No 01 l'Ecole primaire, 15 Janvier 1920

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16 J'anTier 1920 l'ornement de l'Eglise et le Joyau de 11lûstoire. 1 s'attrister sanS1&:lat. ll n'est à tharge ni à soi, Jésus n'a jpaS vie.iilit; rnajs . à regarder ceux ni ,aux aiutres; ca.r en dépit de ses amoindri-sque son e51Prlt .pénètre, on pemt ouger de ce 1 sements, sa raison de vivre éclaie. II n 'est qu'e1lt été son grand âge à lui. et de quel'Iefaçon 1 pas de ceux ,qu:'on rêve d'expulser. Laissant la vie qu'Il institua it doit finir. Les vieux saints Ja place aux J®lles, il la leur rend plus conont towjours pa:ru d''.ooe verdeur charmarJte; fortable et [Plus belle; il appuie leurs espoirs comme aiuitrefois les poètes, ;juvéniles i1.1dé- et lewrs créaiions neuves aux solides établispcndamment de leur âge, aÎima·i,ent à se dire sements qu 'il maintient, plein de sagesse, s··il les nourrrissons des muses, ils soot, eux, les n'eSlt plus aiple à !bâtir ni à ou~rir de nounounissons de Dieu. A mesllll'e que leur corps ·veauiXcllemil1's. baisse et rend vers la terre, ,ils. épurent et déAussi est-il récompensé par la vénération gagnent lem âme: l'oiseau: quand il s'avance e! l'amour; seuls quelques mauvais cœnrs le vers le büut de la branche et ]a sent fléchir, déçoivent. Tou1es les vies de patriard1es nous s'en détache et déploie ses ailes. La lumière monlre11:taut,olllI" d'eux un groupe de vieux de leur:s yewc devient ipLus calme: elle répand dLsd[Ples. iles [Plu,s belles et les plu,s heureula sérénité et l'on voit s'~anouir la clarté ses périodes ide l'histoire sont celles où la q,uriise concentrait jadis, avec tant d 'ardeur. La vieillesse est tenue en honnenr et elle-même simplification de leur vie extérieure profite à s'honore; les plus chrétiennes génératioos et celle du dedans qui a su s'établir et brûler les milieux les iplus religieux sont ceux où de sa d'lamme propre. Une ca11Jeur délicieuse cette réciprocité est la plus acti,ve. Cela se et fine plaide pour une Jeunes.se d'âme qu~ comprend; car la vieillesse re_présenfe des réat'enfaclce même ne pouvait montrer; car J'en, lités, qui, vénérées et res.pectées dans la vie fanœ a trop de désirs, trop die passion se du vieillard lui-même, relèvent les mœutTs et mê.Ie à ses éla·ns. Toute folle :requête étant ici ~chaulffent les pensées religieuses .... abolie et ioule passion éteinle, le vieux saint A. D. SERTHJLANGES. est pleinement candide, il est exquisernent e • • ' • jeune, et son âme en croissance prend conscience plus claire de son cas divin, comme auitrcfois, par la croiss·ance du cor:ps, il avait pris conscience de son cas hwnain. D'autre Le ma:rchand' désire surtout les commanpart, saintement détaché, il est tout prêt à des imiportantes, mais il ne négli~ pas les la bienveillance .sonriante; il juge avec sérépetits profits. Beaucoup de fortunes se sont ·nité; il excuse facilement; il croit sans peine édifiées sou pa.r sou, et à force d'économie . au mér,ite sans se dwper d:'~arences; il est ,Par rapport au ciel, noUJSsommes comme expérimenté, non comme lei rviveur qui ·ne croit des marchands : ,nous devons l'acheter par nos [Plus à!rien, ma.i,s,comme celui qu,i sait la framérites et nos !bonnes œuvres. Ne laissons gifüé, les aspiraHons., la générositf et la mi- . donc JPCrdireaucune occasion de g'l'ossir ,nosère des ~es . A l'égard des, générations qui tre petit trésor. montent, ,il nourrit des complaisances paterC'est un SBRVIOE à rendre au prochain; nelles; il médite, en les regarda•nt, sur ce qu'il un peu de .PATIENCE à avoir ·dans une cirfü et qlt'il ne peut plus faire; il se résout à constance désagréalble; un peu de COURAGE aigir désormais ,par les Jewnes, ,plus que par en face d'un devoir difficile à :remplir. C'est soi: il leur cède la victoire et il en goQte ia une HUIMIUA TION à supporter chrétiennejoie par [Proruration. ment; une INJUSTIOE à oublier, une AEIH,E Il n'est idbno pas boudeur, rétracté, mausà subir sa.ns murmurer, un MA'L à souffrir sade, ni encombrant; il se retire discrè 1ement sans s~ plaindre, etc. des groupes ,juvéniles, prend sa place à l'éAutant de sous pourr le del! HeU1Teuxqui c.arl, preilà .se fa:irc,prêt à souscrire et prêt à ne nég lige_pas les petits profits.

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No,s sou·soriprlteulflS non CO!TIJPfiis dia.ns (in s1p,eoteu'flS et Œ 1a catég,oirieci-1c:De&Sil.lis Nos abonnés sont informés qu'en- oommiooionis s,oo~adr1es,s,ousorip~euŒ's suite d'une nouveNe et importante aug- d' a'llltnescantons, etc.) voud1i0nt bien, s''a1aqiu1itrter au plus tard jusmentation de f nais, le prix d'abonne- -p,ar 1oonfu1e, ment à l'ECOLE PRIMA IRE doit être qu'au 10 février (SioitaV:antl'erwoi cte J,a p,110chiaine liv.rnis1on) s'iilrsen~enden.t porté à IJ.1.0 pour 1g20. p.()rtllf 1920 . oonou'VieJl ,er leu,r abonniemeI1Jt Cette déciswn surprendra d'autant Le pirésren t N° I,em esrtdonc a1dnoosé à moins qu'en réalité elle résulte d'un l'essai. Le rè;giliemeint de l'eur dû pieut vote émis lors de la dernière assemblée oonMnuierd'ai1l[eui.nsà avoir lieu oomme générale de la"SOCIETE VALAISANpréoodemment en en y;eifsJain't1.ecoût à NE D'EDUCATION. On se souvien- ii' Aidiministration de 1'Ecole primaire dra qu'il y avait été établi que dans les à S.i,on (idhèlq1ue pos·~atlI k 5 6) , moidede circonstances actuelles et malgré toute pia1j,em 1eint à la trois ~e p!J,u,sprtaitiqu,e et l'économie possible, le prix de 3 fr. éoonomrqiue . était devenu absoluff!-ent insuff isant, @*~ surtout qu'il s'y trouvait compris la coDlanis le courant de oe mois, .Jieper tisation d'un franc prévue dans les sta. ,t v1a!. ais,an reœvra tufs. Le nouveau prix d'ailleurs permet- Slonn,eJlens!eig,n:an t pour 1920, tra simplement de boucler le compte an. 1' A:nnuairiedu Dé.piartemen ainsi qu'Une certaine quantité die l'onuel sans déficit, c'est-à-dire sans ex· 1e Soignez vos dents, ,piourrdistriposer la modeste Caisse de la Société à pusou1t bue'f aux enfants ,dies éaoiles à J1a1iison une « Crise monétaire ». . d'un pa,r fami'11e . 1

