No 10 l'Ecole primaire, 5 Juillet 1906

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Lire 25° année

LE FOYER et les CHAMPS

gez que l'arc voltaïque, qm détenait auparavant le record, ne produisait qu'une chaleur maxima de quatre mille huit cents degrés! Aucune matière connue ne résiste à la chaleur du nouveau fourneau solail'e; tout s'y liquéfie, l'am iante lui-même perd sa consistance .

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le11 Cluunpa 5 Juillet 1906

dans un litre et demi d'eau, avec un peu de sel. Mettez dans la soupière un bon morceau de beurrn frais ou de la · crême et quatre jaunes d'omfs . Versez le tapioc~ bouillant dessus en tournant vivement.

Choux-fleurs Les peler et les mettre dans l'eau fraîche; ensuite les cuire à l'eau bouillante jusqu'à ce qu'ils <ioient tendres sans être défaits. Sauce. Un morceau de be.urre frais fondu en crême, une cuiller de farine tournée dedans de l'eau ou du bouillon, sel, poivre. Lier la sauce avec un jaune d'amf. On peut aussi faire une sauce à la crême ' avec un filet de vinaigre.

Bifteck

Prenez un morceau de filet de bœuf . ' coupez -le en tranches de quatre centimèL'appareil enre gist re la température de 6000• centigrades tres d'épaisseur, aplatissez-les doucement . L'appareil est muni d'un sidérostat Faites-les mariner deux he ures avec de qui maintient le foyer dans l'axe du so- l'huile d'olives, du sel, du poivre. Faitesleil à mesure que la terre se déplace au- les griller sur une braise ardente, cinq tour de l'astre. C'est dire que la produc· minutes de chaque côté. Hâchez du pertion de chaleur est interrompue tftnt que sil, mêlez-le avec du beurre frais et du jus de citron. Servez les biftecks sur un le soleil luit. Les savants s'accordent à prédire un plat chauffé et le beurre préparé dessus. brillant avenir à l'in.:vention du Père Himalya.

Floriculture Engrais pour les rosiers

Poésie

L'hommedes champset la terre

On prend un vieux sac que l'on rem- Entre l'hom me et la terre il est une harmonie; plit de suie et que l'on suspend dans un Et tons ces paysitns qne, le soir, nous voyons Cheminer pa r la plaine à t.ravers les 8il'ous, baquet ou un petit tonneau rempli d'eau. Et dont l'allure au sol semble marcher un ie, Lorsque cette eau a pris une couleur de vin de Porto, on s'en sert pour arroser les Bouviers cambrant 1\ l'air leur poitrine brunie. p~,tres Pn limousine, ou pauvres en haillons, rosiers. Employée au commencement de Ont , dans la brume où luit l'or des derniers rayons. la végétation, elle a pour effet de colorer Une sérénité d'une grâce infinie . le feuillage d'un vert intense, de faire Tandis qu'à leurs chansons ils vont rytmant leon [pu. pousser des jets vigoureux et d'amener une belle floraison . Cet engrais est dès Du côté de la nuit leur grande ombre là-bas S'allonge ; et. sous la blouse et le chapeau de lors très recommandable. [paille, ~

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Cuisine

Potagevelouté

Faites cuire six cuillerées de tapioca

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L'Ecole primaire donne ce l 14 a, 16 livraisons de 16 ges ch acune non corn . 1 Pa suppléments <l~ 8 , 16 pns a couve1ture, et autant de de 1 CJ • a . pages pendant l'ai:mée ordinaire ~ mois C(I mmeoçant Je 1er Janvier. · Chaque mo1s · I·1 est en outre apporté un supplément illustré <le 8 pages . n lé . L m I u · e Foyer et les Champs.

Suisse

Prix d'abonnement : fr. 2.50 Union postale

fr. 3

• d' Tcut ce qui concerne lei pu bl"1ccit1cn dcit êt re adre , ·~ect.:ment à sen gérant, M. P. PIGNAT ss~ Depctrtcment de l'lnstructicn ' 1er secrétciire cta publique, à Sien.

Évoquant je ne sais quel souvenir des clienx, L'immensité des champs est à peine à lenr taille; Lem voix sonm·e emplit l'immensité des cieux. Ach. PAYSAN

et laborieuse, plus elle est grande


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éta ilfüsscmoot pom lie pl'us gn111d a. \'a.utage, 11011 &eulemen t de Ja con. 111ai s•san1ce de ll'O S ,cùeu,x.la.n,gwE>srna. Lionalos, mai s pour mai•nte.nir eL fo1· tifi,e r 1'union qui doit régne·r danti 1111p ehit pa ys comm e le nôtr,e, •enb-1.• les .a~.ffére,ute1::; •pa 1ti e,s qui le co,rn.po sent. Par ce gro,rupemen't des C\lève11 du Haut, du Ue.nüie et du Bas-V,a. laiis, bi·en des prévention lS tombent on au moins s 'aitténu •ent, ,des n1.ptl)01" I,~ plUJS C'orchaux nai"SSent ou se consuili. (Kl - !JG). :c, ,<lent , ro nc,om ,mlt ainsi i'I la rra1 isa-0 tio,n du vœu <[Ue formU1lai't, iiJ n'y a pa.<i 1longtemps enicore, 11. le Ulwl' Nos Ecolel! no-i·males. du Doparhemeut del 'lns tru.cti on pu,airne dern iè-re a eu lieu bliqu La ,.se!ln e •lorsque, 1pré si,dant la (•ouf[>. ' pour 110,sd1eux ecol,e.s n,ormale,s de' 1,eruc.e•C'ia n'bo,nale de Y.f'.YJ.Jes lnsi.pc,(·~ ion,, fa clôtur,e du cours S•C'o lail'e te-1.Hs p rima.ires , i•l cons tatai 1ta;vee n'1905-0ti. (Jet te fi.n d'année a éLé pi éa- gret queJ 'on 1 pa1'11e trop .souven t du huhl•ernen t nrnrq uée, 1su i v an:t l'usage H a:rut-ViaiJai S· et d!u Bas- V.a!Iais, ·,et p .118 par d-es exairnens écrits ,et ornux po,u,; aiss1ezdu, Va1lai,s tout court, dont 11011s 1',a•é lnni1ssiOIJlau l1re-vet o,u la vromo- s0011011es tous les e,nf anbs, de la li'tuLion à une division supfai,21Urc en ka au Lé<inan. fün 'JHêcha:nt J 'u nion l!lOG-07. Dans chacrn1 des établ,isse .- et lai eowcorde dan,s Je ,domain:e inte:J. men.ts-,1la,clôtiwe a été T>I'Ononcéepar lectuel comme .au poi'Ilt -de vu,e éi(·o .i\l. Durg'€.rrer, cheif <lu Départ ement nomique, J 'hono11a1lilernagitS.trat nous Ù'e l'lustruction pu,bliqu,e, Jc,quel paraît aivoir la ooDJc,epti,ondairc, 'l't s'est .montré, dans· une alllo,ciu,tion n e.tte des vra,js besoins du can ton ù bi,en aipproipriée à la ei.œonstaruce cette apo,qu,e surtout où l 'owvert1~,tl' très saitisfait ,dle,s 1:ésulit,absobteruUJS~ du Simplon, 0n n10111 s ,cr,éam't une s i<lont ill a µu fé liciter .sincèren.nent en tu:atiœ à l)a:rt, UOU'S oblige, P,OUJ' J..1 même temps le person:ne!l .dii,rigoan t sa1uve.ga1 de de nO'S ,11lu s ohers intfe,t ens0i1gn.a,ntde chacune ,de,s éc:>les rêt,s, à oublier tout ce qui· pounait ains i que les élève s qui., par ,l,euii"a/ no1ru,::; ,diviser et nou s sé1parer rµour d eu r e,t l1e'Ur wpp~icaiti101n au trnv aiq eoooentre r notr e actioo et nos efforts ont Téuss,i, à ·l'une ou l'autre ex,c.e, p ~ en vue de faire œuvre de paix et ciP tion •p,rès, tt .fafre la conquête du bre- 1no1s1pé6té. v.et ou à passer à u,ne divi ·sion sru1poé· 111:aiJS « rev•enons à nos '111'0U1tons », ne ure. · Voi<C.i,au s,m,plus, les ranseigrna- qui so,nt po,u.r le ,quart ,cl'heure no~ mc nt:s qui nou1s so1Jt fournis su,r les fwturs maîtr,e•s e•t maîtres-ses d'éc>o-le oµér,aüons du jury d'e xamen qui a µr1mai re , en pubE,anit brièvemell't les fon!Ctioninépendant toute J.a se rn.aine rés'Ulltats qui les intéressent et dont é2oulée, d'abord ~d'éco,le · des élèves ·- i.J.s att enden t la .pro0Jamation a,ve(' irrsitituitrices français•es, ·et e:rns,u.iteà Ulllle'légitime impatience. Elèves-inst-itutrices française8 ec:·lile de,s asp,irants allemands et (On sait qu.e l 'école normale drs framç,a•i.sl.csqueJs, on Je sai t ont l 'oc•de langue ail1lema,111de a son siè0a,sion 1de frate:nJis ,er da.us' l0 anêrne fi1Jne·s

Sommaire du Supplément fly1n11e dn mutin. - Dons le Hiu1;,d_1' cles 1;toik:;. - · Hygiène ( Commem t~rer de la vie _le meilleur pa_rti poss1bl0e). - Lu femme clu cnltii:r1 t eur. - Lu f amilk. - La tabl e autre/ ui:; et 11ujo111'(t'ln1i.- La salode cl1tmary11is. - Nopoléun et le Cu·ré de Lictdes. - A Il seuil de l'été. - Le c.;us de ill. 1'ro11slard. - P'ie X intime. ( 'c ::;uppl&me·nt·CODfre.nt 16 pno·es

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Bornel ...\ rnt.,de N eu1daz ( Beu1!:i·oo1). Gay-Crosier A le·xi:s,,de 'l'rient. . Crnlioz !~mile, ·d 'Jsérnble s . 0-rQIS.S i\1a.ur·iec, <le Sa,lvan. :'v[étr.ai'lJ.er, \dôen, de SaJ ins . Paœhard Jusepl 1, de Brarnoi ·~. Paipi,Uoud Ca,mille, d'Aven (Conthey). Perru clJorud Othmar, de Cll!athüs. ~authier Cyri lle, de V,o11lèges. Des ,élèves de 201 " a.unée, :2 d ev ront ::oHI.: r efai l'e l 'exarnen pour uine brand 1E> 11 :\1 ''' Aub ert L<la, d~ Chamti~o11. avant clocpa t:'&erau cours s upérieur. J!'avrc H.osa1i-c,,de V Px. Des olrvc,s rl.eùa divis,i()l)Jin:féric uGay Herno iliue, de l11i:n'Slhau.h.;. re, +auroni i't l,a doub ler s 'ùl est co,rnsU ay C&line, ùe Salvun. r ée,'lffO".\1-étra i1l 1lcr Cathe r ine, de Sa,Ii11s. taLé, par un e~arnen i1 'la reo.J,t Miiel1rtlo,c~~d arg., de Bagues, cl,airne, qrue le niv eau woy ,en de leurs n•ote;s nr s'es t pas &levé j u sigu 'aJlo.r~. ( Ver b1e,r) . M.omnd Mari(:', d e M.1ë1rtiguy. JG instiotuiteurs, pratiq~rnnt d e1p1ùi P1Holoud ,\.d'r", <les A!!,·ett.es. au moins 5 an'S, ~e sont ,éga1].e\ille11t Va11r0,blt Oéli111e,d'1\.lbimm. pré::;.entéitipmll' ,s·rnb ir ,lies.examens en ];es éli'>ves de 2 111e année 1)0111.''l'O.OJt vuip du br evet d'éfin i,tif . La bonnn tou·~es pa&scr on 3mc et -cc"Hes<le pc moitié aJUra Ja satisfaction de l 'obtc année 1en 2111r à la rentrée ,p 11oc hai11e. rnir; quclque·s-uns le r e:cevront s'ill,& Lr1s H18ipiranbe s qui sero rut reçue s it la ré·u~1si'Sse n1t mieux J.o,ris cl'·un nouvel ,;u,i:lc <l'es examens d 'a·dmis,Slion ciu1 rxame n à subir ultérieurement pour :-:etien1droll't vE>nsle ruilieu du m,c,;s un e bran che ·dan s Jeque'll,ejls on.t fait d '~\.oût, formeront aim,i lia. divisi,on prenv·e de, tmp de faiblesS1e. U11se,ul in.féri ewre. a tiout à. fait échoué, deux ,éip re:uve::i :1 i·111~'ii tutrices 011 t ,su hi C"ga1l ern<?1Ü éf'ri1besét,ant entaichées d1e nnNiité. On la ~·elllaine denl'ièn,c, l 'exa.rne11,pour ;;ait que le Corns-ci..1 d'Etat est seul ,pour 1,a idéllivrianiC'ed!e ce l 'obte nti10,n du brevet {JiE~fin itif. 2 e:.>m:pétcn1t ronn ont le reeevoir aussitôt, la 3me di:}Jlôme; aussi n'e -po'll'vons,-noUISen~l'ra mise au héntéfi0e de'Ja même fa- trC\r dans plus d e ,détai ls· a1uj o,1wd' \'l'Ur ê:ll])l'OO avoir 11efa i,t, d'rnne rua- lrni ;'t l 'endro,it de C>ette icatégoric: . 11ihic p1Jus,satisfo .isaŒ1ii:>e , uu e &pr errnve d 'iTustitu beurs. IJ'lèln:qnée. Elèves-instituteurs allenwmds

;1 Lh"i,guc. Cet (,tablissc'lll·l:'11La te-r airc ~1inr le J .iuillet 11,c cour~ st·oJ1 J~)0 5-06.) 1/éeiollc norma le 1'1-. ,11J< · •.ai1ic des [.illle.s a ,été fréq ue<nléc J)'<'i\ · ·;-m élèv·e~. d0nL 9 de ;3m c a •1101fe ( eour,s s up. ), 1 :2 dL' :!'110 année (couri:; 111oye,n)et ~l ,<le 1re nmrée (rours iuf éri e·ur). 'J'ornbesJies éclèves -<lela division ~·upérirn re obticnneut le br eve,t. Ce "'t'

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Elèves-instih1tew·s français Cett e foo,le a compté 31 élèves· ain~i répar<ti&: 10 en 3mcanrnée, 8 e,n: 2me nt 1:1,en ire année. Ici égal emem.t,tout:ela divisi'°'n su périe1UJrea heurnuse:llt>llt doublé .] e· -cwp de Bon1ne Es.'Pén111J1CE'. El'le était compooée d,eis ais:piran ts dont ci-,ai[H'èsles no<rn 1s: Besse .Tos., de Bagn es (.Mo.ntiagn.ier). .,.

l,ls étaient au rnombre de 16, <lont -f. i\ la ,divisi,on S'Uipé rÏJeu re, 5 en 2m•

année e-t 7 en 1'"0 année . Pan:rui les premiers 3 l'eçoivent ·le· bre,vct et 1 111nes1mv·le -a:ut0Tis1ation. - Les élèYe.s die IJa 2me ain;niée fOl'lllel10,Il1t ffe cowrs S'U])éri1eur.- La 2me ,division c,omprerndm 6 élèves par l 'é\limination d'un sujet trop p eu ,doué. Deux insrtituteurs d,e l,a µ,airtie aiHo-


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manicle, venus •µour SUJlxir les examens eil.l vue du br,e,vet défin itif ont rérnsisi.

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des aidrministrations comiuunale s 11ne somme de 54,377 frs , provenant <le la subvenition que La Confédéra1 iou nou;s vense ·en faiveur de •l'instruct · on La rentrée prochaiü1e cleis él(Jo]es primaire. 11on11ailesest fixée au 3 septembre. Cette somme sera réprurtie en su bX sides aux communes qui en auro: tt fait la demande eu temps utile , 1 L Disons qu'avant la fin du cours qui se seront conformées aux pre~ scoliaire, nos deux é00Jes n()rmales crrptio1rns suivantes: ont fait une promenade h 1ès riéussie, 1. Application des subsicùeis à l'un ou favorisée qu'elle fut par le temps. l 'autre des buts visés par la loi féLes normaliennes, en vaillantes aldérale diu 25 Juin 1903, buts que pinistes, ont été explorer l a région nous rappeJ.0 1ns p l us loin. de Zennatt et ont grimpé jusqu 'a.u :2.Dépernses corre!'1pondrantes à eff ecRyff elalp . La caravane a été l 'objet, tuer dJarns le courant de l'année de la piart de MM. S•eiler, de la p lus 1906 et à avaniceT en totafüé par sympathique réception, dont nos ex1Jia commune (I,e subside étant concursionnistes garderont un durabl(i 1sidé11é cŒnme un remhour,sernent et reconnaissant souvenir. parti.el de ces dépenses). .Pendant que Ies as·piranrtes-insti:u3. Dévôt d'un budget détaillé au Détrices campaient aux alentours du •parrtement de l 'Instruetion pub limajestueux Cervin, les normaliens, que jusqu'a ·n 15 Juillet 1906 au eux, avaient pr:is la diriectiou du piJus ta:vd, ave,c indication de ia Simplon, dû'llt ils passèrent le col nature des dépens :::, s qui seront avec arrêt à l'hospice Je même jour. faites et de la s,orinme approximaUe1Ja au reto·ur s<mlernerut ·et à pa r t,ive de ceilJ.es-ci. tir ,a'.Ls•e11,e,oarnos t roupiers avai,ent 4. Justification des dépenises au rnopri1SJe tmin j usqu'à cette station ibayen de pjèces et quitt.am'?e1s à proJi,enne, fa rµremière. au ,sor ,tir du ~unduire au délégué chargé du conn el. Là ils ,d;es,c.end1rent ,pou:r 01pe,rer trfüe (dans la règ le, 1'inspe"Ctc·ur l,e reto u r pédestrement, en pas,sa,nt scolaire). ee.tte fois par de1ssu,s J.a montag-,ne 5. Dépôt a1.1 Dépadenient de l 'Ins pour contiDJuer la ,pr,orm,enalde et truction rmbliq1ie , jil squ 'aii zcr p rendre à Br igue le chemin du reA t '·rû 1.907 cm plus tard, du c011iptour. l~s rentrèaienrt drone .à Siorn p1a r te de tow , les frais scolaires de le dre,rnier tntin du soir, ,enchanté1s de 1900, suiva ,nt un formu1ai r e qu, la beauté et du succès de •l eur exc ursera transmis en temps utile . sion qllli ,acvait réussi de tou •s poifl1bs. Les lmts auxqu,els Je.s eomrn uu:c>s --osont ,mtori,s6e1s à appliquer les subsides sont: Snbventionlil !ilcolah•efil. l. Construction et transfoPmati on de tious date du 18 J ni n, le Dép,a rtema i,s•on,s d'école, in srt;aJllation ,de lu1u ent d,2 l'Justruct ion pub,Jique a oeaux et de préaux de gvnnrn~tidr ·essé aux adrninistr.atim1s <.'01J11mu- c1ue; ual,es b ci11cuùaire suivante: 2. 1\.,cquisition du ,mobilie ,r S('.O•la_i1y Le budget voté récemment par le et du matériel de clas se, acqmst · Grnn<l Gornsieil tient à la dispo,s ,ition tiou d'engins de gyinllla•stique;

Supplémentau J\/ 10 de f ,,&!!J.e''(t~l 0

Hymnedu matin Le poète

L2mart:ine a ,c.?mposé soUJs ce titre u,n.e de ses me1tle,wre'S Harmonies . . Il interp1etlJe la mer , _JUJ1 d:ea:n~dafJl,tpo,uir,quoi e1le bornd1_t,au matm sur la pl!aige écumamte; il dlemalil!~e a.ux forêts ,pourqu:oi eil1es. tresrsail ]e1J.1Jt aivanrt tl 'he~re du br;1rut, et a,ux fle1.11rs,pourquo1 e;lles reJe': ·eOJ!i; le:Urs cwLiic,ese:t exhalent :Je,spr em !we,s die Jeurs ,praTifuims. S '.aidressrurut 8/llli: oi.searux, i•l ,lelllir demande: Et ·vo1us ,qu.ï ,i:,eposez so:us l.a ,fieu.fillé,eohsc'll/l',e, Qnii VOll/8 a rév1'illl~ 'dlan'S 'V{)IS TI/Id~ die 'Verld.U; Oilseruux ,des <mde.s et ,des bOUis, [re . Hôtes ,diesS'illll.OIIllsou des toits, P.O!Ull'lquœ•coo<fo!!IJdJez-vo'llls vos voix 1DW11JS œ ya~u·e et ,oon;JlmsllilUil'm U!l'te Qruii,meurt et renra[t à rra forrs ,Coo:nlIIlie ,Ulll SOU!PM' de M. n~ututie?

