No 05 l'Ecole primaire, 21 Janvier 1887

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OUVRAGES ET :MATÉRIEL SCOLAIRES en vente ou en dé~t au Secrétariat de l'instruction publique à Sion. AUTEUR TITRE PRIX * XXX. Grammaire française al'usage des écoles primaires du Valais t tO * XXX. GaUchisme du diocèse _ 1» * XX. ...tmi de ren{ance, l' livre de lecture, tO•• édition, revue - dO * XXXX. Eléments de géographie à l'usage des écoles prim. du Valais - ID • BOURQUABD. Bible illustrée a l'usage de la jellftesse l * S. M. Méthode de lecture correspondant avec les tableaux du même - to • J. ST. W. .Abrégé d'histoire de la Suisse, suivi d'un précis d'inst. civique - 60 • XXX. Manuel d'arithméUque, suivi de 2000 exercices et problèmes à l'usage des écoles primaires du Valais t *KœHL, prof. Recueil de chants pour l'école et la famille, précédé d'une méthode élémentaire et d'un petit solfège t NB. Tous les livres qui précèdent sont d'un emploi obligatoire et figurent sor publ~ation y relative, dont un exemplaire a été envoyé en 1885 à tous les me~mbnio du corps enseignant, avec prière de l'afficher dans leurs écoles respectives. On peut également se procurer a la même adresse les ouvrages ci-après indiqota * S. M. HiBtoir11 sainte, numéro t - liS * , • numéro ~ - 60 * P&BBI.utD et GoL.&z • .Aux recrues suisses, opuscule spécialement destiné aux élèves des cours de répétition * LAROUSSE. Dictionnaire complet de la langue française, illustré, * • Nouveau dictionnaire de la langue française, illustré, DESTEXHB. L'éducation·à l'école pt·imaire au moyen de l'intuition et du styll', cartonné *LauziNGBR, Carte de la SuiBse pour les écoles (papier japonais) W ASER. Géographie illustrée de la Suisse Hi8toire illustrée de la Suisse Sujets et modèl11s cie leçons de choses Jss.&RTlBR. Culture des arbres fruitiers à tout vent Hr.maiOH. Nouvelle méthode de calcul oral F.·O. \VoLr. Recueil de cantiques à l'usage des écoles et des familles (ap· MARTY.

SOIDIBR.

*

prouvé par S. G. Mgr I'Evêque)

»

Principes de la musique

MAGNBNAT. Description géographique et historique de la Palestine ou Terre·Sainte, avec 6 cartes. D• ABBBT. T rois mots sur l'Eglise, ou les propriétés, l'enseignement et le chef de l'Eglise. vol. broché RAPBT. Cours d'études (livre du maitre) Nouveau

rt!ct~eil de

sujets de compositions écrites et orall's

(partie de l'eleve) Le même (partie du maitre) FRÈRE P.

Méthode analytique de style (tr cours, élève) • (2•• J • ) Le livre du fllaître pour chacun des deux cours revient à 3 fr.

Une re~nlse du 10% est aeeordée sur le pris des ouvr-.es •ara•M·«d'on * au pert~onnel enseignant et, d'une •antère générale, aa&orltés eommanales et aas abonnés de r I'Eeole prJ~nalre. • On peut aussi se procurer à la susdite adresse et au ~rix de librairie des ouvrag•

qui ne seraient pas mentionnés dans la liste ci·haot. Ils y trouve encore des tableau de lecture (cartonnés et sur feuilles), des cartes géographiques de la Suisse et des eiDq parties du monde, des moyens d'émulation, tels que journal d'école, cahiers de DOteilp témoignages de satisfaction (hebdomadaires) et tableaux d'honneur (mensuels).

Vlm~ ANNÉE

SION 31 .Jaavler 1887.

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ÉCill PIIIAIIE REVUE PÉDAGOGIQUE Il PUBLIÉE

SOUS LES AUSPICES DE LA

SOCIETE VALA1SANNE D'EDUCATION 'ÉCOLE PRIMAIRE paraît chaque quinzaine, de Novembre à Avril inclusivement, en livraisons de 16 pages. Prix

d'abonne~nent

pour la Subse, 2 Cr. :;o. - Uni on poHfalf', 3 Cr.

Annonces , prix 20 cent. la ligne ou son espace. Tout ounage dont l'Ecole primaire recevra deux exemplaires aura droit il. une annonce ou à compte-rendu, s'il y a lieu.

SOMMAIRE L 'éducation des filles (suite et fin). -- E nseignement de l a composition (suile).- Cu lture d e l a. s ensibilité m orale chez l'enfan t . - D es moyens d e p arler les enfants. - Le bilan géographique d e l'année 1886. ·- L 'hyi ntellectuelle des enfants (suite el fin). - De l'ensei gnsment d e l'his-

Tout ce qui concerne la publication doit être adressé à l'éditeur : M. P. PIGNAT, secrét. au Départ. de l'Instr uction publique, à Slou.


Sion, 31 Janvier.

1886-87.

1\BVUE DES FAITS SCOLAII\BS

Valais. - Le Département de l'instruction publique vient de répartir de la manière ~uivante entre les divers distric~! au prorata du not~bre de leurs instituteurs, le suL~ide de fr. 500 que, sur sa propostuon, le Grand Consetl a voté en faveur des confércnces d'arron,tissement. St-l\faurice·Monthey 7t. fr. - Entremont 67 fr. - Martigny 58 fr. -Contbey "rr. - Sion 3:~ fr. - Ilércns 32 fr. - Sierre 53 fr. -- Loècbe 30 fr. - Rarogne-or.c. i Orr. - Vtè~e 33 fr. - Brigue et Rarogne or. 30. fr. - - Conches 26 fr. - Total 500 fr. - Nous renouvelons au pt>rsonnel enseignant l'offre gratuite et itérativement laite de tous les documents relattfs à la législation scolaire, comme loi, plan d'étude, rè~ meuts, etc. M~I. lt>s instituteurs en parlicu'ier ne sauraient prétexter le manque de cea documents pour se dispenser de traiter l'important sujet actuellement a l'étude. l'riboorg. - ~ons avons signalé dans notre dernier N°, la retraite de M. le conseiller d'Etal Scballcr. comme direrteur de l'Instruction publique de ce canton. En m•' nH' te mp~ nou~ avons r:•Pt•elé la belle manift·stalion du corps enseignant frihourgeois il. ]'a,Jre,-se de l'honorable d,'l rnissiunnaire. Aujourd' hui nous annoncerons que ~1. Sr-baller a un digne "llCl'l'S"'eur t'li ~~ Georg es Python, récemment nommé conseiller d'Etat. Lo " ' ' ll \1':1\l direl'leur de l' in~trurtion puhlique du canton de Fnbourg est un jeune magbtrat al'lif, plrin Je talent et dtl zr le. et qui continuera à donner a celle importante hrant•hp ·i•· l':uJmiui;;tration l'impulsion ,·igoureuse que l ui aYait imprimée 8011 regretté pré•kresseur. A rgovie. - L'érole dt• Gallenkirch ne cd'mptc que 6 éli'ws, dont 5 ~ont les en· faut~ du n.•g-t•ntl ui-mrmP. Y01la un hra\'e homme qui a la chance de pouvoir sc vouer cllmpktt•uwnt a. l'éducation de sa famille! L ucerne. - L·· dnyPn •l••" i n~litutcurs sui,.;ses, M. François Thalmann, ~ célébré lundi dt•ruier ,.;on 9!• anniversaire a Eutlchur h. Thalmau n rst Pnt ré dans l' t•nse tgnemcnl en 1812, d il a ·t'.xt·rcé ,.;a \'Ot'~ tion sang intcrru1Hion pendant 73 ans, ju~q u':w printemps de t ~s:;. Ses andens élim's lui ont fait une chaleureuse ovat ion.

CONFÉRENCES D'INSTITUTEURS 0 Sion. - Eu rectificalion de l'a\'ÏS pam dans notl'e dernier ?\ , la confét'l' llre de re district sc tiendra à Sion même, le jeudi 10 fénier. C'est la ciJmm tnH' de YrysoHtH\7.. aujourd'hui présidée par son instilntcnr: !lUi ticul à faire. les honlleut·s au corps enseignant du distl'ict, l'éloignement cl les nut ttnlis chemins en cette saison étant ùes obstacles à celle rc'cepLion dans le \'illagc mêrn<>. E nt remont. - ~Dl. le~ Instituteurs de cc district sont con\'oqués en .conférence, à Bagnes, nwrcredi iG février prochain, à 9 h. du matin. (Sujet indiqué dans l'Ecole primaire).

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* * sont priés de vouloit· hien hoLes membres des commissions scolaires norer de leur présetke ces réunions pédagogiques. pom· donner par là une nourelle preuve de l'intérêt qu'elles portent à l'instruction populaire et encourager le person nel enseignant. Rr~n de la librairie ('b. Deh&grave. rue Souffiot. :1.8, à Paris. K .tiuns d · ~ciences p hysiques et nnt••relles, ouvrage rédigt\ à l'usage des candidaiS

au hr .. n•t élémentaire de caparilé, du cours supéril'ur des écoles primaires et des coura com ptr meutatrc~. ttar Paul Poiré. :1. vol 400 pagtl~, avec gravures. Prix 2 fr. ~O. A rithméti7tte, cours moyen contenant plus de :1.500 exercices ou problèmes à l'usage

ORGANE DE LA.

• SOCIÉTÉ VALAISANNE D'ÉDUCATION. I.e traité de l'EDUCATION DES FILLES, de Fénelon.

(Suite et fin.)

