No 09 l'Ecole primaire, 25 Mai 1906

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ces animaux se sont multipliés et maintenant j'en possède onze. Je n'ai plus ni loches ni escargots. Il faut vous dire que tous. les jours, plutôt tous les soirs, je leur porte un bol de lait d'un demi-litre environ avec, dedans, du pain coupé par petits morceaux, car ils ne trouveraient pas suffisamment de nourriture dans le jardin; j'ai eu la précaution aussi de mettre un grand plat creux que je remplis d'eau chaque jour, afin que mes héris1;1ons puissent se baigner. Ils ne touchent ni aux fraises, ni aux ~uits tombés, ils ne mangent que ce que Je leur porte et devant moi, je me fais même un plaisir, à la brune, d'assister au repag de famille, car, bien que d'origine sauvage, puisqu'ils viennent de la forêt, ils se sont bien apprivoisés. ~ e les vois constamment dans le jardin, le Jour surtout, dans les parties fourrées, tell es que haricots, pois, carottes, fèves, framboisiers, où je les entend casser les coquilles de colimaçons. . L'hiver, un tas de rames mises dans un coin, leur sert d'abri; dans la cabane aux outils, ils amassent ce qui leur est nécessaire pour y établir leur nid où l'hiver ils restent engourdis; ce n'est qu'au premier printemps qu'ils font leur apparition au j~rdin ». A. SOLIÉ 1)

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Travaux féminins c:z!,-W.,

Entre-deuxau crochet Petite rosace. - 2 chaînettes pour le premier tour : 8 chaînettes avec un picot sur chaque (c'est-àdire 5 chaînettes, 1 maille), 1 maille séparée sur la première chaînet te qu'on ne ferm e que maintenant . D~ux.ième tour: 2 mailles dans chaque maWe entre les ,picots du _tour précédent. ~roi.siè.me fo~r; 2 mailles, 5 chainettes ,,à joint4:e à la dernière maille ~n arrièrè , 8 mai~les· dan·s cercle âi~si formé. D répéter 7 fois.·

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Trèfie1pointu. - 22 chaînettes, picots c'est-à-dire 3 chaînettes, 1 maille). Retournez une maille entre le 4e et le 5e picot; 1 maille colonne, 1 picot, 1 maille colonne, 1 double colonne, 1 picot, 1 double colonne, 1 triple colonne, 1 picot, une triple colonne, 1 quadruple colonne, 1 picot, 1 quadruple colonne dans la chaînette avant le 1•r picot. 4 chaînettes, 3 mailles dans les 5 à 7 chaînettes 7 chainettes. Répéter 2 fois de * à Après les 3 ·dernières mailles, 15 autres à faire sur les 15 premières chainettes.

et lea Clun11ps 25 Mai 1906

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B,ecettesdiverses

L'Ecole primaire donne de 14 à 16 livraisons de 16 p!iges chacune, non compris la couverture, et autant de suppléments de 8 à 16 pages pendant l'année ordinaire de 12 mois commençant le 1er Janvier.

. Eau Pour s'assurer si une eau deFtinée aux usages domestiques ne contient pas de matières organiques, on peut employer la méthode suivante, à la fois très simplè et très sûre: On prend une bouteille propre en verre blanc; on l'emplit aux trois quarts de l'eau à analyser, puis on y dissout une petite cuillerée de sucre candi blanc et très propre. La bouteille est bouchée hermétiquement et tenue 48 heures dans un endroit chaud. Si, après ce temp~, l'eau ainsi traitée est devenue floconneuse ou laiteuse, elle est impropre à servir de boisson. Par contre, si elle reste complètement pure, cela peut-être une preuve qu'elle ne contient aucune s~bstance nuisible. Bien que l'on n'ait pas toujours ~e temps d'attendre 48 heures pour savoir · si l'on peut boire un verre d'eau, le procédé est à retenir.

ce N ° .Le Foyer Av 9

2~e année

Chaque mois il est en outre apporté un supplément illustré de 8 pages intitulé : Le Foyer et les Champs.

Suisse

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Tout ce qui concerne 111 public11tion doit être 11dressé directement à son ·gér11nt, M . P. PIGNAT, 1er secrét11ire 11u Dépàrtement de l'Instruction publique, à Sion.

Il Y a plus de rapports qu'on ne pense entre la propreté physiaue et _r,:i.tÂ

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question SO'lllevée par le récit de s. Eucher sur la Révélation des martyrs d' Agaune. Certêll1Ill!,esprits, que choque toute interv,ention surnatu. relie, avaient prétendu que la légen. de du martyre a été inventée ,de tou. tes !pièces pair l'évêque saint Théodore ,et que, !pour la faire admettre, 11aurait foTt croire à une révélation divine. M . Besson montre, par de Sommaire do Supplément multi]'.iles exemples tirés surtout de Nos prerniers évêqites. - M essa - Grégoire de Tours, que le. mot révégères du printemps. - Causerie sur lation, .dams l 'hagiogra,phie ,d,u mola vitesse (fin). - L'art de mamger. yen-âge, signifie simplement la mi- Les qualités de la femme. - V a- se au jour de ~eliques 1)3/1' une cir. riétés. coDJstaœe fortmte queilconque, ou la -osortie de corips saints de leur tombeau p,owr les présenter à la vénération des fidèles ou les porter dans t J ean-Bapt. Roh quelque basi[ique. La révélation sur. Le- 00T1pisenrseiignimt vwl_a!ÎlS)allJ a .eilr nature~lre, dont aurait été gratifié s. cimie pB·l'\du, ,œarns le m01s diermer, Théodoiie, n '1a été qu 'imaginée par l 'ulll de ses vétéranis en '1a personne les bravies g,ens, toujours endins aux explications merveilleus,es, lorsque de M. J eiam.-Ba:pt. Roh, instituteur à Arven (Con the y). Le reg11etté dié- les martyrs sont devenus l'objet fu11t quJi avait débuté ien. 1879-80 d'un culte populaire ou leur tombeau <liallll;so'Ill Vii;Uag·e,y a (lOIIllSfarrnllil!elllt le but de pèlerinages, longtemps aensieig'Ilié j;u,sqUJ'ià sa, .mort, 1su'fiv·en.ue .près- le fait die la mort. Quant à la à 1'hôpiitail die SiJon·, a;pTès unie oourte croyaD1ce au m31rtyre, elle existait maùa1di:e. Agé d'enivii11011 50 ians, M. bien avant 1a découverite de leurs osRoh oornptait 26 3.!lllsde , lo~. et sements sOl]S l'évêque Théodore. bons ser~iices. Que ce bra,ve p1onm,er L'explication toute n,aturellle de die l 'éd!uic.atiionreiposie •en paix ! M. Besson mérite d'être relevée, dit la Liberté. Efüe est entièrement nouvellle et elle ferme la bouche à tous ·-Oceurx: qui ooit osé considé·rer comme L,histoire d' Agaune. légendaire le récit du martyre. -oM. l 'aibbé Besson qui, il y a· pem.,dle 1 te!lnlps a déjà .p111b1iéune très s aAlmanach do Valais 1907. van te 'étude sur l'histoire dies diocèLe d~lai fixé au 30 avril - pour ses <lie lai SuiS'Sle, prépare un grand ID8lll'lllSICritsque l'on diestinerait à ouv11a,ge, qui ipairaîtra dia.rusquelques l'Almanach du Valais -poUJr1907 mois, sur les· origines du monastère de Saint-Maiuri:ce d'Agaune. Ll y est 'Pll'O~oogéjusqu'au 15 juin ( <.laie extrême J. Arprès cette date, toult ~ parlera longuement des1 martyri voi .serruit truridif. Il va, die soi qu'il uin peu sur son thébéens . .Anltiici;pia:nt s'agit iici de matériamx destinés à sujet, ill. consacre, d81Ils le livre qu'il p1"00lclr,eplace dans le texte, et 000 vient de publier, UIJl chapitre d'une grandie importance à · discuter la des a'lllD!oncesprop1:ement dites, polJ'

Sommaire do n° 9 de l'Ecole. L'école et sa mission. - L'école et la société actuelle. - L'éducation physique moderne (suite .) . - La solidarité à l'école. - Echos ides colllif ére·nces (Distriict d'Hérens). - Bibliographie. -o-

SION, 26 Mai 1906

L'ECOLE

:XXVmeannée

PRIMAIRE

ORGANE DE LA

SOCIETE VALAISAlfD D'EDUCATION L'école

et sa mission

o~.<:mpe bie~ réelllemeint une :p,lacieumque parrm1 ,lies g1ra1nd'esfwces de la naiti101I1 : elle ,n'est pas, sèuJ.emen t unie ID Y a ~u.'l: arus (c'.é,tait en effet au pirint€1!DlP'S de 1904) avait lû-eu la cê:rlêmoni e dies de ees foiroes, elle ,es.t comme. l'âme promoti.o!llB die l 'éco~e cll!l1tonaJ!e die Pol1l"e'.ll- de toutes iles a1utre1S,la souroe d'où trlllf. A ,cett:tl occasion, M . le Dr Crevo.Ls·ie1·ellelS sortent e,t où e,lJeisse rooouvelenl.ewi d€{I)uils II),T'éma 'tmirément [Pllll' J.a mort lerut. Et pu is, ,est-il une autre pro~ pronO[lçai.t ,um discollil1S dont Œa vrueur pé,da~ù l'on puiss•e mieux remplir fes,sion gogiqrue ne l e cède en lli<eu à i 'éil.oquen,ce . c 'es.t-à-dire ce meilleur Oette bel!Ile tpa,ge méll'ite œ ,rnster, am mo,ÎJI!JS i,e devou, emplo i <l~ la vie qui a toujoum s éité drurus ses 1Pll'Üllcti1Paiu.x passages, q'llle llOUtS aieprcidu11sons d'a;pràs de .,Payis", rre vaHilant Oll' de travailler à 8Jillélri.orer la vie ? gaue catholique <d'UJ,uira, <Clœ:irt:Dée où, -soit d'it C 'e;s1t1a1ujoiu1rd 'hwi co!mrne hi1er e.t c~ e-n IJ)lllSSanf, 1',,.IDco'1eil)'.l'i'm~,i.re" ,compte a:c. comme aujourd'hui,' s·e~' 1 a , d emann de tuelllement le jolli IJ.oyiaJUd'ullle ·CJIU1rurantalin e .fanre en so,~te qu~ queŒque chose en d'aibom:urés: . .L ' ense 1f:nement est, quo,i ,qu 'on en ce mo'Il1deaine rrneux ou 1nioins,mal d11S1e , ra force moraù,e qui mène J,e g,râce à nous, qu'il y ait autour -de morude. " Dorunez-moi l 'édu,cahon a nous di'!l'bord, P1:1is,a,près , n01rus, un dit un gmud pBnseur, et je, vous' a- :peu moms de mn,ère mor ,al,e et de balllJd?nne. le reste: » C 'e1St qu'en ef - souiffoaince, m1:peu p~us die honheur fet 'S~ auJ ·ourd 'hm a1ppartiem,t aux et de bon:té. QUJelle·œuvre, à oe point combm1ai1S0I11S politrques dont }e ha - d~ vue, ~t moins vainie que ,c,~llede si IliOUS sall'd déjoue so,uv,erut •Les' calculs l 'a- l ',e·dwcation e,t :plu,s as'S1UJ.·iée le vo. u ,l~ms bi,en, de payer l,~rgeiment gév~ni.r.,aipparitie:n t tout ,entrer à des pemes qu'elle dol[lfil1e7 neraitwn nouveiJle ·et ,cette générahon E1s1t -ee enfïn une 0amriè1·e qui ouse.ra ce .qu,e l'am:ra fai,tJe l'éducation. vr .e wni r<:hamp d 'aictivi,té plœ Tiche à 01€/ttei,eunesse ,que DIOUS ruvŒIBdie- 0~u x qm ont 'POUir preimie[' be1soinide v~,nt no,us rie.UJSeet ne oo:runia:issatnt vryr e dies chos,es de l 'esipll'it 7 Quel1e ne~ .eruoore de la vie, etl1e :sieira demam le nombœ , l 'ac tivité 1',énero·i,e plu s g1ram.~e œu"."re e111u~ mot que ce[J,e d:e 1 educat10ni pubhqrne, si ce , 0 et l '·esper:ance, et .tandis ' que nos ~-a gra[lldJe,rur d 'unie œmrre. ran~;s a Ilions s 'éc1ruirciront et décli- cq~est f~•1t d~ 1erpas.ser en, to111ssiens la pe1: neront, ~~ deviandr,<YnJt:les maîtr,e,s soilll'ahte die l 'ouvrier 1 de~.destrnees du .pays ,. Si oeitte g-énéS 1a1n,s~oute? la politi,qrne a de puisrat10n de den:!-_ainest inte füg;ent e, ro,santes s~ducb? n1s_:pour l 'homme j·euhi;is,teet v!l-1iJ.:laill!te, si ,eHe 81CCeipte 11 .d,e d agir ; mais ee1tte poli~e et a:'" d un cœur fielf ,les ~utt els de la , vi,e, 1,e , t ique nul:ut,a'!lte, sowve!DJt:tra"VleTséede pays verra grandir 18a fo!I'tune La t~ nt de peb1tes.s,e.s, est pleime de pécorip~_ration. qui a donc cette ch~rge 1s ,et d~ déceptions. L'éducation ,eist n de l ed'u0ait10n, dia.ris un pays libre, une -p,ohte,s.se S'Uipé r i,eur .e, la po.Jiti0

1h

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180 .CfUJe à longue portée, 1pl,us seireme et

-pl,UfSsiûre quie lai polit ique au jour 1e ;j.our: ieHe vit de p1rincipes, sième pour l ';a~emir e1 t, pair son aictiQI.DJ sifaçollllle l'âme même d'un l,e1rncieus.e, pays. Corn.ment cette 1politique, rpl'US fiêir,e eit ,plus dêlioate, n 'éloigne-t- •eifüe pru.s,die 1'autre ~e maître qui sait qu' iJl a chatr,ge d'âmes, qui compJ.'enid qu'il n'est pas se.ulem~mt UIIl ; g,uiiidle des .esprits, mais bien pfos1un éd ucateur .aes caraot.èr,eis, Car on n'es,t un maître qu'~ c,etbe co:ntdiüon de c,orruprendre que l'en-;,eign1eme1Ut n 'e1St,qu'une partie de l 'éducaition eit non lia .prinicipale, qu' infiun lwmme v.arut par 'lieca;ra;ctè1~e, niment :plus que p,air 11'irutellige,DiC ,e, que la meiHeU!rieéducation est ceHe qu~ meit le mieux le je'l1ll.ie homme en éta t d,e se gouverner lui-même et en o·oût de c.ontinuer seuil soni ,perfiectio'IlJilement. « Ap;pr endrei à l 'hommc à s 'élev,er lui~même qua:nrd on au ,ra -ces\S'éide ! 'élever ", voilà, s1eüon1 la parole die Gi,izot, l'objectif. rrout bon éducateur doa.t as.pirnr à se ren dirie inutiile en forl!lla[lt non dies machines , iruteJ.1ectuelleis, mai s des, consgu1dées '.par le sierutim:enitferci'SDICes me d e leur .res1Poœa•bilité, rpar l ',arnoUiI· eit l a clai'l·e vue d'un idéaJ. Oh ,oui 1 jeunes amis, vous surto.ut qui ailliezbientôt qwitter cet abri tutélai1re croyez toujorurs à un iidéa,l ! Et lor~qu 'il faudra v,oUJSamrête.l' à urue µr,o.fe&Sio-n, fi::Œ'r vos- prMérenc.es,et localiser votr ,e aietivité, chois,issez sanis d10u.teavec autanit de prudenee qwe ,de réflexion la hrrunohe où v.ous CQ'l)jstruirez v,oitre nid. Conti :nuez dooc, qua.ud voUISs·e.rez sorrtis de cette ma.if3on,à r.ester firlèle'S à l 'idiéal de beauté et de bonté qll!e '1a cmlture des Jettr ,es ·et les· ,ense·ignemeruts de l 'hi&t@ir ,e vorus· y oot la~ssé ientr.evoir. Soyez toute votr,e vie 1€18ser:va,Jllts de ce .cult e d ésintére,sisé. Ce sont •1es choses , q,u'on qua 1

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Hfie d 'inruitiles, ,gui élèv,ent lie· ']}lus lofiSe,sip,riits e!t qui font les hommes. S,ans doute, i1J ne vous serr:a pas permis à foll!S d'arriveir au rpir.emi~ rang; :maiis ,si tous ne ipeUlVlent-pais comma nder , tous du moins poovent, µar la v,olonté, 1pa,run lab eU!r obstiné, pair 11'élévia,fion des senitin:n-entsaip. p31rtenir ,aux 10ompa:g-nieisd'élite.

