La cabane a reconquis le droit de vivre. J Contre les cors aux pieds, Elle est utile. Elle abrite. Elle a pris sa reOn indique un 1·emède très .simple et vanche. D. D. qui ,serait efficace, dit-on; ce remède,
c'esit fa cire natutelle pure non blan. chie .et sans ,a u.cun mélange. On chauffli ·1 un peu cette cire de façon à la ramol1ir •suffisamment pour ,pouvoir- ailié- 0ment la pétrir. On en prend ,la quantité Comment. doit-on · serrer suffisante pour en faia·e une petite tarles effets d'hiver tine qu'on étend sur un tout petit mor. On ne ,saurait prendre trop de pré- ceau d~ papier ?Jane ou de toi~e, j~ste cautions en serrant les effets d 'hiver de ~um recouvr11·. le co·r et on ,1 y laisse afin de les préserver des ravages des trois ou quatre Jours sans y toucher. mites. Ces insectes se plaisent drM1,s, 'l es Au bout de c~ temps,le ~or est _suffis~"·êtements remplis de poussière, car me~t ramolli pour qu_ou pmsse l ex. c'est dans cette. poussière qu'ils trou- traire complètement. 81 ce n'es~ pas le vent leur nourriture. cas, on recomruen_cera l'opération. A_u La ,prop.reté parfaite tant des vête- bout _de (]Uelqu_es Jour~ le succès sera1_t ments que des armoires est indispensa- certam. Un barn de pied avant le tra1ble. Il faut passer à J'.eau chaude tous tement est recommandable. les coins des a.rmoifres où l'on doit serNettoyage des brosses à. rer 1'.es vêtements d'hive'l' et les arroser cheveux. d'essènce de térébenthine; il faut faire Le meill eur ingrédient à employer de même poiui- les commodes et les. gar- pour nettoyer ,les bros,ses à cheveux de-robes. est l'ammoniaque. l'l est inutile de les Lorsque ce nettoyage est fini, on pla- frotter, et on peut se servir d'eau chancera. des jornrna,ux propres sur les ra- de ou d'eau froide indifféremment. On yons et dans les tiroirs. Les mites, ne met une cumerée à café d'ammonia(]uC peuvenrt sentit l'encre d'imµrir:nerie des par litre d'eau; on en ve1,se un peu sur journaux. les crins de la brosse sans mouililer le Choisissez un temps sec, une journée dos de bois ou d'ivoire, et en un instant de soleiŒ pour bien aérer vos effets la graisse part. On rince •ensuite à l'eau avant de les serrer. Mettez bien les pa- froide, on secoue bien et on fait sécher letots, les habits da.n.s J.es plis, les: po- à l'air, mais à ,l'ombre. Le carbonate de ches tournées en dehors, ,secouez-les, Eoude et le savon rende nt les crins battez et brassez-Jes jus,qu'à (;e qu'il ne mous et 'Fivoire jaune. reste plus trace de poussière; pendez. • •• les ensuite au ,soleil pendant dieux ou )*( un ténor débute à Marseille: •l e ti-ois heures. parterre siffle, le para.dis gronde. Tout Tous les vêtements doivent être répa- à coup l'artiste pousse nu sol di~ze qui rés arvant de les serrer, de façon qu'on met la salle en émoi. - C'est un compuis&"e les prendre en cas de be,soin. pa,triote, crie un spectateur des galePliez tous les eff.e'ts à l'endroit, afin ries . .Ze l'ai reconnu à cette note: c'es1· qu'ils ne fassent pias de faux plis. Coru- le sol natal. ·n ez-les cha,cu,n séparément avec des )*( Maman part pour la ville. Elle dejournaux propres et mettez les dans mandt> à son fils: - Que veux-tu que je leS!armoires ou dans1 les malles desti- te mpporte'? Des bombons ou des jounéea à les recevoir, en n' épargnant ni ljoux'? - Rapporte-moi un grand joul'ai1J:, ni le poivre ou le camphre. jo·u . ... en ,s uore.
Recettes 0t Conse1 S Ut'les 1
PEDAGOGIQUE PUBLIÉE SO U S LES A U SP ICES DE LA
SOCIETE VALAISANNE D'EDUCATION L'Ecole primaire donne au moin ~ l 2 livraisons de 16 pktges chacune, sur deu x colonnes, non compris la couverture, et autant de suppléments <.le 8 à 16 pagef-· pendimt le cours scolaire. P rix d'abonnement: Suissè f1.·. 2.50 Union J)OStale fr. :J Tc,u t ce qui c ~nccrne lei publiccitic,n doit être cidressé èt l'éditeur, M . P . PIGNA T, 1er s ecrétcilre à: l'in struction publique, èt Sion.
Si le llrêtre se méfie ou s'isole de l'instituteur, si l'instituteur se 1.•eg·a1·de comme le 1.·ival indépendant, non comûïë l'auxiUaÏl.'e fidèle (lu prêtJ.·e, Ja valeu1.· morale. (le l'école est
SION, 2o .Join
1900/1901
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Sommaire du N° du 23 Juin
Société fribourgeoise d'Education
,Jpucli. :20 juiu. a ('Il lil'II ,'t ( 1i-e::;~iP1·, ~o<·i<lt,-, ,:..i l.ai,;aunt• <l'Ed n <·a tio11 ' d istl"iet (ln .Lac, l a 1·puniou gpnt'ira]p de la ,"-loc-iété fribo11ryro i8(' rl'Rrl1t('//fim1, Sll'Ut· (com1Jtf'-reu dn de l a th rni ou gé-nh·n l e ai11H~P <k ln nôttP. f)' a1n·?-8 le COIUl)Ü•· il ('hn111of;ou, l l' :! mn.i 1!)01). - La r {on ..1,dn 1p1'P11 JJUb lien( le:-- jom·n anx loda<.:tion de r Eeole ptima.ire. - C1w YÏ· < :.-111 :x. c·e <·rn1gn~·s a. été parti1·nl lè1·emP nt leni P (( 'on.). - J:Eeole uon1iale des rt5rém,si. Lp snj et ù 1'0 1:drP ùn joui· trn,. gents ;iu Si mplon. - E<-l10:,; des conf <!· ta.i I dt:• J'org-auisa.ti<:n des j eux S'[·,o1air-e\ rf'Il!·l'S. - Loi s nr l<:>,; t1,1itemeuh. clf· l'ern,Pig-11e•11u,•rit <1e la gy111uastiq l1l.> é1 S nb n.'llt iom, :-wolai 1·e8. - Recrutement dn <"hau1 e11Yisagh, ,Hl point de n ie de e u \ 'a lais. - P r otégeon1, ks oiseaux. l'l..tygil'uC. L 1.. \'alai8 se tr o,n m it r eprt-'i- \"ariétéR l Ll's y oix de la moutngm'. 'i-iP11t0 ù <'rt•ssiet JJ,11· une ùélég-a.t iou dt• p oh<Î{'I. 3 nww ln·Ps. )f. Hii-ond et )f. R H oc ha . - 0tay, p1·é:.;i <l Pn t <:t se<·1·éfain• de la, SoSommaire du Supplém. N° 12 6Nc1 rnla isc11111c d' FJd 11rntiou. Le Dé].Ji11·· }loi1::1 de Jf,nif'. - T,a prièrl.' t'n faulil - te111 P11t de l'Iust n1<"1 ion µnb li qne a.vait le. - Qne 1wn~<:>1· dt' l a confri:,siou ? <lél<-g né <le Rou <"Ôt P l\l. l'lmpecteu1· Le flhrn <ln jo,ur·. - L0 ,;onrnw il. - La Rnni ller . ..\ n 1·on1·s de la séance, il fut cornru1mi o11 clu dimaucht'. - Recettes donné l,.. ctun"' <le lc•tües f't t élégramCl <;011St'ib. nwi,; (l P s.n111:al hi e Pl <l'a dh{siou, pai·m i - ukS()lLP IS dP :\1. .\l ll't, Hll(;Îf'll insp ectent· Sommail'e du Su1»plém. X 0 13 scolail-P Pt vxpnl µ1sdngogiquP f t'idfral, ù ~iou et cl<.. )f. Pigw, t, lP1· spc rétaire ù L e::; soins ,'1 donner à la vre111ihe enl'Instrnr·tion 1rnb liqne. fanc e. - La fin d' un mul e t de 1mste. C\ st l\L E. l\lath<-'.'", inst. , ù Belfaux, De la l.Jo,nue hnmem. - L'ut ilité des bairn;. - l·uc: fem m e officin·. - P ro- l'un dt'~ délC-gnés de F r ibourg ù la téurueua,dt' prinrn.u i è1·e. - ,·.nit-'ités. nion de ( 'ha moson , qui a. µorfé en te1·- ullll's l rL'S h P111·c 11x illl bauqut't le 1oast au \ ',1'1ais. M. Ro u ille1·. nous ùit la ,,LiLe dernie1• N° tle l'Ecole bnté", y a 1·rponcl11 rl' nn e m,uiihe très p on t l e p r éseu l <.:OLH"s scolail"P consliai1uah le. t u rJra. nue liYt·aison snppl é111<•11t,:Ür e q ni - 0pa.1-.1.îl ra. dau,; le courant de l'été, (;()W· Coui·s de ré1»étition. me l'a nnée rl(,1-ni Pr e. Il appor tt'ra l e tiLe rn nrs de r é JJl't itiou pou 1· instilutre et la table ù es mntièt-es p om la µé· tt' ll'J·s dt>~ dC' n,x lm1g-nes, oun'rl à Si on riode llJ00-01. . \ , is à ePnx 'l LÜ rnuen mùi et jniu HI OJ , a été fréquent{> pai· dr,ücnt fnil·p r elif-'r la dei-n iè1·e a unéP 11 pa r ticipants, à Ra rnir 7 fra.n1:ai s et 4 panw. ,1.llt>rnan ds. Yo ici le8 uoms <les premiers: - ol\Di. Fonl"Oi-t•r· Jt'au-Ba1·tlrél., de NeuRegisti·e matl'icule. daz, (iaspoz .\utoi nl', de Rt-M,u'1in, L e p e1·sonnel pnseignan t <JlÜ u 'am a.it Uaspoz Je,111, d'Eyo! ène, J lag-uin Loui1::1, pas r t'ç- n ce fo 1·rnn laù·e, lequel doit être dP Hag-1ws. fü:._y l\lùttin, cle St-)[adin, r elllJJli am,si hit:>11 ponr les eoun, de réY <.·1·11n.r J e·a u , de ~Plll hrnnd1 e r, Vauùan pétition que p our les c lasses pi-iwai1 es,, 1fa nrice. <ll' Hagn.eR. peut 1oujom s J'obteuir eu s'adi-essan t -oau ~eerétariat du Uépa 1·tewent ou ît 11. 0
,J'InspedPLll' S(;().Jair c 1·espectif. -0--
B1·e,·ets tem1>01•ail'es . Som: da tf' dn ~8 mai l!Hll, le b1·p,·pt
ORGANE DE LA
SOCIETE VALAISJ.BNE D'EDUCATIOD'
Société valaisanne d'éducation 1 )
Réunion générale à Chamoson, le 2 Mai 1901( Belle et frnetnense journée qne eelJ1· du 2 mai HJOl po,nr l<' r·orps ensPigmrnt <le la ,p n:1-rie ya.Jaisann e. Kons d iso,11s c, b<'l lc' <:t frndne u sP jo,m·néP >> rar ln réunion géné1·alP de> c<:tte a.nncSe anrn é té <·el"la.innnenl rl 'une des rni01LX réuRsic>s à. tons ég,ard s q u'a ient e n i'L e nregis ti·e1· n os a.nna,leR péch1go,1::-i<111eR. F iworisC-e pal' le temps, elle l'a encor e été pnr la. n omhreuse pari ieipa.tion dc•f- m Pm· hI"eR actifs Pt h onoi-.1ires, par la p1·ésene1~ <le 1>h1 sip11 1·s uota,b ilitéR des pins influentes P l deR p·l ns s.nnpa,1 biqnPs ù la bt>llc, NlllSP de• l'édnc-ation po,pnlain•. A n ssi rP111a.rq11ions-no,u s a.,ee l e p l us vif pl.tisi 1· pa1-mi nons ce jonr-lù , ,\ pa-rt )f. ('l1nppn z, président au f'o,n seil d 'Etat <> t C'hPf du D(,r,,wtenH•1ü de l'Ins1"r11ction p ubliqu e, l'un des.es p-l ns émine nts co l ]pgn es du gonrernenwnt, l\f. iJ:e conseil le1· d'Etat de Toneu1t'i, 1\1 . le conseilil er nationa.l K un !Rclwn, )f. de (.'bastona,Y, 1n·éf.et et aneit:>11 eonse ill er ü 'E1at , Pte. 1
1
C) C'e tompte-reudn est parti-ellem ent r eproduit d'une relati on pal' ne dans deux j onrnanx dn pays. Kons le complt>· tons et le r ec Ufions pour -!',,Ecole p1·ima.iJ-e" an moyen de notes (J ue l'on a bien vo,ulu n our; fomnir :
('hnmoson, l a ]ora li té qni dHa.it ponr la p1·em iPre fois recevoir les rong1·es,sist eR, ,,;'était pa,rcSP et pa.v oisfr g1·HC:ic11sr111 en t µont· bi en a ceu e illi1· ses h ôt es d' un j o m·.. ~ la ek~wPntP dn t1·ai n, la rn11 Ri que locale nons so uha it<' la bienvl'lllle pa1· ses a <·c·o1·d s harmoniP nX penclan t <pw le'}; moi-1 ie1·s, qni o nt l e Ye rb<' pln K ha.nt·, ri en ne nt 11u'-le·r le m· p:1·0Bse yo ix à cett e R:,rnphoni(•. :\ insi acc-ompagnéH, 11011 s fa i son s d 'abo,1·d balte ù 8t-Pit>rre des (' la.gt>s, où l'on Yenait fü• se 11wHre a ima b leme n t l'll frai s pour 11oüe pa~Rag<' en 11ous offrant l e n·rl'<' d t:> l'.t.mitié . ::,;m· la. g-1·ande pl ace, ù I'0rnb1·e <ln vt'in é · nuble lllonnm f' rit aJ'tb éol ogique qui est l'ornP11w1it ù<:> c·p Yillage d lui sert <l'P· g-lisP, anêt d' un instant J)()lll· nous joiud1·e a nx congressistes yen us du B,1s-Va . la,i s 1w u a npa nnant. (''<'st ck lit <Jlll' to111c> l ïmposa,nte colo,nne JJfll"I ponr 8<' troun~r biewtüf ù Oh a.moson m~me, où tout le mondP aussi s'éta,i t généreusemen ptNé po,n r la isser aux partic-i pantR l'ag-1··1~able souvenir d' nn f' t P('f'P · tion cordial e et Pll1,J)ll.'ein te ne t P c,1chPt de· bon alo,i <]Lli <;arn.ctPri se en généra l l'ho-spitalité va laisanne. l'al' une t especta.ble t r adition, que
178
179 l'on ne peut que louer et cousPner, le premier acte de nos congrés s<:ofair<>:ai est fosviré par la religion. A vaut la séance prnprement dite, il se célèbre en Pffet à l'égtlist' un offi<:e solennel de Requiem a.nqnel prend pm·t tonte J"a.ssistanc:c pour demandei- à. Di'e n d'accor. del' le repos et la lnmière éternels ù tous le:-i Hociétafres décédé.; depuis la dnnièrP assemblée. Cet acte de foj et de piéoté accompli, le <:ortège se dirige vers la ma ison ùe eommune où do,it se teni1' la séance. La sairne mise à nofrf' disposition dans ce but est immense, belle et coq uettement pa.voisée. On ne tarde pas ù :s·~st'ntir tout à fait ù l'aise et à trouvet' qu'au point de vne de l'espa.ee on pourn.it difficilement souhaiter- mieux dans mw loealité qui bien qu'a.ssez populeuse n'a nulle pTétention à êt re considél'ée <:omme un centl'e. LorsquP <:hacnn a pris place, M. :Maye président de la cornmune. adl'l'8· se ù l'assi·Rtance quCilques parolieis cor· dia. les de bienYenne et lui exprime la :,,a.tisfac.tion qu'éprouvent Chamoson, Res autorités et ses hab itanis ponr l'honneur qu i lell'l· est nccordé aujo urd'hui de reeeyo,ir les modestes et zélés pionniers de l'instruction populaire. M. le député Girond, le sympathiq ne président de la Société va laisannc d'Education, ouvre ensuite 1la séance. Dans une allocution anplaudie, il rappelle les principaux évènements d'ol'dre scola.ire survenws depuis le cong-rés rk Uéronde en 1890 et notamment 1:1 dispa,r ition de deux l10mmes auxquels la cause de l'éducation chrétienne tenait si profondément à cœur-: 1Bl. Ho·pfn~r, directeur de l'école normail<:,
et Hnl'Dier, p1L"ésident de notre S0ci0t,; pPdagogiqu<>. A l'Moca.tion de ces n onJi.; à jamais che1·s e-t sympnthiqucs ù :'.\BI. les inst-ifoteurs, toui"P 1';-1 RRPm hlée St' Jèn· en signe de deui l. AprèSJ i\f. G-i rou!l , nous entendonk i"\f. A l. Fane, instituJ-eur ù. ( 'h ippis. vic·e-président de ht Ro,ciété d'éducation, donne1· ledure du p1'ocès-verbal clf' la réun ion de 0-h·ontle. Son intéressn nt_ compt e-re11du· n'ayant soulevé a.ucnll<.' ohsena.tion L·st approuvé sans clisern,sion. Lù dessus on aborde .la pi0ce ne rrsist-ance de la. journée à savoir les trac·ta.ndas proprement dits, q ui consisten t en la p1·ésenta.tion ('t la dis·cussion (l'un 1·appori· et des nouveaux satuis d0\ ):1 SoeiPté cantona l!:' des insti tntPm·s. i\I. Candide ~fax, de Bourg St l'iPt'· re, instituteur i't Clrnmoson, p1·psentP le rapport annm1c(> snr la question sninlllt e: « Le 1n·o,gn,m111e ùe nos écoles p ri nrni1-es sPnl.it-il smchn.l'gé e1 en quoi '? Y a-t-il li en d'i rn pose•t· dPs deYoi~·::; i'1 fa.ii-e et des le<;:ons à a,pprencli-e en d ehors de l'éco,le'? ». Son tra,v:-ü l, fruit d'une étude consciencie use ,et d'une longue expérie:n(·e, lui Yaut des éloges bien rnél'ités, t an 1 par la. Yalem int1·inséquc Jn mémofre élab01·é que JJar l'Pxcellente d iction donl il a. fa.it prenYe en en d on· uant eonnaissance. Le d10ix de ce i-a,p· porteur nous paraît don<: avoir <5té part iculièrement hem·e ux. Les <:oncl usions de ce rapport provoquent une discussion intéressanJ-e et courtoise que voici sommairement esquissée: M. Ga.illa11d, inst. trouve que le t emps consaC'ré actuellement à l'histoire dam! nos éeoles priruaües n 'e,st pas ti-op
étendu; cai· l'liistoir"e, dit-i l, pal' les' 1wédcux e.nseignemenis gu ',e'llP donne, Ps,t nél'es,sa.ire pom· dévPloppe1· c·hez l'enfaut les sentiments d'huma,n ité, de fra tc,rnité l'nVPrs ses semhlahlt·s de qL1elr11ie nation qu'il soient. ~f. Lennon, directeur, estime que il"his-
1oire doit surlo,ut inspirer ù l'enfant l'a. mou11· de ·s a patri e; de pln,s, ajoute-t-il, J'ens eignemt'n t historique doü fmmer l'en fant a ux deYoi1rs qn'i l .1nra. à remplii· enYers ses concitoyens. Con c:ernant l'alinéa 8 des conolusions cln 1·appm-t, M. Gnilla,ul ,pense qu'il n'y a paR de snl'menage là. où l'enseignement est dis tl'ibué avec OL"dre ·e t méthode; ù son. avü:, le s urmenage. P,ro,vient rlc la n1.111it>1'e dont l'ens·eig.uemcnt e;;t 1lonné. Il conclut (Ju'on peut l'éviter [HW J'Plalwl'ation d'un pJa.n d'étude bien (·on<;:u, pa.1· ln lJréparation consci-en<:ieu~P des t:îéhes ù disti-ibu·e r et le choix judicit'ux de bonnes méthodes,. 1
M. Lumon, il"onve que le prog1·amme rlP nos écoles -p1:inrn.i~·es n'est poin1 surclwl'gt>, (]nÏI' ne 1·este qu'à le mettte en p,1,1fo1np 01- qn·on peut le parcourü· s:.ms
t rnp dt' peinp par la prépai·a tion dt'S leçnns el des deYoirs n ins i fJ ne par la r·orTN:tion dP c:e,s, d:enüers. Pou1· co1u pléh•r cet alinéa, prennenJeneote la paro,J.e,: MM. Cha11paz, ~urat, DireetPm· d<.· l'Ecole nol"l11ale et 11. de C'oc:i hi x, chaJJ,o,ine Pt cm·é d'e Bagnes. 1I. le Président m et en snHe aux voix les co-nc·lusions du rapport Je,s qtwJIJes sont adoptées ayec quelques légères modifications. L'a·ssemblée est en·su,i te appelée à. la, discns,s ion du p~·ojet de sta,t n ts déjà. tu1i tés ant ér-ienremcnt dnns les confé-
reutes de diskict, IP<sqneils ont été adoptés ce jour a:ve'c lltes adj-0nctions et modificatio·n s suivantes: A l't. 1'e1·. - La société a essentiellement pom but de favoriser le développPmen t de l'éducntion et de l'insüuction popuhüres, Pte. A1·t. 4. - 2me a.hnéa, supprimé, ainsi que l'alinéa., lettre h). ...\ rt. 5. - Les meimbi•es honora.ire::1 peuvent aussi être élus et deviennent Jlar
Te fait 11w1n/Jres actifs. Art. 8. - Chaque instituteur et prnfessenr, etc. Art. ~- - L'exclusion sera, propo.,;éc par ,le Comité central et votée à 1m/.7eti11 secret à 1'Assemblée générale. .\.rt 11. - Les c·as non préyus par les présents statut s seront tea1n chés par l e comité eent rrul sous rése1'Ve <le ratifiC(lfion de l'assemblée. Art. 12. - Y ajouter: après étude f' t
·rn.pzw1 ·t dn com-ité. .K. B. - La, principrule modification appo,r-tée a.ux a.n cien~ sta,tuts est l'extPnsio,n des compétences et rûles du Com ité eentra.J dont le nomhre des membres a été porté de 8 à 7. Vu l'heur·e a vancée, il n'c>st donui-: ledm·e que de la balan'ce des compte/'! de 1.890 à 1901, lesquels furent adoptés sans o:pposition. Vient ensuite la. nomination des mem brPs du comité rp our la période de HIOl-1.003; en ,oici iLa compos ition: rrésident, M. Fço.is Girond, conf irmé. - Vi<:e-président: ~:L Ern. Na.villP. - Secrétaire, M. Raphaël Bochate:y. Ml\L l'abbé Taonini, professe ur au collège de Sion, P. Pignat, Ier secrét,aitc ù l'In:;truction publiqu e et rédacteur
181
180 de l',,Ecole primaire'', Edouard Ca.non et Yictorien Da.r bella.y, instituteurs. Le personnel de rédartion de• l' .. Ecole pi-imarit'e'' est choisi a.n s(.vin de c(• romité. La séance dn matin, ·l evée après clenx heures, se termfoe par le c·boix du lien <lé ·la. future réunion. C'est ii St-Mnurire qu'aui-n lien le XVIme congrès pédagogique des institutenr·s vaJajsnns.