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Se réftérlantà l'avis ci-diessus, lia gé.riaincerctie1'Ecole ,primaire p,révient le ,pe.t1s io,nnet[ ens1eigtr1Jantva:l1aisan en adi vitlé die serrvàoeque ùe p1rix d'ahonnememA: à son orrg:aniepédiag,o.giquese règlie11adlanisles mêmes co'lllditiorns,qu'en œs dlemièreis ann~es. C'est œ,rie qu'il sera, J)O/Uir sil1l[)Œifi.e1attion d'écritu:res et p.aif rt1ai1son d'éoonomie, IJ.'!etlernu su,r la p:ant d'Etat aiu tr:aitement, sio,irt sur 1a de1ïnièu:lemensrwaU ité dJu oouifs scoI1aire. Bn même tetnjps ser,a ~1au,ement déduit le mon:t!antdiekt 0otirsiat.io111 à La Qaisse drenellriaite 0111dinai[e ou rs1pécia ,le pour ~,e.smembres qui ,en fonA:partie. Un petit hordlweaiu ,aiaoo 111JPia g1rnelrla '1'en v:oi · du cf.ieméllil!ièuie à permietttreaux intéS'O'klle, riesislés ,die se tieriid lrie oo~e die l'éliPPlioa,vi,o,n :p.O'il'r .va1p:remiène f!oi'Sdie ]a loi dJu24 mia.i1919 et de rédliamrers'il y a l'ieu. 1

.part:i:cul,ier,se ,prennent maintes résolu· tions dont l'on se frouve bien d'ans la :peu ,que •l 'on y re&te fidèle. suite, 1P'OUr L' Ag ,enda du Valais 1920 y va à cet égarid rde sia 1petiterecette en irnd:i ,quant la bonne habitude à prendre ,que voici: <cNe l:aissez 1 pas écouller une seul,e heur,e de IV'otre·vie ·sans faire précisément œ 1qu,evous ,devez faiœ à cette heure ,et s·ans Je fair·e aussi mi•nutieusement 1c]ucommenioementà la fin. Que V1ou1s ka V'ai:i1•iiez, jiou,iez , étwdi,j.e z ou vc,us reposiez, commencez sans .un 1nstanit d'hésitation et ne qrUitte z jJaS votre occupaüon que vous ne l'ayez adieyée ; rpuis, ,sans ,p·eridr,e :de teffi/PS,a trtaiquezla suivante. « On ,est étonné ide voir combien -de ,choses J,es gens actifs 1parvioonent à faire en un jour: ün dir.aif .qu'ils ramassent Œ,esmoments ·que Ies ,flâ,neurs pendent. Si jamais il vous arrive d'avoir bnt à faire que vous ne sai:hiez par où commerncer, Jai'SiSez -nous vou:s 1

confier run rseoret : ÜOll1111len.œz par le 1preirnierou:vmge ,qui vous tomb~ra sous la main ,er!:tous ;}es autr,es vierudrnnt comme ,d''eux-mêmes :à .la suit,e 1es uns des .autres ,comme urne tlhéorie de :soJ. da ts . Sii 1-ei s fM~aux siont pénibles ,Jo,rsqu'iJ1's se •présentent par escouades, o,n peut facilement en venir à bout si l'on ,parvient à les mettre à la f de. Essaytz et vous nous en d irez Ides nouveHes. >> --0--

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L'HISIOIRf OfLAUl~IOIR et reprend son Programme Encyclopédique Il rétablit les 200 pages d'Agenda supprimées pendant la Guerre.

