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sacs et de les avoir sous la main pour s'en servir te cas échéant. - Si vous voulez vous garder toujours les pieds chauds, ne vous chaussez jamais étroitement : les bottes ou les souliers, lorequ'ils sont trop justes, pressent contre la plante du pied et tlmpêcbent la circulation du sang. Ltorsqu'an contraire ils n'embrassent pas Je pied trop étroitewent, le sang conserve son libre cours et l'espace compris entre le cuir et le bas est suffisamment rempli d'air chaud.
BIBLIOGRAPHIE La
tleune ltlénaA;"ère, qui vient de commencer
sa 5me année, s'adresse particulièrement aux ieunHs filles· mais elle contient un certain nombre d'articles utile~ a~.x ménagère& plus, ~gées : .tels sont .les conseils d'hygJene, les recettes d economie domest1que et lt3s descrip· tions et modèles de travaux manuels. Les fillettes y trouvent de !:Saines lect ures, d'utiles leçons et des descriptions attrayantes, comme celle du Vald'llliez parue dans Je N° 1 de 1893. Aussi recommandons·nous ce petit journal, que la modicité de son prix met à la portée de toutes les bourseP. La Jeune Ménagère parait tous les mois, par livraisons de 16 pages et couverture ; chaque numéro est illustré de plusieurs dessins. Prix d'abonnerr.ent annuel: Suisse 1 fr. 20, Union postale 1 fr. 80. S'adresser à l'adminis:ration de la Jeune Ménagère, Lausanne. l..e Gi-nle des .&Ipes valaisannes, le der· nier volnme de Marioo;.**, est, dit le Journal de Genève, un recueil de légendes et de traditions, ainsi qu'un tableau des mœurs souvent bizarres du Valais. Divisée en étroites vallées que séparent de hautes montagnes, la contrée qui va de St-Maurice aux sources du Rhône est pleine de particularilès locales. S'imagine-t-on l'un de ces petits pays - la vallée de Saas - refusant pendant 73 ans d'accepter le calendrier grégorien 'f Notre auteur peut avec raison les appeler c renitents •, ces bravee montagnards. Que pensez-vous de ce remède contre la peste, jadis en usage en Valais: s'enfermer avec un bouc 'f Et le passage de saint Pierre dans ces vallées, d'où le nom laissé à la localité de Bourg- StPierre 'P Un nouveau bon point à Mario.;:** pour ces in· téressantes études ethnographiq ues, un pen décousues peut·être ; mais comment échapper à ce défaut 'f 8.
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XII"'" ANNEE
SION
11° 9
1 5 M ars H193
L'ECOLE PRIMAIRE REVUE PÉDAGOGIQUE PUBLIÉE SOUS LES AUSP ICES DE LA
SOCIETE VALAISANNE D'EDUCATION L'2COLE PRIMAIRE paraît chaque quinzaine, de Novembre à Avril inclusivement, en livraisons de 16 pages. P r ix d'abonnement pour la 8uis11e, 2 Cr. 50. Union postale 3 Cr. Annonces, p..ïa. 20 cent. la ligne ou son espace. Tout ouvra ge dont l' E cole primaù·e recevra deux exemplaires aura droit à une annoncP ou à un compte-rendu, s'il y a lieu.
SOMMAIRE: Amour de notre vocation d'Instituteur. - La première éducation de l'enfant.- Du cours de rép étition (jin} - lm· portan ce de l'histoire. - L es Nigauds (suite et ji11.) - Primes d'instituteurs. - Échos des conférences: Sion. - Sùrre. Partie pratique. - Supplément. ( Hori,;;ons lointains. - Apiculture. - - Les petits oiseaux. - Af?'opos du traitemmt Kneipp) Tout ce qui concerne la publication doit êtl·e adressé à l'éditeur : M. P. PIGNAT, secrétaire au Département de l'Instruction publique, à Sion .
Il
Société valaisanne d'éducation La Qm• question sur la<:{uelle un rapport sera présenté à l'assemblée généraiA de ce printemps à Martigny est la suivantA, discutéR dans les conférADces de 1891-92 : Installation de l'école, ses abords, l'intérieur de la salle, tenue de l'instituteur et de ses élèves. MM. les rapporteurs de di<~tricts sont priés f"l'envoyer immédiatement leur travail sur cette question au Secrétariat de l'Iostruction publiquP, qui se cbargMa de le faire parvenir au rapporteur désigné pour l'assembléE~ générale. Il importA que ce deroier P.O soit en possession sans retard, afin que le travail exigé de lui soit achevé pour le temps prescrit «Jours de répétllion. ·- Lundi , t•r mai, s'ouvrira à Sion un cours de répétition de dAUX mois pour les institutsurs des deux langues qui désirent régulariser leu~ position. Les inscriptions pour suivre le cours sont reçues dès maintenant jusqu'au 25 avril prorhain. Les participants recPvror.t uu sub~irle de l'Et a 1. Pour les institutrices, ce cours se tiendra en automne, soat en septembre et octobt·e. Le jour de l'ouverture en sera ultérieurement précisé. Bealstre matrh:ule.- Le personnel enseignant qui aurait été prétérité dans le récen t envoi effectué par le Département du registre matt·icu\e et du nouveau plan d'études, est prié d'en aviser le Secrétariat, lequel fera aussitôt le nécessaire. Primes d'encouragement - A ajouter sur le tableau publié le nom de M 118 Hélène Delasoie, dd Sembrancher, qui y a été invo l ontair~meot omts.
Tom T U, ou la f!llcienee amusanae Cet ou v rage, qui a obtenu un succès extraordina ire en France e t à l'étranger (il est tt·aduit en 9 langues) com· prend 2 volumes in so contenant chacun iOO nouvelles expériences At plus de 100 gt·avu•·es. Les expériences de Tom-Tit, amusantes et instructives, sont devenues le passe-temps favori de toutes les familles. On peut se procurer chaque série (1 •• et 2m•) séparément au prix de 3 fr. chacune.
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SION, 15 Mars
1892-93
L'ECOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA
SOCIÉTÉ VALAISANNE D'ÉDUCATION Amour de notre vocation d'Instituteur Le cœur de l'enfant ressemble à un e prairie au mois de mai ; ·veillez, ô Instituteur, qu'une nuit froide ne vienne en ternir et dessécher la fraîcheur des fleurs. Qnel bonheur de vivre au milieu des enfants! Quelle vocation à la fois noble, sublime et méritoire de passer ses jours au milieu des petits favoris de Notre Seigneur. Cependant, que de fois n'en tend-on pas dire: Quoi! devenir instituteur? Eh bien non! Jamais! Comment vouer c·baque jour, chaque année, sa vie en tière à l'éducation de )a jeunesse? Est-ce donc si agréable d'astreindre tous les jours, six heures durant, son corps et so11 âme à la péuible lâche de former l'esprit et le cœur des enfants. d'avaler pendant ce lemps la poussière, de humer les odeurs nil.uséabondes de la classe, de maintenir la dJscipli11e parm1 une jeunesse turbulente et de dévider le fil de la patien ce pour ne pas le briser? Quel attrai t peut-on trouver après la classe, dans la conectiou des devoirs, pour se rendre compte du travail, de l'atlention et des progl'ès des élèves et de se munir de nouvelles armes pour la leçon du lendemain? C'est évident, tout cela n'est pas une tâche facile et ne s'accomplit pas sans peine; mais, chers lecteurs, estil uue vocation quelconque dans le monde qui n'impose des peines, des privations, des soucis. du dévoûment et des sacnfices '? C'est pourquoi, mon ami, marchons résolument par dessus les difficul tés que tu grossis à loisir, et qui semblent t'elTraJer jusqu'à présent. Laisse-moi te faire comprendre que la voca tion tl'Instituteur est, en vérité, belle, noble, sublime, digne de notre amour et de notre plus entier dévoûmenL Pour bien saisir cette ,·éri té et es-
