16 :r,nter 1117 8 et travai ller à se grandir réeHement à ses propres yeux; c'est donc comme.tire enver:s so i même un> 1peti!e •Iâcheté. Il est p lcus lâche encore d'usurper, à for ce d'hypocrisie et de mensonges, la répu tat ion d'un honnête homme, alors qu'on est dénué de !out scrupUr le, car ou s'abaisse alors, dans sa propre esti me, d'au(ant de degrés qu'on prétend - s'éle.· ver dans l'estime de.s autres. Mentir par crainte est essen tiel·Jemeni lâche, car la seule crain- , rte qu i s'adap(e au courage est cene qui empêche de faire le mal; on fait preuve, au con. traire, d'un · certain courage quand : on sa.il avo uer ses fautes, s'incliner devant 1'a sévérité des reproches. qu'on mér ite, sub ir une juste punition, s'eHon:er ensu ite de •réparer se,, fautes el cousentir à 1ous les s:icri~ices qu'exi. ge l'accon,pHssemen t du devoir. Quant à la tromperie qui, eu diss imulant des intentious hos1iles, abuse de la coniiance du prochain, c'est la pire des lâchetés, puisque fa confiau. ce désanne l'homme à qui l'on veut 11u-ire.Conclusion: éviter le mensonge est la pre• mière condit ion de .l'honnê teté.
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Sujetsde rédaction 1o Un ami, placé en France, vous ayant offert un emploi auprès de lui, vous le remerciez et vous lui di!e-s que vQus préférez ap, prend re un métier et rester au pays. Motifs. 0
2" Rappelez discrè ;temeut au bon suuveu:r d'un ami une somme qu'il vous doit. Motils: accide1]t _ou perte, place manquée , etc. 0
3° Réponse à la lettre .précéden te: S0111 rnaire: Ou s'excuse. 011 n'a pas pris la réclamaHon en mauvaise part. On explique le retard. On compte ·su.r·1a continuation de l'amitié.
---·-----variétés
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PiRl:ERE IYUN ORPHBLIN Un peti,t enfant bloud, Aussi charmant qu'un ange, Ollra it à sa façon Au bon Dieu, sa louange . Ill disait tendremen t, Devant son petit lit, A son Dieu tout-ipuissant les doux mois que voici :
« 0 mon Dieu, qui êtes si bo u , El qui .par,donnez consfanunent
A qui vous demande panlon,
Ayez pitié d'un pauvre eu!airut! Ma très bonne mère n'est plus; El petit père est à la guenre: Et ainsri.je n'ai presque plus De par-eots! . . . car ni sœur, 11-i frère, . . Mais si vous voulez, ô mon Dieu , Ne pàs me laisser orphel in, Fai tes revernir en cc liw Mon cher papa que j'aime bien. Je pr,ie tous ,1es jotu·s pour ltû , Afi11 qu'il ne succombe pas Sous les coups de notre ennemi. Et ... pense à moi. . . depuis là-bas! Mon Dieu je vous promets D'êire toujours bien sage, El de tous vos bienfaits Je vous rendrai hommage. Je serai toujours bou. Je saurai ma leçon. J e prierai beaucoup Le bou Dieu qui peut tout. ~ ZANY, insi., à S. A t'école. _ Le maître: Qu'a.ppelle-t-011 un créancier? - C'est un hom11tt:auquel it faut fou1jour.s dire qurnd i'1 vient que papa n'est pas 1,. Al,lons! passons à un autre . Ecoule toi Charlot. Si dans un. wagon il y a iper~onnes, qu'i·~ en descende 8 et qu'i l eu 1·emonte 10, que resle-t-i:\? - Y reste p lus de place, M'sieu. Dans la même ,école, le maître s'adressant à w.1-troisième: - Eh bien, Iieuri, comme tu es sage ce matin! Je ne t'ai jamais vu• rester assis aussi trauqui<Llemen1. Bien sÎ!<l ', M'sieu, j'ai le 1ortico lis. A un quatrième : . Et toi, lâ-ba.s, qui viens de uou,s arriver, ,quel est .ton nom? - Loltis Bemar:d. - En me .paTlaai <t, pourquoi ne di-s-tu pas, Mon· sieur? Maintenant, dis !ou nom. - Je m'a,p· pel le Monsieur louis Bernard .
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ORQIIJll Dt l.A
.5oeiétévalaifatJl]e,,
d·éduaation
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:f1bllcaU01 i IUSBB PBDAGOGIQDB L'Eeolf pdlllalre donne unedizainede livr&ÏBODI dtau motna8 pagee,non comprisla COUTerture, et autut de aapph1ments de 8-16 paps pendant.l'auoéeordinaire (soit du l• Jailvleraa 81 Décelllbre).
Salue fr. LIO
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Les abonnementa se règlentpar chèquepostal Il 56 oo à ee défautcontreremboonemenl A•MNM : 20 eeat. la ligne sor toute la largeur T01lt q ~t
• Eu lre écoliers. - Que l âge a•s-tu? - 10 runs. Et toi? - J'en ai 11. J'en aurais 12 •si ,je n'avais 1pa1s été triafade pendant une année.
Par•:
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qat GODNnll ê -- 9.,_. 1111~Cllledltllt
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~Ntlon
clolt atr, GClrlu4
et foiulœtetar, M. P. PIGNAT, 41 1•1u1111àloapûlllfUlt À Sin
8
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18mm11r1 de ntte ttvralaon Pensée c,édagogique. - L':ascen· dant du maitre.~ Les éoolesnomades
voodront bien en aviser le Seir · du Département, pour que l' l'omission;qui &UTaitpu se glisser
en Valais {fin). - ,BibJiiothèquessco- les envois effectués puisse être }aires. - Dialogue avecune institutrice repacé. de la campagne (fin). -:- L'écolier changé (poésie). - Partie pratiqru: Dtvotlaa 11 car da Jta Sujets de rédaction. - Variétés. Une person,.,e,qui désire voir $e -0pager cettebelle dévotion,.pour m répondre par là 8UII( intentions de 0 Soamllr•da 11n1•1t • 2 glise. sollicite l'appui de t'E.col.e La prière en famille. - Deux frère& pour la favoriser. Dans œ - Le retour du fils. - La leçon de maire elle met à la disposition du. ,perso Castekrau. - Sa pauwe église. - Ré- enseignaDt, qui serait disposé à • conciliation. - La Rtraite de Pannée dre. à $OD ,appel, la brochured'•aduia de l'Est en 1&71. - février. - La L'intronisalion du Sacri-Cœlll' d première ,a:pparition de Lourdes. /oytrs. Une simple carte, adressé Simple médifation des poilœ. - 'L'é- ûs l'éditeur œtte revue pédagogi lue. - La carotte de l'âne. - Vadét.és. permettrade d'obtenu gratuitementce QPUSCUle, dont voici les chàj,it:tès: ••• A œ N• se trouvent enœre joints le L'œuvrt (caÏ'S'ODS Wêtre, hmtorique, titre et }a table des matières pour l'an- eulttats - i. Son esprit ('81Dour,r ratioo., apostolat. - 3. Sa rialis née 1916 de 1'Etok primaire. --0P,alÎJlut ~. adœsses. in üons ~décales, œrémonial). lnmpta11r la part lie l'Etat A œtte oocasion.il est rappelé 11 trt1t1a11t dam ~ des 1)IUDeSSeSfaites par Ainsi que l' E.cok primaire l'avait S. J-C. lors de ses .apparitionsà annoncé le mois dernier, le Départe- Marguerite-Marie, figwe la suiv ment de l'Instntction pul>lique vient biezrpropre à Sll'Sdter en _nombre d''Ol"domumœrun ben d'aoomipœ :au zélateurs et des zé11atriœa: 'Les ~l enseignant primaire sur ia sonnes qui propagerontœMedév part de l'Et.at au, traitement qui ü est ·aurontleilr nomécrit en m n alloué. Au momentoù ces lignes paraî- il n'en eeN ~ effaœ, .,. tront, tous les intéiessés seront san& 1Ja rédactionde l'Ecot, ·prim douœ en ~n de leur botderean soucieusede aon côté de contribuer qui, une fois qmtt.anœet adressé au réalisation de cette magriifl~ pli ~artement. sera par sessoins trans- se. '1ritedonc bien. volontip $OJl mis à ta Caisse d'Etat pour êlft con- deste iCODCOll1'S pour ~ ..n vertis en espècesslJIUl,lln,Ûsit trlba,. ,noblebot. -0chanks. Ce premier bon a été établi sut la base de 150 fr. J>élfinstituteur et 100 M. Fr. GRILtait, fi'. ,ar institutrice, quelle que soit la Le corps enseignant primaireV dlrie ' dfa.COUR scolaire, après la clôsan vient êie perdre up. de ses v ture duquel suivra le solde. Lei bénéÎiciaitesqui auraient pu per- dans ta pereonne de M. f rançoi.s dre ou ne pas recevoirle bon annoncé din, iustituœurà Boite (Ayett).
