No 02 l'Ecole primaire, 15 Février 1918

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15 Février 19!8

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MUSIQUE

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111F TRÈS GRAND CHOIX ET POUR TOUTES LES BOURSES chez

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(Q)J{{~~l~J~ DE LA

Soeiétè valaüpat)t]€;

d ·édu~aticn · Publication nu MUSEE PEllAGO GIQUH L'Ecole primaire donne une dizaine de livraisons d'au moins 8 pages, non compris la couverture, et autant de suppléments de 8- 16 pages pendant l'année ordinaire (soit du 1er Janvier au 31 Décembre).

Suisse fr. 2.50 Par' an: Union postale fr. 3 Les abonnements se règlent par chèque postal II 56 ou à ce défaut contre remboursement. Annonces : 20 cent. la ligne sur toute la largeur

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Tout e~e qui concerne lœ publlc;a.tion doit être œdressé directement à son gérœnt et fondctteur, M. P. PIONAT, See~réta.ire au Dépœrtement de l'Instruction publique, à Sion.

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~mm;nm~mm;mmmmnmmm;nmmnm~~ ...I,....__ _ _ _ Fais ton devoir sans t'inquiéter si les autres font le leur.

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Sommatrè de cette livraison , jé,s,U>S aimable. - Edll.l!ca'teur·s et •professeUJrs. - Nos IJ)etits temblan:-:as à l'école. - 1L'édUJcation du: 1pa~r.ioti~me. Le travail ma.nuel dans l'édu:;ation inreg'rak - A p•ro.pos d'wne grammaire. - Partie pratique (co~po.sition). Va<riétés. -0-

Sommaire du Supplément No 2 Cü!lt ;J'ûwr l'enfant. •L'astronomie à la JQtrtée ·de tous. - Tout son devoir. - L-e tpéllrdoil d'une femme. - Varié/és Fromage a•ux p-~.rnmes de terre; La vitesse .de la rparole. -0-

Traitement des instituteurs

Aux termes d:u. tPifOiet, les au.gmentations trisannuelles sont à la char.ge de l'Etat. Le3 conséquences fina.ncières ·du proj-et ISieTont loordes, mais Jes. n~cess~tés de •l'insilrU'ction ,putbliq•we et la st~uaüon si 1précaire du coo;>s. enseig•n:ant, déte~­ mineront satm:;. doute le Grand Co'flJSe~l à se montrer lange et à entrer dans les v.w~s du Conseil d'Etat. Celllri-d a tenu à montrer qu'il .avaH un ~·UJ3:t·e sentiment de 'la situatiotn et à manifester le vif intérêt qu'il ,os>rte au. personnel ensei:gnlot En ce qui conceme le Y.alais, esrpérom~ qu'avant qu'il S'Oit longtemp:. ·:1.•aus Vlerrons la sitJu.attion •Sie •ré..gw1a:riser et se stabiliser ·également I;JOUJr nto~re JJ•erwnn::l ensei.mant IPifimair·e. Pour ceb, le Grand Coosei.l ISe t>ro·wvera saisi d'utll rprojet ·d~à tout té.labOtré, d:on't la teneuif, av·e:: ex•oosé de motifs à l' a;.t}r;JI\lÎ, a déià fait l'objet !fécemment d'un SU\P•Piément spécial de l'Ecole primaire. Le 'féiJPI,)Oift rprés'enté à ce suqet .par M. le chan. Delaklye, •p·residentt de léll ~ociété valai!:J.anne d'Education, co-ntnhuera certatne.ment •P'D'lllf heauco.up à hâte.r .la réa.Usation des vœwx et ·des. légitimes e~IPOirs du •t:0'11;J'S em:ei.gnemen~ •primaire.

(Canton de Vaud) En féV'rier 1917, le Or.and Conseil avait élevé de 1600 à 1800 le mi-nimum du• t·raitement des insti~uteurs, de 1000 à 1200 fr. œlui des inatitutrices et de 600 à 800 fr. celui des maîtresses d'éC()les enfantiwes. A côté de cela, il avait aecordé des aUocations ·&U!pi]Jtlémentaires ct.e •re1~c!héris.sement. Un .projet du Conseil d'Etat est dépo-0sé sur le bureau du Grand Cooseil; il modifie un certain nombre d'articles de la lo1 ~.ur l'i~1sl!rudion 1publique primait Mlle Séverine Pont, inst. re en ce qui concerne le:. tr-aitements. Le 21 j:anvier dernier est dê;::édée, à Le mi·n.itmum <i:w t·raitement annuel est Erde (Conthey), a)près u:ne lon.gue mafixé comme suit: ladie di·rétienneme:nt su ?I]Jo.rtée. Mlle S. P<Jlllf un 1nsti.tuteuT I]JOUlfVU du bJevet définitif, 2400 tf1". :par an; !pou•r ce,lui Po•nt, instHutrice. Bien qu'atteinte dêi à p::Jssédant un h.revet 'J)tovisoire, 1800 du mal qui devait la con:du.ire au tomfr.; i'our une institutrice !J)ourvu:e du bea·u eUe avait reJpris la direction de brevet définitif 1600 fr.; brevet provi- s-on école I'JO.u.I i1 917 ~18, eS!])érant pouvoir gtué.ri~ et ·s'y com:aoreer jwsqu'~u wi.re 1200 francs. D'autre rpart, la ~oi p.révoit des aug- bGu·t. Mai~ Dieu en avait alfl:rement dn_ mentations to,us les trois ans, ae<:ordant .p-osé en l'obligeant bientôt à s'~l~ter et au persl()nnel ens·eignant des supplé- à faire ·prématu.rément le &acnfice de ments ·s'él•evant a•plfès vingt ailiS· d'ens.ei- .sa vie. CeNe jeliJJ•e maHres:se, très ~ieo noté·e gnement, à 1200 f.r. et 700 fr.; les Instituteurs recevront à ce moment-là 3600 1poutr eon zèle ·et so.n swoiT-faire, avait fr. et les institu·trices 2400 fr. par an. dêbuié à l'étole élémentaire d'Out·re-

Choix d'noe vocation

des carrières commm:ia.Jes. - 13. Un -cO>U•!J d'œil 'SIUJf l'économie •publiq•ue. 14. De la réwssite odoos lâ vi'e. Dans un but de 1pror,>-aga•nde et désireux qll'e le conten•u de ·cette excellente broohwre soH porté .à la •connaissance des intéressés, le Dé!partement cantonal de l'Imtnuction 1publique en a fait l'acquisition d'un certain nombTe d'exemplaires. Ceux-ci seront adiressés notamment et tout d1aborod1 auXJ écoles et au ·pen9on nel enseig.nant t)')Ollir être mis e11 circulation I]Jarmi les 1pLuos grands élèves ou faire •l'objet d'e 'lectures et dévelo?_?ements en dasse, en .choisiS:.3.ant les passages les 1]}1us âl;:>:~opr.iés aux diffêrents milieux dailJS lesquds s'exerce l'activité :p;rofessionneNe d:es maîtres et maîtres.ses. La broohwre en ·que5tion ccntient des ·co.ntseH..s Sri judicieux et •pra_ ·tiques, que non •sewlement la jeunesse, mais tou•s les âges et toutes les ·j)r·ofessions indi·stindement y :trouveront matière à ·réflexion et à ao!plication dans la vie .pratique, tpour leu·r -propre intérêt d'abordt et rpo·UJr le biElll de la société ensuite.

Sons ce .titre: Choix d'une vocation et du st/Jccès dans la vie, vient de p•ar:aître "Jn tpeti t ·OipuGoutle tP•récieux en ce qu' il renferme «quelques conseils aux ·jeu'fles gens sor~ant des éc()les et à leurs parents». Edité par ,)a •Société d'utilité '!>UJbli-que, il ·contient 14 .Cha1piilre& doiJlt la seule énUIIllération laisse entrevoir le contenu. Les voici: 1. L'en~rée dans la vie. - 2 . Tout est encombré. - 3 . Gommerut o.n m<mqm~ sa vocation et comment on s'en rene:1t. - 4 Manœu:vres et ouvrit,'I1S. - 5. DiL fémntes StpéctlÙarions et valeur de l'a'?prentissage. - 6. Deux lignes courb·es q•ui en disent ·lon.g. - 7. Obstacles. financiers. - 8. Ce que nos fils veule-nt devenir. - 9. Quest·ions intermédi-aires. - 1O. mun IOousin d'Amérique et. de gens qui Jui TleJ2semlblent. - 11 . Des ar.>titoudes. - 12. Exigences et dangers

A p·a•r.t la brochwre .en qu.estion, le ljJer&onnel en12eig:nant e-n recevra une autre N'ès intér•e31Slante se rGIJ:J<;JOrtafi/1: à la Tuberculose, maladie fort r~pa•n:tue aujotlti'd hui, même en Va·l-ai2, comme le témoi~nent des sfla'tistiqu.es. Nos. instituteurs ·et nos imtitu•brices y ,pu.ïsero·nt de \p!rècieuoc enSteigmments no•n srulement r:x:ur leu•m élè'V'e3, mais au•s.2t t;Jou.r euxmêmes, soH pcrUJr leulf .~rppre santé. Un :StUI;J/;Jléme.nt 8,'Jécial de 4 rpages, œntena•nt la pa.,tie scolaire •r et'J•rod uite ·de la livraison de fév•rier 1918 du feune Catholique ·fera é_g.a.J:e.ment .partie d:.t même convoi En:fin, J.e Guide pratique du vif!n eron valaisan es1t offert gratuitement à •MM . l·e·s institwteu·r.s :des régions viticoles qui en feraient la demande aa Secréta.riat du Département.