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sayer d'augmenter notre amou1· pour notre état, regat·dons d'abord les chers petits enfants qni nous &ont confiés: en. suite la famille, puis la société humaine et enfin ietons en. core un regard sur Dieu. Un regard sur l'enfant. Que ilont les enfants, sinoh d'aimables fleurs dans le jardin du Créateur, des étoiles sein. tillant au firmament de la nature et éelair·ant noLre sombre vallée de larmes, les joya·..:x les plus précieux des familles ainsi que leur espérance. En effet., les enfants sont les ima. ges du Dieu vivant, de petits êtt·es immortels, tlestiné8 à devenir les éternels possesseurs dn Ciel. Ne peut-on pas s'écrier avec le poète : Quel myst.ère, quel trésot· que l'enfant 1 Et. ces êtres chéris sont confiès à l'Instituteur 1 Qu'il veuille bien comprendre de quel précieux dépôt il est devenu le gardi:m 1 C'est lui qui soigne ces aimables fleurs, qni veille sur ces rares bijoux. Et sa vocation ne serait pas sublime? Ne place-t-elle pas l'Instituteur à côté du prêtre? Ne fait-elle pas de lui l'égal des anges, chargé de conrluire les enfants ? Qu'il jette un regard sur son élève, il se sent encouragé et son travail lui semble plus facile. Pénétrons plus aYant dans ce mystère de l'âme de l'enfant. Quels ne sont pas les grands avantages qui nous le rendent si cher. C'est l'innocence, la simplicité, la candeur: et ]a paix. L'innocence en particulier lui donne un charme tout spécial. 0 cœur innocent de l'enfant, comme tu es beau, limpide et pur; en toi éclate la fraîcheur du lis ; ta pureté, ta candeur me charme. Les passions n'ont pas encore halé ce cœur : jusqu'a présent, il porte l'habit angélique, le cachet qui lui ouvre le Ciel. Ne la voyons-nous pas briller dans tes yeux, d'où jaillissent la paix, la candeur et la pmeté. Qne tu es heu· reux, ô enfant, tant qu'aucun nuage n'assombrit ton front, tant que tes gardiens savent appréciet· ton bonheur et esti· mer ton innocence comme un trésor digne de leur plus grande sollicitud e. La simplicité esL la sœur de l'innocence, l'enfant ne parle mal de parsonne. Il accepte avec confiance ce qu'on iui dit et commande. Il est loin de l:ritiquet• ou de blâmer ceux qui le devancent en :tge, il a trop le sen·
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timent de son impuissan,ce, de sa pelit~sse et de s~. dépendance. Les paroles de l enfant sont simples et na.tves, s~ conduite, ses manières so~t n.aturell.es et ~an~ ?aleu! .m affectation ; c'est pom·q u01 11 n est gai q~e la dou 1! t·esptdre librement, où il n'éprouve aucune contramte e~ reg1es e de Ja civilité moderne. Ce~Jendant b.eaucoup d. entre eux sont victimes, sans défiance aucune,. ~ls ~ont pr~s dan~ les 'érres De là pour eux la nécessite d un gmde qm les ~:rÎge.' ~ (A suivre)
LA PREMIÈRE ÉDUCATION DE L'ENFANT Ce qui pêche le plus dans notr·e société actuelle, c'est Ja première éducation de~ jeunes. ~nfants. .. . Autrefois, dans les famtlles chretiennes, la pnere du soir était faite en commun. C'était la règle universelle. Avant de se séparer pour le repos de la .nui~., ~e père, la mère, les enfants, les domestiques, se reu~Jssa1ent. dans la salle de la maison toujom·s ornée du crucifix, et la, p1~usement agenouillés, suivaien t la prière faite à ha.ute vo1x. ~ar le père, ou par l'ainé des enfants, et :épondat~nt aux. p~euses invocations. Quand cette belle et satnte habtlude a disparu des mœurs, l'esprit de famille, le culte du foyer, le respect des parents en ont reçu une atteinte profonde. . Sans doute, dans la plupart des familles, les èntant~ font encore leur prière, mais seuls, sans le secoui'S s1 .putssant de l'exemple, sans ce doux et salut.aire app~reü de la prière en commun; L'~nfant p.r.ie, ma1s la famtlle ne pne plus. D'ailleurs c est a la pnere en commun. q?e Notr~ Seign eur a p1·omis sa présence et ses bénédiCtiOns speciales. . Il est un autre nsaae de nos pères qu'on devrait reprendre avec le même !!Oi~ que la première éducat.ion .: c'est la lecture des touchantes histoires de la Bible, du samt Evangile et de la vie des principaux Saints.. Un grand no~bre de jeunes âmes, devenues de belles et samtes âmes, se ::;ont formées par ces lectures. Les récits et I.e~ leçons de la Sainte-Ecriture ont nne vertu secrète et diVl l t e pour persuader et élever l'àme de l'enfant, et sont bien pins effi·
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ca~es
que les plus éloquents discours. On se servira ave frUit, _da.~s ce but, de tout recueil approuvé par l'autoritZ e_cclésiastJque, par exemple de la petite Bible éditée à EinSiedeln. . _On ne co~naît plus assez aujourd'hui l'histoire de la rehgJ?n. Pa1'm1 le_s fi_dèles, il en est beaucoup qni n'ont ja:mais lu une h1Sl01re même très abre·ae·e de 1 d' · 1· · d · ' èl ' a 1 vme re 1g10n ont 1ls font profession. C'est une g1·ave lacune que. Fénelon dépl?rait dé~à de son temps et qui est plus sens1ble encore aujourd'hm. La religion ne comprend paa seulement des dogmes et des préceptes auxquels il faut conformer sa croyance et sa vie, elle est un grand fait qni co:n menee _avec la création du monde, se poursuit et se developpe a f.ravers la série des siècles. On n'a donc qu' t' t · · une no IOn res w_complète de l_a religi_on, si on ignore les p~ases_ successives de son existence Ici-bas. On ne saurait faire hre trop 1ôt aux enfants un résumé clair t · é d l'h ' t . d , . . e amm e_ .~s 01re , e 1Eglise, _a ,Ietn· portée, comme Ja petite Hzstou e de l E~lzse: auss1 d Einsiedeln, ou d'autres encore pour ~esquell~s JI n y a que l'embarras du choix. Plu'3 on commt 1 Eglise, plus on J'aime. L'une des causes de l'indifférence et de J'aversion d'un grand nombre d'?ommes vis-à-vis de l'Eglise, est l'ignorance _pr~fond_e ou 1ls sont de son histoire. Comment la conn~ItraJent-lls? Dans les centres d'enseignement, pendant ~e.ur ,1eunesse; ~lus tar_d, dans les journaux et les revues, Ils n e~tendent, 1ls ne lisent que des calomnies, des erreurs effro1~tees, de~ ~ccus~tions aussi fausses que passionnées. Jamais u?e lnst01re sincère et sérieuse de l'Eglise ne leur est tombee sous la main. Les par~nts chrétiens agiront sagement en donnant aux en~a?ts, des la première éducation, one notion vraie de la r.ehg1~n. ~ls leu!' en inspireront ainsi l'estime et l'amour ~t pr~munn·ont leur A!fl_e cont_re la pernicieuse influence d~ 1ense1gnement antlchretien qut pervertit notre société. (Extrait du Courrier de Genève.)
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DU COURS DE RÉPÉTITION (fin.) Le mode de tenir le cours de répétition le matin, avant la classe primaire, est ce1·tainemefi t celui qui est le plus profita.ble aux élèves. A ce moment d~ la jour~ée, ils. sont remis des fatigues de la ve11le et ass1stent fl'als et dtspos aux leçons. En outre, ils ont la veillée pout· faire leurs devoirs, et ce temps leur suffit amplement. . . . Mais le maître, bien qu'il . se trouve dans de bonnes dispositions, aura toujour.) le soin de l'école primaire sur laquelle il empiétera nécessairement, ou dont il devra négliger la pré· paration, et cette pensée l'obsédera sans cesse. Après ce qui vient d'être dit, on conclut naturellement qu'un maître ne peut s'occuper simultanément et avec fruit de l'école primaire et du cou1·s de répétition, car la préparation et la direction de l'une nuiront nécessairement à la pi'éparation et à la direction de l'autre, tant par le surcroît de t!'avail que par la fatigue que cette double besogne occasionne. De là, les résultats bien médioc1·es que nous obtenons des cours de répéti Lion 1 . . ... Mais maintenant, à quoi nous servirait une constatation aride, si nous ne découvrions les moyen s de remédier au mal ? Heureusement pour nous, il n'en sera pas ainsi : l'autorité supérieure a remarqné cette lacune depuis de longues annèes et y a remédié, dans la mesure du pos· sible, par l'institution du cours central de répétition dirigé par un maître spér.ial, indépendant de l'école primaire. Ce mode de faire est naturellement appelé à rendre d'importants services aux populations qui l'adoptent. Dès l'abord, les inconvénients énumérés ci-haut disparaissent par le fait que le maitre, n'ayant à s'occuper que de cette clas3e, pourra y vouer toute sa sollicitude et tous ses soins; ensuile, les cours se donnant pendant la journée, les circonstances de temps n'ont plus d'influence sur la classe; enfin, les leçons s13raient régulières et suivies, et, de ce chef, on en obtiendrait plus de résultats immédiats et p1·atiques. Ensuite, l'instituteur d'un cours centralisé pourrait ou devrait également être chargé de l'école pré-
