No 04 l'Ecole primaire, 5 Janvier 1891

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sans pe1o equ'un fivre bourré de chiffres et d'une exécution typographique longue et difficile puisse, en première édition surtout, contenir quelques fautes ANNEE

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FAC'rURES XO'fES, EN\1EL(JJlPES

SION 5 ..anvler 1 M9 J

L''ECOLE PRIMAIRE

Onnnges très soignés

REVUE PÉDAGOGIQUE

l,rix modén>s

PUBLIÉE SOUS LES AUSPICES DE L A

Prom1•te exécution

SOCIETE VALAISANNE D'EDUCATION

KLEii\'IHEJ\ST

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L'ÉCOLE PRIIAIRE paraît chaque quinzaine, de Novembre à Avril inclusivement, en livraisons de 16 pages.

LA. FIJTIJBE MÉNAGÈRE

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Lect.ures et leçon11 sur l'économie domest.ique, la science du ménage. l 'hy~iène et les connaissances nécessau·es à une maîtresse de maison , par Mlle Ernestine WrRTH 3me édition, cartonné. 480 pages. '

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Tout ouvrage dont l'Ecole p1·imaire recevra d;ux exer;nplaires &Ul'a droit à une annone!' ou à un compte·rendu, a Il y a heu.

Division des parties et chapitres. Ire. PARTI!!. - .Votions prl'limmaires. 1. La famille et le I'OYI!r domestique. 2. La femme de ménRgt. 3. De J'e$pr1t de fami lle . 4. 'oe l'economie domestique. lime ~ART!B· - Orgtmi;sation tiWrale de maisou et qualités d'u,. bonne menagere. 1. La preYenance. 2. Les !êtes d réunions de famill e 3 . De~oirs d_u voisi~age 4. La lecture et 1~ bibliothèque do: la maitress~ de ma1son. ;:,, Du role de IR femme dan> 1étlucatJon de. f'llfAnts. lllme. _PA RTIR . - Orga~1isation flll~lérielle ~~ admimstration économique lie la ma1son. 1. Ap~reuiJSSaj!'e de, ! t•conomul domesiHJUe. 2. Des qu•litéo d~ la bo~ne ménagere_. 3. De 1 ccononne. 4. Empln1 de ln journée d une ma1tresse de ma1son. 5 . lnslnllatwn d'un ména~c. ti. Distribution mténeure de la maison. 7. Cu1sine, oflice, boulangèrie u.t~ns iles et acc~ssoires dr. cuisi~e. 8. Des dome~tiiJUes. 9. Blanrhissage et entretien ~uhn~e. 10. Entre!•~n "' conser~~IJOn ,des aliments. 11. Des travaux a 1a1gu!1le. Des pro\ JSIO!IS. 13 81a.mcre d ordonner un dîner. t.J . DP l'ap pren11ssage .J, la CIIJ:!me . 15. Nohons élèmenlair,.s de cuisine. t6. L• ferme et la fermi è re •. 17. Le ja~din potager. 18, Chauffage e l ér.la irage t;J. Recclles et con111ussances uhles. 20. De ho comptabilité. 21. Conse 11s d hygiè ne.

SOM M AIRE :

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Au prix t•éduit de 1 fr. 50 au lieu de 1 fr. 80 qu'il coùte en librairie.

De l'emploi des rr . niteurs dans les école~ de diverses catégories. - Discrétion d e l'Instituteur. - Placement d es Instituteurs dans k canton du Valais. - Notes sur l'Histoire de l'Enseignement. f D,· Ht~~ïtcs Cirpd rt f'lulipp,·-lc-E d .) Bibliographie. - Questionnaire d'histoire de la Suisse. - Partie pratique. ( L"'alml écrit.)

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Tout ce qui concerne la publication doit être adressé

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à l'éditeur- : M. P. PIGNAT, secrétaire au Département de l'Instruction publique,

à Sion.

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du crédit de fr. 3500 porté llU budget sous cette rubrique, va avoir heu danR les mêmes conditions que l'année dernière. Le personnel enseignant recevra l'allocation directement •>U par l'inlermMiail·e de MM. les Présidents des commissions scolaires. Une communication officielle du Département avisera les bénéficiaires. qui voudront bien, de leur côté, acccser réception de la ROmme qu'ils auront perçue. en se :-servant de la cat·te qu'ils recevront dans ce ::mt. Un recépi~sé est nécessaire au Secrétariat du Département comme pièce justificative. Lorsque la distribution des primes aura eu lieu, la liste des bénéficiaires sera publiée, comme l'année dernière, dans l'Ecole primmre.

SION. 5 Janvier

1890-91

L'ECOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA

SOCIÉTÉ VALAISANNE D'ÉDUCATION AVIS IMPORTANT

Personnel enseignant. - Au présent Nr• est joint l'état nominattf, pour le pet·sonnel enseignant valaisan, des institute.u1·s et des institutrices qui dirigent les écoles p•·imaires en 11390-91, ainsi que des élèves des deux écoles normales françaiRes.

Nos abonnés sont pliés de réserve1· bon accueil aux cartes de remboursement qui vont être mises en circulation. Pour simplification d'écritures et diminution des frais postaux, il sera réclamé en même temps les fournitures scolaires qui resteraient à règler pour un certain nombre de souscriptem·s en sus de leur abonnement.

Livre• d'école. - L'expédition, comme don du Dépa1·tement de l'Instruction publique, d'un exemplaire de l'Abrégé de l'Histoire de la Swsse et dn Recueil de Chants pour l'école et la famille (nouvelles éditions) a

DE L'EMPLOI DES MONITEURS DANS LES ÉCOLES DE DIVERSES CATÉGORIES (suite)

commencé. Elle continuera dans le courant de ce mois, de manière qu'à la fin de janvier. tous les membt·es du corps enseignant seront en possession d'au moins l'un de ces deux ouvrages. A propos de livres d'école, nous prierons le personnel enseignant qui l'l'en pourvoit au Secrétariat d'être aussi précis qOJe possible dans ses demandes. Il arrive encore en eff~t, qu'on fait venir des classiques qui, n'étaut pas ce que l'on voulait, sont renvoyés à l'expédition. Il en résnlte pour celle- ci une augmentation Je travail dans un moment toujours tt·ès chat·gé de besogne? sans parler de la détérioratton que peuvent subir les ouvrages du fait des allées et venues auxquelles ils sont condamnés Les débiteurs de fournitures classiques, qui ne pourraient effectuer Je paiemect de celles-ci jusqu'à la fin de janviet· avec l'abonnem1-1nt de l'Ecole primaire? sont pt·iés d'en prévenir le Secrétariat, en ind1quant l'époque à laquelle ils comptent s'acquitter dt le mode de paiement. Au sujet des frais de poste, nous croyons à propos de conseiller aux personnAS qui ne doiv~nt pas plus de frs 20, d'attendre que réclamation leur soit adressée par voie de rambours. C'est aussi économique que l'envoi de la valeur par mandat postal. Il n'y a que pour les sommes supérieures à 20 fr. que ce dernier mode d'expédition est plus économique.