L '.essentiel, rpour de'V'enÎlrqUJeJq,u 'un, c ',eist •l',eff o.rt vers l 'idéaJ, l 'e.ffort p e1~sévérant et ne 1s.e laissa.nt jrum.ais. Ah! v,o'llJsen1tendr,ez toujours, jeiunes g-eus, assez de sages, de ']Yl,ussage.s que mai, vou1spré mU!llir co.nbre la

])3JPt d'illusions q,ue ,sutppose votre jeU[l,e ardeUJr. Us vous annOD1CeJront des déconve:nueis, ils vous dironlt que la v ie ne tient pas ce qu ',e]Jieprom et et qu e si on la; ·connaÎlss~it quand on. s'y euga,gie, on n'aurait l)a>S, ,poui· y e'Illbrer,l e .naïf empressement de vo. tre âge. Gala ,n'est pa1.~vra.i: cetœ vie, ,d,o,ntil est deve.inu, à la mode de médire, j,e,unieisamis, ,elle est bOllllle et ·digrue du goût QUlevous av,ez ,pour oHe. La seuil.e illusion qu,e vous vous fa,ssiez, c'est que voUJs1a 1sU1J)!posez longue. Noo, .;]le elSlt ,co,u:r te, très .courte . :Mais, -à ce,lia:près, je VOUl!I l ',aJs:sm· ,e, ,eHe eist bonne. Vous ne vorns pJac,e.œz pats ,du côté de ceux qu i diisent qu'i l n'y a plus qu'une ~eule force, ce.Hede;s intérêtl!I ma.té riels. Vous moirutre1 ,ez, 1pa r voti,e ,exernpJ.e,qu.'une auitre 1ro:œey rè gne, p'lus .n:obliè et µlus gé111 éire'l1Be. Pa1)tout où vous conduiront vos effo.nbs et les circonstam c:,eis , ,soyez des

hammels d'action 1sarn s· douit.e, mais aussi des hommes ide ip,ensée et de cœur. Ooilllseitvez tou.jou.r,s l'amour dn v r aci, le cuJ.te du be.au, .le zèJe du bien. (fardez précieulSlement eetbe jeull!eS/Sede l 'â:nl'e qui iprolon,g~ jœqu 'a1u tePme de 1a vie l e souci des choses qui Ille pa ss-enrt,poinit. Lais-sez-mo,i v-ous le 1'lépéter, chers a.mis, la vie ·ne dément jamais l'idée

qu'on: se fait d'aile, et eille œt aisémem magnifique à c-eux qui -ont un j.déal. Faites-vous du devoir une i<liéle iaiS1 siez hiruuite:pour que VJOUS n 'hési.ti:ezjamais, lorsque aru,x .heures d,e clout,e vous am·;e,z un e déc11SÏ.onà pr.rordre., une l'eSponsabilité à aœ,e1ptcr, un coœeil d 'éne,rgie à donœr. i ", V:iivez tonjour:s pO'lllr l 'hon1UeUQ uon pour l 'honne 1wr que. d 'autr ,es

on demande à J 'écoilJe, d 'a1ooompillin.· sa

peuy·ent vous décerner, mais '{Jour ce1Ju 1i plus intime et p1UJSh aut qui met wute satisfaction à mérit e!r l 'eS'time de s:o!Ï.-même. Et vous a(Pprœhe:rez ainsi, autrcmt que l'homme peut 1e faire, <lieceit aut•.pe.id<éal hunnam si dé.s,iiré,~.e bon.heur, rpairœ que to'Ultel 'iutellligence du bonihe.UJrcon1si1Ste à riecorun.aîtreJa su1Jiériorité du devoi'l· sur ,1e,p,la-isiir. Ch·eirs amis, rue l 'ou.lfüez jamaiis .

r~eu1r,emerut. C ',est l1IIl! stimguiliite r oorcle v ici:eux toumrne1'asooiéque oellui damisi18<]1l11e[ té actoolile v,is-àvis c1el 'éoœ.e potpu~ Jaii-rte.On, .dJemaind 1e à oerote detriI1Ji.ère d'en!aei,g::nter touJt ce qui ,est nécessaire à ll'homme, plliu:s oe qui ilUJiest s~mpilemeD!t .uiti11e, ;plus, même des airts d ',ag:rém!e.nit.N aitull'lei!J1emem,t pom ce'J'aib813100oup de rbemps est IlléoossaJi ire : t dooc ·aI11gm0'.llltett"l e temps elt i1 f,étill 1es heu r-es d'écoille. IDnsui.1Je,comme

m ission 1e miieUJXpoS6ib1e, -et q111'0111 ch01iche à i1"0irg.aniser de la façoo fa pl1UJSoon forme a;u but à aitteindre. l\fais :illnous paraît qu'emi oo momerut on f,ait f a,usse ,r,out e, gu 'on diemamrlie à d'écolllece q u 'el1e ne perut dolll'Illeir, e:t E,n p1a1 •tiou!1ierqœ la famill1e .rejette srwr l 'éc,()lledes ,sOOIJS dont ,eill,e: a<u11alitdû ,se ciliargier eihl,e-mêmeaairté-

ailloms[ 'école ·:rieD!éJI 1esjeUlllleSgeœ

L'école et la société actuelle

aiu

moment où àilisoIJJtbeooim ·die gagneir ~efUŒ' vve, an <lu i ,deunamidlearudol\ltrd' hl1li ·ero qlllalq,ui e ·So:rited,e faire d',aippll'e'.Illtrssaigiede ,oeisjeuœ.s gie[l]ls..Bri-

<liecette ohaiîne, Il eriste de t-emps <0D.1 telll/PS ÔiaJ11Sseizurn des alD!1]]aa,ux s 'éo11ouJ1e oomles maJsse.sde oeiscou:rarrnts gooéramx: l 'é'cmfam1da;g,e,einitî.,eo.· d 'opÎillÎ.on qu,i fotnrt q,u,e toute& lies ~ Ull1 châteruu:die oo:r:hes. preoœwpaitri.OlllS Sie ipoll'tell'.l!t d 'lliil mê N orus posons en principe q:w'on me ~ôté. La hwte pK)1Ull' l '.existenc,e a erigie trop® il:'écoihe, bewuooUJp piua touj®rs été diiifficrille,eit le de'VlÎtenrcqu 'erulenie poot iratiomooillleineŒlJt doo~ die plioo en p1œ; w ,en tout temps, Dier. 1il œt des COIDJil~ généoos ooœ:ranrt; s d'orpin.ion<ont porté lia ilmies q.ui son t in.diisp,emsa ihliesi à société à cllercheir U[lleipaniaicéeuni- 1'holD!ille,que:lJlJe· quie soit sa c&r:rti.ère •; oor:selUe poruvalillt guériir tO'lll S 1e5 ce sont ceUil·esque l'oooille dJoiitmculm,aiux doirut ~e moorlie s.oruffr.e. All- qUJer en .l,)lrleffil.& llÎ!0UJall1X ooJ.ialnlts •. joumd'hui c ',est ve 1ris l 'éco11eqwe le Blus tard. qu.am.d iJ.'âge sera vmu 00\liDail'.llt se dà:rri.g,e : c 'e.st ,e1!e qUJel '-O'Il pouir eux de so1DJgeir à a.ieœrs vocati.oos charige de tO!Ult1e mail, ,e,t c'est en ,eJlle f'U!tuu~s,O!Ili rpoor1ra [oor domœr des que a'oo. vie.ut troover Je remède. c001in1aissaa:roes 8'pOOÎ.a:les. Certies, d'éool,e ai llll1t tû~s grand .rôDu: r0S1t.eto'UltepeTI!OllN'.lie qui s'est le à j-O'Uie11· diaœ la so.ciété aie tneillJ.:e. œoœpée d 'édtrroait iollll s1a,:iJtfo rit biein L 'irnsitrmt:i.on obliga,toir ,e air,rache qUJe'les élèves des écloll~ ne peru.V'OOlt }'eruf,amtt à .1a, :fün:nillle1pendant -plu,.. aiciq;uétriir bœnmoirupdie c0Illl1aru~s sieurs am111ées poiur ilJeprépairer à lia positives. La faoillâté a/VIOO ·llaq'llJelllle

ln.ttepom l 'erisftence sous la d.till'lec - OIII! oublie oe q n 'O!Ili iai aJppris en est IJ. a tioodie li.'Etat. Il ,est dO!ll!C mturel qU1' meil/JJeUJI'e pœuve. Maœ ce que 11'éco[e


13!

peut et drotiitfa.iire, c 'iest ~ déviellolpper 1]Je,sfaooilltié.e de :l'oe,rnf 8.illt pair" u.œ fonte gyimaJJaJS,tique ·mMloot ueillle, de manièrie à le reoorie crupabl.iedi'aipp<1'10Illd:oo. 00 n'est g;uè:rieque. dieip'lllis qUaJtOTz,e à q;umze,airus· q.UI'cm alpp(roorl

a/JJIP1l!Y é µair Ùlaf rutlJlÎ1l.[,e. Pu.iis oo nie Sie g0llle pas 'J)Olllr ,cJlab8lllldler 1es iœitlituteums pair devianrl; wesenlf.ain ,ts, O,UJïp()/UJr 11aicon1Jer à oemx-1cides fa,roeis qu'on a f.aJirtJes .a'IJJtrie,foi,s à ses ;propres rnaîtrias, iincitall'.l.lt .aiÎ!DJSI.Î. ();es•D81Il/VSà en iiéahliemerut.MailSl ail.lO!rsqiuantl Q',es,.. f ariuteamitant. Hell'r ,eux quialllrlOill! œ pri.t a été bien iprépairé, il s 'orœvœ drucroe pats aux oof1aJJJbs des répoœes aJVlOO UJ!lj0 gr.ande facfüté aux cœ c. g:vossièroo ,et inSOl1erutes. naÔJSsffllJCea nouv ,altles, ,et tJoiutce qu'olll A v,oo0eiJ.,a il.eslolÏlSolllJt,eui s•O'lllJ d 'ietn.a1ppne1Illd, même pi81rU1Il!e sim.pl'e ~0c- ~0Vieraux inisttituitaumsilJa pil.mp,a:rtd!es tl:11re,cm ùieretie'.l'.lltaisémemit. il.espil.UISeffica moyerus die pum.rirtJ:i.01DJ ConV'iient~:iil,,p.OUlr,aevte gymnalS,ti - ces. N ()(Ul8 rue dé.5iriOOJ.S pas voir req,Utede :l 'iespmit, die wspersell" l'acliv,einfur1e temps où t}e ma,g1stetr rurm.é viité swr <llou:21e ou Q'llil[l~e hrirumilies die •sa 1Jrtiqru:e ém 'lietyrrun ou la, tardli.ffé.renroesîNOO!;·le p,rorveTheJ•edit; narur dm. vrnllaig,e.M,ais, enfiin les ipéQui trop embr,aJSse mail étreint. En na(hi.Jtéis scOl larureis,comme t01Uitl ',airsef alÎSaO'.Lt peu maiiisbfon, O[L ohtiEIDJtdes rual 8JCMlle!l dies pe\inets, oont à '1'eaJUde rœulJ.taJtsbien $1U!péliiie'l:IJTS à CffiLX qu' ro1sie.H fiamitagir, dJit-olil,prar ,1a donOIDI rieJfa.,een v,Cml1arrut tOUlt,embraisseir oowr, 0a ,Pffi'1SUl3$:Ïlo!Il -e,t 'l 'affeletilOln. e!t f.aci:110 œs •têbe1sd:',emrfamrtJs de vér i- Oui, 1Sti 1lruf.am'Îillllefouroissaiit tou, tables enicy"lorpéd.riies. joums à l 'éooll:e,dies, sud•eitsœipruhl.ee Piuis ù:'éoolie dloii ,t oocorie 11'llltterocxru- die oes senrtiimlemrtis ; malÎJSqu!all'.lld on a tr,e UlilJe foufllede drrf:füKmJ1tés ,extér.iieu- à :fia\irr ,e à des 0mfü11n1ts gâtés ,et dépllores. 0 ',eJSt[ 'agg,lomér,.altri.-01n dJanlsdies Mhleiroem él1evœ, cas moye!DS sont dl.as•ses oomrpitamJtjU1Sq/11'à70 élèves; aJbSJdl.'ll(Jllenit iins,uffis,a!l'.l/t.s, ,et le.s c ',est cartariines p,révenrt:i:Qlll/S des, aiw- tirtmmeums ,ertŒieis tawt<mltés scol!ai.resse torités di11ig,e1ames ; c ',es1t enifi!IlJ et tI'001V1eirut .presqwe désairmés. sun:ttout ilia marorv,aiiJsevcxl.OOJté et iJla (Extrait d'un .iournal valaisan.) man:rvaise :imfiliwerroe ,die,1a f amrHe.. Iil. f,arnit()ISeirJie drnre: l'éducation des ffillfamJl:s pair Jra füumiJlloo eis't is'Qnlveirutdépl01r1a,bil!e. L'.awtoirité s '.ein, va. L'Education physique moderae (Buite. J œ ne sO!Illt Di8iIISb ioo dies :fo1n:ui.illlioo pllmsJJespa're.Ilts, erufalDlt:s qm Salon Aristote, la gymnastique slOŒlJt lielS mmtmels.On ile'UJfobéit en n 'œt p,a;s U\Ill art, maiis bien U[li0 sciento/Ult,oll'.l! aroa:rtlie fouit ce qiu 'iUis .c,ercomplèiJe; elle doit étudi:~r quels v,ooliell'.l.Jt. N o,u,s aJVoo.sV'll. un j oor U!Il sont 1€18ieXJercices appro,rpnes po1;ir bambill'.11 qui joU1aiitdam [ia rue aippe- chaque or ,galirisme) queJl est le !D,el.l~ leT sa mère p(Jl}r qu,'ei1le lui aJW)O!r- le:ur entre tous, quel est ce/Ju. 1 QUI tât son .sa;cd'écdl-e, et Iliamère a; ..•. peut être aprpEqtué, à bea~,coup obéi. d 'hoo:nmes à la fois, a tous S· 1] ~t Quan!d •œ.5· da:nt.B gâtés, vo[OOJbaà- po1S1Sib],e, car il convien~ de n '3:vo1r nas, baibiituœ à être oibéis et à faire qiu'u:rr système d'ex,erc1ces, umfo.roe q!Uli.il.oor µlaiî,t rurrii. ,vem à l 'éoole, me et aip,pJicaibJ.e à tous.. En v ue ·d'atoù nooessaiÎ.riemetnJt:iJllfüwit UJ11Je dlœci- teiindr,e ce but, l'Etat doit ']'.}rendre ,piliDJe, ce sont .dJes·I,rnttes· à l 'inf i.nii, les mesures conrv,enables, afin que_1es lwttes où le pilus sourv•ea:llt :lte p,aJUvre corps deis citoyens soient rp.a!fa1tem~rtiturtJ~mrœt !Sleluil colllltre l 'ooifia.:nit ment dév ,el01ppés et ,par consequent. 1

