exer:cices abstra its . " Ce qui impo1rte, ,c'est que leis enfa[]_ts concoivent nettement l e.s 100 premie rs nomb res ,et QU 'ils, Se. repré8'e'l1ltemtclaiirement, suiva,nrt Je cas, leur compo,sition ou leur décompo,srition; ce qu'i l fa.ut éviterr-, c'est qu'ils en apprennent, de mémo ire e,t ,sa{lls idée µréc.ise, les -combinaisorrs les plus usure'11eset qu 'i1s aient l 'air de savoir compter ail,Ülrs qu'ils ne le ,sav,errutpais. ]\fo is dès qu'ils corunaissent bieiil les nombres juisqu 'à 100, main nécessa ire airithmétique J,eur de vient inutiile. « Il va de s,o,iQUJe ]a forme, le nombre et les dimelllSions des pions sont tout à fait arbitraires et qu'on pou,rrait les construire tout différem ment. Rien n 'empêcheirait, par exemple, de découper des disques da:ns, de vieux boUJchons de liège ... » 1
En voil à assez pour que le lecteur s,e rende bien compte d'un proc édé qui m'a paru: aussi fructueux qu 'intéPessant.
Comment inspirer le goû t de la lecture aux enfants Pour inspirer le goût de la lecture à leurs ·élèves, les maitres. de. vraient lire en classe plus souvent qu'ils ne le font et ne li r,e que le!j premi ,ers cha1pitreis d'un livre bien choisi, afin de fa ire naître le désir de connaître la suite. Il faudra it en. cor,e que le:s lectures fussent mieux .surveillées ·et qu'un élèv·e ne pût emprunter que des livres qui conviennent à 1g,onâge et non pas ceu.,'<qui lu i plaisent. On s,oruhaiterai t aussi one les plus grands des élève,s fuss,ent appelés, de temps en temps , à r,endre compt,e ora 1leme:rut du livre qu'ils viennent de lire. Il faudr ait enfin que tous les livres fussen t intéressants et instruiCtifs, et non pas enfantins et insignifiants, commé il arrive trop souvent; et si le ma ît re était sage, il ne tiendrait pa ,s r igueur à un élève qui, pour lir:e, n'aur ait pas achevé sa tâche ,s1co la.ire. Que nos élèves ne peuvent-ils, au moins tous les jeud_i,set tous les dimanches, s'évader de Leur prison close de formules et de règle S·, pour res,pirer librement l 'air nur et sain des bO!Ils livres î 1
•• Poussières et santé Un inspedeur primaire se déclarait s,ceptique sinon au sujet de l'efficacité, du moins à celui de la possibilité pratique en nos, écoles-de toutes les 1nesures de propre,té prescrites . Il a vu que cela ,se peut, et que cela e-st. Dans un village où le hasard d'une excursion l 'ava .it con-
duit, il a vu une école· comm:umale ui reçoi t 40 ou 50 enf ~nts, fils d~ ~ultivateurs et d'ouvriers « auss 1 propr,e qu 'up ,sa:~?n": Et à cette quesüon poisee a 1 msht ute ur : Comwent faites -vous donc 1 - Prêcher d'.exemple, exciter l 'ému lation des enfants, c'est tout mon _secret: to~s les soirs, av~t de parti r , ?Ili essuie au linge humide ; le samed i, on lave à grand e eau. " Et l 'instituteur, qm a 23 ans de serv ice, a.joute qu'aya111t touj~ur~ te.nu ,s~,scl~sses comme ce,lles-c1, 11 n'a Jamais souffert des b1,oin:cheset que jamai ,s son école n'a été licencié e pour rougeole, coque lu che ou scarlatine. La santé des maî tres ,et des élèves gagnerai t à une folle pratiqUJe; nous paissons s,ouis silence· les bonnes ha,bitude s pris.es, eit le respe,ct qu'une classe si bien tenue doit ins pirer aux élèves.
••• Préparation
de la classe
l° Tous le.s avis dont 1a péda.gog ie pratique entoure l' instituteur ne servirai erut à rien, si le maitr,e lUlÎ-même ne faisait pas un ,effort personnel powr profiter de oe.s conseüs, s'en appr,oprier la substa111ce·et y j oindre ses propres ré fl exiom. Les pédagog ues rendra ierut mêmL de mauvais ser vices au personne l de l'enseignement s' ils lui préparaient sa besog.ne journa lière au p oint d'.in troduire dans les cla,sses des habitudes mécaniques ,et une sort e de rc,'l.ltine servile. C'est l'activité personneJle du maître qui est la grande condi tion du succès à tous les degrés de l 'ensei_g·nement.' Un bon institulJeurne se repose jamais: il doit toujours cheœher à perfecüo{ll.ner ses méthodes, à accroître son instruction; il a besoin, même quand il est le plus expérimenté, . de renouve le•r
toujours sa provi,sion d'idées, de va rier, en les amé liorant, 1es exercice::,; qu'il propose à ses élèves. 2° A plu s for,te raison, qua.Ill~il débute doit-il préparer avec som chacum,~de 1ses cla,s,ses eit ne rien livre r au hasard d,e l 'improv is atio n. Chacun1e des leçons à faire sera préparée soiigneusemeint par l 'instituteur . Il faUidra d'abord qu'il en détermin,e bi en l 'obj ,et et qu'il la circonscrive, qu'i l la rattache à la leçon pr écédente et qu 'il cherche comment elle amorcera, la: su iv a:rute, qu'i l ep. a.Drête le plan, _qu 'il SE!,Che~e 9u'11 dira pour être mstruotif et m.te~·essant . Il prévoira même l es obJections qui pourrnient lui être faites eit il en préparera la réponse. Il en se•ra de même. du choix des devoirs: "Enseigner, c'est choi sir », a-t-on pu dir ,e av€'c raiison; il importe de ne do:run,eraucun devoir sans s'être dema:ndé s'i l a un caractère pratiq ue, 1s 'il es:_t,à la port~e de l 'intellig·ence des eleves et s1 ces deret s~IIÎers ont appris précéde~e,nt vent tout ce qu'ils doivent savoir pour pouvoir le fafre eonvenab le merut. 3° L'instituteur qui n.e prépare pas ]es ma,ta.èr es de son enseignement perd beaucoup de temps à c~ercher, poodanit la leçon,, dans des_h v~es ou des cahiers ]es teix:tes à fa1re lue ou exp liquer, 'Tes dev:oir,s 4'a.r:ithmét tque ou de français a .d~cte;; e~ fl s 'expo ,se à les mal ch? 1su. ~~s eleves qu i restent eux-memes 01s,1fs, se diis~ipen t et la discipline est ~n souf : franice . Le maître, au contraire, qui n'entre dans sa classe que lorsque tous leis matériaux en ont été pré.pavés à. tête reposée peut ,suivre sans peine les différ~nits ex~rcices et en tirer tout le frmt possibl e nour les progrès de l 'éco,]e. Comnient entendre la préparatic,n? Il y a deux sortes , de préparat ions: 1
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]a préparation générale, celle qui arme l'instituteur de toutes les connaissances qui lui sont nécessaires, et la · préparaüon immédiate, celle de chaque jo11r, qui est comme le plan de campagne que l 'instituteur doit dr1esse.r avant de se mettre à l 'œuvre. 1° Préparation ,qénérale. - C'est à l 'école norma le, ou ddlJJsles études pré liminaires qui l'ont conduit au brevet, que 1'institute ur se prépare, d'une façon g·énéra1e, aux devoirs de sa tâche. Il ne faudrait pas s'imaginer qu on en a fini avec la cultu re généra le de son esprit, ou avec son éducati on profession :rnelle.,parce qu'on a satisfait, avec plus ou moins d 'éclait, aux exigences des examens. « Il est souvent des diplômes comme des ,sacrements de l'Egli se, dit s,piri,tueUement M. Compayré: qui les a reçus croit êti•e quitte de tout effort ultérieur, de toute obligation supplémentaire. » Les meilleurs brevetés devien<lmnt pourtant avant peu de mauvais maîtres, ,s'ils ne continuent pas à étudier, s'ils ne se tiennent pas au courant des progrèi; de la science, s 'üs n'alimentent pas. par un travail persévéralllt le fover de leur pensée. L'instituteur est un s.écwlier, il v:i;t avec son t:iiècle et c'es t de lui, plus que de tout autre, qu'on peut dir,e que « rüm de ce qui est humain ne lui est étranger. » Se tenir au courant du mouvement, est nour lui un impérieux: devoir . L'esprit, comme le corps, a besoin qu'on l e nourrisse sans cesse; il s'appauvrit bien vite, si de nouvelles acquisitions ne viennent pas augmenter son premier fonds de coil{l1aissances. 2° Préparation immédiate. - Mais cette préparartion immédiate elle-mê me ne suffit pas. Le travail quotidien de la cla sse comporte aussi une préparation spéciale . Il y a, avarut d 'en1trer en classe,
des particularités à prévoir, de,s d; taüs importants à régler. Les · 04!. TIJaissanc;esque l 'on possède do,iv, llL être adaptées à l 'emoloi qu'on ·, a ~n faire. Rielll ne doit être nég·ligé, es L ,solidité, la minutie même de la PLép aration permettra à l 'ins,titut eur de pre ndrn en classe tout son ess,or pa r ce qu'il ne sera plus gêné par 1~ souci des difficultés matérielles. Cette préparation immédiate, l 'inst :i:tuteur ·en trouve les matériaux dans: a) Les livres scolaü,es,; - b) lies revues pédagogiques; - c) ses pr0lH'es lectures. A lui de faire de ces éléments épars un tout auquel sa parole dornnera la vie. Ri,en ne sera accepté par lui qu' il ne l 'ait SO'lID1is au préalable à un e::xamen réfléchi et consciencieux: acceptant tout ce qui convient à ses élèves, tout ce qui est en parfait rapport avec le niv,eau de leurs études, le milieu dans lequel ils ,sont appelés à vivre, rejeitant tout ce qui ne contribuerait point à leur développement intellectuel et mora l, tout ce qui n'est pas en rapport avec leurs in1telligooces. C'est ainsi que l'instituteur se compose lentement, mais sûrement , des recueils de dictées, de problèmes, de composition fran~aise, de textei:, c1',explication française, de lectures pour l'enseignement historique et géog;raphiq ue. Mais ,ce n'est pas immiwble et définitif. Chaque année certaines partie~ en sont éloignées parce qu'elles n'ont pas donné de satisfaisan ts résuùtats et d 'auitres matériaux recueillis au cours des l·ectures personne lles ou suggérées par les événements du jour et les besoins des élèves viennelllt les remplacer. Matières d 'ensei,qnement nécessitant itn préparation réelle et constante Toutes les matières inscrites au 1
programme des ,écoles. pri~a~roo nécessi~e~tune pr_eparatio:p..seneusie et immediate; mais l 'ense1g;uemer1:t,du français est, de toutes 1~ IJ?-atieres d'enseignement, celle qm exige ~ne préparaition comrplète e.t non pomt arti fioi elle. .. Qu 'il s 'ao·isse d'une compoisit1on française, d~ choix d'une dictée, ~ 'une récitation, il faut que le maitre fa,sse preuve non pas .~eulement de sens pédagogique, m3:1s, e~core, ~~ bien plus d'un gout htter~re deh cat et fin. A notre sens, n~n n'est plus difficile que la préparation d'uA
ne lootuTe expliquée en prose ou en vers . Qu'on ne di~e pa~ que le ~ra~ çais n'a pas besom d 'etre explique, qu'il suffit de conna~tre s3; lan~ue maternelle pour se tirer d affall'e. Quiconque s'aventure à la légère dans un t exte français est sûr de se heurter à quelque difficulté qu'il n'avait poilllt tout d 'abo,rd soupçonnée. Et nous ne parlons point <le la pensée, dont p~risonne ne pei:,t ,s~ fl atter du prem 1:er coup d 'attemure la profondeur et de saisir dans ses complexes nuances.
Partiepratique * Leçon de choses. - Le corps bomai11 1. Parties crâne face
a) Tête
\ b) Tronc
cou poitrine ventre
c) Membres
bras
jambes
os cheveux, occiput, cerveau. fr~nt . tempes, cils, sourcils , paupières? œil (prunelle, pupille, cristaliu ), joues, pommet~éS,nez (2 nannes), bouche (dents, langue, { palais, pharynx), oreilles, menton. nuque, pomme d'Adam, larynx. épaules, dos, épine dorsale ou colonne vertébrale, sternum, côtes, trach ée artère, poumons, cœur. œsophage, gros intestin, intestin grêle, estomac, foie, hanc~es. avant-bras, poig~et, m~in, ~oigts (3 phalanges) , pouce, mdex { médiu s annulaue, auriculaire. cuisse, g;nou, rotule, tibia, plante des pieds, talon, orteils.
2. Les cinq sens sens a) La vue b) L'ouïe c) L'odorat
d) Le toucher e) Le goût
objet firmament chant, musique fleur brise du soir fruit
organes œil oreille nez main bouche
maladies et infirmités myope, borgne, aveugle. sourd.
3. Observations a) Dignité de notre corps : c'est le plu~ bel ouvrage du Créateur après son âme. b) Ses perfections : chant, parole, travail ma11uel. . . c Sa esse du bon Dieu qui a si bien ortanioé notre corps : harmonie de to1;1tesles partrns ) g dont aucune n'est inut ile (cils pré,ervant les yeux, lèvres, luettes, petits cheveux, les organes de la respiration). d) Propreté : Utilité des bains, soins de ~ropreté de la b?~che et des dents . e) Utilité du travail manuel et des exercices au grand an. . f) Soins hygiéniques : respirer par le nez, bien mâcher les aliments, prendre les repas à des heores réglées.
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Le chien Le . chien est ,un aJ111mal. 11 est vivant, il mau:-he, il! sa,ute, 'hl al>oie. ]! ga1'l(}ela ma.iJ>\ulll.Le '(.•!lien est fic.lùle, H aime soin, maitre. Le~ onrauts jo1Ueut av ec ile chien; il .ue H·n, iJ.aJi jamais de ma'l.
63 œs a"Vafa.nebes. Les lW1JjplSet les reuan1e ~oot des ru1110aiux ·sauv,ag-es ,qui a·esseml>leo.t
(Prut'
lie p I UIS
,aIll.X Cboierus.
Michclloà
P.-J., ' 1iUSl
Dictées Fidélité
QUl:i.)S'l'IONS Où ,·it ILe ehien'? Da[l'S nos ma.~sous. C'est •dio.ncun a1niimal do.mestiq ue .
