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L'Ecole.primaire donne une dizaine de livraisom~d'au moins 8 pages, non comprh, la couverture, et autant de suppléments de 8-16 pages pendant l'aunée ordinzù.re (soit du 1e1• Janvier au 31 Décembre): Suisse fr. 2.50
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Les abonnements se règlent par chèque postal II 56 ou à ce défaut contre remboursement. Annonces: 20 cent. la· ligne sur toute la largeur Tout c.e qui eoncam1e la J)Ublfoation doit itre cr;clressé dlrel',tement à son gé.rrui.t et - fond.a,teur, M . P . PH'tNAT, Sem·éti:tfre au Dépa.rt.,.,,ment de l'lnstractl.on publique, i,, mon -
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Pourla 11:vmnasttque
·Le ,chef de ,l'arme de l"infarttedé compte iSUrune nombreuse participation (Avis à MM . les Instituteurs.) L'instruction religieuse de la jeunesdu: pe11soninelenseignant des cantons Une ciroolaÏ1".e adressée sorusdate du .romands. Ceux qui se qualifient pour ce -o se. - Venseignemenlt ,agricole dans nos 11 juin aux {)épa<Ptements de l' Instrucécoles primaires . - Education, ména ,cou~s ,po1ocront êt11eemployés 1Plus ,tard .Caisseordinaire de retraite tion .publique des icantons romands , .par gère. - Petit cours, d'Ido. - A ,pro,pos comme moniteurs de leurs ·collègues. du personnel enseignant primaîre le Service fédéral de ,l'lnf,anterie déplore de l'enseignement antialcoolique . ,MM . ,les instituteurs du Valiais ,qui L'assemblée générak des membres quedans de nombreuses. c1ass~ l'ens~i- suivront ce cours seron t na<tuiœllement Partie ,pra1tique. gnement de la gymnastique s01t totale. le Caisse ordinaire de retraHe du per, swbvention,nés ,pair l''Etat. Ils sont ,priés sonnet enseignant auira lieu, le 26 l · ment suspendw pendlam lia mauvaise • • • et même invités chaleureusement par le ,prochain à 1 112h . de l'après-midi a saison. Ce fait ,provient sans doote d'Uille Département de l'lnstmction ,publique P,errdant les deux mois de grandes compréhension insuffisante de l'impor - à s'inscrire nombreux, cela ju,squ' au vaca·nces (Juillet et Août) l'Ecole pri- bâtiment de l'école normale à Sion. tance thygiérnque et .pédagogique des -0maire ne paraitra :pas, rà moins de dr 15 août au plus tard, après quoi ,la con exercices cor;porelis de la part de~ au- . vocation des pa.flticipants s'eff ootuera con:stances ~pédales ou q,ue des matéEcoles normales torités scolaires et du 1pe11sonnelensei- .p.ar l'ernvoi du ,progmmme d)u, comrs. riaux surabondants permetttent ,le tirage Les examens de clôture des deux ét doit don~ réag_ir coi:itre cette gnant. entre temps d'une Hvrais,0n s1upolémen-oblissements de Sion oont fixés aux d conception et travailler energ1q,uement tai,re. Autrement, c'est le 15 septembre Troisvétéransde l'école tes ci-après : · ' à ,ce que .la ,jeUtllessene soit pas ,privée que se ,publiera la prochaine . Les 18 et 19 juin pour 'les élèves,.in ! p hy:siques 'Pendant ,la mauDans l'espace d'un mois : la mort d'ex;erdces -0 füutrices de fangue 'française . vient successivement d'enlever trois anvaise Les 20, 21 et 22 juin pour les élèv H .arrive en effet que d.e nombreux ciens membres du corps enseignant priSommaire duSupplément N°6 instituteurs des deux langues. maire valaisan qui avaient. les uns et local instituteurs, ine disposant .pas, d'un (Annexe, de 16 paf!e·s.) les autres, bien mérité du pays en con• ,pour Ies ca:s de mauvais approprié * * ·Les enfant'S ,laboureurs . - Ouvrons 40 à 50 .ans de leur existea,ce à temps, sUippriment sans autre cette sac:r-:ant Le 25 juin, session d'examen . :po nos fenêtres . - Mois du Sacré-Cœur. b11anoheparœ ,qu'ils ne connaissent pas l'éducation de la jeunesse. Dignes dè les institutrices de langue française q (ILa Garde d'Hornneur .) A nous tous éloges et de là reconnaissance pu d'exwckes poU1Vaint en tenir Heu. Cepen. brevet de c aspirent à l'obtention d111 deux, Jésu1s. (iPoésie.) - Ame de lu- pacité. dant ,la .p.r:atique d'exercices pop,U!laires - blique ,pour Je zèle et le savoir-faire mière ... . - Le bon métier. - ReplanpourDrait remplacer celle d'exercic_es déployés dans l'accomplissement de leur Pou r les instituteurs, la phip ,art tons nos chênes. - Variétés. ,proprement dits . Pour fa.. noble et délicate tâche, une mention trouvian.t encore mobilis és en ce momen~ · gymnastiq111es -0ciliter lai tâche <le ces maîtres et leur spéciale est due à œs vétérans qui sont la session est différée jusqu'après le~ sans doute allés recevoir dans un monretour du servke et fera l'objet d'·unttt fournir des indications ;permettant d'enIndemnttA de renchérissement publication ·spéciale u1térieure. seigner la gymnastique en dé.pit des de meilleur la récompense assurée aux -o-Nous devons rappeler ici ql.1/el'in.circonstances défavorables, il sera or- bons et ·fidèles serviteurs. Void donc les demnité de renchérissement accordée au ganisé des cours ~ormaux adapt~s ex- noms des chers et regrettés diS1parus: Sociétéfribourgenise d'éducation clu:sirvementaux c1rconstanœs d.éfavopersonnel ·enseignant ,péllf le décret du M. Théodore Marclay, de Cham~, La réunio.:i cantonale n' arum pas lieu rables de l'endroit Grand Conseil doit lui être payée intédécédé ici à l'âge de 86 ans. Retiré de gralement .par les autorités communa- cette alllnée d'après u111 avis ,pariu au l'enseignement depuis assez lon1gtemps A œtt:eoocasion, il ser:a démontré Bulletin pédago{{ique,qui indique corn• aux i,nsrituteuiI1Squ 'avec de la bonn.,ev-0_ déjà, il /lVait pu, au cours de sa féconde les, conformément aux avis ,publiés dans .Je Bulletin ofticiel et autres organes de me motifs de cette décision le fait que; lonté ·et ,uin pew die sens p,rati,qu.e Il es,t caI1fière, se consacrer à la jeunesse de des · drconistances exœption,n,elles, en .possible d'of.frir p,a.ritout 1eren tou:te drta :pnes~e. Ce n'est q,u,esur la production toote une génération . Il était le père de -des pièces comptables que l'Etat pren- .partkulier la mobilisation de nomoreu.t constarnce à la jeunesse ,la pos:siibilitéde M. Isaaic Marday, actuellement .présiinst~uteiurs . empêchent fa tenue de tet~ dra ,àsa charge la moitié de l'alloca tion ,pratiquer ,les ex:erdces co,r.po.relsqui Jui dent du Tribunal cantonal. assemblée en 1917. Ce sont don<: les sont ·nécessaires . lui inoombarnt de ce chef et dont l'avanMlle Joséphine Luisier, de Bagnes, mêmes raisons que celleis invoquées pat ce ,sera remboursée aux communes par morte .presque subitement au Bouveret, L'année dernière, deux ·cours de ce les soins du dicastère des fi'nalllc~. à le Comité de la Société valaisanne d' E- genre ont eu lieu, dans la Sui:sse alleà la veille de terminer le cours scolaire qui ce règlement incombe et non au Dé- ducaüon pour ajourner le ·congrès qui mande; cette .année un cours français 1916- 17. Débordante d'activité jusq,u' à partement de ,}'Instruction publique. Ge devait se tenir œtte année et se trouve la dernière heure, eHe didgeait .une das_ sera or:i.anisé et se ,tiendra dans notre dernier, en effet, n'a à ordonnancer qu e ainsi renvoyé à cef automne ou au .plus voisinage immédiat, soit à Aigle, dUJ25 se élé.ment.ake après avoir autrefois-rem. les bons pour la part de l'Etat aux ,trai - tard au prinltemps prochain . ,pli, à l'entière satisfaction de ses s,upé· au 30 août. - otements du personnel enseignant , teUe
· Sommaire de cetteJtvrataon
qu 'elle est .prévue par la loi sur la ,tière du 19 mai 1909.