ms-

marus ares

aerur

soumis à la volonté des chefs de l'Etat. _OOIIllmePlaton, lui aUJSSiétait se, ·etc. C~~e ~'onistique fut sorumifia.v-1s ,q.u,ece bu,t él·ervé ne pouiv:ait ~e par lm a dies règles po1ur ne éliS ette att~mt au moy,en des athlètes de etrte tra~sf~rm~e eni diathèse arthlÎtip.Pof~ion, parce qwe cette manièr ,e q~e, qu i detruuait .Ja beau,té e,t 1e lo1ppemeut norma il du oorps de ~ralter ,le co:rips,,était IJJUÏS'ible, teif; <lev€/ tnd_i,qne d hommes libres. Au con- isu~itout, pendant l'enrfa:rroe et ]~ . ~r~re, Je m?y~n le p1lus ef.ficace yub~rtié, car le tra.vai il ,et le régime et3:it ]a· sou,nus,sr1ondres citoyens, dJe- ornes .d~ at,hlètes nie son,t pa 18, J.e inldiq~e pour ] 'éduc.atiioIT h pmJS 1'oor eIJJ!arnce,à des ha,bitud,es IIJK)iJOO ~e.s et ,~mes pour qu '€J.Lles,pms- 81.qrue de fa ,-,,euniesse.L 'agŒlIBlt}qtie seDJt~rretmnent s'aidaî)ter à Jeur h1,oo.<!onçwe n~ devait ,pas être la origianIB'lll~;<le oeitite façon, ,dlisruit-iù, µr.ait1gu,e~x,clUisivede 2 ou 3 exerci on po·UJr,ra~texerœr une heu1J.ieiu.s1e in - ,°'~8<lie'PI-éference,.maÎ6 au conbraJÏ.re fhreruoememe sur lieurs oouturnes et ~e tous les 'E;Xercices .q,ui tP-01UJVaient ·~u.r.er le dev,eloppement 00 corps &lllr leuI\'l mœuns, parce que les lllnies et,les _.autnes_Illesont que le résutltat et 1~d~er dE:la vigueur et de 1a vid habitud es Joru.rnalièries. tesse ~oe&salil.'"€6pour aitt:einldrte Ta 'P'enf.ecti ,o.n:des forme1Set <le&IDcmve. L~ ?ut de l' éducation !J)hysiqwe 0 'est pouz:cela qu'au 1:ùeudes d.11Sait-Il, est la .saa:ité·et ,l,e dév.e:lop, pe~ me1J1tis. s ie~re1(,es. Il indiquait •le •poome.nt harrmoll'lque du co,nps; les llil.littool ,a e, qui ~ etait qu,'un te ,oombillllai par ùesqu~ls on peut y an imo?7'elll1S vei son:t 1eis e.xieTmceis-phy,s~que18,; le oon d 'exer:cmes de force, die vite&se bon mamtr,e die gymin:ai.s ,iriquiedoit -évi- et ,d 'a1<fr0S1Se. ter la confusilQn ,enmre le but et les VI et nie pas pren1drie.08\S dierfi!,-O ·YlffilJS Ces J?rin,cipes de PJaton et d 'ATù,mer,s ·COilllm_e but finaù. Il insistait sur la ,qru,eisfiiondu !Choixdes. moru.v,e - fote dete,:ranmein,t touites Jes bases ments .et de ·l'@_erci,ce· ha,I'IIllorFique fonidamentaJ~ S·ur •lesiqrue!liesl 'éduoot11on physique devait êtI'le basée de tou~s _le~ ,p,arhes du. corprs,, parce que,. d)jsart-ll, '1a isooté eist un e hair- pour alSS_!.1I'€r la santé, la VÏlgU1euret mome. die fo'llltes 1es f001JCti.o1DB vita- la bea,urté conpore 1J1e de la j,eUD:es.se les q,Ul,ne ,poiUil"r~itêbre ohterntuieque four la riend:iie,propre fa,toutes sor~ ~ trava'Ux, de se,rvmes 1civi!ls ou ,par ~IJ!_ e gymn•a,s~1qu~harmonique et mi 1, awes et, en; un. mo1 t, la SOUJIJ'.J!et moderee.AOclJ.e-c1 doit ,répa!Il.dr,e ses de l 'Eta~ effets mrem.e s11r l 'âme dre ceilui qrui dtrre1a' ]a vofoa:r,té 1· . ·~.L es 'de't a il. s• e ~ ~sati.on de ces, principes fu~ exerice, . v~ , que l'âme auss i peut etre consaderee comme harmonie de rent etud:ies e,t dév,eJo,p,pés rp1rur beautout 1'êtrie humain. C?1:Pd'aut:r:e!s pbilosoiphœ, médec_wts· e•t lllaltfle,S (l"''"-' ~.,~,., O'l:T.l'Ylrn 1nic,t' d tralllt.d~ cette façonr.postélefSbases mais ee ne fut que le ·éd1 . l'qUJe •, . · m ec1ni-gym. e . ~UJCaiti°:D,physique de Jia masse t (du peuple:) Il a ·enoore vouJu re:ss,e1,_ nas e et .p,h1:losopheGafüin qui les e~œ~ :en des termre;s si claàrs, ,et si rer ,aut3?~ que ipossi,b]e les· limites ec1-entrfag,wes qu'il .oer'.,;t . 1 ·.t:f· ·.1 " =hornm€ts vraime1I1.t ~ 1.aithletisme en lui enle,'Vain,,t l'a d i!' ICJ/1e, même aux n,istiqure, c'est-à-dire la teI1Jdiancf0à ,sc11e.'Il.Ced '·aujourtl 'hui <l'1 . d~ ti:,xeroe:r ipou!I"·obtenir queaques qruia- <;uielqwe ohose d 'oosenï cl , a(Joute.i es ~rporedles, oomme, parr exem.- tème d 'éd t· . ~ a son sysc. ~a ion p •hys,1qu€. te, 1 aT,t.~e f.aiire dtes, a r.mesi, de la Daws SO'l1 traité d 'h ·, · · . onne utilisation de la f oree acqui- qu,e d 'alhowd l b · Y.g:ien~,il. mdie e,som msturottf du 1

.1e.


184:

mourvament dont '1a n,arture a do,u é l 'hOOI11I11e, et démontre que ce mouvement doit être va:rié et exécuité <l:e manière à faire travailfor toutes les patriti•es du co,rpiS<lra/Il/S la m~ure prop r e à chacune d '1e1iles. Il explique Ja différ .enŒ ,e:ntre Je mouvemenit et l 'e:xerciice, et <lit que ,ce dernier doit ité toujouns être choisi en corn.f:01·m aviee l 'âg·e, J.a force -0tlai cOtDJstitution corpoœUe de l 'ho 1m1me, vu qu'un e:xcerciiceléger rpour U1DJtel peuit êtrie a~ez fati.gant pour un autre. Il n 'oublie 1pa,sd'y parlier du tem1ps·conv.e,. nable pour l 'exereioe jou,ma iher et d 'attirier l 'a:tteintion des maîtrels · die gymna,stique sur des indicat.~ons extériernres paT lesqureHelSon s,'a .vise que la mesure rde ·l'exeroice a, été dépassée. Il divise l ',e.D!S.emble deis1e.x;erciœs en 4 cattégorieis, colle~tivœ·: L es mo1wements actifs qu'il recommande aux geBJSbien portaJI11ts ; les mou·llU'.lient ve1nents passifs quii. COll'.llpr.e toutes Iles 1Sorte1s de f:rictioDJs, <leimassa,ges et de maniipulatioru; ,; l,es exercices mixtes oit actifs-passifs comme l 'éq mitation, ,l,e trams1porit elil vœt'Ure, les ba.lairncemenits ,et leJS sooousses, €1t enfin le,s exerciienrces de délassement qui 1COII1JP11 nent <liesmouvements lég ers , que J'·on faisait à la fin de la 1]eçon, ou bien. après ~ha(lue ,exiercice violenit, powr rétablir l 'éta,t !J)hyisi ,ologique de toutes lre1sfonct ions vital es, qrue le mou~ vernent avait tro ,ublées ·et porur éviter J,e surmenage. DaDJS , les iex.erciceJs actifs, ,e!OJplus die l 'agonistiq,rue, œ son temps, il icl,assie 1Les exe.reioes hhreis, les exercices de sus1pension et du ~"l'imper à la ;poutre e-tà la coroe liissie. Les exercices aiv,eic1piertitsha .']tères, le·s sanIJtssur pJ.aiee et }res diff érnnts mocuveme[lts des jambes, la sciamachie, e )est-à-dir·e l 'imitartion sa'l'.1'8 aidiv.ersa.ireou contre un ballon des mouvements de box.e, l.a gyrrma stiqwe de l'oppos,ant . la mamhe, la 1

couJ:se, l<*ig,randes fl exions et exbeni.. sions du torae, les jeux ·de ballfon et de balle y sont amis.si classés, même J,eis e:xe-r1C ices !'€Lsipira.to :iT.es e,t •l>eisexclamatiorus qu'il r,eicornma:rude· coonme très sa lutair ,es ,pour ile .thorax et leisipouanon,s.Il en fait 11/IlicLaiSSemeait grnrlue,l, re'lativement à ,la quall!tité et à l,a qualité du traivaiil muscula,ire et re 'comma.nde :l e choix co,n,sciencieux, la varia :tion et ].a mesur ,e ,en tout. Il n 'oubllie pais même lelSmouve.mer:ruts du t:mwail µrl()lfessû.onne.J. et ein fait uoo com-pa:vaison arvieic1~ exercices méthodiques. 'Ma,is comnne Ariistote, i•l ne les recommanlde pas. pa11'Cequ'ils gâtent l 'biarmooiire<lias fomnes ·en 1~aisoDJ de J,eur répétition trop fréquente . (A suivre.) 1

186 mom<lfe <les siens. C'eist son ,L(--~ • f orrnie1 que l:es l 'ti ~'l ~.en,~ermerontPM dans· , . <lent ", Qu ,'ils S~.ÎJ~reu~DIS8 'entr'aii- ego1sme; .i1s· oondro t lll1llmeip,!IBan,t lllOll'Per,e ·et moi n n Cû'Illmevous COUJf ,aJbJieà ]a e]~~ ~am Sed't . OUJS ne ,S1ommes qu' S·OU'V·ent uéc-e.ssit ' a JoneUBe et 1

tî'8

U/Ill ", 1 -11 ·a,près, l,a s,ainite Cène L ', leur ,plus g-ran 001,e e.st un terrain b· f · e- de . . sera deeu.se; o·a:gnier 1'aff t· pour d!ével ien avorabJ.e d es J01·e pa •uvres : n · ec ron de la soU.dairi,téà°t.:iere~e;"'IS/entime111t. On n:e peut · · . , pas aimer .Dieu si 1'o" Ja 'f'raternité ,est uait~~Ï~t <le. U 'a1·me 1p,as .son h . , . " 1es erufants les d.iff, houninef l"OC am. ,D aili1eur,s tous l,e,s a.n,s 1 moirrs accu,s&es { u,e er ,eooes so.oJt di.sons tous ·: " N oti?~f rerie,s:. ~OU'8 mûrs. Le ma A it , l d ~1,ez,l,e.sho.~ nmes RU/X cieux » • nous ,e e1,e qm etes i,e eiv,o:ue profit d e.es h eureus-e.s <liispo .t. . e e d empteurr et S · avons un ,sleurl Réfa Sain ,te E J~v ,eur, Jamêru, e Mère ~i:7e1 ~ Aa charité ~ur a- is,e soue· d ' elevies· pour y ré . . an,s ses pr,ocur•er la ~oim{nune ieus~ e nous en pè1'.e à 1J.ewr é:;ss ·:;--,1 1se 0orud'llira -e·t ·pour v a , · patime, Le ci.el ~ .rr1v.er nou s a•ro 1 co1piant Jteil1r et le.s 1enlf_aiDts , me A v,o•c' a.te., le ' ~ . •' ns a meen frères iJe.sun 8 · ' ISl~· oonidlllJr:o,rntbonn e Viero·e 11,f u:ieme R efuge : la '"' .J. uanie . Le régent fo,1 ,e'1lfVeI1S le s a11tres. Po ur a.tt ei.n<lre u . , . di.s,ciJple,squ 'i ls à ses s u.ltat , le rnaA 1t".,e n ,n '8l p1·ec1eux auœa q ,, , l'é· * La solidarité à récole vant ,Sf es yeux:. -1 . . ~oa 1ux de- tout son ens · . ' u a rpctnr Sei•gneur q/11.Ï'~, ll'lf ~ei·a am s i Notr.e catéohisn 11e eign-ement de l 'es1p1·it,dru 1 personrne Il n' a ·ait '™?Ce ption d,e leçons de ch/sUJes Dilll1anche, 6 Mai, pendant la mess1,eans :du Ol~rist. Leis . · Y aura po ,._.r1 ,. • · · , o-1aimma1 l 'i· se de 8 1/2 h., à Ja cathéd lrai1e de tice, de pa,rtiaHbé d m~ :'il 1_.nJus- t o~re, 1' ,· re,, . ns maître se d· : ~ passe-droit. Le meme.,latoutgéog-ra,pi!:/' Sion , on a exposé, da;DJs'llile allooudro ' ..1e, autlunetiiquie . ;i. on'Dte1 a, · 1 toruN 1 , I' inv1e tinctennent. ' tion: sai1sis1Sanrte,1e but de la solida' i:; ies e eves L'occ as ion <l' nnera, ·au bon maître me Rrux riiche.s ·au~'Ux pauvres o?~~ cœ11r<les enfa:1/eer. rité ,chrétienne, autrement dite de la l '~~prit et ,1~ vraie charité. Sans ,la; ipraitiique, de comme aux inieJJ·;,, mtoms favor. 1s•es ·CCtmmeC'·ons,éuien ers Je.:,UIS et de •lù, . ' li,,,,,en. S,. cette •vertu, on ne saura:it 1se drire le ,prochain . 1~ ,<:et .naturelli, e, ven s 'Sl J,e maîtrie a su c l !Tl.•es Pais . chrétie n et l 'o[IJne pour-rait pms réties,pe;ct p-aa · une co d .tOOJ?mand er le d·e prê chei · t.out 1 . , n ecests-aiire , e lit: a Jounnee.' c e rueseciter " l'acte d,e char ité » sa[IB se l>le, }es enfants ~ lll e ir.riéprocha- ,1,ai ·t pas mêin,e menitir à !Soi-même. tnvees, ils n 'am~:'trche! ·ont sur -se,9 gi on, l'amour det 1 ma1!s la rieliP,11ist1ue la sûtl1dlar1té ch~t ieJ1111e qu'une âme· j,J,s ,~;l_'lll~cœu.r et tou~ 1'.enseign,eme t l~ ,doit ani,me·1· est ·e/SS•entiellement ,dams la, vie du suic. eès scolai~e se ie.7ouiront des quRrn9ueinvis.ihl1e,~iv~f}~ 'lfe Je.. s·ang, disci1ple. de Jés ,us-Christ, ne serait-iI ~ 'amu1sieront e~~~,leu ns ca.mawades, . eg:ent s, p1·ofe see uw f ~ co1i?'s. pas uti1e ,diecultiver cette , wrtu à :i'é Ja,Joux ni vin ·;i:,,..at·~ ie, J1Je ser-onit ni D1,eu et le pr 1 . s, aite.s a 1111t,1· J.is, se l'·end , .~~ <l ~"' · et,oc V"'" oo.Je déjà~ Le but de l 'érluœtion e&t inubuels S·e1•vuces .' .·t 10'1111, ,e Se.s, .] 'E,g 1JSe lata.mt da1US .. """ cl asJeul's caima,ra,<les' v11SI eroDJtc~11i.x de rendre l 'enfant bon, c'est -à-dire ,de 1·ont re:coninai,ssa pa 11e vou.s en 8'Cconforme au bon Dieu ,et ruo,ussavons gne de 1'écoJ,e· que la !11),aJ,ad1e éloi- v1 ,aimenit he11re~~·te:s;, voue . rerudrn z heureux , ,sio,uJ'a,o·,eespect que " Dieu est la charité ». De plus, J.e.s e·nfants qu rf "J)a1le fait même l' 0 rut ]e1·ont . J.es . rnaJ< les enfants fo':t1 ·, :es md1gents ,· donL il vous de ve~ vous ci:: nous réjouirons le cœur :de J é:sus qui mfir c'L i N, t-<.!eein-a[ll{ _.11er a .•c omrpt e un tou t a, seco·uri1· d,unes fherudr on t S'Utl'-' .,ouir. a idi•t: « Laissez venir à moi les enI _ :e.s )a18 U[J,e faruts » et " Si vous œ reS&emblez e~x de leur s ' ca.m uu:e g1 anide re 8 .. . . açon d'·~cr e't e, ponsa brht,é 1 1 Ires pauvres . aiaue s (Ju1 son,t aux enfant s, vous n 'ientr,erez pas E.M . dans le Ciel ». Le divin Sauveur ai. Comme iles im:)J/ 1' r· • me donc les enfants, tous imi&ûinc- age rest ent viva e&sioals ~d!u.J·etu1e Echosdes confér~s le cœwr J ~ oes dans 1 ·eLSip rit et tennent, et i•l regamde ',comme fait à de~naw .' teo ,u+.:DifJall/( l:j lS, Ç€13J1omm:es de •lui~même ce qU/e no:uJSa:nrons fait an Distriet d'Bé · ' ue:: -em· vi e Jeu/di, 19 ain·iu d . •·ens tonit comme fr ère . ~ s_e l'eg,arde- ~uellla<ait gralC"J~: vinage ,à,e Yeim·a·miège 18, 1,e.:, riches n e ~e