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paratoire au recrutement. De cette manière, élèves resteraient sous la direction d'un même maître vant une méthode uniforme, ce qui n'est pas un mi avantage pour le succès de l'enseignement. _ Pour n'avoir pas deux sections à chaque leçon, la swn des forces devient nécessaire dans une école centra.. lisée; les plus avancés suivr·ont les cours du matin, les au. tt:es, _celui de l'après-midi. Dès lors, le maître n'a qu'u drvrsron par classe et peut s'occuper constamment des mes élèves. On a tout lieu de croire, d'ailleurs, qu'un centr·~l ne remplissant pas ces conditions ne puisse pas ê auLonsé. Enfin, - ne nous faisons pas illusion - une tion de ce genre rencontrera certainflment de la résis de la part des élèves comme de fa part des parents : lea uns y verrout peut-être un stucr·oît de dépenses, et les autres, un surcroît de travail. Poul' vaincre cet obstacle, iJ faut farre usage de la persuasion et, dans ce cas le savoirfaire du maître est d'un plus grand secours que 'de longues phrases et de bnllantes pl'Omesses. Les habitants de noa campagnes ne cèdent Houvent que lorsque l'évidence a forcé l~urs_ derniers _retranchements. lei donc, plus qu'ailleurs lrnstrtuteur dort déployer un zèle effectif, se montrer à la ha?te~r de sa tâche et, par ce moyen, réduire à néant Iea objectwns que ne manqueront pas de susciter l'ianorance " et les préjugés. Inutile d'insister davantage sur l'importance de ce cours et sur la nécessité d'en préparer soigneusement toutes les leç_ons ;_tout maître qui se rend compte de la responsabihte q~ ri e~ assume devant Dieu et la Patrie, n'a pas beso~n d a;ertrss_ements spéciaux pour comprendre aussi les soms qu tl dort vouer à sa classe. Tout en faisant des matières du programme l'objet d'une attentr,on spéciale, _il n'oubliera pas d'inculquer aux jeunes gens lamour de D1eu et de la Patrie, et les sentiments d& respect qu'ils doivent avoir envers les autorités civiles et rel~gieuses et les supérieurs en général. Vers t8 à 20 ans, le Jeune homme, trop confiant en ses propres forces, s'ou-
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blie parfois jusqu'à manquer d'égards envers ses supérieurs. Ces manquements ne sont pas toujours le r~sultat d'une Illauvaise disposition ou d'un défaut d.e caracter~; le pltls 5ouvent ce sont des oublis momentanes ou des etonrderres u'un simple avertissemen t peut relever. Cette · tâche inq . au mo1ns . : q~ ''l combe au maître, en grande part113 1 s,en ·quitte avec bienveillance, ma1s auss1 avec fermete. Dans a~; · · de ma~ l'occasion, il leur parlera également de 1a mamere nifester· ce respect en chemin, sur les places, etc. Ah ! sr nous po uvions inculquer profondém~n t ~ n~Lre j.euuesse les sentiments de piété et de respect, l espnt d abnegatwn_que J'histoire de notre chère Suisse retrace en, termes sublimes dans le réci t des fai l:s glorieux de nos p_eres, al~rs ~ous pourrions nous glorifier d'avoir· été vrarment utiles a la Patrie. Dans la plupart des cas, les cours centralisés se tie~ drout dans des vrllages où il y a un ou phmeurs ecclesiastiques; ceux-ci se feront un cte;oir de _se rend~e en classe et d'y donner qu6lques cours d mstt·ucl!on rehg1euse. L'expérience a démontré que les jeu~es gens ~rennent goût à des leçons ainsi données et qu'1I~ en retrrent de grands avantages. Ainsi organisée, l'école devient un foyer dont les rayons bienfaisants apporteront le b~nheur dans les familles, et, tout en préparant de bons sujets po~r le recrutement el le formera des chrétiens au cœur droit et aux convictions ~olides qui seront un jour des citoyens utiles à leur pays. J.-B. S., instituteur.
IMPORTANCE DE L'HISTOIRE L'histoire a pour bu l, non seulement de fall'e connaître les faits eux-mêmes, mais d'en donner l'explication en recherchant les causes qui les ont produits et les conséquences qui en sont résultées. Dans les_ grands événements par le:>qnels se son t révélés les desserns de la dlVlne Pr~Vl dence, elle s'efforce de découvrir les enseignements qm y sont renfermés. L'hist-oire est un maître impartial dont nous ne pouvons réfuter les événements appuyés sur des faits,
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elle montre le passé pour servir de guide à l'avenir : c' le miroir de la vérité. L'étude de cette matière est d tant plus nécessaire à l'homme, qnelle que soit la carri à laquelle il se destine, que le3 exemples le frappent pl que l.es .leçons; d'ailleurs l'histoire fournit des idées p pres a elever notre âme vers Dieu, et. nous montre ment la main divine conduit elle-même. tous les èvé ments. Souvent ce qui semble devoir causer notre malhe n'arriv~ que p~ur notre plus grand bonheur. Ainsi, qu nous l1s?ns l histoire du peuple de Dieu, nous voyons chaque mstant, comment lA Tout-Puissant s'est plu à punir ou à le récompenser selon qu'il marchait dans bonne ou la mauvaise voie. L'~istoire nationale éveille le patriotisme en app aux Jeunes gens les beaux. faits d'armes de leurs a leurs vertus, leut· héroïsme; en leur racontant leurs ~ères. ont su mourir pour défendre leur patrie leurs libertes. Notl'e pays a sans doute une des plus be histoires nationales du monde. Les fondateurs de cette lustre république étaient de fervents chrétiens le ser qu'ils prêtaient, au Grütli, est un modèle de' sag~sse fraternité et d'abnégation. Quand il s'aait de mettre à ' . cutwn ce sel'ment mémorable, le couraae de nos pères à la hauteur des circonstances ; une p~ianée de héros · nent tète à la puissante armée de la nobÎe3se autrichienne C:Jue ~eur importent. la force et la supértorité de l'ennemi: 1ls defendent une Jnste cause et le Dieu des armées sur lequel ils ont toujours compté, leur donne la victoire. Quelle; belle leçon nous laissent ces hommes simples et reliaieux, en fac~ de l'ennemi; sans s'inquiéter de ses raillerie:, ila font p1eus~ment leurs prières pour montre1· qu'ils n'atten· dent le trwmphe que de Celui qui dispose à son gré dm vent et des tempêtes ! Quel enseianement ne nous fournil pa~ l'histoire de notre patrie 1 Ta~t que nos ancêtres son' ums e~ qu~ la paix et la concorde règnent parmi eux., ils sont VIctoneux sur tous leurs ennemis, forts a l'inLérieur redoutés à l'extérieut· ; plus tcrd, quand arrive la malheu~ reuse Réforme, l'antique lien fédéral se brise, nos pères ~
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s'armenl. les uns contre les autres. Dieu, qui ne voulait pas laisser périr ses enfants ~dèles: ~onne l_a vi.cloire aux. cantons catholiques; néanmoms 1 umon qm fait seule la véritable force d'une nation, est détruite et nos pères qui, pendant 200 ans, avaient tenu en échec la puissante maison d'Autriche, et battu ses armées dans toutes les rencontres, nos pères . qui avaient inUigé une terrible leçon à l'ambitieux duc de Bourgogne, Charles-le-Téméraire, se laissent. vaincre par les armées révolutionnaires f1·a.nçaises 11 Ah! si la concorde avait régné en Suisse en f 790, comme au temps des guerres de Sempach, de Bourgogne ; si la même ardeur qu'à Morgarten avait porté nos aïeux. à défendre leur pays menacé; si cette belle devise du Grütli « Un pour tous, tous pour un. » avait été obset·vée, si seulement tous les Suisses avaient montré le même courage que les soldats des petits cantons, le sol trois fo.is saint de notre patt·ie, n'aurait pas été foulé et pas un des soldats de Brune et de Schauenbourg u'aurait revu son pays. Instituteurs appelés à forme1· les futurs soldats de la patrie, profitons des leçons d'histoire pour montrer aux. enfants les vertus qui firent la grandeur de la Suisse, oui, mettons à profit les occasions qui se présentent à nous pour leur inculquet· leurs devoil·s envers la patrie; tâchons d'en faire de fervents chrétiens et de bons citoyens, qui au moment du danger sauront, n'en doutons pas, payer, s'il faut, le tribut de sang à notre mèt·e la Patrie. LATTION VITAL.