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sruson.
SION, to Jt!!n 1917
4 rieurs, les fonctions de maîtresse J'an. au jour fixé par le Comité. Les et de surveUiante à notre école cantona- eussions officielles ont lieu en /do. le des fuwres insti?utrices. Le Comité ,cantonal •est ,composé Mlle Anne-Marie Mayoraz à Hé.. membres représentant les trois lan rémence, âgée die,plus de 80 an~. C'était nationaies, afin de bien 1prouver .oroyons-nous, la seule sUJ[vivante des I'/do ne veut ,pas ,remplacer nos Jang maîtresses formées dans notre première naturelles, mais être simplement école norunate. alors dirigée par Mada- langue auxiliaire : la langue seco me Marie Mabillard, née Comut, de pou,r tous. Vouv,ry. Elle aussi laisse le meilJeur Il y a deux soPtes de membres : exemple à la jeune génération. a) les membres collectifs, person 'Donnez-leur à tous, 1Seigneur, le ·re- morales, sociétés. q,ui soutiendr 'POSéternel et que la lumière ,céleste les l'Œuvre, pa ·rtk.ulièrement en créant éclaire. A cour.s d'/do, en l'admettant ,pour lac ,respondance ét·rangère. Les memb -ocollectifs fixent eux-mêmes le ctùffre .. .Konkordo" - Société Valaisan~ leur cotisation qui ne sera pas inféri ne pour la langue lnternationale ldo . re à 5 f.r.ancs. Il n'y auira au<iune co Le Comité 1provisoirenous communi- sation, à verser pour les sociétés de ·bi que le projet de Statuts, .d'après lequel faisance ou de :bien ,public qui adhèr la Société Konkordo ,cther,cheà propager raient à Konkordo. h) Les membres individuels. L'ét en Valais la langue interna!ional.e /do ( sorte de latin ,po,Pulake ou latinido) de. l'fdo, conseillée à tous, ne sera p déclarée officielle en 1907 par la Délé- ex1gee. La connaissance au moins él gation (3 10 sociétés, 1350 professeurs mentaire de la langue auxiliaire est ,pend~nt obligatoi>rr pour le.s membr d'universités), des comités. Le but de la société est tout d'abord La société fait donner des cours d'/ d'ordre moral, ,c'est-à-dire qu'elle se (aussi dans les journaux) . Elle déli · ,propose de contribuer ià la l>onne en.a?!~ e:c~menis, les. diplômes d'ldo ( tente, à la concorde ( de là son nom : Konkordo) entre les V al.aisans de dif- gre mfeneur, degre moyen, degré 'SU férentes langues, en,.fournissant au ;plus neur) . Elle ciherche à créer des s tions locales, des bureaux dans tou grand nombre ,possible d'entre eux un moyen 'facile de se comprendre pour les stations des étranRers par le moy de diplômes et de subsides aux me mieux se connaître et s'aimer. bres du corps enseignant. Elle cherc Le but que se propose ensuite Kon- à obtenir l'introd~ction de ·1'/do à tl kordo est de favoriser le Commertt et facultatif dans les écoles. l'industrie et tout particulièrement l'inLa Société Konkordo donne son a dustrie nationale des étrangers, ·])ar ex. par des réclames .pour attirer chez nous hésion ·à l'Uniono internacional et à les touri~tes qui ne parlent ij)as nos lan- Saisian ido societo et, ,pour tout ce q gues nationales ·en oréant dans toutes n 'est pas prévu dan s les présents st elle se ,conformera aux statuts nos stations d'étrangers des clubs, bu- tilts. la S. I. S. ·reaux de renseignements, etc., où l'on -o parlera I'ldo, pour aider ainsi nos hôteliers, guides, sommeliers, ek AuxAgriculteurs valaisans! Sion est le siège de la société. Elle Parmi les ressourœs de noke cant se réunit en AISsemblée,plénière une fois la vigne doit être inscrite en toute p
L'ECOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA
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SOCIETEVALAISAlllfE D'IDUCATI01' L'fostructlon religieusedelajeunesse Nous voudrions dire id quelques IJ]otsde la nécessité de l'instrudion religi~usepo~~ les jeu~es .gens après leur sortie de I ecole 1pnmatire ,et dans les, œuvre:;.post-iscolaires. En ce ,qui concerne ,cette ,question, on peu,tla poser en ces. termes.: Les catéchismes, fai:ts ·pendant les année3 de 1l'éeole primaire, pe,rnventils donner aux enfants qui les ont fréquentés régulièrement une instmction religieuse .telle qu'on ;puisse la ,croire suffi -
santepour tou!.elear vie?
Nous Tépondrons sans hési:ter: non, -certainementnon. Si bons, si fréquents, si longs qu' aientété ces catéchismes, il est certain qu'il n'y a .point là ni <UJndéveloppement,ni une force capables de faire au point de vue de la foi .et de la mora le uochrétien tel qu'il doit l'être à l'heure ad11-elle. On peut en, donner deux raisons.: l'une ,générale, ,l'autre pa,r:ticulière. •La raison génér.ale est ,celle-ci: si le jeune âge, sf l'école prima ire ~t te ,iempsoù l'on apprend, ce n'est .pas,, ordinairnment, celui où l'oa comp,rendlà fond les vérités absrtraites; ,ce n'est pais celui où _!'on:ap,p,rofonditles études ,que l'on fa.it, où l'on s'en pénèt·re, où on les apprécie. Nou,s avons .tous étuldié et s,u dans nos classes de l'école rprimaire beauooup de choses ,qu:ena,us n'avons bien compirises que nombre d':années plus
tard.