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.l.t>, s dn'Stltiuteurs

e<J'en<e! a11JnU1?!H re su'IJ,s


3

185 J.a.pl'ésid'enœ

de leur dê<vo<UléI~teuir, M. te Rivd Outre DUlbuis. Tou'S les llll8llllb1ies acili!s $Olllt aocowrus a,vec ~1"'8.S66Inelllt. Le te!ll(pS, qiui Ile imatin 1 semlb.laie QJUel.que peu me:naçrunt, n'6fitraiya personne; a.ve~ pi,a.i.lslr,le coou>s .ensetg,nam.t srurua.aa IPl~senœ Ille MIM. aes R v'i<JB Cm:.és de i\l:ruse, id'Evodè ne, d 1 Hêréme:mce et .die p(lusiellll'IS membres honoraires, v.rais a,miJs de •l'i'n,st1:rU1Cti0111 et de a'lédUJCation. A 10 h. aa. SéaJnœ s'oum,e. Dallls 111D.dllsCOIIJl'iS1P1eind:'aPJ.'OIPOI.S, tM. l'I:DIS,lYect.ID.OUiSsouhaite aa 1b1en •ven,u,e, uws ell!gaige ù mO'Iltrex beaJU>CO\JIP de boome volOIIltê dia!nis la dlscusCUS'SIOIIl et .awellile ·.sun · Il-OS tl'a/VQ .UX J.a béné-

tonment IPOUirse di$ei.1Ser 1~en ,v.ite sru· lee f1amlclsdJu coteau enlSdleL1léqui en,tOIU!l-e ['hOllpitalieT vill.8.ge de Ver:nam:ièg,e. Ed. P,IT'.rE:LOUD, ,secirêt.

Bibliographie

LE BON VIEUX TEMPS, ,scènes de ft,a Vie ide !DOS an.oêlires. Tel est le reman1(lluab1eou:wage oon.t l 'infa. tigrub1e maison F. Za.h:n·, <1.N~hll.tel, vient <1e>C OODlmeooeJ." Œa ll)ublioa.tlœi., Réd.iigé ;pa,i• M. H. l.iehmallll, dh•eictleuir du Musée nat!Ollillll stJis.se, pt ·éoon 1:é a u,x ftecte1ur.spar M. RllChet diction œ lestJe. C001sellier t'édéral, q u,i a écriJt ~a préfaic.e, 14'. Le a'll{(),POII'td,e 11:adernière ,cOllllfêt'ellllce a:u, 1lrust1JéiP311'MM. vsn M-uyoon,, H. Baoom-a.wn on i'.:llP!Prou,ve sans obserwa1!lon. La cOOllstitu, A. Hofttlman:n et E. Leuelllber,ger, ,u ,n tel Ji'. tion dJtr IOOOllité.n'alro)Olrte aucun chaw.gement. vre peU1t coo.njptier s·rnr le m:e<illew: a:oouen ·PJ11lls.1€1ur!s o.•égen,ts d001nen.t oo"Il'll!IIIi:ssa:rnces ,oar il contenter.a u ne vive et llégitin:ne curJo'. -de deur ttavaàù; Ile .sujet, ,q1rotque il itifllclle a sité. ~ ,,H'l,stoiJt-es ide ia Suis.se'', en ettet, été 1lraitê aJV!ecbœUJcoulP ide soin. Al\lJSSi Jes 1SontlllliCOIIIlplètes: ellil:eso.·a.coI1Jt'emt ·les e~lo ibi 43Jlltell!l'S J:eçoirvent-:idl9 des t'êlicitaJtioos justeet des ilrutJtes des Co1llféd~'6s, ma ;j.<, en JalBllDent .mléritMs. ·S3'1lit wotP,dans l'ombre les œurw-.esifêcœides ne la diis0u1ssion q.w suivit décO!llllene des de Ja. a>aJix,le6 ,manifestations d e Qa vle aoconJdlœiOln.8 sui vrunfes: ,c,1aUJeiet lfarui!li,afo fü:! nos 1Pères. De la SOtr1Je ,Pouo.· connattr,e ile ca,ra,ctèl!e 'd~ ê'lèves iù nouls conm,aâ.ssœrstrO!() peu , ~es mœu1rs et taut: · ,couimmas, llies,croY1M}ICes des Sll!Pett'Stillions 1° No\l/S rona1atti,e .nou,s-mêmes, nOllllS o.1e d'a.U!Werfo ï.s, l'-aetùv.it>é ~oy·ée paa· ,nœ anrpoo1Jelr1SOUve:ntà !!los h eures de jetllll10S1Se où , cêtres dœns lies dive11Sdomaines Ide l'art, de ooon/me nœ élèvies, nous étions e!I1,Clllim; ·aJllJX 'l'dnduls•trile, de fécoŒ,e et des 1Profess.iio111B· Jl,bêmemes a:>aJS'siODISet amx m êm 'es tJ,ruvei'S. 1rales. ,,Le Bou Vïeu.x '.re.ru,ps" vwen,m'& donic, 2" Observer 1 'eflfet des récoo:ÎllPOO-seset des se'loo [' eJQPt'eSSion coosao1'éc, ,com/bileir ,une .J.a1PUllllitloœ1sur !les enfants, tireir ptl!l.1:i de ln <Juirue,en nou.s intr oduisant d.a.ns1 a'intimltê m~iè.ne dOIIlt ,chacun s'•a!<lq,ulitte de ses tâ.- de nos aïeux et en !llous associant à Jeœ· vie q ootildi!enne. Oe sera 1\lille vjJgoureU1s:eet poê•ches dOOlll'lllalièa.'es. 3• Sruvoio.·prOlt'iter des 1"00ll.·éation-s et dies ttique -évocll!tion >dlu(IJ3.S8é. Ill IIlOUISiPell'mettra heU111eSd-e ~iJbe1 r té et sui ·v.i,e minruitie.UiSemelllt de JJ.ous ,soll/Stn:aJi r,e ,un, 1mome1n ,e à J'.a,gitatloo les ôilCtes, gestes et ,pairoles ·de ses ld:isciplœ. ,des ICihases 1p,r~se:ntespou r nous train!i)Orfier ve11s dies :péJ:siodes plus calmes et Ida.os des 4° Prendre Ides ill!form,ations au.près des !I)aroye1-.s· plus (Paisibles. ,Les pa,ges qui noue 'l"e'Il ts ou Ides (Pel'SOlll'llesde C001fila:nee. M. l'IDlSpecbeur nOUISfü aOors q~qU/eS pasont (PO.'OIIIIÏlSeg, •SleTOIIlttoutie une 11'16vél&tlcm su,r ·Les ma tiè11es l es pluis dignes !d'être êbag$, vêr l't!a,'btle modèle de eoan!I)O&ition sur un su1et de œ!ll;Mrence. di.ées ~ :l)Q'Urtant l es plus .ignorées. Nous let ·aa:uxreoorons a;vec au ta.int de f.a.cfüté que de Q,uiamdon trwvaillle bien Je tem(pls IPlllSSevljouJi,SlSlallllc<e, gr!!,ce mu ·tal ien,t fde.s ocrive.lm. ·te. D'autres exJ:g~es iredlrument œpenk1'ant sruti.stf\aret:ion. Aussi: sommes-nOOJiS iheiureux ~ Ides artistes et Ide ~'hon.oralll1e êd'iteu;r. Auaal 11.'hpo,n.<m'e à iLa.e01'di1lile '.ml!Vitation 'die M. le comme le dit M. Rmchet, cet 0111v11·ageMIN Pll:êsildelile de V ei.111runtièg-e là UIIl:c1ine1·de ciir« ,sa pl!a'ce ma;rquée -dan'S le dœnaine de l'IDl,oonist:anœ. Rien nie mrun,quait ;pour 1'e:llldre 1ll.uicUion pocpulLah~ ,et p1111:lcuJièreanientdlml a:gréaJble ,cette deurx.ième ipartie de ~a j()IUJt'llée. ,œlru,i de Œ'hl'Ucation •cilvique: .hl exercenL 1l ,M,aîJs, si net,rruvaid Tend Oes ·heures courtes , IU/llein ,fJu-enice bienil',aiJSaute , é'levalllt 1escœura et oha.l'lmran.t l'esiPrit. >> ile p1ta.isli.r que nous !l)J."OCU'l'e Ia (!OillVeo."sa tion ,entre die vi.e<ux amis formamt un cea.icle i!'i:dê ;,,De BOIIl Vieux TeaJl(l)S'' II)a.'Nl~f en, 15 livr&tsons â 1 fr 35 (if,ran~o d~ tout 1POrt);l'oufte, les !fiait s'e.I11Voleravec touJOIUIM 1'1"0\P&! vrruge bl'Oldblêcontera 20 tlr. et relié 25 ou:30 raa:>idité. Les II)il.us éllolg,:nês doi'Vent bientôt f.r . .selon l a. Tellure . Dès [e 31 un8.11'81907, la so~.r MJ d~t. (m s'oohamg,e :de C'baletlr Teu!se'9!l)Olg,nlêesoe tmailnls, et Œ es girollil)elS se sou~p-tiiOID sera ,c.Jœe et ~e prix: ~tê.

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1'en~ru ou la remise dooqueHes le

dem1e-1· terme est anêté .am 31 juil-

bl~-nc, ces de~x va,riétés Y donnent meme -en plern vent des fr ·

let. Les éditeurs P.-S . - A note r que l 'édition fUJ- traordinaire1nent be~ux. » uits ex,Cela ·I'lappielle Je.s paroles d' tlline_,sem gueaque peu agrandie ·et d'Et at qui· asprès un 00111Jhei1:dr-a: une SUJpevbechromo,litho-. g iaw - f homme . a graiplne. vou _a1.tun ,séjour en va1~· d" . « S1 c t IS, 1sait · f . ecanonm'appartenait,j'~ -oera1s une forêt d'arbre s f r u1·t·iers . ,, L'arbori~oltore en Valtis. Le Coriza Le ~,ermer No de la p omolo gie O.n.se Jève 13/Ve<:le nez f!·ança~se contientunrapport présenEt Iles yeux etnoh.iû,e.nés . te a.u reoent Congrès pomologique d~ Ont · On ,a~· On cmch,e, On se mouche. Firaooe patr M. B.aboud, qui connaît comme une moUtChe beauco~p le Vala 18 par ce qu'il Y est Là, 61lll' l'&nygùaJLe a.u fO!llid,' , v~u _tres s~uyent. Or, M. Babou<l seEt llà ·Jmu,t, dans i,e !Pktfoo'CI .. cre~aire adJomt de la &>ciété po'moin ,s,e _ll'~oruohe. On 1'001,ache. a 'POiltn,00 e.n feu s''3/I'l'aJCh Jogi.que die France, passe en revue A'h! ft,e lllez •=, '"'~-te z-ye.r • .. • • • • '-"'"'-"IV da/11$s~n rapp~rt, le climat, le sol et li! se .rentUe criaanms1. · les ~T'UO.ts de divers centres de Et ILa·IDOUIO.beY baî d'l\l;Ile aiil,e <l:wcit10n fruitiè!'e de la· Fraooe. ,En ohaintant s,a ritO'U.l'ID.elre. nvia,nt au bassm du Rhône 1-1 f On ~ sou.ft le. Elile va choir ranCea>tive dwi.s le moo.eboir chit. les f ro ruti'eres de son, pa, ys pour Pa.s , t .d,a,ns Ja · gorge. fame du sol et du climat de not Elile du tou""' . '"· ces Y fait u,n • l>1'1llit de fcJrg,e canton des ~oges qu 'i-1a refusés m~~ On r,~~o~se, Et heUJlll! Crebl~u, me aux mei.Heures régions a.rboriooBaird\L on en devient weu. le.s de France. H,amdii. Heum! !erm.e! On êcllate, Voici ses propres termes : " Le cliD llZlllr on !PllSSe éœmlaite mat oha,ud die la vallée du RhA t On tient Q,a 'lllOlllebe un b~n coup sesterl'l<>nin,c, d ,n,l,] . . one e Ellle via jafilliir <dJucorn. , ~~ œt UV'lOlll, tOUJOursf1 ,ais Heum! Breum! Un derm.ier effort' permettent aux fruits di'acquérir uJ TollSSœJs 1'18.ideet crruchons fOll't' · vo1u!lle:~t un oolorrs qui les font On 'l'Me. On se tord lia b01U,che · P;~JJOuiliierement rechercher. Cette On '90li: ,Lalangue. Et la moucn~ Avec ùJes bzilms da.ironnœ J ·en.ce du, sol et de l 'e~osition VOfUISremoote en l'aJiir• am n -r ... sw! .la beaute. des fruits se oontinire Go '8lird gru,en e, €!llle Y chantonn e m~e en ~m~e, dans ootte étroite Sa ttamaiIIICemonotone. vaUee ·e1;1iCalSse~ e.nt_re]eis montagnes Est,ce en sol ou, bien en Ta, i1:1 Va1f1sS~eP'll'.l-s Ville,n,enveijusqu'à V p OlUISqu.i . sav,ez ' notez-•-..... · ion. e: ierr -e. Dans cette corutr-ée ou,r .moi, ~as je ~ reanOtUOh'e au.ss1,_l,acultur,e des aa•br,es fruitiers J~t cOOllf.'re a-amouche A qui mon nez lfflflte en 11t ' se fap.t sur une grande échelle t -De flll~rls en de! de zut! COJ?i8h1mie la riiehesse du :pa 8 L!'s Jean RICHEPIN. Po.1r.es,1e.spommes, les abri!ts· l""" * A L'LV'U'"LE '.-l.: , ' ."" ra1sm1S ~ · - Qu 'est-'Ce 1)ru'lll!Il mim 1 , en .son-+ 'L ·expeuues en oaissettas et l'~titueur à un élève. _ un,~: S _parue.rs -dans tout le illŒÙ de la ~~e ~ ....... e. .. . sa.as !Pas m 'S"Îefu V ~ .donc un • OYO/ll'S, r6UJJSSe iet en AUemag.ne On y r" trouve aUJSS . · · .,,- c'est a• . peu. Le solleil, n'esit-oe pas, 1· . nos_ meilleur.es variét.és. e . astlre . du JOIW'? - 01Jli m'si~u - Eh R : n Premier heu Jie Wrlliams la bilen• ' si tu . voyws· le soleil se '2ever "a,u· lnlllieu die t, que dilra.i&-t,u? - Je di . e.i.nettf.ldu C:imada et le Calv'illt> c'~ .a la!11.UJ ŒU1Die. r!llS. · • 1ue

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iVIobilierscolaire hygiénique

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MAISONA. MAUCHAIN GE~EVE

PLACEMÉTROPOLE,2

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BREVET + N° 31,179 Jlfodèles déposés

TRAVAILASSIS ET DEBOUT . S'adapte à toutes les tailles Ce pupitre offre sur. les autres systèm es les avantages suiva n ts : 1. De s'accommode r aux diverses tailles des élèves ; . 2. De leur }lermettre dans leu r s dl~féren ts travaux de conser ver une att 1dude physiologique n'entraînant aucune sév i ation du tronc et des membres, as1urant le li bre ;eu des viscères et évitant tes inconvénients graves qu'a pour la vue notre mobilier scola!re actuel; 3. De se prêter aux d1v~rses exigences de l'enseignement, écn ture, lecture , pessin, coupe, couture, etc. · ·, .

