No 10 l'Ecole primaire, 28 Février 1950

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28 Février 1950.

No 10.

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du Valais

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SOMMAIRE: COMMUNICATIONS DIVERSES: Examens d'admission aux Ecoles normales. -Pro InfiniWilllr- Avis. -Association des Maitres de gymnastique du Valais romand. - Communication aux institutrices du Valais romand. - Une première enquête. - PARTIE PEDAGOGIQUE: Aperçus modernes sur la timidité. - Des pauses en lecture. - Des programmes d'études et des manuels. - La flamme de l'école girardine. - Nos conférences de di.s trict. - PARTIE PRATIQUE: Centre d'intérêt. - La bicycle·tte. - Règles de la ·circulation. - Plan de 1eçon. Miettes pédagogiques. - Variétés.

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Examens d'admission aux Ecoles normales Les examens écrits en vue de l 'admission aux Ecoles Normales auront lieu le mucredi 15 mars 1950, à Martigny, au nouveau collège, à 8 h. 30, pour les aspirantes et les aspirants des distr icts de Martigny, Entremont, St-Ma.u rice, Monthey, à Sion, à 8 heures, à l'Ecole Normale des instituteurs, pour les candidates et les candidats des districts de Sierre, Sion, Hérens et Conthey. Le même jour, aux lieux et à l'heure indiqués plus haut auront lieu les examens pour les jeunes filles désirant se vouer à l'enseignement ménager. Les examens oraux auront lieu à Sion et les intéressés recevront les r enseignements utiles en temps voulu. Les inscriptions sont reçues au secrétariat du Département de l'Instruction publique jusqu'au 4 mars Hl50. Toute demande d 'admission doit être accompagnée des pièces suivantes: a) acte de naissance, b) livret scolaire, c) certificat de bonne conduite et d'aptitude établi par le président de l a commission scolaire ou par le président de la commune et le directeur de l'établissement où l'él ève s'est préparé;


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d) certütcat médical délivré par le médecin s;ola_ire sur formule spéciale fournie, sur demande, pa~ le secretariat du Département. NB. - Lors de leur inscription, les jeur:tes _filles vouct.J:ont bien spécifier la section choisie : enseignement ,p rimaire ou enseignement ménager. Sion, le 15 février 1950. Le Chef du Département de l'Instruction publique : Cyr. Pitteloud.

Pro Infirmis Pour donneT suite à une requ:êt•e die P ro infirmis qui désire conc·entrer ses elfforts sur +a jeunesse ·e t éveiUeT son intérêt pour ·c eux qui sont 1,es moins favoTisés par la vie, nous p1'ions les maîtl,es et 1naîtress-es d'éaole de bien vouloiT 1'éserve1· une 'leçon d'une heure pour par1er des infirmes aux é lèv·es . Cette leçon devrait se donner autant que possible quelques jours avant la v·e nte dJes caTtes qui aura li·en du 27 mars an 24 avdl. En vue de faciliter 1e travail des maîtres, nous publierom ci-après un plan de ·Leçon qui nous a oét:é T·emis pa1· ,P ro lnfirmis. Sicm, le 10 fèrt,ier 1950. Le Chef du Département de l'lns~ruction Publiq ue : Cyl'. Pitteloud.

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7. Hérémence, l.e jeudi 16 ·mars, à 14 h. A. Pitteloud 8. Plan-Contl!ey, 'le jeudi 16 mars, il 14 h. H. Bridy 9. Basse-Nendnz, 1e jeudi 16 mar s, à l4 h. R. Frossard 10. Leytron (éc0"1e), Je jeudi 16 mars, à 14 h . M. Boven 11. Saxon, le jeudi 16 mars, à 13. h . 30. L. Monnet 12. Fully, le jeud~ 16 mars, 1à 13 h. 30 . E. Bovier P. Curdy 13. Orsières, le jeudi 16 ma·rs, à 14 h. .P. Rausis 14. Châble, le jeudi 23 ma~·s, à 14 h. 15. Evionnnz, :le jeudi 23 mars, ù 14 h. · J. Vuignier 16. Troistorrents, 1e jeudi 23 mars, à 14 h. L . Monnet ·F. Vernay 17. Salvan, le jeudi 16 mars, à 13 h. 30 18. Vouvry, ·convocations personnelles P. Pignat Le Comité teechnique .

Communication aux Institutrices du Valais romand Chères coHègues, Vorus êtes ·c ordia:1ement pri'ées d ' assister le 12 mars ·p.ro~hain, <t 14 heures, à Sion - Ecole Norma'le à la ·c onférence que Mons·ieur ~e dumoine Viatte dO"nnera sous le titre :

Le Christ de Saint .lean. Le Comité.

flssociation des maîtres · de G-smnastique du \Jalais romand COURS REGIONAUX

Nos •cours Tégionaux de novembre ont été suivis par plus ùe 270 instituteurs .e t institutrices. De plus, nous avons consta~é avec ,p'Laisir que 'les cours pour institub·ices ont eu un plem . suocès. Nous vous félicitons cha'leureusement. Nous .esp-éTon.s que nos .c ours de 1nars rec()ntrerout le même aocuei1. Hs auTont Lieu aux dates sui.vantes : Direction: F. Houvin 1. Vissoie, le jeurdi 16 n1.a.r.s, à 13 h· 30 F. Bouvin 2. Lens, le jeudi 23 mm1s, à 13 h. 30 3. 4. 5. 6.

Moliens, 1e j.eudi 16 mar·s, à 13 h. 30 Grimisuat, le jeudj 23 mars, à 13 h . 30 Vernamiège, rre jeudi 16 marrs, ·à 14 h . La Sage, ·le jeudi 23 ma<rs, à 14 h.

P. Gla.ssey G. Roten

D. Pralong D. Pralong

CONFERENCE DU 12 MARS

Le Christ de saint .lean lnkod uchon: Apoca'lypse .chap. IV-V Le Pain : Evangi~le du 4ème dimanche de .Carême et du mercredi de la P en tecôte. L'Eau : Evan:gi3·e .du vendred i avantl.e 4ème dimanche de ·Carême. Le ,Parfum : Evang.ile du Lundi-Saint et du 3 mai Le Ve11be pôssédé: Dernier Evangi·l e de l1a messe et épître de l' f mma·cu1ée Conception.

lJ ne première enquête Le 1Personn el enseignant s ',i ntéresse-t- i'l à l'éllaboTation des livres .s colaires ? Si oui, les instituteurs et les i,ns<titutrkes qui utHisent dans leur classe ·Je . manuel d'aJ·ithmHique degré moyen et supérietu·,


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sont instamment priés de commundquer au plus lôt à ~1r J . Michelet, instituteur, à Champéry, If'~ réponses aux questiom suivantes: 1) Le livre actuel d'arithmétique degré moyen et supérieur. vous donne-t-i.:J. satisfaction? 2) Estimez-vous qu'une sünplification <iu manuel s'avère indispensable ? 3) Que pensez-vous d' une meilleure t'épattilion des matières d'enseignement ? 4) Y a-t-H lieu de le T'endre plus intuitif par des gra,phiques a~ppropriés ? 5) Doit-,on ,faire tme pat·t plus grande à .J'enseignement de la comptabi:Iité ? 6) Comment pouJTait-on le rendre plus pratique ? 7) Avez-vous des suggestions ù fol'muler ct lesque11les ? Un petit effort, <Chers collègues, il en vaul la peine. Un bon livre, c'est le meiHeur auxHiairc du maitre d'école, c'est l'in~­ trument aux .mains de l'artiste; p.lus il est paf'fait, p'h1s 1es services qu'on en ret.i~e sont profitables. . ....,. Vos désirs se.ront communiqués au comité de la S. V. E. qui ne manquera pas, d'en tenir compte. M.

PARTJ[E JPEDAGOGJ[QUE

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flperçus modernes sur la timidité Ce ·n 'est pas un suj-et nouveau. :\fais il m érite, ...pensons-nous. d'être repris, étudié sommairement -dans ses effets, et analysé dans ses -causes psychologiques les plus importantes. Car c'est toujours à ses causes qu'i'l faut revenir si 1'on veut comprendre la nature intime du tro uble, ses mécanismes d'action et les moyens aduellement employés .pour le combattre. Précisons qu'i.l sera parlé ioi -de timidité mO'J.·mde, <:' est-à-dire d'un phénomène qui, par 1'ampleur de ses effets et par son extension à toute la personnalité du sujet, dépasse les limites d'un trouble, tout passager d 'aiHeurs, que les .ciœonsbances où il sl' manifeste et les causes qui le provoquent, jus tifiera,ient. La timidité morbide ne peut j-amais être entièrement expliquée, en effet, par de<s mobiQes actuels, on :lorsque des tenta-

ti vc::; d'explication sont faites, ces tenta tives échoue nt, car elles heurt{!nl nécessairement à des inconnues. Qu ' un enfant, un adolescent ou même un adulte timide, mais intelligent et bien doué par ailleurs, demeure pétrifié d 'appréhension et se montre eiillpêtré dans ses moyens 1~1 où il pourrait briller, réussir, et même se disti,nguer, aucune raison c raisonnable ,, ne peut l'expliquer de façon satisfaisante. Il en est d e mf>mc de ce timide qui, après main(es lergivc:rsations et des va-et-\rient interminables, décidé enfin à francltir le seuil d'un magasin où il doit s' acheter quelque objet, est brusquement pris d ' un 5entimcnt d'angoisse et en plein « état <le lrac » y renonce à 'la dernière min~te, en éprouvant, du moin-'J dans l'imm~diat, un singulier senbiment de soulageemenf. On pourrait multiplier les exemp'les: qu'on songt• on particu'lier au ,problème du timide face ù ses examens - q u 'il rate très souvent - , à ses ol>'ligations .professionne1lcs, à sa vie effective et enfin, <p ourquoi ne pas le dire, face à une femme. Partout et toujours on se heurte ù une i.mpossibÎilité rntionne11e d 'interprétation. Le phénomène échappe à la compréhension tout court. C'est que pour saisir les mystérieuses relations qui rarltachent le trouble à ses causes. déterminantes, une -analyse approfondie du trouble est nécessaire. Cette analyse aboutit ù ce résulta( étrange, certes, que ces causes sont complètement ignorées du sujet, e1Jes lui sont inconsdentes. Tout se passe i-ci comme si le timide « était a.g i » (en fait, i'l l'est), pa:r des mobi1es qui échappent au contrôle de son esprit et de sa volonté. !le

Cette notion de Telation ·e ntre un ,p•h énomène donl le malade re.ssent parfois terri•b 1ement les effets, et les causes qui échappent à son « consdent » , est d'un grand intérêt. EHe expUque entre aulJ'eS :l' impuissance du timid-e à triompher par ses seuls moyens d 'un trouble qui le para1yse d.ans ses élans, ses inspir.at·iorus et ses attentes; e1·1e rend aussi intelligible la v.anité des efforts demandés à une volonté f01x:ément débile et débordée dans s es poss,ibiJités. On dit au timide de réagir, mais de réagir contre quoi ? Que peut-on .attendre d 'un effort, s' il n 'est pas dil·igé en vue d'atteindre une fin: celle d'écmier .J'~ine -causaŒe qui le détermine et le maintient. Les timides œnnaissent bien l'inanité de ·Jeur peine et aussi la mesm·e de leur impuissance, eux qui s'épuisent en une lutte harassante contre un symptôme qui les diminue, les limite dans leurs possibilités, les humilie ou les f-ait passer par des transes psychiques do-nt l a portée ne peut être soupçonnée par un sujet normaJ. Tout le monde connaît 1es manifestations les p1us importantes de la timidité et le pli qu'el·l e imprime au caractère et à la personna·lité des sujets. Tl es.t ~ertain qu'i1 y a des degrés à ces