LES NIGAUDS (Suite etfin) Voici deux enfants qui ont à apprendre la petite prière avant le repas : Viens, sois notre hôte, ô bon Sauveur, Bénis les biens de ta faveur. L'un la retient très vite, mais elle ne peut entrer dans la tête de l'autre. Est-ce à dii·e que le second est plus nigaud que le premier~ Non, car si on examine la chose de près. le preDlier n'a pas mieux compris le sens que le second. Au mot : h6te, il a pensé à la chambre haute où on l'a enfermé il u' y a pas longtemps; celui de faveur lui a rappelé les chaleurs de l'été pas3é, et c'est ainsi qu'il a retenu la prière. Le sAcon d,
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lui~ n'a pensé à rien, c'est pourquoi il n'a pu l'apprendre. Voir, comprendre et penser : voilà le grand secret de l'instructi.on. L a différence entre les nigauds et les intelligents gît simplement dans ce fait 'lUe les nigauds voient, comprenr;ent et pensent plus lentement que les intelligents. Aussi J'art difficile ~'iostr~ire les n igauds , se f:t·ouve dans la patience. Il faut laisser a leur lenteur d esprtt le temps de saisir les choses. Alors pourquoi appr~:~nnent-ils si vite Je s mauvaises farces 'f - Cher lecteur, nous 8ommes tous - qui n'en a fait. l'expért.enc.e 'f - pltJs enclins au mal qu'au bien. S i un nigaud ~>ai stt SI prompt_el!Jent..Jes mauvaises farces, tu ne seras pas étonné de la raptdtte wou 1e avec laquel le un esprit lucide les retient. Mais l'enfant intelligent s'en détourne bientôt: comme il n'a :pas la m oicdt·e difficulté à apprendre des choses bonnes et u til"'s• il se sent avec le temps toujours plus attiré vers elles et, en se ns in veJE-P, il s 'éloigne de plus en plus des mauvaises farces. Il y a des exception!', j'en conviens, mais elles ne font que confirmer la r ègle. Mais - ~ira quelqu'un - comment fen i-je pour instruit e mon fils qUI malheureusement rentre dau s la catégorie des nigau ds '2 • - Eh bien! lu emploieras la patience. - La patience? Combie n de fois ai-je ess1yé '? et po urtant je n'ai pas réussi l • - S'il en est ainsi, use de beaucoup de patience. T u crois qu~ tu as de la pa ti~nce, p arce que tu n'no vi ens pa'l 1o ut de suite aux coupt:~. Mats le son, de :a voix, tes paroles, le$ gestes, effrayent !?n garçon et 1 e m p~chen t de ~e comprendre. II ne s?ffit pas a _ê~re pat1ent. une. fo1s ou deux ; ton enfant doit sav?tr pa1· ~xpenence que Jama tP, dans aucun cas, t u n e perdR • patience : C est alors seulement que tu pourras devenir son maitre. - D'autre part, il y a au!'si bea ucoup à dire sur la ~a~ièr.e d'app~endre. Cet en~~n t s~ trouve en !'ace d'une page 1 d h1sto1re à memonser. Il s tmagme la savon· bientôt en ta lisant une v ingtaine de fois de haut en bas tout e n laissant '1 ses pensées errer à l'aventure. Il y mettrait b ien trois heu- ; res, que ~e cette. ma~ière il ne pourra jamais la graver dans sa ,_memOlrP. Ma1s st tu parviens à fixer ses pensées sur ce qu 1! ht, so1s persuadé qu'1! le saura vite. Il ne fa ut donc 1 parler .ici ni .de paresse, ni de légère té, et la bêtisA n'a rien à y votr. S01s pat1ent sans te lasser jamais et é~ndie ta méthode d'euseignement. Il existe de ces pauvres nigauds dont la reconnaissance Est sans bornes. Une fois qu'ils auront le sentiment que tu ne les brusques pas et que tu ne les grondes pas comme les au-
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tres, que tu supportEs leur .faiblesse et . que tu, use~ de pa:t'ence e nvers eu x, ils te d eviendro nt aussi dévoues qu un petit ~bien e t tu pourras faire d'eux to ut ~e que tu. voudras. Ils seront intraitables, farouches et renfermes v1s-à-vts des. autr~s, mais à toi , ils te baiseront les pieds. A.vec le temps Il. fi~u·a ar devenir plus rais onnable et plus hab1le que ceu ~ ~UI 1 o~t ~altraité et il apprendra à pardonner à r.eux qm 1ont fa1t souffrir inutilemen t. ,. . . . Notre époque tient beau co.up à lwstruct1~n, ma1s l a v1e dé end-elle uniquemfln t des llvres et. de la sr;1en c~ '2 Qu ~ de foi~ n'a- t-on pas obst>rvé que les s1mples d espr;t racbete~t ce qui leur manque d'esprit par ta nt . de c,hoses ~ Ils s?t;! t tres h abiles de leurs doigts, aimab les, plews d atte nt1?ns deh~ates 1 et souvent ils possèdent une âme loyale et. cand1de. T ot qm ne pP.ux supporter ton ;fils à ~ause de .sa bettst>, ne comptestu pou r r ien des qualites pareilles! ., , . En ré sumé, étudiA bi en ton e nfant, car 11 net;! extste p~s deux qui se ressemblE> nt entre eux. Avec d es. som,s persevets et J'aide de Die u, il y a moyen de fa1re dun m gau~ ~~homme utile à la société. L a patience est 1,~ cie~ d'or qm le peut nous ouvrit· la porte fermée de lmtel11gence d~ ~=~x que nous appelons avec dédain • les simples • et qut souven t sont meilleurs que nous. . (Rep roduc tion autorisée du Boyer domestlque.)
Primes d'instituteurs Dernièremenr, un cort·espondant de l'Ami du Peuple proposait en qualité de contribuable, pour obtemr dans nos C>l?~se.s un ~eilleur résul ta t au point de vue de la lecture ~t de 1 ecnture , de supprimer Je~ pri11:1e~ au p er sonnel en setgnan~ ?ont les élèves d e la premiers diVISIOn et du, cou~s de répet1tt~D 118 sauraient pas lir e correct11ment et n auratent pas acqms une bonne calligraphie. Cette me~ure aura1 t pour b~t, a le lire d e stimuler le pe rso nnel ense1gna ~t et de le force1 à rendre' malins tous ceux qui sont censés frequenter les classes. II paraît que cette modeste p~ime,. deviendrait presque u.o obstacle à notre avancemeut, pmsqu tl propose de la supprimer en partie pour ob tenir mieux. Qu'on sach e donc que .nos maîtres d'école son t les moins rétribués de toute la .Sutsse, et que c'est le Valais qui dépe nse en moyenne le mo10.s pat· élève. En conséquence, pour soutenir notre ho.nneur nat~o nal, c'est dans notre can ton que le personnel ense1gnant d01t. dé-:penser le plus do zèle e t de dévoûment: Chez nous, celut qm embrasse la carrière d'instituteur, ne .dmt p~s songet· à ama~ se1· quelque argent, car la chose est 1mposs1ble avec des tra1-
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temEints de 50 f~. par ~?Ois et encore ... Il lui en faudra déjl 40 pou~ sa p,ens1on .(prix que les normaliens oayent à Sion), Ce~a fa1t qu 11 ne lu1 rest~r~ plus que 10 fr. par mois pour fra1s d~ déplacement, habillements, achats de livree_;, etc., etc.... Ce n. est donc pas un excès de la pai·t de l'Etat d'<d louer une pr1me de 25 à 30 fr. à ceux qui font bien, alors que dans tous les autr~s cantons rom.ands les gouvernements font totalement ou partiellement le traitement de leurs instituteurs Ce qu'il y a d'étonnant, c'est que . nous ayons le rang qu~ ~ou~ occupons avec les moyens m1s à la disposition de nos mst1tuteurs. Est-ce que dans nombre de localités ils ne sont pas abandonnés à leurs propres forces : n'y en a-t-il pas enc~re qui n:ont ni salles de classe conyenables et suffisantes, n~ ban?s d1g~es d.e por.ter ce nom, 01 cartes géographiques, Dl pu.p1tre, m cha1se meme pour s'asseoir, etc., etc ... Qu on uous donne les moyens d'atteindre le but, qu'on se. con~~ nos efforts, alors nous ne faillirons pas sous le poids de lmgrate et rude tâche qui nous ost confiée. S' il y a encore un trop grand nombre de jeunes gens mal notés aux examens des r~?ruas c'est en génét·al parce qn'ils n'ont paa fréquent~ l'ég~ h erement les cours, ou ·que les maîtres n'on\ pas eu l appu1 et les moyens matériels pour faire progresser leurs classes. Que là où il y a du ~ouche, on fasse une enquête, si l'on veut connaître pourquoi telles ou telles localités sont constamment mal notées et des dernières du pays f Qa'après cela o~ P.r cnne les moyens de remédier au mal sans toujours récr~mm ~r ,contre ce.s attardés. On ne sait que plaindre eL gémJr. 81 ~on. ouvrait les yeux on verrait qu'il n'y a pas rien q~e les mstJtuteurs et les è-lèves à stimuler 1. . • A chacun la s1eo et le devoir pour tous. M., instituteur.
