No 03 l'Ecole primaire, 10 Février 1909

Page 1

.Lw - ._.

.LV

. r u , .1. 1.01.

.1..i1Vt1

16 Comme on ·a.gite énergiqu ement l"êvoortail ou tout ce qu i ,peut le rem!l)l!a.ceo:, 101,s.q u' il ·l'alt cilin·ud! Comme l'afr froidi a.cti;ve Je f,e n et 1·avive notre ®P'êti,t! Comme les ,ahh1.tlons !roi.des p.rtses ta'U sa,ut ·du ,l it llû'll,s .dJonmmt d e l'énergie! 1'011-s ,c es faits, démontr.e nt qne ra.i r froid ies,t to<n,iqJl]e et stinn'litrun,t. ,Res,pli,rer de l'air frru!.s . c'est prencl•re un ,b:)i,n d'air in· t ens e. J./ai~· f.roid: •que ~1,ous -as pi.ron,s. se 1•éi1,ancl s,u,r u,ue su111'.a,ce 'lle 200 m' d'a ns lo;;: ::tlV'éo,l es '[1ulmo:n,a i1,es et JeU;1·s s,ubd:ivi,s i,o,ns ..De ,l'a't,tl'-e côté de la rne,m1br.a1rne q,ui fo1,me, les parols de ces aOvé,oles :et •quoi •e st p],u s -cl!éli,cate que 1 la plus fine gaze, tou:t le s a.ng :du, coi·ps ,passe toorres les 2 o'U 3 miruutes·, po'UJJ.' êi~·e '[nl'rifiê , par l'•a.ir lns.p~ré. Le b.ai.n d'fliir d;e.s 3JiO'l1morns se ~·êipètte •dOOJ,c 18 fois pfü· an;inrnte Pt 60 foos am-tant par heure, c'es,t-à-cLi re ,plus ,cl;e 1000 ·foi,s , clrncu111. -c'l'e -ces bains ,st1muJamt Je corps, faofil,i tant, favon~Is,an.t la gu1érison. C'es,t ,c,e bain i11,terne s•i frêquem1mèrr1t ,renouvclê qu,i opère des mwes. s i ,merv,ei,Ue,rns,e s chez •des milliens de cons,01m,-pt1lfs faisant des, « C'U· a·es ,d' aja· >l. Poiur profiter Je pl1tbS de rhiV'er. il fa1t11t pa.sser le ·plh11s ,d e tbeim.ps l)os•sihle -cleho1,s ou tout a•u ,moins ,die façon à 1po,u.v-0ir Hispirer l'ak IP~1Jl· Pt fl!'o:icl cl'e 1'ext•éri,e m· sans œ ,nrtanüna.tnœ1. Celu i que l'lùiv,er incommocle, ce n',est g/!néml,eme.nt .P,M! celui qni tllo~t travall!Pr ,r lehors ou 1cl<i.1 moin s qui est hruhitm·é à .so,1'1.ir 'bea'Ucoup; c'iest plu.tôt ,11IT1e rpers oDine rl'ilrubi1mcle ,sécJlenitaire, qui r<=1-~be nuit et jo•u[· ctn ns des ,cham b.res chn.ullles et 1uia1l !l'ér ées et ne ,conna~1: .pas ,]es effets bi,enJ'ais:mts d'e l'a:ir fülais. Il est ·tl'ès sud,e t à kù pneumonJe, 1f.n b1'0Œ1chi.te, la grippe et ,n'{l1u,tre~ miatla,d,ies ana log,uies. On :1 i,ma.gi'llé bien! dies moyens: ,pO'llr clŒ1• ner ·11111x maŒa,cle~ ,et .aux biien portants l'ayantagc tlc l'at<lIIO$JJ'ltère exMrieu,re. n,e s eTn it-ce que la .nuit. On insitaJJe les, 1m~ l!!'lJI.. de,s v·{>1\n1ncl'a,i:; orn die,; iter,rasses·. d'1épali,s ri•rlenux iles meüacrJJt il l'abri de ,la .neige e t rfo lH vi-olc<111ce ,cle;: v,Pnt,s . D'airnt~·ps, rouch~1: prè·s (l',U'ne fenêtre . pülll'V'ue ,d'~rne tmai1·q'l1i.!'1e qui ·l'Ptom-0e •ii. F.intéll'iem· e t 'ne f.a~.Q:11 â ce qu,e ln tête ,~,o,iJ en d'ehars rt.nnrl1i.s q111p le ,C'OTp,s ~t il. l'.ahri. D',a;u,bl'es ,eu1C'ore ,s,011t ·m is• ·en l'{lV· riot-t avec J' rui1· extê'l·ienr pa.r •elle,;; tinwaux qui. rl-P la fenêtl'e, viennc;nt nhontir ll'lll -lit vel'!=! lem vJ:salge OQ1 to't1.be a11rtre ,pan·tic ,<le la. pièce. Et qua,ntcl on rn e pè11.1t '\voir rp,co,n,r,s à c,es rno•<'n s. on p011t •tm1,t nru moi11s rr:i i&'l·e r lff fenê tl'<• on ve1,te t11. nuit. P.ouu· ne pR,s p1-endre 1'ro,iùJ au conta.et ,a,e C'fl ,co111ran.t ,cl'·a ir, orn, ,1e cou.v,r.J-rn r-ha,1.1:die,ment et l'on ,s,e m1tu1oir.a dl'1u111e 1

il li

d

rl b l'

:S R

E

u C

n

bo'lùi11otJte, d?'llln sac de ca.<i1u1tcho1u,v r d'e:w, cha;U1d'e, ete. La .cm1·v,erture tlhermo. lect.riq[1e, inventée clJepll'i-s i)eu et pùa,c ée ou s,0111:; le ,domueur, est ce q u'il y a de ml ponr CI!'lllX qqii peuvent en fa,h·,e l'.instaihlia, · il S'llrffit de tO'l11nuer le borntoo1; poll!r ,établir i11t-0rtKlrnpir,e Je conTant de ,cha'Lerin· •c omme OIi le f e'l:ait pmw un bec d.e g.az. Que,lqrne:i; l]),e t1so1mes très 'l'Obus tes persle, tent à cl erneiwe r sons cùes· tentes tonrt l'hiver. En rf-aJ.i,té ,on ne gngne Œ 1ien à ,s.a,onifier ainsi ,trnurt: ,de cilalemr ; - cnr ~L en frnuit beau000p pour 1·écllruwffer J,... lit et le ma.imtenh· cliaiu4. On ve'i11,e ra tm1d onrs :'1 n'ruvo,i r [)as tl'-0p <0ha114. La cba,l,en,r affaibli!:, nba,t. 1re fü·oid fortt. fi.e. t,o,nifi.e. PLus n0iu:s ,s ommes eX'])osés ll1l ·froid, s::i.n~ avoir r~·oiclr, ,mienx cela vaut -::Unis on n,e g,a1gne 1iien 'l'i. a.voh· froid·. Qu,a11â la p eau est ·f 'rnide, les· l)'O'Ul!llün,s, et l,e foie scmt con,g-esti-ollllU-és. D fa:rnt ,maia:utenfr cha'llda les •ma.ins, le.s piedls et ,l a s'Llil'f,a ,c e dru corps l' n g1>nêl1a<l , e.n1 (,vita.nt tout,efois l'excès dt 0hale ur. Et ,corn1me l'appétit s,e ressent de la stimu. ln ti-011 de a•afr fr-ohJI! Le ,p,oulg· se ~·cnfoo:ce l nws,1111·e .qt1e l'ondée .g,laioi~ne desceoo le long cles Yoi,es ruéri®nes: les ghmdes gasrtn:iq'll!I sont fll)provds:io1U,nées ,l'un s-ain,g pua: -et f1,a1!1; les ce,nctres uerv,eux n massent Ufil nouveau stock ,cl',pn,ergie, i\. mesure qu'-u:n ,Si::tiug rem, pli ·de vie et ,cle fon~ce ci,1•rml~ au tr.a•ve-rs de lc'rnr ti,S,Slt. •routes 1e,s fu1·ces. vitales de l'or, gm1i,~me, ses illl'OJP'll'S de c1'éfem,,;e et clr guê, rison. "'°'llt ·misie.s ,en nctiviM [lOIU[' réJ]Jfü'er 11'1 ,t,i.s.S'11s ntJteiints chez ~·' homme rn,almcle et main, t,enir tout .l e 1mêcnnis,rne ,clia.ns ile 1Jllll,S partalt C·IAt 0ilez ce1ni ·q'lli jouiit ,d',rnne bwme sant,, J.-H. K>E'LLOGG. 1

(OJ 5{{ ®l~~J

i

DE LA

Soeiété valai~at)f}e

d·'édueaticn Moniteur du Musée industriel et pédagogique L'Ecol~ primaire donne de 14 à 16 Jivrai,;ou::; d e 8-lG pai,es chacune, non compris la couvertlffe, et autant Je suppléments de 8 -16 pages pendant l'année orJ iuK.ire ( soit du 1er Janvier au 31 Décembre).

-------·-------

Chaque mois il est en outre apporté un supplémeu r illustré de 8 pages intitulé : Le Foyer et les Champs.

UNE NOUVIDLLE PLANETE.

Ne1ptlrne. l,a !l)lanète lia plus ,é lo~g.n-ée <h~ l!Ol1eil, - elle en est dhgtan.te ,die q,urutre ,mQ. liairdR et ,<rellli .de Ji.eu,es., - n'a ,plus oe privilège. 11. ,moins que l,a pllianète ,qu1e vient de~ roQ1•vrir J.e ;pr0i1'eS1!ieUQ' Pilcke'l'ing. de l'm1iversitê cùe HaQ'WM'd', ne soit qt1'um1e n10'1lvelle faC'PNe n.m&·icairue. Oette nourvielle planète. q,ue ,Je ,~'aV'alllt ,alll'l'ait ·cl1éoouverte 8.'Lll ,moyen d·e Jlhc,togrrnphi,c, ,s e tl•ouvemit ,ein ,effet ,située la füs,tance ,fabuleuse de i!lleu,f milHall'd:s 1,ieues d,u ·soleil, et l 'on pm1m•ait actmellem l'obs1erver da,n s 1A. ,constellati0'11 d1e,s Gémea Gette no,uiv,e lle, ,i,;i elle R,e -00111cfiT1I11a!t. rn it le p·l ns gu·am1rl ·é véneme nt ,a,s1lrono1m·1 rl e noü1e €[loque. R 1a!l)pel-o.ns q.rne NeitJtune U 1•anus r,we1111t 1res1Jeicti,ve,mient déc,onvects 1781 et 1846.

~nis se fr. 2.30

Par an

Union 1>ostale fr. 3

An nonces : 20 cent. la ligne sur toute la largeur To ut ce qui c:onc:erne ltt public:<1tion doit être <1dressé directement à son gérant, M , P. PIQNAT, 1er secrétaire cr.tt D ép.utcment de l'Instructiou pub1lq ue. èt Sion.

IOn

l'effort de la veille ne suffit pas au len,demain. Il faut à chaque jour effort, parce que chaque jour a sà tâche~ * * *


2

Sommaire du présent No L'enseignement du catéchisme Histoire générale de la reli;ion. (.suite). - Le sentiment esthétique ch~z _l'€nfant.. - L'enseignement 1pr_1maire au ,pomt de vue agricole (fm). --: ~Co~ment juger (fin ). ,La sante a 1 ecole. - Les exe1'cices physique3 .. - L'arithmétique à l 'éC?le pnm.?'ne _(su ite). - Partie pra_ tiqite: Redactwn orthoo-raphe etc - Variétés•. ' ;-, ' · Sommaire do supplément L'éducation des filles ,autrefoi,s Upe ligue à faire. - La •première.dé1Peche. - L'enfant de la ,paroisse V ?.tiétés. . -

0-

Entrement, - Conférence. La (:.o nférence annuelle de ce district aura lieu le mardi 30 mars à V c,1lèg·es. M\!I{. l~s instituteurs s~nt priés - ·o~tre le trayail réglementruiTe - d~ b1e~ you1oir J~rmuler quelques propositions precises r elativement à la na.rtici Pittion de' ceiiaine,s écoles du èrntrict à } 'Exposition industriellP de .Sion. en août 1909. L'inspecteur. 1 ~

l'

d

ù h l'

,C1 R E TI C

D

Inspecteurs scolaires, Le 21 janvier dernier a été tenue

:à Sion, ·sous la ,présidence de :M. le Chef du 'Département de }'Instruction rpublique, lia ,conférence plénière de MM. les Inspecteur,s scolaires du canton. Un certain nombre de tractanda _étaient à l'ordre du jour. Nous entretiendrons les lecteura de l 'Ecole primaire d~s princi,p ales décisions iPpse,s lorsque sera 1paryeinu le proces-verbal de icette -conference. - 0-

Exposltion lndnstrlelle cantonale, Sion 1909. Le Dép,a rtement de l 'Instruction ,publique a ad.res,sé à M\M. l€s inspec-

2sme année

SlON, 10 Février 1909 teur.s. seolair~s. . aux commrssions &~la1~·es. aux 11:stituteurs et aux ins. htutrw.es une c1r,~1~laiire rela.tive à l~ procha.me e:x,posit1on indrustr~eU.e à laquelle la. .pédag-o.gie -rn'laisainne au·r a 1s a place. Nous y Ji sons ce qui ,suit: La ,pre,mière exposition industrielle de no. tre canton doit s'ouvrir à Sion, a u mois d(août de la p,résente a n.née. •L a Diœction d,e cette ex;position a prévu tlJle pJ,a,ce s,~iale ,poU1r les ·écol,es cornlill rnna1es et les éoo1es füvierses ,d e (listri-ct et elle espère fermement que toutes ces écoles, sa,ns e,x,c-e-p,tio•n, y pre drO'Ilt t1ne :part a~tive. Dans ce but, OJl, a. dkjà .réservé une surface minirn111m de 5 m' pat doistrict. Ce que ron d ésire ,p,11incipa1·0Dlent obtenir dians le diomaine <le l'i,nstru~tion, ,c 'est une vu,e cl'ensemble méthodique ·s,u r le.s objets qui se1we'llt ,à, l'enseignemeill,t. su.r les tra~am:: _éeœits et s,mr les méthodes :usitées [POUT 1 en~·eJgnlement d~ chaque branche. Void, plus pa,rti.c-u1i èrem€"nt, ce qui e,t exigé: 1. Un· historiq11e sur l'euseignement d•ws cha,q,ue dnstrict. com1Jrer1 a1Jt les 10 idern,i~res années ,a,u moins. Ce navai,J .doit êtr~ fait pa.r les soins .de l'in ~;pedenr scolaira. 2. Des plans. vues ..photographi.es ,des Mtiments .scolaires, d:es salles de classe, <les, <livers·e s installations et de.«• dhers objets ser· y.ant à ren,seigne ment il."11,gin~ de gym.nasitiq;ue. objets serva;nt al\Jx lec;ons ,de choses et à l'ooseigne<ment intn~tif. objet~ divers, mobfüer. lhorai,r e. etc.). 3. Les dessins. choisis à partir des classe~,;; inf,é rieures. (Les tra,a;ux malll/Uels ,d1é'6 éeoles prima ires des fille;; n·entri:mt .pas en je,1.1, car leR écoiles norma,les et professfolll, nelJes fémin,in,es expo"ent déjà dlans cettt> brauche). 4. Les travaux écrits des écoles. prjjmalres. COIIl/Prenant tous 1es d:eg.rés id:epui.s, les C'l.asse,~ i'll!férie•mes j us•q·u,"à J,a dernière a1t'!Lée. Ce., tra:va ux se r3JPporteront ,prin.cipalem,en t: a) ii. la calligraphie, IJ) au calou.l, cJ à la compta,bilit.é et à la dictée, '1) à la COfüll)OSition, e) à to'llS les autres trav;ruu.x écrits, (lal!l~mes. sciences :natul·e'Lles. éco.nom,ie domestique . agr:iouJh1[~. etc.) Pour chaque district, ·chaoune des brwche,o citées devra être présf-:ntêe roéthod.iqruemc,nt, en tl'itn'e tx••mp,r,irt:>. provenant de 3

L'ECOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA

SOCIETE VA.LAISA.lfl[I D'EDUCA.TIOlf L'ada1ptation de la doctrine 1eligieuse a ux jeunes intelligences fa.it l'objet de la .seconde 1parti,e de cet Un .prélat ,sui.:s,se, Mgr J.aiquet ar~pu~m1le : 1~: 'méthode. :La rpéda,gogie cllev?9ue de Sa1ami1~·e, ,a. ,pré;en.té a fait, depms cent an,s, d'admirables d~r~ierement au 0ardunal Res.pighi, ;p1~01grès 1que le ca.téch i,ste (Il 'a ]e dr.oit v 1caire de S. iS. le P1aipe P •ie X une ni _de re.ieteir, n i d'ignor,er, n i de méMéthode d'ensei_qnement du caÛchis- pnser. Telles q.u 'elles :Sont e:xiposées ,ne que celui-ci a, bi.en v,oulu a.gréer :par les lî,vres de théolog ie ,l es vérités E>t recommander a u elerigé du diocè- :n::li,g ieuses .siont trop abstraites ,pour ::;e de Rome. Cet écrit vient d'être être iutel11g11blea .à l ',écolie-r. Il fout ,publié par J.a Voix clu, Bon Catéchis- les ,con crétiser; i'l ,faut user d 'intuite. On. nows saura g·ré sans doute tion; ,et 'lvtgr .faquet insiste su,r les d_'en fia.1re ,c,onnaître le.s cfonnées prin- moyens :intuitif.s dont doivent user c•ipale.s. En matière de ,progT,amme, :l\1g" Ja,- les catéchistes: talbleaux, cér émonies fêtes chrétie[lnes, litanies histoire~ qn_et. pos•o deux ,principes ,qui lui .pa- biobli,ques au mor,aJ,es. De °l'étude de r~1ssent mcontestahles . En ,pi-emier b ~;:cène rn0ontée, mo'IJtrée ou explill~n. 1:cnfant cm âge de raison a ] 'o- quée, découlent 1:es rpoints de doctn. b!11µ:a bon de counaître toute sa reli- ~1e ,qni font ] 'objet ,de la Je9on du g·1on, s·efon s1a capacité de compren- .1our. Par ] 'intuition ,et d e l 'intuiti.'on dre et t1 'a,pprendre, il va, sana d i.r~. 0st cléd n ite 'la si g;nificati,on et l 'intelOn doit lui ,présenter, 1par oon,sé- li,,gence des termes mêmes d u ,catéqn ent, 1~on des notions fractionnée,s, dlisme. ,Et ce .que des ,ex,plic,a.tia.ns un enseignement en lambeaux, mais ü1pipr,opriécs ont fait pénétrer dians ~me do_ctrin~ complète déjà, adaptée lr ,cervea,u de l '.enfant. des considé.a son mtelligell!ce et à ,sa jeun e vie. ra t~ons :bien cho1sies, bien ,ada,p tée.;; Par ,c•,onhe, et c'est le -S'e!Cond ,p oi'll1; lr. fer,ont pénétrer dans son eœur et sur lequel in.siste l 'aL1teur, iJ n'est dans s,a v ie. I ntuition <:ancrète expa_s. tenu de savoir ce qu'il ne peut plication de la doctrine a:bsti:aite, f-a1Sir enco11e, ni 1étu d~er. Le ca,t échisco11sid ératioll! .p ratique, ,ce sont les 3 te n e d~,it pa:s· r1a:bâ,cher, sans esipoir [ stadrs essentiels de t,o ute leQon de ca<le ~mc,ces, des mots qui 11 'ont 1p,our t.érhisme. · l:'.e~1,.fa1u t a,ucun sens. 1L 'instructi,on reN" ons n'avons pu, écrit la Liberté, hgrn use sern donc divisée ,en 3 üours 1out ~m m~ins, de p lus. en 1plus déve- qne brièvernernt résu1I11er ,ce 1que Mg" loppe\ et etendus, mai s co1wplets en .T P.1(] net a .e xq)osé en ,quelques pages. enx-memes et chacun formant un extrême1~1,ent .e,oncise,s, e}les-mêmes, tot~t. [, 'auteur ,est un 1partisan con- ·niais vlemes et fortes. Nous souih"1,ivau1cn de ce ,que 1',on a n omm é dans .tons ,qne ses idées tr,ouv,ent un Jl.1 lang·,a~·e pec , 1a.g~o.gique, . , accueil 0haleureux. Elles &ont une les cercles preu ve de l'intérêt que· ,portent aux concentnques d'enseignement.

L'enselgne1nent du c11téchlsme

1

1


34

questi on s d ' éducation, et s•péci.ale111c11t cl '?dncation re'. ig-ir use, 1a ,p ati ic dn P . iGirarJ et J 'Orcll'c des Con1 elirr,s a uquel il ,a a1J:Jc]) artenn.

____..._..____ _

Histoh•e génfü.·ade de l'étlncution et cle l'enijcigucment (Suite.) L ES ! NDOUS

,Dans les I ndes, J.a .société ~ivilc se cli v.ise eu cast r,s qui ,oblig-ent chacu n à nue di1·cebon de v ie déte.rmrinéc. f->ar suitP, le devoi r d'ùlucriti01t t m1<1 ait à ïaire -coun.aît re e:s:a,ctemP'ut ù f' lracnn les clr,oits et 1-c.s d evo ii-s clc sa e;_tslc, •pom· l 'exprimer d ans une ~on<1 1111 0 extériE'!nrr, hahiiuclle et 1:,;tl'icte. L'r'11sriq11emc11t n'était le ~Jad agr

55 v es et vice-vensa. Cette m éthode s ' est con serv ée d 'une ,f.açolll merv ei 1]euse j u squ 'à nos j,ours, ·p~en ,que la conna is-sancc d e l 'é-crit1Ur e ne soit :pas très -répandu e. Le Bouddhisme. irn norté 1pJus ta,rd, n'y a ,pas- a,ppor 10 beaucoup de cQl'a.ngements. La d-isciphne n'est ,pa s ans.si sévèl'C' ,qu 'en Ch ine: le inrofe1 s seiur c;;t ~on sidé,r é c omme un pèr e s pirit u el f't ,:;:,t t enu eu hante -estime. ·L E S PER SES

yenG l :en~eig:nement et l a .surveilla'llce de Ja Jeunes-s,e . Gom me ,l ',éducation 11::ilb.ysique ne conl/po rtaci.t 1pas de m ise en valeur de l 'inteJ1,i1g·en~e. i,l ,n 'était ,p as ,question du déveJ,01p,pem ent des. qualités inte;l1ec1Ju elles; l a ipr,ofes,si,on spéciale d'institut eur ,n 'exi stait p.a,s en Perse, les )\![ages .seuls 1po3s,édaient q-u elq u0s écoles. A 1"é po,q u,e de l a splende111r du roya1um e des Penses, il exist ait , à la cour du r oi, une éco,1,e sn,éc.ial e poru r les 1nfo-ces et ,pour l es fils de, 1pernon· 11 cs de ,q u alité.