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manifestations. Ehtl'e le timide qui à la moinda·e a:le1ie étale eu en bloc dans toutes les ci«:onstanoes de sa vie ·l a masse inerte ~e ses symptômes et le timide simplement gêné et rougeoyant. JI y a tous les degrés intermédiaiTes. Sans aller jusqu'aux déta!i.ls infimes du trouble, essayons de ~ondenser. ici ses traits dominants. lLe timjde est en généra'! lm etre •phys1quement engonoé, aux mouvements mides et djsharmonj.eux. On di:rait qu'à force d'étudier son attitude (eu réaUté il ne 'l'étudie .p as, elle ·l ui est imposée par sa timidité), il finit par verser dans une s'Orte de maniérisme pédant et d'affectation ca:Lculée. Dans une société dont les membres lui ·en imposent sans l"a•i•~on ,obj_echve le plus souv·ent, il est effacé, écrasé I>r~squt', et il redUit sa masse le plus possible afin de passer inaperçu. S'il est repris, inte11pellé, ou mêmE: gentiment mis à ~ontribution dans une conversation ou une di~ussion, ill n'est ,p Jus «luimême • ; i1 perd ses esprits, il rougit, fafoui'lle, a rti•CLl'le des bribes de ph.nas·es incompréhensibles. Dans c-ertains cas, il est atteint d'une sorte de surdité verbale, c'est-:à-dire ·que les mots la<; 1 phrases qui lui arrivent aux oreilles n'ont aucwn sens p récis pour lui. Le mal11eU'l" est que dans de telles cireonstances il e<;t impuissant à garder un silence qui ie sauverait peut-être da"> s:ituations qu'i~ abomine 'le plus : il est poussé à dire La première cbos,e qui 1ui passe par la tête, mû par un automatisme réactionnel plus fort que sa volonté. C'es.t seulement en fa.ce de 'hli-même que, morfondu, et malheureux, le timide reprendra le libre jeu dl' ses facultés. On conçoit que eet ébat de paralysie psycruque crmtribue il faiTe passer le timide, du moin5 dans certaines circonstauces, et dans certains milieux (éc01le, servi•oe miHtaire, ·etc.) pour lill sujet peu doué et somme toute assez stupide. Ma,is le timide, on le conçoit, prend sa revanohe dans u11 m:iJlieu et dans des cir~onstiances où ses complexes .d'infériorité, d 'insuffisance, etc. ne sont pas mis à oontri'bution. C'est notamment ],e cas lorsqu'il se trouve en !J.a société de ceux qu'H considère être ses égaux ou ses infé'l-ieurs, inteUectuellement ou affectivement parlant. Le limid.e donne alors •J.a pleine mesure, et au-delà <le ses moyens, et passe pour un être « extraordinairement • hri1lant. Nous avons donné un tableau très imparfait du timide habi-tuel : le timide ~ontra int et inhibé. Mais il y a lieu de dire quel~ ques mots d'un auh·e type de timide, un peu à l'opposé du pré'céd~t : il s'agit du timide « sur~ompensé ». Ce type de timide en 1mpose, ou plus exactement veut en imposer parr la · force. apparente de s?n as~UTance, un •ererta-in -cYillisme, le goût du paradoxe, des affJrmahons et des ju gements sans retour. Ce même

timide est souvent mordant, « s'écoute parler », a toujours raison, et veut toujouJ:S avoü- Le dernier mol. Son complexe d'infériorilé et d'indrinnité, le sentiment aigu de ses imperfections, le portent à .l a critique mauvaise de ses semb.'lables et plus particulièreme_nt de ceux qui, par leurs qualités morales, contrastent a~ec les tra1~s de son camctèr.e et de sa personnaüté. Ajoutons enfm que le tlmid·e « sm·compensé » est un gaffeur n froid et qtli, tout comme le timide effacé et pn:ssif, rumine dans le si'J.enoe de sa chamLn: ses bévues et ses imperfections. Disons à ce propos (c'est auss• là tm trait du -timide), qu'i'l est exceptionnel que nos timides l:estent longtemps sous les effets de leur hum.illiation. En hab•.les équilibristes, ils anuvent grâ·ce ù des jeux d'esprit dont ils ont Je 'secret à « neutral·ise:r » plus ou moins raip1dement !.es tnmces de leur meurtrissure narcissique. En parlant des manifestations de la timidHé, il y aurait lieu de souligner encore :la sensibilité ex-aspérée de$ timides, leur s u_sceptibHité, leur •b esoin éperdu de perfection et don~ leur orgue1_I, ·Jeur rechevche de l'approbation extérieure et de l'amom· « umversel », etc., etc. On con~~oit que tous ces sujets ne puissent pas être développés dans ~e cadre de ce journaL . , On considère en général la timidité comme un lrouble hereditaire. A l'observati~n, ~'hérédité ne joue qu'un rôle indind. Cc gue 1'enfant hérite n'est pas 'l e troub:Je lui·..même, mais un~ d is position à ~e ·c ontracter lorsque, ainsi que c'est presque tOUJOUTS le cas, :l e père ou la mère eux-mêmes timides appliquent à leur~ • enfants tm système éducatif qu'ils ont reçu de leurs parents et qUJ les a rendus timides. La diS'position nerveuse et l'éducation ne so-nt toutefois pa~ ~es seuls problèmes qui engendrent ·l a titmidi.té. Il y a encore les fadeurs phycholo·giques, de beaucoup l-es p1us impo·r tants. Ces facteurs a,g.issent' n on •pas tan.t p•ar La nocivité particuHère qu'ils peuvent présenter , que par 1e fait qu'il atteignent des sujets p;réd'Ï5posés, .sensàhliLités et partant vUln€rabiililté. A l'origine, '" 'est-à-dire tout au début de sa vie affec-tive, l'enfant, candidat à la timidité, n'est 1pas un tîn1ide, hien au ·conh'a~re. C'est souvent un enfant inte~Ji.gent, spontané, ct tJ"ès vif. Puis, sans raison apparente (du mo~ns ;pour ~.es p·all"ents), cet enfant devient de p:1~s en p~us effacé et craintif, se te1nit, :perd sa belle spontané1te. Quand on ana'Lyse cette modifiJcation œractérieTI.e de :J'enfant, on s.e rend ~ompte qu'j~ a été violemment blessé dan s sa susceptibilité di•s positionnellement: anormale. C'est ·c ette atteinte de l'amour-propre exa:spéré qui est une des origines d~s ·J?lus con;tantes de la timidité. Sous Jes effets de ·c e choc « narcissique », l enfant se sent àntimement diminué - sous-valorisé serait 'l e mot - , perd toute ·c onfiance en 1ui-même, se replie, e[ n'ose p1us s'affirrmer. C'est en définitive 1.a peœr de s'exposer à d'autres chocs de son :miDur-1propre exaspéré qui le mainti<enldra, inconsdem-


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ment le plus souvent, el par une sorte de mécanisme d'auto-déf~n­ se, da..!s sa timidité. Qu'est-ce qui peut atteindre de façon aussi brutale l'amourpropre exagéré de l'enfant? - On .comprend .comlbien il est diffioHe d'aborder ici le probllème. Qu'on nous permette de dire rapidement, sans aller au fond des .choses, que mille circonstances peuvent entrer en ligne de oompte: l'enfant, par exemple, est vivement rabroué par le père e n famiUe ou en s-ociété; il est témojgné un g11and rintérêt à ol'intelhlgence et au travail ·d'un frère, p1us jeune; il n'est pas donné à un geste, un sentiment, ou un t·ravai·l de !l'enfant l'impmiance qu'il aurait voulù qu'on 1ui porfe ; à tort ou à rai•s on, iJ. se sent seul, abandonné, délaissé, méprisé, etc., •e tc. Tous ceux •q ui sont plus ou moins famïliarisé.~ avec les .p roblèmes psychologiques de l'enfant savent l'importan-ce qui s'attache à ces quelques causes. Deux 1mots e1~fin sw· Œe b·aitement de la ~i mid>ité. De ce que nous venons de voir se dégage, nous .P.espéro'L1s, cette notion fondamenta'le qu'il est vain de traiter 1a timidité par la suggestion, la persuasion, l'exemple, et surtout pat· l ' une o u l' autre de .ce-. méthodes qui font appel au .caractère, à l 'énergie~ ou à la volont~ des sujets. Lorsque la timüdité est un 'P hénomène nerveux coru;titué, c'est l'à perdre son temps pou1· de maigres t'ésultats . La méthode de choix part de ce p11incipe, maintes et maintes fois Yérifié, que La timidité n 'existe jarrnais .chez le sujet tà l'état isolé • ct qu'el·l e accompagne un grand nombre d '.aufres troubles nerveux, le tout s'intéS~rant dans le ~Cadre d'une ma:ladie nerveust• constituée, une névrose oomme on dit. Le traitement doit viser à atteindre la névrose dans ~Son ensemble. On obtient .ce résultat en al·l ant à .la recherohe, grâce à une technique ana'lytique pm·tktùière, des causes pt,o.f.ondes, don.c .inconsdentes, de Qa maJadit•. La découverte de ces causes et lem· révé.1ation amènent la guérison des troubles grâce à des mécanismes psychologiques au sujet desque1s il ne nous est malheureusement pas possible dl• nons éteJlldTe. Dr Beno, Service médico pédagogiqul'.

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Des ·pauses en lecture Une des .conditions pour que la lecture à haute voix et en public soit réelle ment inteUi.g.ilile est qu'on y observt' convenablement les pauses. Or, ces pauses sont de deux sortes: les pauses.de ponctuation et ·les pauses de sens, appelés ordinairement petites pauses, coupures ou repos non ponctués. Nous n e nou s occuperons pas ici des pauses de ponctuation qu'en général on observe mieux, bien que très souve nt on néglige de faire sentiT les d iflférences qui existent pow· un même signe de ponctuation. Au sujet de .Ja :ponctuation, nous ferons simploment remarquer que kt virgule qui suil un term e monosyHahique, comme et, où, car, mais, qui, que, dont, etc., est un signe purement grammatical, mais n'exige aucun repos, si court soit-il. Dans la lecture, on en fait ·c omplètement abstraction. C'est assez plaisant d'entendre dire : un homme qui, une homme que, un hom me dont, etc. No us ne connaissons guère que l'homme-orchestre, qui se produit parfois daru certaines fêtes. L'obs-ervation correcte des pauses, grandes ou petites, réolame un e certaine dose d'intelligence et la connaiss·a nce assez app rofondie de l'analyse soit logique, soit grammaticale. Quelqu'un qui ignore L'analyse est un mauvais ·l ecteur; il nuit à la darté et à la compréhension des textes et fati.gue l·e s a.uditew·s. A q'école normale, les élèves•i nstituteurs ont été, nous semble-t-i•!, suffisamment exercés aux règles d'une bonne lecture . Néanmoi:ns nous penso{ls revenir a ujourd'hui sur certaines indications, .afin de rafraîchir p·lus d'une mémoi·r e, peut -êh·e, et engager les maîtres à obtenir qu'au moinsau degt'é supérieur les élèv·es observ·e nt m ieux Les pa uses réclamées par le sens. Le maître ·lui-même peut avoir quelquefois l'occas-ion de lire un texte à haute voix ·et en publ·i c ; i:J faul a lor.~ qu 'i·l se fasse comprendre facilement. Nous donnons ci-après une dizaine de ca:s de pauses de sens en les in<liquant dans les exemp·l es ,p ar un •p etit trait vertical. . Ces pauses doivent être extrêmement com'ies, à peine percephb1es, ressembler à une sorte de petite hésitation . 1) Après un sujet qui n'est pas un pronom et qu i a quelque longueur. Ex. La présence de ce témoin / impressionna l'inculpé. 2) Avant un comp'l. indirect ou circ. précédé d 'tlin compl. direct. Je comiiJ.uniquerai cette nouvelle / à vos ami.~. 3) Avant un comp'l. direct 1pl'éoédé d 'un LCompl. indirect. Je donnerai à votre frère / un con seil extrêmement utile. 4) Avan t u n p articipe p assé suivi d'un complément. Cet homm e a une conscience / chargée de plus d'un méfait.