On peut craindre, il est vrai, que, si le maître a surtout en vue les wurs supérieurs dans les leçons communes, son langage ne soit pas à la portée du cours élémentaire, et que, s'il se tient trop près de celui-ci, sa leçon ne manque d'intérêt pour les autres cours. Ces objections ont certainement lem· raison d'être, mais ne doivent pas pour cela faire renoncer aux leçon.; communes; car si l'instituteur sait les préparer sérieusement, chacun des cours auxquels il s'adresse y trouvera un enseignement ~ sa portée et tous les trois en saisiront l'ensemble. Sans donte, certaines matières du programme ne peuvent faire l'objet de leçons communes, ce sont celles qui reposent sur des connaissances précises, qui, une fois bien possédées, n'ont pas besoin d'être revues continuellement et qui comportent, pour les grands élèves, des .:té,·eloppements absolument inaccessibles à l'intelligence des petits: telles sont, par exemple, l'arithmétique et la grammaire française. Le devoir de l'instituteur, comme !'intérêt de l'école. exige donc que la tâche des moniteurs soit réduite a sa plus simple expression, qu'elle n'ait pour but que d'occuper


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utilP.mant les élèves des cours inférieurs, pendant que le maître sera occupé aux leçons qui ne peuvent être données qu'aux cours supérieurs : par exemple, à faire des leçons de lecture purement mécanique, à surveiller les exercices d'éc•·iture pour lesquels il aura été donné préalablement des explications, à faire de petites leçons de calcul oral ou écrit préparées à l'avance pat· le maître; enfin à faire réciter les leçons expliquées ou qui devront l'être par le maître. Ajoutons encore que les aides devront recevoir du maître, avant chaque classe, des directions sur les exercices qu'ils auront à surveiller 011 à diriger eux-mêmes, sans préjudice des instructions verbales qne celui-ci leur donnera dans les entretiens qu'il se réserve avec eux. Enfin. et c'est là. une condition esseutielle, le maitre ne devra p~s oublier, tout en faisant ses leçons aux cours supérieurs, de surveiller attentivement la manière dont ces jeunes auxiliairP-s remplissent leur mission, car son devoir serait de remplacer sans hésitation ceux qui se montreraient indignes de sa confiance. Sa resvonsabilité et le salut de l'ér.ole y sont engagés. Tel est le rôle du maître et celui des moniteurs dans une école qui n'a pas d'adjoint. Il va sans dire que cette organisation ' s'applique aux écoles de filles comme aux écoles de garçons et que, dans les écoles mixtes, les aides seront choisis par moitié parmi les filles et les garçons. S'il en fallait un ou deux de plus que le nombre que nous avons indiqué, noüs préférerions que l'excédent fût pris parmi les filles, ordinairement plus douces et ayant plus de dispositions naturelles que les garçons pour l'éducation des jeunes enfants. De cette question assez délicate et assez complexe, il ne nous reste plus qu'un point à examinér : comment J'instituteur répartira-t-il le service monitorial entre sp,s aides et quel temps leur demandera-t-il à chacun, soi t par semaine, soit par journée? Cette partie du problème n'est pas ~'une solution plus facile que les précédents Elle dépend de diverses circons-

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tances locales ou particulières qu'il appartient à l'instituteur d'étudier avant de rien arrêter à cet égard. En principe, il y a à ' compter avec la bonne volonlê des parents qm. peuvent trouver que le~rs enfan~s von~ a l'école: non pou.r instruirè les autres, ma1s pour s 1nstrmre eux-memes, et Il fa11 t avouer qne cette objection a une valeur sinon réelle, au moins apparente. L'instituteur devra donc se faire un devoir rigoureux de restituer à ses aides, par une classe supplémentaire, soit du matin, soit du soir, selon la saison <>u le désir des parents et aussi selon les convenances, le temps qu'il aura enlevé à leurs études; sans quoi il lui serait impossible, et il serait même injuste de sa part, de réclamer d'eux. le concours dont il a besoin. Il faut à tout prix que les parents soient satisfaits et qu'ils puissent voir dans les soins dont leurs enfants sont l'objet, des avantages compensateurs aux. service:; qui leur sont demandés. Cette première difficulté surmontée, il en re~te encore une, celle de partager le service de la manièrd la plus profitable, nous dirions presque de la moins vréjudiciable aux enfants qui composent les cours inférieurs. Le mieux, selon nous, si l'instituteur peut disposer de quatre aides, c'est qu'il en fasse deux sections, dont l'une serait de servir le matin et l'autre Je soir, en faisant permuter r.haque semaine les deux sections, de manière à ce que celle du matin, pendant une semaine devienne, la seIQaine suivante, celle du soir. Cette variété peut être agréable aux parents qui, eux aussi, peuvent demander à leurs enfants quelques petits services en dehors des heures de classe, elle veut également plaire aux moniteurs en rompant l'uniformité de l'enseignement dont ils sont chargés et l'on sait que les enfanls, même ceux de cet àge, ne so nt pas ennemis, tant s'en faut, des changements dans leur3 occupations. Une autre combinaison consisterait à faire alterner tous les jours les deux section:r de moniteurs; mais nous penson s que ce système favorable à J'instruction personnelle de ceuxci, et peut-être plus à la convenance des famille.~, serait, an contraire, préjudiciable aux progrès des enfi:t.n ts.


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Encore une fois, c'est à l'instituteur à bien étudier gon terrain, et à s'inspirer des cirwnstances au milieu desquelles il se trouve, pour organiser son service monitorial au mieux des intérêts de son école et des siens propres. Dans une étude faite à distance comme celle-ci on ne peut guère en indiquer que les grandes lignes. Concluons en terminant que l'emploi des moniteurs doit être considéré comme un mal nécessaire et l'instituteur fera sagement d'y recourir le moins possible. Il s'en trouvera mieux et son éwle aussi. Discrétion de l'Instituteur. On a beaucoup parlé des qualités qui concourent à former le bon instituteur ; les pédagogues ont tous accordé une large place à cette partie de leurs ouvrages, et cela, avec raison, puisque des aptitudes du maître dépendent souvent l'avenir des enfants et celui de la société. Si je viens donc, aujourd'hui, entretenir les lecteurs de l' Ecole primaire de ce sujet, ce n'est pas que je veuille, leur . appren~re rien de nouveau, mais seulement attirer 1 attentiOn du corps enseignant sur un point très important. Je veux parler de la discrétion. L'instituteur ne doit pas être trop communicatif ; parler à tout propos, sans y être obligé, des défauts des élèves, c'est, à mon avis, une grande imprudence; c'est méconnaître les devoirs du maître et laisser entrevoir un fond s de légèreté, un manque de pénétration, voire même de jugement. Si tous les enfants ne sont pas doués des mêmes capacités, est-ce leur fau te? si dans le nombre, il s'en trouve de têtus, de boudeurs, est-ce une raison pour que tout le monde le sache ? Nvn, ce sont là de petites choses auxquelles l'aire restreinte de la salle de . classe. peut ~mple­ ment suffire ; vouloir les porter plus lom serait tout simplement faire du commérage. 11 va sans dire qu'il se rencontrera toujours des cas où des élèves récalcitrants donneront lieu à des plaintes, mais dans 0es circonstances, les parents et les membres de la commission scolaire doivent seuls en être informés.