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au,jom1~·~ui,je ,suis 1contr.atnt; demain, , Parvenu ·~ 1':àg; '.deJ'pomme, il posje sier:a1hbre. séJ~er ,a le frem ~nteneur ,qui Je retiendŒ'a En véri~, l'homme, en un certain effiica,c~ent 1sur I,a jpente du mal. Il sens, n'est Jamais 11i'l>re, non 9 eu}ement sera maitre aussi, aya!Ilt dans l'esprit 'P.arce,que la_v.iea ides exigences qui le un.e règl,e claive ,et dans ,la volonté une ti,endr,on ·~t,ow}~~r,s sous Jeur ~épen'.d,anœ, pu:is~ance d'e"'.é?uti,onSO:llJpiliement di·siCimai.~ par,ce1qu L1y .a un devoir ,qm com- ,ph.nee:,de rcho1sJr,s,es initiatives. Il sauman~e,et 1nes,aur,ait 1êfreé1:uidé 011trans ·. ra. a.glf ,et penser par rlui-même selon gresse, sains dommag;e pour celui qui le JU'ste,et ~,e bien. . , · ' !'éluideou J.e ,transgriess,eet sa11,s domOn .a ipuŒJl~é ·!é'et;nme~t,en France, ma,ge aussi pour ,le 1prnclhain. un 1pefait l11Vflemütule: Precepteset ;ugePar SIUitede lia f,ausse con:ceipüon 1m,ents~u maréchal Foch, qui ,est formé que 'se font tant d'édluica.teur,s du rôle d extriaits des œuvres du maréchal et de 1'autori,té,1,a j,eunesse,,à son tour se qu,~ nous JVerri,onsarv,ecjo·ie dans les fait une fausse ·conoepHon;de la ~a,ie mams de. to,u,s,1es éduicateur:s.Ces iprénarwe ~rela li,~erté.Son ima:gination et captieset JŒgements1oonviennentà d'auEla ,p,a1 s~10,nri:ais:SlaŒ1te reprês,entent à Ia tr~s aru'âIdesmHit,aires,car ils sont apjeunes,se Ia lfüerté 1comme Ia ITi:cence de p~•11r,abiles ITT'.on ,s,ewl1emenf à l'art de Ja tout dire ,et de tout faire, sans crainte ~uerre, _mais . aussi à oe1ui de l'éduicad'être 1puni. L'autorité n'est IP'luspour tion, ipmsqu'Ils roulent, pour la "lu ,nart 1 ., d''exercer le comman: v 11~ , elleiqu'une foricegiênante là1la:que1leelJ,e S'Ur ,a mamere de'doit tr.avail'lier à édhapper. L'homme ment. hbre, ipour ·l''enfan.t, c'est un êi'te sem,, IL'ai;t ,d: icolllirna,rider,dit queJ1que baibile à ,un jeune 1pou1ain,qui ,court, ma:e~lha[,n 'est !pas ,celuide pen,part saute ,et se ·roule idans uin pré sans bar- s,er ,etleldJe idf1c1 1der en 1ieuet pface de to,us rière. · ·' , '"'· les. sui ~ or_d : ~ nnés.» H parle sans cesse • · 1:oute iêdrnoatron1quinie iparv,ient pas 'cle _ ,~ d_isdplme inliell1ectue1ile » de « ,dfacia, foœr dans 1 esiprit ,de celui auiq,uel . Plme rntellig,ente ,et 1active » ,du dévelopel)'e,s'adresse l'idée 1de Ia :règlie,de ~"obhgation, :die la 1limit ,e, ,est une éduca- pement entre Je ,cfüiefsu1orêmeet 'Se'scoL tiœ ,ma,rnquée . 1Disons plus, c''est · une la'bot'.ateurs « d'une même manière d~ voir» ,oui dét,ermînem entre ,lui ,et · contr,e-jp~arntion là [' a!C1C01111P'lissement des d;evolîs de la vie. Alfons jusiqu'au « une mlê:mema,nière 1d'ai:rir». Il écrit bout de 1notrepensée: •c'est une initia- ~nicore: « On obtient ,f,outld'une troUipe ,e, ,parce ,q,u~eHe sait tion, iniy,olontairesans ,doute, mai'&fa- " ilaa ne1le ,on ipa.1:1 ::i~ , o rs œ au'o· n lu·i ,demcan:de et au'elle ne ta}e,1à l'esQJritanarcliiste et égoïsk d,E'm ;ande ,oas mieux ·aue :ae la c:fionner. » Tout au contriaire,fournissons à l'en. A l'hrnr ,e où 1!e mo,nrdeentier ,est si fant, par 1'êdlu1~~,tion, ,des '])l"indipesqu'il 1<lane-ereusemeT1t travaiHé 1par.J.eho.lchéaC'<'.'€.,ptern , 1a1presen avoir reconnu Je v(sme. nui n'e~t en .s,o.mmeou'un ess.ai bienifonidlé, dont i1,fera, ,nn jour ou l'aus,?cia1e ides nlus oures tre, par uin ade rdélihéréet cons<cient s·eS ~rl'~rni~liication h,eo.r1esanar1c1'1.1siies, nous ne resfaure. . ' pnnç11pes. 'Le commanldem.,ent extérieu- rio1nsl' él'UtoritP'dans l'l société 1011'enh r001ent,donné, i'l 1,e ratifiera intérieure- 'flP"~a 1hn,i<: 1~ICJ 1'"1 1t lrt'albo<r,d ,rl,;:i,ns l,3 tiarni~~·P, ment ,et le !fera .si~n. 11,comprendra sa 010 ·~ î1P1S fois ,'1~1v;é'ri1flah1,e ps•'lrit ifronl(-H"' olaceldans :l'harmonie univierseUe des ,r1 ,o,t Mre ;:ini,mée en s'exerrant Tl n'y a vo!o.t1tés bonnes ap1pHquéesà la p_our- MS ,.l'armée sans ;cfisDÎil"'~ine . n n'v !l. SU11'e idu bien. r,as non ,P1u$ de 1prospérité Ï'nld11stri elle

