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ciisparaltre, se penchait vers l'horizon avec aue gloire pourpre. Et nous voulions encore embrasser au moine d'un regard l'ensemble des travaux pour l'achèvement de la nouvelle façade. Il fallait donc se hâter. Sana nous arrêter dans la basilique, et pressant le paa nous contourn?ns aussi rapide~ent que fair~se peut les murs exténeurs de ce vase Immense. A l'extrémité plus d'issue. Un enclos de planchee montant jusqu'au faite, emprisonne tout le front de l'édifice ainsi que la cour encore inachevée sur laquelle s'ouvre la porte principale. De vastes hangars où sont renftwmés en attendant la place qui leur est assignée, les préparatifs de l'ornementation, statues colonnes, chapitaux , frises et corniches, s'étendeni tout autour. Impossible de rien voir au-delà. Par fortun A, tandis que nous nous efforçons de passer nos yeux entre les interstices des parvis, un employé civil qui muse par là, et voit notre embarras, y met de la bonr:e volonté et nous fait pénétrer à l'intérieur. Le coup-d'œil, croyez-moi, en vaut la peine. Sous le rayonnement du couchant, la façade, une gloire elle-même, ses grandes mosaïques étincelantes dans leur fin encadrement de fleurs et de frUits, l'harmonie des lignes et la majesté des figures, toute cette page si pure de l'art [chrétien, nous laissa, vous l'eussiez été comme nous, - cloués sur place. Et quand cette œuvre grandiose aura été terminée - pas nous sans doute, mais d'autres la verront, ~ elle comptera comme Santa Maria del Fiore, au nombre des mervellles des temps modernes. Nous regagnâmes la ville aux dernières lueurs du crépuscule, la nuit venant. Mais quand sur la journée aehevée, le passé rayonne et flamboie comme lt> soleil au moment de sombrt~r, que pouvions-nous, je vous le demande, désirer de plus? MARIO.
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1 'Ecole primaire SION
VIII•• ANNÉE
15 Janvier 1SS9
REVUE PÉDAGOGIQUIE PUBLIÉE SOUS LES AUSPICES DE LA
SOCIETE VALAISANNE D'EDUCATION PRIJUIRE paraît chaque quinzaine, de Novembre à Avril inclusivement, en livraisons de 16 pages. Prix d'abonnement ponr la 8ol11se, 2 rr. 50. Union po11tale 3 rr. -'nnonee11, pm 20 cen,, la ligne o" son espace .
Tout ouvrage dont l'Ecole pr1:maire recevra deux exemplaires aura droit à une annonce ou à uu compte·rendu, s'il y a lieu.
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SOMMAIRE: Le mobilier scolaire. - Do perrrctioonr.ment des instituteurs. - La lecture dans lel-1 écoles primaires. - Importance de la •oont~ éducation de la jeunesse. - Notions de civilité el de pt· lltesse (suite). - Partie pr&Lique. - Variétés. Tout ce qui concerne la publication doit être adressé à l'éditeur : M. P. PIGNAT, secrétaire au Département de l'Instruction publique, à Sion.
Primes d'eneouraaement.- Dïciau31 janviernrt,_.hn:personnel enseignant valaisan au bénéfice du décret du Grand· Ja matière, décret dont le lex te es! joint au présPnt N••, recevra la d'encouragemer.t. La liste de<> bénéficiaires paraitra ultél"ieureme l'Ecole primatre .
.&ux Decru es sui~ses. - C'est. le titre d'un excellent guide pratique biton connu de nos IPcteurs, et dout les auleurs MM. Perriard et Golaz, expPrts pédagogiqués. Ce manuel, dont J.a, 2•• édition a paru il y a quelques mois, a été soigneusemelt re~ et considérablement augmenté Voiri les principales divisions del'ouvt·age I Lecture ; II Compositio"; III Aràthméttq"e; IV Descripfiort. •brègée de la .Suisse; VI Ape1·çu chronologique ; VII Lts iustttut~ pc1liliques de la S'!lrsse ; VIII Organisatio" d.e t'Armée {édê(IJ/e Les morceaux de lecture, qui ne se trouvaient pas dans la 1.. édition,. donnent une idée de ce qui est géuéralemeot exigé pout· cette branched'examen . Quant aux bUjets de compo:~àtiorl, on a fort heureusemen~ présenté des modéles de rédactions usuelles que le jeune homme bien de consulter, ùOn pas seulement ea vue des examens fédérau:,. mais encot·e et surtout pour ses besoins personnels. Nous en dirons autant de l'arithmétique : ici les l'ègles et les exemples bie!1 cboisia. ne manquent pas. La dt$Cr;peiun abrégée de notre patrie a pareillement subi d'utiles modifications. Mais les améliorations les plus importantes sont, san~ contredit, celles qui ont été apportées au n!sua'hidoire suisse. Cette partie, souvent si aride de l'enseignement, esl subdivi~;ée ~n une soixantaine de chapitres qui forment comme autant de tableaux, - restreints il est vrai, - mais réussis et souvenl attrayants. Enfin, les i111litutions polttique& de la Suisçe et l'oryauisatio" de l'armée fédérale terminent ce précieux recue il, d'un prix fort modique,. puisqu'il ne coûte que 60 cent. Il devrait se trouver aux mains de tous les jeunes gens astreints à suivre le cours de répétition.