1L:a F e r.se -étai t 11H1 état g·n erriel' . L es diff.ér ent e8 r aces ·s ',ét ai en t fon <lne;; e11 nu s.e1ul 1p en pl e, et cha,què raL E S iEGYPTIENS ce n '.: w.a.it clc v aleur ,que cornme un L'Eg·yipte comm e les Indes étai t inernibr:e dn timt; foutes l es org anisations a.v,r1ient donc u n c.n ch ct 1rntio- 1111 Etat form·é de cas tes; Ja caste des 111r êtres occu,p,ait le premJ er raug, na1. m1 Hiw1 it et ,cons ervait Ja ,sci.en ce. L e religion ( de ZarathQns tra. 0 11 <le Zor-ons1l'e ) e,,:;f, du a•listc. L e bon P lu s la, rca s t,e ét ait in f ér~ eure, n}lus que des trois caste,s ·s nipéri2n.r0s; -p1·i11ci p,r ( O nnnzcl) est en lntte con- l 'cn seigurnm ent -é tait r ost re in t ; Je1, bc11g-ers, !Prine,ip aJ1em cnt, rn étaien t iJOU l' Jc.c; parias, l 'in st nrntion ne s<' rn ~ t i 1i ll 0 ; : P :wcc Je ma u,•ais 1prin c:1pc· 'lJ!uit 1rn·s clésiraiblc ; de mGmc auss1 ( .\l1l'i1n,n;) . Le -d ev oir -de l ' h o-1111,w rxcl ns. Des -ét abfü,3ern en1.s par ticupour !e~ femnrns, dollt 0.11 reL1on tait \ :-.t clc Id t el' :wec O rnrnzJ ,c,on b-e Ah- lien; cl ' E"n seig.n ement s cien t ifique clc ,mettre la ,puret é en d:angcr rpar ~ i111:m. eL e1;.•la part out où se rnont 1(• cxi.si aien t 1po11r l eis ,c astes ,s u.pér ien· l 'in~b·uct ion. Dans les é'co,l0s pl'ima i- fo rn:111\'ni .:; ,m·i nc i,J) P: da ns la 11a.l un res. à T h èbes . à 1Mem p,hi s et .à Hélio1·és (éc,oles ù'·écl'i1nre et de lecilu'c ), o:d C.,rietH<' et déùns l·e ;sœu r. L'id éa1 1,0.l i:::;. L<'s ,mati èr es d e ] 'enseignemen t on c11;;Pis.:;n:1ii : la lrctul'e, l'éniturc, tle l ' r clncal:i on e,st l e g:uer.ric·1· v aleu- -éLaie1it : la 1,an,2,· ue, les m a thématiJe c3J cnl aü1si q ue Ja m oral e d ln re- n m x. Him,pl irilé. modé ration, v é,r.aci- ques, Ja g·éomét.1,ic, l 'a,str,on omie, les 11i<?,·io u. Le:-; Vhlas ronl ena.ie11 t ] 'objet. k ohéis,f",m1rr et. justiee so1Jt. lt>,: :; ver. , $Ciences n atur elles, la mu s iqu e et la 1ii·ir,e ipa,I 11f• .l 'e'll'sei!l,'llt'll tc11 t : r'élai t t n~ :rnxq ncl 'rs (•h ::wun cloil. tc, n ch t'. relii:ôon. - L' j nst-ruction dC>s enfan1·s du 11Jeu1111 rec.1t('i l d 'liv1unes-, d e ,prièr es, cle Lt>s c1r111osiü1ir0.s de l '-éducaüon intell'o1mu lc·s cl. cle.iJH'<Ove11b cs .tp1i appar- lerl nf'·l lc ét.a,i01ü l e·s 111rêt re;;, ( 11.a2;es ) . 1nl e, ùes i,ndust rie}s et cles ~u erriers tcu ai ent ain .s ervire i1·1v 1n. L es éeoDans cl e,s établi ssements publi rs ft:1it m o,i n s fovo r:i s,ée ; ,cepen dant li P l'H H~üent .a&sis, en g-élléra1l, L'l1 Lli l'Î _<:.!.'~s par <les y iei1la,1ds e~1p é1:i- ceux-ci ne m anquaient il)a.s ,c omplè1ple1n :ür. 1.rnton r <l n m aître et ,s 'cxer- mr 11 tes, on exrrçmt les g,arqon s cle.0 - 1,Pme nt cl 'éco,le,s . 1Le1s. rn a tières de l 'enf>eigmem en1 étaient : ila, lecture, l 'éc r i0aient à éc.L"ire ,su r des fe uilles de pal- 1'0:f;e d e sr•pt ans, d ' nne .1K1r t .à t i rer rn ir1·; si l n dnssc ét ait tro,11 nombrcu- de J 'arr, à monter ii d 1eval et ?t. lnn - f nre e t le calcul. ·L'écriture 1ch ez les ,é~tvpt iens ét aii.t S(', le m aître se servait d es ,pl11s a c•.er un qwoi r.rl"i'.r ; d'a uiTe par t. ,m1 ' m1cé·s. romme a u xi.li..:üres, pour ,uno lt"'11r cns0·ig:n:Jit la v é.r:1 cité, ln jnstice dr- trois sortes: l. 'écri,t,ure hiéro ql11:-ol'to 1l'en~ei,gme,1nent nmfne,l . que l e rt l 'em n i,r ,sm ' 1soi-m êrne. !Le men- 71 hiqite, en u sa.g,e dans l es lii, 7 res n,· Anclrr DC"11 , cli rec tem· ,Je l'01ip,1tc- 1sonv;r_ ,t'' t ai't rcg·nn]'e ,r omm r ·r_e ·fi~.' 1"l saints et ,s ur aes m onument s; l 'écri1i1wi: <l•r ,l\focl rn,c; (18:i'2-), a emp run i.é y n. vm t <10 ,1Jlus b011teu:s:; ln deic;,oh r 1:~- tu re hié'ratiqu.r . ,q n ',a,JJ1pren aien t les memb r es des caste.s supér ieures,; et .,, 11.s: Indou,;; et a impo rt r e1 1 F,nn,ope '."nner r t niit plm ic sév èremen t . romnw sy,s lè mo <le m oniten n,. A l 'ùge d e 25 ans. 1c i enn c h om me 1'écritnre démotique ou d u !peuple, La m(.,thode d'c-11-sci_q11r mf.nt ron- fini t nr1mis n,n nomhr e d es citoyen·;; qni servait dans Io comme r,ce ordisi-st:lit .?1 .a.1w1·cnd1 ·0 nrn,r rœILll', d ' nne et des ~·uerri.f'rs : l ',o1,li gn1ion dn ,sc· t· nF1i1·e de la v ie. Poul' •é crcire, on se foc.on mr,c nni,q1w. m1 ,moy-e:n de fré- Yire rnili1 aire rn' r0ss.n~ t. cm 'à 50 ans 8(·rv,ai1 cl 'un r o1s eau . d e l ',écor,c,e drn pa'pyr,u s e t d'encr e n oi re et •rou g,e. (J t1 entc.s ré,p-é titi,o,n:s d e maître à -é lè- rf,,olus. A lors, on confi,a it mu ci.toD 'nn grand intérêt ,son t ]es n11

1

(

1 1

1 R

\ :1

Il

d

,cueils ,qJUi !P fü' Jeu-r cont enu (,précept es de morale, r0µ;.le.s de rvi e IP-ratiq ue ), ,on t su r tout :ét é dispos:és 1pouT t ransm ettre à l:a jeune;s,se, en: 1plus d'une perfection :réelle d an s. La lecture et ,l 'écriture, Je.s 10onnai.ssa.n1ce.s uti,les et J',éd,u cati.on moea 1e. On ,a,p1n ort ai t 'Ulll ,s oin s p é.~ial a u ca1c ul . Les j eunes fiilles aUJSsi :recevaienl un cer ta in en seignement . ,L ',é ducat ion reh g-ieUJse et m ot ale .a,vait 'Pl'in ci pal ement pour b ut u 11ie oihse rvatioon exacte de t ous l e.s 1prino.i,p e.s et. 1p récept es des différ entes caste,s plutôt q ue la ,p,erfootion intériieure. .Ai près Ja coa11qm,ête du1 pays 1par Alex.andre Je Grand, l 'éduoation é g-y p tienne et l'éducation g r ecqu e s.e c onfondirent. A lexandrie dev in t le poin t ,centra l de 1a science qui. .flor1ssait surt out ;:;ons ]es .Ptolémée, ma is elle décrut et s 'a ba,iss·a. tou jou r-s davantag e , a.près l 'iu co r,p ,orati on de l 'E g·vn te à ,l ' empi-re toma:in. •E lle !l)rit ;p·l·u.s tard, s ous les ,Ar-ab es, un l éger t.s-sor. 11rni es a,vec une d irection diffé rrnte. (A suivre.)

_____..______

L'éclu cation do sentimen t estlléti~ne chez l'enfan t

I Ne ,pas fai r e l 'édu cation du sent im en t esthétiqu e ch ez l es enfants, ce 1;erait les p river des p laisirs les iplu s vi.fs et Jes meilleu rs. Il fa ut, avant q u e la v i-e l es ,sa isisse, qu'ils, ,s oi ent h abitués ,à g·,oû ter l es j oies rpur'es que dorn1,e Je, s en s de l a bea:uté: autr ern ent, j1s ne verr,ont da!lls l a .v ie que ses lh ruta1M és et se.s l aideurs, et c h-erc,Jwr011t une ,compen s ati on daills les pla isirs v iolents qui s'a dressent aux désü \s inféi·ieurs d e l 'âm e. Le s p ect nc1e de .la. lbeauté d onn e de la j oie q ut peu t aller i us,qu'à ] 'ext ase. S a voir dé,c01uvtir une mer veille d ans la 1plus l111mhl e ch os e, une grâ,ce d a[ùs n:n ges-


37

36 t;,. de l'harmonie dams une attitude, comprrnclre l'infinie l'i,cihe:Sse dec; sen timents q<11i ,s'ex1prirn ent en um.l .ieu,x: ins·f•nsib~,es de la physio,nomi& l'i dn reg·,nrcl, découvrir cle Ja beauté .iu.~,c1n '!:'n 1un sourÜ'e qui caiche une ~:·ouffranre, qne]l~ •.:,cience cle lia. vie, et ,quelle ,source toujoms renouvelée cl0 ioni8.sanrcs rares! Celui quii a l'nppétit Jr hi bea1u.t6 ne t,r ouve ,plus 1icn ù'ins iguifiant: tout lui devjent rnatière à s u11prisc. ID .eontmnpl,ation. Et qur,llc ioie noble, r,n même temps qne c1on,c0 ! C 'c~~t nne ioie mimcrn',en~e; elle nom; vimit par les sens, et C'lle 11 ',a. ri en d ',inféri,enr ; el.le es1 à la fois semi l1le, intellectuelle et in,üuitive. Rl le ennohlit ,1:0 cléiai l ne b vie nuqnel elle tcnrnhc et qui san s. ell r ser.ait vnl.g·::tire. Elle est uin antid ote contre la b::tssesse ambiante, contr0 1n laickur envaihi:s.;;;ante. Après avoil' ét{> 0mn par un beau et ~)UT 1)oèrne, ainès qu.'on a, entendu les émouva.nt.s f•11::ints ,2,-rég·orieu~. quand on s'est ar1;<'tr drvant le ·sourire de 1',a SninfrAnnf' ou du 8aint-J enn c] 0 Léomard dr Vinoi, ~Jent-011 se ·complaire ü la lPdm'e i,rnmor~le et avili ssa,utr, à la hn8:=;P irrn:11,gerie, ,r0tt0 :salissure fl n i rnvahit les ruPs î Oniand on a goùt é :'t la ioie esthéti,que , on n'a 1plus l e g-nlÎt' h d'auhe,: ioies. ·C 'es.t ,que l 'âme lmrnai11e est nntnrPllement faite rinur la ,11c»a111-é, et ,en, 'elle n 'n ·sa. plé11itnc.le et s,a sntisfodio11 ic1ue lorsq11 'Plle l'n rcnr.ontr,ée. C'est que le monde n ét,<' ·fn,it comme une œ1uvre cle ,h eanté, et ,qu'on ne l'a ,c•orn1nris rine 1or.s.qu 'on a découvert 1c m>·,stère ile hran.té ,rn1 'il rnrh e sous srs syrn ,l101Ps sens ihles. IT 'Sentir la 1wnuté foit mirnx ,cn1r ,n rornrer un .plai·~ir, .même n01bJe. En ,~;veillant ,1,e s rn s e1sthétiqnr d'un r.n fanL on éveille en lni son hitmrrnité. D 'nihord. c'e.s1- nn moyen clc lui faire ,sent ir s·on âme. :P ou r com,1wendre la nature,, il faut h'ansformer ce qu ',on 1

rl

(.

1: l'

:E ~

E

r

G

r

en voit, en lui ,prêtant ,ce qui de nous <11 c :c;e voit .pas. On a dit qn 'un 'T).aysti,, ~e é.tnit un ét,a t de l'â:me. Qui prête ::-;011 rune ,aux ,cb.ose1s ,commell'ce 1par Li sentir 011 ·soi. Rappelons-nous uotre ])l'eirnière émotion esthétique en fa(\(~ cl ' nn gTalD.d ,~·,p,ectncle de la nat111·0 en fa,cc cle la ,m er -O'u c.le i'.ia n1<011tag1n'o. Nrnns ,: w0ins senti qn 'il y .a,vait. 11Jlus dans le,s c·ho;;;e:s ,que ce qne ~1011:::; v av,ions vu jn3J(lu'alors, C't que re ·qn'il v nvait de ,p]us venait de nou,s. :;nus · non1s ::;omrnes connœ:: ; supériern 1::. à no.Jre ,1,nin 1n,I it6. L 'ibmnmti1é n 1ressail1i C"n 1nou:s. Lc,s enfants 1111 '011 o·anle t'nfcrmés dans de,s chamh1c:::; closes, on q,u'on n'égaye que ,nni· tlc.~ spe>,c:i acle:s ,vu1 .gaire3, comme le, r in1lw on l es .i eux, ou ,qu'on iPl'~111è!n0 ù. in.\,\.' tl·s la, n.atnre sans .aLürcr Jrnr attC'ntion sur la beauté .c)u' elle 1:01te, c:<•,s enifant,s ],ongternDs rest rnt · enfant:-;, r.111. mauvai·,;. ,sens du rnot r'est-à-c1 ire automates, nnll en1<'1ll profonds. ,Ceux ·c hez qui l'on i-:> préoccuipe cle d&velopper le sens r1 u benu s' intériorisent beaucoup ,nlu,.'.' v ite. Ln hea,nlé agit .sur ,l ' âme r1c·s e11ùn1t:" de la même imaniièr.e que ln ;;;.onDfrnnce sul' les âmes mf1res. J~llP les fait desrendro 1.H1-tlednns cl'e]l('s-rn&rnes et leur ·foit ~w0mlr0 ronscienre d0 re ,cw 'e,l les s,ont. Ln henutr c,st encore .éducatrj ('.e <l'h11nrn,11ii.é. en re sens ,qn ' il n'y ·:l q,ns clŒ ,h em1 lé sali',, ~wrmonie, c'·est ~hf1i 1·c ,san.~ mi son, ,.:ans réchwtio:n de 1.-: rt-i,vPr6-,ité ù.1 'nni1·6. Tl y a, dans to,n1e llPnntr. <ln n ' i.hrne, dr la, composition, clr ,1 'ordr·e . fle la rla·rté. Les ll1€nws ,qnalitrs .c111 'on admir·e dans n11 rnis.mmornPnt. hien ,roncln it.. dans 1111 ,nrol ,J.0 rn e bir,n résoln, ·se retrouvent clnns nne ,h ennf1JiSe .fusion de ,lign<is rt d c,"·onl('Ul'!S. On a niulé de u l 'lrn111 ani t0 » cl e la .syrn1piho,n i e e.n 7rr. dr, HC'C'thov,c'n. C'est ù in::;te titre,, non ,.:rnle.meni. ;i 1crm se cle ln l)t0fondeur rlPs -srnti,rn ents. mais anssi à c.an,s,e d,c ] '·harmonie mi,s e entre toutes les ipar1

1

1

ttes. rnêrnc dissouautes. 1C'.est ,l ~ .~ ro- V,o~'iù qJonrc~uoi, à. notre époque é1pi.prc de l'homme ra.111:ener a,rns1 !r ur,1nment sociaJr la cultur-c esthet1nrnlti1Jlc i\ l'~rn1te. le dive~s au :ne.- qn-e est ,p,Jns CJU~ iamais néqes:3a ir-e. me.. de voulou « l'hanuoni,~ ·et 1, eu- lGllc e!-t ull H10>ven de «:soma.Ji.ser" · Pu. P,oNi=;tinD . rvtllmil' "· I~t c'est ce quense,igne L-.s fw1es. tcJute rbcamté. Le ·~1pectacle de la lwa uté ser.a enRéforme core p;é.nérn.'ement ·d'humanité, na.rtle l'enseignement llrlmairc n• q1i 'une œuvre belle réalise cette an 11olnt de vue ag1·icolc srnthèse de l 'individuahté et de l 'u(SuUc et fin.) 11iversa,lité, qni e::;t l 'idé,al auquel tout homme doit tcndr,e: 1Etre soiA ('.Ôté d e l '·ense i,gnement agricole même toujoms, mais ne 1pas êtn: pom soi seyl; être so_i-mên~c pour c.li1.ect, i1l y a ce que i 'ap,µeller.ai l 'euseignemcnt indircd, qui n'est yeuttnu::;, se deveJopper mtens1venwnt êtrc ,p as moins impol'tant et qui perdans sa ,per.som1,a.lité, mais nussi dans mettrait de ,faire ,prnfiter l 'agl'lcul:::,1 soci::i.lbilité; :aimer ~t se donner, ture de tout0s l es a utn~s bra,nches ù. :laisser sortir de s,oi un rayonne111E•Dt être di1fifusif du meilleur ,qui d'enseignement. Il suffirait :d,e faire l ',a 111plication aux eihoses a.gneoles de <'St ('~ non;.;: ic'est cc qne réal i:sent l'ont re ,qu 'on a1n,1Yrend à l'enfant rt J 'nrt.i ste et ln nature dans 1a beauté. ,c1ui peut s'y rattaeher. Les lectures Toute beanté est individu,cUc: une Pt lcf: dictée:;;, 1pa r exeU11 ple, .p onr('opiic no ·saurait être belle; aussi l~ Ta i eut être 1puisées dans le,s .non~ nnlnre JJP se cop ie rn,s. ,De mê111e, et l':Xcelknt,; onna:g·es {JUI ,pe1· 1 1renx 1out yfrit;:iible arüsi.e 0s,t .pernon nel. 1'\f;1is rn ·même temps rien n'est plus ,,.11ent la tcne et les i.nw,aux dr la, ,, ~o(· ial " qne fo 1bem1t<\ cei1:lc clr l_a: tel're s·ons lenr a.spert le ,nlus int,ércsn,1ture et celle de Pa rt : elle s'·ex~)n- '!-m 1t, l c ,p1n s séduisant. Les rpro:b) è; ine po11r .être ,sentie. Mi·en.x que cela. mps roniler·a ient sur la corn1pta,b1bte la beauté r'rst. dé,i,à l'mnour et l'a- ,wr icole. Les notions ,é1:émcntai rP:mo11r c.x,primé. Guya.u a écrit:« l'art L111istoi re natm'clle, de géologie, de c,si de la tendre.::;.:,;.e "· De la tendr·es,w. dümie ~.rrni·0nt aisément ramenées r '<',;l-à-di re de l 'amom ,qui s'est dit. anx ·phè1om.ène.s cle la terre. iC 'est a.i111:;i nue l 'enfant, vi.vant 011 n 'e::;t pas arfü.te sans svmipatbi ·s01· avee l '1mi,·en:: entier. Tont nrt tons les joll'rs clii~s. cette at,mos,p hèr~ f·--t nue µarol e. e'0.st-à-dire une âme ::in ine, (Tans ,ce m1;J1eu ag,reable qu, ,q ni ,.:e livrP; et /Une n,wole de réipon- J 'i mpré.,2;nera.it insensiblcm~nt, finirait ,pm· ,c,orniprenche rt sentir tout .c'c c:p, e. '0st-à -dir,e une âme ,q ui se clonn <' i\ nn désir (1n',on n i:m d'elle . L'art ,qui l 'entoure, nm' s'y iutér0i<:ier, et .,;oci;:il ii:;e c1onc ce CTu'il y ,a .de .plus in- nu s,ortir del 'écol e, il entre rnit alors ?i la ferme, Je ,c.;ourire S'lH les lèvres, (liY.ill.nel -E'll nous,, la sensibilité. an lien d'v entrer eomme dans une La ,:,,ensib~lité ne ·s.e détruit ;pas. Ou t'll0 s·e n.é;-elo,ppe punr e<~le-même et · prison, la ·mort dains l 'ârne. •Poul' l 'v reten ir, il faudra sao~ sans bem1té. et elle re.ste égoïste. Ou <'lle se dêvelom::>e 1nour se rnetüe en doute nousseI' l'effort plus loin; il lia n11on i,e a,vec Je reste de la nature, SPra néce,.:s·aire de continuer son ôduPt elle devien t « eis tliéüque ». Vous ne r.ation aJOTicole au-delà de l 'école. Iri. l),ou,v,ez i)}as de1ma.n der à un enfa11t d0 Pncore ·~n arnra bes,oi1J1 de ree.ourir à :roùtel' on de fai1~e de ]a, beauté ·s ans l 'institutenr; ce sera lui qui. l)Ja,r des lui demander de ,se décentmli,ser. confér·ences, des com's d'hiver, de:S

qe

--------------

1

1

1

1


38

,p romenades de ,saison, ,pourra achever ! 'éducation .oomme:ncée en soutenant les v ertus chancelantes du jeun~ ag;ri0œlternr. iC~t :apostolat ipo.stsoolair,e e,st tme ;partie essentielle du ,prog;.namme que j'ai en v ue. ,P,our lui donner toute ,son E>f.ficacité· toute son rumpr]eur, iJ faudrait ,q u e l ès ,communes, les sociétés d'a,O'r,iculturn l es 1pairticuliers ·e ux-mêm'"'eS" s 'occt;'Pa s1sent ~e l ',9r_g·.anisation d~ ,cette pa~e de 1 enseign ement agr:ticole ,ein faisant le,s saieriifi.ces néoessaii:·e,s pour assurer a ux maîtres ,q ui se dévouent l ' t d·e t-raitement . un su,pp.iernen en ra1P-' ,port avec les services qu'on leur demander:a. Teds _,sont, à. mon avi,s, les 1princi1Pes qm devmient ,p résider 1à l a réforme, :à la refonte de 'JJIO& ,pr,o,gr.amrnes ,et de nos méthod es d'enseignement primaire agricol e J '~1p~1,o rte dan:s ceite ·questî,on une C<?nvwtion profonde; <' '·e st 1q u,'il n 'ex~s t~ ~as de su j_et 1pùu s important que cchu-la , plUJs digne d'être médité et creusé. ,L 'éducation: a g:ricole 1Par en !ba,s est un~ des d~fs de v,oûte du .p ro. bleme a~ncole lm-même, un: des moyens le,~ plus puiss.ants de r,etenir les 1popularbons rurales à 1a terre et d'enrayer la déserti,9 n de nos campa,gnes. E ll~ e,st :aussi un moyen sûr d 'ag·rnnd1r l r rôle de ~os instituteurs et de relever .J eur fonction 1a ux yeux des m,opu:l~tions :qui les _entourent ,Quanà l;:s il?eres de fa.mille verront que 1, m&~ituteur met ,son éllll1 our-ilJl'ODl'e a f3:1re de ·liernr,s enfants de véritaibles ag'r:trcullteurs: eonnais:Sant et aimant leur P!Ofess10n, quand ils ser,ont ,b ien cmrnamcus qu'il ,&'intéresse vraiment iaux cfüo,s es de la terre et rqu 'il est ip re,sque un des leurs, iils l'entoureyont de 1,es1pe_ct e~ même d'affection. rS.ur.rce terrai~, 1J_n 'y aura pas de d~ss1d.ent, et 1 mstitutenT est cert,a.iu d avoir tout l e monde avec lui. 1

1

1 ~

à

C

l, l'

:f,: f:;

E "(

C

r

J.

MELINE ,

39

Comment juger (Suite et fi,n.)