du chien
On peut d.ire ,que Je chien est 'le seuil a.n.1ml:lJldo.nt ila fidé1it ô soit à J'êpreu ve; 11esew. qui co=ru ,sse toujo1U1J.-S SO!Il l!Ilaîtl1eet iLesa.m is ~e h ruati•son; le seul q u,i, 10!!.'squ."il ai-:r.i.ve IWI Uom'biien ile (!hiien ,a-t..jil.,de ipattes? 1nc,o,nnu, :s'en .all)erçoj,ve, aes·cfüil qw. ente n11<e Quatre. C'est do,n,c 'lm quakla.,upè.de. son nom et q u i COillillai:sse:la voix; le seu~ qUil, Que-lh.i K)'Sts.:1 llloum·.itnre 1J;H1éfé1~ée? '.lœ"Squ 'i'l a. II)erdu SOllll!ll'aître ,et qu'i1 '11epeut ,La vi:J.JD.die. C'eist <kmic un ca'1'nivore. IT-e·tl.'OUIVCll.', '1'aPiPehle II)an: ses gêmissemen u • ~t" nrnn:;e-t"iù que üe fia C'hair? Œe_seuil qui, da~ u,u voyage il.oll!gq1U'iln•auai: :Non, iil s'est h::ubih1é, en viva'llt avec fruit qu 11 urr1efou,;, se ·souv,ienue idm chemin et •l'hon= e, à ma1nogerae iJ,.U.ûn, les '1oguJI.Ile.s , 1·etn·()ll]lv,e la a·o.ute; •le seu l enfin dont aesta., etc. ~e.n :ts 1D.aturcJis soh~nt êvJ,dents ,et l'éducation '.l'ons .Jes chiens sout-il'S ,tle fa IDlêmc t:tJ:l)e et tu11•joun, heureu i!'".e. de la môme couileUJr? NO'll,.iJ y en a de gra.nùs el lle tl}etits, <le Les chiens du Sa int-Bernard no~r.s, de btlanœ, ,cle co•UJlem·.faiu,vc, etc. Pour ,amer aiu sccoUJt\Sdes voyageurs épuiLes uns ()nt ,Je ,poiJI'l'M, <l'a,uti,es le 11.)0il ~é:s [)a~· ~a fatigue oo ôgarés dans Ie~ neigea long. du Sa~,nt-Beimru:d, ~es religie.11;,r ont dressê Ont-Hs fous les mêmes .di~ositions? 1 Non. Le s UJ1S so1n-t bo;n.s IPOUJ:la ga~·de des ·ch1e.n:sù'-rnne très haute tadlle; ii.Js> ont 1llllle ·Lles ma,i.so,ns, d".aut1,es IPOUl' c,eHe ,(Les fo~ce et une inteHigence ,sur{Pr,enantes. Ces clrn:ins ipanOO'U'l'ent, dans , ~es maU1 vaiis telll(l8 h'<llu,pea,ux, d'autrns vomt ù fa cLasse, tmts le:s sentie'l.\S de la monta.gne , ipoTtan,t; cbo. il.eUJl' COluun 'l}eti-t o.ianier, ·avec -die l' eruu~eQuelles SO'Ilt les rn .c:es lœ .plus célèbres? v ie et q.ueLques 1provisioos; dès q11. 1,e rlllll <l'eux Les chiens de bergers, iles chi ens de chas re:nicontr,e un voy.ageur , hl co.mm·ooce IJ)ar ml iile, •les cMaus-ID1outOilliS, iles chiens ide 111iiêseinter son J)anier, 01]Sulte il m a111che deTeriie-~euve et ,les ohiens clu St -Bf'rYruut l'Uli et le c-0nduit ,il 11.'ho_sa:iice. nai:t1d .. Mais s'fl arr.iv,e qu 'uiD .homme soif tombê Q1J1e(J.s S001t le~ :.1.n,i.1 11rnuxq1U,ircsremll'lent nux dams 'Il.Il [Jrécliipice IJ)1einde n-e.ig,e, comme on chiffil'S? oo_reincootl"e S°'.11'VeJJJt d-anis ·ces m01I1tagnœ, le Le,s 1·pn1n,rdset 'lies lOlJ/PS. chien ille sient; ,fil ·court au!SS'itôt vers b !llllÛ· .son en [l)O'US,SllLil t die lOllllg,s aboiements· alors Rédaction les ra1igieux sortoot a,vec des cordes 'et del Le chiien est 11.1/U quadlJ.·UiJ)èctedO!IDestiqne. éche11es; jj]s sui'v,emt Je •dhien. Lor s.que cel'lliH est ,ciwna ss,i1er; c.QP;en1fü1nt i,l rrnauge aus,,:i ei est alTivé à 1'endtrodt où Je mailh l8Ureu...~est en1;1emi, H .se met à g:ratter ,la neige; le vo· nu pai ,n, de la ,so11ipe'e't des lé,.,<r.Umes; iI lboit y:11ge111r ,est enJSuite retiré toot meurtri , à du lait et de Œ'ea11.Les ,chiens ne .;ont pas t011.s 1fle même gm,ndeur; Jes tlJlS tSont gros ·delll'i ,mort, et !J.)orf<êà la mai.son. Nous vo,com1me ,(les moUJtœ:ls; d'amt11es sont tO'lllt IPC· yons ,pru· ,ce que nous ve.no111s,de dwre que le tits. Bs s-rnnt imssoi <le tou,t!es les eO'llÙeiin·s. chien <lin_ Saimt-Be.rnard est 1'e.pl'IIISfidi!le, le p'liULS doc1rre, :le plm:s < dévOl11êet 1e plus intelU· Lesprinci!l)a.Jeso1.·a,cesde ehieœ s o01,tles chiens ge.nt de toutes Jes autres esipèces. •cl'e gao1 1de, les clüens (~e berge1· et ,les chiens Michclloà P. -J., oinst. de cihasise. LC'S chiens de Te1~re-Ne'U.ve sont
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trè<~ beaux; ,ns out de '1ongis ;podls et savent tr~ 'bien ,nage,r. Le.s ehlens du Sai.nt-BeT)Ilettes péda2"ogiqnes ·UJa!'d:so,nt g.r,arr1dis et t'ri's ,Intel]jge.nts; on les La même leçon aux trois co urs eID1Ploie !POUT ,sauvel.' ~es voyageurs é!!'llll'és o:msles tOOJlUilentesde 111eigesou e.m{IHJ1t·tês 0.n ne [)'eillltraisonuabloement exiger qu'on
œa,itre chao:gé à iLa fois de trods cours p1·épa,J.'eautaint de sujet's différents de le.ç01DS qu',i.Jy a de colll'is et de secti001:s: ,ce :sera,it un h•avaJll am-dessus de ses fo1ioes. Il a pa,1'11l pt.•Méra;blle qu'IUlle :même leçon ipt·of itâ t i1 des eswriits !J.) J.tts O'll llllOiÎ:ll!S cufitivés. M1ali'Sce serait 1llil non-.sens que <le ila. !Pl'ésen-ter à tous de J,3; même façon ,et daoo leis mêmes terme s. EIJ,e <lo.it êt:re œœsooJJ.·em€tllt tn.·a/IllS[l osée, SUJivant le •deg,ré d'e cu~hu:,e de ee1ux ,à q,ui elle est destinée. S'il s·a.g.it de m oraJle, iPlLl' e x., avec les ·un.is on .insiste .sm· [a aoi et ses caract ères, aivec les autres sm· ses 3JP11)lj,ca. tions; avec les plus jeunes Olll se bOll•neà une ll,1storietfe. Que ,les maîtres ll"éd,Ulisentdorr1·cJe n ombr e des leçon s à p;ré.piai·eir [)Ol\lir a1légeo: leur tâche; mais qu'Hs se /Pl'é()COUp,en t {liel a mdse a•u poin.t de <iha,c,u :oo de oes leçoos, 'die son adaptBtiO'Il aux 1Jrois couns, en oitx;;er1,ant que le princi!J.)a1écueôll à éviter, ,c'est de ,d,épass,eL' hl. port ée de leur ·a,uditoire; que lia ip,remiè.re quatité à IJ)oss(ldler,c'es ,t 1a s .iimpl.iicité diu lan -
to<ws,qu i permctterut seufies auoc enfamts de vo.in:,de COl!lliPrenore,leuo.·dom.nent l'-ba,bitu<le de '.l'Olbsel"va,taon,les mette<rut eu •piré,sence des 1-oofi.itéset leiu~· dorment seuùes ,l a véritaible et non pas seulemeint uin savoir COlll<Da.ÏJSISallJCe ve1'bal sor1t m·oipr.ai·es. C'est l'a griculture localle qu'hl J3a'Uorait s urtout êùt1dlie:rOin J'oudJe dêmo 1 1strations blie 1lr0jp!U111p.etit IThO.mbre co:ncliuante.s !fe<rai t senti.r, :rnioox que tous les cxposé.s théoo:iques, aux enfants quq en 'SCll '~iernt Jes tétmojJru;, la nêces&Slité,en vue de meiwl.oors o.1enù,emein:ts, ide substituer ,cerbaii.Œle.s pratiques ,onltn11a,les i.t'llXil·-0uti11œi'lll,étéQ'ées. L'école doit être bien tenue
l1l dim[l)O il'ie ,que l'enfant se p'La1se à l'école et qu'il J'a1me; -Oil",poll'l.' œJ.a, Ja (l)1<e.mièrecon1tl:itio ,n_ c'est ,que ù'écoo ,e so.i,f d'UJD,e. ,propreté pa1"fu.i1Je. m Y a d'ia.i..11,e,U'l"S IPO'llll''1e ,maître woo q'liestion de d'ignité. Nl()lll seuil,em,ent ceson mode de lt~ ·C'i doi,t, il)a.r son attitude, vetemen:t , ,sa ten ue •doll'Il.er ;•exem'.I.Jlle, mal.s gn,ge. encore il ifaut que fa sa!Jlle où i[ €1Il.SE!'Î.,"1lle <J?immUJniqu,eà il'enfa.nt une bollllle impres Si tu veux la paix prépare ta classe s1~. On a dit q111eJ,a. mo[·aiJe se ['0S\J)tlrait plus Quand Ja claisse est bien [Préo.Jao.·oo, le maitre n'hésite ,PllJS et le s êlèv.e.s n'ont :pas ,l'oc- Qn_elle ne s'aPtPremi:it oo a .aiu,ss,i.si .g:nadé .a:vec eaisioo <le se dissi,pe.r. . . L'inœc~pline est o.:- ra11ion }es raiJ.)II)orls qui ,exiistent ent11e le blea:1 nia beauté CSSiŒJ Jlliée :par 1a 'l)a!l1ess ,e du maîtn.·e ipilllJISs-01J.1- et ~e beau: babit,uons les élèves q,uil eX(JJII'i me ['urd 1re; ce :ser,a déjit :les p1·éparer vent eD1cœ·eq1Ue ip·a:r son m,anque d'énergi~ à 1a moralit'é. ou son cm·a<:tère déboomatre; on pnnit beau-
a.
eoup da,ns ~es dasses
L'enseignement
i.n.disoiplim.ée.~.
Guérissons-nous
de l'esprit -mandarin
du dessin
Mettollls-:nU'USen garde con1ire u:ne ,c.ertaine Le dessân 11este ltlill veu négHgé dMIB nos to~~1mmre. ,cl' eô!ipl'Ltdies p!lus fâioheus es: oelile 6coJes. P e1ut-êtn:ie fa,ut.J,J attrilbu er en ll)ail·tJe qw coI1JS1,sle i1 croire qu,e, iJe ùiJ>ilôme mne fois eette -situatio n à l'ÎlllsUJl'fi sa.nce ou même tt. conq11.üs,l'e poste diéSliré lllne ioi,s 01b1!e.nru, on absenoo t ota,Je dru maté'l,ieil. IlléœssaIÏil'e.Mais, est au-llie.ssu:s de fa. crHtlqwe, en règle avec avec q.uelqn.e ingêufosiN!, ,les maîtres ;pouil'· ses che11s et ,iwe.c sa colllJsictence. lflient co,rufection,n,e,i·ou se [)ll"OC1U1re•r q ue.lques C'œt lù p·ropre.menl ce q,u'on est convoou moùèles simjp1eis et 11t:ille.s,OOillt ils t ireraie nt J'-espl'it « maindarm >J. <l'alP[)C-1eir rut1cd :PaQ1Ji (l)om· fa11 re Œ'éducation de ·la mruin . c:est J'esp-i;it « mmUJdw:tn» qui d'uit q'lI'-0n de ~'œil. S'iJs Ye'Uli.entatteindire ,ce but ils U11mbeso-n tle,yoir aux eX"Lgences des rè.gledoiv,ent pas o;u,btlier qu 'il fa'll,t appre~d!J.·e n10nts; ,qu'o01 s'enfelllne dans s001 (;eole avec x é l èves , à idœsiner à 'IIlad:n ,levée et :prosJe pa1·-ti pris de 1-.eg-ai'der de loin 11.oochoses e ù'usage d-e la ,règle. Ii1s pom,rade.ut aussi •et !,es g,eru:s,et ·qu'o ·n al])iPl'écie ironiquclllleu t bituer Je!l 1P1m; .a v,a,nœs à, .r.oI>t·où•ui.re 0100 ·l~.s cou twmes , :le.s opiuiorus, Je..s croyiamce, aiu ement d1es- d!essins tout' .faits mais auss d lieu cle d1'1 :e siD'.lJJ)leimentcc qu'on 'CIJ.'O ,i.t êt ue objets Ul3Ue1s~ ' la v&i~. en êvjtJrunt les di6C11.Ssion.sJnit:1111 tes; eit c'est e:n,core l'es[)r i.t « mam<lairin >>qu i Enseignement agricole .frui.t <.l'll'on dOIIl!ne powr excuse à son '.Pil'O[[)re enseignements ne revêtant (Pas MIS<.Si -in.succè$ J'illl.in, tlelfitgen.ce du [)Ulblio, smis vouuem ment qu 'il de ,f,3JU1 d:radt un, caractère lok comprendre qu'oo est tSOi-Jnême u.n an,c,h€1Uleut eXIJ) .é11im,entaJ et ,ils 111esont exem1:xle d' in-te.l!ligcnoeétroite et lllJédioc.re. rtaint V11.1aiment etffica,ae,s ,qu,e p,ar Ià. Les ites eXIJ)él'!ie.tl!Ces SimiI)l.es, à 'la portée tle
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Variétés Les faux-fuyants J,e co,nn,ais U[l bon gra.nd-,père q,rui se promène tous J,es j,ou~·s aivec Je iJ)'lus chaJ ·ma.n t des petits-fiLs. Est -il ,rLem de JP;rUiStoucha.!lJt à V·O'Îl'? Les j,eUJ11espè.l·es OOJ.tpa,rfois des viw1,c:it és ,qui ne .s,upp,oo:ternt ,p,a:s facile.ment les ,erufanti!ILages de ,],euJ.,sbéJbéis, mais Jes g1,arutlpa1JJa·s, q ru,e [ 'ex,pél'ieuce et p.a.Tfois la souffra;uce ont ,rendu1s sa ,ges, ont dies trés,ors <Le :pati ,ence a,vec les tout 1Petit!s. Gran ,d,paip,a s'en va dJonc u,n joua: d'été •lentement de Jong dm R llûn e av ,ec SO'Il ,Tean: un jolli brun , très év,eH1é, très cm'ieux d,e ,tû'ut et dont '1es éternels « [ll,O'U[;q,uoI » réclameu ,t d'éterlllels <<pairœ que>>. « Gra DJd-JPaiJ)a , 1lu m'ais <lit qu'Ll ne faut j.a:maiis me:ntir. Pourq uoi ? - Pm•ce que {rest ma,J. - P.ouQ,quoi c',est -mali? - Pa,i,ce qu'il ne tamt trolll/J),ea.· perso .nn:e. - Po1U1,quoi •ill ne f-aiut ... )) Et la COUYel1SaÜOII1 CO/Il[Îlll\lJe ,1ongte.JillP1S enco11e s ur !Le même to:n. Le g,rain,d, [>aipa fut éloquew.t, et Jean persuadé qu 'il fa:ut ,à jamais ,évite r le llllenison,ge. Tout ,en caius,aint ,on éta:it a1,r'iÏvé loin oe 1a vhlle, em U[l ,hleu où un hatelireir fruit traverse1r le .flleuv,e .qu•i ,co•11le :l flols p1Jein'S et ,J.arg,es. En tr,oi,s mtruutes on pais ,s,ait ·scur l'aJUJ tr .e bœ·d. U.n vo,yag,e eut llie:u SOU'S les yeux mêmes de Jeaai. L'en,fa,nt 1rarvi a>dn:n iradt s,aiIIJsle ,s,avoir 1es "'estes s 011•set leuts d.1u'l."a,meur et i!,a 'barque ~gl'1sisainf si Jégè're ,et .sa:ns bruit. La fraî,cheur de l',ea:u Je gu.'1sait ; tl batt'ait ,cle,s mains. G:l'a.nd'-l[)èl'•e [)l'QJ;)OIS.{l: « .Si :1101\lS p-ais•si.ons, ,I1J01U1s a•ws,s;l , ser,aii, -tu content? - Oh! o,ui Jl, cria il'enifa:nt, idoŒlt 1eis yeux ,s!.al1JUJ1Dèren,tde J]lla11s jll". De batelie'l· f,ut hélé: gTaTid-jpèr e et son petit-4:ils descen:dir,ent d1a,ns 11a barqU1e. L'ein:flant Œl'avadt' iPa,s [l)'Emr: fil étruit -étoDJllé seU11eune;nt, bientôt cillru·rm'é rue ,se 'sentir g,lisse:r si idoueeiment. Il · hlUJJil8Üt, tête nue, le soo1Hie >de ,la br.ùse; et, qurund i~ faHut sortir ide 1a barq,ue: « Elntco1De!enioore! ·s'émia-t-ill. - Non, n,o,n, ccla SJUif.fit.- Po mqruoi? - Malis - gra!Ilcl-père hésita - pa.rcie qu liŒ faut ;payer ·Clhaiqruefo~s son \I)as:sa,g.e. - Ob! N,en, tu ,pa ieiras. - :Mais - gmndiPè-J."e cihe1,cll·a maris je n'a,i phis ,d'argenrt:. - 011 ! ,grnmd-pè9.·e,, tu en a,s e.nc0,1ie: j.e ['.ai vu ,qua!l'd tu as (Pa,yé 11e 'ba1Je1ier. .. JJ Et, II)'l,us vtilviemeint: <cAlo;rs, g.i,aind-,père, ru viens td,olllc de me dke ll'Il .mensonge? . .. >J Qu,i é 1Ja;i.tpms? Gra nidrpère ,en eUit l\llll rmoruverrnerrit1d ' eiffroi, mais iil se illes:saiÎlsit vite : « Ne .f,auf-<i~p,as gall'd,e.r 'l'argeint
de tO!Il goûter, IP'Uisqcu,eje me '.Pl'O\POSede mener chez ,]Je pâtissi ,er tout :l a'heure? » L' [Plicati.-On €tait ,si bien du goût de mat Jean qu 'i.J ,!'accepta sans commentaires. mod!n,s nous l'espéJ.'OllliS, mais gran;d-père promit Nan de se sw-veiller à l'avenir .