Choix de Cantiques catholiques. à l'usage de l'église, des écoles et des familles , recueillis par
F.-o,
Wolff, professeur au collège et organiste de la cathédrale de· Sion. • Ce recueil, dit la Cecilia, excellente petite publication éditée par M. J. Gurtler, à Boncourt (Jura-B . ), est un des meilleurs de ceux qui ont paru en Suisse . et il sera très utile dans les écoles et dans. les paroisses pour les offices extra liturgiques. •
Ajoutons que ce recueil comprend 70 morceaux dont voici' les titres : 1. 0 sanctissima. - 2. Cantique. - 3. Cantique de St-Aipho11se de Ligori. - ·L La flenr de Marie. - 5. La mère de miséricorde. 6. Au saint cœur de Marie. - 7. La mère dllS proscrits. - 8. Cantique •les pélerins . - 9. Hommage à la sainte Vierge . - 10. Je vous salue, Marie. - 11. Janua cœli. - 1:!. Invitation au culte de Marie. - 13. Le mois de ma i. - 14. A la reine du ciel. - 15. La mère d'affliction. - 16. L'image. - 17. Le saint nom de Marie. - 13. 0 · domina mea. - 19. Vas insigne devotiouis. - 20. R egina martyrum. -21, 22. Ave maris stella. - 23, 24. AvA Maria. - ~5. 26, 27. Li· tania laureLana. - 28. Louange à l'Eucharistie. - 29. Hœc requies mea in sœculum sœculi. - 30. Ego dormio et cor meum vigiJat. 2
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Sion, 15 Janvierl
1888·89
L'ECOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA
SOCIÉTÉ VALAISANNE D'ÉDUCATION
Le mobilier scolaire. Le mobilier de l'école comprend des bancs, des tables, des ardoises, des tableaux noirs, une estrade pour le maîtr·e, un poële, une armoire-bibliothèque, une méthode de lecture en tableaux, sur carton. Le siège des bancs doit avoir de 15 à t 7 centimètres de largeur, sa hauteur variera de 35 à 45 centimètres. L:1 distan.;e du siège à l'aplomb de la table doit être négative. La table formera un plan mcliné de 25 à 35 centimètres de largeur, elle sera terminée par un plat bord hori· zonta! de 5 à to centimètres de largeur muni d'une rainure et percé de trous destinés· à recevoir les encriers, sa hauteur variera de 60 à 7 i centimètres, l'inclinaison de son plan ne sera que de 2 ou 3 millimètres. On peut la construire en sapin, en chêne, en fonte ou en fer. Les tableaux noirs doivent avoir, autant que possible, 1 m. 50 sur 1 m. 60 de largeur sur un mètre de hauteur; on les fait en sapin, peints à l'huile à trois couches et vernis. L'école en aura un certain nombre. L'estrade du maitre doit être élevée de cinquante centimètres au dessus du sol, sa largeur sera de 1 m. 50 sur 90 centimètres de profondeur ; elle sera munie d'un pupitre et d'un siège pour le maître. Toutes les tables seront parallèles à J'estrade, de telle sorte que tous les enfants aient le visage tourné vers le maitre; on ·doit pouvoir circuler autour d'elles. Il est bon d'avoir un signal ou un sifflet pour indiquer les mouvements aux élèves. Le matériel scolaire comprend encore un boulier-compteur, une table de ruultipJi,~ation, un tableau des poids et mesures, des collections, des cartes géographiques, une pendule, des registres scolaires, une 11érie de poids et mesures, une sphère, un thermomètre. Ce dernier instrument servira à déterminer la température de la classe qui ne doit pas s'élever à plus de
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douze à quinze degrés centigrades ; lorsqu'elle atteindra ce niveau, on ouvrira les vasistas. On peut employer les tables modernes, munids de bancs à dossier, à hauteur et a distances variables. Ces tables prévien. nent les défauts des vues; elles ne comprennent qu'ljne ou deux places et sont plus conformes aux nécessités de l'hygiène et de la discipline; mais, malheureusement elles sont plus coûteuses. Quand elles sont constmites en métal, les parties destinées à être mises en contact avec le corps sont recou. vertes en bois. Elles permettent à l'élève de s'approcher autant que possible de la table et de s'en éloigner quand ille veut ALFRED CHARRON, instituteur a Montbouy (Loiret). ,
Dn perfectionnement des instituteurs Des moyens à employer en vue d'assurer le perfectionnement du personnel enseignant au point de vue théorique et pratique. La lecture de bons livres offre à l'instituteur une occasion
facile d'élargir le cercle de ses connaissances. Que n'a-t-on pas dit sur l'utilité de la lecture? De grands écrivains, des péda· goq ues éminent.s ont écrit là-dessus d'admirables pages. Faut· il citer les noms? Montesquieu, le grave et stoïque auteur de « l'Esprit des lois », a écrit cette phrase: Aimer à lire, c'est faire un échange des heures d'ennui que l'on doit avoir en sa vie contre des heures délicieuses. 11 Fénelon, le délicat auteur du « Traité de l'éducation des jeunes filles », s'écrie quelque part dans son admirable roman, Télémaque: «Heureux ceux. qui se di v9rtissent en s'instruisant et qui se plaisent à cultiver leur esprit par les sciences !... Ils portent toujours avec eux de quoi s'entretenir, et l'ennui qui dévore les autres hommes au milieu des délices est inconnu à ceux qui savent s'occuper de quelque lectm·e. • Pour en finir, laissez-moi placer sous les yeux de vos lecteurs, cette belle page que j'extrais des Rêveries d'un romancier contemporain, Emile Souvestre : « L'homme qui sait lire est en communication, non seulement avec ses amis, mais avec l' univers. La terre ne finit point pour lui à l'étroit espace que peut embrasser son regard ; il participe à la vie commune ; il n'y a plus d'étrangers à ses ÎI
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yeux, car il peut apprendre l'histoire de toutes les nations • plus de c~ntrées inconnues, car les livres lui montrent l~ monde entier co mille dans un miroir. «L'homme qui saitlire converse même avec les morts. Penché sur les écrits auxquels ils ont confié leurs pensées. il entend ces pages, qui semblent muettes, répéter les paroles des grands hommes; il reçoit les leçons de tous ces génies semés sur la route du temps, comme led étoiles sm· la route de notre globe; il profite de leur expérience ; il ajoute leurs réflexions à ses réflexions; il devient le légataire universel de l'héritage de sagesse laissé par les siècles qui l'ont précédé. •L'homme qui sait lire peut s'instruire de tout; l'enseii'nement lui arrive directement sans passer par la bouche du maître; les livres sont pour lui des écoles toujours ouvertes qui le suivent jusqu'au fond des solitudes, et qu'aucune volonté ne peut fermer ... L'homme qui sait lire ne connaît pas l'ennui; il a à sa disposition tout ce qui peut éveiller la cmiosité, intéresi\er l'esprit, émouvoir l'imagination... » L'homme qui sait lire ..... ; je m'arrête, car il faudrait tout citer. Voilà qui démontre suffisamment, n'est-ce pas, l'utilité de la lecture, l'utilité de l'étude, cette nourriture du cœur et de l'Ame, comme l'appeb.ient les Anciens. Après les belles paroles que l'on vient de lire, il ne reste rien à dire, rien ... A ceux qui douteraient encore de l'heureuse influence qu'exerce la lecture sm· l'intelligence et le cœur de J'homme, nous leur conseillons de lire les belles pages qu'ont écrites sur cette question des philosophes comme Jouffroy, Guizot et Jules Simon, des pédagogues comme Diesterweg etAngu.>tin Théry('), des savants wmme Augustin Thierry etc .•. Ils comprendront qu'il y a encore quelque chose de meilleur, de plus noble ici-basque la recherche des honneurs, de la gloire et de la fortune, quelque chose qui élève, purifie et ennoblit le cœur, enrichit l'intelligence, orne l'esprit ......... .. l'amour de l'étude. t. Il va sans dir'll que nous ne mettons pas Théry, comme pédagogue, au mêm~> rang que Diesterweg. S'il manque quelque peu d'originalité, il a cependant droit à toute notre sympathie, et nous de.vons lui savoit• gré des bons conseils qu'il nous a donnés dans ses • Lettres sur la profession d'instituteur. • C'est à ce titre seul que nous le citons.