11 mes11Jire·ses [)las et son chaJ11t,cadlenicé_; Suir sa ti<ace, oo gilan,a.nt, le 1PaS~,ell'lea1U se J01ne, '1llt Ille chêne à sa •voix sieco:uie

Le

1L'e.nifant gazO'lli!liLearu bel'ceiaru, La vo,ix dJel'homme Sie mê1!e A11Jbr.ud,t ,dies vents et die il'ealll, 1L':air frém.it , rK'!pi friS'SOillille,

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Piall'€1iJHre .au rcoUll'sler qui Olévo,1,e Le firelin qui 1siem~e l'lÎll."J.'Û.ter.

C'est

La pewsée, i.Jci,s'iél~ vie e.t s'ag r a'll~ drit. L 'imrugination vmt _ d 'a,u trE:s, so~ Jei[s., cachés rpar fa nllilrt, die~ <;l-imances, d'a:utr,ers m~(Il/de_iS rev,ea.He:spar des .a11wor,e.s allisrs1b.nllant e~. q~e ceaJ.e dornit nio1tr:eriergaTd ,es1t TeJou :1: Oui, sMIIS ,ce.siseun mOllllde Sie n~1e Dms .1e:sfieux d''l.l:I1•rwruv.ea.u 1sol-el!l; Les ,cdieux .sont torujOUil'S daDIS :la joje ; /l'oill!j oru1rs UJn·aJS1t:re a .s"On['svieill; où s'abaisse ta ·V!l]e Prur,to.111t Un :soliaill[erv,al!lJtte .s~lliure; Les d'e'UX ISOTI t un hy.mn-e 1S.allliSfiiin ! Et des telIIllPS ,qru,e 1lu rfaits écil:01·e, QbJa,q:ueibem·e, ô Djeu, IDl'~si qu ''llillle •a.un.1 o['le, Et J'•éberDJÎitéqU''•run:ma.tin!

Lam iH'iirn~ ,convie les .:1s tr ,e,s, , l l':s oniders, l,e.s vein,t,s , 'la füaimme , le!S 01s earux, les neums,, ],a te:rr·e eit la natrnre e;ntièr,e à !louer l,e Crna1terur : Reportt!ez ,dlainisJe.a cdJeux l'.hormmaige ld!e ['a,'u[il'0[1e;

MO!IlltJez,i[ e/St ailAi.aut; desc endez,

Au gém~l':ISe<ID/e,llt !die Œa l'O•Ue

t<ont esit [Luû. !

Dansle mondedes étoiles

Le lliaibo'Ulreulrrél)OIIlid.au taut·earu qru,iil'.a1P1Pielli!Je; 1

'l':aJUll.'Oll'le 1dans ~a nrue,

C'Œt ~a terre rqUJi.sailiuie L' ,aistn.· .e •de we •et d'®IDOIUT!

Les DÎJ!Jésse réveriJlent, toiut e,st hflwit, lum ièr ·e ·e•t jo:ie, 1et, daœ J.es camp,agTIJJeis, L',a:urnoire :les .l'amène au s iaJJ.onco=e.ncê; mOOilldulten chruwtantile OOOJ/P['eqru:'!iaattelll.e; Le v,aJ11001 r.etenIIJU!OOlll,S 1'e soc aienve11&'ê;

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,L'msecte wu sOlliei:Ibou,rd01I1111e : L' alfil'adn;plieu.x:qui ,réso,rurne ~u Dieu q,u,i •1e dolllJilie Ra1P1Pel!Le 0e [)11eaJlllieu. • OOl1JIPiO.' diu jOIUr: T<YUrt:vtït, t()lllt J.mt, .to<ut ;i.1eII11ue;

1pière, et q1uiele s,oainrsi qu'une ,pa111 leiil a,pparaît: . TouJt vit, torut s'écme:

Et J.e poète morntre l'a~gle. qui ~ 'é1a[l)ce é,pertl:u danis le8' a1.1n~ ; l 'o,ce,an dlon.tle s eri,n dorma ,nt s 'end'1'e a,u r~garrd de 1 'aiurorre; 1~ barqu1e d~ ~~­ chewr tend/a.nt .son aile so,noPe et s <; lalilça:rntsur iJ.ie ,s f1orts.

•a veins.é.

iL',oose.a,'Uoba!llte, l'ag.neiau bêll'e,

· Ah! .c' eist qwe Je cieil ,s'e1I1tr'oruvr.e,

« C'est lruli, c'est IJ:e jooJ.·! C'est Iwi, ,c'est :l!avie! c•,est ['UII, c'est l'amoor !

barrume,<Ws.sfuLlonsq'Ue 11anuiit

ChaiqUie étoile, quelle qu '1e,lle sot t e1tsi petite qu',elr1e so1.t_, elst urn .s?l,eal qui br ,iilll1ed 'unie 1Illafil!~er,e 1p,l1;1is edata ,ntie que le nôtr,e, qm fol11I"llJltla lu -


82 mièDe et la v~e à d '31Ut.res mOOlldes, de rr.amytthologiJe,surpaS1S1aruttoU1s1res qwi eaitra1ne arv;ec lui d'aUJtr-es pll.a111è- rivaux de son époquie; .auSis,i ·ei.st-ce tes, qui ,e:nfi,n est grossi des millier1S ave,c raruson quie Jupiter ,perm it qu' et dets mifüe1is de fOOtS.Pour atteinon i1e,pil açâ:t au cie,11 <lrte,l 'étoûl,e la p lus prroc:he die nous e:t Le oombrre dies étoiles 111enous e,st du Oenbaiure, hl fau:difla.Îlt pa1ricoor,iœ p,as encore conrnu. Ohruque foiis que: une disfaineie qui seil"ait die 10,000 l 'oo fobrique des té1e1Soopes p~us mi!lliaDds rd!efoiJs la d\irsfai!110e di'roi a,u puilsisarnts, on voit que là où s,emblait isolie.iil.Un triain express faiJsanJt 60 être 1e néant, il y a deis as,h,es, des km . à l 'hreur-e mettrait 67 rruil1liorn so.1eàJ1snouveiaux. L'û'D. sait qu'on a ea:ifin, le. divi,sé leis étoiles suivam.t leur gralll.. d'aTuUêes pour l'a,tteindre; bihlet ,die chemin de fer compté en dieur; ainsi iJ y a 19 étoi lœ die p,rieraiision ,die 10 cent. ,prur km . ooûterari..i mièœ gra1Ude11r, 59 de l,a ,soooo.dle, 4000 milliar,d:s. Si 'l'o n pourvait pr,e111- 182 de la tr,oi,sième, retc. En mœltidre ia 1umière ,cormme véhiorule, l'on p;liiamit p,ar 3 ,l e nombre dies étoile ,s sernit en 4 ans dans 1'étoile 1a plc1s <l'ullle grandeur on a aipp1~0LXima:tiverappr ,oohéie, en 10 a1I11sà Siirius et meJ1Jt celui de la gmrndeur .sruii 1va nte . en 36 a1.1Js à l'étoill,e ,polair ,e (l'on sai:t En photogra1phiJa:nt J,e ,ciie1,on arrive que la lrumièr,e paooourt 300,000 km. à obtenir sur les diiCib.és 00111 ,tes les épar s1ec01I1<l!e). En raiS10111 de l 'é1oigneto,iJJ.esjusqu'à la 11me gra[[l/dem; on menlt des é:toi'l,ei.set du teinips qUJemet a décidé de dTesseŒ'pair ce moyen ul;a Jrumiène pour qu '•eJJ le ,soit perçue ne cartte du ciel œviisée en 40,000 clipair llJOISyeux, nû'Ulsne v.oyio1nsj armais ché.s, dont le s bords, vie'Il!drorut se juxl,es &toil.erstelile.s qu 'etlles 1sont ,actueltaposer exaictemeint. Cette carte cœn lement ; ami n10rnsvo;y;ons 11'·étlOile la mem.oée il y a 14 amlS,ne ,porrurra êtr ,e p lll!s m :pprochée de rnoUJstei!Jl.equ'eilternninée que dan's 5 à 10 ians. Le le était il y a 4 aJlliS, l'étoile polaire nombre des étoüe,s qui y seroot martélle qu'elle était il y a 36 ans, ek quées est à peu près die 11 millions . Swpipois,orn.sq,u 'un vieillard qui me •uJit Y a-t-i l des étoi 1eis jUJsqu,'à l 'infi. aujouro'hrui soit tra'IllSiPŒ',té\Slo udain ni 7 Il •oot probab1e que non, ma.is elll diaiI1LS U111e étoile éloignée, où, à J'a ide sUJpposant que ,nous ,paT(}OiUJriJorns l'es. d ''lllll mstrumernt p'llllSsant i'l puisse pwce pendant un mifüa,rd <lie siècles diisti.n!giue·r oe qrwi se praJS1sre ,sur n,otn! oo ffigrne drnite et av,ec la v:iJiJessede terre; s.i 1a lumière met 60 ,a!D.JSpou1r la lumière, on ,se tro11v.etrait alors au v8!1'.1irjooqu 'à nioos,, le vieiiHard mort ve,stibuJe de ,l 'illl:fi,ni, il semb lerait par exemple à 72 ~ms, ,se verra tel que l 'on n'a pas fait un ,seu ù pas en qu'il était à 12 ans, rriaint ,e.t fo lâtr.airnt ava1I1t; teH-e es•t l 'idé1e que nioulSp<l!lll,a,vec ses cacr:niarwdeis! N ouJS Ille so m- VOllliS IliOUSfaire de l 'irufinli. mes pour les autres a:stne1s qu,e oe Ne pensooo pas que toU1s Jes sys qu'ils s<01I1tpour noUJs dans l 'iirufinii. tèmes s:olairns ,soiient ,exactemelllt Les éto!i.les Ilûll'S µara,i,ssent grouCOilllllll!elie nôtre; au cO!Ilitr ·aire, ils pées en om'.Lsiool laitions da11JSle ci,e'l et SO!llrt très d~fférents .; que,lques- un,s pourtant eUeis sont inrfim.imerut élioi- on:t phusieu,r.s s,o1e.ilis giiavitalllt l'un gnéelS 1lieslliile1sdes auireis . Les noms autour dJe l 'amtrn et J'olll: a alo.rs ce qUJ'o111a donnés aux c~).TuSiteilla.tions que 11',orn,aprpeJile des étoiles doubles, s001Jttirés, de l'aspec t qu'elles noUJs trûplre1S, quatruiples , ertc.; l 'oo sa,it p,rœentent: ainsi Orion qui se ,lève ,pair ,ex;empl e que -pouT Siirirus, qui e8t ma :j,estuemement ,ckuns 1e ci,eil., raip - ull!e étoüe double, l es dieux: soleils pe·l'lie bie:n., 1e beiau eit fort eha'S's•eUJr metternt 49 aœ pouT gr ,aviter l'lllll

83 En vii.s,itant unie immoo.se marcihÎn'2 d,es produits. ~ndustr.i,e],~, l 'homme qui la montralt mms d~s~t qUJe m1aùg1rés,es 90 ans, .elle éitait c mn'me neuve; c 'éitait urne énigme 11 ', · pour lci de pense·r qu ' e11 ,e aivai "t ~·~ jà survécu à 8 maîtl'es. U~ die~ vis! .. teu!!'s réplo)llldi1 , ·quie, quiant a lui, mepa.s ; '1a ma dJeciJOi'l ne ,s 'ern étol1il1la1Îlt chirne' fais ait de longues jomniées , mêlJÎlse'lle était à la hauteur de sio;n tr.av ahl n ',er.r,ai t j a:maiiisà 1'av,ett1turie éita:it exwcte ern tout et padaitem~ équiilibré .e; s1es pairioi1s étaiient bien bu~lées aucun des TouaJg-es n,',a v.aiiltété [,aidts;é i.naictif; on, lUJi a:va~t ,lariJssé tire1' de sa vie physiqite tout le bien possible. Ses rruaîtrœ aivaiielllt été moinis heur€ ,ux, ils n'av ,arient pas s u ciho,1siir lra meilleure nourriture, l 'eXiaictituidie, 1a régula.rité, ek, ,eitc. Iils arucr'aieillJtdù 'Pr,enJdre exemple sur lia ma1Chine ,pou!l' fai,r,e usage, du m écanisme Sli oomp1iqué ,et si délic at de 1l;eur cio,r-ps. Et d ',abord par 101IJsde s,a nourriture. La ,pl'llls s.imp1e n.ourritur,e eisrt 1a meiilleure poll!r notre cor,ps ,; oomme ,priJruciipe d 'hygièrne, n'attendons j amruis, !piO'llrnous a:rrête r die mang1er, d 'êtr,e entièrement r;aissasiés; ne Hygiène faiiSJomsjamais un ,re,pa1s l,ourd et oo,pieu.x dans la joomée, mJairsdiv,irsons Comment tirer de la vie le meilleur notre lllOUrTiture en rr,ég1ens reiprus éparti possible? g,a,1ement distr ,ibués q1U ,alllt a'lll temps La quesltion ,est diiffic,il e à rés ,ou- e't la quantité, ·e.t en y inrtrodruâ.s ·a-nt dl'e, car aiutaait de têtes, autalllt d'o~ de la variété. ipi.ruions: ,1eis UfiliS mette:n,t leur bon Après la niouT:ritur,e, v,~ent la boisheur dans une chose, les aUJtr,es, dians son; ]a mei'lle'11II'leboi&':iion est,. s,ans une aUJtr,e. co,ntiredit, l 'eau; eHe es,t s•rupéiüeure En ma qrualité d 'hyg:iéniste e,t de au vin, à l'al.ooo ,l que l'homme 'l)nrud, médecin mon o,piinion peTsŒmetJJ.e rno111 pou r ,satiisfaire un bers0riinna,tuest de ~rOSIOO' comme pierre folll<lia- 1•el, maii,s pour st imul er un iiliouvie[ memita1e, que, pour tirer de la vie ruwétit. Al]s 1si, si no us ét1olllls s,obr1es tout ce qu'elle a de bon, d'agréable, dlan,s la nowrrirtur ,e, dans J,a horiissoui il fü,ut avoot tout avoir la v1e la plus ·e1t darus leis arutrieis diétai1s physiques, &aiineposisib l e ,et j,ouir no ,n 1seuliemeint la moyenne de la vie ,seraô.t, sans dieila1comp:lète sa nt é physique, mais exagération oocune, de 80 a[ls. aussi die l,a complète ·siaillté mentale . P,assollls au travail . 0 'est run éléautour dieJ 'ruutl'le;poirur ,la ,61me de fa V:iierge,ilJS meitte ,~t 173 ap.s·,. etc. Au téle·scope ces SI01m1s dies etorleis da:~bleis p,rés,ante.nt un édat urr peu d:1f· férent ; si 1'on compa!Te l 'Ull'.l. à un ,drn inairut,l'autre pe!Ultse compar.e •r ~ un saphir. Les étoiles se~blelll~ fixes, mais c1ela: n 'e,st q,u 'urne 1l1111~l'on, oa:r leur mouvement est encorre plus co~si1dèrable que celui die notre so~,ei1. L'étoüe du Cygne, l'hétaïre ,d'a,prrès des o1bsrervatiJ01[11S ceritaânes,, datant de 300 a!DIS·,n'a pas bougé pendant ceibte ' ,l . im,mentse période, ,e;t oope'Iliwam.t a' l' a~d,e d'UJne méthode nourveille, Oill a de montré que oette &toiil~ est ,an~2,., 'UllJegrnnde force, qu, •eUe 1se d1nge sur noms et qU!e si no,tre ,po1sition1 nte ch runge ipas, dans 200,000 a1]ls, ce:tte ét01i1 1e nous re:noontre1)a ,et réduira en ipoUJSiSiière notre paUJVre monde. Ein a:ttood!an,t que ,cela arrriv,e, 2t supposer que ee1a s,e ,rw~dui1s1e. jama~s no111.Sn' iaV'Ons pas a .cra111dre d'êt;e amsi anéanitis. Admimrus vi'l.l!tôt le OréateUJr de ,c.e vaste un,iv,ers et rnndons-lui l 'homma,g 1e die rnotrie adlorntiJ001.