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Pupitre avec banc N° 15 à fr. 42.50 · id. N° 20 à fr. 35.o n peut voir.:;un spécimen de l'un e_tl'au~~e ~odèle au Secrétariat de l'in struction publique, a Sion. ~J

Supplémentau JV 9 de f,,&cole" (1sos)

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Recomm andé dans les cantons de Vaud, Fribourg, Neuchâtel. Valais, etc., etc.

tyrs thébée1ns, f.it oomsitruiire, 001D.tre les r,ocheir,sdomimwtt l ':a bbaye de St Mam1rice, la premièr,e basilique en et y fiiit trru1Slp<>rter l.es S01us œ ,titre Rec herches sur les leur holll.'Ile1UJr /lrigines des évêques de G.enèv~, corp,s saiints,. On voit encore a.ujoo~{;ausann~, Sion , et l,eu:s p remiers~! - d 'hui, 1sUir 1a:par?_î_,dur~her, .des ra,1tulaires Jusqu'au declin 4u y1me sie- :Dures et d,es ,camtés qllil.para1Ssent ecle un 1ouvmg,e des· ·p lus, n::llteressants tr -e des trtaces de ·La première collJSost en voie de -pu.:blicrution. S.()lll au ~ trucition. Faut-il appeler cet évêque tewr, M . Bœsoo , qui s 'intitrule m~- Théodor,e ou Théodu1ef Il est beau ilest_eroerut« UJI1 ,ami obscur ?e] 'i?,t ~- coup p[us conforme aux textes anqruité chrétiea:me ", a: pense , ecmt-JJl ciems de l'appele r Théodore. drunissa piréfa1cie , " faire Ulll.ebonne b) Salvius ( ou Silvius) est l 'évêœuvre en puhliant q111e'lquesétudes que du Via:lais auquel saint Eucheir, relatives à nos diocèses ». En même évêqwe de Lyon, envoiie le récit dé•~mps il ll!ous annoœe la pr é paratail lé die J,ai iscène du martyre di'Ai,,: . tioo d ''U1niaurore volume qrui• n ' o:ff rira gau/lle . Il. ~p·rnit véc~ , d ans 1<1.a!!repas un :intérêt moindr·E: au: 120~ <!e mière mmüe du yme ,s1ecle, peut-etre - B;Pr~ ~vue va lais.an,, en ce qu'il ·~t mtitu~~: U!lle cinqua ,rntaine d'~ Monasterium agaunense, étwde cnti - Théodore. C'est le premier ecrivain que surr ~es origines de ['Abbaye de valai san connu . Il est l 'auteU1r du St-Maur:ice. En. a;ttoo:darut que nous Laterculus, oUJVra:getrès .curieurx.qui ayons 'l 'oœa,sion de •-r,ev,en~ r p[us Ion- relllf.erme Uill calendrier pwblié par guemoot su r ces inoUJv ,e autés, nous les Bo:llandiistes et des sortes d '1fi.) extrairons de J'ouvrage de M. Bes - tructions sur divier,s s:udets. son les re1111Seiignemenits suivants con c) Protais est mootio1I1n:édiaoo le oorinMJtles premieI'ls évêques du Va~ récit de l 'Ï!llvention et de la trans la-lais: tioo du oorps de samt Iœ.ooent (seD 'aipirès d 'arndenne,s liistes· épisco- conde mootié dru yme siècle) . paies co1111Se 1rvées à Sio,n ·et à Saintd) Constance assiste au COIOOile MaUJr:ice Le V ailiais aurait eu, avant d 'Epaone, elil: 517. . l'an 600: Ulil)e quinzaine d 'évêques. e) Rufus assiste 8/UiX derux. oonciJ.,es M.Bessünrédruit ce nombre à 7 ; pour d 'ûrl:éans (514 et 549) . les 8 autres, il preuve qu' i ls· n'ont f) Agricola est OOllJI1U pa r 11achrovt,cu que beiaUJC-OUl) plus tard.ou qu ' nique de MruriUJSd'Aven~hes . Il éils aippartieD.iD!entà id'a11tr,es diocèses . tait évêque du V aJruis e.n 565. Il s,em Même Théodore ou ThéoduLe II sem- ble avoir possédé à AgaU!n.eU.1I1 e mai- · ble n'êtire gUJ'un douMet imaiginaire son dorut il faii.Bait ,. SlliD.i()IIl, s,a résiden. Les 7 ce ,mdim.ruire, du moins 11'DleBlllccur-. de Théodo r,e ou ThéoduJ.0 rer évêques :certains S·OOJJt : sale ,d:e sa demeUJre d'Ootodiure . a) Saint Théodore, qui nous est g) Le 7me évêquie certain est Hé oonn,upa ir sa prése111ce au .coooil_e liodore qui se fait · r,eprés .e111terau d'AquiJée (381) et au synode de M1- concile d e Mâcon e:n 585 pa,r Uili dêl&n(389) . C 'esit lui arussi quri, après légué. A cett e époque, le sièg,e épis.ladécouverite des ossieme:nros des ma r- cO!paJ.était d'éj,à transfér é d 'Octodu"

Nos premiersévêques

1

I

1

Tableaux ardoisés · · en: plus ieurs dimensions

Porte-cartes géographiques (etc., etc.

Matériel scolaire officiel du· Canton de Genève

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·:


r; à. Sion: les six premiers évêques avaient habité Octodnre (Martigny). Il se peut que le trmi.sf e:r,t·aiirteu lieu à 1'occaisiO'.Ill de l 'inv,asicm et des dévastrutions dtes Lombards dans le Baise.Valais en 574. · Dès I'or.iigme, les évêques du Valais dépe;oident d,es métropolitains de V1ea:ui:1e en Dau'Phiné, eit non de celui de· Milan. Toiut porte à croirie que la premièr.e _cathédrale fut celle de Vailère · cependant run document du siècle . mentioo:me deux églises ;sédUID.oise.s qui portent le titre ùe cathédrales, toutes deux ,dédiées à Notre-Daime, celie de Valère et l'é-

xrnme'

gfü,e épiscopale actuelle.

Messagèresdu printemps Ohaquie année, au seurul d'avril, alors que ! 'atmosphère lavée a repri,s sapureté, que les a.rbl.'les et les prés se parent d,e leur manitoo.u vert et que des pommiers s 'étoo.1ent de fleW'S blaioohe&, ,on 'V'QI.Lt ~ain 1e ciell se zébrer de flèche-s ra,pides qu.1 passent et repassent avec U1I1 -petit ori aigu et doux à la fois, ,et siemblent se bercro- druns l'azur comme autam.,t de barqu(IJBlégères ; . les hiroindeJ.les sont reveillll'es ! Dèa lors , le soleil s-emble plus gai, ie renouVJea:u 1)11 s char111 mant, CBir oous savODJS,à Ill. 'en pou..vOlir dooiter, que diooormari.s les foimas ont fui loin de nous, pour ne lus r ev.enJir. L'homme et ses prévi- , ~W118risqœnt d'être ,en diéfaut; ~ 'hi-

rcmdelle ne .80 ,trœnpe jamais. · r StOiÏn~ l 'oisea'lll vo aLe premie . :.i.it Y geur œ .t , en .airr.ivan,t, ~ .re rornver wn: lopi coutumier, son mdi de l 'am. _, 1d le r&narer s 'ii,l est endomP 85 9E}, .e .... ,.,. . · 'ill . t d' mage , de ,le reco~ruire s .·es et:ruit; en effet, ce rud est tOUJours le même cha·q ue année, oomme c '.est aussi le même oouv1e quo.. y revient. VQiilàdo:w:ila N{)ublique ailée chez

nous pour CÎ.·DtJ ou six molÎ.18·. ChOOllll est rentré chez soi; chaque ooapi. est revenu au domicile ,qui lui ap. partiient et l'on voit un tais die petites têtes noires à 1a g,o,r,g,e blanche émer. ger ,en gazouri.llaint. Le pllus souvent l 'ho.rnme respectera le petit ,rui.dcon. fié à sa protootion; mais combien d 'aiutres périls à craindre po,rur 1'hirondiellie ! Chaque jour lruii.aJPIPOrt.e ses darugera, ses co1IDbaitset ses soinciis; la lutte porur J,a vie n 'est pas plUJSclém,ente à l 'hiron<lelLe qu 'aux awtres êtres de la création, et il se.m. doive y suooom. ble grue sa faii.bl!eSi>e ber plus sonrv-ent. Le inrirl que l'hirondelle a bâti av,eo .tant d 'ingéruiosité eit aiuquel elle est restée füdèlie, ellevaavoir à le défe:ndr.e contre torute sor~ d 'mtrll!S et ·de brigands . Des na.turaàistes ont passé tou.te leur vie à étm.dli.erle lall!gaig,e des h.trondelles et sont parveilfUISà en noter qu,elq,ues sign,es. « Wirbe, weirbe 1 » oh.ante l 'hirondell1epo.ur arunioncer l 'aru,rore,. « Witt, witt ! » c'est le cri d'appel à ses oornpa:gnies qui, de toœ 1es qom,i du oie1 ,aœourerut pour la s,ec,oun'l'. « BewÎlst ! » est le cri du combat, la claa:neiurrde gruerre dnr cour.ageu:x: 01selet . « Tzebcili! » tout faible et troemb~a.nt ~t la plainte su,prême, .le ~erm~ r cn douloureux de l,a pe!Jite ame

pres de s'e~vc.i,ler. . , Est-on sur que. <C e SO!l.ent.la des mots dlU v~ca~1:11mre ?~ mroni4elLest .. Quoi .qu il en soo.t, il farut bien qu,'ellles pui.ssent se oomprendre, qu.and elles se réunissent, e:niseptemb ' 3000 ,o.u 4000 et préparent l'ér.e, a . .' . · ,·1 est ~1gration procharne, ~,s'l. q'llli dit daœ leJs vers dlll rpoete: ,LaMque ~e11 iprean4ères gelées Font tomber aes !len48.lœdtu lbolls• • Les hh"andell!lles IJ.'8lssembléee S~eDlt toutes s'llr les <totœ ~wrto:rJB. ~ se ~ . ..

Aprè'S qu ie le~ déci.sli.oosont été priooimm1m, à l 'hewe oo.DJV1enu e, le nuage ailé dti:sipairaît à l'horizon. Où va-t-iL? - Drum le Midi, répondrez-vous ;....au pa,ys où il fait chaQld

ses en

I'hiv.er; '

L 'Ulllle dit: « Oh! que ~ .A.1ihènes J1 taiit bon sur ioe•l'ieurx irem(Plart. »

Vautre:

« J 'tiii ma petJ!~ chalmJbre A Smyrne, au ,pl,aitond d' oo œ.fê . » Oelie-cl: « J 'habite 111D trig!Ly;phie Au frontOlll d'un temple, à Ba.'llbeck. » iOellle-là: « Void IIDIO'Il &dresle : Rh<Jldœ, paBaJis dœ cllelvdlers . . . » <La ,cinqu1l'IID9:« Je :feraol lhal1te Â'lll: hllwcbes wrrus,es {ile 'MaJte. • . )l

Il y a des h.ironrleUes q:ni nichent, réelle.ment dans des terriers, oommé

de vrai s ]api.ms. D'autres mveroen:t

maJigré el[ffi ; malades, .eJliJ:es n '<mtpu

pa1rtir aivee loomsMm:ris . OU! bièl)..elles .sonit resitées a'UIJ) r-ès· de lern.rm .petiiœ trop faibles .pou,r oo.treprendtr,e ,les grandes trav,er:sées.

Que1s espaces fant~;uœ traveroelllas ,q'll:i.pairiœt ! Nous avons, touli dam les y,e'lll la visiol!ll de :ootte fuiite v,erligmell8e de l 'Oll\Seaufonda.nt Pair à tini di'aile. Le s 'tmes avec · une v:itesls·e mt0yenne de 180 kil. à ù'heure; travemwt la lI ,s'en fünt que l,a qu,estioo soit Médlite:r:ra;n;ée -où 0'11 les voit venir aussi simJple. Au co.ntraire, elle .a pairfoi'S s,e repo s eir 611T tes mits dies d<Xllill. é ll~e'tl! aUIXsrœpp0'6itions ,les plus Illavires et gagnrent lea :il~ de. 1'arétrmges, et dlont 1a phm grande chi pe,l grec, l'E~ ;' i.a. Syrie, et étrang,eté ,est q;ue la soienoo aujorur- même Ceyl1ltll, d 'aiu,tfflS tl'àverseint d 'h'Ui les confirme en p.artie . toute l 'Afriq'lle, 1,e Sahara, . TomOn a clû.t,·e!ll iefd'et,que l'hiver les bOUJCtoo , et ne s' a rrêtent qu '8/11 SéhironideUes ne vont n;uiID.,ement vers · néga/1. les région,s chaudes, mais qu 'ellœ .Suir les routes où s ',élancent la s'erndonnlffil,t d'UJn so:rru:niea:i létha:rgi- tr oUJpedes émi,grés, combioo de d,an(JlJleoornme les foirs et les :marmotgern Jiesattendent! Ce iSOntd'aboro tes, et pour ceil,as '-emoncettlrtdans les les oisearu;x de :proie, tous lets bandits marécaig,es,dam; :1es étallllgs, et y res- de l 'a.ir, aiig\].es,vautours, aµervierec, teDtten roules, jusqu 'au ret0111r de la aUIX gr.iffes et ruœxserr.es ~ririibles, beUe saison quri les gaJette([]f;et ,~·'aibe.ttentau miLe vieux savant Olaff MwgnUiS1ra- lieu dJela légère oohorte qu'ils déciconte a>voir vu, 0Il! N orivège, des pê- ment. cheulr·S ramenier dans leums f:iJLets,en Malgré tous œs périls, 1a iplUJpart même temps que 1es 'J)Oisscms, 1llll accomplissent leur.s pérégrrinatioœ grrund nombl'e d'hiroodlelles pelorton-- S8llliS encombre, et a'()Il} en a vu revenée1sw'Semble et ['éUDliesvenrtre con- ni:r dam· leur gîte ha1bitual pendant tre v,enrtre, bec contre ibec, partites contre pattes; ,e,x.poséee à la tempé - 18 run,s de suite•! L'observateur pati€nt, qllli a oonstaJté le faiit, lœ reralture d 'Ulll four ou si1ll!Plement ap- OOD1DJaissait à une 'Petiite faveur blene portéea d mns uœ pièœ chaooe, eUes qu'il leur attachait patte ·et qu'il rev.enaiient peiu à peu à la vie et, sor- renouvel1ait chaqueà laa'Illillée: quand tant coni.plètement de J,eur engollll"- l 'oisea'Urevooait, e!lle était toute dédissement, se mettaient à voleter en te:in:vtepar la pluie et le soleil, mBIÎB ' . ' l arur . e1l,e avrui.t ré:sisté tout d:e même; il Or , il est aujourd'hwi. établi: qu'il 1''00 d ébarraBBa.it momentimémentet y a des hirondelles - mm p a s tou- ne la1ltti remettait qu.e lorsqille l 'épot.es,ma is des suaets isollês - qui ((hi - qu ie du départ approohaût; l 'hiron'"" VernenJt» et s 'endol"ltieint jusqu'au d~lé qu'i savait q,u'on ne 1ui vouJait printemps . · pas die mail, se la.iissait p,rendre dam senlt au e antraire


,s sooi' nid et atta;cher samis, résistance le ses m1ruins l'lesœ:D.itirait,s 'il rpouvait

raipiportait fidèlement sept ou hruit mois aiprès. Une oroyaœe répaindll]Je diams Th08 campagnes veut que l 'hl:rondeLle por.te bonheur à la mailson, qu 'iel'le aldopt.e. Elle y met en toue cas le cha:rme de son vcxi.sinage, et il nolllS .est cher. HirondeUes ou mairtmets sont pour DOOB le.s favoi:iis du peuple aéri~; non.s leur ·sav0ill8 gré de leu..rcon.fiam.~ t,e familliiari:té,de [eur douceur. Surtout nOUBaiimom da1I1:sla me\SSagère joyeuse du, prinremps, œlle qui anoonoo lie ciel ra'S6éréné et les beainx jo u ~ revenus et nous répéto1rnsavec :ruballl! de soie qu'elle

F'Jorum: Qu. j'aime Il. voil' ['1!19 hilrOIIlldellll.es A ma t,en.ètre wuea.es81I118, Vend!rm'~por:tlr des IOOllivellles De o·~ d'lJIdoux 1Prmteanps.

