No 01 l'Ecole primaire, 15 Janvier 1917

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16 Jurier 1117

ORGAlfl Soeiété valai,atJoe d ·édueation DE LA

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PiliL'IDOI i IDSBR PBDAGOGIQUH L..,... tl'i1utn donneDJl8 dizainede Ji'f1'a1IODB cl'au moms 8 p111ea, non compri&la COD1'ertare, et autant de

111pphbentade 8-16 papa pendant. J'ano• ordinaire (BOitdn t • Jan'ller au 81 Décembre).

tr. 9.IG ... aa: II•lo• pNtate fr. a Lee abonnement.a ae règlent par chèquepoatal II 56 ou à ce défaut COlltrerembounement ...... : 20 eent. la tigDe BDl' toute la largear

......

Total I qal aoaNr.111 111pabllGc&tloa clolt 4tre lldtnd :ONotiamat à 110Aga'lllll 1\ fond11t.ear, Mr P. PIONAT, 8tu4totr CIU D~I dt l'lutractkffl •• 11 st-,o


a IOMalrellt ntte llvratsen

en deux v~nts la part de l'Etat au traitement combinée avec la dernière

Pensée pMavogiqtu. - la écoles nomadesen Valais. - A ,proposde dis- augmentation accordée par le Orand cipline. - Dialogue avec une institu- Conseil.Le1)I'eDlÏer pau,nent aura lieu uice de la canspagne.- fnseïP.ement dans le courant de février et lé solde se ~lera après la clôture du cours antituberculeux.- Poor nos filles. scolaire, ou mieu:xsuivra ia réception P"!1i4 pratiqr#: _Composition française; des ra,pporls.de MM. les Inspecteurs. SUjeœ de rédaction. - Varut,s '!--e ~tant initial sera de 150 ;k., par -o--

Shlmattedl SQpltaant1° f Les V6pres.- Contede Noël.- La HistoJte d'lJOeoum&e.- '1.~guerre et Ifs inventions. - le$ œrés sat au dos - Autour de J'Epiplw1ie. - fuite du temps.- Les heures dè la vie. - L'F.preuve.- Pas de gas,plllage.- Salut a 1917. - A nos soklats.- VariétÉS. mort du Soleil. -

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Pallllllt dl l'ûlWIIIRt 11 part • lwat n tr-alttmnt

r..11111_11rl11*8" et a

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Dèsmain.tenant,J'U' -raisond'écono-

1nsütutèur et de 100 fr. par institutrice;

celui qui sera éventuellement retenu rom-me ootiution à la Caisse de retraite et abonnementdu journal ~ogique se tirouveraainsi déchutsur le solde el mention.néa le « Bon,• final. Nousavons.tout lieu de croire que le personnel enseignant aa:ueillera avec satisfadion. smtout dans les .circODStanœs critiques actuelles, la nouvet.1e. que, provisoinment au moins, il recewa en dêU,cfois la part de l'Ei'at à laq11elleil a droit à si juste titre. -o -

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•·11clC11t1

La <X>Dférenœ des Chefs des Département&de riœtruclion publique de la 90Ul" bonnemenide l'El)l)/eprimairele mode SUissea décidé de faire dl'f,SSel". de fait'e mis en v~ dans la partie toutes les ble$ primaires, uœ statis-.,êrieure du canœn-en œ qui concer- tique surb $iàdeni6 dont ~vent être enseignant et tes ne la réœJ,tion de son organe Dit victimes le ~nnel élèves pendant ~Jecoursscolaire.Cette Sehwezu, Schuü. Le coût de celui-a a..pourbut de se ffOOl'e œmpte (2.50 également) œ se i'ét'lamepas di. enquê.te de la natuœ et de la fréquencede ces recœment ,.u peISOD,J1el -emeignam, mais il se règle par voie de menue sur cas,,afin de ,ouvoiraviserensuiteaux b part de liJ::t.atau ttaitement prévu metUt"esà {)tmclre.Pour ,permettrede tirer de$ ~ aussi exactes que ,par la loi ,SQ!I' la matière Il 111~,a plus ainsi de f()l't&Ulaite de dl à po,sible des doriàées obtenufs, la sta· les -dewccoars rem.plieni à ~ir uae earte de rem tistique dwra ~asier bours 'J)Ollr1" s'acquitterde son dû. Cette scolaires 1916--1718, le enne final exinnovation,:entrant s vigueur en 1917 J>Ït?lltavec le Ier mai 1918. Le ~l enseignant est prié de pour la partie française <lu œnton, le personnelenseignant de cette:région.e9t voulotr bienprêter son concours pour qui ,prié de iprendRbonne te de ce ren- mener à bonneljn cette s~ue, doit êfre f~e àvec d'autant plus de ~mhie occasion nous avons soin qf~le' est destinéeà figurer dans d'ensemble embrassanttoule.plaisird'apprendreau personnel en- un ~l seigaaQt p . .l;'O'ttK le coursscolaire tes le$ étolesde' 1a Suisse: -Poat-faciliter ~ enquête, un for 1016~11-.,nonntllement, il recevra et pour ,simplifioationd'écritures, il eat a~ PQur Je paÏfflleDf de l'a-

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mulaire uniforme a été établi, sur ~ nesse écolière, le Gonseild~tet a mv1quel doivent être consignés tous les cas té le Département de l'fnstr,uctionpll'envisagés par l'entreprise projetée. Il blique à veillerstdctemem à l'observapourra être utiliaé aussi bien. pou,r le tion des art. 54 de la loi et 171 du rèpersonnel enseignant que ~ les élè- glement d'exécution. Aussi les anenves. SUI'demande, le Départementle cres prononcéescontre les communesen f~urnira aussitôt, pour chacjue cas, à défaut ont.elles été maintenues. Qu'on MM. les lflStitutemset à Mesdamesles se le dise! 1nstitutricesavec routesindications nécessaires.pour le bien remplir. -ot llllt lUce Gilllll1

Blbllatllkat de l"NOII

Les.écoles

valaisannes viennent de

recevoJr en don du Département de l'lnstructiori publique l'oJ)USC'U.te sui~ant: L'Ecolier poli, petit guide de bienséance et de civilité, paru dans l'Ecole primaire en l9Hi Cette brochw-e, qui a une .trentamede ~ ~omprend huit chapitres dont volci les ut.res: I. Bonnesmanière::;à la maison - Il. Bonnesmanières à table. - Ill. ·Bonnes~ères à l'école - l\'. Bon,. nes mamà."esà l'église - V. Bonnes manièresen public. - VI. Bonnes Qlanières dans la conversation.- VII. Bonnesmanières en récréation - VIII. Bonnesmanièresdans ~es•affaires ~outes les ~oies, tant publiques que privée$, reçoivent g:ratujtementte ~t ouvrage 4>0Uf'lé placer et Je conserver

Le 10· janvier a été ensevelie Mlle AliceOolliard, de Mézières( Fribourg) institumœ il Matran. La défunte âg& 6eulementde 22 ans, était une œaftres.. Se <:apableet zélée dont la canière iprémahriment temûnée, donnait Jes plus~ espérances. l'Ecok primaire perd en elleune fidèle abonnée et le Jeune Catholiqueune active et dévouée zélatrice. Qu'elleJ't1>0Se en paix 1

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llaladln111la Ylln et dïa arllns fnHln Préoœupé justementde joindre 1'agi-éa1>le à l'utile, l'Alnulntuh du Valais dt 1917 reuferme quelques cœseils adressés à nos agrieulteurs dans la lutte ,contreles parasites. Ils ont d'autant plus de v-aleur que nous les trouvons doanés sous 1a signailllre autorisée de M. H Wuilloud, ing.-.agrobome. Les maladies de la vigne ainsi que des arbres fruitiers y sont successivement pas.. sées en revue, avec l'indkation des remèdespour les combattre.Letraitement d'hiver des a1'bla y est és!alemèntpres-

dans la bibliothèque de l'école. t.es écoles de ~arçons reçoivent en ~tre un guide intitulé: Earcicts phy&qllf.s appropllh à la vù militaire (prtncipes de gymnastique .pratique et uti.Jitaire). Le Département es.père que le pern.nel enseignantmettra larllementà. crit. Nos agdmltem'.s trouverontgrand profit ces envois pour en faire bénéficier profit à suivre ~ls comenus dans le ,;>et-it monde des écoliers. œtte page ~elle

--o-

B111Jlltfts claaau

LI BeuMrtsuaut Les méaecinsscolaires. coq;pltésSUI" te ·point, s'étant montr~ an.animés.et SUi' cette question. dUQe actualité catégoriqlleàà ~lorer et réprouver te chàque Jour plus angoissante, l'Agenda balayagedes salles de classe par la jeu.. du Valaisde 1917 a mt devoir repru-


l'année 1917 lietH'euaement qu'unhéros,$. Bernardde .Menthon, ne devaitpas tarder à surgir et à transformer un npaire de· détrousseurs et de l>rigandaen un sanctuairede charité tel q11enous le voyonsa~'hui

Va, »etit gars!

L'Ecole primaire nonne une dizaine de 1ivraisom1 d' au moins 8 pages, non compris la couverture, et autant cte snppléments de 8- 16 pages pendant l'auoée or1lin.:lfre (soit du 1er J anvier au 31 Décembre).

Su isse fr. 2.50

Par "n:

Un ion posta l e fr. 3

Les abonnements se règlent par chèque postal II 56 ou à ce défaut contre remboursement . Annonces : 20 cent. la ligne sur toute la largeu r Tout c:e qui c:onc:erne la publli:ation doit être adress é cliNct ~ment à: son gérant et fondateur, M. P . PIQNAT, Sec:rétalre au D~partcment de l'lnstru c:tlon publique, èt S ion .