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,l'aime ,qui le flatte iet fai 1p.ass,eses ca1prkes. En réafüié, cette faihl,es:s,eadula. trice est 1pour,lui l,e ,pituis,danger·e~x de <le 1et sans ,consdence 1pr,of.eS'si-0nnelle E'ITooremo~ns;yen a-t-il sans tr-avail. ses enrn,emis,,puisqu'elle est u:n id1ss-ol,L'art ,de 1oommain1der, tel ,que l'a con- vant ide se:séne11gies.Il doit ,finir par 1,e çu et prati,qué Je maréchal y.oicih,est Je reconnaîtr,e et 1CJonf,esis er ,qu'on 1e c-o,n. seuil N"ér ,ifalMe ,et le seul é!fwace, paI1ae tr,ai:nt tant 1pour s,on bien que ipour le rqu'il r1eS1Peote la raison ,et fa ,conscience idu ,suib'orldonné,en y faisant sans c.esse bien. Le rôà,e 1cLe l'auvorité ,génératrice, dans directement a,~pel. Il est fait ,de fertnetê l'â!me :de 1'enfatnt, Ide cons1ciience,de et ,aussi ide conrfiaill'ce, il ouvre 1a voie à sentiment des res:ponsabiUtés, de sens 1'infüatïr.1 ,e, il ipri~pareles compétences, 'de ,ta vraie liberté, ,d1esprit d'initia,tiiveet il a~de à l',édlosJon ide 1a pers.onnalité. de ,confiance, ap1paraît ainsi,_.dans s~ 1Et c'es,tbien alàre rôLe,de tout,e auto- ma~ni!Hque ampleur, grand10se et fedté · elle ,doit viser, ,pour incliner le conde. C'est une mi'se ,en val1eur et à l'obéissance, :~ une exipl1oitation de toutes les res1sour cœu~' ,après f ·es1prit, · . , dlouŒ)Jerla ,docil'ité. en coniq,uerant la oes morales ide l'homme. Commande! en nourrissant en .soi id'aussi hautes viconfiance. _ !La ccmifiancedoit .devenir un .J'lessort sées, ,c'est ,vraiment tendre ià édu1quer ~n essenfie1 de l'obéissance. Or, e11J.ene se i·ndiv~du eest -'à -ldir·e tendre à il.efaire commande ;p.a-s,elle s'i,ttsil)ir ,e; ,e11es.'~n- 1.siortir d~ 1dhaos mo,ral où il •s1e débat, siinueau meiUeur de :l'âme, 1pourvain- · pour l'introiduir,e,ip:ar_la. vote étroite dlU dans 1e.racre .ses -dernières résistances. Le ,pmpi:e sa1crifi.ce ,et ,de ,l.a d1S1cr.plme, <le,celui qui ,commande, ,c'est de savoir ,d~eux,dheminldiu devoir; c'est le briser et de priêv,oir,,pour œlui ,qui ,est com- ,dans son égoï,sme 1et 1~ maHris:r c\.:rns :11Js ; c'est 1u1 ~a ver au cœrnr font ·encore défaut l'ex- ses r.éibrel1\lii,o mandé cl ,aUJquel une .tefüe .force iintél'i·ell'l'e qu'i} ·~? depérienoe ,et La science. . , ·L',enfant ,qui ·s,erévolte ou se der obe vientdra cap:able de fous ]es.h,ero1sl;1es, aux or>dresqu'on l<uidonne ne 1se ,révoltr l,es 1pl,us01bsours ,comme les ·pJus _ecla· E. Beaupin. ,et ,ne1s1edérobe, ,sans, ,doute, ;qu'à cause tants . , . .... ,--~de la :p,eiine ,qu'il jprévo,it'q.u,elui \ooûter~ 1'oidœ reçu. po,ur ,enlever son ressentiDe l'êgalitéd'humeur ment ïnt,éri:eur,:il faut ,que son cœur oarle ,et .adhëv·el'œuvre de 1il.lJ1Ilièr ,e ac· ~om)P1ie dans sa raison. l'œu:vre d'éner- Nécessité pour les maîtres et les maî1tie en voie de ,réahs1aUon1dafl:s sa votresses d' avoi'I"une humeur éga/.e.·1onté. I,l en :doit venir à se ,d1Te: mon A vanta«es de ta bonne humeur, de 1per,e, ma mer.e, mon_ maître, ,~avent ses manifestations à l'éf!,ard de la mieux ,que mot ce 1qm. me conyrnnt et jeunesse. c1est :pour,mornlbien qu'1ls.tralva·i1lent. Les E'idtvcateursne sauraient ~:oco;~· ,V.01béis.sanice,ipour .a,vo-irto.ute sa va- ipl ir ~eur ,dou!bletâ1eiheav:~ !Slli~~ss 1,ls leur éd\uloatrke,'doit s'épanouir ,~n co~- n'a,dquéraient sm leurs eleives l a,s1ce ,~fiance, ,donc ,en amour. Elùe ,doit red1- da nt fait ,de 1oonfi,a,nioe.et ,de ,sym!l)atih1e fier la fauss,e co-n:ceptiion de 1'amo1~r que qil.l 'i1!s ,doiiV1em1t ,exericer ,~:ur eux. L~ moy~ s'est faîte 'l'erufanl,,oomme el1e do.~~riec; 1eplus sû,r d'y pariV1emr ne consJStepa:.i tiifier1a fausse conception ide ,la l11berte cmnme .on le .c11o it t~Oipsouv~nt, dans q1u'i1 a ,pu aœeipter. ces témoi1gna,ges ,e~teneur:s ,d affection -" .-,J. "- "'p s,ouvent, ,celui-là 'P OUr ~, 'l {11~1-au ·L, ·~ V: et ,contmer,cialesans 011dre,sans métho-

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dont '1es enfants ·aibus,ent et ,qui, tro,p aisément,,se transforment en failblesses. L'in1Huence 1cliumaître naît 'bien p,lutô.t de régafüé ide son humeur, c'est-à-dire, dela JPOsseis1s.ion Ide lui-nre:me,qui ren est la s,ou:flce. Quel re~;pect n 'impose pas, en dfet, aJUXenfants u'ne autorité fouj,ours to.u:}<mrs cal· juste,en même temps 1q1:1-~ meet serel'Ile,une autonte ,qm ne pu,nit jamais ,souisle ,couipde 1'imp·àüenoe ou de i!a ,co[èr,e, qui ine Iïécompims,e qu'à bonesicientet sans s,e1aissrerguider ,par Je,caiprilce•ou par une idisfl)'osi ,tion plus joyeuse.de l'humeur! Les enfants ,discernent,'à ne p:as s'y tl'omper, rs-ileur maître (,ou leur. maîh:iesse) ,est allternaüvementgai ,ou tri:s,t,e, si, brus1que et sévère 'le de redeaujourd'hui, il ,est s!\.tlsieep,tib venir demain l"éducat,eur facile, disiposé'à toutes iles ,conœss.ions. Sans ces:.;~ auxp.rises a,vec ceslfluictuations,les écoliers1s'habituent ou 'à ne travaill'er qwe par ;c1 1ainte, tenri!fiés en ;gu,e11que manièrepar le visa1ge sornbre, les afüures dlagrines, 1erssè1ches:r~primandes de Jeuriinst.itu,t,eu,r(,ou Ide four institutrice), ou foen à se ,retlâlther ,d'une hesogne qui,:se rés,sientant:aes sioubreS'auts , de cawctère,du maître, en devient irrégul;èreet, ipartant, aussi infmctueùse qu' ene,est1peuattrayante. 'L'humeur ·v:ersati'l,e de ,l''Elduioateur influel3irrsi siur lliers ff"rogrès de s,es élèves, qu'e.llees,t 1Ioin ide favoriser. Ellie n'agit pasmoins ,sm leur ,éduioa.tion mornl-e,et n!'ême jU'Slqu'àun oertain ;point,s1urrI,eur éducati1on ,plhysiJque . Uex·emp,le est contagieu..x ,et, bi,en,que les enfants aient à soulflfrir,des inégalités ,d'humeur de leurmaître ( ou ide leur maîtr,esse), fala1ementi,ls ~·esimiter,ont. Les ,enfants qui fréiquieintent1'éco1e sont, des ,plus petitsaux p,lus grands, ià 1'âg,e où i'l s'agit;de former...en eux ,ce ,qui imiporte le:pl,us!dans l':éJducation,s·avoi,r, le carattèreet 1a volonté, ,et heur:eux les Educat ,eu:I1s iqui arriivientà .doter lt;'ttrs élèves Ide ce trésor inaip1Préciableque 1