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Faire tout ce qui dépend de lui pour corriger et déraciner Jes défauts ; travailler à développer les bons sentiments, les belles qualités: voilà la tâche du maitre en tant qu'éducateur. Pour remplir dignement des devoirs 5i importants, il doit d'abord bien choisir les moyens. S'il sait éviter tout ce qui pourrait éveiller des susceptibilités et faire naître des soupçons; se garder de ne jamais aller étaler au grand jour tout ce que la natnre ou la mauvaise éducation ont fait de mal, il ~e facilitera nécessairement sa mission et parviendra plus sûremE'nt à son premiet· but, l'éducation. Le trop parler nuit à tout le monde, mais plu_, spécialement à l'instituteur, car il est plus en vue que tout autre. il doit prêcher d'exemple. Il s'habituera donc à veiller continuellement sur lui-même et à ne rien dire qui puisse se prêter à double interprétation. Surtout, il n'oubliera pas qoe pour juger la conduite et les discours d'une person11e on se base souvent sur la place et le rang qu'elle occupé dans la société; or, l'instituteur étant à un poste qui réclame beaucoup de prudence, il sera jugé bien sévèrement s'il nP. sait mettre assez de circonspection dans ses actes et ses paroles. Toujours en contact avec ses élèves, le maître a le temps de les étudier sous tons les rapports et de connaître à fond leurs qualités et leurs défauts. Tout Je mondA sait si bien cela qu'on écoute l'instituteur volontiers et qu'on le croit toujours facilement; il s'en soit qu' une seule parole làchée mal à propos, sans feinte, sans amère-pensée peutêtre, peut avoir pour lui les plus graves conséquences. Trop heureux encore si Jes mauvaises langues ne vont pas renchérissant sur le mot lâché jusqu'à en faire toute une fable absurde. • Comme le nombre d'œufs, grâce à la renommée, • Dè bouche en bouche allait crOissant, • A la fin de la journée • Ils se montahmt à plus d'un cent.

Ces paroles du bon La Fontaine ne se justifient que trop souvent. Telle parole qui passerait inaperçue de la part du premier vAnu, sera relevée immédiatement si elle vient de J'instituteur et pourra lui susciter mille embarras.


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Penser bien tout ce qu'il dit, et ne pas dire tout ce qu'il pense est une maxime que tout instituteur, déilireux de conserver ilon autorité et de s'attirer l'estime des élèves ferait bien de graver dans son esprit. ' Ne l'oublions donc pas, dévoiler sans nécessité les défauts des enfants, c'est blesser leur amour-propre et celui des parents. On ne pardonnerait Jamais à l'instituteur ce manque de convenance; les enfants ne se fieraient plus à lui ; au lieu de voir en sa personne un bienfaiteur et un ami, ils ne verraient plus (pardonnez-moi l'expression) qu'une espèce d'imposteur qui cherche à leur nuire par ses di;gcour~. Son autorité en serait, par le fait même, grandement amoindrie, il n'aurait plus sur ses élèves cette influence sans laquelle il n'y c1 pomt d'èducation possible. Victorien DARBELLAY, Inst. Placement des Instituteurs dans le Canton du Valais (suite et fin) A toutes ces causes, il faut ajouter qne bien des c•Jmmunes éludent l'ordonnance du Conseil d'Etat, qui dé:;ire que les instituteurs enseignent au moins pendant quatre ans dans la même localité. Il est bien vrai que si elles s'pngagent vis-à-vis de MM. les instituteurs, il serait convenable qu'il y eût récipro·~ité et. qu'eux aussi fu~sent tenus à rester le même temp~, et à ne quitter leurs clas~es qu'après avoit· satisfait à leurs engagements. D'ailleurs, ce procédé serait tout à l'avantage des classes. Nous connaissons des localités qui changent à peu près, année par année, leur régent ; aussi leurs classes s'en ressentent: elles comptent parmi les plus faibles, les plus arriérées du canton. Pareilles écoles fournissent encùre le~ illettrés aux examens des recrues et continuent à faire la honte de leurs districts. Eng1ger les communes à garder, au moins pendant quatre ans consécutifs, un personnel dévoué, pourvu d'un brevet temporaire ou définitif, et ne pas permettre facilement aux. régents de quitter leur poste avant la fin de leurs engagements, serait, à notre avis, un moyen de prévenir beaucoup

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de changements. Un autre moyen de les rendre plus t·ares, serait d'assurer au personnel enseignant au moins le minimum du traitement fixé par la loi, et à tous ceux qui enseigneraient hors de leurs communes, un supplément d'au moins 50 fr. par an, pour frais de déplacements et de pension. Beaucoup d'instituteurs auraient, de r.ette façon , moins de répugnance à quitter leur village pC\ur diriger ailleurs une classe confiée à leurs bons soins, et la concurrence se reproduirait moins souvent aussi. Nous verrions dans cette mesure un autre avantage; très probablBment le personnel enseignant resterait plus longtemps aux mêmes po;:;tes et persévérerait mieux dans l'enseignement, nos classes :;'en ressentir~ient bientôt; car, ne nous fai::on:; pas illu;:;ion, le fréq ueu t changement des régents et leur peu Je persévéea.uce dans J'enseignement sont une des causes de la faibles:;e de nos recrues. Il est hors de doute que :;i l'on se montrait un peu plus généreux à leur égard, beaucoup d'entt·e eux resteraient plus longtemps fidèles à !eue pénible tâche. Remarquons encore que le plus souvent ce sont les meilleurs sujets, ceux qui enseignaient avec le plus de succès à l'école, qui trouvent le plus facilement à se caser ailleurs; c'P.st à ceux-là qu'ou offre des places plus lucrattves, places qu'ils refuseraient sans doute, si un traitement convenable avec les frats de déplacemer.t leur étdient mieux as~més et aus~i plus régulièrement payés. Ne pourrait-on donc pas, dans les communes possédant plusieurs écoles et un revenu suffisant, faire chaque année quelques compositions entre les différentes classes, et récompenser par une vingtaine de françs le maître qui, à force de devouement et de peine, aurait foumi les élèves les plu s avancés'? De cette manière une bonne émulation, féconde tm heureux résultats, s'établirait entre le personnel enseignant, com me aussi entre les élèves d'une même commune. Dans l'intérêt même de l'instruction, on devraü donner uu petit encouragt3ment à l'mstituteur eapable et zélé qui, par son habileté, serait p:1rvenu à n'avoir plu:; d'illettrès parmi ses élèves dont la plupart obtiendraient de bonnes notes au recrutement.