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5) Après une inversion.

Demain 1 j'aul'(ti la visite de mon oncle. 6} Avant le premier terme d'une énumération. .le m'en plaindrai / à vos parents, ii IJOS ami.'>, ii tout fe monde . 7) Avant un pr0111om r elatif . Les fruits 1 que nous rrvons cueillis 1 sont bom. 8} A la ·p-lace d'un mot sous-entendu. Notre-Seigneur mourut sur une croix; le premier pape , érfalement. 9) Avant 1la conjonction et reliant deux propositions, lm·sque l·es sujets des deux pro,p ositions sont 'les mêmes. Vous viendrez me trouver 1et me ferez part de vos projets. (Si les sujets étaient différents, on mettrait lt.me vh;gule erutre ].es deux propositions, devant et . Ex. Vous viendrez me trouver. d je vous renseignera·i a~ors .) J.

Des programmes d'études et· des manuels De nos jours, on a ua1 peu !partout tendance d 'imposer à l'é· cole, même primaire, .J'étude de toutes sortes de branches et de donner à chacune de ces branches une étendue de pius en plus co~~sidér:able; on dirait qu'on veut faire des jeÙnes écoUers des êtres omniscients. Voilà pouTquoi on entend assez souvent des plaintes sur la s urchaJ'ge des programmes, surtout 'llà où les conditions de trav-ail ne sont .p as favoTables ; ·ce qui est le cas des éoo[iers ~ année SI001aire très OOIUrte e't où se renconti,ent phtsieurs divisions, parfois quatre ou cinq. Il y a souvent du V'rai dans ces plaintes; mais avant de con· damner les .p rogrammes, H faudrait d '.abord .l es lire, ensuite les interpréter et enfin les adapter -à la classe ou à Ja div·i sion à laquelle ils sont destinés. Or, les lit-on toujours, au moins au début de chaque anné e scolaire ? S'y reporte-t-on fréquemment au moment de la préparation journalièr:e ou hebdomadaire d e sa classe? J:es examine-t-on toujours à ·la lumière du bon sens, du s·ens pratJque? •Les .p rogmmmes représentent un maximum pour d'excellents élèves .placés dans 'les conditions de travail les p•l us favorables. Le p ersonnel ensei-gnant les reçoit tout prépa!rés- mais ni adaptés, ni détaillés. -c'est à .J'instituteur et à l'institutrice à distin.!ruer l'es• 1 t> s-e~tiel et ·1e secondaire, ce qui doit être pris et .ce qui doit être ~ISsé pour le plus grand :profit des élèves, en application du princ:tpe de Montaigne : « Peu mais bien ». A •l 'aide des pro-grammes offidels, les maitTes et les maîtresses établiront donc leurs .p.rogrnmm,es, qui différeront selon que les

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315-

élèves seront de l'un ou de l'autre sexe, qu'~ls habiteront la ville ou la •Ca.Illlpagne. Ces p rogrammes pourront même varier d'une année à l'autre dans le même milieu, suivant les d ifférences d'intelligence ou d'avancement d'enfants de même âge. Sui vre invariablement chaque rumée ·le mêm e programme risquerait soit de faire p erdre du temps à d·es élèves d'un niveau plus élevé que ceux de l'année p1~écédente, soit de décourager ceux qui seraient sensiblement plus faibles. De même qUie :l a quantite, -la qualité et le genre de nourriture corpore<l·le doivent répondre aux conditions ou à l'état des estomacs la nour rituTe intelJectneUe doit tenir -compte de rétat des cerv;~ux. . Il ne fa ut pas oublier que ·les pr.ogrammes sont fa-its .pou r ·Jes élèves, et non les élèves pour 1-es pro.g,r ammes. Ce que nous disons des programmes peut s'appliquer ausc;;.i aux mru1ucls scolai.res. Est-il nécessaire que le maître s'en fasse l'esclave, qu'il les suive page par page ? Les livres classiques sont simplement des guid es qui se laissent consu:ller, mais q u'on n'est pas obhgé d e suiv re, nous m~ dirons pas a·veug'J.ément, pu~s­ qu'i.l faut avoir les yeux bien ouverts, mais d'une maniè1·e h'Op moutonnière . Un examen altentif permet d 'y découvrir les défauts in.évitables de tous les liv-res classiques. Ils ont été écrits pour tous les élèves d'un même pays ou r égion; mais ils n'ont œrtain:ement pas ·été confedion nés spécialem ent pour terNe 'Classe ou teHe éook Ici enco;r·e il faut savoir dhoJs.ir 'ce qui convient. Quelqu'un disait un jour, et avec raison, que savok choisir, c'est savoà- enseigner. Passons à un autTe point, celui de la solidari-Lé en h·e les programm es des dlifférentes d.asses ou d.ivision<s d 'une école. Il est, en effe·t, nécessaire qu'il y ait :coordination dans ces progn\mmes, qui doivent servir •le s uns de pr·é.paration ou d'a•cheminement et les autres de continuation ou de paTachèvement. Sans cooTdination suffisante, il se ,produit des vides dangereu x, comme ceux que, dans l'atmosphère, rredoutenf les avions. Dans ~es éc(jles à un seul maître Ja •l iaison s'·é tablit facilement; mais i·l n 'en est pas toujours :de même là où ex·e·v eent plusoieuTs ·institutcurr s qui n'ont .pas toujours tous les m êmes vues, 'I.a. même a!Hur·e d'ensei,gnement, J,a même habileté pédagogique. · Un examen sérieux passé au débuf de c h aque année aux. élèves nouveaux, d es renseignements pri•s chez celui qui les a eus p.r écédemment p·euv·ent permettre au nouveau maib:e de ISe ·fixëf:. un progr!W.llme mieux adapté aux besoins des é:lèves qu'il v.i enl de recevoir. · Pour achever, nous dWons qu'un bon maîh·e reoommence chaque année son journal -de preparation de dasse, qu' i.I y ln-· troduit les modifications néaessaires et se garde de cette peste scdlaiTe qu'est la routine . J. 1


-316-

Ptrennis pœdagogia.

ua

flamme de l'école girardine

Après 19 a111s d 'aç·m vüé particullièrement féconde, le P _. Girard vit l'œuvre de sa vie renver'Sée par une tempête qu'avaient déchaînée des passions pa.rti:!anes. On reprochait à l'enseignement mutuel d'être contra•we à ~a religion et aux mœurs. Si le gmnd pédagogue fribourgeois •a ·introduit le mode mutuel., il ['a fait pal'ce qu,il y voyait le moyen op1portun de proourer les bienfaits de ·l 'éducation s1colaire ·à un grand nombre d'enfant'\ sans dispos·er du nombre suffisant de maîtres. Mais 1a caraclléristique, 'La note dominante de son enseign~­ ment, .l'fume de son œuv,re et coffiiUle la flamme de son école, c'était 'l 'union i1ntime rde l'instruction et de l'éducation. Les leçons doivent à la fois éclairer ij'inteNigence et échauffer le cœur des enfants pour les amener à ~a p1-atique du bien. Encore enfant, le P. Girard a reçu Î'empreinte profonde de réduca-Lion maternelle qui a su H:lumiMr .son esprit el lui faire aimer ce qui est bien. Il a conçu la vie sooJaire comme une continuation de 'l'existence fa:miJioale. Une profond~ impression de aa jeunesse est venue renforcer chez lui 1a ·convidion de son enfance. Pendalllit ses années d' études, il fut en proie à des di.fficuUés intérieures : sa raison et son cœur -se liv·r aient une lutte acharnée; ill n'arrivait 1pas à conci11er les inspirations de son âme affootueuse avec les enseignements d'une philosophie rationaliste et d'rune théo~o,gie .aride. Pour sortir de cette situation douloureus.e, . il se mH enfin à la lecture et à 1~a méditation de l'Evangi~·e où i~ trouva ~e remède à ses doutes, la divine image du Christ, d'ésonnais l'idéa~ vivan·t et ·c oncret de sa vie, l'étoi1e de son asœnsion 'Péd.agogique. Le P. Girard eut une occasion exceptionnelle de confesser sa foi en matière "icolaire lorsque Stapfer, miniJStre de 'l'instruction publique du gouvernement he'lvétique, demanda en 1799 aux hommes éclairés un plan d 'ooucat·i on. Le projet envoyé par le moine franciscain de Fribourg -contient comme Bes prémices théoriques de ses idées pédago-giques. H mssi•gne à l'institut qu'H s'agit de creer 'les trois objectifs suivants ; éclai.Ter les élèves sur IJ.es devoirs du citoyen, IJ.eur fournir :les moyens de remplir .ces devoirs et leur en inspirer.JI.a vdlonté. Barmi les moyens d'éducation, il nomme la conscience, ~a loi divine et d'une façon plus .p récise le christianisme dOIIlt une seuile maxime, dit-il, « est p'lus lumineuse !POUr lui et plus convailliCante que 'le ,pllus beau tr.aité de moiJ."a:le •. • A tous les tro~s degrés -de oulture, le P. Girard demande de former 'l e cœur de 'la jeunesse et <le ·l ui .ins'PÎl'el' l'amour du devoir.

317-

Dans son plan de •la première école ('c'est ainsi qu'il nomma l'école primaire), i'l dit : « Son but est de donner -à toute la jeunesse [·es éléments des connaissances les plus nécesos:aires à la vie et à l'état du citoyen d e l'Helvétie, de même que de furuner son cœur à la ve•·tu ». Plus loin, i1 insiste : « Le maître ne se ·bornera pas à ins truire, il veiWlera à la ·discipUne des mœurs, ~1 épiera 'l es passions naissantes des enf.ants et s'étudiera à l es ~~anger sous l'empire de la morale ». Comme curé de BePne où il réin~wdu1sit le culte catholiqué pour la ip·remière fo•is depui,g 'la réforme, 1·e P. Girard compta p'lus sm la •c harité et Ua pru!dence qhe sur les poiTémiquês qui servent souvent !t fortifier les oppositions. Ses leçons de catéchisme préludaient à ·celles qu'il fem p1us tard dans son éwle de Fribourg. C'est par l·a. restauration de .J'éducation popullaire dans son canton nata1 que 1e P. Girard aUait donner toute sa mesure. Pendant ·les 19 ans qu'il fut préfet des éCO'les de la vi:~le de Fribourg il réalisa la synthèse admirable de i'enseignement et de ·l a forma-t,ion mora1e. Il dit, dans un discours d:e 'l'année 1815 : « L'instituteur doit donc s'adresser au sentiment qui, seul, émeut et fait agil'. Mais encore, JPOUr ce1a, f•aut-i·l qu'il produise des pensées, sinon le sentiment se tait. No us ne ,pouvons al1er au cœur par 11ne autre voie. La 'l'ègle généra:Je est que nous agissons comme nous aimOŒ'lS, que noUIS aimons .comme nous sentons ef que nous sentons •COillllle nous pensons ». Les idées pédagogiques du P . Gira:1~d s·embiTent avo,i r trouvé leur expression la plus exa•c te dans 'son ouvra:ge rprincipall « De l'ens•eignement régulier de la ·l angue maternelle», destiné à servi r d'introduction au « Cours éducatif de ~angu,e maternelle ». On a reproché au pédagogue t~ribourgeo,is d'avoir placé ]a langue mateTIH:~He au centre de l'enseignement. C'est se m épr·endr·e sur le sens des mots. La 1·a ngue esf évidemment l'instrument priUJC'Ïpal rle la fOTmation,; J11aiÏs le P. Girard savait mieux que ses adver~aircs que Dieu est le centre ·de IJ.a vie s·colaire comme il est l'origin e et la fin de la vie humaie tout court. En tête de l'ouvrage cité, nous lisons l'idée directrice : « Les mobs pour la pensée; Les pensées pour le cœur et la vie , . Dans la préfa·c e de la deuxième édition en 1844, l'auteur dil rn pa rlant de 'l'enseignement de la ·l angue mateme'lle qu'i~ « cloU désormais scrv.i r tout entier à f01·mer ~'esprti.t et le cœur des élèrcs » . ·l.es pa roles suivantes de la préfra.c e semblent écrites pou·r notre fem ps : « Ces messieurs étaient oonvairi•c us ques nous viVi:ns ù une époque de transition où ~es lielllJS .antiques, dans les l'a.mi ll].e_r:; comme dans les états, se sont grandement relâchés et où