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te billet de logement

Table des Matières contenuesdans l'année1917de l',,EcolePrimaire" Pages Page.~ Articles Articlca 70 Si M. l'Insipecteur était 1à. .. Les écoles nomades en Valaiis 1 9 71 2 Les récompenses aux enfants A propos de discipline . Dialogue avec une institutrice de camPARTLE PRATIQUE. 7 15 22 30 38 44 47 pagne . . . . 3 13 VAR,IB1'ffi . 8 16 24 32 56 64 72 Enseignement an.lituberculeux 4 COUVBRTURE 5 Pour nos hl1es . . . (de 4 à 8 ,pages.) 9 L'asœndant du, ,maître 12 fübliothèques scolaires Cette partie de notre publica,tion, ,qui com17 40 ans de service (M. P. Pi-gnat) prend 72 pages, renferune, outre· des annonces 18 et avis scolaires, d,iflérenfs articles dont voici L"a,ppet du dilvin !Maître . . I.;'instituteu.r doit se perfectionner 19 les princ~paux : 20 Le juste mi'lieu . No 1. Au,tou,r du Grand-Saint ~Bernard. Va, 21 Protégeons les petits oiseaux petit gars. Variétés. - No 2. Dévotion au Sa21 Les instituteurs aveugles . cré-Cœu:r. Sachons disting:uer. - No 3. CinUinsltitutriœ . 25 1· quième Centenaire de 'la naissance du B. Ni26 L'indi,viauaJ'i,té t l'école . colas de f11ue.A propos de mobi:Usation. Le catéchi5me, manue'l de savoir-'Vi!Vre 27 1 No 4. Autour du B. Nicolas de flue. Des pu28 ! L'éducation de ,fa mémoire . . . . j nitioos ·scolaires. - Cul,ti,vons des fèves. t'enseignement agricole dans les éco1 No 5. - La piété encadrée dans no.Ire lan33 43 ! 1 es primaires . gage populé!iire. Octave de l'A:scension. Le 34 i La vertu de patience . petit s'en va. - No 6. Pour fa gymnastique. Encore ,les exercices ,physiques 35 1 Trois vétérans de l 'école. Konkordo. Aux Economie domestique . 37 \ agriQfüeu:rs va.liaisans. Séchons des fruits. 41 ! L'instruction religieuse de la jeunesse No 7-8. Musée pédagogique de Fribourg. Le 45 52 i Petit coUJrs d''ldo ~ . cortège du chape1et. Le départ des hirontle'lA propos de fenseignement ant.ialcooles. Variétés. - No 9. Le Centenaire de IJa 48 ~ique Société de Marrie. Le sou de Géronde . Ren49 Pour 1a rentrée des classes 49 trée en classe de nos enfants. L' Almanach du A propos des punitions . 51 Va1ais de 1918. - No 10. ,,Le Jeune CafüoULes bienfaits de 1a dictée . 55 que' ' en 1918. Le balaya,ge des classes . Le sou Le liivre d 'heU'res de ma mère 57 65 <le Oéronde en 1916-17. Autour du Ca'enL'enfan1 Jésus et Jésus au lra,vail 60 drier. Agenda du Va;rus. L'aumône aux enLï,naltention chez l'enfant . GQ fants. Les écOLes pulfüques chez les Romains L',,ECOIJE PRIMAI 1RE'' forme pour l'an61 La Composition française orale 62 née '1917 un vo1ume de 368 pages réparties Ce qui crée la yje à récole . 63 comme suit : A propos de récital-ions . Couverture 72; - feuüle ,princip l 1le 72 66 La gymnastique sans engins Supplléments: ordinai,res 216; - spéciall 8. 68 De la Rédaction . . . . .

H faut :vous dire que 1e suis curé de ia pefüe ipar~ de Bmnswi'rle.r près de Save~ne de,pu1~ plus de 40 ans. Or, ce jour-là , 7 aout 1870, 1e ·rega.rdais passer 'les oainons 'les ' vo1':tur , · es, .Jes -régLments qui fu.yaient suivis d~~e fouile de traînards. Quei!. désordre! J'éta~s consterné! Vers 10 heures du matin le ~Ï'lé ~ssa, je vis encore un pauvre cufrass1er qui demandait à boire: • li y a encore iles zouaves, nous dit-il, et derrière 'les uh· fans.• En effet, f aiperçus une longue caloo,ne serrée qui s'avançai.t vers 'lia route de Niederbronn; c'étaient ,Jes zouaives: j'en a·vais souvent entendu pa11ler, mais je n'en -avais jamais vu. Ah! quel changement! Us entrèrent dans le vil!lage tambour ha~lant, blen a'lignés, au pas d!UŒ1emarche .retentissante qwi donnait ~ chair de pou!le: on eût <lit qu '~ISrevena ient d U!ne promenade militaire. ,J'en éprouva ·is de Ua fierté et je :repris en pensant qu'une parei '11e retrai-te va'but bien u.ne marche en avant. Us se f~~mèrent en car.ré sur .Ja ,place, entre fa. mame . et 1'égl:ise: ils s'étaient battus comme des ilions Ja ,vei1le à FrœschwiHer et mainterumt iis protégeaient Ja rntrai~· 'c'étaient ,pres.que tous des vieux à grande barbe au visage noirci, beaucoup étaient blessés 'J,~ premier rang était couvert de chevrons 'de croix, de mêd:ai'iles. Au centre les offi·~iers discutaient; j'ai su depuis, qu'~n ne pouvait pas oan-.pe.r,paree ,qu'on avait Iaissé les sacs et l~s _bagages 'là-bas, pou.r rés•ister jusqu'à la hn. l'1 s'agissait cependant d'abrjter les homn:ies c~,r Ile temps était affreux. Une idée me vint: 1'entrai dans ,Je cané, et j'entendis un officier dire: • Mon cdlonel il n'y a pas d . l ' e quoi oger 500 hommes, et toutes Jes ma·isons sont éparses.•

cooi:age

. Bi~

?uema

,paroisse soit .pauvre et pe-

tite, ~ égliiiseest grande: c'est ,une ancienne abbaye. Et le cotone1 'la regardait en disant: • fi faut pourtant 'les Œogertous .• Et ses

regards se rpor:tant sur il'A'illcmagne i'l ajouta : ' • Et :]es aivoi.r sous 'la main. • Alors, je me décidai; je m'enhardis : • M, le. colonel, dis-je en montrant J'église, 'le bon Dieu oiffre un Iogement au 1er zouaves.~ I1 m'~rçut et tressaillit; son regard m'aila drnat. au cœu·r, tant il e:xprimait la surprise, lia, 101e et la ~econnaissance. C'était un grand bel homme, i'I me sa'lua majestueusement et me ~it too! grave: • M. Je curé, je ,suis v~tre serVLtell!T;J_'acceptele bi'l!letde logement; veui,1 lez ·remerx:1er ·le bon ,Dieu de ma .part. • . Un in·stant après, fos zoua,ves se .précipi; ~'.en;t ~·ans l'église en poussant des cris de 101e. f,igu.rez-vou,s un ouragan, une a1va'la nche1 De suite, je fus , enitou.ré: • M . lie curé, nou~ sommes 'les cuisiniers, où est ile bois?> Je les emmènedevant rie tas de bois de 'la commune, et ie tais ,la distr.ihution comme un chei.. Aussitôt fos feux flambenrt le long de 3 murs, le café se fait. ,Le èaporal-sapeu.r ap.po~te une ~asse de_ fer-blanc au co1onel qui boit; tous les ofüc1ers boivent les .premiers, Un vieux zouave ·m'appor:te une gameltle : • ~araboo1 , vou'l'ez,vous du kaoua? , j'acce p . te, ri est exceU1ent. Je suis assailli de nouveau: • M. ·le curé, nous sommes les ca.por.aux d'ordinaire connaissez-vous des adresses de fournisse~rs? ~ Un_ fou,r~i7seur'. g_rand Dieu! i'! n'y en a jamaas ~u ict, mrus J'en trouve dix, vingt; je les c~ndu1s chez le_,bo~tanger, le boucher , J'épic1er, le caba·reüer, ,Je réquisitionne tout. VoilJà maintenant Ie-s fourriers qui m'assu.rent que je suis •le ,préposé des lils militarr~s. Je •leur fais ouvrir une grange dont un mstant après, la pai'He est transportée dan~ l'ég,tise. Pui•s -les sergen~s"'llla1ors me disent que le c?1onel accorde u.n quart de vin, mais qu 'il n Y a pas de vin; nous a'Hons chez le imire ~ gros vigneron, et iles tonneaux sont en·'.e~ ves comme des ballons. L'idée qu '1il faut nourrir ,1e régiment donne foutes les audaces , ,je commande impérieux comme un tyran, et mes paroissiens m'obéiss.ent. Le colonel est content et m'-a,ppelie: • M. 1 Intendant mifüaire .•