~t fair<e

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a

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le temps metrnt physique diffiiciilïe à anJalyse.T, soit pa ,r :LesIl10iUVe'Inlentf:s, de ré c'lllpéJrer lieurs foroes .anttérieu pa1l"O'eqUJe,si queü.que.s-uns trouvoot le rtrnvail qui lieur CJOIIWl'elllt oomme res. Parrf oilS un :sia:rupleoorung,ement goût et oomme foree, d'autres , s<mt, de trarv.aûJ.-est suffisanrt;, mais rparpar la fatalité des chos,es, ip-OUiSséis:fomsaussi un pl,an,s'Îlreist 1pŒéférab le. P,arimi les 1·écréat·ions, il f~ut randams 'Uiil. sillon quii n'est rp.aiswewsé 'P(YU.11' ,erux; de là les diffi.culités de l'e - ger -aussi iles j-eux aithlétiqUJeS, la gym111aS1tique·et ù1eis tSipO!l'ts. On: ·peut ~istoooe. D 'auitre prurt, pou'r il:etrav ,ai.tl,com- commettre dans ces a~tes de r'éoréame poUlr la nourriture, comme ,pO'UY tion beaucoup d'intempéra!Il!ce, et la boissoo·, il y a l'abus; ill y a e :-. quami-0n vous diemam.dreoù oommence ],e danger, ,cm,peut réµo;IJJdJrequie quelque sorte la gloutoom,erie du trav,aoi1 l ,et a'UBSi,s·on opposé, la parcimochacUlll die n<>'llEa UD1esorte d!e oomsnrie. Ni dans l 'unie, ni dlM1s ~ 'auitre , denoe ,physi.q ue qu'il faut éc,cmter a,.. ne se trouve rraoomplète j()'ll,issa.nce vaut f.Jout. de la V'Ï'el La tempér(l!Yl,ce ·e.st ur:.,e DiwJSles exarcioes <lievé liocipèdie, veirtu cardinale, que, b1en à to i-t, on i·l faut de la modériartion, die la tema 1pr,isl'habitude dJe~.iJI:ni ,teir à l 'abs péranœ et irl faut blâmer ,ce•mK qui ti:noo.ce dies boisLSO!IlS ·e'Ilivrailltes, ta.n- chercl1an t le srtrummlairut dJe1a füaittedJis qu,',eùle impJique le raisonnable (l'.' Îe ,et <lie11'amb1tion, vieu1ent au prix empire sur soi-même, en tout , tem- d e leur santé êtr;e 1es premiers. péra'Illt tous les excès, éqruii!libranit Pour ce qui concerne la santé de towt, 001I1tr.ebal,a111ç,ant toute chose. ,l 'eisprit, ceux qui veulent tfrer le Sou1Vle'lllt Uilie vie r.ûche en doos ré, neillei1,r parti de la vie doo.vemit t.ir.er ,pa,rotils par la naturte, en oœasi-0ns parti des aivan<ha~s du te~s dtans heu,fleuseis,, se trouve pourtant d é- l0quel 11s vi:v:eTut;die là, ia nécessité pollll"'VUJe d 'mm g,raillde ip,artie de oes de "ha diligence, de ,la po:O!Illpte·exéava:ntag,es, pan.· l 'abs.enoo de cette cution , de l'activité . foric,e administrative qui se trOIUIVe Qurunt au savoir, l 'es,prit [ 'ab..sm·be dainJs la tempérance, trundis qu'u,ne ll'()l'.ùi seuforoe.nt par l 'éoo11e,ma.iJSanISautr,e ·enstence, a'VelC des qualités si pa1r 1,e1Slivres •de toutes s'û'l'ltets,eit biie(Il.p1us r,e.strieirute1set av,ec urn cer- .ausm par les voyages qwi., faits comcle d'oooasi,ons bien ,p'lus étroit, s 'é- me die nœ jours, consti.tuient toute lèv,e rpourtant ,à 1llll ·réel héJJ.,ofü;,me, une édJu,cation. grâce à cet te tempéman~e go-uve·rnal!Jt Ell'fün chacun ·de TuOUS doit .avoir taut av,ec sa>gesse, assig.nrunt à oha- un idéiatl. Cet idéa1 peut ne p,as se oon oe qu 'iil peUJt absorberr; c'est 1m:e ré ailiiser. Mails l 'ef:fort ipour y arri · fl rumme q 1l!Î dévo 1,e. ver servira toujours de stimuiLaint en Du travai l, pass<XDJsà,soncooitrasœ,à même te'Illlp6 que d'a.lllüdin. fa récréation. Bien ,qu,e la même choP •our profiteir de J,a vie, de la vraie se Ille 1p, Uiiis,seêtr,e 1·ecréée, ( u1ne n'O!U~ vie, soyons dil1igeints,, aigis•sons 8/ll veJ:le action vii.tade1pouvacnt être créée, teJ111ps des semailles, mais souve,tairudis que ki même oolôt eit meu1rit iD1onrs-D1ous du r,eg,ain., faÎJSl()IIlJS plu~ une foiis poru.,r toutes), ipourtanit la si1e• urs moi:ssoos, dioiI).,ill)l)IB à D!Otre récréatil()n v,e.wt dire û'U<vrirde no·u- oorips J.a santé, f.aisoœ rendre à l '~velles V'o!ioe,s d'idées, un nouveau cou- ipriit 0e qu'il poot de pe,nsées, fa'l.rant, U[)j no-iweau sillon ·CTeusé par scxrusdl()iJlneirruu.cœuir oe qu 'iil ~OQlltiren,t de nowv·eaU'X acleis; ce qui donme amx d '·amour ,pour vivr,e, car v.iV1-e,réor,gan.ea fa:tigUJés so it par ]1ape'Il!Soée, pé4:oo.s.ilebien haut, ce n 'eS!tni voir, 1

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. . s '01:gaL 'ense1gn0ID~rut IJ)r'llllla1re niÏ!se et l'on voit de nœnbre <les ecoJ.es 1priatiqu es augmente1r chaque ann&e. Les · progrès siont CJ?IllSt~s ·et les temps so nt ·p,roohes .ou ~es ecoles de v iti culture eit de laitene auront fait !pénétrer le progrès dans les plu,s p,eitites ex,plo1tat10ns.. . llleDit. Si l'on a pe111sié à in:s!7rUJ1re les _Jeuneis ,enfants dam, 1a sc1enœ ~gn~dl.e pour en fai-re ~s !3-omrn.~s ,n~iles ~-1~ pa1tri e, on a lruss e de cote :iusqrn ~m l 'ense igrnemen t rural de la J~:ime filAu pi·,emier siècle de notre ère, le. Nioru,snie parloillS ip~ de_l a.nstr~viviait dans la campagne de Rome un tion s"Co1airedonct la diffusl'On est digrand agronome du nom d,e Colu- gne d'éloges, m~is, ~urtout de .ce}le toute ,S/Péciale qm lm ~ermettra d ~·me!ll1e,qui nous a légué un superbe traité d'économie rurale dia'I!,s1,eqUJe,l voûr un but dans la v1•e, tout en filje puiise assez souv-ent d ·~tiles con- mant .dav ,antagie l,e milieu dans l,e81ei1s.L'enseignement aigncol_e y ,e~t q uel elle est née. La femme du commeirçanit d'auroo1auné à chaque ;pag-e: " Je voIB j our-d 'h ui comprend l~ ,,c9rnn:nerce, vairtout, dit-r.l, dies éc~leis ouve~s el le coilfilla ,ît la co,.rupitlabllliite,elle _est a.u."lrhéteu:œ ·, à la mms1que ~t .1~eme au oo;uran.t <liesrégî,0[18 de iprodu_:ction aux saltimba nques; les cms1mers, les bairbiers sonit, ,en vogue, et _l'on et d 'éco uil.ement. Il faut quie la Je:un,e tolère des ébabll:isse:rnents où J,es Jeurx: fille dont },es -parre~rt~ooDit <;,ult1";ateurs et qui ju,sq.~ '.1c1 ~ aisSJIBte,inet tous les vices attirerut 1a jeunesse consciente au~ amehœ-a.tio~s. de 1/~ximprudente, tmdis que ·pour. l'ar~ .aprp,reicier 111nqui f.ertili~e )~ terre._ï~ n':y a T•l!~n, m p foi,ta:tion' pmsis,e e'l'.l! , . qu:e1";llaportanoe. Il ~st 'Ill0Ce~air~ maîtres, m eleves, m Just1ce, 1:1pr?riée à un cultivateur mtelh~ 1n.s~ tection ». 1900 ans se sont ecoul~ truit e He soit à la ha!llteuir mite'lloode;puiosœtte gra:nrde parole et malgre les aigron.omes des sièc:l,e,spassés, elle tuell~ de oon mta.ri, et qwe, penda~t -eût été v.I1ruieencorie 11 y a. que ,lq!Ule qu'e ce1'ui-ei ina 1dianis les champe re:pandre l'a semence ou '8'3/I'Oler ~es 40 ans. . Mais depuis ceUe ét,ioque, ,l 'ense1- cu1ture.s- elle sache, à la ferme, fa1re ra:pp ort~r au weux l'étable et la 0'nement rural a pris un merveilleux: , ;,ssor ,en Euro;pe: l'agriculture est b.asse-cour. Compagne fidèle et d~vouee, eUe a:u:jourd 'hui une scienice comp lète dont on S"Ût puise r 1~ éléments .da:o,s doit être aussi le iplu1Sutile des collala giéolog~e, .la bota.n.ique, la c~1rm~, borateurs. Quand 1'intStructioo rurale comla physique et même ·res ID}•A:hematiqu·es. L ',en,seignieroent. s1;1•peneur a - p 1ète se 1'.a doilJllée dans loo ca~pa O'ricol,e est rpartout ass1s dans nos gnies aJUX jeuruas fülers, ielleiS irep(!n;anton1S, et il n 'y a qu'à visite<r les dront mieux à la grandem:. du r~l'E; établiss ements de Zurich, .de Bern,e, qu'elles o:nt à y jouer, et l mte11:5üe ù0 LausaIIllle , de Genève, pou ,r se de leurs désirs pour des oœupa~OD;S dimi1:enidre cou:upte de ,son excel11.ence et urbalin,e:s ser.a grandement nuée. La m.ortailité ipublique par con<les grnruds services qu 'il rend,

ni savoir, c 'eis~ agir! c'est_ se:ntfr, c'est <4ime·r:Aimer_, etre ut~le a ses semblables,. c 'es.~ 1à ~ut ;1<vre; w.ais n 'oublions Jamais qu em:to~es cbkJSiets, ~l faut aatempérance, 9m e.sit est le jugement, le c_on~reipo1drstla seule l:imite où l'on JOUllg.se,pllieIDe-

La femmedu cultivateur


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~rie sera Je be1a1;'cou1p 1aurgmentée ,et

r1;tpl?rochera l 'uin de '1'~utre. Et, s,ang d~nuer c,ette affectio~ première, ratl. vo1c1que <l autres affectiomi"se font A cetbe éip,oque où le combat pour jour dans J.eur cœur, à mesure qu'un l 'eristence est a,rrden,t,et s:amismerci être ll'Olllveau,né de leur siaing e,t de leur ohair, vient élargi r, avec ses 1'uni on inrtime de touteis,le,s fomes d~ la famiNe erst surtouit nécessaü~e à un l~.nne,s et ses sourires, Je cer 'cle ra. poop}·e agri.,culteu~ p~u! qu'il puisse dieux de leur foyer. foi encore, comment d~peindre le a~h,quer, dailis ~'rnteret dJ ,s,a prospeirrté, ],es merve1Jllr81Uise s deioouv,ell'te!s bonheuir dru père qui prend s1on en. fant daoo s•es bras et qui ,se dit: « Le de 1a science agr,01nomique. travaiil et la peine nie me ,sont :rri.e ,n puisque c'est ,pour tüi ,que je les donne! » Comment dépeill'.l:dresurtout I,a famille la joie, les trainspo,rts de, la mère qui pr,e,s1se ,son enfant sur son1 cœur La fami,He ! c ',es,t un des mots qui et le couvre de s1es bai,ser,s7 Moiœ rienlfenmeintpour nous le plurs de dou- ex'Pansive, mai·s nion moins forte, cet.. ceur, o'est le mot qui résume et qui te affoct io[II du père ,et de la mère réve rne dans Ill()IS cœurs toutes Il!OS accompagne plus tar,d avec fierté affections 'les plus ,sacrées e,t 1es plus avec angoiss·e, avec un dévouement fortes . toujo'!ws ég.ail, toujours, sublime, les J?ans ~a famille nous, av,0111JS go,û.té, preŒmers pas de leurs ·en!fants devepetit enfant, la douceur des bai.,seJ·s nus grands dans la vie et dans le de notre mère, la p11otection vigilan- travail - jusqu'au jour où, en éte du trawail paterne-1, 1'insroucianoe change de leurs sacrifices et de leur tr.anqu ille de nos j,eux sous le toit où affection, ils reçoivent d'eux, à leur ne maToquaient jamais, par la provi- tour, les s,ams et l 'assisrtance dont <_19:nc,e ~e no~ pareilllts, ni le ipain rui la leur vieillesse peut a,voiir besoin. Joie. C est la, avec nos frères et n.os V oiilà la famille, institution divisœUJr,s , qu:e no,us ,a,voil!s,savouré nos ne, ,pro vidence de [ 'enfant et du premiers bonheurs, nos p11emiers rê- viei!lard, centre des plus pure,s afv~1s, n?s p~emie~s gramJds projets fections et source des meilleures d wve1mr. C est la que nous av,o;r11sjoie,s pour touis les âges die la vie. grandi; et, 'lorn,que notre tour est ar- V? ilà , .~i:s-j~, la famüle, teile que rivé de travailler aus,si pour vivre Dwu 1 a faite, et tel[e que Jésus c 'es t l'a que nous avons trouvé ejnco-' Chriist nous l '.a rendue. re les conseils éclairés, les encourag(lmants affectueux dont nous avions besoin. Puis, un moment e,st venu La table p~ur ,la, plupart de nous, qmi.nous ~ autrefoiset aujourd'hui mis, à notre tom, à la tête d'une fiamiUe. Qui dira toute la douceur et toute la forne de l'amour que se juQuelle différenc,e entre l 'aJimenrent deux époux chrétiens î L'un tati,o,n aotuel'le ,et celle ,du bon vieux pour l 'autre, leis v"Oilà .qui travail- temps, et, swrtout, entme la façon lent et ,supportent avec gaité tout le dont rnangerai,ent nos père.s et la nôfarid,eau du jour, dans l'espérance tj r e !• Voici• quelq u,e,s détai1s sur ce ,,. que, le soir, le foyer do,mestique les cOUJO'Ur,s mtérnssra:nt s,uijet. 111en .sera de meme du progrès

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81 plat et marn.gei~ren,t av~ les doi:g.ts. Le,s mens bien elevies - il y en a touj-our: eu - ne dev;a~ent l?rendre le morceau qU1'avec tro11S~01~ts. Deux ,ou traiis couteau..,;:,suiffii.sarnntpour toute une table, chacun empruntant ce1uri die son voisin. Au commencement du XIX 0 ,siècle même, dans 001,taines provinces, et dans 'le,s plrus gran<ls dîners, o~ pr_iait la ,plu.s jolie femme de vouloir bi,en retourner la sal,ade « avec 1s,e·s belles, ses blanchies mai,ns " E11e J11eporuvait r,efUJSercet honneur. Ces détails expliquent le soin avec liequel ],es invités se lava,ient les mains ÏJm1IDOOiiate1D1e!Ilt avant l,e re pas. Ajouto!Ils que, dans tout l '0 rient, OIJ1mange unique:ment avec « a,a foumhette du -père Adam ». LOIUisXIV est le dernirer sourvera_in fr.a.nçais qui ait mangé avec les doi,gts. Par exemple, il n'était pas comr,ei11Jah1e de l,es lécher ... , aussi renouvelait-on :Less•erviertte,spendant ~ecouns du 1·epas. Les na,pipes étaient également mises à contribution par lies ,dk:)i,gtse.mbarra 1s1sés. Les v,er,r,es étaie.nt non moins rares que les fourehe ,ttJes,,as!Siettes et c0111teal\l:X. 'Le,s c,arafes ,et les bouteil.L les n 'aip,p,aru'rent sur 1es tables que v,ers 1700; jusque-là, eHes ,res.taient sur lies bruffets,, où les ,serviteurs les aI!Ja:iientpr>en.drr-e, et srouv,ent - nos pères éitiaient de. rudes bruv,eurs, pour ,;ners,erà boire dans le v,e,rre ou La 001t1veque IJ.'ou se rerpia,ssait de main en main , non sans un, certa in cérémoniial. On disait afors·, non pas porter un toast, ma:Ïispdéger poru indiquer que l'on buvait à la santé de quelqu'un. Parfois, on vidait aurt:mt J,a,dï,s, ile ,poùa;ge on ,marn,geai,t c1e v,erTes qu'il y avait de lettres Da,DJS,]e p1J,a t, sa;n,s oêréimoJllie, Et sa ,owlJUerron esS1Uy,ailt dans le nom d'e iJa personille à qui l'on SorurvE![lt sur [a pouile bO'U1ill.lJi.>e. rendait hommaige . . . . L 'hiveir sur!it tiède. Rois et prmceis, boucrgeoi:s et ma - toUJt,Œli bUJVa Dans ce temps-là, oni appeilait enll1lhl.l·ts,tous mettaient la main au

On sait que le,s assiettes et les four. cheittes furem long ,temps mco,nnues en Franœ. Les assiiettes, en effet, étaie.nt chose rare au qlllÎilzième siècle· qua.nt aux fourcl1~ttes, ,eHes s 'int,rodui1Sirent velrs 1600, e,t leur emploi ne se généralisa guère avant l e 18° siècle. Aru moyen,..âge, 1a fouirchette à deux dents, ou petite fourche, était Uin obje,t de lu.x,e. J,eanne d'Evreux ·en possédait une, Char le,s V neuif, son successeur n ',en avait ' trois. . que Pour ré1lllliirles con,v~ves, on son ,uait du cor, on « oornait l'e.au», privilèg,e accordé aux seu'ls gentilishommres. Maitres et domestiques avaient powr habitude 1rigoureus .e de se laver les mains avant .et a1près ·cha,qrue 11e1pas. Si l'eau v•enait à manquer, oin n'hésitait :pas à se ,s,ervir de vin. Les plats, a,u: lieu d'être, comme a.ujour<l!'hui,seirvis séiparément, étaient réu .. niis en 1llil seu l, qui prenait le nom de mets ; les rôtis su-peirposiésconstituaierut un: mets, dont les .sauces, fort variées, se servaiienlt à part. Les Amérioains du N o~d agisis,ent ,encore ai.nsi: ils ,enta,ssent dans hmr,s as1siettes tout ce qui s e tro:uv,e à leur por tée. Les mets solides éfaient p résentés swr des trruroho,ir,es, épai~ morceaux de pain bis, coupés en rond, que l' ,oiu finissait rpar manger mprès qu'ils avaient é,té imprégnés dies différentes sauœs; le,g mets liquides , 1,es pota ges, miaIJJgéselll.premier, se· s,ervai2nt dains unie petite éoueUe, à moins que chaique coo:irviv,e, à tour die Tôle, s·efon sa qua lité, ne pu isât dams l'e plat avec .sa ooilier : 1