Vièze en. 19.t4J15, ,puis .avait été chargée de l'école des fiUes. de P·rem:p•loz'. C'est à ce ·p;::>ste q.UJe l·a mor•t est venu. briser sa jeutile a:ctivité et la ravir à l'affection des sieris. Ses ·coiTI!pagnes d'école ·normale vou~ d·ront bien se soutV'eni.r s•;Jécialeunent d'die ·dans lelllfs ;;:mères. Une amie de la défunte. -0-

Hausse sur les livres Les livres scolakes n'éclla,p pent ·pas ,plus qu'autre chOSte aux majorations de prix créées ,par le renohérissement de l'existence. La Société des &iittewrs suisses vient, en effet. de décider une augmentation de 20 % 'SUf •tous les Hvres. d'entSe~gne­ ment édités en Suisse. Quant a'UX Hv.res &colaires d'origine kançaise, ·c'eJS.t le 70 %· de mélljomtion qu'ils &).lhissent dès le ter janvier 1918, selon décision du Syndicat des éditeurs à PaTis. -0-

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SION, 16 Février 191,

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péniblement lui ~riven:t ~:e l'~trc:nger ou qu'elle 1parvient. :peh~ ~ lptetlt, a faLes prochaiiliS· exa~wns destin~ au~ briquer en Suis:se. Jtwsqu'tcl n:ot~ c~nton él!ptprenti!s et .aij)lprenhe~ altl:rorub ~teu. a n'a :p.as encore reçu de q~o.l dts~nbuer Sion .~es 9, 10 et 11 avril\P'rocha~~n. , aux viUoulteli!J1S une qlllanhte .attet·gna~t Les inscri!pt:ions seront re~ue~ 1.usqu 500 gœmmes par a_r~. Or, 'nnus eshau 1er ma.rs allliPTès du Secret.ax:1at can~ mnns qu:'H ,f.aut au m~mmu~ 1 ,;s .k,g par tonal des apnJ<rentissa~·· à Swn,. qU1 are ,PO•ll!f ,pouvoir avec efhcante :lutter fowmira i'<Nl!S ,les rense~gnements neces· contre le mildiou; c'est donc ,plu,s de 3 saires. fois la .q•u:antité obtenue. ·~o·us savons -oqute la Confédération a fat~ P'011~ cela toot ce ·q_ui étai·t .en :s_on_ ,poU!V'0 Lt;,•. ma~ eH~e Cours contraux d'arboriculture se heUlfte, elle auiSS.t, a ta?t dl 'lrn~!ev.w~, Le Département de l'Intérieur onga- à tél!nt de pénibles Sil1ifiPr.LSes, qu 11 est ni·se ~comme d.~h.abi:tUIŒe deux coutrs. œn: :pref'éfr.a:ble de ne ,ptas se hercer de tr.o~ traux d'a.rborimùbwœ qui aUifont heu a d'iltlusions. C'est dans œ but et your Sioo aux diates tsuiv<Hll~es. : pMer à tout·e év·eruhwalité, qu~ le D~ar­ · 1. du 18 aru 23 février courant, ,poutr tement de l' Inbéri-emr .a, œs 'JOUftS-Cl, o~­ les élèves qui ont suivi -le couPs de tp~e­ fert aux v~ti>culteuTs une 1P' 0 '~dre CUlJ)Tlmière année :en 1917 ; que d'origine v.alais,anne, qm permettra 2. dtu 25 ,févr1er au 9 mavs, pour les de StU•PtPléer dans une la~ge m~sœre au élèves nouveaux. ma11Jque de su:Hate de .ooiVre, &1 tel deLes élèves de seconde année rec~v·ront vait malhooreusement être le cas .. Cett~ une convocatl:ion individueille, tandrs que :poud·re m prique -p:rovieru~ d'un m'l'~tmll ceux qui dési!rent suiv.r~ •le oc_mr~s de _lj)r~­ de cuivre11<atP'JJ·elé maJ1ach~te et qm se mière at11llée devront s'ul!scr1re, en lt11dl- trouve ·en qwantité assez Imp:o·rtall1tte sur quarut leur âge, au Se:rv1ce ca:nto·~l _de 1teu-ritoir-e de ·1a .çommune de St-Marr AgriooHu.re à Sion, IPOI\ltr .1e 21 fev>ner le tin, dans le Wtl d'Hérens. La ll'OD11e ma· COI.llr·ant ·a!P- tphliS tard. . ladJ.itelliSJe contient so·t!Js f·orme de ~ar­ Les élèves .réglllliers recevront .une m- bonate de ,cuivre de 5 à 7 'o/o, de •CUlV're demnité ioumalière de .fr. 2.50 p:1u:s: le .pur. On ayait ·p ensé tou.t d'abord de r.emborwrsement du !])rix: du biHet; de,·che- :nüvériserr ,fmement l.a roche _et ~e pou11 min de 'fer. (Commumque.) voilf utiliser tel quel le p~odmt ~~~~1 ob--{)-tenu. Cep·end!ant, V'U ~'m:so·lu?rht~ ~u carbotnat!:e de ·CUÎ'V're amsl preJPM~. 11 ../ une poudre cuprique valaisanne était douteux ,de rpou:voir ,en ob~enlr un Les diffiouUés- de l' él\Ptprovis~onnemen:t ·résu1tat av:aJ11Jbageux. A~res matntes re_du vtgnohle en su1Uate de 'o~vre et en ·cherches, M. le Ditœcteu.tr Du~sePre, .a •produits •oUJpriq.ues vont ~J1orss~nt cha· Lausanne, a tr:o•uvè tl!ne sol-~hon tres que 'jorwr. Aussi, bien qu'tl y :alt e~core simple et très pr.atique d:obtemr, au, mo1 quatre mo~& d'i~i .aux: _tP•rem1ers sulfata· yen de la •roche ~a:lach'tteutSe, . ·u;n~ poug.es étant donne les cl!ftOOilltStances, Y a- dœ ,OUJptri.que achve, en la tra;1tan:t a:vec t-i·l'Heu, dès maintenJa:nt d~ prendre _:ses l'acide swlf.uriqu.e. Par ·œ tr.mtement, le meswres lf.>Our .aJSI&Uf'er le nueux pos.s~le carbonate de cuivre insoluble est ilransla manfuandis1e nécessaire à s~s besottfl~. fotrmé en sul,ftél't·e de .e,uivre soluble et le Le -suMate de ouiV're est dte)pms le m 01•5 schiste micacé .qui l'aocompagne tsert ,de d'août 191'5 mono,poli:sé ip:a:r lta Confeyen de tra'Tlls,port, t?•UJt <eom~~ !a s!ea. démtion qui rêpa:r.tit ,a ux .cantons des mo• tite dies ,plOU!dres •cwpnqu·es u'lthS'ee~ J~S­ conti:ngents IPr>Ot]JOTtionnels à la :s~:flfac~ q:u'ici. Cette nou!VeRe rpoudre lfleal~se de leulf vignoble, :s;ur les quanütés qu.1

Examens de ftn d'apprentissage

37me année

L''EOOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA

SOCIETE VA.LAISAB':IE D'EDUCATIOlf Jésus aimable Le saint Evangile nous dit q:ue jésuiS en Q:!r,â œ devant Dieu et devant l•es hommes. Cela d~it s'entendre nœmièrement et p.ri,nchp;alement de ·g;es ~etes de vertu d'Ont le nomlbre aUait se muHitp.Uant atVec s·es an111ées.. Souifce féconde de réflex·ÏŒliS !pe<rs:onnelles et d' a'P'plications jpratiqtUJe~ ,poUir nous et poivr nos élèves:. T oUII!efoi!s nous ne :n:ous a!Drêterons pas à ce premier sens du mot " grâce ». Nous en envis:<l(g•eronls un s.e:condi, qui nous 'semlMe d'.une I]J·Ortée '])·lus directe !iJOur l'ch~et qu1e nottvs nous sommes asasigné. Nous w.ulons Jparler du charme qui se dté,g-aJgeait .de ·la pret\Sionne de Jé· ~us a·do·le:sœnt. 1. Nous IP'Ortwcms dire, et •c'est le s·entiment .commu'Ill des DodemlS, que les traits d.u1 Sauvewr des hommes fu·rent d'une radieuse beau:té. Quoi de pl:us nRtll'rel? ne .convemait-iJ .pa·s .qttlie nous eussions en Lui l'idéal de l'humaine nature, co:np!s et âme TOOiruis? Néanm(}ins. ce iPOint .die vue est accessoi·re : nouts. 1S:avons que même un visage dÏIS•g'fi<iicié •p·ewt Jposséder run cha·rme indéfhüssab-J.e, sylffibole et eXI]J•ressicn de l'âme .qu'il reflète? ]ésu1s eut, de toute manière, -ce .ch•arme ·s·ujp6rieur, cette arrnabihté S:Oit.Weraine. C~tains .arutOOifS, ~'ali)fPUYa'ntr sur ce que l'Evai11JgHe noUis dit par deux fo is, des « ltarmes » de jéSiurs, .constatant d•.a u. tre <p;ar.t ·qu'il n'est nwllement qures.Hon que Jésurs ait .ri, souti•ernnent « gravement » que « le Ohrist n'a iam ais ri ». Evidremment, ·il .f.a111t êtœ de cet avis, si « croissait »