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18 . . . El que'! spectacle en entrant dans .!'é- zouaves on t couché ici tle 7 août 1870 •, et aug,!ise: un adjudant est dans .la chaire et ,j 'en· des·sous, en patois 'lorrain: « Se nan .po tojo • tends: (Non ce n'est pas pour toujours que vous êtës - Le colonel est pr ié de porter à la conpar.lis). Ah! quand vous rev iendrez , je serai naissance du régiment 1les é'loges adressé3 par bien V'ieux, mais 'j'aurai assez de force pour le généra!] Ducrot, commandant la division. tirer Ia corde de 1a grosse cloche et sonner « Dans la journée du 6, 'le 1er zouaves a monle cari'l'lon de Pâques! tré un êl'an admin!JJe, une rare solidarité au Tous Jes dimanches, au prône, je pense à feu, une disc ipline parfaite et une confiance vous. Quand je recomm:md.e à mes paroisWimi(ée dans ses chefs. Cest s,uriout da,ns la siens de songer à 1leurs fins dernières, je leur retraite que ces bri 'l'lantes qualités se sont af- dis : « Gest dans votre intérêt q.ue je vous fir.mées. - Brunswi1ler, ,le 7 août 1870. • Si- parie , car, pour moi, mon sort est assuré: gné : « Le colonel Gairteret-Trécourt. • j'a i urne pliaœ au .paradis. Certainement Dieu Le drapeau est posé contre 1e maître-aiutel, ne voudra it pas faire manquer de .paw!e à un sapeur est assis au 1Jutr t in, ill vei'l~es111r·.Je m1 colonel de zouaves. • drapeau et monte 'la garde au bon Dieu. Caipitaine BOUDIN. . . . Le soi,r, le colon!!! m'invita à souper et me mit à sa droik C'est alors que j'appris ----à connaître les zouaves. A Œanuit, to111S dorm aient à J.'abri, enfon,. cés dans la paiMe, el rassasiés; on entendait seLtlemenl rie • qui vive! » des sentine'l'les au À. me, cher, anetffll ~lève,. dehors . f•i eu la nuit dernière :pl:u.s.q,u'un. rhe, J'avais aMumétous les cierges comme pour la Grand'Messe, et sewl, dans ce grand si- presque une vision, dont je ve.ux vous faire part. !e.nce, je tombai à genoux: El-le vous confirme.ra. ce que j'ai eu l'oc« Dieu des armées, 'ayez pi,tié de ces p:m· •vres enfants eXiténués par les combats. Si la casion d'eff.leu-rer,dans les modestes cours de1-ittéra~u.reque j'ai eu le plais•ir de vous donpa·ix dru sa:int lieu est troulJlêe, c'est ma faute; mais grâce à votre hosipifalité, ils ont mrngé, ner, à savoir que Ta meiHewre franchise de ils doPI11ent,et demain, i'ls seront forts . Sau- notre être est celle _que nous ne voyons pas, nuis qui pourtant, anime notr5 ·COI',PS comme vez :les zouaves, sauvez 'le draipeau! • Au jour, 1e rég,iment se forma en carré; on un moteur actionne une machine: l'esprit: fit •l'appel, .personne ne manquait. Le colonel sou.ffle, substance incorporeJ'le, Dieu. La nuit dernière donc, je me trouvai, par tira son sabre et commanda • Par 1e flanc droi t ». Puis i'l galopa sur moi: « M. le curé, cet esiprit, transporté dans un :pays que je ne vous nous avez dooné un 'log·ement ici, moi, connaissais :pas, bien que ces riches campagnes que j'avais sous 1es yeux ne me .parttsje vous en promets U!l1 'là-haut.". Et le bras tendu de 'la pointe de son épée, i'l me mon1ra sent pas fou'! à fait étrangères. C'était la France, J.a douce France, la seconde .patrie de •Je ciel. mon cœur , à laquerle je dois les meiHeures Ah! pauvres zouaves! Je suis resté là, tant années de ma première jeW1esse. que le dernier d'entre vmis n'eut .pas disparv Des légions de soldats cou,vraient ries co'l'liau loin, sur ,la route de Sa·rrebourg . Mais-déjà, une mas-se sombre a:pparaissait: les Pru ssierts! nes verdoyantes de œ ·beau pays, des colonnes de cava'liers et de fal!ltassins rampaient Pour œux~li'l, pas de logement! Je me hâtai le long des bois, deux g-randes armées, sépade 'Îermer •l'éghse , et je restai sur 'le seui·J pour rée, par un fleuve se trouvaient faœ à face, en défendre rentrée. Ensuite j'ai &r it derrière l'autel : « Les p,rê1es:à se ruer •l'une contre ~'autre.

·---. ·-----L'Esprit

J'ei:s Ie fri·sson. Mon s•a:ngbouilhlonnait,mes la mort fauchait impifoyablernent; des monnerfs. se crispaient, je poussais des cris qu.i me ceaux de cadavres baignaient dans 'la houe e l déchiraient la gorge et mouTaient ·sur mes ·le saog, ma vue en étaH obscurcie. Je voyais lèvres: • La guerre! J:a guerre! > Une de ces avec une ierreu.r mêlée de rage l'armée dans années m'ins,pi.rait une horreur invincible, laquelJe j'aurais vourlu combattre, malgré des elle avait q.ue1que chose de :barbare qui ra.)'.>" prodiges de vailfance et d'héroïsme, fai,hlir :pe-· pelait les hordes d 'Afüla, tel!es ,que -l'Histoire tit à petit l'éc:rasemerut<l'une force numérique nous 1es d~int, sauvages et sa:ngu,inaires, de- cinq fois su1)érieure. Affolé, j'allais quitter vant Aétius aux Champs Catalauniques . Que·l- mon poste pou.r me précipiter dans fa fourques-uns de ces reîtres moyennageux :por- naise, quand subitement je vis se dessiner tlaieni!:les insigne s de la mort .sur h.>ursbon- entre Jes deux armées, i:ne grande figure en~ nels de fou.r.rure monskueux . veloppée d'm nimbe édatan t dont la .Lumière L'autre armée, fière et frémissante, êvo- jetait des ·reflets aveuglants, au dessus des . quru1t les légions épiques de César, a1itendai1, combaittanis. confiante Je morne.nt du choc terrible qui alL'EslJ)rit! m·écriaHe, tralltspor.té! fait mettre aux prises qua,tre miHions de guerCette m~stérieuse iigure grandissait à vue riers lru.ttant, les premiers .pour la con<iuête, d'œil, paraissant vouloir noyer sous sa flamles autres pour le droi•t et pour I"honneu,r. Je me tou1 œ qui s'a,gi:tait autour d'e!Œe.La face n'eus pas besoin de les voir longtemps pour augu1ste et -terri'fiante se mit à avancer· e1le sentir ,que mes sympathies alfaient toutes veu s'élevait, impérieu,se et menaçante, au d~~s,us ces derniers. des étendards de l'aomée qui m'était chère, Mais les clairons sonniaient, les chevaux éblouissante et terri·lJle, faisant!:reculer, compiaffaient d'impatience , '1eurs hennissements: me un nuage que le vent chasse !les masses remplissaie.nt 'l'air lou,rd d'un beau soir d'été, ennemies prises de panique et glacées d'eflroi. des hur lements sauvages :retentissaient ct·un Bientôt, ce fut Ia déroute et la fui,te iles horcôté, des hourras cheva'leresques de rau1re. des barbares rebroussa,ient chemin 'abandonLe canon mêla soudain sa voix sini-stre à cet nant Je c-hamp de balai -lie et l'élite de leurs émouvant pré!-ude guerrier , 'l'épouivmtahle tue- troupes qui le jon:chait. Puis, dans fa bruTlllê rie aJrlait commenœr. dorée de ce tragique soir d été, !'apparition Du haut de mon observatoire , situé au se fondit et disparut. La bataillle de fa Marne sommet dlune co11ine adossée à uire forèt, je était gagnée : .f'eS!J)rit, souf!rle, substance indominai tout le radieux paysage où a:tlait se comparable, Dieu, avait sa,uvé l'.a France. dérouler en une suite d'épisodes dantesques, Solandi-eu. 'la :plus formidable bafai11'Je de tous les temps. Vous pensez que je vais vous racon ter par -· le menu le drame ,cornélien auquel i'1 me fut donrner d'ass-is•ter? Ni Homère, ni Dante, ni Cornei.lle n'y sufüT'aient. Sous •le .fracas etfrayarnt du can.on el 'le C'ONTRE ùES ENGELUR,ES crépitement furieux des mitrail leuses, à traPréparez tm bou;i'i/lon en faisant mire ua vers les éc'lairs et fa· poussière, au mi'lieu d'un demi-pid de veau dans tWl 'litre d'eau; lorsvaca.rme infernal, :pairei'l à des hurùemen-ts de que •;e pied est bien cuit, vou.s pouvez le mandamnés, les deux armées s'ébran laient en des ger en viuaig:œtte ou de toute autre m:mière -masses noires et confuses, qui se brisiaient et dans son bouir11Jon de cu,isson fai1es fo-i!dre par moment et s'éparpillaient en des essaims soix!lll1:e-cinqgrammes d ,1,:.un, Ulll tout ,pe!it sa,ng;lant'S,pour revenir aussitôt se jeter da,ns morceau de ramphre (gros cormœ la mo-iiié 'lhorri'h1e mêlée. d'une noisette), a.joutez u.n verre à ,hqtUeur Dans 'les :ra,ng-sde ces gÙer.iers farouches, d 'eau>-de-vie.,etconservez ce mélange, pour en

··-·--·--·-·--Variétés


bassiner 1re& ~w-es , tro-is fois ,par jour , e.n ayant soin de 'le faire tiédir. - Le bain d'eau saJée réussit iort bien à certaines personnes . - Ega~ement W1 bain d'eau chaude avec UJtepierre di'ailun, trois gousses d'ai'l el quelques goutte s de teinture alcodli q,ue de ben join, - Le boui!lilon provenant de la cuisson de cé:erisraves ou de navets. - Un cataipla9me de navets et de raves cui'ls sur wacendre et appJ:i.<1uéJe soir a souvent réUJSsi. - On préconis e au ssi de se garnir dans le ~our les ,pieQ.set les mains aovec des bas et des gants impré.g:nés d'esprit-de-vin bon goût et ,}a nuit avec ganlts et chausson s huilés. - l'l es1t bon de se !laver fies extrémités avec de lhtci~e de mi'll!e:pertuis. _ Prépa -rez une [)OUdre en mélangeant 30 graanmes de moutarde noire puù,vérisée, avec 75 grarrmnes de son de blé, 8 gram :œs de borate de soude, 6 grammes d'a:1u:n, 4 grammes de beniioin, 25 grammes de poudre de racines d'iris, 50 centigrammes d'essence d'éco rœs d'ocanges et 50 centigramm es d'essence de bergamote. Délayez chaque soi:r m1 peu de cette ipoudre d11ns une petite qua'lltité d'eau boui'lU'ie,mais tiède, de manjère à former Ullle pâle I<iquide et enduisez bien 'les engelw-es avec. - Un ca!aiplasme de fa:rine de mou.tarde no1re et df'e~u fraîche; à quinze degrés, peut être appliqué sur les engellures violelie s et bo ursouflées , mais à condi lion qtt'el:!es ne ,oient pas entamées. - La vase line ca.w-O)h.rée,la glycer.in.e, une pommade composée de saindoux et rlem de soufre, '],a teinture d 'Iode , soot employées contre les engelliu.res. En résumé, pour préveni ·r 'les enge1wes, ?l faut autant que possible ne pas se chauffer tes pieds et les mains :près du feu, mais les récluuier aivec 'des frictions à l!'aLcoolicam· phrée ou à l'eau de Cologne, ;pratiquer ces frictions matin et soir, dès !le comrmnceimen.t de 'l'hi,ver et enduire souvent 3,a nuit, avec de la_glyœr ine, les parties sujette s aux engelures.