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Il y a même des communes qui, pour réveiller l'honneur de.s jeunes gens et stimuler leur ardeur au travail ne craignent pas d'accorder une petite prime aux brave~ recrues qui ont passé leurs examens avec succès. Cette mesure nous semble bonne et mérite d'être recommandée; avec de semblables moyens, on va vit~. l'éd ucatiùn v ua a ne la jeune.sse en profite: ~Ile se fo1·me de plus en plus et :cq~Iert peu a peu les connaissances et l'éducation nécessaires à la vie. Nous aimerions encore attirer les reaards des administrations ~~tnmunales sur un~ autre améli~tation à apporter à la pos1t10n de nos bons mstituteurs. Dans les communes possédant plusieurs classes sur dive1·s points, toutes ne comptent pas le même nombre d'éièves; vous en trouverez quelquefois qui en renferment jusqu'à 50, tandis que d'autres n'en comptent qu'une vingtaine; donnez le minimum de traitement au maître chargé de cette dernière, mais si vous voulez. être jus te, votts assurerez une vingtaine ou une trentame de francs de plus à celui chargé d'une classe de 50 élèves; car c'est bieu celui qui a la tâche l:t plus pénible qui doit être le mieux rétribué. Voilà différentes améliorations à apporter à la position de notl'e persQnnel enseianant et qui, bien appliquées, pourraient contribuer, selon ~oJs, à r~~enir les, suje~s capables plus longtemps dans la pénible carnere de 1ense1gnement et hausser, par là, le niveau de l'instruction primaire dans le Valais. Notes sur l'Histoire de l'Enseignement (Suite) De Hugues Capet à Philippe- le-Bel Le règne de Hugues Capet est illustl·é par Gerbert, né en Auvergne en 930. Cet homme, d'une basse condithm, fut d'ab~rd u~ simple .m?ine d,'Auri.llac. Tenu à l'écart par ses confreres, tl e~t obhge de s enfuir en Espagne, où il apprend, dans la solitude, toutes les sciences d"s Arabes et devient un fort. habile m~thématicia.n. Il fut chargé de l'école de Reims et devmt le pre~epteur d Othon III "lt ensuite de Robert II ~e Pieux, fils d.e Hugu.e~-Capet. Il in;enta la première borlog~ a ~alane~er et. mtrodu1sit en Fr~o.ncfl l'usage des chiffres arabes qm commencerenL alors à remplacer les chiffres romains. La science était si peu répandue A cette époque parmi le peuple

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que ce sannt fut considéré comme sorcier. Cela n'empêcha point, cependant, que le 2 avril 9~9. il ne fût élu pape Rous le nom de Sylvestre II, par la protection d'Othon III, devenu empereur. Il mourut en 1,003. En même temps que Gerbert vivait Gui d'Arezzo, 993-1,050, moine bénédictin italien, qui iovflnta les uote~ de la musique moderne. On voit que le clergé continuait à posséder, presque seul, les connaisl'laoces de l'époque. Cette profonde ignorance des peuples fut la cause d'une terreur générale qui se répandit dans toute l'EuropA sous le I'ègne du hon roi Robert, l'élève de Gerbert: on pensait alors que le monde allait finir en l'an 1000; on ne rencontrait partout <lUe des pèlerins qui allaient visiter des églises et divers autres lieux réputés par leur sainteté, même et surtout le tombeau de Jésus-Christ. Plusieurs seigneurs se dépouillèrent d'une partie de leurs domaines, qu'ils donnèrent au clergé pour fléchir la colère de Dieu au jugement dernier. L'an mille se termina sans cataclysme, à la grande stupéfaction d11 peuple et même des seigneurs, dont l'ignorance égalait celle de leurs serfs. La science était alors réfugiée dans les monastères. Les Bénédictins surtout recevaient tous l<:~s bommes lettrés de l'époque: les écrivains, les chroniqueurs; ils s'occupaient péniblement à transcrire les anciens auteurs, et si nous avons aujourd'hui Virgile, Cicéron, Tite Live et tant d'autres, c'est à leurs travaux obscurs que nous en sommes redevables. Le roi Rob\lrt (996-1,031) s'efforça de faire fleurir dans son royaume les lettres et les sciences; il mourut à Melun en 1,031, et eut pour successem SOQ fils Henri Jer (1,031-1,060), qui, comme son pèl'e, accueillait les savants avec affabilité. Les règnes suivants sont de plus en plus féconds en bommes instruits. Le savant moine Pierre Abailard, né en 1,079, élève de Guillaume de Champeaux. célèbt·e philosophe scolastique, cultiva avec succès la rhétorique et la scolastique; il a jusqu'à trois mille élèves à Paris, auxquels il enseigne la philosophie et la théologie, mais il est condamné pour hérésie sur la sainte Trinité au concile de Soissons, en 1,122, et dans celui de Sens, en 1,140, à la sollicitation de S t Bernard, abbé de Clairvaux. Abailard prit ensuite l'habit de Cluny et fit des leQons aux moines de cette abbave célèbre. Il mourut en 1,142. A partir d'Abailard, la sciené~ abandonnée jusqu'à cette époque entre les seules mains du clergé, commence à se répandre parmi les gens du peuple. La poésie française prend son essor, l~s trouvéres et les troubadours, les poètes d'alors, qui, à l'origine, ne se promcMient. qùe de château en chl\teau, deviennent de plus en plus populaires. Des collèges se fondent sur plusieurs points de la France, et ceux de Paris reçoi\"ent


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des écoliers de l'Italie, de l'Allemagne et de toute la France. Çe mou~ement de progression est dû en grande partie à 1 aft'raoch•sse~en~ des co~munes et aux croisadds, qui nous apportère?t d_Oneot plusJeUJ'S arts inconnus aux Frapçais d ~lors. C e~t a cet~e epoque que le chevalier Geoffroy de Vlll~hardoum _(l,I~n-:-1,2~3) maréchal de Champagne, écrivit en langue française 1 histOire de la conquête de Constantinople par Beaudoin en 1,'!04. Sous le règne de St·Louis (1'!26-1270), Robert de Sorbon docteur de Paris, chapelain et confesseur du roi fonda en 1253 le ,célèbre collège de la ~or bonne, qui n'était, dans le principe, qu une école de t~éolog1e, à laquellH l_e fondateut· ajouta plus tard u~ aut~e c_ollege,_po~r les_ bumamtés et la philosophie, St-LoUJs lUI - rueme s mteressait aux sciences, et c'est sur eon ordre que le célèbre Dominic11in Vincent de Beauvais, (H001264), son Lecteur et sou PrédiCateur, fo•·ma une espèce d:Encyclo~édi~ du temps. Le pieux roi enrichit la Ste-Chapelle d une bibhotheque nombreuse, mais qui ne renfer'llait à la vérité que ?es livres de piété et de théologie. Il y venait luimême !'le delasser par la lecture des liffa•res pénibles de l'Etat. A peu près à la même époque, Roger Bacon. fameux moine anglais franciscain, (1214·1294), appelé le Docteur admirable, m venta la poudre à canon, les vers grossissants, le téles.}ope, la poudre phosphorique, inventions qui devaient changer complètement l'art militaire et faire faire un grand pas à Ja physique. Il s'élève en même temps contr1-1 les sciences occulles bt proclame Ja nullué de Ja maoie auxquelles presoue " ' tA suivre.J to ut le monde croyait encore. Alfred CHARltON, ancien Professeur.

BIBLIOGRAPHIE .& pl'opos d'un manuel de lectures•lt>çon•

d'aart~uuure, de sciences pbyslques e& naturellt;s, .ca.esUné à l'!'ns.-ignt-mt•nt pl'imalre, bbratne Jt. Nathan, 18, Rue de Condé, Paris.