. Q~ant à ~e qui regarde l'instruction des enfants, Fénelon est d a~IS • qu tl faut se contenter de suivre et d'aider la natur·e , Il aJOute q~e • la curiosité d~s enfants est un penchant de 1~ natur~, qm va comme au devant de l'instruction · ne manquez ~as den profiter •. Mais il fait observer (cha p. 4),, que • l'igno!anc~ d~s enfa~t~, dans le cerveau desquels rien n'est. encore ~~pr~me. et qw n o~t auc_une habitude, les rend souples et enclins a 1m1ter tout ce qu Ils votent •. Et plus loin (chap. 5), il dit encore : • Nous avons remarqué que le cerveau des enfants est tout ense.mble ch~ud et humide, ce qui leur cause un mouvement ~ontmuel. I:atssez donc jouer un enfant. et mêlez l'instruction aux Jeu_x. En I?e~e temps il faut chercher ·tous les moyens de rendre agtéables_ a 1 enfant les choses que vous exigez de lui •. A mesure que la ~atson des enfants augmente, " il faut aussi de plus eu plu~ raisonner avec eux, non pour suivre toutes leurs pensées. mats pour. en profiter lorsqu'ils feront connaître lew· état vérita~ ble, pour eprouver leur discernement et pour leur faire goûter les choses qu'on veut qu'ils fassent. : Il donne, e~ pass~nt, ~e~ exce~lent conseil; • Ne prenez jamais sans une extreme necessite un a1r austère et impérieux crui fait trembler les e~fants. D'ailleurs, l'autorité ne laissera pa~ de trouver sa pla~e,. SI la con~auce et la persuasion ne sont pas assez fo~tes ; mai~~! faut touJours commencer par une conduite ouverte, ga~e et famthere, sans bassesse, qui vous donne moyen de voir ag~ les e~fa~ts dans leur état naturel et de les connaitre à foud ~ais, qumqu·on n.e puisse guère espérer de se passer toujour~ d employer la .cram_te P.our le commun des enfants, dont le naturel _est dur et mdo?lle, Il ne faut pourtant y avoir tecours qu'après avo~r ~prouvé .Patlemme~t tous les autres remèdes. Au reste, qumqu tl ne fallle pas touJours menacer sans châtier de peur de ren.dre le~ menaces méprisables, il faut pourtant châtier encore moms qu on ne menace •. • Le moins. q~:ou peut faire d~ leçons en forme, c'est le meilleur • poursuit l11lustre éducateur. • J'ai vu divers enfants qui


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ont appris à lire en se jouant: on ~·a qu'à leur rar:onter des choses divertissantes qu'on tire d'un l1vre en leur presence, et leur faire connaître insensiblement les lettres ; après cela ils souhaitent d'eux-mêmes de pouvoir aller à la source de ce qui leur a donné du plaisir. La manière d'enseigner à écrire doit être à peu près de même. • Les enfauts s~ por~ent d'eu~-m~me~ à faire des figures sur le papier : si peu qu on rude c~tte mclma~on sans· . la gêner trop, ils formeront les lettres en se JOua~t et s accoutumeront peu à peu à écrire. Ou peut même les exclter en leur promettant quelque récompense qui soit ~e leur. goût,. et q_ui n'ait point de conséquence dangereu.se. Ecr_1vez-m01 un .b1llet, du·a-t-?~· demandez telle chose à votre frere ou a votre cousm, tout cela fa1t plaisir à l'enfant, pourvu qu'aucune image triste de leçon réglée ne le trouhle .. Rendons l'étude agréable, cachons-la sous l'apparence de la liberté et du plaisir ; souffrons que les enfants interrompent quelquefois l'élude par ~e peti~es saillies d~ divertissement : ils ont besoin de ces distractiOns pour delasser leur esprit •. Quant au système de discipline .proprement ~it, Fénelon~ qui n'écrivait pas pour nos écoles publiques, en dit peu de ch?se. • Ne permettez jamais aux enfants, pour récompenses, des aJ~S­ tements ou des friandises: c'est faire deux maux ; le premier de leur inspirer l'estime de ce qu'i~s doivent. mépriser, et le_seco.n.d de vous ôter le moyen d'établir d autres recompenses qm factl~­ teraient votre travail • . .Mais ilfaut des récompenses: • On courrait risque de décourager les enfants si on ne les louait jamais lorsqu'ils font bien •. Le but principal de l'ouvrage de Fénelon, c'est, conformé!Jlent à son titre: l'éducation et l'iust.r uction des filles : • Ne cratgnez rien tant que la vanité dans les filles. Appliquez-vous à faire entendre aux filles combien l'honneur qui vient d'une bonne conduite et d'une vraie capacité est plus estima?le q_?-e cel~i qu'o_n tire de ses cheveux et de ses habits. Je voudrais meme fatre vo1r aux jeunes filles la noble simplicité qui paraît dans les statues et dans les autres figures qui nous restent des femmes .grecqu~s et romaines : elles y verraient combien de cheveux noues néghgemment par derrière, et des draperies pleines et flottant à. lon,g s plis, sont agréables et majestueuses. Si peu que leur esprit .s élevât au-dessus de la préoccupation des modes, elles auraient bientôt un grand mt:lpris de leurs frisures, si éloignées du nat~rel, et pour les habits d'une figure trè~ façonnée 1: ~ la mod~st1e et à l'honneur, Fénelon veut que les Jeunes filles JOignent • 1 économie et la propœté (chap. 11 et 12J. . . . Pour ce qui regarde l'instmction, • apprendre a une fille a bre 1

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et à écrire couramment. Elles devraient aussi savoir les quatre règles de l'arithmétique, vous vous en servirez utilement pour leur fait·e faire souvent des comptes. Il serait bon aussi qu'elles sussent quelque chose des règles de la justice; par exemple la différence qu'il y a entre un testament et une donation, ce que c'est qu'un contrat, une substitution, un partage de cohéritiers, les principales règles du droit, ou des coutumes du pays où l'on est, pour rendre ces actes valides, ou ce que c'est que propre, ce que c'est que communauté, ce que c'est que biens meubles et immeubles. • N'est-ce pas là une partie de l'enseignement civique? Fénelon ajoute: • Après ces instructions, qui doivent tenir la première place, je crois qu'il n'est pas inutile de laisser aux filles, selon leur loisir et la portée de leur esprit, la lecture des livres profanes qui n'ont rien de dangereux pour les passions; c'est même le moyen de les dégoûter des comédies et des romans. Je leur permettrais aussi, mais avec un grand choix, la lecture des ouvrages d'éloquence et de poésie, si je voyais qu'elles en eussent le goût, et que leur jugement fût assez solide pour se borner au véritable usage de ces choses : mais je craindrais d 'ébranler trop les imaginations vives, et je voudrais en tout cela une exade sobriété •. Ici, l'illustre écrivain me paraît trop exclusif. Il y a des comédies et même des romans que doivent lire les jeunes filles qui aspirent à un~ éducation littéraire convenable. Enfin, dit encore Fénelon: • On doit considérer pour l'éduca· tion d'une jeune fille, sa condition, les lieux où elle doit passer sa vie, et la profession qu'elle embrassera selon les apparences. • (Etudes scolaires) A. CHARRON Instituteur à Montbouy (Loiret).

ENSEIGNEMENT DE LA COMPOSITION (Suite).

Le sujet à développer doit être exposé clairement et en entier, sans permettre à aucun élève de transcrire textuellement les paroles du mattre, mais de prêter au contraire une oreille attentive, en prenant tout au plus quelques notes, sans que l'attention à l'exposé de l'instituteur soit un seul instant distraite. Cet exposé n'est fait qu'une fois, sans aucun commentaire, mais l'on y revieudra, car cette première composition n'est qu'une rédaction d'essai, afin d'habituer insensiblement les élèves à rédiger, sur un simple exposé, un sujet qu'ils n'auraient pas encore traité précédemment. L'instituteur ne doit pas omettre de rappeler de temps à autre les règles à suivre dans la composition, comme l'ordre dans les


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idées, l'e~chatnem~~t, la gradation, la clarté, la précision, le nato. rel, un_e Jus te conmswn, et évHer ainsi, entr'autres, la répétition des memes mots, des mêmes idées, les ambages, les tournures r?nfla~t.es coudoyan~ des expressions par trop vulgaires, défauts ~~ famthers aux écoliers. L'instituteur dira un mot de la politesse a observer dans une lettre, surtout dans la façon de saluer. n rappe.ll~ra qu'on ne ~a~le pas à un supérieur, à un magistrat, à un mimstre de la rehgwn surtout, comme à un simple citoyen ~ marchand de bestiaux, un P.picier; à un père, une mère, comm~ a un frère, une sœur, un camarade d'école; que J'on ne doit pas perdre de. vue, .dans la manière de saluer, la distance qui existe entre, le stgnat~Ire de ~a. lettre et la personne à qui elle s'adœsse: que l ~n peut etr~ familier avec les uns, tout simplement poli av~c d autr~s, ma1s qu'il faut toujours être respectueux avec ceux qm o_nt dr01t à notre respect ; que l'on ne doit pas avec qui que ce s01t, et dans aucun cas, s'écarter des convenance~ dans tout Je contenu d'une lettre, et que jamais un inférieur écrivant à un supérieur ne doit parler de sa considération. Le. lendemai~ du jour où le sujet de composition a été donné à traiter, le cahier, dans lequel le travail se trouve est remis à l'instituteur qui l'examine après les classes. Dans ' la marge, en r~gard de chaque exercice, il inscrit la note méritée pour ce dermer. ~orsque le r~a1~re al'rive à la composition~ il la parcourt attentivement, mms il ne fait aucune correction ; il souligne simplement les passages fautifs : c'est plus tôt fait, et l'élève en retire pl.us de profit, comme on le verra plus loin. Il y a donc là un tr1ple avantage: économie de temps, économie de fatigue, et plus de prGgrès. Dans ces compositions, on rencontre ordinairement trois sortes de f~utes : faul~s de styl~, fautes d'orthographe, fautes de ponctuatiOn. Un trait fin, de 1 épaisseur d'un cheveu, souligne tout le passag~ d?nt le style est ~autif; un trait plus fort, mais plus court, m~tque une faute d orthographe, et une petite croix renversée (s1gne de la multiplication) désigne une faute de ponctuation; une ligne brisée est le signe d'une remarque particulière. En marge de la composition il y a trois notes: la p• pour le styl.e, la 2• pour l'orthographe, et la 3• pour la calligraphie. Les cah.Iel's ~ta_nt rend.us, el le .moment de la leçon de composition arnvé, 1. éleve, qm a la .meilleure note pour le style, lit les passages fautifs de son travail, et tous ceux qui ont commis la même faute, corrigent après rectification et critique du maitre. Les mêmes. fau~es ~e se répèt~~t plus, étant corrigées : ainsi l'on évite les redites mutiles et fastJdieuses. On passe ensuite aux notes de style immédiatement inférieures, et l'on procède comme ci-dessus:

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de cette façon la correction générale se fait en peu de temps. Cette même composition est faite à la maison une seconde fois, mais d'après un canevas du maître écrit au tableau noir, et que les élèves de la division supérieure copient à mesure que les mots sont tracés par le maître. La première rédaction était un exercice pratique ; la 2• devient un exercice théorique et pratique. Soit, par exemple, à rédiger la lettre suivante. Toutes les phrases présentant un sens complet sont précédées d'un numéro d'ordre, sauf si elles sont liées par une conjonction ou une locution conjonctive. Quant au reste, nous suivrons la même marche, en ce qui concerne le canevas, que pour les dictées. Compositions de la 2" section, sauf que nous n'écrirons que les mots indispensables à l'intelligence des phrases.

