Numéro décisif d'acceptation de l'abonnement lo Janvier 1906
8 :Ses lettres fû'll1: revdvre devant noru,s ,cette ~J(i:uJ,e figu ,re, qui semb le se déta,cher du rnotH1e ,co.ntemrpoQ·ainpour nous atti1·er ver., [es 1·égions S'll!périeui-es de '1a beall!té éterLelle. En haut J •••
Mi.
Variétés .:, CONTRE LA. TUBERCULOSE. - La con1lll.Î, s:s•ion centraile +SLÙS+&e pour +la!lutte ,coutrn J.a tuber,cuilose, ,oomm1ssi-ou dans ~a-que1le sunt reip~·és entées toutes :le.s .aissooiations fé· clüra:l,es ou ,ca,ntona,Les pom 1sJtüvant le même but, a él,mbo,1 ·é et pu1olié un p,rograunm, e ,d' act ion i!)ouir La l'llttie OQ,J1tlefa h.Jiber,cu!.lo.seoo Sui"1Se. Iifüe a aussi pubJié des ,conseils. « Commeint rp,eut-on s1e J)Q'éStfü'vru·c:Lela tuherc:uJa+se'/ ll et 'UJJJe.aftiche concernant '1a pto phylaxte de :la tuberculose, afii!l d'~0.))3j. rl!r autant qrue !l)oss füle wute la popuJ.ation s ur -0ette question si iml!)ortante. Pour que ce b·ut puts,se être atteint, il :faut toutefo1v 1.1ue les écrits de J,a COilllmis•sion.troruv,e+nl 1ia1·to,ut ·u,ne â!lrge diffusion, pa T l'entrelill.Ï8e dt,s ,::uuto+rités,1àessocii:tés, d,es ·cad.ss.eis ,de mal. j ie, des méd,ecin.s, etc. 1 ,a commissfo,;i oootraile arl:tache S(Péciale· n-ent 11n grand pr.ix à oe que ,les éco,l!iru1sdes 1·1,,sses sll[)él'ÏJeures soi,ent déjà instruits 1S'\li h mo,de de prop,agatio+n de :la tube1,0ulose et sui· J·es ll)rin cipau.x moyens .cJ, e combattre cet1·" ma!,afdi·e.A cet eff et, eJ.1.e11eco,mmaude ld1e p!t·oer d'affiche .eu évidence da;u:s to111te s 1es ,., sses su:pél'ieur es des écoles [nima,i,nes ,e,, ù<1.1s·les écoles moyennes. En que1-ques ph.ra i , -condse,s, 'l'affi che dit tout <Oeqru'+engê1, •:al il est n-éces.s.aire d·e savoÎll.' 9-)our luttru i:antre fa 1Ju·bercuJo.se,la ;p[u.s rêpa ,ndm:e ·et la ]}lus meurtrière d.e to'U,tes ,les :mailrud.ies. Le clé,pa.rtemoot féùéraJ. :aie 1'int él'i0'1.hl.' a demandé arux a'Uto1,ité.s canto ,nalieis de rinstruL' t i .-,u iI}rnbliiquesi elles ,seraioot rus:posée.s il faire pl.ace.r J'.affic'he . da.ns le,s cfasses ,SU!P~· r:euŒ·,esdes écoles primaiJ.1es ,et daDJs J,es é-colèS moye+n+nesde J.em canton. Il JeUJ\·a déol&· ri>, en même temps , q.u'hl pr ,end,rai1t •des mesures poru,r qu'run nombi·e -suffisant td',ex;emvtait,es en fîlt mis grai>u;itement il leur disvosition. Toutes 'les ,di;1 ,ecti()II1JSoau.tonales de' l'tlnstnt ction pu•l>'l.iq'l1e, saud' une, ont acc'\lteHli Davora,bLeme:nt cette i1n.1tiative et 0111tréipollid'll celle dm Y.a[-ai,s est de ce nombre) qu'e1le~ :-iai.em.ti)rête:s à fai.i+repla ,cer d.ains [eu,1,s SM· . es d'école l' affkhe ·œe la ,commli+ssion. Il 1
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fa111d11a 11,000 affiches, dont l e ,ooO.ts'~èvetra à 600 fr. ,envfrou. Le Con.seil fédérad a ,autorisé la remi+se gratuite aux di.rectio.n.s canton-ales de l'instruction p+u.bLiqu,e du n-01t11b1•e d'affiches concernan,t "11.prnphyfaxie de la t'Uberculose dont e:lles ont beso'Îll pour les ·Cl+ass,e s ;p-rlmai:res et moyennes.
--o Ho-* Des postes modèles, ce sont celles
d' An-
gleterre. On peut y eX[)éœ,er toUlt ce qrue l'oi. veut. Pa.i: exemple, on iIJeut e'Il.Voyer un enfant à + l'éco+1e (Par la poste. NatureLJ.ement, on ne j.ett,e pas l'enfant a.ffranohl dans Ja boîte 13/UX lettr es: on ·le conduH le plus souvent dans un bm,ea,u de po ste quelconque , où l'on pait: une petite s,c1<11l111e, a.près quoi 'Il.Il facteur ace01llllIJ'aigne l'enfmnt ju sq u'à Ja :porte de l'ê· cole. Oe qu'il y a de !I)lus •Môle, c'est que Œ'on peut ·s' eX!PéL1ier:soi-même comme uin,e leme ou un rp,aquet. Exea:nvle: On veut +a.hlervoiir u·ne .conn1ü&s,ance à la ,OaJII/Pagne, et on !I.J.e s,a,it pais très exactement ile ch-e[Ilin. On se rend afo1,s aru bureau ,die poste le !Plus !I)ro che, -et on s·e re.met soi.,même commme un paquet. Da.IlJS ,ce ea+S,i,1 est prud ent -de s'exl)édi-e[' c0Jm1me mie « lettre reco m.mandée » ou un « paquet pres,s-ant >J, ,sans quoi il po11ITaiit ,aniver que l'on restât t:ro:p longtem,ps à se n.wrfo.ndre pl1QmüJes au·m·es vaquets. Celu.i qui tient à être tout à fait .s0.'1." d'êfre eXl[)édié conven .abJ•ement p,ar 1m facteuir doit se consi+gmer comme «paquet recommanldé >J. Le bur-eau de ,poste rea:n(Plllitalors un fonmru1a,i~·esur l·ertuel « l'objet » recommandé est dés ig.né -av,ec f orc e ld>étatls, et, à ,l'arri-vée wu lie;u ,<le idestin·aticm, ,le 11aicteur qui accompagm.e [e <<[J,aquet >J réc1rume ,au destinataire une quittance av ,runt de Je déliv,001·.
(O)~{ij~l,Jl DE LA
.Soeiété valai,at)t}e d édu~ation.
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L'Ecole primaire donne de 14 à 16 livraisons de 16 pages chacune, non compris la couverture, et autant de suppléments de 8 à 16 pages pendant l'année ordinaire de 12 mois C(\mmençant le 1er Janvier. Chaque mois il est en outre apporté un supplément illustré de 8 pages intitulé : Le Foyer et les Champs.
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* Ou i, mon cer, d:i'sa.:it,i\fari,u1sBrurba,ssoo
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rn.1 homme -du Nord, z'a.i vu urue foll'êt ,ooru•ulisp.lèt,ement r>-étl' ifi(le, le:s ,a11bres ., ~es 11 seia1ux. .. . - Les oi1sewux-airuss'i,je ,p.arie? .... - Pa,t'!J'aitement, mâm,e un zaiss,e,uir en tradn -de tmier lllll per+an,eau, son fusihl. et [ui sont pétJ.ii,fiés, 71Usqu',àla ba:lle q,u'i e.st iPétl',ifi'ée à 10 centiJlllètr-es d,u OOJ!lo+n. - Afo.~~Ja Jo+ide ,]a 1 ipesan,teUll' d,ervaiit-f.a'ia,e tollll1be.rJa bal1e S'l l ll' le sol. - T'es n+a.ïf. . . la loi d+eta !1,Je!S3.IIJ.te'llQ ' , ·e:l!le Hait a+ussi pétrô.f-iée, bagaisse ! . . . L'ho:m.me clu Nru·d r,este 11thru,1·i.
Suisse
Prix d'abonnement : Union _postale fr. 3 fr. 2.50
Tout ce qui conc.erne la publication doit être adressé directement à son gérant, M, P. Pl~NAT, 1er secrétaire ttu Dépttrtement de l'instruction publique, à Sion.
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l'école est une famille où tous les enfants doivent être comme des frères.
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SION, 16 Janvier 1906 est clai r et précis, car voic i coroment 1
il s'exprime: « L '·eillltreti-e:n des locwux s0ofaû.res, les soi n s de propTeté, l 'ameuble menrt;, l 'éclaif.ag 1e et le chamfagie sont à la charge de la municipalité . Si oelLe~cifairt défaut à cert égard, ] e Département ordolllne le néces swi.re à ,ses frais. « La fourn it1111e du bois de chauffage œste à la chairge de ]a bo,urgeoisiie en conformité dŒ J0iis existantes.. " Au vu d;es dis,pooitioœ, qui précède, le Départemerut de l'Jnstruct ion prublrique ii.nvite Ie persoo:me1 ens·eignan ,t à lui signia1er sans re1tard toute infraction a1u susdit arrbicle 23 afin qu'il puii,ssre rappeler les commu,rues visées au res,pect de la lo~. 1
yf. C. Ftwn ~, à Isérable s·, 20.P. :B'oHon:ier,à Evolène, 15.M. Gabburd fils, à Bagne1;, 50.G. Hé,ritier, à Saviès ,e, 20 ...... A.. Michaud, à Champéry, 20. ....: .T. Moulin, à V ollèges, 20 ...... A. Perraudin, à St-Mauo:., 15...... Pieffre Rey, à Lens, 20. A lfred Hoh, à Leytron, 10.Grég. R()lssier, à Mase, 20.Cyp. Vuardoux, à Grime!l.ltz 20. -
XX.Vmeann~e
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Dans le Jura catholique.
Le 30 nov. dernierr s'est ,tenue à Glove ]je1r, dans le .Jura, urr,e assembl&e des re']J:résentaruts, du cle,rgé al; des catholiques ·de cette pa,rrtie frança,is,e du carnfon de Berne. Il y .a été traci.té de la création d'u:ne Société -0-et d'enseic.act:holique d'éducation gnement, proj,e ,t qui vjent de receGlossaire des patois. voir sa sandion défiTuitive à DeléLa rédaction du Glr0isisrairedes. pa- mont. Le ,s statuts de la nouvelle sotois de la Sui 1sse romande informe le cjété ont 6té a,pprouvés par S. G. Départemein,t de l 'fustruction publi - Mgr l 'évêque de Bâle, qui a désigné que qu '·elle vient de répartir fr. 320, 1\1. Daucourt, Coœ,eiller na.tionaJ, à titre de gratificatioo, e;ntre s1es 16 conùne président die l'as 1sociation-, ce çorres pon:daallts du Valaiiis. Ces cor- choix étmrnt réservé au chef dru dioresponda1D.ts sont pour la plupart cèse. M. le curé l!'olle,tête, doyen deis ( 14) des 1n..stituteums . N oUJs voyon!S Fnmchets -)fontag11es, a été ap1,ielé àl auissi figurer dans la hste Mme E. la prés idei11ce,M. L. Viaitte, à De,léCvertt001,à Trient, e:t )f. Gabbud, fils, montt, à Ja charge de ca.issie.r et à à Ba.gm_es.Oe dernier paraît même celle die secrétaire 1L ,Tos. Jobin, aavoir été le correspondant le pllIB a,s- voc,at à Saignelégier. sidu du gloss.alire, puisqu'il reçoit la La commission s 'est aUJsisii tôt 1rni{';o gratifiication la plus forte (50 fr.). à l 'œurvr1e et a e,xaminé llillie que.$A l 'a,utre bout de l 'échelJe nous. vo- tion importante, tourte d 'actuaJ,i,té, yons 1IDe allocation de 5 fr. Tous les pour les écoles de cette région d'tl autres correspondants ont reçu de oa.DJton. Il faut - comme dit très 10 à 25 fr. biren l,e Pay s, de POTrentruy , en saV,ojei Ja liste des oolla:borate'l11rset luant la fondation die cette utile so-, le montant des gra,tifica.tioœ <Ucco,r- ciété - p laice.r l 'idée chré,tie1me , une dées: ü1st111ction solide et saine à la ba,s,e, M.• T. Berthod, à VemN111ltÎège,:Z5.du travail sociail, a1utrement la gén:>F. BoV'ier, à 8t-l\faucrice, 5.rait.ion noln·elle cou r t a,rnx.abîmes, L. Ooquoz, à Salvan , '.W.et que de choses précieus ·es, que de A. Coutaz, à 1fassonge.x, :20.- bi,ens sac rés e:lle Y entraînel' a avec j }\{me E. Creitton, à Trient, :ZO.elle. 1
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L'ECOLE
PRIMAIRE
ORGANEDE LA
SOCIETEV.ALA.ISA.B'nlD'EDUCATION * L,enseignement
d 'usage; et la c,o,JIDaissance des règles g1rammaticalres av,ec l'habitude die l:es appliquer: voilà pour l 'orthod'accord. Sans doute, l 'engra;phe D·ictée. - Orthographe . fanit n 'anive pas à ce résuJtat saoo La dictée, dans no,s écoles, est un augmeruter son acquis, sans aJigUJiser des moye'Ilts les plus usités p01U ,r l'enson e,spnit. Mais oe travail a pu 1s'acseign em ent de la langue mater ,~e!l~, complir en dehorn , même aux déet uue de.s épreuves les ploo dec.Ls1- peins de l 'étudie propre de la: lanig,re v,es damJSles examens officiels. Nous maternelle. Que d'é lèves indémonta <li.slting-uons dams cette étude : dicté e b]e·s sur la dictée, mais incapable,s et o'l'tho_qra.ph e. de développer sill!ffis,amment urne question ora:le, de composer .un réI . Dictée. DaJJJSüertte pa ,rtie , noUJs msi ,s tons oirt, de rédiger une JettTe ! Hs vo;ie1ll't sur la part norma ,l!e diela dictée dans et reproduisent des mots écrit s ; mais des idées l 'enseignem e111tµr.imairi e, sur les a- dé couvrir l 'intelligenœ qu'ils ,exprimenit, les r,0mbi,nraison~ bus qu 'on ,en peUJt faii.r,e, ,sur la va -· Jenr de cet exerci0e comme crité- et les dévelo,ppeme:nts qu'ils compor rium du savoir d 'un élèv e ou d'llill t ent, r ,ien ! Toutes choses que l'orthogra,phe ne donne pas, il faut d'au. nspi.i-ant au brev ,et die capacité . h e1s exercices pour 1es aicquérir: N'oublions pa s que la dictée, dians ana ,lyse, convernatio!ll entre le maîson objet propre, n'est qu'un simp1e tr ,e et ] 'élève, la lecture ,exp liguPe, e~erniée d 'orthographe, quii applila composition écrite et ora1e. que les règle s con1ce:rnan,t l' écritu re Da,n,s ces limites, mais dans ces lides mots . La connaissarwe de la lan - mites ,seulement, la dfotée n'en "re,ste g·ure con1stiture que lque chose c1e plus prus rnoinJs un exe1r,cioe d '1l!I1eimporcomplexe et de p lus é1e:vé. On pernt ta111 ce in1contestable : il fau,t eom::;a:voir comment on écrit tel mot , et p11oodre les mots, leB savoir comlrieu ignorer le sens ,eJt l'art de l'em - n er et ·écrire 0orrectemoot. M.ai.s l{i ploy er pou1· ex p r imer ses peoo ées, cours de langue ne consiis,te pa1S en Sf:'S sentiments . 1füe sui:iitedie textes à covier ou à d icCe J.a étant, que le r ég ent nies 'ima- ter , et de leçons de grammaire à apg-i,ne pas qur'un,e dictée '.Ï,rrép r och a- pre.:ndre . S a[[l/spader de la composible sotit le derruie:r des mots de ,ses tion, qui a sa place à pwrt, chaque efforts pour ce quù.cornce,rne l 'emiei -, leçon de grammari.ue, aiv,an,t d'être glllemenit de la lrungue. Gertte, di~ctée complétée par UJ1redictée , doit êtr.e sail!s faute ,suppose , chez l '.oofant la imm édiatem ent traduite par d~ con naiss,an c:e ext érieuiœ die beaœoup exDr cices d 'application ou d 'in ven de mot s: vo,ilà po;u,r l 'ol'thorgraiph e tion, orn,ux ou écrit s.
de la grammaire
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On abuse eooore de la dictée à un tant de fautes. Combien nous oous aUJh'e point die vue. Il y a l 'ortho ... unissons de grand cœur au vœu émis gra ,phe d€s raffinés. C'est l 'onfüo- à ce sujet au congrès des inspecteur::. grnphe de toi\llt Je monde qu'il fauit primaire,s et d:es directeurs· d'école enseigner ù l 'éoole pni.mair.e. Quel 1wnna ,1e réu.rnis à Paris en 1904. dommage de reteruir de longUJes heu- "Que la.not ,e de la dictée vienne .s'a;iolllt,er à celle de la rédaction, et que res un futu1· ouvrier ou un pauvre Je candidat ne soit éliminé que si lu enfant de la campagne sur la quesde s deux urotes es,t infr tion s'il do:iit écrire fond ou fonds, à m0Yerz1:111e compte ou acompte, au-dessus ou rieri.u1e à .5, le maximum étant 10. Y oir él irninés des ca.ndida,ts pour deis q11, dessus, .i'épelle ou j'épèle, de la des eneUJrs souv,erut confiture de grnseille ( ou de grn-- étcu,rderies, ou des pièges t endus paœdonnab leis seilles) des avo,c.ats -en sabots et en mots. ca1Squette (ou en easque,ttes), etc. pa,r synonymie, ou a.lliaooe œe. AlPornrquoi to,ritu:rer la cervelle de l 'é- ou rédup lication de consoThTiles (A s11ivre.) lève avec des phrases baroques com- 1011.sdonc! s I ils ac me cieHe-ci: « Les in1sie!IlBé son t laii.ss,émettre en désmdr1e, ilis s,e J,n leçon de choliJes son,t küssé enve lopp er ,et fait taille r en pièces ·sur les champs de batail La J,eçon de choses a pom· but 1 ' les mêmes qu'ils avaâ:enit crUis favod'apprendre d'abord aux jeurues eH1·ise.r 1'e1Ursmai1œuv11e,s. Lerur.s, strafanA:s,le fra,nçais oo déveJo.prpa:nt Jenr tagèmes, ]es rus,es die guene qu'ils vocaibulaire 1·estr ,eint; 2° de leur faiavaiien,t cn1:es devoir 1€ur réussir ont tour né ,contre eux-mêmes ou ont 1 re !Connaître, p,ar J.'-observa,ti,on di re-Ctti de.;; choses, les obj,etJs usue ls eu un~ tout autre iSisue que cel1e qu' (ju,i le,s ,eilltourent. Sou domaine est üs ava~Emtperué; enfin les villes qui physiques et ils a,vaient jugées pouvoir leur ser- ce lui de,s connai1ssa11.1Ces " ir de refuge en ca,s· de 1,eitraite, se nature lles dont le pro,gramme , varie su1J1t •empressées de fermer leur,s avec Je mi.lieu même. A la cnmpaportes aux fuya.rds, dès qu'elles se g1ne, il -comprend l 'étude des pl.mi-tes, des amimaux, etc., à la ville œ lle sont ape ,rçue,s que la fortU!llJe s'était décln ,rée die notre côté. " (Nous ne <Î:es rnaehines, de 1s modes d 'éclwirage, etc. l i .s'inspire auss,i de la ma rprétendons pas jl]lstifier l 'orthograche de.s sa-Lsons, de:,; b'avaux mo Dhe de ] '.auteur.) Le temps •employé à résoudre ces Ü1<déchiffra1ble 1s 1,orgo- rnen1t ( cha urffage en hi V·er, vendan1g,e g'riphes pourrait être employé à des e,n automne , trava ux prOl)1'10Sà cha études plüs utiles et plus élevées qu · LJllie sais -on). ou n'aborde pas ou qu'on €ffleu r e à L 'e:ssenti-e] C''es,t de ne pas perdre peine pour la raison qUJe les heures de vue le but de ce,s exe •1·cieeis.Il s 'amanquent. git: D'après ce qu'on viferut de dire, la 1'' cl'appnmdre aux ,ea:ifants à dictée ne peut être coDJSci.déréecom- s'expr imer clai.r.ement, oo bon franme une preuve indiscutable du sa - çai:s, av,ec des phras,e,s eirntières :-c I est voir de la 1allgne malteTnelle. Cepenun Jn·écieux e·xe.rcice de langage, 111.JP daait, toUJteand.ida,t soit à 1'émanci - ·exedte,nte prépan 1 ation à l 'ern:H:'ii.o·nsôy__;ai tioilJ, soit à l'admission ù l'école rneut de la -composrition, voine 1~1nc normale, ~mit au hre'Veit de ,caipaicité, à oelui de la géographie et de l 'nsP trouv e élimmé, paroe qu'il a fait gr ,iculture;
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au
:2° dJe cultiv,er par l' exercice des :-:emsl 'iute~ligence de l'.einfant, forrner l ' es,pnt d'observation, an pr,entlre ù r éfl échi 1·, à raiso1hl}ler, à peni,:el'. Ponr rendre les leçons plus pratiqu1e.s, plu,.,; fructue:us-es, il ,serait h d(•simr quie tout es le,s écoles s,oienJt mUlllieS 1° d'un musée .scolaci.r1eréunissant hs objets prqpr€s à être étudiés da'Il.S Le1s leçons de choses : prio~ duits ag-ricoJ,es et i.nd'UIStrie]s de la région., obj -eits u:sue1s, etc.; 2° d 'u1nre co!J,ection de graiv 1we.s supp léant au:x ceux -ci objet,s ·eux-mêmes quand fo:nitdéfaut. N OISécoles sont dépourvueis •ea1 général de l'un et d,e l 'a'l]tr ,e. ~[a,irsm1 maitre dévou~ qui 11e compte pars l-e1Ss,acrifices . qu'il fari.t poul' 1-eis élèves trouvera toujours mo,yen rle ,s,e procurer urne petite corllectioltl dt~ f lerur,s, de ruinê r aux, d 'ins;eicte,s, ete., qui su pp léera jusqu'à un cer taiJt poi~1,ta,u musée scola:ir ,e propre111:entdit. .Dan:s Je cas corutraire, il ne pourr:.L mi eux faire qUJe de choi,sir , su r tont drans les commencements, po1Ur tmj,et de la 1,eçorn les -objets qui. forut partie de l 'en tourng. e de l.'enfant. De ce nomb re •soiillt: l" L 'édifice scoilaÜ€; les ohje,ts de l'école. :2°Le corps humain . 0 :) La maii'Son paiternre,llie. 0 ~ - Le.s alentours de la maii.son pateroolle: ja,rdi1J1,étab le, bas1S! 8'cour, etc . G"Le v~llage: l'églis,e, Je,s divers a.teJ.,i.,ers, etc. 0 Ïl La campag ,ne : les pra ,i ries, 1es champs, les bois, e.tc. Si M . le Rédacteur v,eut biein me le. permettre, je me prnrpo.s,e de p u bl1e,1·dans l 'Ecole pri1nair e (parti,e pratique,) un petit plan de J,eçons, de rhoseis ~ur c es divers ,s:uj,ets, qui vous fera mi-eux comprendre ma mml.ière de voir.
