No 02 l'Ecole primaire, 25 Janvier 1909

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2~ J a.nvier

28° année

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8 n'œt g,uère d'311llllOO où œtte ihorrtble SCèQe ille se p,asse une f,oi·s ou dem. Ils, n'ont Pat là-bas les ne rfs t•1'0p semsibles, et qnanùi n, s e.ront lie [eudemain attablés aiutolllll' du bo,u. din ·f11mant et ,de lia ,gril!.a.àe doirée, ils ne se sorucLeT,o nt guèl'e des 1s·oru:ffrMJJces effroyabl~ qt1' ils 001t fait ·~ubir au ma.1/heu.rerux qui l011t dornnc cette joie cu.Jrina~1J.·e. Ainsi j,a dls, le1 h1e urs d'ou1·.s dn1, temrp,s d,es •Cfrvernes . ... i\Lais ,est-il bien ,stlJr q~ie nrorus sommes si loin d'eux? ·CUNLSSE.T -CARNOT.

Variétés. DU 2000 A L'HEURE. TO'Ut le monde le sait: l'aêroplane est l'-ruppareil de transport qui est destiné à ;pou. voir réalis,er les plus girandes vitesses. Jlll!· qu' ici, il est vrai, il n '·a pas >déipassé les 7U à l'heure, mais il ne faut pas oru:bHer qu'il vient [l-Ollll' ainsi dire d'être Cl'éé et que Iea p1,mniers che mins de fer ne marcihai~,t pas beaoucoup plus vite qu'une bonne chai.se ~ poste, et ne faisaient que du 20. Il n'a pa, fallu un d,emi-siècle pour let11r fair,e atteindre ,leur maximum, qui paratt être 130 kilomê, tI-e.s à l'heure. C'est ,pom,quoâ i•I est permis de crod-r e q~. le tellllps et les perfectio,nnerrnents ai'dant, 01 nrri vera à iml)l'i<1uar alUX oiseaux mécaDI· qnes, dégagés de toote!I Jes grossières att1r ches terrestres, ne trouvRlllt à loor vitesae qu',u ne seu'e Umite, 1'a résistance de l'air et ta ,pnissanoe dlU mote1.11r, quaSli in1définie, des fléipla,cements de bolides. M. Archdeaconl cn,Jcule q,ue d'ici trente oru quarante ans oo :il'l'ivera cm1ra1mment à fa!Te di'U 150, 200.1 250 kilomètres. Or, la sécurité en •aéroplane , e8t prêdsê'memt en rai11on «l,e 1a vitesse a teinte. La sffilile difficulté à sul'lmonter vourl de J.o,urdes machines vo1'antes, c'est le d.épart et surtaut l'atterrissage, .mals on peut, sem· ble-t-il, donner crédit arux inlgên1eurs poll! le~ réson1d.n.',e. M. E.snruult-Palterie, l'ûnv·e .nteur dill moDO· :pl:rn et d1u moteur à cln,q cylind:res, a éml1 récemment l'opim.ion q,u'on fer-a1t certainement un jOtlr. en œéro.pla:ne, du 2000 à !'heu· re! A cette vitesse on effectuerait ~.e t = du monde en 20 heuresl Et, à siuwoser grue l'eB· pace luni-terrestll'e soit r empli d'air, on par· viendrait à J.a ·l une ,e,n mo.ins de 8 jours. Ab! nos rtl'l'iêre-petits-neveux verront oocore de beHes choses.

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L'in,co·n;nru es,t debout ·a uprès d'un épais lit fü, pai-lle étalé au roilirelll de !.a COUJT, et ,paratt ïatt<"ndr.e. Tout cela ne lui dit Œ'ieu q,ui vaille, et il pouflse q,nelqu,es grognements inqu1'et,s. M,:J.is il n 'a pa•s Ue temps <le recu1er, tout le mo,nde s1e précipite et l'entou1J.>e, d,eni.x gars vi,go1.weux lui fla isfo;,sent chac.11,n, une j a mbe p om· le COQ1che1r -R11·r la .p aille où ils J.e maintiennent malgré s,e s cris épo,uv,antaibles: l'homme att ta·b lier -s'a.ppr-0che, s e bal,sse et lu,i plo111g,e dains le ôelfll c'et i111strum!m.t hTilhmt, lon,g ·coruteau d'e boucher, d-OIIlt tout /1. l'heure il ,s'éipmnoa,ntaiit d'insth1ct s·a,rns en flf•vi:n,er Œ''.eunp.J.oi. 1Q·uelle horreur! Les c;rie de 111. ,r,0:1,u vre ,b ête Tediou,blent, elle se s eoo~,e flans 1m •suprê me effod, mais c'e st en v-ain, 1 Cll.1' ,eJ.l,e est solid ement ~enue et L\!00 sœng coule il. i!.ongs fiots. La ménagère .J.e reGoit dans u.ne po,ê!,e lt frl:ire long emmanchêe: le ve1<se il mesui·e d.<tns, 1m Sll'an1 où 1'a ser'V'ante le rem11~ poU'r qu'i.l ne se fo1·me p-as de caillots, qui nuh,ai:ent i't la qru.alitê dlu bm1din. L es cris s·'a,fflli.bli,ss€!Dt, biein:tôt ce ne sont p lns q,u·e des râl'es ; encore quelques so-ubres trnts et l'œil ,;'éteint, et c',est fi,nJ ! Alor s on !'ecou-vre ]f' co'l'P.S de rpafüe et l'on Y .met le fe11 , 'I}OUT br1ller le.s s oies afin -d 'avoir nm bea.11 ,co,ohon bi<en propre. Une od-e-nr /\ cre de rous si -vm1,s p'l'end. 11. la gorge. 1111 l,s .•• mai s,. .. qn1'est ceci? On dirait q,ne le call'irnre a. ,,enrné . Po,s itivememt les brindillef. enflamimée<l'l s''ltgitent. v:a-cillien t. s'ouv-1·ent. et la ·miséra:bl,e hête, mn1IJJqniêe par l' exé-c11ten.1r q,ui n 'es,t p,n s n111 profess iom1el, mn i,s nn voisin co.mp.lai sant. es,t ,so·rtie. sous la rnorsm·e d.e,; f1ammPs . de J'év·anouisi;ement f!1H' ln. p erte de s,0i11 s,n,n g ·avait cnnsê. La voi,c i debout. ave<' ,sl\ln.' Je .(],os 1m fo,yer incandes('ent. • Elle fonoe rl'roit die'V'ant elle, 11. l'êpoll'vante cl!'.; ass ista'llts; tout le monde cri!', ~es c,h iens aboient d,e ton.,tes leurs forces. les enf,rnt,s se rachent. J.es hommes saisi,s sent des ·fo11rehes. des 11i.eux, n'importe quoi , et se .iiettent rle;vant le fugitif q~1i a pris le chemin tl 0.s é-curie•s et va mettre le f~1 part011t. Mals les forces l' a·bnn,d:Onnent avant ·d' y arriver. il s'n.rTête. ,s es pn ttt>s fléchissent et il se "011rhe TJ0!\11' ne pl.us -s e l'elever cette fols . Il 'll':V n. o-onc qu'à reprenrke -l'opération oil Pl'e en litait restiée. M'a is quellle .alerte! Rt ne cro.yez '1()1\Js que j'invente. Gela ,n e R" Jlil$•Se pn s tou.iour,s ai,rnsL heureus·ement: repenonnt l'aventure n'est pas nru,s si rare rn1'elle ,de'V'l'ait l'êtr<e. On fa:lt tr,0p s·oruvent l'économie du << -salgne11r d1u v!Uag,e i>, et Il

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©Jm{ij~1~1t DE LA

Scteiété valai,at)Qe d ·édutt-ation. 1

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Annonces : 20 cent. la ligne sur toute la largeur

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L'Ecole primaire donne de 14 à 16 livraisons de 8-16 pages chacune, non compris la couverture, et autant de suppléments de 8- 16 pages pendant l'année ordinaire (soit du 1er J anvier au 31 Décembre). Chaque mois il est en outre apporté un supplémen, illustré de 8 pages intitulé : Le Foyer et les Champs~

Prix d'abonnement :~ .:-·~ ..;~ S ui s se fr. 2 .5 0 Union posta.le fr. 3 Tout c;e qui c;cn c;eme let public;ation doit être adressé directement à son gércm.t, M , P. PIGN AT, 1er secrétaire ctu Départ ement de l'instr uct ion publique, à S ion.

Bien écrire, c'est tout à la fois, bien penser, bien sentir et bien rendre e que l'on pense et ce que l'on sent.


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Sommah•e du p1•ésent N° Héfon11c d P 1 'e,n~oii.rnemrnt ipri -· 1.1tai 1~e .au JJJO·iut do vuü ,rug-ri·c,ole ( à ~nivr,r.) - Hi,s toire générale de l'échH'atiiorn -et de l 'enseignement (à suiv r1?.) - ÜOrnlllent iug·e-r (à suivre.) - L'éducation du scntimcrnt estlliiétiLiUP rhirz les enfants. Un brin de mo1,a l,e {P,eut-on co mpter ,sur toi 1) - Le,s •problèrn,e::; à 11Jn examen de f in d'année. - Partie vratirruc: 1Co111positi·on friam.çai::;e; Réda.cÜoiJJ.; l) tdé1r,::;. - V ar-iétés. -0-

~ Le Sou de Géronde. inpte ~e ·chèque II, 48_2, où les 0 . . . criipbons .suivantes clow·eiJJ.t conOcuv·re scolaire de bienfmsancc .ou, s . a, -ar• ri·~,er · · , · inue1 , v • . . N o_us ·PU bl 10,n,s -Cl-;a:p.res, 'PO.Ur l\ii T.r p:·omnte1w a·e ]'Œuv1·e (p ~·u,r i1uug11Ter d1stnct,s de la ,partie français,e dt, (:,, 11 , 1,tc ~-ie c11 ..q ue) Fr. 10. - JI. R:111l·hc11canton, le résultat de 1a ,srouisorj:ptio, , 11 . in .~. :1gr., ::lion. I<' r. 2. - v1mN A YAZ: -ouverte l 'année dernièr,e ,parmi ]~.;, .. tlt' J<'. pnr )fil('-~· _Gal ' ay, i1i.~~:.: s fr. -;. d esecoe; ' 1 s •pourvienir · ·e· ·rr-I,', " J'O" ' l'D·· E'r · ,nr . .c]e" :'\ ,;_,·; , Lks· I• · JCuJnesise ., ..,.', ,._~··;: ·d- , • , . ' d , n._ a1.·::il: ]('~ inst. 2 fr.; :\I. le Cnre, 1.,0: l ol :1\ JO _eaux end:ants ,p,au,vre,s ~e 1 Inshtu ',. . _ ,r. p._ Esbori•:it. officier <:iv;r. \'nlcrudes &ourds-1muet.s de. ·Q-erondc. i,:;.. ~ rr. 10. - z. Scho ch. in.~ .. Winte·r1ho11r, ,somme totale, arrondie a 1800 fr ... 1o - A . .Tullicn, 1ib1·nirc. Gcnhe. G Fr . 6t é remi,se à la Dir·ecti.on de l 'In~i ' :\f.\.HTIGNY-VILLE:. Co','.l'~e Stc-)r::ric tut ·et 1pourv-oit ,présentement à J 1,,1.m11:1t) F,r. 25.40; Diœcc-tc11r ·11<11 Collp~r pl'<Ilsion de 15 enfants nouveJle, ·:·. 4.fiO: Total 30 n:r. -. MONTHEY: _sfl,111·~ ~ . , .. m~n '" !-l·-.To~ep'l1, t>c. ,prbm. 11bre.s: 20 Fr. ; 1•r. •1110ac:.rn1s et appartenant tous au; d1 :pnnr, :rno: é,c. ménng., 4.50; Peus. rn Fr.; tricts ·~u 0eilltte et du ;Ba_s-Valais,. otinl ; 38 Ji\1·. - vouVRY: Miex. Ec. m .. rr. rirodmt d~ 1l1a IS 0'US'01'1PÜ0Il dans 1 }ü; ins., 1.15, soit 4 :fa·.; Q,n:ête fn:•I(' p:11· }~aut-Va11a11~ est p':r,eiUement eD)Jp] jr-rnncs :filles c~:s école\ fr. G.50; - ~.\L· y,.:> au: pr,oftt d'enfants de la ,parti ·,, N: Oo·lln's a,e_iep .. 9.30, Jill.St •• 1 fr. - , o_Lsu.u,é.rieure du canton 1.EGES (Chemin): Ec. pr.: et. cours ,k 1",•J1 d , ·. , , · . . fr. :i!JO - CUA::\10SON (St-P1eirre): f~C'. rn . , L f'~ noms es .petits he1nefrn1.a1res rr. :um: i,n.s.t. rir. J.50. - GRA.NGIDS: (<;. 3:; ,1(, 1] œ lllV·!•C ne 1Ser,o,nt tpUJS ,pU'b}j' .I fi·. 8.4:'i; 1.1111 membre ,de ln comm . srcol.. fr. dans les }Ournlaux pour de,s rai;so118 1: nn,st.. fn-. 1. - BAGNES (Verbier): (C. d~ ,c,orirv,e,nanice et de dé,]i,c,atesse. ·1fa' ;1 fr. 4; (F. 28) f,r. 3.50. - VWNNA7,: Ec. au /be.soin l 'on en peut iprendr,e con inf. p:.• ,fr. 3.80: éc. s11.11P. g., fr. 17.JO; l<'s naissance ,au:p,rès Ù'Œ Comité du Sn, u~t .. f,·. !'i: 'l'otnl: 2/l Ft·. de (/éronile ·ou de la Dirnction de -o1'Institut. Tous les 15 enfants a in& Examens des recrues 1908. Jwspita,lisés sont darne là-·baut oTâ<'f aux offrandes !g,éné.r euses, des j;unf'S Dans le ,c,om~ant de Dé:cembre der-·S·ou;scn pteuris de nos écoiles ,e,t à quel ie.r, le Départememt cia·ntona,J, de qu:es dons particulier:S. 1nstr,uction ·prl]blique •a. ~rnnsmis à Voici maintenant ,l,e résultat a,n. utes le~ commun es 11:1, h~te des r;nonré de la souscription ,effectuée mes, qui l•eur sonh1:ttnbuees~ d',ap,r~~ p,,nrtant. le ,r,ours ,scofair,c 1907/08: ~·s resuJ.tats de,s, ex.aime~ 1ped:agog1District de: 1ues de l 'a:uitomne ,derrner. Oe taSirrr-c Fr. 190.4-5 (ilPa.u com,p1)en_d ,n,on--seu)emmt_ ~elS Hé1·ens J 16.25 JPU~e·s. ,gens ,q,m <_:rnt ·l?a,s-se 1a: v 1,s1te Rion 274.60 samtai-re ,e_n Val.ais 1_n~mA mais e,1;000ontb ey J 29.20 r!' c-e1ux qiu1 on,t parhc!!pe a c-e,s ,cpern_:vr,a-1·,ti~·nry 330.05 10m; ,d,a:n,s .d aut~es, canton~ et q~,1 Entremout 106.90 ouis 1so:nt mn1pu_tes rruct1it a la fieSt-)[aurirc 194.60 11rn_tatwn, scolpire; Le nomb:e de c~s 45,9 50 rn_iers ,s est eleiv,e ,au .t ota,l ia 60. Te)I,onthcy . ·' ~. arti ®t-r,e 1r2 ,cantons, d•ont oeux de and et de Genève ont fourni le 1plrns 1794,55 01i romting-.ent. (Vamd, 34; Genève, ,, 1

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Sommah-e du sopplémeut O,pi1üo1n d e, Na,}101,éon sur N.-S. .1 é.-,u.:;JC:hrist. - ,Les reli,q,nes des Hoi,s )I.a!g1P". ~ Heili,g·io:11 de· l 'e,sprit. - .L,r.s grandes eatat-1trophe1s. - · ,, ;Présentr,z armes r » - H y,g'iène. l.) ne nouvelle planète. 1

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A.ViS ti·ès inaportanl. TJ t=iS1 1·a,pµ:clé ,au pcTsonniel ,c,11seig u11,nt lJLVi' tou:,; le, envois d'espèces co1wprun,nt l c S011 de Géronde doi,·,2,,ut être ac'Üerninés à Sie rre -où l 'œuV·l'p a 1u1 •C·o,m1pt,e de chèque ouv,rrt. l.JPs lmllr!fi11s de souscr,iption rem'Jl lis ,sont ,ég;.a1!,eme nt à e:x1p,rd i,Pr af{ 1 l/ ucl1 is ,à, la m êm !:' adresse· et 11ou , ' P 1n:,; rnu DC'lpa.rtement de l 'Instruirtion ·1mbli(Jue. IJ ,c-.~t re,comrn,rndR pour .sirn.plilï,er lc,s é:l•,ritures, et. rérl_n ire ·!_es frai,s cle _tirn'b 1~e::,-q)o,sÜ:! 110u r l E>nvo1 des1 lmllct/.11.s de so11sc1îptio,i c1 'em 'oy,er eeu:'\'.-C Î 11ou i.solém eijJt p,a 1: cla8s·ecs. nrni,s ,c,olù,etti,,,ement i})tOur toutc.s les f,ro,l,rs d'iurne l{'Œ1111rnne. 1~.our la rfrarn:',missi.011 die l 'a,1•ge.nt il 11 'y ,a ·an1cu111s frajs à .su,ppo1·t-e.r, la 1wste Jo,unüssnnt ,gTatuitement. sur ck·mande. J.ps fornrnlair.ers de b1.1lletin rie ucrscment 11n·évus nar 1,e com1ptl' f;e comité de l'oeuure. de chèque. 1

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P- liste des ,envois c1 'arg-ernt :µ,arvt'· nus du 1er au 20 ianvier 1909 à l'adre,sse " 'Sou de Géi~onde, 1Sierre », au

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(Oo1n1nuniqt1é.)

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Ln liste ,adre,ss,éc 1aux 1auto,ritié1s mmrn1H:tlcs, et ,que ceHes-ci p-euvent

1'01p arg'fH~ f'~;e 111f,J~.1c!.

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1.. a motnalité scolaire. Un article où résonne la. fanfare de la mutualité scolaire fait derechef le tour de ln ,presse valaisanne. Apprenez-ie, 1-~'> mutuelles sont ]a planche de saluL del 'éipargne scolaire; les p etits rnutua1i,stes sont. les 0hamnions de l '.éparg·ne, et la mutualité est l 'œuvrc srulE' capable de donner un vi:'>rita;bJ,e ,e,;sor à 1',é,pa-rg!Il{' s-co]aire. Cette assertion est -entièrement. fans:, (· l .t.:s r,1rdnt:lle~ D ~ont ,p as le choll il,, rc·F·1Hliq1H·1· l'épargne scQlairc no-.!r L',;i'.~ ,St·n\~~- Il n'existe ,pas de nrivilè11:e de l'énargnc ,scolaire, et re -1';,it :s\ .,·( :iqm• pr:r ln nature de

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,puililier, si hon leur s,emb1e, :mentionne .les notes obtenue,s non seulement pou,r l 'examG;n ,p,éd~g10,gi,que rp~,opre~ unent dit, ,ma.1s ruusisi1 pouir les ,ep~euves de c.a;pa,cité µhysique introduite;-; depu,i,s 2 ,ans à titr.e ip.a,reillennent_ ,obhrnatoir,c. ·Le Départemelllt e,s-perc qu; cette innovation - en :souhgniant l 'im1porta~ce de l 'erus,eignement de la O'ymrnastiiq ue - sem fav,oua1ble.ment ; ,r·r-ueillie dan,s J.es cercle,s intére,ss,Ps. 1',l]ssi bien, dams le but d'amélir0rer les réis,u1ltats au dou,ble ,ex,ame1r1 impo~r présenteiment ,à nos recr·ue,s, la J.i'euille ,of,ficieHe en :pu:bliaint l,eis noms des mieux 'notée,s .aiu ,point de vue ·péétaigog-iqiue, dornine-.t-eHe en r·eo·,ard les rr,s,ulta.t s des épreuves ,s,ubie1s dams 1'·eX'amcn des -oaipacité!s phy,siqiUE,s. On pema,r'quera sans peiTIE· l '&c,a,rt .parfoj.s eonsidléra(blre entre k,s :notes méritées de p,art et d'autre. ·Comme juisqu 'ici, le tableau anno-11cé ne mentionne que les ·r ecrues dont J.2 liv.r,et de .se·rvice ne renfernn-e pour auoune bra1ncl.ie de ,l 'examen péclàg-o,rrirrue 1unc •n ote inf{::rieu·re h 2. La. moyenne de1s d i.stricts ert des commune,s {11v,e1c lie nounbre de le,u,rn,; recrues y sont t01g-ale,nwnt i1TJd i·q-u1é,~.

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Tous jes enfanis <:.ni k ~roit)1 'éco110111;;,er et E-!1i·t,out [L' droit, d econo1:, iser cc,!1dnc! 1ls 1e _; ugent a p~opos, '-''f'~t-à-di •·c d t~ <·onfier leurs econorni es ù tou s les établissements finaneier"'..Le moyen le plus pratique, à 11oüe avis, serait le suivant. - Les qia 1·rnts donnent des ti'r,e-lires aux rnfrw ts . Dès qu'un enfant a une petite ,so1; 1me il 1a dépose, si possible, luim ênu3 à hi Caisse d'épargne, par ex. 2 ou 3 francs. Pour donner ,un véritable es-sor à l'épargne s-co1aire·, il faudrait ouvri r dans tous les établissements finan cier s du canton, des compte.s en faveur de !',épargne scolai re. A la fin de l 'année, les enfants auraient le droit de retirer l'intérêt (1e leur petit ca:pital, ce qui l eur montrerait comment 1'arg-ent, ce grand "facteur de la vie -économique» travaille sans cesse. Il faut donner aux enfants le moyen de développer en eux l'idée individ uali:ste. L'enfant doit apprendre (fu'il est appelé à être un jour maître de s on existence et de sa volonté. ne ce fo.it nous concluon s: la loi du / dorni~ile doit .primer pour l'épargne scolaire. Nous ne sau rions a.ssez rerc.,mmander ,à tous les établissements d e ·rerevoi r lrs enfants comme déposnn ts. Dr .T. BoiviN, -o-

Subventions scolaires. A ce isujet. le Département eiantona,l de 1 'InstrTucrti_,on pu,bli q,ue vient c1 'adres,s er à Messieuri.s lies 1II~rpectenrs d'écoles, 1a,i n si q u 'au x admin istrahons c,ommunia1es une ciirr.ul,a ire r el,a tive a u oontrôlc des déoenses f.tütrs ,p,ar J1es communes (l ui ont demandé à être mises au bénéfrce des su.bventions f-édéraies ,n our 1908. Ce contrôle, que .i\f'M. le,s Inspeetem•s s:ont eiomme .ii:: sq_u 'i-ci, c~a r.g,és d ',ex·e~e,r, vise pl wsieurs pomts : les ,c.onstructi,ons, et

2sm11 annêe

SION, 21> Janvier 1909 traTusforma.f,ions immoibilières termi. nées ou en oour,s d ',e~éJcut~on le -mo. ! biJi_er et les ~lllgins ,de, gymU:asti,que, enfm les traitements du personnel en seigoom.t au iprofit duquel 'lln sub. side ai été demandé. CelS foncbonnai. re,s ,ont r eçu, pour .s',a:c,qr111i.,tte,r de leur miss.ion, 1-es :bu,dig,ets déposés ;pa,r les admmistrations communales de l ',a.r. .rondifseme,nt r espeicitif ainsi qu·e· le formulair-e destiné ,au c.ollltrôle.

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(Oommuntou~.,i

Société de jeunesse du Valai1 romand. L'Eveil, la vaillante petite revue sociale et religieuse de St-M:auri~, nous a)Pporte l e texte-dru raiPpo,rt pre. s.enté ,pa,r M. le chanoine P . Gaist à la réu nion des délégués de l'Ass,ociation cathohque sui,sse à •Si,on, ~e 17 décembre dernier, sur le pirojet de réunion. g,éiniérale des sociétés de jeu. nesse du Vailai,s r-omand. La questio.n d'org1anisation1qu,e traite ~e fü1~-port e;st de celles qui doivent attirer 1 attentwn de toru,s, ce1Ux qu 'intfre.c.:;:;·e l 'av-e n ir reli g·i eu x du :pays. E n même temps elle démontr-e ,q·ur l 'A,s.sociation catholi,q,ue ,a un ,vaste champ d ',aiction 81?- Va1ais, :31péciale- 1 rne,nt s ur ,l e terram du group,ement de,s forces catholiq1]es et d:e.s que,s. tians socia1es. Voici 0 e ra•pport: " Deipuis que.lqures années, un grand nombre de s·ociétés de jeunesse se sont fond6cs r.n V ai!,ais. L 'invwsion. de IJOtre ,pay,s .p air l 'étrang-e:r, les rndust-ries nou.veJLes qui s 'éta.blis,sent 18,ur 1a ter:rie valaisanne, le ·b~soin de IJ),rése~ver la jelmesse des rnfüu,e nces permcie:œses des doct1·inc -; cmti0a.tb.oliiquos' et anüso,ciaJ~s. le.s dir-ections doomée-s, pair Sa G_fü1Jdeur M-gT .A,bbet, ·é vêque du d10cese, ~els_ ~m:ent les ,motifs ipuis~1':nts •qm dl'nger,ent le1s fondat e,urs de ,ee,s· ,socié:té:s dans .J,eur.s tr,a:vawx.

