No 04 l'Ecole primaire, 1er Janvier 1892

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duite en charpie. Après deux fortes applications la gomme disparaît . On ne garantit pas l'efficacité du procédé, mais il e~t facile et co'O.te si peu, qu'on ne risque pas grand' chose à l'essayer. L'oxalate de chaux que contient l'oseille a peut-être la propriété de désorganiser les gommes ou les cryptogames qui les font se produire~ /lourmis. - On cite un moyen simple de se débat·rasser des fourmis dans les appartements. II suffit de mélanget· par parties égales du sucre en poudre et du borax pilé et de répandre le mélange sur le chemin parcouru par les fourmis. Celles-ci ne tardent pas à déserter les loc~~.ux envahis. ~---V ris de détresse des chanteurs des Corêts Une lectrice du Messager lui adresse la petite suppJi.

que ci-après en faveur de nos oiseaux chanteurs : Les soussignés, chanteurs do la nature, élèvent leurs cris de détresse dans cette saison rigoureuse à tous les amateurs des concerts que nous donnons pendant l'été gratuitement. L'hiver rigoureux va arriver, et nous sommes forcés de quitter le séjour de la forêt pour nous rapprocher des habitations des hommes, afin de consE~rver notre propre existence en cherchant les miettes de pain perdues. Mais, de jeunes et vieux scélérat!i profitent de notre cruelle position pour nous ôter la liberté, et le plus souvent la vie. Enfants d'une liberté sans limite, nous ne survivons pas à l'esclavage et pres']'ue tous nous mourons dès les premiers jours de notre captivité; ceux qui résistent se désolent par des chants plaintifs et mélancoliques. Ne trouverons·nous plus d'appui et de compassion? Notre société chorale qui égayait le pays, se Lrouve de ce fait bien réduite et si nous ne trouvons plus de protection contre la sauvagerie et la méchanceté des hommes, nous aurons bientôt disparu de cette terre inhospitalière, et vous n'aurez plus dans vos forêts que les chants des geais et des corbeaux . Amis de la liberté, de la nature et du chant, si vous p référez nos concerts, protégez-nous et criez vengeance à ceux qui nous outragent en nous anéantissant, ou fln nous tenant en captivité. Nous vous exprimocs d'avance notre reconnaissance et vous invitons, si vous réussissez, à venir au printemps assister à nos chants joyeux et à nos concerts gratuits. Les chanteurs des Bois, Serins, Grives, P insons et Chardonnerets.

XI•• ANNÉE

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SION Ier Jaavler 1 ~92

L'ECOLE PRIMAIRE REVUE PÉDAGOGIQUE PUBLIÉE SOUS LES AUSPICES DE LA

SOCIETE VALAISANNE D'EDUCATION · · de Novembre à Avril L'ÉCOLE PRII!IRE paratt chaq~e ~umzame, inclusivement, en hvrüsons de 16 pages. d'aboDDeoa eD•• pour la 8ol••e. 2 rr. ~o . 1Joloa p o•tale 3 Cr. . t la ligne ou 1 011 u pace. Aoaooee•, pn:I, 20. cen : ra deux exemplaires aura l' E le prtmatre recev s'il y a heu. . Tout ouvrage dont co compte-rendu, droit à une annone" ou à un p 1

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SOMMAIRE : L'Education morale a· l'e·cole pri. t'tuteurs (Suite et fi1t) - A A vis important Pl ent des ms 1 • • 1 maire acem - L gratuité du malene 1 s de choses a . propos des eçon . t de l'histoire sainte - Partte scolaire - e; EnsetgnemeVn . ' t ' s . Le premier ca!tier d'écri, l oral ane e · prati~e : atcu ture. Suppléments. Tout ce qu1. concerne la publication doit être adressé t t ,a l'editeur • . .. M· p· PIGNAT' secrétaire . • au Dépar emen de l'Instruction pubhque, a IOn.


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Ci joints deux nouveaux suppléments : L'un. l'état nominatif du personnel enseignant primaire du pour t891-9J n'est adressé qu'à nos abonnés du canton, peut seul intéressM . L'autre, par contre, est ajouté à tous l~s exemplaires. MM. les institu teurs qui préparent des jeunes gens pour If' re. crutoment pourront recevoir gratis cette dernière annex~, en autant d'exemplaires que de futures recrues de l'automne prochain. Le tirage ayant été restreint à un Cf\rtain ehiffl·e, il ne sera adressé le uombre nécessaire qu'autant que la provision le permettra.

I.tlwres d'école. - Nous croyons devoir rappeler, à propos

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de demandes qui continuent à parvenir, que les Eléments de graphie sont épuisés "'t qu'une nou.,elle édition ne paraîtra que pour l'année scolaire prochaine. Un certain nombre d'exemplaires de la Méthode de Style (année préparatoire) contiennent par ert·eur à la page tl4 la répétition exacte de la pag~ 14. Le personnel Acseigoant qui possède dea exemplaires de ce genre sont pt·iés d'wdiquer la quantité de ceux -ci, afin qu'il puisse leur être envoyé le nombre de pages nécessaire à coller sur la page fautive. Jlartlany. - Le personnel ensRignaot qui n'a p&s reçu les regislres matrteules est pt·ié rl'en informer M. l'Inspecteur scolaire du distrtct.

Chronique et awls seolalres Musique religieuse. - Les élèves-instituteurs des deux langu~s qui reçoivem de M. Je professeur Kœhl des leçons particulières de musique instrumentale et se préparent à remplir les fonctions d' organiste dans leurs paroisses respectives sont: MM. Cyprien r,Al"ruchoad, de Chalais; Eug. Lonfat, de Fioshauts; Ant. Gaspoz, d'Evolène ; Ern. Naville, d'Ardon; Em. Jacquemet. de Conthey ; Jos. Dayer, d'Hérémeoce; Mart. Vuignier, d'Evolène; Xav. Hubscber, dfl Viège; Théod. Kiechler, de Vtège; Al. Sumermatter, de Visper~erbinen; Th. Weisseo, d'Unterbar.h; Phil. Venelz, ce dernier ancien ~lève de l'école d'organistes d'autrefois. L'année dernière, le nombre de~ élèves-organistes était de dix. ~n voit, par ce qui précède, que le mouvement progressif en faveur le la formation de nos jeunes organistes s'accentue de pluE~ en plus ~ t qu'il est antérieur à l'impulsion qu'on essaie de lui donner de livers côtés. A propos de musique religieuse, nous engageons vivement tous eux qui, dans la partie française de notre canton, s'occupent du hant d'église, à s'abonner à l'excellente feuille musicale Cœcilia, ubliée par M. Gürtler à Boncourt (Jura-Bernois) et qui va ommeocer sa 14m• année. CeLte petite revue est recommandable lOt sous le rapport du texte, qui traite le plus souvent des principes e la vraie musique religieuse, que sous le rapport de la musique,

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L~ECOLE

fRliAlRE

ORGANE DE LA

SOCIÉTÉ VALAISANNE D'ÉDUCATION Avis important

. t ans en refuser run ou Les personnes qm on reçu, EsC OLE PRTlV 'mE étant • Nos de l' .I.1ILA ' }'autre, les 2 preiDier: é s sont priées de réserver bon considérées comme da onn ;o~rsement qui seront incessam. accueil aux cartes e rem ment lancées. ,, . . t diminution des frais Pour sï_mpliftca!:ul~ e::.tu:ae~:me carte de rembours

fe:s::;ni~u::;ascolaires, qui resteraient à ::~~e:r Pa~:n::. certain nombre de souscripteurs en sus

ment. . . t s'acquitter immédiatement sont Ceux qm ne pourraten . . ' o ·anviel· en in'és d'en aviser qui de drmt JUsqu au. 1 J :nant le délai dont ils auraient besom pour cela. L'EDUCATION MORALE A L'_ECOLE

~:~~~:r~e

Il ne faut pas ~roi~e que l'~~::~g~=~~~~ que dans de~ dans les écoles pnmaires • ne P . t doit avoir S doute cet ense1gnemen . . leçons speCI~l~s. ans . 1 , r~is instituteurs savent encore sCin beure dist,mcte,_ mais es_ " bors de la classe, et 1 e donner à 1occasiOn, d~::s 1_a cd~::· les leçons d'histoire, lmême en promenade. u~sl' . ·1 mettent fréquembles et font suivant les conseils du moraliste Nicole, 1 s · '} 1 • remarqul\ ment en paralle e eo:. personnages . · t ·a de" velopper 1 "lèves lis se P1;usen juger leurs actes par es e : beaux. traits de cou1 1 les récits où se ren~?bn.tr~~t eo:.d'~~;égation, etc. Il en est

~aeg~ê~e ~:~s ~:seÎeçon~r~:~=~:ur;ite~e ~~~~~:u~t~~:i:~r:~~: 0

Dans les leçons pr_op_remeln enfants les meilleura l'instituteur cherche a meu quer aux.


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sentil;nent~, s?it par des lectures appropriées, su mes de questions, SOit par des récits, soit même en leur faisant app~en~re des fables ou des préceptes moraux, toujours exphques et ~ommentés au préalable. Les élèves tirent ~ux-~ê~es, autant que P?ssible, les conséquences morales es. recits et ·des fables; Ils sont aid~s, au besoin par le mattre. ' ~es leçons de morale sont complétées par des leçons de pohtesse, de savoir-vivre et de bonne tenue que I'institote~r donne soove~t incid~mment. lorsqu'il y a lieu. En meme temps le ma1~re pro~te de tous les indices que ne manquent pa~ ~e lm fourmr les mille incidents de la classe et de l~ recr~atwn pour reconnaître eL corriger leurs défauts: 1orgueil, la colère, la paresse, la dissimulation, le mensonge, la malproprelé, la grossièreté et même le vol. P.our n~ pat\ enc?~rag~r et même faire naître les sentiments d orguetl~ de vamt.e, d ostent~tion, le maître se garde bien ~e prodtguer les e!?ges publics, et il ne donne pas excluSIV~ment les premieres places aux plus instruits. Il est tOUJours calme et se contente de réprimer avec douceur les mouvements de colère chez ses élèves. Il stimule les paresse.ux par l~appât. des éloges, des récompenses, et, d'ailleu~s, I! les obhge tr.es fermement à apprendre leurs leçons et a fa•r.e leu~s ~evoirs. II est impitoyable pour le mensonge et tl pumt bien moins sévèrement les enfants qui avouent leurs ~aut~s que ceux qui s'obstinent à les nier; mais il fait attentiOn a .ce que cette franchise ne devienne du cynisme. La malproprete da?s. son .école sera toujours réprimée, et pour enc?~rager ses eleves, Il pourra faire, chaque fois, une comp.ositiOn sur la propreté des cahiers. Il s'attachera à corriger, chez les enfants, la grossièreté dans les habitudes. dans le langage, dans les manières. Il les habituera à respe~ter to~s les objets à l'usage de leurs camarades, il ne so~.fihra pomt les échanges qui conduisent souvent au vol qu. tl combattra d'ailleurs énergiquement. Enfin il n'hésiter~ poi~t•. lorsqu'il se rencontrera dans sa classe un élève incomgtble ~t dangereux pour ses condisciples à provoquer son expulsiOn. '

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Envoyé à l'Ecole primaire par Alfred Charron, ancien Professeur, à Montargis (Loiret, France). PLACEMENT DES INSTITUTEURS