« i. Sierre, Octobre 1886. « 2. Mon cher ami, « 3. J'ai appris avec douleur le malheur qui vient de vous frapper, et pour vous donner une nouvelle preuve de mes sympathies et de mon estime, je m'empesse de vous offrir les moyens de rebâtir votre demeure. 4 Ecrivez-moi, sans retard, si vous acceptez ma proposition, et dans l'affirmative, vous pourrez venir me voir quand vous voudrez, la somme qui vous est nécessaire sera tout entière à votre disposition. 5 Quant aux conditions de remboursement, je vous en abandonne le soin; 6 j'ai trop de confiance en votre probité et votre exactitude dans les affaires pour vous les poser. 7 Ces conditions seront celles que vous ferez vous-même, et si, par la suite, il ne vous était pas toujours possible de vous y conformer d'une manière stricte, soyez persuadé que personne ne vous suscitera des embarras à cet égard. « 8. Agréez, mon cher ami, l'expression de mes sentiments dévoués, « 9. LÉONCE. ,. CANEVAS

« 1. Sierre, Octobre.

« 2. Ami, « 3 appris douleur malheur frapper, et donner preuve sympathie estime, empresser offrir moyen rebâtir demeure 4 écrire retard accepter proposition, et affirmative, venir, somme nécessaire disposition 5 Condition remboursement, abandonner soin 6 Confiance probité exactitude affaire poser 7 Condition faire vous-même, et si, suite, possible conformer manière strict, persuadé personne susciter embarras égard. 8 agréer ami expression sentiment. (A suivre). « LÉONCE. ,.

CULTURE DE LA SENSIBILITt MORALE CHEZ L'ENFANT La sensibilité, chez l'enfant, n'est pas encore complètement asservie à l'habitude, elle obéit surtout aux instincts naturels qui commandent nos sentiments et nos affect,ions. Mais c'est dès l'en-


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fanee que commenceront à se manifester les inclinations, les penchants, les tendances qui formeront plus tard le caractère de Yhomme. Aujourd'hui l'enfant cède sans réfléchir à l'attrait ou à la répulsion que lui inspirent les êtres ou les objets qui l'entourent plus tard ses habitudes seront contractées et il lui sera difficile d~ les modifier. n faut donc que l'éducation vienne, en dirigeant la sensibilité de l'enfant, organiser convenablement son caractère. L'instituteur peut tirer le meilleur parti de la sensibilité pour le développement moral et intellectuel de l'élève. En la dirigeant d'après les conseils de la raison et de J'expérience, il formet·a le sentiment moral de l'enfant, il lui donnera la connaissance eL l'amour du vrai, du beau et du bien. Elle lui sera, en outre, un aide précieux pour l'enseignement des principales matières du programme. li ne saurait donc la négliger, d'autant plus qu'elle exercera naturellement son influence sur l'éducation et l'instruction, même en dehors de l'action du maître. On divise la sensibilité en deux parties: la sensibilité physique et la seusibitité morale. La sensibilité morale comprend : i • les sentiments personnels; l'amour-propre, l'ambition ; 2• les inclinations sociales : la bienveillance, les affections de famillr, Je patriotisme, etc. ; 8• les inclinations impersonnelles : sentiments du vrai, du beau et du bien ; 4• le sentiment religieux. Les moyens à employer pour cultiver la sensibilité morale sont nombreux et changent selon la nature des matières enseignées à l'école primaire. Dans l'enseignement de la lecture, l'instituteur, en choisissant avec soin les sujets de leçons, en les commentant par ses propres réflexions et par des questions orales ou écrites, pourra, non seulement donner à ses élèves des idées justes et vraies, mais encore leur faire aimer le beau dans les œuvres de l'homme, et leur faire contractet· l'amour du bien en développant dans leur âme la modestie, la bonté, la franchise, la piété filiale, la sobriété, l'amour du travail, le désintéressement, le dévouement, le patriotisme, etc. Les leçons d'écriture serviront aussi au développement de la sensibilité si le maître a soin de bien choisir les modèles, qui devront être, le plus souvent, des préceptes de morale. La géographie, les leçons de choses, le dessin, éveilleront dans les élèves le sentiment du vrai et du beau, si le maître ne manque pas de faire ressortit· av.ec quel art le Créateur a organisé l'univers. L'histoire, en retraçant la vie des hommes qui se sont illustrés par leurs vertus ou leurs talents, leur fera aimer le bien. Les dictées d'orthographe, les exemples et les exercices de

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s'ils sont bien choisis exciteront dans les enfants les

~:~:~;e~e~timents et les po~ter~t~ à ~~:df::ti[t~u~:ai: ~~~~~

Je ne connalis pCooi~;s ~~~~a~~ d~rlarngue maternelle •, du père conçu que e • . .· . Girard le célèbre cordelier de Fnbourg. .

cif~:sd'~e~.~~!c~fo~é~~~~~~~~:,~:~a~~sfrt~~~' :~~a:~:~~· :\~e~u~~~~; de la sensibilité morale chez 1enfant. , • L'arithmétique même, qui ne semble point d abord se prete~ a~ t d' c n sentiment moral, accoutume cepen an r.:~~~~p:~:nse c~~t~nter que du vrai, du positif, du certain, du réel. · •t' x Les ouvra es fournis par la bibliothèque seo1aire, pre es au

:~~~:~~~ ~~~g~~~,e~,e~~~~l::~"r~~!F~~~~~;~~~~:;~~~;: lecteurs formeront leur cœur en y a1 n les meiÙeures aspirations· , . Les conseils de l'instituteur pendant la classe et les récre~~~ons, les avis concernant la discipline, ~~s r écom~ense~?l:e~ fau~~~~~:~ serviront aussi et non de la mamP.re a moms u l ' de la sensibilité chez les enfants. ~ais c~est. par son e~emf'e s~rà tout que le maître habituera ses éleves a al~er c~ qm es vrrl~st comprendre et admirer ce qui est beau, et a pratiquer ce qu

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· i bien. Dans tous les exercices s~olaires, dans ,toutes les occ~swlns s~~se présentent en classe pour ass~t:er le developpem~nt ~ea cette n'y sibilité chez les enfants, il faut evller q~e .les fon~t10~~ l' issance de l'âme ne sortent de leur ventable VOl~. 1 on ~~end garde. la sensibilité, non contenue dans d~ JUStes b~rnes, donne nai~sance ai.1x passion\ d:~~~ P3~sa~~~~~~~us:ts prres~~~ fortes, ma.JS, plus ,tard, . da~s l eg se dé;eloppent chez les natures i ndes~~~t'~!:s. c~t~:td~~~i\é q~es sentiments, ~ette. excessive im~~isionnqabilÙé nerveuse, si communes aujollrd'hm, surtout chez les femmes. . ,. t't teur s'attachera donc à ne pas laisser ses éleves p~en­ L ms' u . 'll ' ·ra de son mwux dre l'habitude des besoins factices, 1 es pre~um contre l'imitation des actes contraires à la s~me ':flO~~le. Le~.~~ casions d'ailleurs ne lui manquent pas, meme a co e .. ainsi q~ 'il détruir~, chez les j~unes enfants, lesd ge[.fn~:;;~~!~~~s de la vanité, de la méchancete, du men~?nge, .~ t t d~ de la paresse, de l'avarice même, et qu Il contn uera au an

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moins qu'on le peut à l'école, à J'éducation morale de ses élèves (Etudes scolaü·es) A. CHARRON . Instituteur communal à Montbouy (Loiret). Des moyens de faire parler les enfants.

Voyez ces enfants, marchant par groupes sur les chemins poudreux qui convergent vers Je centre du village. Ils babillent avec entrain. Leurs voix se mêlent anx mille voix qui, dans l'herbe et sur les arbres, chantent l'été ou le printemps. Leurs visages S()nt frais, leurs physionomies ouvertes, leurs rires frais, leurs allu 1·es franches : c'est l'enfance, c'est la première jeunesse qui passe avec ses joies, son insouciance, ses libees épanouissements. Vous que l'âge a rendus graves, qu'ont courbés et attristés les durs labeurs de la vie, dérangez-vous plutôt que de les troubler: ces heureux moments doivent être si c0urt.s! Et, tenez, voilà que les bruits cessent, que la marche s'alourdit, que les attitudes se composent, que les rires s'étouffent, que les gai_es con_versations se changent en chuchottements ; bientôt plus r1en qu un morne silence. Est-ce que le soleil a cessé de briller? Est-ce que le ciel n'est plus bleu ou que la nuit s'est faite? Non, c'e<;t que là, derrière la vieille église, s'est dressée la silhouette de l'école et que cette vue a réveillé les soucis endormis de Ja veille : les devoirs, Jes leçons, les admonestations, les pensums et peut-être quelque chose de pis, tout rela ressuscite dans l'esprit de ces pauvres enfants et y produit une sorte d'effroi qui Jes paralyse. Au premier plan, dans le sombre tableau, il y a le maître, le maître avec son front sourcilleux, ses yeux chargés d'éclairs, ses lèvres qui ne prononcent. que des oracles ou des sentences, sa voix qui est au moins grave et solennelle quand elle ne tonne pas, le maître, enfin, qui se réserve la parole ou qui ne la donne gue pour débiter des leçons, épeler des dictées, ressasser d'ennuyeuses lectures ou faire des réponses suivant la formule. Mais, sans m'en apercevoir, je devance mon texte: j'eu viens tout de suite anx causes du mutisme que l'on reproche aux enfants de nos écoles. Ces causes sont en effet, du moins en grande pat'tie, daus l'école même, dans l'espèce de tet·1·eur qu'elle inspire. Mais elles sont aussi dans le régime qui y règue ou y domine: l'activité y est trop contenue, trop soumise à des règles et à des formes. A peine est-il entre nos mains, que l'enfant devient une machine et un récipient, une machine qui n'a plus qu'à se mouvoir dans l'ordre prescrit, un vase qui n'a ph1s qu'à recueillir ct