Il en cd de même ,pouir la religion, et à plus forte ·raison encore, pairce que la ·religion comprend des vérités révé1 lées de >Dieu,di'ffidles à comprendre et obHge à .des pratiques et à des devoks que l'on ne voit quelquefois .que .pa1.-Jeu.r petit côté. Quand .on, est jeune, quand donc on ne .peu:tpas .réfléchir :ni longiuement, ni pro~ fon<lément. comment se rendre compte su'1ifisammentde !'Ecriture ·sainte et de la règle de foi. de J,a Trndition, de la Providence, de la ,grnn.deu,r et de la beau té incompairahle de la loi de Dieu, de la -beau.téde la doctrine et de la mora le de Jésus-Ohrist, de la notion d,tt SacrHice de la Messe, de ta gr:âce, des indulgences, etc·., etc. L'insrruclion. ,religieuse donnée .penda nt l'école ·primaire ap,peUe une étude n,ou;velle,plus ip,rofonde,plu!S,complète, J)l,uslarge, qui ne se contente pas ~eule. ment de fake mieux connaître la reli~ion; mais qiui la fasse apprécier, goûter et aimer. De plus, le jeune homme doit être à même de ·g.air<le r t.5afoi malgiré les dif· fioultés qu'il peut :rencon~er, et l es objections qu'il peut entendlre. Or, il ne uent le faire :Pa:rle seul exerdce de J,a mémoire; il faut qu:eila raison se ifeni're compte de ce qu'elle C'Ioi:tet q,u'ellemême inspire. dide et soutienne la ,pratiaue. ·Le jeune homme q,u'"Orn 1lancet1ait aujourd'hui dans le monde avec la seule et uinique lettre du· ca.téchisme ne resterait pas longtemps, debout Il 'fau:t donc donner aux jeunes ,gens une instruction religieuse raisonnée et apologétiq-ue.
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!2 Cette instruction, selon nous , comprend deux ,parties : Il faut ex1poseriles .principales vérités chrét,iennes, les montrer, Les fair:e connaître telles qu'elles sont en réalité, et œla sous forme iraisonnée. C'est un des meillellirs moyens de _consolider la .foi dans l'âme des jeunes gen:s. « La religion n'a qu'un malheur à red:oufor, dit un apologi,ste contempo·rain, c'est d'être ignorée ou imparfaitement connue. EHe est isi grande, cette ·religion, elle est si sainte et si pure, elle $.e·recommande à notre foi, à notre admiration , à notre amour, à not,re reconnaissance avec une 'faison si haute et ,une .::uuto1rité si ,persuasive, ,q1i'il nous paraît impo1s·sible qu'un homme solidement inst t1Ui:tde sa doctrine déserte ja mais sa bannière . » Cette méthode d'ex:position est exce)lente po,uir prévenir, -pou;r faire cesser ces malentendus qui éloignent de la religion cer:taiœs pernonnes, portées à se scandaliser de telle ou telle doctrine qu'elles aittribUJent à l'Eglise, tandis qu'e:1,.1 réalité elle n'est que le ·produit de leur ignorance ou de leur imagination. Souvent, c'est l'ignorance, e~citée ,pa:r les ,passions mauViaises, qui ·engend1"e les haines contre la ,reHgion. « Combien, dit 'Mgr 1Bougaud, <:ombien n'aHe pas entendu d'h"Ommes, de nobles et beUes intelHgences, me dire : Comment voulez-vous que nous puis sions croke des •choses .pareilles? Et quand je leur disais : Mai5 non, la religion n'enseigne pas œla, voici simplement ce ,qu'elle affh-me, iils, tombaient d'étonnement et j'en ai iramené plusieu'rs par ,cette simple parole. » Exposer la vérité attaquée défigurée la rétabHr comm.e elle est, c'~s:tsouvent la faire accepter. '---Il faut ensuite prouver, démontrer ,par de solides aigument•s, les vlrités fondamentales de la reliiion, ·suqout . 1
celles qui sont le plus attaquées de ;ours. Peu,t-être tous ne ,reconnaîtron pas la nécessité de cette démonst>ra ;pouirtant elle est :rédamée pa tendance même de_l'es,prit humain, . :par nature, est curieux , <:he1~cheur, de comprnndr ,e. Elle est nécessaire p,ou1r,répondre besoins particuliers de la religion et es.prits à notre époque . Il faut fortifier la défense sur points spécialement attaqués. Or, jou,rd'hui, ce sont les vérités fonda fates que ,l'on bat en ,b,rêche. Ce s celles-là qu'il faut appuyer par forte étude apologétique de la ,religi On ne ronnaît bien sa religion lorsqu'on se rend comp,te de sa ci,oy; et qu'on ·peUJten apprécier la solidHé. Or, telle ,est hien la croyance fa.UJt aux j,eunes chrétiens de notœ t De là, la nécessité des érudes ap gétiques de la religion, dès le ·catéch me ,et :su11toutaprès, dans les catéc mes. de persévérance. Ce q:u'il faut, à notre époque de cussion, c'es,t une armée de chrétiens. telligents, bien éclairés et fortement c vaintus . ,Mais, œmar ,quons-le, un ensei ment rationnel de la reHgion n'est un enseignement ratîorna.Jiste. Après donc avoir accordé à la :rai ses légitimes exigences, on ne saU!f assez ,prendre gardie, dans il'étude d questions religieuses, de ,c,éder à la t dance ,natumliste dont les mvages si r,edoutables et atteignent 1paxfois j, ,qiu'aux croyants . Cette tendance finirait 1)ar commu quer :aux j~unes g:ens un dangereux prit d'ergoteide et de c-ritiqu:e. De rpl iLs risqueraient de compromettre en les fondements de la foi qui dema à la raison de :se courber devant D c'est-à -dir:e de renonc.er à l'évidenœ
-n
actepour.,croire à l'al\litoritéde
nér.ation convenablement instruite que nour pourrons espérer obteni·r ces rés-ut roJede Dieu . Enrésumé, distribuons à nos enfants, tats; ,Par ,les jardins scolaires, les enfants dansnos .catéchismes, dans 111osœuLa vres ,u,neforte et solide inst-mcUon ireli- •ap,prendront à .aimer la vie r:u.rale. ·eusedonnant la connaissance irai- satisfaction qu'ils goûteront de récolter tnn~ des fondements de nos ,croyan- :le fruit de leur ,pro,pre travail leur doncescatho:Hques, et indirectement une ré- ,nera plus de confiance en eux-mêmes; ponseaux dHficul1hésles plus spécieu- de plus, la ,culture d'une 1par<:elle de ses que •l'inorédulité 1soulève de nos jardin 1er.anaître une foule de questions ·pratiques concernant le ,climat, le sol; joU1"1S , Il faut former dans l'âme de nos jeu- les engliaiis, la suocession des plantes, ,nesgens ,une mentalité bien ,chrétienne, leurs ennemis . Les jardins