(Suite et fin) Souvent peut-être on en vent à l'instituteur parce qu'il marque exactement les nombreuses absences de ses élèves et exprime à qui de droit le désir de les voir sévèrement réprimées; cela suffit pour qu'on le trouve trop exigeant et qu'on en demande le changement. Malheureusement, il y a aussi des cas où l'instituteur, par ses imprudences, son incapacité, sa conduite peu sérieuse, ses mauvais penchants, se rend impossible dans la commune où il enseigne, et alors son déplacement devient en quelque sorte nér.essaire; car il ne faut pas croire que les jeunes gens qui passe 2 ou 3 ans à l'école normale soient tous aptes à devenir dans la suite de bons instituteurs ; l'instruction ne leur fait généralement pas défaut, mais qui peut nous assurer qu'ils auront toutes les qualités morales requises pour bien diriger une classe nombreuse ? A un tel manquera la douce fermeté, c'est-à-dire, le caractère résolu et énergique pour lui donner l'ascendant voulu sur one jeunesse pétulante toujours prête à se dissiper et à abuser des faiblesses des personnes chargées de son éducation. L'activité, pour communiquer l'entrain et l'émulation à ses élèves, fera défaut à tel autre; ou troisième ne se sentira ni le zèle ni le dévouement absolument indispensables pour parcout·ir son programme et préparer à la commune des jeunes gens quelque peu instruits. Ces gens là se voyant, au bout de quelque temps, peu propres à l'enseignement, font bien mieux, dans l'intérêt des élèves, de rembourser à l'Etat les subsides reçus, et de chercher une autre carrière plus appropriée à leur tempérament. A toutes ces causes, il convient d'ajouter que beaucoup de communes éludent l'ordonnance du Conseil d'Etat qui désire que les instituteurs enseignent an moins pendant 4. ans dans la même lo~alité. Il est bien vrai que, si elles


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s'engagent vis-à-vis de MM. les Instituteurs. il serait coll'. 'fenable qu'il y eût réciprocité et que ceux-ci aussi fussent tenus à rester le mêmo temps à leur poste et à ne quitter leurs classes qu'après avoir satisfait aux engagements contractés. - D'ailleurs ce procédé serait à n'en pas douter tout à l'avantage des élèves. Nous co;naissons des localité~ qui . changent à peu, près, année par année, leur régent; auss1 leurs classes sen ressentent et comptent parmi les plus faibles, les plus arriérées du canton; pareilles écoles fournissent encore les illettrés aux examens des recrues et continuent à faire la honte de leur district. Engager les communes à garder au moins pendant 4 ans consécutifs l~ personnel enseignant dévoué et pourvu du brevet définitif, et ne pas permettre facilement aux régents de quitter le~r poste avant la fin de leurs engagements, serait, à notre av1s, un moyen de prévenir beaucoup de changements. Un autre moyen de les rendre plus rares serait d'assurer au personnel enseignant au moins le minimum du traite~ ment fix.é par la l01, et d'accorder à tous ceux qui ensei- , gnent hors de leurs communes, un supplément d'au moins 50 fr. par,. an~ pour frais de déplacement et de pension. ~eaucoup d Instituteurs auraien-t ainsi moins de répugnance a qu~ttet: leur village pour aller diriger ailleurg une classe coT~fiee a leur sollicitude, et la concurrence se produirait moms souvent aussi. Nous verrions dans l'application de cette mesur~ un grand avantage : très probablement le personnel .e~se1g?ant .resterait plus longtemps aux mêmes postes e.t pe~severe~·alt. mieux dans l'enseignement ; nos cla&ses en ~Irer~tent b1entot un grand profit, car, ne nous faisons pas IllusiOn, .. 1~ fréquen~. chan.gement d,es régflnts et leur peu de stabll tte dans 1 educatiOn de 1enfance, sont une des ~auses de la fa.iblesse de nos recrues. Il est certain que si 1on se montrait un peu plus généreux à leur égard, beauc~up d'entre eux resteraient plus longtemps fidèles à leur ~emble tâc~e. Rem~rquons encore que, le plu.:; souvent, ce lïont les meilleurs SUJats, cenx qui enseianaieut avec le plus r~e succès, qui trouvent le plus facilem:nt à se caser ailleurs. C'est à ceux-là qu'on offre des places plus lucratives,

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places qu'ils refu5eraient sa~s doute, si un t~ai_tement co~­ venable, avec les frais de deplacement, leur etaient assures et régulièrement payés. . Ne pourrait-on pas, dans les grandes commu!les possedant plusieurs écoles et un revenu su~sant, faire chaque année quelques compositions entre les dtfférentes. classes_. e~ récompenser par une vingtain~ de frau?s le m~ltre ~u~, a force de dévouement et de peme, aurait fourm les el~ves . leg plus avancés? De cette ma?~ère•. u~e bonne émulatwn. féconde en heureux. résultats, s etabhratt entre le personnel enseignant comme aussi parmi les élèves d'une même commune 1 Dans l'intérêt même de l'instruction, on devrait donner un petit encouragement à l'instituteur ,cap~ble et z?.lé qu~, par son habileté, serait. parvenu ~ n ~vo1r P.lus d ,lllettr~s parmi ses élèves et qm les aura1t m1s en etat d obtemr de bonnes notes au recrutement. - Il y a même des com.munes qui, pour réveiller l'honneur des jeunes gens et stimuler leut· ardeur au travail, ne craignent pas d'accorder une prime aux braves recrues qui ont passé leur examen avec courage et. succès. Cett.e mesure nous semble bonne et mérite d'être r~commandée. Avec de semblables moyens, on va vite : la jeunes~e y gagne, elle .se forme d~. plus .en plus et acquiert peu a peu les connaissances et l education nécessaire à la vie. Nous aimerions encore attirer les regards des administrations communales sur une autre amélioration à apporter à la position de nos dévoués institu!eurs. --: Dans les corn· rn unes ayant plusieurs classes sur d tv ers pomts, t?utes ~8 comptent pas le même nombre d'él èves; on eu VOlt parfoi.S qui en renferment jusqu'à 50, ta~d~s que d'autr~s n'en ont qu'une vingtaine; donnez le mtmmum de traitement. au maître chargé de cette dernière, mais si vous voulez_ etr~ justes, vous assurerez 20 ?u 30 frs ,de plus. à . c~l~1 ~w dirige une classe de 50 éleves, car c est celm qm s acq_mtte bien de la tâche la plus pénible qui mérite le meilleur traitement. Voilà différentes améliorations à apporter à la position


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d~ notr~ personnel ensei~nant ; bien appliquées, elles con 1rtbueraJent, ~ous en sommes certains, à retenir plus long. te~ps

les suJet? capables dans la pénible carrière de l'en. et a rehausser, par là, le nivflau de l'instruction pr1ma1re dans notre beau canton du Valais.

se1_gne~ent

A PROPOS DES LEÇONS DE CHOSES

Quelle est la meilleure méthode de donner les leçons dt-

cbos~s et quelle en est ~'importance? Voilà deux questions

que Je me permet~ de s1gnaler .à la bienveillante attention du p~rson~el ense1gna nt, qneshon que je serais heureuse de VOir traiter par d~s personnes suffisamment expérimentées. Cepe~dant, malgre m?.n peu de pratique dans l'enseignemen_t, Je ~e perme_ts ,d enonce~ m~n humble avis à ce sujet, ca_r Je cro1s que, SI l Ecole pnmazre est une mine de conseils d_onnés ~~r des. maîtres, elle est aussi une feuille où l~.s moi~s experul!ent~s _peuvent exprimer leurs pensées pour s mstrmre ~ux-m,emes ~Ien plus que pour instruire les autred. Pour att1rer 1 attentiOn eL développer le jugement, il ne suffit _pas. ce me semble, de nommer ou d'indiquer tel ou tel obJ~t. Par la vue des objets et l'énonr.é de leurs noms o~. a_rnve tout a~ plus à faire d'un élève une espèce d~ recipient automatique. un phonographe perfectionné inscriva~t, cons~rvant_ et rendant les observatiJns et les connais~ance_s _d autrui. Agissant ainsi, on entrave dans l'homme la d1aposJtion naturelle ~- s'instru~re, ce besoin spontané de se. ren~re compte du m1l~e? ambtant où il se trouve; on pn~eratt s,?n ell'e du platsir de la re1~berche et de la satisfactiOn qu 1_1 ressent lorsque ses efforts lui procurent quelques connaissances nouvelles; on stériliserait son besoin si ~aturel ~e c~nnaî~re; on restreindrait la nécessité d'expanSion de :son IDtelhgence et on produirait par là l'indifférence et le dégoût que montrent souvent les enfants pendant les leçons de choses. Si la simpl~ vue des faits ou l'aride énumération des noms ne constitue pas une méthode sérieuse et utile pour les leçons de choses, comment donc faut-il s'y prendre quelle est la méthode la plus pratique et la plus efficace?

Pour répondre à cette question~ il e_st essentiel de ~on­ sulter la nature elle-même : Eh bten, Il nous. suffit d ,être qn un pe U familiarisé avec l'enfance . . pour .se convamcre ,. · elle: est aussi poussée à savmr et a conna~tre qua r~sp~rer? a boire et à manger. L'enfant vous éremte, _POur aiD SI d1~e, par ses questions ; interroge sur tous les obJets ou les ~a1t_s · e trouvent ou se passent sous ses yeux; souven., Il qm demande s pas même le nom de l' ob"je t qm· frappe se~ ne mais il en demande la destination. « Papa, pourquo1 sens, - que 1es en·ran ts · pourquoi cela: voilà l'éternel supp1Ice ceci, · · tl"gent a leurs pères qui ne comprennent pas 1eur nat ure. lll 1 ' 1. • t t Non-seulement l'enfant, mais 1homme ~1-meme , en an u'il n'a pas été rebuté par une édu~atwn fausse ou un ~ilieu peu naturel, placé devant un objet no~veau, chercl~e à en deviner la destinat.ion et la nature; Il_ veut _savoir la cause et lo résultat d'un fait q~i vient I~pre:~swnner ses sens. 1l ressort de ces observatiOns que ~homme, d~­ puis l'enfance jusqu'à la tombe même, est _mu du bes?m de connaître et, par un besoin naturel, Il se pose ~1lle questions devant un objet nou~eau q_ui ~rappe so? attentiOn. Pour la solution de ces quest1ons, Il s adresse a sa propre iutelligence quand elle est capable d'y ré~ondre, ~n à celle des individus qui l'entourent, comme c est la regi~ chez l'enfant. N'est-il pas évident, dès lors, qu~ la m~1lleure méthode consiste, non pas à traîne.r l~espn~ de l.e~fant d'objet en objet ou à bourrer sa memo1re d une sene de noms, ce qui serait violenter la n~ture, ma1s _à donner 1~ plus complète liberté à, son beso~~ de questw~ner, et a répondre clairement et d une mamere suffi_sante, a tons ses « Comment et Pourquoi :o. T~utes les ,_fo~s qu .un enfant vous · pose une question, au heu de lmtJmidez par une punition ou une parole dure, on devrait, ce me semble~ prêter quelque attention à sa. dem~nde, tâcher de _lm aider a bien l'exprimer et ensmte y repondre le plus cl~tre­ ment possible. De cette façon, les leçons d_e choses s~raient non pas étriquées et réduites à quelques m1~utes, mats elles seraient des leçon3 d'occasion fréquentes, mtéressantes, el surtout fécondes en bons résultats Elles auraient l'immense


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avantage d'être en général proportio . . ,. . et aux besoins de l'enfant El! , nn_ees a lmtelhgence marcheraient de pair avec i;ho . es ~eraife~t graduelles et, les élève • nzon es aits observés par 5