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à retenir, s'il se peut, la science toute faite que les livres ou le

maître y déversent. . Ce n'est pas à la discipline que nous en v.oulons: St elle est un mal à tout le moins est-elle un mal nécessa1re, et tl y a, paraitil, dans les diverses phases de notre exi~tence, dan.s notre enfance surtout, des maux nécessaires auxquels 1~ faut savotr se soumettre. La discipline scolaire en est un ; subtssons-.la sans trop n.ous plaindre. Seule~ent, ne _pourrai,~-e~e _Pas se fa1re plus humam~, visant moins à l absorption de l mdmdu ou à son dressage, SUIvant l'expres~ion chère à une f~mme ~'i~telli~ence et. de, cœu~ 't C'est une question qne nous la1ssons a d autres le _som. d ~tudt~r et de résoudre. C'est à l'inactivité, nous pouvons d1re a l'.mertte intellectuelle, que nous al!?ns nous attaquer au moins tout d ab?~d. Quand Je régime de 1 ecole sera devenu plus doux, le li' _re moins lourd le maître moins noir, nos enfants répondront-tl~ mieux et s'~xprimeront-ils avec plus d'aisanc~ sur les choses qm font l'objet de leurs petites études? Nous cra1gnons que n?n. La cause la plus vraie de leur mutisme, de leur embarras~ est ailleurs que dans la crainte ; elle est même ailleurs que dans cette fausse honte, dans cette timidité nerveuse, dans cette pauvreté d~ vocabulaire, etc., gue les maîtres ou maitresses mettent volo~~ter~ en avant pour expliquer et excuser un silence ou des hestlahons qu'ils sentent leur faire ~eu ~'hon~eur. Elle est, sel,?n nous, d!lns ' la méthode et les procédes d ensetgnement! dans li_ndestruct_tble abus du livre et du travail solit.aire, ou bieH, ce qm est équivalent. d'une exposition continue où nous nous montrons trop savants où nous donnons trop carrière à not.re ëloq?ence . ~ans ces troi~ cas, c'est la passivité ,qui règn.e, c'est l'es.~r~t qm s ;udort, ce sont les facultés qui s engourd1ssent et ~ eholent ; c e~t. la pensée qui reste vague, indécis~, flottante, a~ heu ,de se p~éet: ser de s'incarner dans les mots qm en sont la vie et 1expressiOn, c'e~t la langue qui ne prend point ou qui perd l'habitude. de la formuler de la transporter claire et nette du pur domàme de l'intellig~nce dans le monde extérieur. Oui, l'esprit s'endort: les mots du livre passent sous les yeux, les paroles ~u ~aitre .fra~­ pent et quelquefois étourdissent les orei~les, et 1. esprtt, qut. n.a point à donner en quelque. sorte la ~épl~que, qm. co~me dtratt M. Vessiot, n'a qu'à recevmr ~ans ~vmrpen à rendre,, s accout.ume à une funeste nonchalance ; Jl devtent mcapable de 1 en:ort ne~s­ saire pour répondre à une question et mê~~ pour la bten satsll'. Oui, les facultés s'alanguissent. Les facultes mte~lectuelles, c~rnrne les facultés physiques, se développent et se forhfient par 1 exercice. Or, dans le système d'enseignement que ,nous ~ccusons, les facultés intellectuelles demeurent inactives. L attention, la seule


74 faculté que sollicitent le livre ou la parole continue du mattre, se fatigue bientôt du travail monotone qu'on lui impose; elle ne tarde pas à se dérober pour se porter sur la mouche qui vole, ou le condisciple qui fait un bon tour, ou bien pour voguer dans ces espaces infinis où l'appellent les riantes imaginations du jeune âge. Et cependant Je temps s'écoule, l'enfant grandit, se développe physiquement par la grâce de Dieu ou, si ron veut, de la bonne nature. Mais son éducation intellectuelle ne se fait point, pas plus, du reste, que son éducation morale. Il acquiert, il est vrai, quelques connaissances, mais quelles connaissances !.. . Des no lions toutes en superficie, sans profondeur ni solidité: la science a:ceptée, r.onquise sans effort, n'est pas une science faite, une scil nee qui demeure, qui pénètre dans l'âme pour s'y fixer ou y la\sser au moins des traces durables. La véritable science est le fruit dn travail, d'un travail de réflexion souvent fort pénible, mais nécessaire. Elle demande surtout à être clairement et nettement exprimée par la parole, sans un échange incessant d'idées avec son maitre, l'enfant ne fait pas de réels progrès. Cela est si vrai que, quand on a voulu amener les sourds-muets à la vie intellectuelle et morale, il a fallu inventer un langage pour se mettre en relations avec eux, pour pénétrer dans leur âme et voir ce qui s'y passait, y porter la lumière et l'en faire jaillir au dehors. Et c'est parce que le travail de réflexion et la parole qui en témoigne se trouvent manquer, que tant de savantes conférences faites par des professeurs éminents devant un public attentif, mais passif et silencieux, produisent de si maigres résultats. C'est pour cela, dans tous les cas, que nous trouvons les enfants de nos écoles si peu disposés à nous répondre et si peu aptes à le faire : par suite de la paresse d'esprit dans laquelle nos livres ou notre parole les laissent vivre, ils saisissent difficilement une question ; ils ne trouvent d'ailleurs, pour y répondre, que des éléments confus; leur pensée reste embroujllée et, dès lors, ils sont hors d'état de satisfaire à cet adage : c Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement, c Et les mots pour le dire arrivent aisément. t

Ils se troublent, ils balbutient, ils se taisent. Si, pressés et comme poussés à bout, ils jeltent au hasard une réponse saugrenue, c·est bien pis: ils sont gourmandés, ou les condisciples (cet âge est sans pitié) s'égaient à leurs dépens, et alors tout est fini, bien fini, ils ne parleront plus. (A suivre).

Le bilan géographique de l'année 1886. I . - EUROPE L'annee i886 s'est terminée sans remaniement de la carte de

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}'Europe, ce qui est heureux pour les geographes, et sans guerre à coups de canon, ce qui est plus heureux encore pour tout le monde. Cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas guerre diplomatique un peu partout, et que !887 se terminera aussi paisiblement que son aînée. Notre siècle de science a fait des merveilles de tout genre; il a créé, pour nous en tenir à notre sujet, des engins destructeurs tellement perfectionnès que tôt ou tard les canons et les fusils partiront tout seuls .. ..... ; à plus forte raison si quelque puissance y met de la bonne volonte. L'année qui vient de finir a été beaucoup moins fertile que les deux précédentes en faits géographiques, notamment en découvertes de pays inconnus comme en annexions coloniales. On pourrait presque dire que la chasse aux colonies s'est ralentie pour deux causes: l'une, la fatigue des chasseurs, préoccupés d'autres choses; l'autre, la rarete du ~ibier. Cela va de soi: à force d'en prendre, il n'en reste guère qui va1lle la peine de s'en occuper, étant d~nné les épines diplomatiques et autres qui se rencontrent dans les broussailles des déserts a conquérir. Aussi bien, la France, par la bouche même de son premier ministre, declare qu'elle en à pris assez, et qu'illui reste plutôt à consolider ce qu'elle a qu'à acquérir du nouveau. La pauvre Angleterre, embarrassée dans se11 richesses, semble dire qu'elle en a déjà de trop, parce que c'est difficile à conserver, et elle laisse prendre par d'autres une foule de positions que ses enfants avaient déjà occupées. L'Allemagne cherche toujours et recueille les. èpaves des autres. L'Italie a eu peu de chance dans ses premières tentatives. L'Espagne, le Portugal, la Hollande se contentent de ce qu'elles ont et s'occupent à le faire profiter le moins mal possible. . La situation respective des puissances coloniales à l'étranger a donc peu changé, et le tableau que nous faisions l'an dernier, du « gâteau africain ~ par exemple, reste vrai. C'est pourquoi, au lieu de procéder comme les années précédentes en faisant l~ tour des continents, nous établirons cette fois une sorte de récapitulation sommaire qui résumera la situation actuelle de chacun des empires coloniaux. II.-· AFRIQUE Ce vaste et massif continent Noir, si longtemps dédaigné pour les Indes ou l'Amérique, a été dans ces derniers temps l'objectifprincipal des puissances envahissantes qui y cherchent des débouchés, sinon pour leur trop-plein de population, du moins pour leurs produits commerciaux, des points d'appui et de ravitaillement pour leurs ftottes, etc. Comme telles, il faut citer la France, l'Angleterre, l'Allemagne, le Portugal, l'Espagne, l'Italie, la Turquie. AFluQUE FRANÇAISE. A tout seigneur, tout honneur. Commençons par la France, car c'est elle qui, en ce moment, parait tenir-1~ hàut du pavé en Afrique. Pat: l'Algérie et la Tunisie, qui lui assurent une