Ne pas :porter des chaussiu1"e5étroites, ni frop minces par ·les gros froids, même précaulion :pou:r les gan:ts. Se f.rÔtter souvent 1es main s pour activer la cirouilation du sang. 00000000 PETI11ES \T.ERI1'ES BONNES A SAVOIR Viandes. - La plus nourri ,ssante des viandes est ·le porc. La moins nourrissante est 1e veau. Légumes. - Le plus nour-rissant des 'lél",1,mes irais est l'oignon . Le .pluis nourrissant des légumes secs est ~a lentif.Ie. Pâtes. - Le macaroni est ci,nq lois plus nourrissant que fa pomme de terre et deux fois plus q,ue [e veau. Fruits. - -La gelée de fruits sucrée est trè s nour •rissante et très saine, .plus nourrissante , quoi ,qu·on pense d'ordiutai-re, que 1es œufs. 0000000

• Dans une section de transports de guerre, le sous-officier de service étant sorti, un pl anton en profite pour faire une manill,e avec un camarade . Le sous-ofücier revient. constate le délit et inflige quatre jours de consigne au coupable avec ce motif : • Chauffeur x ... a proiité de ce qu'i-tétait seu,l pour jouer aux cartes avec un autre. •

····Pensées

:t Le maiin, formez vos Œ'ésolutions et r~ glez votre joumée; le soi,r exami111ez-vous.Vo. yez quelles ont été vos paroles, vos actions et vos pensées : car il peut se faire que vous ayez commis beaucoup de fautes contre Dieu et contre votre prochain . Imit . de J. -0.

t n n'est pas toujours bon de dire tout ce qu'on a sur le cœur, mais il faut tâcher de n'avoir jamais SW' le cœur que œ qu'on peut dire. t On !ferait beaucou.p p'Lus de choses s1 on en croyait moins d'impossibles. 't Heureux et ~ <:1:lu i qui .se d_it en s'éveiillant: Je veux etre a111Jourd 'hu1 meilleur qu' hier.

Sommaireet N° des Supplémunts (Pour la reliure de l'Ecole primaire, il est recommandé de placer les Suppléments à la fin du volume, soit après la feuille principale, la pagination en étant distincte). No 1. - ,Les vêpres. - Conte de Noël. - La mort du sole'it - Histoire d 'une ouvrière. - La ,guerre et les inventions . - Les curés sac au dos! - Autour de [''Epip hanie . (Les étoHes_.) - Fuite du te111!Ps·- Les heu,. res de fa vûe. - 'L'épreuve. - Pas de gaspi'l1Jage. - Sa1ut à 1917. - A nos soldats. Var-.iétés. No 2. - la rprière en familk - Deux frères. - Le retour du fils . - La 'Jeço11,de Castelnau. - La pauvre égllise. - Réconci'liation. - Un épisode de la retraite de 'l'armée de PEst (1871). - février. - Notre ~Dame de Lourdtes. - Simple méditation des po.jj:us. L'élue. - La c.airotte de ~'âne . - Variétés. No 3. - Le cantique de 1a charme. Eloge de l'agrioU'lture. ~ Méditation. ci1ampêtre. - Abstinence et hygiène. - Mon voisin . - Agissez avec ordre. - Le sairnt homme de GraSSe - Le œnturion. - Pharmacie de famil'le. - Variétés. No 4. - Sentences et maximes du B. Nico. ,Jas de Flue. - Le ,missionnaire. _ Eloge de hgri'CUJ1tU:re(fi.n). - ,Ble vient! _ La télégir a,phie sans fil avec un train lancé à tou !e vitesse. -- Une étrange convers.ion. - L1 nourriture du sdldat français. _ Les eaufions. - Le maudit bifilet. - Les avantages de l'étable . - Quasimodo . - Celui qui désirait voir Jésus. - faire sa iâche chaque jour . ..Cloches et lillas. (Conte de Pâques.) - La cui'sson automati-que ipar l'auto-cuiseur. - Variétés. No 5. - La parabole du Bon Pasteur. La peste et la procession de S. Marc. - Méditation sui!"-ta nuée. - Scènes de guerre . ·-· Le v:ieux gentillhomme. - Le mois de Mai. La préparation des enfants ·à 'la vie. - A lrl\ vers Paris. - Le peuplier. - Lumière dans la nui~. - La cr oix sur les hautelllI's. - Embrasse -moi. - Le choix d'une carrière. - Une flotte de commerce su.is·se. - Les propriétés des plantes. - Variétés.

No 6. - Les enfants laboureurs . - ouvrons nos fenêtres . - La garde d 'IJtonneur . - A nous dewc, Jésus. - Ame de lumière . Le bon .métier. - Replan.lolliS.nos chênes . Variétés . No 7. _ Le lis et ,les btuets . - Le péché du doyen. _ Le cerveau et :Ja main. - Aux ,promeneurs et aux tourisites . - Olaniures. Le cantonnier M ichel. - .Messe mihtaire à la montagne. - Pauivre gosse! - Utilisa i.ion et valeur nut .riltive des 'légumes et des fruits. Seigneur , saU1Vez-,nous!- Pater, Ave, Credo. - Deux foyers . - Sœur Candide. - L'Alsace . - Petites complaisances . - La Bretonne . ..:_ Les sarc1euses . - L"Adieu voulu. Le Saint aux oiseaux. - La bonne nature . Variétés. No S. - Le Saint aux oiseaux (fin). - Le petit .s'en va. - Le s,pect.re d"ArdÏ'viLlie.rs. Comment on partait en voyage autrefois . Pour se chaudfer l'hiver 1917-18. - Aux mamans. - Le hangar . - ,La moraile des étoifos et du pot de moufaride. - Ah bah· · . un curé! ... - CO!l'servation des légumes et des fruits . - La voix de nos évêq ues et ~e temps présent. - L' héroï sme des prêtres et des hum. b1es. - Variétés. No 9. - Notre pain quotidien. - La fa. mil!le et ,fordre . - L'âge ingrat. - Lazare. - La sainteté ·.accessib1e à tous . - fleuTs de la guerre. - Deux âmes droii!es. - Ton avis? _ A travers 1es Mayens. (Croquis vala isan .) - Variétés. No 10. - Vision. - Le glo~·ieux passé des vivandières. - Questions a:limein.taires. - Le pauvre tdufiin.ion. - Dans !e val dliérens . (Croqürs ,valaisan.) - Beau dévouement d'une religieuse . - La .dignité de la vie agricoJe . L'argent: dieu ou esdave . ..,....Les héros qu'on n'a pas cités. - ,La valJUéede Lœtschen . Instinct m~temel chez ijes oiseaux. - La ty• rannie de l'hygiène. - L'apprentissage et l'éducation professionnelle. - Variiétés.


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de bonnes siolljpes,pa:r conJbretrès, sobres à l'enckoit des viandes . Ce,tt'e annexe traite des deux 1mporiant-s Les 4 ta-Meauxren:felimésdans -cette obje ts que vo ici: a) Traitements du. person. étude rendront donc de précieux servi~ b) .Pr0ig,ramnic des co,urs ne'l enseig11.1anit. ces aux maîln-"e&ses de maison qui les comrp1'6men,ta ires. comu,lt>erontatteindlu-qu'elles y ver.liont - ---------------firrwrer succ'esisivemèntla composition n;tritive des (P'dndp,aux alimenl!s, les Chosesbonnesà connaître mets a;pipirêtésiaugmentés die La val~:r des condiment-s ajo,wtés pour leur preDans une étude qu'elle dédie à ses ,pariation, enfin 6 menus journaliers compatriotes et que nous trnucvons pu- avec valeu,r en -cafoirieset prix de rebliée dam l'Almanach d11 Valais 1poc1r vient -calculé ipour homme fourniissant 1918, Mlle A. Du:pont, directrice de un travail Tégulier ou lourd, ,avec ,coml'Union des Arts féminins, iindiq.ued'a- parnis,c,n des 1prix-de 1914 et 1917. Le chapitre dédié à nio~reAlmanach ·bord, sommaifflllent, la marche à sui et qui témoigne de vre iPOUrles régimes tntéressant les dif- ,p,ar Mlle Dwp-0t11t férerrres affections <l'oint.peut souHrir son es1 1dt : d'initiative et <le dévouement, l'organisme 'humain. Il y a lieu de se est don: die narn,Peà contribuer a:u bienra ,p,peler,à ce ,prorpos,que ,rhaque a<luL ètire général. fe doit, :pour ,réparer les forces p~rd.ues - - 0-par le travail et les éliminations _natuA proposde chaussures. el!,es de son ,coirp,s,,absorberr 50 à 60 Ne laii:;sons ,rien .perdr,e ! Vo!là un g,r. de graisse, 90 à 120 gr. d'alhumine mot d'o,rdr,e qui acbuel'lement,plws que et 400 à 500 gr. d'hydirornrbone fourjamais , a sa raison (li'être ado!l)téipa'I' nis,sant au total 2000 à 3000 calories. Ce chapitre est .enrichi d~ ,tableaux éta- toutes les ménaigèœs. Tout est si cher blis d'aiprès de récentes analyses et émL qu'on ne s'ingénie jamais trnp pour éviter les dé.penses et arriver à nouer mérant les ,trois princiipes nul.'I'itifsmentio,nnés plus haut et con:tenll!sdans 100 1 les deux bouts. La tâche de la mère d e gr. de nos ;princ~pales denrées ,1Jimen- f.arnille qui veat vok les _sien&v~tus taire.s. En les collSIUJltant, on ama vite awss.ibien q,u,epossible devl'ent de 1our fait de reconnaître que la che:rtéactuel- en j ou,r ,plus pénible. Les vêtements le de la viande en est accrne 1pair sa VR- chauds ,s1uirtoutl1uidonnent beaucouip<le lieui.rn1utritiV1e plutôt moyenne. Palf ,con- soucis, et nous les voyons taillant de oetils •oantalons neufs ·pour le cadet de tre, les légumes et les f.rnibs fouirnisla famille dan:s u,n vêtement usagé sen't, à des ,prix bien inférieurs, une force de calories senstblemen,t,plus élevée. ayant seirvi au plus grand. Il }ui res;cera On remarque, en outre, ipar les don- plu:s d 'un morceaiu de drraipenco.œ bon avec lequel elle pourra confectionner nées 1p,wbliées,que les sou·pes fournEsent une valeiuirnutritive très a;pp-récia- des ipantou.fl.eschaudes qui seront <l'able. Aussi, les méniagères à ,ressources g,réables chau·ssures d 'intérieur. _La mamodeste:. <levront-eHes s'ingénier à Jes ,lière de les confectionner est ctie,s'!)lus bien ouiireet à les rendre a:ppétir.san!e'.i. '.irnples, d'après les i,ndicatio!ns et dessins que don~e à ce sujet (P. 38) l'AlLeurs familles ip<0w11ro1nt s'en nouf'fi:r à (J)e<Lt de frais et y pu:is•er:près die la moi- manach du Valais de 1918, auquel no,us renvoyons ainsi nos ménagère:; tié de la f.or-ce aalOirique nécessaire. Nos voisins fes Italiens, fort tra:v.ail- que œ chapih'e .peu:tintérns,seir.plu.s ~lieU1rs cependant, sont ~andis mangeuirs cialerrnent. SUPIPLEJM,IEINT _EXTRAORDrNAIRE

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Va, -deèœodaa.t -cléa,nnds au.cette&! Vat - Qlle 1tllll,111111soit respectft Poiat ~ et point de maîtres: Un shjpte ._..

eoas le& h!tres Mais toii ~amp, 6 Lt~I Et ail 80ilne uae heure critique, U, tu Je sais, ou bat ton ~, C'eat1e momeatd'ftre énetgique: ~ on est &due et C..tholique Va! pebt prs a pà peur!