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tremets (qu'orn écrivait entr.e-mets) Le,s repa:s se prolongeaient sou. 1es s1pootaiclese,t divertissements que vent fort tard dains la IllUit. Dès le s ',off.ra~ent les riches JPOUraccorrupia- XV 0 sièdle, oo mettait en <pratique giner :leurs festins. L '.expression sai!IB ]a coDillaître, cette chan.,man~ "mettre le couv,e,rt » v,ieint de ce que maxime de maidam e dre Thianges. leis •plats étaient servis couverts. A- « A table, on ne vieillit pas! » • v.ant d'offrir un mets aux conv ives, Leis serviteurs étaient tenus sévè. on 1e découvrait, et ·le sel"Viteur, pour rnmerut; ils èilinaient après .leu11smai. s ~assurer qu'il n'éta~t pas empoison - tres et n'avaient qu'un plat, mais · co. nié, en: faisait l'essai soit en le goû- pieUJX.En somme, Je vieux dicton tant, soit ie,n :le tou;chant avec un des français : nombreU'X obj etiS riegardés alo,r.s Lev ,ar ~ cinlq, a.meo:a !llel\llf, comme d ',irufailllibles préservatifs: Som!Perà ,cnnq,coucher à neu.r, langues de serpents, corne de licorFont viVll·e d''ia.ns n'OIIJILiltJe..ruruf, ne, c!'arpaudme, ,a:g.athe, ertc. . d10nneune idée dlUtemps à ootte époCormme pour le Benedicité, c'était : que, erncor·eque l'heurie ,de la retraite chapeilJain ou un jeune enfant qui '. te fût volŒJJtiers reitardée. Les prédÏJSait les Grâces; puis, ruprès,s 'êtr.e, :; textes ne manquaient point, et, d 'ai'lde noUJVeau,lavé 1es mains dans ulll:e '1 leurs, celra n'avait pais d'impo1rtanaig-uière coDJtena:rutdes eaux aroma.ti- ' ce, puisque ... à taible, on n,e vieillit sée.s, ]1es coovives s'approchaient du p,a,s ! chef de la familtLe ·et lui fais,ai1ent la. •• révérence. « e:nseirrant J,esmains , aNec hoDIIllegrâce et ·ein disant: Bon vous Lasaladedu Marquis fasse! », formule encore usitée, en I. 0errtain1s orus, e.n A l l,ema1gne. . v,e11s 1860, de la Ma'<Ïieleine à la Œ'UeDl"Ollrot, T,outes les cuisines , au XV 0 siècle, on renOODtr.a:it enJcore Je m,rurquis die Obarly. <J'·é'taiJt Tull ll)etit vieux, jolli, ,ooquet, pi!Dp811lt, se ressembl ,a:iient; ell,lesne différaient ·oaimibl"éet 1rose en dépit de ses 80 .aJD8. Il pnque par le p1UJsou: moins g-rand nom- sai't du ta:bac d'Esjpagne et poirta.it ie j111bot; b1,e d 'ustensües, et l 'a.rt du cuisin ,i er 1e 1J8mlps s'étadt ,char,gé de iui pouid,rer les ne ee traidtuis,ait qUJepar des sauces ,cheveux. A sa mi.ne é-veillée, on devmait la où l 'abUJSd,es é:pices était pous,sé très bellle humeua:- à tO'\Lte ét(>rffll!vecqu.i, daœ les pires dês,a,s,ti.,es, 1',aivailt til'é des ,mruiJivlltspas. 1'oin, malgré le cours de ces inmré0 .se (Pùquait, outne .sa simpl:i,citê, d'être a!dients, rien moins que fabuleux. En Ilfia1ble et respectu0UX près des ilemmes quef1372, la livre de saifra.n valait 256 '1es qu'eliles fussent. fr.; cent ans après la livr,e <le girn- Je 111iesai-s ,oomment ,s'y JJJ.'1el]d M. le mude l'hôtel ifaml· fle s1eV·endait 56 fr.; la livre de poi- .quis, répétait la oeoD1Ciea.1ge v,re, qui ,arvait valu jusqu'à. 21 fr.,,S Hal, ,mais dès oon IJ)remier -mot on se croit et jooJ.e ! fr.; le sucrre, enfin, iavait ,~arié de 28 j'eUllle La paU1v~-efemme êtailt vieill~ et fl)l't lûà 14 fr. Le bon marché de la v~e sim- dle, 1mai s e]Le dlisait vi,a,i. ·p,l,e, ord inair ei pour le p ewple et la ,La R6voliution aivait 1"'Uiné i1a dO'U8Jriê.rede petite bourgieo,isie, contrasita:it s,i•rngu~ Chari.y, Elle ,dut q,rui't'ter ses te.r.res. ·de Venlièr-emenit aviec '1a cherté des objet 5 d•êe. Emlg.1'é'e à Londres avec ce !fils uniq ue âgié ide 12 3llllS, elle mouira:it, lljprês 1a t.raiver,r.éservés à fa noblesse. Ainlsi, tandis de dénnreme.nt et de obagri111.. qu'un mouton enti,er valait 6 fr., en sé'e, On ne 1911t pas g11a.ndchose d-e l'existenœ 1470, UII! faisan était ,coté 16 fr., un du pefü mwquris en A.n,gileten:e. ,Sa 1,a,dd,as,aUfIIlon,50 fr., une livre de dria.gée, ti'Olll de J,a liste des émigrés, obtenue, :tl ren16 fr. tr1ai en F,rlliIIICe ~ès ~e 18 6rumaire. Son ê·

llieuteil!8lllts im.ôerbes, des v amtéa de jeunes ,mond:ames tr()l\}IJ:j]èrent 'sa ,quûétœde. 11 guettait l'ooœ.sion d'une seDlOII!.00à voix ·ba,sse. afm Ide ne ipas trop files,se:rleis rumours-p~-o [)l'as, mais œs cpetiteis tlaJmes et ces petits son allure gui01erette, Œ-e.conn,aissaillit Ies unessiem~ ·esiq,u.iV18iÏ ,en1: l.es Q-e!P'l'ocbes,et, engens, les a;ro>eL8il'.lltII)aJ: leuil'\S· ,'OOIIIB1 oomm.e hatdlis par <:es mesu<neS ~oop timrde_s. s··~ns'111fut 'VemJ. la veille. Et, to<ut ·d:e su ite ga~ienrt de J.eUlr 1bl111SOD •, se montr.a.i.œt ID· gniéS, six mêtayei,s tild.Mœ restituèrent. Ce 1n:aJDJSigeruntsISUtl" iles d-egrês et S'Ur le!.S'm~a1qu'Hs a.tviaioentII)ayê en Hass:es de ma.u.viaJs 1'iat0i ces. il ne leuir sUlf.f,l t ,bien tô t !Plus ld'•aribu(PlllJ)ier lieur fut ra,ohaté en, be,'1es 1Pièoes SIOID· :rer Ilia: oouxomie oie!I)&les ,à quatiœ flleuiron8 namites. ,Le nu.mêraJire ~ta.nt enoore rlk'e , le su.r les ~és, Je 1m:ge , ~€1.5cattes e4 1€18 _,b1,mamché deur par.u,t bon et '<l'au.ne& œs imijour.x:; OIIl .rêva fa,o01U1ret,•halblt de ,cOfU~·.ba.1setèroo 1l. !Je marquis s'mstaillla dlaros 'lllle gen.-

qulÎIPa,ge était modeste , ma.1'8 il awouta. quelQ'lll0 ,aJI1gent, <:aa:.Ide }800 à 1805, i1! 'l·aKlheta tous ~os bien:s de sa f'a!I!rline. •D ,enlma,ft dans Ies fer :lll.lffi venù:éenme.s . de

man.t ,du bas ,de lla ll'dOe ù 11a . poos,entat1on: ~lalee dians ilJe carrosse roya.1 et Si()l\}ipersdies il)ietits atPPa.rlements L'im.PuiLsion idkJmnée,œ f'u.t U!Il vertiige. On ne di'SC'Ulta )Pl•us qu'écu.s, y,aum,e. d im~ens. ber.mi.ne at vair. n a:vruilt ·é\I>Ou.s.é à LondJ1-es une FJ.·amçad ,se ,.Aiprès u,n ,DJIU, ti:su:n'e idie SUfl1P'l'ÎISe,le .nm,rno!We ·et paru,vre. Elle se trO'UVa. a:-ci:c!he à. lia quis se dépita, t:rOU1Va:nt ces vaillteries d'un Rœtama:a:tion, lors de aa .restitution dies biens maUIVlai.sgotlt aehe~ . Ce qv.1icile déso la to:ut noo viendu,s. La. gentilh01tnmiêre eiuJI:des !l}eTà •!>ait, oo ,fut Ja morgue ,croi ,ss ainte des jeu111es sioones neuves, on recr~it ,J.a faç;a'Clie , on femmes envers les fournoisseuir·s, les va.lets TeielV.a.llies .toorelles et a•ontra:ça ·UIII, (Parc il et même ces 'bons 1P3tVsrunsde Venld'ée. Cetf.e travers ~es pnùrieos qu'an:ro'SG,Ït[a. Sèwe. Sous haiuternr Ile choq'lla,it ,coonme 111nea,ffidhe criarLoiu,is-Philill)pE!,.bien adimi.nistrec, JiaJfortune de au lfironiloin de sa dem1e11 ne , comme une d'll m,amqui-s ,avait q llla ~lé: îl d-evemaict '1101 1laobe .sun: s,es ma.Illohettes (Pliss'ées. C'éta it seilgneuir t&rien. d'i,ID(portrunoe . De 1836 à toute sa vj:e df attenrt:ions tlêliiœites '!"einiiêe,ba 1840 , il éltalblit ses trois fi'ls et sa ,fillle, ri c hefo,ree IJ)!Ll. l'illlsOllenœ de 'Sles(Petits-fils. Oel.a. ment .mais honnêtem ,enrt:. Il dboisissait gen le l'ê'vlo.lta, et, ,sa pat ieI11Celà bout . 'bien qu'iü d1re ,et 'brus ,sans entiioheme'Dts de pa 1·c.hle- nua ,en cotltât , .i[ se ['ésol11Jità ~eiu.r •do,nner na min. Qu,am,d Jes Jeunes geus se p laioo,ient, leçOIDtrOtP longte,DJlPSdMférée. quru:Jld fa santé et le cœu<r éiaierut <te la pa.rtie, iil ferm,ant volontiers aes yeux: is.ur le sel· III zième ,qua11fuer. Le jour de ,son, anmiver1Siai'l,e, ne maa-qu.is r(rullliit sa famrulle •à sa. talble. Un lbeau rE!II)&S II oie priov1DIOOfut sel1Vi, srun,s cproifusion de fLeru.Tsou de CTÎ!Sta.ux, ,mais 'liants l'ia.r.genterie En ,c es id:ernJè!res a.DIDiêes,le m,a,rq,uis [)8 sve ides .rurœêtres. On ruv,a.it apporté à sait l'bilver à Pa,ris. Ill avait !l.1!1JCheté, rru~ m181Ssi cOOl'.liPoseo: ae menu 1P1us de soi111q;ue de coo · LmlJts-ie -GTan(] , Je gï111D'Cl!Hitel tle Ohall1l.y, et il reoovrui t avec cette joviia<le ICOll"diaJlitê trume, et ce qui, imméJd 'iatemelllt, 'aJttÎl'a :le ll"egwrd et fixa ],a clUlrioo·IM,œ f'ut 11 ,a ,mention , qui a,e ,Sle'l-:vaLtm ieiux que iI' tntJ.,tgiue. .Dans les sailon'S à boh1eiies g:rise.s, un peui tJe.rnes, ll{l)rês le rôti , d ''llll!e saB.ade ccà a,a Charl y ». même au feu de cent ,boug:iles , on eh1CuJaJ1'. Oin iIJOSS.milile .q,u.estions à ce ()l"O([)OS,mais le marquis fit :la .so'Uirld'e . oreille. à il'aise, ruvec 1a cerifitrude de :ne ipas cou Ptq'llé ,a,eœ mystê1-e, on a,val a (J)Te\S ,tement, doyer d'·intrus. Et oe n'-êta.It p,a,s triste. Les hnt!ê ù'en a.rriver à la lfrumeu!'e sa lade . ,petits enfants dru •ma.rrqJUis y oo;rusia,i ·ea:lltaveic Le ;rôti enfittl ser.vi, 1e mairquis fit \Ilill stgn e bea.UICO'llPd'enfra.iD ,. P ·at,mi eiux, on œa:npta:it et Je ,mattre d'hôtel iplaga devant llu<i un êdoéj.ù. deux officiers ma;riés, qœa:tre sain.t nm1lllJe safadicer IPorta;n,t, en relief, leS1 armes cy,rieŒIS et trois petites ipersonrnes ,de 16 à 18 surmontées ldle ~,a couronne de <perles et de ans. L'IIIÏeul d-OilllD!LllltIle to,:n, tout le monde ffleu,rons. Un au;tire v,IIJlet tenait l'huwUer . Le ~ (Pliait a'UX traditions d '.aœueil ai!llla'nle e f ipei!it v;i,eilla.rd :se ~ev.a,. A navirv'e su!l1priS'e de,s MmveiM.ant iamq;uel M. ·cte OhaJI1liydievalt wu ,convitves il ota 1Son habit, le 1Plibl soigneuse·bonhe'lllr et qu ,i restait lla ;préoccupation 'dlerment et 'le :posa .sua: Ile dossi er d,e m clla.tse : nière de ,sa vie. ·CEU)end.ant , aviec ses !l)etit&enifa.nrt:s, l'e v.l!eil· ipuis ill .retroussa ses m8.iD,C!hœ, ~ingl® IIJJle -senviette sl\lr S'()lll j,abot die dent',e!l:1e, -et, a,v,ec 1aroeut plus tle mail. Des j 'aJC tances de sous·

tiilibom,mϏre mcideste, 1m-ais cOOJV~amt il. soo train rnollivearu, et loi.n de tO'\lJte all'.Qbition !P()JitiJq11J.e , il gotlta. le 1bonb.eur fJlll. son. petit ro-


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90 l'IUllll lcle voU!s en e(H honte . ,J'ali jugé ile « m@. ,tier » q'llli s'odlf1,ait rp\l<u s h01I1Qra,1J1e que les sdlllilcitati0011s et rr:es coU11':l>et-tes V13JÎIIles Oll'Dit cuilileo.-. les a,n;Ucha/mbres 1cle,Mita'll et de H{Lf1;well - La sa:1aidieest-elle bien sèohe? Et ,c'est atnSli, en nnéla1I1Jge:mtctbaque j~ - Oui, Mon,siem le mall'.q,uis. [',huii,e mveic le v migre, le sel mvec l'e IPO~vre - C'est ,bi,en. Passez-moi l'htuiJie, iLe vinaique j 'aii pu, salllS I1ien devoir ià !Pffi'SO!lllle, ra'. gr,e, il.a fourniture . ohieïer mes fe11mes, J',ocrêpiir ma gentillhomièUn frhs,son de ma~a.iJs,ecO'Ull'Ut.a1 utow: de fa êtes m fl:ars. :truble. Cette pompe , [I)OUt' QJIIl soin si vuŒ·gaill'e, 1-e et dorer ce b>1a,son,dont VO'US était t~ CQJltrnire ,aux C<Yll'UUJlile)S de la de- C'est ,aussi ,ce qui ŒU,epermet, en IIIla vielillle , de vous reoovod·r à. ·ma meu,r,e PQIU[' qu'on ne pa·essentlt (Pas ,ume i:t.1.- demem ·e v:enJdéen[)Je tention cachée. Et, -cl,a1I1Jsle ~'ec"U,eilllement taMe touJs ensemble et de vous y 1:ra.iter la:i;gememt, ,sallls .comrpter. J'a,i vouil.u, ava.nt d 'a ttante qu,i su:iv:i;t, rre marqu.ts tOIUlttl'.lla la de ,mouTi[·, qu e ce ,pa,ss·é JO.t pour vous m.iieux sallade aivec une dextférité souJI)l!e, êlég,a.nte, qu',u.ne joMe ~égen.de ; J'ai '\'c,olu qu 'à vos fi118 ,déHcate, IIJiel'veiJ11eUJse. 11 s'anûmait pa .r ,deet ~i vos ;peti.fs-f.iils vOIUJs IJJllÏ'ssiez à vo~ grés, per!damt ,Pe'll à [)e'll son eiqpi·ession gll'dntour parr1& die 1I1Joh1e nom e:n toute mocl1est1e dée, retrouva:ut son 1I1Ja>tua·e1 d·ain,s ae r,efiet . . . ,et avec que1que 0-1,guei/! de ma fam:e"ll6e de plaisir de cette besogne humble. sailaéLe! Lo11S,q 11'jll eut achevê, >Sa:us remetm.se son !Et iR co:nieliut g,ai,ement, av,e,c une malicieuha;bit, iJ demeura debout, la t:ê.t.e!haute, Ile ,reg,ard b1eu ùrès iloin et 'brumeux de souve - se réticeinœ où l'on ne sut trop démêler is·u parlait <te sa sa1aide O'\l .de sa l~!Prlma.ntde: nances. PuiJs, 'brav ·e:ment, deivant tomte sa - C'est l a ,dernière que je fSJis. Gotl1lez-ilà famillile, idJeya;n,t les va.lets lmmolbfües, il dit :m~an<Je. Tout 'V'Εe'U1Xque je. suiJs, j'eesa1I11S die s,a pefrte voix c1a.ii<eq,ue ll'~otion d'a;pèr,e ce 1roir enco1,e n'avoir pas eu im maJn boil'id fit ulll· peu chevrotante. . Puissent vo.s fins [Pa;Jws n'être h'OIP rrmw.-ide - Vous VQIUS ,souvenez t01u,s de l'hi;stoire êlproo.'Ve! lêgéln:diah-e &e ee jeune éanigii-é, 11amag,é ü pas, pa!r ma famte, mis à tl'IQ[) J."Ulcl,e Et si les f,ronrt:.s rougissent et les yeux se demi mort de ifaim sm· le pavé <lie Stll'and, .mouiHent, 1a,i<ssez-moicron,e 8111 moiaJJsque l('e ;porté par un varret i l'o.1lfioe de ~O'l'd Rœeite.ry, et qui, ra111ilmépar li.es gens de C'Uis·line, n'es,t pals 1PaJ'OOque j'y aj mi<s trop de yj. naigTe! v,;ya;nt bu ~eu,r 'V1n et a.v,a,liê leur sioUjpe, se mit tout vaililam.ment à 1la besogne a,vec eux, toU!r.nant l.a broche, llll"di3J1t !la via:nldie,d!l.-essant Ies ifais·llJIIJS et 1es :l)OruJ.a,réLes iPO'Ulr !Lap,a.a·ade iâu fes:tilll. Oe soiir-11.à, l'.enifa,nt fit a.uss1 fa· sailaide. Lor.d Roselbe:ry y gotlta rpai· hasaa.id, et, pa,r h~at-d s~1.rI11sdoute , ILa tl.'O'U·V& Booall)arte était log é chez J.es religieux ldu ùéllcieruS'e. !Jï ,dJésiJ:a ,qu'e!lle (ût russa,isonnée Saint-Bermw'IÙ., à Martirg.u~. en tpleiln Va.lrals. ciJ:111XI1W soir par la même main liêgère. Biein Des fenêti,es de son lllJ)[)aJ.i:~ment, id avait p[ruls, fil en parla·. Cela idevhart une moki~. et, .IJéCllaméil)all'.tout, le !l)etit Y€1Ildiéen rl'it fortu1D,e. qe .sipeicta-Ole du ·défillê d'une all'mêe qui aiOn a o01I111ié ù'0JV00itu.re,on l'·a ·érn'.ite mannteis lait ,conquérir l'Ifullie. Chez ,lui, entraient il. toute iminute des orfifidea:.sd'état-mll(jw cha'l'foils , maintes fois vo11s l'ayez ILu,e.Ce qru'on gês de ,missions. NeCTeus,ement le girlUlli· gé:n'a jiamais 'SIU, c'est le vêrita,bie uollll de ce j'e'Ulli0émligre . J,e v= vous ~',aipprenfu•e a'U- 001'311ouvrairt: le's lettres, ;puï,s. H réi!><>llldalt jou<11di''hui:il se noIDJIDait C'hm-:le's·-Aanédé'e- v:eubalemernt, o·u il dictait ,des oo<dres a!Jl;xestafettes. Phili1Ppe de Verlbois de Crunkfüs, comte et Le 19 Mai 1800, .à 6 h . üu .soil', une lettre ma1,qu~s ûe Charly! die BerMlhi.er-,qu,i oommaudait en chef tes Le viefillao:d poo,non ça c<enom - et ce nom ·trouwes ~helo:nrnêes de La,usamrne à ObAtl,lseuil - av,ec rune ffiIIIPlha.se q,ui aocen ,tua l'hufo111,indiquait ,q'lle!Hesidi!ficulltés 01PPœait le mili fé de l'hfustoire. Puis ses llèyi·es treIDJblè· fort de <Brur.d à la mall'Che ide I'aivmt-garoe 1,ei;i,tet iil dut reprendire haleine . .U y eut a'Utour rde la tabl'e un ins aisissa •ble rflr.a,DJÇ,8.ise. A îec ,cette 1:fr:utallfé qui c.ara.ctérisa.lt le frémilsiSelrnealt, mais IJJ&sonne ne dit mot. Le s o]clat de ~,a Révo.Jiution, le Premier C()ll]8U'l 1118II Jq'l]ÎS ,COIIltfa:ru,a: 1dlt à M de Bou.m-ienm.e,son secrêta i.l"e: De ce que J'ai fait e:ufaut, ho11nme, j,e n'en - 200 .&urtrllchiens bloo 'J.>OsMspoun·&ient iroug1s II)as ,et je h·ouve1,ai'i; ma1t1iv,ais q,ue ~e J;JŒusg,rand sérieux dru. mollJde, i[ ~ommeuça à miéllamg·er le jpodvre et ~e 8en dains sa

