No 08 l'Ecole primaire, 1er mars 1889

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Prommaz (S• Marie-Lretitia), à St- Walpen (S• Théodo•w),Troistorrenta Maurice. Werlen (S•Fébronie), St-Léonard. Yergen Hélène, à Monthey. Riand Catherine, à Ayent. de RiedmaUen Mad., à Sion. NB.- Auraient eu encore droit Rouiller Louise, à Collonges. à la prime en enseignant eo1888-89 Rouiller Sidonie, à Troistorrents. Mm• Louise Frossard-Moulin, AVol... Sienoz (S• Anne), à Lens. léges, Adeline Lathion, à FQ&tr Terretlaz Henriette, à Leytron. Eugèoie Joris, 1\ Sion, Elisabelh~ ' de Torrenté Mathilde, à Sion. Rothen, à Savièse. Turin !saline, à Collombey. Tout le per3onnel ci-dessus nommé aurait mérité le montant ùe la prime d'encourag~ ment. Cependant, comme l~ crédit porté an budget dans ce but serait insuffisant 1 our l'accorder à tous les bénéficiaires, le Conseil d'Etat a décidé de rempl!lcer l'équivalent de la !Jrime, pour un certain nombre d'instituteurs et d'institutricetJ, par la délivrance d'un témoignage spécial de reconnaissanco pour les services renduR. Cette déclaration sera envoyée à tout le personnel intéressé, composé presque exclusivement de congréganistes, l'arrêté du Grand-Conseil interprété par le ConsAil d'Etat, ayant surtout envue d'encourager le personnel enseignant à fonctionner le plus longtemps possible. Les membres des corporations religieuses ossentiellement vouées à l'enseignement, no pouvant per~onnellemtnl jouir de la prime, celle-ci reviendrait à la congrégation, ce qui ne serait que juste d'ailleu•·s, 1-1i le crédit alloué pa1· le Grand-Con11eil n'avait pas dtî être déjà dépassé pour envoyer la prime aux autres bénéficiaires.

Ji'rancblse de port. - En raison des irrégularités qui se produisent souvcnL quantaux formalités requises pourjouir de l'officialité. nous croyor;s de.-oir rappeler quA les le lires échangées entre instituteurs, conseils communaux, inspecteurs scolaires ou Département, ne jouissent pas de la franchise de port si elles indiquent le "om proprB du fonctionnaire ou des autorités auxquels elles s'adressent. Ainsi, ne pas écrire A. M. l'Inspecteur N. N., à M. P . secrétaire etc . , mais à M. l'Inspecteur scolaire du district de... Au secrétariat du Département etc., sans oublier les mots officiel, le 110m et la qualité de l'expéditeur.

ALBRECHT, orfèvre, Sion Timbres en caoutchouc, t •• qualité, timbres-vittlsse, dateurs, numéroteurs, médaillons-timbre~. crayons-timbres, timbres-griffes, etc., aux prix. les plus modiques. ENCRE noire excellente. ENCRE violette. POUDRE pour encre violette. HECTOGRAHE complet, avec encre, 5 fr. MASSE heclographique, à 2 fr. 50 le kg.

Pharmacie n U L LE B, 81on. G. FAUST, pharmacien, suecesHeur.

~M.~.

VIII ... AN NÉE

SION

• L'Ecole primaire ao s

t er Man 1889

REVUE PÉDAGOGIQUE PUBLIÉE SOUS LES AUSPTCES DE LA.

SOCIETE VALAISANNE D'EDUCATION Il L'ÉCOLE PRIMAIRE paratt chaque quinzaine, de Novembre à Avril 1

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inclusivement, en livraisons de 16 pages.

Prl:l: d 'abonnement poor la 8nh111e, 2 fr. 30. Union postale 3 fr. ~noonee11,

pt"Ï.' t 20 cent. la ligne

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son espace.

Tout ouvrage dont l' Ecole primaù·e recevra deux exE>mplaires aura droit à une annonce• ou à un eompte·rendu, s'il y n lieu.

SOMMAIRE Da perfeetlonnrment des insUiottars. - La aaétbode socratique. - L'agriculture à l'leole. - De l'l'duc:ation pbysiqat. - Notions de elvlllté et de politesse. - Mémorial d'un lnsututeur. - ParUe pra•lqu. Tout ce qui concerne la publication doit être adressé à l'éditeur: M. P. PIGNAT, secrétaire au Département de l'Instruction publique, à Sion.

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Nous attendons encore le compte-rendu des conférences 1i'instituteurs qui ont eu lieu à Arbaz, SI-Gingolph, Conthey eL Lens. Dans la liste de primes d'encouragement publiée dans notre dernier No le nom de Dela/oie Eugènie :~e trouve répété. Il y a lieu de lire une fois Marie-Louise. Le N° 7 du journal était ùéja imprimé lorsque uou:; est parvenu la nouvelle de la mort du regrellé M. Bcireither. C'e:;t _ la raison pour laqul311e :~a. necrologie a paru dans la couverture alt>rs que notre intention était de la faire figurer dans la feuille même. Pour ne point lut enlever de son a~tualité nou:; avons ·~ru devoir la donner en tête de la doublure de la publication, qui n'était pas encore tirée. Nous tenons à faire cette remarque pour eeox qui auraient pu être choqués du choix. de la place consacrée par l'Ecole primaire au souvenir du regretté profe:~seur.

LAJEUNE FILLE ET LE MYOSOTIS Le myosotis, fleur tendre et délicate, ne peut supporter les rayons d'un soleil trop ardent, aussi le voit·on crollre de préférence à l'ombre, au pied des arbres, près du ruisseau qui, le rafralchit dt' son ombre : ::~em ­ blable à la violette 11a sœur il vit caché. La jeune fille aus11i ne peut 11upporter le jour éclatant des fétPs mondaines ; il lui faut l'ombre: le moindre r<'gard, la plus petite flatterie alarment sa nature d'élite. Fleur délicate, il lut faut l'ombre des grands arbres, c'està-dire qu'elle a besoin d'être dirigée. Il lui fatJt par dessus tout la prière, fralche rosée des âmes qui désaltère et fortifie. Lorsqu'on considère de près Je myosotis, on aperçoit au centre de sa corolle, une petite partie jaune, le cœür du myosotis d'où partent cinq pétales qu1 forment la fleur. C'est aussi du cœur de la jeune fille que rayonnent a~Itour d'elle les vertus qui f'>nt son ornement. Comme les pétales du myosotis on peut en compter cinq principales: la Piété, qui élève sans cesse son regard au-dl'ssus de la terre lui donne le gollt des choses spirituelles l'Il écartant d'elle ce qui pou1·ra1t souiller ~;on innocence. La charmante Bienveillance qui daus se11 rapports avec le prochain, la rend bonne et douce pour tous et l'entoure d'amis ; la Modestie qui la fait s'oubli~r elle· même, s'effacPr <!n toute occasion; la Prévfnance trop plein d'un cœur chrétien qui s'épanche en aimables attentions; l'Amour du trava1l, vertu destinée à rendre la jeune fille heureuse puisqu'elle la prè~erve de l'oisiveté et par conséquent del'ennui. Le myosotis a je ne sais quel doux reflet azuré qui charme quand on l'aperçoit. Tout d!lns cette fleurette fa1t penser au ciel : ses pétales bleu pâle, sa tige élancée qui ne se penche jamais vers la terre, comme pour offrir sans cesse un hommage à Ct!lui qui un jour nous l'envoya pour charmer notr... axil. Le froot de la jeune fille est entouré aussi comme d'une auréole lumineuse et douce. Son regard brille d' un pur f.clat qui fait baisser les regards profa nes, rappelle le ciel Pt attira l'affPction. Cumme la fleur, son cœur virginal, frère des anges, se détache de la terre, pour wouter vers le bon Dieu, car le ciel est sob asile ordinaire! Quoi de plus gracieux que le langage du myosotis : • Aimez-moi, je vous aime 1 • Son emblême est charmant : • AffectiOn v1ve, souvenir durable 1 • Aimez-moi 1 Oh 1 c'e11t bien là le langage de la Jeune fille. Son cœur s'ouvre à l'amitié comme le myosotis au souille Ju prmte•nps. De même que l'oiseau est fait pour volt!r, de même la jeune lille est faite pour être