scolaires auront dans la des convictions inébranlables. Il faut lewr inspirer ,une ipiété personne11eet suiite une in!fluence heureuse sur les cuL active. Il f.aut des ,jeunes gens qui ip,r,a- tivateurs . Ils ernbeHiront le voisinage üquent leur .reli:gion, n,on 1pas par habi- de 1eurs maisons ipar quelques parterres tude ou ipa1rrespect humain., mais avec de ifloors, de bouquets d'arbustes et suripar un beau jardin ,potager ou frui. conviction et cOU1tage;non · pas parce t0iU1t qu'on les surveille, ,pair<:e qu'on l~s tiier. ·Le trav:ail <lu jardin, en appUca .pousse,pairœ qu',on les chau1ffe; mais tion de ,l'enseignement théorique, fourparce qu'ils veulent, ,palice qu'ils saven t, nit en outre à l'enfant iun exercice utile ,et irompt la monotonie du séjour à l'éparce qu'ils aiment. cole. Le jardin scolaire n'est donc autre L'enseignement agricole chose qu'un atelier, un laboratoire en dansnos écolesprimairesplein .air, mis à ,Ja disposition de l'iirnsti(Suite et f i n.) tu~eur ,pour l'enseiignement général des élèves. Son établissement, 1es soins qu'il Il est une -autre question sur laquelle exige, développent l'activité physique, nous devri ons attirer l'attention, c'est forment l'esprit et le sens esthétique . ceHedes jardins scolaires, 1qui depuis L'e5iprit reçoit constamment des impresplus d'une ,génération sont obligatoires dans beaucoup de .pays euro,péens et sions ,qui sUmulent l'obseliVation, la établis dans ,plusieurs ,cantorns 1::.uisses. ,pensée et le jugement. Notre devoir est de rendre la vie plus Ils ont été introduits pour encourager Padoiption des méthodes .améliorées .agréable 1aux enfants de rl'école. Nous d'hortiooltuire, d' :a;rooricultu1re, de viti- y aniverons en entremêlant not,re encuti!ure, etc. Le biut qu'-0n s'est 1proposé sei•gnement de quelques notions d'a:grien tes ·etéant c'est de donner aux éco- cultruire.Les insfüu ,~rkes ensiigne.:it déjà liers un enseignement ag,ricole ,pratique l'économie domestique, fa lingerie, .ta .ooutrnre,le tricotage, la oroderie, la cuL e:tde leUtrfaire :aimer Je sol. Le jeune garçon doit .comprendre que sine, travaux nécessaires dans 'lllnméfa rvierura le est la vie normale, la meil- nage . De nf)tre côté, instmisons les for :turs chefs de famille non seulement de leure, et que la culture est l'oocupation la ouliture en général, mai'S aussi de fa la plus noble, dans un 1pays agrkole commele Valai s. Cette ,ouUuœ doit de- vi,gne. des arbres fruitiers, du ,jardin, de l'élevage du ·bétail. Pour y réussir , venir plus intense, iplus variée, plus rationnelle. Or, c'est avec la nornvelle gé- chacun s'animera d'une énergie :spé1
la rpa-
« ciale, de manière que dans toutes ,les leçons, dans les exercices divens, des exemiples et des ex,plications ayant rune ,portée a,g:ricolesotent présentés aux élèv~. Les instituteurs auront ainsi un mérite de .pins à leur actif, celui d'être ,pratiques. Raphiael ,MORET.
~·.....
Educatîonmtinagère I -Montrer ,l'utilité matérieHe et morale qu'il y a à inscriore régulièrement les dépenses journalières, et énumérer Ies raisons pour ·lesquelles on doit le<; inscrire en détail. DEVELOPPEMENT
Inscrire ,chaque soir les dépenses du jour est, pour la plupa1i d es maîtresses de maison, rune insupportable corvée. Cependant, toutes celles qui ,comprennent pleinement leur devoi'f et qui ont le sentiment de l'ordre ne manquent pas de s'y conformer. Il faut donc que cet.te formalité soit bien utile. Elle l'est beaucoup , en effet, voici .pourq.uoi: l! fau: reconnaHre tout d'abord qu' une maîtresse de ma:sc,n, qui veu,t réaliser le plius d'économies .possibles, ne pourrait se dfapenser d'agir autrement; car ,c',est en considérant souvent ses rece-ttesexactes el ses dépenses ohligatoires qu'elle y parviendra. En effet, on a beau être résolue à taire des économies, à mettre de côté ré gulièrement certaine somme, on n)y par_ viendra pas si l'on ne s'as®ure très fréquemme,i1t qne l'on reste da 1ns les limites qu'on s'est assignées. 'Et œla ne se ponrra qu'en inscrivant chaque jo,ur toute~ les dépenses et en ,considérant chaque iour le total obtenu. De ,plus, en ,prenant cette habitude, on a ,1'esp,rii";plus tran.quille. On n'est pas pris d'inquiét,ude, comme il arrive al.tX;personnes désordonnées devant la diminution journalière de la somme disponible. On ne se dit pas : « J'ai perdu
45 de ·l',ar,g,ent», ou « J'ai été volée •P qrui arrive fatalement, une fois ou l' tre, à une maîtresse de maison si mémoire lui fait défau:t. Cela est tout impontant quand Otl1,emploie soi des étr,angers qu'on peut sou ner d'indélicatesse, même de vol, à ,tort, et iSeulement '[)a!uce qu'on a désordre ,ou. qu'•on manque de mém Enfin, la troisième T:aison que ,a d'inscrire ,au 1om le jour iles dép que l'on fait, c'.est d'évite:r l'emb , de ne pas :savoir Sîl1'f quel point f porter les tréductions de dépenses, 1 que œs ·rédllJCtion:s s'imposent. Quand nous disons d'iune manl vag,ue ,et généra le : « Il me faut II'éd· mes dépenses », nous ,sommes roc loin de le faiire. Mais nous en :som fout près ,quand nous a1jou;tons: « C' mo1J1loyerl ou ce sont les frais de m ,entretien que je veux diminuer ». Al• tous nos efforts se oonœn1trent .sur 1point uniqu.e, et ;n,oossommes bien ,Jl d'atteindre un bon résultat . Telles spnt les div,erses raisons rp lesqueUes une bonne ménagère doit rrke ses d~penses chaque ijour. A}oilllt que moins elle ,est riche, .ptus son b get est modeste, plus l'équilibre de s budget est dfükile et plus, ,par co qu:ent, elle a besoin d'ordre pour a ver à faire bien ,sans contracter aucu dette et même ,en faisanrt quelques .p tf' !l économies. Il Livi·es ou carneots nécessaires à une m 1resse de maison pour 1enfr le compte exa de ses dépenses. DENBLOPPIEM!ENT
Tr,ois livres s.ont nécessaires à u maHresse de maison, pornr tenir exact ment :sa ,comptabilité : Le journal, lé cahier de détail d dépenses et .celui du détaH des recet
et d'épargne.