* On doit le plus grand respect à l'(lnfant
Cette poosée a toujou,rs été, par lo.s anrioos comr ne par le s moderne1s, m ise aiJ 11ombre des plus haruts pirünci1Jl:'S (,Véùnrcation. ..L'...usi::; i, nous tom; et rJmit:ieulièrem(illt les éducateurs, maîtres et pa11e1n.ts,, d!e,v;ons-nomsnous en p&nétr,eir ,et règ-lerr sur elle , n.oti,e co11di ui te à l 'égaird de,s ,enfants. L 'édu1eaition a po ur but de fa ire aicqu;érir à J 'e,nfant des qualité s mo~ rale,s ou de façonfilier ceUes qu'il possède. Ell e lui apprend à fai11e le bi611 et à éviter le m al. Si e1le trnvaille sains relâche à a.rra,cher de ,son ,selÏu Ïr s g-einnes du vie e, t'lle àévclo ,pi]_ Jlr. et féco,nde ,en même , t emps , pa ,r tous les moye.n,s do:ll!t eJ1e diiSposie, 1es s,em ooces de vertu innées da'll's s0ru cœur . Pour cela l 'éduJCateur ,stim u~e che-z l 'enfa rnt le srootim ent de sa dig-n.ité et lui enseigne à sre r-espectcr ln ~-rnême. üar celui. qui se 1,esp,eretc soi-même ne comme ,t ri,en qu:i pn iss-c blesser l 'h onne,ur ou la vertu: , ' 1,air <:onsequent, s-e respecter -so,j-même .;. . re specter les autr ,e.s. :.\Lî;s' c ' es·~ au~s,1 pour inspirer ce noble sentjment à l'enfant, n 'est- il pas n écessaii.r e dJe jo ·indre l ',ex,emp1,e au pl'foepte ~ L 'enfant est e,ssen-tieiJ.lemeirutirnfütaitem·; ,ima~·e fidèle de son pèr e on d,e son maîfa 1e, i,l aiiinie à fair,e à son t o llil . ce qu 'i~ leur a vu f aâ.,r -e. C 'es,t pourquo,,, .s1 nous vor11lornso-raver da1J1S 1',~s,prit de l'enfant le r;pe ct de Ju,irneme, commençons par le re;sip.~eter. 9 'est à 0e.tte co m:lition que notr e emse1g,nemerut et nos conse ils ne resteront pa,s stéri les . PouQ' ,atteindre ce doubl e but nous ferons appel à la ,raiso 11Jde l '-~1nifa:11t et à son cœur. No u s n 'emplo,ie lrons à. s-o~ ég-ard ni les Yiolence:s, nii le,s flart:tenes; '.tvec les unes nous r ·endr1i.o,r1,;4 sou âme serv.ile, ave,c !es autres nours ~ h . 1,empec ,enorns d·e voir ses déf' a.ut~
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Or, nous voyons que la liberté a ~es limites dans le_pays ~nême 1,e plus l~br:e que l 'o~ pmsse rever. Et , cee lnrnt es sont determinée1s par 1es lois le dev,oir et la con.scielllc.e. ' , D '.autre p~rt " 1'a liberté consiistea fawe 1e bien et rüm que le bien sans entraves; si nous fai,sonJs m!Ùi n_ous obéissons à nos penchainrtis vi. cieux, alors notre liberté es,t deve. nue _l'es:clave de nos paissions ,et de .nos 1IIB1hn0tspervers. » On. s 'é01,ie vo1ontier ,s : « Nous , sort me,s hb relS! » Eh! noll]SIne le soimmee r~a1s autfnt qUJe cela. Sommes-nous hbr~e!S~ alle,r ~en daisse quaoo · ~l nous pl_ai~7 a 1 h., 2 h. ou 3 h. de l'après. 1:11dtt,par e,xemple 1 - Sommes~noll6 hb~ eis de ~,e f~ire l'école q~e 4 ou 5 mo1s de l anlllee au lieu de 6 ou 7' S0~es-n0U1s libr ,~ d'enseigne'!: à nos elev,es et le dessm l et le,s langues et lie,s,~ciences et les airts? Sommes'. nous hbr~>s de leur ,enseiigneT n 'imP?I't~ quo ,1? Sommes-nous li.b1•es d 'a. g;r a _ni?tJ·,eguise et da!IlS 1a, ma,ison Quelques réflexions snr d_allftrm -et dans l,e champ du voila libe1•té .sm! SommeiS-nous libres , de croire qu_e ce tableau eis,tblanic qoond il est Nés dal:s un pa~,s de libe rté nous no1d Somn10s~no111slib r,es d'envoy,e:r sommes fier,s <'.lecette prérogative et 0;1;<le ;lie pais envoyer nos ,enfanits à Il!O~ts ne voud'.nons pas qu 'ou arnoiinl ecol e • S.ommes-nous ilibre,s de padn1s,se ·Ce droit. yer ou de ne pas payer nos dettes! . O~·, l,oi~ ·,s de la dis•c~ssriiœ1du pro- Non ! oerfos , me direz-vous. On n'est Jet ae l~H sur. no~1~e cmiss,e de 1,etra,i- pas contre la véi)ité et contre l e bon te, plus1eur,s ·IDshturteurs se ,sont éle - sens. vé_s contre l'arti cle re:nJdam1tobliO'aNous av~ns des lois pour tou~ to1~·e l 'adhésiiou à la ca,iss,e de ~-,e- P?Uir re?t rem1dre la libel'té: Loii:s citnrnte. Et cela,. a:u ILO?J- de la, liberté! v;les, l~1s n~turelle.s et ]ois d~viœs. Je pa~1taigea1s en s,ilence la maniè1' ot~'e l~be1'te se trouye réglée polll' l\e de v:çnr ~e ces coll ègues. Toutefois nob e b1,en, pour cel111de lia famille mes refl,ex10ns à ce sujet dépassèet de la société. Eh bien sommesreyit le cer cl e assez restreinit dre;l'en11?U1 S p]us !i, pl~indrn po~r autantf ce1rnte de la salle du Grand Cons,eil. S1 nous a_v1on1S mtrodu~t da'!11snptre Entenidorns-nous . .. 1 ,sur la caii!SSede retraite f}ltll~'e 1<? " La liberrté est l 'ex ,ernrce libr,e d e 1. ob hg·ati,~n d'en fairie partie au s3: volonté, daills les !,imites déterrnih eu _è1elaisser à chacun sa p1e.i~e lin_eespa ,r les lois, le dev ,01ir et ln cons - hert~ d 'aetiou, le mal n'eût pas été mence . » aussi gr ,am.d qu,e cela, d'autant pltli et de s'en co,rriger. S'agit-il de lui apprendre la pohtess,e et le1s bo'lll!les mam,ières, parlons,-lrui toujours poliment et n'ayons ,e[l ,s,a p:rés,oo_ceq Ll ' uine tenu re irréprochable. Gardons~ nous, av·ec 1e plUis grrund soin de blesse-r. ses y,eux et 1~es ore;il!1es'pa ,r no_s actions et nos éhsoours. QUJede fois n'avons-nous pas eu à rieig-retter d 'a.vo,ir ] a1i1s1Sé nos en;famits an compa,gnie de dome1stiqU1e\Sou d'a:voü: voyagé e[l chemin de :f.er ou, dians 1ers v01tures l?ubl~que1Sa,veic des pe,rsonnes mal e1evees. E'll· e.ffot, le ju gement die ] 'enfant n 'est ni assez dév,elop~é, ni aissez mûr 1~o;ur diJStinguer le b1ein du mal; aJL1:ss1 se modèl,e'-t-il s~r s,on ,e,ntourage. Si, dans toutes les cmcon,strune:es de la vie, on ,est tenu au r,esipeot de ,soi-même , c \i,st surt?u,t deyaill,t les ernfants qu'il nie faut nen fa1œ de répréhelllSible : c'est ,eni ce'La que consiste 1,e gra111d r,eS'pect que l'on doit à l'enfant.
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mentanée, ca,r ,sa dissipation: même lui e11lèv·era promptement les moyens de la p:raitiquelr lon,gtemps . • En quoi consiste donc l'économie ? L :homm e éco'l)iome, saills s,e priver du né0es•saire, comme 1'a.vaire, évite l es dépenses inuti les et met de côh'· deis somurns plus oru mo,ins importanteis . Il pa,rvioot a~nis:ià l'aisance ou, du moms , il ama ,sse Ulll,e réserv~ qu i pourra lui êtiie plus fard d'un g-ranid siecour·s. Il sait q111'il fam compter avec les ma1adies et les chô rnag·eis; e,t pu~s, comment pourra~t-il j amais 01pérer des placememits avruntag .eux et fa1Jve de:s aicquisfüo111s uti l1es, s'il n'a pa:s S'U 1se p~iv ,e'r du su~ perflu "/ U 'eist à cet homme économe et prévoya1ut que l'on peut prêcher la charité. Da,rns la mesu:r>e de ses moyens, il viendra en aide af\l!XmaJheu re ux et l)arti:cipeira aux boilliJJeB * Epargne et charité œUl\r~·e:s·Loin ~e r_egr,ert;te,rles petits sacnfwe,s qu 'il s 'unpos,era da!llS ce Nous vanto ,ns ,sans 0esse aux e& but, il s ',e·stimera heur,eu x d'avoü, . , .' fants!es ava:ntageis die l 'épargme, eit, ~vec S!eSE:0onom1 ·e8, p1iocure du pa:m en meme temps, nous leur recom - a ,ceux cim en manqœelllt ou oo:rutribué mandons la charité. MaiÏis, dira-t-on à l 'extoos~on de queilque œuvre phipeut-être, i] y a là uœ contradri0t io1rn: lam~hropi qne . A im1si , la charité est évous v01nlez que rooenfaiI]jts soi,ent tro1teme!llt liée à l 'économi,e donit l'Conmnes et vous lt,Ull' demandez elle relève en quelque sorte.' Com d'être généreux; ces deux préoept es ~'l~ill ,t, e:n effet, peut -on, s,a[1S argenn semblent s 'e:x:clure l'un l 'aiutre. li fan 1e preu,v;e de générosité 1 Ce n ',es1t o'en e8t rien cepentda([lt; biem loin <le donc pas , ,s~ coa1fr1eélire qu,e d',eir:11Sieisupprimer la charité, 1'éccmom.iie a.u g-ner a la fo11saux ,enfants le culte de l'Ontra ,ir e, dév.eùioprpeet propa ,ge 'c.et- ç?esdeux veœtus. teve,i'tu. Seulement, on a tort de, con fondre souvent l 'écooomi.e a.vice l'a,1trice e•t la géiJJ.érns,ité avec l a proLes bancs d'école digalité. E11effet, l'avarice et ]a. généro~ .iUn c o,rresponrlant ·du BuUetù· té ne peuvent s'accorder. Pcut-oil'll da_qo_qique( N° du 1er j anvie y d~nm~ d,e,r à u~ a,vai~e, qui ,se ~rive !~1 -n:i:~meCTJU lleoeis.smre, de venll' eill taP1?el]e le s deux p.rinoipr · aidea s1es semblables et , de fa:ir e a ,sruvre dans la oonstr neHe des bal1JCS d ,.< preuv ·e. de gérruér,osité î Qua!llt au pirodigue, qui déµeri1:s1e lai ssons la paro]r 1° Les pr ,. f~llemenitson bi en, il ,es1~souvent géùanc doi ve. nereu..'I: sans doute; mans sa charité la taille cles lleB€ra:jamllji;; que pas'Sagère et mo-
qUê chacun
désirait voir se réali s.ei.' des vœux, f~.its depuri.s longtemps poltr la creat10n d'une re1Ssource qui nonsa,ssure.rait le miùn de nos vieTuX jours! Nom; voyons do!lic que la liberté n',cStpas t,e11e qu'on se plaît parfois à nous la montrer. Elle a ses digues puissallte,S. Et que forioiJJ.13-noUJS s,anirs elles1 Que ferait daiil~ bien des cas notrevolonrté si ene n'avait pas UiilJe ~rde d_'ltoi:11le'lu pour la protéger et la guider 1 La liberté a e.u darms tous les tehi ,ps, elle a et elle doit avoir des limites pou:r le bioo-être des peuples et les pr ,ogrès de la civilisation; ce,s limites siont les lo,is la rérité, le devoir e,t la coœci,etnJce! ' Francœu ,r.
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2° La, distancP-P-ntre le piipitre et Certain es dirnffillsions, tel,les que le -siège doit être an moins nitlle ou la longueurr du banc, la larg ,eur dn même négative. . . . la taUe et des tablettŒ intéressent En a.prphcation du pi:iernier prmci- avant tout la pédago1gie. La règle ù pe, Ja Direct ion de ] 'Instruction pu~ observer ici exig ,e que l 'enfant atit blique ( de Fribourg) a publié un ta- un es.paice suf fisaint, en éga,rd ù la bleiau des mesuires proportionneUes na.tUtre de seis oecupations scoJa.ir es. poua· les six: types de bancs destinés En a.jouta.nt la différence à la haHaux écoles primalire,s. Ces mesures tell!r du siège, nous ohterncms la pe. ont été di,soutées et cailculées avec un tit e hauteur . Si, après cela , nous a. soin minutieux . La Direction a for- joutons encorn à la peitite ha,UJteur mellement .interdit de les modifier. le 1/6 de la largeur de l a tab le, noua Surveillons donc attellltiv,emenit 1'e- aurons t rouvé le chiffre de la gra'tJ. xécution du travail ,et ne pe1rmeittons de ha,ute,ur. Ainsi, par exemple: aucun écart aux caiprices des men,uiHaute111r du siège 370 mm . siens qui en seront chrurgés. Il est Différence . . . . 225 mm. certaines mesures, telles que la haUJ_petite hauteur . . 595 mm. teur din siège, la différence entTe 18 siège et la table, la hauteur du puLe 1/6 de la la,rgem de la t,able soit pitre, qui Ille peuv,ent être changées, a:o -= 55 miu. même lég·èremenit, sans qu'il en reLa grande harntem· sera don c de sulte des iooonvérnients plus ou 595 + 55 = 650 mm. morins fâcheux. En admettanrt entre les deux han . La hauteur du ,siège- doit pen n e!l- tenus du pupitre, une diff faeriiCe étre à l'élève de reposer les pietls sur gaile au 1/6 environ de la !argeru1~·ùe le plancher, Je genou formalllt à peu 1a table, on obtient une mclma1son près U1I1 angle droiit. De toutes, les me - très convenable, qui: 1satjsfaiit les e.x1. sures, la plus importllio.1te est sans geuce ,s de l 'hygiène et de la pBdago. contredit la différence, c'est-à-dirn gie. Les travaux graphique,s peul 'espél!ce ·ellltre la partie supérieure \renrt dès lO'l"SS'exécu t er SOUS Ulli 3111· du siège et le bord de la table. Ima- gle vi,suel convenable et, comme la ginez une Jig-ne ve.rticaLe abm.::; - pente n'est pais très 31Ccentuée, les sée du bord antérieur de la ta- livres et les cahier ,s ne glissent pa,, ble jusque sur le plaa.1cher. Cette de la table. On pernt ainsi suippr:im~r verticale exprime la petite ha:Ur la J~,ste de la table formant r·ebord. teur. En Detranchai111tde ccUe Jû.- liste · toujouus gêna[l,te sous l 'avant.. gne la Iiauteur du siège, il nous res- brn s <le l'élève qui écr it . te rune mesure appelée la différ-elllce, Le tablea u des mesuTes du ùwu: mesure d'une importance ca.pita1le d 'école friboiirgeois conœnie lœ dam, la construction du banc. En ef- hm.tes des écoles p1·û.maire.s. Ce. tii fet, si la différence entre le siège et bl,eaiu peut être avantageusement la. table es,t trnµ forte , 1'élève a les coœulté ausSli par le persolllJlel diri· <'oudes trop élevés dans les e,:s;:ercices gea:nit des écoles secorrndaires, nor'.q,' ~0 ~ µ;raphiques; si elle est trop fa ible, males et autries, quis-ont souci eux ùe c§5~ , ,il doit se pencher fortement sur la pourvoir 1'eurs élcabliss·emeillit.5d'i11s°'yrq;~ §":& table. Dans l'un ·et l'autre cais, l 'u- tn11ction d'un mobilier convenable. . ro~ ,(,,~_Jo ~age du banc cau,s,e aux enfants de Da111sla règle, ces ins,tituts reça.!fi§t §1 c.:, ~ gêne, de la fatigue et très s,ouvcnt vent des élèves de 1:2 à 20 ans, dont .._QJ~4{m{medes déformatico:ruscorpo,relleis. ·-,, ~ les ta i,Hes corr esponde1111t aux bancs N' ~ ~ q;•
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:NosTV, V, VI et °V'II.I l est fa .oile de r,alculer les mesm·,es pr~<porho_nnelJe::;du baoo N° VII, qm nre fügur"' pais d~nrs !e tableau des,tiné all!x é00 ,les pnmrui.res. Rema1rqno!01Se11 outre, que dains les établ.iésements se,con<laires et supérieurs·, les étUJdiants sont pono-vllli d'un nmtériel plus considéra:ble. Il est donc av1an,tageux d'agrand ir cer tain es d.imeDJs,ions,telleiS que la. loruo·ueur du pupitre, la largeur die la ta,ble et de la tab lette supérieu:ni. On pour rait a:usSli aa:nélio~·er certaines pièoes du haine. Un casver remplaceniit la table itte inférieure. La. ta;bk seraiiit r,eilJdue mobile. La chaise se raiJt adoptée au heu du sièg e :füxe. .B}noutre, dain,sle.s étab l:î,ssemoots seconidaire.,s,mieu.,'Cque da:olS1es écoles primaires rura le~,. -les ress9u.rce::. permettent de d101s1r des mater1aux tle construct i,orr1d'un prix plus élevé. Les montaiI1Jts du pu-pitl'e, par exemple, a;u lieu d 'êt:rie e1Dbois s1eiaÎ'eJJlt en fonte, comme dans le::; bancs zuricois. En termina[l)t, IIlOUtS nOJUspermettoms de 1ie,commrunder aux a:utorités scolaires de sUJrveill:er de très près la constr ucbion de,s ban'Cs. Les maî.t.rns les ins,pecteur,s, les chefs d'insütuts ne se la:iis.seront imposer des modifications de mesures süus prétexte d'économie ou d 'amé lci.orations fo1t dornteuses. Les mesures esseTotielle,s - hau teur du siège, différelllice, hauteur du prnpitre, inclinaison de La table - se tiennent l,es mJJe~ les autres. Si vous en modifiez 1me seule incorisiidérément, vous faussez toutes les auitre.s. J. D.