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A 2 b. seulement la séance était levée, e.t eNe fut si bien remplie (]ne l'on 1w s'étn,it pas a,perç-n ,le la fuik du temps. Le moment éta.it <:eJJendant Yenu <l'évacuer sans retard le loea.l pom· sa. transforma.tion en ~lie de banquet, prépara.tifg qui né<:eRsit~rent nn moment d'attente bien JJassé ù fratPrniser sur la grande place entounwt la 111nii;ion commnnaJe. A :1 h .nouR sommes f'nfin dignes d(, pénéiT<-·1· dam, l<-> lien du fe1>t in et de nous ranger autour des tn.bles pour faire bonnem au menn du jour a.insi composé: Pota.g·e à l'institutJ"i.ce Hœuf daubé à l'lnspecteu.r Purée de pommes .de te1·re .\ l'éeo·lirT. Santé de mouton :), la gymnastique ~facaronis à la. normalien Jnmbon frajg à la. Charoosarde Salade à la férule Fromage à ij'augmentation Vins du district de Conthey L'appétit, aiguisé et par la distante pa1·cou,rue et par une longue attente fait des prodiges de valeur et se montre à la ba,uteur de la situation. li est admit-a.blement servi et arrosts par des crus généreux qn'ayee une libéralité exemplaire se ilont ingéniés à nous fai-
i-e a.pprt'C'iei- .les nomb1·eux et insign'I dona.t em·s, 1·omm1111e,; Pt pa 1·t ien Iie qui ont 1·i,alisP d'empn>ssernent à of frir pour la r-irr.onRtanc·e les yin,; d'ho!J. neur. Pas de ban(Juet sa.n a toa st , n' e!';t.l pa.s nai '? (;elni ide Cbamoson ne deraif pas fa ire exception ii l:l 1·ègle génénilt M. Giraud,. président, donne led111, des télégrammes e·nvoyéspn.r U. Pythot, chef du Mpartement de l'Instrn ct ioa publique du <:ant on de Fi-il,onrp; et l'ab. bé Meyer, ,p rofessem, qui expriuwnr leur vif 1·egret de DL' pouyofr :u~sistn l notre f(>te rt fornient d('S WPnx pour ré,ussite; il nomme en ,s uite 111. de Ch tona.:,, ancien ConseiHer d'Etat et JJ · fet du district dt> Sit>ne, major dt• t ble et :\1. ,Tnlei;Gaist, institutem rt c seiller munidp.a.J de Cliamoson, dir t<,111' de la << batterie». 11. de Ohostonay, dans une Yibrant a ll ocut ion , nous pai-le des lien,; ù'a·n· tié qni unis.sent dl•pn is si lo11gt,ern1 notre pa.ys an <:anton de F ribourg, pré;;f"nté ù notre i-énniou. ( 'oui,:·n,c1·an un souvenfr à. la rénnion de (iéronde, regl'f'l'te I.e nrn.nyaii, temps f}Ui, tout t· éta,nt importun, n·a. pas gf1té cette tlm mante réunion. H Hiene, dit-il, a da .ses armoi,1-il's Je solei~, et pourtant dernier, ca.ché sons d'épais nuages n' pas ,·onlu i-eha.usse1· notre fête de 1·.a yons bienfaisants. ?\lais au,j ourd'll en rentrnnt dans la. coquette et ho talièl-e commune de Cllamoson, j'ai r an-dessus de rntre égHse une clef. 0 me suis-je étrié, jr comprends rna.int nant pom··q1wi les Cbamosa.1·ds ont temps !::l i beau ; <;'f>st qu'ils ont h'ou la. clef de J'Hi-moiL·e dans la.qul:'l le n a vi onlil caché le so,l eil de Sierre. i> 1
La. parole est ensuite donnée au jeune et sy1111H1thiqtH' PrPfet du d istrict de Conthey, ami des régent,s, M. R. Evéquo.z qui, au ,r10m du district qn'il représente, adresse un l::!alut cordial .\ )DL Cllnppaz chef du dépar tement de J'InstTuction ' publ ique · et de TonentE:\ Conseiller d'Etat, aux représentants de Fribom·g et du Haut-Valais. Le Ha.ut-Yalais nous tend la main, il mai'che avec nous, senons donc c·ette main amie, pressons la daJ1S la. nôtre et ainsi unis, persévpro,ns, da.us la. vo,ie de Ja religion et du progrès. En terminant, il vousse un doiuble << ùo,u rrah » vour Ja. patrie suisse et le Valais (applaudis, ~ements.) Après les paeoles bienYeillautes de )1. Evéquoz, Je ehœur d'hommes de Cbarno,sou, sons l'llabile direction de M. Giroud, exécute un beau cllant intitul(>: << La vo:ix des doches n. M. Tavillc, d 'Atdon, parle en f01-t bons termes de l'Eglise ca,tlwlique, des bif'nfaii s dont efile a eomblé la société; il a(hesse des llo111ma:ge1:, tespectueu,x it son illustre Pontife-, à S. U. 11.gr l'é· r êq ue de Sion, i't so,n Yénérn,ble et vaillant clergé. JL le doyen Delaloye, curé d' A.l'don, port<~ son tom,t au, gouvernement du Y a.lais. Les iwpies, les ennemis de notre can,t on, a-t-il dit, qualifient notre gou,ernement de eléricaJ, afio rs qu'il est to,nt simplement chrtstien: l'atlitndt' pleine de fenueté qu'il a prise pour défpndte t::,. <-l:. )1g1· l'é,·êque de Sion mon1re clairement se~ principes. En terminnnt, je demande ù Dien qu'il nom; acco 1·de to udours des magistra.Ls chrétiens et intègre!::! comme nous en avons
maintenant; c'est avec joie que noue les a.ppellcwns les pères de la, p{;ltrie rn!Jaisa.nne (Yifs aippla,u disscments). Un ehant vatriotiqu.e répond en écho aux réconfortantes paroles qui Yiennent d'Hre pl'Ononcées,. Une yoix éloquente et bien a.iméc des régents Yieut ensuite nous transmettre le trop plein d eson cœut. l\f. le chanoine N antennod, après a voir L'C· merciP 1I. ~avilie des éloges décel'Dét< à l'EgJi.se. et au Glergé, nous parle de Si0'11 vif a.tta chement, du grand amour qu'il porte à noh'e société qu'il .peut, à juste titre, a.p,pel er son ounage. Il t ermine en présentant ses respectueux hommages à M. Horner ,e t porte so,11 toast à l'union franche et cordia.lé du clergé et des instiil:uteul"s. (ViYats et applaudissements prolongés.) Pui s un silence absolu se fait; 1\1. Ohappaz prend la. parole: l'instituteur rnlaisan connaît sa bonté, sa Yerve fécond·e et sa pa1,ole toujoul's éloquente. E,n voici nn pfLle 1·eflet: << Chers Imitituteurs, nou:s tiendrons corupte de vos jnstes revendication.s. Le budget es:t cha.rgé, il est vrai, mais ra.sslll'ez-voul::!, ca11· nous marohons aiu pll'ogrès de l'extinction de la. drette na.tiona.le. Le déyouemenrt est voti·e tâche prnfessionne,l· le. Soy()lns courageux, en a.vaut a.u pn>· grès; monti·onS' que no,us ne sommt>-S pas des hommes d'agitation, mais des lIOillm'es d'action. ViYe ,Je pe nple valaisan dont Je cournge est a u-dessus de tout éloge; Yive le clergé :,;,i dévoué qui, tous, :,;etren t da,ns lenrs bi-as entrelacés la bannière aux ü efae étoües. 1
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Un t riple hourra.h est p oussé en l'ho,11 • ~I. J. Luisier. .ins,titutem à Leytron, neur du Chef du Département de l'Ius- rnnstate avec plaisir que le Va.Jais mo>11. truction ,pubil'ique. t e dans l'échelle de la statistique fédéM. Tlital Cornnt, inspeeteur s<.:ola.ü-e, rale; il engage vi vernent ses eol·lègtH~H à Vouvry, salue les Fribourgeois comà. êfoe unis d'esprit et de r:œnr à i\Il\:f. me les représ entan:t s d'un Eta.t ami; il les I nsp ecteurs. exprime ses 1·egrets, de l'absence de M. M. •lloos, lnsp.ectem· scoJaüe, lui réle Conseiller d'Etat Python. pond en at ttibuant pour une bonne pa1·t M. Prctlong, instituteur à B ra.mois, la, réaJisa.tion de ee pro,grès à ::\BI. les 11orte sou toast aux commissiollls sco- Instituteurs. Il t ermine en émettan t le laü,es. vœu sincère que le pays ne t:ai·de pas M. clc Cocatriœ, chanofae, Rvd Curé de trop à prouver sa, recmmaissanc,e au Bagnes, exprime avec chaleur la sa.üs- corp,s enseignant. fa.ction de voir, dans 1nos réunions généM. Prn:Lowis Délez, instituteur ;\ Sa:]. ra!,es, les instituteurs fa.ire •l'es frais de · v.an, dans un di,scours humoristique l't la discussion. Il p,ar<le en termes très (l'un tour uarticu lièrem ent o,tig.inal, où éloquents de la dignité de l'instituteur la riehesse des images s'allie à la fra.îet po,r te son toast à l'union des memcheur des idées,, adresse un cbaleUt·e.ux bres hollloraü-es, et du p;ersonnel ensei'mer ci aux autm·ités, à la commnn'e dl~ gnant. Cbamoson pour la large et bienveillanl\f. l'a.bbé Biolley, diœctem· de l'école t e hm=ipita1Jïté c.Wec laque lle elles oni d'a.gri<.:ultu1·e de Hauterive, au nom du acc ueilli les membres du eo,rps enseicanton de Fribou,rg (1), redit toute 1a gnant. ~ympa1thie, tout,e l' amitié que les1 Fl"iM. le P résident Q,iroucl nous cause bourgeo,is ont pour leurs amis du Vaune agréable surprise en nous ,mnonlais. Par des pawles très spirituelles, ça11t que M. de \Vena, Présiden t de il remerci'e les orateurs qui ont adressé la ville de St -Maudce, a l\una,bilité de des éloges si f.Jla.tteurs au cantou qu'il nous inviter à no,u-s rencontrer to,iu; 1·eprésente. Il po•r te son toast à l'union, dans la cité d' Aga.une en l'a.n lDO:-:l. à l'amitié des deux ·Sociétés pédagogil\1. dG Werm affirme qu'il est venu à ques qui, comme il l'a dit, sont et rest,e- notre ré union dans le bu i de demande!" rnnt toujours amies. la nouve1l'l e wsselll blée géuéi-ale ,\ St)I. Elsi_q, dél égué du Haut-\" a.lais, }Ia.urice. Vous trouve1·e;,, dans notre dans un discours allemand gentiment ville, a.-1.-il a.jouté, des <.:œurs qui vo us tourné parle des relations d'intime cor- 1·ece1Tont avec toute Ja. cordialité posdfalité qui existent entre to,us, les insti- sible. tuteurs valai•s ans. }L de 1:-Jtocklûper, professeur à St-}fau(1)Le canton de Fribourg était encore tice, dan:,, un langage élevé, fonu e Lles vœux ]JOUl' quie uotre ]_)a.trie continue à r·e présenté p.tr ~I . le doyen R oba.de'.)', rév. curé d'AttaJ ens, et pa.1· M. E, Ma- ütre ce ])ays cathohque dont la. foi est they, iustit. , .) Belfa.u x, solide cornme les montagnes tlui l'en1
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tourent. Il fait 1'éloge de notre go,n ,et'uement en diisant que le pa,Ys est trop petit pour les magistrat s qui le gou ve1·uent. }1. Guist ,Jales re!illen ·ie des pa,l'o.Jes élogieuses ad1·essées ù la commune de Chamosou. i\I. JiJ. Scliur·manu, inst. porte nn t oast des plus ai1uables au• personnel de serYice.
M . Evéq11oz, préfet de Conthey, reprend la, pa.role et a,d1·esse ses plns vires féli<:itatio,n s an distingué major de t able, l\l. de Cbastona_r, magisüat np pe.léi à n~nd1·e enco·l'e de préde ux serr i <.:es ù noüe pays.
Enfin, 31-. le P réisident 0-iroucl eX}Jl"Ï· me to nte sa. reconnaissance et a.dresse tous ses relDe:r ciements au Conseil d'Etat, aux com munes du districJ, à la muni<.:ipalité de C1Jamosm1, .) toutes les personnes qui, var leu!' ap1rni finan<;ie1·, qtü par lem· dérouewent, ont <;ontribné à la réus::üte d' une si belle fête. c\ ni n :; au t el'Ull· dt• uo-tre eorn,pte1·1:•udu , n'oubli ons po.iut de 111e1ltionuP1· lPs no111brcnses lettres dl' sympatbi e luP~ avant et peuda.nt le banquet et adn->cssé<:>s par des uo·l abilités t'î wernbl'es lwno,r a il'es em pc>cbés poue canse maj eure de ,s e trou ,·el' ile 2 ma.i an milieu <l'l' u ons. <''est ains i q ne se sont fait ex(·nser }Bl . let,, Uou seiUe1·s d 'Etat Zi:'uRuffilwn f:'t Dn cre.,, M. Pytbou, direetenr de l'l ns lrnct ion publique de Fribourg, Bio,l<:>.r, con.seille1· uationa,l , de l'l'e ux, député a ux Etats, Mgr E cœur, <.:n1·é-do;reu , .!l lgt· Bom·g•eoi:,;, lH'é\'o,t Llu t:lt-Bernard, M. ,le pdeur tl-alley, M. Horne1·, professeul" .'t l'Uni,·et sité de F r ibuu1·g, l'abbé ?\l'eyel', J..H'ofes,o;;enr.
En résumé excellente journée que celle du 2 mai à Cha,moson. E lle ne pom·1'ë:I, que hüsse1· u.n bon souvenir à ceux q ni y p,rirent pa,r t, et su.rtou t être le point de départ d'une ère nouvelle de prospérité pour la Société vcilwisanne <l'édnc0,tion ·e t d',nne améliorat ion de la situation maté6elJ.e de nos bnwes et dévou,és instituteut:s primai,res.
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Extra,i ts et rep1•oduetions de l'une ou l 'a.utre lettre et télégrammes : }fgr E cœur, eu ré-doyen, il Troistorterut,s. C' a.urait été une vraie réjotuissa.nœ pour moi d 'nller pa,sser quelques moments agréables a,u milieu de ~DL ~es Instituteurs dont j 'a.pptéeie et admi1·e le dé,vouement. A bse:nt de, corps, je serai a.vec rous d 'esprit et de cœur. Qu,e YOS discussions et tous vos actes soient animés <le sent'iments de paix, de to11 co,1·de et d' union. Qu'ils n'aient po,u r mobile q ue !l'e bi{,-"11 des enfant:,; confiés ù la. sofücitude des institmteu11·s, la glo:i1•e de Dieu ,et la pro.p:riété de U O· ti-e <.:hère patl"ie vala;isanne. Bosons de notre temps, e:n union avec l'Eglise qui sait toujouts l'être, e t en communion de directions et de doctrines avec Elle. Qui mar<.:he U.l'eC l'E g<füe mar<.:lie dans ![,a, véritable lumière et ne fait pas faus,s e -route.
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'l'élPgraillme de l\1. l'ytbon, direr:-tem· de l'Instruetion publique du eanton de Fribo1ug : IndiRposi tion rn'emp(·che d'assistet à YO.ti-e fête. Toms m~s 1·egrets et mes félicitation:,; Hu <.: mps enseignant et a.ux
184 1torités scoJajres du Valais qui nous ace,nt la Yoie dia.ns le domaine de l'é1le. Pytho,n, eonseillel' d'Etat.
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De son eûté, M. le couseiller national ioley, ,rncien Conseille1· d' Etat et ilef du Dépadement de l'lustr11etio,u 1l>lique a.rnnt lt" reg1•etté )f. Léon Ron, invité à la réunion de Chamoson, dans une mag.n.ifü1 ue 'l e the a.dtessée M. le Présiden·t de la Société et dont a é'té donné lecture, exp,rimé ,s'On re1e t de ne po,uvoir ·s e frou,er, le 2 mai, 1 milieu de noms, retenu qu 'il était ee 1u·-.Jà ù Zul"ieh .p,ar les travaux d 'nne nunissio1n fédérale do,n t il fait ]Jartie. ms ne résisrtou-s pas a.u plaisi1· de dt· Ja. p lus gTande pa.rtie de cette rnisre, qui renf·el'me à côté de rérnuforut,es paroles de.s vues é:lerées et des nsidéra.tions des vlus justes et des lts actuelles,. V oiici ces passages: . . . . Bien que eonfiné dans une au! sphère d'activité, je ne me désiutéise point de tout ce qui touclie au tsoone'I' enseigna.ml:; je le ,suris, avec plus vire sympatlüe, dans rnc<:ow1Ssement de sa tùclte si belle e t sount si ingrate; je nH~ réj ouis de cltae ~Lméliomtion que je mis apporter sa situation, mais je sais aussi que sprit de dévouement et Je sent iment 1.Jieu qu'il aeeomvlit sont pont lui ;; sentiments p l us puissants encore e Jes avantages rua.tétiels auxl1ucls besoins ordinaires de la. vie don~t cependant le droit de pl'étendre. 1is, gardons-nous. de fai re des rav}Cbements qu~ ne sont que des Ü'Oilll'œi l, et de mesurer nos rerendienus a.ux sritua1tiOIIlS faites dans les ril1
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les populeuses et dans les contrées dont la position topogl'apbiqne a fait dPs centres imµortants d'affaires. A une rémnnérntion plUis, grande con·espon. dent fri des exig,enees JJ lus graindes nussi dans la prestation des serviees rétl'ibués, des dépenses considérables avan.t d'arriver ù la rémun é1·ation, et nn traiu de -rie bien autrenient dispendieux qu'il ue l'est dans, nos mode,stes bourgade~, nos ,mages et nos ltamea,nx. 'l'out est n•,l 'atif iei-bas, ei sans sortir des limites de no.tre cher eanto,u, j',en tro·uYe la JJretffe dans le fait qu'à traitement égal eertains institutems auront un e position préfi>:1·a,1Jie à d'autres ù raison du milieu plus simple où ils se trnuveront pla:<:és, et des moindres occasions de dépenses qui en sont la. conséqueu ce. Le plus sür rno•J en d'arriver au résultat d'ésiré est d01nc de prncéder par éta11es modérées, plutôt qu1e de vouloir y p:uvenir d"nn seuil boud. K os lég:is,latenrs, q n,i Yout se réunir dans lJuelque,s jout s, aeeep,J-eront, je n'en doute pas, les amélima.tions (] ui · Yont lem êüe proposées à l'endroit des tra itements1 du lJe'L"'Sonnel ens·eignant. Bien que modeste, ee sattifice sera e·P· pPudant sensible a.u J)ays. Qne ceux de nos éd u catems qui am·;_lien t désiré uüeux entoi-e. - et je ne 1e·i::l taxe eertes 1ms d'r>xagération - saeltent eu téwoigner, eux aussi, lcul' gra.Utude> en fa!isant, de le111· eôté, le sacrifice d ·uue lJHl't de Jiem-s espéranees. Et surtout que nos, instituteurs ue mét:onnaissent pas cet imtppl'éc.;ial.Jle anmtage qui il'eur est eouffré, de }JUise1·, ù l'éco.Je de maîti-es aus:;i dis,I iugui>,s pat· leur v,i été fJUC pa.1· lenr san)ir, ces 1·ert111:, chrét-ieunes 'Jui seules assu1
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rent le bonheur des individus et cles sociétés.