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catuu.-,·· avec ea iliVIlaison la -""ème annéede son geit\T périodique illustré
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défdnt,q~ tmait classe encore
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décédé dimanche déjà, suc- vient d'inaugurer
après deux jours ~ Il était âgé dé dont 40 ~ dans la camère
forte ~e.
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existence. \.,e :pourenf.ams,publié avec haute .lJPl)rÔbation ecclésiastique,a œmmencéavec
· ent. Oaudin Wsse le souvenir d'un 1917 la publkation d'un fort ;ou00'dévouéet zélé autant que mo-- vrage: AntonioOiovanni,ou Les suifes Il figurmt ,parmi. les élèves, de- d'un~. Mais l'iruloviationla plus int&essan. très t'.ares aujourd'hui, qui faiavec •l'année nouvelle sera ,partiede l'école normale lors de te céalisée
anisation de œlle-ci sous la di.- œriainement celle qui a été mtlrodlJite de l'inoubliable M. Hopfner. 1..6 sousla mentionParth scolairt. Ce sont <le~ œadisciplesde Pépoque quatre pages qui douneront à ce ipetit périodique tm attraitspécial et un caen effetdécédé.sœ retrai~ radè.re i:l'utjlité pratique, en œ qu'elles Socilti valalsanne d' Educallon, renferment des sujets de leçons et de que !"Ecolenormale se :trouvaient dewirs pou;r les différentes bi,anches ntées par Qle délégatioo à son de l'enseignement,de manière à Instissementqui a eu:lieu le 13 fé- truire et à édifier tout à la fois la gmt R. I. P. écolière. Le personnel enseignant ne saurait de son côté que se félidler de l'amélioration introduite ici, attendu q,u'e1le est de aature à f.aciliœrsa tlcke auprès de la jeunesse confiée à ses AUDuac, da lallts 1917
soins.
BONtNEOCCASION. •• • suite d'oo tirage notablement SommtlU'e-de .f..,vu,: ieur à celui de l'édition précédenBonne année. - Ce que raconte - lequel s'était révélé iahsokanent l'eau. - AntonioOiov.anni.- Le cour. fisant IJ)(lQI' ,pet.mettre de satisfaire rler de l'Alaska. - Le traîneaude Chartes les .commandes. - il resteen lot. - Les mamans (poésie). - Le moment 200 à 300 ex. encore de petit colporteu,r.- Travaux poW' jeuadz du Vfll.ais de 1917. Bien aes filles. - Partie scolaire. l'écoulementde cette quantité -sent, Pour les conditions d'.abonnement, seulement facile, mais œriain d'ici voir la couverture du journal. décembre, l'oœaaion nousest of--0de mettre œ solde à la disposition la jeunessedes écoles iplBl' l'entreLtkllt-lU-BalH du penonnel emeignant. 'Pour tout Sousla plume de son ~it collal>o. l>re d'ec. inférieur à 1O, l' Alma- l"ateut", M. J. Beri!'and,I'AJ.manach du h reviendrait l 35 cent. (au lieu de Valais de 1917 nous apportede curieux cent.) et ,pouir 10 ex. et plus 30 cent. détails se rapportant à cette station t compris). 1:.enYOià ~ . C!)ndi- thermale il y a environ qwme si&les. peù.'t. avoir liea œiae. ienJf;. ou C'est tiré d'un poème de Rebmann,pase~on du montait -.: chèque teur à Muri, près Berne.Comme on le tal (II. 56). verra, il n'y tnaffllt(e pas de saveur. « Au pied du mont Gemmi se trou.veut -0-
SION, to F~vrler 1917
des sourtes d'une ~icacîté merveilleuse et si chaudes qu'on y peut cuire des poulets. Etrangers et indigènes y affluent. On y entend l'allemand et le welsche~ on y voit ici un pasteur, là un curé ou un notable valaisan; ici une alléchante jeunesse, tà une vieillessedécrépite ou une taille qui ignore toot de . la grâce. Tel n'est venu aux Bains que potrr s'y distraire et dire des gaudrioles; il chante, rit, boit, et manifeste .sabonne humeur. Cela ne plaî't pas toujours au voisin; les bavardages se muent en pr0pos aigres-doux, point de départ de querelles et de chicanes .... Parfois on passe · directement du bain au bal et on saute joyeusementen costume sommaire (im Nacltt belz.)