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Qu'on nous pardonne de nous étendre si longuement sur cette question. Si nous insistons sur l'utilité de l'étude, c'est parce qu'il en est encore trop, parmi nous, qui la négligent complètement. Certes, nous ne cherchons pas à faire de l'instituteur un savant, mais nous sommes persuadé que l'ttude lui est nécessaire au point de vue prqfessionnel, et ni) US croyons qu'elle lm est indispensable comme moyen de récréation. C'est dans l'étude qu'il trouvera l'oubli des mille tracasseries que lui suscite chaque jour sa profession parfois si pénible et si souvent ingrate. Qu'il emploie donc à lire et à étudier de bons livres, les loisirs que lui laisse le dur labeur de l'école 1 Il ne saurait trou ver ailleurs de plus agréable délassement. Quand nous recommandons la lecture à l'in:;tituteur, nous n'entendons pas, évidemment, une lecture superficielle et de trop longue haleine. Il ne s'agit pas de s'étendre paresseument sur un sopha. moelleux, et d'y passer des heurei entières, à feuilleter des romans à. la Richebourg ou à la Montépin. On ne retire aucun profit d'une pareille lecture, qui abêtit plutôt qu'elle ne fortifie. Que ceux.-là. donc se Jésabusent, qui croient f.ra vailler en lisant \es plates élucubrations des romancier3 et des feuilletonistes à. la mode. A ce genre de travail, - qui certainement n'en est pas un - nous préférons la plus complète Oisiveté. L'instituteur ne doit lire que de bons livres. L'essentiel n'est pas de lire beaucoup, mais bien. A parcourir un ouvrage des yeux, à ne le lire que du bout des lèvres, passant d'un chapitre à nn autre, sans examiner de près la valeur de3 mots et des expressions, sans analyser les pensées, on perd un temps précieux à ne coillprendre qu'imparfaitement ou à ne pas comprendre du tout ce que l'auteur a voulu dire. «.Que le livre, bien choisi, ·- a dit un auteur- soit pour nous un compagnon, un ami, même un adversairt:; conversons, raisonnons, dispntons avec lui : la leùture ne peut profiLer qu'à cette condition. » Comme cela est vrai, et bien dit 1 Pour conserver le profit que l'on peut retirer d'une lecture, il est indispensable de prendre des notes. Vouloir tout confier à la mémoire, quelque brillante, quelque tenace qu'elle soit, ce serait s'exposer à ne rien retenir, ou fort peu; les souvenir::~ s'en vont rapidement, surtout à l'âge mûr, alor:~ que l'esprit
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est souvent. préoccupé de choses diverses. Et ces notes, que nous conseillons de prendre, il faudra les revoir de temps en temps, sinon, à quoi serviraient-elles? (A suivre.) · E. VAUCLAIR, inst. à Epiquerez.
La lecture dans les écoles primaires. Il est aussi à remarquer que les nombres 32 - 28 - 31 qui indiquent les illettrés pour les diverses matières, sont hie~ considérables At paraissent même extraordinaires pour un pays où les élèves fréquentent d'abord l'école primaire de 7 à 15 ans, et ensuite les cours de répétition j nsqu'à ·t 9 ans révolus. ~eut-?n admettre ~vec l'école obligatoire, qu'après ce temps, d y att encore 32 Jeunes gens sur % ne sachant pas lire ? Avouons donc que l'école n'est pas régulièrement fréquentée, ou si elle l'est, que les classes sont fort D'.al dirigées, ou oue le matériel nécessaire ne s'y trouve pas pour atteindre Je ~é sultat désiré. ~ous avon8 hâte d~ mettre sous vos yeux un autre tableau; mats, convenons-en Immédiatement, il ne nous réjouira pas plus que le précédent. Moyenne générale pour la lecture : ·l-2 4-5 Suisse . 72 8 Valais. 33 32 Uri 39 19 Appenzel 51 19 Tessin 56 t4 Unterwald 60 15 Lucerne 6i 12 Schwytz . 63 14 Berne . 65 11 Ce tableau indique tous les cantons ayant obtenu, pour la lecture, un nombre inférieur à la moyenne géné1·ate en Snisse et fait ressortir combien ceux-ci nous devancent dans cetL~ matière. ~êll_l~ le canton_ d'Uri placé après le Valais pour le résultat defimtif, nous la1sse en arrière, quand il s'agit de la lecture, et celui d 'Appenzel, comme du reste tous les autres nous devance beaucoup. '
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Pourquoi donc le ~alais, qui ~outient le paral!èle avec quelques cantons, quand Il est questiOn de calüul, d histoire et de géographie, resterait-il si loin en arrière pour la lectui'e? Sans doute, aux yeux de beaucoup d'instituteurs, le patois du pays est la grande cause de cette infério1·ité; le patois, nous ne le savons que trop, entrave la marche des progrès dans nos classes; mais nous savons aus:ü que dans les ~an tons d'Uri d'Appenzel, d'Unterwald, de Berne, etc., le patois est autant en honneur, que parmi les braves mvntagnards valaisans, et n'emp~che _ nul!eme~t les jeunes gens d'arriver par le moyen d'une d1rectwn mtelhgente et ferme, à une lecture courante, agréable et intelligible. Il faut donc chercher les causes de notre infériorité ailleurs q_ue dans le patois, commun à la plupart Jes cantons. Nous signalerons ces causes une autre fois. Nous avons encore à mettre, sous les yeux du lecteur, un autre tableau propre à montrer la différenca des notes de nos treize districts, et celle qui existe entre la moyenne générale et celle de ces mêmes districts. Place des districts pour la lecture. t-2 4-5 Monthey 40 34 Conches ~0 24 Loèche 39 33 Sion 39 17 Brigue 34 50 Viège . 33 39 Martigny 33 29 rst-Maurice 33 19 Hérens 32 46 Rarogne . 30 28 Entremont 29 29 Conthey . 26 28 Sierra . 25 40 A l'inspection de ce tableau, on voit que même les premiers ~istricts du Valais sont, pour la lecture du moins, encore lom de la moyenne générale de la Sui~se entière, et que les divers districts se distancent énormément, puisqu'on va de '25 à 40 % pour les élèves ayant obtenu les notes t et 2, et
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de t 7 à 50 °/0 pour les notes 4 et 5. Il est vraiment étonnant que, dans le Valais, il y ait si peu de jeunes gens sachant bien lire; le nombre des illettrés nous fait honte ; Je district de Brigue en fournit à lui seul déjà 50 du Ofo ; Hé1·ens, 46 et Sierre, 40 qui ne savent ni lire ni écrire. Ainsi, pendant que dans la Conféd ération la moyenne des illettrés estde8 %, elle est de 32 dans le Valais, et dans plusieurs districts de plus de 40; comme si, dans notre canton, les enfants n~ fréquentaient pas les écoles, ou qu'ils eussent moins de dispositiOn à la lecture qu'ailleurs. Faut-il donc à un petit garçon de sept ans plus de huit moi ~ pour apprendre à lire ? L'ensemble des jeunes gens d'un canton alpe~tre, où la grande majorité des habitants s'o~cupe d'agriculture, ne possèdera jamais la somme de connaissances que pe•1vent acquérir les recrues de Bâle-Ville •)U de Genève, dont la plupart fréquentent des écoles secondaires ou supérieures, dès l'âge de 12 ans, et que la nature même de leur vocation force à s'instruire beaucoup plus que des agriculteurs, s'ils veulent faire leur chemin dans le commerce ou l'industrie. Cepeuciant la lecture et l'écriture constituent le minimum d'instruction même du pâtre, qui peut y an·iver en assistant à la classe le temps règlementaire; c'est aussi à quoi vise la loi en prescrivant l'école obligatoire; mais ce but, il faut bien le dire, n'a pas encore été atteint dans notre cher canton. Quand, il y a 13 ans, la Confédération o1·donnait les ex.am?ns péda~ogiques, le Valais avait environ 50 du Ofo d'illettres; depms, nous avons fait du chemin; car nous n'avons plus guère de recrues ave~ la 5m• note; mais malheureusement, ~eaucoup trop e_ncore avec la 4m•, qui place également les Jeunes gens qm l'ont méritée, dans la catégorie des illettrés, p:trce qu'elle représente des connaissances si faibles, si incomplètes, qu'on n'en fait nul cas. Un nouvel effort très énergique devient donc nécessaire pour nous mettre au niveau ~oulu . Commençons par la lecture dont l'importance n'échappe (A suivre.) a personne.