-

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il importe de donner de bonne heure aux enfants une profonde empreinte mora1e et religieuse, pour retremper ainS'i les générations n aissantes dans le seul élément d'ordre, de paix et de vie • _ La .même pensée est répétée plus ·lo in sous une autre forme : • Faites servir l'enseignement de la langue à .l a ouHure des jeunes esprits et ce11e-ci à l'ennoblissement du cœur • . La prinoipale partie de l'ouvrage du P. Girard est intitulée • De l'enseignement régulier de la langue, oonsidéré comme moyen de cultiver le cœur •; elle est à proprement parler un cours de fonnation morale et' religtieuse. La flamme qui brûl-a it dans ~es -écoles gh·a:rdines, 'la synthèse de l'instruction et de l'éducation, doit aussri illum inerr et réchauffer nos sai1es de dasses. C. G.

nos conférences de district ~

Il faul en pal'ler puisque l'époque où elles ont lieu habituellement est bientôt 1à et que tout prochainement les convocations vont être tpu'bliées. Je serais bien plutôt tenté de n'en rien diœ car, valent-eUes la peine qu'on sacrifie quelques instants en leur tl eur honneur? Je pense qu'il est tout de même bon d'exprimer une bonne fois son opinion sur ces -assises ann uelles du corps enseignant. Je le sais, on ne me demande pas mon oonsei•l; cepend-ant. je ne <:rains pas d'affirmer que dans la Jorme où elles sont organisées actuellement, ces conférences ne servent pas à grand' (.hose. Elles se·r vent parfois à des fins qui n'ont qu'un lointain rapport avec l'école. Je n 'en v-eux pour p1·eu v~e que 1-e fait s~gni­ fi.catif de leur date ~:égulièremenl avancée chaque quatre an'i. Dans ces conditions, il n'est pas douteux que le but qu 'elles se proposent Tisque fort de ne jamais être atteint. Le seul profit obtenu par ces « sorties aJDilu eUes • consistant uniquement d'ailleurs dans -la joie de retrouver quelques excellents camar-ades et de t i;nquer un verre avec eux. Il est vrai qu'on y a fait un bo'll repas, qu'on y entend de beaux discours, des Tcdites savoureuses. des illllprovis•aHons soignées, des tçasts de bel1le venue, des ch ants variés 1 Il y a aussi la eonférence proprement dite ,par une personnalité dont le choix dépend du D6partement, mais, le bénéfice retiré paT ces ,cause:ries est comme le temps qu'on leur consacre : réduit à sa plus simpùe expression. Et c'est dommage: Ce devrait pourtant être 1à le pivot de nos journées qu'on ne peut décemment appeler des journées d'~tudes. C0111séquence de t?ul cela : on prête ,Je ~Jane à la critique, on émou sse :J'intérêt au h_eu de le r.animer, on ne .r·eti:re enfin 'q u'un profit déri-soiT·e et ·poml en reklti-on avec les moyens ·m i·s ·en œuvJ'e. Urne ~é-fonne s'impose.

319-

Est-ce à dire qu'on doive abandonner ces 1~unions ? Ce n'est pas mon avis. Je pretends au contr•aiTe qu'il faut les maintenir en les dépouihl.ant de lern· earactère officiel, j'allais dire admi-nis-tra-tif, qui les fausse et 11es pa:r<a'lys·e eonsidémblement. Pour œ uvr er u~i:lcment, je verrais très volontiers, pour ma pru·t, nos ~conférences fix-ées un jeudi après- midi sous la présidence de M. l'Inspecteur. Des sujets concrets, - à tour de rôle l'enseignement de ch aque branche du progra!Illme, - seraient tmités en commun sous la direction de maîtres particulièrement qualifié'>, en l'oœurence les professeurs de l'Ecole normale. La discussion serait plus a-isée et plus faci-lement utili-sée pour notœ plus gL•and bien de ~ous et, partant, ~c~lui de nos class.e s. On objectera la diiHculté de se 11éunir la -demi-jouTnée. L'a i,gument n'est pas sérieux ·CaT n ous vivons au siècl-e des dép'l aoem ents ·rapides et puis, dans eharque district, nou-s ne sommes pas tell'ement éloigmés ·les uns des autres qu'il faille un jour ou même de ux pour nous rencontrer. Je n'ai certes pas la prétention d'imposer mon point de vue, mais la suggestion que je viens de formuler peut se soutenir et me pa'I1aît à même d'ap.porter à ·l a cause de l'enseignement un appui so-lide et .p eut-êt-r e •p as inutile. R. Frossard.

Un •uce• e&l't&iD Toua ut . .ur6 .par une unonce dan.

L'ËCOLE PRIMAIRE R~e

d• e.nnoncee':

PVBLICITAS, SICN

IMPRIMERIE A. 'BEEGER, SION Hl. No 2.20.28

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...,.

TOUS TRAVAUX D'IM PRE SS ION

= ....


321

PRATIQUE LANGUE fRANÇAISE Centre d'intérêt: LA BICYCLETTE Sur la route ~ta .Doute goudronnée je pédale Tout doux~ tourt doux, Sur la route bordée de frênes, Sous Je ciel frais du matin.

Sm

Enl!re les blés et .tes V'Ï·gnes, A ·l'ombre des frênes, je .p édale.

La troupe des automobi1es M' oblige à garder ma droite," Tout doux, tout doux.

n.

VOCABULAŒE

Le cyole, un tricycle,_ un vélo, une bi,cyclette, _une .motocyclette, un sidecar, une moto, le cadre1 les /foues,_ -le gut~on, l'a four<..he, Je frein, la sel1e, les rayons, l-e moyeu, .la Jante, une c~1ambre ~~ air, un ,p neu, 1a pédale, :Je pédalier, la chaîne, un cyc:l1ste, un coureur, un motocycliste, Je roulement à bialc-s, .Je chang-emen-t de vitesse, le Hmbr~e aver.tiss·eur, le garde-boue, •tc pi.gnon, les r es.sorts. ta magnéto, le phaœ, une bicyoLette de ·C~urse, u~~ bonne m~rque, ;la plaque, te numéro; rouler, péda'l er, grrmper, fane de la vrtesse, accéloér,er, crever un p-neu, tomber, prend·l"e ·l a plaque, un coureur. .l.:ne cmnse de côte.

m.

ORTHOGRAPHE

a) Prépara tion: s'en référ·er: au numéro 1. La bicyclette neuve

Martigny, •l e 2 fénier 1Y50. Mon cher CLa-ude, Imagine ma joie! Pour mes huit ans mon pa rrain vien t de m'offrir une bicyclette ! Je voudrais que tu .puis•ses la voiT. Son cadre est bleu vif, son guidon est nickelé ct ses poignées sont .e n caoutohouc. Son frein obéit à la nùnute, sa chaîne ne saute jamais.

Ses pneus sont très gros, ses roues S001l grandes, mais sa seiJe a été baissée pour que je puisse atteindre l<>s p édales. On re· montera la selle quand j'aUiïai grandi. Poturrais-tu venir jeudi ? Je te prêterais ma bicyclette. Nous nou.s amuserions bien d:ans les bois. Demande-le à tes pa-rents. Présente-•leur mon re!'ipectueux !!OU Venir. Louis. Je t'embrasse. Préparons nos vélos

Pend·a nt que papa ·graisse J.e bandem et vérifie les freins, je m'oooupe ù regonfler l-es pneus de mon petit vélo. Moon jeune frère rega.I'de :l'enveloppe qui .se tend à chaque .c oup de pompe. De sa petiite main, lil appuie dessrus; mais le caoutchouc, dur maintenant, résiste à tous ses efforts. Fermons la valve ~dors et .passons ù l'autre roue. Promenade en famille

La route os'.a.lllonge, b.o<.r!dée de haies fleuries. Mr et Mtme Darbellay péd·alent allègrement. Le tout petit René dort dans la remorque traînée paT son papa. Dans un fauteuil d 'osieT fixé sur 'le guidon de la bicyclette de sa maman, Denise est assise, les jambes pendantes. Olivier, très fier de sa bicyclette neuve, se penche su.r son .guidon et fait sonner son timbre. Loin, en avant, les <leux frères de Mr DaTbelJay rotùent très vite sur leur tandem. Une course cycliste

Bien avant l'heure préV11e, nous nous rangions le long de la bordure du trottoi·r et no-us penchions nos têtes, enbre les age-nb de .p olice, sur la chaussée à l•aquehle la •course imminente prêtait la beauté mystérieuse de .la piste. Les premiers arrivaient soudaiu en trombe, p1~oédés de silence et suivis de olameurs. Boueux et transis, ou bien suants et poussiéreux , les ba·d auds les jugeaient hideux; nous, nous savions déjà admirer le profil amaigri de fatigue, où l'œil, enfoncé dans ol'orbite, brille d'un rêve p-lus dur que ·l a pjus froide vo;lonté. And ré Ohey. A bicyclette

Bénin et Blondier rouLaient coude à coude. Comme ~1 y avait clair de lune, deux ombres très minces, très longues, précédaient les machines teLles que les deux oreilles du même fine. La côte était ardue. Chaque pédale, tour à tour, sembl•aH aussi résistante qu'une marche d'esca:lier. Elle cédait pourta.nt et les roues avançaient par saocades. La machine faisait front d'un côté, puis de l'autre comme une chèvre qui lutte contre un chien.... La côte était gra'Vie. (JCJlt mètres de piaine, puis ~e'i machines· partirent t'outes seules. Jul·es Romains.