C 'e.sit l 'éc,o}e qui retOJd les enfants myopeis, plus ou moins ~olllrds, ,al!lèmiques, etc. Il ne .seraut pas ctonrninJ ir, d 'c.nte11dr ,e un S'a:vant quelconqUJe pr étendr,e que .c 'est la faute de 1'école si tant de JeuTI1esgen1S &rnnt impropres au serv~œ milita.ire, par ce qu'ils 0111tles p1,eds plats ou des comme.rncemrents de goîtr,e,s. Enr effeit les ,enfanits 1l!e doi venit-i1s paie, mettre des ,soulieirs et .souvernt d _·, .socques pour al1er à l' école 1 Çela pouirra1it bien être !la causre àles p1edts plats! Et à 1;éco1e, me sont~:Î: ]s pas souvent obLiges de ;ne pais drne tout Le ~erme d~s oe qu'ils vo1Udr~1ien_t1 "'oî,tre& po1urrait brnn v,emr de la ! Ôr , nrotre setn1Jirnenitest que chei.t. n0t11s,l 'éc,o,len'est pa:s, la caUJse d~,s défa uts physiqœs des enfa~s, mais qu'au contra ire, l 'état physique des enfants entrav ,e bien souv,eŒ1tl 'i:n~ fluenc,e de l 'école. V:o,ici,elJ.lrésumé, ce qUJe1pcou::; µe'llso~s aiu su:jeit de oe que l'ec~ le l~·erut fa.rire pour f arvoris:er le bien-etre physiqUJe d:es enfants. . S0uve111 t, à lai campagne , on cramt enic,ore de laisser entrer l'arir fraiÎs et pur daDJSLes appa ,rtements. Que la chambre d'école soiit toujouris biein aér ée. Souv,e/Ilt les enfants nie sont lJa1ssuffisamment habililés. Que J '~cole s,oit oo:nrv ,eoob lemanit charuffee dès 1e matin. Bien des enfants solllt d~spoisés à la ma;lpropreté. Que l 1écoJ.esoit un modèle dre propreité p OUll' que l,e:s erufants sioi.erntfor_cés de devemr pro:pr,ei.s.Le dos de· l '.enifanit e1St enc01 e faihle. Que le ba1I1c,soit construit de ma,uièr12à. ce qrne l 'e.nfrunt y trouve un appui. Que dans les leç001s d 'liisti01ir~natur-elle, le côté pra.tiqUia ••• ne soit pars négligé. ,_,~ _quo_ii_ se1't-il dé * L'école et le bien-être physique f aiir1 e a~ Jnr:endre la .s!ltu1ation , la na.des élèves tu.re., la .~ra.ndieUJr , Les f onctio111S, ek., Presque pa.rtout on aiccu&el 'école du cier,~e,auet des nerfs .î Il faut p1ud'être Ja caUJsiede l'était maladif d'u- tôt cornvarin 1cre 1iesenfants, pair ex·emne graŒ1departie de notre jeThllt€BSe. pl,e, que le oerveau ,et leis nerfs ont 1
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24 bes oin de ménagements; qu 'i] ne faut pas les smexc itier pa:r des bo ie.,sonis afoooliquies, pa1roe qu'après l 'exci tatiion vie nt la fatigue ,et l '6pruisemoo.t . A quoi bo[]_de sa-v,oir qu e la pea u se com p ose de tant de coruches différenJtJes ! Qu'on fas'Sle p lui:f1 é com prendre aux elllifants la n ooe\Ssü.t de la propre té, sans laq uelle le!s fonciion,s de la peau sont troublées!. Quand on pa.de•ra des muscles, on n 'owbliel"a pas de montr ,er aux ·enf ant s qu e le lllo111 v,ement, c 'e\St-à-d,ire surtout Le travail co,rporel, est uJJ besoin absol u de l' h omme. Ces différentes questioœ, ruprès avofr été trariltées avec les élèves, pourront fou rnir des .sujets de compositiom,. La mémoire des enfa,nts coœeirve 1nrueu.x ce qu'i ls ont écrit qUJece· qu' ils ,ont se u lemenit lu ou em.tendu exp liquer. Il n'est pa:s besoin de rap"pe1er ici l 'importance de la gymnastiqUle: tout l,e monde est d'acco,rd là dessus. Damis les l eçoll!s de religion, l 'oocasiorn s'offrira ·auss i de combattre lID des pluis terribles fléau;x d'une trop g,rnnde parti.ce de l'humanité, le schnaps. L'alcoo l produit la misère physique et la misère morale; il fa ut donc aussi le combattre par l 'i,mlUJenœ de }a relrigion et de la mora,]e. Il fau t monitrer à l 'enfant qu·e ] 'intempérance est quelque chose d' immoral, un péché ·et qu 'etl.Je à sa su ite entraîne ordinairement toUJte une longue chaîne di'auitres péch és. Ma i1sune fois qu e l'enfan t a compris ce qui esit fa;vorable ·et ce quâ. est nuisibJ.e à SO'll bien -êti e physi que, tout n'est pas fai t . Il faut encore l 'éducaition du caractère, de la volonté, pour que l 'oofant V·euillie faire ce qu'il a recœmu être bien. L'instruction n'est pa:s la prineipale tâche de l'école, c'est l 'éducatiolil ·. Quant à pr,ocU\I,eraux enfants pauvres des vêtemenrts et urue nollilT!Ï.tu0
re oo,:n,venable, l 'école, comme teUe, ne peut rien faire. Cepe.nd 81Ilt,l ' ius ti tuteur et la commission d 'é.oole peUJVent aider à -orgamüser des comités dei ,secouirs. On cite UiI1 village où Jes enfants p auvr.es, dont l 'h ah ita Lion est .souvent a•ssez éloignée die la maison d 'écoJ,e, soint œçus délll1Slies famil les et y trouvent à dinie,r. DaJU::. une autre local ité, les perso!llJllies chargées · de la su.rveman'Ce de l 'ense!Ïgnernernt dies ouvriages du sexe, ont formé uil1e société qui pirocurt, aux enfa(frts pauvres des vêtements. V:oaà des exemples à su ivre! Dans ],es villes, où la misère est ordinairement en core plus te1rribLe qu'à la campagne, on fait éno,rmément, deipuü.s qUJelqlllesannées, pour enrvoyer les enfants pauvres ·et ma l adiifo à la montagne· pendant ],es va ·calll'ces d 'été. Il y a déjà bien des ann ées que l\f. Bion, à Zur ich, a con duit la première colon,ie de vacance,, dall/S les montagnes de l 'A ppe!Dzell, et déjà à présent plus de 50 villes ont o,rgarnisé de ce,s colo1t1ie,s.On a pa 1rtout constaté qu'un einfant sous~ traô.t pendant qUJelque,s sema ines a,ux in fl uences funesites du mil,ieu où il tra.îne sa rnisérabl,e ,e:xisteillce,a, biell.l souvent été fortifié physiquemeait et rnoralemeil1it, de sorte que sa vie a cornp ]ètbeme,nt chang·é . Si, -en Ernrope, on envoie les ,enfants à la moo tag ·uie, à New-York, on les en,voie sur la rne.r. Ch aque matin , eu été, un p;rrund vaipeu r quitte le port de cett e vi ll e. Tl est chaTgé d 'ooviroo 1500 enfonts poUJrvus dies vivres rnécessaire 's porur la journée. 11 se rend ,en pleine mer, et là, les enfamts peu vent respjfl,e r l'air frais et pur , pour ôtre rendu:s le soir à leu ris pa ,rents. Gependa:nt , arraicher 1es emfa:nJts pauvres p endant quelque,s sema:i.ne·s à leurs tr,i.stes demeurns ne suffit souveut µas et, d'ail leurs, où pl'eflldre 1e,s moyeins pour envoyer à la 1
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r::unpa.gne tous les e:Ma111t3 malad ifs des vill es ·~ ... Sans do~te·, 019tr9uve cncor,e de1s pe1r,sonnes d1.s,posees a a:c:i.r ch ez, ieHes des . eimfanits p3:u.cuei 11 vrB'Ssans qu eHe-s reQ01vein.t de paie lllent; J 'a!l1llée dern iè1:e,.un_e so~iété deCop.e,nhague a pl ace am.sl ·enviro!Il 7(l00 enfanrts gratis. Les circonstan ces ne s,orntpa.s souvent ,au.ss~ f avo~ rn.bles. C'est pourquoi, à Barmen, o.11 a organ~sé un moyen de seeou;rs moinis coûteuix: que les séjours de campagne . .Pendaint ],es vacances, ~[1 réu1I1it1eis ,ernfanrts pauvres le matin (laOJ,sune sa ll e de gymrlla.stiqrue,; on Jewr dii,stribu.e du laiit et du pari.n:; puis, a1près avoir joué pendant que l CJ Ue nemps, ils r.ertourne[lit à Ja maison. L 'après- midfi, ils rev1001I1erut : nouvelle distribution de laJiit et de pa,in, pruis promenade dans le bo~s. Le soir ,enfin, troisième distr ibution de l,ai:t et de pain; puis, iJ.s rerntr,oot ehez eux, Arinsi, par ceis colonies de rille, les rapports e[ltre l 'enfant et sa famille nie sont pa is, initenompus; J 'enfa]Jlt r,eçoit une nou rr iture sufrisaJ1te et les frais ne sont pais très cons.idérab leis ( environ 50 cen t. pair rnfant et par jour ) .
abstraite; ·:20Choisir l,es prnb lème~ d 'une fa com scrupu]eus.e et réfléch ie, de man,ière à gro uper ceux du même typl::l <ë'tà ne pos ,e·r un problème que 1o11sqUJe l 'e'l1fant sa,it résoudre chaicun1 de s prob lèmes simples qu'il con tient; 3° Ex.,ercer les élève :s à ana lys:er c·haique problème qu 'il s ont à réso u.dre, de façon à Je ramener à une série de ciu,e.stions •simples qu' ils savent tra,iter déjà; 4" En un mot, faire que les élève,s s•e rendent un compte exa10t de 0e qu 'i•J,s disent ou de ce qu' il s font, ot évite11 · qu ''Ïls apprmmeut ,pa,r cœrur _der::;défirnitions , des ra;i.sollllruemooits ou des dérnonstratiorns qu'ils n'on t pas très bien compris.
Q.nels sont les moyens d'cx e i·ce r et d 't,ntretenir l'attention et îa curiositè des enfo,nts
P our exciteu.· et eut r eitenir l 'aitteu.1r t ion et la curio sité des ernfaruts, voici les mo,ye'l'llsqu e l 'expérience a signalés eornm e les plus propres et 1,e~ p lus ,efficaces: Enseignelllent du calcul 1° 'l'â clrnr de gagnie.r l'affection et ln confiance de1s <SlèYespar de bons Dai111Sl' enseignement du calcul, enµrocédés. cor e p lus peut-être que daoo le,s auFaire cm1liaît.rc <le chaq u e obtres enseignerne11Jts, le maîtI•e dolÏ.it jet 2°d 'eI1Jse ig. nement J,e,s avarntages . qui s 'a ttaicher essentiellement à faire p21we.nt en résu,Jter . ]'éducation inte ll ectuelle de l ' enfaiilit: ~ ;·· 'l'e. m ir e11 Jllême temps leur esles c,ollll]aissaœers pratiques s 'acquerront quand même ,et cl 'une façoin pr-i.t et leuins ,sens en action, et l·eur plus ilÛre que .si elLes étaioot 1'unJi- ; endre l 'instruotion faci le et a.ttra v ante pair des obj-ets se.ns,i.bles. que préoccupation de l 'insitit uteur. 4° Adooss-el' pendaïnt \ 'explication P.owr ce] a : 1° Donllier 11lle notion, réelle et con,- queilques d,ernm1des tautôt à l'un tancrète des nombr·e.s et de ce qu'ils re- 1ôt. à l 'autr e, sa!Ils pré férenœ ni dis J)résente,nt pour eXiercer ,emmcite prv- tin ction . 5° Témo ign er de la sa:tisfa(ltiou et. gressivement l'esprit de l'enfant à de la bienvéHa.nice à oeux qui don se l,es représenter sou.s leur forme
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rale machinnle. - Î...Jesenfants ap. prenn ent .facilemeint pair cœu;r, mêmt: ce qu ',ils ne eompr ,e.nne111t pas bien: leur mémoire est pr ,ompte et fidèl(:.. Or, Olll a a,busé de oette facfrlité à ap. prendre. Du temps de Montaigne 1e,s pédagogues mal a.visés •se bor~ naieùl •t à co,nfiier à la &eu,l e mémoire deis pages en:tièreis d'ouvrage, san1:1 les explique r au préaJable aux eitlfairnts: iliS,'Sie déclara1ient satiisfa:iü; qua .nd 1'élève l'écitait textuellement da leçon . De nos journ encor,e, Oh pourrait trouver ce'rtaines écoles où le « 1Jar cœur » tient lieu de tout. Mais que vaut ceitte « science livresque ,, ? Est - elile rrui,somiéeT EcLaii.rn - t - elle l'esprit' li'orme - te.He le jugemerut 1 - Non. La, graru.,. de majorité de.s élèv,es , sinon tous, ne r,etienrneut que Ja lettre du t~xte ~·éci~é; ils n'.en pénètrent p& 1 espril.t. Une question sur le sens de te lle idée, sur la va•l,eur de te l fai t les dérouite: ils sorut incapables d 'e.xpliq111erce qu 'ils rfoii:Jernt d 'un air si a,ssuré. Leur jugement est iner. te et ne saumait en tiHi,r aucune Je. çou ufüe pour la vie pratique . Bie11 plus, ce fatras de mots que ,retiennem ••••• l~s élève s ~emb]e une gêœ pour Je Savoir pa1· cœor h br e exercice de-s facultés : Ja rnérnoiœ uuit à la raison. n'est pas savoh· 0 ams ce,s 0oodiitiollil 1\,lontaii0111e a . d e c1· ' r~1.son ,ire ~œ « sa.voir par n cœu, I. ~u, pensée . de M ontœigne. -· n ·est pas sa. v on. » .1.\l.onita 1~:oe n'avait µoint l'inte,ntiŒ.i de critiqu,e,r J 'us a.g,e de la mémo;ire : III ..Avantage s de la récitation lit" C'est un précieux outi l d.ilSait-iJ t.érale intelligente. - Il serait a,û· • ' sans Jeqruel le Jug,eillent serait inca-' srnrde, cependa!Ilt, de ba11J11rir 1,a réc 1p~.bl~ ~e faire so_n office . » Ce que tœtion l ittérale de n o.s éco.J.es. Sarn1 ~\lOllltfügDJe vorulait blâmer c 'étatt doute, il faut que les enfanrbs coml ' abus, voir,e même l'usage' exclusif pre111neJ1Jt: la mémoi,re des jdées · vaut des récitatfon:; littémles. La ques- mieux que ceJle des mots. M:a.isJ.a rétjon, telle 9u '.eil1ese pose, peut se cita~ion littérale,, emp loyée av,ec infornmler arns1 : « Suf.flt-il de faifo telli.gence et me:;ure, jnte.rvioo,t U!tiiapl?rern1rie des leçons par cœur aux lement après l'étude réfléchiie eit raienfants pour qu'ils poss,èdent réel- sœH1~e... l~lle est, même 1:ndispens<! · lement ce qu'on leur em,e~gne? » ble a fixer les resultats de l 'eœe111. Dangers de la récitation litté- g·ruement d 'une manière durable.
nent des prreuves évideJJ!tes de lern· attention. , 6'>Evite1:, auta11t que pOSS' ible, les \ log,es et les marques d'houD ,eur, quri. ±onrt sou,v,eTIJt pJ.us de mal que de bien et qui prodlllÏsent un maruvais effot taint cSUrceux qui les reçoiwirnt que .sur ceux qui en ,sont privés ,en ue que, pouvant exciter l'orgu~J des Ul]S et la jalousie des a.utries iLs cau~en1tdes d i,straictio,ns nu isibl~s à. l 'e.11,.,eigll'emeU1t. 7° Emp loyer au 00111üaireLes ma.1ques d 'a,ppwbation ,tacite, qiui, facilement comprlises de ceux à qui elles s 'adrng,sent, les e.n,gagent à prêter la plUJS gram1de attention pour les 1~ecu,eûllir, et ne peuvent aucunement aigrir ceux qui n'en sont pas l'objet. 8° J\fonti'l€r soi-même du plai,sir eit du zèle, en e[l,seignant. Uair plu~ 1'instituiterur est zélé,, plus Jes é l.èves l~ sont à )eur tour. Une e~licrutim.1 lache et mdo,loote dégoûte les élèves, ta!Ildiis qu'une leç o,n.vive et ple ine de feu égaie Jes enfa!lltts, excite leur zèJ.e, enflamme leu r curios,ité ·et tient 1-eur att·ention cootinuellement active.
27 élèves de trouver eux -mêmes les exemples accompagnrunt les règleb. J,~n Ar-ithm.étiqiie, les définitions vite et assez bi.eTIcc qu e le maître ]La biJ.e lui enseigne . Mai.\Sses idées Die et les règles irnportantes: on n'im1,onitpas encore assez fe·rme s ; e,lle,s pos .eira point d 'étude de théor,ietS ne forment point oorps dam1S · son: e~- ab stra:it)e's qU1eloo ·eil1fants n'ont anprit; le ,t emps J,es chaJs,serait bien vi- cm, ·irntPrêt à r ér1iter, pa,rc,e q u "i:l::; te. L'étude littérale d'un résum ,é a- l es e,omprennent difficilemernit. En Hi stoir e et en Géo_qraphie, des près chaque l,eçon vient au con,triaire résum és bref s fi xant les ca-ractère!) grarve,r l'essentiel dam.s la mémoire fidèle et te'IJJa1ce de l 'enfant, grà r e à d'un temps, d 'urn per1s()lll[liaigeou ee texte sobre, l 'enfant peut retroir- d \m pays , lés faits sacillants, ave c ·1e· r les idées importarntes , les faits Jeurs caus es ou leurs conséquence.o lll'incipaux qu'il doit "savoir,,. il ( écm·ter les sèch es norne111clatUJres, de me111.oo détails .) les poss ède réell ement . ' b:n Sciences, quelques résnmés fiPour certaÎl1186 matièr,es, d'autre part, le vocabulaire surffi.sarut,la pré- xant les lois importa1I1tes , ayant une eisi on de termes néces,saire-s manqUJ 3- -valeur _qénérale ou v r atiqite. V. Comm ent fairn apvre -n,dre pur rait à l 'e111fant.Il lui se,rait difficil ,e <le formu ler en son pr·opre langcige cœur. -- Il va sans dire que la lenue règl e, une définition scie1I1tifi- çon précédaint le résumé devra être Mais le que . . . L e r ésumé app.ris pa1· cœm comp1'.ii&e des enfants. p;raive en sa mémoire les termes u.§- rà ·umé lui - mêine devra êtt'e excossaü eis à rendre 1,es idées 11ouve,J- vi 1q ué, so~t dans l,es mots , les ex· les QU'il acquri.ert; il -précise 1SeiSCOiD.- vr essivns ou f Mmules employée 1s , 11aissances, donne un;e forme cl aire s,o,it dans J.e sens g énércû. Le maître .imi,stern , sur l 'enchaînemerrnt des et juste à ses pensées. des .Pour cette même raiJSOlll,k~ " pa .r idées, afin que l'association cœur " est encore p lus ind~sp en.sabi<:: idées faci li te la récitation littéraile. Il importe d'exiger une récitaition à la campagne qu 'à la ville , les 8!llned e, intelligernte. Il faut ajouter fants ne parla.nt parfois 1e françai1:, <::o que c1'unie maniiè1'e bien insuffisan - aus&i que Ja récitaJtion littéra le n'est pas un moyen suffisant de 00111trôlc te. l>OUl' voir si l 'en fant sait. 11 faut IV. Q-ne fair e ctpprendr e pw cœuv ? - ~n 1liornl e, des p ·récepte .o, 11uS:Si 1'iJJJterroger librement sur les des 1nctx ùn es, proipres à ~;r aver fo1- idées, sur le sens de· sa leçon, etc. VI. - Uoridusio n. - « Savoir par tement dan:s l 'esprri.t de l 'enfant tm ,e C<Bm· qUJelque chose que ] ',esprit a loi mmale , uu devoir important; ];ÎC'J J sa.i,si, aid~ ~t mi eux savoir.,, p~lis, µ our les cornrs nioyen et supv ; iew· d es rés umés s,obr,es et pr écis, où les devoirs e&sentie,ls de la mon1.D:-uH, les classes enfa .utinc!il l·e eit d e la r eligion se troruv ent résu més et coordonnés avec des argul.'otll · rC> uti::Jtr dmJs nu e classe enments qui l,es expliquent. En G1·ammai-r e, le,s définition s es - l'antti'Ile, il faut d e la patience } de la /)onne hiu nenr e.t un e préparation 1:,e 11Jtielleis , les rè,qles importante:,, s/: ri <; U!:iC des leçous à fafr .e ." La pa qu elques list es de m ots (nécessaires à cormaîtr e po,ur la clas sification oll tience nous aide à suppo ,rter l 'étour l' orthogr aphe). On derna111d e.ra aux de,rie des oofants; la bonD1ehumeur F,11 effot , l 'inte ,lligenc e de 1'e,nfa'l1i mobi le ,et .légère. Elle saisit Rss-cz
p:;1,
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28 donne à ]a maître.sse une fig1.11resouriail)tc, avena nt e et les lui rend sympa.thiqu es ; la pr épa ration sé ri euse rle Ia class ,e donne de l' inté rêt aux l e\_:oms, ca ptive l'attention des élèves et reJ1d la d :isc iplin ie pl us facile. rroutes },es leçons, à l 'ex,ception de la Jectur,e, de l 'écr.iture et du ca1lcul, doivent êtr,e comm uneis à tous les g r oup es. En lectur ·e, fraoboomer les <~ lèves le mo,ins po ss1ible: men e.r de front la lecture, ] 'écr ,ituTe ·et la lang-u e frn nçais.e; ma té riali iser 1'enseig-nemeltlt du ca lcul et ~nsister sur la numéra :tion.