La rédaction de r,,Ecole"
v, noun:>au (·o,1uilP <:'ni. ré cu fun<:. 110US cle11nis ·· ' 1'·1' doption définitiye des statuts rntés ·e n as,s emblée génér;~le ~u . de la ü<ilci1wnnc cl educa~ ULLlJ • · Société ' ~./,011, s'est constitué et réuni pour iJta. J)H', , . , uti('re fois, à SioD, le 21 dn ml'ill~ m.o,1s. Tom, les membres ont répondu a l ~1p.pel de lernl' ptésid'ent ?II. (~i.i-ond'. on \'ert la. ·st:'anec en sou bnitant la b1e renne ù se,s fu tu i·s co1IJ a bma tem·s. l\I. le Pl'ésident a emmite p1·0,p osé la wise à l'étude doe différe'ntes q ne~t'.ons, qui f,e,ront pour rapport et propos1t1ons, l'objet d'une ré union ultérieure dont la date prédse 1·este à fixer. . En attendan t le Comité a <cru deniu· profiter de l'oc<.:asion ponr lJl'e~dte ùès ma.iutenant eel'ta.i:nes clispos'ltions eu rne d'a:ssu.r er la marelle nol'rnale l't n"o·uli èl'e de l',,Eeolc pl'imaire'' po111· ln ~rodmine annét> seo.Ja ire. ·"" c0t cf~et, itl a, cléSlig-né, le pel'sonnel dP rédatt1011 eu cou f.o,rnn·t e· de.s <,11.t • J· et 7 deiS statnts. A l'anei·e n 6diteur, <1ui cons(:'nt lhms ees conditions à fail'e pai-tie de la i·éda.etion, il a é·té adjo in t ?11. rabb é E. 'r a.miu i, IJto,fe·sf>en.t· au eollilège de Sion, Pt .\1. Victoüeu D.u·bellay, instituteur it UoUornbey-nllwaz. La gél'ance de la feuiUe, à sayoil' son admini,s tration .fiuam;iè1·e, aura lieu par le \'Ïc,e-présidenl d,e- la. Société, fai$ant fonct ion de Cais,sier. Enfin, d'iei q1w , à Je!rne1· de l'art. 7 i les coofért'nces (l°anondissements
q1~1,:
aient pu désigner leur tor~·es~rnndant attitré à l'organe de la S0c1éte, le Comité a Cl' U c}eroil', pom· assure!' le bon fonction'nemen t et la nHLJ:clie cle 1'':E cole primail'<~', pro,c-èder ù eC't(e ,di>s1~~uüon ù titre p1"0Yiso,i rP et ch' la 1mtu1ere ci-a ptès iudi cJ née: DISTRW'l' DE SlElUŒ ,\L J .-B. Ktnder, à Lc->ns. lH~THH \'l' D'HEREKS ,\J. ) h nit. Beytrisoll, i't Sl-)larün. Dl~'l'HIG'l' 1 >E KIO:X ?IL Jea:n l'rnlong-, à B1·amois. DISTRH ''l' DE ('ONTHEY ~l. Fl'nnc. Berthouzzo, à (,'.ontheJ. DI K'l'RI C'l' DE )lAR'rI G ~y ~l. Cyrille 'l'issiières, i:l Tl'ient. DIS'l'RICT D'RX'l'RE~fO:X'l' ·) l. :\Mred I'ena111din, à Bagnrs. DISTRICT DE ST-)1ACRICE Ill. Louis Co(]uoz, à 8alvau . DISTRICT DE .\lO~TCTEY -:11. Lament Ua,s poz, ù Outre-Y ièze. Les O'b liga tions et a.ttl'ibu lions des cO'JT<'SlJO·n da.u ts lenr serunt déterminées par l·e CouütG dans une e i1 . cull:ah·e spéciale.
Une vilenie. -
(Corr./
La ,,Heync helvélü1ue .. a publ_ié, son:; la rul.Jrique En ra.lais t rois articles, où l'injm·r, la cn'lomn ie, Je sarca,s me et l'hypocrisie sc disputent la palme. D<~ telles insanités ne méritent q ne le si lence du m épris: Si je me déterrnine ù eu dire un mot, c'est nniqnt:me>nt pa.1·ee que l'auteur de ces articles a poussé l'outrecuidau ce jusq n'it inler-
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préter 1J,e silence des journaux va.laisans comme un aveu d 'impuis,sance à 1·éfnter ses méchantes e,t haineuses diatribes. Je laisse à d'autres, plus autorisés, le soin de 1·éfutei- tout ce fat ras d'inepties, si toutefois on croit qu'il vaille la peiue de faire ca,s de pareilles éluculnations. 11 jlllll>or-te cependant, sefon moi, que ·l 'auteur de ces artielles sache qu'en Valais on n' est pas drupe de son llypocrite compassion au sujet de la situation matérielle du personnel enseignant du canton; ou sait fort bien que son unique but est de chercher à dénigre1·, à disctéditer le Vala.is, dans kl'l iustitutem-s qu'il s'efforce de rava'ler, dans les aut o,rités et tout ile peupl2 qu' il insulte -lfu:hemen t. Toutes les affitmations contPn ue1, dans les trois articles, sont, ou• d'indignes caJomnies ou de monsüueuses exagérations. Quant aux gentillesses que ce peri;onnage adresse, soit a.ux instituteurs en pa1·ticulier soit à tous les Valaisans, comme: << iilotes, vendus, esclaves, sauYages, ci-étius », etc., efo.i c'est, sans doute, sa manière de prouver ·Son affection pour les chets Confédérés dn Valais que polll' tout au mornde il ne voudeait pas humilier. Les progrès de l'instrnction püma.ire 1·éalisés eu V a.lais depuis vingt ans le vexent, pa1·aH-il, au s uprême deg1·é, et , 1,0 ur ne pas a.voil' à Jes constater, il ue i 1·ouye 'l'Ïen de mieux que de ll'.,; ui,·_ils n'c.J:istent pas)· peu lui impo·r te que les experts pédagogfr1ues aieut constaté t] uc l e Va.laii; est un des cantons de
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• ui ·Se déroulent devant leurs rela Suisse q ni ont le plus progressé; Pei sifs q d' t. enfin ·l es plns· jeune:;,, . . . ·ds· au 1es , . lm 1111porte que le riche canton d gai . ' t t ·asent à bûlons rompus, . . . à d bab1llen e J . 1 . . Va ud ait cru devou· recouru· _ es me ' s le bonheur dans ·l'âme et a JO I·e sureS" p l us énergiques pour ne pais s ton ' , 'lttendons Brigue. Nous front nous trouver une seco,n de fois après Ie Va ''.u•oHà! est 10< h. 1/2. 111 fais dans la statistique fédérale; 'l'ou. .1 ~ • d la directes ces preuves inéfutables, il ne veut Kous emboîtons le pas ,a ns . . pas les voir, tan,t sa haine de \Sectaire tion du tunne 1· IJ ,a dministration · . _des , ·t l'aveugle. chantiers, a.ver r, 1e d e notre arrivée, · . me.. 11 . ·t1·on une b1en,e1 1' d 1· d ' · notre dispos1 · , <·avec · n y a ouc pas 1eu e se preoccu. ,t d . génieurs pour . . , 1'emarquée ' eux m t per davanta.cre ide ce triste perso,nnag~· Jance 1 No 1 o à se faire renseigner aus., 1,isiter les atelier,s l:e unne qu'il continue b té etexquise ces Mes:.. é .di t I l 1 :\. vec une ur an1 ' . s1 v r1 quemen par e ou es que que~ •. _ . font voir successivement ag'ita-teurs à !!'ag·es qui achèvent d'e se sieurs nous ,r l a·ns ~ et mép1·iser . Les insti. les forges ou, de hbmieux ' 11 es c 1de faü-e connaitre 't· uro·ent 1.nteurs dignes de ce nom continueront_ . ïlent a ux répara 10n 8 o , e1 . , l' , ù l'on ù tra \ ailJer avec courage ~·t dévou2- toutes les nia.chmes; 1 ale ier o . nH,•r.t, aimés et estimés des populations, comprnne . .1•.. ,ll1. et J',ea.u: touchantes. . ma~~urés qu'ils sont que lem·s justes et ren10nsq u1· permettent d'enüetemr 1a. t. 1(,gitimes reveudications) a.ppuyérs par v1e . de pies ., , d e 1700 ouvriers, .obscu1·s Il les supérieurs· hiérarchiques, leur,s véri- )ionniers de la. civilisation; l'm~taJ tables amis de toutes les heures, ne ~ion électrique, soit pour l'éclairage, tarderont 1ms à êüe une réa'lité. ·t . le ch·n·o·ement ou le décha.rges01 pour < o . ·t· nement . A.u nom du plus {!rwid nombre, wt ment des wa.gons, le fonc wn instituteu·r fier de son canton. des perfo.i-a.üices, 'l'établis1sement des bain:;, la, ventila.tiou, ·etc. i
gerberg et Gliss. . .... , , Cette pet 1·te cours•e avait a1gu1sé . · dents et gosie·r s; la petite collat10:/1~~ . ·t ·t tou t à point. A:lors un e, smv1 mi ·h·1leu1'Ec0Ie en te1,mes émus et c de . MM . 'les directems reux reme' tc1e . . ~luï , ' r l ·/· é de l'accueil s1 b1enve1· I'a et "\,\ e 111 , hnt que nous avons reçuet de l'oro-am- o d < • • , ,lliO'ente g_u'agréa.ble satwn aussi• lllLe o . . ,e. . ét é pour nous· gai~, Cette J·ournée qm a . d . ,. t e. Le tram e ·nstructiv,e· et mtéress,m , h em·'eux et. con7i h. 45 nous ramene . tents dans notre chère Ecole no-rmale. L
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Echos des Conférences
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a-
L'école no1·male des élèvesinstituteurs en promenade. ,Jeudi, 2U juin, par uu ciel spleudide, 1'EcolJe norma.J.e de Sion tout entiète JJ1·enait le train de 8 h. 42 pou1· aHet Yi· siter les chantiets du Simplon à Brigue. Gu dernier· coup •le sifflet 1·etentit: le couyoi s'ébranle et nous voilà pa.rti:.;. .irmés de ca1.·nets et de cr ayons, on .se p1·esse aux fenêtres: les uns pr ennent de:, no1.e:, géogTa,p,hiq ues, topogrnphiques; d'auti-es s'extaisient devant la frakbe bea u té des panoramas succes-
Merci, Messieurs [es ingénieurs, _vou:; 110,u s a,-ez, fa1·t 1mss.er deux hem·es m oul>liables. . .,, et u''cmi · Nous rentrons 11 est lllilil .. à , . e, t '·111rès uue ns1tc Brio·ue par Na,ters, .t' "' à l'église dn co:l lè ge, no us pénétrous, , la. direction paternelle de Monsous sieur Je Directeur et de nos. chers , p1·0. . , deux saHes preala.blefesseurs d ans J men t a m'énag·ées , où un dîner copieux et réconfottant nous fait enlever ave~ u~ . t mn - é desi chants patnoti-. brio ma.ccou es fran,·ais et allemands, et non:~ qu , . b> -s et O'·uté • .: , ·t,.1· Bn11our. HSL '" donne J<Hll e, o<
..
Entremont'.
_ . . , ·ustitu. ,,;; ·nrll d,e rme1, les 1 . eu dl , _,_, ' , · t ·éums 1 t ·s de notr•e district etaien l em · fé ce ·1 nnue à Orsières pour lem· cou r~n. ' ··teur le présidé·e pa1· fl eur dévo ue rnspec M. Troillet. . La.mon, inspecteur ~colaire du. d~~ . . "ion cet infatigable am.1 t nct de :::, ' 1, . . tituteur l\l. le l'iu:;truction . e\.te. . le ch~pela.in R é\, curé d Oune_i es, ~ t celé · d Scmbra.ncher, quel CI? c s· au 1·es. e .· ., e s tiqnes et '·''i· l e président sia, · hde la·éscorn de d'Orsières nous ont onor . mune Nous les remercions mtleur présence. . thie qu'ils nous t éfiniment de la sympa illoignent. A. 9 1/> lt M. 1'ins]Jec1.eur ou ~'re ht • - . .è d'usao·e !\.. 1 appe séance var la, lH"l re , "'. · :, ,1 insti. . n constala gu un s.e.u uommdl o . t Cette absence a 6té tuteur manqu1aJ .t le de l·t · .· é J e pro, oco ' dernière légit1rn·.e. J _ . • ·é sans ob· rnnférence ayant été a.PP\otuo·t' à la nomi. . ,. r .on procéda aussi - . ser ~ a. ion . , . 1\1 'l'erretaz J os., mna l10u du bme,w. . . é'l n comme :;titu tem au j:,en·ou, .t été_ o· . é comme Yi0e-président et le sonss1"'n ::;ecrétaire. J
M.
m:1.
188 H uit justitnte1us, désignés par le sort, clo1111hen t eus nite leetu re de leurs ··ompositions, dont to,utes firen t preu1·es d' nn h'àY,ûl soign(> et sél'ienx. Quel p i.es instituteurs cependant n'ont pas '. rni1é lt:> s ujet m is ù l'N ude, "t·tendan t mn s üonte l'a ugmen ta tian des tra.itP11 c'nts du lletson nel enscig11ant pour 1'adiete1· u1w m nebiw~ ù écl'i re. Voici .es principales idfrs éruises da ns les ·omposihons : << I. L'in•s trn C"tion a c<Ju ise à l'école < non nale étant reconnue insnffisant P :< pour 1·t·mplir conscienc·ienst,nient .J a 1< tfH·.llt• d' un iustitutenr, n ne a.b solne :r uéce~sité s'im pose à cel ui-ci de ton:< l iniwr ù t r:c1.,·a.iHer i't sou pel'f,ectiou.< nernen t intell edue1I et rnon1.l, et C'·est < à r·e dern ier r1uïl do-it su rtout appo-r1< ter t o-us ses soins. « lI. Les pl'inr·ipa.ux uwyens pour a t:< teindre ce bnl· •sont les s uivants: 1) < les bonues lectur-es ; '.2) Ia prépnTa< t ian d0 la cln.sse; :3) les bibliothè< q ues s<.:olaires; .J.) les Yisites d'éeo1lPs. La dis•tnssion a ét é <.:ourtoise et surtout i nstn1c1 in~. ::\L Lamon 11 0,11,s îL dé.11ontl'é en r-xcellen1s termes q1w le perf<'di onnernl'nt de l'instil uteur doit ri~(:'1' non ~enJ.ernPnt ]'insti,uction n:1.:1,is rnrto ut l'l'idnenti on . - TTn iust i h1tl'm ' 1 6mis l' id<5e de fixer les ('onf<5rt'n('es an ]<5bnt d·e l' un-né,e seoh1ire, ti-01ffant qu· 111lp,i:; st>1·a.il'n t n.lm·s p lu s profi tabl<>s. :•et te ma:niPrP d.e voi r a été goû1éP, füli s ellp a a ussi ses i nt01wénien ts. La _1osition topog-ra,phique dP nofre d isTiC't Pt les jo,urs s i co,m·t s de ('ette épopie pr fsenteraient de geandes difficu lé·s. )fa is le temps s'éeon lP. Il est biPn tût l h e m 'C' et· t out le monde Pst dP l'a., is )uïl faudrait p1·end1·e u u peu de dé laswrnent Pt de l'econfort. La séance est ·I08(' par une p ti èn• et 11,u · m1 l'h:rn(. _\ ])l'è~-mi d i, un r·opieux di n('1· no ns tttendai t ù l'[{ôte1l d('s Alpes. e l 1wns .r 'im t>s homwnr. Enfin, a.pr ès aYoi1· npa.i;é not1·(' fa.im , chan ts et toast s se s ue)édèrent sans interrUJ)tion sous 'l'habile
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direction de )J. Louis 11eilland, n ommé ma j ol' de ü 1b l e . .!\I. le enté d'Ors1ièl'es nous ra.p1w la bien ù p wpos q ne! es l Jp dCYoÎl' d'un in stituteur qni Yent être il la ha.utr ur de s.1, t flehe. :Kos me il-l eur:s 1·ernntieme11ts a,nssi i\ l\1. ~age, profei,seur de di<.:tion, pou i- le pl aisir q n'il no us a. eausé par l'euttain qu'il a mis à notr e réunion. A 8 li. 1/2, )f. Lamon 1w11s q 11ilte pour t enfrel' à Siou, et Ie temps q ui 1m11·t he si dte q uand on esl eu bouue compagnie a.mène l'insta.nt de la. séparn tion gén éral e . .1,, 6 heu res, a.pl'ès a,oir échan gé des a.dienx et des « au reYoü· ù Cllamoso,n », on se sépa.re en emJJOl'tant Je m e illeur sou,enir d 'une jouméP si utile, et en temercia n t b ie u sincèr ement M. lt" <.:tiré d'ûrsièt es de sa bon1é et cle Ra générosité à nous fa.il'e ap pr écier ,les 1n·otluit·s de son cellier. ~l<>tci a.11ss1i ù la. comm une cl'Or sières de son bienwül an t ae<.:uei l. T. )1., inst.