_ L'agriculture est ce~tainemeot une des braoche'3 les plus Importantes de notre mdustrw nationale. Aùssi importe-t-il de _form~r de bonne heure des agriculteurs laborieux, actifs et Intelligents, qui sachent faire rendra à la terre tout ce dont elle est capable. Durant assez longtemps t'industrie agricole a souffert des procédés roulinim·s eL surannés et est restée stationnaire. Quand el le est entrée dans le domaine de l'ècole e~le a trouvé b?n no,mb_re de détracteurs. Nous croyons qu'ali~ n en a plus auJourd hUJ. On a enfin compris que l'agriculture est une mdustrie semblable aux autres, et que, pour s'y vouer

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avec q1.1elque chance de succès, il faut être né agriculteur, ètre, comme on dit, du métier, ou avoir suivi un boo enseignement professionnel. Mais il n'est pas donné à tous les enfants de nos cultivateurs de suivre les cours des écoles ad hoc. Aussi faut-il leur fournir à l'école l'occasion d'acquérir les connaissances généra les et fondamentales de cette science à la fois si complexe et si difficile. Nous disons science complexe, car elle est intimement liée à l'étude des sciences physiques et nat11relles. Pour être bon agriculteur, pour sortir des sentiers battus et de l'ornière de la rot:line, pour se défaire des habitudes mauvaises, invétérées, il faut nécessairement posséder les principes fondamentaux de ces sciences. C'est de l'acquisition de ces connaissances véritablement indispensables, que traite le petit volume que nous présen t.ons aujourd'hui au public, et plus particu lièrement aux membres du corps enseignant primaire. Edité avec le plus grand soin: illustré de charmantes gravures qui aident encore à la clarte du texte, composé d'après les indicatio:1s et Jea prescriptions des agronomes et des praticiens les plus renommés de 1a France, pays agricole par excellence, l'ouvrage que nous présentons à nos lecteurs est appelé à re.ndre de grands et réelS services. Son retentissement en France a été considérable; en quelques jours (à la rentrée dlls classes), nous écrit l'éditeur, plus de 25,000 exemplaires ont été vt=~ndus. Ce succès inespéré et sans pareil s'affirmera encore dès que le manuel en question sera connu dans nos cantons romands . Nous ne pouvons que le recommander chaleureusement au public et à tous nos collègues; ils nous sauront gré de leur avoir signalé un ouvrage qui, comme le disent les auteurs, rendra l'étude de l'agriculture facile, attrayante et agréable aux enfant.s, et. leur inspirera de bonne heure l'amont· de la ~ie des champs ou une vive sympathie pour les modestes travailleurs de la campagne. M. Nathan est disposé à céder un exemplaire spécimen contre un mandat d'un franc, au lieu de fr 1.50. à tous ceux de DO"! collègues qui lui en feront la demande. Nous aimons à croire que ce sacrifice de l'éditeur Pngagera boo nombre d'instituteurs à o:lXaminer le volume et à l'adopter ensuite pour leurs élèves. ~~- E. VAU CLAIR. iost.

Questionnaire d'histoire de la Suisse PREMIÈRE PARTIE Depuis les temps primitifs jusqu'à J'établissement de la Confédération Nous commençons ci-après un questionnaire d'histoire nationale, mis en harmonie avec la nouvelle édition de l'Abrégé d'Histoù ·e de la S11isse à.


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l'usage des écoles primaires. Ce questionnaire, obligeamment dressé par l'un de nos collaborateurs, M. C. Wetzler, rendra certainement service au personnel enseignant. Chaque Nro de l'Ecole primai?·e apportera la continuation de ce travail, qui s'achèvera avec la dernière livraison de 1890-91: La. composition, soit matière typographique de ce questionnaire sera conservée pour former une brochure que les maîtres puissent se procurer plus tard. § 1. - 1) Quel est l'aspect de la Suisse? 2) Dans les premiers temps comment l'appelait-on, et quel territoi.J:e comprenait-elle? 3) Comment était-elle recouverte ? 4) Quelles parties étaient habitées ? 5) Qui étaient les Helvètes ? 6) Etaient-ils les premiers habitants de la Suisse ? 7) A qui avaient-ils succédé ? 8) Sm· quoi reposaient ces demeures? 9) Comment communiquaient-elles avec la terre ferme? 10) Comment les Hel~ète~ occupèrent-!ls le pays? 11) De quoi vivaient-ils? 12) En quoi conststatent leur habillement et leurs armes ? 13) Quelle était la population helvète, et comment était-elle répartie? 14) Quelle était la. ville principale de l'Helvétie? 15) Les grands pays qui bornent la Suisse s'appelaientils comme aujourd'hui? 16) Quels noms portaient l'Allemagne et la France? § 2. - 1) En quelle année eut lieu la 1•• émigration des Helvètes ? 2) Vers le même temps, quelle autre émigration y eut-il? 3) Qui étaient ces émigrants et que cherchaient-ils? 4) Au spectacle qui s'offrait à leurs yeux, que firent les Helvètes? 5) Que se passa-t-il dans la Gaule centrale ? 6) Que fit la partie de la. Gaule soumise aux Romains ? 7) Que fit Rome à cet appel? 8) Que se passa-t-il vers le Léman ? 9) Que durent faire les légions romaines? 10) Que fit à son tom· Divicon? 11) Quel avantage Divicon retira-t-il de cette victoire? 12) Que fit Rome en présence de cette invasion? 13) Que fit alors Marius? 14) Où alla Marius après cette victoire ? 15) Que devinrent ceux qui échappèrent à ce massacre? 16) Quelles contrées peuplèrent-ils ensuite? § 3. - 1) En quelle année s'organisa la seconde émigration des Helvètes ? 2) Malgré la triste fin des Cimbres, qu' entreprirent nouvellement les Hel':ètes. 3~ ~ui est-ci qui encon:agea.it lem· projet? 4) Quel langage Orgétonx tena.tt-il aux Helvètes? o) Comment ses conseils furent-ils accueillis? 6) Qu'espérait Orgétorix en conseillant aux Helvètes de quitter le ~ay~? 7). Quel cas les Helvètes f~isaient-ils de lem· liberté 1 8) Les aspirations a la. royauté comment étaient-elles envisagées ? 9) Les projets d'O;gétorix restèrent-ils ignorés? 10) Qu' arriva-t-il à Orgétorix? 11) ~ais que fir~nt ses adhérents ? 12) Que fit ensuite le peuple, et que devmt Orgétonx f § 4. - 1. Orgétorix étant mort, les Helvètes abandonnèrent-ils leur projet? 2) Que firent les magistrats quand on se crut en état de partir? 3) Qui se mit à la tête de l'expédition? 4) Comment fut la marche des émigrants, et pourquoi? 5) Où se dirigèrent-ils ? 6) Qui arrivait à G~nèv? pendant c~tte marche? 7) A son arrivée à Genève, que fit JulesCe~a.r r .a) Q~and ~s fur_ent près de Genève, que firent les Helvètes 1 9) Qu .arriva-t-Il apres qu'ils se furent engagés dans cette direction? 10) Apres ce contretemps, que firent les Helvètes? 11) Qui était à leur tête et q!!el l.a.~gage fut tenu à 9ésa.r. '! 12) Que répondit César ? 13) Que re~ partit Dmcon? 1~) ~u' ~~;.rnva.-t-11 après ces paroles? 15) Que fit César, et que se passa-t-Il btentot? 16) Combien dura. le combat et quel futl'aspect de cette lutte ? 17) Quand avait commencé le combat, et comment les Helvètes s'y comportèrent-ils? 18) Qui fut vainqueur? 19) Quelle