:La, plu.part de ces causes d 'ilJ.ogis. 1~e ',3ont mrhts ou moins .fort erne-nt h~e:5 an caractère ,érrnotironnel de ·l 'in. d1v1du. I l en est :une autre qu.i, tout en ay.ant rses racmes dans le sentim en t, revêt une forme [Plus intellectuelle et devient ainsi plus dangeren. se. 'Ell~ e1:;t l e iprinei.pa] obstacle du prng;re,-; mental d'une ,per:sonne et d'u ne so-ciété ; elile emp ê.::füe de voir les so_lutions les plus ju·stes dans lcf:i 1probleme~ ,s:cientif1q1ue,s ,e t le!S ,remèdes les ,plus équ itables dans les conflits ·sociaux. Elile retarde en définitive, l 'enyploi des 1noyens il es p lmi ,pr,01preis ·a as•surer le dévelop1pemcnt C?n~plct .e~ l e 1b onh eur de clha,que ind1v1d.ualitc. On doit appeler « e'S·prit m ysh9 u e " cette tendance qui veut c911:gaitre.a:uti,ement que 1par les pro<'edes p9s1hfs de l'intelligence. . Qua:nt le savant, à ho11t d'explica.b ons devaint des ,p hénomènes dont il ne COil1l(Pl'~nd pa,s )es raisons •pr,ofondes, fait mtervernr 1e,s ca,use.s finaiJ es, se di s:pensant ainsi de r echercher des faits ex.,p,Jicatenrs a,cce-ssiblrs '~L 1S?ll intelligence et à un contrôle ratrnnn~l, il est dominé .p ar une ;pnfoc·cl:'p.atio[I ~ny,stique. Egalem ent J 'ind1v1drn rqm, dar:s s_a1 ca.rri ère, ex.plique ses propr,e,s délhmres et le smccè·s, de srs cam arades '.par un •simple jeu de lc1_ ,e,hance, _au , l Leu .a'e:x-aminer si l 0s r _e·~~l tats chff.er,ent-s n e sont pas ju,c;t~frn~ ;par des a!ptitud:es et de,s qua,lite:s drnsnmblafbles, par des init,i,atives heu_reuses ou de:S entreipri·se,s maJadro1te,s. . Tl,est bon de s 'a.r'rêtrr sur ce QîOÎn l, SJtne ,au TI.Jœucl de la .formation loO'i1aue d'un c1s.p rit. L'ori~rine de l a t~1danc~ my,sti,q,ue SE' ,perd dans la nuit d ~ 1 \2:nor.anee primitivce de l 'hum amté. ,0 'est la ;première attitude de l'homme g;rossier. Le vent, 1 'orage, 1

le ,:olei l T)l"·OYienne:tit de forces imar·inée:; .~1Lu le 1.nodèle ~le l'homme, ·(Ïc-,-:p1 its, de. cl1e11x, qn1 8-onfflent le ·Jl( rJL:C.1lJC,U.~( Ut la rp[UÏP OU Jêrnre1tl, "11

v,onb si au ,fond il y a ,quelque xais,on

re::tenir, rriom · le ,].)ion de l 'indivicln ou ·i iom· Je bien de l 'eJ-<pèce. :Si je nr: 1 rouvc ri<'U, quoi qn 'il ,nt 'en coîLk, jl' ne rnc monlre1è!Ï pus hostil0.,, J:,, Jninièrc•. C~y'~st ,qn'npTe::; ·s'e,_re , l"Du tontes c·irconsta.nres, l 'honrnie ,1 1<>,l ('llH:nt ~1Hmc ,que l'homme (Üt: vn1in:rnt ,frh1iré et sage ;;:,;c• vosrra ,, l ,'~i,~,·.ons clc ,·ôté 18. rechcrrhe Ùl? la ,ce1,t-.e {]UP;-.tion: " Est-ce ralimrnol ,t"\\!:,e •promièrc, t r,01p é loi,p;néc cîc d'ap;i1· niuia;i 1 Quc,~l es sont les J"3'ÏRons u• 11:-:, d ~t·ndiom,; tJo,-;itivcme.nt Je ,r>hépositives ? Le 11:néjnAé, J,a routine, l n m'11101w q1ui :; '·offr,c, ~1. nos sens. Nt~sympathie, l 'av~rsi·on, ne sont pa•:-. 1Pll" eomrnent 1la lumière solairr se des motifs snffisn:nts po1u me û6terH JJ Lihit, se réfracte, :;c résout en cJes mim·r. ,, Si un homme 1·a blE·s~r, et 1 ronlrnn; s im1ples et se rccornposr, ,qn 'il pnis,:,;e lui nuire, il. s 'i-uterrog-ca!.!:it ,:rnr les a.uimanx, su-r les p lantes r,a,: ,, Dois-je le fa.ire 't t"om,nwnt1 tl l'l ~ur les eorp,; cle J,a matière incrie, quel moment t 11 ~Je .sufCit 1pas ,q ue je d nous aurons fait 1me bonne beso- ,pui;:;sp lui. causer qnrlrquc tort. 11 faut goc. Le re,ste ne nous a1prµarti ent pas cnr.orc q L1e ecla· ,serve à moi-même el po,1tr Je moment.» au::z ~ul.ret', peut-être à celui. qui m'a J~11 r,ésum é, l 'e,s,prit rationnel d1er- Dllll. l'lJe ~ ·f·ol11ti,orn1er tontes le·s quei,;tions Jl c;;t dt" esprit ;; ra üonnrl,s et il par cks rnéllb1oclc\., ,pos itives .. 11 ch er- e"t rle,; e;;p1it.s my_sti,c111c,s. Ces der('ht> ·ù '-'ontrôlPr directe.ment, et .sou 11 ie rs ,sont souvent tels, par su ite de !.! rm1 rl .8onri est de n e 1Jas ,dé1p.asscr de l 'éà1w:iLon qni a renforcé errtniJ'r"1 11é1 ienrr. L'intuition, ,fa di vim1- ne,s aptitudes naturelles. On rre.on ti,on llf' le tentent paiS. Tl ,11réfère à rn11t un de crux-fa aux rnoinclrcs N'·" ,proé'édés, ,q ui tiennent clu .pr.odi- (ll1·8;-,tions, uux lllOηlllh l-'S f!;t'StPt ' , élll'Z 11r, de" nn·oC'édé.s ,1Jlus te.ne-à-terre, moindrrs r,6a,dion,-. ] l 1ir fi rc :1i,,s 111t:-nffi-;::i11ü; .parfo,is, mais qui ,sont d ' un fa it 11,;-; juste,s tlédudioni:i. n1oirn, sn,sccnübles de l'égarnr. Et Par exrmplr, apprenél-il ,q u ' 1m ,.;'il ne pe111t nl lcr jusqu'au· bout de u rn i lui a ra usé un tort, i I s 'nt üml t'l 'Ps ploration, i,J en prend pbiloso<phi- den1 ù ressasser: « Il est aibomii1able qu0.ment son 1rrnrti, 1préférant avouer ,que mon am i ait v,ouln rn<:! m.1irc "· (Jlt'i l 11 'en ,~11it .pa.s p lus que de S{' pn- Au lien qu 'il devrait ,se c1c111a11dPl': yer d 'ü yµothèscs tont à fait chimé- « Quel intérêt a-t-il eu à me faire dn riques. ma l î Quel dommag-e lui ai-je c:nusé Lr ,s enti,ment ne le rond uit p8S. Il qni. puiss·c 11rovoquer des re,présailnrnc'h:ii1· bien ,qnr les choses aillr11t lc:; '? Co11.111101it l]'JOUITais-je l),HP:r Je dnn,; m, cerbin sens: ma is son d.Psir rou,}1'/ » Sa 1 éfl e"'ion senti,menlalc 11P l 'ern JJ(>e],era pa,s de voir rin 'e11rs passe donc à ,côté de h· que,~tion vo,·,onl :11111rerne:nt. Tl sait que tieaucoup •&iti Y('. (le p1·éjnp:és - irnren1rnt sentimenX brn x - ,ohscurrissent notre vie sopeLlt dh· e lop,per l 'es,prit raOn ei,1le : Pt son effort continu tend rra à :-;'m iiffrnnclri r. 1Si, rpa,r cxem.11le ,on ti onne>l pa r dct:- exerci<'es ru])}.H'·O'Jll i f.s ,pro1pose d'instruire lrs jeunes gen s Q,ni ron.sistern ient à clerrnander, en faCP d'un fait, ce ,cm 'il conti eut. ·ex:nctc~lll' Ir ,probl ème de fa vir, et qu'il en -;nit tout d 'aibord {'hoqué, il se dira: ment, ,s,ans le dépasser, mais en le "Je sens ,que cel a ine lli.e1Urte, mais ·conmreuant t out à fuit. Sans ce,sse, nnurquoi cel a me heurte-t-il î Exa- on doit se ,poser ~eue interrogation: minons la matière de ce préju_gé. Vo- ·q ue fau,t-il en déduire logiquement7 ~L

0

1

1

,

1

)l

1

1


40

41

Deux règ·les ,pratiques seront tou- tions doi!lt } 'en semble constitiue 1l'~y. jours d 'ooe hemreus,e aippl i,cation: La ,g-iène scolaire. ,premièire est de rechercher si un fait A ce 1point de vue ·s vécia.1, l 'hygiè. a une existence .p ositive, avant d'en ,ne scolaire ,consi,ste·: 1 ° à éca rter de 1irer au·cun jug,emen.t; le sec,onde est l 'foole les causes de ,0ontaminatï.on. de dé,,pÏister les sentiments capables ?) à mettre les individus· ,qui y s~ de vicier ses déductions. En iS'ex,ami- JQtunent. en état de résistance ,pihy. niant on en trouv,e-ra toujours. Il s 'a.- siol,o,giwue efficaice ià ces ·Causes; de '.!Üt alors d '.ap,précier le poids, qu'ils c,ontamination, si, malg;ré toufa~s l~ ajoutenit aux .argiuments et de ~es ,en ,précauti,on1s, ils ,ont à en rsubir ]e,s at. diéohar~er. teintes. Qlli ',on is,oit enfin 'bien convaincu En d 'a:uh~es termes, druns l'école que ·l 'es1p,rit rationnel doit ,s 'appli- rendu,e saluibre, fair•e des ,éc,oliers ro. quer à tous ]es ,oibjet,s. Il est ·saige.de O .mstrs ·et résistants, voilà Je but. ne .pas réserver ,en son e'S1pr,it des Quels ,sont les moyens de l 'aitt.ein· coins où ahriter des :spécuJ.ati.on:s dre 1 mJiSÜq ues sur des sujets d'un exaPfüID.CA U'J'.IOiNS HYG.IENIQUEiS men ,positif. iComme dans nos ,c ham- COXCE.R.N,AiN'l.' LE UILTEU SCOLA:111.E: bres les angles sont des nids à miD.\ S,A LUBRF.rE -DE L 'œJiGOLE. crdbes, ces c.oins de ]l'intelligence I sont des ,1,éoe.pta,cles à de mauvai,s l° La. ,pro,preté est la, première termes de raisonnement, destruc- condition de salubrité de l'foole. teurs des justes concepts. ci) ,La propreté' doit rég·ner parDOCTEUR TOULOUSE. tout: classes, études, dortoirn, ·r éfectoircs, pr,éaux, pTivé's, sol, murs, mo••• ~ i1i er scolaü1c, fü,s, tables, vaisselle, La santé à l'école hvre,s, a,rmoi reis à livres, dépôts <'lr livrns, etc.. doivent être tenus en ft.at En recevant !lm :élève dans un éta- constant de cpro1preté. blis,sement d 'instruictiJon, Je ma,îtr'e Dans le ca,s ,où la t.uhrrculo.se est de cet étahlissement, que ce ,s oit ] 'E- con statée dans un étahlissement, 1e:;; tat. ,que ce soi,t lllD 1p.artioulier, .p rend mE~ snre,s nécessaires de désinfrction à charg·e, en même tein1>ps ,que }',édu- .ser,ont .effectuées s,ans délai notamcation de ,cet &lève, la. ,protec,tion de ment dans· les liocaux qui ,on't été oc,s a vie et de sa ,sant,é'. Autant que cup és .par le directeur', les maîtreii J 'instruction, av.ant 1'instruction mê- 011 le,s employés lor,sque J'·un d 'e nx me. il lui doit la, ·sé'cur-ité. I l contrac- e,st éloigmé.,:pour ca,use de Gettie affecte à cet é,g,ard, viis -à-vis de la fa:miDe tion. La mesure sera a.p1pli1q uée à la QiUÎ 1!ie lui a confié, un eng·a,gement diligence et sous la surveilla,n ce èlt1 .Positif. Négliger Ies obJig,ati,on.s ré- médecin scolRire. L'inst.a.Hatiion d'un sultant de cet eng,a_gement, c'-est CiOlll- nouvel occupant dans lesdits locm1x mettre une f8:u!e qui ,peut eng·ager e,st i.nterdite tant qne la désinfe~tfon la reEiPOnsabilité de ,son auteur. n 'R pa:s été opérée. Parmi ,ces dbhgia,tions, Ja prophyb) Le rbalavaige -à sec de.s lioraux 1axie des maladies transmi1ssibles, de sc,olaires est interdit. On l,ui substi],a tuberculose ,en rp art.icu:lier. a ipris tuer.a le bala.yag,e humide. Le sol de,~ placP au 1DT·emier rang- depuis qu'il locaux s:colaires devra toufomis, 1êtr,e est .scientifiquement éfablj ,qu'un élè- dans un état tel que 1e nettoyiage huve 1Jeut ,contracter la tuiberculos,e .pa,r mide soit !Pl'ati1auaihle. · suite du: défaut de certaines :p récau~ c) Lavage: Indépendamment du 1

1

1

(

l

J T (

r

1

b1:1 k1,yap;·e ,quotidien; 1e so_l des c~a,sJes,

les études et des r,efectoires d01t etre lla vé à la: ibros'.se •ou au tor:chon a,u 111 oins une f,01s ,par serna~f!-e. Les rn·ur·s des 0lasse;:; e~ fo mob1l:1er scolaire ,seront nettoy,es au ni;oms :1;1: fois par an. Le.s murs des refedou e., <leux f.oi,s ipar mois1 . . . il) Il est formellement mterd1t de craeher ,siur 1,e sol da:rns toute? k s~Jarties des éta1blissements s·c olan:es. Cette intetdic~ion '.'er~. repr,odmte ,pt~r ·iffichc ou inscription en lettres tres ~-i:-ibles dans les dirvers locaux scolaires et dans les 0ou:rs. ' Des ,crachoirs y ser,ont iustanés2 • e) P,our rE'ndre possible l'exécution des prescr iptions ,ci-dessus, tout éüi'bliss·ement ·sera 1pou r:vu c1 'ea;u en .quantité S1;1Jf.fisante, non. ,seukm0nt potn la boisson et le,s soms de propi eté per::;onnelle, mais ;pour la temtf: do l 'im me,ulble en rigoureux état de pr,Q,J)I"eté. l) Lon,,qu 'une sa lie d'école est ut!li"ée pour les cours c1 'a.dultes, on E'Xl o-r,ra iles audit.rurs 1e respect des règles de ~ 'hyg-i~ne, et, ,en uar!iculirr, on lc-n r mterdll'a de cracher a terre. Jl est rlésiraible quel ',éc,ole ne S·erve 11:1:;,, ,amx réunions pu,bJi.ques; 1,on~qu' i! srra irn,possible d'éviter {'e p;nwc ineonv.énirnt, on devra, a.près foute 1 énnion e-t aw1,nt la r,entrée des élèYrs. fa i rr, la.ver :fi .2-'l'ande eau et brosser lr f:vOl par l,es soillls de ]a, municiral.it,6 et .anx frais de l1a commune. 1

1

H

TU•)(, 1.\1 fl UY G 1rnNI.Q.UE DES J.YI,.E VEiS.

1•~:i {1(,.1li1- <1c toute'" ks me"nt"P~ 1. Les lllt1'1'8 auront un i·cvêtelll t' ill:t irn· penrnta,lJlt• f.peint,m:c •]a(Jnée. ar,,p,lJa.ltine. ri1rn:i1n, etc.). :.?. Ils <-ont·ie nd1·ont un Hqukle an t1bepti· q t11·. Un Rc.;1~1. C,rna,iJM pent ~nYir .ii, cet offÎ('P . ".\fois le crad1oit". q•uelle q;u',en isoit 1a (nnnr. ü evra, ê·h1e 1·elev{- a·lHless·n,s ctu HO·l , .-t in stall{> <le fa~on il ne pas po,nvo'ir être rt' n1·ers1é. Les C'l'a.choirs ,se1·ont rhaquc j-onr Yidé~ et nettoyés• ii, l'n ide d'un liquide auti· ~Pptiqll<',

pr·op~1y la:cti:q ucs, il fa1:1t ,ptévoir qne les ,cause.s de ,oontammahon ne sermJrt pa,s toujours écart~e,s .ri,g ourcuscment d1u millieu scolaue. Au: ·;:;ur~:ilus, les élèves qJeuvent y être ~\lJOsés quand ils .sortent de ce m1heu. L 'hy,giène scola~re doit donc J?ré,munir l 'élève contr,e l 'iaction po~s1b~,c dP ces causes. Il fa.ut lui a:s~m rer ,préventivement cette forc-e de ré:si:::;ta.nce 01~ga111i,que qui, i usqn'·à ce jour. constitue c.ontre 1'atteinte de la tnbercnlose, '1a meilleure 1pl'otection . Les condit~·on·s essentielles vour cet 0bj·et ,s,ont les suivantes: 1° Aérati.on. - La plus généra·'.c, s inon la :plus essruti.elJ.e, r'est l'aér~ tion. La,.qiuantité d 'air néces::sai\~ doit être n:ssurée ·à toute .personne SPJournant clans 1'écolr. ·La, caipa·cité des locaux ·sco] aires,, ],a ,superficie des C' 0'1H8 doiwnt être dé.termi111ée,s en coméquen:ce. E:n outre, des moyc,ns ·efficaces de nntila.tion seront prévus dani- tous les li eu x dos. Qinand k,s clasi:;e;;; ou é1u.dc,s sont ino·ccrnpéc.s, les fenêtres rnstcront ouvertes GOntimiellement (':i le termps le ,permet. Oua,nd an contra-ire, ,los cila::;:;es 'I: ' 1 . ou lrs étude1s ·so11t ,occrup.ce.s iP us1r nl"S heures de s,u ite, on devra faire wsaO'e de la ventilation artificiP11c, eu J ispo::;,ant l es 1-w1pareil1,; de fo0on à RSsn rer nu r·cnouve·~lemcnt de l 'a~ r inu;rienr et ·s ans ,qu'i l en ré·sulte c1 'inconvénienit pour le,s .occupants; on devra, .µrendre k~ dis,positions Héressa i re,s ,JJiOILll' ,q1H' 1'air neuf üonvcnR~ bl-ernent ebauf.fé soit re-sniré ans.si pur ,que 1n,ossible et que l 'a ir vicié soit immédiatement exp ulsé. ,Dan s tous les ,ca•s, on devra ,ou v1·i r le::: fenêtres ,prndant quelques minut es, tont,e-s l es !heures. si la températnrf' extérieure le ~1errn et. 2° Chaiiffciqe. - 1Le ohauff.age doit êti<e instaUé de ,manière à maintenir dallls tous les l10caux, pendant ]a ,sai~ 1

1


42 son froide, une température de 15 11. 1 t.i rlegTé,s. J" Î<Jyelc1res

ph1;siques : (JJJm1wst 1

rt 11r, .ie 11:;; rl r 1Aei11 ai 1. - ,Les cxf'1cri ce." de g1y1m1nirstiqrne sont ,ohli i~at,o.ir0:i-11 our toue; lC'•,-, f.Jèv(·s, sanrf <lisp :111 se ,;1l'.eonl 60 ;:;m la clc'm~.ncl.::- de;:; fa milles <1p1è>s avi,,- d11 médeC'i11. ~n vne dr faY.ur iéiC'l' 1e d6:ve lo.p1poment 11 ormal et Jt, fouc·I io1111e11icnt 1•ég:ulier des orga,w .' \ ils 8l r-011t rni,ouvdés 1s 'i l e,;t pos,;ibl c tn u,s lt'·;-; .io'1H,s, en tout c,1s au rnojus hoi'~ foi:-; ,par ::::ernaàne. Le;, .ie111 x de .p'.ein air doivent être <' n1·01Hag,,s. Certains excrci,rcs sportifa h·o•p, injC'nse,;-;, tel,s qne les coul':-;os et rn ,nc]Jes r!ites de fond, et q ui :-:unt en m~me trmps des courses et rnar,rhcs ,de vitesse. doivent être infrrclit:~. êlÎfü;i que l 'ac,rumulatiou, cbn::\ u11 eourt c.,wace èl.r te1nri,8, d'e\('l'(' ie.es mult.i,ples exig-eant tous des f'ffort" violent,::::. 4-0 Educatio11. - L'·enseignemenl tk l 'IL>·g-iènc> fera partie dn pro0Tarn111e des écok8 ,cle tous les d;~T6s. Onn:-: eet < :'nseig·ncrnc1it, on i.nsisiera snr la ·111·(\rh:-,'l,,xie de la tubcreulose. 1

J,es exe1·eiees 1•l1ysiqnes l'ESNJ<}J,;18

J·)T ., L\Xl,:'\JE'N. -

1. T,I'

s:1111;

l'roiü ·clonh1r jc'P moy,e,11,s et les forces (:\fme

ck 1'taë1). :2. J,,i, <lo u,1 0ur te Y,'1 i n,(··t'it si ru fniùli~; c \ ·:,;t loi qui ùn Yaiit(·•ra,; ,.;i t n n,.; le c,i:-11:r . /.('l'J11 (',

fn1·ie lr iomplll' !ll' tout. ·1·. .LïulrC,JJid·ifC, ,,st UUP fol'(·(' pxlra-or(li11;1ir,• rk l'iillH' qni l'flt'>yc ,ru·cil'~s,u,.; !lrs !r<l';1. hks. 11·1~ dé~orclrc et oes émotions CJ.Uc la, ruc rie~ g:rn n(lH péril,: l)U'lllT:1 it exdtN ru 0Hc . r 1.:1 ltorfüefouc.:auld.) :ï. Il 1':rn,t prr,11(11·e clr llomw ,hr·nre l'11:1lli· ;;, l!nc' n1lont(•

(

l l

;f

l u.lt- li,· rc•xerdce

J 1 (

J

m11N·11kli"t\P.