L'ECOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA

SOCIETE y ALAIS.AliNE D'EDUCATION ~~

ment a o-ric1ole donné à J'école, p,rimai, 1 foi~ ipar l<e, ipr-oo-ramme, ·et ~ar Ja méth~de édu.'~~tive. IDis-oos,Je d ' a;bor.d, le& :pro- . d' t . O'rnmme,s ,seola:i,re-s sonit beauool_llP M. Ferdinand Bms,son, iree ~111 vastes trlQIP' généraux, ils du MG;·nuel -9é31,érnl ~e, l'Intr~ctd:i, ti:~ent tro1 de l'eJ}Jcyc1?pédie. On prima.ire, a eto a~e~e ~ se. ,-eD?-an _ a tr,op aouvenit la 1pr1etention 1e rp,ardans cette revue s1 ~ 01gamsatio_n ~ ,',er de tout, de donner des, noh~;i,s de tuelle de notr-e ense_ign~ent 1Pd~a - tout à des jeunes ,enfants dorut 1 mtelre 1~épondaci.t _bienr. 3: _? 'u1ee. mo . ,erne, :1i,genJee is'ourvre à .peine. On surc!l~ret s1 eLl e a·,_alt ,;u, fo,,tmine~;t en v ~e 1 ,ge ainisi leur ,c,erve,aiu, on le ,f.~hgue 1a pr-éip,a:ra.tion au:s: p,r~fie,s1;,11>0ns, qu~ et con ne l es inistr,u it pa,s sefl!euse.ht ma:sse eist d;estmee :a em~rasser. ment. I,'a1gnc.ultu_re eta.nt -~ abpre~1~~si~ A cet ,elliSeio·nement alhstrait e:t ces profess1ollJS aussi ' rnn · '· 'd>: · fait o-uë a_ · nombre de~ enfants destinés à trr,op encyc1ope 1,quJ, q~u ne b l '~:xie~,c.er que 'des -s ervices qu 'eUe r,e. jouer que la ~e,morne, n,oru;,_. ·v ou: , ·d a ( ue celiui-,ci ,s 'rupipelle ar10ns V'OI\I' sub&!itUJer UIIl ·eœe11gne ·1] enF1 au ,p ysle qValai-s peu impo-rte) meniti ,cio1I1Jcret et ,a tendaruce.s ipr,of esa, ra!l'.l>ce ou · , e,st,en ' · d e si0nne . · t s ans ·ces, au 111 i'a,question qui se pose effet e,s, f a1sa~: .~ s e· a•ppel · ·t · t 1 .c< l · o·eme!Ilt ;i,e l ',e1e.v,e et a son ,es,pn iem1er ord1'e et on ,p eu ,ai (l_,o,r mu .er JU,.., u · t f · ~i~-si. l 'éüo,l e d'aujourd'hui fait-eHe, d '-0ibs1er:va,t.ion;.. iL'e~fant 1re1~-eill ~c~à cette branche ,ca,p i,t a.le de n:otre ac- lement ce ,q u il :701!, ce qu :ul ,torucne: tiJvifü~ natiiornaJ]e une 1p\l!ce .suffisante iparce qwe ~ela l 1mteir·eS/Se ~t '~ ·e.st :pai là qu'il faut prendre ,e t eve1ller son t en I, rupip or·t ·<avec Je rôle .qu',ellei e-joue · • , • 11·IJ?;ence; a1:1,ss1 · · ,ser · ô1ons dans lai fortune et l es destmees mt.e , : - nous , , ' "t.vo·, ·a-e l a na t·.'10n rz· lontie:rs de .1 '·ava,s de cerlams ma1 re,s A 'C'iE' 1point d 'intNT!QJg,aüon. 1M .. J . c1,:m· so\1t·iennent .que c 'est· ,par, ~e des= ' l' -~·' ateur· 1M,e me l:)·en · de,c, ,, Voso-es · .,., , wnC\uen ,s m · qu ,011-, 1dev,r.a.1t t 0ommencer d l' f t et con ;nirni.st{·e de l 'ag1~ic1;11ltuire en. Frnnoo, tmu_e r l 'ëo·u; a 10~ ' ,e ' 1~n ·an . . r,ép,o,rud par Ulll ma:g1strnl a1rtI,c]e dont Si -on ~se 1p.aice a ,ce 'D?mt de· iv,Uie, 0:1 ,v oici ,les prin,ciiipaux pas.sages. qu'on ,rec.0001a:iti'f1, tout de,.smte qU1e l .oose1lil'.a ave,c intérêt et 1J1rofit cfuez nous, 1g·nememt a ca·mietere, ;prolfos,s.vonn1el •ca,r i,l ,contient bi,en des vérités, ret d~s est à la fois le ,p[u,s.oonforme :1- la na,eonsidiératiions {1,ui ,neuvent ,con,v,erur ture et aux aiph~des na111s~a~te,s à notre c1a.ntion: . , . dJ 'enfant, ~t. ·~n, rrrue~e ~emps a l. m" A ,ce-tte au-es1t10rr '])lrec1,se, n.ous t,er:et de }a ~œ1ete ·Qllil .doit, des le ~eutn 'h ésitons pas à répondre nég1atl'V-e- ne âge, preparer l e.s 1eune,s gens a la m ent et ,nouis ,som1me,s eonvai,n cusr que lutte fl?OUr la vie. ~fos. pr.012;,ram~~.s l '.imn11fmse majorité des institu~ews d ' e-nse1~nem~J1't yrunaue deivrarnnt 11~épondira comme nous. L'ense1g'Ilie- don1c. re-tr,e: C1a1.,quie,s ,SUJr ;les he.soms du

Béforme de l'enseignement prlma lre au point de vue BKrleo1e

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18 19 milieu où cet .en,sei,gnement ,e:st don- C:hia:quJe ,S!aiso,n •pourn,ait iêtre l '-objet né et o,n ne voit pas :p,our1quio,i ils se-- ,d'une ,confér,e nce ipall'ti,cu,lièr,e: SUT Ja r:aient le,s mènies partout. Dans le.s, ipr,odudi10n ,a,giricole- · du ;paiy,s; tous eampagnes ills de,vra•ient ,av oi r p,ourr les ,phénomènes. tous les aœidents de obj,ectif la carrière :agricole et daill~ l a naiture deviendraiient l ' occaisiŒ1 de 1e,s viUes, Iai carrièr,e indu,strieile ou petites ,c.auser~e,s uti'les ,et a.gréabi~,e:s. commeœ,cà.a:le; dans le:s vil,1ag,e.s, Ja 1Ma,is ,tri en ne w1,uidra letS1:01bs.e1w.a,. nüssion de l 'i,n stituteur est surtout ti,ons su,r le champ de démrnnstration de f,onner des 1tw-ri,cuJteurs et dam, ch:i J,a natme ,elle-même. Les ,promele,s viJJes, des chef.s d'ateliers, de,s, ou- nades dans J.e j,airdin de· 1 '1éciotle, et Il vriers intelli~:ents, de,s ,efmipfoy,és de devtait y en avioir ;partout, ,o u dans ,c,ommer:ce. un jardin de la ,c.mrumme et dans le,s E:x:pl'i,quronis-niou.s; car Vens,eigme- cb:amp,s, ,;;ont ],e eomplénwnt inch:;;rnent .ag-ricole 1peut êtir,e dornn1é sous p0rn:n lJk de l 'm1s,eignement dans l 'ébi,e n des formes, ,surtout .aux enfants. ro.Je rt 1a leço11 de ,chosie,s doit fouTl y a d 'a:bord l 'ei111s eignement di- joms s 'aj,outer à la 1le.ç,on scientifi·re1ct, tecilmiqfllle, s1c,ieTutifi,que. A notre q,ue. Donnez u1n petit cioin de j,a.rdin av.is, il de,vrait se rié:duri,11·e à des no- ù nn enfant ou même donnie:z-.Jui. ,s,e uti,onsi élélmenta,ire1s et b'0s .simp1es. lrnnrnt une fleur à cult.ive.r' et à ,StoiL 'institut,eur n'est pais, en effet, ne g·ner, un airhre à pl,anter, faites~'],ui doit p,as être, um pwfessieuir d 'a,gri- sui,vre }e dév1elop,pement ,si intéires,cu1tu r:e; il doit êtr,e uniquement un ,S'ant, J,e,s tr,an,sforma:tiions s rncciessives éduc.at,eur a:g·,rfoole. Il n ' a 1pas à ap- de la fleur et de l'a1~bre en le,s lui exprendre iaux enf.ants l 'a,gTicu:lture ,pliquant, en lui révélarnt il es siec,rets ;pr,a.üque ,qu'ils ,s.a,Ull'ont bien vite de Jeu,r nutrition, le rôle ,du ,s,ol e.t ·de (Jll'rnn:d iils1 reintre1ront ,chiez 1,eur,s :pa- l 'ai,r , ,l,e,s ·n bénomènes chimi,qwe:s ,qui rents, mais à pr,épater leur ·eisprit et s 'aœomplis,sent sous ,se,s yeux sans, leur i,nteil1ligence pour [eu,r ,future .qu 'i'l s'en d•oute, dan,s cet immense 1wofossion en leur incul,q,uiant les 1i.<rhor:1.t,oir-e (fillJ'est Ja teœœ, et v,ons, connai:ssances g1é,néraLes q,ui 1s1o nt in- fe.r,ez pour lui de ]1a nature un ·r.omam. d!i~pens,albile.s ,pour comprerndr e la ene1hanteur dont il ne pourra OJlns déRcience et i]a tJ)r1a ti,q u,e .agri,coles1, et tacher ses yeux. surtout en s '·efforcant de Les, intéresV.o,rns n'aurez p,a.s, obtenu s-euae1Ser aux i0ho:ses die fa te,N·e·, de leur en rn ent cc résult&t de l 'instmh·,e en l'adornrner 1e ig•oût. musant, vous aurnz ,n,a rl,é à son ima·Ainsi ,c,01m1Yris, l 'e,nseignement il)ri- g;inati on, à. ,son cœur v,o,u1s aurez émaire ag·ricole n',eist ,plus-une: noimen- v0iUé en luri le ·s entin{ent de,s èeia.urt.és claturo aride de for'mu1les sèches, de de 111. nature et il ne rJourra 1p!'lls dé.. noti:ons, ,s rientifiques inidig,estes; c'est s.omnai·s se passer du ,soleil qui les une le0on de choses ,v iv:ante 1e.t attra- êclai-rc et du g;rand .air ,qu 'Î'l T'e:s,pi.re yante ,qui instruit l 'e,nfa.nt en l 'amtt- à oJrins p,oumons en les contemplant. 1 saint. ·en ·p,i,quant ,SJa ,cur,i,o,sité et qui, '1 -el s.erait, à notre avis. le 1premi,er insensi1hlement, fait naîtr,e ein Jui ·l'a- moye.n à empl,over pour faire l 'éduimour de !l 'a1giriru1 twre. La, hotani,qu:e·, c.ation a,!!;ric,o,1 e des· rn:f'ants de la Cc!l'lnla ,c1himi1e. la minéra/1,og~e. J,a zoolo,gie na~·ne iet. ,piarr ·oonsé;arnent. ~a premièmême, mi,ses ains,i à la n,o,rt.é;e des ·e n- re nrndific.ati0n à intro,1uiTe dans l,es fants pair lies ·a1p,plicatiions ,aux dho- l)},.'n,~ramme.s, de ! 'école. Mais pour .sr.s ,qu 'il,s :v,oi'ent tous les jours et ,a,u crue ,cette rénovation ne s,oit pais letmo.l·ieu desquelle;s ils, vjvent, seront tre morte, nour aue l 'enseÎQ;nement pout eux cl e véritaibilieis 1,é.cr,éa t.iorn,s. a,,gri.c.ole s,oit sérieux ,et efficace, il 1

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faut ,laisser aux maîtres

lID

ipew de

en11ps et de li!berté d'esprit. Oe n'est

pais -ave? ~ ,e hel]~'e o·u deux de leçons par se1mame ,qu '1'ls p,ernvent donner tnX enfia!llts une éduca:ti,on .agriioole :0io·née et foü,e entr,er dans leur esprit cette idée ma.îtres,se q.u 'i.J n'y a pas de 1),lrns beHe, de p lu1s noible rprorssion ,que celle d 'a12;rioulteur. ( Â.

1tdvre.J

Histoire générale de l'éducation et de l'enseignement

1Eùle met ,en g,airde 1con1Jre: une vaine ,suffisance., et ooo.tre . une trû'p grarude estime des résultats person, nds.

Sources et moyens

Les él1érnents .a1ux,quels il iconvient d ',a voir reoours sont 1les suiva,nts: Renseiig·nements sur la théorie de l ',édueation (.E,crits des péd&g,og,rue,s ) ; ûurvrnges ,sur l 'Histoire de l•a c1vilisatiion dans IThll. déveà,oip1pemoot plus La1rg;e (Lois ,sco[.aire~. ordoninanees s.0olairieis, statuts, etc.) ; Bi.,ogm,p hies des 1per,sonnalités do~ mina111te.s de 1 'Histo:i,re, et ,surtout de18 p;édagogues ; Livres d',Ensei,g;nement et Livres de classe; Sciences qui .s ',oc,crupent de l:a oonnaissance des f:acterurs ,qui agissent aussi (bien. ,sur 'l'individu ,que 1suir la masse. iOes 1S,ciences en g1éinéral s,o,Dit 'l 'Histo,i;rn •et la Géo,graipihie, et ·saJié~ ôa:letment iJ 'lüst0iir,e de la Rehgion, de la :Philo1s,ophie, de l 'Art ,et de l a Législatiion. 1

1L'es1Pri t 1d''•llJlle s aine ,p-é1dagogie j,a illit phis pur et plus fort à la s,0•1.wce ori.gin,eJ:Je de toute fhi stoI1·e d'e la péd!a·go,gie, et q ua;n,di ,cet 1

espri,t se déverse oosuite d,am,~1 le icœm· d'wn, imatître pJeiJn id;' ein:thousia,s.me, al,01·s ,se j'l1Stifie a·u s,;-i ,en J,uii l"eXUJ['ession, fü:i ce ·challlt ,pop,u la:in:e: << Qn~co,nqne bo-i t à ,c ette 1so1.,rc<\ ,~·f' 1•aje<1.1i11i11a et ne vLeill it·~ 1

PAS.

>>

Dr Charles KEHR.

Introduction 11 'Histoire de 1 ~.Eduieation et de

Division

iL '1histoire de La Piédago,gie com'Enseig)nement est 'l'exposri.hon mé- ,porte deux grandes divisions: L 'Ere nodiqUie de tout ce ,qui a ,été fait ,en antérierure aw Clruristian,i,sme et l 'ETe héor.ie ,et en 1pirat1que, aru <:ours de,s, c;h réti,enne.. i,,m,pis, daiJ11s .Je domaine de l 'iéduiea:L 'Ere .antérieure ,ai\lJ C[1,ri.stianisfon et de 1'e,nsei,g nement. m e 0ompr end : Les 1peUJple,s orielllta,u.x:; Importance Les ipeu,ple.s ,occidentaux; {Jette histoire fournit un 1Pr écieux ~e pe.wnle J nif. éveloppemcnt de l'histoire généra.le L 'E·iie ,chrétienne COil1IJ.Y1'end cinq 1surtout de ,l 'hi stoir,e de l,a civiJi,sapériodes: :on. P ·rernière période: de Jés,u,s-:Ohr'iis t El/le auig1m8'llte ,la ,p:i,été et l a recon- jusqu,à Oha,rlen1iaigne (a1I1tiquité aiss,auce envers les de;v,anciers, dans chl'étienne) ; •domaine de la pédagogie. Deuxième période: de Charlema,EiJJe ensei·,!:?;ne une :compll'éheTusion gne juis·Qlll 'à la Réforme (moiyen â:ge, ,!us 1)rofonde des v,oies ,suivies à no- ,chréüen) ; re ,é1poq,Uie dan,s l 'Eiduication ,et dams Troisième 1période: de 1la Réforme ',EnseÎjg11,ement. .irnsqu~à la fin de l,a, ·g,UeTr:e, de Trem.,t e EHe rend nJmdent dans le choix an;; (1élpoque de l 'E-duca:t~oru classi11>s mayens d 'éducati,on et de:s méque o,u, Huma:nisme) ; noclc.s d'enseignement. Quatrième période: de rra, fin de la 1

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Comment ,juger

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~~e,rre de Trente am,, jusqu'au XIXe Kontg-Fu tse (ûomfœi us) agirent tpui,ssailnment srnr l 'éducatiion du 1peu. siede; Cinqiàème période: du c,ommence- ,1ple, mai:s se mo~tir~:vent ;e·m; ~1;S<3i do. ment dw XIX 0 siècle jus,qu'à l'éipo- 1minés 'J:Kll' le prt,w,c1pe cl ufil1t~. Dan~ ·que contemporaine (Edu,e,ati:on et 1la IClhii,ne a:ctnell.'. e, l '.Efat ne fo.Jt pre·8. Ense.igne'tnent aux te1mp1S moden1€s). que absiO'lumernt rien ilJOur 1l 'éta1b~isse. 111 ont e-t ,l 'ent,reti,en deis écolesi,>Pnmai. EPOQUE ANT·E .RIEURE AU re,s l '·aihandonrne au..x en1tr-e1Pr1ses prj. C HRIS.TLA!NLS")11E vé~'s; on s'en tient tollijours. ferme. DES PEUPLES ORIENTAUX ,nie.nt ,à 11 'anici-en système; on ·peut à pei,ne se •résoudr·e à ahanido?n.er lfs Les Chinois et les Japonais a:ncierunes diE1posiüorn;; .scolaires qui iEn .r,ai.s,o;n même de. leur très an- ont .f.ait ·leur temps et qui ne tendent ci·e,nne ,civ,i:lisaüon, l es· 1Chinoi1s 1 'i'i. un dres·sa1g.e ,extérie'lllr. avaient re1conm.1, dès 1,e, délbnt, 1'irnL 'F,nsei:,g·nement 0ommence avl\· porta,nce d 'UJt1 ,eruse11,gne1ment yopui],ai- l 'é:col~ éJ1émentaiire. L ',école, po1pulai. re com1mu,n e.t d 'une ,éduca,t1on com- re ,a quatre ri.asses. L~s .0ou11s OJ?-t He_n mune. Au XP siècle ,avant la nai~- •r ·h a!Q'U·e j,our avant m1ch et ·a1pres· m.!· sance de J é,sUis-Obiri1st, nous trouvûl!B di. L 'iustructi on de,s ,pauJV r,es ·se fait déjà dans tout J.e royaume un sy,stè- le soü-. L'instituteur eist tenu ·en rne ordonné ,d'éc,oile,s. g nmdo co,nsidérati on. H n'y a :pas iLe 1]Jr,inci1pe ,con1stitutif de l 'JLlmpi- d 'érole de filles. ,1e cihmois eS:t ;la famille, fondement La discipline est malintenue. 1par <l<:' tom, le1s rap1ports soci,a:ux. L'en- des ,nrescri,p,ti,ons minutie·uses et est semrb'1e du ,pe·Œp l e e,st une .g-mnde fa~ 1n.1aintenue 1sévèrement. Sous l'inmille,, ù la t ête de 'Ja,qu,eà'lc S·f' tronve f luenep ,cl e la Chine. l 'édu,ciaiti.o,n d11 •[ 1.E,mper,r:ur. L ',édncaiiioa physique .Tnn,,1,on '.3r ,clèvelo1Jpa longte11111ps SO'Us d,r-co,u}ait de }',é ducation da:1113 la fo- l 'e,inpire des même.s méithode·s et du rnill e et rem,pl~s,sait toute la vie du même e,s1nrit. C e1pe1nclant une: complèChinois. Rrn111;JoO'lt.s de, 1] 'cnf.ant vis-·à- te trim1::,fo,1m.a.tion si''O:Déra. dans tou~ vi,s du ipère: Piété filiale ·et ohéis..; an- les d•orn11in1es de la vie pu1b[i,que et ce ,s,ans réserve étaient le tY'))e· de tou s t,out ,!"ffJoPcia,1 ,emen1t de J '·éduc,at,ion et l eR 1rn:pport3 de :la s,oci1é'té. dr la eu:lture intellectnelle qv.and lr~ Toutes ~·es écoles étaient des iéico- ·Etat,s-U ni,s d'Amérique réussirent, .Je,s de l ':Et,at. 011 1,854, à ,ouvrir tout le .paiytS à ij,eur L 'Ensei,2,1nement consi,stait de pré.- ,comme1·ce. et quand ,ruuss,i les Eurof.érence dans l 'enseiig,nie1mcnt de l 'é- néemi dbtinrent un ,a,ccès •plus li,brl'. criture,, mûs :s '·éte,ndait aussi à la l1 ',é.clucaiti,on moder:n:e des J.a,ponais musi,q·ue et aux céréJIJllonies. Toute fut ,ore:anisée 'à l'imitation de cel'.es l '-édnc,atio,n ( comme en g,foéral lia. ci- de la ·Fran,ce, de ,l'Angleteirre et de v.iJi,sMfon) ma111q.u1lit du 1prirnciipe r·e- l 'A lleima1,g-ne. Ce .pro,ces1su·s de translüdeurx:: ·l '·esiprit du peu,ple ,&t,ait to,u,r- formation ,a 1un liaut intériêt, parN' 1né W"rs l,e tein1.ipor,el et is '·a:hstenait de qu'il mo,ntr·e ,ce ,qu'une eUJlt1uN inteiltout l'apport ,ave,c un on1re Jpùus éle- ae,ctuellc •peut rénlis,er, -culture intelv.é. L 'ûl, dont l 'enthou,siasme rel i- ledu,e[le QUli ni son io,r,i1g-ine dans ,u~1<' gieux ,eBt la racine, était ,retardiatai- remiar,q,u,a;b'ir a1ptitude .à s '31ppro•p,rier 1,e, tandis ,que l 'aic.tivité .s·o,ciale attei- los pffort,s ~tr.ang·.er,s ,et à 'les mettre ~{nait hientô,t une haute,ur r,e1marq,11ia- en va,Jeur. ( A s11ivrf.) [1·J.e; J.a vie morale manquait de sm1r(ExtirAit de l'Ecl1tcat. ch1·ét'ÏPm1r). tion. 1L~s sa.ge.s chiruoiis Laio-Ts e et 1

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Nou•s savons tous 1qne ,l 'lrn1:nme ~.J?"'·cnd à jrnp;,e,i' ,c.o,mm.e '\l ,no1y. Ma LS éd,ucar~ion, il, doit f·a:re ~o~,t ..,,n1J. On lm ense1,g11ie ,a mar.cher, ,a ~ " 1,J er là r,fa;,ou.dre un calouJ matJhe11" niati.,qu' c\ Pourr ·l~ re.ste .. - ]'.ar...."'d'·a vpli,quer :,;,on ,esprit 1à 1;amon:;1er su'l.· le,s cho::;es _ ,qu 'ii :s·e d;e1br,o m.J8. c,omm e il 1:ie,ut ! 1Pernonnie n en a •c_ure . . · ~--.Jn fait, l,a. pl.u part s,e ~·~b.rou1ll,ent 11,fl~,ez mal et artl'lVC-DJt ·~ 1 age adul~e, O'J'IÜ'" d ci 111US'Cl es, bouffLs de COD?-aLS;HD~E"S, nna,i1s a.ssez léger,s de· Jugements. IOomment 1en .scralit-il ,a:utreme:œt1 On Jeur a. a1pp,ris à ,arwh1que~· en o·i·aimmaire en ca, 10ul , ,en •phys1qu~, des ,rè,gles TJ-I"écises., mais d'une. maniè·r,e rni ·qncl,q,u1e .'S,o,1ite au~oma.tique, "i bien qur, ea1]'.),albles de rinsonner a~~er. i,irntr dans ije,s· ca s s·em1~la:b'les. a rcux vi,sé1s par une de ce.s regles, 1Js ,n ,mionitrent to,ult enü,eip,ri:s, dans des ~i rr-cmsfaonc,es que1,que ·peu. diff~rent·?R. .Ainsi, ,l,a: maîtresse de mm,sou, qui ja,di,s TésoiLvoa.it. aisémen1t tow~ l,es, nrnblèm e.s de.s ,roibmets et des dcibits (10 f u ido:-, 1nr·és-entés sous le,s form~s scol:1irc8i- toutes factice,s, - ne ,s ait na.c; diami Eon ména,ge ré\2;],er ,s a cousc1mmarti,0111 de ,2;a·z ,ou <le 1p,étr-ole, d ',~rirès lE: r,Pnck:me•rnt et le pnx des d1·,·cn, systènre.s d 'écla.i.ra,g·.e, et ]es nércsRité,s <k "ëha,c1ne tr,avail. DP mlêrne le lrn·ofes.sionnd a:p·pli. ,'1:1rn. ch-1ns s-a 10,rati,ciu.e jo,urrnalière rrrta,ins ra,isonnem,enfa ,a1ssez iustes nrmr résoudr'e }e,s dif,fi.culté,s de son n,étier. ,]\fois ce n'e:st. là .qu'une iili1u,icn. •} iettez-ile 1hor.s de sa routine et il ,,ons a•pn:1raitr.a assez chétif de lo~1q11e. .Te v,ois autour ·de mo1i des hommes di;,tingu:é,s ,p,ar le,s 0onnai1s.sian'0es, mérita11rt:s 1pa,r lia 1u·er:sév:é:rance de '] 'effort o;u1 ,pair l 'ing·én-i,o&ité créatrice·, manq,uer tout ià fait de jugeimen.t

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da'l1,s l'a,pr,réci.aüon des ~aits ,qui.,so~·tent de Jeurs .p,r,éocc.u)rmhons ordma1rc.s. Ils ,se ·p rés,eutent a1liors c,omme die pitoya.bOc,:,; ,c,rikque:s clc~ olw~es de 1? vie sœiale. des, ,n!hénomenes econonnques, de l'a;rt P.t rat~'Oill;ent ave·~ iJ?U~ti ipûs 1p,a,r die1s preJu,g,1es, s.a:11s, ehwÎÏ t\llon ·~i compréb.en,si,~n d'1d~e~·. , stmhl e ,que leur es~nt, assu~·e Juste dans ],e,wr,s ,o0cu1Pahons halbitue.nes, chrurnge 1aCorn tout :à fait ,s,a mesure, OC'm:ii.10 ,s i le fléa,w de l~, ba!a,nc~, en H',ori1entant diains une dne-ct10n inac;couturniée, :s,o,r't,a.it brusqrne.ment df' ,ses i~oints d'ap1p ui . . , · Tels encore ce,s amat~ur,s ,qu_i, ~·pro~ un J.ofü.!,' exer,ci0e, a.rnrvent a JOue_1 très ,haibilcment aux darnes, et iu;, noursui vis pa•r l,e,s mauœrnvres d un escro c, de foroce m1o yenue, ,ne savent imrs p;ard!er ]eur.s forns et il:e:.s ipe~·~eillt iP squ;'aiu dernier da,ns de.s ,plieges gTossièr,e1ment tem:lius. . · :C'est au&si que l 'art de ,la, y.1e est ,a ni,rement ieiomp,liauié qu '·~~· _Jeu ?u même C1U1'un l)r-ohlème .arhfic1r1~ d'alJ.·,i.thmétiq,ue. Or J 'éduJCia,t eur c~·,011t dev.oi r ::lïpp,rendre ·moins à r:a1,sonne r (ln 'à. r et0uir des n?ti01:·s et ,a les ap1n,1îquer presique irneca1111que1:nent dans l,:".~ matièn'e.s d'ordre s,cola.rr·~. ~Jom1~1,2[\_t alors s 'embat'r~sse·ra1t-1l de former 1e:s jeunes ,e.s,nnts en: v_·UJJ des p:rstes comp,Ji,qués de 1 ',a,~h'Vite sori a,l e 1 ·E,n, vérité i~ y ,aura,1~ q;uelque dtfficu1lt6., .pui,sque lui a:uss,1.~e,st S'OUvcnt neu docte f'lll, cette imaih·e re. .),[,ais i,l ne f.aud,r ait ,pas f;Uipposer 0ne, même dans la iDI'IÜÎ.1que prnd'essi,onne·l'le. même dans l 'exer,c,i:ee·. d;s :::e,i en,c•,es, .1;e jugemenit de ceu."\'. qm s Y ·livrent est bon. La 1:>luuart au ei~ntraire., .sont rn cefJ.a manifosternent 1{!.~œffisants. Jilis ne tirent 1J,as du fmt c1fs c·on~.J.nsions lé;Q·ihmes, -i1l:si ne tro,u'VCnt nas de.s ,so,l,u1tiŒl1s prahques c~nv0nafbles, ils s 'éira.r'ent dans drs tiheories nwstéri,euses. qui 0om1~l\q1_11ent lrs nrnb1èrne.s, au h eu de les e0_,an,e.r. :M,a feir,m:e :conwictioin sur c,e. roomt ,e.st 1