Causeriesur la vitesse (Suite et fin) Les cxisea'll!X battent enJCor.e d 'raiutres records. La goutte de pllnie au moment die toUJCher le sol est aDJi.mée d 'unie VÎlte6Se de 1100 cm. ; UIIl) oaillou projeté ·a'Vec foroe 1600 cm.; l1ill bohdled'un kilo attemt au moment de sa chulte 4845 cm. s'il est ocxruiqu~ et Une v,agu,eat6000 cm. s 'hl est rorn:éL tein.it2185 cm., une trombe 2770 cm. ; lors du tremblement de terre d' Arica (1869), um.evag1ue déy~. Hcmolnl111·elle aviaiitprogresse a ransoo de oeDJtÎlmètrespar seconde et, li 22 époque plus réoenitJe (1884), l 'éruption du, Krakatioia 'Provoqua UiThe vague ,animée d'Ullle vitesse de 29,400 cm. Arrivoœ mainieairunlt à fa vites6ti

700 un:e

moins com1ne d~ la propagaitio111ae l 'impœ,ession de do_Uile:aird 'u.in mem bre au cerveau. Elite est .erni moyoone die 2800 mètres par sooonde. Dœw l ''fillJfanitqui veUJts,aisiir le soleil a,voo

"

J1eil,10,~10 m. sur 8aJtlllr1Die ·et 13,050 y a.rr:iver, la brulure, a,11 bO'llltde ... tout. Et ~ ~ mots, iJ y a tout suT J upiltea-.La Lµ!lle tourne autour .e p hiloso,p!hique. 167 arn;s. de la Ter11e avec Uille vitesse moyen.- runiefrunta1S1 P ou,r dies vitesses , plus C'..OlllSid'éT,a. ne die 1025 mètres, tandis que ilia prebles, nous .allioŒêbre -obligésdie·pr,en.. mière lune die J•rnpii ,ter toru:meaUJto'llJr dre le mètre ooilllll'eUlil!ÎJtéde mœ11,. d,e ceil'Thi-ci à unie vitesse moy,(llJ]ff]Je dJe L'artde manger r,e, dlans UII1e SIOO()([)JM, 17,667 m. par seconde. 'I'lall'.1/dti.s que la Voici l'run.den fUiSil de nos an'Derre parcourt ISO.Il, oirbilte à UJilJe vi. -Croy~z-vous, chers l~teu.rs, que ciens d 'il y a oent ans. Le proljectile te"SSedie 29,516 m., Mte.reur:r,eest anis~ parmi no us le nomb~e des dyspeppou6'Sé paT ll!D:ep:riession de 100 a,t.. ~ d'une vitesse de 4 7,,327 m. Le So- tiques, hyperchlohydngues, des dimosrphèlres aitteignJait, à sa sorti ,e du leil, avec t?ut son cortè~e dte .planètes latés va toujom,s, en s,'augmentant oamon, une virtesse de 206 m. Autiour. et de oomebes, ,est proJeté à ooe v1- c'est à notre 'propre faute que :n.ou~ d'hUIÏ le fœil Mtartini-Herury doame ite$Se de 7700 m . par seconde vers la Jedevons ? 385 m.; 1e fusil M8JUl8'eI' ( am.cienty. coa:i:stellaiti,ond'Hercule. IDt pourtant rien n'est plus vra i. pe) 425 m., Le Man.nlicher antrichiien Les étoiles, gui paraiasoo.t imm~ NCYU6 négligoo.ms~bien p lu s mms fa620 m., le Mann!licher hoiL1arudlais 639, biles dans leur éloignement; f.afbuileux. tiguons, involontairement il est vra i }e fusil Lebe l 632, le Lebeil transforsie meuvent e1les-mêmes. C ~est ainsî notre estomac, cette parti ·e pourtant mé 715, le MaUJS:e,r espagool 728 m. que Sirjuis parcourt .par sieicoruie essentielle de notre organisme. Nous par <SOOO!Ilde. Il y a 40 ans, le projoo. 38,600 m., ~ctutrlllS 88,000 m., l'étOti- lui 1aiisson~ tout l e soin die triture:r tilliedu cam.oo de oaonpag1n,ep,arcoule GI1o10inbridg,e333,000 m. e,t enfin de digérer em un mott, les a'limenit~ r aiit 500 m. ; a.ujourd 'hrui 'lienO'llveau M. Karpœin, le œlèbre ~ématique nous mangeons. Il nous serait carooDJde marine Kmrprp donne de l 'un.iv.ersité dte Groruimgue li cien de cepen<l, aint si aisé d'aider IlJOt:veorga 720 à 765 m., Je caruon Can1et 800 m. étab li la vitesse d '1111ie étoile (,Cordo- n_edaim3oes, fonctiioillSsi impo:r,taintes, et le deTIIIÎ.eTtype Sclmeid~-Caoot, ba), quri paircourt 415,000 m. par se- srmp'leme.nt en tenant compte des du Creusot, laœe le proj,ectiJe à l1Ill8 oonde. oe qui 1ui ·p,einniettrait <le narprin;cipru1'es rooommaruiationa des v1toose imtiale die 1000 m. à la se• .l ', t-' ooumr 'I. equaiteUJr teTrœtre en 1 mi- physiologistes . conde . ruuite 35 s,. La comète de 1843 était aV oyons oo qUJedisent les· physioloP:r'ell'OlllS mamtenmut le son. A 10" nimée ,aru périhéli ,e d 'uine vitess 1e de giste~. I!s D.OlliS !),PPr.0Illlent que la cen1ri.gr8!des, :hlpao:::court337 m. par 521,000 m. pa:r s1eco1I1de, tarudiJsquesa masti,catio:nr ·et l 'msalivation sont les soocxnde . Le rp:rojectil.e dru, oa11on queue b.al'ayarrt l '•es,paiceà Ullle vites - deux actes préliminaires nécessa ires Schnleider -Cainet mettrait 4 ams et se de 125 mill:iions de mètrres diaa:Lsle à u n e bonne dige,stion. 276 jouira p()'l]Jr atteiJ?rlre le S10 le?1 même temps. La mastiœtion a pou,r but de tri(la vitesse restant umfor:rne), mais Oes chirf.fres fanitastiqu(ls sont œ - tu:ver fos ali.mentS",et de les impré 1e bruit de sa clmt.e à Ja, smf ·ane sopenJdaiII.it enioore oopa&srés . C 'ieistainsi gner de Sa!live, de faciliter leur dé·~aire mettrait 3450 jorurs pour revçqwe la hn:nIÏère se train,s,met,a,vec une glutition et l 'action 111ltérieure des nir aux artilleurs . <lemètres suos ~geisltif~. Pour bien digérer, il Arrivons maintena,nt aœx: vâ.tes6e8 vitesse de 300,000 mriJlliœiiS dorunée fawt bi:en saliver, et pour bien sa:lipar sieoondie,et que l '&tiooeil.ille des astres die Ja voûte céleste. Les de Leyde parcourt pwr ~a boutE;ille _ver, il fa ut bie,n mastiquer. Un homcomètes se meU1Ver1.1t de façon vruiarun fil die cuivre de 1, 7 mm. de diagui mrustique biern peut fournir me ble · talliilis· que 1eur virbesse est _faimètre à 1llW vitesse <le 463,500,000 pair 24 heure"S un litre à U1lJ litre et ble' au poiILt aphélie, elile devient m. par &:loonde. demi de ,salive. Ce n'est rien si l'on conisidiérable au périhé lie . La1comète soD1geque le cherval en secrète 42 liSt, d~s la fable, l 'escargtJlt par l,e de Haililey prurcourt 3 mètres à ~ tres ~t le bœuf 56. Mais- " on n 'es,t pomt .le plus éloigné du 1~dle1l, die fa vi~se die la tortue, cela, pro v~ de œ qu'il compare sia: piro1pr,e pas des bœufis » et un litre nous sufmans 393,000 mètres à son point le fiit. Encore faut -iQ Je fournir. p1œ rarpproché. La vit.esse de :rot&- v1te.ss'eavoo ceHe die la tortoo. Or, il est un fa~t bien établ~ c'est ÜOlll d'un poin.t de l 'éqUJaiteur~t die La: mag1e de la vitesse 1 Oel,a n 'e244 m . sur Maim, 455 m. SUT Venus, xiste pas au &emsabsolu. L ''llfil, ooutrt que nous , ne savons pas bien masti463 m . suir la teirre, 1980 sur le soplus v.iite, un autre moins viite. V oilià que~:, ~IOUS le savoos ,s,j_peu que les hygrnn 1stea demandJe,DJt;qu'on ensei -


g.ne aux en1fanits ,les règles de la mas.ticartion en même · te:mipsque œillesd,e la grallllIDaire. Les enfaruts ne mâchent guère qu 'ravec les incisives; ils n 'utilirsenrt pas les molaires; ils ne font que « foil:'<lreet availer ». Adultes, nous cointinU"ons.D'abord l 'habitude est prise, rpuis nous , sommes si pressés; avons-inous le temps de mastiquer T Plus tard, quand l'âge nous a corrigés , nous voudrions bien, mais afors IliOUSl ne pouvons plus. C ',est l 'in-strurment alors qui nous manque, et les dienrts font défaut. Tours 1es spécialistes de ! 'estomac vous le diront : s'il y a tant de dyspierptùques, d 'hyperohlorhydriques, de dilatés, c'est que nows négligeons le fonctionnement de nœ a,uxi.Jiaires. Un bon râtelier, avec la manière · de s'en servir, vaut mieux que toutes les poudrœ et les élixirs stomachiques. « Oomptez vos coups de mâchoire», disait Andrew Clarke à ses dyspeptiques. Et il faut de 40 à 50 COU'PS de mâchoire pour un morooau dé viande. En donniez-vous seulement dix ? « Celui qui v,ffillt vivre vieux doit mâcher lentement », déclare Hufelrund. Donc, î)ar g1out00lllerie et ignorance d'abord, puis par p,resse et man,_ que de te'lilps, plus tard enfin par impuissance, toute notre vie nous mastiquons mal, eit cette insufifistante mastication: ,a pour coilJSéquence n,ne msllliffisia ,nce salivaire. 1

1

* * En g~nis pratiques, obse·rrvateurs et toujours pressés, les Américains ont trourvé un moyen d'activer la digestion . Ils ont inventé le chewing gum.

C '·esttout boruooment une ooule de gommé, plus ou moins aromatisée, que les braves Yankees mâohonnmt dru matin au soir . Ils chiqrumt du caoutchouc, comme d 'autre6 chi-

quent du taba c ou des pastilles quel. conques. Et qu'est-ce chiqued C'est saliveT. Une chique ,est u,ne pomipe die sa'live et le rendement de cebte poonpe n'est pas négligeaible: 100 à 150 centimktres cUJbes, à peu prè8 un verre de salive par heure. Or pour déglutir 100 grammes de pain' ,on ne secrète guère -plus d-e 15 à '.!O cenrtimètre:s cubes de salive. Une heu. re de chique en introduit 5 à 6 fois plus daills l'estomac . Ce rerufort n'est pas inutile au travail de la dig.estion, Le rôle de la salive est en ·effet oonsiidérable dans les opérations chimiques qui rS'aiooompli,ssent dans notre cornue gastrique . C 'eBt 'la salive qui se charge de diigérer le pain, les farineux, les féculents, ce qu'on appelle les matières amylacées, en transformant l'amidon eD!sucre atJ. similable . La d!igesüon de ces matières sera donc d'autant 1plus active que la q11an.titéde salive déglutie sera plus forte. Les expériences ont établi la 1mpériorité digestive du chewing. On a faiit prell'dre à un sujet bien poirtant, deux jours coMécutifs, UJD: repas ·cOm'Posé de 60 grammes de pain et 250 grammes d'eau . Puis , au bout d 'llfile herure il reti:rie ,avec la sonde stomaca,le le « repas d'épreuive » et procède à l 'anialys,e chimique des produits digérés, c'est-à-dire de la proportion d'amidon transformée en soore. Seulement le second jour, penda,nt l'heure d'attente, il donM au sujet Ullie bouJ.ette de chewinggum, en lui recommalI1diarut de la mastiquer et d'avaler sa salive, à l 'exempJe des Américains. .. Or, toutes les expériences oo:ncordent pour établir qu,e la quantité d'amidon transformée en sucre est deux fois plus grande après, Uil'.l'e· h~re de chewing, c'est-à-dire que lai chique nous fait digérer dewx fois plus vite. Aussi la scieinoe n'hésite ·-t-elle pas

,a'UJX dysipe,p,tiqweset . en à ~~ller pa~1c1?-lli~r aux hyperohlorhydriques, qn:,i <li,gere~t ma!l 1e,s amy.lacés, die chiquer apres, leu:r: repa,s une boulette .de g<?mmeelasbque . 8eiuù.ement le ~ot chi<Jueétan:t dépourvu de pre&tiges therapeutiques, eHe lui substitue ~e nom de masticatoire. A~imables leoteum , si le ,cœur vous en d1t, vous . pouv•ez essaiyer. Et vous avez le chmx de's pastilles .