Le journal, qu'on peut appel er au:s·si comme elles ·compr-0mettent l' avemr de carnet de poche ou brouillon, est celui fa famiHe par œtte négUgence!
que la maîtresse de_ maison ~ le ,plus souvent entre les mams. Par.f01s meme, elle le p~de constamment sur elle, dans sa poche, à côté d'un peti,t crayon, ce qui lui peirmet d'inscrire instantanément toutes 1ses dépenses, sans se déranger de ses .autres occupations. C'est le livre ,le plus rttitilede 1tous, car, sains lui, il est impossible de tenir les autres. C'est a~1ssiœlui qui, lorsqu'il est régulièrement miJSà ,jour, sans .pages déohirée:s, sans trop de rnlu:res, peiut être p,roduit an ,cas où. il y a contestation enke la maîtresse d:e maison et un fournisseur , au sujet du .paiement de ·tel ou tel adi cle de ,co,r:usommation. Le IiV're contenant le détail des dépenses es,t di~sé en ,colormes (:selon le ,nombre d',espèces de dépenses que l'on admet). Dans dhaque co.lonne on repor_ te, au 'jour le jour, la dépense sipèdal,e de ce nom, qui a été faite ,ce jouir-là. A la fin du mois, on fait l'addition de chaqrue ,coloI1Jn,e et l'on est ainsi parfaitement fixé sm la somme dépens·ée 1pourr chaque sorte de dépenses. Enfin, le ,cahier des recettes et dépen_ ses ,complète œtte petite comptabilité toul à fait sommaiire. On y marque les sommes· reçues soit comme ,appoin1te~ ments ou ,gages, ou :rémunémtion de h"avaux, soit comme revenus. On y i:ttscrit .awssi les sommes que l'on economise œHes que l'on place à la Ca isse ' .. d'éip,ar,gne ou de :toute autre mamere, .pour leur 'fai,re rn,J)'por1ter.un, ,revenu do.nt le mordant est inscrit, lui auiss.i, sur ce carnet. Quand on ,considère le peu d.e peine q,u'on ,prend à bien tenir cette ,petite comptabifüé, et les. f;)écellentsrésult ais que donne œtte heureœe habitude, ,0in1 f'>St tout s11111pris. de vok qu'il y .a enco,re des maHresises de maison qui ne s'y so,umeHen.t,pas. Comme elles o.nt tor:t ·et
Petitcoursd'Illo Nons avons l'inœntion de publier en c·e journal, dans 2 ott 3 [J.'llménos(à conserver, s. v. p.) les premières leçons, d'un ,peti:tcours d'ldo . Nous faisons cela pour correspondre .au désir d'·un nombre fort ·respedable de membres du cor,ps enseignant, puisqu'il vient de :se créer une section d'insfünteu•rs ( et normaliens) ~listes et une autr:e d'institu trices (et normaliennes) idisies qui on1t adhéré à Konkordo. Même en me~tant les choses au .prre, en supposant 9.ue J(onkordo ne réussisse pas à amener da vantage de touristes en Valais et ne fadlite pas .Jes relations avec les étrang,ets ,la société obtiendra .certainement une 'wncorideplus grande entre Valqisans (et Suis.ses) de diverses langues et amènera des 1relationrs spéciales entre les membres du ,cor,p,s enseignant des deux ,parties du ,canton, relations écrites .et orales. - Ce sera donc œuv:re ,pa1riotique aat ·premier chef. - Si les ~ectetm étaienr mé-conrten~s de ces teçons, ils vo11dront bien le dire à la rédaction ,et on les su1p,primerait . Leciono preliminara (Leç,1n préliminaire)
(Pesez sur la syllabe en caractère gras) Valesia esas (est) bela (un beau) e granda kantono di Suisia. Suisia havas (a) duadek (20) e du (2) Kantoni, tri (3) mikantoni (demi-canton~) e do (donc) entote (en tout) du~ dek e kin (5) stati (Etats). Vales,a posedas la maxim {le plus) alta (hautes) monti. Ni omna (nou~ tous) valesiani (valaisans) . amas (aimons) e multe (beaucoup) amas nia (notre)
mikra (petite) patrio. Ni kredas (croyons) e ni savas (savons) ke (que) per ta (ce) simpla moyeno; la studio (étude) di la linguo (langue) interna ciona ni povas (pouvons) tre utile sar (être u_tiles) a nia kara patrio , ed ad omna ma kuncivitani (concitoyens) . Pro to (pou r cela) me skribis (j'ai écrit) ta lecioni ; me longe (longuement) pensis e meditis qua maniere (quelle manière) me povos (je pour rai) utilisar. a nia lando (pays) e sempre (toujours) me kredas (je crois) ~1e kr_edJs (j'ai cru) e me kredos (et Je cro1ra1) ke , docante (en enseignant) ldo , me helpos (j 'aiderai) nia komer cisti (commerçants) montguidisti (guide de montagne) servisti (sommeliers-ières) en la hoteli , vendisti (vendeurs-euses) laboristi (travailleurs-euses) instruk ti.sti (insti~uteurs-tr!ces) . Studiez (étu diez) omm ldo, Latina (lati,1) populare ~popula ire) o (ou) se vu preferas, Nov Latma; lektez (lisez) omni tre aten ceme (attentivement) ta tacila pagini (pages) . Accentuation Première régie: appuyez sur l'avantdernière syllabe: pagini, Jaboristo . Deuxième règle: Pesez sur la der niére des infinitifs : utilesar. . Remarque: Patrio, Kordio, linguo, etc. , les mots en io, ·uo, de plus d'une · syllabe, suivent la première règle c'est à-dire io, uo, ne forment qu ' u;e syl labe . Ex . Tua filio volas lernar (ap prendre) la linguo internaciona a r ticle : la : . la patr~ (le père) ; plur. : )a kantom, donc mvariable. N~m qu substantif: singuli er; o ; plunel_ : 1; kantono-i. Adjectif: a toujours invariable: bela kantono bela kantoni. Adverbe: e bone , bele ;-g~ande . Verbe: infinitif présent : ar: esar ama r. Indicatif pré sent : as : amas , esa~ Imp ., p~ssé défini , indéfini : (un seul ~mps) iS : amis , amabis (j'avais aimé) . .i-utur: os : am os (amabos : j'aurai
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aimé) . Conditionnel : us : amus (amabus: j'aurais aimé) . Impératif : ez: amez . Participe présent : esanta : étant ; amanta : aimant. Prononcez toutes les lettres et appuyez LJ11peu fortement sur la lettre qui est ' iiècentuée . . Indicatif présent : me ama s (j'aime) tu, vu amas, il, el amas , ni amas, vi amas, li amas (u = ou) ainsi le pronom seul change . Conjuguez : Kredis, Kredos , Kredus . P .-S. - Les membres du corps ensei gnant valaisan (y compris normaliens et normaliennes) qui ont déjà adhéré à Konknrdo sont au nombre de 60. Comité cantonal de Konkordo, à Ma11tigny-Ville.
