No 07 l'Ecole primaire, 10 Mars 1897

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. • C'est un noble vin que le vin du Valais. Ses vignes fleurissent ao bas des côtes qui montent vers les glaciers, le long du fleuve que grossissent les avalanches, autour des vieux chàteaux qui racontent tant d'antiques batailles, sur un sol engraissé d'un sang versé à larges flots dans des luttes épiques. Leurs grappes vertes se sont dorées aux feux d'un soleil amoureux de la belle vallée, chaud comme le soleil du midi. Les mains joyeuses des montagnards, descendus pour la vendange, les on\ coupées dans la gaieté de la récolte enfin certaine, dans l'insouciance des _ dangers ·évités, du gel tardif qui flétrit les jeunes pousses, de la grêle qu'apportent les nuages blancs amasséïJ autour des pics prochains. Elles se sont tordues dans les pressoirs, sous de fortes poussées. Leur jus a frétillé dans les vastes foudres, sous l'action du ferment ; puis il a reposé le temps nécessaire dans les bons tonneaux de mélèze, au · food des caves froides. Le voici maintenant clair comme la pure eau des sources, blond comme les seigles, ardent comme le soleil dont il aspirait les rayons, générei:.x comme le sang répandu dans les anciens combats. L9 voici prêt à livrer son arôme subtil comme celui des fleurs, enivrant comme un chant joyeux. Le voici prêt à couler dans les verres où chacune de ses gouttes se chauge en étoile, pour délasser les membres rompus par la fatigue des rudes journées, pour égayer les cœurs aux jours de fèle. Mllri par le travail des braves gens que hâlent les mêmes rayons, que rafraJchiseeot les mêmes pluies, qui vivent du même air sous .le même ciel, soigné dans les caves de leurs chalets, c'est pour eux seuls qu'il · a sa belle couleur de blé mtlr, son odeur de bouquet, sa saveur et sa flamme: transporté loin de leurs montagnes, il perd son gotît et son parfum, comme s'il mourait de nostalgie. Aussi les Valaisans sont-ile bien obligée de le garder pour eux et d'en boire tant qu'en porteront leurs côteaux, tant qu'en mtlrit leur soleil 1

XVI"'" ANNEE

SION 10 Bara 1897

l'ECOLE PRIMAIRE REVUE PÉDAGOGIQUE PUBLIÉE SOUS LES AUSPICES DE LA

SOCIETE VALAISANNE D'EDUCATION L'ÉCOLE PRIIAlRE paratt chaque quinzaine, de Novembre à lai inclusivement, en livraisons de 16 pages. Prb: d'abonnement pour la 8ol1111e, 2 rr. 30. IJnlon poatale 3 rr. A.nnoneea, prfa 20 cent, la ligne ou son eipace. Tout ouvrage dont l'Ecole primaire recevra deux exemplaires aura droit à une annonce ou à un compte-rendu, s'il y a lieu.

SOMMAIRE : La m1ss1on et les devoirs de l'instituteur. - La dévotion au Sacré-cœur et l'éducation (suite et fini. - Sur la composition française. (suite}. - L'enseignement du catéchisme {fin}. - Enseignement de l'arithmétique. - Comment utiliser les connaissances de l'enfant qui entre à l'école primaire pour commencer son instruction. - Partie pratique. ( Su/et de composition.} - Maximes et conseils pédagogiques. - Suppléments. Tout ce qui concerne la publication doit être adressé à. l'éditeur : M. P. PIGNAT, l" secrétaire au Département de !'Instruction publique,

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à Sion.

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Conférences des Instituteurs IH•1'1aorlce-1'1on&lley. - MM. les Instituteurs de l'arrondissement occidental sont convoqués en conférence annuelle pour le mardi 23 mars prochain au Bouveret. Elle s'ouvrira à 8 11CJ h. du m. aussitôt après l'arrivée du train de St-Maurice. Illon. - La conférence de l'arrondissement de Sion aura lieu à Arbaz, mardi 6 avril prochain à 9 h. du m.

l.t'Ecol e pri maire donnera les 6 dernières livraisons de l'année scolaire aux dates suivantes : 10 et 25 mars, 10 et 25 avril, 10 et 25 mai. La dernière livraison apportera avec le titre et la table des matières, le compte-rendu de la prochaine réunion, à Monthey, de la Société valaisanne d éducation. 8erwl ce militaire. - A ce ·propos, il est rappelé à MM. les instituteurs q11e l'art. 38, 2"'" al. de la loi sur l'instruction publique du 4 juin 1878 porte : « Les instituteurs, aussi longtemp~ qu'ils ;enseignent, « sont exempts du service militaire. • De la disposition qui précède, il résulte que MM. les régents ne sont nullement obligés de faire da service pendant le cours scolaire. S'ils y sont appelés par l'autorité militaire, ils n'ont qu'à invoquer la loi pour être dispensés, et demander au besoin l'intervention du Dé· partement de l'lostruction publique, dont ils relèvent comme maitres d'école, car ils n'ont pas la permission d'interrompre les cours, d'en anticiper la clôture, ou de se faire remplacer sans avertissement préalable et approbation donnée par les autorités compétentes, Bsame n • de recru e•, - Les opérations du recrutement auront lieu en mai prochain dans la partie du canton appartenant à la VIII•• Division, dont font partie, outre les districts exclusivement allemands, ceux de Sierre, Hérans et Sion (sauf, pour ce dernier, les communes de Sion et Savièse incorporées à la 1.. Division). Elles commenceront à Sion le 19 mai où elles dureront deux jours ainsi qu'à Sierre. Les autorités communales, et le personnel enseignant des districts respectifs sont priés de prendre bonne note du présent avis, pour la préparation des jaunes gens e, l'organisation des cours et examens prescrits pour la circonstance, lesquels feront d'ailleurs l'objet d'un communiqué ultérieur officiel du Département de l'luatruction publique.

SION. 10 MarFl

1896-97

L'ECOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA

SOCIÉTÉ VALAISANNE D'ÉDUCATION La mission et les devoirs de l'instituteur Lors d'une réunion, à Fribourg, de la Société {1:ibourgeoise

d' Education, S. G. Mgr Mermillod, alors évêque de LausanneGenève et depuis cardinal, a prononcé un remarquable discours qui n'a rien perdu de son actualité .et de son intérêt. Les éducateurs de la jeunesse seront certainement bien aises d'entendre ici un écho de la parole de l'illustre et éloquent prélat, trop tôt ravi à l'Eglise et à l'affection de ses ouailles. » C'est pour moi une joie bien douce d'assister à votre assemblée annuelle. et d'applaudir à vos travaux. Dans le rapport de votre président, il y a un passage qui m'a frappé: j'ai vu que vous êtes nés d'une assemblée populaire, que vous avez reçu à votre berceau le baptême d'une origine démocratique. Ma pensée s'est reportée à une autre époque, lorsque la liberté suisse naissait au Grütli dans un baptême populaire sous le regard de Dieu. » Mais ce n' est pas assez; il faut encore marcher en avant avec courage pour la cause que vous avez entreprise. Vous avez, Messieurs les instituteurs et Mesdames _les institutrices, une grande mission, grande en tous temps, mais plus grande encore dans les temps troublés où nous vivons. Vous prenez des mains de la famille le jeune enfant pour lui inculquer les principes qui font les hommes, qui le gardent contre les séductions et le relèYent des défaillances. C'est là une noble mission pour laquelle vous servez l'Eglise et honorez la patrie. • Si l'instituteur peut faire tant de bien, il peut aussi, par son enseignement, désorganiser la famille, ruiner les croyances, et amener le pays à la décadence. Vous êtes, comme on l'a dit de Notre-Seigneur, pour la ruine ou pour la résurrection de plusieurs. La neutralité est impossible;