l'on ;parle de :cer·tai•ns rires. qui décèlent u1ne âme 1sans retoowe. Mais au~ant cette ihvl::>'othèse semit :inj.ur.jews:e lP'OUr Noflre-tSe~gœur, a1UJta,nt l' all!i:re serait insorutmal>Ie. Quel SatUJV•ewr nows .ferait-on s-ouiS ce masque ÏIIlfP'a.ssitble? Y reconnaîtrions-nous CeLui .dont ·l'atpôtre S. Pa111l oouts dit: « Sa hOinté et son humanité tSe s ont manifeSitées. » ? Nous vo,wlons., au .contrairre, g.we dams l'intérireUir dre Nazareth .tou,t aH été « gradeuoc » ; Matnie, :mère « .aimable », .toute so•ulfirante dlans .sa v•ÏŒ'I{;~l1lale beaJU· té, et jésws imag'e 1pkus belle en:oore de celle qui ·lui avait .donné l~a vie. No·us no.us· le figu11ons dtonc acollleillant :d'tu n so•llirire les 1pe~rnonnes .q uri fréqwentaient l'lh:umble maison d.e l'artL san, lfé,potn,dant 1par des 1paroles gradeu~es à leu·rs qlll:estitonts, s''ernpressant à 1-el.llr rrendne ·senv~oe. Nows •pensons q:UJe, drewru:is Ie's ;pro.ch·es tj UJS'q•u:' aulX simp l•es ·amis, on· se disI)Juta ·la iot~ de le posséder. Qu'on s·e r~Jp'elle la. Téflexion Iaite ·par Pévang-élis1te ilorsq'Ule jés,UJs demeura dtan!s 1e temple: «_Ses parents, pensant qu'il était a<vec la .comp:agnie, marchèrent towt un io-w, 1Prutis ils le dherchè. rent pamli les rpersonnes de leu,r famille ow de leur.s re.latiotniS'. » Cette tranquiHité de Marie et de Josetph, privés d'e jésus toUJt un j·ou•r, ·ser.ai.t ineX',p:ticabJ:e si, 'en effet, d.e temprs à autre, ils n'e-wssent " confié >< à ·di autr-es main~S le d1vin en~ant. Qwel:le joutrnée radie111se ce devait être dans lll'ne des maisons de Nazareth, loll'squ'une mèr:e annonçait à son fils que Jésus ·viendrait 1passer avec ·lui queL

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10 ques heu'l'eS! Quel pallium de vertu., queMe douce ,paix 1attompagonaient et suivaient tce'.S visites! Les mères, à qq,i cet honneur était ifait, ,pouvaient Vlr.aiment plf.oclamer, en toute vérité, que -c'était po,ur leulf famille une 1ournée du ciel SUif la ter-re; et rapu>eler à lewrs enfants, sa•ll'S se 'lasser, les qu'alités eoocey.tionneL les de œt enfant modèle. ID',aiLleuJI1S·, Jà enca.re, le Sauveur a dla.i.gné nou<S assl.lJ11elr Lwi-même que nows sommes tbien ISUT le terrain· des réalités. Sa rprésence ~aux No•ces de Cana c'e5>t le témoigna~e Tendu, .?./Piès COUfP, dans •une dvconstanoe 1Piri1S solennelle, de ce qU"H mait 'fait hatbitU'eUement •jusquelà. Et ql.li'i.l ait voulu aCOOTillplior, à œtte occasion, ~on I]J'remier miracle ·c'est encoore la IJ)retwe q·we les «dtoses de la vie » ne lui étaien~t ,pas dooiifféœntes.. Il ·fut (pleinement à toos. en attendant de se saorifier JPcmr rows. 2. Ne déd!aignons pas les « ver,tws de société» qui )peuvent établir enl1"e nous et les autres hoJJliD1JeS des lfaij)fports de oouuioisie, d'a1\fabHi~. où d'aiLleurs la chtarité a ~Çlnt de !J)laJce. Eussions-nous towres les vertus, no ws Testerons sans action OOJr :auiPui, s·i, 1par l'affabilité, nows ne ieto-m .pas, en quel-que sorl,e, un rpont \POUif aller jusqu?'à lui, pour lui 1permetwe de venk ·iusqu.'à ol1J:J11.1S. Certains tprétendent qu•e la morale chrétienne est triste: ·quelle e.rroor ! Qu'elle soit aiUJStèlre, c'est ·incon tesrl:alble; mai's elle ne d'oit ,J'ê~re qwe rPOwr celui qui la 'P'raüqttie; les autres ne doivent '!)as en avoir l'im_oression. De la joie, de l'empressement, el u 'c!ha.rme, de la darlé au d~hors, voilà le vrai 1préœpte «!SOcial » de Ja morale {'hrétieooe: « Que v.ot,œ liU!IIlière brille devant 'les 'hommes . .. 'afin ·qu'iLs glo-rifient vo,f!re Père -c'élesre ». Gela .soit di't rpowr no;ws, mais aussi pour nos élèves. Que nos classes, images fidèles de la vi·e, donnent aux enfants l'i.mpressJon d'·Uifl dev·oir qui s'a,c-

11 comjplit ,sélills trelâ-che, mais aussi d'~e âme qui se livre s1ans effort. Pas de Visage& maussades, ni de .fu'onts c~ur·rou­ cés ! Lorsque 1a tentaJUon nous vient d'e quitter œtte belle sérénité, !PeflSODS au .souriant visage de Jésws, et dis.ons intérierurement à ce doUJX Sauvewr: « Jésus aimable, ayez 'Pitié de moi! » Quant à nos élèves, q'u'Hs s~achent être •ac.oueiLlants les uns à l'égard des autres, qu'i~ sachent se reno/e ~rvi­ <:e ... Nows ·aimerions qu'on decernalle «,prix d'amabilité»; quie de ver.~us. si 1l'on no.rns Mrend bien, révéler:ait ce