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•• Napoléonet le CurédeLiddes

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a.rreter la marche de ·l 'aJVrunt-gamde, tIIl!IIlobilise<rII)lU.S·de 6000 hom.mres? C'est à moi qu'oo raJcOIIlt-eU1I1Je pa,reillle ehOIS.e.. . J,e m'e.nmuie (111[1!8 ,œ oowent. .Ces peureux-là ,Il'e !P'reindJrO'llcfj•a,mais TheJOll't de Baro·; je veuJ< aller voix par moi-i!Ilêlme; ils me fül'cemt ide m'ocOU[Pe'l· d,';uine prurcilŒe·mi•sèi·e. · n ordo:nrna. a'Ullsitôt ,que t-0111sJ,es 1Prépai:ati&s rossent ·taits IPOUl'a,s.srur& :ie deyrurt Id.es bureaiux , The lendemain . Au rdinell",prils à la MibrLedes religieux, fil :ne mOllltm point d'ajp· ,pétilt, DesoemldlU~a, IDJlllttombée, an1 ja,roin, il en (Pllll'COUll'Uf !les ,arvenrues, ,se parliant à lui ,seul. prononçant des pihr~ses bxèves, et i1 resta toute la nruit .SM!JS '.>Oilllmeil,si lbian ·qu' av8Jllt 0.'aulbe, ,Bon:aipa,rte faisait év,eil!ler ses olffirde11s. .Le désir qu'il s.,va,i,t id,e ,voyaiger incognito OOII"Mlt ll!a jom.mée du 20 Mai 1800 l'Ui fit faire ,délfemldire81\lX,troull)eis ·OO mouve1ment, su[· les chemins, de .se d{mllllg€lJ. · eC de ren1dre les ho:nrnero[IS. Lemamrois, •un aide {le cMll(p, aHaJt tram;-

Il Ille reistait à qra garde des 60 tp~riétés qu e a.e !Pœ.<lidkmtet Je rcmé. Ayant à confé1'er ilonguem€([1t aivec MaJl'1

rmoo,t, chef dies \Services d',a.rtillleri-e, BonalJ)arte , qui avait failt 12 kilomèfre8 assez lentement, se 110Il!diit aru:jpTesbytèJre, gran,d ~ogis 'bâti au fOŒlldd''l],Ue !I)ente gazOIIlllée. C'était 111n,sÎlll!Ple homme que l'a!bbé Ra;u.si.s. n n'•av,ait, d'ej[)Uis .J1ematin, cessé ~c ,met'· tre ,(Le ,l' oaxlrre !d'ans la ,ma.iison. Uin. oUkier lui av-ait annoncé .que, 1Pe>Ut-être,e.ruIPMsant, vens midi, 1e Premier coosuil · Lui rdeman,de.rait à d~jeuneir.

1Quell lho:rmernr jpour l e em ·é si Bonarparte 1

s'•a1,rêtait

-ohez J/u1·.

Mais [' a•blbé Ra'IJ.Sis Jù11v-ait [)U se II)l'ocurer fernnées d·e yiarud,e, lea boru,ctheirles étaient MlX aJe111torur,s rdejpuis ll'mvaston t.rançaise €Ill pa:ys valaisan et l'h ll!Illiblè 1Pl'êtl'e hésitait à sacrifier

·Ulllle !l)0111Jle. li n'eût

pais

ffil

1'acc01I11-

mOlder, d' 1aillleurs, en i',a,'bsence d'une viieill~e seiwanrt:.eque la 1fa,a;yeU'r dm ilroU1Piei·reteinait

P.ar exeIIl!I)lle, il isll/Vait ourilsdaler 111neomell'ette ruu-Jard. . mettre IOOSilrnstl'IIICtiO!llS .Il gardait, dans, un pot ~e grès, d'll· lard A.près 8 •h., BO'Ilall)!lll'te quittait fte eouvoot ,sa,lé qui sentaH bien la saumure D '.rune 'Vlde ,MoartLgny, traiversait les ra ,11gis .de la garsite faite aU' ipoulafille1·,il raworta:it 10 œulfs de cooo'Ull'ai:re, se mertt!ait à dleV'aJ. ,S'il[" la plafvais II)Olllldurs.11 aviait de menoos , 1bl1an~hes ce pull:xlilqu,e,du boull"g et il engageait sa mOlllll)l'al)'res à IP'l'Od'urireun feu, pétil11'anrt:. Se'lJilet>mried!lill!sUi!JJ couloill" alO;leistreou-vert ld'\lJN orid menit ... la ,cout!ulme vailaisamm.e veut, ou :p,lua'll Sud, vaHŒéeoil, à graoo rf:raica,s, roulerut tôt el[e exiige que porn· fme honnerur à son !les oo'U,xde aa Dra,nise. lhôte, l'omelette soit de tlouze œu\fs . DeITière Jui , !I)ortés en :voltma·e, deux chaA J~homme qrui chCll"clrait l·es mo:y&nis de noin~s du Gra1I1id-Saiint-Bemna!rd ,se tenaient eo~léter sai cmeilllette d'œud's, il,e ibruilf qui IJ)l.'êtsà ne ll"em:seign,er . sûgnaJle la maa·che -d'U:ne Ut'O'U;Pedie œ.valerie Il regllll"dw.t. ,auivait a;u,x oreilles ·. ,Serait,ce dêj'à M. Bornajpru."Tte? L'étl"a!Ilg,e sifrucrtmire de la , mOillltagrœ, cela V ite , [e iCUrê cle Li'd!d.eis ôta le tablier d.e ne ,l',êtonniait :poÎllllt. Le ,solen ·étant f.ort toile 1bleire pr<l'têgea;nt s·a SO'Uta.ne. Vife, iJ chaud, il s'attanxlairt; vo!lontiea. ·,s ;pelllléLllJiltquclsustr>einldit son 11bêretà u,n crocthet. Vite i:l esques minrultes à l''o.mbre que l'eyalllldaient l es or.mes boo1da:nt la 1·iye du torirent. Dans ~es su,ya Œa 'SU€1UTll)011ant à son :l'l'onrt. Vite , H hameaux tl'aVe!l)sés, son 'reg,ard rO'uil1'ait ju s.- se port:a Vel'IS l•es al'!l.'ivants po'Ull' l eur souhaiter ~a ,bi,en,venru,e,,au S10Uillmême d'lllille qn'llllll fonld des anaison.s. )f,ais i'l a·estadt .sans pœi'e 1clr!l1"l'etièr-e. voir, sams a,d'mivation enivers des sold;ats qui, LBorualpairte,qui a'Vait mis 1Pied à terre s 1m· tl}llir rd'airo-U{Pts senti<ers, tra.î:n81Ilt ca,nOIIIIS et bargarges, é;pU1isarien.tleu<us der.uiiè'tes .f011ces à 1-a 1'()1Uteet qui portait l1Il l\lll:ilfO!l'IIle très sûllll· ple, €1llltr,ait d<l!IlS J-a COU!l' OO' p:reslbytèl'C en un·e œuv:re gi.gan.tesque. aig;itan,t 'lllilie petife ,c.ra,v<aC'he à !!)om\Illeruud' a r!Bonaparte n,'arrivait devant LiJdéLes qulà gent. 11 h. du matin. 'VaJblbé Rruursis sanue et dit: A dist8lll/Ce, ~e bom·g ,awa,11alt , taS1Sé. Ill - M. l' atde ,de C.!liIDlP,VOUIS ![)l~ ,éd•ez .Sfüll S est bâti sw· le !PI·emter II)llllll d'1J101edécliivifé alpestre. La route , cail!Joruteuse, ,f.ranlohit l'an - doute votre grand général? . . . Si le grand géné118:l se !Présente ici ,dam:Sun e heure je cienDJe !I)ot·te de d(lfens·e ;pour être ensuite ,ai I'UiÏ o1"fritL•à idéjeUlller ... selTêe entre :d:es· bitti.menils g:ri s, coU1Ve1°t ;s de 1PO'l1r:1· Jugez c.om'bien le Prmnie:r ,cons•JÙdut s'apierres :p:lates. •mus·er ,d,e ta m®rise, aiÎillsi que ,son état-ma Les habita.nies de Liddes avaioot fui, huit jor, com1Posé die fu"on,deur.s. La vO'llilwrt proj()IUTS a:U{P8Jl'aivrunt,à l'ajp!Pl'~he des soldats .

,d1w,s 111: montaigne.

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fonger, Boolld)BJrt!e d€i1IH l..nda 1.1necbaJmbre oü iq jpüt LS"i•J1SJtai1Jer et êcr.Îll'e. iDruns ~,a l()rOiJ'.l'e chambre du cwrê, U reçut -Mamnont et An.tl!roo.ssy, ldir-ecteuir 'Cl.es trravamx: dJu génie. Ou Olm'ieux: ou il:ud.iscret, ['11ibbé R8JU1Sis f\randhissaiit le seuil de Ja •Clbam,bre. - M. l'aide ide -can:np, votre g.611éral ne doit !()as tartlier à paratfre ... Et je S'Uis... ,baillb'u, tiait: - ... Je suis druns 3e !()lus grlllltd emlbairras. iBOCDi8,parte,,q'll.i était 1debout, trawait fam'illièrement, ld'u.ne ta!I)0 doruce SU!l' l'épaule de ,son Jaiterlo.outeu!r. - Braive homme, :ll'e 'VOO.S 1iourrmenJtezpas. Et q'lli !diable tpeUt do:n'C vous embaT.ra...~· ou 'VOUIS m.qui6ter idans ce mœneot? ,Le ~trre oootessait.

n

Je n'ai que dix: œu1ls !()Our ~c idéjeunet· ,ÙIU g{mél1rul et de sa su1w. . . T01Utefoi.s, trrois de •mes pO'U.les com menœnt à cba,nter .•.. Vouis les enlt€11lidez !. .. ,En: <etlfel!, prur l'e!!Illbra,sm·e d'une fenêtre que l'aibbê venait d'ouvrti:r, entraient ces « icot, cot, dète », <YUcris .de colère que !P()'IJIS-

sent oI1din.ai.reme:nt nes II)OUllesen ma.! !die ponte. - iOe sont dies ipoUlles •de Bresse, de .r.a,ce

.M. R18111Sis. 8'ux trois q'lli oban.tent, deuŒ: vont pondre icertaiinmnent frainç,ai6e, indiquait

JWant .ml.di... - IJ est déjà mikli, .filt 1'€1Illal"Q'll.erIe cdlon,ell DrurotC\ Bonaparte inteiirog~t: - MOID.SieurŒ,e<:Ull'é, vou,s ti,rez llill ,bon profi ~ de vos !l)orules? - Oui , M. J'a.ild.e de ,cam,p. L es poules me td:QlliOent juis,qu'à 40 œulf's pendant leur lPl'0· mlière am11êle, 70 dllJIIS la ,secollllde,120 ~:1<1ms la ùroi.siême ... Ce so:nt a:lors Ides ,sructets... - Dignes d'estime. - Et je cr1ain.l9,has.ardailt Be II)rêtre. - Vou,s craignez?. . . 1'€lJ.)1'eI1'8it Bonatpa.rte·. - Une réq11~ition qui me rres enlèverad.t. Les pa'UJVres solldats de M. le ,général Bona:p.arte l()eutvent iarvoh· ig1,and'faim et entre1r .ici. . . J1h:Ine .s'~ 1-êtm,aient pas, je crois, à m8S II)l'01Jesta.ti01llS. - Eh bien, M. Je eu.ré, il faut 'VOUS a:~nrer

dès m•aintenaint oontre la réqUJ~sHfon. - J'€'Jl dherohe bien Ieis ,moyen•s, :miais ..• Accondez-moi une minute. tTlalbbê Rall6'ÏIS ,se ipll'écipitait da-ns la oour. Il allait visiter Œes panieœ ,suspend'US d n.ns le ~ouliailler, en ti:l'ant deuiX œufs, ·et rentrait a'll logis. - J',ai ~a. ùouza.îne, à présentt' ... M. Je génêraŒ Bon8d)axte peUlt venilI'.

Le Pl'ellllier co111s UJI;regairdait _sa mo.n'1i-e. - M. le curé, Ie gén&a:l BoIUl(I)a.rte aera iJci dta,n,s dix minutes Hâtez-vo\16 de faire cuire B'o,melette /do.nt iil est très friaoo. Pa. tla.n~ que, il bon fou, 'VO'UIS ,allez cuisiner

.nouis ai'lilornrsn<ros em6)1loyer à. a,ssrnrer 1a sau'. vegaa-de de vos II)OUqes. ,La figure ÙJU <m'l'é de LWes r•a,yon.nalt. Da.u,s la ,haute rohen:xün~e'd'Ullle salle à .manger très vaste, une •braJS.Sêede bois de •bou-

Jeaiu IS'enfllllmmait.

Lemarrois

tenait

tenne

!',ail:fué y .remuatt les tralllehes ,de 1ard. Les œuifs, !bien ,battus /llom bè11ent ,en lœrge 111aqrpeidlMllS 'Ulle gl'~ brune et péWIJante. L'omelette, dev4mltle ja,i. ne, c'est-à- .ddire -cuite à poi111t,fut Set'Vie aur ll.a.,que'lle du poêlon quarul

une tabile 1d>e,bois blanc déjà dha.rg6e de et de vin dairet. Le our.é mootrait Ides silgnœ ld'ÏlmlPlltlence. - M. Bœrad)ar te n'arri've {Pas. Du.roc Jui IJ.)rêsenteit 'l.me pa111~1!e en gros -caxactè1,œ: « Cette prOtPriétê est plaJCêe « Sous la sa1J1Vegaird .e du « Pr.emier ,OOOJSUII « ide Ja « R~ublique ,framçaise . » Napoléon prit la [)llu,me ,que tenid,ait Duroc ip,aÎID: bl!S, 1die troon,age

et ISÎgD'll:

« BOl!lad)arte. » l'abbé ·RaU1Sis 'doilllla Œes si,gmea du ipllus ,g,r,a:nd étonnement. n ba1butia: - M. Bonaparte, e'·~t doDJc 'Votm?

Aussitôf,

Boniatt,;arrter~cmddt: - Du ,moi.ns, M. ae IC'Ull'é,je jO'Ue le rôle attribué à cet hoonme , 1depuïs [)liosieurs uJlléels. . • Lais&ez-Œnoi contmuer ..• Le CoD/S'\l] se m it à ~b1e et mangeai cl.ebon illjJ)lpétit. Duroc .fit la porte

clo~r

il'éoriteau de Muve,gar-1e du preisibytère qua.nd, à 1 b. 1/2, Bon'8ll)ru:te, ay8!Illt pris oongé de l'abbé Rau'SLs,ise ldliJrigeait au [)(l'll'S vite vrers Bou:rg-StSllll'

PierN

Hist'olre vra~.alble. Elle me contée [Pal' un lP!IO'Sam,de 'lliddes. Le

tut raterrien

~a tenait 1de son gra:nd•père; du moins, il l'-at:fir,mait. Edouard GA<JBOT.