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1'on nomme: « un bon caractère!» Mais ,en ,s,ernnt-i,ls ,caipalblesles maîtr,es qui n;auro,nt pas su d'abord maîtriser et èq.uili,bœr le l<em? Auront-ils Œ·edroit, diaITT's ~,eur~leç:0nisde Mo1I1all ,e, die~aitrlele pmcès aux ihumeurs fantas1ques et 'Ci ha:nigeanteis,si, eux~m1êmes, ne peuvent S':_monke:r ,aiux enfants comme l:e premrer mo,dtè[ ,e ide ,l'égalité <l'humeur que, si justement, ils 1prônent? 'Seront-ils bien rverr~sà ,exi,g,er :9,e fours élèves 'la po·ssesis1on,d'eux-m:emes et à punir des éoarl!s Ide ,ca11aiotèr,e tdont i.ls seront en ip.arti.el'esjponsables? Si Ie maître ·eût créé autour ,des ,enfants 1'afanoSjpih.ère bi-ernfaisa.nteIde j:oi,e, 1d'ému'Iation, ête·ré· confort :qui rayonne '<le ,l"égalitlé1d'humeur, n 'aumit-i,l pas remédié ,à ces états ner,veux, semi-ph~siqu,es,siemi-mor.aux, .auXJq.ueJs l'enfant est 1sujet et 1dont l'éco'l.eest 1d'or1dinairele meille-ur.antidote, mais l'école tdi1e 1que ,doivent 1'afair,e Je ,e,t l'abnégation des E,ducadiêvoueJment teurs? ·L'abnégation! ,car l'oubli de so-i, le sens 1dléliicat ,qui ·se ga11de:d'imposer 1à ,autrui .le contr:e-1oourpide ses souff.ran:ces ,personne!Œes,c''est bien 1!à,le secret de cette ipossessionide s·o·i-m:ême ,qui domiine foute itnUJI1ess,ion, au ipoint d'1êtr.e touij,our,s ,de m'ême humeur, c'est~à-din:, ,toU!jours bon, ,aicmei11ant, .s·er1viable, ,quels ,que soi,ent }es·soucis dont ,onpuis, se être a,ccablé; 1comm~ aussi, d'être sans eJQ<!itation, san.s eXiubéranoe au milieu ,de ,ces -rares bonheurs ,qu'H faut 'Savoirg,oûter av,ecno,nmoins :de 'Clisicrétio-n. Si 'l'égalité dïhumeur, natur,ell,e o,u coniqiUi&e ,de :haute 'lutte, est nécessaire :i l'instituteur (,ou à l'institiufri·ce) pour gaig:ner l"~stimeet .la confiance ;de ses é1èves,ei!i le ne s'impose !!)aismoins à lui, comme la s.aurvegande:de la .dig:nité de sa pe.irnonne , comme 'l'un des -traits carnc!hér 1is1k ques ,die ,sa missfon. Un éducat.eur ,qui sie(PO'Ssèide méritera tout d'abor!dœt ·éloge, 1qu'i1 es,t un ihomime(ou une femme) bzienélevé.Ne se contentant 1