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votre enseignement aura nécessairement ses Lons ou ses mauvais résultats. Des enfants vous sont confiés; les parents vous les conduisent et se reposent en vous; l'Eglise ne demande pas mieux que de vous donner son concours et sa bénédiction. Sous tous ces regards et ces sympathies, vous avez la mission de faire des hommes, de former des chrétiens. » Il y a des dangers contre lesquels je veux vous prémunir. D'abord contre le dégoût de votre condition pénible et modeste. Je vous le demande en grâce, aimez votre vocation, qui est une des plus honorables de l'ordre social. Il y a dans toute âme des heures de tristesse et d'accablement. Il y a des moments où il vous semble que vous êtes méconnus. Alors ne vous laissez pas décourager . Savez-vous ce qu'il y a de plus à craindre pour des hommes? C'est de devenir des saules pleureurs. Les saules pleureurs n'ont jamais rien fait que d'ombrager des tombeaux. Gardons-nous du pessimisme. Les pessimistes ne font jama:is rien; il faut être optimiste pour tracer son sillon et l'ensemencer, a dit de Tocqueville. » Ah ! il est bien facile de critiquer les autres, quand soi-même on ne fait rien; mais se livrer au travail avec les saintes énergies du devoir et ne pas se laisser arrêter par les épreuves et les mécomptes, voilà qui est fécond et méritoire. Si, à l'heure présente, vous êtes quelquefois méconnus, souvenez-vous que la récompense vou3 viendra plus tard; elle vous viendra dans ces enfants dont vous aurez fait des hommes, et plus tard de Dieu qui récompense le travail et le sacrifice. » Dites-vous donc: Je suis en ce monde dans une place d'honneur, parce que Dieu m'a donné un terrain où je défriche, où je laboure et où je jette la semence. Plus tard, la semence germera, et la moisson tombera sous la faux. Aujourd'hui vous creusez le sillon, vous y jetez le pain dont se nourrissent les esprits et les âmes. Ne vous laissez pas décourager par des échecs momentanés. Jeanne d'Arc disait à ses guerriers: Les hommes batailleront et Dieu donnera la victoire. Appliq uez-vou3 cette pensée et dites:

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Les hommes travailleront et Dieu fera fructifier leur travail. » En second lieu, écartez de votre vie ce qui pourrait contredire vos enseignements. L'œil ,des eufants est perspicace; il voit les défauts des parents e~ des maîtres; il devine le côté faible de ceux qui sont autour de lui. Vos exemples doivent toujours corroborer vos leçons. Donnez a utour de vous l'exemple d'une vie franchement chrétienne et féconde en œuvres. Je vous recommande, en particuher, d'éviter les lectures dangereuses ou frivoles. Croyez qu'en lisant certains livres qui ne sont pas positivement mauvais, vous risquez néanmoins de voir se dissipflr le parfum de vo tre âme, les saintes énergies de votre foi. Un saint évêque qui avait traversé les épreuves de la Révolution et que j'ai connu dans sa verte vieillesse, me faisait observer qu'il n'avait jamais lu aucun ouvrage qui ne fût positivement bon. Par là, me disait-il, je ne me suis privé d'auc•rne lumière et je me wis épargné bien des orages. C'est que certaines lectures portent le trouble dans les âmes, énervent les volontés, inspirent le dégoût de la condition i_nod~ste où Dieu nous a placés. (A suivre.;

La dévotion au Sacré-Cœur et l'éducation (Suite et fin)

Que tous les hommes ne poussent pas jusqu'à la dernière perfection les conséquences pratiques de cette manière d'envisager Jésus.Christ; que la faiblesse humaine se réserve une large part, c'est à quoi nous devons malheureusement nous attendre. Mais si l'intelligence conçoit bien la vérité, le cœur trouve, dans cette conception claire et précise, un remède contre ses faiblesses. Celui qui, dans un moment d'obscurité et d'orage, s'égare en connaissant le chemin, n'aura pas beaucoup de peine pour le retrouver; mais à celui qui n'a de la direction à suivre qu'une idée fausse ou incomplète, quelle ressource restera-t-il quand il se trouvera égaré? N'hésitons pas à le reconnaître: une des grandes causes


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des défaillances et des égarements d'un arand nombre d'hommes et de femmes qu'on pouvait croi~e chrétienne~e.nt élevés, c'est que leut' éducation n'a pas été assez serieusement chrétienne. On leur avait peut-être fait réciter b~auc_oup de . prières, accomplir beancoup de pratiques de devot10n; mais on ne leur avait pas assez fait connaître leurs rapports avec Jésus-Christ. Ce divin Sauveur, au lieu de leur être présenté comme la chair de leur chair, l'os de leurs os'. la lumière de leurs yeux, la vie de leur âme, ne leur ~tait _apparu que _dans un lointain nuage qui ne permettait m a leur. esprit de le saisir, ni à leur cœur de s'attacher à lui. La religion; tout en prenant une large part de leur temps, n'avait pas pénétré dans l'intime de leur ê_tr~. C'était .un vêtement qu'ils avaient d'abord porté avt'c. JOie, et qm plus tard peut-être avait fini par leur paraitre un peu lourd; aussi, dès qu'ils ont été libres, ne leur a-t-11 pas fallu beaucoup de temps pour s'en défaire. (Règne Social du Cœur de Jèsus, par le R. P. Lamière.) IV. Nous n,e saurions terminer. cet aperçu sans ajouter un ~ot sur l Apostolat de la Priere, Liaue du Cœur de Jésus s1 étr?~tement lié à la dévotion qui è)nous occupe. Voyons: en bnevement le but et les moyens d'action. Le nom mème_ de cette OEuvre nous indique assez que son ressort principal, son grand moyen d'action, le glaive dont elle arme tous ceux. qu'elle enrôle dans la sainte croiaade destinée à faire triompher la cause de Dieu dans le monde. c'est la priére. . ~ais la prière acquiert ici une efficacité que la ferveur 1so_lee de. chaqu,e chrétien ne saurait lui donner: celle qui doit vemr de I association. -~ c_ette association il faut un lien. A cette ligue de P:I~re 11 faut un chef. Quel peut être le chef d'une ex.pédit1?n entreprise pou'. le salut du monde? Quel peut être le hen ~~s cœ~rs unis ensemble pour attirer la grâce par leurs prieres, sinon le Cœur de Jésus, qui prie sans relâche

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au saint Tabernacle pour faire descendre du ciel cette divine grâce? Ainsi, la prière, comme moyen universel d'action, l'association, comme condition souveraine d'efficacité pour la prière; l'union au Cœur de Jésus, comme source de vie pour l'as~ociation: tel8. sont les éléments auxquels cet apostolat doit sa puissance. L' Apostolat de la Prière offre en outre l'exercice le plus élémentaire de la dévotion au Sacré-Cœur, en même temps qu'il n'est que cette même dévotion embrassée dans tonte sa largeur. Il n'y a entre l'une et l'antre de différence que celle qui existe entre le foyer et·la chaleur qui en rayonne, entre la force et le mouvement nécessaire qu'elle produit, entre l'amour et la tendance à accomplir les désirs de celui qu'on aime. Il ne s'agit donc pas pour les maîtres et les maîtresses aux.quels nous proposons cette OOuvre, d'ajouter de nouvelles pratiques à celles qu'accomplissent déjà certainement leurs élèves; il ne s'agit pas de compliquer, par une nouvelle organisation, les œuvres qui sont établies dans maintes écoles. Non, il s'agit simplement d'animer plus fortement ces pratiques de l'esprit qui en fait la vie et qui leur donne tout leur mérite: le vrai dévouement à Jésus-Christ; il s'agit de vivifier les œuvres établies en les faisant participer aux promesses magnifiques que Jésus-Christ a attachées au culte de son divin Cœur; il s'agit de S6 procurer un moyen, aussi simple qu'efficace, de rappeler constamment aux jeunes chrétiens ce devoir qui prime toutes leurs autres obligations, et en rend l'accomplissement facile: Le devoir d'être les

vrais amis de Jésus-Ghrist. Quel magnifique apostolat que celui-là! Quel bonheur de pouvoir satisfaire ainsi les plus ardents désirs du Cœur de Jésus, en lui donnant ces âmes d'enfant qui lui sont si chères 1 Quelle consolation de penser qu'en inoculant à ces âmes l'amour dévoué de ce divin Sauveur, on assure, autant qu'il est possible, leur persévérance, on les prémunit contre la contagion du vice, et on prépare en elles à l'Eglise des auxiliaires dévoués ! Quels sacrifices ne devrions-nous pas


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faire pour acquérir de semblables avantages; et puisque nous pouvons les obtenir par nos prières, avec quelle ferveur ne devons-nous pas les demander 1 (D'après le Régne Social.)