Sion. 1.. Mars

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L'ECOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA

SOCIÉTÉ VALAISANNE D'ÉDUCATION

Du perfectionnement des instituteurs (Suite.)

DES VISITES D'ÉCOLE. L'instit.u~eur - a dit un auteur - serait coupable env~rs. ses eleves et envet·s la sociéLé tout entière, s'il ne fatsait pas tout ce 9ui dépend de loi pour élargir le cercle de ses. c?nna1ssances et perfectionner son enseign~ment ». Atnst ~one~ pour rendre notre tâche plus facil~ et pour ~~mphr dignement notre mission, cherchons des appui,; exter!eor.:;. Sorton~ de notre isolement ; étendons notre vte au-dela d.e noos-mêmP.s pour la compléter. Reche_rchons la soc1éte de ceux. qui, signalés comme de bons maitres, nou~ - ont . ~récédés dans l'enseignement et visitons les écoles qu Ils dmgent. Ce sont toujours nos supérieurs en sagesse et en expérience ; ils nous encoura(Jemnt par leur exemple et seront nos guides. Dépouillés ~uccessi vement de ch~cune de nos espérances de jeunesse, nous app~e~drons a. leur éwle que toute profession a ses heures de JOie, de tmtesse et de défaillance. mais qn'il n'est pas non plus _de tâc~e sans récompense et sans repos. N~us aimons a cons ~1lter nos souvenirs à ce sujet, et c~ .n.est pas sa~:; émotiOn que nous nous rappelons les deh~1eux entr~tte.ns que nous avons eus avec uu vieux c,olleg~e. Entre, J~one encore, dans la pénible carl'iére de 1eose1gne~ent pn_ma1re, nous croyions qu'il n'y avait que des fleurs a y cue~lhr. Hélas ! le?teo,rs. vous le savez, il n'est pas de rose sans épu1es, comme Il n est pas de profession sans am~rt~mes et sans d~b~ire~ ! Nou:; avons donc bu à longs t~aits _a cette source 1nepmsable de bons pr·ir.cipes, d' utiles d~rectlons ?t de sages conseils que nous donnait notre VIeux. . ~ol.legue. Sa bon té, sa touchante modest.iA, signe caractensllque du VJ'ai mérite, son expérience de la vie et


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sa parfaite connaissance des choses de l'enseignement et de l'école nous ont valu des leçons que nous n'oublierons de ce qm. prece . . de, que / nous pas.' . m.,,rer, . rë Lon pourratl avons voulu établir une comparaison toute à J'avantc1ge des vieux membres dn corps enseignant. CP. n'est cepenldant pas notre intention. Nous savons, et nos lecteurs ne ·ïgnorent pas, que dans bien des écoles tenues par de vieux collègues, on fait encore usage des plus vieilles méthodes, à tendances machinales et réputées rationnelles, routinières, surannées. Il en est malheureusement d'autres, dirigées par de jeunes instituteurs, dans lesquels on peut signaler les mêmes abus, les mêmes défauts. Ce ne sont donc pas ces écoles-là que nous offrons comme modèles à visiter, car nous sommes le plus grand ennemi de la routine, même perfer.tionnée, qui est une véritable plaie. Quelqu'un l'a dit: « La routine, c'est le contraire du mouvement, de la liberté, de la vie; c'est le règne des appa, rails, des procédés, choses faciles, immobiles, choses mortes. • C'est un pis-aller, un mal que nou~ devons combattre sans trève ni repos. Une fois que nous avons glissé dans son ornière, il nous est très difficile d'en sortir. Nous le pouvons faire cerendant avec de l'ardeur et de l'énergie. Pour détruire cette plaie de nos écoles, pour frapper la routine en plein cœur, nous ne connaissons qu'un remède :

Obliger l'instituteur à acquérir les qualités et les connaissances essentielles, nécessaires à un bon enseignement. Puisque la direetion d'une école s'apprend sous les yeux d'un maîLre dévoué et expérimenté, il nous semble qu'il y a profit, pour un jenne instituteur, à visiter le plus fré· quemment possible les bonnes écoles. Il nous faut de nombreuses années pour nous orienter dans la carrière de l'eoseignemtnt. « Les meilleures théories ne valent pas une bonne pratique. Il fant sans doute des théories ; elles sont le flambeau de la pratique; mais les principes sans l'application demeurent stériles. • Nous ressentons tous le besoin d'un échange constant d'idées; nous ne devrons don(j pas vivre de notre vie propre, isolés, dans l'incertitude du doute, des essais et des tâtonnement:~. S'il est vrai que pour assu·

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rer le triomphe de notre cause et déjouer les desseins hostiles dont nous sommes encore très souvent l'objet, nous devons. reche~cher la société et la fréquentation de tous, il est vrai aussi que, pour sauvegarder et défendre nos droits, pour. ~o~n~r en. quelque sorte plus d'unité et plus d'uniformite a 1ensetgnement, nous éprouvons le besoin de resserrer nos rangs et par conséquent de nous voir plus souvent. Si tout le corps enseignant était formé d'institutem·s dignes de ce nom, ayant à cœur la bonne éducation de la jeunes.se ; si nou~ comprenil•ns tous la noble mission qui nous Incombe ; si, tous, nous nous efforcions de perfectionner notre enseignement, si partout la vieille routine faisait place aux ~onnes méthodes, les visites réciproques des maîtres rendratent de précieux, d'incalculables services. Elles f~nrnissent à l'instituteur l'occasion de faire d'utiles et prémeuses remarques sur les points faibles et les défectuosités de son enseignement; elles lui p(·rmettent souvent d'apporter à ses méthodes les améliorations reconnues nécessaires indispens:J.bles, et de faire ainsi :une nouvelle étape dan; la voie du progrès. Il n'est pas sans intérêt non plus pour l'instituteur de connaître la manière dont sont tenues les classes de ses collègues, quels sont leurs moyens disciplinaires, IE~urd méthodes et leur~ procédés d'enseignement à tous les degrés, leurs systèmes de punitions et de récompenses, les résultats qu'ils obtiennent etc. . .. (A suivre.) E. VAUCLAIR.