C'est IPcV' l'a f.amiHe et l'école comme foyers d'édwoation, secondés dans s'~gi't 1pou'l' lu~. avéc un matér.ïoel scola eutte fP'ar les afforl.s de la société, que l·a:me /br~ . .fl_wchmenrbaire, d'occu.'Per rounoUG fer.ons des !hommes, dies hommes tes ses dtv~swns et de faire saisir à des comme on l'a ddt, qui ne se vendent enfants. f.aiblles ou: ditS-traits les premièpas, des hommes solides, honnêtes du, res no~IO·IJJS diu -caloul ou de -la 'langue centre ? }a ~conœérence, des hommes françarse? Quel _10asse-tête sowv,ent de ~o':lt l_a ICO~<:Iern.t:e est ~alLSISi ferme que ~~er 'wne solu~~ à la fois SÎm/Ple et 1·a.tgm!Le arman.ree 1l'~t en [>oonta-nt Je e!eg-ante ~e Ja_ d1~f1~lté rencontrée! Et noa-d, des hommes qui diraient la vérité sr wn ~ar.tre r~ngemeux en rl!rouve 1t!lle, ]()rs ~ême qtœ le del et la te.rre se H- ne setâlt-œ 'POint un acte de charité ou bonne •camaJr~aderie d'en faiTe IPfOfiguerarent contre eux et qtri Teg'auxient ·de t er ses wllèg'UifS? t&ut le monde en face, des hommes qui _Yoilà powrqu.oo je me /Permets, M. le ne se venJden~ ni 111e s '·emballent des bo~~es q!lÜ connaissent leulf afifalre et ~~dacrell!r, die j\n{)IUs so111mettre l'Idée qu1 s Y devouent, des hommes qud ne d mbrodu~re dalliS notre cher périodique mentent! lfl~ tengi.vement !Pas, dias. lhom- ,pOIUlf le IP~ rglnandJ JPriOfJt d:e toUJS, l'·U'Sia~ ~~ de questi011iS ·posées auoc ,lectewrs avec ~es qm '11 <m.t !Pas honte de ~eu,r opiruon · . . . . . . . . . . 1loeInsertion , ,des n~ponrses . que l'P~ '"""Y""' .en.ce wr S!U!ggere et qu'Ils voudront bfen ToU!flrïiOns ces jewneg imagina:tioos vers ces n<Jibles galeries des grands vous œmmUJIÙquer. h~mmes. vers œ 'Panthéon des âm~ héSi l'idée es•t aglféée, fou'VIre •le feu: ~.oJques de tol.IJS, ·163. teiDJps et de tous les .1·. Un .d~ V'OS .co.rrespondants ne :pû'wrheUDC: NotiJS les exiciterons au bioen et ils ,r.aif>-vlpéltS noUJS ïo.urmr wn JPl1an~horaire rou•grront de commettre une bassesse fylpe. q11.1e dh~qu~ régent adlapterait aux sous les reg-amds die cette 'armée de be.somSI rJJartiouliar de son école? 2· Po~iez-'V'OU)S, oà titre .de ·renseig•r.andls t~~oins. :Uf:tat, de son côté, a ctr~.ge dames, a Lut de nous aidter en ~nement. do~er ~e liste de quelques e:xtHIP'all!t toUIS Ies germes diiss.olv:ants à ouvrages 'PédagJ()grquoes ·recommandaenra~r le mal en 'PDU11Suivant tou.s ,j.e:; bles •J>O'l!!f lewr valewr 'P'fatiqtœ? ent1"ame~~nts malsains; à ne P'as crain3· Ou fPOIU•rœi'f>-()ln se !procurer un hon dTe ~e SWllf contre !'laloool, _les SJpecta- manuel ~·e dict~es •g;radulées tpoui tous des ~To~am. ,Jes foyern de •cor,ruption, les de~ de l'eoole ,primaire? les. ~ncrilahons à Ia haine, l'i·rréHgion ~'11 me~e temjps q.we te leulf pose œs QUI .endent à se 'PTÛ/pager de 1plu,'S en brots <l•uestJons, m'en' Tés:ervant d'autres plus.» 1rowr :Pl.U:S 'tard, je voUJC!/nais soumettre .II est juste de Teoonooî,bre, po.u:r ce a 'l a ·cr~brqtœe indwl.gente de mes roHèq.U1 HOUIS conl~e~tne, que J'Etat ne' néglige g'Ues un pxocédé (un tru,c) q.we j'enwloie ·rien de œ <J·Utr ,peut contri:buer à l'.aven1r •powr ,f_ai:re ca1owler tPI:UISieuœ di'Vision's moral du f!)ays, en 'Particuli'er de ce qui a la lfOl~: Ch.aque ~lève tient à sa .portée :p~t faVIo~iser .Péoole dlans la lfléaHsélltion tm,Ie fe!l'1!ie <l1e tp8J))Ier powr Calcul oral du buJtï'pOur lequel~etle_ a été oréée. d .un coté, et Calcul écrit de 1l' autre. Sur le b~ de gaudhe figu~nt les noms P., inst. des eleves d':une di'Visi'On. De ,petits rec!angles mobdes avec ·leulf numéro vont los petits embarras à l'école JOU~ IJJlarnii ces nomts. Au débwt de l'eXel'ct?e L es~ 2me, _N, 4e. N donne Ie . Que~ est le regent qui n'en a jamais eprouve i(J·UJa1lld, en face de s·es élèves, il tPremrer la repcm&e 1il1Ste, les pions 3 et 4 permutent, N est 3e. A ta fin~ rchaouiil bas~,

prix!

----·--·----Educateurs ou Professeurs ?

G. ----

-

Nous ne pouvons résister au désir de soulig.uer un lait, que .1\1\'!. 'le Dr Paris, d~ Neuchâtel signœl.ait dernièreureut dans un dt.s cours prononcé à I'Ailila de t'Université de Zurich: il a trait à !orientation moderne de l'é cole dans certaines régions. Bien que les ·lignes qui sui:ven.t ne s'adressent pas Sl>écialemeul au Valais il peut ê!re ulile à 1if.re 1préventif du moins' de les m.édi1er chez nous. Voici dotlC un frag.rnent de c ~ 1 i~cou.rs: « . . . . L'école, de même, devient plus livresque qu'éd:UJC'a,(1"ice, oubliant que moré!Jlité, instnJdron et santé fonm:ent 1\.Lile trilogie indissolutble et qu'une ha.rmc,nie !parfaite d'oMt exister ,entre œs .trois grandiS IJ)findpes ,pédlagogigues. Les institut•eulis ne so!llg'ent !Pas aSsez qu'Hs ont cll·argoe d'âmes et de .cov,ps autant que d'esprits. Le 'Vieux et paternel magister .d'antan a mué ;par le ·régent, rpassé IJ)ar l'i'IlSilitutetllf J>Otlif devenir le 'Professewr, au gllia'IJ.Id détriment de •l 'édwcalion. Poulf 'fléaliser le •programme d'éduœtion scolaire en même temps que de 'P·rétPamtion na~ionlél'le de nos jeunes .gens, la f,amille, l'école doivent être ce ·qu'e:lùes ne sont !Plus, uiil foyer de mutu.alisme, d'émtvlation, d'e solidarité. de jwstice, de disciJpline, d'hygiène morale et n>hysique.

j ...