Sur la composition française (Suite) A H•.. , les élèves ont à raconter la mésaventure arrivée au petit Paul, élève du cours élémentaire, qui, tout en faisant un devoir,· suit de l'œil une expérience faite par le maître avec les grands. Paul a vu l'instituteur mettre un caillou dans nn verre, y verser du vinaigre et faire remarquer le bouillonnement produit. Il n'a ni bien entendu, ni bien compris les explications, mais, rentré chez !ni, il se hâte de refaire l'expérience pour lui tout seul. Senlement il prend le premier caillou venu, un morceau de silex et il a beau verser du vinaigre et même remuer avec un' bâto~net, il ne remarque pas la moindre bulle. Son père, qm rentre, remplace le silex par du calcaire et l'effet attendu se produit aussitôt. « Ça dépend du caillou t » fait reaiarquer le père. Voilà certes encore un sujet bien choisi et que les enfants peuvent développer aisément et avec plaisir, à condition toutefois qu'ils le comprennent bien, qu'ils sachent exactement de quoi ils parlent, en un mot que l'histoire ait été vécue ~t que la lanterne ait été préalablement allumée, je veux dire que la double expérience ait été faite devant les enfants ou par eux. Je dois faire remarquer que le sujet, pris dans un livre, a été donné devant moi et que le maître s'est borné à. dire : « Comme composition française, vous avez à faire le numéro tant. » Or, je me défie un peu de ce système, trop commode pour ne pas favoriser plus que de raison les habitudes de laisser-aller. Mes appréhensions n'étaient pas trompeuses. Les enfants racontent assez bien l'anecdote, grâce au sommaire du livre, mais aucun ne la comprend. Pas un ne connaît le calcaire. - (Et la craie de l'école?

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Et les carrières de marne qui entourent le village ?) Aucun n'a une idée exacte de l'expérience décrite. Il ne faut pas oublier qu'à l'école primaire l'enseignement des sciences doit être exclusivement expérimental. Ne demandons donc jamais aux enfants de décrire, même sous la forme anecdotique, une expérience scientifique qu'ils n'auraient pas vu faire ou qu'ils n'auraient pas faite euxmêmes. Il était si facile de faire toucher du doigt l'erreur du petit Paul : le profit eût été dou hie à tous les points de vue. Des deux remarques qui prè~èdent, nous pouvons encore tirer une conclusion générale. L'exercice de la composition française a pour but stimulant cette faw lté naturelle d'invention , de tenir la main à ce qu'il s'exprime correctement. On peut féconder ces idées prïncipales de plusieurs manières : par des exercices de lecture pris dans des ouvrages à leur portée, par des exercices de prononciation et d'articulation, par des exercices combinés de langage, de lecture et d'écriture préparant à l'orthographe; par des questions familières ayant pour objet d'apprendre aux enfants à s'exprimer nettement ; en corrigeant Je:; défauts de prononciation ou d'accent local; en faisant réciter de mémoire de petites poésies, en reproduisant .mr le cahier les phrases formées par les élèves à la suite des questio~s posé~s .et d'abord copiées au tableau noir : par les premières d1ctees d'un mot, puis de deux ou trois, puis de très courtes phrases. Enfin, par nne courte lecture de la maîtresse, écoutée et racontée ensuite par uu , deux ou trois élèves successivement, jusqu'à ce que les mots important3 et les idées principales aient été relevés. Les leçons de choses, les jeux, etc., en un mot tout ce qui se dit et se fait dans l'école peut donner lieu à des exercices de langage, d' invention et de composition. Les Anolais et les Américains réussissent ad mirablement dans ce genre de leçons, et nos lecteurs n aurnnt qu a parcourir J'ouvrage de M. Buisson, intitulé " Devoirs d'éë)

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coliers amencams », pour avoir une idée exacte Je la méthode suivie et des excellents résultats qu'elle procure.

(L'Ecole maternelle et enfantine.)

L'enseignement du catéchisme (Fin}

Cette section moyenne, qu'on peut appeler, si l'on veut catéchisme de Première Communion, aura pour couronnement un cours supérieur auquel on peut donner le nom de Catéchisme de Persévérance, d'après les usages de certains diocèses. Le programme de ce dernier cours ( qn'on ne pourra pas malheureusement obtenir dans toutes les paroisses) comprendra: a) Une révision générale de la doctrine catholique sous une forme plus serrée, plus précise, autant du moins que le développement intellectuel de nos jeunes gens pourra le comporter; b) Les preuves fondamentales de la vérité du catholicisme; c) La réponse aux objections les plus captieuses et les plus répandues; d) Enfin quelques notions principales de l'histoire de l'Eglise. Ces diverses matières, nous les trouvons exposées aujourd'hui dans de nombreux ouvrages dont l'un ou l'autre pourra nous diriger dans notre enseignement. Quant aux élèves, il suffira, après nos explications, de leur dicter quelques notes très succinctes. Ces notes leur rappelleront en substance. nos leçons et nos commentaires. Est-il besoin de faire observer combien il est nécessaire, pour rendre nos catéch{smes fructueux et intéressants, de répartir la matière d'avance et de préparer chaque leçon? Mais cette préparation aura pour objet la suite et le développement des idées et non pas la forme littérale des questions, car nous multiplierons ou nous réduirons nos

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in terrogations, nous les modifierons selon le savoir, selon les réponses des enfants. Il ne nous reste plus qu'à donner quelques conseils sur la manière d'interroger les enfants et sur les moyens à prendre pour assurer la discipline. Mettons de la vie, de l'entrain, je dirai même de la gaieté dans nos quesiions, en nous adressant tantôt à un élève, tantôt à un autre, tantôt à toute une rangée ou même à tous les élèves à la fois, lorsque les questions wnt difficiles. C'est le moyen de tenir sans cesse l'attention des enfants en éveil. Quand l'enfant ne sait pas répondre, on répète la question en la présentant sous une autre forme; au besoin, on en interpelle un second, un troisième. En cas d'insuccès on simplifiera la demande, on posera des sous-questious, on présentera des compH.raisons, de façons à amener l'un ou l'autre de nos élèves à découvrir la vérité. Une demande ne doit jamais être exprimée de telle façon que l'enfant puisse en deviner instinctivement la réponse par le ton de la voix ou la forme seule dé la question, comme le serait l'interrogation suivante: • La sainte Vierge est la plus sainte des cr_éatures; n'est-ce pas? » D'autre part, on tomberait d.ans un défaut non moins grave si l'on procédait par définition: • Qu'est-ce qu'une vertu'! Qu'est-ce que la sainteté'! etc. » Votre ton sera toujours sérieux, ferme, mais empreint d'une douce bienveillance. · Reprendre des élèves avec dureté, se railler de leur étourderie · est un moyen certain de les décourager et de les jeter dans un mutisme calculé. Avant de désigner celui qui doit répondre, il faut avoir formu lé li!- question. C'est le moyen de tenir· tout notre auditoire en éveil. Ne permettons jamais que les voisins soufflent les réponses. De notre côté, ne contractons pas la mauvaise habitude de commencer la phrase par le mot à répondre. Pour assurer la discipline nous assignerons à chaque enfant sa place au banc. Cela nous permettra de séparer les uns des au tres les enfants dissipés ou bavards, comme aussi de constater les absences d'un seul coup d'œil.