--------· ----An seuil de l'été .L'~té IJ)l"()idri,g'Ule et joueUil' 'heuœU'X a.. d'1UD geste a~,g,e . 11a,n,œ <1es ipoig111ée6 die ~ d'or SUll' [le taq>lisvendu ll»'ê.au om.lbreux. Oea

.. ~ L'JOOlt ,d!d.n(!ga.le gi•a.ndeur et ,diellllllla.Dr Oil u'ape:rçotiil, pa.1· iles .brèches ,calJ)riici,~ C8' dll'félreDtœ. D',&!UJOU.DIS,dams l'hel1be btiq. que des oolSIÏl\Cies de lumière bil'Ollklle; mat!Js. li'88J!le, son1I d'or vert; d'au tires, sua: ~ pl.tlWea bileo plu Œolnl que le pairruvenrt: :ad0U1t':ti làie.~ ch,S1U1V, es et ,rasies, son,t bien ja,,meis; miafus, rurui.lClhes, le ·c harmai oonllliinrue, s'étale et mou-d:a4JiS iles sentLeo:s oaipo.·ilcù>euxqu,i ~igzaguiem 1:.œmie . La piel'SJ>ootîtV!e1ltO'IIB fawt [l'eML1e 1lillle da,nS lie gazon, i~s sont d ' or :ro'llx:. IJ)all'.ti.edie sa Jairgeur, m.a•is, dJam.,sIle ,sens Ide m.(a.ct en ses proL'6t.é fas1ruJemxet ~t s'est cOlllChl, IJo:i.ilœ·gueurr, i,J. 11!P'.P8il'iait S'lll' la ten-e. Les mouta,gnes au.'l: ,co111.tou1\~ poo.-llÎOlllls.Ici lie b1'é ,a [evé sU1r u111teri'rull.1 pl!Jat,malÎIS,p(lu,s!lœin 1'·aa'llll'ée dionom'ba:aibil.edies a,d-OIUIC!i..s ieit moœlean,eint,sen,su.re ls oot pris ['18[)· ép'lB .monte ll'.00 [)ente J-égère. parem,ce d''llmle femme d1 v;i.n~merut bellne, dléesse {Pllldi,q'll~t voilée d'Ulll_ gaze 111100.e quri Dema:ün, Je;; moilsson.s vOl!llt commeIIJOOl·. La motte, ooharpe aégètre, :fu"éaruilssante et Îll.'li,S/êe, « moi:ss0!11Ille1JJS0 » fébrill.e, la « ,md1mruilli 1eUJSe », dl(;llroreusiement. L'az ur em.vaihit le Clilell,!Les rdi!IJllSun tlimtement de fera-aille, se IJ)ll-omooern m().llll;agœs, le.s ~es lointalÎ.Dis, iLoo bois iimtO'llll' d,u champ, et le blé tombera en, jaet tôUJffus. La iU!ll'.lÜère a~ bJlll~ v·a11es 1'êguJières. Et, iIJOIUil'œtte amnére enest extraordiilll8llrffil1J€ t rdroUICe;on 111epel"ÇOli,t ,cone, ilia bollinJe tea.ir.erD.Ollllrll'ic fèl'le, li.a gftèbe g,é1hewrt; OJeis a,U'CUl1e ldluil.1etlé, i8JUICUII1 a;ng'les 60'.Ilt n'éreu&e et tenldll-e no'UJS aun,a .ilruiJlwe diolll ~ et lies tons crus et ûrOi"P vjtfts 1S1e fOlll•bé.Dll,'le don prêcieux , le dl().ll illl.esrtim,aibll,e~,u idenJt, IS"EISll'.-OIIDd)ell.i et ,s,e n eutrall,hslemt. bon bilé. L 'ée'han,p,e éthérée rq,ru,i s'étend en ViellrumJ X .iimm1ell!se de brUlllle idfajplHme dievtilenitrnH1!UÎve ,L 'lêté ricyonne sm· J'alllll6e e.n.tJiêtlle de touit Elll ,Pll/SISllllllt sur aes montagnes. Les tooœ socnt Oh ! roses. lr.r'ésistilbtementl: ie voôŒe td'U 1001 6t.ê l 'é dl18Jt de ses Jo,ngs jou1'1S 8IIIS04l.e'i!l!lês. [,e ga.t1dier tou se ,rertilêûe SUlr J,a (lallil[)aigiœ tout emtiêre. IJe·s pawvolr Je fixer, Ile ~'lete.nJirr, j,otm9 , Je œv.ÎIIl., Je beam, ['ex:eedilent êtlé , ['été Méis, il)Oll.1t•ta.nt,OOlt résisté à œt eruvaJhiœemel!llf , ills so,n,t ueS!tés biein h'l001lds,'1)1/en,d'Ol·és, Di'béœ~ q.uli no'UlSd,on,n.e ila chale'll ti· et Draiu , tnen roux. Sevr.és et l!)il-e~&éS.'iDsclloamen,t 'UJllJe mdèl,e, cas deux: moteuirs oe 'lll0t1re ex:istetl!OO q UIÎ Ués'll/IDenrt: tO'U!te [~ V ile. ,iiIDJpt'ffi81ondJe fo!l'ICe,:dre robustesse et !die 'V'jOlh! a'-obse!SS 1on ,angoists/lŒ)lledes jou,t'IS $0llll· fulliltê i111tienaies. L1s ont Œ'inn'l)Wl!Si •biililté et !La bras et frOlids. Ob! rr'éipOIIJ'\nantement!dies :nntJts q,Uétru«lledes ,cobo.seisêter.n.elllles, ,car iils &e sa.rerut a'IJ&'Ji vJeu.x que 'le momdte qu'iils OlllJtdie d'hi'ver hostill,es et mueil'OOs, ,sou.roœ, ;renifertout 1Jelllll)Sn •oUJrr'i, et i!Ls ~ dtt1e.ssoellltet ·S'é- mée.9 eit: soua,noàses, dies n.uits· '<l'i.lisie prolOlllgfflllt L'lel21eheull.'es d'll1rant et que <lOllitioueun r!Jg,emt,r.iJgi-dleset a1J:>SdJ u,s cO!IIlm.e'lm sym/bolle jollll' 11D01·œe, tillllide , pruJe et n.némîié. i llllJil 'lllll.1Jlle. Oh! la V1ÎS!iOIIlsombre ôies ao.·bre.9 d~po<u·illilté.s Le soilrel[ b.ru1lal1 qu1 roUJMitl: et :brüll•a, iles et n:UIS,g,émilssan.t et gdnçalllt dre imvtes Œe u11:s prés 00:llJS [esiqu~s . al!)'l'ès ,les fooruiOOillls, sEm· 100.'an:llobes qu'oo v0111t·c.rued secoue et brise. Bes die · :i:rures tOl!llf:t'es v•ertes (m1lffi1g01I1t 101liOOII'e IDt ~es jpl'és ~ et mrulad es. Et [es rouoooSI01oalliciné. en.v'8lopp.a :Le f.roonenJt rdJe,oofü- tes, fomil'ièr.es g.'hu,a~ et !boueuses. oiltu1de ichandre. L~ tiges isont !ŒelV'6llJUtes viEt surr WU/te cet6e oéiso1rutfonle l!llill.'alge d:o'.'lgonn"eU,S/es,!l.es ~s se isont d1Ull'C1s1 et Œes oova111 t ·de l ,a m.ei,ge qiue l'on sa~,t dlevowr s'en p-aJl:ns OIIlt gon,1.Ué.Les « pezette.s », dies po iis 8llllm· en bo'U'e 111-0IÎtrùtJl."e, et qu,i tomlbe, grise

=

6811JVaigeg O!Il.t ·V'll· aem-s fflo1-a.isœls rœeis, se et saJie, les ohe<Il'.lJÎ,DJS c1,eU/SléS diO'l".n.ièr.es. cllrrung.eœen « ,co'll,tea.rux>> 111oio:ls:rrenup,Hs ld,e Bm .... ! j'en fJ\i:ssoD/Ile 011100010. • • • Auss ·i, gtrruùne.S 'ID'inlUIS!Cules. Pa,ra,ei,tJesSIIJ!lS vieo.~g,ogmie, vrvie Œ'êM! Ils ,s'ieinJla!OOntruu bl'é et p~èren,t, dllllUltllles, Ou1, VIÎIVe [',été, ['étlê soUJriant et graicieux. pail'IIILi las pmntes llia;boni0/UISle8.:Ges g:ralll!dl;i « .M':ais lil fa.1t 1Îffi'!l'ibloementicha'Ukl,l[)eu:ldia!Dlt <!baa:&n:s vJœoos se .s<mtrfllém1s, malÎJSN y 41. voti,e êt'.ê» m'objecte, sG.v ère, M. ~aidhna·le. ~ralll,t UJllle p1'0'ftursd.onde IH!seiXXDJS 'l:fülllll09 La tem1P1fu,a,1m,re est sên.éigallie.IWe , on étO'Ulffie ou .maubrés Ide 1·0<.,e. Lell!l'IS cadLœs f.t,agdllieis (PO!Slti.v~ent. « On ci-te •die illOll'.Illb.reuxœs a'~t à O'ex,1lrémité dies ilr!mJêamenibs d' 'ÎIIl$'0l.atû.on», illlformenrt d'autre ;p,an.'11: [es. g,a. dkm~ et f·lex.l b.'llets. zetilels; [e thet'illlomètre mail."que 35 diegrés ii A traiveo:s l es feuâill!B\glesfaoos ICllesruroces 'l'omlbTte, e1lc., ete. 1 IMV'iida9 die 1pl lnüe, ce ehamp de li.lé diestsi111e'llDe Eh! ,b ien ouli, tout ree!l.apeut êtil-e v:md; et . liglll.e bllen oroit'e quti ooliai:re ilie ISeCOlll.dIP'lian j'en OOll/VÎieJlJS VOOOintÏiem. d'll]lll,e a16verbém:tûon die oliairoé, t61 un rowon En êt.é il ifadit cballJd, très cbalUld• même. de .s:011.eim hO!l'izwtall qu i .se ,serait lllll8roér1aŒ li;Sé. Ma'ils •quil Jl'a. pa,s gall,1dtê,d'ams ~es •moëlllets· 'oo


Jlr'ÎSSloln 1lel.'.rlilbl,e dJe [a

·bi ,se qui ·flilt a,a,ge peudie ~ An dermiie1'. !il n ' y llMlllt pa s lllllors il. s ' écriecr, OOillllil,e mrui111tlen'IIJ!1t , e n é1poogerun.t SOlll ITOlllt IDJoilt.e : d;a,ni

te joua.-

ry,thmiqu.e . La oha.rge ~-oh rll!()i.demenit iet , eu trie lies « échteffll es », 1Jl DJe 1'8Ste 'bite!Jlltôi plus q \lie q.ueUqua<i briillS ellllmfflés (!,e f ()ilffl 'age odtora,n t.

=t

« '.lliens, IP'llil"œs telll(I)S1 de crunilcmlle.s qru.e

,L',a,mi F.r runois a fiio.i. n ~o'l't tJJe/la gra.nge su1uchalllfifée com •me 'Ullle étu v e. De la l)<)'U8. t'l•sse :d' ·êto11fes O.ég ères .» s ière 'Cie .foÎID. est co!Miêe •SUll' son tœise ,musct(I Ou ,bi.€m: et ll'Olligli. (Prur ~a tJrtan~ifration . LI tievêt l~ (< Je m.ettroi de 11a~lace 'Cliansmai boi&--oo blouse, ill se 5eOO'llleun peu et v.ierut pre,nijt"f' de îP11êcOOl't€!llloo dlaDJS1eis 'll!l)êritit's . » ' 'lllll ver,œ a.vec les œ:znruradiel't. Ou ellicore. ve sale'fil s'ie.st oou.chê ecnrberuu, ert:,pou l.' de. « NOIUJS 1ir011JJs , ma femme ef m •oi, IP!IJSS•etl' rurui,n, le temps e.slt de n.ou,vea,u:taJSS'Urn'.i . quellq u.es sema.mes à \la elllll'.ll!)rug,ue.» Vd.v,eO'étê! Et iaJiooiide suJLte ..• L . REICHSTETTER. L'lé~ , q'll!i es,t 11!1l.e ibeNe if emJme, a ,ses mt[)l'llces ·a.uiSl9i,iceb est v.m.1,'IIULllSil en ,a, ae l:J.iroit. P.rurfoils il boiuide et se fâche, et soodladlll Œ'houi~ s'e<.ntleud'Me . Des n1Jfag,e'S · llv1idk!L<;,gri s, lll<XUS ,m:\<1/VlelMOOJS , !i'l faudl1.18ilit que j e me

v ê-

amdb1i:sés,•viioiets

OIU .notrs se l èven 1t en masses ~·eliorntab!les. UID. écllati·r, zéb1'1llllle.f~ulNIJID. te, dlêchll[;e !Le del tu'IlllUlltueux; :Le t011Ille0."l 'e ci'<YUB,e ef grO'llde; fa fo~ éicla,tJe; [ a p]ru,ie tœnlbe en dé'Lu'ge \PaD:lla:tgœ gowttes [P'l"éci(p'i tées; ila g,rêoo, \I)'all'foiis, c:ré!l)Îlte. L'6tê a sles Jle'.l'fs!

i'Maâs l\l!Ile demi"beu.re .après toult est filoli. Lels 'llll.1bres ;s'égouditent; 'lia tertre dies j111rfdtin s,, de blJrunic:he et crayeuse ·quieJlle lé'tai't' ,s'est brUIIl!Île

et

fume

en vapeu a- l égè1·e; Iles ~Ol\lltes

11> ieru-eu,ses où ~a. iplu'iie dl6valfa SOl!lt déjà sèœes. « ·ID.111:es .so!lllt d'.aJbord .essuyées », com . me :me (Le :fiait a•emœrq u eir 1-e :Pèl,e Miatlli1eu; et ~ llllVag'EiS 1)0Ull1ChaJS~ aie défilleut •le 1ong ~ mO'.Dltag.n.es,odiébrurrassaru.t l!Je ci.el q'Ule Ja pl:UJlie :a tla vé et qiui en (Pa,raît d)'Ews,lx!oo en,. co11e.

X

Le cas de M. Trouslard

Figm,ez -vou;s

qu' .elJie s'était

mbs '!ÙLD~

tête de lu!i ser.vir mwigre le V'0llfdï'ed1! .. . . M,a;igre ! à Ju.i? Tr-0ll!Sl.a.Td!...

18

Non! ça, c•êta.i-t raide! Seu.1€tlllent, les femmes !DJedoutenrt: de .riw! Stn1Jout lia 51ieJlŒlle , à 'l'roUJsilard? U.ne tcxute peti-tre, q ui a:œ di&ût pas gratndl,chose; une c r oo.tu.re mali.g,r.e et pâle, ma1is cl'Ouée, ft.na,ude ,en diia:ble, à 1-enldlre dle•s !J.}OÏllitsà soaibo1· lui . même. D'aibord, elllle .s'y éta,it ,pris-e en d-0uoeur,

Un vendlœd.î, ,elle

Πw .avait

IIIJ!l,i,a !à , lliOJe solle . . . . à

,servi U1DJe,sole en ,plieiu 1re:r ! . . . . '

,C'fltait ,bom ••• . bon !. .•• â s' en [-éC'her les doigil:IS jus,qiu'à J'om(l!Plaf.e! jrwsq:u'à ~·omopfa. te! C' é1l81Ït tS1 bo,n, quie T .rouslamd. ID.'a lien dit; mais, déjà, .iil rffafa,a Je coup de Jaa·na.c... Ab! Loyo[,a,J. .. . Yendr.edi su.inllD.t : deux: genti[s petits 1-ouglet.s • • • des aimorurs de ·rorugets à ha maitre d' h ôtel, <Illli !llla~eai:enlt, tom<l! roses, sur œ joili ,bew,oo b!IOll1d,tmomsseux oom·me un e cbeV'eluriede c,h~bitn ! .. . Ah ! ,q.u'tfil:séit81Ïent bO!lls, ,oos roruig,e~'Jà !

L' wmi F'l·alllJcis, a'Via!llt il.18.« tcamrie». ,a,v'3Ji ,t : urtfi.011 Ide ~1e:utrer di3lllls O, a, igu.,lllilige e u la il)lté.ca ,son. ,ch,aQ·,de fo 1in - le dteJ.m,ier.IJ le dlêchrur g-e malmtanrun.t, entre chieru -et [oup. La (l)Ol·t.e ·g.r.amld,e ouivert,e 'Cl1esa g:ra:n,gie totumêe (IJU illœ.'ld 3(I)pna•a.tlt en boU10he d•ombre. La fa ç a<lie,qui s,e terJJlit et ,srefooce n' ,a. plrns 'd'rurêtles v i Y es·, e1' le seuil dJOÙl!lt q,u:i se diéoou«>e suir ne eiJell meo:vieùhl.eusemen_t emlln'f!1S1é iesrt boo~ d 'IUIIlllliserê .elle rei~lill.

draJt ,ses nageoires gris-~ge!lllt su ir 'lllll gai .Pensi l '1:-0lutif1rallls,pairn,umé comme ie prlD · 11e mp,s! ••••

Le 1Je.mlI)Seisit trèS' doux, un m'imlc.eea.'Ois· S/lJrrt a.rg'e!n.liéapparn.tt;_ da.n.s ae icilal irose. Dev a.Il!I: la (Porte du œ.'flé, une tlllblle eist mise on rtrmqu ,e, lei venros s',en1lrechoqrnent et le 'bom villl :f1raàJs brilLle d8illS iles ltiitres. ,Daln,s li.a g:ra.nige, J.'.rumtl I<'1,,a.ruciis , !Le Wl'Se .nu COllllt:1illltreà.déchan·g81" son fufin . A bout de ibra~ iU e.nllève d 'énooru eis foU11,ch ées, 1d'1u ,n ·mOUJV e-

Mais, cette fo is, '1'r-Otu.sJJani s'a.rM'C'he !l'êloju,rnfEmt iawx: déliœs de Oapome. On eet de ~a Logie, ou oo lll'ieai est pa&! « D.ÏiS-d;o.nic, la. bourgeorJ:se? Ce mulet-là, 1.1 -e.stdJe• •• ta ~? ..• , · , ? ? (Et ruvec dies yerox d'un eandllde, d'œ étOlllD.{!!. . •. )

1:',1'0lisiêmeVilll1d.riedl.. .