Les leçons de choses sei'a;ent d'ab d r .. ~\ ~.ux choses que l'enfant ;oit dans sO: Imitees _aux fai~s a 1 ec_ole, enfin elles s'étendraient à l pr~pre mar~o.n, pUis Agissant de cette façon on ne.. r·, a na_ ure exteneure. les d' .t. ' v I:squerait pas de h t . Isposi IOns naturelles de l'enfanc d., . . eur er meconnaî.t trop souvent dans les m:tbo~?oslt~o~s que l'on au plus a comprimer' à abâtardir rn. ~s S?Iv~es~ bonnes facultés dans leur première pou é 'd eiii:e a etemdre les Dans les leçons de choses il ss e e pnntemps_. d'être de la natu;e ' lme e.serv1 se~tble ' l'interprète r eur ddonc e laImportant c · ·t. en ant. Il me paraît blâm bi d unost e de l vouloir ren.fermer les jeunes ce a e' a~gerenx même, de s'épanouir en plein air de 1rveau1. avides de savoir' de étroit de nos méthodes 'individe~el::snfe~m~r dans le c~rcle ~n squelqued facon à l'étau b . ' t~ssemblant toujours · · on a comprimer oyons one enfants avec 1 { · . bien leur nature nou, le d. es en a.nts_. et en mterprêtant Bean, du Vrai ~t du ~Bie~ mgerons mieux vers l'idéal du Mais à cette fin ne nou·· t reçue à l'Ecole N~rmale ; c~n enton~ p~s de l'inatruction 0 ntt_n uons a etendre nos connaissances et our ·el ' ques min~tes ':ar jo~r aà ~e c~atgnons pas_ de sacrifier quellà, nous nous rP.ndrons 1e onnes et sames lectures. Pa.r Sans doute l'e · P us dignes de notre noble mission , nse1crnement n'e·t p b · comCle on se le flcrurait d' :s as un c amp de roses, succède la poicrnant: ré l' t. ab;_rd. Aux belles illusions, 1 l'ingratitude récom ens:~ e. e~ souvent, la dérision et rage 1 Travaillons ~ou·o~rsnos pemes et_ nos fatigues. Cou11 avec ~ samt amour et une incessante activité S~ch il faut vivre pou; autru· onsC qu~ VIVre pour soi n'est rieu, ces jeunes , ' . J. on~acrons-nous tout entiers à . 1 cœur:s, 1esperance de la société et de l f ïl atmons- es en vrais père· et b a ami e; Nous pouvons êtr :s, ~n onnes mères. au grain de sénevé, ege~!r:r~a~e~t que nots efforts, se_mblables n e cenlup eront. A 1·exemple

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du Maitre, .:tévouons-nous au bon beur et au progrès de nos semblables, et dan~ nos heures de tristesse et de déc;ouragement, méditons ce vers enthousiaste qui s'échappa du cœur d'un poëte: , La vie est un combat dont la palme est aux cieux t • HÉLÈNE CHÂRVOT.

LA GRATUITÉ DU MATÉRIEL SCOLAIRE

Depuis que les examens de recrues ont été institués en Suisse, nous avons vu une grande rivalité s'établir entre tes 25 Etats qui composent la Confédération, pour se disputer l'honneur des premiers rangs. Cependant le champion qui porte, sur son écusson, les t 3 étoiles embléma\iques, ne s'est distingué, dans cette lutte iutercantonale à la conquète de la lumière, que par le peu d'.adresse de ses soldats et l'infériorité de sa tactique, puisque, dans une période de t7 ans, il ne lui est arrivé que rarement de franchir un degré dans la statistique fédérale . Devrons-nous subir continuellement cette humiliation, nous incliner devant le sort et dire, comme les Orientaux: , Cela est écrit 1 » Non. La fatalité n'est d'ailleurs pas notre devise et elle ne saurait l'être, puisque nou!\ nous inspirons des principes de Celui qui a dit : «Allez, enseignez les nations etc. » Nous savons, nous, qu'il n'y a pas J'effets ~>an s causes, et que le vrai moyen de progresser consiste a étudie1· sérieusement ces causes pour y remédier autant qu'il egt en notre püuvoir. C'est dans ce but que je me suis proposé de livrer à l'appréciation des lecteurs de l'Ecole primaire une proposition sérieuse, qui devrait attirer l'attention de tous les vrais amis de l'instruction, et celle des instituteurs en particulier, parce qu'elle a besoin d'être étudiée et examinée avec soin. Une expérience de dix ans dans les é~oles primaires m'a rendu à même de me faire un compte à peu près exact de l'état général des écoles en Valais, et, parmi les obstacles qui en entra.vent la bonne marche, je citerai: t • Une position topogt·aphique exceptionnelle;


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La pauvreté générale du pays; L'usage du patois; La fréquentation irrégulière des classes; Le trop d'empire laissé encore à la routine dans l'en. saignement de certaines branches et principalement de la lecture; 6•. Le manque d'uniformité dans le matériel scolaire, et parfms, le manque partiel et même absolu de ce matériel. La plupart des causes énoncées ayant déjà été traitées plus d'une fois dans des articles spéciaux, je ne m'arrêterai par conséquent qu'à la dernière. Celui qui ne s'est jamais trouvé â la tête d'une classe de 30 à 40 élèves recrutés un peu dans toutes les classes de la société, ne peut se faire une juste idée des difficultés qu'éprouve presque toujours le maître à obtenir un matériel uniforme et approprié aux besoins des différentes divisions de l'école. ,. D'abord, c'est l'enfant d'un père ignorant, qui arrive à. 1 e_cole. Il ~·a, que Je tiers ou la moitié des objets nécesS~Ires, et, a 1 observa hon que vous lui en ferez, il vous r~pondrd.: « Mo.n père refuse d'acheter le reste 11 ou par d autre~ phrases eqmvalentes. Que ferez-vous en pareil cas? Un~ de_marche ~uprès _du père, je suppose. Si vous avez affaire a q u~lqu _un qm entend raison, vous aurez quelque chance de reussir; da.ns le cas contraire, voici la réponse q?e ~ous recev~ez bien souvent: • De notre temps on n avait pas besom de tant de livres pour aller à l'école. , Les plus vieux ajouteront même: cc Nous, nous ne lisions que l'a~~anach et le catéchisme du diocèse, el puis nous avons tait notre chemin quand même. • Dans }Pur naïve simplicité, ils semblent ignorer, ces bons vieux papas, que ~es te~ps _ont chaugé, et qu'il est nécessaire aujourd'hui, a celm qm se met en route sur l'océan de la vie d'avoir à sa disposition uu petit bagage inteHectuel qui lui serve de boussole. Uu~ autre fois, c'est le quatrième fils de la famille qui se presente encore avec les livres de l'ainé. Mais, dira le maitre, vos livres ne peuvent plus servir aujourd'hui, ce

...,.,

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t de vieilles éditions qui ont été corrigées; il vous faut

~c:; acheter d'autres, conformes à ceux des élèves de votre division. . , _ On change continuellement de hvres, mon P.ere me d't 1 qu'il ne veut pas les renouveler toutes les annees. Vous devrez donc vous résoudre, pour votre plus ~~and ui à tolérer dans une même division, autant d'éd1t10ns enn • · différentes qu'il 'y a d'élèves, _et ce~ ~'d'1~10ns n' auro~ t quelquefois de commun que le titre: ~CI, ~est un c~apttre ~up· ·me·. plus loin un nouveau aJoute ; et, ailleurs vmgt pn . Ces ' raplt3Ç3ges .. r l a bonne autres' corriges. ne font qu' e~tra~er rche des écoles· ils sont un obstacle contmuel aux leçons ;:nsemble et à ~n plan méthodique et rationnel, seul capable r.ependant de fournir de bons résult~ts. ~ls sont la cause du gaspillage du temps. de la d~stractl~n ~es élèves, de l'indiscipline, en un mot de la desorga~Isatwn d'une classe. (A suwre.) ·~

ENSEIGNEMENT DE L'HISTOIRE SAINTE Ill

La manière d'enseigner est encore un point tr~s important. Ne parlant ici que de l'inst~uction en famille. ~ous dirons simplement: Ayez, pour les Jeu~es ~nfan_ts, . des hvres approuvés par l'autorité épiscopale. b1en 1mpnmes, et, au· tant que possible, ornés d'images. Apprenez aux ~nfants à lire dans ces livres, à comprendre le sens des 1mag~s, exercez leur jugement sur les récits qu'ils lisent ou ~u'Ils entendent. Si le père, si la mère, peuvent e.ux~~ex;n~s raconter les grandes scènes dont nous avons p~rle, lmteret sera bien plus vif et les enfants comprendront mieux e~core. « Animez vos récits, dit encore Fénelon, de tons vifs et familiers, faites parler tous vos personn~ges: les enfants, qui ont l'imagination vive, croiront les votr et. le:; entendre. Par exemple, racontez l'histoire de Joseph: faites. parler ses frères comme des brutaux, Jacob comme un pere te~d.re et affiigé; que Joseph parle lui-même; 9u'il pr~nne ~lalSlr, étant maître en Egypte, à se cacher a ses frere_s. a !~ur­ faire peur, et puis à se découvrir. Cf)tte representatiOn.


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.naïve, jointe au merveilleux. de cette histoire, charmera un enfant pourvu qu'on ne le charge pas trop de semblables récits, qu'on !es lui laisse désirer, qu'on les lui promette même pour récompense quand il sera sage, qu'ou ne leur ·donne point l'air d'étude, qu'on n'oblige point l'enrant de les répéter: ces répétitions , à moins qu'ils ne s'y portent d'eux-mêmes, gènent le~ enfants et leur ôtent tout l'agrément de ces sortes d'.histoires. » Restons sur ces sages conseils. Et pourtant, encore un mot avant de finir. Pourquoi ne porterait-on pas les enfants à représenter eux-mêmes les personnages dont ils ont appris l'histoire? Le Bienheureux Père Fourier se servit des petits dialogues qu'il faisait réciter aux enfants pour ramener ses paroissiens à l'église et à la pratique de leurs devoirs; aujourd'hui encore, des prêtres zélés se servent parfois de ces moyens pour prêcher plus efficacement que du haut de 111. chaire: mais dans l'iutérieur même des familles, on peut avec profit employer cette industrie. « Si vous avez plusieurs enfants, dit encore l'aimable archevêque .de Cambrai, accoutumez-les peu à peu à représenter les personnages des histoires qu 'ils ont apprises; l'un sera Abraham, et l'autt·e Isaac; ces représentations les charmeront plus que d'autres jeux, les accoutumeront à penser .et à dire des choses sérieuses avec plaisir, et rendront ces histoires ineffaçables dans leur mémoire.

PARTIE PRATIQUE CALCUL ORAL

II. 4. Quel est le poids total de deux sacs. de pommes de terre, pesant chacun 95 kilogrammes t

8. 80 personnes ont pris part à une fête et chacune d'elles a dépensé en moyenne fr. 7 lf2. Dépense totale! 2. A combien revient la ration de viande de 820 gr. que reçoit chaque so~dat, quand la viande se paie fr. 1,50 le kg. t . 1. Mon loyer de fr. 240 représente le 15 •;• de mon revonu annuel. A combien se monte celui·ci f .III. 4. Une personne née en 1825 est morte en 1890 le jour de son anniversaire. Qusl âge avait-elle!

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3 Un bo~langer cuit 56 pains par fournée. Col!lbie;. . d aina cuit-il en 6 jours, à 2 fournées p~r JOUr 2 J?a~hète 16mètresd'étoffeà fr. 3,75le ':0· J~~ate comp; • t tet obti~:~ns 2 O)o d"escompte. Combien at-)eà payer 1 Ù~e pierre rectangulaire dSt longue de 80 cm., la~~e • de 30 cm. et haute de 20 cm. Quel est son pol s, si le dm a de pierre pèse 2 '/2 kg. f . , . ue IV 4 Je doiB acquitter une dette de .fr. 85 et Je n ad~m• . fr. 49. Un ami me prête ce qm me manque.

P;:!:-~! ~ouleau de 95 pièces de fr. 2, une 3. ~~~:e~ . . ce d'un franc pesant 5 grammes t . 1

2.