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Il est de la plus haute importance d'avoir sans cesse le regard bien ouvert sur tous nos enfants à la fois, de façon que rien ne nous échappe, ni une parole, ni un geste, ni le moindre désordre. Une discipline préventive bien exercée nous dispensera le plus souvent de toute punition. Lorsqu'un élève sera inattentif, dès qu'il commencera à causer, nous le fixerons vivement sans interrompre la leçon. Ce signal suffira presque toujours pour le rappeler au silence. S'il en était autrement, nous frapperions quelques coups sur le banc avec notre crayon ou, au besoin, nous nous arrêterions dans nos explications pour avertir et réprimander le coupable. Gardons-nous de donner des pensums, comme aussi des coups et des corrections corporelles. En cas de fautes graves nous aurons recours à d'autres punitions et, si c'est possible, à l'in terYention des parents. Se faire aimer et respecter des enfants en se respectant soi-même et en leur témoignant un dévouement sincère et profond, tel est le secret de toute vraie discipline. Voici en quelques mots, la marche à suivre pour une leçon : Résumar dans un registre les matières à exposer avec l'indication très brève des développements à donner, préparer les images, tableau noir, tous les objets nécessaires à la leçon, donner à chaq ue élève la place qui lui est assignée. Puis : 1• Prière collective avec pauses. 2° Révision de la dernière leçon. 3° Sommaire du sujet de la. leçon actuelle. 4° Explication du chapitre, demande par demande. 5· Clôture à l'heure indiquée par une répétition générale, prière et cantique. Laissons pour finir la parole à Mgr Dupanloup. • Il faut ajouter à ce qui les (les enfants) instruit, dit l'éminent éducateur, des réflexions qui les touchent, des exemples qui les persuadent, des pratiques qui leur plaisent, des exercices pieux Qui les améliorent. Il faut redresser leur caractère, corriger leurs défauts, fortifier leur volonté,

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éclairer et redresser leur conscience; il faut, en un mot, élever jusqu'à Dieu leur âme toute entière; car c'est la pratique du catéchisme qui seul fait les chrétiens, gagne à leur Créateur et à leur Dieu ces âmes que Jésus-Christ a rachetées de son san~. , (Fin.)

Enseignement de l'arithmétique Aucun de mes confrères ne me contestera sans doute que l'arithmétique est, parmi les branches du programme des écoles primaires, une de celles qui exercent la plus puissante influence sur le développement intellectuel des élèves. Si ces heureux effets ne se font pas toujours sentir, c'est, croyons-nous, que plusieurs instituteurs versent dans des erreurs qui stérilisent l'enseignement de cette branche, ou du moins en paralysent en grande partie les bons résultats . Bien que nous sachions que beaucoup d'instituteurs s'y prennent mieux, n'y en a-t-il plus qui, sous prétexte que les jeunes enfants sont incapables de raisonner, ne s'occupent que de leur proposer d'interminables lignes de chiflres, que l'on ne se donne pas même la peine de nombrer, et que les pauvres enfants doivent transcrire, additionner, multiplier, etc. Ce sont des millions, des billions, des trillions, etc., dont les jeunes calcub.teurs, et d'autres encore, ne se font pas la moindre idée. Proposez à ces enfants le moindre problème de la vie usuelle, ils ne savent pas ce que vous voulez dire et restent bouche close. Pour d'autres maîtres, l'unique préoccupation, c'est la numération écrite; à leur sens, rien n'est possible en fait d'arithmétique, avant que les élèves sachent écrire sous la dictée, tous les nombres entiers et décimaux. li en est rl'autres qui enseignent soigneusement chacune des opérations fondamentales, ainsi que les procédés à suivre, et qui négligent le raisonnement des problèmes. Posez une question à leurs élèves, leur unique souci, c'ést de découvrir la nature de l'opération à effectuer. Dites-leur: J'avais 500 fr.; j'en ai dépensé la moitié: combien me reste-t-il? Une


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soustraction! s'écrieront les uns: une addition 1 vous répondront d'autres. Il est enfin des maîtres qui exigent de leurs élèves, avant le temps, des raisonnements complets. Leurs disciples ne manqueront jamais de débuter par des si et des lorsque; mais trop souvent il arrive que, perdus dans leur interminable phrase, ils embrouillent les choses les plus simples; ou si leur bon sens parvient à se faire jour, ce n'est pas sans malmener rudement leur phraséologie stéréotypée.

(Ecole catholique.) Comment utiliser les connaissances de l'enfant qui entre à l'école primaire pour commencer son instruction

Un des aphorismes de Pestalozzi est celui-ci: « Tout doit être lié dans l'éd ucation; les connaissances nouvelles doivent reposer sur les notions déjà acquises, de même que dans l'organisme d'un animal, les accroissements nouveaux se rattachent à des organes ou à des germes préexistants. » Dès son entrée à l'école, l'enfant possède quelques notions sur une foule de choses: ces connaissances seront le point de départ des exercices scol aires. On commencera par redresser ce qui est défectueux, on répandra de la lumière où l'on apercevra de la confusion, et lorsque les fondements auront été bien établis, on ira de l'avant, on bâtira là-dessus avec la sage lenteur que la nature commande; car l'éducation de l'homme s'opère insensiblement et ne veut point être surmenée. Le temps réclame une grande part d'actiùn dans toute œuvre parfaite; il ne permet de cueillir que des fruits abortifs quand on agit sans lui. L'instituteur étant obligé de régler sa marche d'aprês les connaissances de ses élèves, devra se met.tre d'abord au courant du point où elles s'arrêtent sur chaque objet. Comment y parviendra-t-il ? Par voie d'interrogation. Il fera dire aux enfants ce qu'ils sa vent sur la matière de la leçon; au besoin, il rectifiera leurs idées, ensuite il ajoutera des développements proportionnés à l'ouverture de leur intelligence, se conformant à cette règle: « En tout

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enseignement, le maître, pour commencer, se sert d'objets sensibles, fait voir et toucher les choses, met les enfants en présence des réalités concrètes, puis, peu à peu il les e_xerce. à ~n dégager l'idée abstraite: à comparer, à généraliser, a raisonner sans le secours d exemples matériels, ·» Dans beaucoup de communes rurales, les enfants arrivent en classe ne connaissant d'autre langue que le patois: pen~a~~ .les leçons de lecture et ~utres, le mot patois rappelé a l eleve sera souvent la meilleure explication du terme français. Si le maître ignore l'idiome local, un des plus forts d'entre les élèves servira d'interprète. Il y a de~ b~anches sur lesquelles, la plupart du temps, le nouvel ecoher ne posséde aucune notion, telles sont l'histoire, la géographie, la grammaire. Toutefois, îl a ce que j'appellerai les idées mères de ces connaissances : voyons comment on peut s'en servir. ~n histoir_e i_l convient de commencer par les biographies des prmc1paux personnages; rois, guerqers, hommes et femmes illustres. L'idée d'un roi on la trouve dans le père d~ famille qui gouverne ses enfants, travaille pour eux, recompense ou punit ceux qui se distinguent par leur bonne ou leur mauvaise conduite. De même, selon le rôle du personnaae dont on va raconter les actions, il est facile de trouv~r, dans la situation où vit l'enfant, une fonction similaire à celle du héros du récit et propre à en donner· une idée. En géographie, le point de départ sera la localité con~u~ des e?fants; on l'étudie dans ses principaux détails: eghse, maison de commune, école, maisons particulières rues, places, chemins, cours d'eau, vallées, orientation. L; commune étudiée et sa carte construite au tableau noir, o~ r_ayonne. dans les_ localités voisines appartenant au même district; _puis successivement on embrasse le canton, le pays tout ent10r. La grammaire s'enseigne par la la ngue, sur des phrases constrmtes, autant qne possible, avec le concours des enfants. Enfin, quiconque s'occupe d'enseignemen t fera bien de


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se pénétrer de cette vérité, fondement de toute -méthode progressive; « L'homme ne peut rien apprendre qu'en vertu Ecole et famille. de ce qu'il sait déjà •

PARTIE PRATIQUE Sujets de composition ......