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Ql}e le jugement ·esrt médiocrement ·raisonn~ fout différemment. i\llll ·devel,orpip,é dall1s fous 1es müieux aru !~·e es)fJorit ,gue 1e mien ,arp p,r,é~ie et ~u. 1 ~r_!:lnd détrimoot de la m,arohe 'des ,-,J,, -:- touJi0u1r,s dans le sens de Ju. 1dees ,exa,ctes. "Sed·u1:sant ex'Paoiteur. ,, mon X La haine e,t l 'antipa·t lüe ,nom; , Il .Y a deux ca1U1ses ;pirin~ri.pailes, de de_Il't tout •a:ussi ,pairtira,u x En "ra· Ien. ' . . ,, 1n <le la, fa1bl~s,s,e dr1:1 jUJgement: le ma.ruque a111 ,qu 'on ~ 'mme pas se dé/pense 1~ . d exierc1ce ,qui, seJUl, chez le.s indivi- /bell es .act10tns et en initiatiiv,e,s en dus _moy'.ens, appr,end, à tir'er uœ con- reur;'es., o,r~ aura toujours de :la t!11' o1;1Js~on Juste des prenüs,ses et !P,1rus danc~ .a denatm,cr ses aictes ·a' a:i. .n. ' · , , uau;. general emen~ les altérations'qu'y alP- ser· - . a a1p1precier a J '.e nver,s sies id, p_orte le sent~meint. Ürn va 'V'oi,r com- -Saws r] es ex•a:n:iens et ae,s conoour.s ees. bien ce dernrnr. e1s t •perturiba,t eur et r.~ puig,.nrante f1Jg;ure iindi.sip,o.se in~ ~ 11~ 0 8 q~elle.s to:r_mes marttendues il ,a dopte ,c1emment J,e,s jugie,s. • Des ou 1'1_ intervient avec une certai~ l/opgueil, si frfoueillt clhez iles men n.~ {~ro~. ,crée un rai,sonnement s·péL ,a:rr1v,es, fait leu1r fa~Mes'S•e. ·E t g,e cm Qm n est que ia ·parioèLie la , · catu · de 1,a J.og~que , ca:ran - /~~:· la ,q,uie l es malfns le1s ,prennen~ :_ . •re d e l a v,r aie, ,-,N;sant .s.wr Œ·e:urs. 1ug·ie1ments, an. 1 rnnne ,,e. t 11 Oornmo ' ·· · ·. 'S e r . . ~rce, ~Dl ,e,n,2;e ce ipr,océdré en Chacun ,s,ait que i 'amour ret la liairncl!pe et l on fl~.t te outra,geus·ement ne nous mas,queint 1-a vérite'· ,des. Ch O-. c& rcl.t~nts. Le directeur· ,d,e ,..,crr· a~, -i.,r , .. l' di mao· ..ands S, ' a t dans ·des ·v,ers i'p re- f'· . ,.,a.sms, Cl l~1· 1p1os~ède rplusieurrs ' :s.• t·,n ·OHere J cen, sen ..~ aans fou.tes les mémoires. La ·« 1nes de m1He f1·an"s de ''" · revenus pas::,J 'C 'e t l'a l'l]ll ass1;1rer.a sa ,ciliente, - souv,e nt ~Ill~ f• 't lon . ttarn,sf1 1-\cruTe· ...T.o..... 'WL. ' rS ai 11.E.n conruu, sur leq,ueŒ il n'est ,petite feni_m_e_ d'emplro,yé :à •1 500 f. pa,s utile d 'jnrsijster -. " dei)ses c1v1J 1. A 1t', e.:; Je,.s D1u,s .rerspectueu. ..11....: qui • • ·L a s-u.rn, /~~Paume, €-St une forme se.,. e ,n!en:.e le ehe.f de ·tayo o·. rplts ,g,eper.ale de ce même ,sentiment ,~er1;e~t r1etn1bué ·et vaniteux· d~· orns. ·tt • ""ns ,son a e,s memes rc onséquetrwes rC 'est 'P ' n1tenet,, h H · ,q,m era SŒI ·comptoir le ?eJa, .que dans les affaires· on <0her~h~ ,c, a1peau à fa. main très rh u=•bl·e· u.u en a ~ag-ner la: SYilliP,n!hie de la .per,s,on- pa, ss' ,an t , erva,1;1,t mrue mléna,g-ère q.ni Die avec qu~ :1 'on' v-eu,f; traiter orœr ;rnnt se fo11rmr de bl à reimiser Et ~am·ter .son _iu;g;e,ment et 1e ren'a:rf ,fiaoutes ces man1amvre.s ,ont pouit .b t su l · Jes d eu1 .(,l 'lb, . u fi:albld, a u but pour~.uivi. ,La: grande ·d ·P·1 ,peser t ·erabons de· ,d ce es ·Pl:1,s ha'bi1J es e.s,cr,oc<a: ·est ·ca,(· 1-e eur.s. f anis leur ao"t:ït~de à dis'P·Oser en~ leur .. Onr ,sait oue la roeurr et I 'a:ppréhen}veu~ )eJ victmne.s ·_qu.'iils imit ehoi- ~'uo11 ,em,i::;echent de ·vioiir J.e.s .soŒutions si,es. u,ene:r,~ilement. ils ,sont de fi!!IU- lP.s pluis Justes ·e t 1,es mieux ra d t' re et de ivmx ag·néia1bles de man· ,o iLe'S ,o·ffil 1 . , a1p. e,es. e,n,o·aJO' t Il . , . 1er,es s es 1p,1uis mteire,ss-é!s jugent '--'""' ~ ean, es. . airnve q,u 'iJ,s vain- ,so~venit,., assez :mal -leurs ,r o,p . f ,f 'uent :pa.r leur' seule présenloe ila mé- f a·1res Et , t r,es, a, . ' . : c es nourquoi il est bon iance ,que lewr,s. exulioits. ins1pirent c1 ,arv,01:r U/J11 oonse.i,llel" de d;em·and· , , 'rd • ' • C ' f .U~de mE;s anus .a~ait ,étf:é p!l111s~eurs ·un . me · €•1, ,a nie • 1'ecrn, a. U!11 notaire, :;, u un 1n~e:?i,s. 11omm.e IP;ar urn de· ees, ~ventuJ .ll;I, a ,U ll SJ11nTJle ami ' Î s•oi , . .a un ,a,u~re ue1s. Q,omme ]'e m ',étonuais ·que 1p· ', ·One . . en: in, un a,YJ.s sur une ,q-ues venu 1,J l · At , , re'l .', .,.se ,ai1,ssa a no,urve,au: d'uiper t 1,on t ,QUI VlOUS eonce1""e e'troi'te,mein.•.t I .s all'a:iy;sai f mt bien : « ,Quand :r·e' e rou CE/oe,n dant on: P'Ourirait' 8JV10· . V'O'l'S et ,q U • • 'd '1h ,e Je ,eaiurse ave,c ce di:a!Me rC/ ue1o,ue J.u1rnière I l est s 'd , · .. ·· ' · a,Q;e au,e 1]1e omm~, Pour ,l e,a uel i ',ai 1Peut-être m:trcm ~te ds0r1.g-ne · p ,a,s se,s 1pr,ocheis. une ,secirete .synnrpraithie. je sens que je e,spn e ,corips, pall' ses p,riéju-

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():ôs ,sa. V1aoi té ,et .son :mé1p1ris, ses rou- nro,s néighgenroe·s ·en affaire d'éduca1 tiu~.s, ea:use /les actes l es ;pù'll's i llo,gi- tion que de e,onfi.ance· en n'ois s'o·'. licitl1de8. ,Dcma.ndoU.S-lliO'US 1pllU1S 'SOUVent ,(':.1es. ·O n a intérêt à aœe1pter ,c.ert'a ins ju1g,ements et Foin a:rrirve à les rncore •ce que nous 11 'aivons ,pas f aiit for1nu'er dans une inico,n srci,enice a:b- q ne ce ,que no.us éliV'OiliS fait. Voil!à pourquoi n:oius dervons nous ,solue de lem partia.l1ité. Il faut ro,pp1'ocher de cette attitude mentaJ1e fa pr;é,o,e.crnper de l 'é>àucati,orn, d u sentipolitiiq,ue, qui est un es prit de rp arti, ment es.tfhéitiqure chez 'l es enfants et de ~;rnupement so•ci,a l, et q,u i tend à nous dire: « Ooffnrm,e rno,ms a:vons ·Je Mfroirmer to'lls le,s -raisonnements où souci de fortifier leur v,olonté paT l '•act,ion m:ora,le, d'éicl.ai,l'er J.eur' es:prit elle intervient. T,ous ,ces faits sont ·soruv,ent •Olbser- nar l 'instr ucüon, d 'a.ss-ou1plir et vérs. iD 'ariileurs ~a: loi rptév,o it ,l a 1pa.s- d 'endurrcir leur.s memlhres ,paT aes .s_i.on et l'intérêt. comme ,entaichant la j.eux et les ,,s.ports, ainsi devons-noUJs f idélité d'un témoig-na1ge. 10 'est 'l)ar- avoir l e souci de déve~ 0 1pper en eux re nue les femmeis sont géin,éraleâiPut le sens de ln beau,t é. » ,E ntendons bien ]a portée de ce hof> accessibrJes a.u •sentiment ,que consciù. Nous ne di.sons pas, ,comme ·beaiuco111,p d ~hommes. hésite.nt ià Œeur a,c,c',or'd,c>r l e drro.it de ,suffratge ,po]iti- {luclques-uns l 'ont dit: ".Substituons ·l 'esthétiQue à 1 a morale; reillfPLaçonis ,que. ( A suivre.) le culte du devoir ip,ar le goût du heau; ne 0arlorn, 1plus des exig,ences de la icons,cience. mais des. oonveu.anL'éducation do sentiment esthétique chez les enfant, ces d e l'harmonie intérieure. » Nous ne disons Da'~ que ·J.es mo,ral:es austè1 L'œu;vre d'éducation est une am- J'H, ont fait k·ur temps, et (]11'il sui".. fi t au.ioard 'hui ü'a,pprendr,e 1a beauvrc c1',énéivntiion . .Son objet droit être té d es geslf~. ·et de sav,oir ouvrir ,l es urne asc,ens1on de ] 'âme de l'enfant ver,s plns d e vérité "Comprise, vers veux a.'ux ,merveilles de la :nature et rplu,s d0 bi:en, pr,a:tiquié et aUJssi vern dr Fart, pour qne d'e1les-mêmes s'ar)lm.; de ·beauté .sentie. T·out ree qui élè- 1.a isent e·n. n0us Jes passions ,élgroïste,s, vr a. ,sa place ma,rquée dans un 6YS- ,~t que, c}m:11e a utre.fois les p ie,r res tc,me d'édur1ation. NuJ,(,e de nos fa- s 'a.ss·emlblaient ,e n grcmpe,s harr mor nl t éts ne do.i t êh0 e larif>stée -à 1s on état n ieux ,aux sorus de ·l a lyr,e d'Or'Phée, de nati,,;e ig-nlQTance ou de native f.ai- ainsi se bâtira. sur le seul aHr!ait de blesse. I1 faurt; q,u,e, l 'fhar,monie. se fas- la be,auté, la citié de justice et de ibon,sc ·en nou s m:a.r une toosion de l'âme Irnu r. Terrle Qlùe nJous am1Dar.aît ,l 'humanit,otan,c 'Vers } ' intégrale \pe,r.fection. Si on l.ais,sa,ü un ,point de l 'ârne sans tr C11aTis ·son ensemble. nou.s ·p ouvons Œlt,n re, s'il y arva,i t,quE1liquegerme err affirnwl' ,que l'idré.e de bearuté à eJ]e nc,us qui ne redût par la lumièr,e fé- ,s eule n'aurait ,pas une nyr,i,se .suffisa'l1,r,ondante de l ',édu,ca1tion. iù. ·serait à tc &Uir .],es âmes rnou,r Je:s déterminer ·nain,d re q'\f ''Un ,,grain d 'ivrai,e ne se aux actes déisintére,ss.és. Elle n:'afi;ikvât dans l'âme, ca1pable d'étouffer rnit •(lue sur une élite. La JD~upa.rt des le !'Piste de 'la moisson. La médi,ocrité·, 1h0mme,s ve•1üent être conduits :par un J.a: m 2cihancPté .s,ont c,ontai_g-ieuses, non c·r.mma.ndemenrt nriéici,s et if)'a r Ulh" sP1Üerment danis le mi1ieu sœial ,dbligation <rlaisonniée. Tl est ,à era.i:nà. :.b,omme à hrormlll1e,, ma,îs aussi d'un dr,e mêmr ,que dams ces ,âimres ,rl1oi s,ies 1noint de 1'âme là un autre pori'Illt de raui .se laisseraient da.v:mta;ge pénP-~ :â1ne<. Ayons donc tplu:s de c.rai111Jte de t.rer ;p,ar l'idée de beauté, si .cette idé-e 1

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,rugissait ,seule, elle ru'arrivât à créer id 'étranges anoma'lies mo,r ales. Chez les Grec1s, 1peruple très 1a•rtiste, .Je ,c,ulte du beau s 'eist allié ave1c ,une moralité ipersonne.lle ·et iSOCia1le très inférieure. Ohez certairus ·esthète1s modernes, Ja même étrangeté v ,a raît un, r,aff.invmenit e:xccessif du goût ,esfüéüq:ue uni à un goût s,ing;U!lier des ,pl,ai:üsirs gno1ssiers et des joieis ég,oï,stes. Et cela se comprend. Nious avons des facufttés diver:ses tendant à des obj,ets difféTents. L'homme n'est 'Pl3JS tout 1uimême s'il n'aime ())as la 'b eauté; mais il est moiills ,quie lui-même s'il n'aime ,que la beauté. n fa.ut aJU,ssi le g,oût de la 1pensée, le ,g,oûit de l 'actio,D.i, la reo'herche de l'uti'le, et jusiqu'à; ]a préoocU1pation du ,bien-être maté,r iel. La. vie humaine est es1sentieillement ,s ynthétiique. Tendre toutes ,ees f.a0ulltés vers le heaiu, et n'a.voir ipas ,so,u,ci d'autres exig,en,ces de Pâme, c~est se mettre ·en de'horis des c.onditions mdinaiires de ~a vi,e. Une s,ociété d'esthètes •serait intoléraible., sâ elle· n'était d 'a.bord impo,ssib[e. « Agent de ,d.éli,quesceiruce et ·de di,ssollution cihez les esprits ,qui s'y eomplaisent., l ',esthéticisme llle ·saurait c,onvenir à l 'homme qui veUJt vivre, !Pen.sel" et ao·ir sainement et ,effi,ca;cement. " D ne ,s ',a,g-it donc m1a1s de .faire de no.s enifants des ,esthètes, à qui .suffi,rait le :culte de la beauté. Tl ne .s'agit même 1pars d',en faire des « artistes "· P.ouir être artiste, il faut UJUe IV'Oeat1on.. On naît ;p·eintre ,ou musicien .aussi. 1b ien ,q.ue poète. Il y a des ma,in~ :qui j,amais n'auront nulle habileté à trace,r des li:gnes. des o-remes reibel1€:s ,au ~hin:ie .du vers. Y:ou:l.oir aip1Prendre md11stmctement a tious les erifauts l'art de n·eindre, ou fa ,s ciener: d 'unë- .svmïPlh.oni·e·, ou même faire àu ver,s fraucais - c,o,m me :cela s'est vu - un exericic·e seolai·r e, serait dê1n.ass·Pr' le but et tenter de l'iIDJDossiblP·. Il IS 'agit - OU:and On JPiar1e de 1~éiduic,atiJon du: ,s :entiment esthétique 1

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- d'une certaine cultTur,e giénériaJe du goût; d 'éiveiHer dans l'âme de ohaque enfant ce ,s,e ntiment du beau, ,pr,ése,nt, inégalement sajns doute mai:s r,éeUement, en toute âme. Il ,s'a git <l,e faire ,s entir aux enfants ,qu'il y a dans la vie nüeux ,que de l'utile, autr,e ,cJ11ose ,que du wrai, ,qu'il y :a aussi de la ,beauté. D s'agit de pvote.ster ,contre l'éducation purement inte'l1cctuel'.'e et utilitair,e qui nous envahit. On forme 0e qu'on a,pipeUe. l 'esrprit ,c•,h ez les enfants, Œl ,c:harge leur mé1noire de 0onnaissance1s d,iv,erses, on leur a~)•prend à rajsionner juste, on Jes inihe à des disànEnes fort pratiq Lte.s et les clis,posant de très lioi.n à 1rur c<1nière. ·Mais on ne :s,e soucie pas asse,z de f or,m er leur go'ût; on ne levr an prend pas à v,o.fr, à sentir; on ne J.e:; imprèg'uc pas de cette idée qu' il y a <ln bE;an et du laid, :et ,que q_uicon,iu," m·éfère le laid ,au b,e,a,u s 'amoindrit; on ne les disipose ,pas à jouir d,~ ln na1 uro et de J 'art; ,o,n ne h·s persnadc Das qu'1au-de,ssus de la ren~ôe et ck l'acti,o n il y a. encore (Jllf'l(!U(: f:.hoic:e ,q ui donne ,son dernier r1mol:Jilissement à l'âme: 'l 'horr eur du vul1g-aire et le giOÛt du beau. iO'est 0ette culture génér.ale du g-oûit qui es1 rnéces,s aire. C'est ·cettie !habitude de ,senür en beaul:é qu'il faut don1t1er ,aux enfa,nts, ce souci de faio:·e dansla vie une ·place à oe qui n '·e st ipas sirn1plement utile, ni ,pr,opre.ment mo11al, à ce q·u 'on aime ipour soi seuJ, r'Pst-à-dire à. la bonté:. Et encore une foi,s nous n 'espérons na:s là faire de clrnqne enfant un artiste. rMaiis ll'OUS croy,ou.s qu'il y :a1 tout de même dans tou~e âme une fa.cu:Jté de. distinguer ]p beau du laid, ,qu'irl seraitrpéclh,é, de négli,gcr, qui ,attend ,qu'on ]a cultive et ,qu ',on la guide. et ,q uri s1e v,engerait des né12:li12:eince:s et des mép,ri·s. 1Comment peut se faire cette édu0ation du sentiment esthéti,que. nous le -c,hercherons dans la suite. Voy,ons d'abord rpou,r,qu1o i il faJut ,que cette 1

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v,ous ,posePont cette ,question tous iJ.~~s jours et 'VOS actes r,epond1,ont. Ils diront ,ce que vous ,pesez dans la ~a1~n,ce impartiale où chacun es:t ,e stime a sa valeur. PH PONSARD. J'envoie un voisin à mai .pl.ace pour remp1lir '.llne mis,s~on de oonfiau0e. Tl s 'a,git de oonclure une afUn brin de morale fair,c et d ',acheter une ferme a,vec ,s~s terres et s·on bétail. Mieux vaTudra1t sans doute y aller 1noi-même, mais Peut-on compter sur to·i? ,m,a santé ne. me le permet ipa,s .. Pou~ On .peut 1p,oser ,à un ih omm~ bien envoyer l'autre il .faut que J~ lm de,s que,stions sa:ns être le moms du monde indiscret. Je veux <par~er ,~ e donne des instructions. P ,a rm~ ces res ,questi,o,ns .a.ya.nt raippo~t a. J,m- instructions figureI1Jt des rense1,gnemême et non au temps qu'il fait ou ments ,que s eul je ommais parce q,u,' a n.s: értoffes dont il s 'habiHe. 0 n veut ils me ,concernent. Le .prinàpal de ce rensC'io11ement e,st celui-ci: La ferme ,., 1 • Ju i demander, :pa.r exen~p~e) ;quelle est son 01pin~on sur les 111ter,e t,s du. a,p,our mo~ une telle va,eu:r ·~~,rarnon rommer0e, la 1po,li.hqrue de ,son :p,a,ys, de souvemrn :pen,onnels qua s. y ra~Futil,i1Jé de ] 'instrucüon. On peut tc;dient que ll!Qll1 ,seulemen} Je, suis amateur mais amateur meme a un :i ' informer de .sa santé, de seis goû~s, et même de ses 1princi;pes de c.ondmte prix éle--;é. Si je 1perds du temrpis ,e]i!~ et de se.s crnyances re1:i.gi em,ses. Tou- pourrait m 'éciha1pper. D'autre \part J'e ne veux 1pa,s me faire e:xiploiter. en paLPS ce!'î q ue,stîons ont de l 'irrnp,o_rtanee l't .quel1ques-unes sont de :p renuer l(ff- yant ü·op cher, e~ ,cette a.ffair~ d~mande du tact, mais surtout de ,1 hon: dre. - Mon re1p1iésentaa1t ip,art. S1 Si no::; amis nous les ,posent séri~ru- nÊtetè. c'est un hormête homme, ,c,omme j 'en ,s0mcnt, i,ls nous témoign~nt de l '11:1,snis certai•1, a,Q."ira comme si lui thêt et nou s rendent service. - ~faas Mait moi. Il il oondura l'affiaiire. au riersonne ne saurait '))oser à ·Ulll h9m- rni c·u x de mes intérêts ; fera avejc soin m e une ,queshon plus direct~! et .r esurnant à un plus haut degre tout ,ce Je tour ,à.es te:nes, des 'bâüss,e,s, des q,u,i Je concerne, que ce11l e i)}ri.se ,c om- écuries pour ~va,~u,er le tout à son me sujet de ,c~tte le~on: P_eut-on iuste prix et m es .offres étant aivancompter sur toi? La DEIPO~SP ,a 0~tte taQ"euses au vendeur. ] 'af:fairn se con.:rnesüoin r.apitale est ce qm 1peut etre clura. Mais si je me trompe ,sur son dït de plus 1p1osiitif sur nous. Tout Je comnte, v,::)i.ci :par ex,emple à ,que~ ,r~not,.s abouti.r,ons . Il ,payera r,e.ste est mor,alement ,secondaire, en sultat naur t<rnt bien p;Jus que ()ela ne v,aut (.11·éisence de. ,ce qui. es.t en jeu ici. V-otrc instruction, vos idées sur les .cho- et recevra cln vendeur une forte comses et ùes hommes, vofa1e fortune. vi0- mission. J',Iarai confié mes intérêts tre ,s anté, votr·e nati_.on al.ité, v,otre re- ~- ·,n1 homme sur ,q1,i on· ne peut ipa:iii La vie est ,pleine d'exemlio·iou tout cela sans doute est fort compter. 1 n e.s de ce genre. Enumérons : Le ca,n. " ' ' intéressant et v,o.us touic.h•e d· e :pres. tonni,er s 'ern:1;2:g·e à soi,g·ner la, iJ.'IOute, ~fais l'essentiel est ,si oui ou mon ·on peut eom;pter .sur v·orns, c'est-à-dire .si le ~:ardien de la rpaix à veiller dans v•ous êtes un :ca,radère, un hœnm~ la cité, la hl,a,rrchisseuse à laver J.e mor.aJe.ment solide, en oui on peut linge, le ho1Ula.n ger à fo111rnir du 1p,ain:. a-,~oir confümce. La !Vi,e et les hommes le boucher de 'la viande, ·l ',é<picie,r de·s

&awc,ation ,se fa:sse; .ce que donne dans 1a vie le sens de la bea_Tu~é,; quel~ 1 n,dblesse, ,quelJ.e nolble utihte ,a111ss1 ( y ,a à •c omprendre la nature et l'art.

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26 denrées a limentarirns, le tout de hon:ne. qua'lité. Le méde,cin. ·s '·en,g1age à so1g:n:er les rna.lade·s, le Juge à rendre h: iustice, le soldat à être à soo po~ te, et ainsi ·de suite. Si 1 'on rpent compter sur eux, t,out va bien. Nous aurons de .bonnes r1oruteis des villes bien ,g ardées, du ling,e prOJ)T·ement lnv1~,, du pa1in, de la v1ande,·des épicenes de ,choix; nos médecins se,r,ont soigineux, nos jug·es intèg·.res, nos soldats vaillants. ,l\,f,a,i.s si nous ·av,ons 1a ffa.ire à un 1personnel sur lequel on ne peut ·pais eomtpter, ·le cantonnier dormira sur le talu s, la pohce fermera l 'œil sur les menées de,s malfoiteurs, les '.olaucbi,sseuses aibîmevont ]e Eng~ •o u le voler~nt, le bouliang:er tromrpé11n stu · 1,e 1pam, le boucher sur la vianclr, ,l ',élpiieier su!' la mar,cha,ndise de ,:;a -hou tique ; les rnéde,cins n10us trouVf'l•ont des maladies q,ue rroius ,n'av,ons pas, les juig·e.s se 1la:isseront c,o rl'O(l11Pre et les soldats; 1p,reindr,ont la fu ite cle,vant l'ennemi. On ne ,pourra, ü?mptrr sur \personne. Et ,J1a vie soc ,_ale r·essernibl e_r'.ai ià une maison ,o ù •p:er,r,c,s, fer, -bms, p1âtre de mauvai::e. CJ'lM:ll ité. mal joints ~·a,r de,s ouv11e·rs ruélp;lip;ents, a.bout,issent à l 'effondr,e:m ent. Vo\iS êtes-vous 1parfois :posé ~eHc n210z-;tion: Peut-•on comJ)ter sm moi'? \ • •Ou·s êtes des fi,ls ·et des :filles. Vos 'Darents penvent-üs ,compter Slll'. Y•o,u,s 1 Les rtiimez-v,ous 1 •Les res,pectrz-'Vous ·? Quand vou,s ser,ez grands, vous scmv1endre,z-v,ous qu'ils v,ous ont rnignés .petits"? Ou ibien êtes-v,ous <le reux sur qui il n'y ,a 'l)a,s 'à compter? - Vous êtes écoli,ers. Vos ma.îtres peuvenit--0ls eomrpter 1sur vous, NP ;\,s trompe,z-v,o.u s rpas en fej.o·na.nt M r1.,•é>eou t,er.}orsique votre es,prit est ail1eurs? Pav,ez-vous d'un peu d',affect ion l_R pei~e 1011 'i~s ;prennent rp·our v,ous m 1strmre?i~fo1ssonneront-i1s sur le~. terres ~;e votre esprit qu.elq•1rns 1terbrs, frmt de leur tmvail et du vôtre, ou n'y tmuveront-iŒs •q ue des ronces, des ohardons et deis 1ortie:s '? 1

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Vous êtes ca,marade:s, Vos j~unes corn,pagnons peu vent-ils 1.se fier lt v~·~s ·~ Leur ,p?1,tez-:vous de ] 'intérêt? S ·11 leur ari:1ve niailh eur, les ,plaj. ~mez-v,ous; s 'üs ,s·ont en danger vie1 . drez~v,ou1s à leur seoours IS 'ils o~t b~sorn de . V:ous, 1eur ~reterez-vouR a 1de et assi stan.ce '? Ou ,b ien ête,s-vollf:, ,des san1s-cœur, des ,éigoïstes, des lâc~1es, sans foi ni l oi? On ne i))eut 'Pas d1 r,e ,que d-~ semlhlaible.s q,ue,shon s ne :üu3 re~;ardent pas et ne do,i,vent. •pas ·e~re pos•2·es. Que vou s demarndez-vou:,, SJ, :7ous ne vous d emandez ·pas cefa? l. aites donc votr,e ·examen de con.sc,ence. RcntreiZ e~ vous-même. R:a·P· :pel,~z. v~s souvepH,s. Av~z-,v,ous Ju&.. ,c1n H'1 r,epondu ,a l,a ,c,onfia11ce Jéo-itime de ceux Q'l11i vous 0onnai1ssent? A_. t..,on '])U ûOnl/pter Sur V·OUS ! 1Compt,er ·cf'la. ra,p,p0Pe les chiffres. Un homrn~ est ;wmrn e n,n düff re. Il fig·u re dans ) 'ensemble de la vie comme un chi ffr ~..dans u~:e add~üoin. Quand c>hairi•ue dJ1ffr0-,,.:e. 1.,ient bwu dans sa ,colonne nn. ePt 1sou,vent sur,pris du iJJ.on tot.ai o-ni s'ins.crit en bas. ~fois quand lt>s (•.l1iffres ,s ont mai,g-re,s 'on a beau ,al. lo1rn·Cl' lr.1w füe, les additions trorn1,Jo?nt notrn attente et nous dision~: N• mrnent, ,ce n'est ,q ue cel a! Que et '1,·ommes ,oui s·ont des chiffres s~w, valeur! Ou ),es attend ih ne v iennent va,~. Hs ont 1pr-omi.s, ηls ne tiennent ,·,,,,,: . Ils ont reçu une consigne et nr h re,~·11ect.cnt oas; .a ccemté du travail rd· ne lR fou,rnissrnt pa,s. Le vi•eu:s: Pr.r,dhète ip,arle de n'lrnig·es sans eau pj, de 0itt>·rner,, icreva,ssées. Qua,nd Je ,,,~1,011.r,eur, l 'Mé. voit s,cs teTrPs aH~1 , t"L -"' ,!",e"· ' lws. J··1 saine • • rcc,s a:ve,c 101e ·Jes nn::tc2:cs à l 'horiz,on: mai;; si lé nua,o-e nDP1"f. vane·m· stéri:,e- et sans l1aiss·;r +nm!beJ' ,de JD,hii<e. c'est une déce ption. TTn e .niterne e,srt. faite ·p,our garder l 'pa·n. .Si la ,citerne est erevassée. 1 .. rirn s'enfuit et Jr. v,oryageur c,ornme l P,-,, tr,o,u•1wa1ux ne tro11vent ,q,ne des ,-~;en2,c:. des fou,illes mo.rte,s et de la ~r:u~sière, ,J,à où ils r:êviaieint ,d '·éürnf11J.e1r leur ,s oif. Enfants, soyez des

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hom111es sur qu.i ,l '·on puisse comipter con1-me on compte sur une ,c iterne bien hétonniée qui fournit de l ',eau fraiche. C. ,VAGNER. •

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Les problèmes à un examen de fin d'année Une ma,is,oll a eoûté 16,000 fr. Le Pl'01PTiéfaire :paie cha1q1U,e arnn'é e les impôts qui s'•élè,-,e.nt à 75 fü·. IJ OO'IDIP,te ~es, ,répa:r·ations po,u1r une ,d,êpeuse d.e 240 fr. t.o·ns l'e.s t rois •ans,. Il yeut qu,e ,s on argent J,ui L'DJJpœte 4 :P. 100. A quel chi!tre 1d-cv11a-t>i! .fixer [e lo~'er?