•• Loi sur les Traitements l'a n ni les _JJ r ojets de loi qu 'a ma ~t d iseut<'l' le Gd Conseil dans su session proi-ogée, l'on en a. 1"e1rnnqué un q ui ten d it améli01·cr la p osition ruatétielle de uos rnodest es et dévoués institu teur s et inst i tu tr ices prirnaites. Eu soulHtitan t a rdem m en l q ue lem s yœux légi l iw es soient exaucés 11al' .J,e Uran d Couseil rnr la. lrns·e des, pro position s bieuYeillaut es e t raisonna bles du Conseil cl'Et a.t, nous cr oyons utile de vubl ce p rojet de lo,i, d.iu t le but, comme très bien son considér ant est « d'appoï· t er de nouvelles amélior ations à la sit uation d u personnel enseignaut et de venir en même temps ·en a ide a nx administ rations communales l> dont un certain uombr e ne po unaient fo ü-e il cette heure da.va.nt ag,e sans l'.1ppui f inancier de l'Et at. CHAPITRE I. . l,,1·t .1er. Le miuirnum d u t raite-
UHAPI'rRE lll. meut des instituteurs pudeurs d'uu Art. 8. - A. ux instituteur s posf.lcsbtevet (< défi nitif l> est fixé ù 540 fr. scm's d'un brevet «définitif» et qui aupo nr les six premie1·s mois ù'é<.:o l~\ et ront enseigné pendant d ix ans, l'Etat s'élhen t à, 100 fr . pou1' d1aque lllOH, en al,louera, en onüe une prime annut·lll' sus. de 50 fr., et une prime a.nnuPlll' <le 100 Art. 2. - Le minimum c1u traitement fr. à ceux qui anront -enseigné penfü111t des jnstit ut elll's po r teurs d' un breyet vingt ans. ,i t<~mpol'aire >> est fixé, pom les six yreArt. !l. - Il set a également alloué var m icrs mois, à 480 fr., e1. s'élèvera a 90 l'Et at aux institutrices dont le hreœt fr. pour chaq ue mois en ::ius; celui des est « définitif 1>, et q ni auro,n t emeigné instit u teurs munis d'un brevet (( pro- pendant dix ans une prime airnu:ll~ cle yisofre », soit d' une s imp le anto1·is,tt'ion. ;10 fr-. et une pt'ime ann nelle de hO fr. ,'I sera de JO() francs pour une école de celles qni a nront enseigné pendant s ix mois et de 70 fr. pour chaque mois vingt ans. . . ,. ,en sus. A r t. 10. - Les mstituteurs Pt 1P~ A r t. 3. - Le rninimum du tl'aitemcnt institutrices pomront, pour des motifs iles institutrices don t le bre,et est «fü'- fondés, être privés tota lement nn pni-l'initif >) est fixé à. 420 fr. vonr les six tieH'ement dl'S primes men1 ionn{P,, nu:-= ' mois d'école,. et sera porte/. 'tl JJJ'em iers articles précédents,. 80 fr. pour ch aque lllOlS en sus. Art. 11. - Dès que les cir cons-.rrnce~ .\r l. J. - Le mininrnm du traitemen t Je permettront, il scr·a. institué nne cai ~ÜPS institulTi<.:es dont lC' bl'e ret n'est se de retraite pour le persomwl Pll S('I· 11ne (< tempoi-aire ll est fixé, po-ur les Rix gnant des écol,es primaires. premier s mois, à 390 fr. et, pour cliaqu<: CHA.PITRE IV . inois en sus, il sera porté à 70 fr.; cel ui Art. 12. - Pout les cours <le 1'épéti ,les iusti tutl'iees mun ies ü'un br·e ,ct t ion comprenant plus de ~5 élèws {'.t «p1·0,·i8oir e » sera de :rno fr. po111· UllP confiés à des maîtres spéciaux, le miécole de six m ois et de 60 fr. 1)0111' tha- nimum du trai tement de <.:eux-ci est f ixé <l ne mo is en sus. . i'l 180 fr. l't p our les leçons prépai·atoiA l't. 5. - Out re quatr·e i;Lèl'es de bo:s res au recrntemënt, ils t ou<.: hernnt. en a n moins, il sera fom·ni aux instituteur s oufre une illdemnité de 80 fr . au moms. et aux institnt.ricesquin'enseigm·nt· ]Jas Art. 13. - Lorsque le coms de répédans lem· lou1lité, un logement <.:011ve- tition ne comptera pas plus de 5 :\ 1:"> 11able, et, ù. ce défaut, il leur se1·.c1 a lloué élèves et q ue l'instit utem d~ J'~co1'e prim aire en ,seta -chargé, <.:elu1-c1 reeena nne équitable indemnité. un supplém ent de traitement d'an CHAPITRE II. Art. 6. - L'E t at con1ribuei-a ann ue l- moins 60 fr., et, vour les leçons pré~)~l',1 · toires clU re<.:r ut ement , une g1·ahf1<.:a · lement au paiement du tra.itement du . personnel enseign ant j usq~ùt . con<.:ur- tian non inférieure ù 40 fr. Art. l 4. - Lorsque le uomb1·e ùes r•enc,e de 135 fr. pour les rnshtu teuts po r teu rs d' un bre-et « défini tif >l et. de élèves n'atteindra pas <.:el ui de cillll, et. 75 fr. pour <.:eux dont le brevet n est que, en raison de <.:ette circonstan te, le:-; cours de r épétition seront d onnés s1que « temporaire >>. multa.nément ave<.: ceux de l'école pr·i\..t t. 7. - P areillement, l'Et at con rnaire l' instituteur petcevra un supplé1.ribuera au paiement ü u traitement ~e.s ment' de traitement d'au moins -!U fr. in s titutrices don t le brevet est « dé[1m- et pou r le8 leçon s vréptuatoi1·es au retif l> jnsqu'ù concnn·enr·e ,le 85 fr. et d ,, <.: /nteru<>1it, mie gt a lifinüion non i·nfé,(i() t'r. pom· celles dont le brevet n'est rieure à ce mêrne <.:hiffre. que <1 t emporaire». • 0
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CHAl'ITRE V. frices et nous en 1·emercious le Haut Ai-t. 15. - Toutes coll ,·entions ou disConseil d'Etat qui l'a éla.bo-ré et présen. positions ten:dant à <.;ontreyenir ;,tux dis1é. Cependant, le chapitre IV sur la vositions de ,]a pr ésente loi re1at i ves matière est-il bien complet ou bien clair aux traHements du personnel enseiquant à sa teneur; répond-il, par exe1}.l. gnant, sont formellPment interdites. ple, à des questions graves comme CP] . Art. Hi. - Dans l es écoles de 6 il 8 les-oi: mois, les traitements du personnel en1. Que] traitement recevra pom· nu seignant se paieront, Ja moitié dans la cours de répétition de p-lus de Jr, él('. premiè1·e quinza,ine de Janvier, et ,J,e solYes un moître chargé en même tl'mps de à la clôture des claS"ses. de l'école primaii·e? Art. 17. - Dans les écoles de neuf 2. Qu,e recevra u11 maître spécial mois, le paiement s'effectuera par tridiargé cours de répétition ,fo mestres, soit fin Décembre, fin Mars, moins de·ù '1111 15 élèves? fin Juin. 3. Que reœvra, dans une éèole mixt1\ ;\,.H. 18. - S'il était apporté plus d'un tenue par un régent, la personne n•: mois de retard au paiement des traitements du personnel enseignant, les ins- connue apte à donner aux filles J'eu.-;ei. tiiutetll's et les institutr-ices auront guemeut cles trav1aux du 1sexc '! La. Haute Assemblée tiendra sans droit à une iudemnité égale à la vingtièdoute compte de ces cü·co•n stances et me partie de la somme qui ne Jeut u.ud 'a.uti-es -encore, en discutant le projet 1·ait pas été acquittée. sounüs à ses délibérations, qu'eJ,le vonAit. lD. - Dans Je cournnt du mois, qui suin·a la dôtme des cla,sses, Je sub. fü,a certain ement examiner dans son ~ide de l'Etat sera ,ersé clil'ecternent nu ensemble a.,·ec Je même espl'it d'équité et de bienveiJlan<.;e auquel a foi le coq,• Jw1·sonne l enseigna nt. ense-ignan1. p1'Ïmafre tout entier. Art. 20. - Quel qu' en soit le monUn instituteur. tant, les traitements du personnel en-oSPignant continuent à être exemptés Subventions scolaires. '.ant de l'impôt can1oua:l que de l'impôt ·ommnna,I. Le projet de foi ·concernant ,l e subOHAPI'l'RE VI. ventiollinement 'ùt> l'école pl'imajre par A.rt. 21. - Se1·ont trnnchées par le la Co-n fédératioru prérnit une subven~épai·tement de 1'Instrnction pubUque, tion annueJne de 60 centimes, par habiauf rernms au ConseH d'Etat tontes 1ant de natioua.lité suisse. Pour le.s eau. ~s contestations auxquelles po~rra.i ent tom, montagneux, où le service des écoonnei- lieu l'exécution et l'interpréta- les est bt>ancon1p plus difficile à ass,u ion de Ja pi·ésente loi. l'·er qu' à Ja plaine, Ja subvention serait Art. 22. - So,nt abwgés Ja loi addi- de 80 centimes par tête. La dépense io'·onnellc du 24 Nov. 1896 modifiant ta.Je qui résu'1tei-ait de ]'application de art. ;.n de la foi sur J'I11structio,n pu- la a•o i dans toute· la Suis-s e s'élèvel'a.it lique de 1873, ajnst que le décret du de 2 à 3 millions pal' an. 3 Mai 1888 <.;Oncernant les primes d·'en-D'après ce projet, que les Ohambees )uragemeut pour le persounel ensei- fédérales discuternnt dans Ieur pro,chai. ~ant des écoles· primaires. ne sess,ion d'hiver, Ja part revenant au Valais serait de 91. 984 fr. • • • A ce sujet 1'on écrit ,'t. l'un de nos urna.nx: Recrutement en Valais. Ce pr-0jet de loi est conforme aux Les opérations du recrutement de la. e!Ux cleR instituteurs et des instii'ucla,sse de 1882 ainsi que les examens
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édagogiques sont actuelifement fixés P,>1U'l' tou t not re ca,ut01n. En attendant /'.1 publication y eela.th·e de:s ~utorités no tO"nales pour plu1:, de, déta.1lR, ~1ous :ro,vons utile d'indiquer dès mamtenant les dates auxquelleis c~s. opé1·at ·ons auront lieu dm1s les dlffér,emtes 1 • • 1 lücalitës où ,siège la com1mss10n c n rer·1 ·nt ement. Celui-ci commenoe1'a pai·: Ire DIVISION J 9 et 20 Se]Jt., à 1"Îartigny; 21 et 2:J, Sinn; 24 à Bagnes; 25 à OrsiPres; 2ü à ~t-M,1.111·ice; 27 à l\fontbey; 28 ù V ou'V't',v. VIIIe DIVISION ,28 Sept., ù Fiesch; 30 à Br igue; 1 oc tobte ù St a lden; 2 à Ra,roglle; 3 à Loèrbe; 4 et 5 à Sien .e ; 7 et 8 ù S ion.
Protégeons les oiseaux. /Corr./ De toutes pai'ts on entend .Jes agriculteurs se plaindre des multiples f~éa.ux qui pai·a(rsent leurs efforts en ruinant letws rnoyev,;; d'action et a.b atten.t les meilleurs cou'l,ages. Par'mi ces maux, il en e.s,t qui, avec des efforts persévérants et une .sden<.; e ent endue peuvent être ,ictoriensemPnl· eomba.tt,;s. 'l'el,s Je mi.Jidiou, l'oïdium et même la gelée sur rla vigne; ]a fiè,~rc aphteuse Silll' ile béfail ; l'e1·~ot: la carie, rtc., sur les céréales. )fais 11 en est conh.·e lesquels lies efforts tle l'homme sont impuissants; car ·ses moye~s de destruction n'arrivent pa,s ,'t. a.ttemdr~ les infinirnernt petits qui sont l'ennem1 ù combattre. Aussi 1la Prnvidence, da.ns sa sagesse et prévoyance a -t-e11e _d?·1:né i'l l'ho~·m e des cha.m.p,s des aux1ha1res précieux, les oiseau·x, qu:i, en éehange et técompense de leurs se1-vice.s ne d~ma.ndent que deux cho,s es: qu'on les l~.1sse tranquilles en été, et qu'on l~ur- Jette quelques miettes en hiverr·. . Qui n'a remarqué avec quel entram, quelle ardeur, que dis-je, . que.il acharnement cette armée aux a,1les légères et aux ;·eux pei-ça.nts li.re la guene aux
myriades d'insectes de toutes s ortes qui cherehent à. dé1Jrnire nos récoltes! Vigneron, qnand t u ébourgeonnes t~ vigne, ne YOis-J-u pa,s tout p1·ès _d e to,1, accompa gnant t es <:hauts , 1Ja. petite mésai1ge et le ga~ pinson, d~barrnssan~ :lia yjo-ne de ses .1m'es ennemis, le ~och:1 hs, 1a"'pyrale et quantité d'autr es m secte~! La.hourem:, quand tu tra~es t es s1lJons, la bergetonnette est la ton~ près pour s'emparer des vers malfai sants cp1e découvre ta charrue. Arbori culteur, ne vois-tu pas a vec pla isir le snin, le wucon, la. ~ ésnnge et qua,u tité d'autres oiseaux. faire ch aque année une véritable 1·~zzia des c.h~niHes, <.;es tenibles eune1ms de t on \ ero·er. "' Et toi, dont !"occupation es,t de_ üonduire aux pâtura.ges <le gtas ~c~tia~x, n\st,ce pas avec un œil de sa.hsfa d10n que tu vois le bouneuil et le san st,n nl't déba rrasse1· tes ya.ches des m~;1<.;ht S impmtnne-s on des insectes à p iqû re il n ~nimeuses? · Qui serait donc asst'z insensé po nr persécuter et même ~ét:uil;e ces êt~l$ qui nousfonttantdeb1en?. L enfance .~ cetâgeestsanspitié;-mais elle 1~ fait inconsciemment, ,le fait ne peut lm êt::c imputé. Les parents doivent en port n la phis lourde responsabilité. E,u~, en effe t, doivent faire comprendre _a 1~~r~ fils (JUe de t els actes sont préJncl1CJ.1bles :i eux-mêmes et à leurs sem ltl:1bles. Donc que tous ceux qu i ont nom· mission d'élever les enfants, ,surt?n t !Ps patents et les institu,t~urs, s'e_ff~1·:·~11_t d'inculquer dans leu:rs Jeunes c<:-J ! s I'~ fJitié et le reconmu.ssa.nce envers . Je:, oiseaux dont les excellents _servw:s rendent •l'eut existence p1·éc1euse à l'homme en gé néral et ù celui ,ClPs champs en pa.rticrnlier. X. 0
Cou1.·se scolafre . La. division supérieure de l'école norma•le des gin~·ons de La.usa.u ne entr-e1
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lJte11dra iuce:,;:,;aJ1JU1ent so11 voya.ge annncl d'instrnctio,n, qll'i s'effectuera les 8, fi t"t 10 jniJliet prod.1a.i.n, a.vcc l'itinérafre suivant: Mrni·tigny, Orsièl'es, Hospif'P du St-Bei·nai··d, Col de Fenêtre, ('hnrupex, Ya.l Pt Col d'Arpet1e, Glaci.er de Tt•ipnt, Y.-il:lon <le <.+nt'lll'07., Verm1yn;r,.
VARIÉTÉS Les Voix de la montag·ue L'Aipe, où l'::iigle constrnit i,on aire. L'Aipe, où lihre vit le chamois, L'Aipe m::ijestuense et fière A si>s brnits et ses mille voix: C'i>st 1m grnncl, nn va.ste tbéfitre Tont vibrant rle mâles conce1ts. Di>puis la n1rle voix dn pâtre Jusqu':uix sourds, murmures des airs. F,t cette :ilpestre i,ymphonie, SéYi'1·c et pleine cle grandeur, Bruit <'ornme l'appel d'un g(mit• Tantôt dispos, tantôt grondeuL E lle vons donne la pensée Qnc l'on cnten<l l'esprit des monts Gcinrlrc rie sn. voix conrroueh' On modnler dans les vallons. I.e;, plus joyenx échos répourlf·nt. A ceux qui grofülent longuement, rnis ci>s diyers bnlÎh'l se confornlent Ponr s'éteindre insensiblement. C'est le gni ruissea.n qui mm·mnre Dans son petit lit cailloutenx, Le vent qui berce la r amure Et fait gémir les troncs noueux: C'c,;t le nirl qui chante ou soupire> An h::iut de l'arbre protecteur, Tandis qu'en bas rôde et conR])ire Le renard perfi(le et flatteur; C'Pst le t int ement cles clochettes Qu'ngitent les troupe::rnx errants .Toiut aux joyeux sons cles musetteR rnrtant rie vingt points différents ; C'est, ùnns l'air qui le répercute, Un vif ap11el avertisseur Car, sonc1:iin, du hnut de sa butte, La marmotte a vu le chasseur; C'e,;t quelque ra fuie qui passe Parmi les grands arbres rameux.
Qui lord les chues, tJui les casse, C.hù prend les pins par les che,eux; C'est le torrent fougueux qui gron1le Et <lont le brut fait rekntir L'nbime ou la gorge profonde Où Res flots viennent s'engloutir; C'est la. vague voix des cascadeR Qui flotte sur l'aile des vents: Tels devaient jadis <les naïnc1P.s S'envoler les airs émouvants; C'est un de ces amas de glace Qui tout à. coup craque et Re rompt, L::iissant une immen,;e crevaRse Oil maints grimpeurs (]iRpar::iîtront: C'est un vieux rocher qui s'écroule Du sommet rl'nn escarpement, L'::ivalanche qni tombe et roule .Jusque clans le vallon dormrrnt ; Et qunml la montagne ébrnulée 'l'remblc fle la base an Rommet, (;'est l'al::irrne clans la. vallée, L'éveil tln gîte où tont donnait: C'cs.t la tourmente qui se lè,e, Mugit et roule en tourbillons La ueige qu'aux monts elle eulfwe I'om· en combl er creux et vallous ; C'est l'éclair sillonnan t la nue, Les troupeaux co11rUJ1t éperdus, L'aigle qui, sur la cime nue, I'htne en pous:;mnt des cris ni~us; (;'est le roulement du tonnerre Dnrn; nu ciel tout illuminé, Et lle cent échos en colère, Le tumulte désordonné; C'est la voix clu piître eu prière. Les nccents qu'il envoie aux cieux l'our demander à Dien le ri':r e D'npaiser les vents furieux; C'est Dieu, c' est sa main étendue Snr les éléments clestructcnrs, C'est son oreille suspendue Aux pressants appels des pasteurs;
1e11q1ou1i1:l·
ntlal>ie j n:-;qn'au 1er jufl-
le1. J!.l05) a ·PtP dél iné var Je J>épal"tt"· 1uent d(., lïnstn1t.:tio~1 pnb lique à llül.
Jes iu,-t'itn.tPm·s et JllleR h'8 i11:,.tituti-i1'es t i-·a1n·?,s nornmP,s, qni {mt débuté tlaU:s •Jp canto1n areC' le bl'e,~er provisoire ·e11 1 !)00-01.
I11stifl/tc11r.s Bailliüu·d :\'I.,1m·ic·P, dt~ Bagnes B6tl'i·l"e~- t)éra.p,hin, d '.~yent 8rocm·d Ga,brif'i11, cl'A1·don Bnnin HPnl'Î, d,e Ch a.mosou C'lwn- ip1· Joseiph, de Si--Lne Fn,:,.,SHJ:d ( '.l.trur les, d P Hiddie,Funwa ux Clo1·is, <le Conthey ( }ay-( 'to-siet J nsti11, de Finsliauts (:i-a:Y-De,scombes Ed., de F insha,uts L1wo11 Fnt.]}(; o,i s, de Len:,. .:\La,hil la.rd .!\ia,nrice, de Utirnisua.t .:\[ax ·Lo,u~i:;, ùe HmiTg-:St-I'ien ·e :l[ic:lwnd Lo11is, dP B agnes Ya.uda11 L o,uis, de Bagiws · - f 118/ il 11ll'iu.:s
BPmh·1· .Emilie, ùe Fnll y BlanëlLut Eugénie, de ColJonges /"'ou:,.tantin Auge--:\:farie, d'Atbaz DP lasoi e Jud ith, d e Hernbra.nelLel' Fane }fawg ue1·ite, de Sa:vièse FPlh1,:,· }far1ie-Lo uise, ·a.e Bagnes Hfra1·d .1.lbe1·tin1e, de }fartigny-Ville <+inmlfl i\Ia.ti·e, de Jfattigny-C'ornbe Ribol'd,,· Lucie, de Riddes 'l'i·oiHel- Marie, .d,e Bagnes 1
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Eco)es nor1nales.
Dans la derniète :,teruaine de J uiu, nos école:,; n0truales ont clôt uré le cours C'est, enfin, l'orage docile ~eolail-e HJ00-01 pat les examens d 'uA la voix cle Qui dit aux flots: S'a ge, dont les 1·ésultat,s, pour l'obten" Brisez contre ces grains d'argile La fureur cle vos g randes eaux. JJ tion d'un btevet ou pour la promotion Victorien DARBELLAY, inst. a.u (;Ours supé1·ieu r, sont combinés a\'ec lei, no tes et co,rupos it.ions de l'année. -oVoici ces rés,uHa.ts vom· les élève:,; dt: )*( Le, l:omblP dr lïncou,eunuce pour un professeur de musique: Chanter le clo tourné lang ue frarn;aise. L es a spirants de 2me année (co urs contre :.es élèves. irn périeur) au n oillbre de Hl, ont tous p11 î·tre diplôm6s. En ,oici la lisk:
In.stitutew·s de lr111y11c fra11ça.i8e Balet Joseph , de G ti ruisnat. Bender E t ienué, dt• Pully. Cbabhey Alfred, d'Ayeut. Ourd.r Cél estin, de Poet-Va.iais. D eslarse Joseplt, de Bagnes. Dewayes }Iartin, de Le,vtron. Fournier Joseph, d e N endaz. Üa.illard Edouard, de Ridd v::;. Ga illard ,Josep h, d'.\ùlon. Uay J oseph, de Brnruois. <Jenoud Xavier, de Vo llèg,,s G ross Charles-3la l'ie, de St-Léornm1. Lattion Jules, de Nenda z. l\Ca.ître Antoiue, d 'E Yolène. Ma rquis César, d e Liddes. l'erraudin Al phon:,;e, de Bagn es. l'raz Lueien, de K endaz. Thomas Prosper, de Saxon. 'l'r oi lle t Louis, de Bagnes . ;>, é lèves fran~:a is et -! élèves allenia.nds de la dil'ision infér iemé denout doub ler celle-ci. Tous les autres pon t · ron t pass·e r au cour 8 de 2me année. 1
A la 8U ite des exameus de clôture L1u eoms de r épét ition des instituteur:,; des d eux lan"gucs, eours qui a été suivi eu mai et jnin par 11 r6gen ts (7 frarn; ni:,t et ± allemands) la p lupart ponnont obtenir le ln·evet définitif. U n régent, w nn !Jour subir les exa.mcns sans avoir pl'énlablement suivi le cours, a échoui'.
Le:,; examens qui ont eu li eu emmile lJOUl' les élèves-institutric:es de laugue fraui:ai:,;e onL per'lJli,s de lem côté d e b1·eyeteT toutes les 7 aspirantes dont se c:olllposait la di,i1:1iou rnpérieme. Ce sont: llllle:,; Be:,;:,;e Adèle, de Ba.g nes. Darbellay Bel"the, à Sion. Jlaret Cé lina, de Bagnes. Mottet Eugénie, d'Evionnaz. Pittier 1\ llodic, d e t:-;embrauclwr. l'raz Marie, de Kendaz. Riche Clotilde, de L iddes. 15 élèYes (sur 19) du cours de Ire a n
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Supplément à l'BCOLB PRHUIRE (N• tl)
née :;011t ttdrni:-eH ù la di1·isio11 :-upérie111·e. De:,, ï iustitntrices ani ,·ées JJOlll· subir, l'll même tellllJS que les élt>n?:,; du conn; snpél'ieni-, les exa w ew; de dôtUJ·<' c->ll nie dP l'eternü· Je urerd définitif, :1 sc nl t>ment ont obtenn les nott>s suffisant rs pom· le méJ'itcr. (Oe fait Yien( à l'appui d'une obsn·vatiou 1·onstuute suiYatlt l aquelle la fréq nentat ion préa lable d'un t0urs de 1·épéütiou s' iuq,ose en quelc1u e sotte, d'uue rnuniP1·e géu érn le, pou1· les institutems et Ü-'s institutrices ,1ui ,eul eu t atteiudI·e le bnt proposfi. (Gommuniqw;.)