JOSEPH RECO~NU PAR SES FRÈRES On venait en Egypte de toutes les contrées voisines pour y avoir du blé. Jacob fut même obligé d'y envoyer des enfants ; il ne retint auprès de lui que Benjamin, le plus jeune de tous, et fils de Rachel comme Joseph. Joseph, les ayant reconnus d'abord, voulut savoir s'ils n'auraient pas commis contre Benjamin un crime semblable à celui dont ils s' étaient rendus coupables contre lui-même. Il feignit de les prendre pour des espions, et les retint trois jours en prison. Alors, saisis de frayeur et se rappelant leurs anciennes iniquités, ils se dirent les uns aux autres, dans leur langue naturelle, qui était l'hébreu: « Hélas ! nous méritons bien ce qui nous arrive aujourd'hui. Nous avons péché contre notre frère; c'est son sang que Dieu nous redemande. 1, Joseph, qui les comprenait sans qu'ils le sussent, fut touché de leurs regrets et se retira pour laisser couler ses larmes. Il leur fit donner du blé, et commanda qu'on remît secrètement leur argent dans leurs sacs ; mais il retint Siméon en otage, jusqu'à ce qu'ils eussent amené Benjamin. A leur retour en Egypte, Joseph, après avoir reçu leurs hommages, les admit à manger à sa table. Ce traitement honorable les étonna ; mais ils furent bien surpris lorsqu'au moment de leur départ, on les arrêta en les accusant d'avoir volé la coupe du premier ministre. Joseph, avant de se faire connaître à ses frères, voulait par cette dernière épreuve s'assurer pleinement de leurs dispositions. On visita tous leurs sacs, et la coupe se trouva dans celui de Benjamin, où l'intendant de Joseph l'avait cachée par ordre de son maître. Benjamin paraissait coupable, et Joseph feignit de vouloir le retenir comme esclave, Mais Juda lui représenta d'une manière si touchante quelle serait l'affliction de Jacob s'ils retournaient sans Benjamin, qu'ils avaient promis de lui ramener, que Joseph ne pouvant plus retenir ses larmes, jeta un grand cri et

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leur dit : « Je suis Joseph, votre frère. Mon père vit-il encore? Ses frères ne purent d' abord lui répondre tant ils étaient consternés à la vue de celui qu'ils avaient si indignement traité. Mais Joseph les fit approcher, les embrassa tous les uns après les autres, avec une tendresse qui leur prouva que leur crime était effacé de sa mémoire. PASSA.GE DE LA MER ROUGE Le cœur de Pharaon se rendurcit de nouveau. II rassembla ses chariots et toutes ses troupes et se mit à la poursuite des Israélites. Il ne put cependant ni les · atteindre ni même les voir, car le Seigneur avait placé une colonnes de nuées entre son peuple et l'armée de ses ennemis. Cette colonne répandait une douce lumière sur les Israélites, tandis qu' elle était obscure du côté des Egyptiens. Déjà ceux-ci s'approchaient de la mer et se croyaient sûrs de la victoire, lorsque le Seigneur dit à Moïse : Elevez votre verge et étendez votre main sur la mer et que ses flots soient divisés, afin que vous puissez suivre la voie qui vous sera tracée. » Moïse étendit la main et aussitôt la mer s'entr'ouvrit, et un vent violent et brûlant ayant soufflé toute la nuit, le lit de la mer se dessécha, et les enfants d'Israël marchèrent à pied sec au milieu des eaux, qui formaient comme deux murailles à droite et à gauche. Pharaon, dans son aveuglement et sa fureur, se précipita sur leurs traces ; mais, quand les Israélites eurent touché le rivage, et au moment où l'armée des Egyptiens était engagée dans la mer, le Seigneur renversa leurs chariots et leurs cavaliers ; les eaux se rejoignirent, et comme ils s'écriaient : « Fuyons et retournons sur nos pas ! » ils rencontrèrent les eaux de la mer devant eux, et ils furent enveloppés et engloutis au milieu des flots sans qu'il en restât un seul. DAVID ET GOLIATH Goliath était un Philistin d'une grandeur monstrueuse qui insulta pendant quarante jours l'armée des Israélites, blasphémant le nom du Seigneur, et les défiant de terminer la guerre par un duel. Quoique Saül eût promis sa fille avec de grands biens à celui qui vaincrait ce géant, personne n'avait encore osé accepter le défi, lorsque le jeune David, qui était venu au camp pour voir ses frères, demanda et obtint la permission de combattre. Goliath, le voyant s'approcher, armé seule-


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Enf'aat• Infirme• oa abandonné•. - A ce propos, le Département can-

ment d'une fronde et d'un bàton, s'écria: " Suis-je un chien, pour que tu viennes à moi avec un bàton ? " et il le maudit au nom de ses dieux. " Tu viens, répondit David, avec l'épée la lance et le bouclier; pour moi, je viens au nom du Dieu des armées d'Israël, qui va punir par mes mains ton insolence et tes blasphèmes. » A ces mots, il courut vers Goliath, et, d'un coup de fronde, lui enfonça une pierre dans le front. Le Philistin tomba. David se jeta sur lui et lui coupa la tête avec sa propre épée. La mort de Goliath mit la terreur dans l'armée des Philistins qui furent taillés en pièces; et David, après une victoire si glorieuse, fut ramené en triomphe aux acclamations des femmes qui chantaient: " Saül en a tué mille et David dix mille. »

Maximes et conseils pédagogiques

/* Quiconque n'a pas dans le cœur, pour la jeunesse, un dévoûment paternel et maternel, n'est pas destiné au ministère de l'éducation. (Mgr Dupanlo,upj *** Aimez ces enfants, combattez sans relâche l'indifférence, la lassitude, les dégoûts que leurs fautes et leurs défauts excitent si aisément; sans fermer les yeux sur ces défauts, ni sur ces fautes , pensez à tout ce que ces enfants ont de qualités aimables; sachez-leur gré de tout le bien qu'ils font et de tout le mal qu'ils ne font pas. Quels qu'ils soient, enfin, il faut les aimer. (Abbet Poulletj / * Calculer, mesurer, se réserver toujours, ce n'est pas se dévouer, ce n'est pas aimer: ceux-là seuls aiment et se dévouent, qui ne calculent pas, qui ne mesurent rien, qui donnent tout sans compter, qui <lisent toujours: Me voici, Ecce ego, mitte me: cœurs vraiment généreux, caractères nobles et seuls faits pour l'œuvre évangélique, où il faut être toujours prêt au travail, courageux à la peine, et selon le mot expressif de S. Paul, livré à la gràce de Dieu, traditi gratiœ Dei, pour agir, pour secourir, pour souffrir au besoin, (Mgr Dupanloup.) *** Aime et fais ensuite ce que tu voudras.

(St-Augustin)

*** Un grain de véritable foi vaut mieux qu'un quintal de connaissances historiques, et une goutte d'amour plus qu'une (Francke.J mer de science.