.r11el est le problème, donné l'an dcrni er., à l '·examen dans ,une de nos écoles. Au .premi·er albotd, ,ce proiblèrnc 1semble a·sse,z fa1cüe \à résoudre, et ce,pendant la ,plupa,r t des élèves ont présenté des ré1Jonses erronées ou mênrn arbsu-rde,s. ,C'est qu'à notre avi,s, J ',a,rithmé±1cî'ue e,st mal en.seign·é-e dans ,certaines de nos écoles où l'on rés-out - h'iCl\p tôt et ko,p vite un grand nom'br,e de ;pr,o!hlèmcs ·en exi1geant ,simp lement la réponse 1

cxadc. Ag,ir .ainsi, c'est se mépr,endre ab·~·olua.nent ,s ur Je but que l ',on. doit ,~e rroipo8er da1ns 1'-2,nseignement de l'arithmétique à l 'éeol e primaire. Cerfa inemmt nos élèves doivent ,savoir · ~'<}ndr,e ,lie1s prcfülème,s de la vie pratique; mais ce,s ,pirnblème,s ,sont simr,~es et rneu niomîbr,eu'X: le oa,lcul men1"·1.l suffit dans la IJ)JUJpart des. cas. Ce ctu i importe, c'est de le,s exeroer à rai1sonner iu,s·fr et à no 1pa,s ,se oontente,r d'un ià-!JJ,eu-près. Et d'abord, ll!Oll'S 1pei11sons que La C1lN1stiion et 'l,a: s,o,lution ne doi.ve::Ot jamais être séipariées. Oblig1eons 1'•e1Jf ant à lire attentivement l 'énoncé, à m ettre e,n relief les clonuées et les :i nconnues 1l}011'r en :biien ,s ai,s ir 1,es rapmo rts: un énoncé comJpri.;, est un problème à demi ,réso1lu. 'Demandons-lui ·e ns111ite d'indiquer immédiatement une .répon,se a1]J1p,r,oximativ,e, vraisem-

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blaible: noius ,évite11ons les t&ponses a1,su1idJes ,pr,o,venant d'une. ei,reur de ,c'alcul, d'une vir,g,ule mal nY~la,cée. Fa:is,ons-l,ui t.Pouver les éléments de la. réponse en iprenant ,pour 1p,oint de dé·,part la ,q uestion finaJle et en: 1°e.rnontant jus,q,u 'à la ,première 1partie de l'-érrornc.é. Quand la réponse est trouvée n'.o,u1bli,oins 1pa,s la vérific,ation ,rapid~, afin d ' obtenÜ' 'Une cert,itud•e a:bs,olue. Appliquons ces ipr,éce1ptes à la solution du problème indiqu•é rpl,u,s haut. L'élève a ,l u ~Jlus ieurs foi,s l '.énonoé, il veut le re1proc1uirn de mémoire: il a rnrna,r,qu,é que -l'e loyeir est annuel 0ommc le paiement des -0ontri'bution.s. A combien s'élèvera le loi1er annuel de la maison? 'Il ,sera su1))Prieur à l'intér,êt du 1prix d',a10b:at d e lai maison ,c.akuJ,é au taux de 4 'P. 100, c 'est-·à-di r e à 160f X 4 6.40 fr. Pourquoi ce loi1er a11/rv1.œl sera-t-il sii~ vérieur à cette somm,e? Parc,e {lue les contributions et le.s réipa;rations re,stent à. la iCJrnr:g e du 1pr,oip,ri,étai.rc. 0Helle différence 11-a-t-il entre ces deu.r, dépenses? ,La urcmièr·e est m.1nuellc, tandis a,u e .Ja sec·onde ne, reyj ent nue fous lea trois ,ans. Cam.ment res .deux dévenses Pntreront-eUes àaw, 7.e loiwr annuel? Le chiffre des contributi.ons v figm•e,r.a ·entièrement ,et œlni. de.s ré1péùration:s 1pour un tiel'~ s0.11,l ernent. De com,bien de parties se comvose le 7o11er anm1el? Lover annuel: Iritél'êt à 4 ,p: 100 du •prix d'ad1at. .+ !fünt.ant de,s ,rontriibutions annne1Le tiers des rrépa:rati,o.i1s trienle~. nales. Oue1s sont clone les problèmes sini1J7P~ à résoudre? 1° Calculer l'intérêt de 116000 fr. 1plrucp,; ,p1enda.ut ri11 an ;à 4 'P- 100. 2° ·Tro.111ver l e tiers de :240 fr. 3° /Chercher u.ne ~·omme de trois 1nart.ies connues. La vérifica.tion rl1i résultat définitif est très simple voitr le cas particiûier. 1

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Q11cne est l!erreur facile à comCm1osidérer l es 240 fr. com1m' rC'lpré.scntant ,des ré,par.ations fait e;:; une 8 cnle foi·s av,ant la location de ln maison -et les ajouter :a,u, prix d'a.t ,l ia t, 16 000 fr. En nrncédant ainsi. nous a:ppr·end r,on.s à il 'enfant à arn=dys2r un texte; ~1·011s nonrDons ,e nsuite exi;ger de. lui Lin effort intrll ectu r l ;pour résoudre des ·question s nouvelles ,au lieu de 110m; ,eont rnter c1c soluti ons faites 111GtfTe?

. v 1;-

i111dation.

:Enh-e un 1woblèrne bien ·ré::;,olu et ttnc l~cture eXJpJi.quée bien •conduite·, ;1 n'existe aucune clifM,rence 1ponr· 111 cli,sci,p.'.i,ne inte11leictue1le de nos élèves: les dieux cxereioes ~o-nt également actifs, et prnfita.bles. P. M.

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Partie pratique Composition française La famille Dén.>lo,tYJJCZ cetibe p·ens,é<': " La fa.milJc c~ t J'~.'.·éime11t où cloit se mouvoir l'aictivitê fl'milui<1J.c, so.!l ,cfümaille, soill ('hamp t1c trn rail. SUU hül'ÎZOU. ))

JJévr.loppement. - 1. La nature de ·la frmme Ja ,prédestim~ ,s urtout au rôlr de nrnîtr,esse de maison et de mèïc de fanrill~. ·E lle est moin~ ro,b,,~fe q u e .l 'homrne, ma.i,s 11Jolus délicnt i' ; moi-i.1s forte. mais plus adroite et p]n ::; souip'.,e. !Ses traits sont rn,oins, a·ccrn1tués, mais µlus purs, son ,esiprit moin~ ,p i·,of.ond, mais plus fin. sa voJ.ont,é moiiJJ's pui,ssante. mais 1plus 1p:atimte. Ti v a dans tout son être moins dp hardiesse, mais rphlS de ,perf ecti1on : elle est ,évidemment destinée >par 11atu,re à déip,cnsei- mo.ins d'énerg·ie, mai::; plus de ·soins. à fai.r,e moins, n eut-être, mais à fair,e sû,r,ement 1

rn1enx.

2. Il y a eu. il · y aura ·encore, <les femmes douées de fa.cul tés ex.ceipti·onnelLe.s et qui ,remplirent un rôlie 1pJm;

apparent que ,celui de mère de fa11?ille. li~n thèse g;énér.ale, on ,peut . dire que, loin du foyer, l~. f e~rnne nsquc de ren~-outrer des obl1gaihons ,au -des:·ms de S{'S forces, ou. ,ce (Jm n es,t pas moins fâcheux, de ;;;0rtir de son can,dère. Dans, la famille, au contrair e. tout ·e st à .sa ,portée. toat la réeh •. ml:' et il n e faut Di:1b m0i11s que lü. sou nle,sse rnerveil1e 11·,;~ de sn ~latnre et l'infinie variété de ses -a,ptLtudes ;pour suff ire à tout. 3. L'homme est tout à fait irrha:hile a11x tra'Vaux dom!:stique.si. :L es con1111îtr;it-il ,q ue le te·mps ]ui manquerait. Retenu d'ordinaire rpa.r son travail hors de la famiHe. il n'y Tentn: que pour s'y r'eposer et s'y rctrem'JJ::r. C'est donc à la femme que tout Tevient naturellement: ·C'esit ,e lle q,u1 doit tout faire, tout diriger, tout. sur_ 'Veiller, avoir l 'œil sur tout, mettre fa. main à tout en un mot ,s'-occuper dr to"Ut. Il n 'e;,t ri1en dam ce domainr ,qu i ne réclame son attention et ses ,sioins: de.p uis les détails l es plus minutieux et les ,plus vu1gafre,s dn mémige juBqn 'R,u , 2;ouv-el'nement général de la mais·on ,et à l ',é ducation des enfant~, tout déipend d 'eHe. tout re1pose en gTandr ,partie sur elle, sinon PD totalité. . 0

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:Modeste sans doute, mai,s belle, t,PUe anparaît la tâclhe de la femme. 80~1 rôle e.st obscur. uent-être. mais immense. ear e 'est la, f.aim:ille qui C'(mstitue fa 1p,renüèr-e cellule de la pahir, ,c ar (•,'est à] 'ombre diu toit àomestiq,u e CJ.u e sr form,ent les caractère~. ,ciue i: 'a,cqniè.rent l,es ,q,u,ali.tés et 1ks vertrns s1olides. Se q)r,élparer a:u rôle ,qui .] 'attend rst donc nour la. i,eune fille une néces1dé. un d<'voir. Et s,o,n éd1.1-ca.t ion ibien {'Œll'Prise doit }ui rfonuer ,un eorrps robude. un esprit ,é.clai,ré. et, en même fo1111ps ou 'un ·cœur bon et charita:ble, des ,sentiment,s niobles ,et élevés.

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29 ses comme toi, ma,i s ie n'ai rpa,s d'argent pour aicheter le,s .fourii:iitu!es ~~ ,puis ,c,es cadeaux .S·er,aient inutiles a ,toiŒ'e. . mes , µ .aJ·ents. Tufon l'.)ere us-e ipl}l•S de Développ,ement. - .Je ,s~ris né1 1 l abots que de p,antou~:es :br,oc1ee.s et y a ti:ois m?i,s, dan~ la bouti.q1~e. d un ,sma rnère ,sera '.Pl111s .sahsf.~.1te des. b~,s sa:ho ti er qm no-us tu a,, mon fre 1 e JU.- iele laine ,q,u,e Je trwote ,a la _iv~ille~ ,m ean et moi. d'une belle b~·a~c:he de ,p,oue eUEî et me,s frères qu,e .s1 Je ~m noy,er. T,o ut neufs et 1bien mrieis, nions fùi11e,s ,placés à l 'éta 1a·.e;e, ,mn.s eJ,ous confectionnai a en ·caichette 1-es [Pllus JOlies inutilités. . et s.a11s 1brüdes. Voi s-tu , Geneviève, ehai0un fait ce Une femme v int, nous mes"Ura, , q u'il peut. ]\![,es ,pa.re1?-ts ,sa'Vent q,ue nous E'xanüna et no,us enworta _1po.u y travaille de mon mieux toute l'ansa •nertite fille qui ,,,e déclara ,s ahsfa1- 'ie n ée à l 'école et à la, maison jp our les t c de sa nouv,elle chaussure. O m e•s amis! ,c '·es,t alors ,qu e eom- s atisfaire; il,s ser,ont aussi 1c,ontents de .mes 'bons .points et mes bonnes rnence le· su11Yplk1E' des 1'1.albots. ·L e forn otes que l e.s tiens de, tes jolis, cao·eron là p;randi<> ,cornDs de marte.au, Berthe D., 10 an.s. ;ous ·~;a.rnit de bri.de,s ,e t de ,g1:os d,eaux. X clous, et l,e lendemain notre petit~ 1 .ni aîtresse nous ch aus,s a p,our a· iler a Uu élè.n ~ a rhiabittude d,e se rnoq•uer de ses e::~ru:n·Ml,es. Elèpose~ ~,a eo.u,cluitc et ft!Jl· J 'éciole. La vilaiu e enfa nt; elle ipas,pn)r·:,,z-la. Dite!. s'il ue mau.q'll.(' trn,s :l sa it danis des f1aiques, d'eau et ,s ur les l'ulll t1e ses devoirs. pi,errcs, elle me rns'ltraitai.t !Si fort un soir. ,q u e ie lui fi.;; faire un faux pas. Inclica tians. -Cl1 oi,si,s,soo plusie,ms Elle tomba, mai,s je me :f.e.ndJi s., Un ca,s o,ù v,otr,e camarade •persifle ses a1,trr jour. e,n ,sauta1nt un- fos,s•e. !a ü<mdisc~piles. ,Exposez-Les avec nettemoité d " mon talon ·S·e ca•ssa . Tre,s ti ·et vivacité et rf.aite.s-nous entendi'e souvent ve~',e m e remnlit d',e,a:u à moi- les m0,querie,s mêmes de l 'e'lllfant; l e ti,é et mour me ;;éch er ,p lus vite, elle fa i~ant ainsi ,parler lui-même, vous me fa.it brûler. A u s.si, <.i,uroia.ue bien ,&viterez la ré,pétiüon fa:stidieu.se du, ie 1me, ie suis tout écl°'pé, mal1p,r.00Jore, ·ver,b e se mO(fuer et votre récit aura houenx. entouré de fü de fer, r,aipié- rplus de vie. affreux. Un ,é]ève ipos,sède un npm qu.i a-p~I<1, .maî:tre,s:s,e me trouv,e laid et 'l)e.lle les quoliibets; un aiUJtre est hak,urd: elle finira l)M me briser un billé de :façon un ,peu antique; on fait iouir P.t on me iettera au. feiu . C'est lie ,au maitr,e 1rne 11éiponsc 'lllli ipeu étoursort dr.s vie1n ,s,a:bots. die; un enfant fait ,pre-uve_:9-,e ma,laThérèse C., 11 ans. dresse; un a,utre e:xiprime des orpini,ona ,naïves, .etc., vo,ilà autant d'ocCadeaux Histoire d't,n sabot

un de v·os sabots raic.omte 1ui,même son his-

1

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c.r.

« ~foi. (l,i,:;ait GonE\v.iève. fi,\ùo cl,e i·i,Pll'e~ POrn.mi'lr<;ant,s. pn1t111· ,p,rouve>r m.on :1,ffeetion ù mes .parents. :ie ·leri.w fE'l!"n i ,(11p .io,JiR ,c·:1df'nu.x ù le;n~· f:fitP. Yo,is ('>' .monnhoir .q,ur. :i·e br.ode n)om· ,m,a, a11f're. mont pi't'(' ,a twn, les ,pa,rnbonfle>s (}1t(' j'ai nr·hP·

'l'fe,R lia. i;,p,ma ine ileir'll i<'1rc ()t. ,clc 'J)lns. j'a·p1rn·,en;ds à ,mn. ,1 wti,t e Rœur uni com,p.limellt qu'efü• le,m· r~,r itea\.1 <'P jm1r1li'i. » - R1'pon<d.Pz-'l:n.i.

Développement. - ,Moi, répondi8ie. i 'aimerai•s bien foire de jolies cho.·

,casions dont vo.tr,e canrnrade profik 1)our exercer .sa verve. - Une te11e ·c,ondu ite- iwouve de la, ,s ottise, un manque total de lar):';eur d '·es.prit et clr ch arité.

X Dirf' ce que l'on eint,eI1,d 1 ,pmr << llille je1me fille .ré.s·e1w,ée i i. DMinir !;'f\S qua•Mtês esse11HeI'cs.

Indications. rés·ervé,e

»

Une « jeune fill_e est celJ.e qui, dans son .a.th-


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80 tnde, dans son langag;e, da:n:s tous ses a:e:te,s, ,évjte d'attirer, sans niéceI;sité,, ,s ur elle. l'att.e:ntiion d'aUJtr.ui et qui à moins que s,a conscience -ou ,] a ;poJitèsse n e l 'y ·~blit:?;e, ?Je se .mêle jama.i,s c~e pe ,que d1:t ou fait le p,r,ocha,i n. QualJtes es·senti eHes de ,cette jeune fille: l O • ]Dl.Je est modeste. puisqll!'elle ne fait ipas étala~e de ses, dons naturels, <lf- ses ta!lents, de ses mérites, 2° Elle ,e,s:t ·d iscrète, ca1r elle évite les· rpuérils ,b avardaQ;es, ;p,r,é,lude ordinaire de la médisanice ,ou même de la cal,omnie iear au lieu de dher,ciher à déeouvri; ~les misèr~s mor.rule,s qu ',on lui cad1e 1a bon dr,o it. ~ile se ,contente de 1pr,ofit\.r san:s brmt de toutes les •oc,ca,sions üu peut s '·e xercer sa charité. 3° l!;J.lte e,st déihcate, •puis1qu 'elle n e rp,rononce aucune pal'Ole Q:ui rpourr.a it blesser ou ·g·êner ,ceu]{ qui l '.entiouirent. 4° Elle a le hon g1oru.t. 'l e ·bon ton, qui n•ous pré•s ervent de tous Jes ridicules de J 'orgueil ,ou qe la ':anité. 5° Enfin, san s che:r1ebnr a 1plau,e, ·elile· a le don de 1nla11;e ,beaucoup._ •c,ar il n'est pas de Qual1tes ulus .seneuses et plus aimables ·rrue le.s ,s iennes. 1

1

X Mon porte-plume P·:nlez à v-otire aiorte,pJ.urrnc et tnites-le vo~1s ,1·/\polilldœe.

. Développement. - Tu :sais, mon vieux 1porte-·plumc. fo ne suis .n,as du tout contente de toi. Je te confie une ,J)lum e u enve c'ha,q.uc .iour ·et aucune ne te va; reUe-ci fombe toute seule dt1ns l'encrier. celle-là, im,possii'ble de J·arra~hey, elle ne ,ve,u t ,plus ,sortir! Rt 'PUJs, a v,ous deux. vous ,me faites r:or.1s.ta~nment mal écrire: auj ourd' h~n. c,~st_ trop ~~~o,s ,et trorp droit, Oner c, etalt tr,0•1) fm. une autre fois le;; mot.s s 'envo1lent nu-de:ssus des li~ g·nrs oru rampent au-dess,ous. ,S ouvent vc,n8 ,prenez. tron d'encre et vnu,s fa,ites de :gTos 1pâtés sur mon cahier. Si tu crois ,oue ce1a l'·emhefüt, tu te trompes. ,E.t le 1pl,u s triste ,en"o·rf'· c 'e.st •que j e s.ufa ;punie :porur mon écri~ 1

ture, et que je perds rne,s borns rpoints. Décidément tu n'es qu'un, maurv:ais •po.rte-plume bon à jeter au feu. - l\.fademoi-selle, ~)ermette,z que je pa,rle ià mon tour. Si vous n e me r-ong'i,ez •pas pour vous distraire, et si vous me nettoyiez ,q,uelquefois, je ,se~ rais plus bri.llant ! Q,u,ant ià vos ibar·b oui'llagei je n'y suis 1pour riep; lor:sque votre main marche tr,o.p vite et que vous me tenez de travers, je ,s uis ,bi,en obligé de courir et d 'aJ.l.er do tra:vers comme vous. i8oyez 1plus soi,p;neuse et moins 1pressée de finir et vous verrez que je su~s un bon ,s erviteur ,qui ne demande. ,q,u 'à bien faire et .à v,ous aider à regaigner les bons ipoints perdus par votre faute. Ma.rie-Louise M ., 10 ans·.

X 8nil·ant ~~me Neicker de Sm1sswre, « 1re prix .dru oomps est 0e qui ,e,s,t es,seu tiel d'e J\a.ire sentia.· aux femmes )), APfprfdez cette ,pcmsée et ùites si ,c'est seuleaueut ,a1= fem1J1re,s qu'ellre s-' appliq'l1e. 1

Indications. - lYP110 de Sau,ssur,e a raison. La tâche de la f.ffillme est si déhcate et ,si c,omplexe qu ',e lle suppose un emploi minutieux du tempis. Quand on veut rern.plir le,s de,noirs lei> plu,s délicats de la reconnaissance filiale, bien admi.nistre.r s,a mai,son, bien soigner son mari, .b ien é1lever ,se,s e111fan ts, org·ani s·er le honJheur au foyer domestique, a;ve,2 .J.a. ,patience de '1 'oiseau rr·u•i fait ,s on nid, doter la, vje socia le de s•es ;p lus doux attra.its, où trouve·r du temps ù perdre 1 On se, demande même narfois 1par quel don de g·,éJ1ie la femme dév,ouée ,peut multiplier le temp,s, 1pui.s,que, dans. cer. ta i nr-s circonstances douloureuses, rru.and, nar exc:nwle, elle veilile· au r·h evet d'un être aimé, ,elle véiussit, ·1rnndant une Lon,g·ue suite de nuits et dŒ .iour.s, à dornl])te·r le s,ommeil et son~;e •et i1:uette et vit sans trêve, alors ·Que l'homme J.e rpl,u,s :robuste serait ter:rass•é Par la f.ati.gue. ,P,ourtant, il n 'y a pa,s ,que la f em-

,à ,c onnaître 1le 1Pr~x du temps. Tous, _nm1.s arvons ibesorn de i•t,édi.ter ce vwux ,prover-b~ : ". Le t~mp.s 1perdu ne ,s,e r.attra1pe 1ap1a1s. ". Si, .aiprès ;Q~1elqucs retar~s qu on a 1\1ait pru -evJter, on a~temt le ~ ,t l "he,ure o,piJJortune, 11 .~emb~e . pie~ 1, 0,0 1 tant qu'on a regag,n e l es mstants , 1;r,rdus. ;C~ n ',est fa ,crn'une appar.e1:i-ce. En evitant les retar~s, on aurait ,pu s'.é/pMgï1>2r de 1a fahg,ue . d_es e11nuii,::., des risque.c; d 'ins-uc,c~s. Rien nif' com1Jen se l ' i,rnti.le em1Jlo1 de tel o:n 1€'1 1i1omPnt de la v ie. Ne croy·O,?-·S r,:;as, ,epend.ant.. que S·e. reP?·S1er . de:,; q~e l.i re,p,os s·'m11Josc.. implique une ,perte ife temps, c'est bien l 'e:mp!oy~r.;c'~!t Ir parta·g:Pr entre l 'ar.bvite refl~,ch1_, cs:•rnwte de ·préci1Ditaüou et de f1ev1:e , !r,:.; uti les <listrn.ctions et le sommeil. X

lnclications. - La rue ou la plM~ du vill age sont ;peupl'ées. On a sorti l es chaises sŒr le .seuil des •p,ortes, et l'on se réunit en g,rouipe,s )Pour causer, jou er aux carte~ ou ,lire elltsemhle le iournal. Les menag;ere,s cousen t ou tri-cotent. en causant, lea enfant:3 :jouent ,sur la ,cliaussée, queJ.~ues hoi:~,mes r estent 2t par-.t ipour lue ou r~ver. -- N,otez l'attitude .un peu a,o~alhloe de chacun, l 'a.ffmssem~nt sur les chais es, J,es tr.a.ces, ·sur le wsage et sur les v,êtements. d'u?' dur l~,b e~r; notez aussi l 'e:xi1wess1on ,sahsfa.1~e que donnent à tous le repos et ïa fraiche"Ur du ,s-oir. Ne v,ous en tene1~ tpa.~ à un tableau d'ensemble, ïpe1gnez quelq,ues détails ,qui montrent que vous a,vez réellement vu ce dont vous parlez.

Quelles sont les qu1aMbés .que ,-0u,s a:echer,dhez ,su11to,rnt •chez les caimar:a,a,e s ,cl'Ont

Rédaction

me qui ait

bf

I

1

1ami,s? Indications. - Qua 1ité,s à reèherrher surtout chez le,s c.a.marades dont on veut faire ses amis : 1° La f~anchise - un bon ,camarade n'est m un compl aisant ni un flatteur; 2.0 les, n,u alité.s ,qui dérivent de l '~spnt de ju,s tice: honnêteté; }oya1ut~, modestie, etc.; 3° la honte., sans fa1iblesse ---: 'c n'est ,JJa,s être ·b on ,q,ue d~ rendre a ,es amis de mauvais .servwes \J).our lrur faire J)laisii r ; ·par exe·mrple, rpasicr à son voisin ooe 0ompo,sihon iJ)'Our qn ' il la c,onie, c.e n'est pas ~aire nreuve de .bo·nté · la camaraderie est mal rom1prise qu~nd el]e condu it~ de _tels actes· 4° la volonte sans ohs.t.mation; 1? l'"a;nour du tra..,;ail. Des amis qu i rénni·s·sent toutes ces qualités sont 1Tai,ment 11ré•r ieux, ,car ils ne do,n nent 11H' de bons e:xemnles et ne re·n dcnt que de born:; service,s. VO~N;

,f'aiil'e's

V,O S

1

0{,,l'r1vez le viHa.g.e oru, la. .nie q,ue vous· li::t,bitf'z au mo,mie1nt où, le soh· ,cl'uu beau jom·. le -trav•ail te11uniué, dm1c:un se re-

po.-se dei> fI1.t,iqrnes :die l,a jorrnrn1êe.

)(1

Comment faire · une rédaction 1..)<oQuvea,u,x cous,e il,s tliu maj>trc. - 2. Re,c·h:n·cille et 0!ass,eme1nt des ïcWi,es. - 3. Ma!lliè1·e r1'eX'p,r1i,111er les i•cl,ées; ~e q'll'l,J ,faut -é virter en éeri;v:1JJt. - 4. Lf'ctl1·re thl lJl'OU iJ'1iO[l,

Dévelovpement. - l. ;MüJ?- maître m':a rép.été, il y a 1que:lque,s JOUrs,,ice qn 'il rn 'av.ait déjlà dit sur 1a mam~re dont il fout ,s'y ,prendre pour fane une r:édact i,on.' ,Je v.ai,s dorlér1:11vant m 'apphque,r ià s,uivre :ses cons·e~ls .. 2. '.l'out d '.a-bord :a vant . d '.~en re ,rruo,i que ce soit, je ré,flécbirm 'l?'endant qnli:l:que t e,m1ps. Je trouver.ai de la sorte de.s idées qui ,se :r.anportent au suj,et ,que j'ai à traiter .. ,Ces i~ée~, i e les .no,ter·a:i s ur 1111011 ca:lner, p~ms J.e le.s ,classerai, mettant. en prem1~rc ll.g.ne les idées e,ssenhelle,s, ])ms les i clé0s a,c,c essoires. ,3. .~1fon nlan .ainsi fait, ie ,commen,c-erni mon brouil1on, développant ·su:cce,s sivernent ,charcune des idées selon ,~on importarrce .•J,e m 'e'f1forcerai de lier l'une à l'autre ·C hacune des pa.rties de ce développ1ement. mais je me g-.a.rde,r ai surtout des 1phrias,es, lon-


5

82 g-ues où je :m 'enchevê'tr·erais ,et j ''é viterai ,soigneuseirnent 'le,s fautes d'ortho.Q;rap!he ,et le,s rép,étiti,ons de mot,s. 4. Mon b1~oumon acihevé, j.e lirai l'.t·nsemble de ma rédaction, wrrigeant i1ci et lià, l)Ol1!ctuant où il convient; je la recOJpierai ·al,ors et, ,na r une de.rnièrie leicture, je 111 'as,surer.ai que mo,n ,travail ne renferme nlus 1a:n c11ne négligence. X

Dictée& La 1..1ériJabl,e indépendamce. Ne 1pais être a sservi là autrui est ,l,e ie• d egré de 1'indépendance . Le 2d est de ne 1pa,s être as servi à soi-même Il n e s uffit pas, en effet, 1p()IUr ,ê tre Ji'l:Îrre, d e n ' obéir qu'à soi-même; il faut encore n'obéi r qu'ri ce ,qu'i l y a de meilleur en soi. c'est-à-dire se déterminer Jrnbituellement <! 'hprès les motif,s de ~ 'or~1re le il}lus élev,é. On n'e:Sit point md~e1pendant pour n 'avioir ,pa,s de maihe. On n ' est oa,s davantag·e indélJen~ant parce qu'on .agit bi.e111, sans sav,01r et vouloir ce .qu'on faii.t· une madbine crui fabrique des chnse.~ utiles, _:un ter~·e-nenve q ni ra,p pürte un noye, ·e t nwme un homme qui. se dévoue mal,gré lui, et ,par néces,sité ne ,s ont pas 'des être· indé,pendantis; c~ ne s ont, q.uio qrs forces bienfaisantes. L. 'homrne hbrc r.s t celui qui a i'habi~u~e de .faire d e lui-même ce qu'il :~::ut etre le nneux.. E . :MANEUVRÎER . <( êtn:c ,asDonrne,r ,cl,p,s exernp,ics Ile (',p,t [1~ ~1e<l'YiSSPl11('Il t. l(Et,1·0 BOlllllliS ,ck1,n,s "es a,r·1'P~ ,1 "'r,;:; Q1'll,"si,ons. 1l ses i,m,pt11lsiollJs, ~nn ;; Jp Hhr<' ,c()lllN'ii<le de 1,a 'l'fli<:ün,; - l,a, col,·!'<' . l:1 p,eur.)