ÉCHOS DES CONFÉRENCES 8~0~. - Le t·• Mara s'est réunie, à Bramoia, la conférdnca ~~s Instituteurs du district de Sion, sous la présidence de M. lmspecteur Lamon. Ont assisté à cette réunion MM. Bonvio curé de Bramois; Juillard, curé de Savièse; Gauye, curé d~ ~endaz; Pralong, ~acteur .de Salins; de Tonenté, ancien préSident, et ~llet, v1ce-prés1dent de la municipalité de Sion· Hopfaer, d1~ecteur; les présidents d'Arbaz et de Grimisuat; et le Conseil communal de Bramois. A 9 b., la séance est ouverte par un chant religieux et M.. Lamon,. en sa qualité de président de la conférence, s'oahaite l.a b1envenue au personnel enseignant, aux membres honoraires de la conférence et autres amis · de l'éducation qui
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vi~nnent n?m~re?x prendre pla_ce dans 1~ salle. Après avoir fai t ressortir 1 u.t~hté ~es confer~nces pedagogiques et leur influence dans 1 educatiOn de la Jeune8se M. Lamon adresse des félicitations à la commune de Bmmois et à ses autorités tant civile que religieuse, pour la parfaite entente qui exist~ enlr'ell es, et de laquelle il résulte que cette commune est toujours bien notée dans les examens pédagogiques. Il remercie crs mêmes autorités pour l'accueil généreux et sympa· tbiq ue dont les membres de la conférence sont l'objet de leur part. La lecture du rapp ort de la dernière réuniQn et du résumé des fravaux des insLituteurs donne lil·u à une discussion à laquelle prennent part MM. Bonvin, Hopfner et Lamon. On passe à la nomination du bureau leauel est confirmé à main levée. · Sept inslituteu1·s, désignés par le sort, donnent ensuite lecture de leur travail sur l'importance du style et son enseignement à l'école primaire et au cours de répétition. M. Hopfoet· s'est montré très satisfait de la façon avec laquelle a été traité ce sojet, et comme M. Je directeur de l'Et:ole normale eflt habit.uellement très sob1·e de compliments ce témoignage prouve que les in8litutAurs ont rois beaucoup de bonne volonté dans l'étude de la question et que la rédaction fai t du chemin chez le personnel enseignant primaire. M. Hopfner a. seul~ment fait remarq•1er que l'on n'a pas suffisamment msiste sur une bonne lecture, attendu que si on ne lit pas bien, il est impossible de bien composer. Voici les principales idéAs émises dans les travaux entendus ainsi que dan!:! la d1scnssion qui en a suivi la lecture et à laq uelle ont pris part MM. Gauye, Bonvin, de Torrenté, Alle t et Hopfoer: 1~ Le style est d'une imporlaoce capitale dans les rapports sociaux ; ;: Exe1·c.er de bonne heure les élèvPs à la composition ; 3 Travailler à obtenir une bonne lecture sans laquelle il est impossible de b1eo composer ; 4• Faire, à l'école primaire et au cours de répétition, le compte-rendu de la lectu1·e; 5o Donner fréquemment à traiter des sujets à la portée des élèves, et les corriger avec soin ; 6• Reproduire da vive voix des récits instructifs; 7• EngagM des conversations utiles et intéressantes, et habituer les élèves à deB réponses claii·es, précises et correctes; 8• Employer de bonnes méthodes d'enseignement du style, par exemple le F. P .
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9• Inspirar aux élèveR des écoles primaires et de répétition le goût de la Jec~ure en dehors des classas ; Etablissement de bibliothèques communales. La discussion sur les travaux entendus est suivie d'un peu de statistique où il est prouvé que si, dans toutes les branches, le Valais laisse derrière lui plusieurs cantons, il ne lui est guère permis de se rflposer, notamment pour la lecture où il lui manque le 23 OrO pour atteindre la moyenne de 1~ Suisse entière. Quant aux connaissances civiques, le Valais D'est q11e 1 0 10 en dessous de la même moyenne. Après cet exposé, M. Lamon fait part à la conférence d'un projet de centralisation des bibliothèques d'iostitutE>urs. La réunion se montre toute disposée à J accéder, mais avant de se prononcer définitivE>ment il est décidé d'attendre l'opinion des autres conférences de districts. La bibliothèqul'l des instituteurs du district de Sion étant la mieux fournie, les autres districts ne fet·aient que gagner à une centralisation, et ce n'est pas le seul avantage que lès instituteurs en retireraient. Un chant termine la Réance et l'on passe au banquet où après quelques instants accordés aux exigences de l'appétit (il était 1 heure sonné) chants eL !vasts se succédèreut sous l'impulsion soutenu"' du major de tablE>, M. Allet. M. Lamon porte son toast à Léon XIII; M. Wetzler, inst. au Département de l'Instruction publique; M. Allet, à l'édu~ cation chrétienne de l'enfance; M. B'Jovio, aux instituteurs; M. Staffelbach. aux Commissions scolait·es; M. Savioz, pt·ésident d'Arbaz, à la commune de Bramois. M. Bruttio, président de Bramois, t·emercie MM. Lamoo et S:1vioz pour les paroles bienveillantes adressées à la commune qu'il représente et à ses autorités. Il est heureux de l'honneur qu'on a fait à la localité en la choisissant comme lieu de réunion d'un personnel qui, dans s1 tâche d'éducateur, se montre digne d~ la confiance du pays. M. Crettaz, iost., porte son toast à M. Lamon; M. Gauye, inspecteur, parle de la m1ssion de l'instituteur; M. Mabillard, iost., porte son toast à M. Je directeut· de l'Ecole normale; M. Hopfner parle d'un sentiment qu'il ne faut pas oublier de cultiver chez l'enfant, c'est-à-dire le sentiment de l'honneur. Après quel4ues encouragemonts adressâs par M. Allet aux instituteurs, M. Lamon annonce que le quart d'h ~ure de Rabelais a sonné, c'est-à-dire le moment de terminer cette séance pour s'acheminer ; vers ses pénales. Là-dessus on se lèv~, _des poignées de . main'> s'échangent, on se quitte ... , ma1s tl reste le souvemr d'une belle JOurnéfl, à plus d'un point de vue. C. V/.
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8ierre. ~ La cont:érence des instituteurs de ce district ~ eu l1eu le 7 mars a Granges, sons la présidence de M. 1 Inspecteu~ Rey. Elle fut honorée de h présence de M. Hopf?e1·, d1recteu~; de M~. les Rév. Curés de Gt·anges, Grône, SL-Leonard et M1ege. Plusieurs membres du conseil municipal et ~e la comn;t_iss~on scol,aire ae Granges firent preuve, en y ass1stant, de lmterêt qu Ils portent à l'instruction. Tous les instituteurs étaient présents. Après avoir jonné connaissance de son t•appo~t sur 1~ dern~è:e conférence tenue à Vissoye le 28 avnl dermer, le Vtce-pres1Jent eL le secrétaire furent confi.l'més dans leurs fonctions. 6 instituteurs donnèrent lecture de leurs compositions. Ensuite plusieurs membres honoraires et institutours prirent part à une di8cussion assez animée au sujet du choix d'un claRsique approprié aux exercices élémentau·eR pré~aratoi_res à l'enseignement du style. Les conclusions de. cette dtscuss1on pourraient se résumer à peu près comme SUit:
. 1. Il est reco nn u de toute nécessité que !eR élèves aient un livre de style pour faire de plus rapi des progrès. La méthode ~nal_yt1que pa~ le Frère _P. a été vantée par la plupan des J~s~Jtuteu rs, qUI en o~t fa1 t ~sage dans la première classe ou diVISIOn. L année preparatotre de grammaire par Larive et Fleury répond trèa bien aux exigences des classes inférieures. 2. Une méthode de style, quelque vonne qu'elle soit., comme du reste tous les clas,iques, serait un instrument inerte sans l'ouvrier habile qui s;uL s'en servir· mais entre de bonnes ~ains _elle _devient un puissant moyen de culture pour les Jeunes tntell1gences. Le ·maît.re doit être un livre vivant. 3: Tou_s les tt·~vaux des élèves doivent être vus pal' le mallre; 11 en comgeta le plus grand nombre possible en présence des élèves. ~- Ne pas donner trop de devoirs à la fois, mais quand un SUJe~ de style est donné en faire l'obj'lt de nombreux exercices : • Vmgt foi3 sur le métier remettez votre ouvrage, polissezle sans cesse et le repolissez, » a dit Boileau. M. le D irecteur nous démontra ensuite, chiffres à l'appui, que dans presque toutes les communes on a fait progresser les branches accessoires au détriment de branches essentielles de l'enseignement. A 2 h. le dîner fut servi dans la maison d'école. La musique du village, habilement dirigée, nous charma entre les nombreux ~oasts qui se sont succédé. M. Rey-Mermet fut n?~mé maJor de table, et M. Parrucboud, inst. à Chandolin dmgea le chant. Les orateut·s qui prirent la parole furent en,re autres: MM. les Curés de Granges et de Grôue, MM. Hopfner, Germam101r, PJter, Studer et V. Berclaz.
La fo•ure 1nénagère 144 Après avoir dégusté le vin d'honneur offert par M. le Curé de Granges, on entonna sur la place l'hymne national, en chœur avec la fanfare. Celle-ci se mit en tête du cortège et l'on se dirigea vers la gar_e. M. F. INSTITUTEUR.
PARTIE PRATIQUE - Recette : Indiquer la manière de soigner les piqûres d'insectes.
Développement.