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tonal de l'Instroction publique vient d'adresser aux commissions scolaires la circulaire suivante: A la demande de la Société suisse des instit1:1tellrs, de la Société pédagogique de la Smsse romande et de la Commission de la Société des amis de l'instruction et d'utilité .rubliquEl du Tessin, le Conseil fédéral a décidé de faire procéder à un recensement des enfants en âge de fréquenter les écoles primaires et atteints d'infirmités mentales ou physiques, et de ceux qui sont moralement abandonnés. Les commissions scolaires sont tout spécialement chargées de ce travail statistique, dont Je résultat devra parvenir à notre Département jusqu'à fin mars cdurant, ou au plus tard pour le commencement du mois d'avril prochain. Nous vous transmettons, en conséquence, sous ce pli un certain nombre de bulletins individuels dont un exemplaire est à remplir pour chaque enfant atteint d'infirmité mentale ou physique, ou moralement abandonné. Pour le cas où le nombre des bulletins que nous vous envoyons serait insuffisant, vous r:.'amiez qu'à nous faire connaitre le nombre d'exemplaires que vous désirez encore recevoir. . Nous joignons à ces bulletins une quantité suffisante de formulaires instructions, dont quelques-uns pour votre commission. Quant au solde vous avez à en remettre un exemplaire à chacun des membres de votre personnel enseignant et aux ~irecteurs d'établissements, tels que hospices de sourds-muets, ou de bienfaisance, etc., s'il s'en trouve dans votre commune. Nous vous recommandons instamment de lire, et de faire lire attentivement les instructions dont il s'agit à votre persan-


nel enseignant, pour qu'il soit répondu le plus exactement possible aux questions renfermées dans les bulletins individuels, bulletins que nous vous prions de bien vouloir nous retourner sans faute, dûment remplis, pour le 1er avril prochain, afin que nous puissions les faire parvenir en temps utile à l'autorité fédérale. Toute omission ou tout retard' apporté dans la transmission à notre Département des bulletins de recensement, - comme le cas s'est présenté l'an dernier à l'occasion de la statistique scolaire pour l'exposition de Genève, - produirait une impression regrettable et nous exposerait à des reproches qu'il importe d'éviter à tout prix.

Q,u e atlonnatre 4•bta&olre aal••e - Oo peut se procurer au dépôt des livres d'école, à Sion, au prix de 20 cent., le questionnaire d'histoire de la Suisse adapté au manuel en usa1re dans les écoles do Valais, soit Abrigi d'Histoire de ÙJ Suisse, par J. St. W., avec cartes.

~ueerne. - Le Grand-Conseil vient de voter à une grande majorité une élévation du traitement des instituteurs des divers degrés. Ceux de l'école primaire recevront à l'avenir de 900 à 1300 fr. ; ceux de l'école secondaire de 1300 à 1800 fr., non compris le logement et le chauffage. Quant aux institutrioes, celles de l'école primaire auront de 700 à 1100 fr., et celles de l'école secon. daire de 1000 à 1500 fr. logement et cbaurfage non compris.:

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Supplément à l'ECOLE PRHUIRE

La vie chrétienne dans un coin de l'Allemagne

M. l'a~bé Trésal vient de donner au cercle catholique des étudiants du Luxembourg, à Paris one conférence d'un .très vif intérêt, sous ce modeste' titre: , La vie chrét1enne dans un coin de l'Allemagne: le curé de campagne dans la Prusse rhénane. , · Analyste consciencieux, observateur attentif, M. l'abbé Trésal a parcouru les bords do Rhin, de Mayence à Cologne, en touriste, mais plus préoccupé encore de l'étude des mœurs ~u pays qu'il traversait, que des sites charmants, des vieux châteaux et des villes pittoresques de cette belle région. Il all~it de villa~e . en village, en s'arrêtant à chaque presbytere pour sa1s1r sur le vif et étudier à fond toutes les manifestations de la vie chrétienne dans cette Pr~s~A rhénane si remarquable par l'ardeur do sa foi rel1g1euse. C'est. la petite paroisse d'Oberbachem, située à quelques kilomètres de Bono, qui a servi de point de repère et de prototype au conférencier. · Il a parlé d'abord de la situation matérielle du curé de ~ampag~e. allemand. Son traitement comprend diverses mdemmtes, un casuel assez abondant, et le prodUit des ter1 es de la cure louées à des gens du pays. Il règne un certain bien-être, qui p'est pas le luxe dans chaque presbytèrn de campagne. ' La maison cu.riale n'est pas déserte comme nos presbytères d~s. ~etites communes. Le presbytère allemand est très v1s1te. Le curé y reçoit beaucvup d'amis, de nombreux étrangers. Les rapports du prêtre avec les autorités sont remplis de cordialité. Personne ne s'illusionne toutefois sur la valeur vraie de l'alliance des pouvoir~ publics et du clergé. ~e gouvernement a\lemand favorise ces bons rapports umqu.~men.t parce qu'il a peur des progrès du socialisme e~ qu Il sait que les catholiques peuvent conjurer le péril menaçant et lui opposer une digue. En Allemagne, les relations du curé avec l'instituteur

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sont excellentes. Le maitre d'école est l'ami du prêtre. Hiérarchiquement, le curé est l~ supérieur de l'~nstituteur. Il a le droit de surveiller 1 école, de surveiller la moralité des maîtres. Le respect du prêtre très marqué partout en Allemagne n'exclut pas un~ douce et franche familiarité du pay~an avec l'homme de Dieu. Le curé est le • père de la. paroisse ,. ~es enfants viennent l'embrasser ; tous les paysans lui serrent la main. Il fait partie des principales assoc\ations ~e la paroisse; on le rencontre aux . séances _ues syndicats agricoles; dans ·les grands pèlerinages qui_ dure~t deu:t ou trois jours, il se mêle aux foules populaires, s asse?it sur l'herbe et partage ses provisions avec ses paroissiens. L'influence du prêtre vivant ainsi de la vie rurale est énorme. . Dans les gares qui, en Allemagne, sont de véritables brasseries où l'on boit et où l'on fum0, tout le monde se découv're lorsqu'un prêtre arrive, et chaque employé s'efforce de lui être agréable. . La foi du catholiqu~ allema1:1d ~st très yive_ e_t trè_s simple. Pas de dévotions particuheres. D ordma1re, 11 n'y a qu'une seule confrérie dans chaque village. Les sacrements sont fréquentés par tout le monde. Le conférencier a cité une paroisse de 750 personnes qui toutes font la commun!on p~scale. (?n n'y compte qu'un libre-penseur dont 1hostihté consiste à ne pas fermer sa boutique d'épicerie pendant la messe. C'est à la courageuse attitude du haut clergé allemand qui n'a reculé ni devant l'amende, ni devant la priso~, pendant les terribles luttes du K~lturkampf, que le conférencier attribue les mœurs chrétiennes du pays rhénan. . Tout le clergé a bénéficié de ces grands ex~mples qui ont accru son influence et développé son action. Q

oC:ae'Qï:)Got-ce::------

Basilique du Sacré-Cœur et tour Eiffel M. Arthur Loth a fait, au sujet de la tour _Eiffel, les réflexions suivantes 1 qu'il est à propos de citer en ce 25"'· anniversaire de l'Œuvre du Vœu national en France:

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• Se ral)pelle-t-on l'enthousiasme qui salua l'érection du colosse de 300 mètres 'P Toute la France vint le voir et des cinq parties de la terre on accourt pour la contempler. Autour de ce monument d'orgueil, on revit quelque chose des scènes de Babel. La tour a perdu son prestige. L'orgueilleuse construction était déjà condamnée par l'art; la mode la proscrit aussi. Mais déjà son constructeur, l'homme qui lui avait donné son nom, est tombé lui-même. Et quelle chute que celle de ce nouval Icare, précipité du haut de sa pyramide et des trente millions gagnés avec elle, dans les bas fonds de la police correctionnelle 1 La tour tombe et l'église monte. L'église, c'est cette noble et sainte basilique qui s'élève à Paris sur les hauteurs de Montmartre. · Bien humbles furent ses commencements. Aux jours désastreux de la guerre de 1870, un pieux chrétien en avait conçu l'idée. Bientôt toute la France catholique s'intéressa au projet d'élever, en· l'honneur du Sacré Cœur de Jésus, un monument national de pénitence et de dévotion. Ce témoignage de foi et de repentir était aussi un gage d'espérance. Il n'y eut point, pour le sanctuaire de Montmartre, le fol engouement dont le public s'éprit pour la tour de 300 mètres. L'œuvre sainte se fit tout doucement, dans l'ombre et le silence. Les dons affluèrent; l'église s'éleva peu à peu des profondeurs de la montagne jusqu'au jour où ses murailles, sorties de terre, commencèrent à exciter les colères des ennemis de la religion, Vaines fureurs I La basilique du Sacré-Cœur est aujourd'hui presque achevée. Le vœu de la France pénitente et dévote a reçu son accomplissement. Elle est là pour des siècles. La tour Eiflel sera détruite lorsque la basilique du Sacré-Cœur dominera encore Paris. C'est l'image des deux cités, des deux mondes. Le siècle lutte contre l'Eglise. Il a pour lui l'éclat, la l)Uis• sance, la gloire, l'opinion, toutes les forces humaines ; mais tout s'use en lni, tout se détruit, tout. tombe, et l'Eglise, méprisée, souvent persécutée, mais toujours forte de son invincible divinité, l'Eglise demeure au mi· lieu des ruines du monde, ,