Quel r ;,t J,p ~,eJJs td,P. l'ex,tiressiolll,:

.~.Pl'l' i :L

,soi,m~me?

>)

Variétés L'enseignement par les yeux 'foPtPi::i les IPr;ollls, ,doive,n t être• fin it,,,s n n ,t:1h)c nu :noil·. La me<illeiu,l 'e école es t celle oil ron 'li.~e Je J>,lm,s Ia c-raie. Pm· :l € t,a,blem1 11oirr un fixe l'n.,Hention llo~ élèves. Sialns, l<ni, 1pa,s

,ffe,nseiglllJement collectif; il est l'n:u,xihaire d~

t o•n<t ensej,gnflrne11t: Lecttme, ,é,c,ritmre, ,dessin j ,coutirnre. 0trthographe, ·histoire, .géog,ra[>hie' leçO'll'S ,tle d1os1es, etc. ·C'es,t pn.[· l es yeux que l'ollJ ,a1•riTo :\ l'ilnte:lligeu ce d'es peNts. Donc, rn onf'ron,s Ies ol)jet.'l.

X •L ,.\. PLAIN'DID DES J,O UEr:r8 ILn p,01rn1Yée ,et P,ol'ich i.nelJ e ,Chez J10,us, hier, ,ca:u,s a.ient. rouit ,bn.s ·Avec Ie ,vie'ltX ')1'011t01ol qui 'bêle Et lt• Solcl,a,t q·uâ n'a ,q tùm :oo,a,s . /( Héla.S! ,!D,Wt:füllll':Xit ;la Po1Li,p,é,e , Héla~! ,qu.elle tris te mia:ison,! Auix d1en,t.s <du .chien nn m'a hti,ss(•1?, E t j,c ,menr.~. ·L1e11dla1nt rt:on,t ,non ,s<rn. ,, - ,, :\1oi, rfül(}IJJ,rf> P,oli'chiueUc, ,J)nns .J,e p,u.its j ' 8 i pns,s:é la ,nuit : ,\fa J'ignre ,n,ï)tail pas l1el' 1?, ,:.\I:ti,s ell e ~s t of,Jireu,s e :rn.}omirl''hui. ,,

Oes ,travaux ,ont été 'bénis de Dieu, et dain1s ibea1uco:wp de 1pa11oi,sses ont déj,à donné de magnifiques: r,é suitats. Cé.s .succès filléia,mnoiniS. nie sont ,que 1iartie1s. Nous v,oulons plus et mieux. V,u les d:angieris de 1'heure pirésenfe i,l ne ,s uiffit ip1aJS de ,c r,éer des œuv ;es, de fonder des, .s ociétés. L'isolement ,est f;uneste aux œuvre,s, aux s oci,étés comme ,au,x individ\UIS. « V ffi ~oli ! - 'l\tfaQheur à oelui qui esrt seul.» Nous v,oul1ons êtr,e :forts, unis.sonsnous. 1Eita1blisisoos, ent r,e eas œuv.res, un liien, ,eintre :ceis sociétés, de,s, ,]'a:pqlü'l1tS..

Etablir ,ce,s ,rapjpürts entr·e füs so,•iétés de jeuness1e, et, 1par 10e moyen, fortifier les œuivsres déjà ex~stanteis,, stimuler l 'acüvité de1s ,s,ociiétés par la Hékl.s,! p o'll'l'qnoi ,tant die .rni.s:1'>1re? comipai,aison des ,e fforts et de,s résul.Sont-ils dm~c: bie111 mé,c,h1a.nts ,tnus ,cl{•ttx:. tats, créer un fort corr,rant d'émulaL:1 petite sœtn- e t. ,son. t'rè~·e? tion, étendr,e à toute,s J.,e.s parties du - è'so,n'. 1nai.s ils SüHt 1xi's ,vcu1 soigme'l1x:. r unton le.s bienfaits die l 'oy,giani,s,a tioo :\IHe S . Bl'è~. de fa: iernness1e, ,et ,pair l '•orgamisation, X nar l'union, ,p ar ]a combinai:s,on d·es T,A C;HAJN,SO~ H l l R.Ol 'E T f.orc,e.s. c onserver ioomme un héritage {) rn111n, clwr ~·oue l, ma b!:1 1K1l1,e b oùinr• Rn,c r é les idée,s qui nous ,s;ont chères, Jp .y ous aime antcux q,ne ro,r e l l'·a1;geot! marcher av,ec oo ilnp0,siant enseJil1ble "\'011'<; m P r1'o.n:urz tont, küt. he-u1r.1'<' f't fa,r inr, à. 11a conqu1ête des é L&.ments ,q ui ,nous E t le ;;:i i logiN, et le vêtt,rne11t. ~rint .c,on,hiair,es , v;oilà le but dru prn.TP yon s aim e .rnJenx (Jne l'·ol' 1?l l',ar'l{1?nt. .w t de réuni,on g,éiriérale des s1ociété1s OH lllûilll 'Cher a,o,net, ma ,bhnchie bobi•nc: de .ieiuues,s e de la ,n artie firanQai,se du 0 1110n ,C'1 l!e1· ronet. ,ma b1a1n1clw bo1binP. ' c,a1Dton. ""'11,,- ,c,hm1tez (11!'- s .l';!'t11bc :rre.c le,i oisNrnx: ,Cette réuniion de ,soc~été,s n'est ipas ,lc:t'é t·om,me hi n>ir, 1Clla1n,\',11e on ,l,iün e fifü'. P,:1,r 1·ons. jusqn:an soir. eh:wge ,l es J,u,;etrn:x. nne chos1e nouvelle. H ,exis1te tilll' VaYons rh:'t'ntez dès 1'a.11ibe nv,eic lei.<;1 o',,ea1n:x, lai,s des fédé rations de chorales •et de 0 rnm1 ,c her a·011e,t. 1na JI'.m1ChP ·t10,hi1u,e. s o?iété,s '?e m~u~ique. T,N·mür DiTC ·LT~,L R. - P G<~•mes ,anf irp1P.~. Oe q.m ,a ,ete r1econnu. inon ,s eule* OONSERVA.TIO~ DIDS P,LU:.\fES m ent uitile, mai,s nécessaiire au déLes [)lumf>,i'l mMwl!,iq,nes ~e rH~têrio,r ent viel,01um,ennent, à J1a ,p rosp:érité de ce,s moins ,p,nr a·usitw·e ,q~1e ŒMl' ~·.oxid!ntioill. s nf'i,M,és. 1'est non moins pour les so,Pour ,coat~erv,e r ses rplumr:s, il s,ufifit cl, ciétés de j,eunesse. '[)l,a,cer ,snr s,o,i1 bm·ra.i1 ·llin v.n,~e cyli,n,cl:J'i(]11e. :Si l ',exJemp,le de ces f édérations, ;va,.. 'tl,n ,verre il b oire pa:r e:x,eim[J}le . .:1,u fond rt,nlw;,sanne,s, n e :v,out.S suffit ,pas ,p,orton.s ,q,ue,1 on .a ,jeté ·u1n m,o!l·0en:n de ,can·ho,u,nt,P de . ·n otr,e examein. I..1,es' cantoTuS D'01s 1,om p otm,se et. :I} fll' dessus.. nne petite Ç,ipc,nge mouillf.e. On ri>:pose 1e porte-1JŒ'tl1me L1,ans c,' vois ins, .i•e cite pa:rti0111iè,re'Inerut Ge"'e1Te quan1Cl 011 n, t,erminé so;n, ,é<c1ùrbrnre, et !P n ève. ,9,nt clx~q,u e ;année ,le,\llr journée l,r1Hlenn,ain. ,griii0e :'I 111. d i,;,soh1ti,on a}lc,al ine (]lli e::ithohq1ue, ·ou la ieuirness1e ,occ,npe une :'! em1L 1.t,r hé l'o:xy,da·ti•o,n. o,n 1rP,tr.o•nve k.1 plrnmr p],a,ce pr,époinclér1a,n te. une :p lace à pl'.0111·e et n,ette. p a rt. 1

1

VoUJs me ·d i,r,e z : ,Pou,r les œuvries catbioli:que1s en ValaiJS, nous ,aivons chaque année ,J,a réuniiollli de.s délégués de l,a fédéraüon cantonaJ.e et chaque quatre ,a,n:s le Katolikentag 'V!alama,n. ;Je le 1De0ornnais. La réooiûiilJ des· dél.l\gués rend de ,g •rands ,servi,:,e1S à la cause catholique. ,L e Katolikenta~ e,s i a_ppe.Lé à ,0ommnmiq,mi1r 1aux rnas se1s 1pi0p11l,a ires '11IIl! ,éJian oonsiidémMe vers l,e bi•e,n, un dé:v,ouement l)1u1s intellig,ent e1t rplu:s ,so.UJtenl\l •à l ',égiard des œUJvres ,socia.les. iM.ais Lai .p,airt de ,lia jeum,esse. dJaillis cette mg'a:nis,ati,on, ,esit-,elle suffi,siante 1 ,Je n/ hêsite pas à l:e dire. Il faut da,v,ainta,g,e 'Pû11r la jelhlllesse. La jeunesse mérite rune or,g,arni,s,atï,on à •part. Vouis m 'ohj ecterez ,que 1la, j e111ness,e formant 11,a majorité des membres da,ns les dmr.ales ,e,t fanfares ne poss ède déjà que trop de réurni,ons. Ce ,s erait 'lui demander tro,p de ,sacrifices que de lui imp0is,er ,rnne organisation nourv,elle. 1L 'objection ,est ,g,riave. Si nos jeune1s g1en:s ne reculent pas devant li e dévo.uement ,et les sacrifices, iLs r,eoule,n t pairfois ret forcément deviaillt ,les déip,enses. Que faiirie 1 F,aut-il pou,r 'llille ,qweisüon d'ar2:e1nt, 11enoru0er ,à Ulll!e org1a11üsatioo que .réclame l'avenir reili,g-ieux et moml de notr-e canfon? En fait de dévouemeill:t; 1peut~être ]l'\s ,catholiques v,alaisan,s ,n'ont-ils dornnié jusqu'à ,p r.éis,e!llit ,que le tmp 'fl,1,ein de l eur cœu.r. Il est temps, de fair,e a,ppe,1 aux réserves. Il v a des trés.ors en0ore inexip1loit,é,s. :C'est ,Je moment de les ouv·riir de le:s rérpaind,re à p]eiinies mafo,s corn~ me à p1eins ,cœums iSiUr la gié<néreu,s,e ·et •caithohque ter,r e vala,i:sainne. » -û-

1/ 4.lmAn11eh d" VAIAf• 1909. Pst en ,voie (])'( lc,ouler ses dierniers ex·emiplai11es. La pr.ovLsion ,die ~'mrunée nouvelle tin:e. en effet, à s a. if.in , ensiu,tte des demandes \llcO,m-


G lmmses ,et [Pressall'tes pà11"\rehùes -ciep1U5,s quelq 1,{)<1: jo'Uœ.s p_oJaIDmènit, rnn, .v:riuci:pa,l 1Jiéposltail'e QÎllSi q1u'at1Œ: éditelUŒ'S ,die •c ette :P,U1bliCOt10,n '11,ationia.Je. ,O n :p·()l1J111.·,ait être surpiris d'e oe fait s i !'p. ff1uen1ce dies J.ett:res, et cm·tes isoJ.f<es. ~cri1le<s (Pot11r obfonit' cet Almmn,ach. ne s'éxpliq1uà.it ir-0.s .aia ns une ce'ltUi[l,e me.s'U,rE!. C 'est ,q-u'il a <étê inü\o;uvabLe cJ1ez les clré•tail1,ants ·,de .ma,i,nte,s locaJité.s, imêm1e i.mpol!'tant es. diont quelquies-uns, ruu dtire die no.s correspond:ant, ll)Ouvaient ce,pend:m.t offrir à r hoix .une de,mi-d,ouzaine ,dJ'aJ.manarchs, sauf .. celui du Valais. Et p()l1J1rtamt ~·occasion de se .rn·ocu.rer a1ouT la vente au dlétai! 'Ile leui· an1 it pa,s ,manq,1ré: eircu,Ja.ires., ruwuo.nces rég,uliè,re;, pe11d1ant d/e1.1x rmois dans le ,,B,11le1·in officiel" leur ayamit indiqué l',adlt'es.~e die l'Pxpédcite1u· et les conditions d'rucha,ts, "elles,'i vmu· le ,m oi,ns a,ussi fa:vorables q.u'elles 1wuvient rêt.re ·ailleu,rs. Le rés1uHat J,e pl.us clai11• -de c€'1:te étrange cbncepüo~1 commerr.i,al,(' est que la 1po,s·te enoaü;•se arujo,urd'bu,i le hGlliHice que ces ind1ustriels eu,s sent m1trerue11t ,1·éal,isé en s'awrovi,s ionn,ant. ce q u 'ils •pouvaiM11t faiJ'e c'L'aiUeo.1,rs s•ans rrisg.uer g-ros. le;:; ,phh"i ,modestes ,co!Js ,ne 0omp,re,nntt1t qu'une q ni1U1,;·aine .d'1exern1Plà.i,Pes. P,ar ,cie tte iimprévo~·-~nc·P et f:lnJ.:1: ,cal.oui , ils m1~1ont obli,g é llea11c,o111p de le,u.1-s ,cHe,nlts iL éc.1·ir,e J,eitbre 011.1 carte ~10111· obte,rni1· ce q.n ' i,l eOt ét.é s i ,fa,c'ile cTie l'l•C Jll'O!',Ul'P;1· s,u,r 'J)la,ce ,s ans peirne nl fü·ais. TTn fait typ•iq11c UJ1(}US est .certifié ~\ ,ce propq·,. U n 1tmav,P ·flatmpagnairc1' dm Ba;;-V.al11!!l, crn,i. a w1 i-t {'<11/ v-::1,i.n ·é'h1eircb(• il a c1lwte1· <dans S{l J.oe.alitk. ,ais,siez imv,o,rta1ntc ce,pe nd,aut. l'almaina,(']1 de ,soo .0,'!11,bo,u . Mnnt de 'llas,sa:ge cl·!lns lt> fP'lY·~ die V,a'll(R .a, 1,i:;ossi i\. en fa i11e i·aeq1ui-. s.it:0,n il Aig,Je. oil ,om· 1!' ·r<>1m,a rq'l11a H à. la dP· vm1ûn,1·~ (l',1;'11 ,mrng.ais:in. E ,n s,p le IH'ü<C'1.11rant, il a ppl'i1t. n,,·.p,(' plni,;i.1· q,rne ~mtrP lfl(·~·io·cltiqm" ,a,nnu el ,ét,ait ,gotlflé ,c bpz n ofl vois.iu•s idle s bo~·tl;s dn1 lruc.

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Pour Nax. ·N:ou:s· a,vons Je vlmsir de pouvoir donner Il nos .Jedeù 1'. 2 le texte de 1.a hel1 è po,rsïe écr•itc :par J\f. Al:bert Durnr,, .CJni a >été 1ue :rn concert de 1'a ;i::Ia,inieJCéicile: 1

~tfr 'son roclhC'r· géa.n t. Nax. 1J'.::tl1pestm villag<' Rtait ,c nsevcl:i scyn,s 1m1 cl~üs a,rgeutin. Un sUe<nce Qn·ofon,d Tèg.uait rlai!lJs l,e paysag<'. C'était •m1 jrn1,r cl')l•iver. nn cl.ima,nche 'I11 art\p. Dnns Pirlt<''nse bl:i<n,cbetl'I', la 1mrnss(' (lp,~ bo1~ . ', s omb1'eis 1

7 FJ.st0U1J1J}ait l'ho,rizoi1 voilé .d' u,il crêpe amir. L e,s vi,e ux « mazot.s ll bTun.is ressemb'la'ient à des ombres, [soir. Et cett.e -m.1he d'hiw.r 1.JJVait to'Ut ,l'air ,l'nu · Le ·carinlo!ll <li,s ait Sfl iplMnti ve hail1mon'ie Dans la mas.sive tom· d ,e rl'antiq,ue ,eJoche1·. FJt f/ll'l' tÜ'l.1,s les sernti.ers. •bra vanrt l'inteni!)'érle. L'on voyait les pays,a us l,e:n,temernt s'a:p,procber. [ intime,;. Es n,e s,p ·c101.1!taie,nt pais. fout aux pe,n,sé{'s Que ~on,s le toit béni c1,u logis .d1u. Seigneitm· La ,Wort n,vec sn !aulx a,btendait seis vic-tl,mPs Prru.r s,e.m(',1' rlaus lenr r.ang le clenil et l!l dnn. ·lem·. R',i>ntM ln vi<'Jille •ég·lise étn,i t 1])1,e-ine de mornl('. Vi.C'i1lal'lli; et jeunes gen ,; ·s 'ét,n•iem,t a.c:eno11.Lllés. [fO'lldC', Le>u,1,s frnnts c1 isqJent !,a, foi , ;la •pi&foé prn Tr6sors rrn'un V€'n1t rl'·e1,rm11· n'a ,p.ns encott• sontll,é·s. rtit,n1(l(', TLs Mn i0n,t !il. priant, (l1a~1,s 1w1e h nrnbl P ntEeO<l1,t11.nt le S!"!'mo·n die 1,c>nr (l:p:ne 1)a,s t0m·. Jrls pn.rais,;;,nie1nit plongés (]ans •l n h~atitucl·e. (]o,mrne s 'ils ,c>n.tencl:aient 1,n voix ·cl'll, Rhlrmnte11r.

A trnYPl'S ,lps ,itl".a.ilX, 11111,p fail)](' •111111:iè'l'P ' Brlai1·nit Ir s,nint liP•11 . p,a,1· l'<'n,rpn.s parfum/>. Rlrin,n.t .elle toqJ,<; Yi(',iJ,l i•S J.r-s 1])li,s clP ],:J h!111'11ÎPl'P, Oil sp ('ll{•hnit .l é' nollll .cl,n patrnn hi ein-,: iimP. 'l'ont ,1 <"OUJ). saus nul f)l'l1it. ln v,nlîtr s-(•r11.ln il'e RP clr..t,n('he en un bine C't tomh0 nver fra,ras. Rrmrnn,t la mowt. l'0ffro i. fü1 ns .lr viPns s:1J1e•t11aire. La np,f a ,rl'i,81paa•u sMJ.S l'•énornw r,1,îtl',:iSI. f}• fn.t c1:a111,s l'assJ~ts"Nlr·r 11111 r1•i ,11.·an1goi8Sf' ("!lOn'llli('. ~11r r-P,t f'lc-1·m1IP11I1ent. ~P g-ln.s avait sonn/!o. (]oml>'en rl'Pn.X ,g·is,:i,h•nt 1:i. s,m1,;:. •(•(';< déhris i.Jl,fol' illf'S! rso,nnl'. Ln :\fort. Pn ,11,n cl.in ,<l'CP il. aya,it tmT! 111-oi~P0n<J.nmt quelrrn<'s ins<tn nts . 11111 l!onrihlr s!,lence> · A ,ait clo1~é les voix. pmmly,sê le>,, ·rœnrs. :\lmis bic-ntiîf re·tC'.u.tit 1m1,e chm0·1m· i1mmei11isc', l•'n.i tp ,<l'e c1ii-s "on1fn,s . ,éL<' sia:n.gl-o,t.s ,e t <1!1 p 1le1in·s. Oh! qu,i di'l',a jnmais l'honemr p,t 'i'éQ)O·nvn.nt<" Qu:i s'emp,a.r:i. clu C(C'l.~1· ,fl,r,s pn,n.v1·.es snrvivam ts. [v11ntc. Xon! j:imilis l'on ne vit i;ci'm,e p'.,us f,,mo n7'-<i p~ns _g-rnn1d c'lléses1p,o i,r. :ni tnlllea,11 plni'> navTants. · . !\f n is cln.m~ l<'s gran11rls c.lrn,g.1·in s. 1,n sm1 f frn,n ,ep !'sit m:uette · E.t lo11't Œll foud •die l'à.me elle va 'le lllol tir.

, OLI.

La cùronol(}gÎ!' <l,es ,a,va:Lainiehe,,; est rl'aJI-

·a,Jlo,n,~ point troub!r,i· sou u1tirne ret1'11iIl

t e,

[ tl'lr.

,

leurs J.a plu,; .fo.n,1,oi0 et il séra•it :1010,g rl'entre-

o:r peu1r ,clic' 1~ Jll('ll.l'· , 1!ll'CJMl l'P J·e récit rl,C toniteS celles Q1il,Î dJêso]~ poni· ,Ja so nJ.:iger, qu·u,nc n111,mune cù1$· 1 r<'nL .lès pt•ofondes valMes alpe,s bl'es, nota,m1nc-nt ,1e,., pa.ss,ages :rnni,vers,e11.em~mt connus ~11tr · rrète G1·n 11.d'-St-Bcrna,rcl, et ,clin Simp.lo,n . · \dmwil'lsc le so,rt d·cs ;pai1wres or:ptheli.us. Le 19 novembre 1874, un,e caravane. d-'ounotre cœur ,;oit cl,o'l!x et u-otre bonrse . v-ri01·s itaUeus, re-tenu,s à 1'1bos,pice ou· Gi·a,n,d~ p[·ête. cliêcido u titre cle bo,n,té vaut IOiUS les pm1chomin~. . St-Bernard, [:>C!ll•dlrunt 1Jroi.s joti.n·s. enfin à p.ren,a~,e Je .chemin .die l\fa,11tig,ny · en p~,11 r cc,nx qui i&on,t parus, no us offrons n~s La compagnie de ,éin<t jeuJ1e.& ,chànoin1es et [ cour~, 1prières, clu « mrnro'Il;ier )) - domest.ique ' dfargé de la \. c<"llX .qni sont restés. pr.odig,u,ons nos seÎ · \.inou•t·. Ln ObM·i·ûé, sont les vertus ;pre· r<'0berC'be dies voya,ge'Ul"S· éga11'é,s. · Vers J,a so1rt,ie ,cJ1e 11a Colm be cl,es Mods. au'· mières, jours! deRs111s {]Je l'Hospitale1t. u1D1e avahmcJJe eri.'VeJ'onr l:1. ;,:luire üe lDieu. 111·ati,1non;; le;,, t,o u101,pe Ja ,c ol/mué. ' 'l'l.<éize !J.o.mmès sont en~eSOLA.NDIEU. Sio,u , 15 Jall'vier 1909. ve'.is . .cl,01Uit: dUJq S()[]t reti-rês vi,va,nts. Le.s -0oha'll,oine,s, G lass1ey et OontJà1t·,cll ah1,sri que lo ma.ronièl'. resteint pa1rnni les mon.,ts.. Les catastrophes du Valais. / . Les rav.agcs des a,valanches MJ ,c(}'~111·s cl·11 De )J. L. Cour.tJhJO[I ,d!nJ..1,s Ja ,,Tu:H)Uine de imoi.s c11e mars, et !!V'ril 1849 son,t aussi nQmG,lnOTe": . breux C]Jp' iin1oiüc111J.abies. . Encore s-m.1.s l' i,mpressi,on de nmmens1tê Oepencl'airnt la, pl'l.LS tein•ible fL~t cC1J.lc Qll'l, <1"~ (l•ésas1:Jres cl'e Si'CiLe et die Cala,!),1,e, cerl<' 11 .n1v,rjJ. ve,rs 11 ih. ,d.u soÏ'r. ,s e lflétaeha des t~ins joul'Ilaiux dtu Va•l ai.i se ri,squen,t à avamflan,es ,(]Q1 Weiiss,m,les po~111- ,fonc11re sm11· l a ,•alrt>l' que Ia cata,s,tit·ot])be d.e Nax est, pat' soŒJ lée rl.e .Sa a.~. Le q'l1ia1•tiel" nowù ,ruu ·v1Uage <le i,mportanoe, sans [l'récédent d1a.ns ['his,tolre lm-G1·t11nc1 1ftrnt à pelll j)1·ès 1·ai,é. rnn,c éliol'.mo n1laisatnllle. mn,iRon de six ménages fut eml)Orôêe ·a-vec Sans 1n·écéd1em't? IDn soo genr,e, tl}eut-ê~re, S{'IS ,üi.gt-sb: habita'llits, d,ont s·ept seule_m{'Jnt t'ttcoee que des a·ccicl,e nt-s com1p·a1ra,ble~, b1e-n ;pnren,t êt'l-e san.1Jvés. . !Jll<' ,moi·ns trngiqu,e s, se soient pro·d1111ts. n~La débâcle de la Dr.runse dlt1 l6 Jiui111 1818. !J:1 m me11t il l'égl1se de l'abbaye die .St-!\iau_r1,o ccasionillée [l·M' )'a 1iuJJ•t1JJr<' fl•n gla,cie1· c1·u •·t'. Acco•t6e a•rntr.eifois au roic pe11>enfücuJmre G:êtro;r, .e t qui enl,e,va 475 bâtiments et ·. 10 111• Y f>ros saz. cette bas·iliq11,e dlon.t t,e chanoi1Jr,nts. ne f:nrt p,a,s a,ns,si metiil'kièrP. _q111(' ces 11,, Bo•nrbn,n a mis il jo,m· ta'llit die souvenirs chiffnt>s semblera.iernt l'a.nnonoer. Mais. o,utre lointains. fut ma,intes fois ém·asée en torut q1ù"1le s•e mit en ma'l,che e,n ,p ~cin .ionn· .. la ou rn1 11a-11:ie pa11: (lies roehell's d'ét.a,ohés de ,population . ten'lle e n fveil avait J)U se 1,chil'<'l' ec!.tf' ha rnbe varoL ~u1· les hauiteu1r1s. Néarn,moirns. le nombrie des Apl'ès l'accidlent cle lGU. q,n,i ·hcu.rcu,sepPrsomne,s S'l.1,rp.l'isPR crrnr les fl,ots et vi-ctime!l ,nwn,t tint. tout m•atê,ri,el, on l(],ut ,reinoncer A re,1](' ,méga.1·,die on cl'imprrncl·en,e e fü<t ,o,e treintelever le s:mcbuaire à cet emplacement. Mals q:u,a.fa,e. D·an s, le dés:ais,tne . q'lli s·~~aiit. P': çduit rrmonton,s ;plutôt le ·cO'U,rn rue l'histoire en le 4 juin 1595. dams de.s coud~ lions a pen ~il\'n'a~,a,n t l·Ps ca.t,a~1broi[)hes meurtrières un ,près \{ù,.-;nt'iques. J.e u,ormbre qes victimes avait llC'II ro,n,s irMrables qnc •ce ,Pay,; a subies et é,té ae 140. A Ma1·tigny-Bm111·g la Drains,e_ n 'aqni Ront plutôt le~ ,p,ffieit1s dtn je<1.1 de·;; Nênli-t ·1,ais-s•é d•ebO'Ut que trois maisons .. m c,11ts que c1,u caprice dl,111n ma<:om. ·en pllérno,mène q1uasi aJJ,alogue à ce1·uJ q·ut Tl ,n,'y a pas. d''a.meurs A remonte,r bien 1,rovoqu11it ces dle11niers désastres se .ré(péfoin. ca1· il est impo,s sfüle qu'on ait d~jà o·uta it égn,l,e,meDJt à Randa. où Je gla,cier <ln hli(• cE>tte cat::i.stiropbe de Gopjpens,tein. d,on.t Bie,s yieiut. comme celui d·e Gi,ébt•oz dians lit m:;r,e mois à pe,hie nous ~êpa,re,n,t. C'·é,tait le Yflllléc elle Ba,g,nes, s'a,yent1Ju,re1· au •bord d7nn >';i,111e,r]1i so,i,r. 2fl f'êv,rier 1908. au moment oü rocher à p;c, d ·u hall]t diniq1.1el il ,p1,écLpite cl.es IC' peri,onnel 11clminist:1,a,tif die l'entrPi[)1rise du blocs ,qui comb'lent le lit ,d e la rivière oo se Lœfo>cbhe11g se mettait •fi. table a1p1·ès la fer·p11,l vé.risarnt. Mad,s , .taoo,d,i,s qt~e Œes armouoe,lmehnre d,es, ·bnr·e.8'l.1X. U!n 0~11rngam· ;provoqué 1<.'meincbs tdie G'i•é troz s;-e fo,r.mali,ent en amon,t ,pa 1· ln. <"lm.te c1'11llle avala:nche ~,ernvers•anit: lee de ]fl gorg.e étit·oite q1,1'enjambe. le po~t thœ:dl <•oush·uct!iou.s Iégèr,es cl 1e stin1\es, an ser,vke <l'e <de ,MauvolsillD, ceux dru . ~ies 1Jl'q,uva·1ent eo rent,1-et)rise. Il y e11t c1,oi\l;,;e ·1XJ01r.ts et quiouze faee !lfe'll.x 1'a sp,a,01'e1use pi,ai<ri,e où s1étale le hle,,;r~, <'t n<' ln ttmc hons pa$.