L'autre jour, mon frère ayant trouvé un essaim d'abeilles, dans le trou d'un chênP, voulut extraire le miel que ces insectes laborieux y avaient déposé. N'ayant sans doute pas pris toutes les précautions nécebsalres à cette opération, il y eut quantité d'abeilles qui piquèl'ent mon Antome au visage et au bras. L'e nflure occasionnée par les piqûres le rendait méconnaissable, de sorte qu'en l'apercevant, je fus subitement saisie de frayeur. Revenue de mon émotion, je me souvins d'un procédé que nous avait enseigné, à cet effet, notre insti· tutrice, je l'appliquai aussitôt: Comme les insectes laissent ordinairement leur aiguillon dans la plaie, je fis sortir à l'ai de d'une épingle, ceux que les abeilles avaient laissés, mouillant ensuite un linge avec de l'eau vinaigrée, je fl'Ottai les parties endommagée~:~. Au b out de quelques heures, toutes traces d'eoflureR avaient disparu. A défaut d'eau vinaigrée, on peut se servir d'eau salée ou du jus d'un fruit acidr. Remarquons que les piqûres d'10sectes n'offrent de danger que dans des circonstance!.i exceptionnelles, ma1s elles sont presque toujours douloureuses. DICTÉE .
Moyens d'avoir toujours de l'argent dans sa poche
Dans ce tt~mps où l'on se plaint. genéralement que l'argent est rare, ce sera fane acte de bonté que d'indiquer, aux personnes qui sont à court d'argent, le moyen de pouvoir m1eux garnir leur poche. Je veux leur enseigner lo vél'ttable secret de gagner de l'argent, la méthode infaillible pour remplir les bourses vides et la manière de les garder toujours pleines. Deux simples règ les bien observées en f~ront l'a:ffa1re. Voici la première : que la pro bi té et le travail soient vos compagnons assidus; et la seconde : dépenser par jour un sou de moins que votre bénéfice net. Par là, votre poche commencera à s'enfler, et n'aura à crier jamaiR que liOn ventre est vida ; vous ne serez pas maltraité par des créanciers, pressé par la misère, rongé par la faim, glacé par la nudité. FRaNKLIN.
~ec:ures e ~ IPçon~. sur l'économie domAstiqne , la B<ll~~ du meoa~ 1hyg-i004> eL ~s co-naa#;sa.nces Décessail·es il une maîtresse de mai~on . par M11• Ernestine
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Division des parties et chapitres . l" PARTIE. - Notions pt·éliminaù·es. 1. La famille et le foyey domestique. 2. La femme d"' ménage. 3. De l'e• prit de fam1lle. 4. De l'économie domestique . Il'"• PART!E. - 01·ganisation morale de la maison et f{'!"alités d'uf!e bonne ménagère. 1. La prévPnance. 2. Les tetes et réumo~s . de ~amille. 3. Devoirs du voisinage. 4. La lectu1·e Pt la b1bhotLeque de la ma ltresse de maison. ~•. Du rôle de la femme danii l'~ducation des enfants. , Ill'"• PAP..TIE.- Organisation matérielle. et administration economzque de la maison. 1. Appr.. ntissage de l'économie ~om e stiq.ue . 2 Des .qualités de la bonne ménagére. 3. De l économie. 4. Emploi de la journée d'une maitresse de mai· son. 5. Installation d'un ménage. 6. Distribution intérit>ure de la maison. 7.. ~uisine, office, boulangerie, ustensiles et acCI'SBOII'.es de cu1sme. 8. Des ~om6stiques. 9. Blanchissage et entrellen du linge. 19. Entretien et conservation des alimen~~· 11. pes trava ux à l'aiguille. 12. Des pmvisions. 13. Mamere d ordonner un diner. 14. De l'apprentissage de la cmsme. 15. Notions élémentaires dt! cuisiue. 16. La ferme et Ja fermiér!'. 17. Le jardin potager. 18. Cha uffage et éclairage. 19. Ri!cettes et connaissances utiles. 20. DA la comptabilité. 21. Conseils d'hygiène.
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Ma n e. _a Lu mère de. nnsén cor tle. h . .\u saant cœur de 1\larie . 'i. L3 mère des proscrits ~· Cantique des i!é lerms. n. llommogc à la >aÎDie Vierge . 10. Je \"UUS salue, Alaric. 11. Jnnn~ cœh. 12. ln vo.ta toon ou culte de ~l o ne . 13. Le mois de mai. 14. A la reine du cie t 1 ~ L !llè~e d'affiicll_on .. HL L'im a_ge. li. Le saint nom de Marie . t S. 0 dom ina m eu." l!)~·Ya: Jns•g~ e d~vo~aoms. 20. llCgmo m urt~ rum . 21, 22 . .\vc ma ris stella. 23, 24. 1\vc !\furia "5 26, ... ,_. Lthtma lauret~ na. 28. Loutmgc a J,EucburisltC. 29. Uœc r eq nies mea in sœc~l~~ sœcuh. ao. Ego dormto c l cor meum vigil at. 31 . Discitc a me qnia mitis sum c t hmnil's c orde. 32 ~ esca vlatorum. 63, a4, 41. 0 salutaris. 35. Vc rbum supcroum. 36. o es: a viatorum. 3t. Jesus _!)eus, amor m eus: 38. Pan1s ;t ngclitus 39. Ave ve rum. 40. \nim a 9 43, H, 4 1. Tunoum er go. 4o, 41; . Ponge lingua. 48 Adoramus tc. 49 o bone C hro st~. 4_, lcs u,- _oO. _Peodaot " 'vent 51. Gloria. 52. s ur la venue de Jésus-Christ. 58. Dan~ la nui t de ~oel . o4. Ur m_'!.us ~ Dcrnardi des No mine Jes u. 55. llcgret ct a ruouo·. 56. Sur Je noyst~rc
de la crou. .
.> L ~ erc
languorcs nostros. 28 . ln domini quadrageshnœ. 59. Résurrec·
lion de notrc-Sclgncuo·. 60. Invocation à l'Esprit saint. 61 63. Vcoi crea tor 63 1 a Trinité ~· · Samt \ngc gardie n. 6i\. Te.Deumlaudamus 66. Salnt'catboli que . 6ï . cantiq~c pnur 1~ onoe mnrl. 68. Cant1quc de s. François-Xavier . 69, 70. 1\lotets.
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core un peu de couraçe : n i reluiL au soleil. quO amène les montures. A cette perspective, o chevauchée est la dermere. e la oussière de ses cett:'étire on soupire.. autour Chacun impt·ovJse el l'abri des insolations, et t •te pour se mettre de sa e. du
o~ s~cr~~eries ~oLtantes
~~bits. 8 no~~e~~lt~;~:~ nous vimes les h~~=~r~/~!~~~8 \~ftages 'b n se dérou ler devant no~s cs
1 ~a:ooites couchés 'On ·~~~p:e~d · ioslioctivem~.~ilq~~ aspects changent. allié car au pr(:)~rer colulp a dans
Dès ce moment, les
l' n entre en pays 'd hristiamsme. Y oreconnait l'influence . u c de transformation que
f.Evaogile uoe
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partout où8 JI1 a .rep e orient l'empreJDte - e s.o r son 6 °t ziÏieRa aride 1 ' sanctifié le travaJ ' fl . comme une ?' OSe.