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Quelques figures excentriques Voici, d'après un vieux chroniqueur du

Nouveau

1 emps, quelques figures d'originaux qu'on pouvait rencontrer, il y a une quarantaine d'années, dans les rues de St-Pétersbourg, et qui me paraissent dépasser en imprévu les personnages les plus singuliers. C'est d'abord un médecin, qui, ayant amassé au cours d'une longue carrière une fortune considérable, vivait dans la !crainte constante qu on ne la lui dérobât. Cette préoccupation Jies voleurs était devenue pour lui un véritable cauchemar. Elle lui avait fait perdre toute gaîté, tout désir d'action, et Jusqu'à son appétit. La vieille cuisinière qui demeurait avec lui disait que certainement il se serait pendu de tristesse, s'il avait pu se résigner à la dépense d'une corde. Mais, faute de se pendre luimème, cet étonnant maniaque avait imaginé d'appeler au secours, contre les voleurs, toute une série de squelettes de pendus, qu'il avait pu se procurer en sa qualité de médecin préposé aux exécutions. Ayant lui-même badigeonné de noir tous les murs de sa maison, il avait mis dans toutes les chambres des reliques macabres destinées expressément à terrifier les voleurs et à les mettre en fuite. C'est ainsi que, dans son vestibule, il avait, en guise de porte-manteau, le squelette d'une femme. Dans la chambre où l'on entrait ensuite il avait dressé au milieu un squelette colossal, celui d'un soldat. Dans la salle à manger, c'était un squelette qui servait de buffet : les cuillers, les fourchettes, les couteaux étaient rangés entre les côtes ; le crâne était devenu, non pas un v0rre, mais un sucrier, et l'on y prenait le sucre avec deux petits os d'enfants. Encore n'avait-on guère l'occasion de faire usage de ces appareils singuliers, car le médecin n'invitait personne, et lui-même avait fini par ne plus ma.nger. Il est mort d'épouvante et un peu de faim, entouré de son or. Quelques minutes avant de rendre l'âme, on raconte qu'il s'est dressé sur son lit, et, avec de grands effort~, a soufflé une chandelle qui éclairait si chambre . Etait-ce une dernière économie qu'il voulait faire, ou at-il craint une dernière fois de voir entrer des voleurs t A Moscou, vivait à la même époque un couple peutètre plus bizarre encore. C'étaient deux braves vieux, le mari et la femme, qui ne savaient pas où cacher leur

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argeut. Jour et nuit, ils promenaient en tous lieux la casset~~ où ils l'avaient déposé: tantôt ils la portaient dans .1 etable, tantôt l'enfouissaient dans le jardin et pas~a~ent (l0 heures en sentinelle pour la surveiller· après quoi i~s ~a déterraient, faisaient atteler leur voit'ure et condmsa1ent leur or à travers les rues de Moscou · qu'au matin suivant. JUSLa prince G .. ancien adjudant géoéral des empereurs Paul l"' et Alexandre !~· était lui, un maniaque d'un ~utr~ genre. La mort dune jeune femme qu'il adorait layait dégoûté de l'humanité, et il avait .reporté sur les ammaux to~te la capacité d'affection qu'il avait en lui. De son admirable palais de St-Pétersbourg, rempli d'œuvres fameuses ot de meubles de 'prix, il avait fait une sorte de grande arche de Noé, où il recueillait les chiens les ch~ts, toutes les P.oules, les pies, les oies qu'on lui amenait. Tous, !es ammaux et tous les oiseaux de StPéters~ourg d allleurs, avaient fini par le reconnaître et pa.r lm être reconnaissants de son amitié. Ils lui faisaient cortège. dans· les rues .e t l'accompagnaient 1·usque dans son palais. Ce bon prince r~ncontra un jour, dans une de ses pro~enades, un oiseau qui lui parut plus joli et plus séduisant e.~core ,qu~ tous CdUX qu'il avait recueillis dans sa vohere. C était une petite danseuse du corps de ha.net i et le vieillard en fut tout de suite si épris qu'il lm proposa séance tenante de devenir sa femm; Du co~p, toute l'arche de Noé fut congédiée. Le prinde reprit toute son élégance de jadi9, recommença à aller dans. le monde; et durant les dix dernières années de sa vie, ~es pelits. ~afés-concerts de S t-Pétersbourg n'euren_t pomt de visiteurs plus assidus ni plus boute-entram. ' Un de ses ~mis, le co~te Arakcheïef, avait la manie de la propre~e. :Une petite feuille sur le sable des allt\es de son Jardrn .le mettait hors de lui. Il forçait les enfants de ses se~viteurs à se tenir toute la journée caché.s dans les buissons, afin de pouvoir ramasser les feuilles au fur et à mesure qu'elles tombaient sur le sol. .M~is ç'ét~it surt?ut aux soldats de son régiment qu'il faisait sentir le poids de sa main, Après avoir fait des mao~uvres toute la journée, ces malheureux passaient la nmt à b_rosser et à astiquer leurs effets, 'foute la caserne devait être propre et soignée comme le jardin et


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les chambres du comte. Uo jour, ayant trouvé quelque désordre daos la chambre des sous-officiers, le terrible général secoua si vivement le premier grenadier qui lui tomba sous la maio, qu'il lui enleva d'un seul coup toute sa moustache. .:::

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La progression alcoolique Pour dégollter les alcooliques et les caodidats à l'alcoolisme de leur fuoeste eotraîoement, M. de Pietra Saota, dans Je Journal d'hygiène, fait uo saisissant tableau résumé de l'action désastreuse que l'alcool de mauvaise qualité exerce sur le système nerveux. Affaissemeot physique d'abord ; altératioo morale ensuite I Tel est le résultat inévitable. Voici les quatre périodes de l'ivrog_ne: 1. Excitation. - Le sang afflue de façon anormale à travers les vaisseaux capillaires: les nerfs moteurs sont comme paralysés et n'offrent plus qu'un frein insuffisant. On se trouve sous l'influence d'une hilarité particulière; Je corps n'est pas encore touché, mais l'esprit est moms actif. On est comme abasourdi et l'hébètement commence. 2. - Débilité musculaire. - L'alcool est pris en plus grande quantité. Le système nerveux commence à s'affecter sérieusement : les lèvres inférieures s'affaissent, la langue s'empâte, les extrémités inférieures sont moins stables, les mains sont moins solides. Les muscles de la face prennent un stigmate caractéristique analogue aux premiers symptômes de l'idiotisme. 3. Débilité mentale. - Le cerveau est à son tour frappé: le chaos commence à se faire dans la cervelle, les idées deviennent moios nettes et se troublent, la laogue ne répond plus à la volonté et ne peut plus exprimer la pensée. L'intelligence s'atrophie, les habitudes que nous tenoos de l'éducatioo s'émoussent et disparaissent, les instincts animaux se réveillent. 4, lnconscience. - Les sensations disparaissent, l'excitation particulière que Je cerveau reçoit des nerfs n'exi~te plus, les vaisseaux cérébraux sont sous la complète domination narcotique de l'alcool ; tout l'orgaoisme est comme suspendu : on est ivre-mort. Avis à ceux qui croient, selon les aimables refrains