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fut la conduite de César à l'égard des vaincus? 20) Qu' advint-il des "villes incendiées, que perdit l'Helvétie, et que devint-elle ? § 5. - 1) Que fit César après la bataille de Bibracte? 2) Que plaçat--il à Octodure, et pourquoi? 3) Mais qu' aniva-t-il aussitôt? 4) Que fit la. garnison ? 5) Comment fut le choc? 6) Quel fut le sort des assiégeants ? 7) Quelle fut la conséquence de cette lutte ? 8) Dans le même temps, que se passait-il de l'autre côté du Gothard? .9) A quels actes les Rhètes se livraient-ils? 10) Pour y mettre fin, que fit l'emperelll' Auguste? 11) Comment les Rhètes se battirent-ils, et que firent les femmes? 12) Que firent certaines mères? 13) Cet héroïsme tirompha-t-il? 14) Que durent faire les Rhètes, et que se passa-t-il à Rome à cette occasion ? § 6. - 1) De quoi s'occupa l'empereur César-Auguste? 2) Comment fut traitée l'Helvétie? 3) Que laissa l'emperem· à notre pays? 4) Que pouvait faire le pays? 5) Cependant, que lui ~t-il impo~é ? 6) Que dura ce régime? 7) Que vit-on s'élever sur les anCiennes l'mnes? 8) Qu' encouragea encore Rome? 9) Que fit-on au sujet des forêts, des ateliers, et des routes? 10) Mais quels abus naquirent à côté de ces avantages'? § 7. - 1) En quelle année l'Helvétie fut-elle dévastée.? 2) .Qu~ se passa-t-il à Rome, la même année? 3) Que fit le cons~a.n:.e VIte~ us? 4) Où fut-il revêtu de la pourpre, et quel ordre donna-t-il a ses lieutenants? 5) Quels pays devaient-ils traverser? 6) Que fit le peuple helvète? 7) Quelle fut l'issue de la lutte ? 8) Où alla ensuite Cécina? 9) Quel fut le sort de l'un des chefs et des habitants ~'Avench~s _? 10) ~uelle favem· obtint-on cependant? J 1) Comment fm·ent-ils accueillis aupres de · l'empereur ? § 8. - 1) De quel évènement l'Helvétie fut-elle le théâtre? 2) En quelle année eut .lieu le massacre de la légion thébéenne? 3) Quel mouvement de troupes y eut-il cette même année ? 4) De qui était composé!) cette légion et qui la commandait? 5) Arl'ivée dans le Valais, que lui fut-il ordonné? 6) Que répondit la légion ? 8) Que fit ensuite le tyran? 9) Où se passa cet évènement? 10) Quels autres chrétiens subirent encore le martyre ? § 9. - 1) Que devint pe~ à peu le peuple rom~in? 2) ,Que fire~t .alors les populations de la Germame? 3) Qu' eurent a souffrir l'~elvetie et ses habitants? 4) Où se fixèrent les Allémannes et les Bom·gmgnons? 5) De quoi s'emparèrent les Ostrogoths? 6) Que fondèrent les B~m·~gnons? 7) Qui en était roi à l'arrivée d'autres Barbares ? 8) Qm étatent leli Huns et qui les commandait? 9) Qui osa livrer bataille, et quelle en fut l'issu~? 10) Comment marquèrent-ils ~eur passage, et que firent les garnisons romaines? 11) Que firent ensmte les .Bm·gondes? 12) Quelle fut l'issue de la bataille? 13) Que fit Attila. l'année suivante,· et quelle démarche le Pape fit-il auprès de lui? 14) Que devinrent ensuite Attila. et son armée? § 10. - 1) Vers l'an 500, ..:omment le pays des Allémannes fut-il partagé? 2) Comment ces duchés ~e subdivi.saient-ils ?. 3) Q~e. firen~ les ~r~ncs à la. même époque? 4) Qui était lem· rOI, et à quoi celm-ci fut-il sollicité ? 5) Céda-t-il à ces instances? 6) Racontez cet évènement. 7) De retour da.Dll ses Etats, que firent Clovis et un· gran~ nombre de se~ guerriers ? 8) Où tourna-t-il ensuite ses armes, et pourquoi ? 9) Que dut flill'e Gondebaud? 10) Qu' arriva-t-il aux successeurs de Gondebaud ? 11) Quel ~t le sort de l'~ d'eux? 12) Plus tard, que devint le royaume de B?ur~ogne ~ ~3) Quand finit la domination des Ostrogoths, et dès lors que devmt 1Helvetie ? ~-~ ~J -~ (A suivre.)


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PARTIE PRATIQUE

2. Un pré mesure 96,8 m de long sur 48,4 m de large. Quelle sera la récolte en foin, si chaque are rapporte en moyenne 40 kg? 1. Un litre d'air pèse 1,29 g. Quel est le poids de l'air contenu dans une salle d'école longue de 10,5 m, large de 8,4 m et haute de 4,54 m? 17. 4. Un sac renferme 2560 noix; on en prend d'abord 850, une seconde fois 909. Combien reste-t-il dans le sac? 3. Un aubergiste débite en moyenne 86 litres de vin par jour. Combien de jours durera un tonneau de 8500 litres, sachant qu'il y a 158 litres de déchet? 2. Un aubergiste achète 123/ 4 hl de vin à fr. 64 l'hectol.; s'il vend la bouteille de 71/ 2 dl pom û·. 1, quel sera son bénéfice? 1. Quel est le poids d'une barre de fer de 3,2 m de longueur dont la section transversale forme tm carré de 5 cm de côté, sachant que le fer est 7,78 fois plus lourd que l'eau? 18. 4. Un paysan a porté à la laiterie pendant 4 semaines: 203, 202, 285 et 299 litres de lait. Combien en a-t-il porté en tout? 3. Un entreprenem emploie 1!'\ maçons à fr. 4. 85 par jour, 9 gypseurs à fr. 5 par jour. Combien doit-il payer pour la semaine? 2. En combien de jours un tisserand aura-t-i! fait 2279 m de drap, s'il fait par jour 211/ 2 m '? 1. Partager fr. 10,050 en trois parts, de manière que la seconde soit la. moitié de la première, et la troisième les sJ~ de la seconde. Quel est le montant de la troisième part? 19. 4. La hauteur du Mont-Rose est de 4638 mètr es, celle de la. Dôle 1678 mètres. Quelle est la différence? 3. Un paysan porte chaque jour 26 litres de lait à. la fromagerie. Ce lait lui a été payé 121/ 2 cents le litre. Quelle somme retiret-il au bout de 182 jours? 2. Quel est l'intérêt de fr. 8560 à 41/ 4 Ofo du 1•• mai 1889 à la. fin de la même année? 1. B remet à G. fr. 2600 le 20 avril. Par contre, B reçoit de G fr. 3800 le 10 juin. Faire la balance de ce compte au 30 juin. Intérêts à 4,5 Ofo, année commerciale de 360 jours. !ro. 4. En vendant un bâtiment û·. 9400, tm individu gagne fr. 750. Combien lui coûtait cet immeuble? 3. Un marchand vend 497 litres de vin à 45 cents le litre. ll reçoit en paiement 14 mètres de drap à fr. 15 le mètre et des espèces. Combien a-t-il reçu en espèces ? 2. Un terrain rectangulaire de 416 ru de long sur 150 rn de large a été vendu fr. 26,208. Combien a coûté l'are ? l . Ba acheté une maison pour ft•. 65,000. ll paie 11/ 4 pom· mille à l'assurance et il a fait des réparations pour fr. 556. 25. Cette maison rapporte fr. 3400 de loyer. Quel est le taux de l'intérêt que rapporte cet inlmeuble? 21. 4. J 'ai dans ma caisse fr. 867. Je paie une première fois û·. 275 et une seconde fois fr. 334. Que me reste-t-il? 3. Un marchand de vin a. un vase contenant 4572litres de vin qu'il vend au prix de 64 cents le litre à un restatuatem· auquel il