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Aatearde Sal,an L'Aimanach d11 fk 1()17,.par. lan:t de la Rte du 1er aofit, rappelle qu'elle célébréeà Salvan avec un éclat particmier, grâce à la presenœ des .artilleurs de forteresse qui s'y ttoovaient cantonnés Ils avaient, en effet, organisé un cortège historique dont les deux clichés qui illustrent cet article, représentent des figurants. Le premiermontre un groupe de soldais suisses des différentes époques de ootre histoire et l'autre nous présenre des sapeurs et grenadÎfTS vaudois de la Républktue helvétique. La journée s'est tmninée par un<? belle retraite am: flambeaœc. Le flamboiementdes torches donnait aux Suisses de Marignan et aux soldats de l'Empire défilant entre les vieux chalets un cachet bien 'Original et une sa veur s,péci:ale. Les deux dicllés de l'Almanach, fooi bien venus, donnent à cet arlicle un relief particulier. -0-
SacboasllisU1111er Vous entendi'ez souvent, amis 1 teurs, exprimer autOUf'de vous des s phismes ou de fausses maximes tell que les suivantes. Voici ce qu'il faut f penser:
L'ECOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA
S0CIET1'E VALAISAlflfE D'BDUCATIOll
C'es, une bagatelle! fe nt vois pa
grand mal. à cela! En principe, il est assez naturel de n pas se préoccuper d'une bagatelle· tout est de savoir si œ que l'on nomme ainsi n'est qu'une bagatelle. Par exem. ple, vous tt"ouvezque c'est une bagatelle d'avoi1"tant sait peu atb-a.péun naïf, en lui vendant quelque chose. Changez les rôles; devenez acheteur: ne direz. vous pas que l'autre est un fripon? Ne commettezjamais, non plus, une faute légère, sous prétexteaue ce n esr qu'une bagatelle. Les inondations corn. mencent par quelques gouttes d'eau et les incendies {>M une étincelle! VM fois n'est pas coutume' Ce proverbe est vrai; mais il faut sa· voir quelle portée vous voul 1m donJ1e1'. 11est vrai, mais les suivants ne som pas moins vrais : « Il n'y a que le premier pas qui coûte. Quahd une fots O!l s'engage dans le mauvais chemin, on ne sait où l on s'arrêtera. Qui a bu b:>i ra! . . . etc. » Remarquez que ce n'est pas nous qui faisons nos habitudes; el les se font d'elles mêmes Laissez le mctl entrer une fois, deux fois dans vot e cŒtl'I',il vous imposera l'habitude c m me malgré vous. Alors vous recourrez à un autre proverbe pour faire excuser vos chutes· Le pli est pris; j'ai tort. mais c'est plus fort que moi: j'ai beau prendre des rétolutions, l'habitude a le dessuset ie son esclave. Ces rai sons ne valent rien parce qne vous l)OU vez toujours. avec la grâce de Dieu, triompher de vos mauvaises habitudes Il faut faire commefout le monde! Est-ce que. par hasard, si tout le monde s'avisait de ne plus manger, de voler, de s'enivrer, etr., vous diriez cela? Non, sans doute.
. Penséepédagogique J Je place et le maintienne à une distance Combien accusent leurs !'lèves d'être . sots, j re~pectable des . meilleurs élèves. II ne b~rnés, paresseux;, dépraves, ~lors qu'eux- j lui est donc :pas permis de se contenter mem1:smanquent d amour, de devouement1 de ! d l _. ' . t· · ,· · travail , ·proposent a to prepara - des t·c1 a 1es d'1spropor 1ion- 1 cle~·sse. l-_ .10n t 1mmed1aite ts d _ . de • sa nées aux forces de 1.'enfant. Ce dernier sera, 1 a. · • · _ -~s e~ ms· an, , - e ·sa vie, meme .pour une plus 1Jarge,part qu'on ne pense ce ceux .pa~sesloin des eleves pendant les que le maître l'aura fait. ' vacances, doiV'entêtre en quelque sorte • Guide ~e l'enseignement théorique une .préparation continuelle et indirecte et pratique », par E. Dévaud. à ,cetteespèce de sacerdoce exercé à l'é----·-------.-•-·-----··-··· cole, où se forment à la fois les carac-
!
tères, les intelligences et les cœur:s Et, sous ce rapport, nous ,avons·dèvant nous des exemples nombreux et Le rendement intellectuel de l'école concluants. Lequel d'entre nous en ef· dit M. Fœrs:ter dans. :son admi~able H~ fet, n'a pas connu quelqu'un de · ,ces vre « L'Ecole et le Caractère » dépend 11 a rtistes » qui, mieux que d'autres ont lud aussi, de iiacteurs maraux.' -' réussi à former réelle.tnentdes car~citè01·, ,parmi ces facteurs mor,aiuxl'as- res; _q~elques-uns de ,ces maîtres. plu,s cendan,tdu maître joue u,n des ,rôles les rnoubbables que les .a.utres, dont l'heuplus importants. Cen 1ascendant qui reux ascendant a laissé dans notre vie t e d'une forr~nd la vie pédagogique :si intéres;ante lia forte et durable empirein s1 agréable et si utile s'acquiert l'ex~ ~ation pédagogique· 1partkulièrement - . ! bten entendue? E'h bien, ces fanages penence :nous l ' apprend, par beaucoup de tiavall et -une longue patience. On proches ou lointaines, aimons à les évopourr,~it.presque dire de lui ·ce qu'Edi· 1qner en. les entour,ant de respect et de ont réalisé son d1sa1tdu génie, qu'il est fait de 90 j reconna1ssanœ. Ces maîtŒ"es % de travail opiniâ'tre et de I O !%:seu- en, quelque-sorte en eux-mêmes ,comme lement.de talent natif. Le maîtœ, ~n ef- la synthèse vivant·e et suggestive des fet, qm veut exercer un ,réel et -utile as- moyens que nous devons. .à notre four cei:1-d<;1nts.~1 1r '~es élèves,doit, ,par un tra. tâcher de réunir et de ·mettre en œuvr~ va1l mteneur ,soutenu, être capable de pour acquérir un ascendant ~éel et dul'exercer parfaitement sur soi~même. r.able sur la jeuness.e confiée à nos L. P., inst. _ soins.' · « Le triomphe de l'homme intérieur la rn.aHrisede soi. le ,culte du saori{ice, l'amour. œs facteurs de dvilisaition par exœllence» doivent lui tenir au' •cœur . LesEcolesnomades on Valais autant que !'.a ttrait de la vocation A Ume Oroupe. côté de la sévèrité des mœur.s rendue Emigration partie/te des élèves. aimable par les qualités du ,cœu,r,il faut au maître une culture générale qui Les écoles appartenant à ce grou:pe
L'ascendant dn maître
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sont assez nombreuses 'et ne sont pas, t charge des enfants à demeure stable · ainsi qu'on le croit ,communément, mie dans le village princip,al. partku larité du District de Sierre. Les Districts de Ra-rogne-oriental et En commençant par le Haut-Valtais, 1 Loèche ne comptant ,pas d'écoles nosoit par _la partie allemande du Can - mades, nous revenons au District de ton, nous ne trouvons aucune école no- Sierre. made dans les districts de Conches et Nou·s avons déjà p-arlé des écoles de Rarogne-oriental. Il y a bien, dans. d'Ayer et de Atlission, lesquelles sont le premier, quelques enfants qui, en,hi- rattachées au :premier groupe, par :suite ver, ont un chemin plus ou moins long de l'émigratîon complète ou à peu près à parcourir, mais œla ne peut donner de la population à Zinal, du 15 iDéà une dasse le caractère d'école nocembre au 2 Février. Nouis pouvons cemade. pendant les classer dans le 2me groupe, District de Brif{tte. - Des écoles no- puisque, ,ainsi que dit 1plus hawt, vers mades existent dans la commune de la fin Février ou au plus tard les preNaters. Vers la fin de Novemhre, une miers jour s .de Mars .. une p,arlie des bonne partie de la population de ce vil- élèves, la moitié environ, se trains1,orte lage (130 ménages environ) se transà 'Sierre-Villa. Les instituteurs, resta~t portent dans les hameaux de Moos, au village principal, l'Administration. Blatten, J(ischinen, A1ulera, Eggen. si- munidpaJ.e est forcée d'engager un maîtués dans la montagne au· nord de Natre spécial pour la durée du séjour