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L'étude
la plu s essentielle
ent r e leu rs maî.us, et la cont~nuent ta nt (lu 'il est sous leu r cond uit e. îvlais il nie faut pas s'y trom pe1r: l 'étude ne cons is-te pas seul emeI1it à li l'e cùe,sliv1,es . Nou~ devons compter pou r une gr1ande pa1rtie d~ l'étude la réflexio n et la conve.rsa tion . I l y a qua11tité de choses qui Ille s 'appren nent que par tradiition et d e Vïivë voix eit ü v en a auss.j que chac un apµ1'.end e11 observant oe que foTIJt les autres, ou en médit ant soi-même: rnai ·s c'e1S1tpa:incip .a1ement la morà J.e (JUJÎ s 'a ppr,ei11dainiS,i. Ch acun fonn_e ses maximes bien moim sur ce qu'il lit qu e sur ce qu'il enitenid ~ire, P~·eipaleme nt da.ns leis entretie:ns fam 1l i.er,s c1u'il cro it plus .sincères que ' les dilscou ns publ,ics, et sur œ qu, ,·1 1 estim e les plus ra1isonTIJab les. De là üent que 1·,e:s.emple et l 'aUJto,rité sont d'un si g.rand effet s ur les mœurs . F leury . -- --.......,._...-. ........... ----
L'étudie est l'app1'entissage de la \·ie. E Jle doit nous fon rnir les mo.11e ns d e bien agir et d'user ho1DJ11 €te rnent du repos . La v~e est 00U1rte, notre caipacité est born ée, la jeun ess,e Petits soins pédagogiqnes est ],e te mps le pluis pTopre à ap,pren,.. <1re: on doit donc chois ir avec grana ~min ce que l 'on doit faire aipprooi )ès que 1'enfaut s'exerce .ù ~uadr,e à la jeuillesse. Or, entre les ins- 1 1üer l1e crayon ou la plume, il faru,L trnct ioins nécess ,aires à tout Je mon- · ue lu i r ien la isser faire négl ige lllde, le .so,in de l'â me ,es.t le p,lus p rfü- ment, mais J.e surv,eille1J:,ou le faire 8a1111 t, et il imp()ll'te plus de bien con- surve1iller, par un ari.de, pour em pé d'uin la volonté que d'étendre le:,; cl1e1 qu'il ne cède à son caprice ou evuna:iissanees. La première étude à sa fanta, isiie. Il do,i.,ttravaiU err sédoiit donc être ceHe de la vertu. T ous riemsemen t et non s'amuser, à moi.Tus les hommes ne &001tpas obligé.s d 'a- que l'app licat ion ne d e·vrennie pour \ oir de l 'espr it, d'être savants ou lui un, amuseme nt . On l '01bligera d'a l1aùiles daills ],es affa ~reis, de réussiir l.,ord ù prendre toutes 1es précélil.tmaiis il tions pour tenil · son cahi er propn~ d::in!S qnielque profession; n'y a p e'11so!l1:Il,e qui n:e soit obl~gé à et ne pas le cor ner aux. ang les; à cet bien vivre. Tous les auües bioos sont eff<et, ou usera d'un protège-cahier, iullltitl.œ sans ,oru.11i--0i, pui1Siq u.'i l en on bien unie fouille papier sera éteumontr e J 'u sag e: oo n'en a jama:is as- du e srur la tab le e:t ]e eahie r , ouveirt sez; et la plupa1it des ge ns ,en ont si su:r cette feuille; um mor cea u de pa peu, qu,e l '·on voit bien la diffiie,u]té p~er buvard sera placé entre le cade l'acquérir. On ne µeut donc y tra- hie1r et La ma in de l'enfant. On vei lva il1er de trop boone heu:re; il faut lera emsuite à ce qu'i l écri ve tou ... que les maitr ,es commencent avec lu i jours a,ve.c applicaition ert on lui reiticett e étude dès qu 'on met Uin ,enfalll!t 1era le cahier dès qu e soill travai l se-
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oorn1e;cti oilJS et a,n notat i ons, en un ra fini· car si on le lui laisse, il le mot da'IlS tou.t ce qu 'il écrit devant ma1ltraite. c\est dès le début d~ l 'en'- ses 'é lèves, car il sera s ûreme111t sei o:nement écrit qu'il fa ut lUJ1,dionnet' des ha ,bitud e,s die propr e.te , de imité . soi1n1et d 'o,rdre . Lui propose -t-on l.a copie de que lques li gn es d.e. :son 1)- Comment inspirer Je goût de la vrc, ou de quelque exercice . fa~t lecture aux enfnnt11 préaLableme:rut au tableau noir, il f aut s 'a 1ssUJreraurparavaillt gu 'il l?Emlt Po ur insp irer le goût de la lec\ure lir e couramm ent le tex t e ~ C<?'~rnr, à leurs élèvies1 les maîtr ,oo d evral!ent puiÏs on exigera qu 'il le oop1e h s1bl e- ],ire ,en classe plus souvent qu'i1s n e ment, en sépar-anit bren 1~ !nots, en le fo.nJt et ne lir 1e que les pr,emiet 1~ n 'oubliar111tni aooents, n1 sign es de ch ap itr es d'un livr e bi en ,choisi, afin pon;ctuaitiolll, ni ma jus'Cul,e1s. Comm_e de fa ire naître le dés ir die com •aîtr~ so,uvent les enfants ne 1s,aiv,ent pas fai - la suit e. Il fa u dra it encoŒ1eque les re toutes les maju scules, il im por be- lectures fussent ill]e'UX sur veillées et ra i t d'en. afficher 1e tabl,eau com- qu'un élève ne pût emprunter à la ple,t dams toutes les classes,. qnt-i_ls a bibl iothèque qu e le.s livr es qu i convien:nent à. son âge ,et non µas oefüx fa.il'e des problèmes , des operatwns qui lui pl aisent. On ,souhaiterait ausde calc ul, que leurs chiftD e1~ Sûll:~Q111, uett1emenrt tra 'Cés, bi,en ah gœs, b1,ein si que les plus groodis des élèves fu ssent a1ppe lés, de temp s en temps, à "Poupés p ar tranchœ , bie n sé parés ~n ent iers et décimaiux, bien.•pla cés 1enid1,e ·compt e ora l1eme!llt du livre t d e lir e. Il fa ud1,aü les uns .soœ ]es allltres dans les orpé- qu' ils vien01011 1r railions . D'une manière génér.a lie, enf.in que tous les liv1,es fussent :i.J qu e .les devoir,s ne s oient ni fa1oploup;t> tér,e•ssa.nts et ms tru cti fs , et non prus 1ti trop d iffic iles, afin de ne plfü, ex- enfantin s ·et insig,nifiants, comme céder la somm e d'effort dont l 'é lèvJ il an ive trop souvent; et si le ma1rst ca pabl e ; i l est évid ent que qu ai td tre était saige, i'l ne t i:endirait pais r ion lui propose, pan.· exem ple, de lon- gueur l1 un élève, qui, ponir lire , gu'eS p ag es à copier, de longs exer- n 'a llirrnit pas achevé sa, t âche sco la ie1œs d e grammaire, d 'ana lys.e Ol1 d ~ re. Que nos élèves n e peuvent-i ls, an con; u()'aison ûu eilleo,re de tr orp .Jo 11- uwims t,ous l·es jeudi s et tous les di.., dic :,-, tées ' il ,est inicapabl e d e s '·en manc h es, s'évader de leur pri'Son o·Ufes ~cquitter a;ec une constante a.ppl i · close diefornrnl 1es .et d e règ-les, pour cation· oe traiva.il excessi f dev i·eTJJ t .resp irer libreme nt l 'a ir pur et sa111 f rnsitidi'eu x pour lui ; il le fait ma - des hons Jivr es . r:lti rn.1. l ero ent sans att enrtiorn, ,sam~ ~oût, ,sans profit. On erig~ra qu 1 écr ive bien tous ses devoirs, qu , 11 Partie prat.iqne l::iiisseunie ligne bl ai111ch e, ou tir e u n L'école et l'édifice scolaire !rai t propre à la plume, en tre nn devoir et le suivant, qu'il mé nage UJllO 1. On md es Divisions: marge co,nv euabl-e et 111e1tte le..sd!a,te 1s n) rez -d·e·-C'ha:u fl..<Jée; pré cises en t ête du tra'Va:il écti ,t de b) étage a1Vec v<>lrtiibn lc>, !'ta.li <' 11L•clfü<Jse; c) cOIUJJl> les, to üt. ehaque j our . Le maître eist tenu œe donn,:~r 2. :li atidrrs vre-mii;1·c: JllLe.nn..sbrute s, \pie-1Te<s d.e ru i;J.J e, JJ!n bl'e, l 'exemp le de l' apµ li,cation dan s <··e ci1merut:, •bo iss, t e r . qu 'il écrit au tabl eau no ir, clain,s les
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30 3. 01wriers qiii l'ont constriii te: .u,ch'lrrecte - tla•it ri e iJ)'larn.-t ,clLri,ge les ,tir,1va,u.x de J,a maii:son; tetTa,s~i er - C'll 'euse 1les f o DJ cJ.ation s; nnaçolII, - - ,fait •l·es rm'ln·,s· t,,1ille ur lie pi erre - farit rl es €1S1( 1aili,er,~: hùmisti e.- f.alt Je fo'l 1[·.neau e t ~,a •0beimi,nér; c'.hru1weuHe1· - fn, it Je [J'l•an •c b el': llllen. rnisie 1· - fait 'les -mN~b l,e s ; furgerc)'ll, co·tW!I'eur1·, etic.
4 . Personnes qui L'habitent : i:illlltri.turternr, 'écoJie:t'IS.
31 sons 11 .a pl.us g,raincle JJ{t,rti ,e de ,la jom ,née it tJrav1il,rM ,er. C'est Jlà ,qllJe nous •11 orrns ûJ1JSbnuû •som 1 ei 81JXP~ ·enons à •11e' v,ei1ior cl.e bO'II,S et hon ,nêtes s mime r no tt 1e ocobJommes. Aiu.ssi devolllS ·,J]J(J<u :1e et ,ruottie maî ,tre de to ut uom·e .cœw·, 1)U,i,sq,ue g·l'füce aux boll s enrneignem ·en.tis rqm/u,[ .llO ·ll/S ·<lci,rnu(' n-0,11 s a11~p!'le,n= Il t()IDDJia î>tre et ù .a.w11reJ.· le b ire'll. ,i clé(es.ter e.t ù rfü11ir ma,l . P. FOLLONIER
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Ortho~ra.phe ~t ponctuation
S.La'ou a 1'8,isoo de se unoutrer J:nge dm1i~ r.. But cle l'école: l' :l!PIP'l' éici,a,tiorn de œ r t a,ine~ t!rnut. e,s d''ottn to11)Instr11ctio11. - Faire n ~m,a.rq,u e,r à J'emg,tmjphe, on a tort, [Jar ,c()lnltre, 1d'êl"I'e ailliSsi 1!1arnt la :IJ.écess~t-é ,d'·!l[)[Pl',erudl-e, dJe !!los iu:d111! ,gen t il !l'égm 'd de of'illles rle tponJC 1'tmtio.u. jO'lms, 1e catl,C'UIT et rStutout aa lang,ue ifiraiuOn sait , e-J1eifü',et , que rsi l' o,n II elllJC()ll' e <100 ça:ùse. q,nre .sév,éll'i-té, et eu,col'e combie 11 1a1ttéinl~ b) Educa t'iou. - L,ui fa il):e vofa· coilll1II11e-ut pour 'les a. les on. aes ,c,lr,coll, f:lexes. 0.11 rf,eorllll~ il 8[)(lH'e:IJ. 'cl il .l'é ooJ.e 1a rPLétié, la . j uistic e , <l e rpM 'tl pris ,les y,eux -~·nr ~es dêifa ,n,~ <1e •l '01rclr1·e , ta ~) t·orpre té, et.::., eu l u i tfruis1Mtt 31onetn ,1Hou, •cetpPJHJ.ant sourven.t bea,ur onl]) remarquer , \PM' e.xce mple, q u,e ,ta ir.ég'ufi.al'ip'.lm 1s ,gmtv"'s q~1e ce nx ,cl'orubo,g:i.iatphe. té que J' on y ex,i,ge (les ·mêo:ues ,ex;e,1,cicP s N ' est-1rl ax1 .s i,IU[Jai,ctoll'llill 'Dl:e d'omet.b t·,e r\1(' aya nt toujoru r s ,lie11 ù Ua,,mêJllle helll·e) est m/m11qu e.r O,a. .s(11)a1ra,t i UiUdes ,idées Jl'l'illlCÎJl} l eL,. de ,natiucre ·à ,Lui 1'a.in,·e .conJil)';aoe ,tie•r il'h~ itucle -c;r ,e tùSeQ· ,uu ,f os,sé Prttlœ 1ùll ·ve11be ,et .son de de .l'ondlt·e . ,'>nôet le ![}t'é{·ê rln,nt ,im m édûia.tememrt. erutir e n,IJ rlrh·e ù q,u i a-p\l)nl'ti-en,t J.'-é- noim et 1.11n G. JI orale.: Faire q utaJJilfir·atif . ,ebc. Ge-.hl .i!Ilrcli. q,ne u 11 e ·cole. 1\ la corn.mrune. Exce,LJe,n1e O!Cea stion ,m:éconna i:Ssrnrn ,c.e .co1rnplètif' de 1'orrcl~,e, •rle la de co11, <;ta.tee ,qrure ·no,u,~rleYO'llS ii l a, pat r ie ·C-OIIl[)'osi ,tio>u rl,au,c: J.e s•tyle , rlieis· ll)l'illllJCi1Pes ,le s de la l'eiCOll1llrlissa 1I1 1üe eu ,reton 1· de s bi,pcrii;i iPh11A éll {lmPJ11tlaii r e.!': ,de l' an'allyse. La 'dk,tré.e ,qu'e1le ,nous ,p,·ooure. ,pent être l'a11x.iJ1i ·ai1-e ~:llrécien.x {l,e J-a ·COlll\PO , . AppUc:ation: si .tiOIIl frnrn çn,1.,;,e , m1a1'5,, l:l cood, itiOlll ,q~w rr,e.~ <t) Le1e rur e d~1ns 'l' Ami üe l'Enlfa11110e,,1111 m,aH~'t\ S ,se a)l'<>occt~pen.t a•ntn n I' -c l e 'la IT)Onc •c harr>it•re « ~·Ecotle ». t rn'11t ,1o'll q,ue d ,e l'or tbogr '311he. b) Oü1m1pos,i tiou: « Mon êoolle lJ 1 ).
Canev as: De srcri[lt ion oommm i,re •cle tl' é-colle.
La cl,a,s,se, 1~ maitre. Oé,-elovpc111ent: l\fo111 &col ,e œt gi~11nde et a,p;r~-nrble. Le .bütirmein,t ,est fîari,t 11im'.fje en lboM:; et prurtie en pie1,re. IJ est p e110é de fentêtres l ::11,g,es, ,qui pe 1'1111etten. t au ,s,o1ehl et ù 1',air 'Ütl bien ,pén étr,er clams J,a cl a~se et l es coruk >il 't8. La ·g11-,1·I1tle iPOrte, qui s'ou .vcre dix ,mi.nrutes
Examens
-··"
des
recrues
(1905)
Calcul écrit 1 4 . Ni,cofo.,s ,1 [)O Q'té ù 1hr .fr.oan,3·0-et'!L e !'.)'j 9•) 103, 89. 97, 88 et 96 kùlo gm~mes ,;,~· Combie n cle kJ,logm,rrmneis e.n 11out? 3. Co.mDien fo>nt 635 Q'i.tres d e !Lait ù 17 cts
,,~t:ri
Je tl:itll1e? ~1n 1nt U'en)ta:ée en el-a.sise uo us eOOlldwiit 'lùatllis 2 . .Le ,Poi-ds , r.i f d'uu.1 'bœ111f ast dre 775 k" . nrn pe t i t v,estirbtt le; 11mis nons a;>énétrOtl.lJs •t ,<ii•l 'oo , eom;Coimrbien d e V'!a,nJde f1e1•a.t..ti 'Cl::rns not re chè1-e s à'lJe d'é,code où nou s pus.te 62 kg d,e v.Ja'lllde poun· 100 k ,« tl e po ,irL>:: vif? "' ') Ce trt·wvail eist cùest.tn é a u x ,cour s moy,e'Il et 1. Calleu.Lez •le pO'i(lis d'11,u tais de i!'01i,nd e 1, sn1.lé1t'ie nr. T.1e,st N€!U e,nt e llJch1 q,ue <:es ,l eç001.~ ,Ill 75 orn doe Joug, 4 m 80 con d,e J:n,1,ge er rpeu,\·enit êtr e do 1JJ11 ée.s sillll 'UiltaruéJlll.en.t ù 11Jrln. k 3 111 25 œ 1 clre h a•u,t, eu ia1cl l!llett ,ant qrr1 11>Jp s i ernm, 'Cliv.i8'io.11r s . l'l y a tou.t aivrurnta,ge à agirr ,q ri:e ifo in nti,t un YolimmP de 1,2:\ m'. qrt1Jelq uefoi.s a.i1JJJs i , cair, le ùit tr ès, 'biien, Ii:ii è>s 2 cla11s &on art iele: ccDe l'éioolle à ~1,n, sewl 4. F,1·,run<:ois ·a ~·ec:n 826 fos 75 ,CJtis et fl a (](,. 1 .maU1e >J c'est u,n exC'€il.lent moye,u üe ,g agm.er ,p.an sé (i18 fl,s 85 ct s. ComlbietlJ re ste üu te,mrps. t -'i'l ?
llrnri
3. 15 q'lliilntall]x de fe[ · S'Oni f,a,~un'é.s 277 f.rs 50 ets. Q.ue con te le qUJint.ai l? 2. U,n 1Joit de 6,8 rru d ie i,on,g ,su,1· 3,5 un cle iairge est co uiv,errt •de zinlc. J.,e 'lll" c on t e 6 fi-s 50 ,c,ts. Q:ne coû te ~e toot ewti.er? 1. A comllbien se .mO'lllterun e 1ci· ê.atI1JQe • d e 1280 ftrs s 1 ',]' on y ,adont e l'i,n'1',faêt ,11111.Je 1 /2 % (111115 ma\L'S a,u 30 a'!fU}t,e,m,b[•e de, 'lia. ilIIOO'le .u,n111 êe? (A•nl] ée ii. 360 joUrl'S.)