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L'arrivée de la moto

,J

Dehors, dominant le hurl·ement du vent, une corne d'auto HVait .flésonné trois fois, bruyamment. l'ls t endirent l'oreille, ne perçurent 1)as le grincement de .Ja porte d'enti~ée, dont une rafal(· -couvrit la plainte. Mait tout de suite écl.a ta la pétarade d 'un moteur de motocyclette. Et le grondement augmenta. Quelqu'un entrait. tùa rumeur du moteur retentit une minute encore, da.ns la t;Our, ·e t s'éteignit brusquement, dans la d{!t<:Jnaüon cl"uri raté. Max.ime Van der Maersch. b) Exerdccs d'application : s'en référer au numéro t. IV. COMPOSITION FRANÇAISE La phrase - Le paragraphe - La rédaction

LES FRACTIONS

Dans chacun de ces problèmes cotnpte combien il y a : 1) de poteaux. en bout, 2) de '{>Oteaux droits 3) de poteaux. ·ooUJoh~s puis indlque en fractions proportion dans chaque cas : a) des poteaux droits, . 'b) des poteaux couchés.

ld

1) 2)

1. Formez des phrases avec •les mots du vocahulab-e.

2. Conjuguez les verbes du vocabulaire. 3· En un paragraphe racontez une chute à bicyclette. 4. RédactiQn. - Un beau tour à bi:cyolette. - Mes premiers essais à bicyclette. - Ma bicydette: de qui je l'ai reçue, depuis quand je l'ai, marque et parti,cular-ités, les avantages qu'elle me procure, soin que j'en ai. - L'invention de ·la bicyclett-e a rendu de grands service.s à ·l 'homme; montrez-les. Le code de La. route du cycli·ste. Une _imprudence; ses conséquences.

ua

3)

4) 5)

l_ Il= Ill:= 1111§ Il_ 1:::: Ill_ Il= 1--- Il:= Ill= lill_

'=

1~

Il§ Ill:: 1111= 11111_ Il= - 11111 == 111111§ 1111111§ FRAICTIONS

QueLle fraction ·du piquet est enfoncée dans chaqu-e cas?

bic~clette

C'est une machine simple qui rend bien des services, aussi bien à la campagne qu'à la vme. Comme son nom l'indique, ccHe machine i\ deux roues (cyoles) : la roue avant ·e st la Toue di't'ectdoe, et :la roue arr-ière est là Toue n1.otnke. Cette d e t•tüère obé i1t &le-même au mouvement imprimé par le cyclistP au pédalier, mouvement trans•mis par un~ chaîne. Transmission ûu mouvement. - lmagin.ous une roue dentl'e dont te rayon a 3ô om. c-t qui porte ôO dents. Cett-e roue, capab'lc de faire 20 tours par minute, commande une autre Toue qu.i portl' 40 dents. Celle-ci, à son tour, commande une troisième r oue qui .porte 20 dents et tou·r ne d:ans le sens de la p;rem.ière. Dans ses :W tours, la 1ère J'oue égrène 20 fois ôO dents ou 1200 dents; la 2mt> ·r ou e d.an:s te même temps égrènera aussi 1200 dents et comme elh!

~~~~1!_~1/VIIIIMIII!. VIII!. IIIIIIJIIII!J V/1/!J V//J, 'l'/1/!J~ ~ --- -- -- -- -- -- -- - - f-------~- - ­

·-------------- ---

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--

-- - - --------- - - -- ----- ---· -----------;--- --------------- - - ----- ~-- - ----- -- - - - - - -------------- _________ .__ ________--------- ---:- - -----..-- ---------

------- -- -- --- -- - - -~ - -- --


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p.,rte 40 dents, elle fera 1200 =--= 30 tour:.. Pendant le mê-nw LPmp-. 40 la 3ème rou(' fcpa 1200 = 6"0 tours. 20 Exercices. - 1. Le rayon de ·la roue A ayant ;;n cm ., calcule1 Je r·ayon des mues B etC.- R. : 25 om. et 12 cm. La 2ème roue, intermédiaire, peul être supprimée, ù condition qu'un trouve un autre moyen de liaison. Si les deux ro ues 1 ct :3 sont dentées, on emploie urne chaîne d nnt les maillions agrippent les dents des 1·oues. Si 1 ct 3 sont des poulies, on emploir une courro1e, ·c roisée ou ~1on. Transmission dans la bicyclette. - La ro n·c m·oL•·icc porte à son centre un pignon denté relié par une chaîne au pignon dentk du pédalier. Ce pédal·ier est formé de deux manivelles égales formant ce qu'on appelle un couple en mécani!;lue. Remarquons que le pignon de la roue arrière a un nombre dP dents plus petit que œlui du pignon du p édalier. Développement de la bicyclettf'. - Lorsque le cycliste donne 2 coups de péd3!le, le pédalier fait un tour complet. S' il a 60 dents, il fai1, dans oe tour, avancer l a chaîne de 60 mai t•lons ; le pignon anrière devra donc, lui aussi présenter 60 dents, d, s'il n'a que 20 dents, il fera 3 tours, a•lors que le pignon du pédailier n 'en aura fait qu'un. Il y aura par suite multiplication de la vitesse imprimée par le cycliste au p-édalier. Calculons le développement. Supposons, pour la roue molri· ce, un rayon de 0 m. 35. La circonférence mesme : 0 m. 35 X 2 X 3,141fi = 2 m. 19912 ou 2 2 111.20. Les 3 tout'S valenl clone 2 m . 2 X il = 0 m. HO; t•cil e~t ,}e cléveloppement .. H est évident qu'on ncut le diminuer ou l'augm enter. soit en augmentarn t,soit en diminuant le nombre des dPnts du pignon arrière, celui des dents du pignon avant restanl le mf-me. soit en changeant le diamètre de la r oue an-ière.

r

~~~

Ill

FRACTIONS

Quelle fraction de toute la longueur entre :

représent~

la distance

le 1er e t le 3ème poteaux le 1er el le 6ème poteaux le 2me el le 4ème poteaux le 3ème el le 7ème poteaux le -!ème et le Sème poteaux

1

1

1

1

2

3

1 4

5

6

7

:-l' 0 112 FRACTIONS

Suite page 326

GRAND CHOIX

ARMONIUMS neufs et occasions.

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l. Indique la hauteur de chaque colonne par rapport au ~o 1. 2. Indique la hauteur de chaque colorl!ne par rapport ù la co.Jonne pl'écédent·e. .'3 . 'Laquell'le est la 1/2, la(tuelle 1le 1J5; laqu elle le 1.10; laque'llc les ·3 5; laquellie 'les 4·110 de la première ?


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326-

Exercices. - 1. Un cy>eliste peut donner 2 ·coups de pédale par seconde sur une bicyclette dont la roue motrice a 0 m. 65 de. diamètre. Les 2 pignons ont respectivement 50 et 20 dents. Ca~l­ cu1ez ·la vitesse horaire du cycliste. R. : 18 kim. 369 (Remarquer que les 2 coups de pédaJe fonl faire l tour co•mplet au .pignon du pédalier). 2. Un cydUste fait 21 km: 6 à 'l'heure sur une bi'Cyrelclte dont .l a roue mofuioe a 70 om. de diamètre. Les pignons ont res.pectivement 60 et 25 dents. Combien donrne-t-i'l de coups de péda·le par minute ? · Soilution. - Le .cyCliste fait en 1 min.: 21600 m = 360 m. · 60 Or le dév-eloppement est 0 m. 7X3,1416X 60 = 5 m. 28 25

Le nombre de tours du pédalier est de 360•= 68 il:. 18 et cel;u:i des oou.ps de pédale 68,18

X 2=

N" 1i'l FRACTIONS

Que payera-t-on pour toute la •longueur, sachant qu 'on a payé: 1.

5 fr.

2.

9 fr.

~~.

12 fr.

4.

15 fr.

- - ' '-

32 fr.

5.

Que vaut le reste, sachamt que i·e tout valait : ......................................... 28 fr. ........................................ 1

5.20 136 c. 36 ou 137 par excès.

R?

Rt

1~...-=...~...-...-...-...-...-...-..-.~t~~o---.--.-...-...-...-...-...-...~... 1

Règles de la circulation

1

R? i= ........................ ... tiO fr .................. - .........

1. Toul cycle doit être pourvu d'un appareil avettisseu.r et d'un f·r ein sur roue arriène à .a:ction rapide et effkace. Dès la chut~ du jour, ille cy.cle doit être ID'Ul111Ï à ravant d'une lumièr·e blanche, non éblouissante, ·e t à 1'ar·r ière, d'un feu ou d' une len!Ji;l~e réfléch issant·e rouge ou orange. (LFA art. 29, RE art. 67, 68.) 2. En Sui.s se on ciJ'ICule à droite. :3. Lors·qu'il prend un virage à droite ou à gauche, ·l e cycliste indiquera son changement de direction suffisamment tôt en étendant le bTrns. Il prendra les virages à droite à la corde et les virage.<> à gauche, au large. 4. Le conducteur qui veut effectuer un déplaicement à gauche doit, si un véhicuJe vient au même instant en sens inverse. lui laisser la priorité de passage. ' 5. J•J est jnt·erd-it de dépasser aux cro i s~e de routes, aux passages à niveau et aux endroits où 1a vue est restreinte, etn particulier aux tournants. (LFT art. 26, 30.) f). Lorsqu'on circu'l e derrière un autre véhiocu1e, et, plus spécialement, den'~ière tm.vèhicuJe à moteur, on 'laissera une distance suffisante rpour qu'en oas d'arrêt rsuhit du premier véhicule. aucune collision ne puis•se .s e produire. 7. On ne doit transporter que des objets qui ne peuvent n i

Suite page 328

N" lH FRAC TIONS

1

2

J

sc.

IJ~~~ l. Q uelle fra·c tion du cané représente chacune des parties en noir ? 2. Que fa ut-il ajo ute r à chacu ne de ces parties pour avoir l'entier ?


-328 -

-

gêner 1a -conduite de la bicyclette, ni meUre en danger les autres usagers de ila route. 8. Lorsqu'ill!S circu'l ent .plusieun ensemble, les cy-clistes doivent rou'lm· J'lm derrière l'·autre à l'extrême bord de 'la chaussée. Loysque les conditions de la route et de la ci:rC'ula.Hon le permettent ains·i que sur •les ipÏSte!S cydLab'Les, i-ls S<;J'll-t autorisés à circuler deux de fmnt. (RE art. 70.) 11 est interdit de ilâcher le guidon ou les pédales. (RE art. 70.) 9. Il •e st interdit de prendre une seconde ,personne sur une bicyclette, ex.rception faite d'un opeti{ enfant si la bicydette •po~ sède un siège ~ son intention. • 1O. LOJ,squ 'un cycliste ·e st irrp.pll~qué dans un a.cciden L, il doit s'arrêter aussitôt, secouri·r l•a victime et aviser la pol:ioce.

329- -

FRACTIONS_. 1. Quelle fraction du tout rep·r ésentent les parties en noir ?

2. Que manque-t-il aux parties en noir pour égaler l'entier ?

Plan de leçon LES INFIRMES ET NOUS

Notes il l'usage des instituteurs et professeurs pour la prépw·ation d'une leçon sur les infirmes 11 ne •p eut être établi de leçon-type. C'est de l'intelliogooce et du bon sens pédagogique du maître que dépend la somme d'intéTêt manifestée par ·l es enfants ... La !leçon •Sera un entretien vivant, où les questions du maître provoquel'Ont les reactions de la classe. Il év•i tera les •considérations didactiques sur ce ·q u'il «faut fa-ire», ét ne ~ pas faire • , e.n fa<ce d'un infirm.e, ma·rs il dh,igera l:a conversation en faisant a.ppel au meillleur de Ja logique enfantine, et à son cœur sans pffi'Dlettre un étalage de sentimentailité facile. LI éliminera autant que possjb]e l-es réponses de certains ·q ui veulent se mettre en vedette, et qui racoriteront un mal de tête, ou un 'l'hume par exe-mple, avec une abondanœ de déta-ils égocentriques. Le maître encoura,g era les réeiols de ceux qui appŒ'lent des expériences P1 des réflexions Cûncernoant -le but du débat. Tout rce que 1dira Ile maître :dev·ra é'largir ·e t élever la conscience de ~·enfant, ou 'p'lutôt son éta-t de oonsdence, ce qui torut naturellement transfonnera son eomoportem·e nt envers les infinnô et .tes lui fera aimer.

DIRECTIVE: Partir de l'état de maiad~e occasionnelle, connu de la plupart des enfants. Faire découvrir l'état de dépendance ou d'impuissance où vous met la maladie, ou un accident léger. QuesSuite page 330

FRACTIONS

1. P.1ace paT o'f'drc de grandeur croissante les fraotions sui-

vantes:

4/8 3/14 519

3/8 7/14 4/9

6}8 5/14 3/9

5/8 11/14 8/9

2. Que faut-il ajouter pour avoir 1 '? :1 4,9 5/9 3,8 5t7

3/32 7/16

14'27 17{36

36/95 25/54

J 7/63 13/18

3. Ecris de 10 façons djfférentes : exemple : 1 = 2/2; 1 = 3/3. 1 =? 1 = '? =? 1 =? = ? =?

9/8 2/14 7/9 4,12 15/47 14!35

= ? -= ?