76 population de plus de 5,000,000 d'habita~ts sur un territoire ... q · 1 • ' ., UlValen t a• une. 10lS et dem1· celm. de la métropole, elle domine tout 1

nord du contment; son influence s'étend à l'ouest sur le Maroc ~ vient d'être oblig? de lui ~éder ~'?asi~ de ~iguig; au sud, surq~ Sahara c~nt~al, ou elle prOJette d etabhr un Jour une ligne ferrée q i la condu1ra1t au Soudan et la relierait par Timbouctou et le Nigu ~~~~ ~ Le, Sénégal fr.au~a_ia,, bien que troublé par des révoltes incessant~s, s est ~grandi m1hta1r.ement de tout le territoire de la Sénégamlne,. depms le cap. Vert Jusque près de Timbouctou, avec une ligne d~ cotes de 1300 ~domè~res et ~ne population de 3 à 4,000,000 d'indigènes. De Tums et d Alger a St-Louis et Timbouctou, la France rêve de se créer « un empire africain » six ou huit fois plus grand que la métropole, mais comprenant beaucoup de déserts. Ce n'est pas tout. Dans le golfe de Guinée aux comptoirs de BtUaam et d'Assinie (côte d'Ivoire), à ceux de 'Popo et de Porto-Novo (côte des .Esclave~) elle a ajouté le Gabon, agrandi par découvertes géo~aphiques; b1en plus, elle a acquis par exploration ou par diplomatie au Congrès de Berlin, tout le Congo du nord-ouest découvert par Stanley, de Brazza et les agents de l'Association internationale Le Congo (ranpais, pl~s ,vaste que la métropole, compte de 3 ~ 6,000,000 d ~ab1tan~, a 1 état de nature, il est vrai, mais qui ap~~ndront a conna1tre plus ou moins les raffinements de notre vie CIVIlisee. Dans la mer des Indes, la France maîtresse de l'ile Bourbon et de Mayotte vien~ de s'annexer l~s autres îles Comores. Elle a fini par mettre ~a mam sur. la magnifique île de Madagascar plus grande elle aussi, que la. m~t~opole, et peuplée de 3 à 4,000,000 d'habi_: t~nt~, dont la partie dir1geante, les Hovas, jouit d'une certaine civilisation. Enftn,,parson ~erritoire d'Obock et de Tadjourah, peut-être Jl)éme par. celu1 de Chetk-Saïd, elle gêne considérablement les postes anglais de Perim et d'Aden qui gardent la route des Indes. En S?~me, l'Afrique française forme actuellement un ensemble ~e ~erritOlres de. plus de deux millions de kilomètres carrés, c'esta-dire quatre f01s grand que la France et peuplé d'environ 15,000,000 d'habitants. ' • ~FRIQUE ANGL~IS~. S~ns ~ompter l'Egypte, qu'elle occupe mihtalrem~nt et qu~, s~ elle d01~ lm rester un jour, la dédommagera du recul quelle a fa1t .ailleurs, 1 Ang~eterre possède dans l'Afrique occidentale les compto1rs de la Gambte et de Sierra-Léone la Côte-d'Or une grande P.artie de .la Côte des ~sclaves(Lagos), mai~ surtout l'im~ portant bassm du Ntger. Le Niger est pour cette puissance ce que le Congo est. pour d'autres-, le moyen de pénétrer au cœur du continen~ mystérieux; elle s'en ~st, a~suré adroitement la posse~sion exclusive dans tout so.~ cours mferieur. Ses négociants explorent activement ce ~euve qu Ils remont~nt ~ême da us son cours moyen, ainsi que son pmssant atll.uent, le Bmoue. Son influence s'avance jusqu'à Socoto ou Sakatou, J'une des capitales de l'empire des Fellatas qui

'77 règnent dans le Soudan central. Rien n'empêchera les Anglais d'agir jusque dans le bassin du lac Tchad, d'une part, et d'autre part jusque vers Timbouctou où apparemment ils rencontreront les Français qui les auront précédés par le haut Niger. · · Dans l'Afrique centrale et méridionale, l'Angleterre s'est laissé déloger par les Allemands des côtes de la Hottentotie, où il ne lui reste que Walfish-Bay, et de celles de Zanguebar et des territoires des grands lacs, que les Anglais avaient cependant les premiers découverts et parcourus. En revanche, ses colonies du Cap de Bonne-Esperance et de Na-. tal s'étendent de plus en plus vers le Nord et toucheront bientôt peut-être au cours du Zambèze. Ces territoires, deux fois plus étendus que la Grande-Bretagne, n'ont toutefois que 2,000,000 d'habitants; ils sont interceptés par les républiques d'Orange et de Transwaal, qu'ils enferment comme des enclaves gênantes. Dans la mer des Indes, les Anglais ont l'ile Maurice (350,000 habitants), l'île Rodriguez, les Seychelles, les Amirante&, voire même la grande, mais stérile île Socotora, qu'ils viennent, dit-on, de s'annexer, et qui a tout au moins une valeur stratégique. Dans la mer Rouge, ils ont Perim e~ ils occupent Zeila et Berbéra, qu'ils n'ont pas trop l'air toutefois de vouloir conserver, vu qu'ils ont permis à l'Italie de s'établir sur la côte abyssinienne. · Les possessions anglaises en Afrique peuvent être èvaluées à deux millions de kilomètres carrés, avec une population plus ou moins (A suivre.) assujettie de 10,000,000 d'habitants.

L'hygiène intellectuelle des enfants. (Suite et fin.)

Au fond, les abus signalés sont souvent le fait moins des hommes que des institutions. Aujourd'hui, dans maint endroit, le maître sait qu'il sera jugé, non d'après son travail et ses capacités, mais d'après les succès de ses élèves. Quoi d'étonnant, dès lors, qu'il soit entraîné malgré lui, pour ainsi dire, à consacrer son temps et ses peines à entasser dans la tête de ceux qui lui sont confiés la plus forte somme possible de connaissances 'l Quant au développement général de l'enfant, quant à l'éducation de ses aptitudes et de ses facultés, ce sont là des choses de longue haleine qui ne se constatent ni dans les examens, ni dans les concours, et dont par conséquent on ne sait aucun gré à l'instituteur. Eût-il doublé ou triplé l'énergie morale ou la puissance intellectuelle de ses élèves, il ne passera jamais que pour un piètre pédagogue s'il n'a pas su se constituer dans sa classe une élite. Le jour où l'on comprendra que le cerveau d'un enfant est un organe pour lequel, comme pour tous les autres organes, la fatigue accumulée devient fatalement une cause de déchéance organique; le jour où l'on voudra véritablement que l'instruction ait pour but de rendre l'enfant plus fort au point de vue physique, plus puissant par l'intelligence et plus conscient de son devoir, - ce jour verra se


)

78 réaliser un progrès énorme: il sera l'aurore du relèvement phys· et intellectuel de la jeunesse de nos écoles. •que pa:"sune récente séance de l'Académie de médecine de Paris, a éte discutée p~r les homm~s les plus éminents et les plus compétents en cette matière la question du « surmenage intellectuel dans 1 écoles de France. • - L'assemblée a été unanime sur l'urgence des d~Ire · ; ma1s, '1a ~onclusi?n. de tout ceci, unanime es r él10~mes a' " mtro a~JSSl, a dû être qu 11. y a pas d espo1r de VOir mtroduire ces réformes Cjlr toutes les tentatives se buttent infailliblement à la routine inve.: térée du corps enseignant. Voilà qui est peu encourageant. Heureusement qu'il n'en est pas de même chez nous e~ que. notre personnel enseignant se distingue par sa culture, son mtelllgence et son patriotisme. Nous comptons don~ av:ec confiance sur son concours actif et persévérant pour la réah~;t.~ton des progrès que nous poursuivons. 'VoiCI les thèses dont nous parlions en commencant : 1. - On. doit a~tribuer les premières heures de la matinée aux branches qut n~c~ssttent le plu~ d'effort intellectuel, tandis qu'on af'ec~era de preference au dessm, au chant et à la gymnastique les dermères heures de chaque demi-journée scolaire. II. - Les leçons doivent être interrompues par une récréation permett~nt à l:él~ve de se l!vrer à_ un exercice corporel. I_II. - En genera!, le ma1tre dOit suspendre son enseignement dès qu'll ·:~urprend des stgnes de fatigue ou d'agitation dans son auditoire et ~u1 accorder un repos sur place de quelques instants. , IV. -Le maître doit su~v:eiller l'a.ttitude ~e ses élèves afin qu'ils n.e~ ç_ontractent .pas de ~"Ic~euses; tl ne dott pas leur imposer une disctp~ne. trop ~trtete, mats tl doit avoir égard au besoin de mouvement mherent a leur âge. .v.. - Ch_aque leçon. doit être donnée de telle sorte que l'enfant sott alternativement actif et passif, c'est-à-dire qu'il soit mis en dem,eure. de parler, d'é~o~ter _et d'ap~liquer l'enseignement donné. L ensetgne~ent. ne dott Jam~Is être dtcté d'une manière absolue. VI. -:- L enseignement dott être varié le plus possible et distribué de m.amère que les le~ons qui se succèdent fassent appel à des facultés dttférentes. On évttera les travaux écrits prolongés. V~I. .~ La nature de l'enseignement ne doit jamais dépasser la portee mtellect~elle de, ceux. auxquels _il ~'adresse. L'âge et le sexe des élèves ~onstttue~t a cet egard. des mdtcations qu'il faut respecter dans le chotx des. obJ_ets et de~ methodes d'enseignement. ~DI. - La memoire ne dott pas être surmenée : faculté maîtresse du Jeune enfant, elle doit être ex~rcée et disciplinée, mais elle doit céder graduellement la place au ratsonnement à mesure que l'élève g,gne avec l'âge les degrés supérieurs. L'éducation des sens et le ~éveloppement des facu~tés d'observation doivent occuper une place Importante dès les premters degrés de l'instruction. IX .. - Il ne doit être donné à apprendre que des choses bien comprises et pour graver sans fatigue un fait dans la mémoire X. - Les devoirs à domicile doivent ne porter que sur les ·bran-

79 ches essentielles du programme. Ils seront proportionnés à l'âge de l'enfant; ils devront pouvoir être faits avec goût et plaisir et satisfaire aux exigences de la qualité plutôt qu'à celles de la quantité. DE L'E.NSEIGNEl.tiE.NT DE L'HISTOIRE