6 4. Le :p()liclJs ,y.iJf cl'1un bœu:f à 1l' eirug,1,alis est lll!OIIl,té de 625 ,à 7H klHog.1w , mmes. De c01Jn rb1en a- t -il! ,a•Tug:mentéY ;1. L e poj1c1Jsvlhf (l e deux .vea,u,x est de 78 lülog ,ram,me:s •].)Oil]!' f u,n ,et de G7 ,po,rut· 1\1.u.ore. Cm nlbi,en ·y,aJoen-t-.iUs ,enlse,mibl,e ,'lli 1J e k illo,gu· ,a;l])/me ,se 1Pl8tye 1 .fr 08 cts? 2. Oin ·c.'(ffi},pte qu''l},l)Je Vll.Ch e ,J,aiutière coosom :me jo ul 'llle:l~ement 2,8 kg rdre. foi ·n . ipCJ1 11r :i. q elle ,son [)oUclis v.if. Co mbi en f.a.11,dle.a -.t-dl rclron.c cle fo .Ln pou,r um111 ·1'ilt· 1rl1e.n1Ùa/ 11.t 180 j<l!Ul,s 10 ,,aches l])M:l[lt ,e,u ,moycwne 4 1/ 4 ,q ehaic<t 1tne î 1. U1111 ·cullti,vatem a une tr eoette ,ait11lu.eilll e de 6475 frs, cùont 5192. 95 fü1s !]).l'O~ierun'ernt d e ·sun ,bê t a.il. Comhien cala f ·œi/1:" hl % î
4. Un em~oylé gagne 175 fü•s [}M' mCJ1i, s. Coll'.lJ bien en 3 1m,o i1s ? 3. J'la.l ,a.clheté 22 qu,imtnrn,x (~e maa·c1J1aln\dise pour 544 fr,s 50 ,ct s, el j e [J,UIÏJS ;1es a-eveuicllre 583 ft'S. Oo;ll.llbio eu es ·t-'c,e q,uie je 1ga 1g,n.e ![)31' qrullilJl'aJ '/ t .fa~sq,ti à maJIJlltena,nt, orn .a, ,pptyé a•rrutlélrêt c1e 900 ft1s ruu 3 3/ 4 % et de 450 fü\'l au 7 -l 1/2 %· A. 'l'ra;vem.1!1' Orll [)UJYeI'a 1-e to ru,t Ml 4. Un 111rntro 111'll 1etruratll:dre515 fr s ,porurl' un tra4 %· Q,u eJ..lietdiff é rence cela fairt:-'11> dlillns v ô!lil , et rnu ·rnnrbre 4ù8 fl,s . Q·uf€1U ,e est ·la l 'intérêt ,ann,uel ? rdfüff é're ruce'/ t. DlllIIJs 'll'll e entu·,~)a·j,ge, A. 1mv ·ell.1Slé1200 frs. 3. Un tŒ11uel1i.er UvJ·e 24 •petits tou, ne:atux i1 î B 1800 frs et C 2000 ct'1is. Les trnilS ll·SISO · fris 50 ·cts · l•a 'J)ièce et ,u,n :de 875 1Lit1·ei " li ,o~s fa:irsa'lllt e,n,sieunl ble •UIIIJe pei ,te ,de f rs 12 ct.s tle litre. Co,m1oien duJ doJ1t-0n ? 1237. 50, on demande coon'bten ,c h aic,q1n 2. Le prix .cl,e 1·evJ,ent re,st cle 385 trr s, Llo1rn t qe ~ ~',eux ret ir e diu eapirtlall engargé? e,s 13/25 'J)O\UL'~e~ 9/23 ,ponr l e matémi,e,l, 1J s•a1a,i reis et ,11es 3 /25 ,p0tnr Ues fr, 1,is dii•v.e,r s. 4 Comb l~n œla . faJrt-il ,pol\lr 1ch,a1q,1ùe c,atégo4. Un oruvir ier cle J':1bI'lÎ,q.ue 11,•tou1c hé en ,uu 1rje? m ots 48 füti;; GO eus ~t 51 t l's 30 eus. Corn1. Un ·!la,s ,rl e .!JouùtlJl, e rnœm·c 4 1/ 2 1111 1cleO.Ong. bi!eu e!U itout ? 1 3/5 de O·ar,~g .e ,et l 1/4 die lhaut. Qu~ 1 :l. U,n ll)èt-e a tre<;n Je 11 1afremeiut de lH h eu, est rl e po ~d•s ,c]!eCE'tte hoU1ille si rr1e1m' pè,se ires cle tra(Vruhl ft 43 ,e<ts l'J1em ,e, et 1sou fitl,s 12 1/2 q? reeLm ,d.e 108 bem,eS:à 35 ,otJs 1l'hmwe. Co.ml}ien on t -,iH,s reç u ernse,mrbLie? 8 2. L'·a:n:uée lde1'nièt1e, une ,falbl'.irqu.e La 1Ptmyé 4. La uornve1le a:autte ,a rnne 1,rurgreim· <lie 550 130 487 1/2 fl1s 'de ,s;aiLair els. Comb ien ceila ,ceuti.mè t res et l',ainciien1!lle1cle 3ï5 cen.ti:m?,f.alrt.J!l Nt moyenn e \PO'lll ' ,cb.aJm m dies 3U5 trei. Q,ue lJle erst rl::1(l'i.f ·tiérieuce? j o u11S? 3. Que ,t,o-Otel'l€llltrettien d'urne .ro urt:e de 327::i 1. La Jàste ,cl.es sa ~aJJl\es ·ve1'81â<;u1n joua· cle m de l ong. si. ije '111 eo111m1 nt i,e,vJeut il 3b Jlfltye druus ~L'lle 1ia,œ1i~'1J ,e ,'>le 1Il]011te à 5465 centilmes? frs 50 ,ct s. Q u el ,e,st lie cal])lil1:ialql\lJ, ,p;l.ac.é 2. Une a·01uteét a.it deov•isée:'i. G8 750 .f:l\s, ,m,aJ:s •am 4 1/4 01,;, ;r,alPII)otrte,r alit -mu J'll,têl"êt omelle ,a ·coûté 12 % ,cle ,Jjl 1rns. A. ~oim])jen · œ illlneJI ~ arl il (je tt e ISO<llllmre. î v~enrt-eNe donc? 1. Un 1m01',cea1rn de g1•.aiv.ier meoSlttte 140 m•. 5 Sm · que.!Jle :lon g,uernr pom'll'll-t-on, i'et J ',:11i [Xl ,yé \].)onrr· d-es t1sbeJ1tSiJLesde j,aQ· ,clfin: cou:vrh · ld'unJe ,couche ,de 3 1/2 cm iêl'~aus..l f11s 60 cts, 2 fus 25 ot s, 3 frn 50 ,cils et sem · un e 1'® t,e t1,yrunrtrnnie llm·gern r rl e 5 m? 1 f r . 70 ct s. Comb ile:n ,ce!la.d',a:it-ill en ,to n t? 3. U,u j,aw11in:tJrery•end 96 rur'bres tfü'rnitiers à 9 2 fu:s 85 eus \]Jièce. Counb i•en reçoit-li.Il? 4. un ~wtfo&an a ,clJéipem:sé 75 f'l'IS 1potu· cleis im:t2. Rrél])artLt· proiport.i 1orn'lleitleiment a1u [)O[ldl.s 44 téri:n 1ux, et H8 fl~s fPOll!I' 'tlL'S o'tlltiU·s. Co,mfos d e fu'afüs ,œiver s ,SUl1 ' <le.Th.'<co,Jfus·[le;.cant bi •eu r este-t-i'l s,m 200 fü'tS q u',j,l ra1n1,it ? ['1u111 3GO k,g .eit; f,a;llJt11e440 l.g. 3. U.n:e :mach ,in e 'l}QJ,i {I.Vait ,coC\t.é 7500 fü,~· a 1. O,n Tetmrbotmse p,mr 1751 füis 40 ct!s t ]Il<! été r ev imclJu e ll()llll ' 3600 .fr\<.a'll oo u t ,de l '.! uletJlie dJe 1G80 f 11sia1111g1men.tée .cJ1es,int&êts arnts. On deo:nancoo iù'e comlb ie:u ,elle a ,dJillDjdi'iu,ne,lUlllllée.A q1U,e l truux ~es dmi1j6rêts ;son.t!llUé ,de vaiJreu r IP)a(rruJJDiê e · ils cüllll(PtJésî
32
5
2. Un ilm[ltim~mr a livl'é à ,ulille a!dimin,i,stra-de tfJ'.3tiJS dlÏ'v.en·s.Oouniruen oela -f:ait-i~ .moyeilllle IJ)Oiua·cJ.J.am1,n ides 299 jowis ttou 1 3/4, 2 1/2, 3 3/4 elt -! 1/2 fciuœl'Les ,tn:a:v,a,iJl? d'mprassiion. A oombiecn, se m01I1ùesa note 1. Un 11 'ésff·,y,olir ,a oomm e ,liOlllelllSio= i n <SiJ.a. feu11Lle s,e pay ,e 43,20 frs ·? :i·jeun~s 1 1/2 m de Joog, 4/3 llll .cle 1~ 1. (}ue111e,so,mme .f.arut-il 11e 10 a.oûit [)mîit· :PU· ,Cft 1/2 un cte 11,Jo1·-0ifonp.. On ,en [·,eoou:vre yer Ullle dette die 480 UNlll'CS ~<;huie J,c :2;:; fOIIIJù ,et 1es IP,arofusde tiYl'e à [1aiison 'Cie ootoil:}re de l:al même 'llJltDJêe? On COIID[)te 1/ 2 fJis pair m'. Que coû·te ce fu·n1VaiJ? 124 fü\S 1P01urr100 marcs. 'fa,ux 4 1/2 %, m1uée 360 jOLms.) 14. 1
10.
4. Srur 910 k;il0igraimmes, on vend 765 kifo g,raillllmes. Combien en a:.este-t-iiL? 3. On IPill'tage enti1e 3 p,eo.,so=es ne prodiulit de na vein,te 1d!e 35 qUJiinitia.1u.x die ma1·cll'8.lll· d.i,se à iI!aIÎI.SOOl de 26 trs 70 eits, i.e qUJinitail. ÜQlllllbJen cfuaquie !l)ersoillllle [·,eçodt-e11'1e? '.!. Une !l)il0lee àe 12,8 ,m de ilOII1g•S111 1r 4,5 m die La[·ge doit êtt1e [)a,viée. Que coûte ce tr.a.va!1 1 à ~~a1i1son ide 5 1/2 fris pM · m'? J . En cédant 1U,IlJe ma.rollrunJùli,ses [I)Ol\l •r 333 frs , on (Perd 7 1/2 % 1dlu !Pl'ix de rev1ent. Quea :G,tJalit oe ;IXJ.·,ix?
11.
58 1\rs 7G ,c,us.Combien coûtent 2 quin ta ,ux ? Qu el est le poldls tota/1 ,de 18 1heet0Jjt!rfeis de bilé ,et de 24 hectoliitn:es d 'a1Voi1nc, s<i ~'he'c1Jo0,itl'ede 'illê (Pèse 76 kilo,gri.Jimnnies et ce-
4. Un
a.
qruim,tal coûte
l,u1i ,d',a.voin,e 45? 127 1/2 q d',um,e ,mair.cha,llJœise,11e1v,i •ellJl1ent à 3162 fr,s,. Qu/€11est le iIJrix i<l'rrnuqruJntaa? 1. Le {:b i.ff.re ,œaffad 'r-es dl'•une u:nai1:,ou de coOllmeuce ,est mon,tié de 13 080 :flr.s,/'.L14 061 ft-s. De combien % l'Œu:gme1I1Jtition esit-
"
4. Fréd~·,ic [Yaye 16 fü's 80 {!t!s, ,po,ru· diw 1Jia1 12 J:rs 60 cts porur du frœn,age et 11 rpo,ur idin bernrre. Comibien en t0il1Jt? :::. A.u ,mois de juilll, A.llJtoilJJe,a [l~lQ'é 70 20 ails po;u1rsa. [)e!lJSfon, sa. ,oham.œ·e ,et 1blan:whâ ,ssaige. Co1mlbien
cela
tfa;i:t-i1l
jOIUil''/
2. Une .in<Staill1ation a coüté 2750 Î'l'S. EMe 1perd111 2-! % de :sa vruleu:r. A ,co mb.i.em llllŒllte ,cette perte ,et qooU 1e est n,a,'l"aJleur ructmelle de [''imlsitaJHa,tion? 1. U,u t en·aiin ,q,ui, s111rle (l)Lalll (êcheillle 1/50), 1a1 UIIle ill01JJgue ~ll' ùe 73,6 <C!lll •e,t 111n ~ •llrur~eu, ide 55 cun ,a ,étlé nn11du 2530 lfüis. A combll'lt 11·evleD1tl,e un'?
15. 4. Ax ·e c ,uu Wlllct de 100 ks ou [laye 4G fl'I 75 cts et 27 fos 25 -cts. Combi·en, 1•este-t.Jl? ~- Ulll!e dôtnme de 24 ,m Lle folllg ~1 coûté 118 ,fr.s 40 ots . ,Qu1e ,ooM·e Je m? 2. Qu,e ,toû te r ,eru1ca'<'keLL1eut d'•un [)O.rtmnit tle 0,80 !ID de aorng -sm 0,50 1m üe a-31t1g1e, ,si le ,111 cou!l:,llllt ·clJe,brugn1 cWe reri,eu,t ù 2,75 lfns! 1. ..Le 1m' de ,chêne coutant 140 ft,s, on d& 1ma D1dea combien 1,ev.ietn'dit•oot 10 (Planches de c(hëne ·aiyan t eha C\1;11e4 ,5 ~11 1die long, 42 de a,,u•ge et fi ,cm d'ey,a:issetR'? 1
eJile?
12.
4 . .Ta,cob y1en,dtl'oi!s g.ênisses tPOltl' 475 füs la :p,ièoe. Combien <t·etin:e-t-H en .tout? 3. f'O'lllr u);atyer une dette id1e 200 fos, .T,erun Qivre ,c,J1a ,qu:e jülll' 3 lit1,es .ùe ILafütù 17 di< -.m e.Il/core? pein/ùaut 365 jour,s Q-ue ,c'Jlo,ilt •> Lie ,son •de fro1m!en1t 'oont ,i,ent 58 % <le 1ma-
1Jièt,e.s nrutn:iti,v.els. Q,rne.l ast [e !J.}O'.id,sdes .ma,tières 'llUt •r'itives C()]l:t ,e111Ue1S 1dians 275 kg d e ,s.on? 1. Collllbien ;pèse la [·êccxlte d',u,n ,c!halllllP de 84 4/5 ,m de •lon,g ,su11·62 1/2 1m d·e Qarge, .s,î 1' o,n a.d:rnet qu'~1rn ltectotitre [)ll olrliu,i,t en ,moy ,ewrne 16 ,q ? 0
13.
4 . J,osc~ph ,a. re~.u G8 fr,s 25 cts et 12G f,r .s 75 "ût'!, ![),U 'i:s i ,'l tl,<w·ens-é89 fos et 37 Jir.s. ,Q.111e lm~ J'esitie--t 0 ill?
3. Ohan•les tr8f11,aii;tle aiux J)·ièces et reçoit 4 fos 80 ctis J)M' pièc e. Q1ue gaig,ne-t-i.l pa,r· jornr ,s' iù f ,ni1t 1G {Pièce s en, 12 jo.Ull'<l? 2 . U01 pa1bron a eu en u,:n,e,a.n:nJée523 1/ 4 f,r,g
16.
.Co,ULl.>ien !PM' ,a,nn<ée oo moy ,el.lJUJe?
-
2. On a ciail.ou 1l:éque le s gilacd•en:,s ide ilia ,Surillle 1JlQm ·11 ruieU1 t fol\Iner ,u n ic11h·ê 1d1c 42 ,9 kNo1mètres Ide côtê. Comlb~eia. {Ùe kiiil.01rnè •SO'llt
p::i,r
CŒl~léq.u.ent
";nfon
'CQ<UJ\'ClltS cl,
g1la-ce? 1. De 1893 a 1903, ~e
,nom1l.JI'e .des objell tr ,a11S(Po1 ,t.ês m1I11UJell1'eimeI1Jt jpar [,a. !P·o<ste ,n,UI IJ•ettres ,es,t mo!ll t é d,e 145 nnlilllLiœ:.tis ù 258 ,m1iJUons. A eom,bJen % :se Jll,()JJ)jt<i l'::iu1 · llllOOtation (à 1 ·d!êc~m,l!Œe p1·è,s)?
lanthen meurt après une vie de la.heur ,et d 'édifücation et son souvenir reste ,ra che·r à Sses concifoyens . R. I. P. --0--
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.n:.B.
Vonlanthen, à Tavel. L'Ecole primaire - (lui compte wncertain 1J1Jombre de lecte'Ulrs,et lectrices dans · le canton de Fribo 1urg vient de perdre l 'abonTIJéle p lus· a[l~ eien et le p lus fidè le qu 'e.Jle y possédût, en la persOillll'e de M. B. VonJanthelll. Le cher défunt, qui rem,pJ,issait présentemeJ'llt 1es fonctiollls die oon1tTôleur de,s hypothèque.s à Ta vel, était a,vantagernsernernt coœJU <lam,,le monde ,scoilaire foibouirg,eois, ayant été ins 1peicteur des écoles de s de.ux districts de la Sarill!e et d~ la Glâne. Pe.n<lrunt JO arns, il fut aussi s·ecréta ire de la Direction de ! 'Instruction publique de so111 ca,nrton·et au moment de sa mort, survenue à l 'âge de. 58 anis, noUts Je voyOIIliSencore dia,rgé de J 'inspeotorra.t des écoles régionales et seieondrui.res all emandes de son pays. SUJr le te.rrarin de l 'éco,.. le, qui était son domaine favo<Ti, il Maci.tinépuisable. Aussi fut-il po1wr u:ne larg1e pairt dans le progrès , ré.iouàss01I1tqu'a fait et que. co1t1tiinuea réa!iseJ' 1,e ca111tonde J1'ribourg dans le domatine de l 'instructio!l1 comme , au point de vue économique . .M.Von ... 1
4. IDn 1903, la S111iss .e ,a !Î'.Dl[)Ol',flé IPOfll [l' 45G UJI. Œi()ln,; '(le mat ièwes 1b11t1tes , iJ.)Om· 37-! mlJiio11s Kl'ohj ,et.s fabt·îq,ués et [)OU <l' 36G mlJion·s de ùernrées a1illientaiire s. A eOllllfbiel se lll-O'll,te 1\i'mpodation totalle? 3. De 1899 ii 1903 , ,soH 1peu.:cfüjll ,t 5 ::urui, il'el• !POrtrution ,srnlsse a ,at te,i{l];t Les .c\hiiifJ'a 1es. sUf. vaiLLts,: 796, 836, 836 , 875 et 888 ,m;iiJJJiolll.
,CJ a!l1l1éS
L'Ecol e primairo., orgae de la Bo: ciété valaisan-ne d 'E diication; - qua compte dans le ,Juya caitholiquie uru. jo~,i noyau d 'abonnes - ne pe~ _qUJe seré j ouir d_'apprnndre la ,cr:eaition, d·ms cette mteressante regwn du de Beirne, d 'ullie aiss01ciation rathoJ.i(Joo de maîtres et maitresses d 'éco~,e pou1rsuû. va!Il't le même buit, . l]IlJe, à savoü· do'Ilner ù la jeillilliesse instruction foncièrement chrét i en;rne et des pr incipe1s 1~e],igie.uxsoli ~emen,t assis. Nos clrnleureux ,souhai!.ts de pl'Ospér~té saluent donc La naissance de la So,ciété caitholique d'éd'UCati.on et d 'enselignement du Jura.
L'apostolat en 1905. Les Miss-ions catholiqiies vienuernt de publier suiÏ.vant leur usage un a1rticle important, que nous résume.. rons br:ièvemoo.t: L'année 1905, si tris te pour Les ca;tho]ique,s de France a été pour k:cmissions, une année bénie de Die u . L 'Eg l:iisea CO[ltinué à sUJivre sa ' mar che avec ceJtte haute .sérénité qu 'e] 1é g·rurde au milieu des pires agitations humaines. La préfecture du Golfe de. SaiiJ?-tLwure.nt confiée aux Pères Eudistes, a été érigée en vicariat comme l 'avaii.rt été ce.ne du Camenmn, en 1904. Le viicariat du Ter:11:ifoireiJndrie111est devenu diocèse et, daJ11sla province ecclésias ,tique de Milwaukee, ulll nouveau diocèse a été érigé . Les relations ont accusé, de tous côtés, un chiffre très élevé de convensiions. Les païe ns viendraient en fou le reeev ,oir Je pain de la paro le de Dieu, si nous pouvioTuSmu lti plier le nombre des ouvriers évangéliques. Hors d'Europe, en Chine, les mÎissionaires peuvient dire: « Nous déve loppons notre action! Nous rele,.. vons 1es ru:irnes acc1mn lllées• pmr les Boxer,s ou les brigands partout où .sont p assées Jeur,s bandes! Partout , au fur et à mesure que les ressources nous arrivent, nous bénissons des sanctuair ·es, nous appelons des 1 eligieuse,s pour soigner les malades, pour prendre soin des vieillards, de,s infirmes, des orphelins. Pairtout le nombre des converSJÎ.ŒIBaugmente dans des proportions que! nous n'aurions pas cru possibles il y a 1
6 J>L'U d ',u 1nécs. Nous com pton s près de 000.000 chr étiens, plus qu'au x me,iJleurn s époques del 'ap ostolat catlw lique en Ch ine » . Pour(Jnoi d evons-nous déplorer que le.s émeutes a.\'ant •::_.:111iYi, au .Japo11, la cŒwlus~o,n de la paix, «i-ent entraîné la destructions de certa ins étab lissements élevés, à grand 'peine par nos mission naires '1 Ce n'est pas qu'il y ait eu dans ces Yiolences, un parti -pri s d'host ilit é particulière contre l 'Eg li se catho li-
:li
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CJuan d on vo,it surrtout l' envahisse-
si riches de oTands souvenirs, p a r les représe ntants des s,ectes protesta:nte.s et sch ism a tiques. }i;,n .Afrique, tout invitB i't l'espér ance. ' . Au fond de la brousse habitée par le s cannibales, Mgr Augouard écrit que se-s missionnaires tr~nsforment en ag-11Jeau:s: ces J.ourps rav1sseurs que sont les féro:ee.s Bondjo,s. De tout(:)s les miss~ons des Pères du Saint-Es(lµe. prit nous sont arrivées, aJU point de L'antipathie contr e la religion vue de l' action divine, de conso lan el1r6tiernne n'existe pas au J apon ; tes nouv elles . Les mêmes no,tes sont rnaü; (Jl1i p.eut se dire à l 'abr i de,s v enues du Haut-Nil , où les Prêtres mouvements de la foule quand eJJ.e du Séminaire de Mill e-Hill ont su est soulevé e 1 C'est ] 'ind iffé rence re- cré er une si belle mission. Nous ne ligieuse qui rèp;ne dans les Etats du citerons que pour mémoire les mai\1.ikado. Le mot n 'es·t, peut-êtr.e, pais g-nifiques v ica rjats des Pères B lallJCS. tout ù.fait exact, car O[L discute be,au- · Franciscains, Cap ucins , Jésuites, coup dans la presse des p roblèm es Laza ri stes, Pr êtres dies 1üss~ons religi eux, ma is toutes les controve r - afric aines de Lyon, Obla ts de Mas,es" sur une si int ér·essa nte matière rie :Membres de la Société de Marie restent i't l 'éta t de pure théorie , et, d e' Grignon de Montfort, Pallotins, ;jus(Ju 'ici rien 11'est sor ti de cet ama ,s Bénédictins, Prémontrés, Pères de de raisonnements et des doctr ines Stcyl, Trappistes, ~foisiomi.air es de conrtradictoir es qni enco mbr ent le s ~c lieut (Jui, dans le Congo belge, 0 1 • publi catio n s de docteurs du pays. Il rréé un e si importante mis sion, Oy a, d'a ill eur s, li eu d'observer que blats de Sain t-:B,rançois de Sales sur le tl a.ponais devenu chrétien e,st très les bo,rds dn fleuv e Orange et au fonue dans sa foi, ainsi qu,e l'ont K amaq u aland, prêtre s i,n_digènes, 1n 1ouYé lrs desce.ndants de r-eux que partout. ct>s di.vers représientants de s1:1intFran,.ois-XaYier avaü conYer- la pacifi<iue arn1ée du Chr ist ont lJétis. Jlétré pour inviter les tribus réti En lndo-Cl1in e cornmr ctans les rhis,tes on musulmanes. lnd e.s, notons un rnonn'ment se nsiX ou seu leme nt les ba,ptêrne.s se blr . de ronversions. sont mu lt iplié s, 1111:üsla pers écution Dan,s l 'Asie :ll ineur e et la :\Iéso - m êm e s 'e,st apa isée, où nou s l 'a.vions potam ie. tout est plu~ diffici le a u- \' ne a rde ,11 te p end ant plusieurs mois. jo111'd'hui CJU'il y a q neJque ,s allllées La mi ss ion des Ga.llas avait traver sé pom· le missionnaire , catho lique, u111e phase critique. La situation n'e 111 mai .s ] 'effo r t est r écornpe·nsé par le est µa s moins améliorée . 11ombre de schismat iques orientaux X ous u e saur ion s oubli er l '..A.rnéqui renti,e illt dans le g ir on mat erne l. rique où l 'œuvre de Dieu s,e cont iSur les bords de la .M.éditerrnnée, nue dans la paix. le travail s·e conti nue avec une in lasEn: Océanie, qu'il nous soit petl'lnis sable ardeur, tri ste m ent parfois, d,e citer p ar mi les événements heu ..
menrt d e ces contrées
reux de 1905, le dévelo,pp,ement d·e J1évangélisation
auix îles Hébrid, e1s E-t aux îles Salomon , notafnment da _ns ]'i le GUJada.J.caniar, tou.1oms lwst~lc rt fai1·orn l'he. Le mi·ssi.onna,il"e man s1"' e, s,c r,rnppe. 1an t se,s ,ain es, i l' a p,"' t rairnt de l 'a rbordier. Aux îles Gilbert, Je R. P. Bontemps, de la Congrégat ion du Sa<ffP-Cœur d'l ss·oudun , a.t'l"ivn av,r,l' un prêtre et un frère coadjwte-cr. }laintenant les registres de la mission mentionn ent 51 mi ,ssionnaire-R et. 14.000 hapt isés. A
,
)
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Ponr les oiseaux N'oubl-iez pa s les petds oiseaux, 1:ow, qiii habit ez la camvagne,
1JOU!i
crui avez le bonh eiw cle possérler 1tn iardin , vous tous qui nuez 1111 c f enétrP sur la ru.el J)cs _qrnincs, cfo ·riz, cl11,vain, cles 11 oiJ', tout ce qi1i se 11 wn.rr lr•u,r j'f'rn. plaisir. N'oub lie z /HIS !Ps petit::; ois(' a11. r!