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AVOOA1'SAVANI' Uoyd Cleoqé n'est pu de :ClllB. 1:41ei oo. marche.impunffllmteur le pied. ette historiette que racontele ,,Petit

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C'.. it Ill ~ oà M. Lloyd~ ,. nait de faire ses dbt, au~ 1r~ le p.'us ~ devant le& 9 ··.'1e ~. et atait ~ l des maeis1d.._. pointilleux qu~ Résolul dooàer une leÇORl l'uta~ il J,n.;Alboa. çporia, œrtain jour,l l'auditaœ,1lll .... volumede juriapnteleaœ. A 10D. habimde,Je pr&idegt ne... ,_ l iJJtem,q;n le futur minlatrèen le. .._.. UN mAIT DIONE DE PUJJ'ARQU.e manfd'un• harpea de proufll' •.., La fl"lGde pern est -tel!.ement produol'tièe - RlmaW pi. lacile, monsieurlel'll6' d'héro'îsme que œrta1u ~ t-f.ela~ aidedftripc>statloJdOeor,e en s'..._ 8"t a .1,eacdé tQUS'la toates œ tes ~ a.ec uaepoli1ellt$e ttap~ pou di'e lès qu~lle iDIJ)Jrel l~natioll deâ ~ pas meaaçanie. vaina.i.e journal ~ ..La ~,. .raEt il aemit l lta,eclaJl8 llOll pillid lm une ,eoatele fait 9UÎ,an/: llfrie de tu1es. .A Safnt&.Acheelie, dlll8 une •lie da àAu bont de trQi8,-~. nidre de 1a prre ~. ua œloael • raa- ~t de m>llff;Ml aemblê quatre aow-offidera. rempliaaant1es - VOIII dallez pas ROUS lift VO foactias de dessüaaleara et leur dit: «< A Z. Jumejl (dl Befp.iue), l'itqpb~ usine Y. est - Ohl .IIIOllSleU1'le prfsident,si je le fafp1r lea AJJemands ea uat trh ac- SIWf.voaa coanaîtriu e!ll'-" CJt qpelqaedlost 1nutefor,me tive falhiquede 1111111itions, unraid d'•yJœa de la 1tJrisprucleaee. dod tenteraprh,demaiJL Je bombardement et A partirdè œ jour, JellllfP..stfat œsN cl'la,. la desbeqdionde cetteuaine, Mais.Jl()U8 man,. -ten-oiapre Je avocat. quonsde pa.n.ptfcis tour la np&v utile. OOC>OOC,)0

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,nmf. Quelqu'iulde voa11pèai,,il rapidemeât LE-RAVlTAII.Lf.MBNll" PARISf.N 1870 et aar.ettt filblir œs plana? Un dés sous~ tm plie, !l'avance · •. f a quu111te-m lf:l8.Pari8 êfait iMettr, et balbutie: 8'put d'1resteda ll'ionde. On y étaittMre- M.ei,pan colonel! mentnti~: :D) lftllllllb de plÎR - et - VOU8èOmiaifl8ez bim l'ifat,lisse._.t et quel pbl - i-r jour; :ngramalelde viande 800 voismaae? de dtevtl qu'on.11'obleuit qu'apd&me heurt - J'Ysuis dessinateur depuisdis ans, et de.queue;pu de Meumes - quehlaeslnoje Posslde endà"'1dansruaiaè, un petit pa- rkWs tel1fe.ae.wocurerdes pomvillon dans 1equel habitentenco,e mes pa- ns dé 111ft l 25 tni.aœJe boia$èau,et 1111 rems, • femmeet mee~ enfants. · dlou ~t 5 fraaca; le -bois et le chafboa n~qu'l Mû-de__.. •Legaz fai881t u co.loDel l eQll ioâr ~f, maitriaeson ~ et, mnnt ~ eo111plltemeat dSlùt et 1et ......,., ~ ment 1a mainclù 90UHlfliâèr, Ju1dit: Je 1es rfverbkà dea rues, e'aYaieot que clea comptesur voaa, Merci!• IIDtpesà pftoJe. Ma. li ea n'avait pu l Trouvéraik>a dMa Plutuqueou dus Cor œclouterla visitt prab161atique 4ea ~ Deil.le,UD. ~t pwt fmouvantci. œlui.,U lias..<>fi avait ceht-œriaine de, ol,ut i;ui Alréuxr afhlxt l'à~ plelmfeatjour et jnüt dans les na

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Le& divers caut\ql!OB à. proeessioos, la sai11t.8 Viel .,..n d• N~I sont êcrltBea g,antle ea.nt.iques -pour miaBious. parti• pour l ea 2 voix, d&.. •• style populaire- 118sont deetinéBà être r.bantéll par les é<Olel\OrBdes l,éDétliotllt .. et ..inta dn mol•de maiet p0ur l'atbre de NolllLe plll• gaDd nombre des moree&Ul,arr&Dlléll poar s ou i voix d'hODl· mea.peuveat.gtôeOà 1>"< 1&elnté,e0nvonlrponr les élèves,.., ~,es, des eol~es et des 6eolesnormale1.e, ,.,tout pour les (léCl\ieD..,.de ,ui,ge à \'OCeaaiOU pror lon&,m\BBIO.., etc. .... ·-de b6néiicti•n&, ... ab_.. .. ...vsco..-S ~· ................ QUB, ......... •• 1SUIIB c:&TIIOJ.IQUB, , .... est c644.. priS .. ................ .... à ............................ t•• u.• .. ... ,_,50.) ,. ......

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SION, to Janvier 1917

36me année

L'E-COLE PRIMAIRE

TOUT ce quia rapport

ou concerne la

ORGANE DE LA

SOCIETEVALAISA:1101D'BDUOATIOlJ

IUSIQDE

LES

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INSTRUMEN'fS HARMONIUMS ET

PIA.NOS pt

droits et à queue

TllÈS GRAND CHOIX 1T POURTOUTES LIil BOUBSIB chez

à Lallllllll, Veveyet Nlllbitll Ptlx ..-tau pour

lnetltuteun,Pensiennata et Prof. de Mutique.

lJBRAIRIE

MUSICALE

Penséepédagogique L'enliant eu cfas,se doit respt1·er une atmosphère de confiance joyeuse, qui permet à chacun d'apporter, avec sa bonne volonté, le résultat de ses Tetherches et de ses réflexions personnelles. Au contraire, !·'enfant lorsqu'Jt rre sait ni où il va, ni ce qu'on veu,t de lui, marche au hasard , souvent de travers, bientôt avec· ennui et répugnance. ( « Guide de l'enseignement primaire théorique et pratique» , par E. Devaud.)

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LesEcolesNomades en Valais . L'ins!:ruction publique se heurte en Valais à un obstacle qu'elle ne rencontre, sans doute, dans aucun autre -canton de la Suisse. Get obstacle, dont les mauvais effets tendent c~pendant à s'at ténuer, provient de la vie nomade d'u,ne ;certaine ·partie de la ,population. Dans maintes régions , en ,effet. les habitant s émigrent d'wn endrojt à l'autre. Ge 'SOnt des familles entières que les travaux agricole s obligent à quitter teur domicile ordinaire pour se ·rendre ,dans un autre village; quelquefois la 'population toute entière d'un village ou d'un ihameau « déménag-e », comme on dit l'ci.et se transporte là 3 ou 4 h. de distance du domicile ·principal, voire même hors de la commune d'origine ou du distirict. Dans cette courte étude, nouis ,enkeprendrons de décrire ces émigrations périodiques , œ « nomadisme» scolaire,

peut-être unique en Suisse, sinon dans le monde en.tier. H, d'ab o,rd, précisons les termes . Qu'est -ce qu'une école nomade? Sous le nom d'école nomade, nous comprenons une école dont tous les élèves, ou tout au moins la majeur ·e partie, qttittent le domicile principal 1pour se rendr e dans une autre localité pendant l'année 'Scolaire. On ne peut, en effet, attribuer le ,caractèœ d'école noda:sse que l'un ou l'autre made à uITTe élève quitte ,temporairement pour aller fréquenter l'école d'un aut•œ vinage . Les écoles nomades, ainsi comprises. penv·ent en Valais se diviser en deux groupes. Au premier grot.l!peap{Ja1°tiennentles ét:oles dont to11 s les élèves émigrent. Dans œ cas. l'école est s 1mplement su.pprimée au village pdndpal. Les élèves, avec leurs maîtres et maîtresses, se +ransport.ent dans un autœ hameau, ,padoi s dans une autre ,commune. ·Le second_grou·pe est formé .par les écoles dont une partie seu.Jemenb des élèves change de domicile pendant l'année scolaire. · Le maître, ou éventuellement l'un des maîtres , reste :au village principal. Les élèves nomades sont alors confiés, :soit à un instituteu'f spécial chargé de diriger une école :supplémen-:_ taire aans le nouveau domicile, soit 'à l'un ou ,plusieurs des maîtres ordinaires qui alors ont suivi les écoliers. Dans ce dernier cas les élèves nomades sont réunis :en u;e ou plusiem1s classes dirigées par le .ou les maîtres qui on_t,pé· régriné avec les écoliers. ·


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Ier Oroupe

Emigration complète des élèves A œ groupe appartiennent seulement des écoles du district de Sierre. Commune de Ayer, isoit villages de Ay,er et de Mission. Vers le 15 décembre, les habitants de ces deux localités quittent le village principal pou,r :se !fendre là Zinai, et .y rester jusqu'à la fin janvier. ILesder niers 'jours de Janvier, ou au plus fard dans la ,première semai ne de Février, fous les écoliers sont rentrés à Ayer et à Mission. Mais ils n'y restent guère que 4 ;à 5 .semaines, car, les premiers jours de Mars déjà, la population ~e iliend à Sierre et y séjourne jusqu'à la première semaine d'avril.