Importance de la bonne éducation de la jeunesse. Tous les grands hommes Je l'antiquité étaient persuadés que le devoir le plus essentiel d'un législateur était d'établi;
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de bonnes règles pour l'éducation de la jeunesse, et de les faire exactement pratiquer. Il est étonnant jusqu'où ils portaient sur ce point l'attention et la prévoyance. C'est dès la naissance même des enfants qu'ils recommandaient qu'on prît de sages précautions par rapport à tontes les personnes qui devaient en prendre soin. IIHoulaient, ces sages philosophes, que, dans le choix qu'on ferait des nourrices mêmes, non·seulement on prit garde qu'elles n'eussent point un langage vicieux, mais que surtout on eut égard aux mœurs et au caractère d'esprit. Et la raison qu'ils apportent est admirable : « c'est que, disent -ils: ce que l'on apprend à cet a.ge s'imprime facilement dans l'esprit, et y laisse de profondes racines qui ne s'effacent pas aisément JI en est comme d'un vase nenf, qui conserve longtemps l'odeur de la première liqueur qu'on y a versée; et comme des laines, qni ne recouvrent jamais leur première blancheur quand elles ont été nne fois à la teinture. Et le malheur est que les mauvaises habitudes durent encore plus que les bonnes. » L'éducation publique enhardit un jeune homme, lui donne du courage, l'accoutume de bonne beure à ne point craindre le grand jour, et le guérit d'une certaine pusillanimité qu'inspire naturellement une vie sombre et retirée ; au lieu que dans le secret et en particulier il languit, il s'abat, il se rouille, pour ainsi dire, ou bien il tombe dans une extrémité opposée, qui est de s'enfler d'un sot orgueil, et de se mettre au-dessus des autres, parce qu'il n'a personne avec qui il puisse se mesurer. En classe, on fait des connaissances et des liaisons qui durent souvent autant que la vie; et l'on y prend un certain usage du monde, que la société seule peut donner. Le grand avantage des écoles c'est l'émulation. Un enfant y profite de ce qu'on lui dit à lui·même, et de ce qu'on dit aux autres. Il verra tous les jours son maître apprlluver une chose, corriger l'autre; blâ.mer la paresse de celui-ci, louer la diligence de celui-là : il mettra t(lut à profit. L'amour de la gloire lui servira d'aiguillon pour le travail. Il aura honte de céder à des égaux ; il se piquera même de surpasser les plus avancét Quels efforts ne fait point un bon écolier pour primer dans sa classe et pour remporter les prix ! voilà r.e qui donne de l'ardeur à de jeunes e::!prits ; et une noble émulation bien ménagée, dont on aura soin de bannir la malignité, l'euTie,
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la fierté, est un des meilleurs moyens pour les conduire aux plus grandes vertus et aux plus difficiles entreprises. Un autre avantage qui se rencontre encore dans les écoles, c'est qu'un jeune homme trouve dans ses compagnons des modèle11 qui sont à sa portée, qu'il 56 flatte de pouvoir atteindre, et qu'il ne désespère pas même de pou-roir un jour surpasser : au lieu que, s'il était seul, il y aurait pour lui de la témérité d'oser se meslll'er avec son maître. Enfin, c'est qu 'un maitre q11i a un nombreux auditoire s'anime tout autrement que celui qui, étant tête-à-tête avec un unique disciple, ne peut lui parler que froidement, et d'un ton de conversation. Or, il est incroyable combien ce feu et cette vivacité d'un maitre qui, en expliquant les beaux endroits d'un auteur, se transporte lui-mêm~ et se passionne, est propre, non-seulement à rendre les jeunes gens attentifs, mais encore à leur inspil'er le même goût et les mêmes sentiments dont celui qui leur parle est pénétré. Un autre avantage des écoles (je les suppose telles qu'elles doivent être). et le plus grand de tous, c'est d'apprendre à fond la. religion, d'en puiser la connaissance dans les sources mêmes, d'en connaître le véritable esprit et la véritable grandeur, et de se prémunir par de solides principes contre les dangers que la foi et la piété ne rencontrent que trop dans le monde. (A IUÏI'rl.)
Notions de civilité et de politesse Nous pensons ne pouvoir miaux tet•miner ce petit aperçu des soins que l'on doit au corps, qu'en parlant des avantages qui résultent de cette partie de l'hygiène qu'on nomme la propretJ sur la personne et dans les vêtements. Tout d'abord elle prévient une foule de maladies; elle entrelient la fraîcheur ; tllle facilite le jeu des organes ; elle entretit~nt aussi les i<.'ée!l de décence, les habitudes d'ordre ; elle concourt à inspirer le respect que l'homme se doit à lui même; elle l'accoutume à la vigilance sur soi; elle commande la modération, l'attention, la retenue en beaucoup de choses; elle dispose au travail, elle répand une certaine sérénité dans l'es!"rit; elle est ausst un égard pour lei autres; ellef plaît, elle attire la bienveillance; elle est un lien de sociabi ité. La propreté peut être observée dans toutes les situations; elle est compatible avec la pauvreté olle·même. Tenue civile. Si maintenant nous passons à la tenue civile
du corps, c'est-à-dire au port que la bienséance recommande aux jeunes gens, nous leur dirons qu' au repos et dtbout, ils doivent, si l'étiquette l'exige, se tenir droit, toutefois sans avoir un air r aide ou gêné; un genou légèrement fléchi, le chapeau l'ouverture en dedans sous le bras gauche , une aile repor:;ant dans la main ; - assis, ils ne doiv~nt point croiser les jambes, ni les étendre sous la table; encore moins embrasser les genoux avec les mains jointes; la jambe droite doit raposer verticalement, pendant que l.a gauche est légèrement penchée en avant. Quant à la démarche, elle ne doit être ni trop vive, ni trop lente. Il faut que le corps et la tête soient droits, mais sans aftecttaion; fJUe les mouvements, surtout ceux des bras, soient aisés et natnrels. La démarche assurée, ferme et même un peu délibérée ne convient qu'aux hommes et surtout aux militaires. B) DEVOIRS MORAUX.
Le nature et le religion prescrivent à J'enfant d'aimer et de vénérer ceux qui lui ont donné la vie; il doit leur être soumis, leur obéir dans tout ce qu'ils lui commandent, les aider, tes secourir et les entretenir au besoin dans leur vieillesse. Il est d'usage, dans quelques familles, de tutoyer père et mère. Ce signe d'une grande intimité. d'un affectueux abandon, ne doit pas dégénérer en familiarité offensante. Que l'on se rappelle le proverbe : Trop de familiarité engendre le méprir. Il faut aborder ses parents d'un air respectueux, lfls prévenir en toutes choses ; leur demander conseils et surtout suivre ceux qu'ils vous donnent; recevoi r leurs remontrances avec soumission; garder le silence sur les torts qu'ils peuveni. avoir; taire et cacher lflurs défauts à tout le monde ; na cesser de leur témoigner en toute occasion une vive reconnaissance, et les traiter toujours comme ses supérieurs, ses bienfaiteurs et ses guides. c Heureuses les famillds dont les enfants aiment et pratiquent les vertus domestiques ! Là, les enfants, comme partout ailleurs, sont bien un peu légers, un peu pétulants, un peu criards ; mais vous ne les voyez point s'unir à quatre ou cinq, les plus forts contre les plus faibles, pour imposeL' aux autres leur volonté ou leur caprice; ils se traitent, filles et garçons, comme les frè1·es et les sœurs d'noe même famille, persuadés qu'i vaut mieux se supporter mutuellement que de chercher à se1 nuire, et qu'il est encore plus sûr, quand on n'est pas de même avis, de s'accommoder que de se battre. Habitués de bonne heure à travailler et à mériter un salaire, ils respectent le travail et, par suite, la propriété d'autrui, qu'ils considèrent à juste titre comme le salaire de son travail, Aussi ne vont-ils point à la maL·aude, laissant égale ..