~~0 pas militaires fon~ en moyenne 80 m. Combton

d faut il pour faue 800 m. 'P 1 J~af~~heté pour fr. 5l10 une action qui me_ ~appfrt~ • fr. 15,50 tous les 6 mois. A quel taux al-le p ace mon argent 'P 24 50 à V 4. Je dois fr. 17 à mon . b~ulanger et fr. ' mon · h Combien dOls-Je en tout 'P 3 ~~~~~ien reviennent 75 kilogrammes ~~ po~mes • d terre le kilogramme se payant 8 cen lme~ d'un jardin mesurent cbacudn ~~ ~: [:; 2 . Lees 4 cÔtés t tourer ce jardin de 3 tours e , ~~c~:ul'u~n au-d~ss~s . de l'autre. Combien faudra-t-il

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~~rm3 ge r~~r~!s ~ui passent à l'i~spection,.~l'PO sont 1 • déclarées aptes au service. Combten pou~ o . VI. tl. Jean va acheter che~ le boulanger~~ pe~~~np~:~!c~ 5 c. la pièce. Il pa1e avec une ptece Combien lui rendra. t-on! 6 ran ées de pla1 3. Pour p<tv~r un) corn~mor~n\ {~u~a!gée ag15 planelles. nelles (bnques en Cl ' Combien de planelles en to~tJ a kg vaut fr. 6 60. 2 Une motte de beurre pesan 14 • t • Quel est le prix ~u kg 't d d de 4 l/t •;• à 4 •fe • est escen u . . , d f , 1 . Le taux fd'un capital de cette açon 1"l"nte·rel annuel a été dlmmue e r. 50. Quel est le capital 't f it servir VII. 4. Un sold~t entre dans :~oresta~r:~:~e~e d~ bière à une ass1ette ~e soudpe paie avec une pièce 15 c. et un c1gare ~ 5 c · de fr. 1. Combien lU\ rendra-t-on 't e fr ~60 Com3. Un domestiq~e a un hgageàa~:u~~ ~e l'~nné~, s'il a bien aura-t-11 à toue er . déjà retiré fr. 4 chaque sem ame '

Il'


62 ~. Le plancher d'une salle d'école Quel espace cela fait-il par élèr::su~eJ 1121 lJt mt. compte 45 1 ' SI a c asse en 1. Que devient au bout de 2 ans .• placé au 5 •;o si l'intérêt obt un c:p~oal de fr. 400 première aoné~ s'ajoute au ca ~ou la fin de la même intérêt peoda.nt Ja secog~~alaE~~r porter luiVIII. 4. A la fin de la semame u · e? fr. 32,50. Il paie fr p~uoruv:~er de ~abrique retire · pent~Jon. Combien lui reste-t-il 1 3. Combien coûtent 800 kilogram d' payée à raison de fr 1 20 le ~~f une marchandise 2. Que coûtent 3 t ~ de dra 1 ogramme 1

t9

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doublure à 90 c. et •i~ de to~e àà ~· 2 m. de 1. Un aubergiste achète un tonn [ ! le m.? 6 bl., le liLre à 57 c Tr eau e VIn contenant mo~tent à fr. 18. A quel ttn;rxort~ et_ f~ux-frais se le htre pour gagner 50 0/l0 devra t-11 revendre IX. 4. Combien doit-on payer po 14 · 3. On a amené au marché 3~ têtiso~rntes ~ fr. 3 l'u~e? communale rembourse à cha ue e ét~!l. ~a caisse par pièce de bétail. Combi~n pro~rUa1re 40 c. rembourser pour les 35 pièces ? la caisse a-t-eUe à 2. Je fume en deux jou c. Quelle sera ma rs un paquet de cigares de 20 de 10 ans? dépense pour cet at·ticle au bout 1. Un pépiniériste a greffé l' é geons dont 90 o;o ont réus:fn Qe passéb~ 240 sauva• ue1 c 1ffre cela représente-t-il 't X. 4. Un père laisse une fortu d f entre ses 4 enfants. Comb~~ r: r. 160h0 à partager 3. Un jardin de 156 mètres . ce~ra c acun d'eux. 12 parties égales. Quelle ~=ri: dOJ; être divisé en sur ace de chacune des parties 'P 2. N. gagne fr. 6 en 2 jours En b' · aura t-il gagné fr. 451 com 1en de temps 1. Le kg. d'una marchandise coûtant fr 1 a . de kg. recevra·t-on pour fr. 33 t;5 ? · Ys, comb1en

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YABIÎiiPlÛ8 ., Le premier cahier d'écriture '.Cependant, J avançais en âge De 1 Il ' . . 1 ecole proprement dite J'ent .. d al sa e ~ .asile Je passai dans le premier moment J''~ppr·I·s ràal t ans a deuxieme division et dès Ma·lS J·•avais · hâte de' quitter l'ardois racer des 1barres. sur une ardoise. ' On me disait de , r e pour e cahier. m app Iquer, de faire correctement mes b arres

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tl roe~ lettres, et qu'alors on me donnerait un oahier d'ècriture.

L'ambition me dicta~t les résol.utio~s ~es plus sages,, quE> je n'eus ·amais la force de smvre. Non, Jamais Je n eus la patience, le cou· ~aae de m'appliquer. Je gribouillais mon ardoise. De guerre lasse, on roe donna le cahier tant désiré pour voir si je ferais mieux. Oh ! ce cahier 1 ce cahier 1 quelle histoire 1 Le premier jour que j'eus à ma disposition du papier blanc, des plumes, un encrier, je ne me possédai plus. J'avais mis de l'encre plein mes doigts; j'en avais même sur les joues, et cela à dessein. Je m'étais noircie tout exprès pour que tout le monde sllt que j'apprenais à écrire. Je sortis de la classe avec un air superbe et 111•attardai dans notre rue pour que les voisins pussent me consi·dért1r à l'aise. Je pensais : Tout le monde me regarde; tout le 111onde doit se dire : • Voilà une petite qui apprend à écrire 1 , n se rencontra pourtant une voisine pour gâter mon plaisir. Euphras1e Deloute, la fille du charron Deloute, une gamine qui n'avait jamais voulu aller chez les Sœurs ni à aucune école et qui poliRsonnait dans la rue toute la ilainte journée, se mit à rire et à crier en me montrant au doigt : • Ob 1 maman 1 maman 1 regarde Génie qui s'est tralnèe dans le charbon 1 ••• Euh 1••• la sale 1 J'étais trop offensée pour ne pas rèpondre : - Ce n'est pas du charbon, ça, c'est de l'encre. Et je frappais du pied, et je m'animais. - Eh 1 non, petite sotte, l'encre sert pour écrire. . . . J'apprends à écrire, moi 1 J'eus le dernier mot; mais c'est égal, j'ètais humilièe. Pour comble de malheur, ma mère ne sembla pas partager motl engouement. Elle ne consentit jamais à me laisser asseoir à table, pour dlner, avant que je ne fusse proprement dèbarbouillée. J 'avais beau dire : - C'est que ... quand on apprend à écrire .. . Ma mère ne démordait pas et me répliquait : - Oui, oui, quand on apprend à écrire . • . de cette façon ..• eh bien 1 on apprend aussi à se laver. J'eus ma r~vanche, et ce ne fut pas long; car je me dépêchai de noircir mon cahier. Je le rapportai triomphalement de l'école. Je l'avais roulé et le tenais dans la main droite élevée sur la tête. Parvenue à la maison, je ne pensais plus à refermer la porte du jardin et j'oubliais le chemin tracé pour courir à travers les carrés de salades, en agitant le précitlUX cahier et en criant de ma voix la plus gaie : - Le voilà 1••. le voilà 1 Ce cahier, je le possède encore. Je l'ai retrouvé après la mort de mes parents, dans une armoire à linge, sous une pile de draps de lit. C'était là que ma mère l'avait serré, - précieuse relique qui a dll mettre dans ses yeux bien des sourires et bien des larmes. Moi aussi, quand je le considère, mon cœur l:at, mes lèvres tremblent, mes yeux s'agrandissent ; et je ris, et je pleure. Le papier a


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jauni; mais les lettres n'ont pas changé. Ce sont toujours des tres jeunes, des lettres sans souci. Les pâtés d'encre, -- et il a presque autant que de lettres, d'aucuns même tiennent une place, - tous sont encore vivants commtl aux premiers jours· ont gardé leur allure d'êtres étranges, chenilles qui rampent, tes qui Yolent, grenouilles qui sautent. Il en est un qui ressemblt à une grosse araignée, accroupie sur ses longues pattes velues. Je me souviens que mon pére riait devant ce pâté magistral, et j'eotends ma mère dire de sa bonne voix : • Araignée du soir , ., espoir 1 • Oui, c'était alors l'âge de l'espérance. Aujourd'hui, l'beure des ceptions a sonné. J 'entrais .fans la vie, alors, et tout me Je suis prête à quitter ce monde, aujourd'hui, et je n'emporte des regrets. Pauvre petit cahier 1 que tu me fais souffrir 1 Les larmes que m'arraches brillent mes joues. C'est que tu me parles de mon enfance rieuse; tu me rappelles cet exctlllent homme, mo11 père, cette sainte femme, ma mère ; tu évoques tout mon bonheur d'autre. fois. Et l'enfant au rire facile est devenue une vieille femme désea. pérée, cruellbment bleHsée dans le combat de la vie ; père et mère s'en sont allés; tout le bonheur, tout le passé s'est évanoui. Pauvre petit cahie~·l ta joie me fait peur, ton rire me fait mal Pourtant, je te conserverai jusqu'à la fin; et, bien souvent encore: j'arrêterai mes yeux sur toi. Tu me feras pleurer toujours; et moi, je t'aimerai toujours. Marius Roux.

BIBLIOGRAPHIE (Jours d'éeonomie domestique, manuel et livre de lecture à l'usage des écoles et des familles, par J. Œttli, professeur. - Lausanne) F. Payot, libraire-éditeur, 1892. 3. 50. Voici un ouvrage vraiment précieux, et qui dans 875 pages forme une vérit.able encyclopédie à l'usage des ménagères. Le volume se divise en quatre parties: Principes scientifiques ; L'habitation; Les vêtements; Les aliments. Chaque partie contient plusieurs chapitl'es. Ainsi la deuxième partie en comprend cinq : La maison ; Le mobilier; Le chauffage; L'éclairage; La ventilation. Citons eocore les divers pointa traités dans le r.bapitre VI (Le chauffage) : Température connnable; Des combustibles, bois, tourbe, li~nite, houille, pétrole, charbon de bois, gaz d'éclairage; Appareils de chauffage, foyers, cheminées, poëles ; Tuyaux, bascules ; Calorifères. Comme on peut ~oir par cette énumération, le volume de M. Œttli louche à tous les sujets concernant l'économie domestique et la tenue d'un ménage. Il abonde en renseignements précieux, en sages conseils, en recettes utiles : le tout accompagné de nombreuses figures. Aussi recommandons-noua tbaleureusement cet ouvrage, dont le prix est de 3 fr, 50.

ue-ct nes as au-ue~:~sutt u"tt 1un;t~~ V)' t>uuml uvu~ vu "' ..,pose à la campagne. Voici la Jist-3 des chanis parus dans les trois derniers numéros de cette 13m• année : N.. 235 Graduel du saint nom de Marie, à 3 v. égales, pal' J . Gurller. 236 Offertoirf'l (de la même fête) à 3 v. égales, 237 0 bone Je€u, à 4 v. égales, d'après Palestrina 238 Tantum ergo, à 4 v. égales, par J . Gürtler 239 0 Sacrum Coovivium. à 3 v égales, par Ob. H renni 240 0 bone Jesu, à 4 v. égales, par Palestrina 2it Offertoire de l'Epiphanie à 3 v. égalas, par J. GürUer. Nos lecteurs remarqueront parmi les noms d'auteurs biAn connus celui d'un de nos C()mpatriotes, du fils de M. le Conseillet· P. Hrenni, de Sioo, qui, après des étudefl brillantes commencées au conservatoire de Strasbourg et poursuivie~ à celui de G~nève, sous la direction d'un habile pt·ofosseur de composition, continue à cultiver avec succès l'art. musical. Nous croyons savoir qu'avec J'année 189J, Cœcilia commencera la publication d' une mes3e facile à 3 voix d'hommes composée par M. Hrenni. D'autres œuvt·es, auxquelles s'occupe notre compatriole dans les rares moments de loisir que lui Jai1-sent ses fonctions de professeur de musique tlans un grand collège de France, vont pllr:titre successivement.