3 les enfants du hameau de fang (Chan. do lin), et à Villa (Sierre) uou:r -ceux de la commune de Griment z. Les derniers j'ours de .Mar,s,ou au plus tard la ,pr~mière semaine d'avril , on « rentre» dans la v,allée pour y terminer l'année scolaire .

Montana et Clzermignonsupérieur.

Les ècoles de ces deux communes émigrent aussi à des époaues füres, mais elles ne sorbent pas du territoire communal. Les élèves de Montana des·cendent 'à Corin et ceux de Chermignon à Ollon, deux hameaux situés au milieu du vignoble. !L'école commence gé· néralement à Corin et à Ollon vers le 10 ou le 15 novembre. Il faut naturel lement attendre que tous les, élèves soient descendus. Vers le ,15 Décembre, Conununes de St-Luc, Chandolin et maîtres et élèves remonlent au village St-.fean. principal pou[ y séj ourner jusqu'à l'ê'Les écoles de St -Luc, de Ohandolin- 'POque des ,travaux de vigne, .s·oit ver s village ,et de St -Jean-village s'ouvrent le 1'5 ou le 20 Fév,rier. On r,edesœndi dans la règle à 'Sierre les premiers jours alors :à Ollon et à Corin . A 1partir du de Novembre . 15 ou du 20 avr il, to ur le mond e reVers la fin de ce mois, ou .au .plus tourne au village principal, et c'est là ta:rd dans les premières semaines de dé- que se clô.tur,el'année scolaire. cembre, une huitaine de jours sont ,con(La fin ati v r oclta-Ln No.J sacrés au « déménagement » et, pouir ---une ,période de 8 là 10 semaines, les écoliers remontent au vil1age principal. A proposde discipline Après le 20 février, nouvel exode pour la plaine. Le séjour à 'Sierre dure jusPour l'écolier, la discipline n'est pa'S qu'aux .premiers jours d'avril, et l'école est dôturée dans le village de la mon- seulement , comme l'on dit, la préface du suc,cès, elle ,est encore et ·surtout un tagne entre le 8 au 15 mai. excellent moyen de c,ultiver le ,caractère Communes de Orimentz, Chandolin, et la volonté. En effet. sous les règleis (Fang), St-Jean (Pensec) inflexibles d'une disciplin e scolaire inLes écoles de ces localités .s'ouvrent rtielligente, tous les caprice s de l'enfant au village 1principal. De Novembre là doivent plier: il doit s'habituer au safin Février , .aucune émigration ne vient crifice. Or, le sacrifice et l'obéissance troubler le travail et l'application des sont deux choses qui grandissent le caécoliers: 'Sur la fin de Février, les tra- ractère et ennoblissent la volonté. vaux de la ,campagne appellent les :poII est absolument indispensable ,que pufations de ces villages dans la plaine. nous nous y habituions, car pas un jour De là , une émigration à Noës, commune de notre éphémère existence nie s'écoule de Granges, pour les enfants du village sans quelque sa-orifice. de Pensec; \à 1Muraz , sm· •Sierre , ,pour 'La maître donc qui. sans négliger le 1

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reste aura, par une dfscipline isévère :et bien 'entendue, habitué la jeunesse à obéir ,et à se sacrifier, se ,sera acquis plus de titres à la reconnaissance de ses élèves, semble-t-il , qu'e tous les encycloL, P., inst . 1pédistesréunis .

1sur elles, les voir souvent, les réunir ert iune œuv:re post -scofaire . - Et comment le faiœ, puisqu'elles qutHent l'endroit A peine adolescen tes, elles n'ont plus qu'une idée fixe: courir à la ville. Les intelligentes, les débrouilla~des y réussissent vite. T.rop souvent, il ne reste ,aux champs que les enfants ,peu dévelo:p,pées, sur lesquelles on ne Dialogue avec uneInstitut rice peut exercer aucune action :sérieu 1se. de la campagne - Vous n'empêcherez .pas cet ,exode. Leurs parents eux-mêmes le favorisent . Mlle N ., l'institutrice de X., ne r,~ondit pas à la question que :je lui posajs Le goût ,de l'inconnu, la soif des distractions que la ville procure, l'appât sur son k ole, mais se renfonçant dans le coin du wagon, les yeux tristes, Je d'un gain .relativement élevé, ,que de motifs de quitter la ter:re ! front soucieux, elle déclara : - C'est vrai! Mais ne itrouvez-vous - Je is.uisà . .. . depuis sept a'IlJS,et · p as que c'est une raison de rplus ,pouif savez-vorns ,ce que j'ai fait pendan t ces sept ,années? ... J 'ai perdu mon temps que nous armions les enfants en vue de cette lutte à soutenir, lf)arfois, à leur et mes peines! foyer? Or, nous ne les .armons .propre Je protestai ,avec véhémence : pas du tout. j'~i s_ouv~nt m~dité sur - Comment, Miademoiselle! Vous aussi, à l'heure oit nous 'avons tant be- mes devoirs d'msütutnce; bien raresoin d'énergies nouV1elles,vous manquez ment, j'ai pensé à mes devoirs .d'insti : httrice rurale. Une de mes. amies, qm de courage? est institUJtrice dams une ,commune voi-- Non, fü:-eUe, je ne suiG ni décou- sine de l,a mienne, se reproche la même ragée ni pessimiste, mais c'est précisé- fau te : « Pour attacher ces enfants à ta ment parce que je voudrais travailler, terre, me dit-elle, il faudrait !~voir nou~dans ma modeste sphère, aux reconsmêmes le goût de la terne, 11faudrait tructions de demain, que j'ai 'l"éfléchi être de ,cœur, sinon de fait, des terriens . beaucoup ces derniers tem,ps et que Je Laquelle de nous se préoccupe de !_'ê tre me suis efforcée de faire , :avec sérieux et ou de le devenir? » 1Mon ·amie a rn1son. sincérité, mon exqmen de ,conscience. Sans do:u;te, ce n'est pas du méprris que - Et vous l'avez achevé rpar ,un mea nou'S avons !pour la vie mrale, m~iis wlpa? c'est de Féloignement. Nou:s ne la Ju- Oui, p·ar un mea r:ulpa. Cela vous geons pas indigne de nous, mais ,elle ne étonne? Oh! Je sais ce que vous allez nou ·s 1ntéresse .point ou pas aissez. Nous me dire. Mon école est prrospère. Les ne voyons d'elle que ~er.tain:s dehors élèves y ,affluent. Parents e.t enfa~ts prosaïques. Comment 1a venons-nous 'tiennent à moi. La ,piété de mes peti ts aimer à nos élèves? Nos leçons, nos exfait l'édification de la paroisse. p lications, nos ca~,series familière~ ne .peuvent qu'irrtrodmre ces enfant~ œns - Que voulez-vous de mieux? - Je voudrais ,que mes élèves puis- u,nmonde d'idées, de préoc,cupahons et sent conserver, au sortir de l',école, les de 1senHments qui les emporte loin du principes que je leur ai donnés; ce qu? village. Avant de venir ici, j'ai enseigné deux elles ne font point. - Il faudraiit garder v,otre influence ans dans un centre . Plus j'y songe ,

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plus je suis obligée de m'avouer .que .i'ai bien peu modifié mes méthodes pédagogiques ,et éducatives en passant d'.un milieu de filles d'ouvrier,s à un milieu de filles de p,aysans . 1Eit pourtant, ,pour remplir utilement mon rôle auprès de ces dernières, ne fallait-il rpas imprégner tout mon enseignement d'un espdt nouveau? - Gela ne vouis, était pas difficile, Mademoiselle. Vous .aimez, vous comprenez 1a nature .... - Oui, la nature vue à trav,ers le.; ,poètes, mais 'je n'aimais 'Pas, je ne com,prenais pas. la campagne foute fruste e,t toute inue; j,e voyaiis plws de fumier devani les portes que d'églantines sows les fenêtres, plus de chemins bouorbeurx qt,!:è de gazons fleuris; je ne prêtais nulle .attention aux .travaux agricoles, à la diversité des arbres et des ,plantes, aux oiseaux, aux insectes, aux animaux domestiqu'e.3, œs bon.; amis de l'homme. Que vous dirni-j,e encore? . . . Ma bas· :se-cour ,était vide, et par négligence, p,ar indolence, je laissais en friche mon petit jardin. - Oh! cela, c'étai t mal! - 'Bien mal, n'est-ce ,pas, quand on fait !>éducation d'une ,cinquantaine de fillettes dont J.a vie devrait normalement s'écouler entre l'étable. k jardin et la ba~se-cour. Mais à ,œt avenir -de mes. ·enfant s, je n'y songeai.; pas; je ne pen. sais pas <lavant.age à faire dans mon programme d'enseignement une l,arge ,place à l'économie domestique, à l'.art de bien tenir une maison de campagne, une ferme, et de mettre à profit feurs multiples rnssonrces. Que voulez-vous .? (A suivre.)