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8 vmruge ,die Ra1Dda•. AJUss i lies effets oiu: même pMnomène soot-Hs touit rurntres. Ici •!es a,ccideuts l'és1uMJemt des dépla,c,ements icl'ai!r. Ailllsi en 1819, Je 27 d:êcembTe, .ma,tini, lie marguiller SOlll'IlalO.t l' Ange lus, eiu,t tou:t ,à COUIP J,a .surr.prise de voit· d·es étodlel'l ,a•uito·u1t· d·e 1ui. Utu 1'.a1pid,e ex-atmen lui fit . con,stJateT q,u'u[]; Oltragan ruv.adt dtécapité J1e

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clocher.

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De g-randrs dégâts :waJent a'IJr&si eu lieu d1ans le villag,e, mais de11x: ;p,e rs·o nnes 8 ,e,uJe•~ent a-v·adent ,peirdu na vie. En 1737. 140 'hilt1ments de ,bois a.va1ent iété renver!9ês, e.t ein 1636, 36 ,pel'So:nin.es a,vrui ent pêri rouis nes, diê· comm1es ensru1ite die ,dléopJ.rueeimE.•nts d'atir se,rnbLables. On ne sa~mai.t faire un Jo,n,g ,a hemi:n dans la 'ha11te va!llée ,d'e Ocmohes s·a1DJs a:enoontter l'urne ou •!'-autre de ces croix ,q1Jli s '·abrite!Dt s17us un bloc i:ocheuoc pourr ~·avp~•et· J1a. mort d u,nie ou plu:s1e u,rs ;peTs10111ues S'l1i1•pr,ises . [l'l'IŒ' les avaJa'!l1ches. Le 17 janvier 1827, v&,s ,mdwunt, des ma,s se.s die !llejge se dlé!Jac.hèrent des dieu:x ver,s~nts 'Ù:u. val qu.i '.d ébouche ,entre 1,es vilOages très ,vo-1sanis de B1el et die Seilb.-i1ngen,. L êin1or~e 1m~se se part.a,giea en deux col\lll'ants dont cba,cU/11 fon,diit :S1.1~· J'un de ces ':'aherureu:x vfüages, ensev,elis:sant trentJe bft.t.ments. a;ec 1'es qurutre-vin.gts [Pe1·sonnr>s qui le~ !1ab1ta1ent. De oe nom,b,1·e. ci>nqua'tlte-d'euJ" ,pfu·1rent. Une ,cro,ix surmou,tan,t une pierre .~ravêe rmppeme cet év~eme!Dt ~tU.x visH,eurs <ltU dmeti茷e d1e Biel. Le 18 f&vrier 1720. une a.v-ala~cbe f-O[]td6t_ Silli" Je villa,ge dlObe'l'gesteln. ,1 arvant-dernruer •e n ,al!a[l,t veirs la Furka. ,Qru,a,ure-v,i,n,g1;-huit peJ:'sO<lllles ftn·ent trouvl'>e.s sous r,arrn,as de1!1 n,e iges ,et enterrees en,s emble cl,mns le dme<tière, ,oîl l'êv·ém•emeint est ra'{lipelé pair cette inscriptio,n: << 0 Di-eUJ quel deuil: l> •< Qii-atr'e-vingt-bu,it dams 1a même tombe! » Ce •mlême •mois die févTier 1720 ,fut :d'aill,e_urs fa>t.an i'i. .bien 'Cl'a/\l'tres lo,ca•lités ; les •cbromq,u1es s1gnialeint :qru•a •1°a1Jl<te ipersonnes v,ictLme's d:s a1val:1•nc'h'es di11'111s kt va:llêe ,au SimrplCl'Il. ving-t-tiro1s au Graind'-St-Berrua,rd et se-pt d,ains les v<all~es d·e .],a Viège. A ·ce<tfe n,écTologi,e d'e ces detiniers siècle!! Olll pounai.~ <e.ncorre ·a·.io'lltm· la mort de six c?'ntreblamdn:1-·s, ~]lu. vHl,ag-e d' Aln,ann près <l Aos·ùe. q,nr1 s étatDt avem1tJu:rés dwns Je Val,sorey. les dlenll'i•eirs j,0,1.1:rs, d 'e 1904. chargés de llll'll 1 1·d~ 1arnrMs,es. Y t rouvèrent la mO'l't ~·ous les tolllfllnlJ.01ns •d'u~1e neig-e :P'eTsi&tarnrte et [Parr 26. ·dl~v·és· die lirolicll, Tel es,t le ·ré,gistre dies J)nn,r<male;; h 1érfft(}mbes hu1m!!l,i'llie'S q11,i O'Ilt ,~ ~d1é •0eHe ,qie Nax.

Supplément au 3' 2 de ,,f &cote" (1909) 0

_IDn ,regM·,rl, du 111Jomb1•e ide petits a,coi<lein, q111,1 s,c IJ.'épèoon t s~uus cesse dalilJs 11111 ;pa aus's'i a,cdùooté ,q,u1c le V.a,la.is, cena [}eut ~~ pa'S 1pa1,aHme tO'Ut à fait élllo1·me, s u rtouit 1, UJn too:ips ,où 1'e [YUil.Jlic ,a perdu d/allls les év J.uation,s ,àe ,cet ordlre tourt sen,s des propoa N . r . t ~ons. ,ous 'Ili a'VO'll,s !Pa'!! -même !Pa,rlé ,des ar c1d1Clllrts de 'llHmtagm.e qu,i n'·entren1t pas dia noti-e caid['e. C',est e<noore beaQ11coup si nou considérons qu 'en peu ,a,e ;p,ays,, même mon. tagnen,x, les [)ap!llation,s sŒ11t aussi d,iss6n1. uée,s q,uie •cJ;a111s le Va,J.ais.

Variétés LE RECORD DID LA MEMOIRE. Nous .vivoTils à l'®oqrue des record~ :lfa,is qui ,d,é,tient celui de Ja ,mémoire'? · ,M. Lasson vien,t de lruncer à l':u111tivers en, tier un défi. Oe jeune h,om,me, q111i n'a qiN'

2:1 ,a1ns, est rune Viêritable eineyclopêdie vlYante. Il s·ait par ,cœu,r 40,000 ,d ,ates et il M fiè (!'Utioomque ,de l,e battre sur ce 1ierrain. Ce fut tout à fait par hasard qu'il d1êcou. vrH en ltUJ ce d,0Œ1 extra,o,rdh11aiDe. Tout <Ir s·mite, 1H son:gea à l'urti1ise.r . Il ,a,ch eta u,n ex-em[)laire d1u << Di·cti<JIIlllla•ke d1e•s Da te;; , d'Hay.d,n et s,e mit ait1 -travail Il éerivit S'UJr une feume d.e 1Pa:pie•r une centaine de dates, les r:ieoo'J}ia trois ou ;:,u,atl't fois afin de les savoi-r parfaitement et 'ac nr ja·mnis pl-u,s l:es ,o,ub1ier. Puis il l!)aiss,a i't d'nn.fres. Et ce full'ernt dies millierrs die d,ates qu'il se fo'Un·a a i,nsi dans Ja cervel,le. li [J-eu,t 110jourd' hui •dOlnl!le-r 40.000 !'éponsos c:-01•rect<'~. &nns la moiudre hésitation. U:,.T OAiLCUL INTERES,SANT Le uomlbre ·dies 'homrrnes q ni v i·yen t s111 t.one, se chid'.fre pa.r 1500 millions. On ·cal· c·ulc qu·e l'âge moyen que les !hommes attei· g-nem,t ,est de 30 :Hl'>·. ·L;,;oo mil!ions d'homme, ·m eiu1rent clo,no en 30 ans. Gi''a, .fait 50 mil· li nns rpar an, 137,000 par jo•ua:, 5ï00 par !JC'U· re. 95 11ar ,minute - ern1fin to1.1tes les 2 se· condes 3 morts.

"' Un emp,Ioyé ·d'e burea,u appelle, de Ja fenêtre. un ga•min a,ans la rue. - TieDls, mon amii, luti dit-il. voici 20 ccn• times; va m ' a0heter deux [Petits pains (l,e 10 centimes chez le boulanger. Tu ,en garderlll un p,our toi. Un insta,nt a,près, le ga,min revient un petit pain aux (lents et rapporta,nt <'Li~ cent!· mes à l' 0ill1Ployê: - Voilà, m's•i eu, y en aiv,a ,i t plus qu'un.

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Opinion de Napoléon sur N.-S. Jésus-Christ En Jés1ussChrLSlt 1:Joruit ,m'êtonne·; so,u espTit ,Jlle dé p.as se et ,s,a vo,lon,tlé ,me icOTifoo·d!. Je

cber,che ,oni vain ,fl,am, ['1histoil1e p01U11.· y 1;1.'(ltUver le ,se,m:bLa1b le de J~sll]s-:Ohris,t, ou quoi ,que cl' soit qui appro:cJ:Ie de l'Evia~gHe. NJ il'histoh,e, ni rr'huma,niM, ,ni ~,es siècles, ,11 i la n a.!:uire ne ,m '-Oiffa,ent rten a:viec qooi je 11uiisse Je œmp,a,rer ou l 'ex;pliquea·. Ici, tolit ,st cxtraord:ina,ire; ph.1,s je le c,OtUJsidêre et plus je ,m'assu œ .qu' il n ' y .a rien là qui ne s,oht en dehous· <'Le J•a maa\ch e ,die s d 1oscs et :rn-d•es,s us cle l'esprit buqn,alin.. ,Qne1le dift'éa:ence entrre Le .Christ ,et J,e.s prêtenfü1s fond:ateur.s ü e religJo!lls! AutJant ,to1it ·ce qu'a tfa.it 1'e O brist ,e.st d'un .Dieu, autant ,rien n'apparaît ,o oez em;x: qui ne soit d:',uru, .Jioimme. Va,ctioill de ceS' p-Mloso,plhes 01.1 ,1,oJi,tiq'l.1,e s fut ,lJoQmée :à le11[' v1,e, iet ,ce fut de I01.1r vivant qu'ils é1Ja:b.li11en,t Ieru,r cu.J,te à l'ai· de des ,p·assi,ons, -a·vec la fŒ,ce et ·il l'a f.aveur {](ls é'"éllements. ·Le Christ ,ruttend ,tout die sa: mort: est-ce rn tl'1n'Venitio,n d'tlill ho1mme '? non, ,n,o,n,, c.'iest a111 co,ntraôre une ,m,airche étran g.e, 1nne eO!ll· fiance isurhumai.JJe, une l'éahltê iÎ:llexiplioabie! Vous pa,rlez de Oésar et -c1/.A.1exandi11e, de leurs conquêtes et ,de l',ein,tho;u,s 1asme qu'Wt su,ren,t anu,mer dans ile ,cœu,r ,dlu ·soldiat poru.r l'e.nrtraîin er ·a vec ,eiuix d<a[}Js •cl'es eXP'éditions aventJu,re11,ses; •ma:is H fruuit voir là le prix die l'amou1r du s•o1d-at, I',asceud1aint dllll gémde et de 1.1 vJcto,i:re, J'ef,f ot natuuel c1,e J.a 1c1'isei,pi] in:e milâta.ire, et ile ,i,és'll'1tat d'un ,romimrunidieunent Irnbüe eit ]'égitfo:n,e. ,Mais combioen a1,a,nnées l'empiue die Cés:a,r -a-t iJ. ,diurr<ê? .Oormbioo de temps Q'emthornsia&rne des sol'(]!a,ts pour Alexrunctre 1s'est-il so11ten1u'? Ils ,ouJt j01u,i {l'e ces llommages 1.11Il jOIUl·, '1.1,ne herur,e, l,e ·temps ·de leur rom,mandeunen,t et 'au iplrus d,e lewr v,i e, selon les ,capr~ces dlu 111.01JI1;ba·e ,et cl'u hasat'd', ~€'}ou ie,s 'Oaku.ls die Ja sm·a:tégie, enfi'fl selon les cbaJJJces, •de la. ~1,erre ... Et si ~,a victoiQ·e i,ntid'èle 1es e1ut .q11Jttés. dio.utez-v-01l1IS q,u,e a'ellk tbCYu,s,ia-sme n 'etlt aussitôt -cess:ê? J ,e v,c}UJS' le ,rleman'ùe. le ,prestige {le Césa.1· -et ,dl,Al ex.and'l.·e n 'a-,t -il !])as fini avec Jeuil.· vie'? ,S'est,il ,p1•olongé ·au del,il a·u tombea,u? Con,ce-ve:>:-vous wn mort fatsian,t ,d,eii conquêtes a·vec ,une aa•m'êe f idlèle et ,toute dêvou>ée it s,ru imén:ro,i re '? Con.cevez-v0tt1S, I\J\ll, fa.111tûme Qilli ,a, dies, soJ.da,ts S'a1DJS 1~0M,e, ,s,arns es1

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péJra,n,ce [)O<Urr ,ce mo!lld•e-ci, et qtUli leu-r inS[Jdrê na pei•s'évêl·run-ce et Je ,su,ppoŒ't ,d,e itous [es gem·es de p;riY·atrons,? Hélais! le ,co~ws, die TuTenue •était ,eooore ,tout ,c hruud', que ,son ar,mé·e d1éaa,m11,ruit devan,t ,Motnctecuaullli! Et moi, ,mes armêes .rn'o1JJ1blriemrt toot vivant, comme l'.at1·,mée carthagi:no,ise tfit ;pou:r Atnin.ib'a 1. Voilà. ID'O,tre l)O'l.l,VOÎ!l' à n•o1US amtres, gnands :hommiies! ll]ne seule 11>a,taiilùe ,pet'd,ue nous aibat -et l'·adversdité nous enlèv,e rn,o,s a.rn,i s ! Que die Jucl,as j'a•i vw1 ,a,ll!tour de moi! Ath! si je •n 'ai pu persuruder ces ga.•ands poliiti,qu es, .rés gêrréramix qui an'oint ,tna,bi, sd moi, qiUII Jes ,ai s i tsOlllvein,t menés à Iru victoire, je n·at im, viv.a,nrt, réclha'IJ,ffer ,ces -oœuŒ's ' 'ég,o-ïstes, paa: où d<Y.ll'C, ~tanit .glacê l])'ar Ja, on()['t, par· vjena1rais-j1e .à ,entreten,tr, à :rév,eil!J.er 1,e'\Ja· zè1e'? ... Concevez-vous 'Üé&lllr elDŒ)ei'6\lll' éternel dru sénat uormab11 et, du foo1d' de 1so111· mausolêe, gowvernan:t 11'eml)ire, vei1l,llLllt suŒ' ~es destins de Rome'? T,elle esit l'histoire <lie l'envaihilssememt de Rome et dte la COlllqlll'ê'tiei ,d u anorudle !p ar le drnist!La[lisme; v,o,ilà. le pou-vo.ir '<l!UJ Dieu des chrétiens et le pel'pétll'el ,mirruciJJe .diUJ progrès de la foi e t -cll\.1 .gou'Vel'nemenit •die son Eg!is,e. Les pe'll,pJes p·a1ssent, 1-es tr51lJes ,o roulent et J',IBglise ,cte..meurre! Quellie. ,e st c1/ouc la force qui J'atit ,t,enit· debout ~ette IB,glis·e ·a,ssaillie ,pn,1· ,l'océan liuit•ieux de la re.oùère ~ des mépris tl1u. siède '? quen est le fb1,a1s,, dre,pu!is diixhrni·t ce,n ts an1:s,, qui :l'a iJ)liêSe!l'V'êe ,die .talll,t td' or.n ges q1ui o,ut menruc-0 de l'eng.lout:ir? Dans toute autœ exiisten.c·e .q,u,e c,e]ILe dill Ohrist, ,q,u1e cl!'imip.erfec.tious, ,que ,d,e v,iciis-s'lt udes! quel ,est le ,caractère q,ui tn-e :llléchiss~. ·nba1tbui r>arr· ù1e ·C~l'lùati'lIS obstra:c1es? quel, est l'hro,m111lie qQllÎ ne soJt mod,ifi ê IP'ar les év~ne· ments io.u pm· les L{en.i,x, q'll.i ,n,e ,smbis•S10 finfluien,ce dtu tem,p,s, et qn.i 111e trr!lllllSige iavec !,es mœ1ws ,et J,es pa,s-s•i ons, ruvec qu,elq1ne ~ilicet!!· s j,!Jé q1ui lie sur.mo'11tie? .Te dé,fJe ,d'e citer nuC<Uille exi,stence co.mm(• ce.lie <Ùllli Christ, iexeim,p .te d'e ~-a, moindire ·a.Mlê11R.tion •d e ,c,e g,enre, q111,i son•t 1])11.1Te de .~s &0'!1:illiu1t·es, et die ces vtc:lssiitrudes. ,Depuis• le ,pre'ID1er jio1111t· jus,q,u/aUJ de11nJe1\ dl est le .même, toujou1t·s le même, llll'!IJj,eswemoc et simple, infiniment sévèr e et ilnfiinfan,em't ,rlloux ; d;a1J1JS u,n coonrrnet'ce de vie po11.1r •a,i,ns.! d1iTe p1ubli,c, Jês'lls me ,aioune jarrnais pt'li!e à J.::1, ,m,o;i,nd11e critiq,ue; sa. condiU,ite sli IJ.)'l'llidente ,1•avi,t ,d'8'1'11D.1il'aUon ,p1ar 11.llll m têlang~ de fœree et die do1nceur. Qu' iJ pa:rle O'U1 qtU,'ii! agtis,s,e,


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10 étrodits ph1s ·Ï'D.tilillCS ql\le ceUJX d'UI sa,ng, par r1u •berceau d,e Notre-Seigne,u1r ,qu'J,ls s,ont dle1 um,e lt~,i on phis, s,a.C11éie, ~Jn.l/S ·iJiliPlét'ieu;;e que ye•m1.s ehers à la piété ,chrétienne. On vo1. J,ésM :est 1'uoni.n,e,\l.'x, 'immiuruble, iun!l}assR/le. q~i,e1qnJe ,urnriou, q,u,e ce soit. Il a.nu.me la Uam,<11-ait nie IPO,int les II}8'l'd~·e ,c]e V'tte et mieux Le sublime d•it-0111, est !\1111 t:n.iait oie la divicou•n,nît:re ,J,ernr histoke. Héla,s ! llJOUS ,n,e san,ité; ,qiuel 10oID d!oliliner il. ce1u,i qu~ i-éumtL ·.roe &iu n rummur qu,i fa,it moruJJ.1i11· 1•,mm0rt11· <le so.i. qui 1p1"éva:tùt s•rnr tout au.tre ·aimol\.U'. ,·o,Jllll presq,ne rien. D',aiprrès lra tJea·dlition, il8 en soi tO!llS les traits dn &UbllJime? T ous em·:x: qrui ,cro·je,11Jt sin,cèreme.nt en fa1l fnrr01t•t ha']Jti,5és par l'apôtre Tlhomas et cle,n n'·Y 1a. ,pa!', ,d e ·Dieu dams 1e Cdel si un 0 cet mm.orurr ,a,dln:ür,l!Jble, suŒ·natmrr:el, ,r,es,sernrtent \'inTent enx même11 ,d'infatigables mesrs•agers 11om1me a pu -<!oi11,cevoir et exoêcn:uten:., ave0 ru,n ,srnpérieull' : phén.oimén.e iue:iéplli·oa'l}lC, im~loss, 1 ,1,e ,Ja, bOJllne n01tLve11e d111 .~al11t. ,pleiijl s~Dccès, i!Je de.'lseiu giga.utesque de d!él:ile :i. Ja Trüson eit arux r[o1rnes d,c l'h-0nnme; AuHès leur IIIllOrt, ont-iJ.s :p:rOUD1P·1Jement re·r ober pour lui 1e ieuJ\.tie ,s uprême, en. u•ffiil'prunit moi, Nrupo}éon. ~·esit ,ce qrue fadlrrl,itie d,a:vam!;U les t{,moigmag,Cis d'l1ln culte public? On le no11n de Dieu.. Jêstt!'. est le seua q,ui Q•a,it osé, ta,"'e pa[·ce que .j'y a.i ,pern.'l'é .s-0ttve'l1Jt, et c·e~t po·um•ait l',aclmettn:e puis.que les poomiers, emil est 1e seul qiui •ait ,dü clah·emeriit, a.ff,j:mnê c~"~u:i m e pro1t~ve al\:lsoJU'men,t la ,clli;v,i nité rl'll JJereu.i·s ·cha1étien1:1, il. peime fü:irés à ,00011~tan.ianpertnr-0abLeunen.t hü-même, die (lui.,miême: Cht·ist! ,tin,oplre, eu/l'e:nrt ,s,oin ,di'y tfair,e tra.ns[Pœ',ter 1es « .Je ,siui,s Dliem >> Ce qui est ·bien différen,t J ' ai ,pai.~,sio!llll ~ d,es 1m1t1n·titi.1d1es qui. mo1n1~liiq11es ,elle ces. IJJ•rmces, et ·die iles, exposer rie .cet.te .a.fifi1,mati'on: <c J,e s'll'is 1UJJ1 Die1.1 » 0111 1 ,ajen,t ,p01uu· l!Il:Oi: mah; en.fln. H fa,lùmt m:t dan" Œia basilique die Sainte-Sophie. Elles y « I1 y .a, ,desi dieux! >> 1ptxls•ence, '!11(fü Tega,rrl', ,mo,n acceDJt. une pn.resti",1,ent jueqrul,aUJ s ixième s iècle, é-poq.ue de ,L'b,i,swi,re n e ment.i'ODJDJe ailJl(ll.liD ,amt1•e hŒD, 1, cle moi; .a,\QlrS j'·allu1mai,s le feu: sac,r(> lf:111· trans.1'atio1J1 à MHan, ,cùam,s [ ',ég1ise de me quii sie ,soit ,qualifié luiamême <lie ce ititre 0 les cœnrs; ... ,maiR jre ne ,s.a,t1;rad 1e c?m,3(l;0a,n,s Saint-Eus:torg:e, fondée au q1.1arf:.rième !!Jècl,e et de ,DJ,eu ,dau,s le ,sens ,absolu. A1exa.:u1éLre a pu mmiiquer à pe11s,001n:e ; an1cun dre im_es . g~1 restmu~,oo en 1278. C'est là q.u'ou montre ,en, se d;ïre le ·fil!'. de Jupiter; IIl)JaiÜS tmwe l'a Grèraux ne l'a reçu 011J d:eviné de moi, J•e n at ,,ore, darn1s la ,0ha[Pel,l c ,M te !dies Ma1ge.s, le s.ar1 ce a soru,ri de ,cette supe:rcbe.rie; et die m ême JX\S ùia v.all!tag,e le seC"reit ,d'éterni-ser ~on nom 003iho~,g e ,q,u i ,a dO contenir 1e11111s, V'êDlêrés os1'apot•héose d es empeneu,rs rom:üns ·n'a jaet ffi'{)'ll rumou1· ,dains ~es cœm's. M:al!Jl:t:eD1ant ~ememts. r mais été urne cbose sérieus,e po,u.r les Ro· q'ne je s•u'is à Sa'inte·H~ène. _maint~nunt q ue En 1163, l<:ré1déric Bat·ber.o.usse, a1P1'ès s'êma irn,s. M.aihormeit et Confü11ci!u!S ,s e ,s-0m1t dlon· 'P je s•ui·s c]l()'U-é sur ,ce roc, qm ·b.ataulle et q111 tn·P em,piaré de Mil'a1n. œ·,douna: ,de les trailli'lIr Il'éS shu;r,Jeimen,t ,pour des agent/Il de 'la. ·éliivlcon.qn,i,ert des e,mpi:res pour moi? où son,t aes f~1·er à Colo,g ne. D ' au;>rès le,s a,ncieinnes chrori co•ut,ti.sans ide m,()l]l iiDfortune? ,p ense-t-on à 11i,ques. le J:J[\é,ciileuiX 1Jtiésou· t,r,a;ve'rs,a ).a, Suisse, ~1Hé. ;l'i 1Com1ment donc un .Jmif. dont l'exi•stence moi? qui se :remrne [YOUl' moi ,e<n, E,uro.p e? ~1.1~ ru,t r11)11biamq:n16 s ur ~e Rhin, prussai jprul' l'Alsa· ('C ,Jü sto·riqu,e est p1.rus ,a w~rée que toiu<tes ce1loes ,m.',e st dleme1nré fidèle? où ,s,on1t 11Des, ami!'l 1 re et slan'èLrt à Rerrn!a,gen, où le Ohrupi1Jre d'e ~)( cl,es temps où. !iJl a vêm11, lni seul, fils d.'1.1n ·p rit rporsr-.essi,on [)rovtsoü·e, cm· il Ou.i. deux ,ou trois, vous p,a'l'tagez, v=~· con- {!ologn,e fl'I' char,r,,entie1r, se ,d:on.ne-t-il tm1.t •à.'a,bord po11r solez roo,n ex,il ... No1Jr.e ex1stiem·c e ·a .br:illé_ de faJla-it ,enco'l·e q:uelq<u es mois pou,r lui [lll'é[J•aDieu même. potlll' l',ê tre (!l'ar excelJleIJ,c e, pour t onit l'éclat du c]iadème et de 1.a, soU1Ve1,aine· rer (lra.n:s la ,ca,tbécllna,Le uro .aiccmeil solernruel ]10' Je ,c r,êa,teur de to!Ull ù~s ·êtr,es? Il s'll!l'J'oge touté· mari.,; Jes 1-evers ,sornt venu.'>, l'or, rpeu à EnJin, '1€\5 ·aot1,g;u1stes rel,iq:ues au'll'jvèt'€\Illt à Iernr rr11, tes l es s'01rtes d,'·a,c]:01,a.ti•ons. ib â.tit son @ltie n~u s',es1: effa,oé. Nous ,ne sommes p~u,~ q1.i10 d'esEn,ation et .f,u~·ent pilac.éles, soinrS, le vie,u;<c lor de ses !Jlla.i!n•~. non avec (l'es piei~re.'>' ,mais· ,avee "du plomb, Messieu:rs, et bie111tôt, JTI?'1• Je se· <lônne biî li pa,r Gha.rl,c;mla,gne, ,e n ra,ttenrdant 111'!11 dies .h,ommes. On s'exrr,a ~ie S'il[' rres co,ll!qutêtt'S J\érecrtion ·c1e J.a ca-thé<:lma:le a,ctu,elle -0om!mem.• ,\ cle ~:a ,terre. Telle est Qu de,<;tiJn•ée (~es Jp u d'.AleX'an,d're, eh bi€111 ! voJ,c,i un .oornquêran,t 1!1,'l'and:s 3 hommes. Encore. ,uu ,mome.~t, vot1~ <·ée aiu treiizième ,siède et te11minée s eulettn,o ot ~.ih qru;i confisque .i\ ,~on profit. qruri unl~. q111i ln· ce qui va m'.a:rriver il mo,t-rnê'ln<' . . . ~·e me!ll:S e,n 1880. ,·,a·n corpore à lnfi-i!l1ême, ,1l'001 1pas 1111D1e ,n,a tiœ1, mals ava•n.t Je te.mp,s, et mon cardruv1·e ~ussi va êt~.e l\J.a.is il collJV e1na:iit d ,e J.es .gai,<ler r]ans 'Uill n 11ip res,pèce .huma.me. Quel IJllira:cle! 1'~1Jlle bu- ,r=du ù 1,a tei'lr e porn· y devoour 1.a pâture ri,ebi> r eliq1uaire. Dan s oe \Jlut, on ,o omunença lll1Pl •1D1aine ,aviec tourtes ,ses of1lllm1,ùtés ,deV.t·ent ·u,n.e dès la. lf"i111 clin 1cl1CJ1t1~ième siècle à fa.1re des d es v,eT.s. ,ln1 1. Voil.ù la destinée fu:èi!l pro-cha,inre dh.1' gi-a~lil fiiltêtie,s pour la cons,ti,uiCltJiou ,de J,a châs,s e aie· aun..exe ,de l'existJenae .d1t11,O.Ju·ist. Et comment? pa.r 'tllll p.1,ofü.ge quii 1s<nrrpa,sse Nnpol'éon.. .. d t11ell e. Oel~e, ci œ t ,c()ll]Jsidérée ûomme J'.un ',u11Jel abîme entre ma misère ,profon. e ,et ile., ·p,l•us beruuoc mo111ume1nlt·s die l'or.fèl\,reTie cliu tm1t ,prod~ge, i1l veut l'armou:r oes .Jwmimes, ,p 1e règ,ne {iternei1 •du Ohrist. J)ll'êclré, encensê. rnoyen-/\ge. ·EU:e 1m.érite ainsi (1~ rsre trouver c'.est-à-dlill'e, oe qu' il est 1, ri.Jm,s difficile an.1 ai:mé a,clorê v,i vant c1a111s tout Q'unavers! · - • 1lfü1 s 1''lmi d es :plus· m.agmi:fi,qiJ.es t€1lllPle!!· d e mondle (t'•oibtenir; ce q1U'tm, ,;agie d•emande valN Est-~e là ,m;,_urill'? N'e st,ce ,pa.s plitùtôt viv.Te11 l'univers chrétii•e'n . A tra:vie1,s 1es tem;ps·, ,elle neme111t îl q•neil,q!lliCS 111mis, 11in rpèa·e il. son en· (lion! Voilà ~a ,mOl't ,clin GhTist! Vofü\. ceQle de DJel\1. a. (,,f'é ,eimheUie, <'l'éco[·ée et erurk•hie pa,r kt ·fant une épo1.1se à ,son ,é,po1u·x. •UfJ] frère .à ·SO'll 'ï lwfü (EXlt:raiit din ,,Li-vre ~u Catlloliq<Ue", .e1.cycl<>- '!'~éth ·cn•hllo.Jiqu,e, ·rnn po,int d!c v11loü· u,n pil·lx frère; e!1lJ •ulll' moit, le coenr: ,c',e&t wà •oe ~u 1 1'117., rp•é:dr1e ohreU01101,e et 1iv.re a~ 'P~~té. 888 meist1mfübl<'. ?ifiaJii,, ,am,s,,i. g,1we alltx vrolems! v,emt ~yonrr htî.. il l'exige •abs•oLnlllll~t. et 1) Y Ha,iTll rpages 2 fr. 50. ,dans· 1:e,s p['l'Th~rtra}es H· Ou<'1!e tcn1!lti1on 1pour eux à. Ira Tme ~e taut r{m,ssit torut die .suite! J'0n ro1.1c1'1J,S sa dlv)· bra.iTies et à Grrummoint, Be1gi,que, (EU· <lie ,p1en•el'ies précleuscs et 'de ·tarn1t :nie c·a,m~ei, nitJé. Alexanëh·e, Oés·ail', Ainilli,ba1. Lo1rni-s XI\ , Rtfr 's i •a.utiq.11,es ,ait'l1aiahês aiu pa,gaudsrme! De ceux-cl, v·re dJe St-OhaŒ'Les.) ave.c to•u,t Jerur géll1~e y ont 1écboru.é. n~ o'llt Etait • , _ on oo co1m'Jl't,aJt 226 .arvamlt 1794. A cette ,dJa.t,e, cocn:quis Je ,mon.d1,e et ill,s n'onrt .'Pu ip1arvenl:1; /1 Un Ril • .wrn,we les 'ail'JD·ée~ •fir,a,nçai,s,es ,al)VTOChaient a vod:r un 13'1Dil. Le g~a.nd' limll'i;i X•IV, q~m 11 Gétait Jeté tarnt ,d'~·clat s'l.1~· l ai F,ra1nce ,e,t .d•a.ns l,e fl{' ?<>·logne, I:Pis cha,n,oines eull'ent i])Cl.lll" ,pour nnn~ J . , :t lem tl'é,skl'r, üs le ti,ans,portère.nt ,en West~ ,onir\,e , •n'ava it p a.s 11,n 11:mi da,ns tol\lt •son ro1 Ces '!11y.s.térire ux pe;rSl()(llnages de 1 Onen phalie, pilld,s, e111 'Cl'ia1utres endiJ.'!O•itl!!, et enfirn, à ya·111me. ·même dams s:a fa.mllJe. · · ce· ' lèblre aruprllB F ranrctort. Mailheu[•eus ~enrt. :pendant ce.~ · ourt: ,aiocompU 1Jill' rpèlertn,aig,e .s.1 · T.,e Ch l'iost parlre, et 'Clrêsot'll1'a~s, ~es géné'!'a,Hons 1,ui 1app ,a.l'tien.nent q}ar dies liiens, plus 1