Person'l1e ne oonteistera lies r d devoirs de la femme dans l '&-. g an:.8 dornesti. _que, car la plupart ""'onomie de8 dl pen~es Journalières, faites pour 1, etr,e~um·de '1afa~iJle, passent par:: ~ms, et. cpmbien peut être ga . é et econom1se par u.n emploi J·udici·gn ou un: , rt l·t Hm · s01gnieuse . eux . e repa dies res sources ! _combien:peut être mainten~ en. b~m état par un raccommodage !ait a temps qui, iSans oela, devrait e.t~e, acheté neuf! ·et iCOIIIlbien d 'inuhhtes peuvent être économiooes si la Les qualitésde la femme · f ~mme possède Jme idée exacte de l,a Apprends à connaître la tâche de v ~ur de chaque centime! Tu cr ois avoir ass,ez fait quand tu is.erres bien ta f ~e ·~an~ ta maison afin de né les ~ordoœ de ta bourse en f ai.sant pas I amomdlr:ir par un dédain déplace. Apprends à l'estimer et à la la ~ne d'un affamé . Mais si ,tu v,euoc fai~,e comprOO'dre à ta femme: l 'imsooonder. de sa tâche, montre-lui aportaIJJoo Voilà une femme de valeur, te distu, qu~~ tu l'observes avoo tm inti- v3:nt to:it de. la confiance et expose~e plais:iz:: ooonme elle sait s'occupe r lm ta situation; elle mont r era alors a .Jacwsme ! comme le travail lui beaucoup plus d'entrain à l 'écoilJOmi, Ior~que tu te plaignais gu 'eH! gl~e .entre 1eri mains ! comme eHe q13-e ~a~tfai ,re niaîtr,e tout autour di',eJle, la depensait trop. Ces vertus domestiques sont malJ?ie et le ,co~fort ! Il ·est ,certain que 1amour c~nJugal, •l'estime récipro- heureusement encore bien méconnque e~tre epoux est nécessaire pouT nu.es chiez la femme; on néglige d e une viie de fi~.milleprospère, mais il f_aire ex!rcer à. l~ jeune fine ses ap~t tou,t, auss1: ~e·rtam que la prop r e- titude~ a 1a omsme, à la couture, à té et 1 e:conomie, '1a sofücitlllde cons- la less1ye, et le mécontentement de la tant~ pour 19!3besoins joumaliers de maurv:aiStetable, la malpropreté et le mailarS1e~eront 'les hôtes pe~pétuels la yie, consfatu~~t le sol sur lequel de sa ma11Son.. On n'a pas 6Il1Coreas~rf1ss~it le pla~s1r ,et la s,atisfaction a a .v;e de, famille; le défaut de ces sez ooconnu que les vertus domestiqualites n es t que trop souvent ia que~ de, la ~eD?®e,représentent un api~aJ a gros mtérêts et cependant cause de nombreux ·méoonten.temenœ ~ fait 1est patent; ,car UJDefemme hatroubles dans la paix du ménabile est ,capable d'écQIJ1omiiserfacileJ e n '~i .iamaiis vu. parvenir un ment dans son grand ménage UJDe homme a Q!,lelquechose si ses afifaii- somme de 500 fr. et pJus par an et c~tte JSomme rnprésenrte déjà un cadfmestiques étaient en dérou,te ,nie .emme capable pourra enoo~ pital de fr . 12,500. Avec une dot de 8 eet!e vialeur ne trouvera-teHe pas uo e1;1t~:rier !lvec un: homme déréglé à chaque :doigt? Je ne ma,is J~ais l'homme, aurS1Sih81bil~ p~~·!e!Il,danrt il soit; ne ppospère,ra avec une piet~~s pas que _des filles de familts aisees, ne pmss,ent devenir de 1ere : c 'eat sa ruine à emme 1de12ens nne~ men:agere,s, ou que de paucourte ooheance . . vres filles ,nJe puiJSsent être dépen-

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Supplément gratuit à l'Eeoleprimaire

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sières ,et ,par là doUJblement pauv .res . mais j,e dis que celui quJi.ne calcule pas le capital en la femme est run ma,uvruis comptable. Je crois que si les hommes savaiient mieux priser les borunes qualités dies femmes, au lieu de re,garder avant tout à la ri chesse, oolles--ci,s'en cp,réoocUiperaient beacu<Joupplus. Si tu es pr udent, tu app:oocieras ce capital en ta femme et tu reoon naîtras qu'en mamtenant ta:maison avec soin et inte llÎJgence, eille te s.econœ de son miieux dam.s tes efforts d',obtenir un a,vie<n.irrussuré. Sou viens-toi que la meilleure récompense de ton travail consiste dans le con:f'°rtdomestique qu e ta femme te prépare, qui te fruit appréciieir dxmblement oe que tu pœsooes et qui t 'encouraige dans too travail. Si tu as appri's à reconnaître ces vertus chez ita femme, fais de ton côté ce que tu pourras pour lui ,alléger ·sa tâche, car c'est biien, peu œ qu'elle te demande. Ton approbation lui suffit .amplement et un bon mot de foi est tout ce qu'e lle te de.man'"' de. Ce.itencouragement est pour el1e le ray'Olllde ,soleil in.diS'penswble à la croi,s.sanoe <lie[a plante. Une figure an:nica:le, qUJelques ,petites louan,ges quand tu mang,es avec ruppétit, lui dcmruera la satisfaction dont elle a besoin pour faciliter sa tâche ingrate et lourde et pour lui rendre un courage nouvea u. N.e lui mairohande pas une bonne parole, cherche encore moins à lui ren'dre ses dervoil'S'P'lus œifficiles par des observa tions dures, car tu pourrais reigretter de t'être ap.erçu trop tard, qu 'uille femme hrubile est la bénédietion de la maison .

Variétés • UUTILITE DU BAILLE'MENT. - Le bllillemiŒIJt,que lai civ.lli116(PUArl.leet ho:œê-

1 te in1ler!Œi t en IS:O!Clété,eist vivement! irecoin. llilatlld.6 tIJl8il'Je dO!Cte'UlrNë.geli COOilllDeim ex-

1cie1L1ent procêdê d-e gym-n818tique reiwn t ollre. ,D'8jprès ·M. Nü,g,eli, ~e 1 b!li:J:l.em~

mettant

en '8.ctlion tou.s les (IDUSClœ 21espiralleurs du thorax et dru oou, cet aicte dol.t êtrie regardé icOIIIIJJI1e corus1li1luiamlt J'e:rerc.ice re91>ira,toh,e le pl'UL9,DJ8,tnli'el,ef le mruiecin doit JCœllSelllerà tOIUSide ibllil11er Œar~ement et de !S'étirer les br.as matin et ISOir. druas !Le bUJt die ventiler dœ ([)OlllD.cxn,s et ldie tooiflier aes m'\LSIC3es. de la

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Foyer

·a'lll'l8lt même d~ ettieta tM,i,ajpeuJtiiques .remarqualb,l,es dMl.8 :tesmaux lde gorge et OOlll8 les mMlx d!ore111esi.M. NIi,. ge1i a pl."09œ."itSOU1vent œtte cure à dE& ma. 1flld/el9atl!ei.nts de 1Phia.rynglte aiguë avec œûaJrl.1he de aa troa:n1Pe,81:, à paœt ,qiœlques rares e~tlons, iil a vu ~attre la dou4eur à aia. diég1utitiOIIl wveo retentissement am~u.. Ia1œ. Il fait bAIDeil.' ses ll)atlents, soit pu suggiesùiO!Il, soit par Lmitatioo, soi teoicore a.J)ll'è's'loor avoir fait faire rune oori-e d'l'll8p'I . ratlone prod'o.n.des en human,t; :l'a.r. !Je lbAIUe. miem.t doit eitœ repiêtlê si-x à huit foJ.s de &\14· te, et être .SID'Vid'IUlll·mou,veme:n.t die dég}'IIJti. ~i'llSi d'alir elt le muous CœJiUe. tiollll ÜIIlJ IIIJSfPilre

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Mai 19 06

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D'UN

.FUl}UlLLETON. -

Les deux vieillJLa:rtls, qi\llÏ 11.'V'.wleo.t un p ied daœ i1a toa:nrbe,,continUJll.'ient teur ;rout>e en, de· vàlsaŒ>.t et en cmuchant d'un, piied iléger. ,DBJD.S un 1&1U1lre ;p81!11S8ge : Le 'Coan.te doo.na l'ortlire d'a'tlte'ler au &iœ vàte .

Quelques milllutes aprêe i'au~

IP~t de.Dis 'la. CO'Uil'. • Spirl tulei1il,e l()eIISée die Mg,r GllG' 904' la l)l"êa>alre.tlon à ~'8. moirtt: ·« Je ne suis plus l:lllllr lla rblmre que COIIDIUIS 11JD.'VOy.a:gieua.- qui, a ltad.t ses m'llil'eS et qu4 &ttenkl 11avoiitua."e.Je l':&Jttlemldlra.d peut -être quel· q'lllelS aooéels - dix~ jp00U1bre. Q,ul -.tt? 'MJalisqu'iest-œ que dix amœies? ... en tout ca, je nie d~aa pas me.s ,maBllles.» • En voya.nit au cl.rqrue (le ,clown qui ee Œi· vre A d-e si ê~ dêslarticuiIJatJlOIDS que eœ C01iJL9 eDrollilé suir ILui-même torme cOllllme 1111 8Jlllne8JU :

- T1elliS, d.11:un ~taiteu.r, 111fait un nœud. - C'esil:, sans doute, fait olbeerver OalJDo, p:ruree qu'il a à se ~'81' qll)elqrue chose, -0--

• L'iltU'éso.lu 1&hsis,e g,el.er ,assiiette et sa. bOUIChe .

50lll

\9.11. ISO'OJl)e citre

CEBV .!.~TES,

Jésus l'ami des enfants " Laissez· venir à moiles petits enfants et ne les empêchezpas car le royaume des cieux est à ceux qui leur ressemblent>>


LE FOYER et les CHAMPS LE FOYER et les CHAMPS

Le renégat

1,

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Une saîque turque arrivait vent en arrière dans l'antique port d~ Stamboul (Constantinople); son pavillon gonflé par les brises de l'aurore, déployait majestueusement dans les airs le croissant impérial. On voyait fuir au loin les haut es montagnes de }'Anatolie, dont les sommets neigeux se teignaient d'or et de rose. A gauche la terre d'Europe se creusait en une large baie pleine de grands navires, et au-dessus de la nappe bleue des eaux. Constantinople, la reine des cités du monde oriental, s'élevait en amphithéâtre avec ses légers minarets ornés de boules d'or, ses mosquées de marbre et ses bois de cyprès peuplés de blanches colombes. Le léger vaisseau voguait rapidement, favorisé par le vent et les ondes ; les soldats turcs qui le montaient, assis gravement sur le tillac, fumaient leurs longues chibouques à tuyau d'ambre, tandis que les mat elots grecs, insouciants et gais comme aux. beaux jours d'Athènes, chantaie.:lt des ballades, en s'accompagnant de la guitare. Deux jeunes gens pâles et mélancoliques, qui portaient l'uniforme allemand, s'isolaient seuls de la joie générale; c'était en vain que l'antique cité deA CéRars se présentait à eux pompeusement parée; c'était en vain que les brises de la Thrace leur apportaient le parfum des roses ; insensibles et froids, ils regardaient sans voir, leur âme était ailleurs. - Vous ne paraissez pas enchantés de la superbe vue de Stamboul, leur disait un jeune officier de Janissaires, dont la provision de tabac était totalement épuisée, et qui, réduit à sa dernière pilule d'opium, devenait communicatif à son corps défendant. - La vue d'une prison, quelque belle qu'elle soit, n'a jamais enchanté personne, répondit d'un ton triste et ferme, le plus apparent des prisonniers francs. - Allah! allah! dit le Turc, votre esclavage était écrit là-haut .

- Faites comme nous, ajouta étourdi. ment un Grec, chantez, dansez et réei. gnez-vous jusqu'au jour de la vengeance. - Merci de la consolation, dit le pri. sonnier allemand; mais en attendant que ce grand jour arrive, nous aurons le tempe vous et moi, de recevoir des coups de bâton. - Des coups de bâton, répéta le Turc avec l'insouciance caractéristique de sa nation, j'en ai beaucoup donné, j'en ai beaucoup reçu ... et je m'en suis toujou rs bien trouvé. - Et vous ? dit ironiquem ent le prisonnier au joyeux Hellène. - Oh! moi. c'est autre chose; quoique nous soyons bâtonnés de père en fils dans ma famille, je n'y suis pas précisément accoutumé. - Allah est grand, reprit le janissaire cela viendra. ' - De quelle partie de l'Eur ope venezvous? demanda le Grec aux deux occidentaux. - De la Suisse, répond it Frantz le plus jeune des deux. ' - De la Suisse? c'est étonnant ... Comment peut-on venir de la Suisse? - C'est un petit village du mont Caucase, dit l'officier de JanissaireR avf'c tout l'aplomb de l'ignorance turq ue'. Nouil abordons, Walther, s'écria Fl'an~z avec u~ mouvement de joie; rniei la pomtc du Serai!. Les esclaves furent mis à terre . , Bon voyage, leur dit. amicalement le Turc· consolez-vous, jeunes gens; vou8 êteHdéjà vendus à Méhémet Pacha qui remplit son palais d'esclaves de votre nation· il a RCH . ' raisons pour favoriser les chrétiens. - Oui, ajouta le Grec en frisant dédaignellsement sa moustache ... il a ses raisons. - Dieu soit loué ! mon lieutenant, dit Fran~z avec l'impression d'une joyeuse surprise, nous ne serons point séparés. - Puissé-je vous voir un jour visir pour prix de cette bonne nouvelle I s'écria Walther radieux. - Gare le cordon ! dit sournoisement le jemtc Hellène.

- Le cordon, reprit le Turc sans s'émouvoir, c'est le genre de mort le plus honorable. Par Allah! je ne me soucie guère de mourir comme un épicier. Le capitaine de la saïque s'approcha des deux jeunes chrétiens; et après avoir confirmé la bonne nouvelle du Janissaires, il les conduisit dans le quartier où h abitait le Pacha de Morée, absent depuis quelques sema ines de son poétique gouvernement. Après avoir traversé une vaste cour oi1 des esclaves s'amusaient à lancer la djerrid, on les conduisit dans un magnifique jardin dont les hautes murailles étaient cachées sous des espaliers de roses . De pétits sentiers très étroits, cailloutés en mosaïque, serpentaient au milieu des citronniers en fleurs ; à l'extrémité d'un bois d'orangers était creusé un large bassin revêt u de marbre au milieu duquel s'élevait un kiosque. C'était là que Méhémet attendait ses nouveaux esclaves. On les introduisit dans une salle basse dont les murs peints de couleurs éclatantes, offraient plusieurs vues de Coilfitantino · pic. Autour d'une estrade couverte d'un tapis de Perse, régnait un sofa de drap écarlate frangé d'or ; le Pacha de Morée couché sur des carreaux de brocart, fumait nonchalamment sa longue pipe ornée de pierreries, et bâillait de temps en temps d'un air désœuvré. Les deux jeunes Suisses s'avancèrent jusqu'a u bas de l'estr ade et restèrent debout d'un air morne, en attendant qu'il plût au grand officier du sultan d'ordonner leur sort. Celui-ci les considéra quelque temps avec une attention soutenue ; c'était un homme encore à la fleur de l'âge, d'une taille haute et d'un maintien noble: quoique jeun e, des rides profondes sillonnaient son front; ses yeux brillaient d'un feu sauvage; un e barbe épaisse descendaitjusqu'àsa poitrine, etune larg e cicatrice, qui lui traversait le visage, donnait à sa physionomie quelque chose d'épouvant able. - Bonté divine, qu'il est laid! s'écria Fr antz en détournant la tête. - Pas plm, laid que toi, jeune giaoUl'

(infidèle), dit fort tranquillement le Pacha avec un sourire satanique. Cette repartie peu rassurante fut prononcée d'un ton lent et grave, en patois du canto n de Fribourg. Le pauvre Frantz en faillit tomber la face contre terre. - C'est le diable, dit-il. - Soyez tranquilles, reprit le Turc avec son lugubre sourire, les loups ne se mangent pas entre eux. Il frappa dans sa main, tous ses officiers disparurent. Resté seul avec ses deux esclav es, sa physionomie s'anim~ par degré. - Vous êtes Suisses, jeunes gens, n'est.cc pas ? demanda-t-il en se possédant. - D'un petit village à deux lieues de Fribourg. - De L ... peut-être, ajouta Méhémet avec une agitation fortement comprimée. - Précisément, répondit Walther tout surpris. - Qui êtes-vous ... Votre nom? - Walther Wolf, lieutenant d'infant eri e au service de Sa Majesté l'empereur . d'Allemagne; je ne crois pas avoir l'honneur d'être connu de Votre Altesse. - Peut-être... Et dites-moi, tous les frères de votre mère vivent-ils encore? - Tous, excepté un seu l, qui a dispar u depuis quinze ans. . - Ah ! Dieu merci, la perte n'est pas grande, dit l!.,rantz en lovant los épaules; car tout le monde dit que c'était un mauvais sujet. - Comment! s'écria Méhémet en fronçant se!! sombres sourcils. - Un déserteur, pour suivit l'étourdi, qui s'enfuit de son régiment, pour se soustraire à une punition infamante. - Oui, reprit lentement le Pacha avec son effrayant sourire; il était condamné à être battu de verges pour une faute con tre la discipline ... il s'enfuit le soir même de l'exécution, et se cacha deux jours dans l'ossuaire de Morat. Les morts, seuls. amis qui ne sachent point trahir, le protégèrent généreusement contre la rage des vivants ... Le reste de l'histoire de ce malheureux est un songe horrible. Il tra versa toute la Suisse on mendiant son


LE FOYER et les CHAMPS

LE FOYER les et CHAMPS

pain. Que de fois, en parcourant les montagnes de l'Italie, il étendit le soir ses membres fatigués, au pied d'une madone rustique, sans autre lit qu'une roche in clinée, sans autre couverture que le ciel. Son mauvais sort le jeta au milieu des brigands qui infestent la Calabre; fait prisonnier dan s un combat sur mer , il porta quelque temps les chaînes d'un pirate ... Revendu à Constantinople, on l'accabla des plus rudes travaux ... Un jour irrité , furieux, il frappa un de ses gardiens au visage. Condamné à une mort cruelle, on lui offrit la vie, un turban , des honn eurs. Il céda, l'infâme. · ·- Le misérable ! dit Walther. Jeun e homme , s'écria Méhémet d'une voix tonnante, cache-moi Je Rentiment affreux qui se peint sur ta physionomie ... ne vois-tu pas que c'est mon histoire que je fais? - Werner! s'écria le lieutenant en se cachant la tête dans ses mains. - Moi-même, reprit le Turc avec une sombre énergie, je suis Werner le déserteur ! Werner le renégat ... Oh! par Allah! c'est bien horrible de s'être fait une pareille destinée. - Mieux vaudrait la mort! murmura sourdement Walther. - La mort! hé! crois-tu donc que je ne l'ai pas cherchée... la cruelle elle n'a pas voulu de moi!. .. Je l'ai bravée sur les flots, dans les camps à travers la mitraille; vingt fois des balles et des boulets ont renversé des rangs où je restais tout seul... On eût dit qu'une malédiction protégeait ma tête. A défaut de la mort, j'ai rencontré la gloire; le sultan m'a jeté à pleines mains de l'or pour couvrir mon infamie, mais je n'en suis pas moins un objet de mépris pour le peupl e et de jalousie pour les grands. Mon apostasie est la marque de feu de Caïn, chacun la lit sur mon visage ; mes esclaves mêmes qui rampent dans la poussière devant moi, m'appellent entre eux le renégat. Pour comble de malheur, la religion que j'ai quittée sans cesser d'y croire me poursuit partout c0mme un fantôme. Je pleure sur ma couche somptueuse pendant le silence des

LAMALADIE DUSOMMEIL

nuits , et si un semmeil bienfaisant vient clore ma paupière, soudain je me retrouve au sein de nos montagnes, auprès de la chapelle neigeuse de mon hameau natal en face de cette croix que j' ai foulée au~ pieds une femme cache mon front maudit sous les mèches blanches de ses cheveux.