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Rnseignement antituberculeux

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Un médecin larnsannois, le Dr Jean. neret. vient de publier une brochure intitulée: Tuberculose et Ecole, dont le

.titre seul ine ,saurait .passer inaperçu - aux yeux des instituteurs et des institutrices . Mais il y a pluis: •en parcom:ant cet ,opuscule, nous avons été frappé des remarques judideuses qu'il renferme, et de l'autori,té avec laquelle les diverses faces du ·sujet sont examinées, non seulement a,u point de vue médical, mais a1.1JSsi en ce qui concerne la pédagogie. La place et l'import.anc:e qu'il attribue, en ,partioulier, à l'enseignement antituberculeux mérite ,plus ,qu'une mention: nous pensons intéresser nos lecteurs en leuT ,communiquant en entier le chapi·rre où œtte partie du ,s,ujet est dévefoppée. Enseif!:nement da personnel enseignant. - C'est à notre avis, le ,plus important. Ce sont les instituteurs et les insütutrices ,qui doivent être bien r,enseignés sur la tuJ:Jerculose, sur la signification réell,e de ce fléau social et sur de rôle mavzifiqUJe qui leur est dévolu de pouvoir collaborer à la lutte la plus efficace contre cette terrible maladie, la lutte parmi la jeunesse. Il faut que le maître pui,sse soupçonner les premières at.teintes du mal ,chez ses élèv,es: il faut qu'il en connaisse les symptômes les plus évidents et les plus faciles à déceler. Il faut qu'il soit au courant de tous les moyens ,propres à fortifier les enfants, ,à les ,préserver ,contre la tuber·C~ Iose. li faut qu'il s'efforce d'appliquer tom; ces moyens avec zèle, pour le bien des enfants qui lui sont ,confiés. Son enseignement, dans ce domaine, doit ·être avant tout indirect, ,c'est-à-dire qu'il doir inculquer à .ses élèves beaucoup de bonnes habitudes, dont les plus infimes ont leur importance: faire comprendre la nécessité de se rincer les mains avant les r~pas, et de s;e laver les denbs' et la bouche, nettoyer les ongles, réceptacles de microbes; ,pro,preté du corps et des vêtements. Il faut développer le goût des enfanrs pour le g,rand

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air, pour le soleil, . .pour Ies exercices physiques, leur faire comprendre les avantages de la vie d'agriculteur, les dangers de celle des ouvriers des usines'. Pour cel,a, ,point n'est besoin d'un enseignement spédal; chaque leçon présente ,suffisamment d'occasions pour cet enseignement indirect . , Le maître contribue en outre effic a. cernent à la lutte antitU:berouleus,e en surveillant consciencieusement la tenue de ses élèves; la mise eJ1tgarde vis-'àvis de l'alcool, des 'ex,cès. ,complète cet enseignement. Enseignement des élèves. - Est-il nécessaire d'introduJre daï1s les programmes scolaires quelques leçons !.$pédales sur la t:uber;cufose, comme le réclament les au1teurs allemands? Est-il nécessaire de ·renseigner les élèves à grand renfort de :planohes 1et de proj,ectioJ1Jslumineuses? Je ne le orois pas. Nous, savons l'im · ,portance du traumatisme :psy,chique (Freud), son influence immédiate et lointaine. Or, mettre des enfants et des jeunes gens ·en contact .avec les. plus tristes réalités de la vie, les possibiliiés d'une ,terrible maladie, d'une mort toujours guettante, leur présenter des tableaux de P.oumons rongés, de bacilles menaçants, me ·semble rentraire à la psychologie de l'enfant. Nous voyons déjà parmi les étudianf'S en médecine, jeunes gens déj,à formés, ,un si grand nombre d'entre eiix « se frapper» au premier contact avec l'enseignement de cette maladie, ,siecroire atteints, s'inquiéter ,pour leur .santé, se tâter le :pouls et faire parfois de vérHables tubermlophobi-es, que ,je ,crois un tel enseignement, méme fait avec tact, dangereux pour les cerveaux d'écoliers. 'Les uns le :pmndront à cœuT, en seront oppressés, effet conrraire à celui que nous vou. lionis atteindor,e; d'autres. avec l'esprit superficiel qui caractérise leur âge, ne garderont rien de œs leçons . LaisS'ons

à la 'jeunesse sa belle ,confiance d,ans la vie, ne vieillissons et ne fanons pas fr.op tôt ses illusions, mais entourons nos écoliers de .foutes les mesures, de toutes les précalliions propres à les préserver contre la tuberculose, inculquonsleu:r avec ,patience iet persévérance tou tes le:s bonnes , habi,tudes qui leur permettront de garder leurs ,corps sains, de devenir plus robustes et ,plus résistants,, et surtout n'encombrons ,pas des programmes déjà trop lourds paT une quantité a'enseignements spéciaux. Nous assistons, ces dernières années .aux efforts d'utopistes bien ini-entionnés. mais dang,éreux tout de même, qui voudraient chacun obtenir quelques heures d'enseignement spécial. 'Sachons :réagir contre ,cette ,tendance en ne dèmandant pas nous -mêmes •ce que nous ,ne voudrions pas voir accorder à d'autres. »

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Pournos Filles L'école peut remédier aux conséquen. oes d'une éducation féminine mal faite en donnant :plu,s d'importance aux tions nécessaires à la vie pratique . _ Il faut reconnaitre, à cet égard, que l'édu,cation en vue de la :préparation des jeunes filles à leur r6le futur de ménagère, d'épouse et de mère est encore généralement mal faite . T·rop souvent, les jeunes fiUes sont inhabiles et ignorantes des. qualités qui amèneilt le bien-être: ordre, économi-e, activité. Ceci s,e r;emarque surtout au ~ein de popu1lation,s dHes ouv:rières, :pendant que, dans la dasse ·aisée, la ten dance s'accentue ,à él:ev,er pt'esqu,e exdu. sivement les jeunes filles clans le but de plaire; leur esprit et leUi11sgoûts deviennent frivoles; elles acquièrent des besoins dispendieux. Il y a donc lieu. de façonner l'esprit et le caractère des jeunes filles en vue du milieu où elles sont appelées à viv;re.,de

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les former à leur rôle futur en leur faL sant prendre contact, parfois, avec des •enfants die tout âge; de donner aux CO'Vfsqui les initieront à leurs devoks ftlltu.rsun carac;tère tel qn'elles aient du rôle de la ménagère une idée élevée; qu'eUes comprennent la haute :portée morale de la science du ménage; qu'el· les .acquièrent le goût des oc-cUJpations domestiques en les leur faisant raisonner sde ntifiquemen t, en encourageant leuI"s .efforits. L'enseignement de notions nécessa·i;res à la vie .pratiqu e és<td'une grande Îllljportance. Sans parle r, pour le moment, de la puériculture ni de l'hy giène, noUJSl'aborderon s .aujourd 'hui sous un :ae ses aspects les pLus intéressants, à 1savoir l'économie domestique . Ici, tout l'enseignement', par son caractère essentiellement pratique ( où la ithéorie n'interviendrait que rpour faire raisonner et comprendre, devrait tendre à faire ,acquéiir aux jeunes fines la ,qualité d'(lJctivité,qui est la sauvegarde de la conduite, la source du bien-Mre et bonheur. Afin de développer les qua!Hés d'ordre, d'économie, il serait utile de leur enseigner la tenue d'une comptabilité régulière et de leur en don_ ner l'habitude; œlle-ci, une foi,s contractée. se perdant difficilement dans. la vie. Et l'éloquence des chiffres contri. huerait à donner une notion ,juste du coût des choses et à prévenir des dépenses sttperflues trop fréquentes : D'auke part, une alimentation rationnelle, en maintenant et en fortifiant la santé, permet un travail régulier, énergique ,et ,conséquemment productif. Cependant le talent oulinaire est ,assez rare dans la classe laborieuis.e; dans œ1iains centres industrieLs, malgré des ressources suffisan tes, les femmes d'ouvriers ,composent ,et préparent souvent mal les ·repas, parœ qu'elles n'ont p,as été initiées, dams leur première jeunesse, •à l'mt rnlinaire; :souvent .a:ui;si elles ,ne possèdent .pas les quaHtés acti-

au

(

ves nécessaires ,pour iprendr:e goût à ces travaux. üans les campagnes, fa nour ritur ,e est p:eu variée, les jeunes filles n'y apprennent pas, à c.ause de l'ignorance des mères, à .accommoder différemment les substances .alimont,<lliresni à les ,rendre p,lus assrmilables par la préip,ara-tion. Après avoir parlé de la cuisine, accordons un instant aux vêtements, soit à leur confection ,et à leur rnocommodage. Ce point important doit être enseigné pratiquement dans toutes ses .parties: les élèves seront exercées à choisir les tissus en vue de l'usage que le vêtement doi,t remplir et proipor:tionnellement .aux revenus dont elles dispo:sent. A cet effet, les élèves apprendront 1à ,connaître les tissus, leur valeur-, lell!r prix, leur usage au moyen d'échantillons fournis par elles; elles aohèteront 1ellesc.mêmes les tissus po"ur les vêtements qu'elles de_ vront confectionner; elles les tailleront et les façonneront à l'école. Le suecès de leurs efforts, bien g,uidés, ,contribuera à leur donner le goût de la couture qui leur sera rplus fard une source de bien-êfre et de jouissance . Les notions de raccommodage des vê,tements occuperont une gr,ande ;partie des heures consacrées .aux travaux à l'a iguille : les futures ménagères auront plus souvent occasion de réparer que de confectionner. JI s'agit surtout de leur montrer ,comment une réparation !hi~n faite remet 'tlll vêtement 'à neuf, et qu'il n'y ,a pas de réparation inutile. A cet égard, il est utile que l'instituüke s'intéresse aux travalliX de ses élèves non seulement à l'école. maiis encore, si possihie, en dehors de celle-ci, afin d'exercer ,par là une influence indirecte, souvent favorable, dans les rmé· nages. Il est souvent utile qu'elle ait .acquis suffisamment l'affection ,et ta confiance de ,s:esélèves pour g.arder sur eiles une influence bienf.aisant,e après leur

sortie de l'école, en,restaut leu,r conseiL !ère éclairee et discrète.

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Partiepratique Composition française « Il faiuL auitant qu 'ori ,pewt obHger [out le monde , on a sou vent besoin d'un .plus petit qu'e soi. » · 'Montrez, au moyen d'exemples, la ·sagesse de ,c,e conseil.