La méthode socratique. On sait que la méthode d'induction , qu'on appelle encore méthode analytique, méthode naturelle, consiste à inférer d'un fait connu d·autres faits non co nnus, par le raisonnement. La méthode socratique n'est qu'une des formes de la méthode d'induction : elle consiste en questions posées de façon à ce que l'élève donne la r·éponse que l'on désire, sans que cette réponse ait été préalablement étudiée. Elle est bien préférable à la méthode expositive et didactique, qui s'adresse surtout à la mémoire et


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n'excerce que tr~s peu le jugement et le raisonnement. Elle retient mieux aussi l'attention des enfants, que les questions mettent en éveil. Il faut donc l'employer le. plus possible dans l'enseignement. On ne le_ ,peut pas tOUJO~s, elle ne se prête pas à. toutes les rnatieres, et, dans hien des cas, il faut avoir recours à. d'autres méthodes. Ce n'est d'ailleurs pas un mal : l'élève se rebuterait d'être continuellement sollicité à. répondre à. des questions, etilestbon qu'on lui expose de temp~ ~n temps se_s leço?s d'une autre manière. Nous allons mdiquer, en suivant 1ordre du programme, ~~omment c•n peut se servir de la méthode socratique dans les écoles primaires. L Instruction morale el civique. - On peut objecter que l'instruction morale et civique n'a pas une grande analoaie avec les sciences exactes, et que, par conséquent, elle n"e semble guère se prêter à. l'emploi de la méthode socratique, qui n'est, d'ailleurs, qu'une méthode d'investigation. Mais ce serait une erreur. C'est surtou! dans les matières philosophiques que Socrate en a demontré la supériorité et nous en avons, dans ses entretiens recueillis par Platod, des exemples célèbres. On peut doue l'appliquer avec succès à l'instruction moral~ dans nos _écoles. Ainsi, par exemple, prenons p<•ur sujet les devOirs de l'enfant à l'école. Ne p~ut-on parvenir à. les lui enseigner par le dialogue suivant: Demande : Que venez-vous faire à l'école? - Réponse: Nous venons pour apprendre. D. Apprendre quoi : - R. Apprendre l'ins~ru~tion mor~le et civique, à lire, à. écrire, à compter, l'blst01re, la . geographie, l'agriculture, l'arpentage, le chant, la. gym~astJque, les excercices militaires. D. Que faut-Il faire pour apprendre to.ut cela? - R. Bien é~ud1er ses l~çons~ bi.en faire ses dev01rs. - D. Est-ce qu on peut bien etudier ses leçons, bien faire sea devoirs quand on arrive en retard à l'école, quand on y cause et qu'on y joue toute la journée ? - R. Non, monsieur, il faut arriver à l'heure, et être sage et appliqué pendant la classe. - Sans doute, et ce n'est qu'ainsi qu'on peut faire quelques progrès. Donc, les écoliers, s'ils veulent obéir à leurs parents et à l'institutem·, et, en outre, apprendre ce qui lem· est néces-

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saire, ont de~ devoirs à. remplir. Vous venez d'ailleurs de les énumérer. Le bon écolier doit bien étudier· ses leçons, bien faire ses devoirs, arriver à l'heure en classe, être sage et appliqué toute la journée. Mais ces devoirs sont-ils les seuls que doit remplir· un bou élève et ne doit-il pas avoir encore d'autres qualités? - Momieur, il doit encore être poli et respectueux envers son maitre, et. bon envers ses camarades. - Oui, trè3 bien. Ainsi, l'enfant à l'école a des devoirs à remplir envers lui-même, envers ses p;rents, envera l'instituteur, envers ses camarades. N'en a-t-il point encore d'au tres? Sa bonne éducation importe-t-elle seulement à sa famille, à l'mstituteur, à ses camarades? Non, elle importe encore à la Patrie, qni a besoin de citoyens instruits. Ainsi, tout s'accorde pour que vous soyez de bons élèves: votre propre intérêt avec celui de tous. Par conséquent, applrquez-vous à bien remplir vos devoirs d'écoliers. L'emploi de la méthode soct·atique pour l'enseignement de la lecture n'est point nécessaire à la lecture mécanique, mais à. J'explication du texte, et pour faire prendre à l'élève l'habitude de se rendre compte de ce qu'il lit et par suite, l'amener à une bonne lecture . expressive. ~ l'aide de la méthode socratique, on peut faire trouver a l'enfant le sens des mots, des phrases, du morceau toul entier; on peut tirer la moralité d'un récit, d'une fable, d'un fait de l'histoire. Pour l'enseignement de la langue française, la méthode socratique est d'une gt·ande utilité, elle sert à f~ire trouve~ à. J'enfant lui-même, les règles de la grammaire, en lm présentant toujours les exemples avant la règle. De cette manière on ôte à l'étude de la langue maternelle toute l'aridité qu'elle présen te, surtout aux plus jeunes enfants. Les plus grands eux-même.s sont bien aisJs de trouver, eux aussi par la méthode socratique, la raison de certaines règles qni ne semblent pas toujours, au premier abord, bien compréhensibles, surtout à de jeunes esprits. Cette même méthode peut aussi servit· à préparer les exercices d'invention, de rédaction, de composition, elle habitue l'enfant à la méditation des sujets qu'ils ont à traiter, et


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les empêche d'écrire ex abrupto, sans aucune préparation, ee qui rend naturellement le style diffus et nuit à l'ordre dans les idées. Pour l'enseignement du calcul, on ne peut guère ployer la m4thodique socratique, que pour la résolution des problèmes. Pour celui du système métrique, elle pent servir dans bien des cas. Dans l'enseignement cte l'histoire comme dans celui de l'instruction morale et civique, on s'en sert pour faire découvrir aux élèves eux-mêmes les causes et les résultats des évènements, la suite logique des faits. Natur€1lement on ne peut fairelesquestions soc•·at1q ues q n'après les leçon3 ou les récits. Cependant, avant une leçon, on peut demander aux élèves quels vont être les résultats des évènements qu'ils viennent d'étudier, ce sera un moyen d'excercer la sagacité de l'esprit chez les enfant~. Pour la géographie, dont l'enseignement se fait surtout par intuition, à l'aide des glohes, des cartes, des promenades scolaires, etc., il n'est guère possible d'employer la méthode socratique, à. moins qne ce ne soit pour expliquer la cause des mœurs, des climats et des productions de chaque pays. · Pour les sciences physique;; et natUI'elles, l'emploi de la méthode socratique peut avoir lieu très souvent, car c'est là surtout qu'il s'agit d'observation et d'induction. L'ouvrage de Paul Bert, (La première année d'enseignement scientifique) en e~t un exemple, à chaque instant lemaHreinterroge les élèves ou en est interrogé. Pour l'enseignement de l'agriculture, on peut agir de même. Pour la géométrie et l'arpentage, la méthode socratique peut difficilement être employée, car ce sont là des sciences exactes où l'induction est de peu d'usage. Cette méthode est utile, non seulement dans les écoles primaires, mais aussi dans les classes enfantines et les écoles maternelles. Elle dùit être employée dans les leçons de choses, non au hasard, mais avec discernement, avec gradation. Pour encourager les élèves à donner leur attention à la leçon et à répondre aux questions qui leur sont adressées, il est bon de donner des récompenses à ceux.