218 6/14 2/9

7/8 8114 1/9

8115 12128 22128

1 = ? 1 = ?


-330 -331 -

tions ·p rovoquant Ies déducüons des enfants : p.a.r ex,emple, COtll· ment faites-vous pour nouer vos Ja.cets de chauss ures lorsqu'un, deux doigts de votre main sont bandés ? Gomment f aites-vou<; pou·r avaler quand vos •glandes sont gonf,lées ? Gomment trouvez-vous l'objet -que vous cher,chez quand fé>t<~c tridté s'éteint brusquement? etc... ou a lor s : ... pa rtu· du _je u ... Coli.n-Maillai"d, Course a u sac, jambes iliées, etc. Faü·e déduire que ce handicap d'un momenl dans le jeu peut être celui de toute une v-ie : Infirmité. Connai-s sez-vous des infirmes? Que fer'Î.ez-vous à leur place? Quand vous en r-e n contrez, les regardez-vous ? vous Toetoumez-vous ? Pourquoi? - Si vous étiez jnfkme, qu'éprouveriez-vous si ou vous fixait, •si on se détournait après vous avoir croisé ? - N'é· prouvez-vous pas un sentiment de gêne qu-aJnd vou-s croyez que chacun vous 11egwde, ou se moque de vous, r.emarque ·le vête- . ment que votre mère vous a fait mettre et que vous ne trouvez pas élégant, ou trop raccommodé, d'une forme, d'une couleur peu usuellle, • rpas comme 'les autres» ? Insister par des exe mples nombreux, prov<Kfum· des commentaires et des réflexions personnelles. Donc pas de moquerie, pas de pitié. 'rraiter l'infirme comme un être sain. CeLa dévrEiloppe ·les quali.tés de l'enfant en bonne santé (patience, joie de faire oublier à son camarade infi·r me qu'il n'a pas les mêmes possibilités que lui). Car 'l'infhme ne pense pas tout :le temps à son .in.fimùté, d'·autant plus qu'il s'est adapté le plus pos-s ible à soo ét at , et n'exirge 1pas toujours d'avoir les privilèges d ·e s <autres. Faire rema rquer son couTage, ·s a patience. Notre conduite .enve'l's lui pe ut lui a ider ·b eaucoup. Inventer ·des jeux qu'on peul jouer avec lui. Beaucou1p d'histoires, d'exemples, et si 'les élèves sont capables, vu .l eur développement et ·leur âge, le ur frure rprendTe cons-cience qu'un ·infh,me fait partie de la ·ool'lectivité humaine, et

N° 117 RENDRE UNE FRACTION PLUS GRANDE

1/5 2/8

x x

2

?

3 5/18X 3 6/t7 X 2

?

2/8 4}6

x x

x x

?

4 1/4 2/7 3 3/19X 6

?

2/17 X 7 -

2

?

6 -

? ?

4/16 X 4 - ? 5/32 X 8 - ? 8/34X t7 = ?

?

9/32X 8

14/20X 5 8/16X 4

-

-

-

x

?

5 1/8 4/15X 2 -

?

?

=

4/25X 5 4/35 X 8

?

?

? ?

?

3/12 X 3 45/120Xt2 = 119/140X t4 =

?

12/60X IO =

?

?

?

?

N" 118 RENDRE UNE FRACTION PLUS PETITE

'2/3 :2 =

?

6/8 : 3 = 3 24/32 : 6 =? 3/7 :2

=

'?

4/8 : 2 = 9/16 : 3

=

55/90: 5

?

6/12 : 2 =

?

12/15 : 3 = ? 96/120 : 6 =?

=

4/12 : 3 =

'l

?

?

9/20 : 5 =?

13/23 : 2 = ? 24/38 : 3 = ? 14/20 : 7 = ? 7/12 : 6 = ?

Suite page 332

Plellerlé 1 Cie - Av. du Midi SI~N

FERS - QUINCAILLERIE ARTICLES DE MÉNAGE Calorifèt"es - Fourneaux-Potagers ARTICLES DE SPORT

6/20 : 4 =- ? 4/12 : 5 =? 3/36 : 5

=

?

15/18 :4 =? 3/14 5 =? 9/27 :3

=

'?

7/12 :4 =? 8/15 7= ? 14/125 : 15 = ?

9/15 : 6 = ? 2/3 7 = ? 8/37 : 21 =?


-

332-

-333-

qu'il y a sa place, souvent très utile, même indispensable; car il peut exePcer certaines fonctions, oocuper certains postes, pour lesqucls la présence de l'être en possession de toutes ses facultés n 'est pas absolument nécessaire, mais peut .au .contraire être utile ailleurs. Parler des usines où t'on emploie bcauc<mp d' infinne~ : en Amérique : Hem·i Ford ; en Angleterre, en Suis~-e : M. Cha·b oz. le Locle, etc. Vies des grands infirmes, qtii ont contribué à la marche sociale de l'humanité : Roosevelt, '"''est, le IJlÎOnnier des éclaireurs en Amérique, Helen Keller, etc. Les éclaireurs et éclaire uses malg1·é rtout, qui font des camps comme les enfants et jeunes gens nonnaux, etc. • Montrer l'importance d'un service soci,a:l de Pro Inf.iNnis, qui peut s'occuper des êtres infirmes, sOilita:i,r,cs, souvent incapables de remédier ,à leur infortune :par manque d'argent. Possibilités de lem· rendre ,Je oom·age de vivre, de ·les ·guérir ou d'amélioTer l•mr santé, de leur donner un moyen d 'exeDcer une activité, d'être indépendant. Pro Infirmis. Instituts spécialisés. Rééducation . Appi•enti.-.sages. AppareiLs de locomotion ou acoustique. :\1ai.<;ons d' accueil. Service social, etc. Aide. Participation par dons volontaires, même minimes (par exemple le sou de l'écolier). Carttes posta1es (Iles acœpter et les payer quand la poste vous les -apporte) . 1Pro Infirmis a besoin de vous. Aux aînés, parler des compensa tions (sublimation) dan<> l'état d 'infirme. Si un membre est paralysé, main, pied, 1'aulrl' se développe davantage ; si l'immobi'l ité est totale, l'esprit s'affine. s'élrurgil. L'infirme qui a accep té son état et jouit de la sécurilé de l'âme peut 1Ja ~communiquer '~tux bien portants .ct '1a fain rayonner au tour de lui. (L'enfant tJ·ouvm•a CC1'lainemen l des C'xemples, même · dam.s son entourage, et il nu ra pl' ut pt re Pemarqtié que l'infimne ne sc plaint pas, alors que lui...) · 1

~0

FRACTIONS

Converf,issez en expressions fractio1maires :

4 1/2 3 1/4 2 3/4 14 1/8 124 3/36 524 3/8 145 2/7

5 1/3 4 1/8 ~

5i8

24 3/8 172 4/35 632 3/5 ;i64 2/3

3 t /8 :3 1/3 6 5/7 56 2/5 64 3(14 43 12/25 486 5/18

2 116 2 1/7 8 3/4 15 3/9 32 4,9 436 5/18 364 3/8

4 1,'6 4 1/8 7 2/9 8 7/24 18 3/7 15 3/37 96 4/5

• 1

l\0 120

FRACTIONS

Extrayez les tmtiers :

1

miettes pédagogiques Ma.rimes ou principes de i\1. Lalanne, qui fut directeur du grand collège Stanislas, à Paris, et un pédayogue remnrqurrble : Stw s la piété ch ez les enfants, il n'y a point de vl:'rtu.

*** Pour ce qui a lTait ü la pié té. il fa ut être en urt ct h r>11; doue pas des exhortations ou des sermons prolongés ; mais lill <' pit>\(· arden te. Suite page 334

119

24/2 ao/5 24/12 35/5 16/4 36/9 60/30 20/5 90/3 14/7 24/3 36/3 144/12 160/4 96/12 255/5 945/5 342/2 639/9 848/4 966/6 Extrayez les entiem: 64/3 12/5 14/6 15/6 24/5 19/5 121/3 4:7/5 243/4 364/3 526/8 245/4 525/124632/433 396/15 4235/525

32/8 40/2 36/6 28/14 273/3 345/3 408/12 15/8 14/5 5251 /12 681/15 564/96 946/J 2

15/5 50/10 72/12 120/3 186/3 198/3 575 /5 34/6 33/5 432/6 464/12 864/12 737/16


-334-

335

~ .

La conservation de la chrasteté est un point si capital dans l'éducation mora:le qu'il n'est pas de défauts qu'on ne corrige .aisémenf, point de quaHtés dont on ne .p uisse espérer d'embellir un é'Iève, tant que la chasteté contient l'âme pure, libre et a•gréable à Dieu.

2

3

4

8

4

***

12

8

6

12

16

24

36

N° 121

FRACTIONS

Sin11pli.fications :

Le foyer domestique est le milieu Ie plus patfait, .Je p1us adap-

12

4

24

36

120

3

6

7

18

21

9

18

21

* **

24

36

4

En éducation, la contrainte a des effets nuisibles; il s'agit de lout obtenir par la persuas·i on, par l'acceptation libre de 1'efforl reconnu bon et uti·J.e.

8

12

20

12

32

40

24

5

25

30

***

45

60

40

20

60

75

80

125

60

36

44

96

45

62

40

72

88

120

75

130

150

té à. 'l'éducati<m.

• e~celle nce :

'Le prêtre est l'éducatew· par ments de père, un amour désintéressé.

il faut des senti-

C'est la plus dangereuse eJTeur qu'on puiSISe commettre eu éducation, de se persuader qu'on parviendra ù co~Tiger les enfants à fol'ce de punitions ou par la sévérité portée jusqu'à la cruauté.

***

60

240 480

90

--

75

3 x 9 x 8 x 15 x 10 - - - ·- - - 4 x .12 x 6 x 8 x 4

Les punitions doivent être rares et toujours réparab1es; notes, .pensums et retenues doivent suffire; donc ni 'ipTivations d'aliments, ni humil1ations publiques, encore . moins des châtiments COI1pOrels.

25

- -

360

15

-36

16

36

24

69

- -

-

N" 122 FRACTIONS

VARIËTËS Poésies qu'on peut faire apprendre au degré supérieur LE SOURIRE D'UNE MERE · (par Alfred Besse-Deslarze.s)

QueUe est la chose en cette vie, Qui vous parfume mieux [e cœur ? Est-ce un rêve de :poésie ? E'st-œ l·e ~·aurier du vainqueur? QueiJe est la ohose la .p1lus beLle, Qui vous fasse ' eroire au bonheur ? Est-ce Je nid de l'hiTondeJl.e, Est-œ le parfum de la f!Leur ? Sui•te .p age 336

Réduction au même dénominateur No 1 3/4 1/2 2/5 4/10 No 2 3/5 4/15 4/6 3/12 No 3 2/6 3/24 4/9 5/27 No 4 3/9 4/7 3/6 5/11 No 5 2/18 3/34 4/15 5/11 No 6 5/15 3/12 4/7 3/12 No 7 1/4 1/2 1/6 J/3 No 8 2/3 3/4 4/16 5/6 No 9 3/8 4/12 5/6 3/12 No 10 2/5 3/4 4/6 1/3 No 11 3/6 4/7 1/6 3/7 No 12 2/3 3/8 4/9 3/12 No 13 5/7 4/12 5/28 6/15

2/3 3/18

316

5/9

2/7

3121

4/9 8/13 15/25 1/12 1/12 3/4 3/8 2/8 4/15 3/27

3112 5/15 3118


-337-

-336-

BANQUE TROILLET MARTIGNY

Quel!le est tla chose la P'lus ~ouce~ . Que 'l'homme aime et que D1eu bemt.? Est-œ un nid caché dans •l a mousse, Ou l'oiseau caché dans son nid ?