Pour l'enseignement de l'histoire, deux méthodes se présentent tout d'abord: i 0 l'étude mot à mot du livre; 2• l'exposé oral par le maître. La méthode du mot à mot, telle qu'elle a été pendant longtemps appliquée et telle qu'elle l'est encore aujourd'hui par un certain nombre de maîtres, n'a eu d'autre effet que de développer la mémoire des enfants sans aucun profit pour leur intelligence. D'autre part, l'exposé oral ne laisse dans l'esprit des élèves qu'une empreinte tout à fait fugitive, parce que la plupart d'entr'eux sont dans l'impossibilité de rapporter par écrit les faits qui leur ont été racontés. Chacune de ces deux méthodes, employée isolément, présente donc des côtés défectueux qui doivent les faire écarter de notre enseignement ; mais en les combinant, de manière à n'en prendre que ce qu'elles peuvent avoir d'avantageux, on forme une nouvelle méthode dont les résultats ne sont plus à discuter, et dont nous indiquons plus loin l'application. On s'est à peine occupé jusqu'ici d'enseigner l'histoire nationale aux petits enfants qui ne savent encore ni lire ni écrire. Puisqu'on leur fait des récits d'histoire sainte, qu'on leur apprend des petits morceaux de récitation, pour quoi ne leur raconterait-on pas aussi la vie des principaux personnages qui ont illustré notre pays? C'est une objection sans valeur que d'opposer à cette idée la multiplicité des exercices auxquels on applique ces petjts enfants. Le besoin de changement n'est-il pas dans leur nature~ Plus il y aura de variété dans les leçons, plus ils en profiteront, et plus ils prendront gotlt à l'école. C'est aussi l'avis de tous les instituteurs auxquels ces observations ont été présentées, et il a été reconnu avantageux d'introduire dans nos écoles des tableaux d'histoire nationale, qui intéresseraient les élèves et donneraient un véritable attrait à l'enseignement. C'est seulement avec les élèves du cours moyen que l'on peut commencer un cours suivi par l'application de la métho•le dont il vient d'être question. Pour cela, il convient de mettre entre les mains des enfants un livre qui ne renferme que les faits principaux de notre histoire nationale. Point de détails ni de dates inutiles, qui rendraient l'étude pénible, surchargeraient la mémoire et feraient prendre le livre en dégoût. Le maître expliquera la leçon qui doit être étudiée : il fera comprendre le sens des mots et des phrases et exposera les détails nécessaires ù l'intelligence du récit. Il devra bien se garder d'exiger le mot à mot, et, à cet effet, pour se prémunir contre une tendance beaucoup trop générale, il ne devra jamais avoir sous les yeux le livre de l'élève au moment où il (ait réciter; ainsi il ne sera pas tenté de donner le mot du texte, et de plus il


80 prouvera qu'il sait bien lui-même ce qu'il enseigne. Ce dernier point n'est pas à dédaigner, et c'est presque toujours un stimulant pour les élèves. Il est certain qu'un devoir écrit, tel que le compte-rendu de quelque fait intéressant, raconté par le maître, ou même le résumé d'une période, serait un travail d'une très grande utilité pour les élèves . ma1s peut-on le demander aux enfants qui composent le cours moye~ de nos écoles rurales~ Nous ne le pensons pas et l'expérience de tous les jours nous confirme dans cette opinion. Le seul devoir écrit que l'on puisse exiger d'eux sera le tracé d'une carte sur laquelle ils indiqueront les lieux où se sont accomplis les faits dont ils ont étudié le récit. Avec le cours supérieur, le champ sera plus vaste. L'instituteur, s'il le juge à propos, pourra mettre entre les mai ns de ses élèves un livre plus détaillé ; mais qu'il ait soin de ne pas changer d'auteur. En ce qui concerne l'étude du livre, les procédés seront les mêmes que pour le cours moyen : seulement on y ajoutera de fréquents devoirs écrits, qui consisteront dans le récit d'un fait ou dans le résumé d'une époque de notre histoire. On ne négHge pas le profit qu'on peut tirer de cet enseignement au point de vue du développement du sens moral des élèves ; c'est ainsi qu'on leur fera admirer les actes de vertu, de courage et le dévouement dont on aura occasion de leur parler, et qu'on cherchera à leur faire aimer ce qui est bien et ce qui est est beau. On leur inspirera l'amour de la patrie en leur montrant celle-ci forte et puissante par l'union de tous ses enfantd, déchirée au contraire et abaissée par les dissensions et les guerres civiles. Il est d'usage, dans nos écoles primaires, de faire à la fin de chaque semaine, la revue des matières étudiées dans les cinq ou six jours qui précèdent ; c'est une habitude excellente qu'il faut surtout se garder de négliger dans le cours d'histoire. Ces répétitions devront être animées par de nombreuses questions que le maître fera luimême, où que quelques-uns des élèves adresseront à leurs condisciples sous sa surveillance, et sous sa direction. On emploie dans quelques écoles un stimulant qui n'est pas à dédaigner. On donne, comme récompense, aux élèves studieux, de petites gravures dont chacune représente une des illustrations du pays. La biographie de chaque personnage se trouve au verso de la gravure, et l'enfant l'étudie avec d'autant plus d'intérêt que c'est un gage de son travail et la récompense de ses efforts. L'enseignement de l'histoire, tel qu'il vient d'être présenté, exige des connaissances sérieuses et une préparation de tous les jours. C'est une tAche qu'on trouvera lourde, peut-être; mais elle n'est certainement pas au-dessus du zèle et du dévouement de la grande majorité de nos instituteurs et de nos institutrices. (Tiré du Bulletin de l'Instruction publique de la Ir•-Saône).

Supplément à l'ECOLE PRIMAIRE.

Tableau du personnel enseignant primaire.

Voici le tableau des instituteurs et des institutrices qui dirigent les écoles primaires publiques pendant l'année scolaire {886-87. Les écoles et institutions privées, pour autant qu'elles sont connues, y sont également mentionnées, ainsi que les noms des élèves des deux écoles normales françaises. (La lettre G signifie garçons. F filles, M mixte.) District de Monthey . Champéry (G) Alb. Duc, Aug. Michaud, (F) Rév. Sœurs de St-Joseph. - Collombey (G) Pierre Deléglise, Jos. Caillet-Bois, (F) Rév. Sœurs Bernardines, !saline Turin, (M) Germain Dorsaz, Pierre Marquis. - Monthey (G) Frères de la Croix, (F) Amélie Baumann, Berthe Delt~.coste, Hélène Yergen, (Enf.) Delphine Saudan, (Ec. part.., filles et enf.) Rév. Sœurs de St-Joseph. Chœx (G) Jos. Dorsaz. (F) Emilie Trombert. Port- Valais (G) Aug. Duchoud, Edouard Curdy, (F) Eug. Curdy, Anne-Marie Duchoud. - St-Gingolph (G) Auguste Piota, (F) Rév. Sœurs de la Présentation. - Troistorrents (G) Alexis Gross, Aug. Berraz, (F) Rév. Sœurs de St-Josep h, (M) Euphr. Besse, Rose Premand. - Val d' Jlliez (G) Tisstères, ré v. vicaire, Basile Esborrat, (F) Rév. Sœurs de St-Joseph. - Vionnaz (G) l'abbé Ch. Veuthey, Remy Vannay, (F) Rév. Sœurs, Hélène Fracheboud. Vouvrv (G) Victor et Marcelin Cornut, (F et enf.) Rév. Sœurs, (M) Ferd. Helavis. Distric t de St-.naurice. Collonges (G) François Blanch nt, (F) Louise Rouiller. - Dorénaz (M) Joseph Meilland, de P.-lgn., Charles Lmsier. - Evionnaz (G) Etienne Sixt, (F) Augustine Mariaux, (M) Maurice Pochon. Finshauts (G) Casimir Vouilloz, (F) L. Gay-Balmaz, (M) Eugène Gay-Crosier, Honoré Vouilloz. - Massongex (G) P.-Nic. Dorsaz, (F) Honorine Parvex, (M) Pierre Métroz. - Mex (M) Jos. Riehard. - Salvan (G) Pierre-L. DP.lez, Frédéric Coquoz, Eug. Vœffray, Raphael Bocbatay, Louis Jacquier, (Cours rép.) Benj. Gross, (F) Catherine Bochatay, Cath. Gay-Balmaz, Jos. Jacquier, Vict Coquoz. Irène Bays, (Elém. m.) Et. Claivaz, (M) Maurice Coquoz. - St-llfaurice (G) Jos. Juilland, Jonas Dorsaz, (F) Rév. Sœurs, (M) Marie Mariétan. - Vérossaz (G) Joseph Red. - Nous profitons de l'occasion pour recommander, comme objet d'intuition pour l'enseignement de l'histoire nationale, la magnifique collecMétroz, (F) Julie Terrettaz. tion dea tableaux d'histoire suisse de Buri et Jecker (chez Dalp, à Berne) IJ.ui revient à 8 fr. ou 20 fr. suivant l'édition. District d'Entremont. Bagnes (Ecolesecond. G) le R4 Chan. L. Revaz, (G) Séraphin .._____------------------------~----~~-' J.n ü:iP.r RAni . R:ullifarcL Maurice Gui~oz. Maurice Vaudan, An-


( F) Marie et Eugénie. Deléglise, Adèle Gailland, Angeline Luisier (de Bruson), Marie Mare1, Adèle Besse, Louise Filliez Julie Luisier, (M) Franç. Maret. Franç. Deléglise, Héliod. Bailh: fard , Louis Gailland, Pauline Gard. - Bourg-St-Pierre ,tEcole second. G) Marquis, religieux du St-Bernard, (G) Adrien Genoud, (F) Honoriue Sixt. (E?f.) Valent~ne Genoud. - . Liddes (G), Ls-Aug. Mmlland, (F) Helène Delaso1e, (Elem. M), VItal LathioQ. (M) 'Jos. et Lucien Meillanrl, Léonide et Victorien Darbellay. -. Orsières (G) Jos. Cavé, (F) \saline Lovay, (M) Henri Tissières. Félix Dorsaz, Jo s. Pellouchoud, Ernest Lovay. Jo s. Hubert. Ferd. Roserens, Jérôme Rausis, Stanislas Dela::.oie, Ign. Exquis, Mee Baillifard, Louis Moret. Sembrancher (G) Louis Delasoie, Jos. Delaloie, (F) Sœurs institutrices, (M) Victor Darbellay. Maurice Delasoie_ Vollèges (G) Jos. Moulin, Jos. Genoud. (F) Marie Abbet, Louise Moulin, · (M) Céline Baillifard, Hortens& Vaud an. District de Martigny. Bâtiaz (G) Edouard WouiHoz, (F) Pauline Saudan.- Bovernier (G) Et-Louis Michaud, (F) Elise Darbellay. - Charrat (G) Eloi Morat, (F) Ad. Délez-Gex, (M) Lucien Dorsaz. Fully (G) Maurice Abbet, Frédéric Carron, (F) Adeline Lattion, Henriette Abbet, (M) Jean Gauthier, Félicien Délez, Aimée Descombes. - Jsèrables (G) Fr-Euph. Maytain, (F) Emilie Favre, (M) Angeline Gaillard. - Leytron (G) Franç. Giroud , (F) Esther Pont, r1\l) Jules Roduit, Emm. Carrupt, Henriette Terrettaz. Martigny-Bourg (G) Louis Giroud, Jos. Bondaz, Léon Bochatc1y. (F) Marie Cretton, Joséphine Piota, Eliae Garin, (Ec. part. j. f.) Joséphine C1·etton. - Martigny-Combes (G) Louis Coquoz, (F) Fran c. Nicollier, (M) Maurice Lugon , Aug. Guex, Louis Saudan, Augusta Cretton~ Ant. Cretton, Emile Gross, Félix Chappot~ Marg. Guigoz, Cam. Wouilloz.- AJartigny- Ville (G) Louis Puippe, Alexis Aubert, P.-Jos_ Rouiller, (F) Emilie Beltrami, Valentine Morand, Marie Burtin, (M) Mathilde Luy, (Ec. part. j.f.) Esther Wonilloz et Anna Calpini. Riddes (G) Louis Monnet, (F) Cécile Ribordy. (M) Stéphanie Gaillard, Ecole agricole: A. LevratGirard.- Saillon (G) Emile Staffelbach, Aurélie Donnazolla. Saxon (G) Jùs. Terrettaz, Louis Brochez, (F) Hort. Lugon, Euphrasie Carrupt, (M) Marie Jaquet-Gailla.rd, Rose Vaudan.