~i Jp 110111h1·t:' dt>s· adlH~sioni- est a~~l!Z <:ousidéJ-a h lt· pou ,· fai1·p l'objet <l'uue ('OlllJIIH llÙ P. ]t>S !S0\18(·;·iplPUl'S H11ll0Ut~K sp1·out s1>1·r is a-u prix tédnit d e 1 fra111•. Daus l ei <:n,:,; c·on !1·a in'. la c:0111ma11ll1• n'pn lJounrnt an>i l' lieu it (·es con11i. tions, il ne sel'nit donné nntim e i-11i1... aux adhésiou s pat1·c.··n uf's. J)Optinws const ituc> ù'ailleu1·8 au 1Jl'ix d e 1 fr. JJ0111· 2 aun ées une 1·e lim·e m1• illc11r ma1·ché que (·e]il e qnP 11ounai1 <·o.11te1· l<~ ti-a rni I fait clam: le:,: <·ondil i o11M oedinni1·ps.
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BIBLIOGRAPHIE
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Reliu1.·e de l'Ecole pl.'Ïmaire. -\. plus d'une l'l'1J1·i se i I no us ,t été ùern a ud(, ,s'i l U<· JlOUrnit plus êti:e foUl'ni ù'Op ti11111s JJOn1· tollectiouner l ',,Eco le 1nirnafre". 011 fil' trourait jadi s à mervei lle, uo•ns d it -ou, de ec (';11·tou 11ui perme1t,.i t de l'énnù·, so lidemeut fixc,e:,;, jusqu·ii <1e11:x ctnuées d e 1',,Ecole p rimai . te".
::'\ ons feronfi tern,u·quci-, à p ropos Jn ùésit· t>Xpl'irnfi. qn,p ]',,Ecole primaire'' a.mut notaMemt'nt agrandi sou format dt--Jmis deux ans, il u ' a plus été possible dt> i,;e p1·ocnte1· de~ Optimu::; pou1· l e JJl'i xi-P<l uit de ïO cen l., auquel on po'Uv<1it : upa1·a,aut les obtenir. A l ' heure JJ1·(>1w11 t c, l e n11· ar-qni sitiou doit forcémen t :,;e eessentit- de l'augmentation du fo nn at et dei- matièl'es de l',,Ecole" . <''est a.insi, 1·t'nseignement,s pl'is, que l'Opti11111.s redc->1Hhait aujoui·d'l.tui à 1 fr. a I"!:'<· <li111e11sions d e 23 1/ :! cent. sul' J li et en(;or e en faisant une cornmande ù',1 u nioins 50 t'Xempl n,ires à ln. fois à Ja rnai:-cm qui tient cet ;;Ll'tie1le. Cha.que l f'l i ut·e peuuetti·a i t, en 1·e,aneh e, de r elin· a II u1oins i-! li,l'aisous, soit par (!X(" W]Jlt', les anuées 18!:JH-HIOO ,,t rnoo - 01 <lf' l',,Ecole p1·imaire" . _\ fiu ù 'ê h-e fixil" sue un e comman de p. re11t1w lle ~ fain·, nom; joind1·ons ù no,i 1e wof'lrnin ::'\" un Bll'lletin <le c0m1naud" pour Opti 11111.<; (non veau format). 0
Nouveau La1.·ousse illustré. •\xec uu fai,;cicule fo1·t in tél'es,:;an1 , le ~OUYE.\ P L_-\ROD.\SE ILLUS1'HE t el'lniue sa 2'3 rn e sél'ie. l'ette belle br11c hlll'e, qui c.:outient p1·<', s ùe üOOO ai·ti1,lf'S el de 1~011 g-n11·u1·es, nous dom,t', an>c les demi(,l's ftuillPts d e IJa lettl'<' U, un e partit> déj;1 uofablp d(~ la l e-tt1·1° H. t>Jl e c·onduit en l'ffrt jusqu 'a u mot « H ctrnau », en vassaut par un e longu.série ùc r e111a1·q ua:blf:'s al'ti cules parmi Ies<]Ut>ls nom; raIJ1wl lvrou:;, entr e HU· tres, les mo t,:; H,rbitation, Habsbou1·g, Ha<;IJ.e, Hagiograpllie, I-laïl"i, Hamler, Hambou 1·g, le 1-la,Tt', I-lébl'eux, HPiu c->, Hélice, Hérno l'ragie, fleur-i IY, Hel'CU· le, efr. Lïllus(ratiou es,t, cowme to nj ou1·s, d ·une g1·a n di> ntlem· ùocnmen tn.il'e et d'nne lwlle tenue ai·li:;tiqu<< notons toul partitulip1·ewe11t l es iug(:· uieux tableaux s,rnthét iques fl e l' lia bitation, des nauteues, dPs JTauts R Pliefs et" du :,,ty.Je Ht>mi II. (La. séde ,:; fraues. <-liez tous les li bntil'es.) 1
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* 11 1w1,ül, di t. ruu, que X., le din:!<.:· teut ou JJ O\ll'Pa n théfttl.'t>, e:-;t ù la rei lk de_l a faillite. - Allon R-dou(', l'Ïpoi-i.e nu antl.'P, lni lJUi se nw1nit 1rn1·tou1 d '.1Yoi1· 1111P ti·o11JJI:' d'ai-tis1Ps 1:l1I1S01li111éi,;'t - 'l't>llewt>n1 consommés, ,en f> ffPt, <1u· ils lni ou t fait boil'f' un bonillon.
1011 DE MARIE Dans nos contrées catholiques,lemois mai est -cher à la dévotion des fidès. Une voix intime leur dit qu'ils, ennt dans une période où la protection aternelle d e Ma.rie se fera mieux sen·r dans le cœur de l'individu, au foyer e la famille et au ,s anctuaire de la paisse. Aussi tous les âges de l a v ie se jouissent. Le vieillard recommande vec plus de confiance son heure derière à la Mère des miséricordes. Les rents impforent plus ardemment :sa rotection sur le toit qui les a brite. La unesse ,pieuse apporte à l'église les Jus belles fleuM du p rint emps po ur rner l'autel de la sainte V ierge. Mais 'est l 'enfant surtout qui donne un libre urs à son a!ilégresse. D 'après une couorne qui tend à dispar,a ître, mais qu'il t permi-s d e rappeler ici, ·l 'enfant, d ès ·aurore du 1er mai, ·réveillé plus tôt ue d e co utume, s'en va de m aison en aison chanter naïvem ent un cantique pu Ja ire en l'honneur de Marie: C'est le mois de Marie C'est le mois le plus beau (1). (1) A l'occasion du mois de :Marie, nous yons à propos de rappeler ici qu' une nou-
elle édition de l'ouvrage CHOIX DE CANDES CATHOLIQUES à l'usage de l'église, écoles et cle., familles vient de voir le jour. e recueil contient plus de 100 morceaux extc et m usique) répa1'tis en quatre groupes incipa.ux, qui sont les suivants: uméros à 32: Cantiques dédiés à la Ste Vierge. à 88: » a u S. Sacrement, au S. Esprit. » spéciaux pour Noël. » divers pour processions et missions. Les cantiques il. la Ste Vierge et ceux de oël, écrits en grande partie pour 1 ou 2 voix s un style populaire, sont destinés à être nnti'.is par les écoles lors des bénédictions saluts du mois de m ai et pour l'arbr e de oë.
Autrefois, cette prat ique était très en vogue dans certains villages. Les riches s'y as,s ociaient aussi bien qu e les pauvres. En un tel jour, les distin ction~ sociales s'effaçaient comme pour redire que nous sommes tous des mendi ant,s auprès de Celle qui d istribue les grâces divines. De plus, chose bien émouvante aussi, comme on sollicitait l'aumône au nom de Marie, on étiait certain d'être exaucé. Chaque famille donnait d'après ses moyens comme pour vénérer Celle qu'on n 'a jamais invoq uée en vain. Le soir, la cloche invi ta1t dans le qieu s ain t ceux qui avaient reçu et ceux qui avaient donné, et tous p-r iaient les uns pour les autres sous la bénédiction de la Vierge immaculée et sous le reg·ard du pasteul' de la paroisse. Quoique à peu près disparue, cette tradition si chère a.u jeune âge infüq ue nos devoirs envers Marie pendant le beau mois qui lui es t consacré. Avec empressement et confiance, avec piété et amour, nous devons accourir aux pieds de ses autels et de ses- statues pour l ui redire nos meilleurs sentiments et implorer ses immenses bienfaits. Cette année s urtout, en célébrant le premier mois de mai du siècle nouveau, redoubl ons de ferveur et de d évotion afin d'iattirer ses grâces sur ce t te période séculaire qui ,s'ouvre au milieu de tant d'ag itations et de menace-s pour l'EgHse, et afin de vérifier une fois d e plus la prophétie de :M arie elile-même: La plupart des morceaux ont été arrangés pour 3 ou 4 voix d'hommes. Grllce à leur facilité, ils peuvent convenir pour les élèves des établissements supérieurs et secondaires d'instruction et surtout pour les Céciliennes de villages, à l'occasion des bénédictions, processions, missions, etc. On peut se procurer l'ouvrage, solidement cartonné, pour 1 fr. 25 au DépOt des livres d'école, à Sion. Il se trouve aussi en vente daais les librairies au prix de 1 fr. 50.
~-~~~~----------..--------- - -= 'routes les généfations m'appel1leront bienheureuse. Religion et patrie, intérêts de la famille et aff.ahes pehs0nnelles, regrets d11 paissé et inquiétudes du lendemain, notre vie qui s'écoule et notre mort qui s'avance, mettons tout sous si~ protection maternelle ,avec la. persuasion que le,s choses sa.crées confiées à la plu.s auguste des Mères ne sauraient être ni perdues ni compt'omises. (,,Semaine catholique".} ·
une sœur en: s'éveillant; ca.e pour lui c\,st Je -somrueil qui finit, c'eM ht nuit qni colllmen<;e Pt ile jou,r Mernel qui s·oune. .Mgr DARBOY.
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Que penser de la confession
Depuis quelques semaines. 1e tl-ibuunl de la pénitence ·est i'objet d'atta. ques a u.ss,i violentes qu'injustes. Une brochure populaire, abominable blaa. phème de la première à la dernière ligne, a été tirée à quelques centaine. de milliers et répandue à profusion en AlJ·e magne et en Suisse. Déjà quelques Voici ce qu'en a dit la mère d' un il- gouver'Ilements, désfoeux de maintenir lustre poète, Mme de Lamartine: la paix religieuse, ont interdit la. vente Nous venons d'établir chez nous la de te pamphlet trnp capable d'exciter prière en commun. C'est un usage bien les J1aine-s et Jes· passions. Déjà des as. toucha.nt et bien utile si l'ou ,-eut que semblées nornb1·euses ont été t enues, sa maison soit, sniva.ut l'expi-ession de daus des contrées mixtes, pour exami. l'Ecl"iture uue maison de frèrns. Rie11 net corn111ent les catholiques dofrent n-e relève 'autant ,l'esprit des serviteurs s,e comporter en ptésence de calomnies que cette eorurnunion (] uotidienne des et d'ac(;l1sntions aussi :rnda.cieuses. C(r. cœurs par 1a priète et pa.t l'humiliation tes, nous n~ craignons rien pour le sadevant D.ieu (]Hi ne connaît ni grnnds crement lni-mèmP de la. pénitence; iJ a ni petits. Uelc1. est bien bon aussi pom· trnversé d'aufres, crises et connu d'aules lllaîtres, qui sont ra1ppelés ainsi à tres ennemis, et il est resté debout parl'ég,aJité chrétienne avec leurs infé- <:e qu'il est l'œuvre de Jésus-Christ: 1 rieurs selon le monde, et <;ela accoutu- << Les péchés ,seront remis à ceux à qui me les enfants à ·p enser ù. ce vrai l'èi·e vous les remettrez.n ÜP qn' il faut crain<p.1:'ils ne rnient pas, rua,is à qui leur drP, qnm1d de telles tellllpêtes éclatent, père et leur mère d'ici-b.,~~ s 'adtessent 1c·est q1~e les ümes hé~i.tantes se trouainsi a.vec: respect et confiance devant blcnt, (; est que les prPJngés se proipaeux. .Mme de LA}IAR'l'INE. jgent, c'est que Jes antipathies s·accen* * * tuent entre protes.tants et ca,thohques, Heureux l'homme qui ne s'attache c'est (·nfin que les foules ignorantes se point à la vie de la terre et qui élève détournent de p,lus en plus des guideH spü-it11el s que Dieu et ,l'Eglis·e leur ont 1:1es pensées et ses ,désir,s vers la, vie du donné~ pom· se laisser diriger par des del! Il sait découvrir dans les choses tribuns et des exploitenrs.. Si de tels créées tout ce travail de dépérissement roups de Yent, q ni s'a.cha,rnent contre qui s'y fait et par où i1l est averti de les institutions 'les plus ,s acrées, menan'y point asseofr de fo!lles espérances. cent d 'entasser ruines et désolations, Pressé par ces ruines croulantes et me· personne ne peut demeurer indifférent, nacé par toutes ces images de néant, il m1:1is chacun doit •s'erfforcer de lutter envoie d"'av·a nce .son trésor et son cœur contre le fléau et d'en a.tténuer 'les eflà où règne la sta:biHité; et, quand la fets désastreux. mo,r t arrive, il la salue comme on ,s alue Or, au sujet de la confession, c'est
-~~-~-··----~~ La prière en famille
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intéressant d 'opposer au sentiment de nal. C'est là que s'allume et s'ent~el'auteur de cette infâme brochure l' o- t ient ,Ja lampe dont le ra.yonne~ent s épinion de quelques écrivains n~11lement ti~nd à toute la vie du chrétien: Un·e attachés <à Rome et aux pratiques de Eulise qui a perdu cette prérog~twe ne nohe Eglise. N ons les rencon trons p;ut plu:s dominer d' une lllaruè_re du: dans des camps füfférent s et à des épo- t·able sur les hommes, et une Eg_llse 9m <Jues variées. Recnei'llons quelques té- la conserve et qui en use ne doit pomt moignages: dés·<"epérer de son empire sur Ie geme <c On doit l'egrettel', dit le ptotesta.nt humain.» :Martensen que la tonfession secrète se Enfin, con cluons pa.r ces paroies d'un · l:> ~r 1~ soit perdue' comme .institution. ."· conférencier protesta.nt que G~nève et il arrive qu'un po,i nt d'ap-pui obJectif Laus.aune ont ,s ouvent applaudi : manque à beaucoup qui ~ntent _le be« li me semble, dit E . ~a.vJHe, qu'hl soin de soufager- l em üme du poids de suJfit de J,escend,r e en sm-meme p~ur ses fautes et de üouver nue consolt1:tio11 cornprendi·e combien l'Egli~e r ()l]))am ~ dans la rémission des péchés. n trouve d'appui dans les besoms les plus (( On peut regarder la confession, dit pressants de notre âme. Qui ~' a t ourn.é Voltaire, comme le -pa,ns grand frein des des regards d'envie vers le tri.b una.~ de crimes secrets. Efü: est très bonne pour la pénitente? Qui n'a souhait~, dan_s en""age1- les c:œnrs ulcérés à pardonner l'amertume du remords, dans I mcertict ~)our faire rendre paJ.' îes petits vo- tude du pardon divin, entendre u~e leurs ce qu'ils peuvent avoir dérobé à. bouche qu i pût l~1i dire, :1vec .Ja pmslem· prochain. n sau ce du Christ: V a en ,p aix! t es péchés << H n'existe pas de meilleut moyen te ,sont pardonnés. l> 1 pour majntenir la. jeunesse dans la pureté des mœurs que la, confession de t ous les mois. » << Que de restitution.s, dit Je~n-Jacques, Rousseau, que de réparahons 'la d confession ne fait-elle faire chez les caLe duc de Clarence se noya · a_ns un to nneau de Ma,lvois,ie; nous pér1s~on111 tholiq ues ! » . est (( La confession, dit le pasteur protes- Parce que nous buvons tl"op, ce qm E t ·n ,- ,:i t . , t enco,re une manière de se no:rer. o tant Pestalozzi. possl/Ue' cer amen~en . aura bea11 multipljer les c?ngrès? les une !!Tande puissanoe pour mm·ahser sociétés de p1·orpagande ant1alco~hqu e, les ~uples. La Réformation a. bris~ le. a ll onge1' k•s discoues, i·epro,~mre .'le lien qui ra.Uathait l_e _peuple à l'oré-111<· bean 1ableau du dodem Ga:ltle1·-Bo1sde .son dfrectem s.pnltuel. Un _ne pt'·u t l' 1 m·1c t li l sif'1·e qui wet sous le8 }'eux es .? • ' nie1· que ht r:o,u ditiou :ssen ie ~· . l ll Je eœur les teins et le f'ei·veau dt> l homgo nvernement des ümes, Je veux dn·e J,;1 me sn i1~, d de l'aufre les mêmes orga · é é ,( · ol •·onm1issanee intime par le pns1Pln d i~ " l l ' nes eonodéR, gf1tés, dég n r~s, r nm . chacune des flmes dont il a a r: rnq~c, 11·s che:;1 le bnvenr d'a.koo.J; <JUJ a. bu boiJ rnés lle _,, ,(,,a·. nouü;se de .r,lus en plus fous les ~ t' . ' il d·t ,Je pr o,vc1·be eL les gens a,c rn. ,, ji:rnrs par suite _de l'a1han_don de l,~ eo11- ~· 'l. a idiv~ bo111'eill ~ l:le rnettrnu t· cliffic ifession padit:nlière, déta1ùlre et 1nop1 c- lr ment. au 1hé. ment <lite. >l .1;, l f:l s .t . Qnr> Y01llf'7.· l'Cms, ues O L'S , ~ue <~« L(Eglise (·atl10liq ue, <1 i t J'his m-_ien ~wn1· les ligues de temph·ancP? <?n ne "ll!lla1·i;; Hallam. J)Ossède nn moye1.1 <l ac] ·0111 -~11 ler•;i"'1na1n un "tion ~ ·t,-ès - puiss ant :-ln lf'fl urnfürs, un,r e~:- <;•1111'ant, remoni e 1rns u lil"u(les, J · · •• la, · ··· ' v1e1l • . ~) des c.1,p t 1":ès ·.~•.11·1 11·.,s éienri(111e JHH11· pou1,:;,.<se!' a. la ' C t " m.c~ ·p•rntiqne dn bien, o'est le confession- frailii ion <les rpères. er es, Je n" 0
Le fléau du jour