12 temps, le ,ptabrirOitisme est l'objet ·~)pédal caHon des seil'biments ·qllle l'on rait à l'éde .l a leçon, nous nous 'éliPIP'liquons à fai. éorit à côté des noms l'o~re :p.la- cole en veitlant, 'pour les dévelotP..per et re ·conlllaître er comprel1.1dlf-e ,à nos élèves ces cl un bearw io.ur l·e ma,1tre releve les l,e- régler, ·sur les di,verses manlfe.sta1 devoiifs e!liV'ers la ,patrie. Il s'agit leurs not~s. Nattllfellem:ent le 1possessem d U· ti;,ns d'e la s·ensitilité; c'~st encoœ cell~ ici sturtout d'es élèves d/I.IJ Cou.rs, mo·yen ne bonne rèponse indique la marche de la raison. de la consctenc:e mOirale er et diu Cou,r:s sutpérioor, :bien qu'a.u Cou·r s de ,l,a volonté. suivie. d' élémentaire le oor;ti.ment inné et déj à si Il ne suHit rp>a'3, en effiet, lPOUü ne 'P~r­ Prière à l'·un ou l' alllLre coHègue 1 elSvi'f du .p.atriotiSilile ait été .ouWvé ·d ans la de dtre saver le .procédé; 1preuît~êtr~ l:~dOtî)t e~a· ler œtte fois ,qrwe du lj)abr~otis..me, . l~f meswr.e qllli 'convient ·à de jewnes ent-il quand il aura colllstate 1 emubtio~ à l'enfant : Nous dev<ms auner not e fants. Avec des élèves ,polu•s ava,ncé3, il que son emploi èvei:He ,dlans ~e. :~reht \piatrie, Aime~-lé!- do·Il!c ~e tout ,.vofu"e est néces•saire de !!)oser elles bases, de ne monde des ·écoliers. Je ne 'V'eux evidem- cœur !» •P.ort1•r evett.\er en. lm u_n sennr:tent pLus s'· e n tenM à un en'thoiUJStiasme, qu'il ment pq.s le présenter comme La !perfec- vif e-t pro:fond, oa1patbl.e d' arnver un ,l ()Uif serait or. i mine:l de !I"ef.r:oidir, mais qu'il tion ea son genre; on peut t_rouver ~·· ju:squ'3JU' :sacrifice, H eBt enoo~e neoes.e~ montr1a:nt la partrie sou13 faut justifier co·re mreux. En le ·commwmqru~~· l~ sai,re de lui faire .comp,rènld'fe, a me:su1re son vtf'ai ioul!", c'es.t-à-dire, c<Jmme un~ n'ai d'2.1wtre but que de !fester f1dele ~ q.u'il avance en âge, 9ue l'amona- de .la insH.tu'tion rd'ivinre. analo·.mue à œlfe d~ ma devise: Aidons-nou1s :mrutu~e11et!!e~~, p:ttrie eSit fondé .en .ra1son sur les motifs la famille, bien q,Uie les Ji.en:s en soient l'union fera notr·e for ce et .f.av?nsera le.:; 1plus solides, dont le rplus ferme :st moins intimes, ce qui leulf donne l'arpaus·si les 1p,r'og)rès de notre dlere Jeunes- l'~obUcraHo· ru q.u1e la .toi movale, con[l~­ ·~rence d'être moiniS étroits. .O'oit, ia mantl·a ·loi natu.relle imünct~v~, en f~~t se va.la~sanm. f. F. vérité à éta'b.Ji.r qwe toute instiinu.tion diN de la Réd. N01u:s sou:suivons à .l a ,consd ence, et qu:e le l])at.nohsme, s 11 vine a IP•Ottllf rot d:e ,féaliser id-bas une est sincère. ne doit IJ)a·s s~ con!enter ~e .mission gol'DifieutSe à Dieu tendant au plei~ement à 1l'idée ·s.u(Q;lgérée, d~ so_u~ sen.tiÏntetllts, de souhaits, die déstrs, ~Js bon!heur Plfésent ~et Sl!ltf.to·ut au bonheur 'mett.œ alliX I.eclewrs de ·l'Eco!~ P!l"!wt~e q u'il rest tenu à l'action, s·eu1le l))feU've Irà venk et Hernel de l'homme. Une nades q111restio_ns a'Yan~ qrrelque, mteret 1Pe; de l'amo,wr. . d.agogique et d'inser·er les 'fetponses qu récusable '' tion1n'existe et n'a ·de vita.uté que ·P'O:llir Mais œ n'est •pas par des dl'S·C?Ulrs an vou<ka bien oou.:; transmettre. Nows s~péci:aux, ayant trait directrnnent a la accompliT le tplan providentiel dans lequ.el dle doit entrer, en ·conservant ·son en::ourageollJ3 même viv:ement le rper. maHère, ~qrue nous aJP.',f)i!'endron1s t?ut. ce.la caractère spécial, en f.ais1ant ilf·uctifier sonnel enseignant, les jeunes surtorut, à nos élèves. Le )patriotisme,. atn~l que à collabc'fer ainsi à nohie org•ane. O;t les dons IPI3il1ticruHer.s :d~nt ehle a été tous les autres devoi.~s essentiels ~~o­ douée. Ce catra.ctèPe, œs dons ·particuliers étclh.arn.g·e de vues et d'i?ées. ~e s~Matt sés à l'h'omme, ~'enseigne,. dans. ~n.e sont ce q.u'on a rup,pelé l'âme de la paavoil" que d'excellents ·resultats, dont le éducavion hi·en oomprise, soit ~X\Ph~I~etrie, qui anime .chooun des membres de moindr'e ·rœ Slelfait certainrement 'P'a~ ce- metllt, soit pl1tt'S ·souvenil erucore, lffilplictte la nation. et c'est IJ)Oll'f œla qu'ils forlui d'entr·etenir l'habitude de la ·redac- ment à tou1tes les leçons de .l a alasse et, Hon. SO'whaitons donc que ·les reponses nous' dirions volontier•s à tous !es insment tous enJS•ffillble rune gorande famille de ,frères, ayant mêmes 'S'etlltiments, mênous ar.rivent nombreuses; .nous n·ous tants d'Ul iour. C'es't une atmos;phere m~­ mes as•p·i!I"aHons, mêm_e façon die :pe'!l!Sie:r, emp.res,:.erons de ·les ~ccweirlHr avec tou'- lfale, ou mieux, divine, que l'enfant. dolt mêmes 'VOwloirs, mêmes· traditions, mête la discrétion. req.mse. reSJp~rer à t.ravers chacun des enseignemes ·sroruvenilrs, même ,patrimoi:ne à conments d:e l'éwle. H n'en est pas UJil, ~n server et à défendre. Toute 1la 1patrie est effet. .qui si l'o:n veut bien y IP'ren~e là; mais ce qt11'il ne 't a ut '])ars 1perdDe de L'éducation du patriotisme garde, ne' le raiPIP·eHe à l'i,dée de devoi·~S vue et- Qtui est ·essentiel de bien graver à remplil!" et ne lui en demontre la nedans l'âm'e dres enli1an1ts. c'est que la .paTous ·J.es enseignements de l'école p·eUr .oes:Sité. trie est d'institution divine, et qu'elle a, vent y ·contrihuer. L' amol\lll' de la ~~­ Voyons pluJI:ôt .p·oll'r le 'Patriotisme. sur terre, UJne mission S:U'fnaturelte à trie es.t une indi,nation na<twrelle et le[llLe patriotisme et l' enseif{nement de :rempli•r. Cette ha:S.e 'J)osée, e't la :patl"i·e time dll! cœur humain. Or, il es•t d'~rd~e la morale. - Noos ne sétpaa-.ons !])a& ·la étant, en outre, Tetpré2entée rrès exaclemavidentid qu'à ·dhacll'ne de nos Inclt- mora1le de .J'•ens,eignement 1'eltgieux, tout ment comme urne gorande famille, il :de.. ~atiom !P.rimiti'VeS corres1pond•ent d~ de. en nous conformant au ~progf!amme.. Au viendlra a.isé d 'en .déduire les odevo·Îir.S v.oiors itnJPOSés ·à l'homme tpa.r la 101 _mo- }o·ur donc ·où, d',arprè3 notre enupl01 du d'amou1r, de res•pect, de fidélité, de S'errale. Ce n'·est ·daruc 1pa's sewl•ement ·l'·edu-

de:s

l

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vice désinré11es-sé, ,Joy.aJ, actif et généreux, d~ dévou,ement jusqu'.au sacrifice, q:ue lUJi doit dhaown de ses membres•, sans e~Cf!pltion. Aillant ,plus loin, nous montrerons qu'·il y a des mo.vens. à l'infini de :rendre •serviœ à la (J>atrie; les enfants, dês ·qu'il& on~ l'âge de raison, ~?eU'vent et doivent, sans .a:ttendœ ,plu.s longtemps, hcnorer lem (pays ret travaiL !er pour lui. Des. e~empLes oonorets, IP'I'Îis dre •l'elllf tra'VIail s.co13!ire mettront cette v'rrH>é en hunière. Il ne s·era 1P'a's. moins facile :de faire saisir '<l!UJX .Plus g;rands élève:;, IJYO:Ul'q.woi la guerre, .qui est un si terrible flé!au., devient nécessaire et lég-itime q.Uiand il s'a,git de rdiéf.emdre. de sau·ver, d'a.Pr.acher des mains de ceux aux·q·ruels. il ne saurait é!Jp•pa.rtenir, un sol Q1ui, de tPM Di,eu, 31P!Partien't à un 1Petlip1e Jp·ou1r l'aœom!p.Jissement de ·ses d'es.binées. -Et ne ù}1(}yons 1P'as que ee soient là de•s idées trOJJJ élevées 'pour les enfan~s de nos: écoles.. •S'a.chons-les leur ')JTésenter avec simlpHcité, en donnant à n.os •palfoles l'intér·êlt qui 'Vient d'une con. \'ktion rprofO'nde, et ils s.aisi.Pont à mer. veille les vérités qu'eLLes renferment Nows ne ·saurions laire œuvre meiJleli'Ie qltl!e de Iewr inSipiTell' un ,patriotisme fortement éiiP!PUVé su'r .t a foi.

_____.. _______ ( .4. s1drre.)

Le travail manuel dans l'éducation intégrale En •0onsicférant ·d'un .point de V•U:e crénéral les maiière5 •communément en~i· g,nées darnrs nos écolres., l'on ViOÜ aisément q~'eHes se •ramènent à deux tyiJ)es l])fÎ.!.lCl,p'aJUX.

Les premières onf rp.oulf obüet le dévelot/)!pemenrt des q,tualités mora1e,s, inteHectU'elles . <Ct .phys~ques de l'enfant·, 1~ .connaissance3 acquises :P'etlllV'eiflt ,for.t bten n'être iamai:s immédiatement utiles, am•si 1l1a COilTIJPféhenlsi'on d:e leua- utilité n'a souvent !plas tpénétre dan3 le :pu-


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blk. L'.on dH: A qUJoi hon .que l'·e:n,fant sadbe tel 01u tel déltail ? à qu10i œla lui ·servira-t-H, daœ ,l"aveillr, de connaître exactement la date .d~wne f>.anaille, les dawSJes d'run,tr;a.~té o,u. 1-e nom d'un fleu!Ve de l' Amériqtre? ce n'eslt ,pas œl1a .qui ,lui ''JienmeUm de ~ragner son JPain. De ce nomlbre de ·coonadss,ances sont l'his... toi·re, la ·géo~r.ajpillire, en tant qu'elle s'élève au-dlessus de .La dielSICiirption des envil1onts immédiats de }.a 'localité; une ~rr.ande ,partie des ndtionis .arithmétiques, d'histoke naturelle, 'etc., ebc. D'autres 'connaiss.ru111oes, IP'l,u,s immédirutement tUitiles à l'itmf,ant, l'enrichis·sent d'eXJpériences, d'e notion q.ui l_rourveront pLus taro un emploi direct d:ants sa vie. Savoir éariœ une ·lettre, ~on.dre CQINectement à une q!Uiestion, 'calruler ce qllli 'IliOUIS Tevierut d'u,n marohé, sont des conn.arlssanoes élémentaires dont rPers:onne ne •sarwrait se lj)lasser. Oes deuoc catégories ont dUi reste: à nos y~euoc u1ne égale Î1IJtPO'l'tance. D' atUJcuns - qui dians 'l'ooautr!l"enoe ne voient guère IJ)'lus.liOin ·que le lboulr de leu,r nez - if)rétendent .qruf'i.l ne 'fau.rt enseigner à l''enfanit que œ oq.wi 1ud sem diœctement utile !Plws tar:d, les q!lllatre Tègles de l'ar:ithmétiqllœ, 'PM exeiiilple, mais non les :fra~ctions ordinaires, les règ·les de trois, de IPaa:iage ·et id'inbérêts, ce ·q~e . seu.1s queliQIU•e-s J.nrirvHég.iés ·éliUJI'{)nt ·le loisi! de faire. Mais œs édrwaatewns oublient que ces exencices :sornt Ulne e:x.aellerrte g:Ym~n.astiq·ue dévelotpJpa!llt Je jugement, le misomement, l'eswrrt d'ordre et de darté 'QIUJi sonlf: les q1UJalités IPrimor:cfi.a,tes de l'êbre :Pen:Siant. 'Les SUIP1ptrimer d:es pro.,g1rarnmes serait oréer une d·acune oonsidJétmble et fâdhellise au .point de we pédlagogiqwe. ID'un aiUJI!re côté, 'le sewl déveloprp.ernent des 1premières co1fliitlarsséliDJCes .coru.. duirai,t à ta aréaHon1 d~êt'fes ~héoriques, !Sadhant f,o·r t bien raisoil!fller: et ,pens·er, ·mais que la moind:œ ditffioulté 'pratique ef.fraier.ait et ll'ebUiterait. Ce sell"!ait ,tom-