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A proposde renseignement
antialcoolique
Bien que nos hautes A1ttorités n' aieni p,as encore jugé nécessaire .d'introduire dans: .Jesécoles run enseignement antialcoolique di-stinot des autres matières, elles ne trouveront sans d9ute p,as étl"an. ge et superf1u ,que les édiuicateursde l'enfance et de la jeunesse ,profitent de · tou,tes les occasions favorables même pendant la classe, ,pour sigin~ler les maux d_etoutes sortes qu'oocasionne l'abus de l'alcool et qu'ils .prennent cette résolution dès le début de l'aooée scolaire. La 1plaœ .et le temps nous font dé faut ici .pour traiter cet Jmportan.t et délicat sujet. Des ouvrnges spéciaùx de haute valeur ipeuvent d' ,aiHeurs :s'ob,tenir partout à des ,prix modestes; conten . tons-nous d'en recommander la lecture en ~ignalant entre autres comme par>ticuherement documentés et intéres.sants ceux de Mgr ].-A. 'Savo~, de fribou.rg , ,et de 'M . J. Denis , de Genève. Oru y trouvera matière édifiante à émailler dl~~ue leçon , ,pour ainsi dire , d'un rtirait .sai 1s1ssant ou d 'illle connaissance rutile. 1
Les dommages éprowvés œs ,années dernières par le vignoble valatsan don ~ ,nent encore à ce sujet un regain d'actualité à cause des «flots » d'alcool fabriqué chimiquement, soruv,ent avec d:es poisons et des vins a,rtificœls qui inon~ dent le commerce pour sup:pléer à l'ab: sence du fruit de la vigne. Gare alors aux estomacs ,et aux cerveaux délicats! Nous nous faisons souvent des illusions à l'égard de ],'alcool. Du 'fait q•ue l'ivrognerie bestiale es,t chose heureusement rare ,dhez nous, nous concluons, tro.p facilement que le fléau est encore loin de nos ']}ortes ,et nous nous croisons peutêtre tro:p les bras. Il n,e faut ,pas oublier que œt état d'alcooli:sme brutal et aigu de l'homme qui n'est plus maître de lui-mêrue, n'est souvent ·que lai cons&quenœ ,et la dernière étape de ces « ga ies vinochesi » et ,parties de plaisirs . tro,p copieusement arrosées, que l'on croyaH parfaitement innocentes et inoffensives. Disons-le souvent à nos élèves. Et combien d'hommes, san.s. arriver à .cette dernière extrémité , ii,raînent une santé délabree; ,combien: on:t ,sacrifié leur fortune et leurs iressoun:es aux faux plai1sks qtte ,procure l'alcool! Le ,corps médical tout entier déclare que chez les buv,eurs toutes les maladies re · vêtent un caractère de gravité spécial. Tous les médecins aussi , nous disons tous, sans exception, qui ont étudié la nature et les effets de l'alcool, le pros1
crivent complètement pour l'enfance; beaucoup conseillent l' abstin:enice ,totale .pour les adultes, les iplUJSindu:lgents osent à peine permettre à ,ceux.ci seuls un usage :très modéré du vin, mais jamais à jeûn ;_ils ·relègiuent l'alcool proprnment di,t et la plupart dies liqueurs dans l'officine du droguiste et du phar macien. Que nos élèves sachent toutes œs choses en détail et ne l'oublient ,plus ; après cela nous aurons plus fait pour eux que 1,0,usles gmmmairiens ensem ble. L P., inst.
Partie pratiqne
= Composition française iLA OYMINASTIQUE. - Un écolier cherche tous Ies moyens de se sousl raire à l'en• seignement de la gymnastique. Son frère aîné qui fail son service militai re, foi adresse des remoolrances à ce sujet. Il lui montre l'illl' p011tance des exercices du corps pour un homme, et surtout pour un futur soldat .
Indications. - Cette ,composition doit avoir la forn1e et le style d'une lehl!"e, adires,sée avec · bienveillance, mais .avec une certaine autorité , par un frère, au quel il porte un véritable intérêt. L' éco- . lier a écrit au soldat qu'il ,prenait tous . les moyerns.de se .soush1aire à l'enseignement ,de la gymnastique . ·Première observation à lui faire: se soustraire volontairement à un enseignement, c'est en:fr.eindirele règlement de l'école, c'es,t manquer à la « consigne », aubrement dit, au devoir. Faute ,pour tout Je mond e ; car le devoir oblige en ,conscience: mais faU'te donJt iun 'fiutuir sol. dat ·&e rnpenfüait un j.our d'avoiir pris l'habitiude : ·car, au .service miliitaire, ·on ne se dispense pa,r impuné. ment des ex·erciœs ipr,escrits. 1D'ai1leu,rs, la gymnastique est tro,p import,ant-e poür qu'un jeune homme ,en ,prenne ainsi à son aise. C'est ,elle qui assou ,plit les membres, .fortifie les muscles, déveloippe la po~rine, favori.se la 11es'Piration ·et lâ circulation, dormie d.e l'adll"esse, de l'agilité, de l'éner,gie au corps tout entier. Quelle différence entre les ll"ect1ues qui n'ont jamais fait de gymnastique et les jeunes c-onscrits qu:i arrivent au con.. traire <léjà ,entraînés aux exercices musrulaires, aux mouvements ., aux sauts. à la maJrche! ·Pour eux, le métier est vi,te appris et la bienveillance des instmc te:U.rs, aussitôt ·con,quise. Mais il y a plus encore: la gymnastiqu ,e accoutume aux 'exercices d'ensemble qui demandent l'aMention, 1a régularité, ,par con-
séquent, 1a.maîtrise <le soi-même et-une obéiss,anee aux commandements du, maître, qui disdpline la volonté. formation bien nécessaire en c-0re au futur soldat, qui doit êbr.ed'une .po,nclualité et d'une préci:sion ,parfait e dans touteSt les manœuvres qu'il exécute. Le grand frère ne doute pas que ces :raisons me convaincront le jeune écolier . Il saura maintenant que la gymnaSttique fait les hommes vigoureux et, par suite, les soldats caipables d'endu rer, aux heures mêmes où il semble que leurs forces physiques devrni,ent Sillccomber . 0000000
Jean Grain -de-Ble Jean Orain-de-.Blé, le cousin Et l'ami de Jean Rais in Crie: • Ah! ma paille q~'on coupe! Des gens sont venus en troupe Pour me ,couper, Jean Raisin! ~ - Tiens! La paiHe, en gnnge , est seule! Et "§ean? - Il esl sous lél meule! Ah! sapristi! sa pr isti! Le voilà tout · aplati! .El la paille resta seule. Mais il n ·est j amais bien mor t! < Tiens, dit-il, c'est ,un peu fort! Je ne suis plus que farine , Poussière, mais blanche el ,fine! Je ne suis jamais bien mort! - Tu n ·es pas mort, mon compère? -. Pas encore, je l'espère, • Dit un soupir étouffé Qui sort d'un four bien chauMê: • Je suis pain blanc, mon compère! > J. AICARD. Leçons