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5 connais ,pas les beaux résultats aux- tre av.ec à-propos et juste mesure. » dive, ont besoin œe aormir plus 1ongquenes elles sont arrivées en certafas II est un fait à noter, c'est que chez t emps que les sujets robustes. Celles pays, notamment en Angleterre, mais tous ·Jes rpeuples, y compris, les Hé. qui se livrent à des travaux intellecle fait est là, brutal en sa triste élo,.. breux, la vigne et 1e vin ont été en bon. 1 Le paganisme antique, dans son be- tuellrs, semblent :a,voir besoin d'un ·SO'filquence que la consommation de l'alcool neur. On trouve dans 'le latin de vieu.x soin d'i'déalisel' tontes choses, faisait meil moins prolongé, que ,Jes tra:vailaugmente chez nous, d'année en année dans des proporti0:ns effrayantes. ' prOIV'erbes comme celui-ci : In vfoo veri. préisider une divin:ité à chacune des leurs, dont les efforts cor<porels exigent tas. Les lettrés, qui ont le goiH et le fonctions de l'existence, même les plus une répa,r a.tion de forces d'autant plus Est-il donc quelque part un remède? temps des recherches en tronv,eront journallières et les m-0~ns, poétiq~es. Le grande que 1es membres sont plus fa. ' une lutte à engager, une victoire? Oui, d ,.mnombrables et de charmant,s dans le sommeil, comme la. fable, avait son tigués. en opposant aux alcools frelatés, à ces livre d'o,r de la Science et de l'Histoire· dieu. C'est du reste l'habitude qui règle la « coupe-jambe JJ que l'olll appelle des ils verront qu'Hoeace invitait souv;ent Chez les grecs, c'était Hypno1;, fils durée du som:meiO. Nous sommes loin << amers J>, des apéritifs, le vin naturel Virgile à déguster ensemble ·le Falerne le jus de la treille, .Ja bonne bière d~ et Je Cécube, et que ce n'était point de Ja Nuit, frère de Thanatos, la Mort de ,J'intransigea.nce de l'école de Salerhoublon ou d'orge qui personnifie le dans1 •Je thé que ces poètes })Uisaient et le père de Morphée qui, lui, person- ne qui donnait la même mesure au jeun.ifiait ,les Songes; les Romains' l'appe- ne homme et au vieillard. Ceila conveSuisse dans oe qu'il a de plu1s, robuste leur inspiration. lafont Soinniis. Ovide piJ'a ce sa. demeure nait peut-être à l'âge de fer de ces et de mieux portant. Essayons! agissons, combattons! dans ,Je.s Champs-Elysées: une caver ne temps éloignés ; i·l paraitrait rigoureux Qui veut trop prouver ne prouve rien Mais non pas de faç<m à nous rendre que ne visitait jamais un ra.y on de so- à notre époq ue. Nous nous ga.rderions dit une maxime ipleine de sagesse· rid_icu,les et à faire rire les colimaçons Jei:J, où nul être vivant n'était admis, bien d'appeler paresseux celui qui ne s'il . e'.8t démontré que l'alcool, pri~ à qui se cachent sous les feuilles de et que dissimulaient aux regards in- res,terait au ~it que sept et même huit certames doses est un pO!isoni qui exervignes dont Us font leur nourriture. füsorets des mortels, desi pavots géants heures. Il peut y avoir des gens qui se ce sur l'bl·ganisme humain d'effroya- Loin d'être nuisible à la santé, ae vin et autres plantes somnifères. contentent d'un moins long repos, mais bles ~a!ages, je trouve, pour ma. part, naturel rend le vigneron robuste comL' 1; • ·é t le s mmeil tantôt ce sont là d't's exceiptions, des constitutrès ridicule cette ,prétention de proscri. ar1 un repré ~ndeout· .1a °t oreh e ' est ren_ t ions privilégiées et qui ne sauraient me ~n chêne et gai comme un pinson, comme g me f . . re Je vin que l'on va jusqu'à déclarer tandis que l'ouvrier des villes s'anémie 1 ff"t t . . . à . ., aussi nuisible que !'absinthe. Lès Suis- la plupart du temps, paJ· ces mixtures: versée, tantôt :s embla.bl,e1 à la mort, sui- aJL•re oi .. t · , f aJ·saien . · · t les a .ènm ne ses ont toujours chanté: vant Il,.idée riante que sen f su .1- pas· f ouJours t ·1 1,.. ces Mn€rs, ces trois-six qui fafaaient di· mm !:'" un J·eune homme en · prem1 re en ance;· 11 ·1ui au· que A n c1ens, co ' . cques tt Vive 'le vin, re à Shakespeare. d · E 1·é ,J1"té l'absence de sensa- heures de sommeil da.ni,J le JO~r. e e Vive 1e jus divin, .a ' _ornu.et de n mouvements . Dire qu'un ennemi mortel - qui déshonore bons qm. le oa.racté- habitude . ' prolongée . au-dela de U!a et oefa ne les a pas empêchés de consti- L'homme l'attire sur sa lèvre, ce poison, · l ,· 1 t f d' t pa·sible deuxième année, d_evioot car r1se o,r squ 1 es pro on e ·i ·, J' nf t t t · funeste, · .· , d'es tuer un bon peuple, des générations ro- Et sachant bien qu'H va laisser là sa raison! cette cessation tempor•aire de la vie' de b e an dse rouvand.e .a:i.tnsdi ~;1 vuer au . bustes, généreuses -et braves renom- Et tels, gonflés d'orgueil, dans le rire et les . . de 1 -eu.res e< promena ,d e e ""'"1h0"-t"f , relation donnent à cette impressrnn ,,, . . 'ét· t mées pour leur va.illanoo intrépide dans Nous-mêmes, avec entrain, nous nous [fêtes, t t I grUIDu air, s 101e e ' emeure c ., 1 . l ' an éant'issement de .l''t chaue re ou es es En général, le besoin de dormir se les combats. [geons en bêtes! apparen_ces de la vérité. . fait sentir chaque jour à peu près à Quelques médecins qui subissent l'in. Le salut est là, dans cette lutte à ou. Dor·nur est p~mr l'~omme une néoes- beur-e régulière; H e,s t sa:g e d''Y céder fluenc.-ed u clan des buveurs de thé des trance contre l'akool frefaté, dans la sité. tout aussi impé~ieuse que ce!ae de au,ssitôt. On dojt ne pas veiller plus « te~tottalistes >>, ,pour parler ang,lais, diffusion de l'idée de Brillat-Savarin s'ahme7:1ter. D~s exigences de _notre tard en été qu'en hiver, et surtout éviavaJen essa.y é un instant de proscrire que je voudrais inscrite sur le fab'lea~ économie relativement a.u ,sommeil, ~a- ter de substituer Je jour à 'l a nuit. Se inyai:ia,blement le vin dans leurs pres- noir de nos écoles1: << Le vin est sain rient s uivant l'âge, et vont d'ordina~r~ coucher tôt et se lever matin, telle est criptions et dans les hôpitaux placés . a.près le troisième verre le meil-' en mais augmenta~t à mesure qne ~el~i-cr une des meilleures condition:;; pour se sous ,leur surveillance. La réaction du leur n'éveille p,lus qu'une sen~ation obs'accroît; mais ~Ile~ _sont P;arfo1si rné- bien porter. bo:n sens n'a pas tardé à se produire et tuse». Oui, voilà ile seul remède le bon ~ales chez des mdiv1dus ~ ~n même Quant aux moyens, prnpres à. proèul'on est convaincu qu'un verre d'excelvin de raisin à opposer aux liqueurs! age. ~n, outre, e!W_es ·~e modifient ,s elon re 1- Je sommeil auxpersonnes qu'un état 'l ent vin du Rhin ou du Rhône est souJe .suis sûr que Dieu lui-même es,t de cet le~ d1!ferences qm ,existen_t dans la <·on- pal'ticulier a.gite, .au poin.t de ne pouvoir vent nécessaire à 'la reconstitution d'uavis, ou mieux, que je suis son interstituüon et le genre de vie. s'endormir; disons ha.ute:n;i.ent que ceux ne santé ébranlée. Le vieil Hippocrate En général, l'homme mür dort moins n'émanant pas de l'hygiène sont dén ués formula.it déjà cette opinion, il y a prète, car nous 'lisons quelque part dans la Sainte-Ecriture: Bonurn vinum laeque l'adulte; 'Je viei,llard, moins que l'un d'efficacité, mais non sa.n s ·p éril. Cer2400 _ans: « Le vin ·e st une chose mertificat cor hominis. Le bon vin réjouit et l'autll'e; l'enfant nourvea.u-né, dort taines substances amènent parfois une veilleuse appropriée à l'homme, si en le cœur de .J'ho'II1lne. pr'esque continuelmement. Les personnies détente, un c:alme plus ou moins dnsanté comme en maladie, on 'l'adminisCh, SAJN'f-MAUHICE, faibles, de comrplexion molle et ma.la- raiblf'; mai:'l leur effet au bout d'un
Le sommeil
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et
8 certain temps, se trouve annihilé par l'usage fréquent qu'on peut en fail'e ; il devient nécessaire de forcer la dose, et l',8Jbus en arrive à détenniner un 1·ésultat dia:rnétraJement opposé à celui qu'on recherchait. Les vrajs moyens de maintenir et de rappeler le sommeil, c'est 1a r·égularité des hem·es qu'on lui consa<.:re, c'est la tempérance, une juste proportion entre }:exercice et l'ahmenta.tiün, l'éfoignement des stimulants sensoriels et l'abstention de tout motif d;agita.tion quelque temps avant de se mettre au lit. Le sommei1 doit être calme, exempt des troubles qui, parfoi,s, viennent en iuteTrompre 'l e cours ou le rendre très pénible: A 'la. suite. de fatigues excessives, il nous arrive quelque.fois d'êfoe réveillés par une contmction douloureuse de certains muscles, ce que nous ruppelons des crampes. D'autres fois, nous sommes ,Je jouet de cauchemars, résultant d'un état nerveux particulier, ou de la digestion laborieuse d'un repn.s trop copieux pris le soir a.vaut ~e coucher. De rnauvrus rêves dont on s'éveille incomplètement, peuvent occasionner des frayeurs noctU'l'nes. Cette ·p articulfarité est assez
Chacun se place à son insu, après que}. qu:es mouvements insUnctifs, dani, l'a, titude qui convient à la forme d e son. co1·,ps. L'essentiel est qu'il y ait une détente complète et agréa:b'le de tout le s;y-stème musculaire, et que les g1·08 v1s1eères, le fofo en particulier, ne lai11. s~nt pas percevoi1· de tiraillements pé. mbles. Il est préfé1,a ble d'avoir l a têtt, un peu é le vée. Le d01·meur doit èt.J:e suffisamment couvett pour demeure,· indifférent aux osdllations de la température extérieu. re ,~aJ·, p~nda.nt ne sommeil, le coq:)tl réagit moms qu'à l'état de v,eiJ,le et accuse une légère déperdition de calotiqu~. Un aü~ pur doit s'offrir à sa respiration et circuler sans obstacle a.utour de sa couche. En un mot, il fa.ut réunir autour de lui tous les éléments d'une bonne hygiène con<.:ernant l'aération de la chambre à cou<:he:r, et '1a. nature des différents objets qui composent la. literie. Dr. Lagrandière.
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La communion du mmancho
Il Y a quelques années, je prêchais une station de Carême dans une paroisse de Paris. fréquente dans Ia jeunesse, surtout Un dimanche, je me rendis à mou confessionchez les sujets impressionnables,; elle nal vers midi, un peu avant la messe. une est ,souvent le résu,11:Jat d'une éducation jeune fille de pauvre et simple appa:rence se mal dirjgée, par laquelle ,}'enfant auira présente au confessionnal. Dans Je désir d'ai· reçu des impressions dont l'adulte mê- der davantage l'ftme que Dieu m'enyoyait, je me ne peut pas se débarrasser. Chez un lui adressai une première question sur son autre, ce sera la ,suite de quelque dan- êtat de vie. « Mon Père, me répondit-elle je suis baJayeuse de rut• le matin, et Je soi;. J'e ger d ont 1e retour de la nuit ra.p.pellera le souvenir. Le ré-vei l est a:lors une dé- gagne un peu d'al'gent en faisant de grossiers raccommodages. )) Elle n'ajouta rien ... liv11aJn<:e, mais H est fréquemment ac- les vrais pauvres et les vrais saint.,; sont soco.mpagné, de maJaise et de lom·deur de bres ùe paroles. Du reste, je croyais en satête ·produi'te par l'afflux du sang a.u voir assez et j'engageai ma pénitente à corn· cerveau. On pr·éviendr·a. ]a multiplicité mencer sa confession. Il me fut donné de péde ces a:ccidents, e·n écartant :uitant nêtre·r dans le sanctuaire d'une âme aussi que possible, Jes situations q'ni oi·di- humbfo que pme, se jugeant à la lumière divi, ne qui trouve dPs. ta.elles ,1:im; les anges. na.i'I'ement, les fout naître. I . , . . . . Profondément éUJu en <:onsiùér.int Jes _...a me, 1,Pnte pos1tion dans ll' lit, C;e]le lgr.ancles choses IJUe Dieu ,tvait ùû faire dan~ (Jlll nous_ assu1·e _le l'epos le p lus e~fica- cette i'lme privilégiée, et 1.11e rappelant quelR 1:e, est 1,eJle qu.1 lJQtrs p lait le queux. clangel's entouraient ce trélmr de g1~1.ces et 1
d'angélique puret~, je dis à la jeu.ne fille: voulut bien, sur ma demande, se rendre danil )'ar qnel>'< moyen:s, mou eufant, \'OU~ gar- Je qua1·tier Montmartre au numéro qui Ui'a(lcv.-vo m; l'i<l èlc il Dieu, étant sans cesse avec n üt ét.é indi<111é: <>Ile se t1·ouva eu face d'une ,les gen~ sans foi n i loi, q ni out la ha inP de m:üsou. hante et sombre dont le seul aspect Dieu au cœm· et Je blasphème sur les lèvres? parJajt de pauvreté et de misère·. Après avoir - « Je communie tous les dimanches "• me gra,·i l'escalier de cinq étages, la visiteuse répondit-elle simplement. "Moins simple que fra.ppe à l'une des portes, et entre dans une cette admirable enfant, je ne saisis pas petite chambre dont un senl coup d'œil suffit de suite le rapport directe qu'il y avait, en pour lui 1·êvéler l'indigence eu même temps effet, entre la. Yie des Anges et le Pain des que l'extrême pauvreté ... Sur une couchette Anges. J'insistai de nouvea,u et. lui dis: de fer reposait une femme étendue, elle pa· cc Mais ce que von:s euteuùez, ce que vous raissaH a,yoi..l· à peine 50 ans; mais la soufyoyez, au milieu de ces balayeurs de rue, france avait creusé ses rides et blanchi ses ne fait-il aucune impression sur vous, sur cheveux. Ses grands yemr ouverts semblaient votre âme?>) Et toujours avec la même sim- s'être éteints dans les larmes. La visiteuse s'approcha du lit de la ma· plicité, cette enfant sêr3ipllique me répondit: « Mon Père, je ne vois rien, je n'entends rien. lade qui murmura d'une voix faible: Est-ce Je '11iS dans mon coeur, et là il n'y a de place toi. Angèle? (elle êtait aveugle). Lui faire que pour ma communion. Jêsus est yenu ce \'aconter son histoire fut chose aisée, l'écoumatin, Jésus viendra dimanche prochain; ter sans plemer eût été plus difficile . .. .. c'est ma seule pensée; mou cher dimanche i\1ariêe à un jeune homme plus poète que m'absorbe tout entière. )> - Vous avez com- pra,tique, elle avait vu bientôt sa fortune munié ce matin, lui dis-je? « Pa,s encore, mon compromise et avalt trouvé dans son amour Père, je gagne si juste les quelques sous né- ponr ses enfants le courage et la capacité cessaires pour l'existence ne ma pauvre mère nécessaires pour faire face à toutes les dlfflque je suis obligée de balayer même le di- 1:ultês de sa position. ~fais Dieu avait prémanche, seulement je quitte le balai il. 11 ùe:stinê l'àme de la mère et de la fille à la heures, et je suis alors en êtat, a.près ma souffrance et il poursuivait ses mystérieux confession, de communier à la messe de mi- desseins. Deux enfants furent ravis à la di. .. )> - « Ne pourriez-vous pas, mon en- tendresse de la famille. Angèle demeura seufant, affamée comme vous l'êtes de la sainte le et bientôt un double coup vint la frapper. Oommunion, la recevoir tous les jours? .. . )> S~n ;ère mourut subitement; et, au jour béni - « Communier tous les joms. reprit-elle de sa première communion, Angèle eut la aYec vivacité, oh! ce serait trop de bon- douleur de voir sa mère perdre complèteheur; j'en mourrais, et je ne puis mourir en- ment la vue. Cette enfant cle douze ans envicore, que deviendrait ma mère?,, Des lar- sagea sans trembler cet avenir si sombre qui mes abondantes coulaient de ses yeux. Trop s'ouvrait devant e lle. S'arrachant des bras , êmu moi-même pour parler, je me tus un ins- ùe ses maîtresses et de ses compagnes de tant, je l'entendis redire tout l.Jas: l< Jésus! ... pensiou qui la chérissaient, elle vint s'asle r ecevoir tous les joms. Oh! que ce serait seoir au poste du dévouement et chercher à doux!'> Un peu après, elle avait repris ce cal- disputer aux hommes d'affaires les restes . me paisible des âmes que Dieu possède, et d'une fortune dilapidée ... Tout fut inutile. elle me dit: l< Non! mon Père, Dieu ne veut Un jour vint où il fallut quitter la maison pas pour moi les délices de la communion dont on ne pouvait payer le loyer . . . et An · quotidienne. Notre Seigneur me fait sentir gèle dut transporter sa mère· aveugle dans que Je pajn de la souffrance cloi t pa,yer le ce réduit. Ce fut en substance le récit de la pain du bonheur. Mais ne me plaignez pas, malade, mais l'inspedion de la chambre et souffrit' me dédommage de ne pas commu- quelques questions adressées à une voislue nier. >> Je ne la plaignais pas, mais je l'ad· en apprirent plus encore à la visiteuse ... mirais, et après lui avoir demandé son adres- La cécité de sa mère permettait à l'héroïse, je la laissai aller; je la suivais des. yeux. que enfant de lui dissimuler leur extrême Elle fut cbe1·cller ce Jésus qui avait si bien indigence et le rude labeur qu'elle s'était imposé pour subvenir aux besoins de sa. cbê· rayi son cœur. re malade. Levée à 4 11. du matin, elle ne Peu de jours après, une dame de charité
quittait le pavê des rues qu'à midi. Le repos qui y 1a.issent la tra,ce de leurs ma.ins. qu'elle prenait sur une paillasse eût été dlgne Il est quelquefois impossib'le d'enle -
d'un anachorète, et sa nounitme se réduisait ve1· ces taches avec de l'eau, et bien ii, un peu rle pain noir et de l'eau. A 15 ans, Angèle avait commencé cette vie, elle la que le sayon aibîme la peinture, on est soutint sans faiblir pends.rit hnit années. forcé d'y ~woir ·i ·ecours pour les faire Lo1·sq11·une délicate charité lui procura quel- partir; dans ce cas, on ~'el'Se deux cuil ques .secours, elle a.ccept:i vour sa pauvre lerées ,:i, soupe de borax en poudre dlans mère, mais elle continn:t à se nourrir du un seau d'·eau chaude et on lave la pain de la souffrance disant en riant: << Lais- peinture avec cette eau. On n'emploie sez-le-moi, il a le goût de Jésus ... n Quand pas assez ·le borax pour nettoyer lesmai. l'heure de la délivrance pour la pauvre aveusonis parce qu'on ne connaît pas assez gle fut arrivée, je dirigeai Angèle dans une maison religieuse où les ames pures et ai- son utilité. Il a.joute e.nco,·e aux proprimantes trouvent ici-bas la seule atmosphère étés dét@siV'es du savon et corrige en qui puisse leur convenir. Elle y passa peu de même temps ses tendances corrosives: temps; ma.is sous les rayons de !'Eucharis- c'est là surtout son pr·incipal avantage. tie et dans le feu de la, souffrance, elle se Donnons du sel aux vacon-suma comme une pure victime, et plusieurs fois on l'entendit répéter: << Souffrir ches. et communier tous les jours c'est trop de Le chlore et la soude sont des élébonheur, j'en mourrai bientôt. >> ment,s es,sentiels du sang, et, ces sub, Elle m'avait écrit le jour où on l'admit à la communion quotidienne: « .Mon Père, ce sera stances étant pr-omptement éliminées désormais tous les jours dimanche pour la par ,)es urines, on comprend qu'il faille pauvre Angèle, je regarde cette grâce comme en fournir fréquemment ·-a.ux ,aches l'aurore de la Communion éternelle, ca.r on pour que leur organisme en soit toune peut vivre sans un miracle sous un pa- jours suffisamment pourvu. Or, l(•s reil poids d'amom·. >> fourrages bruts ordinaires, les grains, C'est sur le cœur de Jésus qu'elle rendit le les pommes: de terre, etc., qui constidernier soupir dans une extase d'amour et tuent la. nourritm-e babitueille du hé~ de désir de voir Dieu ... Elle avait a ttendu tail, ne contiennent qu'un <, proportion cette dernière visite du Bien-Aimé ... << Venez, venez, répétait-elle souvent. . . Venez, insignifiante de chlore et de soude. Le partons, partons ensemble pour le Ciel! L:l- eel, au co,n trair,e, en est exclusivement haut, ajoutait-elle, j'aimerai sans mourir. » compo,sé: c'est nn aliment qu'il est très Puis, s'adressant à la sainte Vierge et aux utile de mettre à la dis.position du bésaints Anges: « Dites à Jésus de se hùter. Ob! tail. qu'il vienne! » De ph1·s, administré à doses modéLe divin ami de cette vierge vint, en effet; rées, le s-e l donne au fourrage une saune dernière fois, elle put lui dire: « Je vous veur plus appétissante et augmente Jes aime ». Quelques instants aprês, elle pouvait secrétions de la bouche, de l'estioma.c le chanter dans le face à face de l' Eternité. et des intestins, il rend ainsi la digesP. FESSARD, S. J.
Recettes et Conseils utiles - o-Un procédé pour nettoyer
les portes.
