Le foyer et les champs juin 1911

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l'ÉCOLE PRIMAIRE, SION

Juin 1911

F oyer ,e. t 1es Ch"amps, LE

r ier des microbes malfaisants et que dans une goutte de liquide physiologique ou pathologique, il peut se rencontrer des milliers de microbes qui, sou vellt inoffensifs sur le terrain qui les IJorte, peuvent devenir très vinüents sur un nouveau terrain. 8° Développer insensiblement chez les enfants qui grandissent, l'horreur de la contagion des maladies avariantes, - le sens du mot pouvant s'étendre jusqu'à la tuberculose, - comme on développe par l'édueation l'horreur du mensonge, de la duperie, du vol, etc. L'adaptation de cette crainte aux dangers réels qui surgissent pour les deux sexes de quinze à vingt ans, a ussi bien chez les enfants pauvres et négligés que chez léS enfants r iches et surveillés se fera très facilement, sans heurter ]a pureté bien comprise qu'il ne faut pas confondre avec la naïveté faite de niajserie. C'est celle-ci qui livre sans défense les enfants au premier être pervertj qu'ils trouvent sur leur chemin.

elJxSINE Pour Caire nile b onne t'dture.

Il faut choisir le mODlent précis où la fritu re est au degré convenable pour recevoir l'es objets à frire. Il est néces'saire que vous ayez une friture en assez grande quailtité, sinon il faut retourner les objets à frire, la cuisson est alors plus lente, et, au lieu d'être dorés, ces objets noircissent et absor- ' bent" une grande quantité de fl'iture. Ne pas Dlettre à frire trop , à la fois crobjets, car la friture refroidit, dévieut molle et indigeste. En général, pour fa.ire une belle friture , il faut un feu ardent et s'en servir dès qu'elle jette une fumée vaporeuse; pour juger si la friture est à point, jetez 'un m.orceau de TIlie de pain, laissez ]e quelques j nstants, si vous ]e retirez coloré, la friture est à point. Un autre Inoyel1

consjste à jeter quelques gouttes d'ea'u sur la friture ; si elle pétille et rejette l'eau elle est au degré voulu. ' , Le feu doit être entretenu vif s'il s'a- ~ 000000 g~~ de faire de 'petites pièces;. pour une Histoire, ~ouvel1es, Mœurs, Sd,ences, Inventions, Découvertes, plece plus ~orte, ,~n gros :p~lsso,n, pa.l' Voyages, Education, Politesse, Economie domestique, Hygiène, ' exemple des qu Il est saISI, redulsez ~ M'd' C' , R P'd' T ' lPl' ' d onner le ·temps cte e ecme, utsme,ecettes, 1e- f eu, pour " , roce, es, ravaux féminins. cuire; pour les poissons un peu forts', ~ ~ Varietes, etc. faites des incisions de biais dans le RÉDACTION: Numéros spécimen Publications recommandées: corps. M. J.-H. DING, Estavayer-le-.Lae gratis "Sillon Romand" - "La Revue Populaire', ,

Sauces l)our puddings.

1. .Mettez danJ une casserole un entier, 2 cuillères à, soupe de sucre, verre de v'in bla.nc et du citron Battez ce 111 olange sur un feu très doux. sans laisser cuüe jusqu'à ce que y ayez une mousse légèl' ~ que vous v SUT le pudding. 2. Sauce au rhum , kirsch , vanj]]e, etc. 1 U ne cuillerée de maizena dé la y ,avec un œuf) 2 cuillerées à soupe sucTe eH poudre et une tasse de faites lier sur le feu. Ajoutez un lllOTceau de heu'rre hais et parfum à votre goût. Le citron et la vanille dai vent cuire avec la sauce, tandis que rhum: ou le kirsch s'ajoutent à la ce cuitP. A

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~MUSEME.NTS

On place une pOlllme dans un nlOllchoir que l'on suspend à une ficelle par ses quatre angles recourbés. Il s'agit de la couper avec un sabre sans endornrrla.g~r l'étoffe. Il suffit, pour y arriver, de donner un coup fort avec le tranchant du sahre ,de bas en haut sur la pomme. Celle-ci est coupée au moins en partie. mais, contrair81nellt à ce que l'on pour,rait ora-indre, le mouchoir est jntact.

Le d.épart des chèvres pour ,le pâturage à SaI van (Valais), POUl' y assister, il s'agit d'être n;aiinal! A peine le jour a-t-il lui, que la cornemuse du petit pâ tre r ésonne dans le et loin dans la vall ée. «l'invitation à la valse. du berger. ' de plus'po ét.iqu~, de plus clE'>licieusement impressionnant que de cett e musique douce, un peu triste, chantant , renvoyee par l'echo, mili,eu de cet,l e nature sauvage, dans ce matin d'été à p eine esquissé, ces appels musicaux nous semblent un dIgne des dIeux. 1 la place silen cieuse" où fredonnait seul , tout ~.l'heure, le glou-glou de'!::l grande fontaine, les chèvres commencent , Elles sOltent ,en gamb.dant de d el'l'lere les mazots, débouchen t de toutes les petites rues, balançant leur clochette, d'un mouvem ent gTacieux, de leur tête fin e. Ioules sont accompagnées; on les con duit jusqu'à la place, comme on mèn e un en fant à l'école. avec cette qu e l' enfant sera enferm é dans une salle, tandi s que les jolies bêtes pl'ivil éO'iées s'en iront bien haut SUI' somm ets s'enivrer du grand ail' et de libel'té. '"


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Le foyer et les champs juin 1911 by Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne - Issuu