Morale Le beau et le bien L'homm e ne vit pas seulement de connaissances. Ce qu'il doit chercher systématiquement, à acquérir, ce n'cRt pas le savoir en général, le savoir quelconque, c'est la science de ce qui est grand, beau et bon. Ce but , en ce qui concerne l'imagination, on ne l'atteindra qu' en apportant beaucoup de soin à la culture esthé tiqu e. En d'autres termes la poésie, la peinture, la musique et en général les beaux-arts, qui, de préférence, expriment le beau ou le sublime dans leurs rapports variés, ne sont pas dcls ornements accessoires, ils sont la fleur la plus suave d'une âme cultivée. L'homme qui n'a pour voir que l'acuité de son regard, pour agir que la solidité de sa main, fait à merveille la rude besogne de la vie; mais il manquera de grâce, d'attrait; il sera anguleux, obstiné tenace, sans modestie, dur même. Amortissez, émoussez par l'éducation esthétique les angles d'un tel caractère , voue aurez fait une œuvre dont l'utilité sociale ne sera pas médiocre, et procuré à l'individu lui-même un avantage considéra· ble. Que le jeune homme avide d'instruction véritable cultive l'admiration; car c'est en admirant ce qui est beau ou sublime que nous pouvons nous rapprocher quelque peu de l'objet de notre admiration. Celui qui, au sein de ce prodigieux univers, est av!IL"ede sa surprise, prouv~ par là, non pas que le monde n'a rien qw la mérite, mais simplement l'étroitesse

Les noirs :•ttciuts de la terrible maladi e s' ama igriss ent. à ,•uc d'œil

de Res sympathies et la pauvreté facultés. --

--ooc-o~

-

de seR

---

La maladiedu sommeil NORlecteurs ont pu voir à chaque iostant dans les journaux qu'il éta it question dans les réunions de l'ac adé mie de médecine, de la maladie du sommeil. Que peut-être cette éfrange maladie? dont on se préoccup e tant dans leB mi · lieux coloniaux. Cette étrange maladie nous dit le docteur T. Brumpt est bien connue et depuis longtemps des indigène s des diver ses contrées de l'Afrique, qui dans leurs dialectes la désigne sous le nom de «sommeil», ou de «maladie du sommeil~, nom que nous avons adopté, car il s'applique très bien à la chose. Une faiblesse marquée dans les jamb es des accès de fièvre fréquents, des maux de tête assez violents, etc. etc. , en sont les premiP-rs symptômes. Plus tard, sur viennent des troubles nerveux, une somnolence presque continue le jour, contraPtantavec une agitation nocturn e accent uée. Dans les derniers stades, le malade dort presque continuellement, vous voyez que cette maladie a été bien dénommée

par les noirs très observateurs. Ils ne s'a limentent pour ainsi dire plus et s'amaigris sent au point de devenir squelettiques, et plus le malade est avancé, plu s il est maigre. Une faiblesse générale s'en suit qui va en augmentant et finalement celui qui est atte int meurt dans le coma, avec une tempéra ture quelquefois très élevée, ou au contraire rema rquabl emen t faib le. La maladie du sommeil atteint les blanc~ et les nègres , mais chez les pr emiers , la mar che e~t plus rapid e et le sommeil beaucoup moins caractéris tiqu e que ch ez les seconde. Bien quP. désormi>is l'origine du mal soit connue, la maladie doit être actue llement comme incurable Nous ne pouvons la combattre qu'en l'empêchant de se propager. ~

Le lit des Indiens Seris Sur l'île de Tiburon, une petite île situé e dans le golfe de Ca}ifornie, entre la partie de la péninsule de Californie et la terr e ferme du Mexique, vivent les Indiens Seris, les plus primitifs et les plus sauvages, des aborigènes américains existants . Il y a au Mexique, des contréeR qui n'ont jamais été traversées par les blancs et en particulier presque toutea


LE FOYER et les CHAMPS LE FOYER el les CHAMPS

celles du nord -ouest. L es monta~ne~ ariùes arrêtent le s efforts des Mexic am s et font que ces territoires co~se;v~n~ t~ute leur originalit é et leur mtegr1te a la , grande joie des IndienR. L'île d'l Tiburon, natur ellemrnt protegée des inva sions par l'eau, comme ~a voisine de la terre ferm e, la contree dont nous venon s de parler, l'e st par les montagn es, se garde victori eusem~ nt des hommes blan cs. Il y a quelque v:mgt ou vingt-cinq ans 1 les Seris permettaient cependant aux blan cs de séjourne~ chez eux mai s pas plus de douze heures. ceux qui 'y Ront re stés plus longt emp.!! ne sont jamais revenus. Comme c~s Indi en s sont trè s soupçonneux: et cr.a1gn~nt les surpris es, ils ne répon .dent Jama is à aucune question sur ce qui l,et! concern e. Un memb re r epresentan t le Bureau ethnolog ique des Etats-Uni s réussi,t cependant à ga gner l~ur confian?e et a passer plu sieur s semames parmi eux. Le climat de l'îl e est plutôt chaud et_ les I~diens Seris ont adopté pou~ dorm1r un ht de la forme la plus cuneuse, et d~nt nous donnons la figur e. Ce lit est en osier tressé et affecte la forme d'un nid.

Ce qui rend cette coutum e plus singulière encore , c'est que ces pièces ainsi exposée s sont rarement mises en cir culation. Après le mariage, la j eune femme les met de côté, pour la dot de sa première fille, et comme le même fait s'est produit depuis plusieur11 générations, le s monnaies les plu s variées arrivent à voisiner sur les cheveux noirs des belles Bulgares. On y trouve par exemple de vieilles pièces russes et tu rqu es; souvent même des médailles en or, auxquelles une vert u particulière est att achée , figurent dans cett e pittoresque collection.

Coutumepittoresque Curieuxporte-monnaie Chevelure clel>OOOO fr. Il n'est certai nement pas de coiffure plu s riche et plus singulière à la foiR que celle de11 jeu~ ~s filles. ,bulgares <l'!i ont attei nt l'âge d etre mariees. Le s dimanches et los jour s de fête, la coutume veut qu'elleR portent leur dot, vous avez bi en lu leu r dot, dans leurs . cheveux. Cette 'expos ition, pour êtrn nche, n'en est cependant pas très élégante, comme nos lecteu rs pourront s'en rendre . compt~ par la reproduction photographique qm accompagne ces Îi gnes.

Inventions Le pholophouc On mène grand bruit, dans les m ilieux bCientifiques, autour de l'invention d'un électricie n américain, M. J. B. Fowler, qui rés id e dans la ville de Portland. Brièveme nt, voici la description de son appareil: Les partie~ visib les du photo pho ne rappellent assez exacteme nt celles d' un téléphone, avec cette différence qu'une lenti lle, semblabl e R l'object if des appa reils photographiqu es, occupe le centr e de la planchette du récepteur.

Les pièce s <l' or sont attachées aux tre sses des filles l,ulgarea

Le lit des Indi en s Scrls

Sa hâuteur est d'e nvir on 1 m. à lm. 10 et sa largeur à peu prè s d'un mètre. Au sommet est un trou par lequel le dormeur s'introduit lorsqu'il veut pre~dre son repos: il va sans dir e que ce md ne peut être occupé que par une seule personne. Le de ssin que nou s en donno~s ,est la re produ ction d'une photographie d u~ de ces lits faite par le membre ethno logique dont nou s avons par lé plus haut .

Cette coutume, unique .en Europ e, évite bien des questions et b10n des ~archand ages. On sait exactement ce qu une jeune fille «vaut», ou si vous P:éf érez, quelle sera la somme dont elle d1spos~ra le jour de son mariage. Il va sans ue ce n'est pas dans la haute soci t 6ulgare ni dans la bourgeoisie que cette tradition se perpétue, mais les pay s~n.~ la respectent très scrupuleusem?nt, e n'est pas rare même aux enviro ns e Sofia de rencontrer des jeunes fillesd~ux , ., d' r et artresses dei,quelles des piece~ 0 gent sont naïvement attachees .

~~r: i

L 'cxpé1i cneo ne réussit qt1'il dix ou douze mètres

Dès que la communication est établie. chacun des deux interlocuteurs doit prendre soin do s'approcher de tel1e façon

de l'appareil, qu e la réflexion de son visage occupe le centre de la lentille et qu'elle Roit au point. Autrement, l'i~ag e transmise à l'extrémit é du ré seau dans la lentille corresp ondante, eü bro~illée , ' et, consequemment, m é connaissable. M. Fowler s'est. refusé, jusqu'ici, à révéler le principe de son appareil ; il ne le fer a qu'après l'obtention du brevet qu'il a demandé au Patent Office de Washing ton . Il ajoute que son invention n'est pas encore p:i.rfaite. Ses expériences n'ont réus!li qu'avec des appareils séparés par une distance de dix à douz e mètres, et il r êve de trans, mettr e les images aussi loin que le téléphone transmet le son de la voix. Espérons que le photophone nous permettr a ava nt peu d'ajouter une claire vision à la cause rie que nous procure déjh le t6léph on e.

Le recordde la chaleur Le four solaired'unsavantPortugais L' une de!! machines nouvelles les pl m1 remarquées à 1'Expositio n de St- Loui s, fut, sans conteste, le fourn eau llolaire du Père Himalya, savant religieux portugais dont la r éputation est uni ve rselle. Les inventeurs se sont dès longte .mps préoccupés d'utili ser la chaleur solaire en la transformant en éne.rgic , en force motri ce. Voici déjà plus de 20 ans que fonctionnent aux Inde s anglaises et en Californie différents sys tèmes de pompes pour l'irrigation des champs, et dont les pistons sont actionnés par de la vapeur d'eau obtenue en concentrant convena blement sur un point les rayons solair es. L'appareil du professeur H imalya a donné des résultats plus importants. A l'aide de trois mille réflecteurs, il capt e la chaleur solaire d'une façon si parfait e qu'il enregis tre l'épouvantable température de six mille degrès centigrades! C'est, et de beaucoup, la plus forte température qu'o n ait encore obtenue. Son •


LE FOYER et les CHAMPS

gez que l'arc voltaïque, qui détenait auparavant le r rcord, ne produiRait qu'une chaleur maxima de quatre mille huit cents degrés ! Aucune matière connue ne résiste à la chaleur du nouveau fourneau solaire; tout s'y liquéfie, l'amiante lui-même per d sa consistance.

dans un litre et demi d'eau, avec un peu de sel. Mettez dans la soupière un bon morceau de be une frais ou de la · crême et quatre jaunes d'œufs. Versez le tapioc~ bouillant dessus en tournant vivement.

Choux-fleurs Les peler et les mettre dans l'eau fraîche; ensuite les cuire à l'eau bouillante jusqu'à ce qu'ils '!oient tendres sans être défaits. Sauce. Un morceau de be.urre frais fondu en crème, une cuiller de farine tournée dedans de l'eau ou du bouillon, sel, poivre. Lier la sauce avec un jaune d'amf. On peut aussi faire une sauce à la crême avec un filet de vinaigre. '

.,

® c putmaiv ~

Bifteck L'nppnreil enregistre

la température de 6000• ccntigralles

L'appareil est muni d'un sidérostat qui maintient le foyer dans l'axe du soleil à mesure que la terre se déplace autour de l'astre. C'est dire que la production de chaleur est interrompue tant que le soleil luit. Les savants s'accordent à prédire un brillant avenir à l'invent ion du Père Hima lya.

Floriculture Engraispourles rosiers On prend un vieux sac que l'on remplit de suie et que l'on suspend dans un baquet ou un petit tonneau rempli d'eau. Lorsque cette ea u a pris une couleur de vin de Porto, on s'en sert pour arroser les rosiers. Employée au commencement de la végétation, elle a pour effet de colorer le feuillage d'un vert intense, do faire pousser des jets vigoureux et d'amener une belle floraison. Cet engrais est dès lors très recommandable. ~

Cuisine Potagevelouté Faites

cuire six cuillerées de tapioca

Prenez un morceau de filet de bœuf ) coupez -le en tranches de quatre centimètres d'épaisseur, aplatissez-les doucement. Faites-les mariner deux heures avec de l'huile d'olives, du sel, du poivre. Faiteeles griller sur une braise ardente, cinq minutes de chaque côté. Hâchez du persil, mê lez-le avec du beurre frais et du ju s de citron. Servez les bifte cks sur un plat chauff é et le beurr e préparé dessus. ~~&-=

Poésie L'hommedes champsel la terre Entre l'homme et la terre il est nne harmonie; Et tous ces paysans qne, le •oir , nous voyons Chemi ner par la plaine à travers IPs ~il'on~, Et dont l'all ure au sol semble marcher nnie, .Bouviers cambrant à l'air leur poitrine brnnie. P.1.tre~Pn limous ine, ou pauvres en haillons, Ont, dans la brume où luit l'or des derniers rayons. Une sérénité d'une grâce infinie. Tandis qu'à leurs chansons ils vont rytmant lenr1

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Du côté de la nuit leur grande ombr e Il-bu S'allonge ; et. sous la blouse et le chapeau de fpaille,

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So~iété valai,at}tJe d ·édu<?ation C' .,.,...._. _______________

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L'Ecole primaire donne de 14 à 16 livraisons de 16 pai:;es chacune, non compris la couverture, et autant de suppléments de 8 à 16. pages pendant l'année ordinaire de 12 mois CC'mrneoçantJe 1er Janvier. Chaque mois il est en outre apporté un supplément illustré de 8 pages intitulé : Le Foyer et les Champs.

Suisse

Prix d'abonnement: fr. 2.50 Union postale

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Tout ce qui concerne la publication doit ~tre a:iress ~ diNctement à son gérant, M. P. PICiNAT, 1er sccroitaire aa Départ.;ment de l'instruction publique, à Sion.

Évoquant je ne sais quel souvenir des dienx, L'immensité des champs est li. peine l\. leur taille; Leur voix sonore emplit l'immensité des cieux. Ach. PAYSAN

Plus une nation est intelligente, instruite et laborieuse, plus elle est grande


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