1liD

muilleitqui 61:en·

X

_ Ta:1-a,ia,t,a ••• VoyoDIS, mie p1·ends-1m rpouir 111on?» A.lors .Makllaane, très dO'IJceIIlleillt: a VoYœtllS,mo.n ami, !PQU1rqu.oite p1'ell.d.l.'aisje pQU.1.' u111e.. • ? Com:men t rus-tu dliit? » Mals 'l'rouslla.rd est déjà aiu p1'atfond: (! ()lb! [tes fiemm.es! ... dies SleL[)eD IÜS qui VOULS g.llsSre!llt dallls les doigts . . . oos :fla,ça,de,sim pasellbles , d!ei'l"i'ère llesquelles ,prulpite 'lllll ,monde ,a,e co;m:tJ!Jn'ai.sorus!. • . dies êt1-es q .ui vou s lllliSse!Dt•mO!lllter, bou •illlLi,1· , vou lS •m'ettn,e en fiurelll', vo.u,s 1·.etoulllllfer Jes salllgl3. . . q ui d i1SJ€'nt , oui» à. fuut! mais ileuo.·~diée rotJij011U 1a ! il , dlllDS;teua· troun de i'iai'l' d ie cer.viea u ! Elles la W,ro:nt ip,endan:! a•ora.ge; ,sewiement , .à pein ~ pal!!Bé.. . tou,t d'e suite, ·kl. mŒl'l<füe cO'llJvergentJeipour reprendre Œeterr:ain perdlu, pou.1· 11-ed,em,and,er ~ :i'ihomme, l'énerver , }'u1 f;81i grD.œ!.. . Mais •mm, tll sa is , je m',a,.wielie T.rOUJslaTid! ... Crewse œ ,nom ·Mt, iet tll verrais que ,c'·est i 111u.1JHe, qu'i [ 'Dl'y a ipa,s m ,oy•en, que tu n 'es \P'!l'8de 1'.01,ce , -et que j e n e miarniger a i pas die 1poisson !. . . et q1Uie • • . ,et que . . • - A:h! faii,t-ell.e, de sa voi.x ·blanche, c'~st · IPOll'l' le ipoi.sWDt '} •lte tu te ..• ? - Oh! 111.emens pas .. . tu l e sais bien ! - . .. Et comment pui. s-je Je ,savoia ·? .. • Tu u',as rien dit .. • - Loyola!!!. .. - Mais CJela r&Ulf.f.it;tille ·te 'fâoh e ,pas. . . T,u n'·llJl1il'laSrp,J. ,us jamais d~ iPOisson. . . - Mail3 s.i! j',en veux d1u poisson ..• - A l O'Nl•.. ? - Mai.a prus le vend.redti . . • jama i.s Je vw. d11edi!. • • j,rum.a;i,s! '1)11'8'buse, ,ou

- 'l'rèis bien » .Et Tl'OllrSllard., ,toult fu,meux, aa.clulliJSe.

se [1E11n,e,t s·nir

Sa. 1'.elI1.'lll,ele oogarde, ~ ses yeux tra.n qufilles « . . . Tu •sai.s. . . j'1a,i choils·i l e vend.rlefü, poUll' ne fPIIJSfla.ire deux sortes die manger •. . Et puis, J,e ven,daJ:edii , c'est j oU1' d'a1rfrvag,e : le poisson e&t: mtùs et va:rié . . .. et moo.ns cher • . • - C'est ça . . . je dev ·Îllle le C01JIP. • • tu vias me servir IIll0l'Cl'edii ou dilma'lllOh,e un maqu erearu !l)O'llllTi, ou llllll llllJenlrun. d~c,hfl! Ah l mon p81U1w,e vieux 'l'roushvrœ! Ah! les femm.es! etlo. .•. » (Voia.' plus hamt.)

X T1•qlllSillaJ.'àn ',a (Pas eu toutes Jes ,cruta,._~opbes prév ues. On n e l'a pll/S v1.cttlim,!isês u r !Le teriwi'Il du ma,i;gr,e. D ',a,i!lleuirs, \POfllll'eo,upiar -court à tout, cha,. qu:e jotlll' Il rn-it g1,ais, au s si g.r,ais q we ,poS'Sl bble.

SI 'VOUS 1re v oyez trrunJC'her un 1b lft1eck ... . Y,Irun!. . . vLa.n! ! .• . Et sou COIIJIPdre foo'l\Chette! Et du boo vin!. • . Auss i, iO vous a miÎ!lle die rpo1]erile étl •t1J$Q'llle , -a:v~ dles Ye'Uë'CbLen ['OfUiges, lt fleur die pe1H 1. Et (lruel ruix <fo dêdlai,n dams 1e t{'fie à têt e .avec sa femme, pendrun.t :Le Car ême s ll'rt.oirt. Faiwt -U ,qu' ielle soH en 11 etaa'<i, 1'IDgf11se! .' . . Comme ,si la côt.eaette n'êtia irt (l)las R1Ul ssi boUII1'e ae m w crodi et le v,enéh10d. i q1uJe aes arultmes jou !l'IS!. . . AJh! mi.sélricocde !. • . Quelqu~ods . 1'a·oruJsJ,aa.'<i a iPOfUTOOIIlt dies heu res d 'rattem:I!risis·emem.tl:: « Ma patt~vre emifant. -e1lie tJe tu e, ['Egf1Lse! A.i!nisi •moi. . . j e guri,s truiU ê !. . . . ·re g.ao:de-moi ces bieo~-illà. . . . je t 'a,ssommerais d '.rnn Cotl(P d'e pomg.. . . ,Et bien! un jo'llll' de maigre ,m1edJémO'Ilte . . . , tme met w1 · l e 1ilialllc! Bioo i[)lus . •• , tlu ;ne ,1e' <'l"Oi["1lfs pas . .. , tu vas IJ.}€J!llSl6r ,qllle c'est â ea.\l!Sle de ma Loge g,ue je t-e <li s wa , .maJL9 ça me fiart:i,gue.• • 911im',lillém i e, iù'en que de te volt · fal~·e m1aigre. . . tcllemenit c'est dlToilJilta111t! ! . . . Seu~ men ,t, iles Cllll'és ·t'Oll!t 1laa1t,c;ug ges1fionm.ée!. . . »

X Un g.rœ bO!ll•hoilllille , l e tei:nlt à fa fo is rouge et j1a1U111e , dans ~e cabllOJetd111f.amemx diOC· teuir B . .. . ,Les éLeux hommes SOll1 t russis, ·e:n fa ce ,l':u1u de l'autre , sur dieux erall)eJUd s. Le médecin , sa ,monitJre d''lll1ie ·m.a.ia:1,t.1 te, de a'aroitr!e, !le ,POfllt ls de 1'1·ml/Sllrur.1<1 , l equel n a•rruit· Jtora!irhLmnent iinqu~ert ... cc••. Vous db1'1.1llez a,a tnUJit.. • ? - P1'6lilue :plus! ... o u alors ·dies a·êves ~·itdli011Ies,1eflfuia,yants• . . Oe111Je ll!Ulit, je me sui s 10 rév ,ei1llé ein ,etr'innt; j ,e croyais avo,ir 'lllnr moi ,11 de 200 kHos ,aissili; S!Ul' l ' estom.arc !. .. - Et la od!igeS'tJioo? -

M,a,wwi:ise . . .

Et , poua:ta:nt. je {l)ll.1€111 ,lrs <l e

l ',eam1,de Vicfüy à 1me:DiOyer!. • . - Votre langue?. • • » Et T.rO'IIBl1ard sort fllne lalllg,ue! . •• «Oh! . . . Jia aa!! . . . fait sim!!)lement

Je doc -

OOUil' . - Je s uiis .•• ?? ba •]bu/tia T1'0Uslaa.id:. - N001! mllllia, vooo sawrez, iil e.."11: reJil!PS !» ,Et .~e id'Octeu11:émiit , to ut e!ll ll)an.11am t : 'S'U[)p.1-ess11on a bsolue de toutie espè ce ,cle V'i1arnd e rouge ; suppires&ion dlu 'Vin; tSi'lllP,J)l.,es,s.iO!ll cl'll ,ca/fé; &uppressdoo de to ut alc ool ; s ru.PIPC1 '6S· si.oo •. . - ••• AJl011:s, ·SUl)[)Timez -m oi ·ruu,s.si e.n même OOill(l)s, fait Tro~d , ,les yeu;x tout irOil'.l!dJs! ... - T.rès ~ . vous u ' a,vez qu 'à c ontin'l1Jer à ·vous p01lll "J1i11· l 'esrt:omnic de v iWlllde; daus


5

96 tro.îs mo1s le pyloo.,e est ® 'mé , rez die faim .

et

vou,s ililOThL '·

- ... de d'alm!! - • . • Tel que j 'ai l'lhOIIIIreU!rde vou,s Je di:t·,e! ... »

X

- Regrettrub1e! exûrêmement regrettlaib~! . . . Au ,reste, aôoute n,aiiviermen.tŒeprêtre sa. c11i1S,ta in. je colllllJa!i,svotl,e '6vêq.ue, qUJe nous

VOIYO!ffiISOll.l/vantIci; ,o,n, d.it q,u11n vimf de lf,ai. Œ'e rnommrer ,SiOIII V .icau·e gén.é:m,J à l 'ê vê0hë de d.\.fill,l]jtoue. Si v,011.1,s idiésirez, je lui pa.rleira 1 en •votee faveur. En ·atte,n,da,nt, j,e vous raiuto1ùse à œlébreir messe. 1Le .seuvirun,tn 'en œçurt IPaJSrmOtÎills l'ot•dre die i&mwe'ililer Œ'iuc0J1I1u, et de fa.ire un, rapport exiaict 1S:uir la mran,ièrle dont H s.e s-erait ll/C· qutft é de s~s !1'ooction,s saiinites. Fiiid~1e à la COIIl!:rigllle,ile se1w,a,nt füit s.es -relillalrques: - -M.aJisce ([Jll"êtl'e ,est un · an.ge dm bon Dieu! II a cffiébré avec g.rund.e rdêvotiOl!l, - AJllollls , fort bien, ne;pr1t 1e Sia.C'l"i;staJin, ,~ets! ! » , , 1 , ,dont la COilJSo!e.nœse tirOlllV·aJt al.n,Sti, roullaEt , da.ns 'l'ombre , ~·a f'8mlm1e •eut •ulll de ces gée ... J'étais Îllllquieit, et je me 'l~roichals silencieux s oruxires, Lfai.ts de pitié ,et d'iTcm1e, déjà ld',avo.i'l· roc011d;é cette autorJ.siat io.u. q •uli eu œ1s·ent biie.n 1ong à ceux qui 1sn-vemt .A!près son action de go.·-âces, aussi pi-eu.se Oes liil1e.. . Pi '€(1.'t1e l'ERMITE . qu,e rmait êté iSia m~s,se, l'irucŒllllu dlemanJde à ,slgnfil" son rnoon 1S1Ur le 'l'legtstre des cêilê. •b11ainœ. :Qruel ne .fut !PaisR'éto.=ement d,e notre sac1"Ùl!l:,a.!Jn, lors.qu'il iP'llit J,ire: « JosfWlh Slllrto , Evcêque lllommé de Mian.. . Oe ..soi[·-lâ, qul3.lllJdT1·ou~ia:rd 1,e!IJ.tra,il avia1t ,l'a.Lr effondlr'é, ulllle mine ,lavée d!e hi&C'll'i t à 1a, cu:fülêil'e. Et ,coonme ,s,a ,femme l'.aidra'i t à \\'.e dêba1ITa<sser ,de s,on !)}axdes.s,us: « . . . Ah! ma paiu,vJ.-e 'e V'llÎ'UC'U, tiillle . . . ,je ISIUIÎI"!flaJmlbé !. . . il a e'IllCO'l ton Ga.liiliéeln. . . - V.ai,nou • . • ? fait .ielle cle sa -voix tr,alllqu:fü,le. - Oll!i. .. , je ·SJUiisaux légume;s !. . • , tourtJe m:a vie!!. . . CM·ême route J',al!Uloo!.. . Hein? . . . tu V8JSpouvoliJ.• m'ilm eruf011.111m-e1· d,e,s n,a-

·- ---~~~

·• """uo· ion d c,s trait c·111 e11ts cles b rnerntaL: i111s ti tute1Urs; , J. Cr éa•tion d e n ouv e lIes e:l a.:;se,s(d edou blem ent de e.las.scs trov nom br euses) ; . j, Disiti,ib~ti01~ a~·:s: élèv es, _gya tu1,t~e ou à. pnx J'led,uit, du mat~n el d ?0ole et d es ma,nU1 e.ls sccilaue s oùlio·a toire :s ; ti. 8,e,couris en alim ent s et v êt em ent s aux élève,s pau vre,s; . d es enfornbs . ~aiùl,~s 1. Edueation d 'es prit prnclant la s colante obligatoi,re . ' Les subsid es pourr ont atteindre: (l) quant au but n° 1, le 25 % de l a dép e,nis e totale ; /1) quant an but 11°2, le 75 % de la dép ense tota1J.e; c) quant au but n° ~-l, le 50 % d e 1'augmemtaition ; rl) da ns les autres ea.s le 50 % de la clé.p ens,e tot aJ~. I l eist ra:ppe.l é que Jcs sub:si,des n;e <bive nt pa s a voir pour effet d 'all cger les rharg es rommunailes, c1t no~ {·,c·art ernn,s toute s les demanœ es qm aurai ent c e ·~aract èrc ; leur but est de prnvoqueT un e am &liora ,tion r onstan1t.ede no s école,s . Les su:bside,s smiont pa yéis cl.ans 1e r·our ~nt d ' Avriil 1907, c' ,e1st-à-diT·~ a pr ès l e ,d épôt de,s rompt es scolall'e s par l,es co111nrnne s . Si les deii1 ?and ~s excèdent la part de la ,subvention re :-;er vée par l e Grand Conseil a,ll;'\: 1·ornmu nes , 1es subside s p-0~11T ont e(.re divi sés e·n deux ou plus1etE s an 11nitr s. Plu s ie,uŒ administ~· .ation s ont dép osé, en 1905 , de s pr?j e~s a.~,c~étp,e~R:c> -s, srms que ccrll es-c1 aie ,nt p,t.p excl'll rées. i,--;JJe s aur ont d ès J.or s à 1•eno1~n lcr leun s demande s pour l 'e xe_re1CP 100G, C<C1 m1ne si e,llrn 11'ava1ent rieu cleniand é l 'a nné e pr écrd ~nt e. Nous ,co·.1;s eillon s vivem ent au x a.dmini.stratio111 s, et no.t.am,melilt a11x c.). ~

- Nan, je !Illy faJ s pl.us Œ 'Îe.n, [IDII.IJl· le mo. ,ent v1•ruï:. imeiu;t; ,c' eslt a,bsod1.1/m

aia

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Pie X. intime

·tOUJe!» Promu à ,l'évêché de ,Ma.nfuue, Mg,r S11,1 ·,to IDmft>alra'llls.sé,1e prêti,e -sflicrJstam me sait voulllut ,re-voi~· 00111 anei~n p,t·,cJd'es,seu'I." et 8Jllli oomimenrt ,s'exCU1Ser. intime, .Mg.r Oaalegairi. Ill s e a-enditt donc à <c- BOl!l s·aJnt .AJlltoine, s 'iê'cl·ia..J;.Jl , qure ne P ,1doue. heureux de .sailuer pait· Ja même ocm'llllv.ez-v.o,lllS ;pas inspd.ré d cette 1heure! » cas ion rr,e grand thlaumrat11r •g,e sailllt AnrtoJne, •Miais Mgr Sarto , {ldJ!f-ié /d,e sa vigifance si poipuJaire dl!LllJStoute La Vén~tie. A~Tivé ,scm]{PuJ.euise, rit ~e bo,n, cœ-uT de ,cette «-ven1s1 d•e 'bon ,mrutm, ol se rend ia.U!s ,tôt à la céilêbre ture, •emb11a:s,sa, le fidèle gœi1dien , et 1'e•ll1lllebwsiliquie, pül\lr y off.r:ir le ,Saii!l,e Sa·crilfiœ. na déj.euiner au Pa ·LaJ:s · épis:cOl[)al. La 1m!1serdies :pibu:s,s-imll)beis du nornvel a.rrivé IumtiQe dre diœ:e que les ra1'atl Ollls nouées év,eJaU ,e quielque s soull)çOIDJs1chiez ùe prêtire-Sla · , aŒ!êre.nJts'talffi1'ID.amt e.ristiai.n ,quii, ([JO'U'l' 1ùécha111ge • sa. ,co,ruscieruœ, ,en paJ-eiU.e circons1Jalll,c,e tl<e pllus en. iPJ•utse.ntre 1r11J.vêque·et Ire prêtre. lui ldeman<l.e son Celebret. La COllllSeien1ce <liu. 1devoil:r eist •la gara.atie hiigr Sarto lliV!ait ,S()/UJventpQ·êché •à Prudoue die l'eistittne. et se croy,a;it sru,ffilS'alIDment œinn.u: il ,wvait do.n:c nég,lig,é :de ,se mUlllli,r die ,cette !Pièce in* Devant Je ju~ . - Un p11êsident t-alrt prê,dii~saW e. U ,eu lt'êsuata le ,d1ia1ogue !':•lllÏ· teœ sm,m ,erut; à uœ OaJma>a;,,<>m1ai,d1e , ~elAe va.nit: icoo:n1m e témoin . Mai:nrtellia111t, dit4I, met - P01Urrajs.je sialVoi,r , ,a,u moi11]1s,cl'oi't vous tez !l!a Illlain Jà (ill montre Ja IPOitr11Ilie)cl dlties venez? · a:vac ,moi : <<Je le j :111,e!» - J,e jUJrie!. . . slê- Miaia oui, de 'l.1rév~se. criie la flleunme, en s'·llW.l'O/chanf orânemen,t - VoUJs y exercez Sfill,s d~ute q11.1elquefonic et an ~qullJllt ,s,n m1ad111 <sut· 11arpoiitrlne • .. iti0111? d'll présildient. - Aucune, parnr J·e momeruf. * UN ONCLE PAS COM:MODE. - Le ne- Comm ent! Vous ,n' êtes ni ,cur é, ni v-Lorui .veu . Voyonis, mon on,c,Je, vOUJSpou;vez b~ r-e, !Ili même simple œialdo.uteuir? me fai r e œ ,p,ejtit prêt. . . VO'll lS a,vez '\lJil a,r- Non, je vous l'a,s•suiVe,rien de tout cala. gent .fou ici. - L'onC'lie : OlllJi.telileme101t too - On m1mq1.1e -cepen'<ia,ntde prêwes · à Tré.q'llle j'ai ê té olbligé de ile faire etlliflerm.er; Ill viise ; ,et vous n'y f a i:tes riieln. Vos traits àêj,e ile ila;issais .sor.tûr, je l e ,commlis, 1,1 l!1Je re· notent ,chez vous , un ie bOillne i!nte!LJJi,gence ! vd<e.olh'rutpLUJ.s.