Duns les o,rbrc s, sous l'm1Nmt clP fa mai son , hab itan t de hi carnvo.011c suspen ds 17uelque s épis de Ué oit rl'aroine (fW', lon :;de la moisson, tu auras ·1nis û pa ·rt po·ur ce11,xq·ui ont épa rqn é tes 1·écoltes et ·peillé po111· toi pt ton bien . An moment où ti r vas ~ign er 11n noiivea.1i bai l avec la N ature, avec la terr e qui te nourrit, ,:Zest bon que tn penses à tes au xi liafr es, à reux qni débarra ssero nt le sillon d('s ext erminateurs ({lie tn 1nettra s a11iou'r en cr eusa n t le nouve au c11cle dri f.rm txistence. ·
lJ011ncz mn ; pe tit s oiseaux. -o-
Les oiseaux en hiverr Q u,a.ntl J.e sotU1. ru·,e veudémiaire A. se mé <kù11S chaq u e ·par tlet·a-'e
La •mort , (J1rn1JJ Jrl lout s·nQu·He l'U na ,·::11rn 1pagn,c,,
Quanù
,l e sa[l)i n d e 1•a m onl1a,g·11e .Se to rd ,
Le pe t;it oi,se,:m,, tlia1n s sa ,111'u UJ1p. I,a nuil, sous la f,oa·êt fle 'bl'rnme,
S'endor t .. . Quand ,le cle.i. ·1lie1rfrn,il cl e J'a:utou.1mP, .\11 seiu 11 ,e l'herl1e qu,i f'ri ,s,;onne. Se J.).e1•d, Lot~!lque '1-esfe wi1L'le ;: ,ile la br:rn,cl1e L r~i~1,c 11t Y-Oir ac niü quû .~,e p,e n,ch p, Dé.."mt, Le 1wtit oi.s'(,a.u , darns ,!'e.;1pa,ce, ' l'Tem,b:le son.s I.e fl'o1d qn:i Je g.J;wc
L 'hiver! ,lou·&que la ,bl:in clle ,gelC-t>, Sur Lo,nt a,e s,01 is·€lst é tarrérc Au Joi ,u, Qu'i'l ,ne pe11t :p'lus. a'frme ,iu,qru,ièle , 'l'ro n 1·e1·-sua· tem·e ,ant>uue miette De rp,adu, Le Q)etit O[.soau •< kms Ja n t'i.g'f', SalllS nn abri qrni .[e rp~·otùg e , A fafa n ! l'wis,
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Yo,us qui, J}etul a,nt 1Je fro,i(l clé,cembr,·.
DOI •lll l'Z hi('ll
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Venez, .\.u m-011ne11toù Je jo'l!•I' Ya n ,aiLt·,<',
Yoir 1Je,;
o~sea:11x ,snll· J.:1 ft•nC,t,r~. Gênés . . . A f'·11.x.,qni , d1mw11t k1 :rmH froi 111<', Ekl.ien1 tl1e.m 1i~morts '·" 0 rn-.; 1'i:11·1c.·1Hl,P, Do.J1rncz! 1
S111 r 1Je,,; m•bre..~·tle ,l'ay.e.uu c.
rour
lC's d)<:tit s que .l'hiy ,er tll,c• Ioi,
.\f.ettc•z <les ~liicl~. douhlé, s :in ·l'f'll tl'<' , l'o•u1· .l'o,il~1rrlo u. qu,i , l·e ,s,oiJ·, .1,r1it1·t·, 'l 'J.'{!Ul \9.i; E t ,},on;<(}'lÙl 'UIL'a. J11,i l a f.roitl'll,l'P , Il fürn. <h1,ru,;,son donx ~1turn1•u,1·c: « )Ieri·ei!»
ENVOI L.'llii,vew 1;\Hrn,once, som 1bre et l'tHle. L'oiseau t r,e,mbJ,e f'll la ,s olituclle , Le Yen t .~iHle tl,an,,. ,Iresro.se:.JJitx... F-ait,e~ üe s nid~ !llO lll ' let~ oiMaux! Ls .:\fASSART>.
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Variétés ' LE TELEGRAPHONE.
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La dernièJ:e
inve.n t io,ri ü'Eùilison, le <:éJèùr,e •iu ve,utei111 ·, est éjà œrntl tl,e ,u(nn,breu x le télégTa1Jhone qui 111
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est l'hom'llle
~e rphllS oceU1Pédu ,monde. Cillez
,cle voi x :du CO!l''l'eispo111<llallllt.
On ju\ge de [' i,111:êrêt q·ue ,IJ.)'résenteauss,i i,e lui, les ùey8cilies, Jes communications téléprécieux 18ég.rl®lhon('·, ,potirr·ilie.s; eo1nnnerça.nt,J [)hon.i ,qrue.s ,aff1ruenrt, ,aiu IJ.)Oliiut que ses nomdie breux seicirêtadlres ,dlêbordés, 111eIJ)Wrven!lLie111t et :im:l1U1stnieils.De l)IUiS, 1'eruregiskement ]a oommU111,ioatio1U vea·ba'l.e donUJe il ·cette iderpluis à ilui 1rendtre comrpte oe.s,awells quJi lui
étaient ad,ressés. EdiSOtl1 êtaH tn'OIJ) géndail IJ.)O,Ul' s'e;m1]}at1.,as,Sl'Q' d,e s i IJ.)l0u . n dnv·enta dool'c ,1e téléipr-aJJ.)hoaie qruJ erureg.i:sh,e iles 1Inessages. Edilson estml absecnt? ruu rou~eaiu phonogmipihi,que, que f,i.ruveu,teurr a a<'lla(pté à sou tê.l~hOIIle, ~t mi,s en '()OIÎltact ia:vec 'Uile fi,ne ~1gui!llle qui Yiftlll'e et iIIISICII''Ït,su.r ile irouilea,u ,chaiq1ue,prurdle
1I1Jiêne 'J.)T~iqllie
aill!tant d'autori ,té ,q·ue 1,a corn.
munlication écr ite . Quiand :Jia IJ.)!i'll1Partdes éta,hlistse.ments .seTon,t munis d.u norurveil aiPIP'a,Teitl, ,c'est da couip qu' ,ill faudra tourn er ,sa 11angue sept fois a vrnrut de tprurler dians ~e ,t,êlélphonie.
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Librairie PA YOT & Cie, Lausanne
Ouvrages deM.ROSIER, professeur Enseignement
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pl'OnO!llcée jJtlll$l'atJ.)Pl!,l'eill iJélérpihOillÎÇlu.f, 4 son J.·etoru:r, ~ d.1son wp,pliique le irou,leau à lllll tphonog.ropJ,e qui 1uJ .Dépète, mot poti1r mo t, tout ,ce 'qu'on h1d a dit , ,a.ve,c~es inton,ations
serv1ces, 11,ma:bi,cuJ.ièreaneuteu .AJUlétiqu.e oü i,l est très em1p'1oyé. Ed.isoo eu t-fil ù'jdlêe ide cette iuComment veintiom,? Ou ,sa;it que Je grrun,d A.mél'lica iu
de la Géographie
Géographie générale illustrée. Enrope. Mannei et livre de lecture illustré de 203 gravures ainsi que d'une carte en couleur et de 118 cartes, plans et tableaux graphiqnes. Troisième édition, in-4° cart. 3 fr. 75 - A.sie, Afrique, Amérique, Océanie. Ouvrage illustré de 316 gravures, cartes plans et tableaux graphiques in-4° cart. 4 fr.- Géographie illustrée de la Suisse. Ouvrage illustré de 71 figures et d'une cartt'. en couleur de la Suisse. [n-4° cart. 1 fr. 50 - Manuel-atlas destiné au degré moyen des écoles primatres vaudoises. Canton de Vaud, par H. ScHARDT. Suiss e. Premières notions sur les cinq partz'es du monde. 218 figures, dont 57 ca ..t.es en couleurs. Deuxième édit ion. Jn.40 cart. 2 fr. 25 - Le même, avec un chapitre spécial concernant le Canton de Neuc!tâtel. 216 figures, dont 60 cartes en couleurs. Cart. 2 fr. 25 - Le même, avec un chapitre spécial concernant le Canton de Genève. 210 figu• res dont 58 cartes en couleurs. Cart. 2 fr. 25 - Suisse et premières notions sur les cinq parties du monde. Manuel-atlas destiné au degré moyen primaire. 129 figures, dont 46 cartes en couleurs. In-4:o cart. 2 fr. Manuel-atlas destiné au degré supérieur des écoles primaires. Notions sur la Terre et sur la lecture des cartes. Géograpliie des cinq parties du monde. La Suisse. Ouvrage contenant de nombreuses gravures ainsi que 65 cartes en couleurs dans le texte et 2 cartes de la Suisse hors texte, au 1/ 700 000 Jn.40 carl 3 fr. 0 fr. 50 Carte de la Suisse pour les écoles au 1/ 700 000 sur papier, 0 fr. 70 > > . » sur toile, 0 fr. 20 - Carte muette de la. Suisse, au 1/ 700 ' 000 pour les écoles Rosier et Gmbltir.Carte m 1rale de l'Europe, montée sur toile et rouleaux. 25 fr. -
SOYONS DE NOTRE TEMPS "Dieii t'a fait pour le temps où #tt vis, et le tem.ps où fa vis est fait pour ton âme. Il ne s'agit pas des joies que tu pourrais _qoûter, mais de l'œuvre que Dieu te demande ..... Fais ton œuvre, fais -la d'un cœur libre et tranquille et même .io.11eux.Ne compte pas ce qui te manque d 'applaudissements, ce qiie tu entends de miirmures, ce que tu reçois d'a vanies. Qu'importe tout celai Des applaudissements ; qu'en restera-til? Des mitrmures, des avrmies, qu' en restera-t-il siw ton âme? ... Si tu as fait de bon cœur ce que t,u as cru sincèremen t qice Dieu te demandait, tes « œuvres » malhabiles mais svncères, entreront dans les trésors divins. Un .iour, elles redescendront comme des ailes qui viendront s 'attacher à ton âme, et ce trafic si mesquin en apparence t'aura pourtant servi à gaqner le royaume éternel. "
Loitis VEUILLOT.
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Chronique scientifique La Matière et l'.Energie Commençons pas définir ces deux grands mots : Energie et Matièr1e. L'Energiie, c'es.t la cause invisible dont la physique et la métaiphysique étudient les effets. C'est la force impondérable; c'e,st le mouvement .sous ses multiples formes, c'est la pmssance et la vo lonté en. nous et hors de nous . C'est tout ce qu'on ne peut mettre sur la babmce ni dans 1~poche. C ',est tout ce qui vibre et circule dans la matière. C ',est la force qui ag:it ; c'est la volonté qui commande; c'est l'es,prit, c'est l'âme. L 'éniergie court .sur le câble qui
de f ,,Ccole" (1906) m 'app orte la lumière électrique, ii la vitesse de 200 mille kil. par seconde. En 8 minutes, elle arrive du soleil pour féconder la terre et illumriruer la scène où se joue la comédie humaine. Elle ciœule du cerveau vers la main qui tient la plum~ ou le marteau. L'énergie, sous un nom plus doux, passe des y,eux de Roméo dans les ye,ux de Ju liette ... La matièœ, c'est la substanc~ pondérable, c'est tout ce qu i tombe sous nos serns. C'est la chair dont est faite la pris on die mon âme. C'est la « vie métal » qu i faci lite l 'échange entre les hommes. La matière est solide, liquide ou gazeuse; elle est pesante ou légère, amorphe ou cris tallisée ... Tandis que le physicien .s'occupe de l 'éner~{i>e,et de ses transformations, le chimiste tripote la matière il l'analyse et la synthéti,se. Le pre~ mier fait de la lumière avec l'eau qui tombe, le s,econd fait de splend.ides couleurs avec l'affreux gou dron. Deprnis de longs sièc les le irénie ~ humam. s ' ~cliarne ".'er~ le' progrès µa:r:de subtiles combma1sons d'én,er .. gi,e et de matière. . , San~ conn~tître ! 'orig ine d~ la matiere m de l'energ1e , nous tenions ce~ d~u~~ choses comme parfaitemem d1stmctes, permanentes e.t en que l.. que sorte éternelles. ' Or v,0,ici que le métal radium ec ses compagnons l 'aictinium l 'uranium, le thosium, le poloniu.::U·e.t C1~ raryonnent de la chaleur de la lumièperdre, jus re, )n:diéfiniment e.t qu m1, de leur poids . Le r,adiU1.u. donne ~onstamment sans jamais rien reicevoir. Son énergie est infinie .
~an;
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2 A vouloir pénétrer ce mystère, il semb le que la cerve lle se fig.e et va perdre Je peu d'énergie qu'elle est ca,pable de suinter! Pour certains esp:rûts, cependant, le phénomèllle de la radioactivité sera it tout simple. Il y a des g;ens pour lesquels les choses sont toujours toutes simples! Ils disent: l'immense énergie que l a radium dépense lui est l"estituée à mesure par les corps ambiants tout comme un litre d'eau a l 'énergie de fondre, s'il le faut, et avec le temps toutes les glaces du pôle; l'eau prenant peu à peu à l'air qui l'enitouTe l'énergie, soit ici la chaleur nécessaii,e. On le voit, c'est clair, c'est limpide. Une simp le comparaiison eit tout s'explique . Un enfant l 'aurait trouvé. · Pour d'autDes l'affaire est plus comp liquée. On n:e la résoudrait mê me pas en un clin d'œil. M. G. Le Bon estime que la substance radium se dissocie en plusieurs étapes et finit par perdre de sa matière, mais si lentement que les six ou sept an nées d'observation de M. Curie ne ~'audraient µas une seconde. L'atô me maitériel de radium passerait i:! l'état d'électricité, puis d'atome de rayon Rœntg,en et enfin, d'atome d'éther soit d'atome d'énergie! Tous les corps étant plu s ou moins. radio~ .actifs, ils 'en suivrait que toute ma tière passerait lentement à l'état d'énergie. Pour concevoir ces émanations rnatériel1es des corps il faut l,es comparer à des faits ,connus. Berthelot a étudié la sensibilité de notre odorat, d 'aiHeurs beaucoup plus sensible que la ba lance . Nous sentons la prés1en,ce « d'un 0entième .d~ mi1lionièmedemilligramme\» d 'iodoforme. Un gramme de cette substance exposée à l'air, perd « ·en un an " un centième die milligramme de son poids, soit un milligramme en
cent ans, tout en émettant des flots de parbcu les en tous sens. Le musc perd un milligramme elll cent mille ans. Ces chiffres nous montrerut le nombre immense de part1cUJ1es con. tenues dans très peu de matière. 011 a même pu évaluer qu'un millimètre cube de gaz hydrogène contient 36 millions de mi lliards de molécu~ 1es. Ainsi donc, il ne faudrait plus opposer l'énergie à la matière, ni la matière à l'énergie, mais cons,idérer que la seule chose existante est l 'énergie, partiellement conde'llisée en matière lors de la ,création de l'Uni vers et en traiin de rétrograder lentement e,n énergie. La. Jllatière serait oondeiJ'.l,séee,t l 'éne.rrO'ie de l'énergie . de 1a matière pour ainSli dire b ser aiit évaporée . Un des plus grands problème,s qui nooo hantent, l 'origin ·e de la matière, serait ainsi résolu. Vous direz peut-êtr-e : Et puî,s après ·1 Où ,s,era le progrès 1 Lai face du monde serait-elle changée pa_3:.cequ'on a:ura démontré que la matiere fot autrefois dè l'énergie et qu'elle s'en retourne Îentement à 0et état primitif '? Que cela peut-il bien nous faire 1 A. quoi je répon1ds que le grand public ~st etrang·ement inconséquent. Il sourit de la .s,cience, il s'en moqu1:: même et lui résiste jusqu'au moment préc is où il en profite di r ecte merut. Toute l'histoire de.s ,sciienices et de Leur s applications le prouve. C'est un peu comme le bébé qui ch ass~ de,s mains eit des pieds sa boute!lle de lait jusqu'à ,ce que la première goutte lui so•it arrivée sur les lèvres; alors il l 'avale g louJtonnem001t sans dema:nder . .. à qUJoi0ela sert! G. Krafft.
cette nourriture est la bœme porur Les oiseaux en hh•er les merles, les 1sainson\llle.ts eit les gri Leitr menu par un temps nei_qeux ves, sans par'ler des rougies-goirges
Le.s oi,seaux sooit .olllil!Îvores, ·eitont peu de difficulté , ordinair,ement, de pourvoir à leurs besoins et à ceux de leur progéniture pendlam.it trois quarts de l'année. lVIais, lo,r,sque les heures de jour sont plus 0oill:rtes, et celles de l'obscurité plus nomhreuses, lorsque l'hiver scellt~ leis,sources et durcit Les sillons, -effaçant le,s bornes qui leur sont familières et cachant la source de leurs provi1siÏ..ons, qui leur était f acilemenit accessible ju~qu 'alops, sous un amais de neige qrui les deroute, al0c1'snos amis ailés sont trop souv ·ent réduits aux pires extrémlÏ.tés, et des mill!Î.ern meurerut d 'lme agoniie lente, de. faim, de soi± ' et d:e froiid. Ils meur,ent ·souverut de faim ' non pais parce que les cœUJrshumains. sofü durs, mais paTce que la nourriture. qui leur eisrt-offerte par de.s amis sympathiguies, n'est pa:s cehl,e qua. Jeu,r convient . Tous les oiseaux sau ~ vap;eis ne mangent pas du pain; aru fait, lie nombr,e de oeux qui ,en mangent est très petiit, et ne oomporte même pais une douzaine d'espè,ces. Tous le,s autres sont insectivores, c'est-à-dire qu'ils vi v;ent surtou1{ d 'il]]]sectes,pruis de vern et die larve!'.l. L_e plurs connu des mangeurs de g-rams, ,e,t en même temps le plus ~ommun, est le mooneau qui est touJou.rs avec ~ou.s, excepté lorsqu'il pre;nd un petit congé au temps de l a m011S,so11 , pour alle.r à ,la campaim,e , b s 'off ~ir. un rega:l de graines mûres. En l:,1ver c'es~ lui qui prend la pa r t du liion des m~ettes que ,~'on éparpille pour son bien e.t celui de ses confrè res qui, eux, se trouve[lt souvent à court, même lorsque œ s1®,t des ma:in,s amies qui ont -eu soin de, les mélanger avec des graines de chanvr e st0us l ',impres:sion, erronée que .