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--
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i[let demande
1\1.le ch~ino1~ie.rr_;; )1u:s convena-
SF D}' R}J'rRAITE ~ au ssi unie unpl e~Slû sl: par les r e. _ ·{1ê de·S 1:otdse1~u~;~blication dans DE ' . ·teriient corn crues lo I_S '. '. r l. le Chef d,u De~ta1f1·uaucier a,e- 1e B1iUetin offfidcie.Dé1)a·rterrieiii l)l' ,O_1 exper f r Che ,'1,l tt obSL'.1nique que . - ons faites pa.t N· e : mpte de ce e te l es propos1 1 'niais fait de,s met de temr co ) I titu:teurs, · . . ·f ue ,f'1ù.. .f. ),es llS · t d l 'art 32. vation. . t d la o·ymnas IC\ ' e au suJe · . e e· les · craintes . A u suie e ,.,.qu ,e11e est un ·el'V€S · ·\ observe·r ~ m~ni:.l
V. C:~SlNSTITUTEUH,S
·r
s
~
Quand hl me colllta Ia ·chose, nous to,m mes d'·aocord qu'H e.st très difüci'le et tr ( 1 ( <dangereux <le t1 0tll11Per_1.llll end'ant . Ses peu 1 yeux vif,s voLent très ciaitr, très jl\lJste, }f. Delc .iloye cornmt t T'.)~;ustifiées, et Ab~lentc1~ae1obligatoirelor:st dqeus,eexll~ soit 1 av,ec une tm~a,cabJ.e iogique H till"e une l 'expert ne s , ., t lui corn1a · u I l faudra.i L rs 1 duction ·des fai,ts q,ui .se pas ,s,ent en ,s.a. p ·chef du Départeune n . , afin de re,crue. . de répétition.. o l 1 1 sence, srul·tout des ,cOJlllV ersa,ti001s qu'i.J . L~ , · l .. pport de ce 1u1-c.1 .- donnée au cours . on ,ex1ge a tend. J?.1qut::e If~ire ses observat10ns a de l 'examen de recruf ai.t lev et' des Il va ·slW11sd ire que Jes brumbin ,s noUJs llllir 'il puisse , ·1e saut et on . urse ' gens. , ,sent parfois de certaines questi,ons aux.que t en.drü l·t . . . l l\{ De la1o- CO. jeunes . d' 4:5 m. les n es t LJillPossiible œe l'éipo.ndQ·e. Je cro r l a propos1üo1~ C ~-/, • ent l ) l' O- vo1 s a~ ·'e est close. a mi 1 8 !Pt,us ,saige rnéMl!moms .ae ct-étomm,e,r 1a ques ..._ ~f l Chef d'LiDepa1 d'Eta t La seanc • ..-~---1 ti,O!Il- ,c'est affa.i!l'e de doigté - que de ~ , r · e iander au Con~e1 . ·ementir. Songez .donc ,q,u'i'I. s uffit d'un se et de deu · sur la caisse de ~ ...enbohl. fü'ensœ :uge pour ébranler, à jamais pe ut- être mettre la loi · our de la s,e.ss1on sœnrs d'ln ~ '1eua·,cromfia'Ilce. Et ell,e est si dource, cette fol ai.te à. l'ordre ~lu] · s'ouvrira }e 1\:1 des '])etits en 1eu:rs {l}aren1Js! Le'lll· regair,d Grand Conrs'.mqui . ) e caita1rns }es yeux C · si trainq,wi.JJe q u a.!lJd i!ls noru:s interro,gernt, sflrs , · er 1)rocha1n. E Nous M'üiDS so d 1 Sainte- rŒX, 1 q'l!e 1,a v>é ,rité sodill'a 'Cie nos lèvrres! Il farut Vl ,T GY '\ilNASTI QU :; JogUJedie,s S~u:rs :e ,:oms le UDn:t ~e avoj 1r vru et en:tendru ,avec quelle êue.rg ie ils CHANT E .c. • ,om:t 1l1Ca ,ce~ ('.ommUlDa:uiteo,co{:b1. E1le e1s ·sou fi,ennen t un,e Clhœe quaind (( Paa>a Œ'a . l f dit , Dépci?"terrientI ec d i, S Em. 1e- ar dit>>. Leur naïveté ,cha.l·maote nous fait une i\L le Çhe•tN[ l es Inspecteurs · e S··œu:t1s d In,.,ero t torat uie · ol.Yltgation d'êti,e tCJ1U dou111s.s.ilncèTes. Ils nous an de a .l' ~ · .• tt ntion à 1a cultu - solU! S le pro ·ec Vives y Tuto . cons:iJdèren t oomme ,des modèies mlfaii.llibles. cuer toute, leur a eL note. de prod\~naJ Ca 1ésance ,,.., ,e SupérieiTu~t trouve U_u, 1Les tr,aili:io.,oms-!IlJou,s? ~ de c,es branc hes. d:vra être donA sa te e se. ... ·"ctnieil.1emern~UJille ;C'es t [)OlL'l1qruo ,i l'O'll ne s,ar1,cMit . trop veHJer ., po,ur la c1asse d ux bran, , .. ie qUil ,es~ "' . Sœur re gene1 _aJ . ;nt emsmte m:l!e k srnr ce qru,e ,l'on 'Clit dev.aint ·e=. Toute altéraai)r ès examen sur ces e ti on de la véifité ~em· ,parra:ît, idairus 'lia bouche "' LToce,rnorne. V 1e daiDIS0e,1'<taan,s cou d°'ltil1e g,i•,an•dre per,s0111U ,e, ,si :morustrue11se q.ue bes. INDIV1 e~erça.nt , conm:t1.es d,e v ioaiir,e. En. j f ODJC JJÜ'lli leur froJ1Jt [)'Ulr ,en rougit comme id'ru:n affreux Vl PROPOSITIONS . vents , es . , o·énérailes. scaindaile, quand: e111core i!L!iIlle •s 'cémii,e.ntpas, · · · DUELLES 1ere\S dir ,ection eenitraile f1n 6 coinse'll en ,présenxce même des témoi[)Js :souvient fort • o<::e une plus I a rna:i,s,o'll de la t , Ino-eITT.boh l, gênés die ,cett e (Petite scène: (( Oh! non, tu l\l. Delo~ove, pro~ l;s notes. ou j Maison-l\l~re ,esde~~i.s 1856 . sat.s bien , ,oel'a n'est ![)alS vrai!>> Qllii ne con- •r anüe sévcnte da_n , l 'Instituteur 11 ca111tolJ'.l a,e ~c wyz? e coro:pr,end _les ,ait de ces m·is ,cliu ,cœuQ",si S[}Ontaiués chez " ll d,emande auss1 q c18__J. O'eI' es cou l'b 0 , em,x q111el'on a1p1pe11edes e:ruf,a:nts te 1'1J.·füles7 ·t' , e pas ne~ 1 ,-, 1 · La 1)rovince su1;ss(avec la maJson 1 .,.1· ·se'. Au bes,ou Iil ,00 iIJeUt coûter d'être t,oudoU~'S sincère et ''" t 1·nv1e a. .. n t d e to 1 de Schwl,1.hi d'Unte-rwatlcarntons ,dlJ. ·o-i t. J ,e .saii,sruil1e mère, e::œeihlen'lle OOruœ- d'arpentaµ;~ e toàser }'une ou 1 auhl),. d,e Zurich. ~e Glad 'lngenbo tt,iJce de ses ,quatre :gairçOlllJs,qui se ,cO!DJdamoe on pourya i au s élèves. . e <le Fribour~, à 1,eçewon.r ,so:u,vent ru,ne 1Pea1so=e qui luJi détre s:;,rt1,eavec 1e '·ne ra ppe1le que, delll d,e Luce1ne,B o· de ern , Sella ffl \ 0 u. l TroiUet chanoi plaît beaucou!IJ, à s·eule fin que •s,es en1iallœ f;, nc e ou ris , de ou'"', B~ le die 1• · ne p'lüss ·ent jaanaJ.s ,eait-endrre 'di.ire à la ser, ' édente con el c , de S oleur e, St -Gall J,es GnvlWlte ce mot ,ba1l'ail et ,si commodte: « M.ada· dans une µiec 1 d e lecture a on- s,e d 'A ppenze . ' de Thurgovi-e, dT~ .me es;t 'Sortie>>, ·aITors qu'e'lle est p1résiente. En 1;a~lé ~'u nt.ntlt~::. 11 fait la TJ~op_o- so'ns, d'Argovie: ;,~ La communia.rut~ maitière >d'édiucati>on,,rien n'est p etit ru pué· n-er a l lus 1 u uuel soit remess in et diu V~JaUcs "Il Itawi:e, dans .. f errn_e ' nu e ceenseignant ma dl , et oelui qu 1 veut éle:vier a.es ,e,nfaints, d8JIS sibon '',n,e . .1. • d mfü lBOUS e . , ·e.t eiJl Asie. ,J.e v,mâ. soos du rmot, ,s,a.H ,ce qu'hl fout d'aibmis au pe1son . .1 t accueillie par ~t a:ni:.l.s~ ,es . né.g,ation et lte vo'lornrt.épourr faire un homme. os1h,on es · les Ind seisoT•}e'llta~eiso- i ,bobl de,ssNCette prfopd Département qu1 proL e,s ~Sœ uirs d nb en
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ve!1)t, en V a:laüs, ],es établissenuiemis C '_est encore ~n membre du cor su ivants : en~e1gnan_t va laisan qui me urt à If8 A Sion: pe1in~, qm tombe sur le ch emin / . , 11 . 1. 1~ Péni teinci,e,r canJtonal, soru.s la devon· . d,1r,e,ction die la Rde Sœur Hugo · Ses él~v~s perdept e~ ell e une maî'.2. l 'Orphelinat des g:uçonis dâ'rio-é tre sse zelee ert devou ce .son n·ta · t e11·1gerute et affect' ueu se com' ri par la Rdie Sœuir Fr idian ,a · b une m :3. l,e Séminaire, ,sous la 'œireiction pagne de la vie . X. · ' de la Rde Sœur Euro,s,ia, et 4. l 'E coLe e.nfruntinie que dirig,e la Rde Sœur Mairie . .,A Loèc he-les-Bain s, l 'h ôpital eit Conférences d'instituteurs l 'eeûle sonit pl aicés sous la diir,ection de la ;Rde Sœur H ild ega rde . Distn:ct de Sie1Te . Enfm, no1U,st r oUJvon1S sous la dfrecL3: co?fér ence 1es ins,tituteu rs de tion de1SRde,s SœUJrs d 'l n genboh l : ~e d!st~1ct aura heu à Venthôn e le À Lo èche: 1. l 'h ôpita l ( R die. Sœu r A.delgonde, ) et 2. l'école méoo:gè1ie ~eu ~1 lo mars prochain . (Voir le suJet a l 'or dre du jour dans le N° 2 _ (Rde Sœur H ilda); A Gfronde: l 'msti tut des so111rdis- couver tur e ~ de l' Ecole pr ima.ii-e.) mu1ert: 1s (Rde Sœrnr Bernalda) · · À Si err e: 1. l 'écoJ.e (Rde '. Sœm Chansons rustiques. Berna lda) . et 2. l 'a:si1e St-Jos,eph P lUJs~eu,r)S orga:nes de la pre sse si(Rdie Sœur Ca,rpi,a). gn,a,lent l' appariti-o n , sous le t itre ciP ar leur dévo rnemenrt, ams,i que haUJt, d'un charmant o,uvrag e intév ar lem· bo1nté ,e,t lernr p,iéité, pairtoim ressa n t notre canton. Le J owrna l de ee,s bonm,e,c;Sœurs on1t su ,se fa.ire ai - G_en_è-ue,en .parlant à son tour, lui me;r. et rnspercte1r. En Va :laiiJs, ploo dedie la noüce suivainte: :::p~mal em,e'Ilrt , 111ourssomrn.1e1Sre,conB urn at - Provins vient de na1ssanits au x Révérendes Sœurn co~:Mme 1sac ,rer a_u v_ieu x paJ"s du Va lais d 'Inge 1rnbohl des ·exoellen,ts ,s,e1r viceis cp1'el~,e1s renden1t daJ1Js1e!S diff ére!lll1Js qu ,elle a fait srnn un nouve au volue. ,Ce volume ·es,t de chanson s. Il est dab lrns,ememlts p ublics qu ',eilles diri - ~ titre Chansons ri(stiq,ues. gent. All ant cbaque j,our en p rome nade de Praz-P lan à Bonaclie, Mme Burn3:t-Pro,vins a écri t les chansons qui lm sont venu:es, à la façon , nous d1t. Yia~arne E lise Jo rd an-Garin, ins - elle, du rhab1llerur e:t du cloutier qui ' t!t utn ce pe·ndallit trente ans à Mar- sont de ses, amis . . 11~;ny-Bourg, vient de passer de vie Ce r h abi lleu r et ce c1outier sont ù tré pas mercr,edi m atm. g ens d_'espr.it. S' ils ignorent le ryth S amedi dernier , interrompant le ~e, q_ m chante, et que leur mu sique eours qu 'elle donrrait à ses élève,:,, mteneur~ se rompe et s.e br~se trop dl e di ~ait à ce11es-ci: « Je n 'en pu i~ souvent , üs soin:t poètes €videilnment. 11l~s ! Je vous do~ e congé au jourd ' I ls ,ont beauco u p de litt érature. Je 11~11. R~venez _l1;nd1 ou mardi , j 'et:iredoute que la dél icate cultm ,e qu' ils p;>,r~ etre mieux, ces jour s proonrt reçue ù l 'école les tr ahis.se un cli:uns ! " peu. Le ur âme a trop de nu ances et 1
Mme. B UJrnat-Prov in,s a un e coréapp 1:endre tout de g·o _lt:,.n:'sticiié quetter:Ï!e charmante. Elle habille s es prinu tive. Ce sont. des ~iv1hs,e,s tre_s livres d 'UI11erobe exquise d'él ,éga!Il;subtils, ~uelque f?1,s Ameme 3:la:n:_ib1- ce, de modes ti e et de goût. Sers Cheinqufs, qm,A pair ~egout des c1vil1sa- sons rust'Ïques, typiogra phiqu emem tions extremes, ta ch ent de rntrouv er p arlant , sont diign,e,sde ses œuvr 1es des forces au contact de la t eir-re. Tel pPécédenites. Les barudleau1<.repr ,oduisent le,s motifs des vie ux rubanis d e Jevieu x Antée. Je ne savais pas que le Va lais pro- là-bas . Le,s cwls-de-Lampe solD.tüopiés duisît des cloutiern ay3:n~ un 1sens si sur les boutons des .ancien.nes gonPh. M. affin é de la couileur, ,sais1s,sa.I1JtellJbr,e ne1s. les choses et nous de si intime1s ana•• logies, posséda n~ UJntré so,r auss_i ~~ Voilà l'ennemi. d'images , de metaphor.es, de s1mil ttudes suggestives . Ils sav,ent que le L a Kœlri:ische Volkszeitun_q, un soleil peut être ,t ris t e même quand il fait beau temps. Ils comparent leur d es plus irnporta ,rnts j ou rna u x all e~ bonne arnje à un lys qui c11o~t ,sur 1-a mands, publie un long a,rtide cons awontagne contl'e les rochers droits. cré aux drames du chaJUoillle.Jules Leur s bras s,e nouent « comme G1·oss. Oet arhcle ,est intitulé : Un des cordeis " et sUJr leur v:iJsa,ge poète à 25 00 mè tres. les rides " font des chemm1s "· Le journal de Cologne anal ys e aLes pe.ÏJne,s dont il,s s·e ,souvien- vec beaucoup de bienve ,illam,ce la nent vont tomber des,sus }eur « Lég ion tliébéen ne " drnme en 5 accœur « comme les prune:s, ullJe à Ulile, teis en viers et le « Héros des Alpes "· tombenrt du pru,nier "· Dans lell'r C 'e·st sur tout au drame allltialooolicœur l 'amo ur pous s,e comme dans 1a que en prose: Voilà l'e nnerni qu 'il terr e l e blé: il est si peitit d'a ,bord! réserve la meiHeure part d'éloges. Et puis, l'h iver sera hi,entôt là, la Il te,rmin,e en dis ant qu e si ce dra mort .sera bientôt là. Les expre 1ssi1oœ me a d e,s ana log ies avec la piè ce de pittor,esque s, les mo,ts du terro ir, leis "\iV.B~olley, l'Arni_qnée, qmi. ,est ju stermes qui ont un a,ceent local ou UJl)le t em ent célèbre et celle de Thurler, tonalit é p ictu ra le les r avi,ss1ent. Il s Gross a ce,pendaut fa it que lqu e choles recherchent a1in8liqu'un peintre se de neuf . I1 a donné à son drame un joli ton. Et on les dirait oonscienits le cadre d'un vililage valaisan et de la profondeur de lem philoso - pe int un table.au si fidèle de ses h aplüe: bitants , de leurs intrigues, de leurs H n 'y a que IJia ono.rt de j 'UJ s,t e, faibl,es1ses, de leurs passions, que EHe pTe,nd ile 11'i0h-e e,t Je ,pairuva:e, tout connai sse ur du Vala is est for cé Et jaiIDailS eille ne ohoh,iit. très vive ment de le complimenter C',est une fau.x ,dams 'U/Il gu.-a,rudprê . pour ces scènes p aysa nnes . Nous aIDllle :rue co1ll1D,aHrd,e.n œux bJe1•b es, S'fi ,en est de bo,lllD es [)Mimi vons ici vraim:ent une pièce populaiTa,nt a.JJs, re.