Distriet de Contbey. Ardon (G) Maurice Ducrey, Franç. Riquen, Gabriel Gaillard, (F) Julie et Eugénie Delaloye, Amélie Brocard. - Chamoson (G) Louis Remondeulaz, Julien Carrupt, (F) Aline Gaist, Elisabeth Juilland, (M) Ernest Gaillar~. Jules Farquet; (El. m.) Marie Farquet. - Conthey (H) Jean-Bapt. Roh. Jos. et Daniel Putallaz, JnliAil RArt.bOil'l'l()

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(F) A~t~ et .Henr. Evéquoz, M~rie-Anne Fontannaz.' Adeli~e Valenhm, Adele Brochez, Engéme Berthouzzo, Henriette Evequoz, Sara Broccard, (M) Clara Evéquoz. ·- Nendaz (G) Jean Glassey, Jean-PierreDélèze, (F) Philomène Glassey, Lucienne Délèze, (M) Alexandrine Michelet, Maurice Fournier, François Maytain, Pierre et Marie Lat.hion, Antoinette Bornet, Charles Bex, Franç. Troillet. - Vétroz (G) Joseph Vergères, (F) Marie Antonin, (M) Marie-Louise Delaloie. District de Sion Arbaz (G) Félix Carroz, (F) Angélique Constantin. - Bramois (M) Pierre Gaudin, Emma Massard, Marie Barberini, Grégoire Grichting. - Grimisuat (G) Zacharie Mabillard, (F) Elisabeth Muller.- Salin.~ (G) Maurice Felley, (F) Antoinette Hiroz. - Savièse ( G) Jean Niclaz, Benj . Rot.hen, François Debons, Germ. Luyet, Jérôme Gobelet, (F) Euphrosyne Luyet, Jeanne et Marie Rey nard, Marie Dnbuis, Elisabeth Rothen. - · Sion (G fr. et ali.) Rev. Frères de Marie, sous la direction de M. Aug. Lamon, (F fr.) Rd• Sœur, Laurence et Madeleine de Ried· matteo, Henriette Brindlen, Eugénie Joris, Adèle Abbet, Mathilde de Torrenté, (F ali.) Rde Sœur, Henriette Pont Ecole second. de jeunes filles: deux Rev. Sœurs Ursulines, de Fribourg. Ecole professionnelle et de dessin: Paul Pignat, Mastaï Carraux (Dessin), Giov. Ragozzi, (F) Wilhelmine Cio. Orphelinats et école enf. : Rév. Sœurs, Ecoles part. j. f. : Lucile Joris, Adèle de Torrenté. - Chateauneuf et la Muraz (M) Dyonise de Riedmatten, Philomène Gaillard. Ecole protest, (M) Jacques Wehrli, Math Guldi. - Veysonnaz (M) Jean-Jos. Bex. District d'Dérens . Agettes (M) Jean-Jos. Sierroz, (F) Marie Favre. - Ayent (G) Romain et François Gaudin, (F) Philomène Beney, Cath. Riand. - Evolène (G) Ephyse Gabioud, (F) Madeleine Métrailler, (M) Derivaz, recteur. Jean Rong, (Ecole part. à la Forclaz) Casimir Wetzler. - Hèrémence (G) l'abbé J.-M. Goye, Mar~. Rudaz, (M) Pierre-Nic. Dayer, Paul Bourdin. - Mase (G) Martin Maury, (F) Madeleine Pralong. Nax (G) Jean Quinodoz, (F) Marie Bruttin. - St-Martin (G) Jos. -Louis Quaroz, (F) Marie Beytrison, (M) Martin Favre, Martin Pralong, Pierre Quinodoz. Vernamiège (M) Jean-Jos. Favre. Vex (G) Adrien Pitteloud, (F) Louise Pitteloud. (M) Philomène Gauthier.

District de Slerre. Ayer (M) Joachim Peter, Louis Crettaz, Sylvie Carron. Challais (G) Casimir Perru~houd, J.-Jos. Cretlaz, (F) Virginie Pellanda, ~ Rév. Sœur~ . ~rs~li~_e_~· - . _qhandolin (M) Jos. Caloz,


(G) Antoine Gaspoz, (F) Patience Germanier · L G· . · - Gnmentz (M) aste oye. rone (G) Maunce Gay-Crosier (F) Phil R10n, (M) Phil. Théod uloz. - Lens (G) Macrn'in t omène R~y-Mermet, Victorien Bonvin, Lucien et Marti~ r:~b~r~ Aug. Rev. Sœurs l!.rsul' Martine Romatller, (M) PierTe Re . yÈ ~~) Fusey. - Mtege (C) Vm~ent Pitteloud (F} Ant Ge Y. · mrhe Molle~s (G) Antoine Crettol, (F) Cécil~ Amoos.' _r~~n~~~ (G) Vtetor. Berclaz, (F) Madeleine Favre. - Sierre (G) Etie~:e ~ard, Xavter G~roud, (F) Rév. Sœurs U1·sulines de Fribou e ~~-~ean (M) LOUIS Massy, Elise Zufferey.- St-Léonard (G) rg~a­ Gilhoz, (F et enf.) Rév. Sœurs. _ St-Luc (G) D · g ce h d (F) G · . amten Per1·uc ou ' enevtève Epmey. - Venthône (G) Jos a· d (F Euphr·osyne Mudry. · trau , ) B 1

Ecoles normales. Eleves-instituteurs français. (Cou1·s sup.) Alphonse Bochatey de Salvan ·Edouard E é d'Arbaz; Edouard Gilli~z de Sien·:·A~oz,_ de ConMoulw, de Frns-Hauts; Pierre-Maurice Luisier d~ B . ' es tl Lugonthod, de Nendaz; Pierre Mottiez de Mass . .' a~nes' Jacques ManePierre Pralong d'Evolè . J ' h R ongex, Jean Plt~eloud, des Agettes· L J 1 R! ne, osep ey, de St-Martm. Louis Rey d' Jean-Baptiste Studer: de Lens; Pterr:

they;_Célesti~ Francey,

T:~;~az~ ~~y~~·~ard, 1~e é~~:a~yaz;