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qui font les meilleures réponses. Cela tiendra en haleine toute la classe. Alfred CHARRON, inst. à Montbouy (Loiret).

L'agriculture à l'école. Ce n'est pas le moindre inl'.onvénient de l'enseignement des art.s mévaniques à l'Acole primaire de tourner trop de regards vers la ville, où déjà se porte avec excès la population des campagnes. Aussi, si un enseignement peut être introd nit à l'école avec fruit pour la société comme pour les enfants, c'est celni qui concerne le travail de la terre. La culture des champs et des jardins est pour les garçons ce qu'est le travail à l'aiguille pour les filles, le principal ou plutôt l'essentiel. Les bras ne manqueront pas de sitôt à l'industrie, ils manquent. trop souvent à la terre, et _la principale cause de la crise dont souffre l'Europe de nos jours est dans l'excès de la producti•m industrielle, conséquence de l'envahissement des usines et des ateliers par le flot montant de la camplgne. Il n'est pas utile pour tous de savoir forger le fer ~u tourner le bois; il n'est superflu pour personne de savmr cultiver un jardin; et si, dans la cours de la vie, la position sociale permet de se passer de tout travail manuel et qu'on s'y veuille livre1· cependant pour l'agrément et l'exerci(je, il n'y a pas de comparaison à ~tablir entre le délassement intellectuel, la di latation morale et physique que procure le travail en plein air dans les allées et planches d'un ja1·din, et celle qui résulte d'un travail mécanique dans quelque coin d'un bâtiment. On arrive d'ailleurs facilement à retirar des fruits appréciables d'un travail d'horticulture sans être jardinier de pro~ession, tandis que les œuvres mécaniques opérées par les amateurs sont presque toujours d'une imparfaite exécution; et si ceux-là seulement qui naissent à la campagne ou y résident de longues années deviennent des cultivateurs véritables tout le monde, ave~ des notions théoriques suffisante3, peut diriger convenablement des ouvriers habiles, et

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tout le monde peut apprendre à cultive•· un jardin de manière à en retirer, les uns pour le plaisir, les autres pour le besoin, une partie de la vie joul'llalière. Quelles ressonrces pour le ménage, un petit rentier, un ouvrier de la ville d Jes champs, un bnctionnaire, ûn employé quelconque, ne trouvent-ils pas dans la culture attentive et régulière d'un ja1·din où se marient aux légumes potagers les fleurs dont les multiples couleu1·s et les parfums variés ravis3ent les sens et font monter la pensée et le cœur vers r Auteur de tous dons 1 Un cours de culture à l'école est donc appelé à produire Jes résultats féconds pour la vie, en même temps qu'il détend les nel'fs des enfantg et leur inspire avec celui du travail manuel l'amour de la nature. Il a, d'ailleurs, cet avantage immense de trouver son atelier tout fait dans le jardin de l'instituteur, d'être excessivement varié, de se prêt et· à tous les degrés de force des élèves, ramasser les petites pierres, nettoyer les allées, désherber, brouetter racines et sable, cailloux, nettoyer les légumes, semer, ratü;ser, bêcher, planter, charger les brouettes, etc., de les f.üre ma1·cher, courir comme au jeu, de se fai•·e, pour le côté pratique, le prin· cipal, en dehors des heUI·es de classe, à l'air libt·e, sous le ciel bleu , sans paraître être une tàche imposée, m:ti:~ un amusement. L'enfant s'y complaît, et, s'il croit rendre service à son maître en l'aidant à cultiver son jat·din, son champ, il s'y joint un acte de reconnaissance, vertu si rare qn'une lé~ende russe l'a dite ignorée de la bienfaisance. Est-ce à dire qu'il n'ait pas besoin de cours théorique? Non, pour les jeunes, à qui la pratique apprend les éléments de la théorie ; si, pour les élèves du cours supérieur, afin de leur apprendre à appliquer à la culture les découvertes de la science moderne. Peut-être ce cours ne doit-i 1 pas être rég11lier et peut-il se fü.ire sur le champ du travail en même temps qu'a lieu l'expérit3nce, et alors il suffirait. de dicter quelquesdéfinitionsclaireset simples, de donner une classification non moins simple des différents fravaux, des instruments de culture, des moyens artificiels rie féc.ondation des tmnins, etc., clont la mémoire se chargerait facilement avec le temps et l'emploi quotidien

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des mêmes mots. Voici, par exemple, un programme assez détaillé d'un

cours d'agriculture pour l'école primaire, qui nous a été trtl,nsmis par un de nos abonnés. On peut le suivre tel qu'il est ou y prendre les éléments nécessdires pour le cours qu'on croit possible dans chaque école. PROGRAMME D'UN COURS On aJ'elle Agricultw·e l'art d" travailler la terre de la manière la plus parfaite et !a plus économique, pour en tirer les productions végétales nécessaires aux besoins de l'homme et dts animaux. Divl81ons de la ()oltore de la Terre. L'ag1·iculture, ou cult ure de la terre. - L'horticultw·e, ou culture des jardins. - La sylviculture , ou cnlture des forêts. - La viticulture, ou culture de la vigne. - L'm·boriculture, ou culture d"s arbres. - La Zootechnie, ou éducation des animaux. - L'économie rurale, qui s'occupe des moyens à prendre pour conduire le travai L des champs. Agents de la Vé~;étatlon. . !-'atr, cbar~é d'acide carbonique. - L'eau, cha.rgée de matières ammales. - La chaleur, dP 20 à 30 degrés. - La lumiè1·e solaire . DÉFIN.T!ON. -

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L 'électricité.

Sol. On appelle sol la première couche de terre sur laquelle nous marchonA ; elle est formée de débris de rochers. Humus. DÉFINITION. On appeile humus une terre noirâtre qui provient de la décomposition d•lB débris végétaux et animaux. Il y a trois 11ortes de Sol. Les calcaires, ou sols formés de carbonate de chaux. - Les silicieux ou sableux, ou sols formés surtout de sable. - Les argileux, ou sols formés d'argile. On reconnaît si le sol est calcaire , quand le vinaigre le fait bouillonner; il est siliceux, quand il raye le verre; il est argileux, quand il s'attache à la laRgue. On distingue encore Les terres fortes. - Les ten·es légères. - Les terres franches ou végétales. - Le sol profond. - Le sol noir, rouge, foncé, blanc. Influence do Sol. Le midi est chaud. - Le nord est froid. - Le couchant est humide. - Le levant est doux et propice à la végétation. Le Sous-Sol. DÉFIIUTION. On appelle sous-sol ou terre vierge, la partia du sol qui se trouve immédiatement après la terre labourable. Q.oalité. DÉFINITION. -

LA QUALITÉ DU SOUS-SOL EST RELATIVE A LA NATURE DU BOL.