Jeurmélancolie trop de pen sée porur
1
1
1
Eliles tombent ioo=
C'est
e 1es a-uti,es.
ip'O'\.lll1(]U OiÏ,
Q·ue1qU'ef o,ts, Nmi:s voyoillls mo'l1~·.ÎJ" 1Ullle joli e fH1e , 'Ü'était '1a ,clcmce fùerur du (Pré.
Tanit ipi,s, ,La ,mort ['a fau0h 1ée.
Almanach
du Valais
1907.
Les co.Jlaborateur s ordi'Ilaire,s ou occasionneJs de cet te publicaition na-
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tiormle, sont informés qrue le,s manuscrits destinés à l'édition future sont rel;us ju,squ 'au 1e,· av1·il prochain. Les éciiteurs fixe1JJtce délai, oui Deut paraître un peu court, afin de j:iouvoir examiner à loisir les "]Jroductions des différents genres qui pourraient leur être adressées à cet effet et arrêter le choix des matièr es. Divers manuscrits d'années antérieures sont encore en rése,rve dans ce but pour paraître succe1Ssivemenit. Les artic le s originau:s:. sont s,euls admis avec la signatuœ de leurn auteurs 011 l 'emploi d 'urn pseudonyme ou d'initia les 1t leur choix. Toute communication doit être adressée comme ,suit: Almanach du Valais, Sion .
t ent à savoir se servir avec hab ilet.é à propos, avec taict, mesure et bon goût des couleurs et des sçms. Si l' économie consistait simpleme)lt à. nt rien laisser perdre, à conserver son argeut, à avoir soin de ses pr ovi. sions, de ses vêtements, de sa mai son, ce serait purement une qual ité négat ive. Mais cha,euin sait que l'art du mus icien ne consiste pas ,seule. ment à placer son instrument en lieu sûr, pou,r le garantir de la poussi ère et de l'hum idité. Certes, c 'e,st là une part ie de l'art musical, car sans instrument il n'y a pas de musique. J~t si même pour tout instrume nt vous. n'aviez que votre voix qui nt pr end pas beaucoup de place et qu' on peut beaueoup plus faci lement transporter qu'u n e harpe ou un piano à queue, eincore devriez -vous en Economie et gaspillag ·e prendre soin. Mais l'art musica l consis t e _à se serv ir de l'instrume nt (Article dédié à la jeunesse et non pas seulement à le garder en de tous pays.) bon état. Bien des personllJes wati Quand on parle ·d'éoonomie, quel- (]Uent le premier point de l'écon oques -uns pensent à l'avarice. Il n'y mie gui co11sist e à ne rien laisser pera cependant aucun rapport entre ces dre . :Mais elles sont incapables de deu.~ choseis. Un ava11e est un homme pratiquer le s,econd qui e,st de faire dm1t ] 'argent est le dieu. I l lui sa- de toute cbose le meilleur 0mploi rrifie tout: sa santé, son bonheUJr, possible . se,s affections , ainsi que les intérêts Une cuisinière vraiment économe des autres , leur liberté et leur bon ne se contente pas de serrer les resdroit . Pourvu que l'or augmente au trs, mais e,]le sait les accommod er. coffre-fort, le reste n'est rien. L'aElle sait si bien le,s accommoder qu' varice est inhumaine, c'est une aber- ell e épargne beaucoup d'arge nt, ration mentale et une monstruosité. tout en vous étou,nant par la qua lité L'économie s'applique à ne rien per- de,s choses qu'elle vous fait manger. dre: ni temps , ni force , ni argent, L'art d'accommoder le.s restes ne ni aucun e chose ut ile , et s'appliqui=> s'appl ique pas à la cuisine uniqueà tirer de tout le meilleur emp loi ment, c't>st un des pr.incipaux sepossib le. Quel rapport y a-t-il entre crets de ]a vie pra ti que. n y a des ces deux cbosesî - Aucun. gens (lni ne savent que jeter . Ils ne A certains po~nts de vue, l 'écono - r,onnaissent nas la va.leur des rhoses. mie, est un art; h d'autre,s elle est, Pourvu qu'i ls puissent les envoyer j e ne dirai pas une vertu, mais tout au panier ou à la caisse aux rebuts. un bouquet de vertus. Cornsidér,om,- les voi là satisfaits. Ces sortes de· ver la d'abord comme un art. L'art de sonnes sont une ruine partout. E lles la peinture ou de la musique consis- arrivent à dépenser le double et le 1
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triple. Une p~r.soihllle, àu ~on,tr.air~, ui ne lai,sse nen perdre m penr, eq , 't 1 t nivaut a un cap 1 a ·, . 1 .Habituons-nou:s, des la Jeunesse, , ne rien laisser se gâter. Prenons :oin de tout ce qui a _quelqu e v1:1-leur et a coûté quelque peme. Ufi:chiffon de papier, un morce_a~ de lmge, un bouton, un dou, une epm.gle, ne ma.1·chons pas dessus. Ram~ssons-~es, donnons-leur une placeetl emplo 1m, tardera pas à s·e montrer. Qu'est-ce qu'un fragment d'étoffe grand coÙfnie la main 1 - Peu de chose. Ma1s si vous rentrez avec des culottes en pièce,s , ':ous _êtes fort heure~ qu e votr e mere t1re de son arm01re de qnoi les raccommode r avec de _l 'étoffe à peu près semblab le et qm ne les fait pas trop ressemb ler à une rartc géographique où les diye1:s pays sont pemts en couleurs d1fferent es. P artout où vivent des homme·&, plusi eurn dé~hets se . ~roduis 1en~t. Pour les espnts superficrnls et ga clieurs ces déchets ne ,sont rien. Loin d 'essa~er de les utiliser, ils en aug11 1€1 1te·nt Ù plaisir la masse, comme ceux qui mettent fa moitié d '.un.e pomme dans les épluchures. Ma is il en est qui ne peuvent voir se perdre ce qui, bien emp loyé, pourrait encore serv ir. De leur regret, de leur art ino·énieux est né tout un ensemble de°précautions, de labeurs, d'in~ustri es qui me remplissent d'admiration. De ces industrie.s le chiffonnier e,st le vivant symbo le. Je n'ai jam ais vu travailler un chiffonnier sans ressentir une grande émotion . F,t ce qui m'émeut n 'es,t pas seule ment que cet homme est a,s,sez paun e pour se baisser . afjn de ramasser un morceau de papier 'ou un tesson de bouteille, mais je comprends qu'il remp lit une fonction sociale . I l est l 'œil vigilant et la main soig-neuse qui empêchent les décherts de se
perdre. Sa hotte e,st une source où puisent plu sieurs indusitries. Il ti re du néanrt où ils risquent de s'ab îm er 1es semelles de souliers, les boîtes à sardines, les os, les carreaux cassés, le moindre morceau de. ferrai ll e. Vivent les chiffonniers! Il faut que tout le monde, en son domaine, soit un pe u chiffonnier. .l!.;èoutez ceci: Je me trouvais un jour dans une grosse usine où se travaille la laine . Arrivée d 'Espagne, d'Australie, du Brésil à l 'état brut, ellë sort de là ,sous la forme de beau fil blanc et d'étoffes ti ssées . La première manipu lation à laquel le· 0·!-1 la soum8t est un lavage fort compli qué, qui la débarrasse de toutes les impuretés. Or, parmi ce,s imp u retés, la nlu.s importante est le suint de mouton, espèce de sueur graisseuse (]Ui adhè r e à la toison. Ce .suint, autrefois , allait à l 'égoût. Mais on a trou,vé rnoven de le recueillir comme on re·cueiÏl erait de l 'h uile surnageant sur une nappe d'eau. Une fois la laine less ivée, on extrait donc avec le plus grand soin les matières gras ses qui surnagent sur l'eau de cette lessive . E.t qu and on opèrie sur de grandes quantités, on finit par recueillir des maisses importantes de grai~se. Cette grais ,se · est traitée comme matière première et il en est tiré des hu il es di.verses servant à grais,ser les machines, les bottines, les courroies de cuir des harnais, se prêtant enfin à une multitude d'emp}ois et représentant des sommes importantes. A obse,rver de près plu sieurs grande,S indus,tries, on apprend les lo.is de l 'économie. Quand on réf léchit à tout cela et qu'on l'observe que.Jque peu, l'économie vous aipDaraît comme un an merveilleux mêlé à tout le travail humain, et le gasp ill age , le p:âchis, la perte ,et la dépense irréfléchie
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prenne nt la p roport ion de véritab les cri mes. L'éco n omie, en effet, s 'inspire de la plus grande valeur de toute chose, elle ne méprise rien-, sait apvrécier même le moindre objet . Le gaspi llage et la prodiga lité s,uppo&ent un mépr is hautain et imbéc ile pour le travail humain et pour se.:, fru its péniblement acquis. Ils supposent, en outr e, de l 'aveuglement, de l' ignorance. ~n ·effet, suivez moo ra isonnement. Economie sigruifie: 1oi de ta mœiso;n. Loi, n,on &_eu 1emem de nos maiso ns humaines, ma is de cette grande habitation qui se nomme ]a terre, ainsi que de l'univers entier. 11 suffit d 'ouvrfr les yeux pou r voir combien cette nature, si ri-che pourtant, est économe. Le gaspill ag,e et le mépris des choses lu i est iruconnu. Elle ne perd rien, pas un atome. 'rout se retrouve. Les forces du monde sont soumises à la plus l'igourcuse économie. Il en est dépensé uHe somme stri ctement proporti onnée au but. Dans les planètes, dans les animaux, dans notre corps règne une économie remarquab le. Rien de tr ,orp, rien de trop peu. La nature sait largement dépenser et conserver avec ,parcimonie, selon (;e que l 'heure exige. Prenons d'ell e ]es ?:randcs leçons qu 'e·l1e donne il se,s disciples attentifs. 1\fa,is l'économ ie n'est pas seulement un art qui a ses prin-cipes, ses règles, et dont la pratique exige de l'intelligence , de l'aµro,pos , du tact et du goût, pour dépenser et pour conserver. E 11e est encore une vertu, je dirai un bouquet de vertus. Pour être économe, il faut être pru dent . persévérant, persp icace, laborieux, courageux, sobr,e. Ce n'est pas :;;an s effort ni saicrifiee que l 'ou s 'jmpose ]a règle sévère et quel quefois le,s nrivations volontaires que SGJ)posel'économie. Une mère de Îarni Ile, qui gouverne sa maison au
1Uieux de tous, essaie de conserver une partie du gain pour les mauvais jours , et d'employer le r~s.to avec a.utant de sagesse que poss1b1e, afin
d'en tirer un max imum de résu ltats doit observer une vigilance perpe: t\Jelle et inlassable . Il y a des jours oü. il faut qu'e lle soit inflexible pour résister à la velléi<t:éde la jeunesse de dépenser follement ! 'argent duremen t acquis. Sans · cesse il lui faut calculer, combiner, afin de ,nouer les deux bouts. A y regarder de prè3, elle est obligée de faire appe l ç1ux plus r ares qualités dont soit capabl, la nat ure humaine. En nous rendant (;Olll tJte du mal qu'ont n os mères à maintenir honorablement debout la famille et s,es r essources, nous deve. non,s réf léchis à notre tour et pour rien au monde nous ne prenons sur nous de dissiper ou de gaspi ller ce qu 'elle a tant de peine à sauveg arder. Etre économe, c'est aimer sa fami lle e,t c'est aimer les autres, car c'es t se ga.rder les moyens d'être utile aux siens et aux autres. Le gâcheur d'argent détruit la faculté d 'être uti le aux siens comme aux autres, eit il se crée un avenir de parasite. Quiconque ne surveille pas ses affaires devient une charge soriale. Il compromet le bien de tous. Ne pensez pas cependant que l 'éco11omie est exclusivement une vertu de petites gens . Il en faut partout. Les difficultés grandissent même en raison de l'étendue des biens qui nous sont co'Dfiés.Un petit troupeau rst plus facile à garder qu'un grand. Beaucoup de fortrnne est plus diffi<'ile à bien administrer que peu de fortune. C 'e,st ainsi aussi qu'u ne fou le d'hommes ont des biens, mais ne connaissent pas ]a manière de les gou'\nerner ni de s'en servir. Fa ute <le soin et d'économie, ]es particulier·s et les Etats perdent inut ilement des ressouœes dont il pourra it
tre tîré un profit considérab le pou!· e bien de tous. En s_orfeque l 'éconoJDie privé e et pubhq u_ep.ous appaJ1lît comme la plus solide sauvegare de la prospérité généra.le, une des af;cs du progrès et du bien-êtr0, ~ des formes essentie 11es de la ,.. oralité.
_____ _ _____ Bibliograpliie
I,ES GRANDES CATHEDRALESDUMON
DE CA'l'HOLIQUEJ, 1Pa1:·L. caeque t , se,ei1étaire àe ioo. ,,Rev 1ne de Œ'a.1; chQ"éfüe!ll". 1 vol . grand in 4. 400 pages, 230 graiV'Uires, ba.'ûché ,sUJp.dl.l'o.mo. fr. 5,50. - En Tent e, So·ciê-té St -AugustÎJil , Dese!lié.e, de
zèle, pénètre il'â,me d'6llot:io:n . Les exrum.in ateurs eux-mêmes ont dit y ·avoh· pu>isé un gnnd smct,et •d ' éid,iftca-tfo111. Rien <le OO!nal e.n ce vol:ume si [)lei,n de ,clhœas en ces couTte,s pages. C'est l'Evangile eu sa siimpliciM, •avec iles p e.n.sées qu'1[ fa H j,ailllliJr ,d,e l'âme, J,es serntiments de ,fol et cl'am.ou.r, ,les ~·êsolutiOIIlS v.aJi!11Ja1n,tes, les d)ésj11.,,3 enfl!nllil/lnéS q,u' i'.l inspû:re. N oos tl '! re,e,o,mm airnd!Ç>ILS ruvec 'llJl1e eiJ1JtJi èo.,e ,conrfjamce, per suadé que tolU:s ses Œecteun:e I?aiP'I)réoierOlllt et y puilse.ront 'llill 'I)J.'Ofit spirituel, dUim:ble ,et fécon d . En vente: <t S0ci 1étlê St-Au,g,u'3tia'.l , Desolée et Oie, ·Bruges. Brouwer
L i ste des livi•es
d'école.
Pour la gouverne du personnel en· seignamt, d'es admin istrations commu nales et des commissions soolaires, nous croyons devoir rappeler ri-après la liste des classiques en usage dans no,s école.s et qu'on :peut se procOJrer aux prix indiqués au Dépôt cantonal des livres scolaires, mais001 Gabioud, Sion . Les descriptioDIS dOlllinées dies oatJhMiraJies Religion ,4e Frn111ce, d'Itaàie, Angleter.I"e, Belgique , Fr . - .40 lllpa,g)ne, Etatis-Unih, etc., font connaH1re ,les Catéchisme du diocèse BibTieill ustrée Bourq uard 0.70 divers es écoles qUi marquèrent Q'rurchite.ctuHistoire saiJJ.,te NO 1 (S. M) 0.35 re dan s ,les con 1stru,ction.s ,des édifices reli· sfeu..-c des siècles passés. 0.50 Histoire sainte N° 2 (S. M.) Cet owvrnge i:nJsttrucfif, qlliÎ con stitJUie u,n Langue maternelle GrDemernt de ta.b1'e die:vraJt se m·ol\lvell' d:ams Méthode de lecture S. M . 0.40 dlaque famille; c'esit wn vr,ai cours d'histoi - Ami de l'e nfance 0.50 re et de géographie. Nous le irecoonmrundœi.s Carte du Valais 0.80 l tous Jes ·amis des beau.x: arts, et aux a:dimiCavte de la Sui,sse (sous enveJ.op11.te1ms de sanctuaiJ.,es élevés pa ,r la piété pe) pour cours de •rép étition 0.80 atholique, au Divin Sa int Saül'emen.t · Arithmétique * * * Arithmétique ,rues écoles p'l'i.m.aiILEV ATIONS SUR L'EVANGILE ET LA. ,res. lXUl' a'aJUVIE DE NO'l'RE-SEIGNEUR teua· des « Olefs diu ru.1,g,!IJtoi:re » et ,cte Cou,rs él!ém. ,et p,népa;r. 0.60 « L'Egilise il trruv,ea:,s les siècles». m-32 Les ,soij,u tiions d•u cou r,s éllémend'e 288 ~es. P.rix : 2 f r . 1Jai,resou t donn ées a u·x maîtres Ce petit ilivre mé.rjte son 111=; ce S'0111.t de · ,et ,n:mîti,e,sses q u.i ne I,es ,p0>ssé·es é lévatio111s qu i porrteront iles a.mes à 1dera,ien t pas en;core. tell.i,gience et à ,!'au:nou1r d es biens ()êdestoo. 0.75 Oo,uT.s moyen et s:uipéiri,eur '1 est to mt LI1StIJÎll'lê :par l'Evan,g.ide, tourt: remB1"0uwe11: & Cie, Bruges.