des te11s. -Trois maitres sur les huit, que enfants .en plaine. compte le pe1:sonnel enseignant de ta . commune, montent à Btatten où se -trouAu sommet de l'arête boisée qui tervent les salles d'école et y séjournent avec leurs élèves jusqu'au ,commence- mine la vaHée d' Arnniviers ,s-u·r la irive gauche de la Navizance, on remarque ment de ·revrieir. Ordinairement, pour Vericorin. Ce villag,e n'est oc_mpé que la fête de la Purification (2 Février) tous les ménages ont regagné le village 1 temporairement par des !habitants de ChaLais et de ·Reschy; 120 ménages enprincipal. District de Vièie. - Une école no- viron sont tantôt à Verco:rin, dans la made existe dans la Commune de Stal- montagne, tantôt en plaine à Cha!ai::; denried. Il y a 4 ou 5 ans seulement, et à Reschy. A parti r des prenuers jours de Décembre, jusqu'à la mi-'fél'école était fermée ici pendant environ 8 à 10 semaines. et le maître , avec la vrier. ,plus tard quelquefois. les ~cotes grande maJorüté des élèves, montait _à de la ,commune de Chalais sont dememOspon, un village. de mayens 'Situé au- brées. Des 7 maîtres et maîtœsses de · dessu,s des forêts qui dominent à droite la commune, 3 <loivent monter à Ver<:O la Viège de 1Saas. Les élèves qui res.. rin. Ordinakement c'est l'instit uteur de taient à Staldenried devaient, pour fré- Reschy qui monte à Ver,corin ave~ deux quenter l'école, aller chaque jour à institutrices. Le personnel enseignant Gspon, distant de 2 h., ou bien descen- resté en plaine s'occupe des élèves à dre à Stalden, village situé s_ur la rive demeure stable. De Chalais, en descendant sur la gauche de la Viège. Cet état de choses anormal a pris fin depuis qu'une se- ,rive gauche du :Rhône, nous trouvons Orône dont les nombreux hameaux conde école a· été créée à Staldenried. L'fnstituteur seul monte à Gspon et sont si tués, ,soit ·en plaine, soit une heu~e réunit ·sous sa direction tous les élèves .plus haut dams la montagne. Il y a nomades, tandi-s que l'institutrice se dans cette commune trois écoles pour 1
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les hameaux de la plaine et deux pour ceux de la montagne . Mais, au début de Décembre, un certain nombre de ménages d:e Orône~Plaine, une trentaine ,environ, se transporte à Loye,
qui ont ,commencé leur école à Vaas et Flanthey remontent à Lens, et l'instituteur de Lens descend à Flanthey où il se charge de l'école destinée à recueillir les enfants dont les parents habitent touite l'année dans les, hameaux- inféErdesson, Y'Travers et Dai/let. ,L'école ordinaiire de Loye serait trop X"ieurs. Du 15/20 Féwier au 15/20 Avril, la population de tLens !fedescend chargée avec ce supplément d'élèves . dans Ja partie inférieurn de la ,comEn plaine, il :reste encore trop d'enfanbs pour qu'il soit :possible de les ,confi.er à mune; les quatre instituteur:s de Lerns suivent leurs élèves, ,et les enfants à dedeux maîtres seulement. IL' Administrameure stable au village de Lens sont tion municipale engage alors un maître supplémentaire qui s'installe soit à de nouveau placés sous la direction de Loye, soit à Erdesson et, pendant 8 . à leuir premier maître. Puis , vers la miAvril, les tr,avaux étant terminés, les 10 semaines, la commune de Grône instituteurs rreg.agnent Lens, et une · compte 5 ·écoles au lieu de 4. Laissons de côté 1:a <e0mmune de école est de nouveau ouverte, à Vaas Oranges, dont tous les habitants ·sont ou Flanthey, pour les élèves des hameaux inf ériems. à l',abri des déménagements. Montons à Lens. Cette commune se Cette situation ne laisse .pas de précompose du vill:age principal assis au senter de sérieux inconvénients; mais, pied du Châtelard, et d'un grand nom..7 malg,ré toute la bonne volonté des aubre de hameaux situés ,sur les pentes. in- torjtés scolaires. il n'y a guère moyen férieüres, soit les hameaux de Chelin, d'y ,remédier. Nous avons déjà parlé des écoles de Codémine, Flanthey, St.Clément., Ban, Vaas, etc. Toutes ces locafüés ne pos- Chermignon et de Montana. Disons encore en passant que -plusieurs élèves sèdent pas de .popufa tion entièrement de la :petite commune d'kogne descen:permanente, •car- elles sont çn grande partie formées de maisons servant d~ dent dans les écoles de Chermign onInférieur, d'autres vont à Vaas et à .pied-à-terre, durant les divers travaux Flanthey. de la ,campagne, aux habitants du vilOocupons•nous maintenant des écoJ.age supérieur et même de quelques les de la « Noble Contliée » de 6ierre. communes environnantes. L'organisaHon des écoles à Lens est, .par ,ce fait, Tandis que les communes de V:eyra~, Miège et Ven~hône n'on{ ,pas de ménaun peu compliquée. L'ouverture de l'année scolaire a lieu ordinairement le 10 ges nomades. une partie de la populaou le 15 novembre simultanément a u tion de Mollens et de Randognie descend, ver,s ,le 15 !f év:rier, dians. le 'hameau village de !Lens et dans les hameaux inférie urn. Le gros de la .popu11ationse de Loc, situé à mi-côte à 2 Km envitrouv,ant alors dans les « bas », comme ron à l'ouest de 1Sierrre. Les écoles se on dH à Lens, ,c'est~à-dire dan s les 'ha- divisent alors. Un instituteur ou une institutrice de ,chaque commune reste à meaux de Vaas, lflanfhey, etc., quatre Mollens et à Randogne, tandis que maîtres. soit deux instituteurn à Vaas, et deux institutrices à 'flainthey, s'otl'autre suit ses élèves dans leur nou· cupent des enfants. Au village de Lens, veau domicile à Loc. District d'fi éren's. - Ce cHstrid a un instituteur ou une institutrice réunit sous sa direction les enfants dont les des écoles nomades dans la commune parents « ne déménagent pas » . Vers le- de Nax. Deux fois. par an. en Novembre et Avril, deux écoles qufüent le vil15/20 Décembre, les ,quatre maîtres 1
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12 lage principal pour se rendre au ha~ meau de Praz-Magnat, situé sur la commune de Grône, 1par conséquent hors du distrid. Dans les ,communes. de St-Martin, Evolène, Hérémence et Ayent, un grand nombre d'élèves change d'école par suite de l'émigration de leurs parents d'un village à u,n autre da n s le cours de l'année scolaire . Les -Districts dé Sion et de Conthey n'ont aucune école nomade. ,Le District de Marti~ny n'a p,as d'~ cole de ce genre dans . la pleine aocepta~ tion du mot. Il y a œpendant quelque chose d'analogue dans les communes l'/sérables et de Fu,U,y.Vers la fin de Février ou au commencement de Mars, chaque année quelques familles .d' Isérables descendent à Riddes avec armes et bagages. A f.ully, le même remueménage se produit chez les habitants des villages du ,coteau, soit de EulozBuitonnaz, Chiboz-Randonne. Ils descendent au villaie de l'Eglise et envoient ici leurs enf,ant·s à l'école. Dans ces deux .derniers cas, il ne s'agit que de quelques élèves seulement, une dizaine environ. Les autres di:strkts du Bas-V alai.s n'ont pas d'école nomade . Nous ,pouvons faire une petite exception .püur la commme de T1mi:s-Torrents. Dans cette dernière. un certain nombre d'élèves, la moyenne partie semble -t-il, se transporte durant le ,c-ours scolaire du village de Moifgins. ou des environs de ce village, au village principal de Trois ,Torrents . Réd. - Cette intéressante élude a été tirée presque entièrement d'un. monographie prêsentée par M. de Courten, inspecteur scolaire du district de Sierre, à ·]'occasion de l'Exp~aition nationale de Berne, 1914.