CALCUL ÉCRIT 12. 4. Une _famille consomme annuellement 1095 litres de lait. Elle ~ossede den~ vaches donnant l'une 1380 litres et 1'autre 987 litres. Comb1en reste-t-il de litres à vendre? 3. Un paysan voulait acheter deux bœufs à fr. 575 chacun, et un mout.on pour .fi·. 65. Pom· pa:~:.e1· le tout, il a dû emprunter fr. 460. Combien d'argent avait-il d'abord ? 2. Une cuisine a 480 cm de long sur 360 cm de large. On veut la paver avec des briques de 18 cm de long sur 12 cm de larg~. Quelle est la somme nécessaire à l'achat de ces briques à raison de fr. 11. 25 le cent ? ' 1. J 1ean a ach~té u~e ~aison pour fr .. 58,~00. Cette année il paie 1 /4 pour mille a 1 assurance, et Il fait des réparations pour fr. 518. 75. ~ette ,maison rapporte fr. 2800 de loyer. Quel est le taux de 1mtéret que rapporte cet immeuble? 13. 4. Un paysan a récolté dans un champ 357 décalitres de pommes de terre et. dans un autre 463 ; il en a vendu 686. Combien lui en reste-t-il ? 3. Combien pourrait-on faire de chemises avec 23 pièces de toile de 72 m chacune, sachant qu'il faut 3 m par chemise? 2. Les ~ais de correction d'un torrent s'élèvent à fr. 98,700, à. comb~en se mont~ la subvention de la Confédération, si elle contnbue a ce travail pour une somme de fr. 44 415? 1. Un réservoU:, long de 8,4 rn, large de 3,6 m et profo~d de 1,5 m! est remph p31-r une pompe qui fournit 5810 1 en 1 heure 23 mmutes. Combien de temps durera l 'opération? U. 4. p~e ville compte 8567 protestants, 9382 catholiques et 872 JUifs. Quelle est sa population totale? 3. Un hectolitre de ~lé pèse 76 kilo. Combien pèsent 2076 hectoL? 2. Mon teneur .de livres a un traitement de fr. 4350: si l'on ?ompte 290 Jours de travail par année. que gagne-t-il par Jour? 1. On a acheté les 4/ ;, d'une pièce d'étoffe de 38 75 m valant fr. 2. 50 le mètre, plus 5 1/ 2 m de drap à ft·. 13 1~ m. On paie comptant avec 4 °/0 d'escompte, combien doit-on verser? 15. 4. Combien le ca~ton des Grisons, qui mesure 7133 kilomètres carrés en a-t-il de plus que celui de Vaud qui en mesure 3223? 3. Un~ fontaine fournit par minute 13 litres d'eau · combien en unJour? ' 2. Sur une créance de fr. 4650 . on perd 28,5 Ofo · quelle somme recevra-t-on 't ' 1. J'ai prêté la moitié de mon capital à 4% et l'autre moitié à 1 4 /z Ofo. -!e touche un intérêt annuel de fr. 2018. 75. Quel est mon capital? 16. 4. Une caisse ren~erme fr. 2860; on en tire une première fois 850, une secon~e fois 910 fr. Combien reste-t-il en caisse? 3. Un chapelier vend un lot de chapeaux pour fr. 1876. Quel f,~l: nombre de ces chapeaux si le prix moyen est de fr. 7

%

l


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2.

1.

l?2. 4. 3.

2. 1.

2S. 4. 3. 2. 1.

24o. 4. 3. 2. 1.

!6. -i. 3.

2.

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l'expédie en 9 fûts égaux. Combien l'acheteur aura-t-il à payer pour chaque fût? Pour 100 kg de blé le meunier rend 80 kg de farine, dont 100 fournissent 135 kg de pain. Dans une famille qlù consomme 4'/2 kg de pain par jour, combien de jom·s dm·era une provision de 10 hl de blé "(lesant 75 kg l'hectolitre? Un toit à deux pentes mesm·e 12,5 m de longueur et chaque pente 7 m de largem·. Combien faut-il de tuiles pour le couvrir si chaclme recouvre une sm·face de 225 cm2? Une loi a été soumise au peuple; 9023 citoyens l'ont acceptée et 2768l'ont rejetée. Quelle est la majorité en faveur de l'acceptation? Un bataillon d'infanterie au complet compte 7ï4 hommes, et un bataillon de carabiniers 770. Quel est donc l'effectif des 96 bataillons d'infanterie et cles 8 bataillons de carabiniers qui composent l'élite de l'armée suisse? Les planches d'un billon long de 4.5 Ill ont ensemble une largem· de 3,6 m. Quelle en est la valem·, le mt à fr. 1. 50? Un paysan retire d'un champ de pommes de terre nu prodwt net de fr. fi30. 40. De quelle dette à 4 1/ 4 % pourra-t-il payer l'intérêt avec cette somme-là? Un artisan a encaissé aujom·d'hui les sommes swvantes: fr. 18. 65, fr. 27. 80, fr. ·5. 45, fr. 46. Combien en tout? Un paysan vend au marché 26 kilogrammes de fromage à tl·. 1. 30 et 13 kilogr. de beurre à fi·. 2. 40. Combien retire-t-il ? J'ai à la Caisse d'épargne un dépôt de fr. 864 placé an 33f4 Ofo. A. combien se montera mon dépôt dans 7 mois t On veut parqueter une chambre de 61/ 4 m de longuem· et 51/ 5 m de largem·. A. combien reviendra ce parquet, le m2 à fr. 7,50, déduction faite d'un carré de 90 cm de côté et d'un rectangle de 2,2 m de longueur et 0,45 m de largem· ? Une division de l'armée suisse compte 538 ofticiet·s, 1702 sousofficiers et 10472 soldats. Combien d'hommes en tout? Un toit est couvert de 56 rangées de twles, la rangée, à 85 tuiles. Quel est le coût total de ces tuiles, à fr. 12 le cent? La population d'une ville se montait, il y a quelques années à 17,860 habitants. Ce chiffre a depiÙs augmenté de 15 Ofo. De combien d'âmes a donc augmenté cette population? Combien pèsent 125 planches rectangulaires, longnes de 4,75 m, larges de 32 cm, épaisses de 3 cm, le poids de ce bois étant évalué à 550 kg le ro3. Une prairie mesure 8230 mètres carrés. On eu laboure 2975 mètres carrés pour y semer du blé. Combien de mètres de prairie reste-t-il? Un ouvrier dépense pour l'entretien de sa famille fi·. 1650; il met en outre fr. 246 à la Caisse d'épargne. Combien a-t-il gagné en moyenne par mois? Dans une faillite, les créanciers ne retirent que le 38°/0 de leurs créances. Mon voisin y est engagé pour une somme de fr. 1204. Combien recevra-t-il? (Extrait des Eliments d'.A?-ithm(tique, 2"'• édition.)