Au sol calcai1·e, il faut un sous-sol 1ablonneux. -

Au sol sili-


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ceux, il faut un sous-sol argileux. - Au sol argileux, il faut un sous sol ,;iliceux. . Qualité• d'une bonne Terre. UNE BONNE TERRE DOIT ~TRE bon sous-sol; assez divisé~; consistante;

Posée sur un profonde · perrr.éable et se resserrant peu après la pluie ; foncée pour abur~ ber la chaleur; n1élangée favorablement; propre à décomposer les débris végétaux et animaux. (}Jimat. -- Po8ltion. - Es:po8ition.

Par climat on entend les influences atmosphériques auxquelles se tro uve soumis une étendue de pays plus ou moins considérable. DÉFINITION. -

ON DlSTINGUE TROIS SORTES DE CLIMATS.

Le climat ft·oid. -

Le climat chaud. -

POSITIONS DES TERRAINS. -

Le climat tempéré.

INCONVÉNIENTS.

En pente, l'eau entrains la terre végétale. - A plat, l'eau séjourne trop longtewps. - lntermédiait·e, il y a avantage. (A suivt·e).

De l'éducation pbysiqne L'éducation physique s'occupe du corps de l'homme. Elle a pour but la santé et le développement régulier des organes et des membres. Cette partie de J'éducation générale ineombe, il est vrai beaucoup plus aux. parents qu'aux instituteurs; mais ceux ci ne penvent se tlésintéresser d'une question qui a la plus grande importance pour l'avenir des individus comme pour c.elui de la société. Les programmes ont d'ailleurs fait à J'éducation physique la part qui lui convient. • L'édu~ation physique a un double but: • D'une part, fortifier le corps, affermir le tempérament de l'enfant, le placer dans les conditions hygiéniques les plus favorables à son développement physique en général; d'autre part, lui donner de bonne beure ces qualités d'adresse et d'agilité, cette dextérité de la main , cette promptitude et cette sûreté des mourements qui, précieuses pour tous, sont plus particulièrement nécessaires aux élèves des écoles primaires, dest.inés, pour la plupart, à des professions manuelles. «Sans J•erdre son caractère essentiel d'établissement d'éducation, et sans se changer en atelier, l'école primaire peut et doit faire aux exercices du corps, une part suffisante

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pour préparer et prédisposer, en quelque sor·te, les garçons, aux futurs travaux de l'ouvrier et du soldat les filles aux soins du m_énage et aux ouvrages de femm~s. , ' . Les anCie.ns avaient bien compris l'importance de la vigueur physique et de la santé, et, par suite d'no abus qui n'est ~l us à. craindre de nos jours, ils s'appliquaient presque exclusivement. à développer, à perfectionner le corps; pom· eux,, I_a beaute, la force m;ttérielie passaient avant tout. D a~lleurs, le corps est fait pour obéir a l'âme, dont il ne dott êtr·e que le serviteur. Que pourrait-on raisonnablement attendre de ce serviteur s'il était faible et débile? Rien, on presque rien. Tandis 'que l'àme trou vera un auxil!aire .actif et d~ci le dans un corps robuste, a~soupli par 1ex~•:cJCe, ~t habttué à supporter la fatigue dès le jeune Age. ~educatiOn phy~ique est donc d'autant plus importante qu elle peut et d01t venir en aide à J'édur.ation morale. Si on la. divise d'après la définition donnée et son « double but_ », elle compr·end les soins à prendre pour la conservatron de la santé, ou l'hygiène proprement dite et les soms ou exercices pour le développement régulier des organes et des membres. L'hyg~ène est ~ette branche des sciences médicales qui a pom· objet la conservation du plus précieux des biens que Dieu doune à l'homme en ce monde : la santé. « La santé consiste dans l'exercice régulier, facile et agréable de toutes nos fonctions. • . Ce bien, si précieux. pour tous les bommes, est d'une Importance capitale, particulièrement pour cenx qui, comme la plupart des enfants - devront travailler sans relâche pour· subvenir à leurs besoins. La matière de l'hygiène est extrêmement vaste. En se bornant aux précautions hygiéniques qni concernent les écoles, on peut dire que ces précautions sont relatives à l'air, _à la lumière, à la température et à la propreté. L'air athmospbérique est continuellement vicié, surtout dans. une salle de classe; il perd une CEirtaine partie o.xrgene, et se charge d'acide carbonique, auquel vienuent s .aJouter les éman~tions qui se dégagent du 1:orps, des habtts, et quel~uefots des petites provisions des enfants. Si


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donc les maîtres ne prenaient pas de précautions à ~et égard, l'atmosphère de l'école deviendrait promptement irrespirable. . . Outre les soins de propreté, qui ont une gt·ande mfluence sur la pureté de l'air, les instituteurs, comme ltlS institutrices, doivent veiller à ce que celui-ci (l '~ir} soit renouvelé dans l'école aussi souvent que l'exigent les dimensions du local, eu éryard au nombre des P.lèves. Une salle d; classe .se trouve dans des conditions hygiéniques satisfaisantes, quaud elle présente, par élève, une surface de t mètre carré ~5. sur 4 mèt.res de hauteur. Il est juste d'ajouter qu'on tolère une .surface et un volume moindres, pour les constructions anCiennes. On peut donc ,hre, en général, qu'il faut de 3 m. tj,_ à 5 mètres cubes, soit 3500 à 5000 litres d'air par élève. L'dtablissement de vasistas ou de carreaux. mobiles à la partie supérieure des fenêtres est tm ex.cellent. moyen pour renouveler J'air dans les écoles. Avant et apres les heures de classe, toutes les fenêtres doivent êtres ouvertes, même en hiver. En été, on fera bien de les ouvrir aussi pendant . les classes, mais d'un côté seulement pour éviter le::; courants d'air. (A suivre).

Notions de civilité et de politesse CHAPITRE VI.