Bibliotllfnruès scolaires C'est :av-ecuin vr:ai plai,sir que. à l'exemple ,sians ,doute die beaucoup de collègues et de compagnes dans :l'enseignement, j1esalue les envois parvenanit du Département <le l'Instructiol] publique comme dons et ,avec la menüori: Bibliothèque de l'Ecole. C'est là, en ef· fet. Le principal, sinon l.e •seul moyen ,parfoiis, de fo~mer le noyau des bibliothèques 1&colaires, dont l'impor'tanoe n'est pJ.us à démonrrer. Je me permets si!Jliptement de ra;ppeler à œtte ,occasion ce q.ue disai1t notre inspecteur, il n'y a pas si lon~temps encore, en s'adreS's1ant à ·MM. les instituteurs: « Vous isavez mieux que moi, leur dit-il, combien :sont fugitives les connais ,sances qu,e ,les élèves empodent de nos écoles, et ,qu''il · faudra bien peu de 1remps, si le jeune homme, si la. j.eune fille, en quit.tant l'é· cole, disent adieu à lems liV'rn3, pour que les notions élémentaires .que nous avons confiées à leur intelligence, dts pamissent com:plètement. Towt est :perdu, si en quittant l'école. l'enfant re· nonce à toute vie intell'edueUe; œtl'e vie, la fochtrre s euLe,peut déso,1mais la · lui donner. » Miai:s,comment s'y prendre pour c•réer ces bibliothèques, dir-ont peut êl're qu,el.qu,es-tms. Les occasions ne manquent cependant pas; je crois qu'ici, ,comme dans beaueoiup de ,ca:s. « vouloir, c'·es,t p011voiri». Nous avons d'abord les dons du Département. Puis, ne pou;rrions n'Ous pas obtenir, ,chaque année, un joli .petit volrume en faisant reliier le ]eu.ne Catholique, joumal - si bien à l,a portée de nos élèves. En outre, je ,crois, pour ma pa r t, que nouis obtiendrions •passabilement avec le concours des élèves. Bea,u,coup de ifiami11es:sont ,abonnées à de bonnes revues , à deS! bro1clhure.set ·périodiques qui, après avoir intéressé les iparenits, pom ,raient v,enir garnir les; rayons des bibliothèques :scolaires. Il 1
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~rait ,enc?re in~i,qué de donner des ,petites represent.a.twIJJsdont le bénéfice .serait :affecté dians ,ce out . .Petit à :petit, nos bibliothèques, .iinsi · formées. tâchons d'en faire tirer le meiL leur ip'arti par nos élèves. HiabHuons-les à Hre leniten1ent, leUJrfais ,ant bien com.pren:d!ie qu'une ledttr ,e rapide ressem l>L~a un voyage ien chemin de fer; on ~01t beaucoup , mais 'crop viie, et on retient ,peu. . f·~sons-'leirnr tenir un carnet où so~t inscnt ,es .les jolies expressions, les prnv,erbes ou iSenitences,~es mots .qui priése~tent quelques difficultés 1 olihogra,ph1qn~sOU. û::UX dont J.e:&e11S ,est ignoré. En resume , •efforço.ns.Jnous de d'Üinn.er à nos ~lè~e3 le g.oût du, bon li\nrequ ':on emportee a la maison, au:x:champs , de ,ce b?n .compagnon qui remplit les heulf'es vides et J.es fait 1paisser comme par enA. D., inist. à O. chantement.
sont incapables de filer. C'est un art perdu! Mes élèves brodent des cols ~our ressem~ler, le dimanche, aux tttes ~ou:geo1ses . Bientôt, elles ·en viennent a ·~ever de ,ressembler .aux petites bourgeoises. non seulement le diman·dhe, mais aussi tous les jou rs. Les colifichets coûtent cher, et le t,ravail de la t~rre est trop sa.Hss~~t pour qu' ·on s'y hvre _avec une mise elegante. Qu'à cela ~e tienne : elles quitteront la ferme et iront _g!lgner de l'argent, en exerçant un metier de « mains blanches » daris ces _villes où tout les amuse, depuis le s pectacle de la rue jusqu'au film du cinéma . . . . Et demain ces enfants au lieu de rnst.er 1au foyeJ iet de le rnnimer. par leuir counageuse énergie, s'en iraient en foule vers les .ateliers, les usines, les places de toutes sortes qu'on leur pro-· met, en les déracinant? Non, non, il n~ le ~aut ,pas! Nous empêcherons œtte deserhon. Ce sera notre manière de --. nous hat~re, nous, les institutrices ,m Diaiouue avec uneinstitutrice rales ! . . . - _ Vous voyez donc quelques remêde la campagne tfiril des, Mademoiselle? Je ne m'.ap1pliguiais_pras non plus à - J'en vois beaucoup, et j'ai déjà le,ur vanter les b1enfa1ts de la vie sim- commencé à les ,applique r sans retard. ple. Au retu~r d~s vacances, ;passées Mais l1a tâche est loui;de, L'expérience ?ans_ma famille, bien que je ne me sois me manque. j'aurais besoin d'être aiJ_amais ~e,aucouip. occupée de chiffons, dée, guidée. instvuite . S'il existait des Je por.ta1s des fo.1,lettes,et des fanfreJu,. cours de vacances pour former des f ei-~1es nou vel.1es que les icowturières du rnières et des jardinières, .avec quel envill~ge s'empressaient de copier malatrain je me ferais inscrire! Et à défaut drolte~ent. Je r~ceviais des catalogues de cour s, si je pouvai-s me procurer des du Prmtemps et âu; f!on-Marché, que livre~ simpl~s, clairs,, p réds sur ces mes ,plus grandes eleves feuilletaient questions qm me :sont si p.eu familiè av~cadmiration; ·et quand elles me vo· res! En connaissez-vous? Songez que ymen t un ouvmge à la main c'était le c'est un tour nouveau à donner à mon plus ~ot;went, non pas une ~outure ou enseignement, de nouvelles hab itudes à un tncot, mais un canré de filet .une i!1trodui:re.da:1s ma vie. Il me faut praban~e de richelieu, de l'.anglais;, diu tiqu er mo1~meme œ que je veux voir v:emse. . .. . pratiquer aux autres . L'amou r des cho.- Et vos petites pay,siannes en laisses champêtres que j e rêve d'inculquer saient tomber leur quenouille? à mes petites, je dois commencer par le Leur quenouiUe ! II y a bea u ressentir . tem:ps qu'elles ne savent plus 1tenir une - Comment ayez -vous inauguré vo1uenoruille! Lell!rs mères elles-mêmes ire vie nouvelle?