'Depuis quelques ann6es, 1'ensei.guement de la. .,2:y:mnasti1que a acquis clrnz nous une ,importance qu 'i,l n'avait pa,s aupa,r.avant. En gmnd honneur chez le,s Grecs et les Romains,

b gy111na1stiqur avait, à ipart ir d n1oyen. â,gC', été rné.pri.sé{' comme ma r,il'r ::::ie1ion dei ln. force· hrntalc. C dië·c t écht n 'éki.it pourtant pri s géné 1 a l che7. Jcs ,e,-0 11:::: in strnits ; ai11s, <lnns Jrs 11Jartics de 8/0ll livre où i fra i te de l 'échwahon de Gar,g-nn tua, l{<i:belai,s trncr nu véritable 1progr.-i1n me d'cxen'ic·es ~·ymn;-isii,q·nPR. ll sc•rait cxcessif de déveloripcr 1., . f.o r-~.rs pihyfi riuc,::: iau détriment dr·. facnltés mornles et intcllecturll<·~ nw,i.::, il m,t t,out .a1u,ssi m,rnv,ü::; clc ué g-Jig cr J '.éclneahon tlu rurps 111onr 11 s '-oet•npe.i- que de ,C'el:.e dr. l'esprit. C . c1 Pux 1JH1rtie:-; clc> 11otn, êtrr rxerc0nt d 'aillcnrs , l 'nne sur l 'autrc une in ront cBh1blc adiot1. La •])lus 1m p o1 tante m;t évjdemmrnt 1cdle dn morn sur le .plhysiquc, et ·suivant \CJ\H' le <·orpi: l .sol'-a for t 1011 ,fa,ible, admit ou inlw:l>ile, il sel'a plus o'n moins ca1pa bl e cle bien ex érnter J.r s onlr·e,s de no ti c Y-t1'.ont6 réfléehie. La ,c,onclusio11 qui s ' iinposr, <' 'est l 'oblip;ati,on n,on 1101rs de foriifie1· nos 111c,rnlbres par m1 entraînement méthodique ·e t cons bni , -.-;an~ prr,jm1iC'e des ,s,oi:us maté. riels. T,e,s c..\"c rcicc-R Jl~1vsi0nes que 11011 ~ a \' ons en vu e ,com1prcnuent la i:rvm1rnstiqnP et les ion x liùres ,q ui ·on! t 'une et l,.s aufre" leurs a,v,anh\ge, ~pér i,1ux. Pal' la gymnastiqne, on \1l'· vcJ.o,p11e et forti.fi e lrs di verses 1,1n.ti es du ,c•or1JJS 1J11i·ses en activité pa r l 'exerriee anrinel on se livre. La cm1tinnit(\ 111 r énrtition d/l cet ex,errirP <'i<t imfü=ipcnsable l)Ortn· nue 1,r lrnt ~ioursuivi so it atteint. Il· fa·u! clo11(' 11011 seulern cnt. eomnrendr,r 1es di ff él'PJltP s nhas,es du mouvem ent one noÜt' maître 11ous démontre, 1Ùa,i1s le reprn<lnirc exactem ent et c,omplète· m ent, ::i,f in cle ct't'el' une hn.bitmle qui 1mu,"- rendra ITffOg'rrsûvement canable d 'exé!rnter sam; effort ce qui nons wvait ,paru difficile et f.ati~ant. Les j eux liibr,es dével:o,nn.,ent ;utre J:1 force ,phy,sique, la ,présenc~ d 'es-

prit }a ra,pidité de décision·, le cou:;;µ;~ et la confiancq en nons. C'est 1 irir{'.e ,qu-'on ks a, re.co1m11s capa•bles d~ ,0 rocl1iire ,ces iPl'é~ieu~ r ésultats qu '.ou leur a . donne ]'11111,portan:cc tiu 'ils -out a.cqtlllse, e! .la plac:c riu'.ils Ol'('Upcut ,dans l(:'s qwcoccupatious des pCl'$0!1D<e.s 0ha.r,g,ées de diüg·er l 'en~eip;ncrnent. ,Ccrt.nins affirnncillt même qne Jcs li'ures jeux, le libre cxetci ce de l 'acjivii,é physi1que chez l es ,enfants et ]C'::- jeunes 1g-ens, peuv,cnt iava.ntageuf:erncnt r empJace,r tout enseignement o-ymna,stiqne: « Au fond, rien lll'est ,s irJliple q1uc de èl.~venir fort et point ·n 'est be,so1n d'y chercher ta,n t de malice. Tl suffit de se donner du 111onverrnent. de faire f.onrtionrner les onl.iLs dont la nature nous a dou&::s, de uwrdiel', de sauter, de cou6r, de .fra.pµer, de tirnr, de boxer. Prenez un enfümt de se1pt a,ns et f.a ites-lui exécuter, pendant vingt minutes l'11a.q·uP jour, ,quelques-uns de ces c•xercices ,en .se servant des :premi ers Clb.iets venus - un ballon. une corde, 11ne gros.se pierre on 1m tronc d 'a.rLrc - ce ·s era, ,à viugt .ans, l ',h omme lt' .plns r·ohuste. le plus ,gracieux et le plus adroit. " (.Ph. Daryl.) L'activité r ihysiq ue 1pelÜ se tr<a(lnirc d'une foule de manières, et, ('0111l~f' on le voit ,. il n'est ;p~int riéc'('SSall'e de reC',onrn aux ,i,g-res ,pl,u s on moins compli,qués qui constituent 11u g·,vimnasc el,assi{nw. Ce ,qui impo~k, ilKll' e:x:emrple, r'e.s,t qne cettr acti\'i ié s'exerce en 1)!,rin i:iir, ca.r l 'e<ffil',teii é en est miraaysée si elle n'est :-wron11pa_gnée d'une l a,r,,ge a bs·orption (l'air 1p1ur. reous .l ~s 1nouv,errnents rphys,iqn es 011t nn e mfluence lieur-eu1Se sn-r la, santé ·humaine. iLes pays1a ns ont sur lrs_ citadin,s• une ,~11p1é~·iorité rnar.. cin·~e, due a c~ •qu. il,s vivent et traYa1llent en ipJem air, et que ]eur traYail e~erce, par 1sa v.ar.iété, tout leur système musculaire; tandis que l es

pÎus

ouvriers des vi.lles vivent, en g;énél'al, dans un milieu confiné, et qu·e Jenr travail, oonsi,stmü chms lti ré,pé tition indfifinir clo mênH:' mouvrrn ent, ne sol licite pas simultanément t o,n ;; 1e'llrn 1mN,cles. tL a {',one l ns iou na lnrellc ià tirer cle cet tr cons![IÜ1ii on , c 'est que si l '·exerci ce est utile :à tont lv m01ide, il ·S 'imp,o::;,e avec ,plus lfr rigueur à eau.' ,nui exercen:L des ,pn~.. [ess ions sé'denta.ires. Pour rré,pondre ,à cc be,::ioin, il ëe ,crée un peu partout des associations qui fon t entrer les exercices ,pJ1ysilJlH:'·S, le::; sports 1 ), dans ]es manife:-;tations de leur •artivité. La marnlH· est. la 11lus favmablc à la s•anté rt i'i~~ lui ,ci,ui ,ro11vie'l1t le mieux à toutes les 1profe·ssi,ons. C 'est, ,pa.r une he11TeUt-,P fortune, cehü qui e-st é.i1:.al,rme11t le mieux à la. iJJOrtée de tontes Jrs honrses. Oo .peut en dfr·e •a1ntR11t de Ja natation si on prend, pour s'y livrer, lrs préeauti.,ons 0ue recommandent h1; 1prnrlence et l'hygiène. Lai pmtiique de,s exerci:ce,s 1phy,:;i•(J ues fortifiant uotre corps rn augmente la. valeur. Elle nous rend ea1.mblrs, dans cel'taines ci rconsta.n:ccs, d'échapper aux dangers• q1Ui ipeuvent nous menacer, ou. de sauver ceux qui ,sont exposés à des dall',2;ers sembla1b1es: incendies, inondaüons, naufra.p:e.s, etc ... ~'·est-ce 1Pas ;:iu <'Onrag·.r, l1évelo,pJ')é ,pa r l 'ha.b ilet é g·ymnai~tiqne. que nous devons les servicl'S sans nombre que, tous les :iours, r endent à la société les nompiers rt les ,sauveku.rs d0 t·ont ordr:e? 1

T:.E,SU.~IK -

La .[Jratique de .la gymna,,;·

t,i,qtll' et dP8 Px,ercices [)ùysiqu<',.; a 1iom· ['~. Rn',t,1 t de fortifier .,u,o,tre eori11:;: et (l.';11 n,~qnc>n· ter ~a \',Ü<'IH'. 'E'lle u o,us ·1·e1i1d c~111iaùks !l'(~-

\· hil,Ji'JJPL' a 1J1 ,h! Pg<'1· et. parfois. tl,P ,::111,ycr ,r enx fl<' nos srmbl aùl e~ q11,i y l'<O•D t <'X!JORêR. Tl r i:t '110.n rl,e ,prnNCJ.ncr. autant qne JJ1ci,n~ k pon,ons. les ,cxerriC'es }Jh:,siq n ~s en ,pl ein

1. Ce m ot a-nglais v.ie.nt cl'lt Yieux f.rança is t< cleS:POI't >>, aurnse,m.en t.


44 45 :1 i r , la 11rn n·h <' Pt la ·n a t ation pn p a,rticnJier, sport" JJ,~·.g i(·uiques q 11,i n0 r·o û l eut rien. !}l ' J•_lST LO:\'.~ . l'HOB.Ll~ :iJJ<:s :.\lülU.llX. f,;'\J,;!t(' fCJ<:iS l>lD H.I•)f>.\C'l'iOX - 1. QnPls :i I aut·,,.:.!·r,; 1pc11srz-1··01uc< rrt ' l'f'l' rl es cxer,<:ic-c~ r1 · ._:,·,1ï11·11 ,1stiq n C' ratio•urn,JJc .

n,•,·ntN· ,-, l'éc.oJ.e ? :!. 11 11 i,11-c·Pnclic

t1u·on von,-;

f ait

·f 'Cl:1te r1,n11s n nr mni,wn.

Vin 11·11 t,li11 tl"œil. J;r ·rez-<l e-..J1:1•us,/\.:• <'S t en :·('11 <·I· J'p,wa"lie1· >:'<'Honc1r<' .\I! 11r0111 ie1· (,t:1:;·L· s <' lro ll'\'C' 11'11 enfa nt 1•11(',0t'<' a n· ÙC'T<'NI 11. ,,1- qui ,·a •rl <'\"<'nir la prni r rlPs flamm0s s'i l n ·t'st }ll'Cllll•])t Pnw n t M'<:'l•,u r u. - P:1s tÏ él'h elJ.e! - T'11 j,e·un r• lmmme s ·:1,N·1·oc'llP a•nx 1·,c, lpt« et :11·,:·i1·(' •111·,,, tk 1'0n ,f:mit q n ï l s;nM·<'. grnc;.e ii sa rurr·<' et il :son n _g iJ:t(, r1e g~ï nt1:1stc. - R~fl,·x in:is f',iit0,; ,1 y.o,ix lta•nte 1>:1 1· 11111 t''1l<'da t :·,n1· i1 n 1> ni ss,rnt ~,nr lr., ay:1nta;:t'C';; Cl.(' l a :.!'\ïllll;J~j ÏC]'II<'. :1. Q11~ls son t

:c•s PXP1'<·ic0,; phy,siq.tH';; (]HC ·,n11, p1,(• 1'~·1'f'Z: .-\ llX'qll(']s '\'ùUf; Ji\'l'('Z-YOU:< ,, 1·rr· Yos (·amn,r,1<h'R, s:ui Y;1•1Jt 1<'~ ,lhc•r,;~s, ,:1i«(1nN d1f' J'ann1{>e? ~- " X<· h·1111·r;\ p ;1,,- <l" l'<'.111 fraÎl']i0 rt nand ,·nus (•(<'>< 1· 1•

('Il

s u enr.

>>

Q n l'lle e,-;I la

n1 1l''lll'

d ,,

t·O ll~(' i} ?

- - ----·•-----J_..'11ritlmu,tique à l'école prluudre (Suite et tl,n.J

(Cl1cii:r d<'s p,oblè111cs rt ])'l'océdés 11 s11i11re dans l ('UJ' résolut.ion .) D.r~FINl'l'ION. Les problè111 <'s l 'nppliC'ntion ù rles ca.s détenntné.s df" la ,p r.aticn1e Jes q uatre onéra1;o,ns. Tls,on t. à.i1nf't,e t1trr, une intt•p.ortanee ,('n1nitaJp à. l 'école prinrnire; (' 'c:-:t. l e but :fina I de l'enseig·nement nr ifümétionr, et tons Jes efforts de~ in aît.rcs dtij vcnt tendt,? ·i1 m ctti'e ]pn l'•s élève::; PU nw;::;ur,e dC' résoudre n romnt ement et avec 111 é.tù.ocle l e )plus gTanc1 nombre d'c ·questions mathénrn tilJ iqncs. dr celles siurtout q1u'on r1 '111contr·e à chaque instant d mis la. Y i 0 ronrante. II. 'Ü H 01x DES PBOBLEMES - Les ruoncés de~ n roblèmes d 'a.~·ithrnétiqne sonuüs FIUX éfoves doiive11t être: 1° Pratirrues. - Des énone,és fanhris istes et compl i(l ués à q)laisir. des curi,osités su r le:s pl'opri étés abstrai-

I.

.s011 t

1

tes de·s nombre:s ne relèvent point domaine r1e l'cnseig;ucment ~rii J',occa,sionde mett recl ans, l 'esp-rit rc. Tl est excellent,, a,u ~.onh'aU'e, ~~ .nufollb une fouile de notions utine 1mo,poser aux reflex10ns _?·es ' '~ de .Jeur c1,onner cl u bon rserns et du v·es ,q ue des nomhr es re1p11cse:nt ~~, 11wiü; c·'es,t enco1·e r isq uer df' des cho, c1cs idées. f.ans,scs On U(' t s.es ou des g-randeur s uh le8 u,.,l ,u r lJoiinN · ~ · • con(_)na.i 1c.t ,, , ·a J ,' , Jl! Jni1 donr trop ve1ller a ,re ,qnc les .· n ,peu '· a 1 ai ,e o enonces, ! 11 ,~i.ln<'s ,q ne l 'élèvc éetil ,s oient de' . -; f rn re r:etenll' une ,foule de qiue;:,:t.Jo 0111:tii··'s 1·[;e/s l">l'Ïs clan s les u,sao',c,;.; l t' ' 1 t t· t · ' 1 d'e ·din::iirŒs I'::> ' .-' H:' a n,:c·s a B s a 1s 1-que,. a a de 'ln vie. gTa.ph 1e. 'Travaiu:s: ,pulbh cs, mou 1 , , , ment indusb:iel, ,c omm erce intérie ;)'' P !'esc11le1:. le cas echeanl, un caet cxtéi ienr du-.pays, budg-,e t, tou c1rf /l'r' mou( /,. - lC_t ,p n i:s.que _l'a·~cesec,:; ,que•stion.s érono,rni,f]ue.~ du 'Pl ui re 11E' 11u i1. en neu au pcm c1p.:Jl, haut inté rêt donnent aux .probi1è ,0 u,,cp1oi, neij)a:3·s 'nttac~c r } tr,onyer iun caractèr e nettement ,pr,atiq ur c~ ,lonu.1:-;eis .qu, ,s·ervent a 1 educal10n ·conrriet que les enfants aiment q) 1nrnJc 1 drs·s us tout 1à leur voir r ev,êtir. LPB honnes qnafüés, comme les viCerta1ine8 p a r ti es de l 'arithmé 1.,: _cl.e:; l1 0 111 mei.s, ~nt aus,si ,le.t~l' ·côté ,que - not amment le ,svstème mét ,0;;1tif e.1 pemve,nt etre ::up,p·t·,ecie,s SO'll •S rinr, lP,s· q uestions rdat'ives aux •in ,, , n·ppol't cl u bénéfice ·?'11 cle la ,1rnrrêt,,, escorn!])Ü', 1nrrtages 1pr:on:>orti t'. l: n enfa nt ne saura it a niwendre ncb - ,seJ"O_nt a1us,s i l'obj et de .f C' fr~J) ij>·?n nc. he;\re q ue. la. bonne. ,qur11L:; exer ci·cos.,Remar,Qu,ons ,en D ond~~te, 1 ·orcl re, l econom1e, ,s ont Jes me temps qnc l ''l1sa•g·e dr,s fracüo ,rennerec; :osmmces du ~·onheu,r ~1odéeimale,s t,end de plns en 1p]u,f- w:-:hqrn.·, ; ,qne la nrnuwn sc ,condn1'lte, rcm,placer, dans les ,o.p,érat.iorns t· dés,otdre., l 'impr évoya,ncc, ,les manc·o11in1erce ('t. de bal1J(luc l 'usa101e ·,nses Jia.hitndes .s.o nt des ,c•,n1.se·B clc fr.,wtions à deux terme·~. On 7nm uinP ou de dé.s'honneur. cJ.onr ,11cnt-êh c le dro it de s,'éto 1111 'fels pr,ol,lèm e1s sur les pcdes suque to1u,s nos ·l'ivr-es d'ar ithmétiq irs par rn n iv1·,ogne, les héné.fi<'es l'l'll f r 1·m·e11t ,a ut mit d 'exercices s ;:;1 ] i~és ,p,a r tm mutuali ste, 1f' tonche1r:~ frncti0:11:-: ,oroinair es. 11 ne fa ont 1prut-.être c1rrvan:ta g·,c~ .q u 'nn o:re1ie11clant ni h o,p s'étonn er, ni s' •'1~é d11 ma.ître, ,par ce ,que les ch if'Jl l:=ti ndrc; rt font ·o u '•on ne ,~ond res 011 t nue él oo uence .qui leiu1' (',st nars sacl'i.fier J;1 ,culhuc g·é.néral c 1 1ro1H'e f't. qt1 i n e laiss,e ,point matiè re .t '0sprit aux. Mudc,s· t'xdusi,vcrnc rlisrnssion. 1n·at iC1LWS, on devra, foire 11.me ,J ia " 1' /' · . 1' . n , anx frac·t i,ou:; ordinai.re1s, clont 11 ,f _Jf'.~ ?PC _a / 1nns ,se on t, c Il1 {es. nropr iété.s dével,op,pent rmissamme Le_.-; ·01~erat1011s qu ,o n a 1 ·o~cas1on l 'e.s nüt nrnt,hérnatùque " fa,re .1 ournel1 ement s,ont ,s,rn ples . . ·, t courte,s ·et \es nomhre.s de1pas.c;,a.n t 90 -r~. VO// ~ll?s czonnees eX(_lcfc;.; 1u:ifre rhi:ffres V sont rares. Il Y a }à 1' lie.,. C est la une qu:ahte ,pl 111 c indicaü on dont il faudra.it te11i r rare ·qn_'.011 n_e ,p en.;;.e . . Trno· sot~vr ·omiJ)l·e en re ·Q(U.i ,c•.oncernc la rnult iencoyt'., 11 anwe de vo}r,des r.a,p1,ta iliration et ~fi division. Les additions ~:ilare.s ,a ·u n ~au~ ·e~a.~·ere, 011 dc.s _:J"O)I rul rs penvent être lon1g·ur,s i])al'!C'e nee~ c1 ouvner evai.tu:ees a un ·pr1x 1 ,n'·on en renconh e de t elle.s dœns b v 1·::i 1semiblwble. . . ,r:itiqu,e. (A suivre.) Prendr e .pour isu}etis cl'-exerc1c des donll'ées quelcon:quies, c '~st 'Pe •••• 1

1

1

1

f

Partie pratique JUou i•las bean joui· ,l'été .Je ve,ux done clécür e mon ~)lus .i>2Hu, ,iout· d 'été. Le 1pln,s be.an jom de 1'·été e.st. ,rcJni de la. nics11re cle,s U r;tncls-Pk111s; j'attendais :que l,a ,mesuw soi t \'enuc Je plus vite, et a1près u-nc Jong·ue attente, elle est enfin ar1·i\y•é:c. ,CP j onr-là nouB.S,ornmes pa.r tis de gT,and m atin svec mon pe.til frère , 1o.scph . Q L1,~md nons sommes anivé.s S lll' b mont.:.unie, nous ,avi,ons cn~ore un petit traje l·, puis nons arl'ivions :rn d rnJet. On en1eo.1d:üt dé.ià le.s sons lw1,monil' UX Lh·s sonnettes. ,En a.rri' :rnt, le pln.s .p1ess.:mt ·ét ait tl 'aller \·oir Je.-, w1c-l1e.s; Plles se ~Jortaieut. tontes bien et l eR ·berg.e rs aussi. Les g)nis~.onis S6 sont a JJ1Jroc'hé;.; du clialrt; n!or.s, .i 'ni étr. voir mon camar.1de (lui ?tait ,berger drs géin.issons. L\ 1rn}s-, on 11uns H invités .?1 ho ire rie '.,1 Nr illo, et .i 'en ni ,sou;pé jus.q u '1à ce rptc jr ne .ponvais plrns <'üurir. .Te 11 'un anrnis p a::; t.an l bu, nrnis el !e était uouve lle; j e n'en a.vairs pas goûté depuiB ·l e ,print emps. J c n 'ava.is q>resque ·J)n.s fn im dn repas d1n so ir', - tant e11 a,v.ai·s-j e ,lrn . ),fou frère rn n nns1si :pris ju.squ'h rce qu'il n'en ponvrr i t ,p.lus avale1. On en étF1it IJJl'eS(]UC ra.s.R8.~ié Jr lonr1enrn in ! Que le bon D ien mp ronservc la sa.nié ponr p,on, ·,oi r en fnirr m1,tnnt l 'a,nnpe prochai1w. On av·a it de bon:-: servit eur·s. LP frorn a,g·rr nous a rfn,it. !beaucoup cl1' hcnne. d u fromage hie,n .gras et dn seror. Tli:> smit a,r,r ivés à Vrrbier gn1s r.omme crnx qui mangent. d u rôti et fles p;âlr.aux:; ilrs ne non.vaient ;pl_n s r,otll'Ïl' ù cause dr leur pesauteur. llrs fiaim1t tout contn1t s cl 'a:voir fait une bonne camn}a:irne. Reg.ar clon;a; c1 'en faire t ouj omr,s a.utant, ,p.uis çà va bien . ADRIEN •?\LrnET, 12 ans, Verbier . LoE G. inst., V.


47

46

bonheur ,si ell~ a;_ été ihon_ne, fructue\ 1 ue, 1:na.lg-ré ·~es :observation~,. !u conse en 1a ct es ,g·enere.ux., ,s1 eù:l e nous /iiiuin s. ü 1', .1'ai tro,p ,<l 'anutie 1pou ~· vus meiill euris, 1p,lus actifo aiu tra.va· toi rhcl' a-ini , 1prom1· ne tpar, t 'èerirr, r >lus ;p i-eux? 1plus dérS,i reux d e: fo,ire 1 ;1fi;1 t}e te ùét onrner de ce ,goi:1t ,gui ii<' n·n jou r d 'ét é. , hwn, t 3:ndJ.s ·QU 'el,le s er a .raiyE:e d pt nt ,etrr. funeste ,ou tout au rno 111s .1'·ni l':ti t f,r f's ,p en. .(l,e correcti,o.nf:J à .la prê:-.t1n l <', flfi n tl f' lu i lai,:~er l,o nt·,c s·on ot·igi n ag-rapq hvr,e d_e1s r·ecompenses S L el iJ;n1g'·E't 'C lJX, lil·,:. a ·et e maiu:vm•,s,e. Comm e nous <l l)is-lo1, pour cO"mme,u eer , fJUe .p2·n ,v ri ons soruvent .penser ù .ces chos~ 1];1nt de:,, sièrl es et des .sièclc,s le taX E IJ.es n ous aideraient., j 'en suis sûre l;a,r a &t é inc,onil.1:u et (]Ue les h om1nes R éda ction à devernir rmeiHeurs : « •Le t erni)J's e, n·en étaient ni ;plus n i m oins h on.s, T.'.\.X.:, rRE Qrr P J"Nl'I' 1~ monnaie dont :nous payons l ',éter 11 : ,11,lus n i nwins heureux, ,p ar,ce q u ' F.:'I' l ,' ,\ .)!N"EE QU I CO'.\ f.:\ TIT,,:\UJ•J. mté." Avec de mauvai•s e,s .p ièces o il" ne fumaient pas, mais leur santé lt.Ol l,•x io·t1 R ~u,· l'n u 11f·,e q11i f init. - Qu·,1.-t - du m éta,l gTŒsier, ,on ne peut i-ie ·, t:1i t p·e·ut-êtrc meilleur e. •Donc cc 1 Pll,, H ·é. t'llC' (]Ui r et onr n,• ,l Oi <•n "/ ·O u l 'on n'aicbète qHe des ch , ' p,Ü ,pa,s néces,s aire de .fumer p ou,r ad1et,er Q 11<' d.o i l N re c,p·ll.,· q ni c·•Jmnwn c-P? se,s sam, va,leur ; a,vee de 1naiuv.a.is t l, c " run 1h onrme » , 1puis,que ,ceux 8·1,i_je.t traité J':nttrefo is , •qui nous vahüent bien, :muées, on :n '.a,c:h ète ,p a·s le ciel! Tl est bon de fair e un r etour su ne· fn,mairn t pas . ,D e p:,us, •c'est 'Unf' Mon 1petit frère Adrien me dem.'.lnd a lti er ce 1q u,e ,c'éta,it qu 'une an - 1'anné,e .qui v ient de s'écoul er, et d 1:1hil ncl e 1q.u i ~)e.ut, a,vec- le t ennJ)S, c1e11 éi:•. - ,Qn 'nst-ce ,qiuc cela devient sc demander si nous ,a v,ons tou.ionr r111,ir r ofi tense et .par cc La, mêmr b ien ,0011p.Loyé ,ces moments que D ie 11ui1 t' ·li e:i1ucou.p n.nx bour,s c,s m odes{ IU ,md e 'rist fini,. une .a.Tinée~ La pre-- 1 rnièrc r&ponse fut fa cil,e h donn er. nm1s donne. P ui,s il faut p ens,er · tl'~. ( \ ,]a m ' 1x1.rnît r ie,n: 3 sous, 5 Une ::urrn ée, lui (liis-je, c 'est une des l 'ann ée ,qui v,i,ent. Q ne nous a1p,p-o rt ,ons do tabnc ,1i ar jour. A l a fi n dn div isions du ternïP1S. ·Elle se 1composo ra-t-rl le1 La verrons-nous finir 1 Qu rnui:,, ,ec., -1- à 3 sons font cléj~ u n e d'" ~G5 .i-otu 1s et un quart de jour, ,eHe d 'e,n fants d e no1 r e û.g·e e·ritrent üan. ~G1J1lll C' ·1 ondel ette, q ne l'>on r r;gl'ette rom prPn d do,u ze mo-~s ,qui ont le.s uns lenr étern,ité., rlmque 1a nnée ! L' im-111•nt-,êhr alor .., d ',nvoir gaspillée irrn:rn, les ::rnh'E'.<; 3l jours, là .] 'eX:ce,1Jtion. p,or! ant donc r.st de toujouT1s !bien il · 11 1rnt ; or, n 'est-ce pa,s mi p en ,g:-tsffo f rvrie1· .qui ,n'en a. ,q ue 28 .les ,a n- .r rrn~)lir notre c1e.v,oir', de fa-ire cha- p;J Jt' r {{U C' d 'nvoir l ais.'.O,é p:ntir en fnn6es ,onlinair es e,t 29 l es an~ées bis- que jorr1r ,ce 1qn e n ous dev,ons fa ire q1'..-, h:s q uekrnes sous qu i fer aient si sexUl e·s , ,q ui revienn en t tous les 4 ,sans l.e remettre arn ,lendem ain d'ê H;'ll d,1113 notre tJJoe,he?· :,m. Ad r,i en ·avait ,com p1is. I l me dit tre bon.s ,ch.réii.ens., et alO·l'!S 'nom Lt' tahae a hien cl ':mtrrs inconv 0awc or•g1.1e·il le nom de.s m ois. Quant po11rrons avancrr clans la v ie sam ,ir ti1s. Un cl 1°,s •1il11 s g!'flVCs e:--:t. qn 'il ' 1r11 fHme cle la nicotinr;, poiison v j,oà !a. d;enxièmr ,q uestion, elle ,me par ,c;·ai:nte. 1 L a qnest ion d 'Adrien ,m 'a f.ait fai 1·nt Pt clan gcr~ux. Gette nic,otine u11,s,s.a1I· ,p lus driffie-ile ,à résorndre. H f:llH!USemmit il me r ev int à 1la ·m é- re une v r aie mé.dit ation, oomme di- 1,~ut, !,ont e~ agissant l~11lement snr mo ire , cc joli y c•rs d 'nn j eune 1poèt e rait no tre ,b on curé, 1et j,e P en .remer- nnt1·p m·~·amsrn c nous e_tr·e f 1!neste. ,cie, ,c ar ellt' n e m 'a l)ent-êtr e p a,s étéOne }E.' irnnes .gcms 1111 1s-rnt .1 Jenr morL 'a 2.J ans: inutile. · ,mtP 1pa1· l 'rnbn:c; tl11 tnhs .:; ! E l.le retom·n,e ù. D ieu ,q,u,i l'a Calte i,m mo,r telle! X ,'\ 1on Le.s rr: J"~i::;ons ~t à bien tl'~uet j e le lui cita i. Adri en oomprit-i l 7 tr(:'s cnrore, J '·n,J onter m q ne ta. mer·e .i~ m• R.'.l is , m a is il ne fit .p lus de quesIl ne faut pas fum er ~'inquiète c1e t e voir fum er autant, llrn1 et reiüurn•a i'i, ses j eux. Pour .Tnl ,·s n 11 11 n mi 11111i. bi en 11 ure t n ~R j r1111e i:t f·orn mc j e •co nnais ln tendresse r eB!noi qu,i ainw 1à r Mléchir, je me m i,s f"1,111w, n h1.i (.,Ï'ri l ,pon.r l u i montrer Jei 1,~·rhrnns0 ,qne t n as pour ell e., je sui,; a . nenser ce 1qy 'était, aux yeux de ,1_,rn ~pr;: ''.'u, t ,1h ::.P et l' <' n.t?:n.!!.·t'r pom ,plu h1en ,l)ersnad0 'Clill·e tu v,as faire t ons Dieu, nnc :nmee. Devant son iéterni' 'l"u_r.s ·m iso n s 11 n e unf; p m tHli"e cPHr tr, r-"fforts l)OU · rl eve11i · ·p lPs 1·a1 ·sonl1 ;1,h 1t n tl,P. , _ , . l . . l 1· ·' ' t~. ('(' n 'rst •pas ,mêm e un ,point dans ,:~11blr. Qm sa,1t s1 dans m1el,q ues a.11l ;~space, :0 ~1 uur g·,outte d'eau dans 811,iet traité HPPs . t u ne fer n,::: 1rns ,n,arti e d'une s ol 1rnmeus1te de la m er; m ai s c 'est 1·i(,1é con tr e l 'allrns du tnfüac ! .Te t e :ifon ,r1 h er · L ou-is, nnc fra cti on de notr.e vi·e t e·r rnstre .T' ni an,pris J) ar ta mère ,qu e 1.n Ir sonha itr. r L .pa.1· rrl a même, elle l 'iutérns•se'. Celte 'atmrée que D ie1u n ous .a donnée t ',éia is":ad.onn é à .fum er du tabac cle· 11~n .attendant cet lw'llrcu:s: moment, et ,q ui v a finir, c,01m1p icrai 1pour notre puis ,que tu av1ais quitté l 'ècole, et r11 peut nous faire attendre •l ongLa na rra tion ci~harnt a é té idonu ée