ber en pleÎnl d'ans l'édruicatiron moyennâgeu:se dont le dhef d'œu.'V'fe, aw dire d!e. Rabelais, consistait «à sav<>ilf rociter son liv11e !PM •cœur, à rebollif-s ... Une synfuèse ha~rmQ\trieUJS•e des deuoc discit!Jilines indiquées s'impose dQn'C à Fédruoateur; eloie est néoessa.ire aUJ déve10fpp•ement intégral d!e ,l',eni~ant, il1!dispensable à la. creation d~.un être complet sachant rai~Sonner et agi,r. j'aqouter.ai qu'eUe :se fait tou1b n:atu:rellemoo:t dans nos leçons, 'Jrr✠à oertaines bréllllche-s qui pariidpent des deux disdplines. J'ai déjà ·nommé l'arithmêtiq'\le dont l'a ~coiiDaissanoe est ,obHgée chez tout être d'e sociétê, mais qui est édwc.atrice au ,p,lus !haut d'eg;ré de l'es:porit de r·ectitude, d'o:nd:re, d'·ob&elfVaJtion ·et die jugement. .Mai!S il est ooe atl~Vre leçon, bien ISQIU.vent ·conJSidréree 10omme -urn à-'côté négli~reable, 'q ui parlidpe à l'ell!Vi·ahle privi~ Jège d'arprporter à l'enftant et les coooraissa11100s !J)JMtiques qu'il emp·loiera à tous m<>ments !PLus tél!rd et ceUes théoriqu~es qui dévelqp!pent ·l'intelHgence et l'observation. Je veux ,pader .des travauoc manUJels, tels qru'ils sont ·enseignés dans l.es éooles de IJa Oharuoc-d,e-Fonds. 'Savoir IPlaruter wn <:~lou, mettre un tampon dal1l:S .un· mur, .11aaoommoder une ta!ble bnanh~nte, raménager en wn meuble ume, s.inJOIIll élég.arut, une caiS!Se d'emballage, foot tPéllf•tie des mullti,'J)l-es con~ uais:sél!nces, 'QIU!e doit pos!Sécler oo lhomme mwni de deUJX hras et qui doit tpou.vo1r s'en ser.vilr, Ces clwses-là sont surtow~ ,aii~)Jil"édées d.:miS les ménag;es modestes où oe!haque sou esi retouril!é iloilig.uemen·t aVIa:rut 's a dlé!p.ense. On IS'é(pangne ainsi la 'Pei'l1e d',a ller à towt moment ·c!her.ch~r l'OUVTier, J':ennui .(f';aHendlfe SOIUJVeJlt longtemps urne !f~ar.ahion <le 1petite importance, e~t œ qu~ n'est ,pas à dédaigner, wnJ ,peu de .cet ·arg>ent qu'<>n a tant de 1peine à ·gagner. Je ne com'])te ;pas 'POU!r ·rj:en le !Plaisir d'éliOoom;plir ... œuvre utile, de se seniir indtéJpendant. dans

une large meswre, des lh·ommes de mé, l'~n ou i'aUJtre membre du.IJ)'erson~~l entier. v.oul'Ok ·entrer, ·P·ou.r le Mais là n'est 'PélS.la seuJe utilité des 'S'e11[nant. Sans 1 ~ornent, dans cette disou-s•sion ni !Prétra'V'all.loc manure!Js. -L"enf>éllnt y rest mis n?n. ~as ·e~ prés!ellJc~ ~e .l'image de 1~ Lenidrre doroner dres 1couseils ·su.r l'emploi realite, mais die la reahre elle-même n de C·e noœyea.w ffia!llluel, nous no'us perdoit ~endre il~wtes Joes, f.o!fœs de son être ~ettoDG ~11111Plement di'témetb·e un vœu phys19ue et. mteU,eoturel 1pour.r ·résowcLre a •ce ~Ill~.&; c''est ·que des instr:udion.s c~ milrle rpeflioes _liJl'<liJ)'OJSitions que le m:a- !Plru:s dét~vHees swr- o}',em,ploi àe œt ouw~ent des tQ•UJtilog fait surrrglr: c-omment v.r~ge soient d()ooées au· ;personnel entemr .son mbot /POU~ le maximum d'ef- rseJ',I!illlant,_IPM ·la voie de ·confér·ences ou fet, comment meSII.l/tier un m()IToe3Ju· de ·au moyen de rla !P'resJse ;p&lag,Oigiqu~. S~·ns :dou·te, œ classique n'est p.as carton. s'a:ssurer d.e ·h~ Œ'eotitude des anSUJffJ!SJa.mt;nent '00111[!)ris de tous, car l'on flle~&. .II v.·a]J[P~nd ·l'~rdre ret d:a PJO!preté. 1 l~ !1lll1iU1Me et 1 exactitude. Son sens ax- ne wnço·1 t tp·as ·qwe, fliUdt de longs .t.raüsttque ~t aUJSsi dévei·Oipipé: le maître varŒX entrepriJS /P'M dies IPersoruηes fort s'at.tadhe a donner auoc ûhjebs qu'il con- com.fJ)éten!bes, il n'atteigne tPa3 entière~ fectionne wne ,fo'I"IIIle éléwanJre et oTigil11a- m~n:t J.e hu.t .'q we l'·on .s'est ,p,rcrposé. De œ? dilfedi~IIIS et de 'l'écha•nge de· le, to.ut 'en lfestant IP.l1atique, ume cou·leur ou wne combinaison de IC.OU'leurs atgrréa- v~u~s QU/1 'P.D'Ufif·aJ.t s'eru :suivre, Sllli1g-imie~t _œrt.amement d.es considérationiS, bles à l'œil. .d~s Idees, dont on 'POOII1vait pewt-êbre teTou~es œs q,oolités d'ord11e irntellectu·el et _moral existent p1UlS ou' moins dé- mr ccmprte dan's .wne fu,twre édition car ve]CJ!ppees dans J'esprit des enfants En- tou~e œrwwe, si oonne soir-elle, est '1perfechrbrle. N., inst. I, ~o:re tfaut-il cllrencher .à 1les tperfectioÏmer Il a '.Ies 'P'Oii.IJ&Ser ~au IPhtS !haui deg.ré possi~ - -------............~-- --·· 1! ble. C'est donc Ja tâche de tout ins.tf::ftu.. 11 t7.1H d':un ·~crwr:s. de 'bravauoc manuels. Et. Partie pratique s.ll ~ '!!'~flVIelllt, Il rporwrra s-e d:i-œ en toU!te s~ncenre: «Mon œuv.re n'a ,péliS tété vaine Un bon camarade ru. mes e'ffu.r:ts ~UfPenihts. J'ai 'C'herché à develqpfPer Irnteg:nat.ement l'eS!prit .et ·le 1. Sa conduite envers ses cam;u·arles à J'école .~t en 'l'~cré&li on. - 2. Ses rapports avec COoll;JIS des enfan~s qwi m'ont été confiés. -·~s ~ u.~;;r 1 curs . 3. Avantages d 'avoir de lis .en .ressentiront qwelq,u,e bien et t'abons camarades. vernr dira si i'ai trarv:ai1lé dans :le serriS l_e 'P·l~ fa~Vür~hle :a,u bUlb !Si éminemment Développement édu•caüf qrwe 1e me suJ/s 'PIOIPOSé. ,. Un 'bon cama'fade est, !POUr moi A. Monnard, inst. ?resqu·e c-omme wn frère. En classe ai~ -··----.,-ii__.IH....•-----1e, bes?in d'un comp·as, d',un .m~ay·on, dun hrv.re quek'Ontqrwe -d'ume é<~ue·r -e ' le. etc., H me ' les ;passe Siam '1 1 ' d ' ~'ne r~g se A propos d'une grammaire f~tre pntrr. Par c-ontre, s'il me voüit :héNous V'enons d'être ,d,Jtés, en V:alais ?Ita•nt en présence d'une qwestion emd:U'~e g:r~m~ke. c~actérisée !par u~ oarrassa!l'te, il •se ,g>arde hien. de .m'aie:spnt touJt ·a fait different de ceLui dans d~r. car tl me vendrait un ma~uv,aJs :ser~ Jequel étaient conçues. ses. devancières ~we. )a~yais il ne médi~ .d~ ip~r?onne; Cette nourveHe ,(!rammai'l'e so.ulève 'Pat~ ]~mal~ 1 dne '::funet d'tndl~.c:retwn. li ci par-ilà, d~ C!fÎrtiq.UfiS la. iP~t de , dk/daw~b· es S'.slents que s Il peut en . · 1en. 1 ne rpew~ 1J)as arr>prou-