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co~nnüss,ions s,c olaire s, qn ,i 1>on,no_nt s 'entoup er à cet d t et ü es c911s,~1I::: éciJ.air és de leur inspe c~e~r, <l_'etudw i; Wl1 p i·ograrnm ~ d,es ~mel10r~t.10rn ~ ,qn el'le6 pourra.1,eut rn~ro,dnn,e da.lllS Jeurs écoles,· et une f01s .r·e p1ogt? ·11!me a:do1pté , d' en µour s u,1vr c la rca ·l;sati:.,u ju squ' au bont , dan s _un e 11crio ,d,c d 'ann ées plu s ou rnorns lougue . L es su~ vention s fé d,énalrn lrs } aideront pu1,ssarnm ent . -·-,,-

Plunt~s métlic i nalt·s. S ous ce titr,c I' LA N'L'E 8 _ill/".}DJ ()[N ALES i11d'iq ène~ p~t cult wee;; e:1 . Valuis, leu rs propn etes . et ern1?loi~ e11 médeC'in e, ~J a :pa,1u, 1'1 :· ,a, ,d eux moi s, un ,petit ouv-rag~ ,a,prpel~e a_ ren1,d1'e de pré c.ieux •se r,v 1,ce'S. ~)'e l_i.vr, ~, &<li t é pa r .Ji. Ch. _'.\t iu ssl e1:, hùr.aue ,,1 8 ion Eit que l 'on dott. a, }[. FA) . \ Vo,lf. p,Po.f., a été auton se et r·e:.'om mandé JHn i1<0tr 2 Dép . de l '}-uJStr ~c~ puiblique . Uette nou1V' e~utc , ciu o. peut 8P p-ro:!urer au prix dP l fi. , C'C 1::1tient Jai de s,criptio'Il d e 109 plautei .,; a \~ec l 'indi.ca tion die lems VE:rtus et 'p,wµ i·iétés ainsi qt ùC l 'ernhoit ·el l ' altitude où e'lles se ren co~tr~n t. l i form er,a le compl ffe rnent . ~:b~1g'e eLTle t exte de l 'Jl e1·bannm offic inal~ T lt · /e;:,iuedu rnêm e auteur , dl_not l '11.,Lata fait l ';_:ic quisiiion en plu ~1e'?'rs ex:·e1:n.plai rcs qui ont été re1m s ~1 _nos d1[ fér•ent s établi ss ement s .snp cneUL·~ on s,~cond ai1,eis d'iristruct w~ pour 1 cns2ig:nr ment die la b ot.a.nique. . Voic.: i l,a pré.f,a :·e e,t 111trodnd 10~ d e ('·~ l d it om T age. 'FJl1lc, fe11a :n1cu.-:. ::011n,;;1ître Je ùut qu e .s est p10 1po~~ ! 'a ute ur en le ·pub1li1mt: « Mon Dieu, vo,rn, m' av~i. inon d é de jo i e pm · 1c sp cct:i.c k de vo s ou v r ages. et j e sera i ravi en ch an t a nt J.es œu vr es d e vos mai ns. »

Le Psa Jm,Lst.e. ,, Ncm ~ -ùécli on,s ce p et i t li v11 ,e ù. Ja jeuness e s tu iœieu se clu Ya1n,i, s , a1Ux él èv es de n os col -


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6 1èges classiques el l'oohniqu es, <!le n os éco les con ü a iruTales et agricOllcs, norma,l es C'L 1-1<:' l'f'S. 11 l eur f!aciliter;i, l' étude ,lles 1Jl:rnt es m i\ùLcinaJes si utille s ii, l'llurmaru •té so uffl ,runte, p1llJJtes que l a m a.i.n gé'n(weu,,;c du bon Dieu a r (,r>aindrues sur nott·c sol a,vçc une riches sl' h11comp·ara,ble. Nos b clile s roonta g ues attiren t non ,<;eu1~co:nent cle M 1lll,ùl'eu x vn.va..c:·~n]t'S ,,p. :1u111 s !J)·Ou T :11da 11,iQ,er n,o,R .lJ.e<c'l,llL, s i te, 011, Q>o ·11,r 11(·~ :111Jil1i11· J,0111ro:a1t11!iééb1·n,11l6 e Jl'81L'il~;; ,a,git :1cv~ .~· ,a11 1i llei:1 tio1m, t1i1élv,r .ernsies et 1'·rui[' yi cif 1<l1 y1i!Ul{1s,nm,b ,a11,._'<S i ~as ,n~,tuTa,l i,~t œ ·fl'Llliy a.<·· ,,·,o,1111iC'utJ.1 1()• Jnlh111 onx po,u>r f•tuidirn · no,s ,m r.1·,·~i, .

1vc1· \'liez aJ, sofhrn1.cmt ri0ll, cl le~ c;.oill~e1 sol est <ilios,e h ien abée pour qui ieo1 nlfju.e a quei: q1 te temps à con saicrcir à cetlc ooe u1patio11. I<>n éc11ivant ees lJgnes nou s Q)OO!>o n ;; :t nos ou.1•éis >fl e caillum,gnè, il no ,s im, litu,( ,cur.~ t'l il ces l)e 1·sonn es priv iil ôgi6 e::; qni passernt l~·u,1·~ (·Lés •e1t Yi11égi.a tmre :11 11:s: Maycu,,;. Eco:utou,,: enco1·e l:C q ne ~rit il c,p lH·,,po,

gl'and ·ùi enf.a'Ïlt c nr , le célôhl'C' cu ré 11lk ma.nc1:' rcLa s eUJle re ebcrc h e ,(les Simp.l1•s 11 d é jil SOIJl côté h yg iéu>iqu e: i.1 est si ,ai!1 1•1t ef f et ,clc failre cle 1'·cxerd,e •e rdans l'~.h: pu r créé par Di-eu, quand le ,soleifi ht ·lllde, ()llC' no~1.s1X'IS!JYÎ'l'O ins à pleins pou111Œ1-sl'-aturws1ihr Oi r,11 ix 1)t'OKùui1ts,1l'at nn,els. r e eh a•11,clie c:f em1barnné e c-t que tnll>t esl joie Tic V:1n,1i~ fls<t s11wto111tfE/lcl lor.aklo {l!e.-'l \)O· Ht fêl e aains 1,n na t u,re. Les verte~ '])l':l iriC'R t,1111,i 11,(,cs. Dlé,ilù Li,nné ,e. HrulllK·t·. V 1illJJ1a11< s ('l (lmain ées clc fl. eu;r,s, h,~ bois cl.c l'lrlQ)ins 1·f,,i. t anlt 11l':m1fres -céJlùh1'.Lt6s,c lia-11tnieHt ks 11rn1ainueu x, l es fr ais honq,u ets de {'hônes ve r sC'•noL ~ ;.;·(·:s ,rlc notl'e l<',lo'l' C ·snv1a,l'J~c. LP nom 1d0 110[]ols la ,s.a nté 8'11 persév éra nt cl1C'rd.1cn r th· 1110 1Teilit [)fü.\'lS p'erch1 "<1-il.ms ~cis mo,rutaigœ ,s sie » (1r<l'n,v·cmlen1frollln.é ,d•a1Il1S tm11~ Ù(''S 0•1t1·n·a,;.:ie.s 1lc v:l!a1J1tes. Si ce bon c rnré av-a:it conn n noü p <'il'l ~1 bot ,wn.i,q,11 10 Pt uofa'P ,r1lwr Vrn1ali·~ c;:;.t so'llll'>!Ja 1t Jj]:e,n. not,1se •sol,ett si chrHJlll, no,; .A.lltl) e::; ~ i l unnieiurx ·<'0[1Un 1cles ôtro .n ~ n ·s f[11e tlle ,si:>s ein miu:einses , quels à:oceuts d',ard1!Jli.1·a t.ion 1ù111 1'at1l/Ü<; ,. IDt {PO<UQ'ba,rut . œm'bieu !'0111n n e1s~UJ0 1u,, ·1•aif-il pais f ait ente1tcl r e! et. ,q 1ue-ls n·,:11rr,ndE'nt lwn 1renx {1'.J1a1bM.f1ru n !J.1 ny 1,; ~·i 1n1ea. ·,·,crn~c,ux pns été ses euco'l1Q111gemoot s ![)01ur ré veil!N ('Il; ,c,o mbi 1P1IJ'tl,en, i,cJ'll l"-noO'l~s · éhttlli ,N· , i:veC' ,so,i11 an nou s ile goftt de l 'étude de cc.tte bran di' · ,eas sicli•emlûPIS quli nüQ11s font co1r>1ia:H,1·,, et 0[) si bi en fai >san t e: La bobaniqnc orf\i.ci:nale'; 1p1;{, 1ChY ' r lleis ']),l'dc1n,it,s 1J(lti.n-.c1J;:; de Jlott,e , oil. :N'o,tre ipe1:it li,vre esit ée;.rit pcm r être !Ili,. ,;.11n ·t101utn10s [)la n tei;:; ;:;i v,n:riC•e~C't ·l',•i ~1rttiŒe<S:entre les mai,n,s de ch a q'Ue &l~ve. Hien l'i{•» Gr ,â .oe ·a'll X ur,aiv,aQlX ùv1umainti1 t:üll1C1S,;;,i f 11·11r- e:x1pT,els&iO!Ils lui seron t enc01•e i.ncoum ues. ( ' t' 1!nenx chi Th&v.Ouu:é K111ei~1,p (1.e vVœ 111~ hofeu, !;:et,a aa tilofie des mnît1 ses <l,e :h11i en tl,onn(•r ['<ellll\Paonrle,s « Si>!lllt)ll<es )) e s.t ,cl1e'llorwve,1,n en ne .sen s et <l,e ql\li mo n trer et exipHq'Ue1r1'her horriJMm' et 8e i •é1 parnd d 1e l[l11ns oo 'Pnui'<. No 1s JtW bim· <11u e l'Ëtat a bi,1,n vouh, oiffrh· i'i elNt< ,nnJJ cêbi;els ,cou1fü1:i,s 1snfi,erut bi ,en ~1c, 1s Q1 Il,aa1 ,tc K No1s éta/bJi!'ISC!lllC'Ilt. IDn outre , [Pen,daiut ikt helle d1i1 ch11a~eset nomb1,e ·de famtlJe s po1sis16 rl~i ,enot saisOIIl. les ma1tr ,os feront rles ·exc ll11 1sion~ a Q~rnep1e1n: ~e O)hia11mJa.0i ,e 1l>omeisJti1q.n•e; ,< h11 n 1, bi1e1J1 ver 'leurs éllhves poun· ~·éco:J.ter ,c,es plrunlie.s q111 (l{'1S . j:rnd lhllS a.e ll'O IS v,fil1a1ge,s , D'O'lllS tl'Olll/VO UIS seront' clesséc hées et r&uui,es en dr srmh1aP'UCO 'l1e ,an.1 j ,ourd'hu,i des :plruce-., aiéSlellw ée,,, ù hlcs collections. Un. ,c,ulltn.11i1e .aie qu,e/Lqu,e" ~1< h1ntie,s mé1clliocnŒ11all,eis.Le prem i er vo l u1Illc cl,e rnofre h o1,l)icr ,r·1m · 1Je11 qu,e le Ro1mm·i'n, 11eRa,ifo.rt. la R0g,'1i;.<1,<0. rr,a tie,nt :rosdifférentes p l ante s (]Ui, clans c-ettr 01t11Vnmuve.Q'Ache l'a San1g;e, Ja l\1ie1110bc pol bt·och11Q·e. ~eorOIDt ,eX[)Hq1lJééis d,a,ns 10 mi'lmr y;11éle, la ?11'a1rjo1lailne.cria.Sa,rli,ct11.'C'. 1a Ru,e. onke -aI,ptlrnbétique ,cl'aq)rès ,leuns norn,s ;;de n l' Art11i<o re, la 'l'.1!Il111ils: iic et d?111uitr es. C'est di()IIJJr fifi(Jnes. Ponr compQ-éter 1'011V1 ·age. ia-e~t n<'· 11 >011 11· ,t'.érprunJd11,e ,clJ e 11o nv.eau. ,,,urtont 'J)a1,lllJ •l>C'IS ceS$·a1h,e de fa ir e sui'l"J',e un cl,eux,i/ll!Ue vol 11ltabitano t,s de la monta,gne, la connah:;san,ce n, e av ec un no1ID:tirc de p1ant es all moln, et l'eIIJ4)10li des Simp'les. q·ue nou s nou s soma11~~i g-11an,d. m es i1IllI)OSéla tfu :h e d'éd 1ter d ,es herb iers TI 1pàt ·a 'i1tm dmns une arnn(,e, ,si D in t non, mod èles et d'elq)l iquel' J' habli t â t. ré.poque de "'l't•fe vi e et ,s,antê. la floraison. le s noms pû[>u[airei; et l ' emp[oi ,. FERDINA'ND -O'f'l'Ù WOLF . de nos IJ)lamtes m'édidnaàe s. H.f:1l::i1;! 1lp vœn p-x1nrimé p<ir l 'm1 Le CUir é Kneïipp répétait souvent ces mot s: h ·Pll' ch1n1"'-l,a f i~ml•P <ÎIP . 88 ~1 ,r0fa~" l ll' « Une col1'eetion de Sim1,1es est 11:ne bien uotre

;.:-nmde ressource rpour une fa,mi1Le.q,UJan•du n ca,s ·d e mailruc1ie v'ient affli g er 1llil de ses membres ; lbi·0'11s·ouve nf ce n'es t q,u•,au ])cYU,t d'nn [a'!)s <l'e teill{Ps assez l olllg qu'Olll ,pa,rviein t ?1 trouv ,el' 11111 .ro-édeoi.u. e t à g r,ain>dlsfr ali·s. >l Oo'llecUoruner œs pll,mntes qu i Ille cofiten •t

Po u 1·11,1 i>trP l''PA ili'sr , :\if. Wolf ('ta n t

rlocr,dP1P 27 >1ini rJ.prnier. i\ 1 'â~ <lP

G8 nr1s, a 1H'èr,;;a·voir rté mahwle •pC>ndarnt u,:1·equin7,rnine <lr j onrs c;en,le·me nt.

La réforme orthographique. L:U: gros évéue rneu.t g r aimrnatica] ~c p1r épa :re en Fra111r,c, pour ,la fin de 1'année ~oolaire: la réfor,me de l'or l11ng n.tL)h e. .'é-e. Un ·c eomOn lia c·ro .ya it cnte 11J 111i~ ·sion rninist6ri ,e.J. lf' va h1 faire hmti r .

a-

\'0 1ic•i CJ'll'C1!l es ell se ron t ks tlon11 , ·'l' i< esse ntielles: J. - Voyelles. - y ayant le suu <1<' i •si.mploe, est tiU1ppr irn1é .p-arLout. Un .(,,ci rirn analise, ('l'ipte, comme osi/r• eL nristrû. J\,li-ü s .IJ aya nt ile son de d~·nx: i subsi1&te:pays, essa yer. H. Cotns-onnes. - J. s final remJ>kwe partout x (sauf dans J,e1s cas où 1'.1; se prûuorn ce, c01111me d a ns bo( rt.D, -',ilc.n). Par sui t,e - ,et ,ce,tte simp li i'i1t"ëlt i c 1n:est ra1pitale - s seul ~1 era l"lllij.iloy é eom me mar,q1t1 ,e u niform e tl_ t~ JJlmi el dans les ~oms et les adj ectifs lvl n s d 'exceµtion en ou, en au, rn em1., en eu, ebr..): des ge11ous, de ,s ,·lieums, die,s épo11s heur e11,s. ~- li e,slt swp1n ·imé dans 1,es grouJ),' S g r e1'.'S rh et th. On éerica rétori r/11 ,e eornme rapsodie, téâtre romm e f J'!' S()1'.

:l. 7,h gr ,ec est. 1 e.n1 ,plneô trn d ouit /: on ér r ira j'r(nolo .(Jic rc:!n.:ne 1

JHll'

j'1éuésie. +. g doux ( devant e et i ) ,et5t rem p!rne,épa r tout pair .i: ou ér ri ra : plon .(011 co·mme donjon, goj ure ,rn1 m u e in.111 1·e, 111,an jèr, nous m anjons. . 5. Le~ conso~n es •doubles (sauf ss; d1spara1ssent a peu près ,p,a,rtout QiÙ elles se prono1tment com1ne une coills0,11,~e si"mµl,~·: on écrira apauvrir, 11qrove r, qi_b.elote , paysane , etc. , <'Ormrn,e apm ser, ag réaé, matelo t e, 11rgane, etc. En un mot plus de conson ne inittilernent redoublée. --

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Bibliographie La Troisième Année de géographie La Suisse par Il. ELsinger 1M ·am,u eJ-A11t.a s cOlllteuant 21 t;a,rt,es türêe15 en co1uil,el\l'l',s dont 2 à. gi, aillù frnr1J11at . Couve·rl 'm·e iH!ll S'l!!:ée eu co ,u;Jem·, s. 65 iJl1'Us1lratiollls.Il!l-4'.

Edirt:em· A. Fmruk,e, Berne. La cinqujèm,e éd ition d,e ce Ma,nu,eŒ-atJ. as vi~mt cle paa·aitrre; ce fait en d it pl,ms qu'un l olllg m·tid e &logien x. qua.n,ù on sa:n11· .~ qu e nes tt o i·s calDrt:on ,s romrnllidis ,de Genève ùe V~uuld et Ide NernclJâtel ont isig11é une co!Il'veinti 1on ,a >ttl'ibuan.t il 1m s1euJ et même -a'l1teur ge11tevois •le :monopole des liv11 ·es scoJ ,ah'es de géographie et d 'h ist oir-e. LI faut bien que les mérites des OlllV'r age.s coru•c ull'roo bs so ient rêe(Jrs po11, r ,so ut el!lh' 11111e paz,eilhle lutt e. Pour notre pa 1rt, nou s estimons que l'ou VT:t"e tlont il est questio111 id , doit êt1-e co,!JISi,dJél'."écomme un OivJ·e ,clais,sique pou,r il'·étm l e de la "'éo~11·aphj,e. ,d e l a Sui•ss:e et être ·petit à p;M , mh ·O'dlu1t dainl! to'lltes les éco le s sercon:dake s, nm,ma11'es et .suipér ieu[·e s. Pou!l' -le illoment, i!l ue dlev1·ait c er ,tainemelll' t p.ais manque ,r nti daJlJs la •bi,bllothèq ue de U' iustitu,teu 1r, ni dans cel:le du professeuo:; ,cai· tou s a-eux y tr ouver®t un guide -sür, i111t é.ressa.nt et does 1111deu x

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Suisse

fr. 2.50

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Matériel scolaire officiel

du Canton de Genève

Tout ce qui concerne la publlca;ticn doit ~tre adressé directem ent à sen gérant, M. P. PICiNAT, 1er Hcréta;ire au Départr.iment de l'Instructicn publique, à Sien.


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