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,pa,s,sewrementde rés.eriv,ers·a bonne hu- tenu:e n'onti jpas ,de 1peine à s'établir meur aux étrarngers, il sera, dans ses dans une classe où règne ,défà le :ca,lme, et :depaix. Avec l,a sé. raipiportsavec s·es 1collaibomtieurscomme svnonyme ,d'o11dr.e en 1pré'senceide témoins, invariaMement rénité, le travail ,devient plus facilie,plut et tou:jours le même. M. Vincent est tou- attriay.ant; ll'enfant est ,dès .lors moins ;ours M. Vincent, ,di,sait-on,en parilant porté à déserter l'éco'le. Profita.Me « ~ux ~umeur d'.1 maitre de l'humeur égak ,de S. Vincen~ de ,petits», l'égal,ité ·,ct; Paul 1P1Uis ,sent fou~ les ,Educateurs mé- (de ~,ai maîtriesse) n est pas moms avanritoer·semib'latl,e éloge! Il en r,ésulter,a, targeuse aux 1grnnlds écoliers ,qui, 1dëjà, ont, ,pour la plupart, .des éipr~uives:à frapour eux-mêmes, 1p}usde suite dans Jeur tra,vai'l, plus ide ·goût ,pour l'étu·de v:erser, deis ,lltfttes à soutenir et, dans Si et, ipar ,suite, ,une meiUeure prêparahon tous 1es cas, ldies ·conseils là fle'Ceiv,oir. de Ieur c'l!a.1sse, une ,utilisation ,p1,usfé- 1eur maître (ou ileur maîtresse) .a su co1I1de ,d,eleur.s a,pti.falldes prn,fessionnel- rra!21ner1eur 1cœur ipar •un aiborldtouI,eis. Rien ne ~adhhe autant une tâche ar- . jo:rs aimable, par une bienveiillance due et sourventpé:tirble comme J.e cou- ,qui ne ,s'est jamais d~enfreJ, d~ quel 'Jîa:g,e,qui s'y 1po11tealli1èg:remea1t,pl,us sou- secours ne leur sera-t-11,pas a 1heure les an,er le ,but ,que d'en or,ésente! Et JI)l'l.ls tarid, ,qua'11id cieux ,d'en consi,d,ér , sémesurer 1'eslabeurs. Aller aux ,enfants ·nées auront .aipporté:des devoirs ipi1us autrement granorter un rieux, ides ldi.ffi1ouHés d'un cœur joyeux, ,c'est 1eur a,,p,pr es;prcit1ph.1s :Iibiie,une ,parole pJ.?1snett~, ,des tà l'écoher, à l'êlcol,ièœ ,d' aujourun ens,eigineimentplill'ssym)l)a.th1queqm, .d'hui, ne sera~oepa!! ,encoretà l'ami (ou sans peine, se met à leur n~veau ,et à l"amie) de J<ettrenfance ,et ,de 1eur jeuleur portée. 1Les ,qualités inteUedueUes, nesse ,qu'ils .r,ecuurr:ont,sûrs :de le ( ou l'ùtstrwcHon 1s,01 ,iide, :le ,trarvail qui per- la) trouver toujours lui (0111elle), c'estifeictionne et étenid l es connaissances à.;dir,e, en disposition permanente de sont, s:ans auœn dioube,,die très grands · compatir à 1}eurs1pei!nes,Ide leur donavanta:,ges,mais iJ est à -cmindr,equ'ils ner aimalbliement ,conseil et réeonfoft? IL'E.ldu,careur ,ne peut avoir de _plus per:denitde leur valeur si 1e maîfr,e (ou la maîtress,e) ,qui 1,esmet ,en œuvre ne noble amlbi,tion·,qu~ ,ceUe ,d~ faire ip.ar u,n car,adère exempt bien et un bien !qui ,se p,erpetue. Qu il les r,e!hau,s-se ,enir, la con. ,de voute bizarr:erie, ide toute sérieus.e saob1e ,donc 1que, ,pour y ,pa-rv im§gail'itê,d'humeur. Le talent, la vertu, diHon,première ,est de s'oublier et de se q,uan1di'l,sse prés.entent ,sou1s ui:ieforme vaincre: tout le secret de l'égafü'é .d'huaimab1e, ont id!es,oh.armes qm, .a eux meur est là! O. Brès. seu'~s,attirnnt ,et conquièrent l'erufant. A la faveur ,d'une éducation ,sans heurts, La beautéà l'école sa,rus secousses, ses fa;oultés se d-éNelopTous les ,efüorts ,de la ,pédagogie mo· p,ent,s'épanouissent !dans 1es~on!dfüons \derne , t ,e,ndein. t à ·ré:aili \ser .une école où les phis he,urieuse ,s ,et ide sensibles pr~. Ne cra1- l'enfant pui·sse se développer norm~le. o-rès en s0'!1t1,a conis~quenice ~aniti pas ,d'être r~ris à :tioutinstant ,et ment, s'li~panou.ir'Ji:brementet ple,inemenit. Une ides ,oonlditions_de oet_epapour 'des ,moti&sfutiles, 1,es élèv,es ,d''un nouLssement,c'est Ja ,beaute, ou, s1,1 on maître à J'hlumeur ég,a1e sont rarement ip.rêfère,l''lra,nno1ni,e . . dissimulés et aeur f.ranc!hise n'est pas 'Ueirtlfan'.t ,drê j:à:[)O'&sèlde, iplus ou moi~ ~oins a,vanta,geus,e ,à .la conecHon de ,précis, iph11sou moins conscient, 1e deleufls défauts 1qu''à'l'essor de leurs qualités. La .dis:ciipline, I·e resipect,,la bonne sir ,d,ubeau. Une saJilesombre, des murs 1

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,tristes,oo mobilier ,usé lui ,causent une sorite dreflfroi; dans ,son imag.iination .sans ,oeis.se® évieH,,ces ,objets grima• œnt, le provo1quent. Un air maussade, ir,rité ou ,simjp1l 1eimootindiHérent le p-lace. p,o,ur l'écfosi,on ide sa petite âm,e, n,faut du .s,o,leiil,de la ,lumièrie,des horizons ria1nts, ides Muri,rns, des paroles dotrces, ·des ,adiorns ,bonnes. Oh! ,s,arn, <lou,te, tou!t cela iJ l,e sent v.aguement, confuislémenit et pourtant ii1,en a besoin pour ,vivre.·S'il mène une ,pauvre ,petite exi·steJ11œ idan.s un intérieur sordide, ses 0111Js .SU/P)pléent à Ia réalité, son invenrti imagination traillsfonme ·en merveilaes les dho·Se 's J,esplws orldinaires ide la vie, il aime ,savournr ·ses rêves pJieins d'enClhantements. C'est 1dbrnc un devoir Ide l'école ,de se rendre ,atfr,a,yat1teet bel1e. Qu,e l'enfant êp.roU!v ,e non Ide '1'.effroi,mais du p1,aisir à rpénétrer d.ans un Hârtimentclair, aux couleurs ,gaies ,qui ,charment l'œi!, avec un vaste préau .où '11s'léhr,ouer:aà J'henre de la î'Bcrléation,a,voc ;aussi, un jardi,nif.Ieiurl,oar l',en~ant aime 1natur ,elleoui, i,1fawdr.ait un jarment Les!fiJ.ieur1s; din pour les écoJiers: la g:rande cour nu,eet les façaides monotones leur do11nent ,p.ar avaniœ 1'ildée1qu':àl'école on doit s''ennuy;er et ,êtJ:"le ma11heureux . :ft IPULS, 'lia ,saUe où FécoHer passe une tioinne 1partie de ses journées pendant 7 OH 8 ai!l!s ! L1à encore ides objets rébarbatifs : des ,cartes :ct,egfogra:phie, de1s .tableaux ,dieiPOids,et mesu:œs r.ecouvrent so1t.1tvent 1a 'J):fes,quetotalité des murs, ou bi,en œ ,sont des quantités d'ima,Q,es1diidaicfüues.défraîohies, jaunies, temes, eoouyeuseis. Oh! qui ,dira la no,sfalirie Ides iêcoli,eflS ·confinës :dans une ·sa1Pe h.umiide, p,rii.viée 1c:T,e ,s1c;JeH , où fo!rt est comJmun,vi,eux,sans couleur, ?.vec Dour h01rizonJes façades tristes des mai.sons ,d',en ·farce! Au ,contraire, quel souvenir lumineux laisis,era une salle enso1eLJaée ,et 5iPadeu,se,bien meu,h!ée et heurewsementornée; ou_t, un souven:r 1