mes

M èv N; des tr,o is ,pr em ières di visi,on s, sans ,~o.mrn ai r c et sa~1 s exp,l i 1.:a tion. .r e vo·n.t aiis vr;•ir c·ommen t ili:; m e cléC'l' it·aicnt l!.'l11· 1plus

t 0mips , j e t'envoie, cher et bon Louii, l ',fl,~s unrncc de im:1 sinrèn ~ a,rn it i>é. CoHlinlrrnent ii toi, .Î l!T,F.S .

X

(lo1n1lo~itlon f1•m1çatse .l 11 •11!0 1'11!'11 t (le- l' C'Ul ,Pl.:1 N ' l' ]l:1 I' 111!1 (' ;l lPn · ,lri<'l' nou,ye nn rc·~11i clr• 1' nn.th-,<' (•c-on l t'"E' : v on ~ jl'tc7, n:11 c·1n;,p ,1·œil ,:,u1· 10 1· ipi l :1 !rn:1·n::i <·h ;1 1)11'1' ,·."11s r :1u1ri1e1Pr q 1wlq 11e s-1111i:; d l'~ év é 1J.l'· mr-11ü, . l r iskR 0 11 ;.,:ni,: . .ll t> 1wr n x on m:1 lb,P11 1',' IG . qni ont 111 ,nq,111(• l <·s 1'! <l ,,1·n i t•1·,; in.ois.

1

1

1

1' 11 ,h om111,• you,l n i L se ,-n,11 ~t n 1i1·p 1m P lw l· !<' 1n n:i ::.:,on. " '\ f:l mn i,-on r·st ,prf\t·p, ilis :1it-il: y oi, ,i t nn~ J,,,, ,11:1l(·ri :1,nx. li ,11-e r e,:IP q n ' ,1 11,,t ir . ,.,, n' ps lc t ieu. )1 (' :-· ric•n éta i l t>011l : i l n,p s P fi l ·p :1.>, <•I

n ,,,rnnw .1trnnn1t <h1'11s

, :1

·Y iPi:1t, rnn:s,m .

f)éy ,,.l,011}.JWl' t:t't :1po!Jo,g-tt(' t·I Pli ! ll'Pl' 11: r, . :1 1e J:,Glll' Jp l w n (' lllfll lo,i •l1' 1:1 , if' .

l;l

T11dicr1f'io 1,s. - I l est in ntile. de clP\, (•1op,1wr lonp;1wm ent l 'nrpro',o.,Q;ne. L r~ ,r(,if lc:\ ions ,q u ' il immfre ù0i vent co11~t itu Pr la p:nt.i 0 princirmle cln 8ujeL J'ij n prerni c·r l it>n, c·et Lc ::rnec aote non~ dé mon t 1·e qu ' il n<' font .iam ais, csro111 pler ] ':, veni r , .que le moinclr P. .p rnj d ,p ell t r es1el' i:t ! 'ét at de lettre rnod0 , puisqnr le lendem a,in c-'t. rn ê·me l 'hon n • 1wo·rb n.i nc ne nou,s n·p~)artiNrn r nl. ras. D'où i l r~snlte, ,évi.clcrn ment, ,qne l es ::imhit ions 1)erso1rnellr-,, ,si 1,é,gitimes qu'elles soient , ne doiv P'l1L pas occu,pcr s.ans cesse n otre r,.;, 11·i1, r:1u 'il ,c,onvi~nt, il e plu.Pi .SO·UV flllt, qn 'elks s'effa,cent devant l 'lrnrnhle et i rr 6proch ablr -tlési,r dr b ien r ern11lir not re ex i,stenee. Le do mainr du devoir est assrz vast e et compl exe; 1101W; n 'm,,o.ns j am ais assez cl 'h eures, fl c j,ours, d'ann ées, pour le ,11nrr,ourir j usqu V1. ses exh'fnws 1imite.s. tEvitous t onte ~)erte de 1.ctrnps si. nous voulons ,atteindr e q11 elq110 ,bn.t. honorable. 1NE1 nou s attnrdons p a.s· 1:'t di srnkr l es pb intes 011 t] es r eg.reis de notre amour-ir.> ropre ; n 'écoutons ,que notre 1


3

l a, C,Olf fiffi·e je ile tfais,, il .raconte ,qu ' U ,o,1,nnH1e~ ,1!,:'1>r1:tts~. L~, I.J;•ancfur cl'ensei- <les éooJes ,primai·res et secondaires) li,on ·pr:iis 1pa,r des chasseul\s dau.s u ,:.,ment expo,~ee com[Jrendra les, cahiers et l,e,s f e11ont ,parvenir au iDéparte·f üet solide se débattait en vain 'POU ,rnill éllW f~r~ e1:_ ceux_ d'un élève m,~y~~ ' ment ·pou r Le 15 juin. , ,, , l .' U· ·1 · d . ,.~]Jiers rec-11e11hs a part,1r id.es ,classes mfe3. ·L 'Etat s up1Port era les fra is de .s .ecna1pp~1. 11 rat q,u1 U~ ,eva,It lalriNU"es jus(J;u·a.u deg1,é supéil:ieit1T. Nol.1S faiVJC sor~a 1t de t~rre et s e mit a ron~er ~on.• tout parri0uhèrement observer que, l 'Exposit.ion de 0es travaux qui resune ma'llle du f1ijet.; t•o ut l e re,s te -ce<lewan,~ u,ne école. on pou.rra obo io;i r !es tra- teront ,s a pr.o1p-rilété. a 11ors :sans peine el voilà notre lionvM1X ,se raplI)ortan.t a:i.ù cakul, par exempJie; 4. Les noms des ,exipo,s ,antsi 1primés devri1u libre. r:l'ns nne autre. ceux qui ont trait à la cam(maîtr,es et é l èv,es) seront ipiUbliés. ~rapbie: dans une 3e. on recueillera les -desPour reJ1,seignements .coiillrplémen;in;, et aim:1 a·e suite. Cepeud1ant. po·ur c·balJlle ·bi:wrnche. les cahie11s choisis devroot être taires, le Dérpa,rtement adresse· le (f)er-.ttement dasséi- s11ivant la prog11ess<ion: odes sonnel ens ei~nant au Directeur du ~,nuée~. ·cl'e ma-nièJ'.e que l'on p,11iisse immê- Musée industriel, à Sion. -0' n.-\ N'S LE<· L y • ,'. ,, . I Ua,ti'men t m,·oi,r un. averçu de J.a. méthode '~ UL I .S TI_\. ~(,A TR. 'tltilisée po11r l'ense1g.uement d·e dite bra'll- Elè,·,e BnrbaUJèg1·e. ,·ous n~nez cle m rb@. X Le Sou de Géronde. l:, •wN· u11e boulette de ,pmviP<r m:1 ché.... ~. Enün. n on.~ devo111s expressément f·a.ire Yo,_,;s rnp vo[iierrz 500 yc1·,;! remarq11er que les œhieoo de relevée. où les Œuvre ,scol1aire de -bienfaisance au Dictées <.:ëla, .r:eRL J'anC'iCnne ma-nièt'c•. A,11jonn1' devoirs q,u.i ont é.té remis a u net, doivent profit des enfants pauvres de no-Le voyage à pied li11i I" p. ofess,e LU' cl&<.:lal'c: être ,p,lu,tôt éJ.Ïlllldnés. Se<uils les caihier.s coutetr,e in s titut valaisan des sourdsd•e r,e<·evorir nu p1·ojectile ~u nnint J,e,s trava11!x des élèves avec Jeurs corOu ,pal'L à sm1 moment et on s'ar- !,, 'll t' 7...JeJèr1ie1JR muets. - 2me liste des dons (:par,;,1:is t1ui me l'a enyo~·é, ma is C:t:'I· rections. seronrt: admis. rête à sn. vol onté; on ,o bserve tout le venue clu 20 j.a:n,v. au 2 fé.v. 1909.) rn·,·~t (~gal: vo,ns mf' c·cwierrz tou;; 500 1·er~· N()lns av o:ns la. eonvictio·n m,time qu'une pays et on ,.se détour.ne 'à droite, à OHANDOLIN (•M) !PM' M. Bex, in.s. 4,20 ..\.·n l1·c•nrn•n L di 1, J.a. elnssr en lièt·e <'SI 1·,•o pnr(>ille ex,po,sitio.n renid:ra éminent serp;anche; on examine tout ,c e qui flatll 1w Rolidn i1·e rle l'nrtiHeur B:H,han("g-r C'. f'<'e il nos écoles vaJ.ais.annes, en c1onnant - OHALAJS, V,erc.orin (G) par :M. O. Perte; ,on s 'rn·l'êtG à tous l es points de un aperç,u ,des ipl."ogrès a,cc:om_plis ,et en nous 1·u,clloud, inst. 4.50 - OHERi\1IGcNON (,C. 1·ép.) 4.40 - LENS (G. inf.) pa,t· M. Lamon, 0,11 cli L qne le :sy~tème <l.e la ,pu,uilio,11 col r!'nd.ant a,rtentif su:r les, progrè·s que nous vur. Si .i 'a1pei-çois. un 1bois touffu, je inst. 4.15 - Flantey (M) par .M. P. Praplan, 'lto(·li1·p;; se l'ts[)a,utl, de plus rn ·t1lns claa1,., le. a,ons encore â réaliser. Cette exiposition seme p1omène sous son ombre· une inst. 4.20 - St-r.,EONARD (G) IJ}fü' ,M, P. <é,,·n!t•;;; /'1·1111,::ti,a•:s. _\. P:uis. JJh1~icu1·~ 1.,·e~ r1 c,erta,in ement un puissant levier ,p our l'ag-1otte, ie Ja visite; une caii.'rièrt>, ~0 11,r sonu1 i:s :î ee 1·.t">girne. Lc•s [l:ll'l•isnrn; ,11 Yff!l('e<ment et le dévelO!Ppement d,e l'ins,truc· BHrisey, inst. 3 fr. - VISSOIE (G) pa.r M. :i \ 1 .x:unine les minéraux. Pa-rtout où 1~ .punition colk1c,lin• rlisent teri: ,;\faRsy, inst. 3.50 - E,VOLENE, Ha,u dêres tion dan,,: notre ,pa:vi-. _je s ruis hi e11, .i 'y reste. Je n 'ai pas - D\1bonl , notre s,1·stè111e s u,p,prirne fa Il eM Ml co1Méo-uen,c:e de notre devoir <G) par :\f. P. FoUOllllier, inst. 3.50 - SION, 1h0soin de ehoisir des chemins tout Cbii.tea.une<uf, éc. pr. et c. réip. pa,r M . E ~ 1l{datio11. Dénou,c·er Ba.1·l1,a,u i!g-re s.'il ,11·:1 1p:11 ,rl'ap.puyer die tou1tes.- nos· forces les, ,proposiJ'n its, <1es rou lc-s co mmodes, j e ,p asse N0 s,tw,pt·i s en ,fln g-.rnnt <lé.lit. -i1 qL1oi boni t:ons e-t ,Je,,. vœu:x die la Direction a·e notlle Sixt, imst., 14.50 - UVRJER (G et F) 9.40 1),ll'iont -où un homrne peut passrr, ,Q·noi qu'il ntTiYe, .les GOO ,ers. c't.>st lJO ll r e~po,:ition cantona~ . No,u s a,d,resso:ns do,n,c il - LEYTRON, P,r,od,uit (G) ,par M. A. Ro·h, ins~t. 3 fr. - MAR.TIGNY-0., Gergneux (M~ t n11l 1P monde. De 1Yh1,s. les ·é lères ecsseur M:l>I. les inspecteurs s•co!,ai.res. 1'i. tom; les et, ne dépendant que de •moi-même cl':woir uu~e espèce c1e Rympa t,llie n<lmka birP insti1m,t eurs et à tomes les im,,titutriees, l'in- par :\1. Giro11d, iust. 3.20 - BAGNES, .ie .iou i,::; <le toute la liberté clont m~ 110111· le délinquant <]'lli lt.>ur yan,l cl,es peo YitatJio;n. form elle à ,p,rend,re activeme,n,t .part CllamipRec (G) 4.45, ,plus dons recueHlis par 11C>m mc peui jouir. snmR. Par ·Conséq uent. mise en qu::ir.ant:ün, ,i <:~ louia.ble co'llCO'Ulrfl. de nos écoles; et ce, les él~ves, 4.25. TotaJJ 11.65; (F) par Mll,e Feld(';:; rebelles. -cHscipli·ue u.ou 1p,J,as impos~~ (!',a11tant ,pl.us que le pirogr,amme de l'expo- lay, inst. 4.30; Sa1pey (M) pa:1· M. Troillet, Les fables 111:1 is 01·g,n ni1S{•e ,o.lont flil'C."IJ1,e.nt. ,;o'1icla.riM. <ition n' imipliqu,e ein a1.11c1rne ,f.açon un suir- inst. 2 .fr.; Versegères (F) pa1· Mlle ,Delairse, inst. 4.35 - LI-DDE1S. Ville (G) par ·M. Lat* Noît die travail, ,mads ex,ige ,silIIl,plement U!Il Si le:;; faibuli.st es donnent un l ang.a tiou , inst. 6 fr. - (F) ipar 1;\fll,e 11.arquis. inst. .. . * * <!(lin plus parücuHer &es travau,x ,d,e chaque ~e anx bêtes, c'est .pour mieu x insL 111sl1t,ulrir-c. - Y.ous YO·U,~ so•u,ve11e7. rti ;our et de l'a:nlllée. 7 fr. - VüLiLEGIDR, Chemin (é,0. p •t·. et c. üni rc les hommes en l es n.musa,n t. La l::i leC;on cle IC'bo,;es d'hier ,,;u r ks pl:niteR .n,tl A . , , , l'êp.) 5.90, par M. P. Pellaud. - St-MAURIie~. ,\.nj,o•mcl"·lrni. , 0 ,118 Jere7. une iPetiLc corn· u vu de c-e ,q u} pre;cede, le De1pwr- OE. , ·,érifé ·bir-n franche ne 1plait pa s, touLes êc. pr. des g., rpal' :'If. H. Tissiètes, position ,mr Ja. [)l,rntr l.a. .pins ut-ile. Vovom. tement a o rdonne : j.onrs :ù 110::: fai1bles esprits; chez les in~t. 31.90. - COLLŒ\f.BEY-MUR.AZ. Mma2< 1,'rn11(;oise, ll ites-mni vitr f"..11cor0 une· fois 1. ~·U. 'les iin:specteuTs scolaires, c-11 fant~ surfont, 011 a 'besoin de dé(G) par M. CaiJlet-Bois, i-nst., 3 Fr. - COLtous ]es iillstituteurn et toute.s Jes inrs- LO.:'lfREY (F) 17.50. - <MONTHEY (éc. corn. g·nis<:1' ng·1·é~1blement l a morale, ,pour qul'llc• <'st· ln plrnlte ln ~11,ns utile? - '.\f,ifl,-.,moi~elle, -c:·rst l:1 U}lante fl rs 1piells t.itu,trices iprendrioD.t ilmrnédiatement F.) ,p.a1· Mlle Moser Fr. 4; ,par /Mlle Miudiry Jn rm eu.x ùtr r·e ,pass~l'. Par exem1ple, Ii'.r. G; p,a,r M:!Le RitJhner, Fr. 4.15; p-ar Mlle * • * le.s meSJUir.es nléce• s:sai,res en vue de rno;; ·a m , ~. ·La Fontarne veut .nous apPottier 4.80 ; p·ar Mlle ·Granat 4.05 : par Ml~ "' Un hi.ion cl'C-.c,o,uiN. - .PnJ1:1 . Yous wver. l'EXJPosition et riendr'<>nt les -élèves 1,renclre ,qu 'o-n, ·a souvent besoin d 'rn1 .R apaz, 4.-. Total: 27 Fr. - PORT-V.AJLA.I,S ln dnm; le jo1wna1 ce , p a1rn ,qui a cloan.é ·rn11r ·attenti, f s à la pr:ésente cirou1air,e. ,,_,Ju" petit que soi, et one l es .puissants p;if'e nn mnître rlr ROU 1wliit gn,rço11? - Oui 2. MJM. les ms,pooteurs c!hois,iront .Boruveret (éc. m. libre) ,pa r Mlle ,T. Lus,ier n e doivent 1Jrn·s déclai.gner ]es ,services 4.25: (F) par :M:lle M. Ro~h. inst. 6.40 et nlors? - E h bieu. e·,e~t un 1)apu comme à Ja fin del 'a1J1né.e -sciolair.e. iles· diver:s EVOUETT<BS IF) par iMHe Ourrdy, i11st. ~.40 que l e.s 1personnes obscures penvent ca q 11 0 je vo,udrais. t - .St-G'INGO•LPH. Le co1lège : 10 fr. Yoilà un garçon ,q,ni !Promet. ravaux écrits ( caihi er.s, dessirns. etc., lëur r endre. ' u lieu de vcous dire ce·conscience : elle nous iprescrit non .-;euJernent de trav•ailler pour nousrnêmes, imais aussi et s urtout de fain• des h eureu x. )fous vouli,o ns bâtir nn o ma,i s,on, et ,] )eut-être n'en verr.ous-nous pas établi r les assises, maint s u ccès était .promi s à. rnotre init ia tive , à notre l a,bem, à notre persévérance, et le 1hasarcl va déjoue,r 1ons nos pro.i ds; qu ' import.e, si nous fl\r,ons fourni jus qn.e 1à une utile carrière! Bien remip1ir sa vie, c'est fail'e ,ce qu'on doit aussi l argement qu' on le ,peut.

••• Variétés

T,,

.

T

,

=


4

U Supplément au JV

0

11\'N..'dl, <F) 1:..0;. -

Tit·vcrC'nlar. /G/ par . Mn r innx. inst. ~.20; /1"1 ,pnr )Ill<' H. Fnt·

.;hf'.boncl. im,t. 9.45. - VOUVRY !FI 2!)'. l;i. DONS PARTICTTLTETI~. - )f. .\nt. Giov:1 1,,o la, 11i\g.. :\Ionthey, 3 fr. - :'If. z. :'llabil· lanl. .1nc. insl. à (}rimi:·niat. Fr. 3.

Aris inir:>ortant. - Il <'St rappelé (fUP les bordereaux de so1iscription doiv('n t être affranchis à. l'adresse: BOT; DE GERONDFJ SIBRR,E. De l C'nr D~ié, l es,dons ~n espèces P<'U.vent conh~uer a p,arven:i r .Cf rahc if Pmr_nt en rcclamai1t à la ,poste' le lmlletm de. versement à remplir avec susrri 1ption : SO'C DF, GE.RQ)T,l)F,, 1SIERRE, II, 482, J'œuvre avant un compte de ch èque ,ouvert. Pi'.ièrP de vouloir birn r('tcnir ce::- indic:ahons ('t ,s ',: :confo rmer ,p,our facilite r et R1mphf1er les env.ois et l es écritures. - 0-

Pauvre Février. _Sous ce titre, l 'Alm a11ach da.t Valais 19_0~ ra,ppelle la j,o lie lég;ende

,, (

que Yo1c1, fort peu conn u e et se rattael1aut ·au mois clans lequel n on;:, sommes entrés: « F é vrier étai.t, dam, sc1 jeuncs,sc e 'est-à-dire au commenceinent d~ mond~. un j,oueur forcené, mais il f)Jerda ii sa_m=~ c~sse. Un jour, aux trois quarts ~-urne, il eng;ag;ea une demièrc ,1?a.rhe ave'C ses deux •partenaires ha1b1tuels, 'q ui étaient naturelle,mênt ses v,oi,sins Janvier ,et Mars. Ceux-oi g-ng-nère11t. N ',ayant îJOint d'enjeu ,Je rpa,u~rre Février ae'Ur cèda à éha~un urn Jou r. Et v,oi1à ,pourquoi Jam.vier et _M ars ·Ont 31 j,ours, tandis que Févner n',en a que 28 ou 29 selon les années.» ... • * 1L a citaüon de cet extrait cle notre ipériodique ,n ati-onal nous fournit l'-occas_ion ag,r,éab: e d'ajouter que le Bitlletin de commande récemment donné l]Jar nos journa,ux a été larrrement utilisé. Très nombreus es en ~ffet ,ont été les d emandes d 'rnvioi de

l'Al,manach rlu i-alais 1909. ~e ule perso'.1ne en .a demandé ju a m:e dem 1-~ouz ame ~'exenljnla~ pou1 des arn 1;e, et conna1~sanc.e).