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Reliques des Rois Mages

·pél11égrlna,tio:us, J.ai obâs,s e ,fut ,a:Hêgêe rdie la. ,ph1[),a,rt de ,se.s bijŒux et dliauuauts. 1E n,frn, le 4 jan,, iie:r 1804, ,eJ,Je 1,e,rut.ra à Cologne et .f.ut •Ü~)o~ée dla~,s la ~al1e du ChiaJJi tre, ,earr il ,s'a g,151saa•t i:na,mteiD.ant de J,a rérprure.r. ,Qtuia.r1Jé!J ce long tira v,a;il clie [·estaumrti-011 fut a,chev.ê, on '11:1 b<énit d,e 111-0<rnviea;u1, pn~s., le 8 jamrvier 1808. on J' lrnsba.JJ.a d laJllSI •lia chaipel,lre di.e man.1011e al'fec:tée ù ·Cette desbinaiti,ou rdèB Je rdix-s,e[Jtièmre s·iôcle. Queilques mois p1UJS it.c'llt"cl. dlms la nuit .cllu 18 ,Mù 19 10ct,01bi·e 1810, 'lm rma;1tlali1teur Ja. 1dépot11i1la, elle 1P•lusieu1rs m,rnem,em,tJs ren or eit em arg-ent, •e t il rflaihliut rllw ·teun.p,s ,poult" 1diéeouvrll' le cmmaiblre, récDJpérr'eu.· '1e..., 0<bjetJs ·violés· et 111étiarer le graudio,se reliqu.ahe. .Qrna,nic11 to~1,t f,rnt t.e11min.é, orn ,eél.ebra ·=e nouvelle fêre ·d 'in,a,u,guir.artio,ru 1-e 6 juin 1822. Depruds ,] ors, la. c•llfL~81e ,a; élté <J.·esrpeoMe cl ene co,ntinUJC ,ii, ,p ro·vorqnea: l'ra1climiu.·atikm ,elles amtts,tes et à i·ecevoir les hormrmarges, ,&C!S ,füdèles rà c~uu<'lc d'ei§ ineflthna,bl,es 1•eliques qllli'elle renrfe11me. 1

Religion de l'esprit 1) R eligio'll de l'e"'l!)rit. oela ,veut dire d'aibotù ,quie l111J reJigi'on u e rd10it a:i.a~ ~tre IPO'lll' nours quelque dho.se d'extér.ie1.1u· oocrn,me Thl1 h·abit q111:'0111 i·c·v~t et cp11i nous :dioolne rune cerbalne aip1pa~·enoe, l)llais nie tl,a!I16fo:rrm.e pins 1,ée11ement DJortme êt:o:e. .J.,a, 'l'el.1gion n'est ni urne parme n~ un accessoire. Je 1i6ais, Il y a JJ~l ·d~ jo•u[·s, ,d 'ans 1u11 jo1111':llail, ,cette r~fliexion trè~ Jt11ste: Yot1,s vous [)lai,gmez que, <llruns 1es Jye'ée~. 'la religio111 soH ·a~1lioœrdl'·hru,i rrun,gée p.aq·m l les a,cc.eis'!!'Oiires. ·comme Jia· 'llllUsiql\le o,u. la d'a,n.se ; et .vo~is •a've.z 11ai,s on de vo11.1s :pi1ain.cl,r<' ; .ma~s voyO'IIS,, soyons 15incè1ies; est-ce q'll'e 1'l'O,p so.uve1r1t1 cliarn.s v-0tre vi·e. la. aie1igiorn1 n'e~,t p.a s •1m1 a.cces,soh,e'? Quelle place y Uent-el'l.e7 Qu'en ,faHes-vmus, ? .Iiorsq'llle vours ·a,vez ,aisslsté à. une Mes•se :bais.se le d~miarnohe. en évitwnt l"O•i,g,nieus,e ment \.e s,enmorn, ·CJUia,rucl! ,v011Js avez .dom11é 'tllIIJC obole rp,o,u,r iLe ,m1He, lle vo·uis crroy eZ-"1"(}11~ :p.as quittes .avec le .service cTe D~eijJI? 1/ F)vangile. q~1,i d'entre vous te ai't, q11·l le mf. 1

)

Nous détachons œs 1ignes r\111 1·emar-

q1rn hl,P clis·oo11n'.s p11on'Oncé Je 3 niovembre :pa1·

)fgr Barucl~'i!Jia.r't, Œ 'ecteiUir de 1'IITT1Stitut ca· tholiqn.e ,dre Paris, à l'iŒiau:giu·.ati-Olll die ]'·année ,a,oaidé,m.,iq1U,e. Le ob111t <l!e l'o'l'ateu1r êtatt de cl1émo,rnt1L'ffi' la [JJéJces,s ité ']J0<11r ,chaique .c.i,eyant cl'e mettre ,sa ,c ondluite en <l()l]lifor,mit~ avec ses pri.u,ci1pes. Une telle ,viéTiitlé peuJt êtrr,e. prêehée •1n1:rtOJUJI:.


13

12 dite? .AiuiX ,p1eums ,lectlt1~·es c111Pa.bles, d'ailimenrtler ,a,a:ns voitre âime la ipeo5ée rel~.gioo,s,e , co,mbien 1Œ'hewres c01I11S::ucrez-vo1UtS IJ.)a~· nnio,i s o·u [l<a!l.' ·run? · Vo,UJs êtes corn1me les ,auti,es: .vos affai1res, vos pla,isl.M, a.bsorbemt JVO'S .j;Cmrn ées. Ptourr· j'UJger de ~a II)'l.'od'·ondieitllr et ,d1u. :S'êlrieux de votre 11el ilgion, .U 81\llfflit ,dle j0ter l\l!ll, co,u[> ·di'œil ,111111." ~es jorum1anx ,q'llli vorns pLaise.nt ; à la tprermièTe (Page, afin de ,s,a,urvegard'er iLe [)Tll!IClpe, on pleure ·êloq1uemrnent ~urr Jes ,mrul.heu[·s, d!e l'EgUse et on s'indûgne ûonrh'le eeux qlllli ~es causent; mats,, à l'ai ,seconde, tourt Je imoJ11d:e 1c()(\Jirt ,au pl,aistir, ·tOJUt le :morudle dirunse, tO'uit le ,mo[!Jc1e •s',a,mu1!ïe. Eh bien! '1a rreligioirt de l'esprit, c'est IP(l"éJcloomie:nJt le cOllltra:hie àle cet.te religion~Ià. ·Religiorn ,die I'esrpo:it, ,cela !V'e'llrt: o.i1re q1rne la religrion ,dlodt nO'U<S être intélrieure, irutime. la ohiair de ·notre chair, l'â,me id!e notre â,me, elll ,utn rnot q'UJ'eUe 'dio,it illl1spi.rer nios a,c,tes•, c,o,mme l'esprit a.ni.mie le ro11ps. Chrétieirus', v:o,us, ne d•Pvez rn,J pem1se:r. ni vi V'l'e, coimme 1CieJU;x qru,i n 1e oonlt p ia s ,chrM.ïeoo. Cet ensei.gDl€Œillent n'e&t pais ,d)'rou\jou1rd-'hu i, ni ,dlhier, nri d',a,vaint-hter ; il est ,d;e l'oiriginle ,diu 0bri!liti1anisme. S.a-int PiaruJ vo•u,s l'a tdlit: « J'ie vous, co,ndruire d:C ne (PJru,s mamcfuer •d!am\s' la vie ,c oimme dies: païens,. mais 1dle vo,llls y ,arv18l111Cer di'UiD'e façom cllig:ne de wtne -vocation, c.o,mime dleS' en1Jants oie Ju· IIlliè<re. )) Cllr~tie'Il~. [es commaJndermients de Dieu ne .sont pa:s1 po~111· vous un, c.odie théoriq•ue que l'on ·ruœmdll'e et que l'·Olllt !L'eooimm:a:ni<fu, mais qruton n'observe pas; !ils· ~ont l~ loi •réelle, :La ,règle q11110tifüernne ide lia, vie. S1 vO'U,s n'êt es ipas [Plus IPIUll.'IS ,q:ue iles, autre~. :pl•us smcères qruie les ·:wtreis. ,p,Jus J.a,bori'en~ que les lll!Utmes·, pJru1:1 honnêtes que les an1tres. si :vo,us ,êtes ,ltége!l."s td131ns V'Otrie ~M!lgage et è!lairts vot re conidmrute, ·si 'VO•us w,a.nqJ1]eZ d,e !f1,an.,cbise à l'téga,rd! de vo,s :pa'l.'ielllrt\9, tlie vos maîtres,, de vos eolilll[)agnomsi, s,I -VO'\I!II négl1gez vo,s olev,oiT.s d'ébat, ,sJ vorus, 1t1,'êtes· 1p1ais dllUllle pro·bité scT1l{Pl\llleu1~ en af!aires1; VO!US n'êtes pas ,d)e V'l'aiiS ,ch!Lsétien1s; votre Tel igion n,'es,t pas :liai ,r01LgiO'll ~ eS!!}rit et em vérbté: e,lle n'est pas la 1nel:i.gion, tdle il'estp·riit. 1

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Religion >dle l'e$Pr:it, 1cela veurt dliœe e,Iltcore q111e v,oru~ tire1-ez les cOiDlS'é(]J1],ences dies dodr1nes, de mawè'rle ià ·a.ValI!IOOr ,cllan,s la, vieii·tin. RalPiJJel ez-vous 1lia :parole d1.1 P. Gra,try: «Pmw ooon aîJtre ia v,érité, iJ fümt '1a recevok die Dieui. V.oHà ile 1Prdnci1P-e et ,le :point ,dfe d&piart. Puis il fa1tt t1·availler s11r cette semence. »

••••

Les grandes catastrophes _., , ,

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....

' ;< V,ous ,ne !l)'erusez 1PtaS', ,d!iJsalt M. Giolitt p1:éslird!e rnt dlu Qo,n seil, à '1.llll' j,o,urot3lli'!,te itaJien, que .no1Hi ia1lon,s 'l',eC0iDJSU1"1Uire en hâte Reggio et 1J'\1Jes·si.ne, ,comme 001 ,a,va:it fait soititement dams le rpassé, en y 4'.frigeMlt dies ,l)â,t~menta l \[)~u,siemirs étages. Oe serait die ,1a lfol.i,e, d:ruia rn1 1pa:y,1i ,cO'Jl.ti!Il1trellemenit exposô '3\ux [)hâno, ,mè:ne-s si81mi,q'll.es, . .. » La ca'lJa1s,tl'~pl.re ,c11u (ùétro!t cle 11'\tessiroe a, en effet. :dlê,pMsié en: ~Ct'\3..Sem~nt d?êti.·~ h11.maim,, en 'l'U1rues ,d,e fo,uites '!'JO.des,, fous 1 cllésa,str es enll'egisw:,éls j l1s.q1u'à nos jol\l!l's, oll!ver,t ~e 1Pl'Uls ·gr,am,di cimetière (1:e l'Histot La leç:0111 idloi.t, oetite füj•s, être o!é,cisive {t,YOil' raiSOllli •clin, fataJ i'SIDe d:es \P•e'U[>lieS. Detmis de.!! sièoles, •ruttx mêmes en,diJ.'O tonwme111tés dl\l im<Olllide, J,e.'l ca1ialclry1simes ,su,ccèdieint, en Oailabte, l€!!li ,Si,cile, 1aru:x Au.t u les, •à l'a M,a,rtLnii,que, <aJU J ,a pon, les ,(;1,urpti ·v,o,l,cia!ll.i,quies ,su,i1vemt les tt,errnrbLemen,ts de te re les raz-dle-1mra..rée ,s\lJCCèderut a1llX ,cy,clo et, clha(]JtW ,füi,s, lie no,mb!l.1e d'es -vioti,mes a mentie. Tout J'aire intlêTidlional ·die ~· Ap€illuijn QJrol gê pa,1· ,la; Sidle est un 1iet~ dl&lection trembleunoort:s de tem·e. H y a .dl'eff~1ayan •maxima d!e séi.SJIDe s11!l' cette zone q;i.1,i va, Cosenza à Pailemm:e, ,a.'Ya,u,t .poru1' ,ceJJ1itre 1 île!! Li1p<rori. srll\r '1e r.ay,o:n, qui ,prus<se à, Ca.t a, sur ceJ.u,i ,die ,Mo.Tuteleorne, si 0p110I\JIV1é lelll 1 s·1w ,cel ui •<te ·Me,ssirue., aQ1\jm1mdl' hrui •dlétrul On par.J,e e ncore en Orolabre, ,oomme d'aill en Si,o ile, non siero:lement ,de,s rtremblieme.ruts· t,r'!rre cre 1894. ,die 1883, de 1857. mats iaru1s·sl CCIUX ,dJe 1804 et ,(1:e 1783 tdlo nt Le SQIUIVOO,Îr rifi.ant •s'es,t tr,a111S1mi,s <la,ms· la m ,é ,moit~ 1rnilai~·e. Les ,efifots .ttc 1a seeiouHlle l'leCO'U1S1se q cl.ans Ja rnudt elle j,ellJdli ,à verudiredli 18 SJepte b1•c 1905, 1"11v,ad1t c01u1~ert ansL<s·i ,de u•u1m.es, rn1011t,~ et ,elle !bi1es·soo toute la [)l'O'VÎ!ll•e e .d e ,lnhre et Uiille n10 ,t ahle pa.rtie ,dlu n,o,l'dJ-est ,die 1Sidlc. a vaien,t été éJ)OQWaiillrt:a,bles, ,e,t c,e ,cl:aut ils n1',approcbent pas en hol're1lll' ù,es tails em·egi-s,trts à la suite ·cltes .d'euiX fa•,€JIII, rnernts elle ten•e ,cm1s.écil1tifs ,qmi, Je 5 f,â v •et le 28 m'fltr,s 1783, bomIT~v;ei·.sèu·enit ce ·hetwenx p,a,ys Ml point 1d)',y O'l11Vrh· ,dJes c1·ev ses .r'Le 500 mètres d'e lon gilleTIQ', de 150 ml\ d'e }an<genr, où des hrumernrnx enltie11s ,d' l'lU'ent eng1out i,s d'!l!Ils la teo.,re <reftmmêe enx: 320 viHes et villages fluTelllt :i"ll,i!Il,ê·s e t ne suit ja,maiis Je nom-011e clres morts! A!utl atlll'dl'bQ1i, grâoo aQ1IX <rel.aitiO!DIS 11."00U lies sur 1',beU!l.1e, le pbénomèn·e est m!leux 1

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,dians ,s es etfets, ,s,illl,on, d!an,s ses c.a:uct la pi1•esse e,n,l'egistr.e pou[· la s'Clence j!(.'~. "' u,uP fcm\.e cl,e ,d,ooumenus o ù l' espn·t cri't'1que ., !1)111IS g 't1.':à ,s"i~xm,cer.. 11 1 o n sup1P01S·ait aiumrefo,1.s que la ,tel'l',e, m•eimt,!œut p,a'l· S'll ite cles efforts que fon.t rpowr '!/~1'1 ;11,pper le..s mat:èrn8 ein t1rnsiou, les, gaz et l es ,·apeiua;s ,q uJ bouillo1D,nerut so1u15 Ja ,er,<Yllte, ,d!e,·nit être sanJ,a,g,ée .pa,r ,l',édui]JpE-ment des lwndlles volcrorniqiues à pt•oxi1'mirlé. Il ue s·em111,p pa,s qillle oe ,dJéga,gem,c,nt :s oit snUisa,nt: iJ " ,,,ait eu, en ·efJ1et, d',a près les observart:ions 3 ; ui avai.<Jnt étê !L'e.levlées •e n 190!'i. Tr:.orUldlescen1 ce di'a,c ti,vitté du Vé1mve; en même te1lliJ)l!, d n~is ,la petite île l'iprorienn1,e die ,Stuwnboii, le rol<:au clrn même 11oon. ,qrui semb1a.i.t un vie11x ,·ol,ca1n .fatigué. c01ua,o,nrné ,s01üement d'e 1umièr~ qui Je Jifl,isa.it .a'Ptl)eler pair l<>s ,(':ioo ieurs .d:e 111 UH~l' 'Pi1mfüooien,ne. l,e « falillal die J.a. M •ê,d.iter.r a:ni'>e ». avait eiu, 't11ne vi.o~ente téi·up,tï,0111 d,e lav'efl. co,mme cle mémoire cli'bomme on ·ne 1~11 ~ :i rn,it jaiJ,Ilais v•u,, <et , il qittinrbe kilo.mè1lres d·e 11 M01ntralto, il ,s "étŒit rouv('(rt ;ime bouche vol(lll[lli,q•u1e .q,ue l'o[IJJ -el'oya;it td'e!J_1,'l1tlS· 1ou g,t:emp,s ,•tE'lnte. c,o,mme le.~ Œ,a,tères c1'.A:u1vm·g,ne, et a u:quel la J.é.gemdle ,seule conserv•a.it ·J.e n1om (1 ~ , 0'.r.w elle Graclio. )L11is les voimi,s,someuts clic 1a, ten:e n ' ont i,1m1üs empêd1é les ,f o·rmid,a·bles 1s<eoo't11e,m•ent,!! ·, rcnla·aiJJ'e,s fl,e la, Cai!,a bl'e et r1 e lia Si.cile. Au, ,'Ontraire, il ; em1bleraït qiv ·Cf! !.'·O-nt ceu.x-cl qul ,provoquent ·ceux-là. D'ai1leurs la ,sc1en.-e avait é1~ià obsel'l',ê qnr> leil bo,urches .110,mlJlt·en,S'es qwi sè formèiT:e,J1t ~ur 1P Vés~J.Ye f'ill 1855. eu,rent 1J.eia't1.. deux mrns pLu,'l ta1t1rl,, ,y,omir .d>e.11 mass·e s oe 1a:ves et ,IN tam't>uts (1,e gaz enf la,mm:és . e;L,Q ll'e pille rPnt. ,non ph~~. <é"Viter à J,n. Oal,abre les itrem· hleme,nt,s (~échirants q'll.,i d,é1:t·ui.!!iren1t •dies cerla in'<'$ fle 'P 'etites vrne·s. die bouTgs ·et de vil}agt>s M'. coûtèrem1t la vie à jpl'\!Js d,e 30,000 111 res 'h<Urmad,n,s. On a ck1,ssié les tremblem!)11t5 c1'e ter.r e en ,Nx clleg11:és1: l"s plllls vi,olemts sont :parimi le,; 1l111t~ ,effra,y ants :P·h énoml\·nes dlorn,t. 1l'éco1·ce terre~tre ,soit le ,s~ège. P,01ur ceh1i de 526 cle l'ère ,c hrétienne q•uii affecha le Hüoral ,mé,diter1•a;née11i, ~es, é,vaJtUntions vaifai,ellllt de 100,000 il 200,000 vi,cti,m<eii. hln SitHe, 60.000 b13J!)itamts [Pêrilreint 10,r s d'U trcn,brement a:e terre cle 1693. Celll~i .de LisbÔu:ne, eu 1755, dioort: aes, <1,é gâts d)rnr·e nt p'1u.s looaHsé.s·, ,caru,sa la mo·rt cle 50,000 {Per,sonnes. Le J,a!I)on est le théàtre die ,d!ésMtres si f rêqu ents ,qut,une sta ti,stiq•ue 1,emontam,t jusqu'à l'an 413 cl!onn·e 111U1e ,moyellllle clr'lllll1 dé· Slli8tre tous les six ,am,s et dieimL ,Le « tzrum,a.t(>l'ID J,u ~

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mi )) (ravd!e-IDrut'ée f;dsml{lllie) dlu 15 j,uLn 1806 a fait off,ici'0ll11,nent 30.000 v!,otimo~. ,s u r une

é ten dlu.e -cùe eût,~ d'e 700 miUes -arn,gliai.s. De 28 ,oetol)f1 e 1724 un ·de ces 1,az-de-marêe ,ùl6tuu!isia,it po,u1· .J.a q,u;;1ttl·ième tfois en den.1x ,s,iècl<EIS Lima, :a ,'alJ)ital•! :lu l',érnu, et porta,lt ·des vai8'Slea·nx à un,e Li,ene cl 1ams l a terre. Il y ,a d,e,n,x sortes rl ~ rremble:uents de tel',t'e, les 11,ns que l'oOl. •rtll)[)E\ll,e « voLc;a.niq,ues " 11,e se fmJJt guèt'e senitir a·u,-,1,•l:\ él•1 cP'!l<t.rP ,cl~1 trem bJement ,(le temre ; '},; son' " ,oé'al-eiment im!Jen,ies )). Les mlltres, qn<.• J'()Jl ,tésigne sou9 le q1w1lif ica,ti:f « tecto111,iq'l~es ». on t lemll' ~·êl)ercms.s.i011 su1t· to,ute k1 .;l'll'~atn de la tJei,re; ns ont Meu p.res,que tO'l11j,01ws H.ux mllmes e11Jir,oit!;. Q)Oirn!Js .faii'bles de J'écorce .de Ja terre; oenx-!ià le s,i,s mogra:pihe ]p.s, c1111,egis.tre tou.jouw,. ,C',est le ca.s d1n, 1lc l'll :"-,' qui a ét(• no,trnrnurnrut em'egi.ské ,à G11en0<l1\>. P.t. prè-s (lte l'arJ!>;, :l J'o,bwrv1a,toire (ÙUI Pa1·c-Sain l"~lallll'. tDan1,s les t110mblements vo.lca,uiques leH ,mO'llll"eme•1 its se p1·od:ui.sein.t de ba,s en h aut. ,rfruns un pla,n verti-ca,1, et leurs e ffets ll.'cs,s emhlent il. <-011,x: cltes •>.:rnlos\on.s. ·D an~ le g,1,anci tt't>1mb!1en:iein;t rlc tei•rn {le la C::i,l:1.hrn. en 1783, « les ofürnr>s ·cfos m0111tagnc.5 semib.laj,e nt s·art1, t,ille·r ein, l',a ir >>. L0~ rnonv.cmen b ;, terton i,q11es ~e l)a•s.sent, n 11, (;(}utnaire. ,d:a-ni:; ,nill ,pl a:ll horizon'ta,l: le~ objet,s s',iinC'linient ,et s'abattent a111, J)fü5,s agP ,llf' l.1 ·~·eCO'll1StS.<'. Un méIDo,in ocul,ah'e a n,a,co!llibé· .ar ~·oiw vu leR g'iga'l1te.<;,q nes mai,~,orn,s ,d,',ader die Sajn-Fr:1inci·se-0 « cl:on11C'l' m11t· les rues d:c ~r.ancl\s c-o,urrs cl'·t"vein,t,a il >>. RobeTt DELYS. 1

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Présentez a1·mes 1»

L a :uuit. a.Hait .finh'; c,t rnrue f,a ible J1uernr :'i J'Ii1~1: annoirtç·a i•t l'approche (111~ jom·. Drms le N l mn1. on con1Jm011ç.a,it à ,s e t'érveiller, 1ma,i,s le 1·(,.,·eil ·était silcncie,ux. ,cm· ou s,awlit que la 1,a ba.illfl sei•a.it ,chaude p,t ,cb,a,q ue h1om:lllle s,c dleman:i,cla'it ,s'<l,J n;'nUa it p,as voir SO'll de1m.i,eir lever clm; .soleil. ·I ,es 1cle,,uix :régi.rnenrt.s qui ".!O·ns,Utua ien t In. bri.~a,clie ,clin gém,éa.·.al ,M.a1tfü•icier ,f orma,ient a•extrê111e-gam1c,be die l'amnêe. Ils .avateint mm ,ch é la, v e ille j·us1qu',à 1mim1,i t, e.ffectrrnrunt u11 lon g ,iJio,n,ement to1tw111ant pou.t· it:01mber s1m· le flanc de l'ennemi à. un nno,ment dioull1Jé. Les so'1rliats Ha.ie11t 1Jmtigt1és. mais rpleinlS· cl.'iarrdle<un·; iJ.s ,a v.a.~en,t comp,ris l'e a·ôle décisif ,qru'Hs, ,dieV',: iient jo~1er pour a -s .surer 1'a victoitI'e. Le tem[P,s éita1t bearu, et ldK>'ll:X:,


14 Le g~ néra.l a.v1aiit dommi rnnie 'heil.llr e à pe·I· 1nc. Il é traj,t a,ssi~ .fS1urr· wrne ,clJ,a,i,se. d'e pait<l c (' h a,n1frant :,es gra,!l'ù'e s hot hes po1uidn~u,ses 1t uu .fm1 die l,i,Yü:t11a·c . ,ses ,a i(l,es, c11e ,caan;p s'·eU1'[J-l'('~"'a icm.t œu t,ou:r cl1e hti. On selliait les cher1a'nx. U n e j 01ur,n6e •liis lo,riq1rne, ,gl-O'l'ieusc .pour Ja Frar.1,c<'. ôtia1i.t ù son a:twore. A ,ceit in strnnt, ill'll jeu111e so,u,s-Lieu.tcnant î:-l'l'S·q1nc imbe 11be. éolos die .J'·Eoo,\ie de s ,a!n<tÜJT. üc,p1üs [)eu <Cl.e j·omis, so rtit ,clJe r obscuri !fi ,et a,ppmn1t cl'ans ,lia. l'rnmiè'i~e dh.1 fe<UJ clk} ùiY01tN1c. - C'est toi, Jcwn ! <1it le g,é uér at ,E t i·I teudi,t 'lm-Ve ma in affecmle,u1:,c il sou .fils. 1

- ,Qu~ ye;m,-·tiu ?