de choses
et d'observation
LE PAIN M.ATERI5L NEGESSAIRE. - Grains de blé, far-ine, pain ra ssis pain frais pain gri s, pain bl:mc, pai n de i~ntaisie. qu~lques gra vures . . Qu~ fait-011 du pain?. . . Eu mangeonsno us a !ous les r epa~? ... Qui vend le pain? .. . Qu, porte le .pain? ... Que met-on dan s la soupière .pour tremper ]a soupe? . . . 0BSERV ATJON D'UN OU DE PLUSIEURS GRAINS :OE BLE. ...., Que fait-ou
de ces grains de blé ?. . Est,.œ que fout le gra in de blé moulu entre dans la compositioJi de la farine? . .. Comment s'appelle la partie qui n'entre rpas dalls Ja farine? ... A quoi sert-elle? . . . OBSERVATION DE LA FARINE . faire pa sser de la farine dans ,uue ass ielle dans les rangs des enfants ; laisser le lemps de regarder, de toucher. Qu'a.rrive-t-il lorsqu'on souffle sur la farine? . .. Que fait-on avec J.a farine? ... Qltt! fait-ou avec la farine, autre que du .pa-in ?- .. OBSERVATION DU PAlN . - Un morceau de mie. - De quelle couleur est-elle? . . . Est-eHe dure? . . . 'Est-eLle lisse? . . . Aimez-vous la .mie du pain? . . . Quelles per son· nes aiment beaucoup la ruie de :pain? .... Quels petils animaux aiment beaucoup les miettes de pain? . .. - Un morceau de croate . - Q uelle est sa couleur ? .. . '1..a croûte est• elle-molle?. . . Es1-e1Je lisse . . . Pourquoi la croa te est-eJJe plus dure ,que la mie? . .. de cou.leur différente?. . . . Lorsq ue le four <.lu boulai1gei· n'est pas très chaud pendant ·la cuisson du .pain, de quelle couleur est la croûte ?. . . Lequel préférez-vous de la croûte ou de la mie? ... . UTILITE DU .PAIN. - Le pai n est-il Lthle? ... Les persouues qui n 'ont pas de pain sont-elle~ heureuses? ... Comment s'appe llent ceux qu1 manquent de pain ? . . . Que doit-on faire pour ,leur venir en aide? .. . Fau1-il se pcrmet_tre, comme certains enfants, de perd re ou de Jeter du pain? ~' f O DO OC
Sujets de rédaction Un vieil agr icuJtew- raconie sa vie à ses petiis enfants; H 1Jese~horte à rester fidèles au travail de la terre et il leur montre que. plu s que tout autr e, il assuTç à l'homme une vie saine et ,indépendante. 0
Vous avez entendu dire: • A quel!Cfue chose ma·l.lteur es t bo~. » Que signifie ce proverb ~? l_u?1quez un~ circon stance où vous avez profite de ce qui vous est arrivé qe fâcheux. 0
Ecrire à un de vos amis ,pow- lui annoncer que vous vous pr ésentez à l'examen d'émancipation . Vous lui direi comment vous vous Y.êtes préparé et pourq uoi vous désirez réus-
~tr .
•
....
tuièreligne. Aussi étant donné la pério. de si critique que nous traversons tous , iJnporte.t-il pa rti culièrement que ,chacun f.assetout son devoir et tout ce qui est humainement possib le pour sa uver la situation. Avant tout do nc, ne négligeo ns pas de sulfater à temps ,voulu afin d'échanper au mi1ldiou,.puis soufrons à l'heure voulue contre l'oïdiu m. Notre dima t est en généra l fav orab le à la cult ure de ta vigne, il sufrfit donc de prendre les précautions nécessà ires au moment opportun. Cettes, il rpeuit survenk, de temps en temps, urne année de déceptions. mais. il ne fau t poi,nt .pour .cela perdre courage: Que les Va laisa ns soient et restent donc de braves et inteTiigents vigneremis; il y a là, ch.amn le comprend, une grave question d'i,ntérêt général bien entendu. Il faut d'ailleurs rnron naître ,que chacun fait presque foujours son possi'ble pour sauver les .situations même les plus critiques. Et ced nous oifre les pl us sérieuses gara nties et nous permet d'affirmer qu'en 1917 ausst, tout le monde appovtera des soins infinis et un grand coura~e a u travail ~afin que la récolte réuss isse dans les meilleures conditions possibles. A cet égard, voici quelques conseil$ dictés par ll'Qe longue expérience. Je crois qu'ils pouirra iènt .rendre service à ceux qui voudraie nt en profiter: 1. Un soufrage ré[!ulierde ,suite après l'ébourgeonnement. 2. Soufrer une deuxième fois 20 jours plus tard les endroits atteints d'oïdium l'année précéde nte. 3. Il est bon de soufrer encore urœ troisièmefois après cette deuxième opération et même davantage dans les endroiit-soù la maliadie· est invétérée. Il importe tou1o.urs de surveiller l& vigne de très rprès au moment surtou t où le •raisin commence à mûrir, partimlièrement le muscat. Pour combattre le cowt-noué: sulfa -
ter les cornes des sou,ches après .Ja tail le .avant i.e dépar t de la végétation avei. une solutio n au 3 % de polysulfure alL calin, ou bien ~nt ore soufrer 3 ou 4 foi! da ns l'ëspace de 7 à 8 jou,rs dès qu'on aperçoit le mal. En ce qui concerne fa cochylisou ver de la vigne, il y a l'arséniate de plomb qui se ·pratique à Montpellier, mais doWt l'emploi exige une prudence ex-cessivt et des hommes aya nt .une grande expérience; du reste, ce ,remède n'est dêli!· vré q u'avec l'autorisation du préside nt de la commU1I1e: Il faut dissoudre la préparation, ·à pa11t,da ns '10 litres d'eau : l . 200 gr. d'arsé nia te de soude, 2. 600 ,gr. d'acétate neutre de rplomb, ,puis verser la so lution d'acétate dans iate en agitant ,le tout et en celle d'a111sén eomplétant le mélange avec 100 litres d'eau. On pewt aussi employer la nicotine, la golazine et le pyrèthre, mais ce demier n'existe en Valais qu'en très petite quaIL tité : ( 650 pieds da ns le domain e d e Château--Neuf et fort peu chez certains par ticùliers). En général on tarde trop ;pour faire cette opération. Il fa.ut la faire en foùt cas immédiatemen t après la prem ière apparition du mal, pu is encore une fois un peu après. Pour le sulfatage, de sages avis ont déjà été donnés ma intes fois dans la .presse. Pour ceux qui .ne sont 'J}ashabit ués -à faire eux.mêmes· la bouillie il existe des paq uets, ou encore la bouillie <bourguignon ne à base de 300 gram mes par pul· vér.isateur de 15 ,füres polllr ,la première fois, 400 grammes ,pour la 2e et même davantage pour la 3e. A œ ,p1opos on ne saurait assez recommander de ne jamais laisser écouler UJntrop long espace de temps d ' un sulfatage à d'autre, surtout les années où il pleut beaucoup et fréquemment.