~~i~~~~~~t4~s JO:~W~~e~,erc!euS:l~~·n,d~:u~~~r~{·ut~~~-tTe ~~.~~~:o~~·a~~

d Ch U . ' ex, ean urdy, de Port-Valais· Etienne Devanth · . De a ats; Maunce et Valentin Farquet, de Martigny-Ville· Ad. Gery, escombe~, ~~ Martigny-Combes; Félicien Gross de Salv~n. r~sn. a:yBagnes; Maillard,' de Ravoire (Mart C) ~ A t . esR oraud, de Rtddes; Jean-Pierre Moret 0 Full M . · • Olne ey, de Lens; Célestin Taramarcaz d' de Co2n2they; Maurice Troillet, de Bagnes. , " - ar m. élèves. ' ·

~~~~~~~ <k~~~1t·~~ ~~u~e~·uis~r, t;

C~rilte

d'Ol~;i~~~~~

Zerr!~tte~mdr~~eSTtoMrre~tt,

Ant~in:

Elèves-lnstitutrices françaises.

8 0 1 ~~ .c~~they; Adr~~nu: a~na~·~~u:;À~~o~~ j~~J(j'~~e ~eM~~~~~~ F.u~eaêi:'•

litr[;o~~\~~~·~ ~uf~st9: ~uttin et Fernan_de Calpini, de Sion; Eug. Dé-

B~~0:e •. ~ Mar~g~y-Bourg;

Mari~ 'Lu~ ~=

9

Cécile de Lavallaz, de' Sion; Ra a~ a~le ar~aux,_ de Vwnnaz; Cath. Mo ix, de St-Martin · Loui~elle Héffne 's~~~~on; Vwto~:me Revey, de Massongex; Eugénie Rey; de Sierre· Bertha Wolf hdt, dse Gramche8n . (Argovie); HélènA Teneltaz, de Vollèges! • e ton. - 1 eléves. '

Grln~~u~sé:~fl c~:~.b~~= :~~~~~~~nÈ d~ ?hibp~s ;

Eugénie Bruttin, de

~~C~~fhe d~ V érossaz :. Jus tin Fra~he~og~~g~ dee ~~~:~:t ~:r;~~!~~~ P.

Lucile Gr!;s ~ar~ G~tUand de Bagnes_; Isabelle Grenon, de Vald'llliez ~ Maillard d'Orsi;r ~rggny-~èourg; Lucte G~alino, de Monthey; Hélén~ Riddes· 'Amélie Tes' enevt ve Monnet, d'lserables; Rosalie Ribordy de , amararcaz de Fully · Dyon· Th d M ·' Ville. Julie Trotllet de B ' . E . . ' tse o vex, e arttgny' , agnes, mtlie Vœffray, de Salvan. - 18 élèves.

des élèves qui se préparent aux examens du certificat d'études primaires, aux concours pour l'enseignement primaire supérieur aux écoles normales et aux examens du brevet elémentaire, par A. Il Sutil. l vol. de 33'! pages. Prix t fr. 50. La Rédaction à t'école rJrimaire, enseignée au moyen d'exercices pratiques de lecture, d'élocution et d' invention, par F. Bru:unig etE. Marty. i vol. de :!50 pages, illustré. Prix 1 fr. 50.

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LA FUTURE MÉNAGÈRE

Lectures et leçons sut· l'économie domestique, la science du ménage, l'hygiène et les connaissances nécessaires à une maîtt·esse de maison, par :M11• EL'!lestine \VmTII, 3m• édition, cartonné, /J,SO pages. Division des parties et chapitres.

Notions préliminaire.~. i. La. fa mille et le foyer domestique. 2. La femme dt' ménage. :3. De l'esprit de (am ille.. ~- Dè l'économie domestiq ue. l(m• PAIITIE. - Orgrmisation morale d'la mais011 et qualités d'une bonn~ m(;na]ète. 4. La prr\'t'nance. 2. Les fête~ et réunion,; de famille. :1. Do·\·oirs du voisinage. ~- La lertnre <'! la hihl iothèque de 1:\ maitre•se tle mai.;on. 5. Dtt rôle de la femme dans l'é· duration dl's en fant~. nrm• P.ARTIF:.- Orgrwi.~a'i 1)1 matéri.-lle et admini~tra'i-nl économi f!Ce de let ,/lai:~OII. 4. Apprentb;sage de l'économie domestique '.!. Des qualités t.le la bonne ménagère. 3 De l'tir•onomie. '1. f<~mploi tiC la jonrnt>e d'unr rnaitre~~!l tle n.ai,;on. 5. Installation q;uu liiPnage. 6. Di~lrihution intl•rieun~ tl•~ Ill mai<on. 7. Cni.;ine. ollire. hot\langerie, u~teu~ilcs ct accessoir•·s de c·ut~tne. 8 lks ,Jome~tutU•''· 9. Blalll~hi~<agè et entretien du linge. 1.9 Entretien f't rons••rvation tle:< aliment~. li. Des Ira vaux à l'aiguille. t 2. Dc•s proYisiou~. t:l. ;\lanii:rc ol'onlunuer un dîner. 1'1. Ot! l'atJ)Jrt~Hllssa:;e de la cui~tne. t:i. :'\c.tion:; N•'nwntaires ok ~ui-int'. 1G La ft•nne ..t la ferum ·e. 17 . Lt~ jarJiu potager. I.S. !:hautTa~e •·t l~dairagc. 19. Heccttes cL ronnab~a.nclls utiles - 20. De la comptabilité. 21. Con>eils d'hygiène. t re

p ,\RTIE. -

Ensuite de nos cunrenlions arec la librairie Hachellc, nous pourons continuer à yendre cet excellent ourrage, au prix réùuil de 1 fr. :JO au lieu de 1. fr. 80 qnïl coîtte en lilwairie.

C..HOIX DE (JA.~TIQ;UES tJA.THOLIQ,UES à ru sage cle l'église, des écoles el rles familles, recueillis par F.-O. \Yolf,

professeur an rollège et organiste de la cathédrale de Sion. - Approuré par Mg1· l'é,-êqne du diocèse et l'ecommanclé pour les écoles ct colll'ges du canton (lu Valais par le Département de 11nstntction publique. « Ce reruetl, dit la Cœcilia, exct>llente 11etite publication éd itée par ~1. l Gürtler, à

Boncourt (Jura-Il), est un des mdlleur• de ceu'< qui ont paru en Suisse, et il sera très utile dans les école~ et dans les parot!'ses 110Ur les officès extra liturgiques. •

En relerant cette appréciation d'un confrère com pétent, nous ajoutet·ons que le recueil comprend 70 morceaux dont voici les tilrcs :

t. 0 sanctissima... 2. Cantique. - :1. Ca.ntittUtl de St·Aiphunse de Ligori. - 4. La fleur de 'tlane. - 5. La mère de misériconle. - 6. Au saint cœur de MariA. - 7. La mère des ~;rosrrits. - 8. Cantique des tJPlerins.- 9. Hommage à la sainte Vierge. W. Je vou:; salu~. ~larie,- il. Janua cœli. - l i lnvua.tion au culte de Marie. i3. Le mois de !\lai. H. A la rd nil du etel.- i5. La mère d'affiirtion.- 16. L' image. - 1..7. Le saint num de Marie. - i8 0 tlnmina mea. - i9. Vas in.,igne devotioni.;.20. Regina. martyrum. - 2l, U. Ave mari!\ stella.- ~3. on Ave Marie. -- 25. 26 27. Litania laurt~tana. - ':!8. Louanges a l'Euc·haristie. - 29 Hœc requies mea in sreculum sreculi.- 30. Ergo dormio et cor meum vigilat. - 3l. Discite a me quia mitis sum et


bumilis corde. - 3!. O. esca viatorum.- 33, 34, 41. 0 satutaris. - 35. Verbum Stl· pernum. - 36. 0 esca viatorum. - 37. Jesus Deus, amor meus. - 38. Panis angeli· eus.- 39. Ave verum.- 40. Anima Christi.- 4,!, 4,3, lJ.&,, &,7. Tantum ergo.- 45 46 Pange lingua.- ~. Adoramus te. - 4,9. 0 bone Jésu. - 50. Pendant l'Avent: ~ 51. Gloria. - 52. Sur la venue de Jésns-Christ. - 53. Dans la nuit de Noël. - 54 Hymnus S. Bernardi de S. Nomine Jésu. .:.... 55. Regret et amour. - 56. Sor le mystèrë · de la croix.- 57. Vere languores nostros. - 58. In dominis qnadrage!limœ. - 59. Résurrection de Notre·Seigneur. -Invocation à l'Esprit saint. - 61, 62. Veni Creator - 63. La Trinité. - 64,. Saint Ange gardien. - 65. Te Deum laudamus. - 66. Salut catholique. - 66. Cantique pour la bonne mort. - 68. Cantique de S. François-Xavier. - 69, 70. Motets.

Ce recueil coûte 1 fr. 20., seulement. Toute personne qui en deman. dera f2 recevra gratis le f3m•. On expédie contre remboursement. EIÉ'meuts cl~alritluuétique à l'usage des écoles primaires, ouvrage adopté par le Département de l'Instruction publique du Valais. 1"" édition. Cart. 1 fr. 218 pages. - (Remise du 10 °/o au corps enseignant). Voici, sur ce manuel, écoulé à 2000 exemplaires en Valais jusqu'à cette heure (il a paru il y a environ 4 mois) l'appréciation émise par deux honorables inspecteurs scolaires fribourgeois, auquel l'éditeur du livre avait demandé franchement leur avis: • J'ai. dit l'un. examiné l'ouvrage avec auention. et, sans en avoir analysé tous les détails, je puis dire qu'il mérite l'attention des autorités, scolaires. II a de réds avantages sur le traité de F. P. B. Les définitions théoriques sont plus simples et plus précises. La numérotation y est bien enseignée... J'ai remarqué dans l'ouvrage d'heureuses innovations, telles que: les tables des 4 opérations, un tableau des conversions des poids et mesures, des pièces de monnaies en usage en Suisse, ainsi qu'un grand nombre de problèmes géométriques sur les surfaces et les volumes, etc. D'autre part, on a éliminé du manuel, avec raison à mon avis, tout ce qui ne rentre pas dans le programme primaire. Les problèmes sont variés, en nombre suffisant, et réellement pratiques. L'ouvrage a en outre le mérite du bon marché, la reliure est d'un bon goùt et l'impression plait par ses jolis caractères. Voici maintenant l'autre jugement qui concorde avec celui-ci haut et le corrobore. c Aux hommes d'école très nombreux qui reprochaient aux cahiers Zahringer l'absence complète de théorie, l'ouvrage offre un exposé théorique clair, sobre et suffisamment complet, et réalisant en bonne partie, par le choix des problèmes, le désir de ceux qui réclamaient un vtus grand nombre de données relatives aux matières agricoles et aux opérations journalières du ménage champêtre. Sans entrer ici dans la discussion de la méthode, je garde d'un examen attentif du manuel la conviction sincère qü'il renferme un excellent cours d'arithmétique. J'apprécie surtout le grand nombre et la progression bien graduée des problèmes. •

ENCRE noire excellente, à 60 c. le litre. ENCRE violette, à 60 c. POUDRE pour encre violette. HECTOGRAPHE complet, avec encre, 5 fr. MASSE hectographique, à 2 fr. 50 le kg.

Pharmacie MULLER, Sion.

SION

VJm• ANNÉE

15 Février 1887.

l -CilE PIIIAIIE 1

REVUE PÉDAGOGIQUE PUBLIÉE SOUS LES AUSPICES DE LA

SOCIETE VALAISANNE D'EDUCATION L'ÉCOLE PRIMAIRE paraît chaque quinzaine, de Novembre à Avril inclusivement, en livraisons de 16 pages. Prix d'abonnement pour .la Subse, 2 Cr. 50.- Union po!!ïtalt•, 3 t'r. Annonces, prix 20 cent. la ligne ou son espace.

Tout ouvrage dont l'Ecole prinwi1·e recevra deux exemplaires aura droit à une annonce ou à compte-rendu, s'il y a lieu.

SOMMAIRE Nécessité de la surveillance sur les écoles primaires. - Le veritabl e objet de l'éducation. - Encore un souvenir du Valais. - E n s eign ement de la composition (suite et fin) . - Cours de répétition (suite et fin ).- Des moyens de faire parler les enfants (suite et fio).- Principaux car actères d'un enseignement fructueux. - De l'enseignement du dessin à. l'école prima1re. Le bilan géographique de l'annee 1886 (suite). - Echos des conférences. . Variétes. Tout ce qui concerne la publication doit être adressé à l'éditeur : M. P. PIGNAT, secrét. au Départ. de l'lnstruotlon publique, à Sion.


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