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111ent en paix le jardin du voisin, son verger ou sa vigne, et le nid du petit oiseau. I ls sont dociles, ne mentent point et ne cherchant à tromper personne ; on devine pourquoi ! , (1)
B) DEVOIRS EN FAMILLE. Des convenances lors des fêtes de famille. L'usage et le devoir exigent qu' à certaines époques, telles que le renouvellement de J'année, l'anniversaire de naissance ou de nom, nous nous présentions chez nos parents d'abord, ensuite, chez nos protecteurs, nos amis, et chez ceux qui nous ont marqué de la bienveillance . - En outre, une coutume Jouable est d'offrir à nos plus proches parents, de tendres félicitations, des présents ingénieux. L'âge ne saurait dispenser de ces attentions délicates . Aux amis lointains, une lettre ou una carte de visite ou tie congratulation tout au moins n'est pas de trop en pareille circonstance. Parmi les présents, les plus délicats sont ceux qui proviennent du produit de notre travail; ct~ sont ordinairemont ceux qui plaisent le mieux. Ils doivent d'ailleurs toujours être en rapport avec la condition, l'âge et le sexe de ceux à qui on les des tine. Un cadeau qui embarrasse parfois les jeunes gens est la corbei lle de mariage. On entend sous ce nom l'ensemble des cadeaux qu'un époux envoie à sa fiancée ; la corbeille est ordinairement un meuble dans lequel on renferme les cadeaux ou quelquefois une somme qui en tient lieu. Il ne faut jamais donner en présent un objet que l'on aurait reçu en cadeau d'une autre personne, dans la crainte d'offen· ser celle-ci, et ne jamais reprocher un présent, se souvenant qu'un bienfait reproché est un bienfait perdu.
Vertus domestiques. De la lib~ralité. Quant à nos charités ou libéralités. n'en parlons pas ; ne faisons jamais remarquer ce que nous don !lons; ne le disons à personne; faisons la charité avec grâce, en secret el sachons ménager l'amour-propre de ceux qui re· çoivent nos dons. De l'obligeance. C'est un vrai plaisir de voir dans une maison, l'obligeance règner entre tous les membre.;; de la famille. Nombre de gens, d'une humeur charmante et pleins d'obligeance avec les étrangers, sont revêches, boudeurs, peu complaisants dans leurs familles. Un bon cœur est partout le même; il cherche à obliger tout le monde, parce qu'il y trouve son plaisir et que le bonheur des autres fait une partie essen. t.ie\le du sien. (1) Charles Defodon, (Cours de dictées).
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C'est surtout !chez soi qu'il est bon de s'exercer à la pr.. tique de cettt> verlu aimable, entre époux , entre frères et sœurs, entre ouvriers ou domPstiques.
PARTIE PRATIQUE Dio'tée&·l
UTILITÉ DES OISEAUX. S'tl fût un temps où l'utilité des oiseaux était contestée, il n'en est plu.s de même aujourd'hui. Tout le monde, l'agriculteur surtout appréme les immenses services que nous rendent ces auxiliaires d~ cultivateur. C'est pourquoi on tâche d'encourager de toute part les enfants à. les protéger. Dans certaines localité'! uous en voyons même qut placent des nids artificiels, soit vers les maisons, soit sur Jes arbres, pour les jeunes c0uvées. Une grande partie de nos récolte~ serait chaque année dévorée par les mauvais mso3ctes si la Provtdence Ile nous avait pas donné les oiseaux. Les uns grimpent autour do>s arbres, en fouille>nt tous les coins ettousles replis de!l écorces pour. Y chercher des vers. D'autres s'attaquent aux in~:~ectes allés eUes détrutsent par myriade!!. Enfin, 1l en est qui non contents de fouiller nos prés, nos champs et nos jardins , vont jusqu'à creuser la terre, retourner les feuilles qui jonchent le sol, p')ur en soutirer des larves qui n'attendent que le moment propice pour se métamorphoser en insectes. Puis, outre leur utilité, ne sont-ils pas pour le laboureur un agrément par les doux chants qu'ils nous font ent'lndre, la variété de lem plumage Et l'animation des lieux qu'ils hantent? QUESTIONS A RÉPONDRE PAR ÉCRIT. 1. Pour quelles raisons encourage-t-on les enfants à protéger les oiseaux? 2. Qu't>st-ce qu'un nid artificiel 't 3. Quels sont les espèces d'oiseaux qui grimpent autour des arbres? 4. Comment s'y prennent-ils pour découvrir les vers qui rongent les écorces des arbres ? 5. Qu'est-ce qu'on entend par insectes aUés et nommez en quelques-uns 't 6. Qu'est-ce qu'une larve ? 7. Que deviendraient une partie de nos récoltes sans les oiseaux? 8. Est-ce défendu de détruire les oiseaux utùes? 9. Si un garde-champêtre ou un agent de police voyait détruire une nichée que ferait-il ? 10. Comment punirait-on celui qui enfreindrait la ]Qi ? 11. Connaissez-vous encore d'autres motifs qui puissent nous engager à protéger les oiseaux ? Analyser ~t donner la signification des termes suivants : apprécier - auxiliairetJ - artificiels - couvées - insectes - grimpent - replis - aUés - myriades - jonchent soutirer - propice ·- métamorphoser - animation - hantent Remplacer les mots précédents par des synonymes ou par des R.-M. expressions rendant le sens des mots,
i:ABEILLE ET LA MOUCHE trn jour une abeille aperçut une mouche aup~ès de sa r~che. QU~ vie~s-tU faire ici ? lui dit-elle d'un ton fUrlE'UX. 0te-tOl de ma • ésence mouche importune, qui ne fais que bourdonner et cherprer ta ~ie sur le~ ordures.- Nous vivons co~me no~s pouvo~s, ~pondit la mouche : la pauvreté n'est pas un vtce, ma1s la colere 80 est un grand. • UNE VALLÉE VUE DU HAUT DE LA MONTAGNE Tandis qut> je gravis8ais, par une matinée. trés froi~e, le s~ntie_r escarpé qui conduit à la montagne, un brouillard épata_ remphssa~t l' tmospbère. Je voyais à paine les arbres les plus vo1stns de m01, leurs troncs se dessinaient comme des om~res à trav~~s l.a vaeor. Quand je fus arrivé au sommet, le bromllard que_J a~ats a~ paravant sur ma tête .'!tait an-dl·ssous de .mes p1eds : 11 s ét?ndalt ~mme une mer immense et allait flotter J~sq':le. d9:ns ~es ~omdres inuosités de la montagne. Un int~tant aprea, ;e JOUlssats dun spe.c8 tacle tout différent : la vallée, comme une ros.e fra1cbement épanome, me montrait ses bois, ses cOteaux, ses plames vertes, t>e~ étages couvertes de hameaux et de pâturages, ses bosq11.~ts fle~ns, e~fin des glaces et des roches menaçantes. Mais ce qu 11 est Impossible de rendre, c'est le mouve~ent si varié de~ oiseau.x de, toute espèce, des troupeaux qui avançaient lentement dune hate à 1 autre, de ces nombreux chevaux qui bondis!:!aient dans les pâturages! ce so~t ces bruits confus des sonnettes, des eaux. et du vent qm, adouc1s par la distance, exprimaient une vie si calme. Rtmplacer je par nous dans la dictée précédente et. faire tous les changements qui doiwnt résulter de cette permutatwn de nombres.