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Une autre recommandia~ionessentieL Je: c'est d'en]ever les ,entrejets quelques jours avant de commencer l'attachage afin d'activer le travail et de dégager le raisin, surtou t dans les eµdroits exposés ai.txravages de la cochylis. L'attacliage est une question importante à laquelle on doit vouer les p,lus grands ~oins. En œMe circonstance ne pourrait-on ,pas demander aux ouvriers de la montagne de faire plus encore 1pour nous tendrè une main secourable, partkufièr ement dans la saison de l'rattachage. 11 y aurait ilà, de leur part, une grande preuve de solidarité et de patriotisme bien compris, sans, pour autant, négliger leur intér.êt. Plantation de la vigne. - Une girnnde 'Pa~tie de nos vignes peuvenit êtiDr plantées en cordons ou bien à une distance d.e 84 centimètres dans un sens et 60 dans l'1a,uore,ce qui représente, au carré 72 cm. tout en maintenant la taille habituelle, le ,couronnement à 3 cornes. .,Pour ,les vieilles vignes on peut tenir de 6 5 à 70 cm. dans un sens et 45 à 50 dans l'au:a-e tout e~ maintenant la taille dite « valaisanne » en étage, c.-àd. é],aigir d'un côté et serrer de l'autre . Teis sont. brièvement exposés, les cons'fils que je me pet.mets de donner pour les soins de la viigne. Pierre Posse, ancien moniteur du Svndicat .phylloxérique du Gouvernement général d'Algérie 1
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Séchons desfruits Le .fournal de Oenève attire l'atten tion des communes et des villages de la Suisse romande sur la nécessité d'il).staHer des étuves rpou.rsécher les fruits, car dans ces temps de disette il ne faut rien laisser perdre, surtout que le manque de sucre diminuera la f'abric,ation des confüures et des conserves. Le manque d~ t;ranSJ)ort empêc~ant l'expotta-
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tion des fr.uits, une .partie de ia rëco serait ainsi perdue. L'étuive communaite pourrait servi pour sécher les cerises, prunes, ,pru,. neaux, poires, ·pommes de terre et légumes. El:le se compose généralement d'u. ne chambre en maçonnerie isolée dam laquelle se rnetten:t des. claies portiant les fruits à sécher. Une circulaHon d'air chaud est obtenue au moyen d'un fourneau placé sous l'étuve. L'air est pris à l'extérieur, chauffé .par son ,passage dans des tuyaux placés swr 11efoyer; il t,raverse librement les diaies, · .puis, lorsqu'il est cha1:'géd'humidité, il est ·aspiré sous ta grille par le tirage du foyer. Les fruits ne doivent vas être séchés à une température élevée. A ce sujet, nous apprenons que le Département de l'Intérieur du. Valais ex. péri mente en ce moment des fours élec'triq ues .pour familles pouv-ant s'adapter à la place du fer électrique.
Bibliographie L'EMPIRIE BRITANNIQUE .ET LA GUERRE. - L'ARMEE. LES FINANCES El LA MARINE. - Un volumefo-8. 70 füuslra-tions. Fr . 4. -, par Julian Oran. . de. - Librairie Payot & Cie. L'auteur de ce ·volume, l'Ang la,i.<;Jn lian Grande, qui con.naît bien l·a Suisse, s'adresse cette fois non plus à ses compatriotes , mais au pU:blic suisse. L'ouvrage qu'il nous livre eSI!,Ufi eXiposétrès comple1 des moyens par Jes,quel.sle Royaume-Uni est arrivé à trans· former sa pef.it~armée de 300,000 hommes en une armée de .plus de 5 miiJ,J.ionsde soldats. Il montre les effets de la collaboration si dé· vouée des Indes, dts Dominions et des Colonies, qui ne se son.t pas bornées à mettre à la disposition de la mère-patrie des soldats et des capilaux, mais qui lui ont envoyé po.ur ,l'armée des dons en nafurre .qu,j témoignenf des sentimenls de loya,lisme ,t d'affection très profonds. Les 70 illustTalions montrent les différentes iphases du développement de l'armée anglaise, depuâs le recrulement jusqu'aux corn• · bats sur 1a Somme.
CHOIXDECANTCQUES CA.rfHOLIQ.UES à
l'usagedel'église, desécoleset desfamilles
eomposésou recueillis par
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F.·O. Wolf, organiste de la cathêdralede Sion
(Ouvrage honoré de hautes approbationsj , . Les 103 morceaux de ce recueil se 1·épartissent ainsi : N°s 1 à 32, cantiques dédiéfl à la sainte Vierge, - N°5 33 i 88, cantiques au St-Sacrement et au St-Esprit, - Nos 89 à 97, cantiques spéciaux pour Noël, - Nos 98 à 103 , cantiques divers pour processions, missions. Les cantiques à la sainte Vierge et ceux de Noël sont écrits en grande artie pour l ou 2 voix, dans un style populaire. Ils sont destinés à être chantés ~ar Jes écoles lors des bénédictions et saluts du mois de mai et pour l'arbre de Noël.' Le plus grand nombre des morceaux, arrangés pour 3 011 4 voix d'hom· mes peuvent, grâce à leur facilité, convenir pour les élèves des séminaires; des collègeset des écoles normales, et surtout pour les Céciliennes da village à l'occaFionde bénédictions, proressions, missions, etc. Poltl' les abonnés •de l'ECOLE PRIMAIRE, dtt BULLETIN PEDAGOGI QUE, ainsi que du J'EUNE CATHOLIQUE, l'ouvrage est ddé au prix de faveur de t fr, seulement, pris à n'importe quelle quantité (au lieu de fr, l..50 .) AdreSBer les demandes ainsi: Editeur de l',,Ecole Primaire" , Sion .
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