:01e-u. e1i :Pa1irJ.e Re"uell de CbanUJ pour l'Eeole et la Famille,

par J . KŒHL, professeur à l'Ecole normale dt> Sion, ouvrage adopté par la Direction de l'In&truction publique des cantons de Ft1bourg et d•~ Valais. 1 volume élégamment cartonné. Cet ouvrage, précédé d' one méthode élémentaire et d'un petit solfége, compte 13'5 morceaux à 1, 2, 3 et 4 voix égales, et renferme, outre les mélodies les plus populaires et les plus remarquées des recueils contem· porains, plusieurs productions inédites. Il existe en deux éditions, l' une fra nçaise, l'autre allemande. Dés sou apparition, le Beeuell de t:lhants pour l'llleole et la Famille a été salué dans la presse par des comptes rendus très élogieux dont voici le résumé. L' Ecole, de Lausanne. - Ce recueil contrib11era certainement à ~l ever le sent1m~nt du patriotisme et l'esprit national dans la je1messe. La méthode est bien graduée, les morceaux sont bien choisis. Il y en a pour tous les gollts. Les morcPaux patriotiques sont naturellement en plus grand nombre. C'est de mise et do bon ton. Pour notre compte, nous 1.1ouscrivons de bon cœur anx mérites réels que l'on s'est plu à reconnaltre à ce recueil. Le Bulletin pédagogique, de Fribourg. - Ce manuel nous parait de beaucoup supèneur aux hvres publiés jusqu'ici chez uous. Aussi ne doutonsnous pas qu'une fois ce recueil mieux connu, il ne soit introduit ailleurs qu'en Valais. La Cecilia, de Porrentruy. - Il est difficile d 'imaginer rien de mie11x approprié a l'étude du chant que le charmanl petit ouvrage ci-dessus. La quantité et le choix des morceaux ne nous paraissent rien laisser à .désirer.


La Concorde, de Lausanne. Ce recueil, dont l'éloge n 'est plua faire, est précédé d'un petit somge qui, par sa brièveté, sa simplicité sa gradatiou, initie l'élève à tous les principes de la muPique, sans l'ef.. frayer ni le rebuter par de trop grandes difficultés. C'est un livre pour les écoles, mais les sociétés de jeunes gens y trouvf:!ront, en mêo1e tempe qu'un agréable l'asse-temps, une facilité extrême pour former parmi eux une pt>tite chor~lle qui fera le charme de ces sociétt'ls pendant leurs longues Poirées d'hiver et )Purs excursions dans la belle saison. Le Fribourgeois, de Bulle. - Ce recueil de chants est déjà connu che& nous. De nombreux sujets 1·eligieux, les chants patriotiques les plus populaires, des chœurs de fêtes, le Ranz des Vaches, tout l'ensemble du recueil constitue un choix qui ne laisse guère à désirer. L'impression est aoiQnée, Pt le livre mérite à tous égards d'être recommandé. Foyer domestique, de Neuchâtel. - Les journaux pédagogiques ont fai.l le meilleur accueil à ce petit Y<>lunae , et il le mérite, tant au point de vue du choix des paroles qu'à celui de la mélodie. Ce qui en fait l'originalité surtout et la valeur pratique, c'est la méthode et le soltége qui précèdent lt's exercices. Cette partie théorique est très judicieusement graduée. de façon à initier l'élève à tous les principes de la musique, aanil le rebuter par trop de difficultés. C'est un recueil pour les écoles d'abord, mais qui peut parfaitemen' être employé par des Sociétés chorales de jeuues gens, qui y trouveront des c~ants religieux et patriotiques tout à fait à leur usage. Le Pionnier, organe de l'Exposition scolaire permanente de Berne, s'exprlmt> ainsi. Son jugement a d'autant plus de valeur qu'il est signé de M. Karl Hess-Ruetschi, organiste de la cathédrale de Beml:': • Ce petit ouvrage, qui peut être recommandé dans toutes sus parhea. ust déjà introduit dans les cantons de Fribourg et du Valais. L 'auteur a réu~<si à notr'll y donner un exc"llent choix des plus belles mélodies. En outl"t>, s'ils sont exactement et méthodiquement suivis, les e:xer.;ices de solfège qu'il rt>nferme seront d'une gl"andll utilité. • Ce11 tilmoignages flatteurs remplacent de longs commentaires. Prix : cartonné, 1 fr. 25. - 20% de remise et 13m• sur 12 aux institu· teurs, établissements d'ino;truction et libram•e. Envoi franco d'no exemplaire contre la valeur en timbres-poste ou contre remboursement. L'ouvrage est expédié en Suisse au personnel ci-dessus pour 1 fr. 05 l'exemplaire franco, hors de la Suisse pour 1 fr. 25.

Bla&oll'e na&DI'elle en Images. -Le règne animal en 20 gravures coloriées, pour J'enseignement intuitif. - F . Payo,, éditeur à Lausanne. - Album in·4, 5 fr. Les albums coloriés sont la joie des enfants; de tous ceux qu'on peut mettre entre leurs mains, ceux d'histoire naturelle sont le.meilleurs à tous les points de vue. Celui que nous avons sous IPs yeux, imprimé sur carton bristol, est des plus réussi ; les animaux y sont bien dessinés, hauts ea couleur; cette dernière qualité est indispensable, on l'a reconnu dPpuis longtemps. Les spécimens les plus remarquables des deux hémisphères y figurent, quadrumanes, quadrupèdes, pachydermes, oiseaux, papillons, coléoptères, cétacés, poissons et zoophytes. Cet album d'histoire naturelle est un cadeau d'étrennes qui vaut mieux que tous les contes de fées; l'enfant s'y instrutra en s'amusant, ce qui est aouble avantage.

Supplément à L'ECOLE PRIMAIRE

l,

MORCEAUX DE LECTURE SPÉCIALEMENT

J?OU.X

futures rec:rues I.

Chemin de fer. - On -1ient de résoudre en Amérique le prob lème suivant : , J?époser des voyagAur~ à toutes les stations sans ralentir ta marche du tram lancé à toute vitesse •· Voici comment. on procède : Pe~dant le paNours le conttucteur fait passPr dans les dermers 'Yagons les' voy:~geurs qui doivent s'arrètAr ~ 1~ procha1ne sta tion. Une fois le train . art·iv~ à. ~roxtmtté de . cette station grl\ce à un mécamsme mgemeux, l~s wago~s sont. détachés du train et, aiguillés ~ temps, th~ sont dirigés en raison de la vitesse acqutse, sur une platef~~rm~ où ils s'arrMent d'eux-.m êmes et où les voyageurs descendent tout à leur au~e. II.

Surprise. - Deux messieurs jouent ~u piquet dans un café. Deux autres les regard~nt JOUer et font tout haut leurs réflexions qui paratsse n~ eanu~Ar les joueurs. Au bout d~ quelques instan.t~, 1 un des Joueur_s prie le monsi~ur qut survetlle son Je~ de b1eu ~oulo~r prendre les cartes un infltaut pour lut parce qu 1l doit s'éloigner pendan ' une minute. L'autre Joueur, _un _moment après, adref'se la même demandfl à celui qut est placé derrière lui. Les deux re_m plaçants, ne voyant ersonne venir au bouL de 5 m10ules, demandeo~ au ~arçon où sont les deux messiRurs dont ils ont pr1s .la place. - Ils sont assis dans l'autre chambre, At tls jouent aux cartes, répond le garçon. III. Le pétrole et la vermine. - B_ien ~es p~rsonnes se servent à tort de pétrole pour faue dtspanu&re la ver-


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mine des animaux. Un journal agricole établit par des fait_s. récents combien cette coutume est dangereuse, Vo1c1, notamment, deux cas qui se sont p1·oduits : Pour débarrasser des puces son chien favori , un chasseur frictionna le dos et la nuque de la bête avec force péll'Oie. Le chien perdit aussitôt l'appétit, fut pris d'un trembl_ement général et expira quelques jours après. Un Jeune villageois, qui avait employé le même remède à l'égard de t9 vaches, pour les débarrasser de leurs parasites, vit mourir au bout de quelques jours deux de ses bêtes; les autres furent toutes sérieusement malAdes. Elles sont devenues d'une maigreur extrême et ont perdu pour ainsi dire tous leurs poils. A propos d11 pétrole employé comme insecticide on indique un remède très simple, efficace et à la portée de ch~cun; c'est la crème fraîche ou simplement l'écume pr~dUJte sur le lait par une traite rapide, employée en lotions_. Un veau, abîmé par le pétrole, a été guéri, en deux JOurs par le procedé. Deux ou trois lavages ont ramené la peau à son état normal. IV exis~e dans la famille impériale d Autriche. Lorsqu une prmcesse esL à la veille de se marier, les personnes qui lui ont donné des soins dans sa P!us tendre enfanc~ lu~ rapportee~ des reliques de son 1eune âge, effets d habillement et JOuets, précieuse. ment couservés à cet effet. La nourrice de l'archiduchesse Val~rie vie~t d_e partir de Szada (Hongrie) pour V1enne, à 1 effet d offnr à la fiancée de l'at•chiduc François-Salvator la première paire de souliers qu'elle a portée.

./ . Un _touchant usape

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Mastic pour porcelaine. - Voici comment on peut préparer un bon mastic pour réparer les porcelaines et fdeoces cassées : on fait bouillir dans l'eau un morceau de verre blanc, quand il est bien chaud on le treompe subitement dans de l'eau froide; ce qui a pour résultat de rendre le verre très friable et on le pile, ensuite on passe à un tamis très fin. Cette poussière de verre est ensuite mélangée avec un blanc d'œuf et broyée sur un marbre, de façon à en faire une pâte aussi ferme que P?ssible. Les parties d'~n verre brisé rejointes avec ce Ciment ne se séparent Jamais.