De la civilité en général. -

1. Convenances à observer en rue

Une bion séance usitée dans les rues consiste dans la de· mande et l'indication des chemir>s Si vous avez besoin qu'ô~ vons rende ce ~:.ervice, demandez-la d'un ton honnète et poh, mème en vous adressant à des commis~ionnail'es ou à des portefaix, en disant: Youdriez~vou1 .bien m'indiquer•. l'il vou1 plafr. le cliemiu de, etc. - Apres avo1r reçu les renseignements, remerciez en saluant . Etes vous, au contraire. prié de donner des rensetgnemen_ls sm la demeure de telle ou telle personne. ou su~ 1-e chemt.n à suivre, faites· le de bonne grâce, avec toute l'exactttude posstbll'l, et en vous exprimant c lairement COf:DmA par exempl.e : la pnmièr" rue à a'!'oiie; la seconde portll (st l'on ne peut pas ID· q uM le N•• de la maison); ou bien: montez la rue. P"'' prtn1·z ilJ deu:Jïième rue à g.Juche, etc. Le temps vous le permetil, accompagnez l'iuconnu, ce qui vauJra mieux encore. C'est,

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personnf' ne l'ignore, à une gracieuseté de ce genre que SixteQuint du t le commencement de sa bt·illante carrière, alors que, simple gardien de ponrceaux f:Ur les terres d'Ancône, i l montra le chemin à un pautTe cat·me déchaussé éconduit par des gamins du pays. Lorsque, longeant une rue, vous voyez venir à vous des personnes de votre connaissance, messiAurs ou dames, pré· parez-vous à leur céder le haut du pavé, c'est·à·d ire le côté des maisons, sans omettre le salut traditionnel, cela va de soi. Et si, arrèté sur le trottoir, vous êtes appelé à convtwser, ce que l'ou doit éviter autant que possible, vous donnez pareillement le haut du pavé à la personne la plus àgéo ou à CP-Ile que vous vou lez honorer. Dans tous les· cas n'oubliez pas, qu'en pareille circonstance, il est séant de se placflr au-dessous de la personne à qui l'on parle. Encore vaudrait· i l mieux, si l'on se trouve avoir quel que chose de pressa nt à dire, p•·ier la personne en que8tion de bien vouloir permettre qu'on ait l'honneur de l'accompagner. Si vous ê ~ es arrèté en rue par un homme élevé en dignité, vous vous décounez, et ne remettez votre chapeau qu'avec son agré· ment. Il n'y a qu'un froid rigoureux qui pui11se vous exempter de cette marque de déférence. De plu3 il n'est pas dans l'usage de lui demander des nouvelles de sa santé; cet usage u'a li~u qu'entt·e amis. Arrive-t-il qu'une personne de votre conn:Ji!"sance soit à la croisée d ' un premi~r étage, e t que vous soyE>z censé l'apercevoir de la rue, adressez-lui un salut t. Mais ne lui parlez pas. ne lui faites pas de signes; c'est d'un très mauvais ton. Passe-t-elle à distance. il n'est pas séant de l'appeler; cela n'est permis qu'entre amis, encot·e vaut-il m ieux s'en abstenir. - Dtsons eu passan t qu' il ne convient pas dA chanter ou de stffier sur la voie publique. En rue, on ne peut que siffler son chien. Enfin ne vous arrêtez pas davantage pour examiner quelqu'un qui passe à côté de vous, sans avo ir l'intention de lui parler, car c'est une incivilité, tout comme d'abordtr les personnes gaies avec un air triste et contraint, ou les p~rsonnes tristes avec un air gai et content, qui annouce d'avance le peu de part que l'on prend à leurs peines. En général, il faut éviter tout~>s les comparaison~ qui peuvent blesset· l'amoura Nous dirons 1ous forme de rP-marque qu'on n'a pas une opinion bien avantageuse d'une jeune personne qui se montre sans cesse aux croisées de eon appartement. C'est un esprit bien fnvo le et qui ne conna1t guère le prix du temps. Cette considératicn ne permettra point à la jeune fille bien élevée de s'arrêter pour causer sur le seuil de la porte d'une maison ou d'un magasin. Elle sait que sa place est ailleurs.


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propre des personnes auxquelles on s'adresse. Une autre chose aussi importante à observer, dans les rues d'une grand ville surtout, c'est de s'effacer, c'est-à-dire d'éviter de froisser les passants ou de leur donner lieu de vous froisser voua-même. / On s'efface en se tournant de côté, en resserrant les bras, en prenant, en un mot, toutes les précautions compatibles avec sa dignité pour ne point heurter les personnes qui viennent à soi. Il est vrai qut' s'effacer devient difficile lorsqu'on es\ porteur de colis de quelque irnportan~e. voire même d'un simple parapluie, surtout si celui-ci est ouvert. L'abaisser, l'élever ou le ranger de côté est, dans ce cas, de rigueur. Si, dans la rue, une personne laisse tomber un papier, la politesse veut que celui qui s'en aperçoit se hâte de le raie ver ~t de le !ui rendre, sans se permettrE' d'y jeter les yeux ; si c'est un mouchoir, il le relève de manière à ne pas laisser voir la partie qui a servi ; si c'est de la monnaie, il la ramasse et la rend du bout des doigts. En pareils cas, la discrétion la plus stricte est de riguem. , Un arnbassadeul' d'Angleterre en France, se promenant un Jour à cheval et sans suite, aux environs de Paris, un coup de vent emporta son chapeau et sa perruque. Un petit paysan courut après et les lui rapporta. Pendant que Son Excellence remettait sa perruque, l'enfant tenait son chapeau e\, détournant la tête, regardait d'un autre côté. La toilette achevée, il allait se retirer : • Un moment, dit l'ambassadeur, d'où vient que tu tournais la tête, pendant que je remettais- rna p rruqu~ h - Monsieur, je n'aurais pas osé vous regarder, vous aviez la tête nue. - Mais tu l'as nue aussi. - C'est tout différent: j'ai des che\'eux, moi, et ... apparemment que monsieur n'en a pas. -Ton n(•m? - Michel V érel. - Ta demeure t - A ce moulin là-bas. - Ton père est-il à l'aise t - Pas trop, monsieur. - Dis lui que j'aurai soin de toi. L'ambassadeur le prit chez lui et tint parole. (A suivre).

Mémoria• d'un instituteur.

a

janvier 188 •••• Pendant les réunions qui eurent lieu dans notre bonne salle de classe tout avait été bouleversé et dérangé . En y entrant, une odeur âcre de vin et de fumée était