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ses ~auts sommets sont couverts do neige, le printemps fleur1~ sur ses pentes. Des fol'êts d'oliviers tapissent ses gigantesques contreforts, et sa base disparaît tout entière dans un océan de verdure. Les abords d~ Beyrouth sont charmants. La côte s'élargit, et l'on entre dans une espèce de vallée, formée d'un côté par le Liban, de l'autre pat· les collines de s~ble rougeâtre qui s'étendent le long du rivage. Tout le pays n'est qu'un immense jardin dont le feuillage se détache sur .un sol forte~e.n~ coloré, et rien ne peut donner une 1dée de sa fert1hte . Plantations de mûriers à perte de vue, enclos débordants de fleurs et de fruits haies de nopals, treilles vigoureuses, buissons de roses: odorantes ramées, bois de pins, massifs de lilas et de lentisques, - les yeux plongent avec bonheur dans les profondeurs de cette merveilleuse végétation. C'est plein d'ombre et de fraîcheur. Une popula:ion active et laborieuse t~availle dans les ch~mps; de nombreux promeneurs Circulent sous la feUillée. Tout est mouvement et vi~. ~ürfoi.s un palmier, parfois une coupole blanche, le t01~ dun k1~sque, une construction élégante, émergent ae ce !apis de. verdure ; - ici, un gros platane branch~ abnte le tmt d'un Jafé sous lequel des indigèn,es, ahg~és sur des tab?urets, fument le narguileh; là, c est la nant.e_ façade dune chapelle catholique qui se dresse a~ ~1heu des arbres; ailleurs, c'est une masure toute tapissee de rosés et de pamp1·es, ailleurs une fontaine où l'on abreuve do belles cavales de Damas · et p~us loin, - par dessus toutes ces splendeurs, de gra'nds villages éclatants de blancheur, jetés sur la montagne à l'ombre des oliviers, vous envoient leurs sourires. Beyrouth, la reine d~ Levant, est une gemme enchâssée dans les .tleui'B, mais c'est aussi une sirène qui par ses enchantements, attire et t•etient les étrangor~ dans ses murs. Elle réunit toutes les douceurs de la civilisation à )ou tes les féeries de l'Ol'ient; l<:s agréments d'une grande cité à ceux. de la vie agreste. Oo ne peut la quitter sans emporter au fond de son cœur l'e~poir d'y revenir un jour. La ville est située sur la p~rtie nord. d'un pr,omontoire dont la base s'appuie au L1ban, tand1s que 1extrémité opposée se projette à environ cinq kilomètres daus la mer. C'est dans les délices de ce séjour magnifique que les caravanes et les voyageurs viennent se délasser des fatigues de la vie nomade et reprflnnent comme pat· ma-
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gie la gaîté et l'entrain. Que le repos est doux dans cette nature enchanteresse, parmi fleurs, oiseaux, verdure, sous ce ciel large et bleu des pays du soleil! Mais, les voyages comme la vie se composent de sacrifices, et toutes nos étapes sont jalonnées plr des regrets. Le paquebot sur lequel nous avions arrê té notre passage partait déjà le lendemain. I l fallait donc se réaigoor à abandonne1· le site enchanteur que nous n'avions fait qu'Anll·evoil·, et laisser à la Providence le soin de nous y ramener encore une fois. Connaissez-vous l'irrévocable, - le moment où l'on doit tout quitter, où dans une étreinte suprême, le regard embrasse tout ce qui va lui échapper; - l'heure où, pareil à celui qui, réveillé brusquenHmt d'un beau songe, chercherait en vain à en ressaisir tous les détails; le cœur lui aussi, éperdu, s'efforce inutilement de rassembler touteg ses impressions, de lier la gerbe de ses souvenirs 'f Ceux qui reviennent de là-bas, du paya où le soleil se lève, vous les diront, tous les l'egretq et les déchirements du départ, ~t comment ils ont vu, ainsi que dans un nuage de poussière que le vent emporte, tourbillonner, fuir et dispa1·aHre, les brillantes images qui venaient d'éblouir leurs ragard~; -- les horizons bibliques la tente et la crèche, les champs de blé et leurs ridhes moissons. les gens de toute race et de toute couleur, les femmes voilées, les caravanes de chameaux et les marchands de B1gdad, les grandes mosquées et leurs minarets blancs, Je Carmel et sa gloird, la mer aux fbts de saphir, - et le ruisse ll ement d'or des beaux soirs, - et tou t ce qui charme le cœur et les yeux.
(FIN.)
MARIO***
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APICULTURE On ue saurait stimuler trop vivement dans nos campagnes le goût, disons mieux, la passion de la culture des abei Iles . Outre l'attrait des bénéfices que rapporte cette culture, si peu exigeante en dépenses d'argent et de main d'œuvre, un motif capital, trop peu counu , de la propager, c'est Je fait, bien constaté aujourd'hui, que les ab!:lilles ne se b)rnent paq à produire du miel et de la cire, mais qu'elles sont des age!Jts fécondateurs des plantes et des arb:·es où elles vont picot·er le pol-
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len. En effet en frottant les étamines avec lem·a brosses, elles en 'r épandent le pollen sur les. fleura voisin~s et augmentent ainsi la quantité des frmts et des graines. Il est do notoriété, dans les campagnes, que .dans les jardins pourvus ou voisins d'un rucher, le~ frUits et les graines sont plus abondant!! que dans les autres. Aucune main humaine n'a une habileté comparable à celle des pattes de l'abeille pour féconder artificiellement les fleura des arbres à fruits. Au moyen des méthodes nouvelles, notamt;nent des ruches à cadres mobiles, garnis de lames de c1re gauffrée, la production d'une colonie est triple et quadruple de ce qu'elle était par les anciens pt·océdés. L!i pi'O· duction actuelle des ruchers en France n'est quo de 12 millions de kilos; son insuffisance oblige la France à importer d'Amérique pour plus de. 40 t;nillions ~e fran?s de cires et de miels dont nous aimerwns à vo1r le pr1x dans les tiroirs de ~os producteurs, do nos peti~s p~o ducteurs surtout; car l'apiculture a le grand ménle d être à la portée des petits ménages comme des grandes propriétés, elle a cela de commun avec l'élevage des basses-cours. Touto école rurale de filles et de garçons devrait avoir un spécimen de ruch~r modè le, avec démonstration pratique des opérations .et d~ leur ~ésultat . Aujourd'hui, ce sont les Etats-Ums qm prodm~ent le miel et la c.ird sur la plus large échelle. On Cite, en Californie, M. Hurbison, qui entretient 6000 ru~hea et produit 200,000 livres de misl et le double de cire~ On compte, aux Etats- U ois, 70,000 a~iculteurs e_x~lo1lant près de 3 millions de ruches, produ1sant 62 mil lions de livres de miel. En Europe, on évalue la production aux chiffre~ ~ui vants : en France, 95,000 ruches produisant 12 millions de kilos de miel; en Allemagne et en Autriche, à p3u près les mêmes quantités, avec des ruche<J beaucoup plus nombreuses ; en Grècr, 30,000 ruches produ~sant 1,500,000 kilos; en Danemark. 90,000 ruches prodmsant 1 mil lion de k ilo~'~; en Russie, 110,000 ruches, même produit; en Belgique, 200,000 ruches, produisant 2,500,0JO ki los; en Hollande, 240,000 ruches, produisant 3 millions de kilos.
Les petits oiseaux Une disposition de la loi française sm· la protection des peLits oiseaux porte ce qui suit :
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u La capture et la destruction drs petiLs oiseaux, autres que l'alouette, par quelque moyen que ce soit, fusil, filet, engins, ou procédés quelconques, sont formellement in terdites. La mise en vente, l'achat, le transport et le colportage de ces petits o iseaux sont prohibés sur tout le territoire ftançiis. L'amende s'élève de 10 à 100 fr. • Cette pénalité, qui peut paraître très sévère, était nécess1ire pour mettre un terme à des destructions stupides qui ruinent l'agriculture en la privant de ses plus précieux aux iliaires. Ce n'est point une vaine sen10iblerie qui nous intéresse à l'oiseau; si ~nous vous conjurons de l'épargner, ce n'est pas seulement pour sa gentillesse, pour ses aimables chants, pour l'animation aérienne qu'il incarne; ce que nous vou lons encore sauvega1·der par lui, c'est notre pain, c'est notre vin, c'est tout ce que mange, tout ce que boit, tout ce qu i fait vivre l'humanité. B ien qu'on ne semble pas en douter. tout cela est en danger et il suffirait que la situation se p:olongeât pendant un demi siècle pour que l'existence devînt impossible à beau- . coup de ceux qui nous succéderont. Les oiseaux sont de plus 13n plus raras, ils disparaissent. Leur amoindrissemer.t, prélude de leur anéantissement fatal, vouf! en avez la mesure par les défaillances succesRive~ de vos produits les plus précieux. Hier, c'était la vigne. la betterave, tous les légumes de vos jardins; aujourd'hui, c'est le pommier, ce qu'il faut attribuer aux ravll ges de l'insActe qui, en s'attaquant à la fleur, détr uit l'embryon. Or, cet insecte, l'anthonôme, était à peu près inconnu il y a 30 à 40 ans ; c'est grâce à l'imprévoyance avec laquelle vous l'avez débarrassé des adversaires que lui imposait la nature qu'il a pullulé dans des p1·oportions assez larges pour ruiner une vaste région. Les Normands luttent contre lui avec l'acharnement de leur race. Ils arrivent à délivrar leurs arbres de centaines d'anthonômes, mais au prix de combien de peines et d'efforts. Ils doivent secouer le pommier au dessus d'un drap, préalablement étendu à sa base, puis recuei ll ir un à un ces minuscules coléoplèi·es L'oiseau ferait mieux et à moins de frais. Les hirondelles, par exemple, qui nous reviennent chaque printemps, sont de trois espèces : l'hirondelle rustique, l'hiron1elle de fenêtre, l'hirondelle de rivage.
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Or, ces oiseaux nous rendent de grands services dans les villes et dans les campagnes, ei elles seules peuvent nous les reod 1·e, parce que seules elles chassent au vol, le jour et souvent près du sol, et jusque dans nos jardins, les petits insectes ailé~. L'hirondelle se nourrit exclusivement d'insectes ; elle ch'lsse ~t mange toute la journée, c'est-à-dira de 15 à 16 b. en juin; elle abs'lrb3 par jour en mouch<:~s deux à trois foii son poids, qui vaut de 1/ à 22 grc1mmes, suivant les e3pèces. C'est énorme. Les insectivores bocage1·s ont dfls petits deux ou trois fois plus nombreux que ceux de l'hirondelle, et, pout· les nourrir, les p:U'ents de la nichée travaillent sans cesse tant que Je soleil est sur l'horizon. I l serait impossible de calcuhw la masse énorme d'êtrt!s nuisibles aux récoltes qu'une seule paire d9 mésanges ou de fauvettes fait disparaître. Eh bien, cette paire ne représente pas pour Je chasseul' la valeur du plomb qu'il lui jette et, quand elle est plumée, ne fait pa<; même une bouchée f';Jlf son assiette. Qai sait s'1l n'y a pas une espèce d'oiseaux trop chassée, trop disparue, qui aurait sauvé des vignobles en dévorant sans relâ~he le phylloxéra à sou état ailé.