INDICATIONS . - - Ra.ppel~z en deux ,uo!s les jo lis exemples donnés pa r ·La foutai. ne (le Lion et le Rat, la Colombe e,t la Fourmi) - Uu llomme riche proc ure une place à Ltil pauvre diable et l'a ide à sort ir de misè.r~; peu de temps après, le pauvre diab'c arrête le cheval emballé de son bienfaiteur et sauve ce!ui-ci d(uue mor:t probable. - Un grand écolier en a ,pris un pe tit s-ius sa pr0itectio11 ~l met à son service la force de ses poing s. Le protecteur tombe malade, le peti't lu•i ap,por(e chaque jour s,es devoi rs et ses leçons. Il est vrai qu'on a souvent hesoi,u d'un plus pe(i,t que soi, mais ce n'est pa.s seulement ,po-ur œtte raison iu(éressée qu'i'l faut oblig er tout le monde: la charit é l'exige.

La fourmi, dans la fable de .I.:a fontaine, a fait ,preuve à l'éga ,rd de la cigale c.l.'unegrande séoheresse de cœur. Vous imaginerez que :cette '.m:êmefourmi est ià son touil· réduHe à la misère ~t · contrrainbed'implorer la charité. EiHeva frapper là la .porte de l'abeille, com111~ elle laborieuse et économe. L'abeille l'accueille avec bonté, quoiqu'elle sac-ne comment la cigale, son amie, ,a été rp_ çue par la fourmi. « Entrez et mangez à lm,sir », lui dit-elle. Vous rarnn{erez 1a scène et vous en tirerez une règle de ,conduite. INDICATIONS. - I. Récit. - Vous pouvez ,supposer tou1 de 'Suite la fourmi err-ante à la porte de la ruche. Elle gratte. L'abeille lui ouvre. Elle lui conte, très ,sobrement, son malheur: la fourmilière a été détruite par Je 1sabot d 'un cheval oLLpar le pied d'un hom~ me; la plupart des compagnes de la soHici1

teuse ont péri. EHe a :pu échapper au désastre, mais ei1e n'a plus n i abri ni ressources d"aucune so rt e. (Au point d.! vue scieDJtifique, c·esl irtvraise_mblable, 1mis il faut accepter Je ,suiet tel qu'il est ,proposé) . Ne donnez pas immédiatem en t à !"abeille u1J langage sévère: ll'l bienfait reproché, dit le proverb? est uu bienfait .perdu. Secourir la lou:rmi : 'voilà le plus ,pressé. Do11c l'abeille plain( so11 hôtesse , la secourt et la réconforte. 'li. Leçoi1 moral e par le lait. - La iotmni ne sait commcut remercier sa bienfaitr1ice; la faute c,n elle a commise à l'égard de l'im prévoyaule mais iufortu11ée cigale lui revient à 'l'es.prit, et, totute confuse, elle déplore la <lurreté de cœur dont elle fit preu.ve ce jour-là. 1Pour conclure, l'abeille pourra la prier de consfater elle-même '1es justes remords qu'on éprouve cjuand on a failli aux devoirs :si plaisants, si do,:.ix 1t re m:pliir d'ai'llew·s., que nou s dicte la charité, el exprimer, sans rudesse , •l'espoir , Ja COJJviol ion qu'elle: les remplira désormais. Jtll. - Règle de conduite à déduire du récit précédent. - Imiter d'une part, 'le labeur et la pré voyance de la fourmi, et, d'autre _par,t, Ja bonté de l'abe ille On peut avoir quelques quai,iiés sans étre charitable, mais la vertu n'lexiste ipas où manque la charité .

Est-il vrai de dire que '1e mensonge esit une lâcheté. Justifiez votre opinion en donnant des exemples. INDlCATlONS . - La lâcheté, c'est uu manque de courage que rien n'excuse, qtli 11'iMpire que le mépris; c·est auss i, dans le sens 'le plus. large du mot, tout ce qui froisse proiondément la dignité humaine, tout ce qui abaisse, tout ce qui avilit, tout ce qui ind·ique le relâcherneut ou même la perte comrl'ète du sens rroral. Le menrnug e, qui <:ans1sle à nier, altérer ou déguiser la vér ité sans (lue la charité nous y oblige, revêt touqours devant ,Jes consciên~ res droites le caractère d'une lâcheté, en raison des causes qui Je déterminent On ment mit pour ~.e faire va loir , soit pour s'épargner u11 blà •11~, uu chât i,nwt. un préjudice, ou simplement la peine de remplir son devoi-r, 3oit pour tromper le iprocha iu avec lînte,ntion de lui nuire. Se vanter, s'attribuer des mérites qu' on n'a pas , c'est manquer -du cow-age aéces,saire pçmr s'exam iner en lace, pour reconuaîtr e ses imper!ectious, son insuHisance


15 :Pinier 1117

et ira vailler à se grandrir réeHement à sès propres yeux; c'es.t donc comme.füe envers soi même un> petite fücheté. Il es,t plus lâche encore d'u s urper, à force d'hypocrisie et de mensonges , la réputa tion d 'un honnête homme, alors qu'on est dénué de !out scrupu , Ie, car 011 s'abaisse alors , dans sa p1·0.prn esüme , d'autant de degrés qu'on prélénd · s'éle ver dans l'estime des autres. Men ti r par crain . te est essentiel'leme.n! lâche, rar la se,u_lecrain te qui s'adaipte au courage est ce1le qui empêche de faire le ma l; 011 fait preuv e, au coa traire, d'un · certain courag e quand . on sai l avone•r ses fautes, sînd iner devant la sévérité des reproc hes qu'on mérit e, su bir une juste punition , s'efforœ r ensuite de 'répare r ses faufe3 et consentir à tous les s1cri~ices qu'exi. ge l'accom,pHsse111ent du devoir. Quant à la tromperie qu i, eu diss imulant des intentions hos~iles, :1Jbuse de la coniia nce du rprochain, c'est la pire des lâchetés, puisque fa confiau . ce désarme l'homme à qui l'on veut n uire. Conclus.ion: éviter le mensonge est la première cond it ion de l'honnê teté.

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Sujets de rédaction 1u Un ami, placé en Fran ce, vous ayant ol· fer! un emploi a:uprès. de lui, vous le remer r iez et vous lui diles que vous prélérez a.p· prendre un métier et rester au pays . ,Motifs. 0

20 Rappelez -discrète ment au .bon souvenir d'un am i une somme qu'i l vou s doit. Motif s: accide11J t .ou perte, p lace manquée, etc. 0

3° Réponse à la lettre précédente:

Sommaire: Ou s'excuse. 011 n'a pas pr is en mauva ise pa rt . On e~lique le re t.u·d. On compte ·su.r· 1a continuation de l'a mHié. fa réclamation

---·----Variétés

PiRIERE D' UN ORPHEUN

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Un petit enfant blond , Aussi ch armau t qu'w1 auge, OHrait à .sa façon Au bon Die u, sa -louange. Ill disa it tendremen t, Devant son ,petit lit, A son D ieu tout-,puissant Les doux mols que voici :

• O mon Dieu, qui êtes si bo n, El q u.i par,doni:iez cons la nuneu,t A qui vous demande pardon, Ayez pitié d'rtm pauvre enfant! Ma très ·bonne mère n'est plus; Et pelit père est à la guerre : ,Et ainsi je u'a i presq ue p'lus De paroots !. . . car ni sœ ur, 11-ifrère . .. Mais si vous vou lez, ô mon Dieu,, Ne pas me la isser orphelin , faites re veni r en ce lieu Mon cher papa que j'aime bien. Je proie tou s rles joLu-s pour lui, Afin qu'il ne succombe pas Sous les coups de notre ennemi. Et . . . pense à moi ... depuis l'à<ba s ! Mon Dieu je vous promets D'être tou jour's bien sage, Et de tous vos bienîa:ts Je vons rend rai ho111mage. Je serai tou,jou 1's bon . Je sa u.rai ma leçon. Je prierai beaucou.p Le b on Dieu qui peut tout. • ZANY, ins1., à S. A l 'foolo. _ Le maître: Qu 'ap,pelle-t-on uu créanc ier? - C'est un 11011111~ auquel i.l faut touqours dire quand il vieut que papa u 'e~t pas !là. - Alfons! passons à un autre . Ecoute toi Charlot. Si dan s un wagon !J)'er~onne ,s , qu 'ill en descende 8 et il y a qu 'il en 1·emonte 10, q,ue res te-t-.i'l? - Y re s,(e p lus de place, M'sieu . Dans la même ,éco,le, le maître s'adre ssant à llll troisièm e : - Eh bien , Henri . comme· 111 es .sage ce matin! Je ne t'ai jamais vu re ster assis aussi tra nl(}ui.Uell'enl. Bien sîtt'. M'si eu j'ai le to1iicolis. A ~11 ·quatrième : 'Et toi 'là-bas qui viens de nous arriver , quel est 1011no~? - Lotti s Bernard. - En me paxlaait, :pourquoi ne dis-tu pas , Monsieur? Mainten:ant, dis ton 110111. - Je m'a,ppel'le Monsieur 'Louis Bernard .

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ORQlllfl Dt t.A

Soeiété valaifaf)l]e ~ d·édueation

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:rn,nœno1 i IOSBB PRDAGOGIQUB 1,'Beolf primaire donne unedizainede livraiaoud'au et autantde moiDB8 pape, non comprisJa COUTertore, eoppl6meats de 8-16 paps pendant. l'aunéeordinaire (soit do l • Janvierau 81 Déemlbre).

Pu aa: IJnlea pN&ale tr. S Les abonnementsse règlent par chèquepostal Il 56

Salue fit. 9.10 ,.....,.

Tout ce qlll CIOSlHm• 111~Ucsatloa d.oll ava Cldreu4 c-.. gmutet foncllltear, M. P. PlGl'IAT, tlaanlldn 11a~' clel'ln1nedôn pbllqu. à Sion

~t

• Entre écolier,:;. - Quel âge a's-tu? - 10 ain s. Et foi? - J'en ai n . J'en aura i,s 12 ,si ,je n 'avais pais é!é mafa_de· pendant une année .

ou à ce dMautcontrerembomsement. : 20 cent. la ligne sur toute la largeur


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