3

«L'Education

des Filles autrefois»

Bibliographie

Sous ce titre, 1e Genevois :puibilie, ·us son numéro du 18 janvi,er, un ticle que nou~ nous f~isons un plaiDIC'l'ION'l'AlRE 00:\DIERCU.. L ET :\IIK!S'l'!lATIF DE LA S'C'ISRE. r de repr,oc1ume car il contraste ,aPubhcat10.ns dl\l Diction11aire ~ 0· le ton ordinaire des feuilles antiphique de la Suis:;;e, Neuchâtel tlholiques, qu:i s'effornent de irepré:\Tou:'\ rec~,ous les fascicn!e;; 2 et 3 de nter notre Eghse ·et l,e clergé ca-

ouvra,g,e, (lUI semble devoir ,prendre une oliq-ues (l()lffiille 1Systéanatiiqrnement ce h~n?rabie à côt é des précêclentes stiles à 1l 'instr1uction -pqpulwire. Yre~ ed1tées ,par l'A·cl1mini!"traU011 cles p ca~t011$ d,u Dictionnaire GéographiQue de L 'a,r ücle que nous ~e,produi,s ons S1w;se. GC'tte synthèse cles localit é$ habi 'montre, au c,o ntr.aire., l 'iil1Œ)Ortan11otre pays comprend en effet une coll que l 'Egl~se ,a ttachait, il y a bien t1ou de rc11sei~nements [)réc:eux nou se es siècles déjà, a.u développement 11 1·m t pour Ies mdustriels et Ie~ commerca es écoles, et notamme.nt des écoles - a nxqu,els tel O·UHag'P parnît inrli~p "minines. De 1a pa,r t de l'organe li!;~hie - mais a tou tes les per~cinne~ vee,; fl e u ot:·e pays. Le fa soicnle 3 atteint re~pen,seu r g·enevoi,s, le téimoigna,gE:> mot « Glll'emcl ». Cette œune Il<' rlerr 'en a que plus ék valeur. m anquer non seulement <lau~ le,; b'.blio Voici donc ce qu'il écrit: q u,e,; pub liQucs, mais cla11s tous les ét.ibl « Sous ee titre génléral: <( fa Femme et s.ome11 t!, J.? ll'hlics (cercles. hôtels. etc-.) pour Sooi'étê .firainç1J.1ise tians, ~a ;•n,,niêre mol· co,t1su.Hat1on -par to,u.s cla11s le, lllPili,:,u é d'u dix-11ep~i/l.:ne ~i/11\Je l>. M. G. Fagniez concl1 t1ons possibies. blle, dans la ,,Revirne 1die.s Deiuoc M~dlesl' 15 janvier, u.ne é tude q11d n ' est app,aœm· nt que l-e chapitre ,arum o,uvQ·a ge pl11s léten~ Tro11 ingénieux. 011 il traite, à, :t'a.idle d,'ru:ne do,mimentatioŒl i\f. l'T'n spect-eur a exa'llliné h clas<.e et <·st tr?·s c-on tent. Tout marchait à M.u.b traorartnairement riche ,et vari,ée, de U'eJk i n,;qn·an ,morne.nt où :'IL 1'i11!iipectrur nMD nce et de l'éduorutdon die J,a feu:nime. <li· : a On a ùrOjp ,ré:p'étê, su1.· la d'oi d'on :ne - l'ouil'q,noi le eh i<!n laüise-t-il 11endre it quelle génléa.'al]siation ha1sia.ràeu,se, (J;Ue tre 6poqru,e mo.dlerne s ',llit;ait seru,1e pr~o,cculang,1H· lon;() u 'il fait r·baml? Eh hie.Û. -mon .fa nt ? dles gira ves et hamrtes q1U1estli0Œl1S de l'êdm- P a i,e;e qu',i l a besoin de faire co11 allon et ,die '1'ins·llruation. A liire les, lettres ]'oi<1's à sa q uieue! bomgeoûs d!u dix-huitième siècle; à rrire ----------·------.....lllell copieuSJeiS correslPOOldlanœs des soldats de Rlêvolutiolll et de 'l''EmpÎll.'e, on se oonv,arunc ·la, cl:lll."tê ,dœ idées qru,i y ~ont ém.Îlses, r la e<>l'11ectL001 ,dies corps àJ''écri,tuŒ'e, rpar Demandez les respect ,dJe 1a synrtaxe que ce hle'ltc COilllllilillll l'lgno1,ance rubso,Jrrne où on laissaU <ll'l()Upir eo.falllits d'avant 1789 ,est une eil.'reur e'1: à fr. 1.80 les 25 exemplaires e cnlomnie. • lll. F1agni,ez ill-0'1.1(!!. ,lllPIPOrte, ])Ol\lJl' J,a fi,n franco domicile 11eizlème et lie commerucemeirut àJu, dix-sepe siècle, simip1emem.t de quoi rêfurtier ceterrell/1'. Je ime hâte de ,dil'e q'll1e son êtmd'e Papeterie eat ;point un ,pilaioloyer, maûs une l11Jr,ge êtutfhlstoke ooclrule. Sion ·. Ru~ Grand-Pont

de

:un_

Instituteurs et institutri

1

Cahiers sous-mai Charles SCHMID du

1

* * *

A l'~oque d,omt t1 !Parle, il y 1a1valt une

de ,,f Ccole" (1909) cbio.se qui on am .Ca"oyai,t pa·s i[>Ol\ltV>Oilr coonmen· ce-r trop tôt à ll[)prerndre à ~'enfaJllit, c'êtajt ·les .bo:run~ IIIlamiêIDes. >> La petite fj])e :n'a,vaJit pas enoo.r,e c,iinq ,ai!ls qu'on l'UJi fiaisaH l'lépête<r les formules ide p~litesse qu'elle de-v,ait 0mpl-0yer à l'ê· ,gaQ·,d de s,a mère, eit J,e f.ai,t qu.';E1Msme ait ,diésernê 1lllli (l!lOOilJent la sci-enoe ency,c!O(p,M:l· quie ,pou,r écirire son << De ,civ:illitate ,moru.m iJ.JUeri'liunn >>, e t Je succès die ce 1Petii,t hlvre d!i.· serut l'l.ssez haut qu,el prix on .attacih,a.ït à 1'ê.· ,cllrncrution première des etnfalI1ts. ii Si les ipresm·ip itiolilJs ,die cr.a toi'lette, dans le l]]]J8JD1Uel d'IDra&me coill!IDe idiam,s ,ee-ux nomhreu,x: q'll:i fure.n,t iP'U bliês a[J,l'èS l•ui, ne sont point in ,ffiquoos iavec ciette ,précision q:u,e nous y melrt,OIIls aaj om•d'h11û, Jill. tenue ,die l'm:fan.t à table y est trrucêe (lie lia ma,nière snüvamte. Il mrurnge - que ce S·Oit 'Uil gaŒ'çon, ou ume ,fiille - a,u bout d!e .La, table, tête n1UJe, à la cl:ifJ1érence des gr.rundes iPe!r~onnes, qui soot couvertes, et il y ,gaJ11de rre sile:Illoe. Il ~e s'y arssoit q11e qualDldl on 'le 01\ltl a co1m,m!llildlé, et n'y 1•este pas jusqu!à la fin. ,QuaUJdl il a sutfisamim€!11t mangé, il ôte .wn as,siertrt:e, et s 'ein ·Va après avoir fia.it rune l"-êvêren,c e ià ,oeliui des convives qui oecuipe Ie l'Rlllg s01cial le p~u.s honoQiable. i> Que ivoilà dies pres,eri,ptions, qui Eièllll· ·blent ,ba1rba•r,e s à, nos cœrur,~ ,d'e pa:rents· mo· iclerues. Il lll'Y a vai't a1ors qure ,Montaigme pour se g<en d:ar,mer C0111tre ,d es :mœu.ris au,ssJ << a ntin,atmQ,eUes, >>! >l Bresque a11.11s1s>Ïltôt que l'!ijPIPl'eiThtwsage des Q11s1ages ,cJe la; [)OiLites,se, commençait l'ins· tmction; ,cm sait ,c ombien elle tut fO'l"te chez 'les fiilles die la lhaiate ,sociétê; trorp, forte mê· me, ,trop sa1v-run,te ruu g1<é d' A,grippa d' Aubl· gm\ qu,i d!êclare il, ses filles qu'l\lllle i1D1stl'llC· tion extrurol'd:inaire a . (Plus d:'incorrwê.nieDJt., qure ,d/',arvianta,ges,; que les ,d,e,voh·s· die la vie ccmjuga,l e et ,ceuix: de la mate1111,i1Jé eu font perclire ·taus, J,e s fruir!Js,; ,oair << quand! le rossignol a, ides petits, H ne ,chante P'lmrs, ii. ii Qu,am,t ,à l'i.n,sitil'uotiolll' pop'lln,aire. dlll t é· mo i,gm11g,e ,die rtJous, ,eHe était fort rêpanr/llu.~. << Tout -1,e m01111dle, si pa'l11V1'e qu'il ,s oit. écrit J'.a,mbassa.dJeun- viénitien :M:,a,rj,no Gi~11stini,ano, e11 1535, 8JPP1'ellld à Hre et à écrire. ii Da01s {e ,d iocèse d~ Rouen, en 1520, l'ens-eigne,ment primah,e 1est orgauisé vrur les ,s,oi1ns du cardinal Geor,g,es ,cl' Ambois,e; les garçons êtadent S'oigne\lisement s'é;paTês des fiHes,. ,et rpou.r le~ deuix geru.,es .a"<icoles. les maîtreis deviüent êtn,e '.brevetés. Les cla,sses druiraient ide ih~1,it heit1'NlS à om,z·e 'he'U,res, d 11 an1atirn., et ,œe 1


19

18 heures à ,cinq heures; ,J' atp,rès-illlÏ·di di\l imea,c r ec11i et ce~'lLi dm vendredi értiaient rês,eu_·vés au ,caté,chh;m e; ,!'aipll'èS-Œnidii d!u jeu,d,i et rl111 R,amecl i les ·éJlèves ,ava1ent ,oo!Il.g'~. " L'instJJ'Uctiorn, éta.it s ucl'tJol\lt co111fes,sio1nn el-le et fa Rléforme n e fit .qu'a,cce.ntuPr c_•e carn ctèr e. >) T o1111s les con,ciLes ,e t les sy,n,o,dies, ,-Jepuis le •CO·ll(:iJ.e cTe 'I'lremte Jw;;q.u'au symo.1, d'Avra.n•C'hes ,en 1600, ,con ,ti'erl!Ilent de mi::utie11ses ,pres,01•i;ptio[!Js q1ui p.romvea:ut quelle impoTtainoe l'ŒJgli;se ,aitt.ac.hait au développemem.t des écoles. JJe:.s, Elta,t s-Génémmx de 1560, de 1 (iïfl. ,die 1588 1•i·vaJisèremt de zèle a v ec le clei·gé srtw· e e ,povrnt. d.él.l'X

..

* * pour l ',em,s,emble

)> Vo•iùà de la IPO[P,ulation. Les cla,s,s·es •a islées aJVafont des 1mo,yetiS< p,a;rticuliers d'in,stJruction, >) D 'abord, les cour0nts: ceuoc ,d e SaiintLo·ui,s cle Poissy, q,u·' ilJush·a au seizième siècle 'la ,sicience df A.!nJJe de MarqrUJest; üelui die F ,areunoutiers, •celmi de Loll!gchllfilliP. Il y av,ait iles p en s ionnat,; priv,é s. Il y ·avaH enfin - et 1\f. Fagn iez i-nsiste très heu~·euse.ment sur ce :point -- l'réd;ucmt iOillJ die Ja f.a.mHle. « Il se,ra,i t à ~ou!haite1r, ·élcrit Olam1d;e Joly . c•ha'Ilrt1··e ,Je Not-re-Da,me die P,aJ.·is et d'irecteu,r cl.es [letites éooles, que quan,di ,une .fi!1l,c com:meucio il 1,aLso= er, sa m è t'e lui ,s ervît· ,cJ,e maître.~se ... » >J Ce souhait éJt,ait exaucé ,dlams, boau,conv d 1c ,faim i1!P~. )> A c1éfau,t ,diu, père et d'e la 1mè1,e, cette ,c1'i1·edion é tai,t ,exerC'ée 1])311' une ,sœui· aînée. pin n n pa,re'llt, PM' uine iPai•enœ, plus r nrpmpnt p a,r t11n e étra'llgêre. L'dlilstructiou. farn ili alP, sans n,égUger l'esiP,rit, ,fa1sa:~t 111ne Jlnrt iinp,m~a'Illte à l'réd!rnca,tion méiIJ,a,,,.ê1'€ · et rli'>~ IH quinzième s,i ècle, les frumil!; n,~,tah'Ps r'! 1! la bo'l]l'gew,isie parJsiernne plaçaient Jr-irr~ fil.les chez l•es Ii.ngèJ.,es ,aie M1 v.Ule. " L e ,seizième s iècle tio:u1c-hait à sa. fin Jo ,.~qne l'i d!ée d'e créer l'•éducatiO'll, ,dies fi!Jes Pn co•rnmu'll ,dom,na Œiaissa!Il,0e à dieux ,con,o-re,gn tiou,s religie u:s,es: les U rSrt1ilines et ·Je,s gus tines de Nott•e,Da m e. » lm pQ•emière. d'o·rigine ita liernne. s''éta. hlit à Paris en 1612. Son: ensei~neime'llit é truit g-ratu it et Jrnya'llt: 1?1ratui,t po1R· les· ex,temes rl o:nit les pareints étaient ,pauvres,. payant pou~· les pensirnunaires et les d'emi-pens~1ion"t:.1•i,res. Ces ,pen,sfons va,rta-ieu,t « ent])e 1.200 et 2.500 f1•a,i1,cs >J. La pléd1a,gogie d·es UrsuJin t>s était « d1c traiiter l·eis· en.f3111.ts ruvec d:011r cé'nn:, l'vn,te11d,iction dies verges )). O,u:tire Ia re·

Au-

ligion ,et Jes notions oo,d.in:aires id!e J'enseigm,. ment, on y 3[JIP<l'eJlid « la ,com[Jta biliiùé d'u.n.e mrui-s,01n ,et à iécrfoe des lettres àJ',a,fJiaires,. )) Le IP['-ognam:me dies A1ug,ustiues, fO!lldées en 1603, ruvait beauc<YU1p d'anaŒ-ogie œvec cehü ,c~ie~ U1·~i1nes. Leur métJllod'e, o il l'e&PTJt pratique étaJJt artIB·s,i ·é.vid,emt , ·s e d,istingu.ait J)a,r 1'€11Ilil)loi d'e l'enseig,nement Sl1mUJ1ta111é. )J La colildusio!ll ,de M. Fagniez e&t la suiv,a nte: « Il u 'en 1,este pais modns ·v1,ai qu'rt, près la fo.i1mart:ion de la couscience, e xercée e~ ,acffel'~e. rpar dies insi!Jl•uctio111s et dies pra. tiques 1,e!Jg1ernses, 1 '.éd'tJJca,tion .f&mirn,ioo d'ans Ja 1pre mièrre ,modtié .diu dix-septième siècle visait '])lus à ,f.arlire dies miénagè1~es iet des mat1tresRes die ma.ison, respE1ctueiuses des conveu,amoes s ociiales, q!ue des femme"S instrnites. »

-·-------

Une ligne à faire

- Dis, tn, n.'as IJ),as lllne tige? - Si tiieŒis. J',en •ai d!@jà gri!Lé ,dell!.x:. - Qrne11es a]otes est~ce qu'iq rt'ai f . .. • not' vie=, s,u,r tO'lJ liv1ret scolai,re? .Te m ',aJ)IJ)rochia,i ,ùes doooc b131mb,ins die 10 fl 11 ,;ms q'l!.i, s·ac au, dos, tenaieiilt •c es p 1'0po~ en t'entrant ,cl,e 1'éc o'le, et j e 1mlaipip,rêtads :\ lernr OXJ)oser les ,f,unestes effeifJs" ,die l'.aib:us ,d,u trubaic. Réflexion, faite, je con.tim1,ai •m,001 ,chemin S'llll.lJS :mot ,dir e , p,rur oe que ... j e fuJmais mohml'>me ·urn.e 1oiga,rette. A•v.ads-;j'e ilie (ùrolt ,a:e leur fa'ir,e d!es, obset'vatioThS? ,S'ils tra!ll1s.f ormai cnt 1leuir ,c01·1Js, en ,c heminée, ,n'~tJadt-eo prus pa11· esip'l.· it ,cll'imûtation, IPO'l11t· fatre comane •m oi-même ? L 'exelm[)le , s111-t.01rnt le imamvais exemple, est ,cOlll.tagieuoc. Et puiis ne vie,n,t-!.I :1xts p r h1cip1aJ.emernt -d '•e.n h!auit? To'ltt en phiJ.os,o,plharnt swr les siu,iities fu111es. œs, matis pa,rfoi.s ,a uss,I -s al,utaiires, ,dJe l'exemJJle. je m 'aiP.:prochais ·die BelJe-1Croix, le but de 1ma :]_)ro,me:nadle. A ,c e .mo1m,e11.t, .a,eiux: wu,. tees écolJ011s m e ipassèr.en,t sous le nez, •CO'U· ·ra,nt comme ,dies IL1èv:re~. Où 1ru!lruient-ils si v:te? Tout d:noit -a111 d éb it de boiS'son voiosln, .où J,a cmriosi,té me :piq1urunt, j'enti1ai apQ·Ï}s e u.x. Ils ve,na,ie111t ,die •o()mima'lllder =e ·b outeille idle 11:moil'a,de. N-0'1:ez qru•111 fui s,ait lJ,a ,ssablement froi,œ. Par U!Ilie rbe,mip-éira,t,rure iIJ·all"eLUe, 1llOS d e1:t.."{ gaQ·s a,valient-il11!: soif? C'est ,peu, ipifobab1e ..... - C'est .bon ? 1eiun.· ,dis-j,e. - Ou~ m',si·ern! - Vous aivez bte,n s,oi f ? ? ? - Vous aJVez é1Jé loin?

_ ;',ous veno•n s die ]'e[!Jteo:re meimt: Dot1,s portioms ,dies oi,e rges. Jr n 'en d>e.man1d1ai ipa,s d,a va.n !age. ,Smus tonte il s aNa,ient Q·eçlli quelq,uesi sotL'> [lO'lt'l." f,orn ctio n,, ,et i.lts veniaient ,les <l1épen ser \ <•l'iiem, t s q.uii :n·,e.n :étaient s ains ,dio1u1le paf; 1 1<"1n· 00't11]) d'ess ai, ,malgré Iru foi s.c-oJai.re. Il:s 1)i,raion,t ,à ~eun:s .p a:i•ents, -e.n. ren train.t, qu,'on ne 1cu1r avait rlcn ,d ionné,! .... . Elrncore d'eu.x qui imiteirnt .les g,rarudls, me <liiJ&-j,e . Oh!_ 1'e:,:t1111pl.el Et 1ctemaiÏ!Il ils s'an w11rnte11.1oint 11. leull'.~ .,,,rioa,rades q:ui, aip:rès-diema'in , en :f.ero:nt -peutHre autant. PrernièJ·e é taiPe dl'un vi-0e n,aJss:nu t q ni g,rm1d1Îll.1a a ,v,ec ,l'à~e ,e t ,drevien,cl,r,a ,ty~a nui que. On fommera, a:lœ·s ,cl!es Ug,ncs ,coin, tre l'abus ,d'u rtabalc et 1d!es boissons :aJoooH!J C11es. Ce 1sera it•ro,p ·ta,1•di; le ip,1i u,nie· fois p.ris, 1.1 lutte sera, 1Î!Il.e ffioace et vaine. C',est de hwrno h eur e qn'i11 fa-rncùra it c01IU1111encru· iJ.,our ro,rme1· d 1es gé11lé!ra'tions 1dJ'•lwIDmes ,sairn11, ~ohr<'s et ,ve11,trt]e<UJX. N'·aHez pas cr.oive qne ,mon b'Ult C$t ,rle r c· <'<.ltUJJ1Jem1cer ,11. 1',rnsage ,die ,cm1c;: ql\li rn,e lllle 1ira-i-cnt •.pas, lllne 11H)l~cut•i,wJ.e s~1rr· l',ai1coolis'!Ue. Ce vieil et 'l'ediowtJa'bie ,c!:!'t\·eoni c o1111t,ri,bue certes il la d ,&mŒ:alis,atiOtU q111,e j'ai sso'l1!ve n ,t constiait ée ,p,armi notre jeu1UJesse des 'éOOiles; ma,is il me sa111rait {,tire rendiu, ~ieiSi])o•nsablte ide tnnt ..Te n'eu •cberd1P pa.1,, non :pl,us les C!IJUis,es ii. Œ'ô cole n,i d1ams les m ~bhodles, d'en.se1gnieU1en t . ,ni ')Ja,ranà les ,m,attres. Je c1rots la p·Lupart ,clie nos dirnsiti·t uteull's ià la 'ha wteu,r dle Jeu,r tâché' et tout à le111r d:evoir. <;;' hl,;; sont mal ré('OID'])le111sli\.s dé ·l e urs, effon-ts, •c 'est ,q ue, à, mon a vis. la ,s,our,ce, dm urn1l ,est icl' mbo,t'<l dlans la falmi'lle et <larus la rl1\m',m1ti,o[[J: <'Les c1,o~ances 1•elig iert1JS·es. L'enfan,t h11clfüsciplinté Ol] p,an,es,se'Urx est g.rond'é, bat:t11 même par ses l!Jaœentis. lorsque oeuxei s'o<>cupenrt 0'!1,c ore d'e lu,i: ,maiis on le laisse sur iln, Pu,e. en fac·e ,die to,u,s les m ,a iuvais ·exe,m 1rles q1.11i ipeuven1 s'y ;p:réSenter. Combien œen·faints ,périssent ,mo't·a.l,ement m .1 s1ei o <l/,u n foyer êteirnt part· Ie icl'.ivm·ce, [Pfü· l e srcantdale, par l'iv,l'o•gue rie ! >Collllibien, n',en v oH-0111. p,as qn i. non seulement ,s'lla.'bitll!ernt aru v1agaibon11'age , :a1u ,·o:l, a rux excès hm.noL'a·ux, ,et qni 11'on11t ,eiu iJO:ur premier sthmu!,a nt q,ue le spe.ctade ides 'Vic-es d e le-u,rs P'll'l'ern ts·. -Et q'llie dev iernolP'l.l.t 1ce·s ·en~aJJts,? Lis.ez les füit s ,éLi ver s .tles jmtœnarux ,e,t ,y,Qll]S ser~ êdnfiés. N,e ·bnnw.airut [>lu s ,dians ln. famille la fo.rm>Pté mi'.llrét, fi la trn rùt•esse q11ù ,dieivmait les· y !'€lternh·, dlls to1mbent d•e ohute en cibute. Il lfmr ma:niq u e Je ,mo-tm 1n_· q1ti c'!levrait ·les, ,po11,s~er ,en ,a v,anrt d!a'!l,s la v.iie :dlu, bien,: il leuQ· manquP ~e snpil·ême e1]cOUJ'R.!\"ernoot ,cfü la fol. et, ,au lieu ,dJe ll"éa,g ir, ils ,J1in1s,senrt; dans