A propos du traitement Kneipp Sous Je titre • une nouve~ le station balnéaire • on lit dans un journal un long a1·t.icle sur l'étaolissemant que vient d'ouvrir à Châtel-St-D.mis, M. Je D• Rœllin, un des propaga~eurs de la méthode de l'abbé Kneipp. Nous Eln détachons les passages suivaol$ : • ... li y a des personnes qui ont peur de l'eau , à plus forte raison de la secousse donnée par uu jet quelque peu fort, el qui ne veulent pas même se mettre à prendre régulièrement leurs bains, demi-bains, aflusions et maillots . Elles ont tort ces personnes, car si les premières douches font ép1·ouver une sensation désagréable, on ne tarde pas à s'y faire et même à éprouver un véritable bien ·être en les recevant et surtout après les avoir reçues, lorsqu'on se conforme scrupuleusement aux ordres du médecin pendant quelque temps. • ... J~:~ connais trè3 intimement un enfant qui est à Cbâtel depuis cinq semaines et qui s'en félicite. Cet enfant est venu ici parl}e qu'une maladie de cœur, dont il avait hérité dès sa nais3aoce, ne lui permettait plus> de continuer ses études. D'après toutes les prévisions
il n'était plus bo~ à rien, si ce n'est à végéter péniblement comme cop1ste dans un petit bureau à l'abri de tou~ '>Ouci, ~e tou~e émotion, pour p1·olo~ger plus ou moms sa tnste ex1stencP. • J\n·iv~ à ChâtPl, i~ lui en coûtait bien un peu, les rremlers ,J.ou:s, de SUIVre les prescriptions de M. Rœl}ln . .Ce n eta1t pas sans noe certaine appréhension qu'il allait prendre ses douches, car elles sont . froidf'ls les d~uches,. surt~ut en. cette saison, brrr 1. . . Mais il voulait gué~u· et 11 ava1t résolu de auivre à la lettre le tt·ait~men,t JU~é p~opre à lui faire du bien. Déjà il se félic~te d avo1.1' pr!s et t~nu cette énergique ré.:~olulion, car r1en ne lut coute mamtenant, et il ne s'est jamais aussi bien porté qu'en ce moment. • ~ui qui était, jusq~'à son ar:iv~e ici, d'une maigreur e.t d UJ?e fatb.le~se. extr,emes, qUJ n avait jamais d'appétit., qu 1 ne d1ge1·att qu avec peine les aliment~ même lPs plus ~ég~rs, qui ét.ait frile.ux, q~i ne pouvait 'p as dormir, Je vo1là ,r~nsforme ~u pomt qu 11 est méconnaissable. It a m1s de 1embonpotnt, sa force es t au moins égale à ~elle. de 1~ moyenne ies enfants de son âge (fUi n'ont pm~ts. éte malad~s, il a bonne mine, mange beaucoup et dtg:ere sans pe~ne tous les aliments : il ne craint plus Jo fro1d et dort b1eo . o.o a du plaisir à le voir patiner su: le l~c de Lussy et fa 1re d( s courses, soit en traîneau, so1t à P.led, malgré le fr?id. doat il ne semble plus s'ape~cevOir. _En un ~ot, tl eprouve un bien-être qui lui élat.t resté mco~nu JUsq?~ là,. et, le docteur, qui ne lui ava1t prom1s .q~ une ame lwratwn, peut aujotH'd'hui espérer une guerison complètP. • Quoique M. Rœllin n'ait ouvert son établissement qutJ .depuil:! ~ort peu de temps, ce n'est pas la seule cure aues1 met·vellleuse qu'il ait faite, • II n'est donc plus nécessaire d'aller désormai'l à Wœri~hofen: Voi là po~rqu?i je ne crois pas m'être t;op avance en dtsant que btentot de nombreux malades viendront chercher la saolé à Cbâtel-St-Denis au milieu d'une P?Pulati.on si aimable, st sympatbiqu'e, qu'on se trouve Immédiatement à l'aise comme chez soi. , . La même médecin a exposé en conférence à ses conCitoyens de Châtel, avec l'autot•llé que lui donnent de loo~ues a~né~s d'étude, 25 ans de pratique et d'observations scientrfiques, la nécessité de la modération dans la. boisson même, cas échéant, de l'abstinence complète. Disons-le ~n passant: le système Kneipp interdi:, pendan t le traitement, losage de toute boisson alcoolique vin, bière, cidre, liqueurs, et ne tolère qu'un usage trè;
moaéré de ces boissons après te tra1temen t. Dans le discours que M. Rôllin avait été chargé de prononcer aux Marches, l'honor.ab\e praticien d.ével~ppa la thèse suivante: Buvez touJours peu, mats mwux vaut ne rien boire du tout. Ce n'est pas sans raison, dit l'orateur, que l'on s'élève énergiquement contre l'abus des bo issons alcooliques, qui existe un peu partout. Les buveurs, qui consomment, dans le jour, deux décilitres par ci, deux décilitres par là, passant d'un établissement à un autre, sans êii'e pour cela pris de vin, tout compte fait, boivent cependant plus d'un litre de vin par jour. Si vous leur dites: • Mais, mon ami, vous buvez trop •, ils vous répondenl : • Il me faut cela, c'est ma vie ; cela me donne des forces. • Grande erreur 1 Savez-vous combien donne d'alcool un litre de vin 1 Un décilitre d'alcool. Et ce n'es t rien, ou plutôt c'est votre vie, cela vous donne des forces t Comptez cependant. Avec vo tre Rystème, en dix jours, vous av~:>z absorbé un litre et, dans une année, 36 litres d'alcool. Or, la science le proclame, l'alcool, pris en fortes doses, est très nuisible à la santé, peu importe qu'il soit absorbé, par le vin, la bière, etc. En effet., l'alcool échauffe le sang et, par conséquent., les organes. Combien d'individus, appartenant à toutes les classea de la société, sont morts, grâce à l'abus alcooli q ue, par suite de maladies comme l'apoplexie et la congestion cérébrale, de maladies de foie, de cœur, d'estomac, d'mtestins, etc., etc. 1 Et si l'abus de l'alcool est la ruine du corps, il est aussi la ruine de l'âme, la somce d'une infinité de mif::èi'es. La Ligue de la Oroix est une société capable de seconder efficacement dans la mise en pratique de ses incessantf3s recommandations. A ce seul point de vue, cettt~ association mérite la bienveillance, l'appui, les encouragements de tous ceux qui aiment la devise: « Une âme saine dans un corps sain. , Les mères de famille peuvent être aussi de pt·écieux auxiliaires dans la lutte contre l'alcoolismE~, ~n rendant en particulier la vie de famille agréable par leur bonté, leur amabilité, leurs affectueuses prévenances ; elles retiendront ainsi au foyer les époux et les jeunes gens; que les récréations à l'intérieur et à l'extériem· sment prises autant que possible en famillt~ ; alors on péchera moins contre la sobrié té si nécessaire à l'homme. Un autre conseil, qui a bif.ln son importance, concerne la préparation des al iments; ne salez pas trop, parce que trop de sel int1·oduit dans le corps . e.st trèsnuisible et demande à boire. ,L'honorable prahc1en termine en recommandant 'chaudement la sobriété, la tempérance.
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L'ECOLE PRIMAIRE REVUE PÉDAGOGIQUE PUBLIÉE SOUS LES AUSPICES DE LA
SOCIETE VALAISANNE D'EDUCATION L'ÉCOLE PRIMAIRE paraît chaque quinzaine, de .Novembre à Avril inclusivement, en livraisons de 16 pages.
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SOMMAIRE: , La .montre psrchologique. - Amour de notre vocation d Instituteur (suzte.) - Déboires de l'Instituteur. - Les rapporteurs à nos , réunions générales de la SOCIÉTÉ VALAISANNE D'EDUCATION. - La visite d'un Inspecteur. - ~es bibliothèques pédagogiques. - Partie pratique. -.S~pplement. A propos de mouches. - Elève des abeilles.Le cerzszer: - Nz"choirs artificiels. - Les bonnes pondeuses. Protectzon dt:·s mzùnauz (suite).
!o~~ ~e qui concerne la publication doit être adressé a 1edrteur : M. P. PIGNAT, secrétaire au Département de l'Instruction publique, à Sion.