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En faîsant remettre en êtàt mon petit jardin . Je sème, je plante, je sarcle. j'arrose. Je veux .avoir, œt été, des légumes en des, fleurs à . foison. Nos récréations se passent souvent dans le petit enclos.. J'ai abandonné deux oarrés à mes deux premières divisions. Grandes et moyennes rivalisent d 'ardeur et se passionnent déjà pour ce tiravail charmant que je leur :présente comme le plus .sain et le plus attrayant de tous les sports: le jardinage. De plus, j'ai nettoyé ma courette. Venez me voir. et je vous montrerai des Lapins dans un tonneau, .des pigeons sur le toit, une mignonne couvée de .poussins qui s'ébroüç auitouir de la mère-poule. Dans ce petit monde de plume et de poil. mes élèves se choisissent des fa vori's. Elles se plaisent à leur apporter des friandises: feuilles tendres de laitues. :poignée de son, gros escargots qu' elles chassent avec entrain, le long de la haie, en venant en classe. Bientôt les événements de l'école seront les mêmes que les événements de la ferme. On se chuchotera, l'une à L'autre, le matin, avant le dictée: - Les pommes de terre Heu-rissent! - On va ramer les haricots. - Les nouvelles carottes sont nées. - Le .petit poulet blanc est mort! . . . Et ,quel me:rvei.Ue~ festin .j',offrirai à toutes ces petites, un jeudi de la belle saison, dehors, sous les platanes, avec les seuLs 1pro.duits de norre jardin et de notre basse-cour. Elles croqueront les radis Toses qu'elles -ont semés, tes petits pois dont je leur ai fait admirer la fleur semblable à un papillon. L'omelette dorée sera f.aite avec les beat1:x œufs friais de nos .poules. et tous les yeux brilleront, au dessert, autant q{!e les luisantes petites cerises .noires que nous !avons sauvées de la voracité des pies. en plantant un épouvantail à silhoueiife de Croquemitaine. tout en haut du grand cerisier ...• - Continuez. continuez. Mademoiselle. Vos projets chantent à mon oreille. 1
- Mes -p_rojets! . .. Si je vous les exposais touis. vous me diriez que je suis une rPerrette. - Une Perrette qui ine icassera pas son :pot au lait, j'en suis sûr, mais qui saura -relever dans l'estime .des petites campagnardes, en leur en montrant la poésie saine et forte, œs occup,ations rustiques qu'elles jugeaient .indignes d'elles. - Si vous pouviez dire vrai ! ·Mais c'est si difficile! Je vois si bien mes 14-' cunes. mon incompétence. Pourquoi nous demande-t-on tant d'hygiène et de science -naturelle, .au brevet, et .aucun_e connaissance .pratique ·sur la science ménagère, l'aviculture, l'apkulture et l'art délicieux des jardins? Si j'étais à la hauteur de ma tâche, je devrais être en mesure de prouver à mes élèves que l'iargent et le bien•être qu'elles iraient chercher à la ville est ici, à leur :portée, si elles veulent ,travailler ·résolument ~t intelligemment à exploiter tout ce qui peut ,être exploité dans une ferme, à s'affranchir de la routine. à introduire chez elles la pro,preté. le goût et ce minimum de ,confod et d'agrément qui s'allie si bien à la simp'1icité. Dans le oadre d:ela 1portière,les ,prairies mûrissantes ondulaient au soleil; .les froments dms, les seigles hauts déroulaient. sotts la brise, leurs nap:pes vertes et leurs vag.ues d'argent; autour des villages, les vergers promettaient des fruits; sur les pentes des ,collines, les vignes commençaient à fleu,rir. 0 Mlle N. me désjgna de la main, sur la route qui longeait la voie ferrée, une longue file de jeunes soldats q,ui. le dos combé souis ,le sac, l'uniforme blanc de .poussière, s'avançaient icependia ,nt, d'un 1pas allègre, en chantant des !fefrains de mar:che. Elle .ajouta, tout bas : - Je ne suis qu'une humble institutrice; mais si toutes mes sœu1's des éco· les rurales se mettaient à l'œuvre. avec toute leur intelligence, leur courage et
15 leur cœur, ne serions-nous pas uue force? Et œHe croisade pour la .tevre pour Je toit et le champ :paternels, .p·ou-r le vieux clocher du village qui protèae et bénit les vies laborieuses écoulées.à ,son ombre, il me semble qu·'elle serait digne de nous tenter.
L'écolier changé Un pauvre petit écolier Efa.nt sans doute un pe~ gâté A J'école était Je dernier. ' Quoiqu'il eût dit: « J 'ai travai!Jé . Jamais sa 'leçon n 'était sue, ' Pas plus religion que grammaire . Et '1e maître, après sa revue ' Lui donnait punition à faire . Pourtant l'enfant étudiait Sous les yeux de sa bonne mère. 'Et qua,nd pour l'école il pariaii Sa 1 eçon était sue entière. ' Et alor s sa bonne mamau Pensait avec satisfac tion : • Aujourd ',hui mou petit Armaud Sera exempt de puuition. , Mais Penfant, arrivé en cla$Se. En regardant l'instituteur. S'asseyait tremblant à sa :place, Ne disait r.ien: il avait peur .. J'I.ne savait plus sa leçon, Et ,le •maitre toujours sévère Lui donnait une punition. Ce qui étonnait f01·t la mère. Cependant, un ,jour , le régent Qui était de très bonne hume'ur. fi vou1ant -bien faire pourtant Se dft: " Allons par fa douce~r -, Il pa.rfa d 'un autre langage A ce pauvre enfan t attristé Qui fut bientôt plein de courage Comme de bon'ne volon té. Et ce fut un aufre écolier , Sachant toujours bien .ses leçons. n cessa d'être le dernier, Comme d'avoir des punitions. C'était uu très gentilf ·garçort Qu jil fallait traiter doucement . Ca·r en hau ssant un. peu le ton ·Le maître épouvantait l'enfant. Dans chaque école, la cho se toute premiè re Est, de l'élève connaît re le caractère . ZANV, inst.
Partiepratiqne Sujetsde rédaction Votre p~re ;ient d 'acheter du vür. Le mar· chaud qui_ 1a_ fourni v_o~1s . a apporté tut fûl de vm qui sent le mo1s1. Vous lui éCrivez de la par_t de_votre ,père po ur vous plaindre de cette ,livraison , pour prier 1Je marchand d~ reprendre le .fût et de vou.s donner d'autre vm.