\tü~

t,

1

lïn0rnra'ble enrnml die viv.r e )). On €'Il voit de <·eux-If. d:ans no,s v.i1lla.ges, qu'on n<' s'y tro,m i])e p ais . ,t,mü oollllme daus J,e·s .gr,llUl{ùes vill0s. Et ~JJous, tl )ères ,G,c frumi'1le ,qui co~1~wton:s -ces .f.alirtJs,, nm1s en r esterio1ns 1à, iles bra s Œ,oisés, 1p'ratiqu,a111t la ·mêthod:e na;v.rairnbc du « j e;menfi.cbiSJme )) ·die n •o s vois.im,? Non, il fn:u:t lutte r, il fa,ut verser à ,ces ·enfants Je c,or,cllial de la c royance r el!Lg.ie1]se qu.i no'l!S• f.ait s upp m·ter à nou:s-mêanes rt]Ue vie de dtécep:Uon.s pa,11ee ,Jti"cl'.e m'es.t et ne i1Jeut êt.re qn·11n ])wsrs1aige. Norm~ so.llllmes ~·-espan,sableei ,c] evtùnt Ja; s oiciéré {JOl!llJIIle cùcw.aa1t DiJern d e l'a· ve11 i,r (le no,s erufa.n,t s . Cette ref;ipon,s,abi1ité m 'épO'uvan te ·qnand: j e Jis ,c es :11édts ,d,'enfaa:its orga,n<is,és ·en bam1c1Jes ,cl.'apa;clh·es·, quand La stati,s,tique mie momtre. en Fra1u,ce p.a't· cxP.m[>le 1630 s ui,oi,dies ,cù'cnf.anrts dlan,s res1pacc d~s ,ci111q 1d;e1mi èr e.s, -a-ililées,. - .T'e1n ·e ntend,s [)ia,mni vous, qul von,t me (l'ÏUP: ,, Lurtl,er, soit ; mnis co,m,m c-nt? )) Gomment ? IDn aiccepta,nrt cette i,liée que me s,ng;gé,r.airt ,cùe'J.·1Lièa.1errne111t run die nos p ères de frmmii!QI> . .Nio'l~s ar'a'U'rOllli'!l pas faM, 11Jotre ,d,ev.oir, ,me diisait-4!1, tant q1u e 110111s 'l.1"1am1roms QJai:; cbieJ\Ché à •élei:v·en.· ·ufn,o d:igu,e OO!Iltrc le f.lot ,d:é!mœ,aHsatenr, ,cm s,outenamt 1,e ,cOi11P'S euse!.. g rnarut, e11 euieo1rrag,er111t •Jes éc11u,c,alt!ertms ,de l :i jPnn,esse, :J)fü' urne S•lllITToillam,ce ·sitri1c t·e et ~é•riJe1~~etme111it pou1rs'lllivie• ,d e J.a. nrn. ,d es chemins que 1SJU,ivent nos écoliie11s, •cles l ectrnres d,orrrt il s se l'I'tP·ais1;,cnt, {le tous ces lieux et d e to1u.t<>s ,ce"-' je,u,ne~ icompagnies où il.s -~ont lodn cle touj,o•l1ll'S t 1•011wie,r le .'bon exemplie. Au Heu (ùe p a sser et d!e se tarre, ·OOl!IlnJP ,c('{] a illl'est ,ru11d'* cet ,a1U1tomu,e ,d .evant quclq1.1es h·: tmbins quii ,dléva:lis,adeont UJJJ aQib1·e it'ru,itJi·er et -q:u:i [•é:poalldJi,1,ent à mes obs ervations •pa;r un a m,og.rurut: « Est,ce à VO'lllS'? cella ne vous reg,m·,d;e p,a.s ! l) , ne famit-i.l pas une hoillne fois ,a,gh' et se faire maitu,e d,'école. g.a11-.aie IPOlice 111. l'ocoaisfon? 'Et pu,i'squ',o,n ne ;pe u t ,ph1.s ·uien .faine samlS· ,s ociêté, j e 1suûs prê.t 11 m 'em1râle·r 1001mme anemb11·e die •l,a ;preonièa:c .dont le 'b11ih sera: lai s1uiweiHalll,ce diHS· e nfümts dla,u s la l'ttC et la r ép~·esis,ion r1'11n1e for.on ,p ,ratiq'l11e ,die1s m-auv,ais, exemipJe-s, qu'ils i•c:111;co'ntreut si souiv-ent so111,s le rnrn 'Pas, eit mf,mP ·souS' nos• yeux. UN tBE,RE DE FAIMJLLE. <<

La première dépêche Ce j.ou1·-ilà. Œ1101u1s acvioos· ifaiit 'llllle petite p,a1·ti,e idle 1bail·1,es ,eru, sortant 1dll.li ,coQlège, e t


20

21

CO!mme 1.lllle p,eilLtie {Pairtie em 'aimènie ·toajo'!!rs grandie, H 1êt;ait beruwcoup plu~ taJlicL q1ue je ue J•,awrais viouJI111 q,uaald! je •me dêcid·ai à '[1em,treir à. 1.a, •ma,iso,ti,. De :ia 11>l1a1ce dl' .A!rmes à ~a -t"Ule dies, Tannmirs,, où inous d1emem,:ion,s ~1.Ior:s, je ooruiru.11 sam,s tm'a<rrêter, ,mes Ji.w,es dians, trna œi!llJtmrre, mar <ea/Squette e.:nmre les ~ts. Tou.tefols, a,l'rivê ,daIDJs l'escaHex., je pris haileine u111e nnüniute, jlUISIÛe Je temil)s cJ!'iinvieniteir um, men,song,e [You,r- f•acildrller m<ID ·ein,trée; siti.r qllJIOl, je s,oomadis bravememrt:. - Bo,nj-OU[', Daniel, me dût mon, ;père en velllrunt IIll'o,urvTill'; tu vi€il13 bien' ta:rd:, mon Ullle

a mi. 1

Je ,commençai,s à d't'ioi1Jer m0111 jolli conte avec effr.()lll1Jerie, maiJs ne ,c her hO!IDJme ne me lais,s;a ,pais ,a,chaveir, et, m'arttlr.anit srur sai ;po1h1i1Jle, !il m'em,btl.-aslSia loo,g uemiemt et ,sile.nci,eus,mneint. ·Moi qud m'attendlad,s à une fo:rte semo1rnce, peDJsez 1qu:e •cet a<im1,efü me Wl'I)t·it. l\fa première idiée d'ut grue· nous av.iOl!ls o!u anollld<e à ,dîner. Je sa:va·is ·p,ar ,~ e i n,c e qu' on ne IIIle g t1cmdait jMnah:1 ,œs doitlll~s.Jà. .'Mads en ewtrant dia!llls la .s,alJ,e à 'ID81llger, j,e vis ,t(Jlut de suiite quJe j,e m'étaas tn.'IOOIJ{Pê. n n/y avait ·que trods ·cOIUJVerts ·suQ· la ,table, celiul de ,mon l[)èire, 1dfe la [Petite ,et i,e ,m:ien, - Est.ce que ,mia 1mèo:e ne dine pa,s ,a;vec nou,s? diernrundiai-je êtonné:. - Tu .mère est [l)arti,e, DanJiel, me l'êpon, '<fit :mon (Père rd"une voix dO'UICe; eUe es,t à N a't'bon111e, tOlll frère l'albbê ,es1t très m aJJiad!e. Puis 'V<>yialillt que j'éta,is ,fü~wmru pâlae, il . a'.jou<ta pou~· mie l"8/S,S1t11i.1eI\ pres~ruie gaiement: - Q<rnanidl je <las ,très mal,a,d,e, c'est ~lllle ta!;On o:e p,a rJe.r. . . On nou,g a écrit q'llle [''a,bbé était au llit ... Tu, ·c onnais ,ta mère ... El!e a voulu ,parrhlr . . . .En SOIJD'Ille ,ce 111.e sie1,a 11.i.en • .. AllollJs , mets..tol .Jà et mamgeon,s . . . Je meUl's dfe fa.ian. - Je m 'attaiblad sams mot dire, maJs j'a· vais le •cœrnr ·bden gro:s et tOIUltes !<es, peines ,d1n m-01JJJd1e à 11",e,ten.fr <rrnes ,111m1mes en poosan•t q'llle mon •1irère ~··abbé <êtait très mail,aidie. Noit1ls d1irlâmJe:s, trl:istemerut ... Noius· étions ,Jotu iles, uns dies· arwt1•es. . . Personne ne !P8.'l'· lait . . . ·Da rpetite. [Pei•chêe sur s,a, ch,aJs1e h a~11te, pataugeait l.!i,brement diam•s ,~Ol!l ~ssieitte sans ,q'l1'orrr s'o:ccuai·â t dl'·eUe; mon pèa'e m'8!l1.· gieaiit vite, buiv.ait à ·grandis co~llp's, !l}u.is• s'airnêta it srulbitemmit et songeadt ... ,Pooir mol, i!mmo1bile ,a u bo1Ut die la table et Œlimme frap.. P'i:Ï de •stru[le11r, .ie me ralJ)pelaiis Ieis belL~s ip1arties <de ,caimipagme Q'll.e l'a,bhê llllle faisait d:1ai<re 1-0rsqn'il vena;it à la IJD<aisOlll,. Je le vo-yais, retroussaDJt bravEmll€nt s,a · soru,ta:ne p,our m'a,ppmein.d'me à ifl,alllJChi'l' ·l~s. ·foi&S"ês. J .e. me.

s,ouven,a.ds ,ruu,ssl diUJ jour de sa pr,emi~e Et if,aisa:nt sJ·gne à l'lhoon!m~ die m'~tense, .où tou,te Œ,a; famille ass:ifflla.it; ooinane dre. je cowms à ma· chambre, Je _tr~:pai :ma êtait ,bearui quaDJd il ,s e J.1eto<umn,ait 'Vei·~ 11 n1lllle (llaJllJs t'encre, à tâtons., pU,1s, J'e revms. 1'es bra,,;; é'bendms1 ddsant: Dominus vobi8 1(1 L'hOIIllitne '!Ile dlit : ,c1',une voix si 1dl01t11ce que nn1a lillê.re ~ 1P _ Signez-il.à! , mit die jo'1e • • • , Je .sdgna.i ,dl'1rnllle maii11t l,rembLaru.te .. il. ~·a 11:[.aiutenan.t, jie lille le fdguraJs à -bars,, ~ tuem· d·es lallll[)es ,~'e ,l'œca'lieir; ens1UJ1,te, Je 1<'et ,af.f:reux Nrurborn~e, rou1C'hiê , rn,al:ade, , fel'DJ!llJ Ia poi•te e;t Je renm.'181, tena!Ilt. 1~ dié· de tous, et 1ce q:ui red.Qu1b1ait mon. 'C'ha,girJn q)êche ,ca,c,hléie sou:s ma blo1u,se. Oh! oui, Je te Je sru-vsoiT .a.insi, c'.e ~t UJl'.1e v·oix q1UJe j'en .. tenais ·cruchée sou& ma lb1oruse, détr>êche <le 1d!ai·s lllTe ,criei· <ltuJ 1'oudJ ,die mom cœur: maifüeua·! Je ne voulais 1J<a1s q1ui<tllll awtre que - Dieu te 1PUnit, .c'est ta: faute; il ,& , uwi pat te voir, ,can· je sruvaiJsi ce q1Uie _tilll :v-e· l'f'Dtreo.· .to,ut d1·oiit! iLI !Ille fa,Ualit pas men 1 wis n-cms rumOllllcer, et .tlt ,ne 1m',31P'pr1s r ien Et iil:eiil!l die ocetfu effü'<>~1ruble IPiIDS~. ,,le ,uou,~eartt - entein.dis-tu, dlé{Pêche ? - 1:irt, Dieitll, I>'OIUII." me l!)'Ulnill", aUaiit :tiaiire imo'llll'ir ne m'ruppris J.'ien qu:e .mon. cœu[' n 'eOt diêja frèl"e je <me déseS{PênaJis en mKllÎ-<mêm,e de-vjué. . , · 'Sa1D,t: ' ~ ,O'éta:it u111 paUJvt•e'! 1me ,dJiit 'lll.Olll pè't·.e en - Ji81Ill1a.is ! NŒl, jaimads, je ne joruerai tne reg.a,rd•rurut. a•u,x 'bal"r.es en soa,uam,t d/11 collège! .Je i<épon,diis smms :roi1gdr: Le ~ars tenmiillé, on all<lrulmJaJ l,a1 l:armpe - ,C'était l1lll pruu,we. . ·l,a ·veillllée coimm<0D.!;a. . . . . •Siur '1a 1I1JaJpipe, ,Et. iPcro/r ,dJétOIWl'lllier 'Ses SO'lllpçon.s, Je remilieu des dlébrJs, diu d,esS'e[1:, !la petite pJis ID!a pilace à la -crowêe. J'y ,resitaJ en,core renvergé .s,a, be1igeri.e et ·sl',am'Ulsait elll s ile quelq<tre temps, ne bO'ugeant_ P?S, ne pai'il.a_nt to,lùt lheurieuse de vo1r ,qJU/on otlbli<ait de pa s, se1·1•ant oontre m:a p-011:Jl·me ce papier cov.idh er; mon pê11.1e ,1is1aJit !P'l'ès id/'elle... qu i ,me br\'llaH ,colllllme ,d!u feu, . . ... .par mo· Moi, j',avaJis =ve1'1: la fenêt11e et IIIl' étais ,m'ernt,s, j'e&s'81yia.is !d~ me dion,n,er dln, •cou:r,age, {'oud!é 'hailcon. je une dis,a,is: C'êtait 'UiU .so,ir 1d'aoM. L'.aJ,r étaiit lo - Qu',e:n, sais-tu'! . .. . ·C'est [)eiult--être un,e la cha1leiu,r acœbiLants> . . . . . Oin. enten'fllait I honne IJl{)ll]!Veile. . . . . H est poot-êtr.e gutirl, bO'l!Jnes ,g ens cllen brus ,rire et erurnsier dev etc., etc. J.eurs portes et les ta-mbours dlt1 fort Sa ·M:aiis. ,au fond., je senta,is biien q'll·e ee n'~Y,es hattrne dams Je· iloiirutJaj,n,,.... tait pas v rarl. q<tie j~ me menta~ à •moi-rm ê.l'ét,ais là, d!(U>,ui<; quelques instants, ,ne. qtlc Ja d~pêche ne ,d wa.it ri<en (lle tou,t ·S ant à elles choses tristes et rega11dl81lllt va ('el<a . .... Enfin, ,ie me <llêcidiai il paissier odlans iment ,clJan,s :l,a n1tiJt. q'tl,3illldi un ,violent c ma chalmlb[·e ,poit1,r sa.voir 11ne bo!llllle fois ii ,d e son1D1e1rt:e ,m''·llll'l'a,o ha du balcon bru~q quo,i ,m'€!11 t€>nir. 1 •mœ,t. Je 11eg,a 1.1d:ai ,mon ipêre ,a.vec e.t)firoi .lie .sm,tis de la ·s1al'le à mangeit· Jentement, je Ol'U'SI .volir pa.sser sur son viis,age n,e flri <l'nn gw1mldl air dl'inidifférenC'e; mais quarriid d'.ang,ods,se et ·d'e terrem· ,qud ven,adt de m' je f.us ,dJans ma chalIIlbre. aivec queli!e rnpiva~'h•. d<ité fiévreuse j'alLrnmad m,a 1'ampe! et çom- On son,ne! me dlÎt-i:l ,p,r~que à vo 'Ille mes malins trelJlllbl!aient en 011,vn·ant <lette bass,e. di',pêch e de 'IIIO'l-t! et ide ,q1110lles Ia.i1mes 'brll- Ries.fiez, !PèJ.,e, j'y vais! !mlltes je U'aim•orsai JoTsqt1e je l'eus ouverte. ·Et ,i,e m'élançai vers, J,a {POQ'.te. , .. . . Je n,a rellus vi1J1igt foifs, e,swéran.t touJou11•s Un ho,mme téfait dlebout ,sut· 1'e s:mtil. J m'être trorm,p,é; mais, hJéJias! [)'auv,re de moi! l'entil'evis dtalI!'s, l'Ollll:b1se, one ten:d,a lnt quel J'ens beau Ja li~·e et Ja 1-elire. et 1,a tourner ehose que j'hésita.ilsi à [IJQ'endlre: d,Rns torus les sen,s, je ne iplUS lui t1a.i<re aa.re - C'est um,e détpêche! fit-11 . .... ait1,~l'e ,ch01se q1110 œ qul'elle avait cllit rout Une dléivêohe! grand• Dfou!... . . d''abœ·.d1 et ee q11e je sruvais bien q,u',elle di· ,fo hi re(:us en1 firÎ'ssoilll.1,a nt, ,et d'é jà je rawt: ,p·o11ssa.is Ja JH>rte; Œliais J'h'omme 1,a - I l est ·1nort! il}riez pouŒ' 'hw! a',ec son pied' et me dlit froddlement: Collllbiem de temps .ie res,ta,i nà, ae,bout, - ,n d'a'Ult .sigmer! r>riaut, ipleur,a.n,t, 1me idé!sol1a1J1,t d)eval!lJt cette I l it1a/!Jaitt si,g,ner! d'ép'êche oulverte, je U'ig,n.o1•e. Je me so~1iviens - Qui •e!!t 1à, Dialn.iel? ,me cri-a llllOu sei.1,lement q111e 1es yeuoc ,me ,cuiisaiemt beauen ,ce m ·OIIllent. roup, m quliavaDJt de sû'l'tir 1d'e :mra ciJJam bre. Je 1,épood1f9: je ba,igina~ ~om,gru.ement mon visa,ge, puis j€ - '~ien,! rc',e,st un. ,p~U'Vlrel ren-tirari ,d1a111s la salle à ,ma111gell', ~ 1aŒ1:t 1d1!!1ll~

=

ma petite m,ain crispée la, d'êpêohe t.rois foi s mauirllite .. . . Et madnteinant, qu'.allaJis-je fa.,1r ~? Oorn:11me1J1t m 'y [l)l'endre p,ouir •mnonc(:'t l'borribùe llùOU:ve.lle "it mon 1Père, et de quel dlr,o.it l'arvoh: gamdée jul!que-là [)()ll]I' moi s'erul ·1 K'eflt-il p,a:s ,mieuoc v<aùu ê,tre allé d,1'()1iit !l. l'Uli qu.a u,d fa (llé,pêcbe étai,t a:rriV'ée'! No11s l'a<n· ri.oins ·01uv1erte 8 1l 33m!MP; ii !Pl-és,enit, tiont fle· r,a,i t 1dJit!. , .. . Or, tain,dis qu,e je rumi111-ais ,ces, ,c hose,:, .1e ru·.ruwH·och·a i d,e la tahlie et je vins m'a,sse,o,nfl ,côté d e mon père, juste à ,côt é de J,ui. T.,c Jla-urv,re ·llo,romc avait q,uiHé son Jiv1,e et j,m1,ait avec .la petite ..... Je voyais, sa bonnp figure, qu,e 1•a 1'a1rop:e êciairadt à dlemi, s'animer et rire par i11l0iments et j'a,vais cinvie de lu; ,dlire: - Oh! mm! inc rJez :pa,s, je vous ein: ,pri'e..... Alor s, comme j,e le rega.rdaJs ain,s i si trlstfimenit. 1mo1n lJère levn la ,tête .. ... No.s reg:md's se ,reocorutrêrent et je ue ,sa:is1 pas_ ee qn'Jl vjt ,a1an1s 1e mien, ,mais je sais, qrue sa figrn,e s e dlécomrpos,a ton1it à -cnu1p·, qu'un gTa1U1d c,ri jadllit <le ,s•a poHiriil'e. qu'fü me <11it d'111De voix à fendre 1',â :me: « Il est ,mo'l't! •n'est-<Je iprus? ii .q,ue je tombai idl81lls ses bras en sa.o "'1'o,tarnrt et que illO!UIS :pleuirâmes ains·i J,omgue'.:'n.ent, é,perdlu,s, 1d'ans Ies 'bras 1',im ,dJe l'autre, tand~s que. ;près de no1Us, 1,a ipetite joua1it a,vec 1ft d~p-êC'he. l'horribJe d1é1pêclhe d'e mo,rt, ea·u se elle toutes :nos J.aQ·,mes! .. . . . Ce ,qru~ j·e vous ,conte là s' est passé voflà J01I1gûem,ps ... . . Hé.las,! voi•là l(Jlngtem;ps quï•I es·~ CO'll'c hé 1d:ans l'a,ffü-euiX ~imetière oe :Narbo,nne, mon J)auiv,re abbé que j'a~ ita•nt aim~. E'h bioo! ,1e ,cro,iriez-vo11s? ,IDruco,i-e 8'l1jo11rd'hu,i, q,l.l'an<Cl: je reçod!S une dépêche. je ne l'O'l1ne j,arrnais sans un frisso,n, •de terreur. ... . . Il rme semble tou.j,ours que je vais lire « .qu'il est mm-t et q'll'il faut [)rier ,pour lu.il J) A.'1~honse DAUDET.

L'enfant de ·la paroisse Il y a près d'e de11iX cents ,a:ns existait dans une ,alllJtique église ,de Cher·bo'lirr,g un enfant dl'11111Je dizame dl'a.nnées, qui pœrai,s· ~nit y a"l',oir son dlomirile. On ne po·uvait cntr,er d1a111s le s·aint lieu, s,an1,s voir .Jean, ay·cc sa petite min,e [111JelHgente et fô.M<'. M·u,imlll,s 1s10'11R',Îiante, son ,ca,raictère rfuuiX et plEc>111x, son obligemn:ce toujoUR'S p,rête. ·se's manièTes 1arvrn11antes·, ,qui le faiSJaient •a nmer ile fo111s. On r ·aV1a·it surnomlIIllé « l'ent1anrt de l:L parorsise ii . N'llll ne ·sll,Jvait SOl!l 01<i.gi:ne :ui d'otl


22 dl venait; cm 11.1,e 1'rni ,conn,a.!ss1ait dl'a,u,tr-e 11J01m qu,e ,celui ,die Jea,n . ,M. de r.e-cternr ·seul en. sa1·ait Q)eut-êtt,e JJlu,s long. mais il ,ga.nd,a it 1,c1 secret pour Jui, et 11.rnl ·111e s10,111geait à le cl'é· couv,rk. Qu•' imlI}O'rbailt, ,a,pràs. to'l1t. J'.originn ÜP ce vetit ·hcmrnne s,i g-entil, si d,ig·ne ,d'être ai•mé! , L',ég1ise éta,it ,SOIJl f,oyer; à )Peine en1 sor· t;dt-il die foin en loi111 PO'UII.' ca:Ner :pm·tager les jensx •de ,ses ca1mar,aides, m,aits, ,sa'lls jamais s'éea rter •dies 111'llQ'S dlu -sialllctnah·e, ou, le soiQ· 1·bmu, ~Jo,u,r a,JJer d'ollimh· l("lla,n~ la petite cha.rnDt·c qu:e le recteu:L· ]'l!IÎ avait réseTvéc ,a u wrcs1J.1ière. ..Jean! ,O,n u'entenda,i t q'lœ ,ee •nom proU'Guvc·,é p,ar tous les fid~les et su.rto,nt irnr ~e rcrnré qui ne [)Otuiyait s'ein past~e,i·. Il étaJt son 1l!Colyite illJdli'~pensa'b1e dtaius to,u:tes les icéréu;onie~-. à ,c e point ,qul'l11n, dlimlam,ohe la .granrl' ,me.s,;,e fot i·etaa:dêe de troi,s quarts di'he>m·e ~>an·,ce .q'Ule J ·emn, envoyé 1?111 m1s,sion •dans u:11 !J.rumea1t1 v1o•is·m et .S'lwpris ·l)'ar um Oira,ge, n• êtait ,p,a.s enco•re die r-etom· ,q:u1ancl' le tr,ois,ièwe •coup ,cTe il''Of,fi.ce avait sonné. 'l'o'll!t <Je imO'Tlclre s'agitairt·, •s'i111,q11iéfait 1die ,c ette absence ins,olJite. ·POl\l['VU q'U'i.J ne soit rie11, a'LTivé à Jean! Q1mnd: il ,ap,p aa·rnt enfin , tre!D[)é ,de stWuJr et ·die pluie, 'h,a,J.etant, ce fut da.ns tO'l1"5 les ,1•a1I1Jgo;, 1un s,oiulaigement, ru[)e joie générale, flt q,u,elques fidèles ·Se sÎ@Ilè1,enrt; (Putu· remer· der .Dieu icl'e ,ce qrue « -l'·enfa1n1t <l:e kt. (l)fü'Oissc » éta:it remJt1•é ·s ans a1wre mal qu''l1tn Q']rn me die •c erveau. ,Da,n,s l'~g1ise, ,foarn était chez .hl1, presque l)J,uis· ,que le ·rercteru:r }u,i,même, ,oornn1a.is,sa.ut t,cru~ '1es ,coin s l'i rnr0,ins .(le l'·éddfice·, deputs h saeris,1Jie où, ,siuQ· 'lllll horut die rtable, il frti· sait .ses 1cl1ev,oh•s d'écoHer, j'l~squ'1à 111 c,ryptc so·uterra.ine, ,s,0011 1ieu •de 1p1,ormen111Jdc préféré oii , rsa:ns crairnte puiêrile, il aIIa:it errrcr a:ia1•rni les toirnfbeaux a:lignés. ,Comme 1lO'l11t p,rol)[·iétaü·c œpen,œmn t. .T ea.n ,a,vait d!at11s son domtalme •dei; endlrodtts, d'e pij·édilectiom,. C'étaient, ave1c la ,cr.Y[)t<e·, 1,e clo,cllrnr. o,ù il aii1mait t aut ù aHer -voir les, cloches qua,111cl le ,sacristiün les ,mettait en IJ11aul,e, no1tùlT.is:s,a1Dt ·C'Orrnme un t-ôve· t'e·su;wilr q 11 ·1un .i01.111.· vioodtt-a,i t 011. 1dlcvcnm. g.l'and•, li JJOUl'.ra,it à ,s on taŒ: tirer 1la g110,sse eo,rdc. ,C°'ét:iit ensuite, o•u l!)o,m· ,miC'l1x r1'ire, ,mr,tornt. 1:-i, eha1Pelle de la Viet'ge ,dont Je 1,e.cteu,r 1t1i a1Y,ait ,~éoi,alcmrnnt :e anfié la, giaTdie et J'e:ntretien. Là était 'le cùomaine propre 1die Je1111. A·n1c .q,rneil ,s,au1ci il :r,an,gea,i t ,(le ses- pert.ltes ,mains lies chais.es dla:ns un o,1·dire ~yméh'iquC'. bien aJ.iigmlées en ra:ngs r égurliers·! .A.vec q u.els soi ns minntieuoc il baJaysait le s,ol et épo11,s.setaJt ,tes nornb11eux m.:-vot-0 ,su,sp.endus a11x 1