et d'autres oiseaux plus petits. DonDJezta,nt que voUJsvou1ez du pain arux oiseaux eit des gr.a,inis die chanivrre aussi, ,cette graine isera appréciée par les mésanges et le:s pinsons, mais le mang 1eur d'insectes 1serraffilÎ.elllX régalé par des morceaux de graisse de bœuf •et de viande . Une tête ou deux de tournesol, sus1)endue, par une ficeHe, à une branche, attireria torutes les espèces de pinsons. Ce sera en même temps très amusant d 'observe-r la marnière habile par laqueùl,e, se suspendant l&. tête en bas , et s 'aicc11ochantpair leurs fortes pattes, ils enJèveront 18\'lgraines une à une dru di,sque sur lequel elles ont poussé, et s 'enrvolant erusuite sur une branche voisine ils don neront des corurpssecs avec leur bec f~nt €it coruiquè, jus:qu 'à 0e qu'i1s aioot f,endUJla goru,s,se ert; pu'ÏJS1Serut avale1r le délicieux moroeau. C'est pitié de voir Uiil merle sau t-er vers un rassemblement de mois.u,r neaux gourmands s 'enig;r.aissaID.Jt des miettes, ramasser un mo:rcea111 après l'autre pou r le laisser tomber ensuite avec mépris eit chericher ailleurs quelque chose à mainger. Mais les miettes de· suif lui convierunooi admirableme.n:t, et sont aussi bien VUJesdes sansormcis et des grives,; les rouges-gorges aiimenit beaucoup le flloma,ge ,et ramasserronJt même les mie,ttes de pain maiJs ils ne peuvent ,subsister ave,c ~,e diète végétarienne . La ,site11e sera très reconnaissa,nte pour, des noiisette1s S'hlf'touit si ü[l les luii casise pour lhi en éviter 1a peine . Le cO'rbeau est généralement à molitié affamé pendant tout l 'hiv,eir. C~pendanJt t~ut luri convierut, que ce s01it l•a nourntuire des oiseaux à bec du,r ou mou. 1
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le bouheThT,maiis qThine cruche en réa. Jiité, que peme eit que trav ai l, de më. mé lam,géeis convi€!llnern.'t a:ux moi- me q1J1ela céruse ,et le vermillolll: re. p lâtrooit Le visage de,s f emmes auxneaux, pinsons, linottes. quelles l 'âge a cre us é des rides et ter. Suif de bœuf, viande, tête s de t ernit. ni le toU1rn•esol cœwieilillienit aux meirle:s, Elle fatigue quand 0[1 l'amasse; gri veis, sa111s on nets, mésainges. ell e embarrasse quand on la pos.sè. Œufa de fourmis,, avome convien e11e,souille quand on l 'a im e; ellti de; nent aux ailouettes . tourmente quam.d on la perd. To ut ce qu'on veut convient auiX. y réfléchiss.e un seu~ ID•SQu'on ç,orbeaux. taint, et l'on verra que le,s richesses solllt UID ob,sfacle permanent au triom. phe des lois morales les plUJs éléRichesseet pauvreté me:n.taires; les richesses que · l 'on pos:sèdie sont le plus so,u,v·e.nrtmises :ns; Où est l 'homme qui, aya nrt à choi- au service des m a uva ises prussci.o l'on v~rnt acquérir sont ceUeis que sir entre l 'opu1en ce et la pauvœté, une caruise inc,es,S"antede mensolilges, préférât celle-<0i1 Cheirchez, vous œ l e trio,uv,e,rez. de dup li cité, de fraudes, d'injustices, poi:nt. Et cependant la riche ,ss,e est d'oubli de Dieu et de!s.hommes ; celune épDeuive comm e la pauvreté; et les que l 'on ve1Utconserver, iniclment la seu le différence qu'il y ait enitre à la dureté et à l 'inhThlllaruité, coo. le saicrifice des dev oirs les le cœu r d'un riche e,t l e cœurr d ' UJil seiil1e111rt pauvre, c'eist qUJeLe p r ernie·r ,est rem- plUJs,sacrés, et pousse.nit quelquef oâs pli de crainte, et 1e second d 'es,pé- jusqu'aux défaillain10es d e la tmhison. raDJc.e. Or, qui craO!nt de souffrir Le pauvre drmt l 'œil e,st bon au souffre déjà ce qu'il cra,int. Celui qui regorg,e de r~che:sses :ne ;rnil1~eude S"es privatioills, e,st plUiS dit jamais : c 'esit asse,z ! ~ t ai.rusi il heuri e'Ux que celui qui mime l 'or et qui triavaille toute sa v~e pour en aest toujours pauvre de jo1i,e. ma1s,ser. S,es nuits ,sont pénibles et pternes Le pauvre cr.aiignant Di,eu n 'a pas de fantôme1s, p,a1rceque le lux e de sa table fatigue ses s,ens , et qUJele r e- l1il1 jour p luvieux de plus que le riche, n i une étoi1e au ciel de moilli! mords le rév eille sans cesse. ,sommeil eLS t doux et ; et s o111 Il est rongé d'inquiétudes et d e ciue lU1i. so uc .üs pour cons,ervier c,e q u ':il po~- calme, parce qu 'iil e,st sobrie et .saTIB sède, et il ne cons ,erve qUJedu v,eint; rerproche. Il se repose dans la jU1stice. car les riches,se.s do[l,llenit touit et ne S'i l a dans lie vallon Ul]Jedemeure supp léent à rien; semblables €'Il cela un pe,u de pam, du travail, assurée, à la beauté et aux ta1elllts qui condui ,seiTI!tà tout, mais ne mène,nt à r ieu . il es t heureux . L'épreuve de la vie Le sourire est sur les lèvDes, mari.::, est un p eu p lus pénib le pou r luri.que son cœUJr est malade par,ee qu 'il est pour le ric h e, mais eJl.e lui procur ,e vide, et il est vide par!C!eque l'o r ne plus de j·oie. L'éprieuve du riche ap r ès tout e,st p lu s longue qu e celle saurait 1e remp lir. Le rri.che veu t être heurell!X, mais du p.aruvr·e, car ell e se contmu,e jusque su:r les bords de la tombe. Dieu n 'ein fait pais la dépe-nise. Taudiis que le pauvre se re~Jose La r iicheis,seest un fard qui simule
M en'u d'hiver des oiseaux Mieittes de pain, avoine, grain,es
dans la mo,rt comme daps le~ bras d'une am ie qui sourit à sa misère, le riche est saisi de terreur à la vue du tombeau qThiva englouti r se1S,tré ~ors avec sa vie : l'un espère, l'auti ,e reg r,ette! · Pu:iis, :iilsS'Ontconfondus tous de ux d,a011S la même p ous;sière, comme s'ils n 'avaient point été séparés du ralllt la vi e, jwsqu 'à ce que Dieu dJoïIIDeà chacun se lon ses œuvres. 1
Aux mères de famille La mère de famille peut siauve·garder sa s,anté , celle de son mari, ceHe de ses enfants, e111 obseTVant le,s règles suri.va.nrt;es:
H ygiène générale Choisir U111 logement aéré et, au trurutque po\Sisib1e, ensolieillé . L e teruir dans un état de propreté parfa it (balayer et enlev,e,r la poUBsière avec un lin ge hum ide ou pelucherux). La p ropre,té per,so[l[lelle de, tout le corips, la ,siobrii.été sont inilispemish,ble,s à la sairnté. Le,s habitudes aJcooliques prédisp0isent à to,ute .s les maladies ,et les aggravent.
Fièvr e typhoïde Les ge rmes de la fièvre typhoïde ,se trio,uvent da,ns les déjections des malades. La contag ion se fait par l 'eau contamirniée pwr ,ces déjections ou par tout autre obj,et soui llé par elles, notamment par leis lin ges. ~aire bouillir l 'eau qUii.1s1ert à la bo11Ssoneit à la préparaition des ali me111ts . Evi te r les contacts ave1c les ling;es sah s. Se laver les mawr:us av arnt chaque r,epas .
A d~fa 'Ult,ou en cas d'ins uffisance de cert allaitemeinit, ne donrn,er aux nourrci.sson1s que du ]ait préalablement bouilli , ,et ce, à des intervalles rép;ul ien,. Ne faire usage que de bi beronis sans tubes. Ve in er ave :c le plws grand soin à la prnpreté abso ,lu e des biberons et téte.re Ues qui, après chaqu e em pl 01.i, devront êt re passés dans l 'oeau bo.uilJaJ'.llteet ooillJservés à l'abri des p ous sières. Appel,er sa;ns dél ai un mé decin dè,s qu'un jeune enfant a di0s s-elles fréqu€1lltes, .surtout 1si elles sont décolorées ou v,erdâtres. 1
Variole La vaccination ,et la re va ccina ti ou.1c mett ent .seules à l 'abr i de l a coilJ.,tamtina:tion de la va riole. Fai rn vacciner les enfanrt:s ava,nrt l 'âg1e de 3 mois, à 11 a.mset à 21 aTuS.
Diphtérie . La diphtérie (angine diphtériqUJe,croup) est une affection ext r êmemen t conta gieuse. Les ge,r m es die la: dip htérie sorn conrte:nus dalllS les fauss ,e,s membranes , les craichatJs et le je tage . Ils se t raœm e:ttent surtoU1t pa r l,es obj ets .sournés , par Le1sp,r,o,dmitJs de l 'expooto,ration et du j,etage. CetS objets, quand ils n'ont pas été dés.i!nfoctés, ooooer ven t longtemps le.ur pouvoir infectieux . 1soler immédiatement du maJact e les auti ,es .enfamits. Prév,erui.r d 'ur ge1110ele médiecm.
1'itbercillose, Phtisie pulm onaire La tu b er cul,os;e est la m al adie la
plu s· répa ndu e. E lle es•t évitable. Elle est guéris,sable. Le1s germes de la maladie sont contoous damis Les cr ruchats . C ',est Diar rhé e des enf cmts par eux qu'elle se propage. L'al laitemen t par la m ère ou pa r Ne cradrn r que da:Ills un cracho ir une boIJJTue nourrice cooo,ti,tue le me:Ïl- touj,o,uns pou:rvu d 'un-e ce.rtaine lenr de1s pr éservatifs. ,quan tité de. liquide . Tout crachat
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tombé sur le s10l ( parquet, tapis ·, teur dev:iennient tour à four le but de leur voracité. Le blé, le seigle, pwi..llasson, trottoir, voitùre, wagon, etc.) e1S1t un agent die propagation de l 'avoin:e, l 'org,e, le colza, les prnis, le lin son t la proie delSvers et d'insec la tube rculo1Se. Le crachoir et ,torut le linge éLa11JJstes qui les attaquent dans leurs racilequel le ma:ladie aurra craché (mou - nes , dans l eurs tiges, d1ans leurs bouchoirn, serviettes) s.eront pJongés e:t tonrs floraux et surtout diam.isleuŒ rnari:nterrrn1s p,em.di anrt 50 minutes daTuS graci.ns. Il y a même de1spetits, inisecte.s qui ,se loge111t dans les grains l'eau boruilla!llte. mûrs eit pou.rrsuivent leur destrootion Infardil'e aux jeunes enfants de .iooque dans le grenier, ne lais.saut ramass ier et de porter à leur boUJche au propriétaire qu 'urne riebufante lets objets qui traîn e!Ilt sur le 1soil. matière . Après la maladie L'effrayante fécondité de ces i:nQuand u;ll!e die ce1s maladi,e,s o·,1 fimrnent petits remplit d'effroii., d'au.tres ma ladies contagieuses (rou . quand on penise aux ravages que progeole, scar latine) au.rra frappé u:a duit leu:r ténébreux travail. Le Charançon du blé pood eillvi- · des membres de la fami,lle, quell•i qu 'e.n ,ait été l 'i:ssu,e, guérlÎ,s.on o .i ron 70 œufs da ,n1Sun nombre égal de mort, faim désinfecte ,r les locaux, h gra i111sde blé, et ces œufs, transfor hteiiie et torus les objet,s qui ont ét-~ més en Yers, dévo~ent le contenu de l 'épi. en contact avec le maJade. L'envahissement des msectes est ••• général; ce1s petits êtres ne: resp,e.cte[l,t rie n: pomm8!S de terl'e, trèfle, Les insectes et leurs méfaits luzerne sont l 'objeit de leuris attaques Hmeurtrci.ères. Le dociphorn pon:d enOn €St souvent affligé, à la cam- viroill 1200 amfs, tro~s foi.!Spar an, pag!ll!e, en voyant les gazo ns disJ)a- sur le·s pommes de terre. Les pra1iûes, 1es jardins, les ve rra:ître, le,s siemilSlanguir, et toutos J.es plantes péricfüer, ma lgré les gers, l e.s vignes .so[l:t exposés aux grands solll,s dO'Ilt ell es sont l 'ob;jet. mêmes dang;ers; les arbres fruitiers, appauv ris pa r les attaque,s d'iooecOette souffrance qui se fait remart.e·sdivers, sont eooo!re le berceau de quer chaque année dans les champs, chenilles variées qui risquent cLe1éo prés ou pofage .ris, n'est pas toujours d'une culture défec- f aci.re mourir en dévorant leur 1s rala coiIJ.Js.équence meaux. tueruse. Il y a un point important La vigne est attaqU1éepair la pyrusur lequel on ne saura1it trop wttirer le qui ca::;he, sous une fouille, 130 l 'attentio!Il de1s agriculterurs. Les plantes ont leurs ennemis et amfs, d'où sort iro nt de vorruc,es chel'homme ne peut par lui-même lut- uille:s prêtes à tout dévorer auitol\lr te r contre eux. Les inisectes eit les pe- d 'e11es. Une seule pyrale détruit plu1:, tits ronge,ur:s sont le;s plus terri bles de 100 grappeis ,e:nboUTgeom. Et le ~e1structe.urs de,s plantes, et quand phylloxérn se f alit un jeu de pondre 1Js commencent l'attaque, elle est san1s pe,lâche pendant toute l 'arnnée. Le hœnneton, après avoir e,ng1outi t01ujour,s ,s,ûre, ! Cha,que oopèce conles fouilles p,r,intaru.ièrersdes arbres na ît sa planrte, s,on arbre ou ,sol'llfruit préféré, et toufos les planrteis sur Jes- fruitier ,s, descend à terre poUJr pou· dre une centaci.ne d'œufs. qUielle,s rnpo,se l'espoir du cultiva1
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Qoo[)Jtau puceron, on rue peut fai re le ca;lcul de sa descen.dance. En b g&nératio1Ds,il p~ut avoir 5,954 miJ.lionis 900,000 petits, et daiDISune seule de ses an'l'.l,ées,10 génié:m1Jionisse succèdecnt. Que peut-on oppos,er à cette quan tité de petits êtres qui désolent noo campagI11es? V o,ici ce que dit Prével. « Quels que soient les pro•céde:; imaginés pour l 'amélioraition des ter res, sans oiseœux vous ne ferez paiSque le blé (attaqué par une quantité d 'iI1Js ,ectes inviiisibles à l 'œil de l 'homme, mais que l 'oiseau sait découvri r et détruire) ne dégénère: pe•u à pieu. Sans oisea·ux vous ne· pourre:t. pa.s empêcher le1Sin siootes die dévorer la plus graJilde pa:rtie de vos récoltes. » Sa1ts oiseœux, po~nt de réc1olt.essû res. Sans oiseaux, pas de lutte possib1e contrn les ÎIIl,sedes. jamais la guerre Do~c, nie farisoOJis aux omeaux ! Auj ourd' hui, ploo qu'à toute époque, p,eut-êtr,e, les oiiseaux mérite'llt notre prioteictiO!Il. Le moineœu, si connu dans IliOIS vilJa,ges, est considéré 1-?;énéralement comme très malfaisant. Pourta-nt pendant le prinrtemps e.t l'été, le moi~ neau consomme une prodigieuse quanti té d 'inse,ctes destr ucteur ,s de je,UU1es pouSts,es et de fleur,s. Il faut dolllc]ewr pardo ,niner s'ils aiment les ceri,siœ, car en même temps ils dévo1~en1t des quarnt:iJtésd'insectes bien plus nuis:ibres qu'eux. Pour la Nouvelle-Zél!ande, on a fait ache.far en Eu r,ope 400 moineaux afin de combattre la mu1tiplio a:tion, deis Ï.niseictes. MaJhe urnusement, les perdrix et les cailles deviennoot to1Ujo11rsplus
raires darus nos campagneis. Bieili qu' eJ.1es se logent dalliS 1'eis moissons, elles ne causent pas de dommage au cultivateur; car ,elles font urue, guer re sans trêve aux Ï.I1Jsectes,veir,s·, limace,s, et elles détruisent auss:i. les semen,ces d'une quantité de mauvai ses herbes. Les corneilles et les corbeaux, qui font rapidement disparaîtr,e tous, les corps en décomposition, ont aussi un app:étit g~o_utonpour les Viers bl~ ·cs, qu'ils sruJ.sn.s ,senrt au momen.t ou üs sortent de terrie pour se trarusformerr en hailJ..Il.etons.Pendant les travaux des champs, les corneilles s 'aba ttEmt sur 1e:.ssillons, fouillent la te,r re fraîchement r,emuée pour se repa ître de larves e,t d 'insecteis. Il faut bi,oo se garder de les chas~mr ! Lorsqu'on tu& ces oiseaux, l 'ouv ertur e de leur es toma1cprouve que ce n'est pas le blé qu'ils manqent, mais bien les insectes. Dès que s 'ouvrent les boutons de.s div,ersies planfas, les uti1es mangieurn d 'ins,ectes se düsséminetnt da!IliS les bois, les vergeris, et les campagTIJe 1s pour prendre le,ur 111oiurriturb et ceUe de Leurs pe,t its. M. Florem Prévost eut l '·œcasion de s·e re ndre pos1seS1s•eiur d'un martinet, tué le soiiI' au moment où il allait ren tre r a~ 11lid.Il ouvri,t l 'eistoma:c de l'oiseau ,et 1 trom'.a 680 i;11seetesplus petits gram de nnllet. Or, comme ~es qu U'J?martuneits chatSrS•entdès avamit le 10ver ~u soleil, on peut co111.durequ'un ~na,rtmet con.somme au moins 10,000 msedes par semaine. Pour conva~c:rie d'autres s,ceptiq_ueiS,on a falit beamcouip d 'expé n :en_ces à _cet ~gard. Par e,xemple, sur 18 petits ol'Seaux tués du 15 avril aiu 20 août, quand ils rentraieut le so,i,r à Leuris nids, on a tr ,ouvé dans leu rs eiStoma,csdes œstes d'rmsectes qui formaient l 'éton.n.aint tortal de 8690. La destruction: quotidli.en1nep,a.r
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va:n1t,sur IJJous, qu'i1s •I)IOl]S parvie'll!ch_aque o~seiau étajt doue die 483, parrm le·sque 1s on I1eco:rn:u ut J.es ins,ootes n:€\Dltmoiœ v,erticalement ,en cette qui son:t les plus r·edoutab l es po u r sa,ison qu '·en été. Les physiciens disent en leur l alllgage que . la quantil' h omme. té d e cha leur ou de lumièr ,e émaruamit La chauve-souris eontimie, la nuiit aiu cole tr ,ava il que les oise ,aux ont sus: d 'Uill foy,er est proportio1I1I1JeUe, de l _'iniclina~son des rayollls et sirnrns. pend u aiu crépuiscule, et pro long,e la eu ra :vso,n mveDs,e du carré de la dis11Jsruite p01U dies insectes nocturnes tance. Dans le cas du 1soleil, l'Îlliclipendan t foute l a ruuit. n'.'li1son agit beaœoup plus qUJe1 la Les fauvettes, le\S Linottes ; leis ro 111- chstance, car ceUe--ci esrt, ,oo hiver ge -g1orges, Le1 s bouvreuils, l es bergepar rappol't à ] 'été, de différene~ ronnette •s, les ,chardoillllerets Les mer- presq ue nég ligeab l e, taindi ,s qUJel 'in~ les, les bécaiSse,s., etc., tr availlent aus - .clin1ai,son e.sit très sensible . Dam sa si à nous délivrer des i])jsectes. Sans mairche ammelle, le ;s01leil des,ceind ces charmants êtres ailés tout serait au delà de 23 ° soUJsl'équate u r et n:dévoré sans rémirss1ion p'ar ces mi l- mon te du même amgle médium de he ris d'êtres , qu i ,semblent n'avolLr l'équateur. Qrnand ii1 eis,t dans· no,tre arŒcune va leur que celle de nourrir hé_mi~phèr e il ray orune, cela va: die l es oiseaux. so1, bien plu s directement que 1o,rs. ' qu ,·1 1 es t , comme en ce moment dans J'hémisphèr,e aU1Stral. A mesu{·e qu' 1! progTesse en hauteur vers DIO\S·laLes jours plus longs e:nt tntudes, _,ses rayo1ns IllOUIS pairvie 1J1J11 p lus d1r,eetemenit en plUJs o·rande Bi en dleis pensooo ,es s,e réjoruiss.e1nlt quanti~é, étant moins inc linés~ Cette clc voir arriver le mois de janvier aseiwsl!on va r,e,comm~110errpour nous parce qu'i l amène des jours plUJS au moment pl'écis où c'est le soJ1Stice l~i:ng1s. E~ en effet, du 1°" au 31 jan - d'été dans l 'hémiisphère aus ,trml et v 1,0r Je1s1 JOUII\S cro1s1 s,erut de plUJ&d'UJne où les jours ,soilllt dans celui-ci, d e heure. toute la lOlll~;ueur qui fai,t nos nuits Donc, les jours p lus o-rands sont ·- a charge de r,eva,nche. là, ma ,i.s non pas le,s ~iom\s p lUJS ;pom:· êti,e compl ,e.t, il faut, bieill chauds. Ceux-là sont iincertains ,et ne fa~re remarquer aUJssi qu'à l 'iruclisont point liés au solstice d 'hive,r de~ rayons :solaiTes se jomt la nms5>1I1 Ceipellldant le soleil est aic,tUJellement sLu_ree momdre de leur aiction. Il etst ~l~s p~·ès de l a te.ne qu'au mo~s de ev1dJent qu'un poêle qui cha uffe : U, ;in1JI.J, . II n 'est, en décembr ,e·, qu'à ras h8'ur,es, ,comme le fait ,Je O'raind poê.ta.rnc,ede 146 millioillis de kilom. et ,en juiUet, il est à 151 milliü111Sde ki1~m. le ,~,oJair,ee.n été, donne ;lUJs. de üa~ lornque qu'un poêle qui nie chauffe Jl semblera it qu'alors il dût fain, que pe111_dant :une dmrée de 8 he11rnes, µ1,us chaud en hi.ver et p lUJsfroid en il arrive quie brine - quan d été, puisqu' .en hiver le, soleil s'e:sL ?o~e ra ppi ·oché de no11s de 5 milliioiTIJs de il bnlle - le soJeil en, hiver. i il fait froid; vo~lù Voi là po ,uirq1:1o kilomètr,es. les Jours sonit 0our t,s ou pourq uoi , ~1aiIBce qui al '.air pairadoxal s ',ex- longs. p11que tout de ,suJ.te 1s11l 'on veut bien réfléc hir que l es rayonis .solaires sont <1'auitant moiins chauds e111arâ.-
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LA CROIX, port.dusüi,t (2 c to6fcau) 111
LE FOYER et les
lancent les quatre vents furieux, emplissent l'air de leurs notes discordantes. ·...:Eva sourit toujours. . . Elle a reconnu lB-voix chère. Pour une vie meilleure son père a quitté le grabat sordide, la chambre glaciale où la misère était si grande, et c'est son âme qui vient voltiger autour d'elle et la convie au voyage éternel. . . Noë l ! Noël ! Petite Eva , réjouissez-yous
Doucement, en souriant, dans une apothéose de fleurs blanches, de papillons légers , d'harmonie céleste, la petite âme d'Eva a quitté sa chétive enveloppe pour s'envoler tout là-haut, vers les régions éthérées du ciel bleu.
CHAMPS
Education Ne mentez jamais aux enfants, même pour des choses insignifiantes. Pour l'enfant, la parole de la mère doit être parole d'évangile. Soyez frrme et ne faites jamais de menaces que vous ne soyez pas décidée à exécuter. Vous perdriez toute votre autorité.
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Neigedescends! 0 neige descends, neige d'innocence, Sur ce monde vieux, souillé de péchés, Su~ ce monde vieux, meurtri de souffrance, Qm ne trouve pas les baumes cherchés , 0 neige descends sur ses injustices; Les petits, hélas ! sont les méprisé s; Dans la nuit j'entends leurs voix qui gémissent Et leurs pauvres cœurs qui pleurent , bri sés. 0 neige descends. viens couvrir ses haines, Sous ton manteau blanc étouffe le bru it Du canon qui gronde à trave rs les plaines, Des lourds bataillons q ne la Rage instruit. 0 neige descends, descen,is Car la foi se meurt ; - les S'en vont, tristement lasses, Heurtant aux maison s, sans
sur seo doutes, âmes en deuil par les roules, trouv er d'accueil.