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près de vous suffoquer. On comprend que c'était pour moi une contrariété qui ne m'allait guère, et cela d'autant moins qu'un banc ou l'autre venait de se faire admettre aux invalides . Il fallut de nouveau remettre en place ce qui restait et recommencer la besogne. C'était le seul parti à prendre et le meilleur. Les élèves habitués dès leur enfance à voir ces choses, restaient indiflérent.s à toutes ces nouveautés pour moi. 4 janvaer 188 . . , . Mon école est de nouveau presque au complet. Les élèves les plus en retard pour déménager arrivent. Les quelques vides qui se sont produits sont compensés par de nouvelles recrues qui arrivent d'autres localités. Enfin, bref, je vois qu'on reprend sérieusement l'éLude et qu'on y met Je l'entrain. Du reste c'est le moment de faire de'> progrès, car le vent, la neige et le froid, semblent s'être coalisés pour onliger les gens à re~l.er enfermés dans leurs Jerneures. Les enfants eux- mêmos qui aiment tant à braver les éléments, ne peuvent guère sortir, c<tr il~ trouvent aussi que ll'ls flocons blancs ne sont pas ti'humeur à laisser aller se glisser ou se bombarder avec la neige. Cette captivité forcée a bien aussi ses avantages: les élèves ont moins de sujets de distraction qui les empêchent de tt·availlAr. De mon côté J~ n'en suis donc point fâché, car je tiens à l'avaocem~nt de mes élèves, comme tout maître soucieux de l'honnem· de sa classe . Encourager les uns, stimuler les autres, forcer les paresseux à sortir de leur indolence : tel est le but que je pout·suis avec ténacité. Oh 1 lorsque je vois que l'on correspond à mes soins, que l'on y met de la honne volonté et de l'application, c'est un vrai plaisir d'être à la tête d'une école. Les heures, les jours et les mois, s'écoulent sans qu'on s'en aperçoive. C'est comme un cours d'eau paisible _qm promène ses méandres à travers une plaine fertile ombragée par de gt·auds arbres, sous lesquels Je voyageur fatigué peut 3e reposer tranquille i l'ombre de leur feuillage. et ne les fait croître, rien ne viendra. Il devra donc souvent l'invoquer, lui demander sans relâche son pain quotidien de chaque jour s'il veut que Dieu lui dvnne la pluie et le soleil en son temps. A l'époque où la foi était plus vive, nos bonnes populations se faisaient toujours un devoir de prendre une part active à toutes les dévotions qui se faisaient pour demander au Dispen!lateur de tous biens de bénir le fruit de leurs travaux par d'abondantes récoltes. Qui sait si ce u'est point l'éloignement de ces pieuses pra~iquesqui est en partie la cause de l'ap~esantisse­ ment du bras de Dieu sur nous t .. car nous ne devons pas oublier que nous devons avant tout cberchet· le royaume de Dieu et sa justice et que le reste nous sera donné par surcroît t

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(A •uivre).


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PARTIE PRATIQUE X:Ji.o~ée•

MES GRANDS-PARENTS. Veux-tu que je te fasse connaltre grand-père? / Une longue vie de probité, de travail, de bienfaisancP, s'est gravée sur son front, sur toute sa personne ouverte et bienveillantt'. Sa taille est encore droite, et sa dém trche ne chancelle pas. Son crâne élevé est chauve; mais, au-dessus, des bouclAs blanche/' courent autour de sa tête vénérable. Il a fait beaucoup de sacrifices pour les shns, et, malgré bon nombre d'adversités, il ne s'est pas découragé. Parfois la souffrance l'enllhatne, mais alors nous l'entourons de nos soins. Grand'mère a un visage âgé, un dos voüté ; si on lui montre quelque chose de beau, si l'on pade d'une action louable, la jeunesse immortelle qui habite éternellement dans une âme sensible, rayonne dans son regard. Elle inspire et appelle la confiance. Pendant sa longue vie, elle a beaucoup vu et beaucoup appris. Ainsi que Ron mari, elle est aimée eL respectée de chacun ; et tous s'ac\Jordent à dire qu'il est impossible d'imaginer une union plus parfaite qne celle de cel! deux époux. PIÉTÉ FILIALE. Le jardinier Len6tre, qui a planté les jardins de Versailles et des Tuileries, n'est pas devenu moins célèbre que les ar•:hitecles qui ont élevé ces palais. D~ toutes parts, on s'adressait à lui pour en obtenir des plans et des dest!ins de j·udins tlt de parcs destinés à embellir les résidences royalPs et les châteaux des grands seigneurs. Len6tre n'en conservait pas moins la simplicité de manières t't la naïveté de sentiments qu'il devait à sa profession et aux exemples de son excellent père, dont il garda jusqu'à la fin le plus pieux et le plus tendre souYenir. Trois mois avant la mort de Len6tre, le roi, qui aimait à le voir et à le taire causer, le mena dans ses jardins, et, à cause de son grand âge (il avait 88 ans), le fit mettre dans une chaise que dss porteurs roulaient à c6té de la sitmne, et Leo6LPe disait là : • Ab 1 mon pauvre père, si tu vivais et que tu pusses voir un pauvre jardinier comme moi, ton fils, se promPner en chaise à . c6té du plus grand roi du monde, rien ne manquerait à ma joie. • Cozxa.po&f.~:l.o:a.

LES DEVOIRS PATRlOTIQUES DES FEMMES. Dire les droits patriotiques dont les hommes jouissent et qui ne convienaent pas a:JX femmes. La femme n'a-t-elle donc pas de devoirs patriotiques à r.-mplir? Comma .fille, mère ou sœur, elle ne doit se désintéresser de l'ien de ce qui touche à la prospérité, à la grandeur et à l'avenir de la France, car c'est l'avenir de ses enfant11 qui est en jeu, et au foyer dom~stique elle sent le contrt'·Coup des èvilnements publics. Vivre de la vie de son mari, élever ses enfants pour la France, leur inspirer le courage, l'ardeur patriotique,-se montrer forte dans la douleur quand ils ont fait leur devoir en mourant pour la patrie: voilà le r6le de la femme. Le pays ne lui demande pas de verser son sang sur le champ de bataille ; mais, ce qui est bien autre chose:celui de ses enfants.

imée et chérie de tous. Mais si d'une part elle reçoit, de l'autre ello :onne avec abondance. En die l'affection est une urne qui déborde sans cess~ de son cœur trop plein sut· son e!ltourag.e. ~ ai ssez le cœur d"' la jeune fille Fl'altachet:, ne _rompez pas les !tens qut lut sont chers, car vous . , . . . rompriez la fibre qut la fatt vtvre. Le bon Dieu a dit au petil myosotu d ématll~r la P,ratr~e pendant 1e mois de mai; c'Pst pour la jeune .fille u ne ,occas10n dt~ 1. offnr à sa céleste .Mère. Heureuse fleur, elle. vit et_ meurt sut· !_autel . de Marre. Le myosotis meurt, mats la Jeu.ne. fille _v1_vra etern ellement .de la vie de Dieu, si eliP sait demeurer allacheA a la dtvlDP Etoile de sa v1e. RUTH.

Francbbe de port. - E n rai3o n des inégulariLP.s qui s~> produise nt sou vont qua nt a ux formalités l'e<juises pour joui•· de_ l'officialité no us croyor;s devoi r •·~t ppe i P r quAles IAl_t res échangées entre ms~ttu~eurs. conseils comm unaux, insp~>c r eurs scolaii'AS ou Département. ne JOUtssenl pa:i de la f1·anr.hise de port si Allos i nd~q ue nt le .. o ,~ p~opr11 du _fo~c­ lionnaire ou d~>s autorités auxquels elles s adressent. Ams1, ne pas ecnre A. M. l' lnspec iPur N N., à M. P. "ecré tai r~> etc .• mais à M. l'Inspecteur scolaire du clislrict dfl ... Au SACrétariat. ciu Déparleuaeot etc., sans o!.lb l i~->r lAs mols "fficiel, )A uom et la qrwilté de I'Axpéditeur.