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Une de vos amies a l'habitude de nie.utir non par intérêt ou. méchauceté mais plutôt
-PU: vanité ou manière de pla.iwilerie. En tu1 écrivant , ,vous appe lez -sou attention sur ce vilai n défaut. et vous lui faites voir ·Jes incon, v~11ients et Ja honte qu'il y a à altérer ~a vénté et ~ tromper ses semblables.
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Devant vous, 011 a" t;aité 1111 de vos camarades d 'égoïste. A cette occasion vous faites un J·efour sur vous-même et vo~s vous demandez si, vous aussi. vous ne seriez p.1s un égoïste. ,Lettre à un anù qui aime à. par-Ier des défauts du prochain , avec malice bien qu'il ai'l dui-même beaucoup de défauts'.
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• Une maison . • Ce mot fait penser à de bieu bonne s cf douces cho ses a dit un écri vain . <Dites quelles sont œs b~unes et douce s choses. *
"' "'siou s que vous ca.uDécrivez ·les i111(ll"es seul :Je départ et l'arr ivée des hironde l1Ies. V
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Le feu est bienîai s:uH et daugereux. Développez ces deux pensées el dites que1les réflexions elles vous s uggèrent.
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Tracez le portrait d 'Wle jeune fille l!Ui aime el pratique 1l'ordre , celui d'un e jeune liJJJequi ne le connaî1 g1.1ère; montrez ce <J.ui ré sulte pour l'une et pour l'autre de ces disposiiions opposées.
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"' * DefllAnde de renseignement s su·r une place que vous désire z occu(Per.
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,Prière à . w1 maître d'état de vous accepter comme apprenti.
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'faire oHres de service pour une place mise au concou,rs.
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Excuses pour Je retard apport~ ·,à livrer ou à exécuter utl ouvrage commande.
. Variétés LE VIN ,ET LES ENf ANTS
M le or Cor-naz vient de donine.r un~ coi~!érence très intéressante qu'on pourra~t re· s umer en ces quelques mois: " Le vm ue vaut rien pour l'enfant. b li ne· Jui vaut rien, <:ar il peu·t entra ver S;t cro issance ·provoquer en ,lui maints trou?le s ' · · · -cnse" nerveux teis que ,perte de .m~moire, ." épit~ti,ques, tremblem~nt alcco~!lque, et ~o:r.: . même chez les très i eunes su,Jets, Je ra cm tisme,' l'idi otie ou la mort: Err~ur ~one \e pré:jugé qui veut que le !:ut ~e la mere S~·i augmen.lé par l'ingestion du vm; erreur, au.-,s'. ·l'idée si connnu ,nérnent Jépaudue que ,.e JU.o de la vign e îortiHe les enfants; errem ei~core et surtout de croire que 'L'alcool soutienn~ ·Jes forces ou s,0it un ali.ment. De no.mibreuse, observation s de cl:inique, de mul\l;p'.~s d'intoxication remall'qu.és cl1cz les paliicu ,e1s réfu tent ces légendes. Le rôle de ,l'hérédi,té est encore_ plus lu· neste cbez les descendar!).-tsd'akooliques; un ivrogne a eu dix enfants, tou?_mor-ts en basàge; sur 57 rej,etous de .10 fam~tles de -buve~rrs: 11 seulement se sont de veloppe~ normal~n~~a.t' les districts où la consommation de 1.ak ool est la plus considérable· ,sont ceux ?Ulfournissent .Je plus de recru~ e~emptees -ponr eau.se de développement msufüsant. ·En voilà assez pou•r dêi!îontrer qu~ la boisson es,t un des 1p11us ternble .s em1.e11.11s .rle la jeunesse; les enfants étant les hom:m_es . <~e demain, c1est par eux que t-'œuvre de regene· ratiotr doit · commencer .
aveugle et sourde-muette , est sur _.le poin,t de se marier . · . bl'· C'est 'l.lll sort à la fois tragique et ·s~ ime qu celui d'Helen Keller. 'Née tout à fait_nor. el c'e' ta1·t une bdle et inteJ:Jig~nte frHette · ·'b :a.Je la céte_ dma 5e, an quand une conge-shon rr:ppa b:utalement de cécité, de -surdtte et de mutisme . . Exaspérée de ne po.uvoir plus se faire compre ndre l'enfant ju squ'alors trè s douce,, eult ·des c.ri•es , de colère ' tern 'bl es . encore que mue\e.s, puis eJ.le tomba ~a11s un abattement qui . fit cr,aindre pour ses Jours. , Un admirable dévouement , ,~èo~de l?ar l~~~ tenace pati ence celui d'une ~nstilu!nce d' • ""e arrti.e chère :réussit à tirer enmeur ee ....,, ' . · ,· ·vante •· f t du tombeau où e'ile eta1t ·m.uree v1 an , .. . t . d'H"'len Keller Par le toocher , hnstitu nce . "" • · cornprendr·e d elle· . a· se ,,aire a:rnva . In te1Ji<TenteassoiHée d 'apprendre , la. petl 1 Hel-en s; jet{ dans 'l'ét,ude avec passion. e . t t m·1ss Keil.J:er qui a fa trentame , mam enan , · t. · des 1 de t es une s ïemmes. les. plus . , ms im es . et Eiats.Unis , elle sait plusJeurs 1a1~gu_e,armuette eHe les ,parle, car d ie a ,ap.pns a p
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1er!Très ie,ttrée, miss. Helen l''-eIler :. écrit plu.. sieur s ouvrages -estimés. .
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• Le saval1i ,mgla is Clarke -n'avait t,jama~,: de ,querelJe avec -pBrsonne. " Commen vo ~ y pre nez-vous donc? Jui dema":da-t-~n. ; ,p . M~i? Oh' j'emploie un moyeu bien ~11r leq;e'1? - Quand je vois _que.quel'qu~u.11 va se mettre en wlè:re, je le Jai~•s,ese que1e~Cette reIer avec 1w·-même , ·et ·1·e m'en vais.• d .. .pouse était p1ssé? en ,l?r~verbe an:s 1'e pay·é2 uan<l un:e dispute était sur ,le pomt de ~ la p,u~ q l. ever ... " Veiœz ' disait-on .à 'la pe:rnomte " s en roraïsonna'Me venez et Ja1ss-ez_,es 'gen ,,,:_elilD ... avec eux-mentes. " La mau1ère se q'""'' -· , · · · ~e humeur .des autre,s ne doit iam,a.1s.11ou?t V·~1· « •. . no1rC1 <•a1 en donner ; c'est co:mme _s1 on se , -feint parce. qu'on rencontr e un negre .
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L'inst-itittriut . - Mes enianfs . vous' dev~z -· o1·s-moi , Loms, fe respect a. vos supeneurs. poU1·quoi dois-tu me respecler? · Lon is . _ A oause de votre âge.