Je] arrive souvent que les boiseries des portes, surtout près des bou1ons, sont sa.les et noircies par suite des allées et venues des enfants malpropres
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tion plus facile et plus pl'ompte. A cauee de ces effets, on a pu dire avec justesse que l'introduction du sel dans La ration favorise 1a 1a.ctation, puisqu'il active et stimule l'abso,rption et l'as,simila.tion des ailimentis des.tinés à pro<luire du lait. Ne laisson,s donc pas nos vaches manquer de sel. Le mieux est de mettr i:t leur disposition une ·p ierre de •s el gemqu'elles lèchent à vo.Jonté.
mr
Supplément à l'ECOLE PRHl!IRE (N° 13)
Les soins à donner à la première enfance Un peu partout et chaque année, les opérations du recrutement continuent à être marquées par le nombre vraiment exagéré des libérations du service motivées par des infirmités ou par Je mauvais état généra.! de ,la -s anté. D' autre part, les tableaux de la statistique fédérale donnent un chiffre très élevé pour la. mortalité infantile et du premier âge. La persistance de ces fâcheux résultats permet de conclure à la nécessité d'urgentes réformes dans le genre de soins et de vie de nos populations. Celui-là fait donc œuvre utile, et même nécessaire, qui indique les principaux abus à extirper, et les habitudes rationnelles à introduire au sein des fa.milles. L'école peut y contribuer par les leçons d'économie domestique, p.ar de bonnes méthodes dans les travaux du sexe, et par des directions clafres et p,réci.ses pour le choix, la combinaison et la prépa,ration des aliments. La science médicale a un rôle encore plus bienfaisant à remplir. Les médecins sont très bien placés pour constater les a.bus, les procédés incorrects et même dangereux, et pour indiquer les réf?rmes à introduire, dans la. forme qui convient le mieux à nos traditions, à notre climat, à nos •ressources, et à no.tre genre de vie. M. le docteur V orlet, un Fdbourge-ois établi à Payerne, où il est très apprécié par toutes les communes de la région, a voulu ajouter un nouv,eau service à ceux qu'il rend à ses concitovens et i'l a écrit les « Conseils aux inèr~s de famille pour les soins à donner à la premiè11e ·e nfance» . L'ouvrage est d'une certaine étendue, un peu plus de 300 pages; il est écrit dans un style
vraiment poprnlaire; c'est une· œuvre de vulgarisation, qui -s e distingue de tant d'autres, ,e n ce que le désir de se mettre à la portée de tous, n'enlève rien à la valeur scientifique de l'ouvrage. Nous en avons pour garant le docteur Rapin, l'éminent professeur de la Maternité de Lausanne. Voici le jugement po,rté par lui sur l'ouvrage de M. Vorlet: « Les modifications profondes que la bactériologie, la connaissance des ferments, l'étiologie microbienne d'un grand nombre de ma.ladies ont amenées dans les notions d'hygiène, de physiolo. gie, de patho.Jogie et de thérapeutique, sont mises à la portée du public sous une forme facilement accessible. L'allaitement, l'hygiène de ,l'enfant, son a limentation sont traités avec autorit é. » M. le docteur Auvard, de !'Hôpital St-Louis, à Paris, proclame « très belle œuvre qu'a. entreprise le Dr. Vorlet. )) Que pourrions-nous ajouterà ces jugements si autorisés? M. le Dr Vorlet a d·onc fait une œuv-re, à la fois très scientifique et éminemment pQlpuiLaire. Les « ConseHs aux mères de famille » sont au niveau des plus modestes intelligences, et l'ouvmge peut ètre mis en· tre toutes les mains. Il n'y a pas un mot, pas une idée qui puisse effleurer l'âme la plus virginale. Ça dû être là une des difficultés de la tâche entreprise par M. le Dr V 011let; mais il l' a. admirablement surmontée. Les « Conseils » ont été écrits par un croyant pour des populations cl'Oyantes. On y respire un parfum de sp,r1tn .lisme chrétien, non seulement thé, ,1•.que, mais pratique. Le médecin d ,1 corps n'a garde d'oublier les â-mes, et il a consacré à l'éducation un chapitre qui a réveillé de bien. délicats sentiments chez le Dr Auvard; l'éminent praticien s'élève à des considérations qui surprendront sans doute dans le milieu où il vit: « Dans Ies famill~ religieuses, ·l'é1
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être à la hauteur. Certes, n'est pas qui partiee de leu.r enseignement de l'é- veut mulet de poste! noxnie domestique. Nous leur recomEt des aventures, il en avait connu, 8,lldons en particulier les modèl'es de durant sa longue carrière! Ah! si la par ducation se confond avec aux prindpes religieux qui l'i;~T1 t· 0 te~ les phaJBes possibles, s'élève fêtexnents (maillots, birassiè·res, cache- role lui avait été donnée, qU'e de pide tous les esprits éclairés 'même ;1s raison contre la tendance qui va a' aiJlets, imperméables, culottes de fla- quantes anecdotes ne nous aurait-il pas eJle, bas, chauss,ons, etc.) que l'on voit racontées, que de souvienirs il aurait athées, constituent les m~iUeurs les ~:ntuant de se décharger de cette se_uls principes de morale Pour J~s fes t}uence de la maternité poUI· fort claire'l'.Ilent dessinés de la page 118 évoqués, de ceux qu'il se remémorait ,l a 1 des à Ja p-age 136. Des pa.t rons pour ,la cou- nuit, durant les 1ongues heures d'in0 pe ou le tricotage de ces vêtements ne somnie, qu'il pa9l'!ait à méditer ... peutes prmc1pes moins bien établ. t ent artif1c1el ou au biberon ,oivent pa,s être difficiles à établir sur être. Semblable aux vieux vét~rans des ndant ces fam1J.les . is, eto ce- sevrage et 1•a1·imen t ation . en sentent s qui le .qf ces modèles; en les faisant pénétrer guerres impériales, il avait beaucoup pe la nécessité. Aussi, combien de pare~i! c~~1 ~~e ~poque de crise fatale à beq. d8lllB les ménages, on réaJi,serait un sé- vécu et rien oublié. Et pui,s, il avait à son peu croyants mettent leurs e f e11: ants; si les mères de fam.ilL ,ieUX progrès hygiénique. actif tout un passé de gloire et de dlevoir dans des établis,sements religieu: ants ;eulent bien suivre les Conseils qui l • Félicitons M. le Dr Vorlet de l'ex- fidèlement accompli. Oh! pour ça, la former leur éducation t L'ho pour ont donnés, la plupart des ac .d "' cellente entreprise qu'i1 a réussi à me· conscience ne lui reprochait rien; qu'il qu'il soit, a en effet ·1 fme, quel pourront être évités. c1 enta ster à bien, et souhaitons que ,lies « Con- trausportâ.t un pieux chanoine ou un ~ue l'éducation est la ;ette d Que d'urtiles réformes sOJ1t indi uéfa seils aux mères de famille » reçoivent gros franc-maçon, ou encore une gente payse allant faire du service au dehors, il eqt qui' un être humain sans m~~!: c:~t~~ ~~grbaphes. qui traitent ~e ia l'accueil dont ils sont dignes. ' ue que grand esp t d u erceau des vête \ était toujours allé, d' un pas égaJ, aHèC0'1)S qu'il soit, resle un re i~~.J::u ,de l'hygiène' de la pea':~ gre et joyeux. Mai,s l'àge était venu, et avec lui les m;' si, pour U"; enfan~ 0: des o~g1e:~zdu~=~::s; des den:t, soucis, les chagrins, les douleurs, les inprimer l'une des' la nécessité de sup- na.de!, des premiers exer~i~ea p,o.,. firmités! Peu à peu la. route lui :wait Pour un mulet, c'était un bon mulet. semblé plus ,longue, l'attelage s'était d~?ation, j_'at::'~af." ~l'::!r;;!~':;' I :s, des jouets, et ,;,"fi;tde~ Il n'avait pas son pareil à cent lieues fait plus lourd, ,l a piqûre des moustimstruct1on Le ch apitre · des maladies de l'en . tion, je ferais un h~· car' a_vec l'éd . ucaà la ronde. Il fallait le voir trottant snr ques plus cuisante! Hélas! la vieillesse les grandes routes, la tête haute ~t fiè· était là! C'était la loi de la nature : no· t:::.~::~:~~enx g~:cbt,~:,:e:~:1:!: ~-crrr,~ri:~!t'r:~~~gs':i Ave; re, les oreilles droites, les naseaux fu- tre brave mulet ,lie comprenait très cher de front· delux p·envent mar- pitre sur les funestes, effe:~i l~nl cba-l mants ... Ah! ,l a bonne bête! bien; aussi essayait-il de faire contre q , , s re evons l'édneati ca, on sait q , b a coo Depuis quinw années consécutives, il mauvai,se fortune bon cœur. •.;.:s: !':p sacrifiée à l'instruction~! dies _et de dé~::ér:.:;,:.~':tc d; malo Mais un beau matin, que le soleil avait fait le ,servioe postal de Bagnes à M. le Dr V bf"ne?r p_our l'ouvrage d• prov.ennent de l'alcoolisatide ~cnfalll Sem.brancher - à cette époque l'admi- dardait ses rayons sur la terre surveil t 1 or et: d avoir provoqué le ré- coodants. o.n es 81- nistration des postes se servait encoœ chauffée, qU'e le ,sol ardait et se fendilmentse élevés a marufestation d e oes sentiLe s c h apitres sur l'éducati"'n · et sur l'éd ti . mo.rale de mulets pour le dit trajet - et pen- lait sous l'action du grand calorifère, • • • tent fort uhca. on ~ntellectuelle complè- dant une auss-i longue période, on ne rendu, épuisé, victime du devoir, comme I di d armomeusement le réœ l'avait jamais vu défaillir à 1::1 H\ch~: le soldat qui tombe au champ d'honles n r?"?ns,nalntenant en peu de mots ~tes parties de l'ouvroge toujours il l'avait a.ccomplie avec ûOU· neur, il ,s'a,battit lourdement sur la roule ifvr!ctailes questions traitées dans ~:'t pas plus que la mère de.famille~ rage et dévouement, .. pour autant, du te poudreuse!!! l recommandé dont I perdre de vue d J ' Certes, chez lui la volonté a.vait tou· nons . '· ~s de es l'itme soins qui da moins, qu'une bête en est capable. Ni M d'entreteni D r nos 1ecteurs:nous ve- corps l'hab \ l'émmente digrnté les fatigues de la course journalière, jours tenu bon, ma.is cette fois, c'était ni l'amour de la ,liberté, rien n'avajt pu plus fort que lui! il était va,incu ! c'é. 1e r Vorlet commence à s' I e. pe~ de l'enfant dès. le · ' occuLes « Coillseil~ » d fini! qm suit la naissance· treim1er moment sont destinés à d e _M. le_ Dr Vorlet l'écarter du. droit chemin. Jamais,, oh~z tait Tristement, il se résigna., puis, com· à examiner le . ' nous apprend ture hab· ' evemr le livre de lec· lui, ou n'avait remarqué la moindre ,les soms qu'il ié~1t être, à lui donner miJile G;i~el de toutes les mères de fa· J velléité d'insubordination. Cela, non me un bon musulman, il se dit tranquilsurveiller les diffame, :r emarquer et l'ouv;age e à la pruden<!e de l'auteur r qu'il manquàt de vivacité,, car il avait lement, de sa voix un peu cass>ée: « C'ém ti ormations et malf 'avons-nous dit pe t êt ·' la bouillante ardeur de bêtes qui sen- tait écrit!» a ons. Vient ensuit . O·r- entre toutes 1 . ' u re 1l1lll Ce n'était pas là le compte du cocher, soignée sur 1 l . e une étude très recomm es marna; mais il faut le tent couler dans leurs veines un sang du lait. va1fa.i~lt et sur Jle.s succédanés à soigntnfer à quiconque e1St appelé i jeune et vif, générateur &e force et de qui descendit de son siège, essaya de le beaucoup le m!i1fient. mat~·nel est de son, ta;te:s en~ants: aînées de la mai- 1 courage, mais c'est qu'il avait conscien- soulever, l'excita du geste et de la voix . taire pour l'enfan eur régime alimen,- Les maîtr ' par~ntes, serva:ntes, etc. , oe de la dignité de son rôle et voulait gui l'étudie méthot/t M . .Je Dr Vorlet, méditer d :~ole feront bien de . iquement d1ans tou- médecin e ire,c rn~s ~e l'honorable ' t de s en msp1·re·r en certai· 2
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•• La fin d'un mulet de poste
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Maisdut rienenfin n~y fit. Ce que notre me comprendre, c'estbonhom./ que, à
De la bonne humeur
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l'horloge du temps, pour la bonne bête, 1a dernière heure allait sonner. Ah! que de désolantes méditations dut faire le pauvre moribond à <cite heure su. prême! Et, certes, c'était bien le moment de réflexions phifosophiques. Il
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bons,pr<Yfession, pour les in'diviu'il est un con- Ils ·s ont aussi. très • leur dans us tourmente, ;parce q l et l'humilité dus exposésii.lar Je déllétère ou véné-
.
Il n est presque l'len de plus préc1e que la bonne humeur. Elle appe'Ue s
nous le bonheur, elffe nous rentl indqj
gents, elle se communrique, e1i]e, éfonn 'le destin.et J.e re~d plus facile. Aussi fe. éprouvait une joie amère à faire un ce-1">-t-on bien de ln-e, dam, la ,,Revue d" tour sur loi-même et à évoquer des Rev_ueo'', :i.. conseils que donne M. Q souvenirs déjà lointains, qui réappa. Mehn:aud, su,r Jies moyens d)acquérip raissaient plus vivants, plus précis, qui une s1 heureuse fa.cu,Ité. maintenant se levaient en lui comme La bom:ie humeur vient souvent de
one voix claironnante, lui rapp"1nnt les 'l'état de notre santé; dans tous les Cal\ beaux jours vécus jadis, leo c.hcvau- elle est 1",compa,n,IJe de modification, ohées triomphales à travers la nature psychologiques. Don\:, efforcons-nou, en fête. En ces temps heureux, H de n·o'Us bien porter: l'hygièD'e est le éprouvait une enivrante volupté à s'en/ comniencement de qa_ pa.ïx. Tenons e-n
aller sur les grandes roure,, à dévorer bon état notre amouc-pro,p,-., la ""1.ité, 1'espace, sans souci du lendemain, sen- si efüe est contrariée, trouble les âmes tant passer sur sa tête je ne sais qu·els les p,lu$ sereines. Efforçons-nous d'être souffles épiques et belliqueux. Ah! c'é- sympathiques à no,s seruM,rub'l es: la bo,n. tait la belle époque! Et le soir, ,Jorsqu-il ne humeur n'est souvent qu•e la CO'Ilsrentrait, de quels soins on l'entourait! cience d'être aimé. Mettons de l'ortI'l'e Toujours, pour 1a nuit, une couche dans les chos·eis, dansi nos actes, d'ans
mOêl!euse lui était préparée, de oette nos id\lea La confusion, le d"9ordTe, belle paille blanche sur la.queue on l'incertitude en détr"'8ent ''équilibre et dort si bien. "1tèrent Ue contentem,,nt_ Enfin, fais°""
Maintenant tout cela était passé et notre devojr: cette 1rocette résume toubien passé: Tout ce qui avait contribué tes il es autre$ et y équivaut.
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~ot entre l'orgueil natum , 'e d'un une atmosp (• ·~ 'p ehauds peuvent , nous suggère •lru conoc,enc neuse. Les bam~d:~s mortels, des conqU<' · roduire des ace, n . oumon et acte mauvais. ·se humeur vient tou. ~estions des hémorragies dutp répétés • · si la mauvai
."l..Jll
oœtl avec nous-m
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'ê me
o ·
· du
T op -souven ' r ue durée
'
cerveau.
jours d'un. dW,~~ inklices sont ~oro- quand ;Js sont d'une trop ,l ;!!ement d~ C'est ,vourqu"' uoi les reveol'S, toU>Jonrs ils déterminent_ u~ appau~ •énéra:L ses. C 'ë't pourq leo chimères et'"" ,·éa. sang et un aff:ubbssemen "u'on prend incertams. ent~e désa.cco•rdés, sont tou-
lités, tou1our . jours m<!laucdhques. ntenteroent, il Pour retrouver ~:,.:ver l'unité. Ne suffira ,donc d~;chose à la fois, e'.''Y faire qu une "'"ter agir d'une schon donn~l' i:.ut mni~ énergique rt phyo,que s' e tout;, nos forces; gO) · où convergent unité ré"'Mie, le senhter, dans cet~ssamœ voil•à tout le <!C·
"~'if"
;i::td~.'.":,~le hum:,! ·• •
Les bains de vdapet~~ fempérature
des étuves, on voe::f~upérieure à celle du cor!':\~;~ efqllent des suem•s aboni~::: mais leur ffoaces d~s les rhu~~t~~ion.' Les baine abuo débd>te la cor.s ' prend dans des d'air chauds,. qned' :n air chauffé jusétuves rempiles ~xcitent 1.. exhala. qu'à 100 degcés, sur des poumons. Ils lions de la p~au courte durée et d
~::;:~eêV~c~:::
•;,ès
vigoureuses, ou d'un
exercice suffJSant · . . géné. d lac de nv1ère, en Les b~ns e. s' dont la température
, t"}"té des baÏilS
LU 1 1
rai Jee barns fro,~ •
degeée soutirant
varie entre 10 e 20 b ·' eur doiComme to'ute idée émise, l\i:t;s~i beaucoup dde cha~~u~ua~~ faut ·' u'on éprou. partisa.ns et ses · . · vent être e cou
~\~1 Df;
r-
r.'~'.
conducteur même, ce cher copain dP. rempa ace Je's sati-sfaictions de l'amour-
!;'.''~e:e~".:ant Oes ava~tageste!m,t:~: pas attendre 0 : · : ~n doit évi's des bains oont mcon out ve une sensa '° . a rès le rep,., ou ~x-ci judieieusement emiJloy~ "1Il· ter de les pi;:'nd~eé /es boissons alcoo-
tant de gaies campagnes, sur l'amitié propre et les douceuv.s de la sympathie; duquel, en raison de ,Jeur attachement il y a ce calme que l'ordre amène avec réciproque, et des services qu'il J.,i lui. Aussi bie,, résnmem-t-on tout eeei
:ts
à faire son bonheur s'était évanoui. Son
Le plaisir d'avoir accomJ>li "" tâehe 1
avait rendus, il pouvait le plus comp- en di,sant que ,Ja IIl!auvaise humeu'l' est ter, l'avait lâchement abandonné! Ce en no,,. nn conflit de t'en<la.nces, une coup était trop rude! Mieux aurait vafo f.IJuctuation, comme disait Spin~za. pour lui subir le sort de son aïeul On froisse notre an:iour-propre: conVendu au syndic de Lutry flit entre l'élog-e que -nous nou,s :faisons Pour un vu prix. de nous-mêmes et le crédit que n.ous Après cette trahison d'une amitié accordons à l'opin:ion du prochain. On qu'il croyait sincère et durable, H ne nous marque de ]'aversion: con:fflit enregretta plus la vie. II mourut <lésa.bu- tre la fatuité qui nous porfe à nours sé.Ce pensant, il étendit ,I,a tête et les , met croire aimables etdua'inquiétude 1'expéri€'1lce contraire. où nous 1
une infÎuence très fav~rabl~ts~ar nature, quand o1;1 a .a e!%nt occasionner alors
!;~é~:
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~::.u~~n_;~:tlo:se =ei:::~:r.::.::r:
la combustion qm s opère t qui par- peut faire us ~tage IJorsqu'on est en arties de notre corps, e . aJe même avec av ' ' Jo,nge pas t r~ )!:{entretient notrJ c\~le;;g;;m sueu;, pou";fs Îoutes les fon~Les bains tièdes, ,e . de·s' fonc- long em1:s. t tiennent la chaleur aruexemplle, fa"Vorisen! l exerc1ctssent les tions qm en ;uisent momentaném~nt tions de fa ~au, ils- assoUcp fati ué male et ~r . bien-être. Le6 barns muscles, ils :epos~nt le corl:avail gin- une sensat10_nnf ~e meHleur,s. ré~ultats un exercice vwlent, un . ·ta de mer donne . -.ère mais il faut par é u une me em . 1 bains de rm ' d nt ti n tellectuel ptrolonl?hoineur de causer de qu~lse!oient pris chaque jou~ _pnend~un . · Une sa1so trois mois. o . Ayan eu . t vec un de nos plus qu 1 cet_intéressa~~:.::,i:rtnous pouvons_ ici d';;;~ insuffisant~. uer
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jambe, en un grand sp,.me d'agonie, D'autre part, le d"8ordre nous irdte, ... et ne bougea plus. Le plus beau mu. parce que, entre des cho•ses ou des
;:;r;~:::"1:::,ultat de notre ~nter:~ m L'hydrotérap;~ con:,ot:~apr:•ilus
·l et de la contrée avait cessé de vivre. GUY DU RAMIER.