Tout ce 4.ue Je mon.de {;ruthoLique contiiea:tt c1ebeau , die g,ran d, en aa·,cMte.ctm,e, scmilpture.pein tw:e, etc., ([)3.sse sous 1es yeux du Jecteo.r, en u n e des.ci·.iptio.n d'une aeoÛUiJ.·,e facile, .ii t ,p,a1· des iiJ.,Jus t r-atlons •Sl\lipea·bes qUi f01 1,, •isir le génie et les saor ifices des époq u es nligie uses d' antrun.
de ses pa.rfuun,s; cre style B0b1 ·e; iil eX[lose nettement
en eJStO,i!l:npJi/dJe
fa ,pensée 'ell te mps que :J. 'ru.'dem contenue, ipleÎIIlie do,uceu a· e,t ,dJe force, die calme dJain:s iLe
Chant Dieu et Patrie, J'le,cu:eil de challlt 0,85 Choia; de cantiques, par Wo-lf 1.26
16 Cours d'ébuides , par Ra rP'et ~br.) Oouœs de .dicbées , ,par Heim,rich Grrummai;i'e Larive: Leç,ons de chosieis pair OohOllllb An,née préparafoire l.Future Ménagère (cairt.) 11·c a1nrnée 1.30 Taibleaux od'•honrn.e.ll'l.' (Le oent) 2mc ,aI11DJée 2.1 Térnoigmagies d e saüsf. (le ,cenit) )iétlwdie die -styl,e F. P., 1'ivre Gu,yau, 1re anuée 'POUl' ·chaque •COUTS 2.70 Grarrnn:naire du Va lais So11uti,o,ns raô.,sonmée!Sd'arithméGrammaire Larbre (prép.) •tilqiue 1,25 Gramma.ire Dairi-vre(Fe année) Appendice a u même ouv,ra:g,e Grammaire Larive (2me anniée) pour cours moy.elll et supérieu1· 0.2.fi Méthode .analytique de style par Guiya,u (1rr. am.née) 2.20 le F. P., divisée en 3 vol. comA,T" ithimétique des ,écoles ;pr.Lmaime suit: Année prépa,ratoi.re, ire an'l'e,s (c·ours élémentaire et p.1"ép.::iNt t,o.ire) née , 2me année( chaque vol. séRecrnc'à1ldie lettreis , pa,r Bochruc] 0.60 pa1rément) Li.vres vour maîtres
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3.50 2.30 0,80
Supplément au JV l de f,,&cole" (1906) 0
1.50 1.-
La prière
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frent, quand ils c.raignenit et quand ils o,nt faim, ils pousse'Ilt des cris plain tifs. Ces cris .sont la prière qu ' ils adl'e-ssent à Dieu 0t Dieu les écoute . L'homme, serait -il don<J le seul dans la création, le seul être dont la voix ne dût jama is monter à l 'oreil le du Créate ur ? Il passe quelquefois sur les <Jampagnes un vent qui dessèche les plan tes, -et alors on voit leurs tiges flètries pencher vers la terre ; mais humectée,s, elles re prennent leur fra1 cheu r et relèvent leur tête languis sante. Il y a toujours des vents brû I laints qui pru;sent sur l'âme de l 'homme et la dessèchent : la prière est la rosée qui la rafraîch it ·Lamennais ·
t~uand vous avez prié, ne sentezµas votre cœur plus léger, et votre âme plus contente 1 La prièl't 0.90 rend l ·afflict ion moins douloureuse et la jo ie plus pure; elle mêle· à l 'une je ne sais quoi de fortifiant et de doux, et à l'autre un parfum céleste. Que faites-vous sui- la terre i et n'a vez-voUJSrien à demaŒJ.der à Celui • , 61 V ~t 0.95 qm• vous. Y a mis · ous e _es_ un voyageur q~i cherc~e la pa~ne ! ne che_z pomt la tete ?aissee, il faut 1~ver les ye~ po~r r,econnaJ.tre sa route. Votre ~aitne, c ,est 1~ C1 eil, ~ quand vous. I egardez le me!, est -ce Enseignement de la Géographie qu'en .vous 1dl,~iese remue rien, est1 esir ne vous presse ou. ce que n11.1 Géographie générale illustrée. Europe. Mannei et livre de lecture illustré de ce désir est -il mueU 203 gravures ainsi que d'une carte en couleur et de 118 cartes, plans et ta• Il en est qui di sent: «A quoi bo11 bleaux graphiqnes. Troisième édition, in-4° cart. 3 fr. 75 La grande Leçon - Asie, Afrique, Amérique, Océanie. Ouvrage illustré de 316 gravures, cartes prier 1 Dieu est tr op au-dessoo de nous pour écouter de si chétiv~ ( Suite et fin) plans et tableaux graphiques in-4° eart. 4 fr.réatm"OO"· Et qui donc a fa it oes - Géographie illustrée de la Suisse. Ouvrage illustré <le 71 figures et d'une Rien n:'indiiispose et ne dépite l 'en si chétives, qui leur a don cart~ en couleur de 1a. Suisse. Cn-4°cart. 1 fr. 50 eréatures fant comme le tapage des paroles et , le sentiment, la pensée, la pa,roJe·, - Manuel-atlas destiné a.u · degré moyen des écoles primaires vaud~ises. C~ · ce n'est DieUJ? et :S'il a été si bOtD. l 'ava la.nch e des remontrances tou~ Suisse. Premières notz'ons sur les cinq partus ton de Vaud par H. ScHA.RDT. vers elles, était-ce pour les délaiis- jours répétées avec le même insuc du monde. 218 figures, dont 57 cartes en couleurs. Deuxième édition. In-4° carl ensuite et les repousser loin de cès. On exercerait sur lui une in2 fr. 25 fluence bien plus grande ,e,t bien plus ·1 - Le même, avec un chapitre spécial concernant le Canton de Neuchâtel. 216 salutaire, on formerait bien plus fa« En vérité, je vous dis: Quiconfigures, dont 60 cartes en couleurs. Cart. 2 fr. 25 ie dit dans son cœur que Dieu mé - cil ement son cœur à 1a pratique du - Le même, avec un chapitre spécial concernant le Canton de Genève. 210 figu· fise ses œuvres . . blasphème Dieu. » renoncement et à la v,ertu, si l 'on res dont 58 cartes en couleurs. Cart. 2 fr. 25 Il en est d 'autr,es qui disent: « A faisait -passer saus ses regards ob- Suisse et premières notions sur les cinq parties du mondE. Manuel-atlaa uoi bon pried Dieu ne sait-il pas servruteurs les clichés lumineux dies destiné au degré moyen primaire. 129 figures, dont 46 cartes en couleurs. ·eu:s::que nous <Jedont nous avons bons -exemples. Dans son langag.e cart. 2 fr. oiru? » Oui, et c'est pour cela qu' imagé saint Fr ançois de Sales diManuel-atlas destiné au degré supérieur des écoles primaires. Notions sur 14 veut. que vous le lui demandiez, -sait: « J'estime bien plus une once Ten·e et sur la lecture des cartes. Géograpliie des cinq parties du mondt . U r Di~u est lui -même votre premie1 de bons .exemples que cent livres de Suisse. Ouvrage contenant de nombreuses gravures ainsi que 65 cartes en cou• soin, et prie r Dieu, c'est po,sséder paro les.» leurs dans le texte et 2 cartes de la Suisse hors texte, au 1/ 700 000 In-4° cart. ·eu. L e père conna ît les beso ins de Comme l'avance Mgr Spalding, 3 fr. n fils, faut -il à cause de ce:Ja quie l 'édu<Jatioo est ·essentiellement une 0 fr. 50 Carte de la Suisse pour les écoles au 1/ 700 000 sur papier, fils n'ait jamais, une parole de de- œuvre de moralité, elle a pour but 0 fr. 7 » 'b » sur toile, nde et d'actions de grâces pour de former ! 'enfant à la pratique du 0 fr. - Carte muette de la Suisse, au 1/ 700 000 pour les écoles n père1 Quand les animaux souf- bien, de l'hab ituer à l'exerc ice de la Rosier et Grebh,r.Carte m:1ralede l'E urope, montée sur toile et rouleaux. 25 fr. 0.50 0.60
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Librairie PA VOT & Cie, Lausanne
Ouvrages deM.ROSIER. professeur
In-••
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26 vieritu. Or, se demande Joseph de Mai,s:trie, que faut-il ,pour former l'homme moral î « Il faut, répond-il, éloigner l'enfant des mauvais exem p1ers; ramener doucement sa volonté quand elle s,'éloigne du pôle, et su:rtout bien agir devarut lui. " C'est dire que l'exemple joue un rôle capital dans la grapde a,ffaire de. l 'éducation. Ce qu,i facilite éno,rmément l 'am vre de la formation mo,rale, . c'est lie bon ,exemple . Rien ne grandit le père et la mère ( on pourrait en dire autant du maître à l'école et du patr ,orn dams ,son aitelier), rien n'élève Les parents aux yeux des enfants, rie[lj ne 1eur attire autarnt d 'influence comme la pratique conv:amcue et convaincante du bon ecx:emple. Une simple O'bservation faiteparunie.persorurueédifiante, par un père. d'une conduite exemplaire, produira souvent UlI1 effet bien plus considérable qu'un long disco_uns, débité même avec véhémen0e, par un individu à la conduite louche et à la conscie'llce à double fond. " L '~me. pieuse, observe :Mgr Spalding, commmüque l'esprit de piété, comme l 'iTIJtelligefrce supérieure éclaire ceux ,sur qui tombe 1sa lumiière. Le caractère forme 1e caractère. » Si le bon exemple est d'un poids ,considérable poUJr faire ha:usser dains un cœur le niveau de la r eli gion et des bonnes mœurs, par contre, le mauvais ex·emple est d 'ur1e influence ]a plus néfaste pour scandaliser, pour tuer la vertu, pour abrutir et démoraliise:i'. Oh! eombien de parents auraient plutôt leur place au fond de ]a mer, a:vec u;ne meu]e de moulin au cou, qu'au 1sein du foyer domestique, où i]s causent de monstrueux ravages par leur inconduite, par leuT ivrognerie, par leurs hl as_phèmes et par toute espèce de débordements. « Ah! s'écriait un
jo'U!run prédi,cateur, il serait à désirer pour une foule d 'enfaruts qu'ils ne fuss ,ent jamais D.u contact avec leurs pare ,ruts, parce qu'ils ne, peu. ve'lllt recevoir d 'eux que de mauvaui exemples. En effet, qu'apprendra un fils s,ous la conduite d 'un père qui n 'a.ime que le,s cabarets et les cafés, d'un père impudique qui fré. quente les mauvais lieux, ou d' llll père qui ne connaît dans le monde qUJel 'intérêt et l'argent, et qui ~ possède pas même une ombre de religion î Et une fill e, que pouna-t. elle apprendre d'une mère qui ne s ',oiccupeque de fe.stins, de toilettes, de bals, de plaisirs, et peut-être d'amour.s et de galanteries illicites? » .1-\.moins qu'un suprême dégoût ne soulève les cœur,s à la vue du, mal et ne les en éloigne souv-eirain,emen~ ces, malheureux enfants se jetteront u_rnjour tête bai.isséedaru:sl'abîme du vice, après avoir été les imortunées victimes du scanrlale,. 1
Au pays de la vie intense Oe titre e,sit celui d'un livre , récent qui a pour a.ute.ur M. l'abbé Fé lix K1ein, profe.s18'eur à l 'Instituit catholique de PaTis. Le cc pays de la vie in1tense ", on l'a deviné, n',eist autre ql]e les Etats-Unis . M. Klein n 'eist pas t1ll nouveau venu. Il s'est fait 0oninaître en :F'rance par dies études· litté r airre1s ·et sociales qui témoignent d 'urn esprit génér eux, désireux d 'oriente .r .ses corehgiorun.aires vern de nouve11es méthodes d'action qui, à son avis, rar mèneront au catholicisme les symparthies éga.rées du peTUpleet des lettrés . Pour ce motif, l 'admi r able développement de notre reiligion alll. Etarûs-U niis devait nécoosairemelllt le frapper. Il a traduit 1a biographie
du Père He:cker, ~e _foooateUJT d'llll'e 1 que le nombre de1s croyaruts y socaci.t
c,œ1grégaiti on ~e1t1gie:u~e ne~te?J!elllt encorie inférieur à celui oonstaté aux Jllode,rne et a,mer11camsee . Pms il ,e st Etaits -Unis . L'Allemagne elle -mêmt. allé jucrer sur place de la valem del8 ne paraît pas être em. meilleiure slÎ.rocédls de l 'épisoopat d 'outrn- tuation. Mais ce qui distmgue avantageu~céan, et c',est,.le résmlt~t de ce~ observactiorusqu il nous hv~~ aiUJour- sement les Etats -Unis, c 'erst que le.8 d'hui en un volume de 3ü0 page~ no'l'.1--croya[ltsont conis,eirvéune édu rempli d 'ens ,eigil!ements des plUJSsug- cation chrétienne et que l 'Îiilcrédult, pr,oprement dit ne s·e rencontre guègestifs. Il nous fal]tchoiisir, nou'Slaiiss,erorns r e. La pœe.ss,e airut~cléricaley est entièrement inco11mue . 0 'es,t oe qui exde côté les page,s très intéressantes que :M. Klein consacre au préSlident plique qu 'il n 'y ait pas aux EtatsRoosevelt, à M. Carneµ;ie et à d 'a'll,-- Unis de jourrual catholiqrue. quoti tre1sg-ra1ndshommes de la grande ré - di1en.Une feuil1e hebdomadaire suf publique. Nous nous a:ttaicherons fit à r,e11rneignerchaque communauté plutôt ic_i ~ ce que dit ,l'aute111r.de la sur le mouvement religieux . Quant vie par·Œss1ale. Il y a la de gum nou,.. aux jou;maux quotidie'llis, ils ,enregistrent les man.if estations religieusë,s fair,e réfléchir . ave c auitalllt de plaisir et al]ta[lt de X que les manifostadéveloppement La premiè r e ohseryatioJ?- que nous 1 relèverons est celle-ci: « S1 l'on verut tiolilJSprnfane.s . Une pl'esse impie ou s'en teni r aux graindes lignes, il f au.c hameuse tomberait em. quelque1s se.. voî,r dans l 'Amé.riqUJeun pays où la maines sous le ridicule, ,SOUIS le mémoitié des habitaints· n'appartient à pris, ou SOUIS les pénailités de la jUJsaneooe con:fe1ssion religi,eme, tandis tice publique . Aussi 1e cardinal Gibque le reste se divise en deux grou- bons fait-il remarquer qu,e les journalis ,tes catholiques obtiendraient pes à pe,u près égaux, le moindre étant composé de catho,liqueis, l'au - plus de suœès en se plaçarut Slllr le tre, de prote stantJs de ,toutes s8!cteb. termin général que la perpétuelle Le pr &sri.dent RoroiS,eveltco1JJ1State que défense de la foi, en traitant les di- . les méthodiste1s ,et l es baptistes fo:r- ver ses questions de l'ordre tempo,rel me[l,tles deux clais,ses reEgieuses qui à la façon de tout le monde et en se mo'IJJ trant cathohque là seulement où dominent dans les districts ruraux. le catholicisme e,st engagé. tanè.is que le catholicisme s'est fait X la pr,emière place dans le,s viJletS.» Pour le motif indiqué, les catholiLa moitié des Américains ne se ratta,cheillt donc à aUJCune0onf e,s1sion ques iiœcrits sont des catholiques religieus,e. Qu 'on ne ,s',en scandalise pratiquants. Voici ce qu,e dit l\L l 'abpoi.nit. «En Amérique, nul n'est censé bé KLein de l'une des paro ,Î!sses de faire pa r tie d'une Eglis.e à moins d'y Boston: N otr e-Dame du Pe ,rpétuel-Seoours être réellement inscrit, d'en suivre leculte, d'en supporteir avec Ulll!ecer- compte da:ns Les 11,000 paroissiens. taiinerégularité les obligation:s d 'o,r- Je demande combien, ià-dessus, font dre sp,irituel et matérieL » La Fran- leurs Pâques. Le Rédemptmiste qui ce compte pour un pa,ys catholique nous reçoit me répollld avec étonneet cependant si l ',rnny jugeait nos oo~ ment que tout le monde les fait, à part infiniment rares; et religionn.ail"esà la même mesure que des ex,ceptiOOIB lesAméricains, il e:st très probable il aj,ou:te qUJeles sacr ements sont niê1
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me un ainimement fréquentés à h, Perutecôte, à Noël eit à la Saint-Pa trick. La plupart se cünfess·ent eL cm:nm.unient, en moyellllle, Ulllefois le mois ; et l ',on est obli gé die consa~r ,er aux hommes, aux f emmes , aux JOOn-es fi ll es, aux garço ns, des dima[lc1rns narticuliers, p,our r·e!Ildre l,e ministè1:e des prêtres un peu moins fa l igant. Le nremier vendredi du mois on compte sur 1500 à 2000 commun10ns. " M. K lein venait de vi,siter à NewY 0,1 k l 'ég lis,e Saint -Paul, et voici Ce qu 'il en dit: " En fait d'enfants absents, il n'y a que le petit nombre de ceux. qm onrt quitté New-York pour la saisoL chaude. L 'a ssiduité n'est pa ;s moin dre chez les grandes persorun,es, ain si que nous pouvons le c-onstater aux différ ,ents offices du jour . A chaq Uie me,s,s,e,l'ég lise ,est plei ne d'un nombre à peu près égal d' h ommes et de femmes; à chaqu,e messe, même à la grande, qui est chantée suivant l e mode grégorien, par ullle maîtrise de 75 vo~x. Les mauvais ,esprits qu'en nllilierait le sermon n'auraient, du reste pas 1e moyen d'y échrupper; aux ~e,s,s,es bas ,ses eHeis-mêmes,, on fait lies annonces e1ssentielles et on prêche cinq minu t es, si bi•e[lique, per Sûll'Ilen'est .laiss,é dans l'ignorance de la vie dre l 'Egli.ise. Un ca1enidrieT moosUJel, qui est distribué à tnus, donne, de plUiS,avec un résumé succinct des p:rincipan.1x événeme nts religi,eux, les informatioDJs nécessaires sur les fêtes liturg iques et sur les œuvr,es de la naroisse. Sauf en ju ill et et en août, le1s vênr,es sont chantées à 4 h. Le soir, à 8 h., une dern ière cérémon ie a lieu, où noUJs voyoDJs ·encore l 'ég lise presque ple ine, et qui se compos ,e de cainrtiques en. ang laiis, d 'Ullle instruction prat ique e:t du Salut du Saint -Soor:em ent. n ( ..4. suivre.)