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OUVRAGES ET MATÉRIEL SCOLAIRE:S AUTEUR

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TITRE

Grammaire du V alais, Catèchisme du diot'èse Ami de fen{auce, ter livre de l ~clu re, 1Uone t'dilion 2me Li'Dre de lee lure l livre d" l'èlt)ve) , » (livre du maltre ), Elémenls de ,qéogr·aphie a l 'u sa~e des éco les prim, BouRQUA R t> Bible illustrée a l'u sa g<'~ de ln Jeunesse s. 1\1. Méthode de lerture correspondanl avec les tableaux du même J. ST, w. Abrégé d'histoire de la Srmse, suivi d'un précis d'inst. civ. Elt!menls d'arithmétique, suivi de 2000 exercices et prob lèmes à l'nEage des écoles p rimaires Kœhl, pror. Rec,eil de chant.f puur l'école et 1~ ra mille, précédé d'une méthode élèmentRire et d'un pelit solrège PIIRRIARD et Auz .-ecrues suisses, opuscule spécialement destiné aux élèves GoLAz des cours de répétition L AROUSIB Dictionnaire complet de la langue française, tllustré, Nouf!eau dictionnaire de la langue française, illustré, " DBSTBXIIB L'éducation à l'ècole primaire au moy"n de l'intutlion el du slyle, ca rto rmé i.IIU'I IIfGBR Carte de la ~uisse pour lts écoles lpapier japonais) So•na Sujets el •notUles tk leçons de choses ISURTIIIR Culture du arbres fruit~rs a tout "e"t HB I IfR ICII N ou"elle m•thode de calcul oral ( mali re) WAua Géographie iUustrée de la Suisse Frè r e P. Méthode analytique de llgle (année prépar11oire) , ( tre année , (2e a •mée) L ~ Li'f!re du maître pour c hacun des cours,

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Une reml• e de 1 0 % e•t acco rd ée •ur le prix de• ouv ..arre• marq ué• d 'un • au per•onnel eal!lelgoant et, d'one manière tré• oérale, aa1 autorité• communale• et détaillante.


ÉLÉDE1\IT8 D' &BITDlft.ÉTIQ,IJE

à l'usage des écoles primaires. Ouvrage adopté :\ titrA obligatoire pll,.. le Département de l'lnstrrtc t1on publique du Valais. 1re édition cart. 1 fr. ~ 18 pajl~S (Remis._, du 10 au 15 °/o au co rp~ e nseeignaot et aux détaillants. suiva nt l'tmport.u:ce tles commandes. Cet ouvrage r.omprend deux parLit>s. la 1re lhdoriq ta et orcée de figures, lc1 2me pratique qui compte 2000 t'XercicPs et problème~ Voict sur ce cl&ssique (dont se rouve très bien Je corps ensti~nant valaisHn. entr'autres appréciatiou!'. ePiles ~mises par deux lnspec!eurs scolaires) étran gers nu Valais, t>l dont l'éditeur de l'ouvJage avait demandé l'avis. , J'ai, di& l'un, exammé l'ouvrage 11\'ec attention, et, sans en 8\0ir ar.alyaé tous t.. détnals, je p01s dire qu 'il mérote 1'attention des auloriléa sr.olaires. Il a de réels avaotages sur le trailé de F. P. B. Les définitions lhéoriques sont plus simples et plus précises. La numéralion y esl birn enseignée ... J'ai rtmarqué dans l'ouvrage d'hclureuses lnno\'Aiions, telles que: les lab!es des .& opérations, un tnbleau des fonvenions des poids et rnesur~ s, des pièces de monnaits rn usHge rn Sui~Ft, Hinsi qu'un gnndo nombre de prohl~mes (!'eométriqucs FUr lrs Eurfaces et les \'Oiumes, etc. D'autre put, on a éliminé du mnnuel, n\·ec raison à mon avis, tout cc cjui n" renlre pas dans le programme primaire. Le3 pro!olèmes sont variés, en nombre suffisant, et réellement pratiquts. L'ouvrage a en oulre le mérite du bon marché, la reliure est d'un bon gotlt et l'tmpression pl ail par ses jolis caraclères." Voici maintenant l'autre jugemen& qui concorde avec celui ci-haut. nAux hommes d'école tri·s nombteux qui reproc.hic·nt aux cahiers Ziihringrr l'absence romplète de théorie, l'ouvrage vlfre un e:a:pvsé thévrtque clair, sobre el suffisamment complet, et réalisanl en bonne partie, par lu ~ hoix drs problèmes, le désir de ceux qui réclama lent ua p lus grand nombre de données telalives aux matières agricoles et aux opéralions juurnahèrrs du ména(!'e champêtre. Sans entrer tci dans la discussion de la méthode, je ~arde d'un examen attentif du manuel la conviction sincère qu'il renreraue un excellent cours d'a rithmétique. J'apprécie surtout le grand nombr,. et la progrtssion bien graduèe des problèmes." L'ouvrage a éJ[alement élé accueilli nec fanur dans dinrses écoles d'autres cantons Les SOI.UTIONS RAISONNÉES de l'ouvrage cotl&ent t rr. 50. Pour prévenir lrs abus qui pourraient être faits du lir~re du maitre, l'édileur restreindra ln vente des Solution• au Corps enseignant e& a raison d'une exemplaire seulement par personne. On ne po01 ra se les procurer que chez lui, attendu qu'il n'en sera pas reRJil nux libraires ou délaillants . LeR acqué•·e urR dt>s Solutions ~ont bien priés d~ nous signaiFr !Ps

PJ'reurs que pourrait contenir l'onvrn~e. afin quP nous puissions lc•s t· orri~er dan~ lt>s exelllplai res •·e stant!', auxqut>ls, au besoin . sera inlf>rralée une lis le d'errnta . Si les coquilles !'OD I très l'IHPM, comme nous l'espérons, e!les seront redressées à la plumt>. On conçoit sans peine qu'un livre bourré de chiffres et d'une P:l.:écution typographique longue et difficile poissA, en première édition surtout, contenir quelques fautPs.

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VIII ... ANNÉE

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L'Ecole primaire REVUE PÉDAGOGIQUE PUBLIÉE SOUS LES AUSPICES DE LA

SOCIETE VALAISANNE D'EDUCATION L'ÉCOLE PRIIAIRE paraît chaque quinzaine, de Novembre à Avril inclusivement, en livraisons de 16 pages. Prl:s: d'abonnement pour la 8olatte, 2 fr. 30. Union poatale 3 fr. A.nnoneea, pria, 20 cent. la li!J"e 011 10n tlpace. Tout ouvrage dont l' Ecole p1·imaù·e recevra deux exemplaires aura droit à une annoncl' ou à un compte-rendu, s'il y a lieu.

SOMMAIRE: Comllt"Dt ua instituteur peut former ou modifier le caractère de ses élèves. - Edueatlon des jr.unt's filles. - Son Importance. - NoUoas de civilité d de politesse. -Mémorial d'on instituteur. - Echos des Conférences_ - Variétés. Tout ce qui concerne la publication doit être adressé à l'éditeur: M. P. PIGNAT, secrétaire au Département de l'Instruction publique, à Sion.

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