Bagnes

QueUe ·e st ,} a chose la meilleure?_ De la gloire est-œ :le flambeau ? • Est-<ee ,J 'orgueil qui fai,t qu'on .p leure Sur un peu de pourpre ·e n qambeau ?

Livrets d'épargne et de dépôt à 3 mois. Certificats à 3 e~ 5 ans aux meilleures conditions du jour.

Ge n'est •p as 'la gloire éphémère, Ce n'est pas tl'orgueil triomphant, C'est le sourire d'une mère Sur J·e berceau de son enfant.

Leytron

Saxon

------

BIBLIOGRAPHIE

*** CINBMA . .:__ « 11 n'y a pas à l'heul"e actuelle, a pu dire le Pape Pie XI, de moyen plus efficaœ d'influencer les masses, que le ·c inéma ~ . . Bn 1936 selon une brochure de Danie l Parker, publtùt• atix éditions Ciné France, sur des fi,bms passés en France, on a relevé: 310 eX!emples de mew·tre, 104 vo~s à main armée, 79 délits de chantage, 43 délits d'iocendies volontaires, 14 délits d'·escroquerie, 642 cas de filouterie, 182 faux témoignages, 54 ·d étourrnements de mineurs, 192 cas d'adu-ltères féminins, 213 eas d'adultères masculins. Au total : 1933 ·c rimes ou délits. Or, sur les trois millions de specLatem's hebdoma~ai;re.o; , - :[. y a un mil'lion d'enfants et d'adolescent·s pou r lesquels 1 ecran 1 c'est la véri!Jé et ~a vie. A V 1 S

Le Growpement Erole et Sport organise une sortie ~ ski, ~~ dimanche 5 mars prochain, au 'C Ol des Gets (France) . Depart e oor de Martigny. Prix du voyage envJron 10 fr. -Pour inscription et rens.eignements, s'adresser à Mr Elie Bovier :professeur, Châteauneuf, tél-éphone 2 21 06.

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Orsières - Salvan

Le Comité.

Les ouvrages signalés ci-dessous peuvent être obtenus gratuitement en prêt à la Bibliothèque cantonale. Les cotes indiquées sont celles de la Bibliothèque cantonale. I. METAUX ET TRAVAUX SUR METAUX METALLE UND METALLBEARBEITUNG Les A p IP J. ica ti ons de l'wluminium dans l'industrie suisse d~ appareils et des machines. Ex,tr. de: Revue technique suisse de l'ex,portation. 1939, No 20. - 12 p. n. ch. fig. PB 354 BERNER, Georges-Albert. Notes pratiques pour l'horloger. 2e* éd. Praktische Notizen für den Uhrmacher. Bienne, Ch. Rohr, [1948] ; 8°, 267 P. fig. TA 8871 BOECKLE, O. und W. Bmuns. Lehrbuch für das Uhrmacherhandwerk. Bd. 1. Halle, W. Knapp, 1941; 8°, X + 248 S. Abb. Karte. TA 886Q BRUENlNG, Adolf. Die Schmiedeltlunst bis zum Ausgang des 18 . Jahrhunderts. 2. * Aufl. bearbeitet von Alfred Rohde-Hamburg. Leipzig, Klinkhardt & Biermann, 1922; 4°, 160 S. Abb: (Monogra,phien des Kwrstgewerbes. 3.) TB 931J DARCY, M. Pour le chaudronnier ... (2e éd.) PariiS, Dunod, 1941; 8°, X+175 p. fig. TA 865i Doc urne n ta t ion sur l'aluminium et ses aUiages. Chippis, S. A. pour l'dndustrie de l'aluminium, (1946- ); 4°. PB 368 D .o k u rn e n t a t i o n , über Aluminium und seine Legierungen. Chippis, Aluminium-Industrie A. G. , (1946- ) ; 4°. . PB 369


-

339 --,-

-338·e pour serruriers et branche s annexes. DONNER, Max. La tee h n o l o g 1 , . * e' d . Neucha"tel • 1946 ·' 4o' 4 t. en 1 vol. flg. pl. 2e TB 922

. is b'ldung des Mechanikers in der allgeDURST, Eroot. ~ile Beru.kaus(; • Aufl 32.-36. Taus.) Stuttgart, meineli Femmecharu · · · .. TA 8867 Franck.h, (1949); 8o, 295 S. Abb. Hlane. . [der] Aluminium-Industrie A. G. . Fors chu n g sa~ te 11 .u ~ g AIAG ( 1949 ). 4o 32 S. Abb. PB 357 Chippis/SchweiZ. Ch1pp1S, • ' ' .

L'~lm~ninium

am:~;: ~xt;.m;;~· E~:~

FROIDEVAUX, Henri. et ses progrès de leurs a.ppl•l catlons .pen~nt ~ ~ 1945. nomie, Périodique du Comptorr sut.Sse. o ,

8 p. n . ch. PB 351

fig. ) 15e mille. Léon Les étapes . de la métallurgie. (2e é~. GUILLET ' . . F 1948· go 126 p. fig. (Que saisParis, Presses Umv. de rance, ' ' N 344/96 je ? 96.) · d Fr aJ.l . · Paris Presses Umv. e anLes techniques de la mét urg.le .. ? ' N 344/134 . go 125 p. fig. (Que satJS-Je . 134.) ce, 1944 ' ' .. k .. hm ·c k mit besonderer B eruc HABERLANDT, Michael. yolkersc u ' w· und Leipzig, sichtigung des metallischen 4;chmuc~;ss. 10;e;af. TB 946 Gerlach & Wiedling, (1906); -quer, . . . Aluminiumgiesserel. SA . . . d IRMANN, Roland. Flussmittel m er g S Abb Tab. PB 346 Technische Rundschau. 1947, Nr. 36. . . 'ed . am B au - Masse Alb ht Oskar. Altes Sch ml ee!Sen ·... KEIDEL, rec . 1 H dwerkskunst. Wien, Phonlx Verl., und Formgebung rn a ter ,an TA g864 1947; go, 64 S. Taf. . , étaux légers dans la construction suisse d ~u­ KOENIG, Max. Les S A pour l'industrie de l'aluminium, Chlptocars. [Ed. P~ ~) A.lA.G ( 194 g)· 40 20 p. fig. tables. PB 353 ;pis/Suisse. (Chl.pplS • · • ' ' p . p esses Univ de France, 1949; LEHR, Geor.g es. L es mote~r~. arlS, r . N 344/316 go 135 p. fig. (Que sMS-Je? 316.) . ' das S chlosserha.ndwerk. Kurze Einführun.g rn Le h rb e h e 1 f für isberecbnung. Hrg. von der W iener die Facb~unde u2ndA P~e Wien Oesterreichischer Gewerbeverl., Schlossermnung. · u · · ' TA g883 1948; 8o, g3 S . Abb. Tab. . . Das Fachzeicbn.en des Ubrmachers. - Em LeltLINNARTZ, C. Josef. . t . ht an Fortbildungsschulen.. . 6. faden für den ZelChenun errlc TA 886g Auf.l. Halle, W. Knapp, 193g; 8o, 93 S. Abb. KF dans les machines-ourtils. Zürich, SKF, Les R 0 u 1 e rn e n t s S PB 381 , [ 1947]; 4o, 51 p. fig. tables. Ed. par • ~s Du métier de mouleur-fondeur. SCHAER, Char (Z" · h Impr M . .Tl.èche, l' Assoc. des Fonderies de :fer suisses. urLC ' . PA 4002 Ht46 ); go, 63 p. pl. fig_.

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SIEVERT, Hermann. Leitfaden für die Uhrmach€r1ehre. - 13.* AufL bearbeitet von M. Loeske. Berlin, Strau-ss & Vetter, 1931; 8°, VIII+ 399 S. Abb. Tab. TA 8872 SKF - Lager in Werkzeugmaschinen. [Zürich, SKF, 1947]; 4°, 47 S. Tab. Abb. PB 380 SUBES, Raymond. Ferronnerie moderne. Paris, Ed. Vincent & Fréal, [ca 1937]; 4°, 23 p. + 96 pl. TB 923 WEISS, Eugène-H. G uide prat ique du chaudronnier. Paris, Garnier, 1929; 8°, VI + 217 p. fig, tables. T A 8674 WIESENDANGER, G . Un demi-siècle d'.automobile . [Avec la coLlaboration de] Max Wôhnlich, André Bee rli et Alber.t Schmid. L ausanne, Impr. Vaudoise, (1949); 4°, 135 p. :liig. tables. TB 928 ZEERLEDER, Alfred von. Der moderne Letchtmetall-Formguss. SA : Berg- und Hüttenmiinnische Monatshefte. J g. 93 , 1948, H. 8/11, S. 199-204. Abb. T a b. PB 345 fi. BOIS ET TRAVAUX SUR BOIS HOLZ UND BOLZBEARBERUNG

B RUNSCHWILER, Josef. D ie Werkstattlehre des Schreines. Zürich, V.erban d Sch'weiz. Schreiitermeister un:d Môbelfabrikanten (VSSM), 1948; 8°, 220 S. Abb. TA 8863 und Carl Glinz. Das Fach-Zeichnen im Schreiner-Gewerbe: (2. Aufl. ) Zür.ich, VSSM,Verl., 1949; 4°, 443 S. Abb. PHine. TB 943 lt'E HR, Emmanuel. Frohes Schaffen mit Holz. - 72 Beispiele durch Fotos und Text erHiutert ... Erlenbach-Zürich, E. Rentsch, (1948); 8°, 64 S. Abb. TA 8855 GRAND, François. Traité de technologie à l'usage des menuisiel\S et ébénistes et autres .professions du bois. Lausanne, Fédération Romande des 1\-Iaîtres-m enuisiers, ébénistes, e tc. [1949]; 4u, 174 p. fig. TB 915 HEURTEMATTE, Jacques. Cours de technologie du bois à l'usage des élèves de 2e année des écoles de l'enseigneme nt technique. T. 2. 14e éd. Pa.ris, Delagrave, 1946; 4o, 96 p. fig. PB 324 LÉRCH, Ernst. Maschinelle Holzbearbeitung im Schreinergewerbe.' - Hilfs- und L ehrbuch für Schreinerrileister und Hol~bearbei­ tungsmaschinisten. Züricb, VSSM-Vel'll., 1948; 8°, 187 S . Abb. Taf. TA 8862 LEUTHARD, Josef. Der Massivmôbelbau im Schweizer Handwerk•schaffen. Adliswil-Zürich, A . N. Ferra!l"i, ( 1948) ; 4°,-216 S. Abb. T a.f. Plane. TB 93~ MAGNE , Henri-Marcel. Décor du mobilier: Meubles et sièges. P a ris, Renoual'd & H . Laurens, 1928; 8°, 244 p. fig. (L'art appliqué aux métiers. 10. ) N 398/10 MUENGER, H ans. Der Wegweiser füi Holzbearbeitung. - Lehrbuch für die lnstandstellung der Werkzeuge und für die Ausführung kleinerer Reparat.iiren _und Gegenstand.e im B auem.betriebe:' 2. * Au.f.l. Frauenfeld, Huber, (1948); go, 105 S. Abb. · TA 3877