de

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5 16

ver les ·fautes de ses 'camMadeJS, il les exows.e autant qu'il ~peut et les &liiP.P~rte: mm il dé&ire q.u?·on 'SI\llP!P"Orte 'les sten ~~s. sa manièœ de -pa~tl& et de ,s·~~ luer on reconnaît .en l.JU.Il une bon~e ~, cati;n une ,p.oJ.itesse sans. affecta~n ;'co,wl.a~ dieS quJalités ?!~· c~U!r. . '~ r~ê ti oo <:'est U'I11 tplaist·r : 1arnats 11 e ~ ~â~h~ bmyammtlnt; s~hl a ~e~ db~r,~.iQ!ns à faire il les f·att ave... Jcalm~ et val et loyal :sang-·fWl·'d . 11'est c·onvetllable . , d d ::1111- ses ieux. Il ·se donne ·beJatLcOU.!J e "'a~tt:>e' et ,..l,o. mo·wvement sans manque.r

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(ver solitaire). ché par un : ~' P:)~!!~i;ç: 1 coaJ a le • ~ct c~ tre a dit que Jean Le médecm, dll uneb ~~ch~s) attaquées. On avai·t 'les • brrunchcs • ( r · ' à trois • (vési" r u • bestgue · , . devra 1u1 pose 111. . Fi urez-vous qu caloire) suT ~a pollrme. ari esf re~té 24 heuavant de mourir, mon m . ) ~IM"ès avoir pris liturgie • (létha.rg•e '"'l'~ • ) I es en. • d bo tinue (atl!liscorbuh<Iue . dll « strop e u' ..,

* * est le manteau le DE:V,JNBTTE· --:- _Quel (Réponse au ,pn>p:ms chaud pour l htver? chain N°). * •-*

varéités

. Voyons, mon ~m•, A UN ·~ l ues coi1ps·E tgras? - La veuillez 1ne etier qu·e.q •l'huille? · ·la glycénne · · · · graisse .. . '· l'' '1 ces.t pas gras, puts• Qhl 1fTon·Sl>eUr, ll'lli e . qu'~n pewt mauger le vendredt. ~N

NOMBRE BIZARRE. - Un privilège as~ , · d t ~oui! le nombre 37' sez curieux est ce,ui on . bf t 3 chi'i'Ires en le. mllllt~pliant ~r~ ~ -~E~~~ mult4pliant semblables. 37 X - . muJI!i les de 3 successiV:emenl par les dtvers. ' posé des on aura toujours mt produ~t comp 222· 37 ITois mêmes chiUres: 37 X 6 X 9 - 333 etc. D·aulre ~rt si nou.s considéro.ns 1e n?m· bre 12 345 679,' composé des huitd [Jretm~:: h1f ' rr:is à la suite ·les oos es au c( rure~~ .Chilire B), •le lola! de ces ch_in~e~ sa. l lib e 37 et le nombre constdere, donne ·e non r ' , · 1 d 9 donne multi[Jilié par 9 ou pat" un mu~,ttp e emb,l bl . · és de cb1ftres se a es· des .prodml•s compas 1 12 345 679 12345679 9 = 111,111 >11 . . ' ·~ ' 1s' = 222)222)222. CUJrieux n'est-ce :pas.

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*• :k

* *QU'ON LE PARLE· LE FRANÇ~IS l~~te d'un hôpi•tal, une

Dans .la ~alle n enfant a ~e nez boulemme se .plal11Jt. que so ( u polype), un se-

-

•lui C'est urn av.an:ta,ge 'P·recteuoc d avo~r de. bons -caffita,r ad'es: en le~ur co~pag~te on est tprresque f·oncé d<e ~eveilijtr m~~­ l . calf l' extemJpole ootratne. e m 1~:~r.ai moi-même d'être tou,i·otllrs pon oamMade. ·

x

**maîtresse: S'i .le vou~' La

,

A ·L ECOLE . .t b'eau ks ca•rtes des demandai~ de faire~~ a a~ quelle carle com· cinq ·parhes du mo ' .p lit nolllveau: Par la menceriez-vous. - Un pe

. LA BOURSE PIEROUE. - Une personne qui a •p erdu sa bours•e ne peut se ~appel~~ d'une façon précise 'le .nomb~e de ptèces u' contenait. Elle saLt cepemlant q 1 fr · ciu'e'qe · d 100 q ulen <les com,p· · . elle en av ad moms e • ' ··, . t 't toutant 2 à 2 ou 3 à 3 ou 5 a 5, r~ en re~, at tiouns 1 ~t qu'en 'les comptant 7 â 7, J,.l ne;es~ait ~ien: Queble était la somme contenue ans

"' D's *1

donc papa, ques,·' BN f AM~LDE: - ,, ïi.ls d~s croisés. •œ que ça veut dtre: c'eS . . ceUX dont \es t t 1 déstgne ali1.Sl · Mon en an ' ot 1 baHus a.Ltlrclois contre la ancêtres se so:1 ' Porte. •

• 't. 1 v.>

.

* *

1 se plat· n•l de ol'existence des·

, 0 un1a·.

t demande .que ceux-Cl verbes • neu·lres •, e t . ts de montrer . 1 tarder con ram sotenl sa':s _p.us bandonnant leur n.eutraleu·r patnotisme. e-n a d. d 'dées il demande .. D 'l'e meure or re 1 ' ... ·hie. ans . . 1 5 verbes • auXI;J\taLres • que soient . examtucs e ·ent pas devenir ne pourra1 pour savOir s,.1 1s •

'vl'rbes • adiïs •.

* *l' ·

1 toul en -larmes. " Charlot revient de eco.e, . d nande sa •'y a-t-il mon enfant? •,UII el . . . - - Qu ' . oiTe régent qUI élaü SI marre·n. - Tu sats, n . 'Il t mort? t b1en? es . malade, et b ten· · · e . · -Mais non, il . . . va mteux.

don'C ce q we l'es a:>ou.dres cupriques ordi-

naires réalisaient l'Utsqu•ïd ·et elJe poorra avantageusemei1t les remplacer. Son emploi permettm en outre de ne :pas dis_ traire, !POIUT lelllf fab.ri,oation~ le .précieux sulfate si I1éœssai,re déjà à ki: ·fé1bricatïon des bouillies ~c~priq,ues pour les tr.aL tements liquides. La ;po,udre Dwpriqure ma1achiteus.e rontenant iu·squ'à 5 à 7 % de cuivre œétal, conti·endtra, -par suite de réactions .chimiques, qui s'opèrent en y a;outant !'acide sulfuri.que, 20 +28 % même de sulfate de cuivre. Ce -ser.a •CfJ)end!ant là un maximum et qui donner:ait oo produit exbr.aordinaireme!llt r·idJ.e. Comme cer.taines <:ouches de minerai ne contiennent q,ue 2,5 % de ouiv.re, ,J.e minimum e 'contenance a été ,gar>éhllti dans la utdre à 10 :% de sœHate de cwi<vre, ce i ·correSipond déljà à 'i:a tenewr maxiutm des rpoud!res offertes jusqu'ki dans le commerœ. Nos agorimHeWilS peuvent :acheter le uveau 1Pr-odl1lit en tou~e confiance. Sa réparation se .fait sous le contrôle et la ,g-amntie de la Station fédérale de chimie ag·ritco•le de La'!Jisanne. De IJ)lu·s en .p!Lus, les traitements d:es vignes aux po'llidres cutpriq.ues alternant ,aux traiteents liquides se sont montrés d'.une fi.cacité incontestaible co·ntre le mil·o'll! de la grappe. Il y a donc lieu de e ,pas .négliger ce moyen si im/p•oift.a!'lt e lfiQ<U!s assurer le !SIU<OCès dans .cette lutte amée .que nous devons entreprendre a.que année <:ontr·e le a-edoutéllble ;paa'sit<e. Il n'y .a donc i))'as de doute fP'OS.ble, et le viticuJteu.r valaiiS·a.n doit s'asdès mairu~erréllllt la poudre malaiteu~ nécessai,re à .Ja sautVegarde de s vignes. C'est un •JJ!fOduH vala·i san ui doit servir .au sol v;alaisan. ·servke oant. de Vitioultu:re, Wuilloud. -o-

er

Le prix d'une cascade Voici le !prix atUquel est IP'ayée à la

commune de VeMiayaz J..a ca;&cade de Pi-ssevaclbe. Tout d'abord Ulll'e somme de 600 fr. a été !pa~ à fin 1917 et saJns retou)r, c'-est-à-dire ,qu?e].le ife&ter.a aoqui'Se m~­ me si le proiet d'eXJp·loiteT la cascade était .abam:dunné; 15,000 fr. seront !Payés après homologation de la cowentio.n et 15,000 ·fil". à 'l'Quver,tUtre des travaux. Une redevance de 50 fr. sera V'eirsée à la commun:e chaque année I))Oillf dhaque dheval-fo.r·oe utilisé et IJ).f'()OOit IPM ·La cll'ttte, .avec un minimum prévu. de 4000 fr. :pa'f a.n. Le l!l!Ombre des ·dhev.aux-foTce sera déterminé à J'entrée d:es tutrbine3; 1me 11edevai1Jce annuelle de 20 ir. e3t as:S<urée •pencJiant la durée de la conœssion à dhamn des mén,a:geSt actuellement établiG dans l:a oommum. (·190 = fr 3800.) .Mais œtte .convention ne ·se.ra ·pas ra .. tifiée 'Par tl-e Gourvemement.