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lumi,neux en dépit peut-êtr-e des devoirs pénibles. .Uornement .d'une 1ci lasse est chose ,très ·fan1portank Aussi es,t-irbon de réduire au strid miinimumtartes géographi:q·ueset ,ta,bleaux d'.enseignement accro,ah!ésaux mur,s. Qu'on rou1,eles ,_::>remièmeJs., qu''on s,enr,e1'eisrsieoo,nJds dans une armoire UJOUr,les en sortir au be:Soi,n.l]s 1sont ,inidisipell'sah1'es . pour l'e·nsei,gmemeint, m~i,s:ne ,oon~füuentpas un él1ément de beauté lda,ns ~a ,décoiratk>,n d'une •chambr,eet i,In'impor,te pas, par conséquent, que J':e111fant lies ait 0haque iouir•sous 1,esy.eux.,Qu'il 'V'O ·i·eplutôt des images 1qui le toulClhent, ,qui lui parlent, des scènes famiJia,les, !deis1talbleaux,cle la vie champêtre, ,simjpl,eset de bon · ,fleurs ,et ,des )frui.ts. goût, ideis Les élèves ont ,du 1p1ai:s ir ,et de l'intéret à ;voi,rparfois '1etir,sdessirns aif'fi'CM& ià J:a mu.raiHe; c'est une -occasion 'de ks stiitnuler ,et d',exeroer lettr jugement. Les leçons de dessin comme cel,te,s ld'écriture, de 1.ectur,e,de récitation, 'de ,comiposifion,,de •dhant sont partkulièrememti,n,di1quéeis , !Pour le dével:o,p1 1)e. ment du ,s,ensesthéti1que; ,que ces leçons soi,e,ntpJ.eineiside 'Vie,,qu',orr présente à l',enfant un icllé!al· ,de beauté même d.:\OS k1s ·ohoseei.sfos pJ,us simiP1es, de telle sorte ,qu'il y p,r,e,nne·goût et ne travatlile ip']/us maichinalement. 11 y a là. pour Je maî:t'retout un clhamil_) de tr:av:a,illent et .ardu ,surtout au début, ma-Lsrd'u,n r,éel \Pr,oifit ~our Ja ,maj,ori:tédeis élèv·ElS. . L1'.~st une harmonie p1uiSgrande, si j'ose idire, 1que ,oe11e'du mobilier et de 'l'ornement ,d'une sa,l,le, d'un de.ssin, td'un poème, d'un · ·chant; elle rési,cte da,nisJe t·on de ,J:avoix, .d;a,ns·1a condlllite, 'da:ns foute la, manière d'être de la dasse et su,rt.owtdu rmiaî,tre ou de la maî tresise. Oh! ,qu'e11 ,e est grande à cet ité de ceux..,ci. Ici 'égarld la 11esiponsabi.1 fout ~,"e,nsei ,gn,e ,par ,l'·èxe:mµle . Le maî·tr:emont~era ,qu'il tient bea.UJcoup à l'orrcfre,et à la ipr:opretéet attirera J'aHen1


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xrn.it

Uon des élèJvies,sur 1'e bien-être ,q.ui en amnos1phèr.eréconforfante q.ui leur rent1és,uH:e.Il ,désa,plPrornve ra hautement tlra ,beiUe,et heureuse la vie d'école. S'ils l'iiJ11jpoht ,eJsseentre ,cainraraides,les gr os sont hahitués à voir, :à i)ai,re, à aimer 'IIwts et les ,quere11es.Il ira plus Ioi.n: ce ,qui ,es,tbeau, üs le rechercheront, ils à so~gner mi,euxleurs ef. i.1 évitera de 1prien1dre,en p.ar.lant a :ix ,s',aipip1'i1queront feus ,et leurs traivaux. Des mains ou ,un écoliers un ton sec ,de commandetmnt ·quii·ie-sbl1ess ,e, ,car ~ls prnflldflontJ.eur re- iv:êtemeintmaljpr,o,presferai,ent ta,che, ils van 1che et ein wemnt de même ,enitre s''eiffo.rç,eront,d'êtœ .ein ,oridiriesans qtte eux, ,sinon ,avec leur maître et leurs pa- d·e maît1.1e1soiit sa,n!s,oe,s,seob1ig:é.de réiprima:nlder,et de punir. Même ils pourrents. ,aet amour :die'J'harmo.n1e Bannis, natureHement, 'les vocables tont a\JX!)orter 1s grand bi,en de t:Jh,ezeux ipour 1.e1pi1u ide. « mrentem.1 » ,ef ,de « trom,peu.r » ~t U~u.ns fami:Ues. Plus tand I,e souivernr tous termes m1a.1sionnants même quand r .revien:diraides lheu1:1es bonnes è.e i< ls serai.eut m'ér,ités ; œ1a nuit à la di- :I,eu. ,et Hs eXipérignité 1du maîilre et ià o~jile de 1'enL,nt 'i':oco;l,e,iLs ,cOlllljpreinldront qui doit ,en aivoir conSide!l!ceet n~. r 1en 1menteront ce qu'autr.efois ils saisrs· "dire ou ne fi.en faire qui l'amoinrdnra1t. lsaient :av,eicipeine, ce sera pour eux un La petite graine que J.e nwî· De même, 1,e maîtr,e rdoitveiUer à ce que réconli1o,nt. tout clans sa tenu1e,soit d'une distinc- tre ou la maîfoess,e a,v:ait.semée aura tion parfaite. Le~ ,e,rrîants ont :ii v!te germé 1et,donné une ,planh! robuste qui · travers, le moi 1· porte idu fruit. découvert le moi111ldre Ouvrir l"âme de J',enfant au c.harme dr,e geste un \Pe'llivif, ma1a,dfO'i,t,ri?icule, ou 01sé,et ills ne l'oub<liient 1p1a1s, ils -et à 'la ;puissanœ de la bea•tté, c'es~, des pla1en rien'!:, mai,s ,ae,la les trouble. Les pour iplu1sta,11d,1e iprése..rve_r D'flondieriesco,ntinueT,lesaussi détr:uis,ent ·sirs grossiers ,et ,des mau.va1sesc'nnpa1'ih:amnoni,e,et eng,en:drernt le dégoût 1gnies; c'·est aus,si ,prévenir l'ennui: p'ardhez !':élève. ,s'il faut punir, ,qu.e c~la >oequ'il trnuvera une occupat!on et de soit tait ,av,eic,calme, ,d'un ton qui ne no1blies j,o,ufo~sancesà lire de bons c:m1,eu,rn,·à ,conitem1p1 ,er 1,e;s . œuvr,es de la SO'i~ ni. outré, ni ,em!J)orreet sans démomsitrationqui abai·sserairi:i'e m:aître 'tl'a,ture·et ce.ries des gr'anld's. maîtres, à aux y,eux de sies.élèv;es,car il rdoit .:on- ,en;tetl!dre,de bonnes oonrerenœs, à é!couiter de la hel.1,e musique, à participer à ser,v,er u,n l])Pestig,e<le bon a.lioiayant pour ba,s,e sa supériorité inte1le~ttrnlle 'd ''agréa:b11es,convens.atio,ns. · C',est le imettr,e à l'a:brj, d'UJne foule ,de ,son caracte.re. joi,n,te•à1a nob!J.,esse ,es et ,de irncas_ qui tourOn ,exi,ge ide 'l'iécolier qu'il r,es;pede Ide mels1quineri son maître, cefia,est bien; encore faut-il iIIleintenit1es ,œrveiaux sans ces,se o,~;1:· au t,er,re)à-krre de ,la vie .quoUdie,nque le m·aîitœ in5!pire :towj-omsce '.es- nés 1 :ne. C'· est ,lui per-mettre ,d''édlapp'er aux 1 pect - <nepa s co'llfonldr,eav,ec1:a cral'.!lte __et leS _ et, ,érr ou'tre, rque ,oe1uki sa,che res- 1miüeux les p,lus ,décourag,eant,s , , ipeict,eir,I',enifani, ,co:nsi:diéranten lui n0n Jpl:usoiptpr.ïm:ants. 1El\lleiibl,er dans ,une âme la fa'culte :réoo,lier à riéduir,e à 'l'obêis,sance, mais 1ie citoiyenide demain. Nous 'ir-ons iplus ld'aipiPréderle beau, ·c',esitlui ouvr.'r 1a foim: ,il faut q.ue le maîri:r;e,soit mû ,pàr ·1porte!à :de multiip:lesjoies pures .et d~,t l'ia1weJ.er à urne vie mdun ildêa.l1su1pêrieur,,qu'i,l puisse se don- -ralbles, .c'eis ip',luis'saine, plus riche, plus heUner fout ,entier à sa .gr.a,n1detâohe et com- 11-eurs, rnun,iiquie.rson entho'usi.a1smeà ses ~lè· ·relU!s,e. ( Bulletin mensuel.) v,es· iceux-cine compr,emdrontipeUit-etre ip:as'toujours, ldu müinS vis 1senfüonit une