,muQ·s, 1té<moigrna,ges die ·con,fi,a01ce 0111 d,e 23 titwde, 1.es 'lms t-01U1chan.ts par Jeu,r .na,ïve sl1e ,plicit6, Ies auti,es bri!Lants et ri,ohes, d J.enrs •c:u111es de méba.l p-i•écienx! Et paci·,d gUII' ,les dailles. _ . . :le roi! Un trêsor taiooumlllt1é d'eipu,is ·dies siês-ti,s t°:ut, arviec q,u·el ~·elig-i eux respect, (J'll~I .rean, tout ~L. fait 1~é~e1I1é, sent son cœ_u1· :('].e1:1! Une [)-en,s ée :die a1emnniaiS1sa:n1ce enrvel's ruttent10n fil1alle et JdéHoarte il fiai.sait J,a t , ,1ttre. Un effroi Je ,sa,1s•1t, no!l:l [!•a:r Utne ·Cl'3'rD- h Vierge monte à son .cœ11J1· g1a1.1,grené. ,Q111e ,,, perso111ue.11 e q,un· .sern'.1t · <: 1•·al·u_eu.rs,:b ~en, · Jetbe de la, sta;tue, ,cette statue ,légend~io t,) ~·xri sqne-t-il? Si la Yier,g e n'a p.as dlit v~·-ai, Il N v,œ1'érée Dien loiln, à l,a rorrudie, :reprélsenta 1;.>u l>:P, mais pa·r une m stmctive <'hvmat1on sera tonjom•s teJXld)s de re-v-e:nh· diép011,iller la Viierge sou:riallite et ,g'L'rucierns,e, .COlllsolati· r,·c ce pas esë ,c-rJ u' idl',uJ11 voleu,r qui yi·e n t la .statue. ,D',un ipas qu,e, rn•aiute:n,aJ11t, il ne 1 o·: 1t1es a,ffJi.gés, ,q,ui avait re!;u ta1Ut ,d'e 81 JH:tliser l'iég.Jise; ,e t .a,us·sitüt, l' cs~n·i,t au grurtHRsi,mule plus, l'homme se rdari.ge veriis, le {1li:oa.tio,ns, aoouci ta:nt (lie so1.lffran ce.'l, rel lien irnvoloutalre se C'o1noentre sue Ia peo, cltœm·. Arrivé -Jià, il 'VOit la clraile annoncée vé t'8J1t tVe CQlm•a.ges! Q:u'elle était ,beHe I é<' que, s,i Sll; ~u.ppos;t.!oü <'~t l\rrn,i-e, ,ce vomu.nie d''U'n u.ruruea.u,. D''\lln v.igoua·eucx: effort Vierge, s1i Vi,e11ge, iavec le diivin En.fa nt {la mr va ,se ,dJnger ve1's1 ,la .ch•apeUe de Jn il Ja s,owlève. car elle est très louQ·die; l'e.sca1;er ,::t1pparaît; le voleur n'hê's-ite pa.s à s'y s,es braj,., •ROll\S le mantaa,u {le t,o,U,e d'or et I ie1ige q:ni ,r-em,f,erme !,es ex-v-0to· prêcieux. glisiSPll' et, parven'llt 1d,a:us la cry,pte, ll ,sort de ll';a1cl!è-me 1étin,c,ela1Ut die p1e1•res id1c prix d' ,11 effet, !·es p.a.s se ra,pp1·ochent et se ldiri · !'a1vait Œ':!1éf\ la. tPi'étô des fidèles! Quel <C'llJt eni Vf\l'S la J-etraite ,die Jea·n. Que va.-t-il s1:1 11oche un briquet dJ'ro ù il tire 'Une êti[)quelle ti>.m,ll'r-e sse Jean 1a1vai,t pour 8,a chè .1·ire. ,sm11l et :s,a,n1s force, pauw··e enfa:nt e11 ceHe. A sa .r,apide h1:euQ·, il •oompte les tombeaux et se ,d'irige, plei-n d'•esipoir, vers ·le st:ituP. 'Pl'ès de 1a-q11elle i1 venait s'.asseol nce cli'un homme IH'<Ybablement arimé? Qu,i llClu cllant 1dles heures•, lui épa:nchant son, ·cœ ;:1-t-il faire p.01 1~· sit<n,er Sü vie ,et ,mrtout t11oisième. ,a imarnt et igno,t·a.nt ,de, to1tt·e autre affec;tio iom· sœuver sa Vierge? U11e i!nspiration ·l i' ::VCais ,q·u l'est~e. ,que ~e ,br.nit soo1rd· q,u~. famma1e! Q•tte!le.,:; lon.gm'es 'Cüill.fi'dem,ces lu ireud et, ap.rès une conrte prière, Jea:ll, ù tout à ,co,up, f11aiIJ1pe son oreiHe? La, :trapipe f,,,1,s,ait ,ion ,petit ,:u'110·, q'Ulels idlo•ux entr as {le l'O'll[) J,ni aussi, quittt; sa pl.a,c e et iw se s·er.a it-·e.l,le refe,1,mée en iretoimha,nt? M,ailti(ms il a ,riait a,vec elle! QueHes -ctio1tice,,, ca. Hngie llet'r:è:·e :Ja !'ta tu P . haun·! .A. Jtâ,t-ons·, le ,ma,llH'mn,euoc ch e1,che aun·.s·ses il Jui ,s emblait en reœv.o•i.r! Il lllie s,e tro,rni)Hit IH!~. L'lwn11me arrive, tour <litt u,oisJème tom,heruu, s,ur le sol, u,n a.utre ,an1,!1Jeam1 qt1ii 'lui [)eo:metfa,a d!e SO'U1l e<ver Un jo,rnr, il étai t .te1J.0ment a,bsoi·bé d,a,o Lll vila.i1n h•)111rue. ln lirc'be e.mbro11iss!amé-e, lia rdrulJe s,o·us 1a.quel1e es,ù le t rés,m·. Penrdan,t cet ,eutre,tien mystiérieux a,vec sa Vier~e qu· 'air sinis;!J1·,!, qu'il rt:J)Pl\o1t iklaill'é pa1· 1a vaqrne, il)rÏ's ,SO(U,diain ,d',u,ne frayeur ü1Jstit11cthve, 011,blia, ,llllellire et s'enidio1,Init eu SOlll;i,am,t à •r,c> lueur rf,~ la lnnP i'i tra"e.T-s les, vifoa,ux. l'image saiCll'ée. [,01·.srque, se 1•év·ema1Ut i:I OU· n $'arrêt~ un i·n,-.ta;1t. hé-sHamt peut-être il •p101JJI'S1U·i t qururud! même .son od-ieuse recher\''.l'it les yernx, il f,a,i sait 'il'U.it !Uoire; ,le 's,a,eris, eroa11t le ô'a,crilèg-e q11'il i:;',a;pp,rête à eom.che. voHà q,ue toUltes les ,cloohes ,de l'église tniu, iguot'ant la- ,p,1'ése1110e ·d'e l'enfam,t, aviait rtti·e, D!JL, 'bJ·u,sq111•me11 t il marche vers se mettent en. 1branle, so,nnau.t le t,o.csj!ll. Le ,curé, ,l e sacr,lstaiu, les plius pr•o,ches, •vo,i sins fermé les [)Drtes die l'êglise; J,e,a.11 étMt '[)Tl· 'aüttl mo·nt~ l~s ~Pr::!·é.'!. :.t sa. ma,ln s'étend s ornni-ei1·. Cette POnstatation ne l'ém·nt ,aucu, 'l'l's la s tn.tnP. Ma 1s a 'i .meme Ulst:ant, tJ re· ::t.JtTiv-ent. bientôt SQliirvis, ldle la foule cle tons rrtemen<t; Jru perspective ·die la nuit à pia:ss~ mlr rffar.'\. ü;ie w ,ix [ 'est ·~levée, voix 1déli· le;,: hrubitants.. J,ean Œ',aCŒJlte à haute -voix ce q·ui s'est pas,S'é et ,c o,m,mient c'est liu1i ,q ui, de ün,ns 1,a soli-tu,d,e 'Cl!rn .termple ne trou.l.1la '.J}HR :1f''.} pt ÜO·~~~e co,rn11w r.~1" ,·on de femme: J;,es petites ma.ins dJevenJUres· to:u,t à cou,p, vlSO'll je1IIIl!e 'Cj()lllitage; totit a1t1 -contnaire son - ~e me to111ch e pas, ne ·to111ch e ·pas à mef< ço meuses, a refermé Ta <dnl.Le et .mis· ,les doprl'nüe:r .,;i<.>nHment l'ut une exa:H·es·sion ~ jOie: ijonx. Si tn le~ re~l.J•~-'fr~,. je t'ill!di.q'l1et,al dies en br,111,le. , .in~q·11/a1t1 lendemain .il ne quiUemit :pa,s, sa ù est ,Claohé le Jr{o .:'J r ·de r ,f /\li-s<.>, hien auitrechère stiatne ..hi.squ'a;u. lendernai,ll! H 1-e,pose- ent précieux. L:'.i tn trr-tr\'ern.s 1urne fm·m1ne On CO'l11rt a~1 cfüœu.r, et elle so.H des :m,a ins r,ai,t ,s,o'us !'-a.ile 'Pil'otectr~ce 'die· ,la Vierge. 11 ,11 11,.u '(Ùe qne:qu-t•s 11a1·,,vre8 ,diama11ts. reitireut d'u caveau :t'infilime -vol-eu~· plu;; mort que vif. O.n Le j1u,gea. et ,co,m,m.e, eru, ·ce tem,psétait ernclrnn.té de ravemvrwe; il lll'a1wait p·ae U11 In•trnque w ,0·1wemient ·die -l'homme i,ndilit , on n e ]}1,a is,antait pas ,llJVec ~,es profau:rrosé fa ,pirotvoqmer, mais il l'a,cceptait a:vee 1ue à Jean ,q11e so·n strM.a,gème 1·én,ssit. tcms rh~s égfü:·e s et q'llie le Q'oi n 'us1a•it pas à bo1u'heur. ,Et, peu, à peu,, s'·étam1t ,a11'J:am,gé le :i1omme .s 'est anêté, stupéfait dlevail)-t ce toQ-t et à traivers ~lie ,S.OIIl diroit d,e gril,ce. le plus co1111imo'dJéme11.1t :p,os,s,jhle dia,us -tl'll oolo rnù,i.ge, ~,poo,,•an té à son totm·, h ésitant. Vamisérab'.e fut pem]u quelqrnes, joua·,s -a[),rês. cle la cha[),elle, il .se renldionnJt au: milieu ·d ~ -li faLr en re,pre,nant le chemin secret qllii !',a me11é'! Il y ,songe 1111 momen1, ma,is lia enplns· <Cl:oulces ·pensées. 1L 'hi.s,t0Jre d e << l'en.ra.nt cl1e la ,p,arois,s,e >> Un ,tiruit 11éger, ,pl'esq•ue iimp,eJ.'C'eJJtilbh>. 1, ldité l't>rr-:porte. Un trésm·, U111e fo,rhme, u fit ,gl'amtd bruit, comme l'o[I pensie. L'évêque tr,o'll/bla. Q11elq·u1e m,t s,aus dlo1ute q'li:i ven,ait it l::t v,oix. ,D'u:n ton. ll'a11que q,uJ treml.)le un yo1wlut r.e votr, et. ayant QJ'll jm,ger <l:e son lnfnfre rnne l!)I'o,mem,atlc t11,octuTme, [}r.ofit11Jnl eu, l'hn:nme ilnte11r,oge: t,e11igern,oe ou,verte et des heru!r.erursres dasl])o•sirl"rnn fro,u -que l'f'nifa·nt avait rem.arqu·é ldan~ - IDt où est·il, -o et argent .cac:hé'/ tions de s:an -esprit, il r{is,o,liut :de se l'a.tba,e her J,e IJD,1111· •de g'M11che d1e la 1SJaiCll'istie. Il fa,rnfü·alt - Va ,rla,ns le ,clhœurr pri1l'cirpal. reprenlcll la et ,de Je foir,e ,élever. Hélas! to'lvte g loire se qn,e Ie J,eu1œenw,in Jea,n !demande à ,)1. le curé oix mysté1·ie,use, .A.up1·ès ,dm troisième p1· paiy,e. Il f,a Hut au pa'll/Vre .Tean qU,itter son c1'e füfoe bo~]Cher ,cette oru1Yerh1n·e. . . Mals Ier. tu verl'a,s 'llll annea,u scellé 1dan s 'lllllC êglise, s·es do·ches, et s,a Vie1·ge tallit almée. rnilii. q11e le bruit ,se ~·é1pète et .s:,aiccentul'; le. En ilra ,so11lev,ant, trn ape1•,ce1Yras u.n esn se 1pfon,gea pour se consoler, dlan.s les fo,1·ee n',es·t point le gHssement '('ln,s,erret d'un rair, nHer aie pierre qui cles,cend· cl,at11s la, crY'[)te. tes étmdles. Il est deve111u un des gloires rle r!'est 11ŒJ: bruit l]J'hvs ofoJi. '.I)h1,s i·êguli.err, qui se ft. M11Près clin t,ro~sième tombeau:. tu tr,o.ula ,cha•i,re ,chrétienne. Jea1n Beauv·ais, évêque ra,p,pt·,oche d'imstain,t en· ms.fa.nt. On cllirait le er!l!g Qllll'e am,ti,e (1Ja11e ,mrrnn,ie di°'un anill'oou; ,d e 1Senez. Ce fut 1,ui qui, prêchanrt 'U!ll jo'llr pas di'u!Ill bo!ll'.lirne, pas que l'on chel'dhe A i>1·e·la encore ert tu tro'Uiver,as le tll'ésor aed1Pv,a,n.t Je roi Lo'llis XV, ,e'llt le courage de êtaU1ffer, ,ciM· LI ne ,s:onn,e pa,s ,e t ,gJi.ssre Jim'lltôt umulé lià deipuis plusi,eurs s.iêcJ.es·. Tu .seras J:u1i 1-eJP1·o·oher s1a -vie dLs,solue ,et larnça cette plus rtche que r.e roi cùe F,r.an,ce. phir.a1se [)ro,phétique: « Dans qll!ra.m,nte j·ou.r.s, Eblou[, l'·b()mme se cl:écid·e. Plnlls ri1che qrue Ninùve :p'ériQ'la.. )) .Six semai1nes· 19.,p,rès, le rol 1

1


---~-~- - - -----------------~--~--------------"'1,..- --;;u,v.a&.1.uu

u..& ~

u. a.uu.1.u:u:;.u.u:;.1:1.1, }'U U.1" .l.i1Ui1

~6· aunée

26 i évrier

24 · XV était .mort. L'évêque Jea,n Bea,uL 0111s vais .f,ut ,o}1a,r,gé de l'œu,vre d•1'ff'1•C<1·.1e ICl·e son or,a isou fulllèbre. C'est 1d•a,n,s ce dâs,~0Q1,rs que Je mot célèbre:. « •Le s,1Jence des (·.Ilt p i·-0"01rucé = 1,e,npleR es,t la leçon dP.s r-OHl. >> Jea:11 Beanv.ais est mort en 179?, mem,bre , 1,, ,J' A.ss,embllé e nrufi.onaae [JOC[]Jt· i Ordlre d•u (c1"er,.,.,. ."~ Héla.s! il !ll'eut [Pliu s de tl"a:PtPes po11ir . fei•mer sous elles to:rns les futurs conven:i~unels qui l'eutom,a.ient et qui rulliaie1n,t d'é['Ob·er d'nn seul coup Je.s biens de toutes. Je.~ églises. H. DU PLE,SS•AC. ·--~ ~ --

Variétés iDE,VANT UN ,M[,R OIR On n,e d1ra j,a,m ais wssiez toutes les ll!gil'éabl sumi,rises q1Ue [1Ql1S ménage la stabisties ,-,.•âce à elle, :mêa:ne 18! vie inti,m e n'aUJra .qne. """ bientôt plus ,de seC!l"0ts: 01ll ~aQu·a rtout ma· thiénnatf.quemient. . Cit0011s 'l1Jl exem:J(J;>le tyJ)1que. Un eavant allemand •a voulu saivoir comJ. <le rtemrps r\llilJe fomme IJ)a,sse die temrps

·?'en t son imi·rOit" l]Jlen,da,nit une exis,tencie die cvevarn . ·" !fü l"=lll• •- 't,a::t s,n-. fiO ann,ées·; et 1.1 est aru'!v., v,ant:

. '

a

t

rni·nutes ,dev•a nt sa g1ace; De 10 ·à 15 ans, un qUJrurt d"heiure; Dr 15 à 20 ans, 'la jieiu:llle fille s'y an·.r ête

,min.urtes;

??

- ~ De 20 à 30 ,a ns1, .la flemme y dlemoo:re 30

minutes. . Puis rullle progress1,on dlescenid'ante: De 30 à 35 ,MJs, 24 ~jn1U,tes; De 35 lL 40 ans, 18 ,rm~11L1te,s; De 40 à 50 ans, 12 mmutes; D; 5o ,à 60 ans, 6_ m:inm,~.

.\.insn

,pOO[' la

v1e entièt"e (jugqu 'à 6ô

:) c'~st aru moins 242 jo,u,11s! mus. p aQIV['e m ,iro,1r.1 . E,~1,an,g~s ·exe11cfoes d'es<tlhréticp1e! ·Comme ce se11ait plus saq,u,taàre ·dre n1eg,rur11.,,. ,i;:on filme ,aan.s le •miI"Oi:r <lie la com:;,cien,ce.

. -,

·ecOIIlnaitre et avouer routes les ta,ch es

1 :/;{,/i.e~ essmyer avec •l'é[Ponge srpiiritnelle clitl l'Pr>entiI·

et dii.1 bon rpTOpos,!

X FATALE CONFUSION L'anecdote 1srnrtvrulllte est f,ai1Je ~our don,nei· 1,ais.on ~J.'UX ,dll5Jfenseuil1s die l~ ,grass,e '.111a.. , N est eru. rtous· ·oos certallill:S [)0Uc1e.rs . tm,,e. t ,•. qllû trouvooit [!)QIUI" 1e 1mo1ins ,s1L1spee au pvu~

1 ~• •9

lhau,t ,degré Je ·1iai!t die se pro1men;er [e ·matin, irnBrne en hivier, ·à 4 heiuires et dieimie. D'eet la ,mésruveirutmir,e qruii est a~·rivée Ja semaine

o,

dem.ière à lln paisibl,e ,citoyen <le Z:rnrich. br.ave homme, q:u,i a l' ewei1leirute ·habiitmidle die .se coucfuer tôt et die se lever biein :a'Vaint cr'a11be, .füdsairt jeuidî dlenn,ilffi" is·a ()oorrse ha,b itueJ~ loo:s,q11till ifut diép,ass-ê pair 1dleux ·hOillllllleis <lu.!, airri'Vés ,dfevnin<t lm, il'ire!llt blrus:qlllement demi,tour et V'O'Uil:rurem,t s'em,J}arer die isa !Personne.

Le pro1n1eneua.·, ipensrurut avoh· affaia1e à ,d•es IDJalfaiteUJrs, ·s e servit ,die .s,a· ic.alllllle IPOllr s·e ·dtégager et mus,s1 t à !I)rend!J.,e la fit!J.1Je en cria1111t rutt .voJelllr. L'llllll c1es !8:S'8arl1L1amJts tira à ,ce 1I110m ent '1111 eo·u/P de rev,Qllver ~a,n.s J'a'1ltemid!œ heU111euse. ment, con,tre ile if,ury.aird·. ,Celui-ci all'll'!iva bie!D,. rtôt au [Prochain !POS1Je d'e IIJ()H•c e et ra.conta •sa még;ave,ntJu:·e. Il n'avatt pas terun::Îi!llé ,que les ,œeux ho,mnw.;; ~urg1,,-sa.ient à leur tour. C'étaient ,tes age.ntis o,e cm :poHœ de süTetê. On eurt ·b ieaf.jt fait de s'ex;pliquier die [l)att et d"31Uitre: !es ag,en,t,s, eux 1aus,sd, ,oro,yadeint avoh· a,ffai r•e à 'tlJ!l ma/lfüriteur. ,Cb·a,culll, •des tiiof.s homm·~ cunN:rna. !'.a. cour.se {!'ll!Î ,a.va.it faiJ.li s1e terminer ·Ûr.agiquem,ein.t, J.es ·agentir 1)ll~·siable.ment ,d 'éconten,aincês, et le ,passa.n t fnrieux. On: le serait à moins.

D'abw1éL .uine progI1ess1on asoen ,a n e:

De 6 à 10 ,ans la fiMette a:es1Je iPaT jour 7

.r r, ~.OU

X HONN,ETEJTE RiIDLA'l'IVE U,1i •llooo·ête 'homme, d!alll!S lillJ pu~"ée, r.a, masse &ur l e t-rorttoi,r 'lllllie ,eruveloP1Pe contena,n t dix IIJ,illeis de m ille -f rancs. 1S'il J.a, ga:rde . .iJ s,e ,rend: co,u[)alble ,d''un ·V'OJ et, ,pa,r -des, s u.s 1e 1marchié, ûO'Ulrt le a·is·q'IJ·e ;d,' êtrre ,a.n'!êtê. Comment fadre? Not.1.1e J::t-oznime th·e de sa poche SO'Il dern,ier biJJet de irnme d'ra:nos et le glisse dans l'en-veloJ}'pe, avec les dix. AJ)'rês ,q:uOli il .se rend,, d'un ll)ied! ·liéger, ,au· ,c-0mmds,s arlat de ipoltice. II d0inne •s0111 a-dlr,esse, rieçoit 1~ féli.cita· -tions d,11 coonmi,s sawe et rega.gne son logis. ·Peu de jornrs après. l 'homme ,qui ,a perdlu ,J.es d,i x ,mrille f:riancs •cO'llll-t les TêclarnJer. Mais il v.eut dix mille 1'00,n cs. Or, on en a trouvé onw. II y a donc er,r,eur. •L'enveloppe rest,e au cOimmissruriat. Et, oo an et Uiil j9ua· a.pr ès qu'elle a ,ét(j d~posêe, •elle est rendm1e â cc l'h<mnête iJlülilllrne >> quJi l'avait tl'Ouvêe, peroonm,e n',ayrun,t [HI éta:bl6r qu'il a•v.aâ t :perd!u, une en v,elowe eonten,ant onze mille f11alll•CS.

(QJl~{ ij~j41

t

Dt LA

Soeiété valai~at)Qe

d ·édueatio n

r"'-/'------------------, Moniteur du Musée industriel et pédagogique L'Ecole primaire donne de 14 a 16 li v rai80U::! de 8-16 pai:,;es chacune, non compri8 la couvertnre, et autant de suppléments de 8-16 pages pendant l'année ordinaire (soit du ter Janvier au 31 Décembre). Chaque mois il est en outre apporté un supplémeu ; illustré de 8 pages intitulé : Le Foyer et les Champs.

Suisse fr. 2.50

Par an

Union postale f'r. 3

Annonces : 20 cent. la ligne sur toute la largeur Tout ce qui concerne let publiccttion doit être adressé directement à son gérant, M . P. PIQNA.T, 1er secrétaire 11.u D~pctrtcment de l'Instruction publique. èx Sien.

X * Pe1'.l,e litM.raüe. - Je VO'llis sen•e !.a main ,rp,ar téléphone en atiteindan.t q1re je ,puisse Je

fake ,d'e viv,e voix.

Les rembours doivent être réglés à la première réquisition du facsouslancement. peine de revenir en retour et d'occasionner des frais par un __________teur, n_.o.,..u..._ veau


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.