340REINHARD, Ernst. Unser Holz. Sein Wert und seine Bedeutung in der Schweiz. Volk.!!wirtschaft. Bern, Basel, Rickenbach,Olten, Illionverl., ( 1942); 4", 436 S. Taf. Abb. (LandschaŒten und Bauten. 2.) NB 374/2 SPANN.{\GEL, Fritz. Da·s Drechslerwerk. Ein Fachbuch für Dreohsler, Lehrer und Architekten.. . 2. Aufl. Ravensburg, O. Maier, ( 1948); 4", 319 S. Abb. TB 951 Gedrechselte Gerate. - Mit einer Einführung in die K:ulturgeschÏ!chte des Drechslerhandwerks. Ravensburg, O. Maier, (1941); 4°, 64 S. Abb. TB 952 Der jun.ge Schreiner. Ein klleines Fachbuch für Handwerk und Schule auch für Liebhaber der schonen Schreinerei. 2. Aufl. Ravensburg, O. 1\/Laier, (1948); 8°, 131 S. Abb. TA 8878 WAGNER, Arthur. Lehrbuch für Zimmer. Fachkunde una Fachrechnen. Versch. Aufl.. Hannover, Janecke, 1949; 8°, 3 T. in 1 Bd. Abb. (Für Beru:tsschule und Praxis. Fachbuch für BauholzgewerbHche Berufe. Bd 12-14.) TA 8879 Ill. CONSTRUCTIQN- BAUWESEN Schweizerische Ba -uze i tu n g. Wochenschrift für Architektur. Ingenieurwesen, Maschinentechnik. Revue polytechnique suisse. T. 1- . Zürkh, 1883- ; 4°. NB 409 B EHRENS, Herman·n. Berechnung, Bau und Betrieb der Schornsteine für Héizungs- und Wirtschaftsbetriebe .. . Halle, C. Marhold, 1947; 4°, VIII+181 S. Abb. Tab. TB 948 B u 11 e t i n technique de •l a SuisSè Romande. - Organe de la Soc. suisse des ing. et architectes, des Soc. vaudoise et genevoise des ing. et aŒ'Chitectes, de l'Associati.on des a.noiens élèves de l'Erole polytechn. de l'Univ. de Lausalllne .. . Année 75, No. 6- . Lausanne, 1949- ; 4°. • NB 410 GRAF, Otto. Die Baustoffe: ihre Eigenschaften und ihre Beurteilung. Stuttgart. K. Wittwer, 1947; 8°, XII+191 S. Abb. Taf. TA 8853 GRANDCHAMP, Charles. Aide-mémoire .p ratique pour artisans en chauffage et sanitaire. Pully-Lausanne, lmpr. de Pully, 1940; 4", 255 p. f,ig. tables. TB 927 GRUEN, Wolfgang. Beton, rkhtig und gut! -Kleine Baustoffkunde für Theorie und Praxis. Düsseldor1-Lohausen, Werner-Verl., Ül48; 8", 134 S. Abb. Taf. TA 8870 HESS, Friedrich. Konstruktion und Form im Bauen. ~- * Aufl. (6.-8. Taus.) Stuttgart, J. Hoffmann, _(1946) ; 4", XII + 436 S. PHine. TB 941t KNOELL und Otto Frkk. ;Baukonstruktionslehre. - T. 2: Holzbau. ·· St uttgart, E. Klett, 1948; 8°, VI+25.7 S . Abb . Plane. TA 8854

-341LEMPP, Rudolf. Das Ba-uwerk. De:r Rohbau. - Eine Einführung in die handwerkUchen Grundlagen des Bauens für Bau-ingenieure und Ar.chitekten. 2. Aufl. Stuttgart, K. Wittwer, 1947; 4°, 181 S . Abb. T-af. Plane. TB 947 LUEMMEN, Wilhelm und Wilhelm Korth. Arbeitskun de für Bauhandwerker. Essen , W . Gira.rdet, ( 1948); 8°, 112 S. Abb. (Fachbücher für Schule und Beruf.) TA 8850 Baustoffkunde für das Baugewerbe. 2. Atûl. Essen, W. Girardet, 1948 ; 8°, 128 S . Abb. Tab. (Fachbücher für Schule und Beruf. ) TA 8851 Der Maure r 1 eh r 1 in g. RaMonelle Lehr.lings-Ausbildung. [Hrg. vom] Schweizer.Baumeister-Ver band. Reglement für den Anlernkurs. Zürich, Buchd r. Z fu~cher Volkszeitung, o. J .; 8", IX +68 S. Albb. Tab. PA 4003 SCHNECK, Ado1f G. Fenster aus Holz und Metall. Konstruktion und Maueoo.nschlag... 4. Aufl. S tuttgart, J . Hoffman n, (1942); 4°, XII + 145 S. Abb. (Die Baue.l emente. Bd. 1.) TB 944 Türen aus Holz u nd Metal-1. Konstruktion und Maueran&chlag. 4. Aufl. S tuttgart, J. Hoffmann, (1942 ); 4°, VII+l08 S. Abb. (Die Bauelemente. Bd. 2. ) TB 945 STOLLER, Adolf. Praktische GQ-und.b e.g riffe für das Mauern m it natürUchen Bausteinen. O . O., (1945); 8°, 64 S. Abb. TA 8887 STRAUB, Han s. D ie Geschichte der Bauingenieurkunst. - Ein Ueberblick von der Antike bis in die Neuzeit. Basel, Birkhauser, 1949; 8°, XII + 285 S. Abb. Taf. (Wissenschaft u nd Kultur. Bd. 4.) TA 884:9 W AGNER, Arthur und Bernhard Grassmann. Lehrbuch für M aurer : Fac.hkunde, Fachr·e•c hnen, Fachzeichnen . Verschiedene Aufl. Ha•n nover, Janecke, 1949; 8°, 3 T . in 1 Bd. Abb. (Für Berufsschule und Praxis. Fachbuch für das Baugewerbe. Bd. 27-29.) TA 8873 IV. ELECTRICITE ET SES APPLICATIONS ELEKTRIZITAT UND IHRE ANWENDUNGEN B ELLMONT, Ludwig. Das B uch von Telephon. Bern, A. fiancke, 1943; 4°, 192 S. Abb. TB 940 DEKETH, Jian. Grundlagen der Rohrentechnik. 3!' Aufl. 11.-13. Taus. (Eindhoven, Philips' Glo.ehlanJiPenfabrieken, 1945); 8°, 22+539 S. Abb. (Philips Bücherreihe über Elektronenrohren. Bd. 1.) TA 8892 DEVAUX, P·ierre. Histoire de. 1'électrkit é. (5e éd.) 22e mille. P·a ris, Presses Univ. de Fran,ce, 1948; 8", 126 p. fig. (Que sais-je? 7.) N 344/7


-342DIEFENBACH, Werner W. Handbuch der Rundfunk-Re;paraturTechnik. Stuttgart, Franckh, (1 947 ); 4", 507 S. Abb. Tab. Plane. TB 941 GOETTLER, Jean. L'élec.tl'ification des principrales lignes d e chemins de fur fédéraux. Berne, Bollinger & Eicher , 1928; 8°, 56 p . fig. carte, diagr. PA 4063 Radio 1 X l. Eine AnteHung für Radioamateure ... Bauanleitungen vom einfachsten Einrohrenempfanger bis zum modernen Vierrôhrensuper. Wien, Titania-Verlagsges., (1948 ); 8°, 68 S. Abb. (Radio-Welt. Sonderausgabe.) PA 4271 THIESSING, René et Maurice Paschoud. Les chemins de fer suisses après un siècle 1847-1947. - Ouvrage commémoratif du Dépt féd. des Postes et Chemins de fe r ... Neuchâtel, Paris, Delachaux & Niestlé, ( 1949) ; 4", 5 vol. tables, pl. graph. TB 958 ZIEGLER, Werner. Elektrote,chnik und Appavatekunde für den Tel~honinstallateur. Zürich, Verband Sch weiz. Elektro-Installationsfirmen, (1947); 8°, 94 S. Abb. TA 8886

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BRAUNSCHWEIG, Ernst. Die schweizerische Wollindustrie. (Be rn , Hal<lwag, 1945); 8°, XIV + 140 S . Tab. TA 8882 CHEVALIER, Auguste et Pierre Senay. Le ·Coton. (2e éd.) 15e mille. Paris, Presses Univ. de F'rance, 1949 ; 8°, 127 p. fig (Que saisje? 90.) N 344/90 DIEBLER, Albert. Technologie der Rundstric}œrei. Die glatte Rundstrl.ckmaschine. Stuttgart, R. Kohlhankier, [ca 1948] ; 8°, 55 S. Abb. Tarb . (Konradin Textil-Betriebsbücher. Bd. 8.) PA 4272 FISCHER, Hans. Technologie der Flachstrickerei. - A. Die ein:fache Flachstr~ckmaschine. B . Die Mustereinrichtung·e n an Spezialhandflachstrickmaschine n . Berlin, Stuttgar.t, Konradin-VerJ.., [ca 1945] ; 8°, 2 Bde, Abb. (Konradin Textil-Bet riebsbücher. Bd. 14-15.) TA 8880 FRIEDMANN, Fritz. K leine Textirlkunde. 2.* Aufl. Frauenfeld, Huber, (1946); 8°, 132 S. Tab. TA 8889 KREBS, Hanna. Materialkunde für textile Berufe ... 9. * Aufl. Zürich, Ver!. der Schul- und Büromaterialverwaltung der Stadt Zürich, 1945; 8°, 109 S. Abb. TA 8885 KRETSCHMER, Anna und Josefa Marecek. Materialienkunde für die Gewerbe der Weissnaherinnen und Kleidermacher>innen. - Ein Lehrbuch für gewerbliche Fachschulen, fachliche Fortbildungsschulen und Spezialkurse. Wien, F. Deuticke, 1948 ; 8", VII + 217 S. Abb. TA 8881

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343-

NEUMANN, Hans und Edua rd Weckerle. Die Text1lindustrie : Leinen, Wolle , Baumw olle, Se ide. Olten, Haue n steinverl., (1946 ) ; 8°, 123 S. Abb. Taf. Tab. Karten. (Die Sch w eizer . Itrdust rie u. ihre Arbe it er. Folge 4.) N 394/4 R EBSAMEN, Edouard et B . Ardin. Cour,s de technologie des textiles. 2e éd. Genève , Ecole de s Arts Pt Métiers, (1947 ) ; 4°, 52 p. fig. Poly gr. PB 325

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-344KIRCHGRABER, Richard. Oele und Fette. Zürich, Verl. des Schw. Kaufrnannischen Vereins, 1947 ; 8", 20 S. (Ware nkundliche Abrisse. H . 15.) N 393/15 KOENIGSHOFER, Heinz. Der Eisposten in der Konditorei. - Ein kühltechnisches Fachbuch mlt 230 Rezepten ... Hamburg, Boysen & Maasch Ver>l., 1949; 8°, 86 S . TA 8865 Die n euzeitliche KonditOrei.. . mit 400 erprobten Rezepten. Zugleich ein B eitrag zum fachlichen Wiederautbau in der Konditorei. Hamburg, Boysen-Maasch Verl., 1949; 8°, 139 S . TA 8866 MATHIOT, Ginette. Je sais faire de la pâtisserie. - Près de 900 recettes de gâteaux, d'entre-mets, de confiserie. Paris, A. Michel, (1946); 8°, VIII + 358 p. TA 8825 PELLAJPRAT, Henri-Paul. L 'art culinaire moderne : La bonne table française et étrangère. Cuisine, .pâtisserie, confiserie simple, entremets, glaces ... Paris, Comptoir français du Livre, (1948); 8"736 p. pl. TB 934 Das Pra 1 in é - Buc h. 3.* Aufl. (Base!, Coba-Ve11l., 1948) ; 8°, 92 S . Abb. (Coba-Bücher. Bd. 1.) N 39611.

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