! JE

' ECOLE ~

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PRIMAIRE ORGANE DE LA

SOCIETE

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Y ALAISAJ'lf l

D'BDUCATIOll SION,

15

Février

1920

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Laluttecontrel'alcoolisme parl'école

doit être sur le lJpriogi:rammeessentiel Ide à'êao1leprimai. gir,elffé

anltiaLco,o[i,que

if,e 1S'il,ne v,eut ,pa,s tirer (à aiui un peu lliro1pIde 1sèveet :être 1quahfié à juste N-0,usav.ons b ooinvi,ction .que n,o,tre tirfirie,p1air1es 1111sitiiilukU!rs eux-mêmes, pa}'ISne se délfar1rns:S1era et ne se pré- œenseiginementpar1asiita,ire. Tiout ce que serveiradlu fùéau de l"a1J.rao0Hsme que !lies,enseigmemenilsiaooessoires,ont d'inSiune i111sbmatio!Il ,et u,ne êdlucartilOn spé- ~éreissaint,ld'uti:lie, ·de néoessair·e même, ciafos continuent à êtœ v,igiouir ,euse- doit ·et peut t'roulVlern1~rureU:Lement sa menltdionnées à nrorflrejeu,nesse. S,ewl, iP:~aioe, 1petite ou grnnlde, ,da'!llSŒesm11un oceiptiioisme1c:Feifillalllvlaisefüis oonisi- tièt1es f01n:cJ,amen,ila1les du [)lfûigramme dèr,e a'éco<l<e oomme une quantité négli- [primla 1ire. geaMetdans naniu.utecon,tre l '°alliooo'l. ,~a~ba:chonsdo:Illc i,es questions antiHeurews,emeint Oienomhrte ide ces sœp- iaJlloooll,i,q ues aux maJtièties1eS1Sen,ti ellllies dlu tiquesrdiminue ,dhJaqu,ej,our. L'école a:p- pr;og,ramme. .Aiin~i,en ,pjélll1l)ant aux enparaH, ide ipllltlisie1111P11u1s, oommieoo ins- fants ides dififêr,enibsorganes 'de l;hl()fflw lrument inao,mparnŒ)ile,dart!s fa lutte me, on JPeut lleuir,e:,qplliquer,laiV,ecqll'elquinous ir1~esis,e. queis 1dlétaJU1S, m se 'serviant aillssi d'imia· 1ft 1q,uel~sIS!0<11it iles dilfilérernts modes ,geis ,de lb10,n ,goûit,aiesravages produits d'axfüonIde ll'écûil<e dail's œ 1d/oma ine? 1paT :les ,ho i.51Sons aŒic-0 0~,tquessur ,}essys,élJU n,om'bfe ide deux, ['instruc- tèmes 1d;i,g. Ils1&0.nit eslhlif, ,r:e1S1P.irafoiri e, circu'liatoire tionet n"éducation. et même 1StUiffinte!l!Li,g.eniœ et :Jla.senisibi1Parll'on 1s 1dra,boŒid 'de ['in,s,truldtiio,n anti- Qi:té.Aiprèls,qru'onŒieura bien mis so,us ldcoo 1ique. Oertltein str,ttdfon dloit êtirie 1,eisy,eux a~s dlangers iq,uep,res,entie l'a~dhée au 1PJ.1ogr.amme ,d'hygjène et buis 'de J''afüoo!I:, on l{)eutaieiu.r expad,quer 4esciell!oesnaitiuirellles.L'ell!seiig1I1ement ique 1dla1r11s une ~entaJtion bien com1

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