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· Heil.en 1~u~eu·r~,q~e quico,l.. t Les bavards soot r1:t11s Ou a111101~ce de Boston que amss~ . . que: quand ils· n'ont nen a dtre 1•1s'lil1VetJ,le,1t. Kel,[er , jeune femme de lettres amencaine
Il faut faire .commetout le monde, quandce que tout le mondefait est sage honnête, prudent, caisonnable, et surtout permis; oui. Sinon, non! L'e xemplemauvais des autres n,. doit pas vous influencer, et vous devez y résister, si vous voutez que Dieu ne vous cond'amnepas sévèrement. A chacunses idks! Dire que chacun est libre d'avoir et de suivre ses idées, quand elles sont fausses,oriminelles,diaboliques.. . c'est dire que chacun est libre de ne pas lt'f· vir Dieu, de blasphémer,de se livrer au mel160ngeau vol, à l'impureté, etc. . . Sous,prétexte q.u'onest libre, c'est jus.. tifier la licence! Non, mille fois non ! Jamais il ,ne sera .permis par Dieu, le Maître ni PM la conscience,d'avoir « ses icfées,., mais seulement les idées bonnes et morales. L'homme a le devoir de t"epousserJ'enreuret le vice.
Le mùux est r ennemidu bien!
vait s'impirer des faux principesdê .libre-penséeet des pernicieusesmaxlt9is de la morale indépendante,à quels at,f. mes cela ne mènerait-il pas! Sacflét donc fouler aux .pieds le .respecthumain et dire bien haut: « Qu'on m'appelle tlfograde,arriéré ... , tant qu'on v Je -préfèirel'approbation de Dieu des hommes! Voilà ma rèRJe d duite.
LA PUCE De ,,la Oiéchia (journal des trancbies) Comme,Je tiareet l'ours bla1tc,la puœest wt des ~aies fauves qlli s·attaquent à l'homme
sans provocation. A J'inverse des poux qui affectionnea.t let formations d'attaque en rangs serrés, les puœs praüque.at la guer,re d'isolés, francs- • nurs, fllêritla& ou oomitadjis.
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a Ja puce sauvaae et la puœ domestique. La puœ domestique vit avec les aa maux du même nom, tels que chiffl& et chats. la puce snuvage se repait f&oœmeot de 3aJlf huntain. .Oe même qu'avec les ammaux sauvages les .plus ap,privoisés, -il est bon d'Hre prudent avec la puœ domestique. Pour éviter les puces, nous couse llan ru.sage d'échasses savonnles de 1 m. OS (rerord du saut de puœ, 1 m. 003), l'avion est éga)effle(lt recomri1andé, ainsii que les bain~
Quelquefois,soit, dans ce sens que si l'on veut trop bien faire, on est exposé à se décourager ou à tomber dans le moins bien ou dans le pire. Mais quefü -colossaleduperie q.ueœtte iparoledans la bouche des pécheurs! Us parlent du. bien. donc ils se .condamnenteux-mêmes, puisque ce qu'ils font. au lieu et' place du mieux.ce ,n'est pas du tout quelque de coaltar. chose de bien, mais de mal et de fort la chasse à la puce, très diffic~ chez les mal! Cet adage ne les regarde donc -;1as nègres, se pratique au doigt mouillé. Ce sport, du tout. populaire par ex~, demande du coup li faut lire dt son temps! d'œil, du sanrfr)'agili.téet on œrtain Pour tout ce qui est juste et eonforme aisser-aller daœ Je cosiwne. à la loi de Dieu, oui! Mais si l'on est à La puce est employ& : J) médicament dans un temps où l'imoiété. le matérialisme, le ·traitement de la naiveté: elle se met il I ola luxure deviennentde mode. eh bien! reille; 2) ash'onom~uemem, pour mesurer la non il ne faut pas être de son temps, il longueu,-du ~: à la Saillie-Luce, les jours faut' être de tous les siècles. surtout du croissent d'un saut de puœ; 3) comme iac;!i~emps où l'on se conduisait bien. Dieu cation restera toujoucsle maître. et vous serez moins. de minorité: un peu puce, un pru toujours tenus, qui que vous soyez. de vous conformerà ses préceptes. Le devoir avant tout. sans distinction de B1bll01f aplli8 temps, ni de société, ni de pays. Hélas! SERIE DE VINOT·ET-lJN OfANTS POSi, pour être de son temps. œacun dePULAJRfS SUISSES. - Pour piano ,
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chant instrunmts à cordes et arnndivers. _ Otez fœtisch frères, S. A.., 1.auaaJJœ. Voilà un choix particulièrement ~ de vingt-et-un airs, parmi · lesquels figurent tous les thknes les pkls .populair1:5et.6es plus aimêsde noire pays. I.e Potpourri ensle pour piano aeu3(avec Je chant ad. 'lib.), pour piauo et violon, pour .piano et deux vi~ons, pour piano violon et violoncelle,pour piano, deUX violcms et violonœle, pour les mêmes.avtt lûte pour petit orchestre avec ou sans ptano, et ~ orchestre complet. L'enchainementest combiné de telle sorte que ·l'on peut, à son dioix, jouer l'œuwe entière en potpourri ou en extraire tel ou tel air de circonat.ance. On voit tout de 'SUÎte ü. mul.tiplicité des eu 00 la nouvde publication est appelie à
aeinmta
H@IXIDECANîE©UES t:A.THOLIQOES à l'usage del'église, desécoles et desfamilles
eoapoa'8 on reeueilliapar t P:;.4).Wolf, orpnlat,ede a.ea&laHralè tle aa.
{Ouvrage honoré d6 hautesapprobationsj Les 108 morceaux de..1...J~ recueil se Npartiaaent ainsi: N05 1 à S2, Clllliques àffliiâl à la sainte V;pge, - N05 SS à 88, cantiques au St-Saeraaaeat et -'1 St-Esprit, - N• 89 à 97, cantiques spéciau1 pour Noêl, - N• 98 l 108, tiques divers pour processiou, mis8ions. Les cantiques a\ la aaime Vlerge et ceux de Noël sont derits en araad8 partie pour t on 2 voi1, dana un style populaire. Ils sont destinés à.être cb...., par les écoleslors des-bénédictionset saints da moisde mai et pour l'arbre de MIii. Le plus grand nombre des morceau, arrangés pour 8 on 4. voix d'Jaea. m~ peuvent, gràce à leur facilité, convenirpour Jee cHèvesdes scSmiD&irea, :des collègeset des .SCOlea norm&les,et surtout pour lea Oc§ciliennes de village à I oecae1onde bénédictioos, pro('eBBiona, milsionl!,etc.
ren4re ies plue précieux aerviœs. Dans Joutes 1e&ftie& pMrioti®es, dans les réumons en petit comitécommedans les assembléesou les banquets aes plus nombreUX,il n'es! pas . constaoœ00 l'on ne sott cerllun de exactementi'arrangement souhai.té de l'-alr voulu. Von peut pl'Mire l cette e.xct!llentepubhtàtioa un âuc:œ9aussi pro• que 'COmplet.
•ra..::,. 411 l'BCO!:_! 1-?R1NAIRJI'., 4• BULLBTDI PBDAGOCIIB CATllv~VB, l'oa~ •t n66 - pra .. ta...-r
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