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VI Sur le boulevard. - Ah. cher ami, je suis heureux de vous rencontrer, vous :~ll~z me rendre un grand service. FigurPz-vous qoe j'ai l'e11 l'étourderie de sortir de chf'Z moi sans prendre d'argent. Prêtez-moi 5 fr. je n'ai pas un sou sur moi. - Mon chAr, C&lla m'est impossible en ce moment, mais je vais vous mettre à même d'avoir cette somme tout à l'hAure. - Merci, vous m'obligerez beaucoup. - Voici 30 cent. , prenez le tramway et allez chercher votre argent à la maison. VII

Emigration. - Une curieuse enqnête a été faite par un commissaire américain, chargé de faire un rapport sur les conditions de transport des émigrants européens. L'agent Sch ulteiss, vêtu en simple ouvrier, a réussi à se faire accorder passage gratuit à b:>rd d'un vapeur chargé d'émillrantR ; il a pu observer tout ce qni s'est passé à bord de :l'Umbria. Il a constaté qu'on emb1rquait des personnes malades, incapables de travailler, en violation des lois américaines. Il a fait un 3utre voyage à bord de la Servia, et il a été témoin de scènes de la plus brutale immoralité , dont dA malheureuses émigrantes, sans protection ont été victimes de la part de l'équipage. En débarquant à New-York. l'émigrant S . est brusque ment devenu commissaire, el, accompagné par des agents, il a procédé à l'arrestation des coupables. VIII

Industrie de la fumée. - On s'occupe depuis un certain temps d'utiliser la fumée qui s'échappe des cheminée;; d'usines ou de locomotives. I l y est contenu des sous-produits qui ~:~ont d'uoe grande valAur. Déjà une compagnie anglaise exploite la fumée de plusieurs usines et en retire une b tite qui !lert à l'inj-lction des tra • verses en bois des chemins de fer . Il serait à souhaiter, au point de vue de l'hygiène, que tous les résidus gaz~nx des usines fussent ainsi transformés. IX - Ua instituteur soleurois vient de rentrer à Schô:nnwjrd, ap:·èi un voyage d-3 4 mJ :s en Italie, f<tit


-'en vélocipède. Il est allé par Scbwytz, Bellinzona ruja nu, C~me, Monza, Milan, Plaisance, Parme, Modèn~ 01 • ogne,. de là, à travers le8 Appenins, à P1stojà, r~~~ enTe, _Pise, Carrare, la Spezzia, Gênes, Alexandrie 8 1 • ur10. Il est rentré par Suze, le Mont-Cenis' ~od~ne, I.a. Haute-Savoie, Genève, Lausanne, Neuchâtel.' na utJhsé le chemin de fer que pour passer les t~nnels du St:Gotbard et du Mont-Cenis. Il a fait ainsi P us de 300 heues en vélocipède .

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1• L' pourri rouge est celui qui est rempli de sang ou dont Je jaune et le blanc sont mélangés. On l'emploie pour certains ouvrages industriels. 2• Le pourri noir est celui qui, à la lumière, parait opaque ; l'intérieur est noir ou blanc laiteux . C'3la peut se produire quanil l'œuf reste trop longtemps sous la poule ; il s'échauffe et se pourrit; au mirage, il a l'aspect d'un œuf dur avec cette différence que les extrémités sont opaques et le centre translucide.

x - Le plus fort des gymnastes suisses est Louis Lutz de Bâle. Il ~ a déjà que!ques années, pendant une fête' ~e 1utte_urs, Il se montra hot·s de pair au jet de pierres · 11 lança1t av11c précision, c~up sur coup, à une distanc~ de 7 m. 70 à 8 m., . une pierre de 40 li vres. Dernière;rent, à Hambourg, •l a lancé une piorre de 33 livres à m 45 et, avec élan, à 9 m 8. Au local de gymnastique de Bâle, ~utz a lanr.é une pierre de 36 livres à 7 m. 6 et une, pierre de 90 _livres à 4 m., sans élan. Puis, il leva du~ bras une pterre de 97 livres, puis une autre ~e 110 hvres. Lors d'une visite qu'il fit à l'athlète Abs ld~omme le plus . fort d'Allemagne, il leva lentement' ' un bras, un p01ds en fer de 180 liv•·es. Lutz a 27 ~os, 187 cm. de haut, lt3 cm. de thorax et pè~e ~10, livres. Son biceps, tendu, mesure 45 cm, Comme tl n est pas de champion qui ne trouve son maitre, ~utz a trouvé le sien lors de la fête fédérale de gymnashqu~ de Bàle. R. Schneider, le fameux lutteur e~menthalois, fort comme ou ours, s'est fait un ·eu d ~nfant .de renverser Lutz sur le dos deux foiR en Jun chn d'œ•l.

XI - Au mirage, on peut assElz facilement rec~ouattre 1es œufs pourr,i_s. I:orsque l'œuf commence à se décom~oser ~t qu tl n est encore considéré que comme tac~e, le Jaune paraît à la coquille noir et opaque · ma1s lorsque l'albumine est décomposée en eau parsemé~ de morceaux. . durcis, le jaune nage sur ce liquide corro~pu et vtent toucher la coquille· il semble même cu•t et a !o~e~couleur blanche, jl!une ~u noire, l'œuf est alors pourri et ~égags l'odeur que l'on sait. Il y a deux sortes de poum :

XII - La petite ville norwégienne de Hammerfest est, dès maintenant, éclairée à J'électricité. La chose parait à prt-mière vue commune ; mais elle mérite explication. Hammerfest est située près du cap Nord, à 15• du pOle; c'est une bourgade de 1200 habitants, attristée par 2 mois d'ob3ourité complète. Du 18 novembre au 23 janvier c'est la nuit . On comprend que la petite ville soit un séjour des plus tristes: elle n'a qu'une rue, les maisons sont entourées de jardins; le ' port est fréquenté par les navires russes, norwégiens et allemands. Tout le pays est éclairé à l'électricité. y compris l'int6rieur mème des maisons. Il a fallu établir dans la montagne, à quelques kilomètres de la ville, des machines Jynamo ·électriques afin d'avoir une chute d'eau qui défie les rigueurs de l'hiver.

XIII - On vient de découvrir que la tolocine, espèce de mauvaise herbe du Mexique, se prête admirablement à la fabrication du papier. Des essais faits en Angleterre et aux Etats·Unis. ont réussi à tel point qu'actuellement des capitalistes ramassent la tolocine partout où elle se trouve. Après le papier couf11ctionné avec les chiffons, nous avons E"U la pâte de bois, puis l'on s'est mis à exploiter dans le même but les immt•nses mers d'alfa sur les hauts plateau-x africains. Aujourd'hui une autre plante vitmt à l'aide de l'homme.


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XIV

XVII

- ~n marchand de bestiaux, condamné à dix jours de pr1son pour tromperie, avait t!'ouvé ingénieux de faire snbir sa peine par un remplaçant à sa solde, Le condam_né !'le vanta de cette mauvaise plaisanterie. Il a été repn~ et condamné, par le tribunal de Rheiofeldeo, à 3 s~mames de prison et son remplaçant à 15 jours.

On a découvert récemment, au glacier du Théodule, lieu classique d'excursion des touristes qui visitent la vallée de Zermatt, vingt pièces de monnaie aux effigiAs d'Auguste et de Dioclétien. Celle découverte confirmerait la vieille tradition qui veut que ce glacier n'ait pas toujours existé et ait recouvert une ancienne route allant du Valais en Itali~. L'entreprise du chemin de fer inauguré cette année entre la grande ligne fArrée du Simplon et Zermatt a, parait-il, l'intention d'exploiter le glacier de Bies, c'està-dire le superbe et terrible amas de séracs qui, suspendu aux flancs du Weisshorn, domine la vallée de Saint· Nicolas en face de Randa et a plusieurs fois dévasté ce village par le <Jontre-coup aérien de ses écroulements. La glace de glaciers est la plus pure de toutes, se cristallisant à des hauteurs où l'atmosphère est vierge de toùte souillure, indemne de tous les détritus de vie animale et végétale qui, dans les autres réservoirs, les plus purs en apparence, favorisent la pullulation des germes. La Suisse exploite déjà. deux glaciers, celui de Grindelwald et celui de Trient, mais la proximité immédiate d'une voie ferrée favorisera singulièrement la mise en coupe réglée du glacier de Bias. Une simple glissière en bois de quelqu~s centaines de mètres permettra d'amener en gare les blocs azurés détachés des escarpements du W eisshorn.

xv - Bien incroyable : un gros propriétaire des environs de Lenzbourg s'ét&jt décidé à vendrE~ une des plus balles vacbes de son écurie et il avait chargé son valet de conduire cet animal au marché. - Vous en exigerez 75 na~oléons, dit-il à son domestique, et pas un sou de IDOIDS. Le valet part pour Lenzbourg et réussit à vendre la vache pout· 76 napoléons (1520 ft-.) et il s'en reto11rne à la ferme, to11t heureux d'avoir conclu un si bon marché. Mais, entre temps, le propriétaire s'était décidé à se. ren_dre lui au!'!si au marché de Lenzbourg. Il aj}erÇOII btentôt une varhe supet·be, il l'examine, il la regarda et _finalement en demande le prix. - 110 napo. !éons, lut l'épond-on. - J'en offre i05 napoléons (2100 fr.), et tout content de s'être procuré une bète d'un tel prix, notre homme retourne à son domaine. Le valet qui s'était attardé en route, arrive à son tour et racont~ à son maitt·e l'heureuse issue de sa mission. Mais coluici répliq11e qu'il a été. plus heureux encore et qu'il a découvert une vache encore plus balle que celle dont il s'était défait. Le domestique court à l'écurie pour voir cette vache da 2100 fr'/, m_ais il ~evient bientôt annoncer à son patron que c eta1t préCisément la bête que lui-même avait vendue pour 1520 fr. 1 Tète du propriétaire 1

XVI - Le sulfate. de cuivre,_ tel que. nous l'employons pour comb1ttre le mlldew, est moffens1f mè.ne si on le~manie &vec des écorchures aux mains, c'est ce qu'ont" établi pl~sieurs méd~cins. ~n cas d'intoxicalions alant pour su1te des cohques 11 faut employer un contre-poison ~ont !:albumine est le plus effi~ace. On délaye daos~iur: htre. ~ oau 5 b~ancs ~·aufs et on ab3orbJ ce liquide. '.Un vom1t1f avaot 1 emploi de ce remè<ie est tout indiqué.

XVIII - Une assemblée convoquée à Douane, en vue d'étudier la question des secours à porter aux vignerons des bords du lac de Bienne, a entendu des rapports navt·aots sur la position actuelle des vignerons, si éprouvés depuis quelques anné~s. Elle a décidé de travailler l'opinion publique de façon à obtenir de l'Etat un gros emprunt en faveur des intéressés, emprunt dont le mon· tant serait fixé plus tard.

XIX - Les autorités de St-Gall, soucieuses de procurAr aux babitjlnts de cette ville de bonne eau potable, avaient


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Tableau du personnel enseignant primaire '"'"