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COMMENT ON UTILISE LE PRODUIT DES IMPOTS Pour assurer aux populations les avantages dont e~es. jouissen~, il est dtl toute nécessité de dépenser des sommes considerables ; 11 faut payer les gendarmes .q ui. assll:rent la sécuri~é publique .et _l~s magistrats qui rendent la JUSttee; 11 faut ent~et~~ur l.armé~ qm vellle à la sû.reté des frontières et au bon ordre a 1 mt_éneur, 11 faut dédommager les ingénieurs et les divers agents qm consacrent leur science leurs talents et leurs bras à l'établissement des routes, de~ ponts ~t des canaux; il est n_écess~ire d'indemn~tter les maltres qu1 s'appliquent à répandre parm1 la Jeunesse la sc1ence et la bonne éducation. . Ces dépenses profitent à la nation tout entière; il est Juste que tous les habitants y contribuent dans ,la. ~esure d~ leurs moyens, c'est-à-dire de leur fortune. Telle est 1ongme des 1mpOts. Nul ne peut s'y dérober sans porter atteinte à la ju!ltice. LE RENNE Le renne est devenu domestique chez le dernier des pe~ples ; l~s Lapons n'ont pas d'autre bétail. Dans ce cli~at glacé, .qm ne reçolt du soleil que des rayons obliques, où la nmt a sa sa1son comme le jour, où la neige couvre la terre dès le commenceme':lt de l'automn~c~ jusqu'à la fin du printemps, où la ronce, le gemévre et la mousse font seuls la verdure de l'été, l'homme pouvait-il espérer d~
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nourrir des troupeaux? Le cheval, le bœuf, la brebis, tous nos autrea animaux utiles ne pouvant y trouver leur sr.bsistance, ni résister l la rigueur du froid, il a fallu chercher parmi les h6tes des forêta l'espèce la moins sauvage et la plus profitable; les Lapons ont faiÏ ce que nous ferions nous-mêmes si nous venions à perdre notre bétail; il faudrait bien alors, pour y suppléer, apprivoiser les cerfl les chevreuils de nos bois et les rendre domestiques; et je sui~ persuaM qu'on en viendrait à bout et qu'on saurait bient6t en tirer autant d'utilité que les Lapons en tirent de leurs rennes. Nous devons sentir par cet exemple jusqu'où s'étend pour nous la libéralité de la nature. Nous n'usons pas à beaucoup prés de toutes les nchessea qu'elle nous offre, le fonds en est bien plus immense que nous ne l'imaginons : elle nous a donné le cheval, le bœuf, la brebis, toua nos autres animaux domestiques, pour nous servir, nous nourrir, nous vêtir : et elle a encore des espèces de réserve qui pourraient suppléer à leur défaut, et . qu'il ne tiendrait qu'à nous d'assujettir, et de faire Rervir à nos besoins. L'homme ne sait pas assez ce que peut la nature, ni ce qu'il peut sur elle : au lieu de la rechercher dans ce qu'!l ne connalt pas, il aime mieux en abuser dans tout ce qu'il connalt. BUFFON. &"tyl.e
I. LA PATRIE.
Sujet à traiter. - Dites ce que c'est la patrie, ce qu'elle fait pour nous, quels sont, en général, nott devoirs envers elle et comment les Pnfants en particulier peuvent s'acquitter de ces devoirs. Sujet traité. - La patrie, c'est le pays où nos ancêtres ont vécu, où nous somme& nés nous-mêmes, où nous av0ns ètè élevés et dont nous parlons la langue. Notre patrie nous comble de bienfaits : c'est son sol qui nous faH vivre, ce sont ses institutions qui nous garantissent notre liberté et notre sécurité, se.s écoles qui nous instruisent; elle nous donne ses idées et ses mœurs : en un mot, notre âme est formée par l'âme de la patrie. D'après cela, il est facile de comprendre quelles sont nos obligations env<lrs elle. Nous lui devons d'abord notre reconnaissance pour le bien qu'elle nous f:üt, notre respect pour ses gloires et ses malheurs, notre amour filial, car nous venons de voir qu'elle agit à notre égard comme une mère pour ses enfants. Comment donc pouvons-nous lui témoigner ces sentiments de reconnaissance, de respect, d'affection? En la défendant lorsqu'elle est attaquée par ses ennemis, et en donnant au besoin notre vie pour elle. Pendant la paix, sea enfants la servent lorsqu'ils travaillent activement pour elle dans le milieu où le sort les a placés. Les savants en instruisant leurs concitoyens, les artistes en leur donnant le gollt du beau, les agriculteurs en fécondant le sol, les industriels et les commerçants en enrichissant les villes contribuent à la prospérité et à la grandeur du pays. Les enfants eux· mêmes, s'ils sont dociles aux leçons de leurs parents et à celles de leurs maUres, s'ils étudient avec courage, s'ils s'efforcent de devenir bons, préparent à la Suisse des citoyens vertueux et instruits, et accomplissent ainsi leurs devoirs envérs la patde.