Le Carême Ce visHewr annwel a fait 'SOU ap.pa:rition le 13 féwjer, melicredi des Cendres·, .avec ~a cérémonie symbolique ·où l'Eglis•e nous II'aiJ)!pelle que n<Ytre conps est IPOUIS1sière, et q.l.lie la y;je rprésente est uniq.uement la '.P'félpa'fiatian de t.a ·vie future. Il nous im/pose .quta r.anJte jours de jeûne et de ·péni1tence afin de n()UIS .prêpare!f :dignement à la wrufession et à la commwnion rplélsca;le. Les -chrétiens n'ont 1Pé11S -tou;s la .possibilité de ·9l.IJP!Pifimer !PaT le jeûne un de letlifiS re,pas quotidiens; mai:s •tou.s sont obligés de Tér)J'arer lewrs f.aUJtes !Pail" l'expi,atiolill, et d'emp.êcher les fautes f,utures ,p ar l'es:wit de samifice et palf J.a fuite de3 ooca:siooo d!angeveuses. Acc~telf ij)la'tÏieanment les S<o.ulffranœs moo-a1es, .Jes dto,uŒeum JPh)'lsiques, les deuils et les tristesses; no!ll!s ,priver de quelque ,plaisi!r; :pu~ser dans natTe bouif-


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se, .au risque d'en sentir quelque ~êne, l))our les, œuvres de !Piété et de ·cllarité, tels sont les div•ers. moyens qui nou1s sont p•ro,posés pofl.lr •rec.ueillir les. ,fruits de .ce temps de salut. Le souvenk (les s-nuliifraTIIces de Jesus-Christ, dont J'anniV'ers:aire ·revienrt à la fin du Carême, est un énergique stimulant au renoncemeillt à nos péchés _et aux sacrifices impQisés !Piaf le devoir. Ce même Carême sera le devnier !JJOU'f un œrta~n nombre d'entœ nous qui, dans 'll'n an. à ,p'a'l"'eine- épiQ'que, au·ront r~ndu c·omtJ~te à Dieu de l'empiloi de leutr vie teP.fles.tre. Bropmon•s-nou's y par la :pénitence. Loi de l'abstinence D'a~près le •nouveau droit canon et en vertu d'un i'ndUJlt du Saint-Siège ·aocordé au diocèse de Sion le .J 6 octobre 1915, il est .permis de 'f'ai.re gra:s (sans en demander la .permi:s1sion à MM. les curés) tous ,}es joUJrs' de l'année excepté les suivants: 1. Les :vendredi:s. - 2 . Les meœredis du Ca,rême, ainsi q·ue le s'amedi sai:Qt av.anrt midi. - 3. Les mercredi's d'es Quatre-Temp$. - Les· virziles de Noël, de la Pentecôte. de l' Aos,somption et de la T·oussai,nt. Remarques. - 1. On :peut faire usage de la .graiSISe lj)OUT rplféparer les aliments, tourte l'année. · 2. On peUit ip!Tendre du bOtuillon, toute l'année, même ;piUisieurs fois par i·our. 3. En Céllfême, on iP'eut manger de la viande et du poisso!fl' au même rep•as, les joUtrs où il es:t lj)oermis de faire g-ras. · 4. L'us-age des œufs n'est plus interdit le mercredi des Ce111Jdres et le vendr·edi saint. 5. Lo·rsqu'oo jQiur •cons1aJcré au: jeûne ou à l'abstinence coïncide avec une fête chômée, t'oiblig-a.tion du jeûne ou de l'ahs:Hnence cesse. 6. Qwand H y a ·fo·i.re un joua d'abti.nence, •to·us les habitants de 'cette .parois·se et tous •ceux ·q,ui s'y rendent sont

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disJpensés de l'ab-sti-nence, mais œ.s dernieTs seulement au:s:si •longtemps. qu'ils sc trouvent swr .Je territoi.re de la rparoisse où la ·foilfe a Uieu. 7. 'La loi de l'ahstinenœ oblige tous ceux .qui ont sep•t ans aocoomplis. Ceux qui useront de la [permission de faire gms .compenseront cet adouds.sement par ooe aumône .pécuniaire en faveur des œu'Vlfles di01c-és•aines. A cet clfet, lline quête se·Pa faite, le 1er dimanche de CMême, dans tou.tes les églises .paroissiales. MM. ·les .curés .peuvent ga:rder la moitié de ioette .quête poua leurs œu!V'res. L'a,u•bre moitié sera envoyée, aoy:ant Pâques, à la Oh:ance1lerie épis. fOip•alle. -

Et !es p arents, sou:dain, se mon:trèrenr éfo1Htammen t ai,mables pour l'institutrice, recueillant avec admira·tion ses · moindres pa·

rotes-

Le maire du pay•s •vint Jui svumettre avec

dBb'ence un arrêté s.ur •la divagation des cfliens errants. Bie-ntô t, Mlle C put .reconnaître le gran:i des philanthmp:es. Chaque COUHier ·[1\.l;t IJlPOrla un Fot de .lettres exutfant 54 généro· si* bien connue. Q ue'] beau rôle à ']J'Tendre pour w1e dame de sa va•leur, sans dérangement et par voie de sou<>cri:piions! En'lin, ce furent ·les ,propositions de mariage. Q uatre-vingt-sept messieurs, dési•nrté- s, civil:s ou nliÎ:J,itaires, aspiraient à la 1111in de M lle C., dont ils avaient su-biterœnt décooJvert les méri•tes.

caur

Loi dn jeOne

Penda nt huit jours, lïnst·i1utriœ j·ugea fa'fOI"lbdement s-es contemporains. En pensant à ses éièves et aux ,philanthro· Jle', elle se disait: « En France, nous. avom tout de même bon cœur. • En pensant aUt maire, e!:le se disait: ,, En

La ipermission, de faire g-r:as -ne dis.pense pas du jeûne. Oethe obligation regat1d'e les fidèles d:D;J•UIÎs la vin;gt-et-unième •année accomplie i•u31qu:'à la soixantième commencée, s'ils n'en sont ;pas exemp~és IJ)OU:r des 'f.aisorns légitimes. L·e jeûne est obligatoire: 1. towt le Oarême, J.es dimanches exceptés; 2. les men-oredts, veilldiredis et samedis dres Qu1atre-tTemps; 3. les vigiles de Noël; de la Pentecôte, de l' As·~mtprtion et de la Tot~~S'Saint.

goit. •

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Jusqu'au .jour où elle eut connaissance d'Utne coupure de 1oumal qui circu1lait dans la commune et qui était a insi c.o nçue: «Mlle B .... . , institutrice à c ... ., vient ~ de gagner Je gros lot de 500,000 francs au » tirage du Crédit foncier. • Bn réa,li•té, H ne s'agissait pas d'e•!1e, et Mnle C. 'le fit savoir, et el'le perdit aus.s itôt 1a con~iauœ de ses compatriotes ; mais ses jeunes élèves y ont gagné 'WH~ his•toire qui va•u.t toutes les leçons de morale. 0000000

" Dédé est en lrain de cacher son po': ichinelle derrière un coHre à bois. - Qu'es.t-ce que tu fais ijà? 'lui demande sa mère. - Je perds mon polichinel'le, parce que je serai bien content quand je 'le retrouverai. 0000000

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Variétés LE BEAU REVE Dans u.n .vi !·l age de l'Au ver gne, une institutrice exerçait obsourémen_t 1la plus i·ngrate, la P'!us exténuante des professions. Mlle C. enseignant à de I]Jetites 1paysannes au. crân~ épais, la lecture, ol'écritUJre, l 'arithméti-q ue, Ja géographie et '1.1;11 tas d'autres choses. . Or, un jour, MHe C. eut une surprise: ses élèves lui apportèrent des Heurs, (ce n "é~ai pourtant pas la fête de l"'institutrice, n.i ce,Ye de 'la RépUiblique), des tlewrs, des œu~s, du sucre ou des pm.neaux, sui•vant •la ;prafession de Jeljrs parents.

France, nous avons tout de même du bon sens. » En .pensant aux prétendants, elle se disait: • En France, nou<> avons tout de même bou

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