.,·raoco•"e ue port. - Ayant s1 souvent rappelé dans l'Ecole les condi tions requises pour jouir de 1a franchise de port officieUe, nous pom·rions, nous sembiP- t-il. espérM d'av01r été compris. Il n'en est rien cependant, pour quelques-uns au moin~ . L'un s'imagine av01 r obsArvé les formalités postales l'ln inscrivant sur l'envel'Jppe le mot officiel sans aucune signature; un autre écrit le nom ptopte du destinataire, de manière à donner à son pli un cachet plus personnel qu'officiel. Encore une fois, si les expéditem·s désir~nt voi1· l eUI'S lettres ne pas courir la chance d'être refusées (arrivant taxées 20 cent.) qu'ils se souviennent une fois pour toutes qu'à part le mot officiel, doivent figurer au pied de l'tmvoi les nom et qualité de l'expéditeur, et qu'en o utre le pli ou paquet ne doit pas porter le nom propre du destinatai1·e. Ain!"i, par exemple, l'on rédi~[era Simplement la suscription a insi : Au Dépm•lfment ile l'Insttuction, ou : Au Secl'étariat dtt Dêpal'iemenl, e lc., mais non à M. P. secrétaire, etc. En s'en tenant à ces instructions, l'on prévi~odra les désagréments pouvant résu lter de l'absence de réponse à des questions ou commandes faites.

L'&geada do Valailil pour l.S91 contient les Calendrie1·. - Fètes patronales de l'année. - Foires du Valais (189j). - Tableau d'intérêt et d'escomple. - Tableau genéral des distances entre lP chef-lieu du canton et les chefs-llPux des communes, en tenant compte du parcours sur le t~hemin do fer, combi né Avec la distance à parcourir en dehor<~ de la voie ferrée. - Tabla de réduction des différente,; toises carrées usitées en Valais PU mètres can·és. - Tarif des po'>tes f't des télégraphes pour l'inté1·ieur de la Suisse et les pays limitrophes. - Tabieau comparatif des prix du mètre cube, de la toise fédét•ale de 216 p c. et de la toise localt- de 216 p. c. de roi, pour les fourrages, engrais, etc., etc. - Table pour le poids net du bétail. ~ Table à l'usage des viticulteurs et mat·chands de vins. - Population (avec celle des chefs-lieux) et date de l'entrée des can~ons dans la Confédération. - Espace en blanc pour inse~·iptio r.s joumaliëres. - Annonces. Prix: broché 1. 50, relié toile 2 fr., re lié cuir 3 fr., format portefe\lille 3. 50. Pour les abonnés payants de l'Ecole primaire 20 tfo de remise sur les pr1x ci-dessus. L'envoi a lieu par remboursement ou contre envoi de la valeur en timbres-poste ou en Aspèces, ~n ajoutant 5 cent. par exemplaire pour l'affrancbis~ement. matiè1·~>s suivant~s:


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journal pour la famille, paraissant tous les samedis. - Abonnements: un an 6 fr., Union postale 8 fr. 50. Attinger, freres, éditeurs, Neuch!Uel. - Numéros gratuits, sur demande. • Le perfectionnement du Foyer domestique est un des caractères les plus évidents de la civilisation. • Le j ournal qui a choisi cette pensée de Souvestre pour devise et qui lui est consciencieusement fidèle , ne devrait pas avoir besoin de recommandation pour entrer dans les familles et devenir un ami qui console et distrait, encourage et conseille. Le Foyer domestique, élégamment édité, et placé sous une direction très distinguée, est un journal charmant qui, revêtu de bleu, po<te chaqu1:1 samedi un coin de ciel d'azur dans la famille et de saines At pures lectures pour les loisirs du dimanche. Il entre courageusement dans sa quatt·ième année. S'il prospère et si les sympathies viennent à lui, c"est qu'il remplit une mission et répand des idées qui germeront un jour, moif>son d'or féconde dans les sillons de la terre suisse. Tous les amis qu'il s'est déjà acquis lui demeurent fidèles, parce qu'ils ont appris à aimer cette voix grave qui parle d'éducation, de mo.-ale, d'hygiène et de littéra ture ; ralLe voix qui se fait très tendre et palpilante d'harmonie pour chanter de fraiches poésies ·; cette voix qui chevrotte déli~ieusement comme celle d'une aïeule à son rouet quand elle égrène le chapelet d'un merveilleux conte de fée; cette voix qui tour à tour, joyeuse comme un sourire, émue comme une larmA, déroule devant les esprits charmés l'horizon des belles histoires, des r omans honnêtes et des nouvelles originales, et se fai t très pratique et pleine de raison pour conseiller la ménagère, enrichir son uésor de recettes et résoudre pour e lle mille petites questions difficiles qui fout·millent dans la vie, comme les épines dans un sentier de broussailles ; ce senliet· où une clarté printanièt·e p~;ut fai re éclore des églantines.

L'Ecole primaire publiera successivement divers articles qu'elle a encore en réserve, et dont elle accuse ainsi réception à leurs auteurs tout en les en remerciant. Ces travaux sont intitulés : De l'enseignement de l'écriture. - La réform e de l'orthographe {mnr;aise. - Prudence de l'Instituteur. - l'ne réception de régent en ISt-8 ... au pay.s du prog1·ès.

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SION 25 .Janvier IM91

l'ECOLE PRIMAIRE REVUE PÉDAGOGIQUE PUBLIÉE SOUS LES AUSPICES DE LA

S~CIETE

VALAISANNE D'EDUCATION

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L'ÉCOLE PRIIUIRE paraît chaque quinzaine, de Novembre à Avril inclusivement, en livraisons de 16 pages. Pris d'abonnement pour la 8ulslfe, 2 fr. 50. Union po•tale 3 t"r~ ~nnonces,

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Tout ouvrage dont l'Ecole p1•imaù·e recevra deux exemplaires aura droit à une annonce ou à un compte-rendu, s'il y a lieu.

SOMMAI RE : De l'enseignement de l'Ecriture. - Prudence de l'Instituteur. - Joies et peines de l'Institutrice. - Réformes orthographiques de la langue française. Notes sur l'Histoire de l'Enseignement. - (Depuis les Guerres d 'Itali e jusqu'à Ricltelieu.} - Questionnaire d'histoire de la Suisse. Partie pratique. (Calcul écrit. - Cours de dictees.) - Composition. - Variétés. ( L'angt· gardim.)

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Tout ce qui concerne la publication doit être adressé à l'éditeur : M. P. PJGNAT, secrétaire au Département

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