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NtCESSITÉ DE L'INSTRUC'J.'ION POUR LE CULTIVATEUR Sujet à traiter. - • Moi qui dois passer ma vie à labourer les champs disait un frère à sa sœur ainée, ai-je besoin d'étudier? Ne serait-c~ pas la lourde charrue plut6t que les feuilles délicates d'un livre qu'il m'importerait d'apprendre à manier 1 • La sœur écrit au Jeune écolier pour lui due sommairement qu'Il une intelligence à cultiver, et que l'instruction qu'il aura reçue ne 8 lui sera pas iaut!le dans la profession d'agriculteur. Sujet traité. - Mon cher. Alcid_e, je suis ~s.surément h~ureu~e ll:e te voir persévérer dans ta resolut10n de choisll' la professiOn d agnculteur. Toutefois une phrase de ta dernière lettre m'a aftl.igée en me donnant à penser que tu n'apprécies pas les avantages de l'instruction que tu reçois au collège. Sans doute, il viendra un jour où tu seras obligé d'apprendre à manier la charrue, mais ce ne sera que lorsque tu auras r.eçu cette éducation générale qui, en développant tes facultés intellectuelles, te rendra plus apte à mieux comprendre les travaux auxquels tu te livreras. Non, je n'ai pas oublié ce langage du pèi·e Loriot : • Je ne sais ni lire ni écrire, et cependant, j'ai pu, grâce à un travail persévérant, acquérir de l'aisance dans l'agriculture. • Autres temps, autres mœurs. Le père Loriot ne te dit pas qu'à l'époque où il aurait pu aller à l'école, l'instruction était très peu répandue, et que l'aisance qu'il a acquise lui aurait collté bien moin11 de peme, de fatigues et de privations, s'il avait élé plus instruit..... Aujourd'hui il n 'est plus permis d'ignorer les causes des phénomènes qui intéressent l'homme des champs; le cultivateur est tenu de s'initier à la science agricole, aux sciences physiques et nature~les et même à la mécanique élémentaire. Il est de la plus haute lmportance pour lui qu'il apprenne les. meilleurs procédés de cultu~e, qu'il connaisAe les· uombreuses expénences tentées en vue de rèdull"e les frais de la main-d'œuvre et d'accroltre les bénéfices. S'il possède de l'instruction, il apportera prudemment à sa cultare d'util~s améliorations; il introduira 1eR meilleurs instruments agncoles; Il saura les réparer et au besoin même l es perfectionner. Vois-tu, mon cher Alcide, l'instruction est la lumière qui éclaire et guide l'intelligence du cultivatem. Profite donc de celle que tu reçois, en attendant l'âge où tu feras le pénible apprentissage d' une profession qui nous est chère, puisque c'est celle de nos parer:ts. Crois-en, mon cher Alcide, ta sœnr dévouée qui t'embrasse bien tendrement. Ualcul écrit 1. On achète pour 3500 fr. de marchandises ~t l'on remet. au vendeur un billet à ordre payable dans 4 moiS. Quelle dOit être la somme inscrite sur l'effet, l'escompte , à 6 %, étant pris en dehors? 2. Un particulier a prêté une certaine. somme à 5 •;o à _intérêts simples. Au bout de 2 ans, on la lm restitue avec les mtérêts. Il place le tout dans une industrie qui lui donne un reven~
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de 7 Ofo. Sachant que l'intérêt annuel est 1.450 fr., on demande quel était le capital primttif? Combit>n de mètres cubes de marne faut-il acheter pour en répandre 0,01.5 m , d'épaisseur sur uue pièce de terre de 2 ha., 632. A 5250 fr. le décamètre cube, combien faut-il dépenser 't Un massif de maçonnerie de 1.8,50 m. de long a pour section perpendi~ulairement à son longueur, un rectangle surmonté d'un trapèze. Le rectangle a 0,75 m. de base et 3 m. de hauteur; la grande base du trapàz~ t>st égale à la base du rectangle sa petite base, qui forme la limite tmpérieure du profil, a 0,45 enfin la hauteur totale du mur est de 3,60. Quel est le volume du massif? On a payé 8000 fr. un champ de 3 ha. 9 ares. Une parUe de ce champ, ensemencée en blé, donne un revenu net de 4.'/~ o;0 l'autre partie, onsemencée en seigle, ne donne que 3,5%. Le revenu total ayant été de 315 fr., on demande quelle est la superficie dA chacune des deux parties ? 5 kilogrammes Je chocolat ont couté autant que 16 kilogr. de sucre, et 2 kilogrammes de café autant que 25 hectoe-rammt>s de chocolat ; on a achetll pour 32,25 fr de ces troi~ marchandises. Combien vaut le kilogramme de chacune d'elles sachant qu'on a eu 1,7 kg. de chocolat, 11 hectogrammes de sucre et 374 décagrammes de café? On fond 835 pièces de 5 fr. en argent: avec le résultat, combien p')urra-t-on former dP. piècee de 50 centim'Cls, d'un franc et dt! deux francs, si l'on veut avoir trois pièces d'un franc contre deux de cinquante centimes, et autant de deux francs que de pièces d'un franc ?
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La mahrene d'école. Elle aimalt entre tous, de sun amour de mère, Ceux dont l'âme innocente attend une lumière; Les petits révoltés, les rôdeurs de buissons Préféraient à leurs jeux ses charmantes leçons. Les marmots hérissés ayaut horreur du livre, Quand elle ouvrait le sien, quittaient tout pour la suivre. C'était près d'elle à qui se ferait écolier; Tout enfant chérissait son toit hospitalier. Plus de grossiers ébats, de rixes, de maraude. Oh 1 les beaux jours, dans la salle bitm chaude, A chanter doucement les antiques noëls, A se faire conter des contes éternels A s'empresser autour du vieux livre d'images, A changer mille fois de plaisirs et d'ouvrages, A mêler la prière entre les jeux divers, Et même à réciter des fables et des vers 1 LAPRADE.
DÉOR.ET du 26 Mai 1888,
eoncernant les pl'imes d'rncouragement pour le personnel enseignant des écoles primaires.
LE GRAND-CONSEIL DU CANTON DU VALAIS, Dans le but de récompenser les membres du personnel enseignant des écoles primaires qui se sont plus particulièrement distingués dans l'accomplissement de leurs devoirs et de les encourager à continuer l'enseignement; Sur la proposition du Conseil d'Etat, DÉORÊTE:
Art. 1. - Les instituteurs et les institutrices qui se sont plus. particulièrement distingués dans l'accomplissement de leurs devoirs reçoivent de l'Etat des primes d'encouragement. Art. 2. - Sont au bénéfice de la disposition de l'article précédent, les instituteUJ s et les institutricel! qui sont porteurs d'un brevet définitif et ont obtenu la 1re note sur tous les points dans le rapport de l'inspecteur . Pourron t, sur le préavis de la conférence des inspecteurs, aussi recevoir une prime, ceux dont la classe n'aurait obtenu que la note Il pour le progrès. Dans son pféavis, la conférence des inspecteurs tiendra principalement compte des mérites du personnel enseignant. Avant de déterminer les notes, l'inspecteur devra entendre la commission scolaire, et, en cas de dissidence, l'opinion de celle-ci sera soumise au Département qui décidera. Art. 3. - Cette prime est de frs 30 pour les instituteurs et de frs 25 pour lets institutrices ; elle leur est accordée chaque année où ils remplissent les conditions prescrites. La prime sera portée à frs 50 pour les instituteurs et à frs ~0 pour les institutrices, qui l'auront obtenue pendant cinq années consécutives, à moins d'empêchements légitimes. Pour recevoir une prime, les instituteurs et les institutrice~:~ doivent enseigner l'année suivante. Donné en Grand-Conseil, à Sion, le 26 Mai 1888. Le Président du Grand-Conseil,
J.·B. GRAVEN. Les Secrétaires, L. POTTIER. - P.·L. IN-ALBON.
LE CONSEIL D'ETAT DU CANTON DU VALAIS ARRtTE :
Le présent décret sera publié et affiché dans toutes les communes du Canton, le dimanche Hi Juillet courant. Donné en Conseil d'Etat, le 3 Juillet 1888. Le P !'ésident du Conseil d'Etat,
de TORRENTE. Le Secrétaire d'Etat adjoint, CH. ROTEN .