Les bains ne d?-ivent êt~~e:~ r:pétés. l'ea°; su: fa sur ~~:au ufroide. 'Elle est longue durée, m trop so les vieillards pari:Icuhèremen~tho·d e de curation sé· Les femmes, en enfants, retirent les de très grand6 avantag·es.devenue une m
idées mal cl:as-sées, nous sommes forcément tirailllés et incertains. Le remords
6
7 ~euse et souvent très efficace et a gué- menf •l'aJlemand. Grâce à ces connajs. n un grand nOlfilbre de m.allades. Les sances, elle fut nommée lieutenant, atmaladies co,ntre IesqueHes l'hydrothé- tachée à la compagnie franche des vorapie est surtout efficace sont: l'an.é- lontaires de Mirecourt. mie, l'albuminurie, la scrofule, U,e rhuCette compagnie venait d'arrfrer à mati'Sme, la goutte, la chlorose, la fiè- Belfort. On la dirigea aussitôt sur Mulvre typhoïde et les fièvres éruptives. house pour aller concourir, de là, à la EIJle rend aussi de grands services dans défense de Neuf-Brisach. On part. les cas ·d'entorses, de fractures, de A Mulhouse, sur le quai de 1a gare, plaies. Pour qu'elle 1porte tous ses fruits le capitaine Bastien présente à ses homil faut aibsoUument qu'elle ·soit prati- mes le nouveau lieutenant qui, vêtu de quée longtemps et avec une parfaite ré· la viareuse bleue et équipé militairegnlarité. ment, passe crânement devant le front Maintenant, lecteurs, il ne vous coû- de l'a troupe. La compagnie reconnait tera rien d'essayer et de vérifier si les le jeune officier aux cris enthousiastes définitions ci-dessus donnent en prati- de: « Vive le lieutenant MimHe! » que ce qu'elles prormettent en théorie. Vo:i:là Mlle Emilie Schwa.lm à NeufNous vous le souhaitons ardemment, Brisach .La viHe va être prise, la garl'eau étant, à notre connai8:Sance, le re- nison est àla veille de se rendre, et j,J mède Ie p1us répandu et le moins coû- faut habiller les francs-tireurs en solteux de tous ceux qui ·existent sur notre dats d'infanterie régulière pour leur pauvre planète. éviter les représailles des vainqueurs. MHe SchwaJrri. fut chargée de porter à Belfort, au général Combrie1s, les dépêches de Neuf-Brisach investi. C'était une mission de confiance, mission périlileuse, car il faHait tl'averSlèr les Dernièrement, au cours d'un banquet lignes ennemies. La lieutenante s'en acqui réunissait les sur-vivants de la dé- quitta vaiHamment. A Mulhouse, il lui fense de Belfort, à '1'occasion du tren- faHut frêter un train spécial qui, en tième anniversaire de iJa sortie de la route, essuya plus d'ullJe décharge a,llegarnison du siège avec •les honneurs de mande. A cette époque, les trains blinla guerre, le président a porté un toast dés n'étaient pas encore inventés! ... à « Mme Hobitz, lieutenant de francsObligée de rester à Belfort, Mlle tireurs », qui était présente et à qui les Schwa,lm fonda chez eHe, àses frais, convives ont fait une chaleureuse ova- une ambulance. Pendant toute la dution. rée du bombardement, eille donna ses Quelque étrange que le fait paraisse, soins à des malades atteints de la pe- . il est néanmoins absolument authenti- tite vérole noire, ,et à de nombreux que: Mme Hobitz, qui habite encore blessés, parmi lesquels M. Hobitz qui Belfort, a servi sa patrie, en 1870, sous devait devenir son mari. l'uniforme d'officiers de francs-tireurs. Teille est l'odyssée patriotique de Au mois d'août 1870, Mme Hobitz - Mme Hobitz, dont le courage rappelle alors MJ.le EmHie Schwalm - contrac- celui d'une autre femme lieutenant, tait à Belfort un engagement pour tou- Marie Sche'llinck, décorée sur le champ te fa durée de la. guerre, avec l'assenti- de bataille par Napoléon Ier. ment du général Crouzat, gouverneur Pt Ajoutons que le nom et le patriotiscommandant supérieur de la place, E·l- me des Schwalm ne sont pas inconnus le av,ait 23 aps, savait monter à cheval, en Suisse. était adroite a11 tir et parlait padaiteIl y a environ trente ans, une toute
Aux premiers rayons de lumiêre,
Une femme officier
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jeune parente ije Mme Hobitz, vail'.la?· Quand s'ouvrent les petites fleurs, te Alsacienne comme elle, mademo1stl- Fait votre êcole buissonnière? le Valentine S-chwalm, dont le père Oh! c'est certain: Pourquoi nier? avait opté pour la France a.près 1a guer- Courir les bois par aventure, re franco,-allemande, vint à Bern~ _ave~ Et se griser d'air printanier sa mère, et, n'écoutant que s~ p1t1é fi. Est bien permis, je vous rassure. liale fit un excellent apprentissage de L'autre matin, moi, j'ai voulu,. ' couturière, quoique très dé. sireu~e d'em- Pour chercher des rimes mutines, dans un bois touffu, braisser la vie religieuse et vivement M'enfoncer Dans un bois rempli d'églantines. attirée par les beaux-~ts. ~lle habita j'ai trouvé tant de plaisir, aussi Langenthal, pms .Fribourg, où Et Des fleurs, des oiseaux, une source, elle a fait le plus long séJour. En ces minutes de loisir A Fribourg comme à Berne et à Lan- Que je veux vous conter ma course. genthal Mlle Schwalm ne tarda pas à Le soleil se levait déj!I., s'attire; - par l'affabilité de son car~c- Dorant les pentes du Salève, tère, par sa modestie, par sa b:e~le m- Quand mon voyage commença, telligence, par son dévouement frhal~ en Mon voyage, ou plutôt mon rêve. un mot par l'ensemble de ,s es nomb.reu- Dans la forêt tout sommeillait : . ses autant que précieuses qua.lités, Les fleurs, les oiseaux, les f~ntamee, l'êcho du bois qui veillrut comme aussi par l'habHeté, la bonne Seul, Faisait, entre eux, parler les chênes. grâ.ce et le soin conscienci~ux avec lesune brise de printemps; quels e!Je exei-çait son méüer de cout~- Car Fraîche, harmonieuse et sonore, rière - l'estime la plus haute des per- Agitait des arbres gêants sonnes qui eurent l'~vantage de '1a ~on- Les fleurs qui venaient d'êclore. .naitre. Et toutes ces personnes n ont Puis tout-à -coup du fond du bois, cessé de vanter son patriotisme, son Du ~ol, des arbres, et par ce~taines amour de la France, aussi ardent que S'élevèrent des bruits, des voix, Tout un orchestre de sirènes. son amo·u r de sa mère. . . Mme Schwalm étant morte Il y a dix Et le merle, toujours en deuil, ans sa dévouée fiHe ne résista 1plus au Plumage rouge, ou plumes b:anches, désir qui la pressait ?'entrer _dans un Rouge-gorge pinson, bouvreml, couv~. EUe se rendit de Fribourg à Chantaient, 'sifflaient parmi les branches. Vanne,s (Morbiban), où le m~nastère Les ruisseaux coulaient à pleins bords, des Ursulines lui fut ouvert, et où, t ou- Puis se transformaient en cascades, jours patriote, ell~ prit en religio~ le On entendait tous les accords nom de sainte Odile, patronne de 1 A•l- Dans ces matinales aubades. Dans un minuscule bassin, sace. Actue,J,lement Mlle Schwalm (Mère Pas plus grand qu'u~ nid de fauvette, Sainte-Odile), p.Îus que jamais dévouée se désaltérait un essaim D'oiseaux, à blanche collerette. à la France sa chère patrie, est une arIls discutaient à haute voix, tiste peint;e de grand mérite, et elle enseigne •la peinture avec autant d·e suc- Mais parlaient trois ou qu~tre e~semble, un merle, avocat, Je crois, cès que de talent et d'ha~ileté, ass.ure Quand Descendit d'un peuplier-tremble. une de ses nombreuses amies de Smsse qui lui a fait une visite en revenant de 11 siffla clair, un long discours Pour apaiser cette querelle, Paris, et qui l'a vue à l'œuvre. Mais les autres firent les sourds,
••
Promenade printanière N'avez-vous jamais, ô lecteurs,
Car ils crièrent de plus belle. Je partis sans les déranger, Cachê par un bouquet d'érables,
1
Car je n'étais qu'un étranger, Puis avril était le coupable! A petits pas, par des sentiers Embaumant les fleurs printanières, Chargé de rameaux d'églantiers, De narcisses, de primevères; Je reviens le cœur plein de chants, L'esprit rempli de ritournelles, Pendant que planaient sur les champs Les premiers groupes d'hirondelles. Si vous a imez le grand soleil, Les chants d'oiseaux, les fleurs écloses, Che1·s lecteurs, suivez mon conseil: Allez voir s'entr'ouvrir les roses! Ohrysanthème.
·-
Le roi et la reine, en personne, assis tent à 1a fête des arbres. Le ministre 01l quelqu'un du ministère prononce d 'a bord un grand discours, ,puis 'l es jeunet élèves des écoles, filles et garçons, ,se mettent à planterdesarbresavecun zède et un entrain vraiment admirables. Ah! les terrains de la Farnesia seront bien abrités dans quelques années et les bons bourgeois de Rome pourront venir y boire .au frais le bon vin des castelli romani.. Pendant la plantation, o.~ chante un hymne aux arbres, puis om fait col'lation, on porte des toasts à la nature et peut-être même à Dieu, et toute la jeunesse, ma,sculine et féminine défiile, musique en tête, devant le La fête des arbres en Italie. - Diman- ministre et 'les autres autorités constiche 31 mars, une curieuse fête s·colaire tuées. -o-a été célébrée à la Farnesfa, à Rome. La Farnes1a est un vaste terrain situé INSCRIPTIONS MORTUAIRES. près de Monte-Molle. Il est très bien On peut 1ire dans le cimetière de B.: approprié aux fêtes champêtres. C'est « Les désirs les plus, là qu'on a fait la fête des .a rbres. Pour>> Vive de mon age quoi des arbres? Voici: >> Elle gît vers Dieu, le paradis et mes Pendant de longues années, des spé- •sœurs. Ici Je 13 avril 1820 ils ont été culateurs dénués de scrupules et d'es- remplis. Oubliai mois et Alexandrine thétique s'étaient mis tout simplement votre fills priras pour vous.» à déboiser l'ItaJlie. Leur rôle eût été fu>> Justement regrettée dame Poirot neste si le gouvernement n'a.v,ait pas épouse de M. Plumerel, cette dame néP uris un terme à leur,s exa.c tion~ et pro- pour le commerce à l'âge de 19 ans cédé à un reboiisement général. avant son mariage. Le docteur Bacelle, un des p lus célè» Tenant sur la (Partie des draperies bres médecins de l'Italie et qui fut mi- peu de temps après elle y réunit d'a unistre de !'Instruction publique, fut un tres branches qui n'ont cessé qu'avec des principaux promoteu11s de cette me- elle; son état l'occupait nuit et jour ses sure. Non seulement H démontra que désirs à acquérir par s,a conduite l'esIes arbres sont à 1a fois très décoratifs time et la confiance tous le monde. Sa et très utiles, qu'ils donnent de l'ombre, vie a été courageuse dans ses voyages réjouissent la vue, mettent un frein aux inébranlable dans ses ent reprises haréboulements de terrain, mais encore il dies dans ses ,acquisitions, mais trop voulut que le souvenir du reboisement sensible aux circonstances aggravantes de -l'Italie fût ·Consa,c ré par une solen- ont abrégé ses jours et fini sa carrière nité à laquelle prendrajent part 'l es élè- 6 juen l822 age de 69 ans sans faH de vee primaires et secondaires.. I:es prov~- faux pas dans sa vie. seul's, les pro.fes,seurs, le mrn1stre lmmême embellissent de leur présence >> Priez Dieu œtte grande imarufestation en faveur )) pour elle. )) des arbres et des arbrisseaux.
SUPPLÉMENT A "L'ECOLE PRIMAIR~" DEPARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE DU CANTON D U V ALAIS
INSTRUCTION PRIMAIRE COURS SCOLAIRE 1900-1901 'l·
Personnel du Dépa.rtement . ,,r .· l\I ' Achille Chappar. . DEPARTEME:N ~ r J.-B . Graven. a,. R E~rPLA ÇANT.. . }l Paiü Pign at . l"' SECRÉTAIRE '. . E M . Vict or g gs. , 2mc • . r ces es t rat taché l e ser vice du A.u Dép artem ent ùcs :Eman . . . ~r Cés . Gr enat. . employe specia 1, 1, matér iel scol ane avec un . L e a u 1•,·.) ' (B ur eau , m aison . G ab'IOU(l , Sion ' rue de au sa.nn , CHEF
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Ecole des élèves-instituteurs des de~x l a.ngues D IRECTEUR ·. -,,,r ro., Antoine } lura; d Alsace.
Ecol e des él èves-institutrices fra.nQa_is~s , . Mm• V euv e Jos. -u 'enet z- CalhID " I' a 8 1011. DntECTRITE : y er o·en cl e }lartign y . 11 H T e enc " ' S uRVEILLANTE: M • D istricts:
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· Inspecteurs sec1aires
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, ·é , Mon tan a .'.IL l 'abbé J .-B. Rey, r e.v.-cu1 SIERRE '. t r. , Sion }I. Fabien Moos , juge-ms HÉRENS '. : 11 . .A. Lam on, directem SION'. , b t Chamoson ]II. J<'r. Giroud, préfe t-su s · CoNTHEY : t }Iartigny-C. , . M P .-Jos. R ouiller , a nc. rns ., MARTIGNY. · · . . . .· T roillct j u"'e-instr., Bagnes EN TREMONT : 11I. Sig enc . B r ~i ~/'r év curé, V ér ossaz St -MAURICE : 111. le chanome u t '.. . Vou vry V ital Corn ut , n o an e, MONTHEY .. ~1 j! . . ·imés en PETITES C.A.PIT.A.LES sont ceux . NB. L es noms 1mp1 . d'b t dans l'en seio·nement. t qu i e u e " du personn el ense1gnan
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Basile Theytaz Florentin Fournier Célestine Rey Damien Penuchoud Marie lliudry Marie Mudry-Filliez Cyprien P enuchoud Phil. J\lartin-Jaq nod Joseph Charles J ean-J os, Cr ettar. Alexandre Favre Mathilde Andcregg·en J os. Berthod Catherine Emery Antoinette Michelet Cyprien Vouardoux Maurice Brnttin Marie Br nt tii1 Philippe Théoduloz FR,lNÇO IS LAMON
Ecoles Personnel enseignant ~ - -- - ~ ~ ~ ~~==-== Garçons F illes Gar çons fr.I fr.II » fr. Fill .fr. et all!)1. Garçons, all, Garçons Filles Mixte Mixte
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Franç. Gaudin Catherine R i and Elément., m. Rosalie Stalder Evolène, g. 1 Pierre Gaudin Catherine Métrailler f. Haudères, g. Pierr e Follonier Marguerite Follouier f. Lannaz, mixte Pierre CJ1evrier La Sage, m. .J eau Gaspoz Louis Dayer Garçons Alexandrine Gillioz Filles Marche, mixte Pierre Follonier Enseigne, m. J n-J os. Seppey Grég. Rossier Garçons Cécile Sauthier Filles Victor Rossier Garçons Mari e Amoos Filles Julie lllaret-Terrettaz EL m. Martin Beytrison Garçons Julie Troillet-Luisier Filles Jos. Rey Suen , mixte Mart in Rey Eison, La Luette, m, Ant. Gaspoz Jean Berthod lliixte ÂNGE - 1\1. ÜONSTA.NTIN Filles Franç. Crettaz Garçons Sr Marguerite (lliétrailler) Filles Philomène Gautier Elém. mixte
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Pierre-Louis Rey Rde Sœur 'l'h. Bonvin Anne Sierro (Vacat) Jean-Ba.pt. St udcr F rançois Barras Ambroisine Bonvin Franç. Coppax François-J os. Rey lllarie Rey Ambroise Praplan Nicolas Clavien Cécile Clavien Antoine Dussex l\1arg. Rossier Pierre Pralong (Vacat) Antoine Métrailler Jean Maître Cyprien Borgeaud Deux Sœurs de St-Joseph
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Trois Rév. Sœurs Urs. de Fr. Charles Hœnui Dames francise. d'Angers JVI. L. Allet 1\1. W. Hœnui Ch . Gessler Dessin Rév. Sœurs Orphelinats Chateauneuf m. J os. Torrent La l\Iuraz, m. Maurice Luisier Gustave Dubuis Maragne naz UvTier, garç. Lours V AUDAN , fi Il es Rév. Sœur de St-Jos, Louis Pralong Mixte
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Jean Clemenzo Ernest Naville Caroline Molk L ouiselle Navill e Marie Gaillard l\larie Riquen HENRI B u RRIN
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Victor Darbellay Clara Evéquoz. Ant. Grena t-Evéquoz Ju-Bapt. R oh Louise Terrettaz Lucien Papilloud Math. Dissimoz Franç. Berthouzzo Elise Fumeaux Louis Germanier
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Céline Baillifard Maurice ]Haret Pauline Vaudan Alphonse F ellay Elise Gard Alph. onse Guigor, llfarg. Maret-Guigoz Emile Troillet Aug-ustine lllichaud ~Ianrice-Aug·. Perraudin Adèle Besse Gustave Delarse Jos. Michelod Alfred Perraudin Ger trude Michaud
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Anselme ll:l.athey H edwige Besse Bo vernier Pre-Jos. Bourgeois Ursule Terrettaz Charrat Robert Moret Pauline Bruchez J os. ll'Ioulin, Lou ise Gay Fully Frédéri c Bender Alice .Joris Ve:'3 Amélie Taramarcaz Chataignier, g. .Joseph Farquet • f . 1 EMILIE B>:NDER • él. m. l\farie Abbet Branson , mix. Et.-Jos. Voutaz Eulor.-Buit, m. Alexis Farquet Chibo,,,-Ra11.,m. Hélène Bender Isérablcs Garçons I Pierre Gillioz Garçons II Casimir Favre Filles I llfarie Gillioz II Henriette .J oris Leytron P lan, garç. Jules Luisier filles Julie .l\foulin él. m. Pierre Pellaud Produit, g arç. Alfred Roh llfontagnon, f. i\'Iarie l\lichelod-Mariétau Dug11y, mixte lVIélanie Praz Jllartigny-Bg. Garçons I Ernest Girard II Valentin Farquet Filles I Célima Girard II Elise .Jordan-Garin Elem. m. lVIarie L Lio-011-Frasserens Chemi11, m. Louis llfag·nin Martigny-C. Jeurs, mixte Auguste Guex Trient, mixte Cyrille Tissières Ravoire, garç. Félicien Délez filles Eug. Farquet-Délitroz Cergueux, m . Augeliu Terrettaz Fontaine, m. Fran çois Dorsaz
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Rappes, m. Louis Sauda.n .Joséphine Bianch etti Cr oix, m. }lARIE GIROUD Brocard, m . Borgeaud, m. 1, Anna Moret-Rouiller Gustave Guex Crettaz, m. Denis Guex Litroz, m. Maurice Farquet Garçons I Nestor Gira1·d • II Lonis Grandgirard III Cécile Defayes Filles I Berthe Vallet II Marie Burtin III Cours cent.rép. Louis Grandg·ÎJ'ard Anna Calpini Ec. part. f. Coll. St-Marie Rév. Frères de Marie Ec. par t. et enf. Rév . Sœurs de !'Hopital A LBERTINE GIRARD Gu ercet, m. CHARLES FROSSARD Garçons I Louis Monnet Garçons II Lucrn RrnoRDY Filles I Rosalie R ibordy II Jos . Delaloie Garçons I Stèphanie Saud an Filles MAURICF. MABILLARD E lém. m. Lours MAx Garçons I Emile Fellay II .Joseph Crettenand III Suzanne Lindenmeyer F illes I Marie Gaillard-Jaquet II Hélène Claret III .Jonas Dorsa.z Elem. m. Gottefray, m. Cath. T hétaz , m. prot. Alfr. Mottiez
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Henri Claivaz En. GAY-DEsCO!IIBES JusTIN GAY- ÜROSIER Jean Quinodo,r. 2 Rév. Sœurs de St-Joseph Alexis Coutaz Maurice Décaillet Raph acl Bochatay Just. Frachebourg Henri D écaillet Clément F raehcbouro· Maurice Coquoz "' f. Louise Revaz llfarécottes, g. Louis Coquoz f. EuGÈNIE Luv Tretien, garç. Eugène V œffray filles Cath. Claivaz V ernayaz, g. Ls-Nicolas Coq uoz f. Marie Max Luy » élém.m. J ?séphine Frachebourg Coul'S répét. P ierre-L. Délez Garçons I J osepl1 Quinodoz lI Henri 'l'issi ères Fil. I. II. III Rév. Sœurs de l a Présent. Ecol. enf., m. » » Epinassey, m . . Charles Bex G~rçons François Fellay Filles Delphine Luisier
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en fonctions pour la période 1899-1900 et 1900-01, soit depuis l'assemblée de Gérondc en 1899 jusqu'à la réunion générale du printemps 1901, qui aura lieu à Chamoson. PRÉSIDENT: i\I. Franç. Giroud, insp. scol., Chamoson .. V10E-PRÉS1DE11T: J\1. Alexandre Fiwre, inst., Chippis. SEORÉTAIRE: M. Ernest Naville, inst., Ardon.
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Elèves-instituteurs de langue française
1900-1901
Jr• ANNÉE. - Bérard :\faurice, Besse Louis, Dessimoz Albert, Gailland Louis, Glassey Marcelin, Haflinger Joseph, Lui.sier Emile , Maret Louis, Métrailler Jean, Meunier Jules, Pellaud Camille, Pitteloud David et Edouard, Roduit Chrétien, Sierro F idèle, Tornay Cyrille, Udrisard Modeste, Walzer Auguste. - 18 élèves.
Um• ANNÉE. - Balet Joseph, Bender Et.-Phil., Chabey· Alfred, Cur dy Célestin, Delarse Joseph, Devayes l\Iar tin, Fournier Joseph, Gaillard Edouard et Joseph, Gay Joseph, Genoud Xavier, Gross Ch.-Marie, Lattion Jules, Maître Antoine, Marquis César, Perrnudin Alphonse, Praz Lucien,. Thomas Prosper, Troillet Louis. - 19 élèves.
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SDeµartement!3,lisorftef)er: €3te(fbertreter : 1. 6djreiber : 2.
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Sjm Wnton IDèurat, Œif05.
Elèves-institutrices de langue française
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.I•• ANNÉE. - Arbellay Marie, Ballay Emma, Bochat ay Adeline, Bonvin Catherine, Caruzzo Cécile et Eugénie, Contat Léoni e, Delaloic Angèle, Delèse Philomène, Dubuis Anastasie, Fort Honorine, Gay Emma, Germanier Angèle,. Luisier Mru:ie, Jlfay Léouie, Reuse Emma, Revaz Esther, Ribordy Berthe, Thétaz J oséphiue. - 19 élèves.
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IIm• Al'l'NÉE. - Besse Adèle, Da1·bellay Berthe, 1\faret Célina. Mottet Eugénie, Pittier Allodie, Praz Marie, Riche Clotilde. - 7 élèves.
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L'Ecole primafre donne au moine 12 livraisons de 16 pages chacune, sur deux colonnes, non compris la couverture, et autant de suppléments de 8 à 16 pagei, penùl'lnt le cours scolaire. Prix d'abonnement: Suisse flo. 2.50 Union postale fr. 3 Tout ce qui ccnccrne la publication doit ~tre a:dressé èt l'éditeur, M . P. PIGNA T, 1er secrétaire èt l'instruction publique, èt Sion.
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Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre. / Les anges ù Bethléem)