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- ,~fou ,p~·e. vo us e,m,lJs1·al$~~· ,a .w.11uit qU'Qn ai t pris los ,nTme<s! - :Ce n,' esit pa R la pcioo, ,mŒ1 igar<;m1 ! ré11011 llH ,lie ,g,érréJm,J l1"1llll tou ,bom'r•u· qun cJa,cih ai t mal 1me 1rna,ruce c]'.éiJnO<tio1n., ,A,!UQO·tmil'hui je ne :s,uis pas ton QJèl'e. ma:is ton, ,géné:r,a 1. Je n'ai aQ1,c u·11, o,1,d11•e à. tt' cfün'l1€il": T·H 'rejoindl!ie -t,0111 r.é,g i,m eu:i t. T,e jeune ,o,ffiri-er rougit Jég?:reme'Jllt, fit le ,~,alu,t militai,ue ·et 'fliS1piau.1rnt; f:Oin. :pè~·e le s1ui vit tl'tm r.e_gœrct tench-e ~Jendlaint ,q'IJJelq,ues· s:eC{)U· cks:; ·puis. Sf' fo~1auwnt ve.rs s,o111 c b:ef id:'êklt· majo,r. 1in vûeuJ{ comm1a1n.(lt!lJDlt à la l!DOIUlst,11,C'h C g rise: - P.ruœvre ir,,etnt. fit-il. je ij ' ai mal ~-eçu; mai s ce 11·1Cflt p,as le m oment .elle s.'ia mom r en .faiflant ,(l;n s·PJIJtiment- : •c-e ooir. si Q1,o,w~ sorn,111,0~ encor C' viw1n1t:;; tJo;rn, deu.,'I:, je 1l ' emb-rA8S<'rni ·1:;,otur ,ë•a m è>rc e t 'J)Ou~· rmoi! Un co•11,p rlc c;la irorn reten ti.t; O!ll s o·run1a.i t le •r(!1·eil. et l,enl1eme1.1it le.s llr,ouJPes, s ' rulign ~re:nt. Dernière \<a briglac11e SC' tI,0111vn it un bouquet die bois •cJ-11 s'était é t,abl ie l'a1ub11;,a u ce: Je~ régim C'D,ts s e pl<acèuent en m-c11re c1i0 b a.taill'e. d'.e ,f a,çon à o f\frir I e 111 o,i ns clJc :pJ·oifoi1cl1C'11 r poss ibl~ aiwx <'<'l11,oiI1,s , Pt o!Il. ,at tend1ait. Mai<nt'eD1!!!1it. il faisait girarnd jo,nn·. On a1pcrcc,~a it les Iig-nes ~Qmbrns <l'<' a'inl1a111tieric' QUI ,manœuvra ,it ·poilu· 1wenldh1e ses 1po1s1i:lli10rr:i,s. A.-t1x ray,on,s obliq1u1e,s .dJu .soileil. le.s ba'io,nnettes (,tinceol,aiem,t. P,lus loi,n. le!! cas·q;n1esi clrll'nK.> d,ivision ffe ,c,Rva1'erie r eliurlsa,ien.t; on vo,y a.it lies /lrlai.1\~ des ,g,a,brcs,. T,n voix ·cl!n ~i1-no1J1 se ;f,i,t e!llbeind~·e, e t 1.m olms 11a.:5s1a, en, ,s iffl a nt aiu:-d,ess[1,1, <les ,N\re,;; -pni<~ u·n a1Lt1lre tomlb.a- à, ·qu e lq~1ies centai.nies die m i',t,res 1!'!11 a,v·alllt. ,L',a,r tJi,Jlerie enrnemJe réglait s1011. ür e t s·es o;memiers COTtliJJS i~o]ês servaien,t à fixer 1a •dlis,tance. ,Peu à p·euJ, les projectiles ar1·ivère'Ilit ,a;v,e,c ;pl,u,s ,dwl !Pt'êci'Sion; fun d'eux

15 écla(ta au miilieu ,dlui ioa1mrr> f ,rainça,i<!!,; troll Il retr-auva le eoa·t ège r 1amt ,fü~s allllll1êes, de hommes t om bèreut, ,et la te1t,11e 'but son pre. ~ n p,ri,ntemps. Il distingu,a d a ns J:1 Dl'?<mi~ de mier sa1n.g. ,. N tmrcnirs le b e rce'!lln de ce d'1ls s,1 a1,mé, ,Lirnmollilc \Slllll' solll cl.11eva1' qui dire!!,,a it les 8 5 et il se.nrt:it. mJJe llouffêe cha'1l,d e oie tencl,resse on~iHes, le gén1éaia,l inltcr.11og,eaiit l' horizon rnvbt: ,5.t lorg,ue.tte, atte.nchw,t J.e si,g,u,a.J oo,n venu i.11,finie. sa holliohe s'ouvQ·ait ,po1u;r co mma.,nd,er: pour se laa1oer en ·afV!flrut. Sa ù•a'IJJte srnhouettt « En ::iv.:l[l,t! >J, lorsque ses yeux ,dil'-igês s ui· s" diétachait au milieu <le la ·via,5te ;pJai111e. Il lr oon s-lif'11tenant clemffl!rèrent fi ~es d'bor,p,a1m,is(';aH si .c,a,:Jme, si c01I1if•i<1mt q[l]e ·l es so\. 1(1,n t,s .s1e l'éCo[l,fo,i,t,a.ient ero, le 11ega~1cllaut; toue -rcnr. Un boulet de canon venait d,e .foi1 casse~· a:1·,a i•ell't .les yemix: fixés .Sl.lll' ih11i, car ils sen, 11,~ c1,e11x j a,rub es dru jeune officier, q:ni tomba ta ient i1111si!Ji1notivcmen1t qu1e leui1s, exiiS<toocee mfln ra nt s1a!Ths pousser Ulll crt. s,' h 10~1.v·aiemt liée:11, en cet instant, <pa-r 11111 l\f,rnet. le g,ê,néral a,;sistait à cet horrible Hen mysMrieuix à ceJ.l'e <de ilieim· chef. sprrtacilc; il v,oyait mou,rir sotD, filfl, s-an 1; Au ,ti,1,rnit faiit part' l'obus, >ùomballlit a,u, m if)Ot1V1oi.r même se p,rédpite<r ;p o11ir r e mbras.seT Jleu 'llle ses tmo upes, J;c ,g€•nêiJ.1aJ av·aJJt tl<Jilnmê !\ucc,rc IJ~TI!e fois, oa r six mille hommes, cle'l a têt e. mn n,lii1iNlit i1 J,11 fü,e rté cl.e SR co:ntJem.ance lem· - Allez clfoe aiux colonels•, .c,ri,a -t-i<l à lUI ai ro.pre valeur. i1 itl~ clic c,mmp , de <faire ·co1t1'C'h er .Jeuil1s l.lo,m. n.r .!;rnsses l11trmcs -co11Jllilent s,ur Jes jo,1ws m es p.a11· œrec, i.ls ,5,e1,01111t m:0~ns exp.CJ'Siês a~~x .11 11 vienx solcllat. seu,1e rriat·que ex1:érieure imboulets. 'Posi1-e p,a1r la frui,blessc ,œu père au sitoï oi Sllile I/offiei1e r ,partit M~ ,galo1p 'POIUll' ,f lah·e exê- <hl cJhef. c u be~· cet Œ·éLrle. Denx i•rufirrniers s 'étaient lj)I",éciJpiU~s pour A.'111 '<~'01011ma.llldemen1t 1'e s soldla,ts: se ,c oudiè- om;po1·ter lie ,mnurant ; .Je père comiemplalt J'<'n t eJ11 se ta,ph~s·arnt 1p,rcl!lq,uie id'ans le.~, s rnons ~,nm,~ 1>011,ger le J1uguib,r e srr)ecla,cle . Jia,issfu ,pa[' ,la, .char.r ue; 111!' se .f,aLsaient [PeLorsque le f unèb~·e ,oortè,ge .pa ,s sa !près rfo h ls. ,s ou hw,an.t. à pei~H~ .la. tête ;po,uir tâoh er die !ni. ile g,ênéral ,l!le d~couvi-it d,evant le sonsvoi-r 1am loin. licuten.a,n,t; pu.is d''IJJn a.00cnt tem·i,bJ.e, qui n'(lLel'l Qfti.cilen~ Maiiemt restés d!eboTt1t vou, ,n it r i<e'll d'hfl.llillJain : J~t.111t ùloJ1JDer à. l mü1•S h ommes l'exemlJ)le de - Faites p,11ésenter l,e.~· armes,! !mm· autiitimlie cal,me; devant d11aq:u1e C01IDPa· - Pré~e.rltez a-r,mes! 1r/l,p,ê tèren t les <'ofog-n ie. le ca)Pdtai,ne, le 1ieuten,runt e-t le sous· u PlA. lic·t1,tN111.rut ~e iJJ'fO.mena,ien,t d'Ttl\Il pa,!!' 1en t rn.a !1! Et .ln ~·igade entière 1•ern,c1,it a1U jel\lne orferme. fürier Pxpi,rant le ,sm)Pr-êm e honrue,nir ofi à sou Le géollérnl €1J}iait- touooruns i.e s ignal qu'il i:t1n1'1'e . ,;1ttencl,aiit ~w,ur J.a1ncer la. bri,gadie ein a,va,nt. Oelu i flllllÏ .a,HaLt IIllüUl'ir :pom· ·Sla, ,pal'rie t'eAv ec ,5 a, l om1gu•e v11.e. il S1Urilvait ~,e-s· péri,pê· r:n t d'elle le ·plus ,sole1111el sn l<nt. ti c~ <rl,n eo,mibat 1q[11i s e liv1·ait d'ans 'tlllle QJ~tite A l,on•s. s·e recl1ressa,nt S'llŒ' ses êtri,ers. iv1·e fr11me si tui\e il p eu dk! d/i,l!lbaru,ce. <l~ rllnu,Ienr ,m: cle ,satD,g. cre g.ênéra•I :po~11s,s,a . Ternit <ft cou[J Je géin1ér,ail fLt un geste ; il Ye· rnm1me 'UJOe S-01'1le: elle 1·u,g ls,se,mem:t. J,e ,0ri (le : ·11,i11i;t d.e 'fllis ti1ng uer le ,1,ig-na.l ,oonv·en·u. - En ruvant! ... à la b aï= ette! - 1Debml t! c1·ia-Nl. Et ],a ·brig,a,cle 0!Iltbm1,!'ias.mêe se 1arnça ver3 F,t il a·ega~·rfait SC'S d'eit1x 'l'<égi,m,e,ntg. qul SP l'ennemi. Fé.lide1n NACLA.. ü1·C'~S,a,ient ii l'a,p1pel die ,[!;a -voix. 'Einfin! on, ,a ll ait faire p,arler la po,ndre! Le,; so1cl'Whq f'' excita1ie11t à, ,c ette idiée . il~ a rnit>nt hMe d!e pre'Il'Cl1'e le 1P•a1S ,d~ cb,atge. J;() u:é,rnéral ~f,a,rnricier j eta les yerr1x ve1'~ le poiJ1t oi't il ~,a vrnit r:i·ui\~fait s,OID: fils,, :rom L'HIVER ES'l'-l·L .SAIN? s',np1;,,u11·cr s'il n'éJtait p oi1rnt b1'e.~~. La p],u,pnrt cles ma.Jades et <les .persornnes 1'l l'arr1tPl'<:·11t,. t,en,i1nt $01\l épéP. l"ll.ÎL' J'ad ie11,x, Caibles ont p ellr die .l'a ir fü'O·icl!, de la, s:aJ.so,n >"~ YO·Ull'mnt les espé1·a1nces die la gloire, - <'I froli'llle. E t j111squ'.il l\lill ce1'.ta1n poiu,t o n corn· f11t 01·gueille•nx de cet e n,faTI t q·u 1i po~tait s-011 1encl letws app1•éhe!ll'sions ; letir,s forces caJol\10m e t q11'il sentait le légitLme ·héritie r dt riq,uie,i s o'Ilt .moin.s g ra!lllcùes. et JNlll' consê·· ses épaulettes. q11en,t elles prennent frod,d p\n.1,s, fa,cilement, Av,ec ,œ tte ral]Jid1té a ,e la pen.sêe, Ql\llÎ re- ~t ,snnit pJus 1snj ett0s m1x maaaclies cle ij' hiv-e r. voit e n u111e seoom.,dle tou,t le ,pal!lsé diêülanl l\fa,is s i l'on CO'lli\Pl'e!llld q\lre Je,s invaUddes 'Cllevallllt e lle, le gênéral D.'levéC'Ult s,a jeuoosse. edoutent ~e fl,oid, on ·a1Ull'1aiit to•d die crotre 1

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------·-·-----Hygiène

q"t~e l'air fr,oicl, lem est ·d,a.11.geremx. C'est m~m e t,out le c-0111traire. Les ,méd'e0ins ;prêchent la eh o·se cl;epuis u1rne Yill'gfa ine cl.'aru·née-<; , f't néanmo·i,n s les vieilles oroy an,ces so·nt s,i ten nces, qu'on a b eruu oo11p d'e peine il. ,convainc1·c le pulbLic cle Ja certihl'Clie d ie ce q u e nonR m ·aiuc:o,n<, -et q1rne l'on v.oit chaque an n ée dei'< unil.J.io1111,; de p en,onnes se 1:,c,nclre clam; 'iC','I pays c-hauds d'/\s (]QlC J'ùi've·r comme nc f' il se fn il'e ,c;entJir. - LE FROID GU:©RIT. Les 11és11'.tnits ,obren11u.s par Jes curc11 (l'air ou de montagJJJe, en cas d e t u,be r cu.lose, combattent l',opin i,on popn,hdr,e sons ce r.a.ppo,rt. TO'ntes 1.-s st:atistiqTt~es üéunontTent que lC'8 mnis les .plu.s frnid s sont ceux p,enclant IT es q11iels -0n obtient Ies mei\Jeurs •r és nltats. Ce SOID t les maln,de-s qui s OJ1t le pJus exposés :l !'.ail' froicli -qui s.e g,uéi'iss,e nt l e pJ.u,s s ûrement et le ph1.s faci.Ioment. 'fontefois. il e st vrai qu'il est dangere11::<c de p.t•encll'e froid-, ,sut'lou.t pom· !,es m a lades; ·un :reft•oicliss-ement est souv011t fa,taJ. Mals ce n ·esit pas .le ·r efroidissem ent -q ue ~,cxu s prêconi,s,011:S. Il fruut 1·es1pl·De:r de n'·RÎ'l' froid', mai.11 e!1 mlêm,e t·emps il f'O!ut avoir chiM1,d. A tr froid pcu1· les poumo:n,s e-t ,cha.1,eu,· ;pouT l e reste •d111 0orps, voilil la règ.le. - L ' A IR FROID EST PUR L'air froid es.t pur. paToe que les ml,crollo::s en ,so,n t g eliés. T,,a cW,co,mpo,s!iJtion, la ,pn11tré fac tion 3n~ma,le o u végétaLe, le dév,eloppeme.nt <Cles mi crobes et leur dissêmination , tout cesse q ua rncl les ~elées 0om1m-e,u,ceu t . L a h1se ne s,o,ullève ni U)mi:s s,ière •Thi m1C\ro,bes (1'1110 sol ,c o,u.vert de neige. L'aiT d,e l'hi ver est -d'1u11 .pr ix 1nca.11c uta,JJ,Le com1me moyen ,d'e guférjs on . 11 n 'y a ni 'J)OussièrP. 11i micl'obes. ni mi-a8rnes. ni "Vapeu1·s tox iq-u es, •ni ma•Tuva,ises, O· d ems, ,ni µa~·a,sites <d:e 1,a maJ,a ,ria. 'Ili mcn1stiq ues. 'lJJi mouoheis ; ~·i,en ,q 1ro cle l'air pm· et vl yifia•nt . .sec. vif et ,olrargê d ',oxy-gèll'e pour renrnx~·eler nos tiis sus . De 111ovembre 11. m ars. les habita,nt s d es négi,ons fü·oides j 0Tt1d.ss,eut de nrnesti'mable avnnta,ge ,de vivl'e cl!an.s u,n e atmosphère exempte de g,erm es, et de respirn ·un aiJ1· Ql\1,i '\our comrnuru.iq•ue 1a vie, ,1'a y,t.. g u enr. fa yjtJa,Ht ê e t la s,anté tout,e:s les, fois qu' i',~ l' intro.duisen1t <larns leurs po1umons . - L' A,IR FORTIFIE. L'ruir fl,oiœ est Je m eilneuQ· ton,iq111e q.tie la natm·e mette à notre ditsposiüon , c-e qui fera de <ilJO-U.S ·des SamsonR. I.l ,n'est 1·ien quJ pu,isse l'•ég,a~er . Comm e l'expo sition du v<lsage 1t l'alr froid 1J1J01US l',a fr.akhlt et nous fait d'll bien ·Q'lHllll,d n oiu s a von!! chn!ud ! ,Comme n ou ,s i1.p,p,1'é.ci,cms a lors qt1eJq,ues bolltffiées d".air .f,ra is !


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Comme oo agite éne1,giqne.ment l"i~venrt:ail O'll tout c:e q:ni peut le remlIJ'1'ace,r , lors.qu' il fait chm1'Cl! Comme l' ai•r froi,œ adi:ve ùe forn et a·avive no.tre .~ :êti-t! Comme les ·ablutions !roi· .des p.t·iises ,am sa.ut ·cùu ,lit no'l11s ,cùon-ncn.t de ]',énergie! T-<Yus •c es fa its démo11;t,rent que fai r f1'0ià est ton.igue et sti1mu,]a[l,t. ,ReSll)~t'er de l'air fr:cuis, e'·PSt pl'endit•e u·n ·bni,n d.' flit· i.nlé'nse. L'ah' f.rodd: ·q ue ~1ous a,spi1·.o,n.s se 1'é1[l'llnd s u r 'll•ne .s-urJ'ace 'Cle 200 m' d'ans iles a.lv<éo,l es .pu,1.monair,e s et Jeurs s•ubd:ivi.sj,o.n s. De ,J'.M1,t1·,o côté ,d e la, 1Il/e,mln·am1e q:ui fo:t•me les p,iuoJs ile ces an-vooles ,et q'l11i ,ecst p,1us ,délicate q,ue •l a p,lu,s fine gaze, to:itt le •s,an,g .c11u, cm·p,s: ,passe tonrœs les 2 O'll· 3 miruutes, :po11,r ôt'l·e iJ.,m·i.fiê, J)ar l'adr inspfa'é. L e bajn (l'adr d:cs [JO'll· morus s·e répète <d'on,c 18 foi~ pari: mi.n1nte et 60 f.oâs .anttimt par heure, c'cs<t-i\.-dire pins cl,e J 000 fois, cl:ta,C11R1 (~e ,c es hain,s ,stimuJ.amt Je eorps, faoii1itrunt, .fa'VOŒ'isa.n.t la guérison. C'est oe bain interne si f1·équeman1err1t ,renouvel.! qui opère des cmmes. si a:nervefü1~1ses C'l1ez •des millieiis cle eonsom[1tûf.s fa isan.t a·e,s, << ena·es d'nâil.' >). Poitu· profiter J,e p.Jius de. ['hiV'C'l', il f:au,t pass1er le pl.us ,de <!Je.mps· p,os·sfüle ,de:bo:r,s ou ton<t a'll ,moins die fa,çon à ip.o,uvok -1·-e spirer l',<1..i,r 1])'1.1'1' et 1ivo;k~ d'e .l'exM;r iernr s·a-ns. ,conrt,amin,atnon. CE>Jui que l'hiaver incO'llJl!llOdc, ce n 'est génér.a.J.C'II!e.nt .pa,s c,p,lu.i qui 1dlodt travalllC'r dehm·s ou dru moin.'I qui e.st lrnibi1mé à ;;o~1:ir bea'Ucoup; c'·est p1'rntôt ,ume IJ:)erson,rne 1l'hfllbit111de ,s~cl 1enitai're, qui ·rec~l!e unit et jon~· cLans des ,c::ha'lll'bJ·es chn.ndes et mail a1êrées et ne ,coD1rnaH .pas ,l es effet.s .])i,en.faisa111.ts, d'e l'a;ir f,rai-s. Il est ,t rès su,ie,t à, .1,a pneumonJe, !a bro1D,chi,te, la grippe et 'll'rnutire~ mailad,ies irn a.log,uies. ,On a üma.a-i'll1~ bir,n\ dies, moyt'n,s, pour douner ·a111x ma 1la,rl'es -et .aux Men p,or tan,ts l'a'l"antage O,e l':üimosP'hère exté~·i-e,m·e. rue seTait-ce crue .la nuit. On inst,alle l es· 11111~ ~mr dr.s vê1~!lin1Ta,s 01v •dies rtern·1asse.s. d'•ép a,i,s ri•<lem1,x Jes 1111e<tta111Jt à l'aih ri de ù.a .neige -et de lri violC1111ce cl~,; v,ents. D',a~vtrres· couch~n1: p1·ès él.'1une fenêtre. pourv•\lle d'ii.rne !lllal'Q'll'i.Se ·qui ·ret ombe ,fi l',inté1rie'l1r et 'de .ffü_:.0111 .iî ce que 111. ti'.'te ·~·o.it ,en d'el 1oœs rt::mrlti.s q111<' Je rm·ps est tt l'.a·b ri. D',a11,h1'es ,emcore so11t rnJ,s en w1ppo1,t :aTec ,l'afr exM~·iem· 1rnr rl1e,s 1:•n[Vauoc ·qui, rl e la feinêtt,e. -vienrnCillt .rnboutir .a't11 lit vers leur v:i:sa:ge OQl tointe: a•uitre <p111rtie ,(le la piêce. Et (]Ua,nlcl Oil !ile l)t"\.lt RVOiÏ!' l'eCO•llir.s 1\. oos moi'('TIS. on peut ,to·nt :vu. moi11s q{üss·m· la fenêu•1· ouve1,te kt nuit. Po,uœ ne ptHl prend're i'ro,itll .au co111ta,ct d'e -Cf> ,couwan.t rl'air. oo, ,se couvirlra cha'l1:cl/0meut e,t l'on se mn.1iD,i·11a• idi'1t11ne

booi1lotrt:e, d ''lllll< sac de cao1U1tolw.uv r d'ea.~~ ,c-ha!U'àe, ·etc. La ,oouv-erture tin lectriq~1e, inventée dlepuJi,s ,peu et pbeée ou sous le cJlom:neu1·, est ce qu'il y a. de mie ,ll'O'llr ûe'llJX: q'l~i peuve nt en fn.hse l'lnstm1!:1,at il S'l1Jffit de tmN'ller le bornbùln pour ,é,tablir interro.m1)111e .le ClOltl'ant de .chœl,eiw· ·comme le fei·ait po-nr un bec d·e g,a z. Quelq1U.es [)e1,sonn:es très 1·obust-es t)ers tt>nt iL demeim·er sons ·d·e,s tentes tollit l'birer IDn r!'-aliillé OJJ ne .ga,g nc iliien à. ,s,a,onifier a11181 ,ta:u,t Lle chalemr ; - car i.l en frnrnt bea pour récl.!ruuffer .l~ Ji t et 1e ,m-aimrt:enh· ,chs; On ve"iLJ.Pra tm\iom·s :'i. n'aivo,ir :pas trop <Cha La c ln1,1eu,r affaiblit, ·abat, le f;roid fo fi.P, tonifie. PLus 'l]OiUs ,som1mes eX'I)o,s{s 1'ro,cl, sau s 11voir t1roicl1, mieux cela va.ut .1\fa i:,; on ne g.agne rôe.n ii. avoiiT fro,rd·. Qua11 lrt peau est froi-de, les, po·umon,s, e.t U,e f sent conge,~tiOllUéi!i,. TI fau,t •miaiQ11tcnh' cha1U le.~ ·ma.in,~. ]es pie-dis et ,la su,1•füt,ce dtu eo ,e·u g!'-nél~a,l, e.rn év itant to,utie'fois· l'excès eJialienr.

~e putmaire ~

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~J ft Soeiêtè valai~at)Qe ct·édu~aticn C0J ~{ ijA DE LA

Moniteur du Musée industriel et pédagogique

---------------UNE NOUVIDLLE PLANETE.

Nel)'tune. 1a [)lanèt,e 1'a plus êl.oig;nêe àru so, leil. - elle en es.t disitrun.te ,die qmirutre m 1iM·d~ et d1em:i -de ,liet11es, - n'a ,plus ee ,pTI lège. 11. 1111<0in.s ,que la pll1anète qu•e vient de ,c o•uvrir J.e ,prof.esseU'r PickeQ·.ing, de l'univ sit6 de Hmrwrurd, ne soit q11''1Jlll1e n1,CJ111ve1le f'P'tiie ruméricaillle. Cet.te nouv1elle planète. Q le 1S1aV1alllt •M,rait ,clJ(loou-verte ait1' ,moyen de plwtogrnnil.!i,e. ,se tJ•ou.ve1·ait 1en1 effet .!itu~ ln cliR.tan-ce .fa,bu-leuse de 1111Clll.f 1miillia1rds Jii.eues du soleil, et l'on pom'II'ait a'Ct,uellem l'ohserrver c1'ans la •cons,ûelJa,tion ·eues Gêmell Cette nouvelle, ,si elle s·e cood'hima!t. 1·a it le plus g,rnnwl ~vê1J1ement ,ashrono1ml cle notre é[>oqti,e. R 1aippe1'ons q:rne Nenituine Ui•anus fun,e,rnt ~·es'Pe.ctirve.men.t dé0ouverts 1781 et 1846.

L 'Ecol~ primaire donne de 14 à 16 Jivraboo::1 de 8-lô pai,es chacune, non compris la couverture, et autant Je suppléments de 8-16 pages pendant l'année orJiu11.ire ( soit du 1er Janvier au 31 Décembre). Chaque mois il est en outre apporté un supplémeu: illustré de 8 pages intitulé : Le Foyer et les Champs.

Suisse fr. 2.50

Par an

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Annonces : 20 cent. la ligne sur toute la largeur Tout ce qui concerne l<l public:<ltion doit être .:idressé directement à son gér<lnt, M. P. PI~NAT, 1er secréta.ire a.a Déplll't-:ment de l'Instruc:tiou publique, à Sien.

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L'effort de la veille ne suffit pas au len,demain. Il faut à chaque jour

IOn effort, parce que chaque jour a sa tâche~

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