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torum. -
33. 34, 41. 0 salularis. - 35. Verbum supernum. - 36. 37. Jesus Deu.s, a mor. m.eus. - 38. Panis..,angelicus. - o9. Ave verum . - 40. Am ma Chl'lstJ. - ~2. 43, 44, 41. Tantom ergo. --:- 45, 46. Pange liogua. - 48. Ado ramus te. - 49. 0 bone Jesu . -· 50. Pendant l'Avent. - 51. Gloria. - 52. Sur la venue de JésGs· Christ.- 53. D&ns la nuit de Noël. - t4. Hymnus S. Bernardi de S. Nomioe Jesu. - 55. Regret et amour. - 56. Sur le mystère de Ja croix. - 57. Vere langoores nosti'Os. - 58. In domini ·quadra~esimre. - b9. Résutrt~ction de Notre-Seij!neur. ôO. Invocation à l'Esprit saint. - 61. 62. Veni creator. - 63. La Trinité.- 64. Saint An~e gardien. 65. Te Deum laudamus. - 66. SaluL catholique. 67. CantiquP pPur la bonne u.ort. - 68. Can tique de S. FrançoisXav ier. - 69. 70. Mote ts.
0 esca
~iatorum. -
Ce recueil coûte 1 fr. 20., seulemènt. Par douzaine, le 13me en sus.
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ELEME~TS
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D'ABITDJJIETIQUE
à J'usage des écoles primaires. Ouvrage adopté à titre obligatoire par le Département de J'instruction publique du Valais. Ire édition cart. 1 fr. 218 pages. (Remise du tO au 150Jo au corps enseignant et aux détai ll ants, suivant l'imporlance des commandes). Cet ouvrage comprend deux parties. la 1re rhéorique et ornée de figures, la 2me pratique, qu i compte 2000 e:xercices e l problèmes. Voici sur ce classique (dont se trouve Lrès bien lt' corps enseignant valaisan) entr'autres appréciations, ce!Jes émises par deux inspecreurs sr.olaii·es élrange•·s au Valaib, et dont. l'éditeur de J'ouvrage avait demandé l'avis:
"J'ai, dil l'un, exammti J'ouvraj!'e a,·ec atte~tion, ct, sans en a' oir ar:alysé tous les llétaJis, je puis dire qu'il ménte 1·~ttention des autorités scolaires. Il a de réels avantages sur le traité de F. P. B. Les définitions theoriques sont plus simples et plus précises. La numération y esl bien enseignt'e .. . J'ai rem~rqué dans l'ouvrage d'hcmreuses iano valions, telles que: les tables des J opérations, un tableau des ronver~ions des poids et mesures, des r·ièces de oaonnaies t·n usaçe en Suisse, ainsi qu'un grand nombre de probltmes ~reométriqucs sur les surfaces et les Yolumes, etc. D'autre part, on a élimine du manuel, avec raison à mon avis, tout ce qui ne r en tre pas dans le programme primaire. tes prol>lèmes sont variés, en nombre suffisant, et réellement pratiques. L'ouvrage a en outre Je mérite du bon marché, la reliure esl d'un bon goût et l'incpression plaît par ses jolis caractères." Voici maintenant l'autre jugement qui concorde avec celui ci-haut. ,Aux hommes d'école trés nomb1eux qui reprodtaivnt aux cahiers Ziibringer J'absence complète de théorie, J'ouvrage uffre un ~xposé théortquc clair, sobre et suffisamment complet, ct ré• lisant en bonne partie, par lu:: hoix d• s problèmes, Je désir de ceux qui réclama t'eni un p lus grand nombre de données relatives aux malières agricoles ct aux opérations juurnaltères du ménage champêtre. Sans entrer tci dans la discussion de la méthode. je ~arde d'un examen attentif du manuel la conviction sincère qu'il renl'erUJe un excellent cours d'arithmétique. J'apprécie surtout le j!'rand nombre et IH progression bien graduèe des problèmes." L'ouvrage ~ é~ra l em.,nt t'té acpudlli Hvec faHur dans diverses écoles d'autres cantons. Les SOI.UTIONS RAISONNEES de l'ouvrage coûtent 1 fr. 50. Pour prévenir ll's abus qui pourr~ienl être faits du lit>re du maitre, l'éditeur restreindra la vente des :Solutions au Corps enseignant et a raison d'une exemplaire seulement par personne. On ne pout ra se les procurer que chez lui, attendu qu'il n'en sera pas remis aux libraires ou détaillants .
Les afquércur~ des Sm1dtM•~ sont :rien pl'lés de nous s igna!Pr 1eR erreurs que pourrait conteui t· J'ouvrage. afin que nous pùissions les corriger dans l~s exemplairt>s res tants, auxquels. au besoin, se ra intercalée une listf' d'err·atu. Si le!' coquilles sont lrès rare~. comrue nous l'espérons , elles 10eront J't'dressées à la plume. Ou conçoit sans peine qu' un livrA bourré de chiffres et d'une exécution typograph!que longue :1~!_
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L& FUTURE DÉN&GÈRE Lectures et leçons sur l'économi(' domestique, la science du ménag, l'hygiène et lus connaissances né~essait·es à une maîtresse de maiso11' par Mlle. Ernestine WIRTH. 3me édition. cartonné, 480 pages. ' Division des parties et chapitres. Kotions prélimmair·es. 1. La f~mille el Ill fo yer domestique. 2. . .
Ire. PARTIII. femme de ménage. 3. De l'e~prit de famille , ~. De l'économie domestique,
lime
Organisation morale de la maison et qttalités d'u.,e bonne ménagère. 1. La prévenance. 2. Les fêtes ct réunionR de famille. 3. Devoirs du voisinage 4. La lecture et la bibliothèque d., la maîtresse de maison. 5. Du rôle de la femme dau PARTIII. -
l"érlucalions des enlitnts. Illme. PARTIS. - Orga11i1atio11 tnatérielle et admimstmtio11 éco11omique de la mais... t. Apprentissage de l'économie domestique. 2. Des qualité• de la bonne ménagère. 3, De l'é.:onomie. 4. Emploi de la journée d 'une maîtresse de maison. 5. Installation d•q ménage. 6. Distribution intérieure <le la maison. 7. Cu1sine, office, boulangerie, ua&GDailes Ill accessoires de cuisine. 8. Des domestiques. 9. Blanchi;;sage et entretien du linge. 10. Entretien t>t conservation des aliments. li. Oe;; travaux à l'aiguille. Des pro vi sioDI. 13. Manière d'ordonne r un dlncr. 14. De l'apprentissage d" la cuisine. 15. Notions élème~tai~es de cuisine. t6. LR ferme. et la ferm!ère. 17. Le jardin potag_e~- 18. C~autrage e& er.la1rage. 19. Recettes et conna1s;;ances utale;;, 20. De la comptab1hté. 21. Conseils
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Une remise de 1 0 % e11t accordée sor le prix dell oov..a~Je• marqués d'on • ao personnel enl!lei,;nant et, d'une manière tré• nérale, aux aotorltè11 communale• et détalllantll.
SOMMAIRE: La lecture dans les (cores primaires. - Du perfectionument des Instituteurs. - Mémorial d'on instituteur. - Notions de civilité et de politesse - Partie pratique (Dintées, Composition, Calcul écrit). - Cours de répétition. - Bibliographie. rou~ ~e qui concerne la publication doit être adressé
a l'editeur : M. P. PIGNAT, secrétaire au Département de l'Instruction publique, à Sion.
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