'Voici le tableau des institu!eurs et de~ instil utrices qui, de Si erre ' pthey, dirigent les écoles primaires publiques pendant l'année scolaire tj92. Les écoles et in.;titutions privées, pour autant qu'elles sont pues, y sont également mentionnées, ainsi que les noms des élèves deux écoles normales françaises. La lettre G 'signifie garçons, F filles ; l'absence d' une autre indication oivaut à école mixte. - Les noms en PETITES CAPITALES sont ceux du 500 nel enseignant qui dèbute dans l'enseignement. District de Sierre ,\YER Joach1m Peter; Mission Pierre Theytaz; Vissoie P.-Ant. Crettol. CHALLAIS (G) Damien Perruchoud, (F) VirginieRudaz, (M) Ph. Rion ; ky (G) Ant. Gaspoz, (F) CI·ès. Perruchoud.- CHANDOLIN CATHERINE aGES. - CHIPPIS (G) Alexandre Favre, (F) Math. Andereggen. xx ANGES Maurice Maret.- GRIMENZCyprien Vouardoux.-GRONE (G) urice Bmttin (F) Eugénie Brut tin; Loye Emile Devantéry. - LENS (G) - L'administration forestière de la ville de Baden a fait assurer tous ses ouvriers à la • Zul'ich •, société 1-Bapt. Studer, Pre-Ls Rey, (F) Rév. Sœurs Ursul. ; Chermignon d'en d'assurance cont:-e les accidents. La caisse wmjicipale t (G) Victorien Bonvin (F) Martine Romailler; Chermignon d'en bas Lupaie le montant de la police et la moitié des primes 0 Robbyr; !cogne Al\IBR. PRAPLAN (G) Montanaz FR. REY (F) Catb. Rey annuelles; l'autre moitié est payée par les intéressés . MIEGE (G) Jos. PITTELOUD, (F) CÉSARINE BuRo. -MOLLENS (G) Aloys En cas d'accident, ceux-ci toucheront 2 fr. par j.)ur rclaz, (F) MARIE DE CHASTONAY.- RANDOGNE (G) Victor Berdaz, (F) d'incapacité de travail et, s'il y a décès, les héritiers ile Amoos. - Sr-JEAN Maurice Farquet; Painsec Pierre Quinodoz, recevront 2000 fr . youx Louis Massy. -Sr-LÉONARD (G) Ign. Gillioz, (F et él.) 2 Sœurs XXI St-Joseph. - Sr-LUC (G) Aug. Rey-Mermet, (F) Marie Mariétan. RRE (G) Jean Pitteloud, Etienne Gard, Xavier Giroud, (F) Rév. Sœurs - Un petit berger de Fanas, étant tombé du haut d'un rocher, s'était fait des bl~>ssure;; tAlles qu'il ne pouul. de Brigue. -VENTHONE (G) Jos. Giraud, (F) Méla.niePerruchoud. vait plus se lever. L'endroit étant ér.arté, il aurait inDistrict d'Hérens failliblement péri si son fidèle chien n'avait, par son AGETTES Vincent Pitteloud. - AYENT St-Romain (G) Emile Stafmanège intelligent, fini par éveiller les soupçons de montagnards qui furent conduits par lui au lieu où était ach (F et el. m.):::! Sœurs de St-Joseph ; Botire (G) Franç. Gaudin, (F) le pauvre garçon. Ce deroier gisait depuis 60 h. sur le ur St-Joseph.-EVOLENE (G) Pierre Gaudin (F) Madeleine Métrailler; sol, entendant le son des cloches. A force de soins il dères Jean Métrailler ; La Sage J. B. Quinodoz; Lannaz Pierre Pralong. a été sauvé. HÉRÉMENCE (G) Louis Quarroz (F) Madeleine Bourdin ; Euseigne XXII . Quinodoz; Marche PIERRE FoLLONIER. - MASE (G) Antoine Rey, ) Phil. Gautier. - NAX (G) Louis Favre (F) Pauline Vaudan. - La société dea médecins de Davos a imposé à ses MARTIN (G) Martin Beytrison, (F) Marie Favre; Eson Ant.Zermatten; membres l'obligation de prendre de temps à autre un repas dans les hôtels dela localité, afin de s'assurer que Luette Martin Pralong ; Suen Jos. Rey. - VERNAMI;ÈGE Ant. Gaspoz. la nourriture et les mets répondent bien à ce qu'on est VEX (G) Adr. Pitteloud (F) Marg. Rudaz, (él. m.) Sœur Joséphine. en dro1t de demander dans uu milieu semblable. Les District de Sion maîtres d'hôtel auilsi bien que les étrangers n'auront ARBAZ (G) Célestin Francey (F) Euphr. Mudry . ..;;_ BRAMOIS (G f.) qu'à se féliciter de cette mesure. . Wet.zler, (G aU,) Jos.-M. Binner, (F f.) Marie Bruttin, (F ail.) Ida berini. - GRIMISUAT (G) Zacharie Mabillard, (F) Philomène Muller; -~-~mnlœn. fM\ FP.IiY f:::~rro7. . - SA T.INS rm Franc. Troillet. (F) Madeleine fait l'acquisition d'une source très abondante qui sort ùe la cbalae du Santis, sur territoire appenzellois. Mais le dewi-canton d'Appenzell (Rhodes-Ext.), faisant usage de ses droits souverain~. interdit la capt:ltion de la dite source et l'exportation de l'eau dans l'Etat de St-Gall . Il fallut bielJ se soumettre, et aujourd'hui on étudie un projet consistant à ameuer à St-Gall l'eau du l11c de Conl!tance au moyen de puissant.e s machines. L'eau serait prise à une profondeur d'une cinquantaine de mètres, filtrée, puis refoulée par des pompes énergiques jusque dans les réservoirs de la ville. Oa procède en ce moment sur la qualité de l'eau du lac de Constance à des études qui ont donné jusqu'Ici un résultat favora· ble.


;:,tvr~ \ur. et ali.J Ji.ev. r·,·eres de uy.- RIDDES (G) Louis Monnet, (F) Cécile Ribordy, (él. m.) Rodirection de M. Lamon. (F f.) 3 Rdes Sœurs Ursuline3 de Fribou Ribordy. -- SAILLON (G) Pierre Marquis, (F) Adèle Besse, (El. m.) renee et Madeleiue de Riedmatten, Adèle Abbet, Mathilde de RoH. - SAXON (G) Robert Moret, Jos. Terrettaz, (F) Berthe (F ali.) Rév. Sœut· Ut·sul. de Frib., Henrielte Pont, (Er.. second. deJ_ 11.,,., Hélène Delasoie, (él. m.) Delphine Saudan; Gott{rey Cécile l mhof. F) 3 Rév. Sœurs Ursnl. de Fri b.. (Pensionnat de la Planta p.j. f. Di.. trict d'Entremont des Dameg franciscaines d'Angers [France]. (Ecole des apprent BAGNES (éc. sec. G) M. le Rd Chan. H. de Stockalper; Chables (G) Fr. (GJ Angelin Macboud, (F) Phil. Gaillard, (Dessin) G. Ragozzi, (F) Eugénie Delarse; Bruson (G) Benj . Bail!ifard (F) Rose Va.ulinats et éc. enf.) Rév. Sœurs, (Ec. part. de jeunes F) Lucile Joris, Champsec (G) Maurice Vaudan, (F) Marg. Maret; Cotterg Ser. Alph. de Torrenté; r:hatea.uneu{ Angelin Machoud; La Muraz Dy ; Fontenelle Julie Luisiet·; Lourtier (G) Emile Troillet, (F) RiedmaLten; Uvrier Philomène Gaillard. - YEYSONNAZ Jean-Jos. eLu y; Médiéres Mee ~ichaud; Montagnier Alft·ed Nicollier; PraDistrict de Conthey ULRICHGAILLAND; Sarreyer (G) Franç. Deléglise, (F) Euphros.Besse; ARDON (G) Jos. MARIAUX. Mamice Ducrey, Franç. Riquen, (F) ; Verbier (G) Louis Gailland, (F) GERTRUDE MICHAUD; Versegères (~) Donazolla, Julie et Eugénie Delaloie. - CHAMOSON (G) Abel Guigoz, (F) Pauline Gard; Villette (G) FRANÇ. PERRAUDIN, (F) Jo he Jules Gaist, Louis Remondeulaz, (F) Stéph. Couch·ay, Elisabeth J et. - BOURG-ST-PIERRE (éc. sec. G.) l'abbé A. SrUDER, (G) CaoAline Gaist; Grugnay Henri Meilland; St·Pierre Delphine Max, (F) Marie Balley. - LIDDES Ville (G) Jos. Meilland de PreCONTHEY Aven (G) Jean-Bapt. Roh, (F) Cé..;arine Dayen; (F) Lo uise Fil_liez, (él. m) Loui_se Métr~z; Cha~d~nne Pre ~eilland; Mee Torrent, (F) Adèle Coppex; Daillon (G) Ls Germaniet·, (F) Vital La thon ; Fontame PtetTa Metroz; Vzcheres Léontde DarFumeaux; Erde (G) Daniel Putallaz, (F)Mte-A. Fontannaz; Pr - ORSIÉRES Ville (G) Mee Delasoie ,(F) Louise Lovay. (éc. él.) Julien Berthouzzo, (F) Ida Fumeaux; Sencinaz (G) Ed. Evéquoz, e Rausis; Praz-de-Fort (G) Jér.-Nic. Theytaz, (F) Phil. Darbellay; CoNsr. THÉTAZ; Chamaille Hélène Maillard; Commaire Cyr. MailBerthouzzo; Plan-Conthey (G) DAMIEN GERMANIER, (F) Ant. Pu m.) Clara Evéquoz; (cours de répét.) Albert Duc. - NENDAZ, . Jssert Félix Dorsaz; Chez-les-Reuse EMILE MÉTROZ; Reppaz Ferd. (G) Jean Glassey, (F) Marie Lambiel; Haute-N. (G) Maurice F ' ; Rosières Emilie Maillard; Son-la-Proz Jules Dorsaz; Sous-laCécile Fournier; Aproz Madeleine Fa vre; Baar Barth. Michelet; Et. Rossier; Prassurny Jos. Hubert. - SEMBRANCHER (G) p•• Mee Antoinette Bornet; Brignon Fr. Maytain; Glèbes Jaques Mariéthoud · , Victor Darbellay (F) Antoinette Puippe, Adèl~ Gailland; La Symph. Maytain; Saclenz Pierre Lattion. - VÉTROZ (G) Franç. Jos. Dallèves; Chamaille Louis Moret. - VOLLEGES Plan (G) (F) Marie Farquet; (él. m.) Jos. Vergère; Magnat Aline Brocard. Moulin, (F) Eug. Délitroz; Levron (G) Jos. Genoud, (F) Julie TerDistrict de Martigny , (el.) St. Te!Tetaz; Chemin Hortense Abbet; Vinse Louis Bruchez. BATIAZ (G) ANSELME MATHEY, (F) Pauline Saudan.- BOVE District de St-naurice Et.-Ls Michaud; Valettes Sylvie Carron. - CHARRAT (G) Eloi COLLONGES (G) Ft·anç. Blanchut, (F) Louise Rouiller.- DORENAZ (F) Adèle Délez, (él.m.) MÉL. BESSE.- FULLY Vers-l'Eglise (G) Pochon; A/esse VITAL DARBELLAY. - EVIONNAZ (C) Val. Farquet, Taramarcaz, (F) Marie Gailland; Chataigner (G) Frédéric Carron Henr. Terretaz. La Balmaz Oscar Coquoz; La Rasse J.-Ls Paschoud. EMILIE LuY; Branson Henri Bruchez; Euloz-Buitonaz Louis FINSHAUTS (G) Eug. Gay-Crosier, tF) Aug. Mariaux; Chatelard H_oChzboz-Randonnaz Alph. Bocbatay.- ISÉRABLES (G) JN. Jos. Wouilloz; Giétroz Alesti Lugon-Moulin.- MASSONGEX (G) P.-Ntc. (F) MARIANNE RARD (él. m.) Genev. Sauthier. - LEYTRON Plaa , (F et éc. m.) 2 Rdes Sœurs de St Joseph; Daviaz Pierre Mottiez. Jules Luisier, (F) DELPHINE PONT, (~l. m.) Hemictte Jaquet; MEX Jos. Richard. - SALVA~ Ville (G) Fréd. Coquoz, (F) Just. FRANÇ. BovrER; Montagnon Marg. de Riedmatten; Dugny Emm. , (él. m.) Fréd. Gross; Granges (G) P.-L. Délez, (F) Emilie ; Marécottes (G) Raph. Bochatay, (F) Joseph. Jacquier; Miéville - MARTIGNY-BOURG (G) Victorien Darbellay, Edouard (F) Augusta Cretton, Elise Garin, (él. m.) Alice Giroud; Chemin Coquoz; Tretien (G) Alexis Gross, (F) Marianne Frachebourg; VerGirond; Ecotteaux Ign. Exquis. - MARTIGNY-COMBES Ravoire (G) Jos. Gross (F) Léonice Gay-Balmaz; (él. m.) Henri Claivaz (C. Louis Coquoz, (F) Céline Giroud; Brocard Anna Moret; La Croix répétiL p. la mont.) Benj. Gross. - ST-MAURICE (G) Jos. Métroz et Cretton; Rappes Jean-P. Moret; Fontaine Auguste Gay; Cernieux · Tissières, (F p.t enf.) Rév. Sœurs de la Présentation; Epinassey Saudan; Trient Adr. Gay-Descombes; leurs Mee Lugon-Monnay; Bex. - VEROSSAZ (G) François Fellay, (F) Mat·ie Dubulluy. ~ret_ta:_ ~ug. V_a:IIr~y ~ f:itroz_P.-M. Bondaz.- MARTiGNY-VILLE DiMtrict de n.onthev