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Objectionscontrel'abstil'J.en ce (Brochure en préparation) Première objection. L'abstinence est impossible. Réponse. - Comment pouvez. vous le savoid Vo us n-e l'ayez ja. mais essayé, et on ne peut due qu une chose est impossible, si on n 'e1t a pas fait l 'essai. Un enfant qui ne sait pas lire serait bien mal ven u dt s'écrier en voyant des carac tères mystérieux qu'il ne connaît pas , " je n'y comprends rien, il est un . possib lè d 'a pprendre à lire. n Qu 'il ,essaie d 'abord et il ch ange. ' ra de lang·age. En 1835 eut lieu à Londres la pre. mière réunion où l'on proposa à &li, ouvriers }'abstinence to tale. Lora Buckingham demanda aux ouvriers présents de re,noncer à toutes les boissons alcooliques. Un des ouvriers dit au nom de tous ses camarades que cette abstinence totale étai t une chos e abso lumenit impossib le. Lord Buckingham lui répoodit : « L'avez. vous jamaiis essa;yé 7 » La réponse fut négative et le conférencier dit remarquer que, sans une expér ience personnelle, il était déraisonn able d 'affirmer que la chose était impossible. Il fit promettre aux ouvrie rs de tenter l ',expérie[l)ce pendanit un mois et de revenir dans la même sal· le, au bou t de ce temps. Un mois plus tard, il y avai t une grande foule massée da!IlJSLe local choisi. Elle attendait avec impatie nce l 'arrivée du conférencier et celle des ouvriers . Ceux-ci parurent ,enfin et ']eur porte-paro le déclara: « Depuis la dernière réunion, pas un d'e ntre noU8 n 'a goûté un ve,rre de boiss,on alcoolique quelconque. Les premier ,s jours nous avons tr ouvé l'ea u bien fade et nous nous réjouissions à l 'avance- en
"""'sant au café que nous_ aurions à Cequ'un père et une mère .t >tl e déjeuner. Le p~em1~r ~am;~1 on,s n ·étions pas auss ,1 fatig u es eL e- doiveut faire pour leurs filles \i sés que d'ordjnaire. A la fin de /; seconde semaine, c~était mieux enUn j,o:urnal américain, ayant ouque notre vert un concou 1s sur cette qu est ion: rare: nous re~arqmons appétit était meilleur, q_ueno_tre for - " Que fe1 ons-nous de nos filles'? » a CP était i1Jus gu ~nde et a la fm de la Jonné Je piix à la rép onse \_,jU, suit: uatt ième semame, nô~s avons de 30 Laissez-moi d'abo1d vous uir,., ce ~ -!O chelings (le chellmg vaut 1,21:1 que nous n'en fe rons pas: fr.) en poche de plus qu_e ?'habitu J.. Nous n'en ferons pas des jrnde. Nous nous trouvons s1 bie:1: de ce 11es fill es sans Dieu, sans ci o) a ....ce, rég·ime que nous voulons contmue r., sans prière , sans religion.. - Da ns Le Dr Bunge, à Bâle, ré pond de la lutte pour la vie, la femme a besoin, plus que l'homme, de religion, . " Je ne puis a:ccorder à unl 11, e qui n'en a jamais fait la car, p lus que l 'h omme, elle est des ,-1Hative le droi t de s,e pr·ononcer tinée à souffr ir, et, sàns re li gion, le sur ce sujet . Nous qui avons éprouvé désespoir l 'at tei n dra un jour et la [~s deux système ,s, l 'abstinence tota - rendra malheur,euse. le comme l'usage modéré des bois2. Nous n'en ferons pas d0s jeusons alcooliques, nous seuls, pouvons nes filles évaporées , n'aimant que la décider lequel des deux systèmes a parure et le1s plaisirs; - à côté d 'eldroit à la préférence. Qu'on aille les on verrait passer le jeune homdonc demander aux Américains, aux me qui, cherchant une compagne, 5 millioTusd'Anglais s 'ils ont fait un s'é loignerait en disant: C'est beau, sacrifice, s'i l leur man.que quelque mais c'est trop cher; av,ec un,e pachose. Qu'o n le demande aux Norvé- n:~illefemme, c'e-st la ruine qui m'atgiens, qu'on v ienne 1e demander ici tend. en Suisse aux millier,s de personnes 3. NoU1sn'en ferons p as de&jeunes qui, depuis longtemps déjà, ont fait filles inuti les et méprisanrt le travail vœu d'abstinence. Nous avons seuls manuel , prodigues et ne calculant le droit de noùs prononoer ,nous, c'est- pais la dépense, orgUJeilleuses et metà-dire dix millioills d'hommes nous tant leu r prétention trop haut, rê déclarons d'une voix unanime : rien veuses et bâtissant des châteaux en ne noUJSmanque . Nous n'avons fait Espagne, ig·norantes et sans instrucque gagner en ca-pacité de travail, en tion . bonheur, en courage., en joi e,s. Si cela Disons maintenant ce que nous f en'était pas, on ne se soucierait pas r ons de nos jeunes filles : de ,srrivre notre ex emple. Or, il e,st 1. D'abord des chrétiellill.e-s, de co11strun:t que le nombre des absti- bonnes, d 'exceHentes chrétien,n es. nents augmente sans ce,sse partout Sm Je terrain de la r,eligion allons où des sociétés d 'abstinenoe onrt été aussi loin que possib le, jusqu'à la fondées.• Jamais, et en aucun lieu du piété s-olide et bien réglée. Suir cb monde, on n'a constaté un mouve- poin t on ne saurait jamais trop faimeilltrétrograde de l'abstinence. » re; la femme forte est toujours l a Chan. Jitles Gross . femme profondément religieU1se. 2. Ajoutons: De,s ieunes filles sérieuses. La vertu s:era toujours le plus bel ornement de, la vierge chré••
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Et, chose remarquable, qui est du même coup le plus bel hommag ,e ren. du à la vertu, les méchants aus,si res. pecten,t l 'homme de · droitur ,e et de noble caractère et méprise nt 1~ compagnons ou les imitruteurs de 1euliS propres désordres. L'autre jour, l 'em pereuT Guillau. me célébrait le 43,nean_rni.ver,sairede sa naissance. A l'Université de Fr ibourg, l;a s.ection allemande a fW cette circonstance par un K aise. kommers où plusieums mag isL a s ,sont intervenus et dan.'S lequel les orateUJrs ont vanté chez Guillaume II les qualités de l'époux, du père de famille, de l'homme privé, et les mérites éclatants du personnage p:ub]ic, capable, appliqué à ,son d1woir, aimant son· peuple, travaillant à le rendre prospère et heure-m:. Eh bien! figurons -nous ce que serait devenue la brillante soirée universi taire si un assis.tant avai t pu dire, san,s crainte de contradiction-: " Not re empe,reur a l'-eDJferdans son lllénage; il ,se comprome t avec les financiers véreux, prélève des bénéfices sur de louches, spécu lation s et exploite de pauvr:e1sfemmes en exil•. Toute la joie fût tombée ,soudain; l'on se fût retiré l'âme , navrée et le cœur profondément blessé. En AlJemagne, l'anniversaire de l 'cmpereur a rervêtu un éclat inusité et donné lieu à des ma:nifestaitions particulières de respect, d 'admi ration et d'amour. « Notre empere u1, Conditionsdu respect · a dit le président du Reichstag-, comLe respect ne se commande pas ; te de Ballestrem, depuiis son avèneil faut le·conquérir par le mér ite per - ment a.u trône, n' a eu d'autre ambisofillllle l, la dignité du caractère et la tioil1que celle de maintenil" l 'état de bonne conduite. Sur le trône, sur un paix, pour le bien du peuple allesiège de premier magistrat ou co'lli- mand, et pour le bien des autres nafondu aivec le commun des nwrtels., tions. " Nous avons un emrper,eur .superL'homme est estimé ou méprisé ,sui a-t -il ajouté, que les autres nabe, vant qu'il est honnête, juste, faisant le bien, ou incor :r,ect et s 'aidonnant tio[ls nous envient; elles montrent même souvent leur rancUlJ.leet leur au mal.
tienne, un bien qui srurpass·e tous 1 l e1t:. autres, même la fortune et la richesse. 3. Il faut dire encore : Des jeunes filles laborieuses, aimant le travaL. quel qu'i l soit, comme une grande chose, parce que c'e,st le devoir. Il y en a tro,p malheureusement qui ne ,savent faire qoo la demoî.,seUe. Qu 'on Leur apprenne à prépare-r un repas convenable, à laver, à repasser, même à faire le pain; une excellente cuisine évite bien des frais de pharmacie. Des jeunes filles économes qui savent bien acheter et faim compte de leurs dépenses. Des jeune ,s filles judicieuses, comp1,enant qu'un honnête ouvrier en tablier, n'eut-i l pas UIIl sou, vaut mieux qu'un jeune homme élégan t et vaniteux. Des jeunes filles positives, laissant le romanesque aux romans, aimant la maison pat erne lle, se pla isant à ]a parer de travaux de leurs mains, et à 1:orner de fleurs ·; Des jeunes filles ins.truites, surtout aiu point de vue de la re ligion. Dès lors, qu '·elles sachent la musi que, ltt peinture et les am.ires a:rts d 'a,gTément, pourvu qu'elles s·o.ient ce que je viens de dire, elles seront heureuses, trouveront leur voie, et la Provide.:nce fera le reste.
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'aJ.ousie <le ne pas posséder un semblable monarque. Aussi nous .soutien-
drons la potlitique de l 'ernpe.reur p<>urlui pliaire et plaire au peup le allemand. "
Heureuse une natiou qui peurt ain -
si man~f ester p our son chef un respect umivernel, une sincère et affec-
tueuse admiration ! Malgré des fautes, des défaillances et certains fe·r ments corrupteur ,s, un tel pays gran dira et deviendra inébranlable. Guillaume II 11 'a pas peur de pro n oncer le n.om de Dieu et de proc lam e·r la néc,essité d 'observeT la lo,:. divirue. Cette religion n'est point chez lui de sm·face et de parade; elle règ le au contraire sa conduite et élève Ja dignité de rson cara.ctère. Sa foi esrt accompagnée des œuvre,s, et c'est pourquoi il est reconnu grand et sera proclamé grand par l 'historire. Revenons à notre texte ·et di,son s : Poitr être respecté il f aid être respectable. Ni ordre, ni élévatio[l, ni belles paroles n'y font rien.
Variétés • LE TROP INGENIEUX BOULANGER. - Par oes temll)s de réc laime à owtrance, certain bo·ufanger avait œ.iu faire 1meirveihl1ee!Il ll()posant sur sa vitiriine cet ia.v.is ,cafügra
p uis ,vingt , iP'Uis trente, fh'eŒlt ill."!l"U!PtiO'llà la .s u ite il.es 'lldles des .autr es, iJ.}rétendant touitee avmr ga,gné . B ient ôt i1a boUJtiique fut eniv,ahie pa.r iune fouJ.e hUJr'lante, et iJ f,aJlut ,aUer chercher ·~a poUce. Le boulan ger collljprit un pieu t aa1d ,qu' fil éta it pri s à s,on propre 1Pdège.
- · tt~' .A.BERltATIONS PEDAGOG I QUEtS. Un ,père d:e fa.mille ,a tl.'aJ!l:smi!sà Œ',,I~a:rttal" de i1a Ch !l/Ux ,d,e-l< 'onidls la ·COII}ied ' llill ilm:fülèl!:n ,e ,que ,S(J(ll fi1s, g,a.rço=et -de 8 a,ne, a "-'!IWiPO ,rté <lern,ière ment de J'éco!1e comme devo,ir à faire IPOU J" le lend ,emai:n. ' « N 011s:Lruis1sero1I1S !La irepr oliu ction des deux l]}ages de oah.i.ei· cou.ve1-tes de ch1ff1,es que Ja réalisation de ce problème ,a :ruécessité é,crit le jo,uo.,rnaJ. I1 ,s,uff.i.r.a d'-i,ndiquer 1Si1~plement . qu'JI y avait ·en'llre autres Ja rmU1ltiiPli,cation s uiva!llfte:
5101520253,035 X 35,3025201505
.~rès
u.~. trav ail mentall ùowt on s 'fana gin~ aisemen,t l mtêr êt, JJe garçon ,a troUJVé Œer é,sUJ ltat. Le voici:
180096521533,75778242093675 Nou ,s av.o,UJoillJSsdn,cèrea:nenrt ne {Pais 3/VOiÎir V'ériiffé. Ce n'est ,prus tout U y ava it ,encore u:ne dlvi:siOlllq,ue voici:
71421283442000000: 24538714212 Le malheu;reux g osse ,a 1·éUJ ssi à iLa fafa-e et a trouvé: 2910556,25. Ré .s uJtat q'ue, bien entendu, nous n'avotllS pas vêrifié non plius,. NU'Uls.n'ajou terons r ien à ce petit expo sé· les chiffres {Pa,rilent d'oox,mêm.es. >> •
La grande question
phié: « Les cJc~ents .sont préven:u:s qu '1UJnede mes
brriodhesmjses en v,ente le 31 dêoennl:>i·e,cou· tlenldra une pièce de 10 fT1lllI1cs.De p l1u s, le pginant aura doxrit, le lendemain, à 6 do ·11r u.iilles die ibrioohe.s. » ,L'effet fut IIIlagnilfique, Ies br ~oches fl'einlevèrent ,comme id.~1 bon iI)ain, et le coimmer omtse fe.lici1:.a.'it de son stratagème. HéJas! 1 ne 1devai,f IP3JS .tM,deir à ·dêcihantea·. Le ~ffillliffilla1n, en ef fet, à ~a pre.m.ièr e heu .. !!, 'llne accorte mê11agèr ,e, a.·.o u1ge de pla.isill", le P'l"ésentn.it, un,e p iécette ,d'.or à fa mam . 10'est moi qui ai gagné>>, dit-elle . .Arr>,rès l'aivoirf éil.icHée et lui av oi,r Ternis les ga118.ux promis, notl·e bou1an·ge.r regagnlLit soü four,10il1squ'u'!1e nouveil.J,e ,clienrt;e , puis deux,
~Illfallllt, ·COlllJnaits-tucett e ques tion qu,i remp l11t ·et na ter:re ,et Œe .cleil, et ~a mort et il.a vile? SaJ,s-tu c:e que ,s.i,g.nilfi.e ·cette [Jihrn1se,qun retenf1t aupl'ès >des bercea;ux, fu.,3/Veo.is, e 1a tom be e1: ;r,évei'l:1e[es éc ho s de ['étermrité? Ellie n 'a que ti:ots petits mots, cette phrase, ·rna~s M'a,iehl,e a·.erufeume lie s,e m•et ,d,e :l'IUIIl'i'Vlffiis: me s.fu?