Et quand tu fuiras sur l'essaim des ailes, Montant invisibl e a 1x champs de clarté, L'azur saluera la Terre No uvelle De Fo i, de Justice et de Charité. HENRI
BARBIER
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Ce queI O'I peut faire avec les fûts vides (Suite) Après avoir enlevé les cercles de bois, s'assu rer que les cercles de fer sont bien ser rés, puis tracer sur la circonférence du · tonneau, à l'endroit le plus large, deux lignes parallèles ._, _ de dix centimètres d'écartement, la bonde placée entre Ces lignes. Marquer les deux poignées pour chaque baquet en face l'une de l'autre, par côté opposé. Ces tra its bien marqués à la craie, on procèdera au découpage; le sectionnement se fait avec la scie allemande. Quand tous les traits seront sciés à fond, les deux parties de la futaille se sépareront d'elles-mêmes; il ne restera plus qu'à évider l'int érieur des poignées pour y passer la main . Un conseil. Si on veut avoir des baquets pour le rinçage des bouteilles ou pour le trempage d'une grosse lessive, ou pour toute autre utilisation 'du même genre, les pièces conviendront. Mais si on veut des baquets pratiques, faciles à manier, point trop lourds pour les mains de la ménagère, il est bien préférable de s~, contenter, pour les faire, de demip1eces ou quart de pièces. Une amusante utilisation Jardinsen des tonneaux, c'est de les tonneaux. disposer pour y faire la culture des fraisiers ou des fleurs.
Baquets.
Poésie
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Petites ~n ventions
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* Noël a exaucé *son ardente prière ; Petite Eva ne Hera pas séparée de son père.
LE FOYER et les CHAMPS
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passés extérieurement au .goudron. Si Voici comment on s'y prend. Le tonneau, préalablement défoncé d'un côté, est l'emplacement qu' on leur destine n'est percé de distance en distance (mettons pas sous un hangar, il sera bon, en ouO m. 20 en tout sen·s) à l'aide d'un vile- tre, de recouvrir le dessus des tonnraux brequin obtenant des trous de 3 ou 4 avec du cart on bitumé. Comme fermecentimètres ' de diamètre. Le tonneau est ture, une porte faite sur le gabarit de rempli de bonne terre végétale, et en l'ouverture face de chaque trou on plante de biais circulaire du un replant de fraisier dont on dirige la tonneau,. con;i.tige à l'ex térieur, ou un oignon de plante posée d'un catelle que jacinthe ou .tulipe, crocus ou dre de bois scille, le · haut du tubncule également et d'un milieu dirigé vers la lumière. On peut aussi en grillage à ·H faire de même pour les graines de ca- trip le tortiion. 1, 1. ·1 pucine, d'épomée, etc. Il faut, bien en- Les tonneaux. seront montés sur un bâti tendu, procéder par couches, en garnis - <le briques ou sur de grosses poutres ensant d'abord la rangée du bas, puis en duites de goudron. superposant terre et semences ou replants. - ~-Les fraisiers poussent admirablement ainsi et leurs fruits sont exempts de la L'homme - oiseau sablure ou du terrage souvent· si désagréable . Un américain qui a des ailes Un tonneau ainsi préparé doit être Tout le monde connaît les essais infrucplacé isolément au milieu d' un espace tueux, tentés à différentes reprises, pour de tenain où il peut res'élever en l'air à l'aide de machines à cevoir de tous côtés la lu. voler, mail> tous ces ~ppareils complimière et la chaleur. M:ais il est encore pré- qués n'ont jamais donné de résultats pra· férable de mettre ce ton- tiques. un appareil roconnu maintequ' on peut se procurer moyennant 10
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francs ou 7 francs suivant la grandeur On peut alors user d'un espace bien plus rest reint, puisqu'on a le moyen de présenter tour à tour 1,u bienfaisant soleil toutes les parties du «jardin en tonneau». Ajoutez un syi.tème d'arrosage bien compris et votre tonneau-jardin produira des fruits qui pourront rivaliser en goût et en parfum même avec les fraiseii de nos bois ou celles des environs de Constant inople, qui sont les plus exquises du monde! A l'aide des vieux tonneaux Cabanes on peut organiser un clapier économique, sain et facile à à lapins entretenir. Les tonneaux seront tout d'abord défoncés d'un côté et
Un cycliste américain, M. Schleyer, a repris récemment cette idée, et il s'est ingénié à construire un système d'ailes lui permettant de se maintenir dans l'air. Son ambition n'était pas de partir de terre pour s'.Slever, mais seulement, une fois dans l'air, de planer, semblable à un oiseau .
LE FOYER et les
lancent les quatre vents furieux emplis. ' es. . de leurs notes discordant sent l' air '..:_Eva sourit toujours ... Elle a reconnu ll:1 . voix chère. Pour une vie meilleure son père a quitté le grabat sordide, la chambre glaciale où la misère était si grande, etc' est son âme qui vient voltiger autou r d'elle et la convie au voyage éternel ... Noël! Noël! Petite Eva , réjouissez -vous
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Doucement, en souriant, dans une apothé ose de fleurs blanches, de papillons légers , d'harmonie céleste, la petite âme d'Eva a quitté sa chéti ve enveloppe pour s'envoler tout là-haut, vers les régions éthérées du ciel bleu. * * Noël a exaucé *son ardente prière ; Petite Eva ne Merapas séparée de son père .
CHAMPS
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Ne mentez jamais aux enfants, même pour des choses insignifiantes . Pour l'enfant, la parole de la mère doit être parole d'évangile. Soyez ferme et ne faites jamais de menaces que vous ne .soyez pas décidée à exécuter. Vous perdriez toute votre autorité. - -~
Neigedescends! 0 neige descend8, neige d'innocence, Sur ce monde vieux, souillé de péchés, Sur ce monde vieux, meurtri de souffra uc e Qui ne trouve pas les baumes cherchés . ' 0 neige descends sur ses injustices; Les petits , hélas ! sont les méprisés; Dans la nuit j'entends leurs voix qui gémissent Et leurs pauvres cœurs qui pleurent, brisés. 0 neige descends, viens couvrir ses haines, Sous ton manteau blanc étouffe le bruit Du canon qui gro nde à travers le& plaines, Des lourds bataillons que la Rage instruit . 0 neige descends, desce n,1s sur se, doutes, Car la foi se meurt ; - les âmes en deuil S'en vont, tristement lasses, par les roules, He urtant aux maisons, sans trouver d'accueil. Et quand tu fuiras sur l'essaim des ailes, Montant in visible a ,x champs de clarté, L'azur saluera la Terre Nouvelle De Foi, de Justice et de Char ité. HE~RI
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(Suite) Après avoir enlevé les cercles de bois, s'assurer que les cercles de fer sont bien serrés, puis tracer sur la circonférence du tonneau, à l'endroit le plus large, deux lignes parallèles de dix centimètres <l'écartes: - ment, la bonde placée entre ces lignes. Marquer les deux poignées pour chaque baquet en face l'une de l'autre, par côté opposé . Ces traits bien marqués à la craie, on procèdera au découpage; le eectionnement se fait avec la scie allemande. Quand tous les traits seront sciés à fond, les deux parties de la futaille se sépareront d'elles-mêmes; il ne restera plus qu'à évider l'intérieur des poignées pour y passer la main. Un conseil. Si on veut avoir des baquets pour le rinçage des bouteilles ou pour le trempage d'une grosse lessive, ou pour toute autre utilisation ·au même genre, les pièces conviendront. Mais si on veut des baquets pratiques faciles à ' . marner, pomt trop lourds pour 'les mains de la ménagère, il est bien préférable de s~, contenter, pour les faire, de demipieces ou quart de pièces. . Une amusante utilisation Jardinsen des tonneaux, c'est de les tonneaux . dispo9er pour y faire la culture des fraisiers ou des fleurs .
Baquets.
Poésie
LE FOYER et les CHAMPS
Voici comment on s'y prend. Le tonneau. passés extérieurement au goudron. Si préalablement · défoncé d'un côté, est l'emplacement qu'on leur destine n'est percé de distance en distance ( mettons pas sous un hangar, il sera bon, en ou0 m. 20 en tout sens) à l'aide d'un vile- t re de recouvrir le dessus des tonneaux brequin obtenant des trous de 3 ou 4 av;c du carton bitumé. Comwe fermecentimètres ' de diamètre. Le tonneau est ture, une porte faite . sur le gabarit de rempli de bonne terre végétale, et en · l'ouverture face de chaque tro u on plante de biais circulaire du un replant de fraisier ·dont on dirige la tonneau, comtige à l'extérieur, ou un oignon de plante posée d'un catelle que jacinthe ou tulipe, crocus ou dre de bois scille , le haut du tubRrcule également et d'un milieu dirigé vers la lumière. On peut aussi en grillage à faire de même pour les graines de ca- triple tor~iou. . pucine, d'épomée, etc . Il faut, bien. en - Les tonneaux seront montés sur un bâti tendu, procéder par couches, en garnisde briques ou sur de grosses poutres ensant d'abord la rangée du bas, puis en duites de goudron. superposant terre et semences ou replants. ~ -Les fraisiers poussent admirablement ainsi et leurs fruits sont exempts de la L'homme - oiseau sablure ou du terrage souvent · si désagréable. Un américainqui a des ailes Un tonneau ainsi préparé doit être Tout le monde connaît les essais infrucplacé isolément au milieu d'un espace tueux, tentés à différentes reprises, pour . de terrain où il peut recevoir de tous côtés la lu - s' élever en l'air à l'aide de machines à voler maib tous ces appareils complimière et la chaleur. J\l!:aisil est encore pré- . qués 'n'ont jamais donné de résultats pra' férable de mettre ce ton- tiques . neau sur un appareil rotatif très connu maintenant et qu'on peut se procurer moyennant 10 11· ' ,/
francs ou 7 francs suivant la grandeur On peut alors user d'un espace bien plus restreint puisqu'on a le moyen de présenter tdur ~ tour bu bienfaisant soleil toutes les parties du « jardin en tonneau• . Ajou tez un sy~tème d'.arr?sage bi_en compris et votre tonneau -Jardm prodmra des fruits qui pourront rivaliser en goût et en parfum même avec les fraisei, de nos bois ou celles des environs de Constantinople, qui sont les plus exquises du monde! A l'aide des vieux tonneaux Cabanes on peut organiser un clapier à lapins économique, sain et facile à . entretenir. Les tonneaux seront tout d'abord défoncés d'un côté et
• Un cycliste américain 1 ~I. Sch~eyer a repris récemment cette idee, et 1l s 1est ingénié à construire un. sys~ème d'~il~s lui permettant de se mamtemr dans 1 air. Son ambition n'était pas de partir de terre pour s'.Slever, mais seulement, une fois dans l'air, de planer, semblable à un oiseau.
LE FOYER et les CHAMPS
LE FOYER et les CHAMPS
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La difficulté était de se trouver dans le vide sans partir du sol; pour résoudre cette quest ion. M. Schleyer utilisa sa grande habileté de cycliste. Il fit construire, au bord d'un étang, une piste, que représente notre gravure. Au jour convenu, il était sur la plate• forme, haute de 32 m., muni de ses ailes et tenant à la main sa bicyclette. Au sicrnal convenu, il enfourcha sa machin e et° dévala la piste à toute vitesse; il se trouva ainsi projeté dans le vide . Abandonnant alors sa bicyclette, il se servit de 808 ailes pour planer dans l'a ir ; après s'être maintenu un ce1tain temps, entre 24 et 26 mètres au-dessus du sol, il atterrissait lentement, aux applaudissements de toute une foule venue pour contempler ce spectacle unique. Il venait d'accomplir le saut le plus hardi qu'on ait jamais osé, battant ainsi tous les records acquis. C'est une application nouvelle du looping the loop. tG
La pins·bPlledes graminées L'herbede la pampa Le « gygnerion », plu s connu s~us le nom d'herbe de la pampa, a conqms depuis quelques années se8 lettres de nat~ralisation dans nos pay s. On p eut admirer cette magnifique graminée dans nos parcs et jardin s publics; cependant, malgré les efforts de nos horticulteurs ~lle n'acquiert pas en Europe la beau te .et les dimensions qui font d'elle un obJet d'admiration dans son pays d'origine , dans les vastes plaines, ou pampas , d~ la R~publique Argentine. Là, les épis atteignent une hauteur de ~u~t.re mèt~es dès que la plant e a termine sa croissan ce, c'est-à-dire après la sixième an11ée. Aux dires des voyageurs, les pampas, à l'époque de la floraison, présentent un aspect unique avec leur forêt de «plumes » blanches que la moindre brise balance gracieusement. Pendant longtemps, chaque épi se ven-
dit de douze à quinze francs en Europe . Désormais, on peut en avoir plusieurs douzaines pour le même prix. Cette baisse est due à l'initiative d'une Compagnie américaine qui a en.trepris sur une grande échel • le la culture du gygnerion dans le sud de la Californie. Les plantes femelles produisent les plus belles fleurs. Celles-ci, à l'état de nature sont d'un blanc argenté. Après de savant~s sélections les floriculteurs américains ont réussi à produire cette année des variétés roses et mauves, du plus gracieux effet. ---1~
Hygiène Les plantes qui guéri~sent Bien que la plupart des plan~es . ne doivent être utifüées que sur les mdications du médecin, il en est d'un emploi aussi inoffensif qu'efficace, qu'on peut se procurer sans. difficulté, et. ~ont on doit toujours avoir une prov1S1on, car elles sont capables d'êtr e souvent fort util es. Etes-vous enrhum é? Les infusions de violettes . de mauve s et de guimauves sont exc~llentes, ainsi que celles de sauge de romarin, de lavande, d'hysope et sur-
tout de lierre terrestre. Si vous êtes atteint de catarrhe des bronches et que l'hiver vous incommode, l'infusion de ces dernières plantes, séparées ou mélangées , vous soulagera considérablement. Avez-vous des dispositions nerveuse s, des maux de tête ou d'estomac, des digestions pénibles? Les fleurs de tilleul, d'oranger et de menthe vous seront bienfaisantes; s'agit-il d'une inflammation légère des yeux, du nez et de la peau? Des fleurs de sureau vous fourniront une décoction dont l'e mploi en lavage vou ; soulagera et vous guérira souvent . Les fleurs de sureau sont encore très , efficaces contre les piqûres . Pour les yeux fatigués, rien ne vaut la décoction des bluets. Les gargarismes de feuilles de ronces guérissent les maux de gorge; les feuilles de houx provoquent la sueur mieux encore que la bourrache et l'infusion en est recommandée aux goutteux et aux rhumatisants . Elles sont, également très efficaces dans le traitement des fièvres intermittentes, ainsi que Jes infusions de graines de persil et la tisane de petite ce11taurée. Si vous souffrez de maux de dents et d'oreilles, l'emploi de pavots des champs ou de coquelicots dissipera la douleur. Il suffira d'E)n faire bouillir cinq on six têtes dans un verre d'eau, de laisser quel que p9u réduire et d'employer en gargarisme sur la dent malade, le plus chaudement que l'on puisse endurer, en répétant plusieurs fois l'opération. Eviter avec soin d'avaler le liquide, qui est un poison violent; s'il M'agit de maux d'ore illes, on l'introduira tiède au moyen d'une seringue de verre .
Economie domestique La bonne ménagère Plaisanterie à part, il est évident que la bonne soupe et, d'une façon générale, la bonne tenue de la maison, con« •• .
tribuent puissamment à la paix du ménage et par conséquent au bonheur de la famille. Pères et mères de famille, aimez-vous bien votre fille? Voulez-vous qu'elle soit heureu se en ménage? Eh bien ! . . . apprenez-lui à faire de la bonne soupe! Apprenez-lui de bonne heure à bien faire le ménage, à avoir de l'ordre, à bien ranger la maiso11,à bien raccommoder les vêt eme nts et à bien entretenir le linge, de façon que, plus tard , elle sache employer utilement le salaire de son mari à lui faire un intérieur confortable où il se plaise, au milieu de sa femme et de ses enfants. Ce n'est pas si facile qu'on pourrait le croire de faire une bonne ménagère. . Le métier de ménagère, c'est comme tous les métiers: il faut l'apprenire pour le bien faire. . Parbleu! tout le monde est capable de faire une soupe quelconque: avec du feu, de l'eau et quelques légumes , il y a toujours moyen de mettre quelque chose sous la dent et de ne pas mourir de faim . Mais quelle différence entre la soupe parfumée par une bonne ménagère, et l'horrible ratatouille ou l'eau claire, plus ou moins salée, improvisée au dernier moment par les femmeR négligentes, sans courage tJt sans savoir-faire! Cet art de la ménagère a été certainement trop .négligé jusqu'à pré sent dans le programme des écoles publiques; et il se produit, en ce moment, un mouvement d'opinion assez marqué en faveur d'une réforme qui donnerait une plus grande place à l'étude des questions d'économie domestique, d'hygiène et aux travaux manuels. On commence à créer partout des écoles ménagèr es qui fonctionnent déjà à la grand e satil!faction des familles ouvrières. Les fillettes nipportent à la maison des re cet tes de cui,line qui aident à varier les repas, sans en augmenter le prix . Elles déchargent leurs mamans d'un é partie des soins du ménage , et elles fa. briquent à leurs papas des soupes ... que je ne vous dis que ça!. . . sans parler
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des importantes économies dont elles soulagent le budget journalier, par les travaux de couture et autres qu'elles savent exécuter de leurs dix doigts. Si bien que tout le monde est content à la maison Ah! si toutes les ménagères savaient faire de la bonne soupe, croyez-moi, il y aurait moimi de mauvais ménag eR; il y aurait moins de coureurs de cabaret s, d'ivrognes et de débauchés. La bonne soupe ! Mais vous le voyez, c'est un instrument de moralisation! . Eh bien mesdames, chères lectrices vous ne le croyez pas, essayez!
E.B .
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Recettes di verses
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Contre le rhume, la grippe, l'influenza Le miel est tout indiqué. On l'ad ministre sous toutes .les forme s, particuliè . rement en guise de sucre pour édulcorer les infusions, même le café. Rien de mieux, d'ailleurs, que de le manger en dessert, à la place de fruits ou de confitures . L'efficarité du miel est tellement reconnue en pareil cas, qu'on administre toujours ce remède aux animaux atteints de rhume, de refroi dis~ement irritant la gorge et la poitrine. On en imbibe un linge qu'on p:2sse comme un bâillon dans la bouche de l'animal et qu'on attache par les bouts sur la tête; la bête est obligée de mâchonner le bâillon et de savourer le- miel qu 'il contient; il trouve agrément et soulagement à ce jeulà.
Conservation de la chicorée Après l'avoir épluchée et lavée avec soin en rejetal't les feuilles vertes, on la jette dans l'eau bouillante et salée; on la retourne jusqu'à ce qu'elle soit diminuée de volume, sans être cuite, on la jette alors dans l'eau fraîche; on la retire ensuit e et on la laisse égoutter ; on la met
Rembours d'abonnement sera pris avec No 4 ou ::,
dans des pots de grès et on la foule~bien . Au bout de vingt-quatre heures, elle rend beaucoup d'eau salée ; on l'égoutte de nouveau ·en la pressant puis on verse dessus de la saumure bien claire. On r ecouvre le vase d'une couche d'huile comme pour les haricots verts.
2ie année
1er Février 1906
Eloignement ou destructiondes rais Faire sécher à l'ombre une poignée d'herbe appelée < rue, et la déposer dans le local où se trouvent les rats. Son odeur les fera fuir ou périr s'ils en mangent.
Eau pourdégraisserles élolfes Mettre dans un litre d'eau 30 grammes de saponaire, bouillir pendant un quart d'heure, puis après refroidissement, ajouter un verre à liqueur d'ammoniaque liquide et passer. Après usage , rincer à l'eau pure.
(OJJR{~~l,Jft So~iétè valai~al)rJe d 'édueation DE LA
Cuisine Soupeau riz et aux poireaux Hâcher un gros oignon, un morceau de chou, du céleri, une ou .deux petites carottes; faire revenir ces légumes dans la graisse, ajouter deux litres d'eau chaude, cuire un quart d'heure, mettre une ou deux poignées de riz, laisser cuire une demi heure au moins . On peut y joindre sur table du fromage râoé.
Pommesde terrefriUes Prendre quelques pommes de terre crues et bien essuyées, les couper en bâtonnets canés longs et d'épaisseur égale. Chaùffer la friture modérément, y mettre les pommes de terre avec précaution , les cuire doucement jusqu'à ce qu'elle 11 soient tendres et dorées. Les retirer à l'aide de l'écumoire, les tenir au chaud. Laisser la friture sur le feu, aussitô t qu'elle fume remettre les pommes de terre en les remuant avec l'écumoire : quand elles sont bien croquantes les sortir, les égoutter, les saupoudrer de sel fin et les servir de suite.
ne fait - -- - -On~---
L'Ecole primaire donne de 14 à 16 livraisons de 16 pages chacune, non compris la couverture, et autant de suppléments de 8 à 16 pages pendant l'aunée ordinaire cle 12 mois CC'mmençant le 1er Janvier.
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Chaque mois il est en outre apporté un supplérnen(; illustré de 8 pages intitulé : Le Foyer et les Champs.
Suisse
Prix d'abonnement : fr. 2.50 Union postale
fr. 3
Tout ce qui concerne la publication doit être a.:iress·Î, dlNcteme'nt à son gérant, M. P. PIGNAT, 1er secrétaire au Département de l'instruction publique, èt Sion.
son propre bonheur qu'en s'occl!.pant ~e celui de_s~a_ut_r_e_s_. ---~
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