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--- -· --- --- - -----------, -·- -· --\-/ ----r-- -----------,,-1 --···•••v" "'' wt; Jllarsaz Jos. Berguerand ; Neyres Honorine Fellay. - M ' bien ce ne sont que des abrégés :G) 4 Rév . Frères de la Croix, (F) Lucie Gualino, Amélie Baumann, leflrU, les sciences et les arts; ~uleœico ra hi ue et encyclopédique. Delacoste, Julie Addy, (él. m.) l.éontine Caillet-Bois, (éc. p. F. et p incoropletR. S?US le d~uble rappOit . if fafraitq trouver le moyen de Rév. Sœurs de St-Jos.; Chœx-Outre-Vièse (G) Et. Marie Sixt, (F) ~gré la mod1c1té relahv~:s ~~~./ro~NAIRES, cette œuvre iodispenli'racbebourg.- PORT-VALAIS Bouveret (G) P.-J. Curdy, (F) lllettre le DICTt.lli~téNNAoltRl.d~enne à la portée de toutes les boursPs. Ce but d'une u 1 qu • . . \fie Duchoud; Evouettes (G) Emile Schurmann, (F) Béatrix Cler.:. aa~>le eet atteint p~r ~es comb~n~isJ.r:/o s~lv;~~~~Ïes en 18 mois, à raison de 10 5r-GINGOLPH (G) Ephyse Gabioud, (F et enf.) 3 Rév. Sœurs de la 1.re Com~tnatSon. . -· nx . . . s tous les 3 ruois. fr. par mols, _rec?uvrables _p~r1~2}~e ~u lieu de 180 fr., payables comptant. ;entation de Marie.- TROISTORRENTS (G) ADOLPHE D 2me Combtnatson. - P~lx . ~d laisir des délais plus longs et des ~ Rév. Sœurs de St Joseph; Chemey Sœur Marie Jos, Chenarliet ll sera en . ou~re accorde avecx g~: nosplecteurs qui s'adresseront directePerrayaz; Morgins Rosalie Dubosson. - VAL-n'ILLIEZ (G) Jonas fa-veurs partlcuhères_ à tous ceu d Déols Châteauroux Indre. (France) Jllent à Mgr. P. Guénn 56, Avenue e ' , Basile Esborrat, (F) 2 Rév. Sœurs de St-Joseph. - VIONNAZ (G) Vannay, (F) 2 Rév. Sœurs Ursulines de Brigne; Revereulaz (G) stlque journal pour la famille, éditeurs Guériu, (F) Marie Mariaux. - VOUVRY (G) Franç. Delèze, Le Foyer d OIDe ' b t 6 fr par an ~ornut, (F et enf.) 3 Rév. Sœurs de St-Joseph; Miex Ferd. Delavis. A.ttinger frèt•es._ N~uchàtel. A 0 ~~:~:n entre 'toutes, ~·est bien

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S'il est une pubhcatlO_!l recom~f a su en 4 années d'existence, q ui ~iment les lectures saines, réunir les suffrages de tous _ceux ~es lus flatteuses récompenmorales et agréa~ les, ~t obtemrbun~es p~blications : Une médaille ses qui soient decer~ees aux . ot~l'encour ement au Bien. d'honneur de la Société françatse . t d'in~gut·er sa 5"'" année par 1 (Je Foyer do~e~&ïqoe Y en nt à tous ses abonnés. Sans une amélioratio_n qui plauba ce~talDeesmpeages a été augmenté et porté élévation de prix, le nom re e s de ~ à_12., 11 l' f 't ·usqu'ici la rédaction apportera tous ses soins A1ns1 que e . a a1 J • de fa on à ce que chaque lecteur l varier les sujets et le~ genre~~ art ç littérature, poésie, science, en trouve à son gollt . mo~a ' etc' tout est réuni non seulevoyages, varié~és, recethtes uttle~ais ~~soi pour répo~dre aux eximent pour plaue e~ c armer, . genees du côté pratH~te d~ la ~:~ommander cette jolie publicali_on Nous ne saurtons lonc ~fr moyen de combattre la mauvaise à nos lecteurs, car e mel . eur r la bonne littérature est bien de s'app~1quer à propa~e · Numéros spécimens gratuits sur deman e.

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Ecoles normales Elèves-instltuteurs français (Cours sup.) Berthouzzo Franç., de Conthey; Clavien Nicolas, de Miége; 1aillet Henri, de Salvan; Delaloie Benj., du Levron (Vollèges); Gaspoz Antoia l'Evoléoe; Gaudin Jo11., d 'Evolène; Guigoz Jos., de Bagnes; Joris Meeas, d'Orsiéres; Levet Elie, de Vouvry; Lonfat Eugène, de Finshauts; M6 ?. Adolphe, de Liddes; Naville Ernest, d'Ardon; Perraudin Basile, de B >erruchoud Cyprien, de Challais; Rossier Grégoire, de Mase; Vaudan Mau le Bagnes. - 16 élèves. (Cours in() Balestraz Jean, de Grone, Besse Maurice, de Bagnes, Carron Edo le Bagnes, Dayer Louis, d'Hérémence; Exquis FabiPn, de Liddes, Fellay Sig le Bagnes; F rossard Albert, d'Ardon; Gaspoz Antoine, d'Evolène; Germ ~mile, de Vétroz, Grenon Jos., de Champèry; Jaquemet Emilien, de Con darclay Edouard, de 'l'roistorr.:,nts; Perraudin Maurice, de Bagnes; Pral .ouis, de Salins ; Pralong Martin, de St-Martiu ; Putallaz Jos., de Plan-Con >utallaz Julien, de Chamoson; Rtlmondeulaz Emm, de Chamoson; Sappey J ·os. d'Hérémence; Sierroz Autoine, d'Hérémence; Theytaz Basile, d'Ayer; Tra etti Jos., de Vex, VuignH Martin, d'Evolène.- 23 élèves.

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· Elèves-lnstlt.utrices t'rançaises (Cours sup.)

Antonin Célestine, de Coathey; Bagnoud Catherine, de Le :arron Marie-Louise, de Bagnes; Carruzzo Joséphine, de Chamoson; Charbonn tlane-LégèrG, de Neudaz ; Crettaz Marie, de Bramois; Derivaz Joséphine, !al van; Gualino Angèle, de Monthey; Guex-Jons Aimée, de Martigny-V.; L · · )elphine, de Bagnes; Mooser Marie, à Sion; Rappaz Blanche, de Month 'heytaz Cath., d'Orsiéres; Veuillet Clémence, de Collombey. - 14 élèves. (Cours inf.) Amoos Marie, de Moliens, Bagnoud Marie, de Lens; Carra [arie, de Vou vry; Claret Héléue, de Saxon; Clavien Cécile, de Miège; Fa .ugustine, de> Chamoson; Gaillard Joséphine, Marie et Octavie, d'Ardon; G I'\11ÎOO 1'1o f"!ho.rnn.an.n. Tr~ort'nn~ Dh;l,...""""),..,...,..

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Dictionnaire des Dictionnaires Encyclopédie universelle des Lett1·es, des Sciences et des Arts Rédigée par ;es savants, les spécialistes et les vulgarisateurs contemporaina les plus autorisés Sous la direction de Mgr PAUL GUÉRIN, Camérier de S. S. Léon XIII

XI•• ANNÉE

Agriculture. - Archéologie. - Astronomie. - Administration Armée et marine. - .Arts et métiers. - Beaua;-arts. - Bibliographie. - Biogmphie. - Economie politique. - Géographie. - Histoire. Histoi1·e natu1·elle. - Langue {1 ançaise. - Législation. - Littérature. - MathémaNques pures et appliquées. - Médecine. - Mythologie. - Ph,losophie. - Physique et chimie. - '1 hêologie.- Travaux publics, etc.

1• .Janvier IM92

l'ECOlE PRIMAIRE

Six beaux volumes grand in-4•, de chacun :1.200 à 1.300 pages. Pazx : 180 FRANCS. Par l'étendue des matières, par la nouveauté des renseiguements, par la correction du texte, enfin par la modicité du prix qui en fait, avant tout, une œuvre de vulgarisation, un outil à la portée de tous, le DICTIONNAIRE DES DICTIONNAIRES offre, aux gens du monde et aux gens d'étude, la substance de tous les dictionnaires spéciaux, l'équivalent d'une bibliothèque complète; c'est la SoMME des connaissances humaines à la veille du vingtième sièch Il y a dans ce vaste recueil la contenance d'environ 80 vol. in 8• ordinaire. U est très complet, très exact, très riche pour la langue (lexicographie) . Cette pattie, traitée avec autant de méthode que d'érudition, constitue un iea monuments les plus précieux pour l'histoire de notre langue. La partie encyclopédique ne laisse, non plus, nen à désirer : chaque science y est ;railée avec autant de compétence et de précision que dana les livres lpéciaux, et avec pluK de sincérité, d'impartialité que dana beaucoup l'autres recueils encyclopédiques. Chaque at ticle est mis à point, à jour; ünsi les biographies des contemporains sont conduites jusqu'à 1889-1890. Aujourd'hui, celte œuvre capitale a atteint son couronnement. Les six 1olumes dont elle se compost. ont paru. Avant peu, toutes les familles >OBséderont cette bibliothèque complète, cette encyclopédie modèle qui, 1 la minutP, fournit à chacun le renseignement désiré, avec tous les détails 1éceaaaires, utiles, complets , mais san!! tomber dans le fatras des com>ilations qui rendent les recherches ai difficiles. Pour un ouvrage qui sert journellement, on désire une reliure solide : es personnes qui n'auraient pas un bon relieur à proximité n'ont qu'à lemauder l'ouvrage relié : la reliure demi-ch9.grin vert foncé, tranches ii.Spées, plats en toile, coüte 5 fr. le volume; elle est, à la fois, élégante t solide. Tous les souscripteurs recevront à la fois les six volumes, · l'ouvrage omplet, de suite, avant d'avoir rien versé. Le Dictionnaire des Dictionnatres est, de tous les ouvragea du même ·enre, le plus complet et le moins cher, car l'encyclopédie la plus en ·ogue collte près de 800 fr., une autre qui n'est que commencée 500 fr , :uant aux autres dictionnaires, ou bien ils ne sont que leœico.qraphiques; .e contenant que la langue, n'ayant pas la partie encyclopédique, qui omprend l'hi1toire, la biog1·aphie ancienne, moderne et contemporaine,

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SION

REVU E PÉDAGOGIQUE PUBLIÉE SOUS LES AUSPICE S DE LA.

SOCIETE VALAISANNE D'EDUCATION L'ÉCOLE PRIJWRE paraît chaque ·quinzaine, de Novembre à Anil inclusivement, en livraisons de 16 pages.

Il

Pris. d'abonnement pour la 8ul88e , 2 f'r. 50. 1Jnlon pos tale 3 fr. A.nnouees, pri:z, 20 cent. la ligne o" son espace. . CJe dont l'Ecole prim aire recevra deux exer:oplaues aura T t Uvra "' droitouà oune annonce> ou à un compte-ren d u, s'il y a h eu .

SOMMAIRE : . . tant - La gratuité du matériel scolaire ( Suite) . A viS impor - Placement des instituteurs (Suite) - Les e~erc~ces de mémoire. - D e l'éloquence pédagogiq~e - Reflexions . s Partie pratique : Su;ets de style et comparaison .. , Exercice phraséologique - Calcul oral - Varietes : Le Pater

Versifié. -

Supplément.

Tout ce qui concer ne la publication doit être adressé à l'éditeur : M. P. PIGNAT, secrétaire au Département de l'Instruction publique, à Sion .

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