- OUJi, mruman, j e t'rume , iJ.iui,d;Ls,airs-tu. Pen.c hiée :~ur ton ,petit ,lit , ta mère, u u jowr , te ,conteun,pllmit a vec d,es y,eux rayollJ!'IJ3Jiltsd!e te.rufü,esse; eiHe t e ,posait ~a girande qu,estion. Tes lèV'l~eisme ;pourviaümt '1uri ["épo11cl:1•e·lfilfill!J en .sou,rlant, tu ù.ui tend:Ls tes {Pefits lb11~s. ]),!il~ n ',en demam,c1ruit ipa,s da-vaJ!l.t~e.
Suplémentgratuit à l'Ecoleprimaire 32
Février 1906
bE.
la fŒ·êt. Il r,egarrde les étoiles et rêve. Tout Henrrenx ,e.Dlfant! HeuQ·e:use mère! Si elle ·à CO'll[l, ime vo 'ix descend d,u CÏ'el et 1es êtoi. n' ava it' pas lu la ,réipons ,e oo.n,s tes yeux, so~ 'les il'i:nterrogent: No,u,s aÎJliles-tu? - Oui; a1Ji8. cœur sie s,erai t br1sé; le chagrin ~·ruura it tuée. Mats ma.intenant' eHe saut ce qn 'e'llle vo,u;Jait si lotn ,q ,ue ,re mont e.nt :mes -soruv,enirs, je VOUa ,sruvoiir; ,po,tU' toi, eHe ,est ,ca[Pab1e ,de ,s'lllPIPO'l'- al a1mées. Et s ur ·Jeur com1eiil, 'le {Petit rpâ~ va à I'écQl1e. rn füavailqe ass1dtlme.nit tout le ter to ute s ,les privatiorus. Que ,l'UJiJiaut -hl de jolUll". Le ,so<iT, toU(ÏOJUll.'.S seud , i,l reprenid sa pll,us? 'l'u l'as 1•éco,mpensé,e d'avance. Tu rus g,i·,a.11diet ,chacun a ,demrun,dé â sorn com1versa.tio.n avec J,es êtoHes . Ses ,ca1IDairadea ne Ie CO!Il/p11ennent ,pas. Mats quelque joUJr tour: Norrns a i,mes-1Ju? Si tu n,e les alnlaLs ill devi.erud ,ra un grand ho,mme. ' p ru.<;,tes aim~s ne s1erai'e nt pl us tes ami,s; un grruDJd vi-d,e ,se feral,t da11s ton ·cœu1r. Mais ~i . Un pr.iiilJce iJJ>UIÎssarnt est .aissils ,Sllll " IUJll trône. tu 'Les al.mes, tu ne v.eux !l)as leru,r ,mrun,queu:, l'l de;mrun,de à .son graind p,eu~ ·e: M'ai.mes. et iws te ;p,ardo=ent tes défM1ts à cruuse die tu? - Oui, rédJ·Olll!dle 1Penl1Ple, tu ,s,ai,s bien ton affection. q u:e je ,slllis f:iidêle. Ne te }',a,i-j ,e [Pl!JS1Proruv6 de[)u.1s ilonigt,eim11i,s?Et foi ,am,s1si, tu ,m'aimes, Et ,partout, et t·oujours, i!l en ,esit ,aIDJsi. Le rinoe• iJ.)ay,s natrul, s,ais-tu rpou11,quo.i i~ .ni0rus dOOlJI!Je n'est-ce p .ais? - Bien ,sÛl', répLiqu,e ' ~e 1P ne>un·iture, vêtement et habi taitton? rpom:rquoii c'est ,molll d,e:vok et :c'est ·rha ~oilre; je •aussi proové pLus d'=e fo~s. Ce ,pri.noe et to,ut iJ est si v,ei1doyrunt en été? Ceiia1nement, ciela est 'UJll do n de Di.eu. Mais c'est <notme -ce ,peup we ,sont uai~s, d,3,11sLa joie ,comme dame 'le c ha ,gr.i:n, et ,c' eist, ,ma,J,g,ré Jies 1sou,ci:s de l'e1a tPatrd ,e féconde et [J)IL'o ,s pèr-e. amcmr qui :1·,e.nd Si, 1·,füutés [lai· sa [)a11v:i·eté, no :u,s '1'rubandon - .x:isten,ce, qe ll'ègn e de la [Paix ,et de i',ha;r. ŒLiOIIIS ,, el ~e deviemdrait comme Ja NouvieMe- monJ,e. Zemble , ,cette gr ,ainde île de la Mer g.Jacia,le ·Ma,i,s la même q1t1,estfon monte rpl1u,shaut qud, mrul1gu"é•son ,so~ei~ de six 11I10Ls , 11'sestleenet ll!e ,s'ai·J·ête qu'..au trône du Torut-P.uissant sevœile sous des ruei,g,es éte'l'n refü!ls ,e.t ille [Peu,t To utes ~es CJ:éatlmes, !P~arres, !})1la1I1Jtes, 811lii· [P1:odiui:rele anoim.d:re biriJn >d'he11be, o:u ,co,mmt maux, ,étoiiŒes et deux deilllallJl:1ent à Dieu: Ie Sahara q'UJi, bien qrue sans hiver, .ne ,COII1- Nou1s aimes-t u ? - Ne ,savez,v011s [l)aJS,, r~lld ,nal't nJi J,eis !lil..b11·,esnJi ùes f l eu;rs et JJJ'est ql\lle 1e Père d,les.te, ,qUJe lia création tof\lt entière :le 1S1ai ble br(l'lamt S101uweivé en toru1r'bi'.111onis 1P~1 est 1U1neœww,e d '=ou,1 ·? V.ou,s', lhom,mes, en 1e ,simorun. ,PllJl.1:~cuUer,ne V·OUJS ai -j,e IPWS [10um,s,, vêtua, (Protégés, édruiirés , ,de[Pruis 1e ,coa:nn1encement La rpauvr ,e l)}etite be11gè.11e ,gar11de son trouioo.tl"isté en, tOlllli!)eau d,a1I1JS 'La forêt. Le ,soulfiiLe d'll ![)r.iTutemps d,e,s tieJtillPS? VOJu,srm' ruvez -c mu1rmuxe ,drun,s les branches et 'Le boŒleau OJUj ballllt danis l,e rp1éclhé. Mail'! je VOIUS a:i ·donlllê 1lill Saiuveun: qui a sou.ff,ert et ,q:ui ~st JDOQipour •dem1a,ndie: i),f'iaimes-tu? ... Onû, 11•é[>oiILd-e!IJ1e ,rê·. Pamvres enf\runts, voos v,oyez bien "que v,euse. Et ,l'a rb1-e est aigï,tê juisqru/,en. ,sa mo ,Ell- v,e)Uls je Vü'U!S l!Jime. · 11 ,e d'une joie prolf.\on,œe. Da ,sève rmcmte et Et toutes Je.s voix die 1'UIDiiver.s éclatent en CO'Ull't:sol\l/S,son écoœe, et t!ies .feuilles se dêacti.oillls ·de grâces: .Oui, oui, ~iépèteint-eMes à rpio1ent , m11·ies t·.ameruux . 1 M'aùmes-tu? dût 1),e,Clhaimrp au iJ.Jaor&an, quii 1'env.i, notre Di,eu esf ,1·em,p,Jide rmisérioorde et de girll,oe. !Jie·cu ltLve . Bien ,sfu: que j,e t 'ai.me! Et ,arnssiEt -voici ,que DJeu: ipafJ.1Ieà ~'homme da,ns 1re tôf, drun,s 'la terre, êcaos ,e:nt ù,es germes; et 1,es anu11m1t1il •e du vent, d'airts d·e b1"Ulit,d,u tOillller.re ,m·iilJJS d'h011·b,es fl•i.s,sollllllent dou,eement au et dallls sa ,coi1JJscie1nce: : Po,u,ssorus vite, vent rd:u ,s•oil: ,et mU111mu111ent .M',aimes-tiu? M'rumes-tm,? Cettle ,question !Sloyonrs <le beaux érpls ,et :dOilllJJo,ns,diu rpatn à rete!!l,tit jll!s.qu'au fond ide ill"O&e être. 1J10tr,e ,aimi. Q,u,e ;r,érpo'Il'diro il!s-nous? Ba1ss'OII11sŒ13,tête et ,M'aùimes-tu? dit le v,aiisseau a:u ma1 ·in . .Si tomb001Js à genoux. 0 notre Père, nous Œe88.· je t' ,a.ime ! Ml!Jts ,peu.x:- tu en doJUrœr? Et .au,SJsl· 'V Ons; ,nou:s ,devriol!l;S t'aiimer p a~· de.ssus tant tôf '1e v·ais ,seaJU arp[Pe1le Jie v,ent. Vite, vite, c~-i·e-t -iil, .mon ami est [lres rsié d,e 11'10111lreraiu ,et [Prus1ser not.Te v,ie à faire ta vollomtê. Mali nous s01mmes ,de 'I)a,ruvrr ,es péoheU11s, oublieux [)Ol't. de fon a,m0JU1r.A. camise rdou Chri ,st, ruiie pitlê M'aimes-nu? demande au fo11•g,e.ronŒe f,er ,de nou,s: doonne,nous ton Saim.t-E;S[prit. - Si q,ui 1ro1ugit am feru. Bel:lie ,q,uestio,n,! s'écrie il'oue Très -Raut, ,de route voe , You1s m' ·ai.mez , ,dit •L vri ,er ein foaiJ.)iJ.)antvrgoureu,s,eroe nt '1'10I11cilium tJ.,e fume, à ,cause de m,iiii, a,Lmez-voos all991 et tout dm:r ,qu'hl est, ile fer pli,e comme un 1eis ;uns ~es amtr,es. Sera:it-,iJ iJ.)o!SsiMed'aimer b1·in d'osier en,h·e SI!ISrmaiinJs ha ,bil1es. il1otre Père ,céleste en lh,ai,ssant illOS frères? TOPELIUS . Un paiu,w,e peitif [)âtre er,re, iLe 1sodr, dans
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Un apôt re de la charité prenant les fers ·d'un galérien
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LE FOYER et les CHAMPS
Le Galérien Sur les bords de la Méditerranée, au milieu d'un pays enchanteur, se trouve la petite ville française d'Hyères. Ne devrait-on pas croire que cette contrée, si remarquab lement bénie par les dons du Créateur, ne nourr it que des homme~ heureux et qui senten t leur bonheur; cependa nt cette ville à l'apparence si belle cache bien des peines. Là vivait une famille autrefois heureus e et béni e de Dieu, aujourd'h ui plongée dans un cruel malhe ur. L e père de famille sous l'empire de mau vaises compagnies venai t de se renor e coupable d'un meurtre par suite de bra connage et condamné à six ans de galère à Marseille. Le jour où ii y fut conduit il renc@tra sur son passage un cercueil qur n'ét ait auivi que d'u n prêtre et d'un enfa nt de ,hœur: « Qui ensevelissez-vous là? » demanda-t-il aux porte urs. Le vieux Léonard• répondit l'un deux, qui ne connaissait pas le prisonnier. Léonard leva les yeux au ciel, puis, cachant son visage dans ses mains, il éclata en sanglots en disant: « Voilà déjà une des tristes 11onséquencesde mon crime. Quatre années s'étaient écoulées, lorsqu'un homme de Dieu vint visiter les galères. II avait environ 50 ans: sa maigreur scmblaitprovenir ou d'une maladie mortelle ou de la fatigue d'm1e vie austère et active: il était vêtu simplement, et l'on voyait dans son regard et sur ses traits tant d'amour et de bienveillance, qu'il semblait destiné à porter la consolaiion et la paix dans le cœur des opprimés et des pauvres. A. peine arrivé à Marseille il se présenta à l'in~pecteur des galères, pour obtenir de les visiter. Les forçats étaient attach é" au \'1 i, seau avec de lourdes chaînei,, leur8 vi:oa~es pâles et décharnés les fai1mient ressembler à des morts sortant de leurs tombeaux plutôt qu'à des êtres vivantR. La plupart d'entre eux remplissaient ln, pénible tâche qui leur était imposée, d'un air de sauvage llravade, et ne pa-
LE FOYER et les CHAMPS
raissaient occupés qu'à méditer des plana de vengeanqe contre la société pour le moment où ils seraient rendus à la liberté. Quelques-uns seulemen t semblaient Aentir la honte de leur position et baissaient les yeux lorsque le visiteur passait près d' eux. Parmi ces derniers se trouvait un jeune homme d' environ tre nte ans, dont la figure frappa singulièrem ent le prêtre. Quoique la souffrance et la fatigue eussent laissé des traces profondes sur son visage, tous ses traits exprimai ent l'humilité, la patience, le repentir et la résignation. Le missionnaire vit même deR larmes sur ses joues amaigries. Emu d' une profonde pitié, le visite ur inconnu s'approchadu jeune homme et lui dit :((Mon ami, tu pleures, qu'es t -ce qui t'afflige ai vivement? » Le prisonnier leva ses regar ds em. prei nts d'u ne douloureuse tr istesse -vera celui qui l'inte rrogeait si amicalement, et fit signe de la tête que personne ne pouvait soulager sa misère. - Dis-moi ce qui t'afflige, reprit le visiteur avec instance; peut-être pourrai8-je trouver un moyen d'adoucir ton chagrin. A.s-tu besoin d'argent? Je n'en ai pas beaucoup, mais avec l'aide de Dieu je trouvera i des amis bienfai~ants qui viendront à ton aide; le peu que je possède t'appa rtient. Le prisonnier gardait le silence. A.près avoir de nouveau indiqué par un signe de tête que ce n'était pas là ce qu'il désirait, il prit enfin la parole. Ah! mon père, lui dit-il, l'argent ne peut ni faire cesser, ni adoucir ma souffrance . J'a i tout ce dont j'ai besoin pour soutenir ma misérable vie, et d'ailleurs elle no vaut pas la peine qu'on s'en inquiète . C<:lqui me pèse sur le cœur est un fardeau qui me tuera bientôt, je ne peux plus Je rnpporter. Des larmes interrompirent le discours du forçat, cet homme grand et vigoureux pleurait comme un enfant. Prends confiance en moj, dit encore le mii.sioanaire, peut -être me sera-t-ii possible de te consoler oudu moins d'adoucir ton chagrin. Il n'y a point de peine si grn-nde qu'elle ne puisse être allégée par lee pa -
roles de notre Père tout-puissant et miséricordieux. . . . · _ Oui, s'écria le pr1sonmer avec un , entiment de joie; et vos paroles prou8 nt la ver1te ' · 'd e ce que vous venez de ve ' depm~ · qua tre ans d.ans IDe dire. Je sUis ce triste lieu, accomplissant chaque Jour les travaux les plus pénibles. e: les pl~s humiliants; de quelqu~ cote que Je tourne les yeux je ne vois que des compagnons de peine, je n'en tends sortir de leur bouche que des murmures ou des jurements. Vous êtes le ~e1;1l,mon père, qui depuis qua.t re ans, m ait adress~ d~s paroles bienve1lla_ n:~s; le se~l , qm ait montré quelque pitie de ma m1sere. Votre sympathie pour mes souffranc~s es~ pour moi comme un rayon de soleil qm vient échauffer et consoler mon âml'. Que Dieu vous en récompense, car maintenant j'ai senti qu'il y a encore de la pitié sur la terre. Je ne te quitterai pas, lui dit le mission · naire d'un ton plein de compassion, sans que tu m'aies confié le sujet de tJa 1muffrance et de tes chagrins ; peut-être pourrais-je t'être de quelque utilité. - Eh bien ! je vous dirai tout ; c'es t déjà une consolation pour moi que de vous ouvrir mon cœur. Je m'appelle Léonard, je suis le .fils d'un fermier d'Hyères. Mon bon père , homme honnête et pieux s'il en fût, ne m'a donné que de bons exemples et m'a élevé dans la crainte de Dieu. Mais j'étais animé d'un mauvais esprit; la société d'hommes irréligieux et légers m'entraîna dans une vie de paresse et de plaisir. Je tombai d'une faute dans l'autre, je négligeai ma femme et mes enfants, je ne pris aucun soin de mes affaires; bientôt je passai mes jours et mes nuits à bracon° ner. J'étais entré dans une route qui me conduisait drôit à la perte de mon âme. Mon bon père me fit un jour avec sa bonté et son indulgence urdinaire quelques réprimandes sur la vie que je menais; ému de ses reproches j'éta is sur le point de me jeter à ses pieds pour lui demander pardon. Malheureusement ma pauvre femme survint, la fausse honte
prit le dessus, je me crus joué par mon père et par ma femme; pour échapper à leurs prières et à leurs avertissements, je m'enfuis, le cœur rempli d'un sentiment de vengeance contre l'humani té tout entière et j'entrai dans une forêt. Là j'ai rencontré un garde qui voulut m'empêcher de chasser; je l'ai frappé et laissé pour mort . Maü, le garde vivait encore, il m'a accusé; j'ai été pris et après un long procès, condamné à six ans de galère. Quelque humilié que je fmise de ce jugemen t, la souffrance à laque lle il me condamnai t n' était rien en comparaison des remords de ma conscience. Mon procès avait absorbé le peu de bien qui n'avait pas été dissipé par mes prèmiers désord res; ma femme et mes troi~ enfan ts furent réduits à la misère, et en sortant de prison je rencontrai le cercueil de mon père que le chagrin et la honte avaient conduit au tombeau. · Ici l'émotion empêcha Léonard de con tinuer. Le missionnaire lui-même était si vivement ému qu'il resta un moment silencieux, ne pouvant exprimer les sentiments qui agitaien t son cœur. A.u moment ov il allait adresser quelques mot~ de consolation à Léonard, celui-ci continua: · Cependant cet affreux souvenir n'est . pas la seule chose qui me tourmente. ~e suis maintenant plus malheureux que. Je ne l'a i jamais été. Je viens d'apprendre que mes pauvres enfants et ma chère Sabine sont près de périr de misère. Ma femme épuisée de chagrin et de souffrance ne peut plus travailler. Mes enfants sont encore trop petits pour lui aider. Tous les miens sont exposés à mourir de faim, par ma faute, par mon infâme conduite. Je suis le meurtrier de mon père, le meurtrier de ma femme et de mes enfants. J'ai détruit leur bonheur et le mien. A.h ! si j'étais libre, peut-êt re ne serait -il pas trop tard pour sauver les miens et les arracher à la misère! (A suivre)
LE FOYER et les CHAMPS
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Chef d'orche~ trededixans L'ignorance
«Il y a trois sortes d'ignorance: ne rien savoir, savoir mal ce qu'on sait, et savoir autre chose que ce qu'on doit savoir.» «L'ignorance toujours mène à la servitude.> I')'abord orne rien savoir>. Que peut l'homme qui ne sait rien ? Son intelligence ressemble à une chambre fermée à triple verrous, il y a peut-être des trésors dans cette chambre, mais ils ne profitent jamais à personne, car jamais ils ne pourront sortir de leur cachette, il leur manque la clef qui ouvre tout : l'étude. Pauvrti ignorant, jouet des uns et des autres, Ravie sera une misérable chose sans valeur, sans profit, sans lumière. S'il est ignorant par une suite de circonstances fâcheuses, il faut le plaindre sincèrement; s'il l'est par sa faute ... eh bien il faut le plaindre encore, car un jour ou l'autre il rentrera en lui-même, il s'apercevra combien il a été maladroit de ne pas s'instruire alors qu'il le pouvait, il regrettera et il souffrira ... La troisième catégorie, • savoir autre chose que ce que l'on doit savoir• donne une série de caractères très amusants. C'est le comptable ignorant en chiffres mais très fort en versification, c'est le tailleur ratant son habit parce qu'il assemble dans sa tête deux notes de musique qui ne veulent pas de l'accord. Il faut déplorer l'ignorance en général et essayer de la faire disparaître le plus possible. Elle est la cause d'une infinité de maux physiques et moraux, elle abaisse l'homme, le rend mercenaire ou le dévoie. Un philosophe a dit : «L'homme peut à proportion de ce qu'il sait. » Ajoutons qu'il faut savoir beaucoup, savoir bien, et inettre ses capacités intellectuelles ou manuelles au service du bien.
Un enfant de dix ans, Max Darewski a dirigé au mois d'octobre, à Londres au Crystal Palace, un orchestre de 5,000 exécutants. Malgré sa jeunesse, ce précoce -musicien n'éprouve aucune nervosité. -
c. Quand j'avais dix-huit mois, racontet-il, maman m'apprenait déjà à battre la mesure. A l'âge de cinq ans, je conduisis mon premier orchestre, qui comprenait 70 musiciens. Depuis C1Jtte époque, j'ai dirigé de nombreux orchestres dans toute l'Angleterre. « Je suis très sûr de moi. Je connais par cœur toutes les parties d'instruments, et, vraiment, je ne sais pas comment j'ai appris à conduire, car, en réalité, je n'ai rien appris du tout. Il me semble que cela m'est venu tout naturellement., ~
Les plus petits nains dumonde
Louis. En e~et, ils sont les plus petits individus existant. Juan et Martina de la Cruz frère et œur étaient le second et le troisième 8 nfa~t d'une famille de huit . Leur frère :îné demeurant à Manille, a 36 ans, et JJ1es~re 1 m. 70 de hauteur; son poid8 normal est de 51 kilos et demi. Martina, qui vient immédiatement après, est âgée de 3,t ans, et mesure 71 centimètres. Juan le troisième en âge, a 29 am et mes~re 72 centimètres et demi.
Leurs parents et les cinq autres enfants, lesquels sont tous morts, étaient de la taille et du poids moyens des Philippins. Le frère et la sœur ont 9 et 10 pouces, soit 23 et 25 centimètres de moins que le célèbre général Tom Pouce. Juan dit que le bon Dieu fit sa sœur petite, et, alors, pensant combien elle serait seule, il avait décidé de lui donner un frère qui serait de même taille à 2 centimètres prè9. Juan était marié et est père d'un enfant de 8 ans, lequel est de la taille des enfants de son âge dans l'île. Sa femme, qui était originaire des Philippines, avait une taille ordinaire et est morte il y a trois ans. Juan et Martina sont néi, à Paniz, île de Panay, et étaient à !'Expositionde Saint-Louis, comme nous l'avons dit au commenceme_nt de ce récit.
courte stature, les cheveux longs et attachés par un ruban jaune, revêtu d'une longue robe de toile d'une blancheur immaculée, l'étranger tenait en main une baguette, et à son dos était suspendu un havresac rempli de brochures.
Cet individu qui se fait appeler Merva, l'apôtre de la vie naturelle, est d'origine belge. Autrefois consul aux Indes hollandaises, il a quitté ses fonctions il y a cinq ans pour «retourner à la nature 11, et a fondé une colonie sur les bords du lac Majeur. Les «colons, ne mangent que des fruits et quelques légumes, et réduisent leur habille ment au strict nécessaire . Ils dorment sur le sol nu. Merva a fait au cours de ces derniers mois un tour dans le Midi de la France, afin de recruter de nouveaux adhérents. On ne dit pas qu'il ait réussi . -~-
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La.vitessedes oisea. ux -
Unefemmehaute de O m. 71, un homme haut de O m. 72 Ces nainR philippins sont les plus intéressants types anthropologique s parmi les étranges tribus que les Philippines ont envoyées à !'Exposition de Saint-
Merva l'homme nature ~
Pendan t tout l'été et depuis le commencement de l'automne, les habitants des vnl es du Midi ont été très intrigués par le passage d'un étrange pèlerin. De
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Nombreuses sont les personnes qui s'effrayent lorsqu'on leur parle des locomotives atteignant sur de courtes distances et en palier seulement une vitease d'environ 120 kilomètres à l'heure. Quant aux automobiles de courses, elles arrivent à couvrir 1 ou 2 kilomètres à une
LE FOYER et les CHAMPS LE FOYER et les CHAMPS
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allure de 160 kilomètres à l'heure .. et dans les autres p~ys ; ce11vents funestes sévissent i;urtout dans les pays chauds. on donne à leurs conducteurs l'épithète Suivant les pays, ces tempêtes prende casse-cou. A côté de ces chiffres raisonnables, les nent des noms différen ts: typhon en oiseaux plus heure ux, peuvent en toute Chine, tornade en Amérique. La tornade tranquillité faire d'extraordinaires ex- est un ouragan terrib le, rasant les villages entiers, abattant les maisons, enlecès de vitesse . L a caille couvre 17 mètres à la ~e- vant bête s et gens, dér acinant les arbres. conde, soit 60 kilomètres à l'heure. Le pigeon-voyageur 27 m. à la sec., iloit 100 kilom. à l'heure. L'aigle, 31 m. à la. sec., soit 112 kilom. environ à l'heur e. L'hirondelle, 67 m. à la trnc., soit 241kilom . à l'he ur e. Le martinet, 88 m. à la sec., soit 316 kilom. à l'heure . Et ces <•plus lourds que l'air» sont dirigeable s ! On comprend dès lors que les hommes, amateurs de vitesse, cherchent à les · imiter pour aller plus vite, toujours plus N oh-e dessin montre une écorce d' ar. vite. bre ayant subi la tornade , et conservée à la ~ociété météorologiq ue de Londres; les brins de paille et les écha rdes y ont pénétré comme des aiguilles et y sont si profondément plantés, qu'on aurait grand mal à les retirer. Dans certaines contrées de l'Amérique TY1 1hon s et f.oroades.- Terribles ravages du Nord, la tornade est si violente, qu'on Il est assez difficile de se rendre comp- a construit des huttes souterraines, ou déte de la vitesse du vent; donnons quel - passant très peu le sol, pour les sousques points de r8père: lorsque le vent traire à la prise du vent . fait 1 mètre à la seconde, le coura nt est presque insensible, et la fumée d'une cheminée d'usine s'élève pre sque verticalement dam; l'air; lorsque sa vit esse ei;t , de 3 mètres à la seconde, les feuill es L e village le plus curi eux d'Europ e, d'arbres commencent à s'agiter; à 7 ou 8 mètres, les rameau x sont secoués; à et peut-être du monde entier, est celui 10 ou 15 mètl'eEI,les branche s et les ar- de Carracross, situé dans une île de la bustes ; à 20 et 25 mètres, les arbres plus côte occidentale de l'Irlande. Il se co"mforts ; à 30 mètres, c'est déjà un vent pose, en fait de maisons, de dix-sep t code tempête, qui fait tomber les chemi- ques de navires, jetées sur la côte par nées et les ardoises; à 30 ou 45 mètre s, les tem pêtes de l'Atlant ique et traînéeR c'est l'ouragan qui abat les arbres et les dans l' intérieur de l'île par ses habitan ts. L'une de ces maisons date, paraît-il de toits des maisons. Dans nos contrées, il est rare que nous 1740. L e seul immeuble de Carracross, qui ayons de véritables ouragans, et le plus souvent ils sont accompagnés de pluies ne soit pas un ancien bateau est le pre s-· d'orages. Mais il n'en est pa s de même bytère ; encore est-il construit anc des
troncs d'arbres apportés d'Améri que par le Gulf-Stream. Cet îlot désolé, constamment balayé par des vents si violents qu'un arbre, s'il pouvait y pousser, n'y pourrait tenir debout, présente une autre part icularité très curieuse: les clôtures des champs de pommes de terre sont faites de bois précieux q,pporté s par le courant, et il n'est pas rare d'y voir une auge à porcs taillée darn, un bloc massif d'acajou .
, ~et ind~vidu é.tait un tailleur qui expenmenta1t un vetemen t de sauvetao-e de son invention . Une de nos gravu~es le représente ,marc han L drns l'eau et sans nager. Le veston est rempli d'air comme l'e st une ceinture de sauvetage. L a partie la plus curieuse de l'accoutrement est une paire de guêtres qui pèsent chacune 21 livres, et qui sont munies d'ailes en cuivre capables de s'ouvrir et de se fermer quand le port eur se meut dans l'eau .
Invention Un marcheurdans l'eau Il y a quelque temps. les promeneurs qui suivaient les bords de la Tamise, entre Gr~enwich et Westminster, voyaient
La puissance du veut
L'hom me marchant
dans l'eau
avec étonnement un homme bizarrement babillé, Rauter d'un canot placé au milieu du courant, et s'a vancer dans l'eau comme ,'il marchait.
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Un curieux village
Hygiène . Avez-vo1:s remarqué que, depuis plusieurs annees, la charcuterie a changé d'aspect? Les. jambon s, notamment, n'ont plm1 leur viande blanche. Elle semble avoir pae1é au rouge . Pourquoi ce changement ? Information P;ise près des,.m~rcbands, on répond que c est pour obe1r a la dema ndt1 dei; clients que l'on donne au jambon cette teinte rouge de viande fraîche . On ne peut plus que rarement se procurer du jambon blanc comme du veau. Non seulement la teinte r.hange, mais le goût ; on s'est mis à fabriquer du jambon rouge comme une tranche de gigot à peine rôti. Eh bien, le goût du jour est dano-ereux, nous disent les médecins. Comm~nt s'y prend-t-on pour produ ire le jambon rouge? On le salpêtre tout bonnement. Au lieu de le Baler au sel mar in on le salpetre, on le met en présence de l'élément principal de la poudre à canon c'est-à-dire du nitrate de potasse. Or, le~ sels de potasse, contraireme nt aux sels de soude (bons 'Pour les végétaux, mauvais pour les animaux), peuven t, à ia longue, amener des détiordt·es dans notre organisme. Méfiez-vous, en conséquPnce des Jll.mbons trop rouges. A
, L'appareil permettant ile marcher da n;; l'eau
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LE FOYER et les CHAMPS
Travaux féminins
Contreles taches de boue Quand la brosse ne peut les enlever comme sur certaines étoffes lisses, 01~ sayer avec un linge humide, et, si le moyen ne réussit pas, frotter avec 1lll jaune d'amf délay é dans très peu d'eau• frott er doucement jusqu'à dispariti~ complète des taches, puis rincer soigne, . sement à l'eau fraîche. ~ -
Faits divers Etrangesparasites- LesvertusduCam.élêoa Rosace au crochet ~
ltecettes diverses Le bon vin chaud Le vin chau d est un bon remède contre le refroidissement , et ce sont même les non-enrhumés qui le boivent avec le plus de plaisir 1 On prend du vin blanc de bonne qualité, on y ajoute quelques morceaux de canne lle de Ceylan, et environ huit à dix morceaux de rncre par litre. On laisse bouilfü à grand feu pendant dix à quinze minutes. Le vin blanc est préférable au vin rouge ; cependant certains préfèrent celui -ci, et ajoutent à la cannelle quelques clous de girofle.
Pour empêcherles lampesde fumer On conseille de tremper la mèche dans du fort v inaigr e avant de l'introduire du.ns la lampe, puis de la laisser sécher. On parviendrait ainsi à écarter cet incon véniert si désagréable et à empêcher la carboni:;at ion de la mèche. Cela coûte peu d'essayer.
Un allume-feuéconomique
Lee pelures de pommes de terre séchées au four remplacent avantageusement le bois pour allumer le feu.
* · · Je· :Pouréteindre *un feu *de ch emmee, tez dans le foyer du sel de cuisine et fermez portee et fenêtres.
Parmi les merveilles de cette lun. riante contrée de la Floride, il n'en eat pas de plus surprenante que l'arbre rougissant. CE>tte variété d'arbre n'es t pu commune. On ne la trouve que dans let bois les pluR épai~ dont l' extrao rdinaire végétation étonne tous leti explorate ur,. Cet arbre singulier rougit lorsqu'il e~ mouillé par la pluie. Tout d'abord, le phénomène paraît in.. roropréù entiible . Il ne manque jamai11 de surprendre étrangement celui qui le voit pour la première foi!>. La teinte my~térieuse et belle que l'arbre revêt durant la pluie dépasse toute description . Let indigènes, dans leur langage imagé, l'appellent l'arbre jeune fille. En effet ne rougit-il pas comme une jeun e vierge. Lo rsque la pluie commence à tomber on note 1Jnchangement de couleu r . Sensiblement la teinte verte fait place à la coloration rouge et en quelque11 minutes, le vert a complètement disparu, sauf le s prtites place~, qui, préservéct par les branchoi:<, sont ècmeul·é· s à l'a• bri de l'eatt . L'arbre devient rou comme les •ouos d'un enfant en bonn santé. Au bout d'une heure, lorsque l'ondé a pris fin, l'arbre merveilleux repren sa couleur habituelle. C'est alors que 1 spectateur peut ,mrprendre le sccrf•t d phénomène. Ce ne sont pas les feuill et les branches qui changent de coule mais de petits insectes qui vivent p millions sur elles.
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(OJ J{{~;\1,1 i DE LA
Société valai~at)f]e
· dëtdu(ra'tion.
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L'Ecole primaire donne de 14 à 16 livraisons de 16 pa!,eS chacune, non compris la couverture, et autant de suppléments de 8 à 16 pages pendant l'n.'lnée ordinaire de 12 mois cc>mmençant le 1er Janvier . Chaque mois il est en outre apporté un supplément illustré de 8 pages intitulé : Le Foyer et les -Champsq -=~
Suisse
Prix d'abonnement : fr. 2.50 Union postale
fr. 3
Tout ce qui concerne la: publica:tion doit iitre a:d.ressJ diNctement à son gérant, M . P. PIONAT, 1er secrétaire Ct!l DJpa:rt~ment de l'instruction publique, à Sion.
mais elle empêche de faire Comte de Nugent