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des chansons bachiques, , qu'une nuit d'orgie pour eux n'est qu'un jeu. • Très mauvais jeu 1

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Mois de Saint Joseph Une des gloires de la mission providentielle de sainte Thérèse a été de propager le culte de saint Joseph dans toute l'Eglise catholique. Sainte Thérèse est uoe étoile des plus resplendissantes, un de ces beaux diamants de la couronne de saint Joseph. Elle a été choisie de Dieu pour étendre son culte dans le monde entier, et pour mettre en quelque sorte la main à ce grand ouvrage, Dans tous les écrits de la sainte perce cette teodre et filiale dévotion à saint Joseph. Dans ses admirables avis, elle dit: Quoique vous honoriez plusieurs saiots comme vos protecteurs, ayez cependant - uoe dévotion toute particulière envers saint Joseph dont le crédit est si graod auprès de Dieu. • Dans un au tre endroit, elle s'écria: , Saint Joseph m'a toujours exaucée au-delà ;de mes prières et de mes espérances. Je ne me souviens pas de lui avoir rien demandé Jusqu'à ce jour qu'il ne me l'ait accordé... Le Trè9-Haut donne seulement la grâce aux autres saints, pour nous secourir dans tel ou tel besoin ; mais le glorieux _saint Joseph, je le sais par tixpérience, étend son pouvoir sur tous. Notre-Seigneur veut nous faire entendre par là, que, de même qu'il lui fût. soumis sur la terre d'exil, reconnaissant en lui l'autorité d'un père n~urricier et d'un gouverneur, de même il se plaît à fatre sa volonté dans le ciel en exauçant toutes ses demandes.• Sainte Thérèse légua à son Ordre tout entier les saintes ardeurs dA son zèle pour la gloire de saiot Joseph. A la fin du XVIIIe siècle, on comptait déjà, dans l'Ordre seul du Carmel, plus de 150 églises, sous l'invocation de saint Joseph. Dès que sainte Thérèse eût commencé, tous les Ordres religieux travaillèrent. à l'envi à propager ce culte. Bientôt, de tous les poiots du moade, oo invoqua le glorieux Saint., et l'oo se pressa autour de ses autels.


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Le Rhône et le Léman Nous reproduisons du Valais romand la poésie suivante, qui a pour auteur notre concitoyen, M. Emile Delavy, de Vouvry, professeur en Russie, dont les jourïï";aux ont parlé dernièrement en relatant les éloges qu'ont valus à leur auteur l'une ou l'autre de ses récentes productions littéraires, primées dans des concours: Le Rhône et le Léman sont de vieux personnages Dont les voisins parlent parfois, Selon qu'ils font les grands, les humbles, les sauvages, Ou qu'ils submergent des rivages Que l'on cultivait autrefois. Leurs voisins parlent d'eux... moi, j'entendis naguère Parler le Rhône et le Léman De leurs voisins, des temps, de la paix, de la guerre, De choses qu'on ne croirait guère Sans être lac, fleuve, océan. La science le dit : La nature a sa lyre, Sa voix au timbre harmonieux ; Elle a ses chants d'amour, de douleur, de délire ; Elle gémit, pleure et soupire : Ses accords sont religieux 1 Tout nous parle ici-bas, le rocher qui s'écroule, Les brises et les ouragans; Le silence des nuits, le ruisseau qui s'écoule, La mer, le ressac de la houle, Le feu, la lave des volcans 1 Le Rhône et le Léman, enfanta de la nature, Seraient donc doués de la voix? Ils ont le mouvement, la force qui rassure, Le frémissement, Je murmure : Ils obéissent à des lois. Un soir, que je pêchais près de la Bataillère Du Rhône, où les flots du Léman Accueillent dans leur sein les eaux de la rivière, Le Léman disait à son frère Qui l'écontait bénignement: LE LÉMAN

Salut à toi, superbe Rh6ne ! Que m'apportes-tu de nouveau De la Furka, de la Sionne, De la Dranse et de la Grand'eau? Es,tu content de tes montagnes,

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De tes glaciers, de tes forêts ? On dit que de riches campagnes Embellissent tes vieux marais ? LE RHONE

0 bleu Léman, miroir de la belle Helvétie, Le bon vieux temps s'est éclipsé 1 Te dirai-je aujourd'hui tous les maux que j'essuie ? Est-ce raison, est-ce folie ? Le siècle a tout bouleversé ! Jadis j'étais le roi de ce vaste domaine, Champ de bataille des Titans ; Libre je parcouraii! la largeur de ma plaine Je ne souffrais pas à la peine, Je bravais tous les contretempti. Glacier, je charriais les masses granitiques Des Alp·e s à leurs contreforts ; Te souviens-tu, Léman, de ces blocs erratiques, De ces scories plutoniques Que j'ai déposés sur tes bords ? J'avais pu n,>fouler .les moraines glacées De les parages inconnus, Jusqu'au pied de ces monts de neiges entassées, Jusqu'aux gorges déchiquetées Où les granits sont suspendus. Je rongeais les rocherR, j'abattais sur ma plage Les chênes des vieilles forêts ; Je culbutais les blocs qui me barraient passage, Telle l'avalanche ravage Les flancs des sinistres sommets ! Aux grandes eaux, j'allais courir par les bruyères, Errer sous les aalnes, sans but ; J'allais me reposer au milieu des clairières, Folâtrer avec les rivières Qui me dotent de leur tribut. Mais, de nos jours, Léman, la vie N'est plus si douce que jadis; Sous la forme la p lus jolie Je vois mes pires ennemis!.. Je porte la cha1n9 d'esclave, Forcer d'aller et d'obéir; J'ai beau grossir, faire le brave, Menacer de tout envahir: De mon embouchure à ma source Des digues, de longs éperons S'avancent et brisent ma course : J'en subis les plus dors affronts. Je me heurte à mille barrières,


10 Moo lit se remplit de cailloux; Les torrents m'apportent leurs pierres, On se raille de mon courroux 1 Mon grand-maitre des eaux examine sans cesse Les assises de mes talus; Des savants, des experts, calculent ma vitesse, Surveillent ma hausse et ma baisse, Préviennent mes coups imprévus. Est-ce vrai que Genève élève des machines, Creuse mon lit, barre ton cours ? Que la cité verra jaillir sur sel! collines Nos flots, lancés par de& turbines Dans ées palais et ses faubourgs ? Hé, que n'a point osé la science de l'homme Avec ses chiffres, son cordeau? Il voudrait définir l'essence de l'atome, Contenir l'infini, ce gnome, Suus la cape de son cerveau 1 Enfin, naguère encore, une auguste assemblée A fait rapporter les méfaits Que faisait un torrent de ma belle vallée: L'eau terrible sera diguée, Nous en supporterons les frais 1••• Heureux Léman, tu vois quelle est mon existence Dans ce siècle d'humanité. Mes cupides voisins crient toujours vengeance, Ma vie n'est plus que souffrance, Que misères, qu'intirmité 1 Seigneur, pardonne-moi ma plainte irréfl~chie ; Ces nouveaux champs donnent du pain : L'homme que T'l créas, ô Sagesse inûnie, T'aime, t'adore et te supplie De pourvoir à son lendemain. LE LÉMAN

Je t'écoute, mon bon vieux Rhône, Tes infortunes m'ont ému; Le martyre, puis la couronne, Sont Je partage de l'élu. Tu mérites la sympathie Des cœurs nobles et généreux; Qui n'a jamais eu dans sa vie De jours sombres et malheureux? Moi même, j'ai courbé la tête, Abandonnant faste, splendenr.1 ; Je suis tombé du brillant faite De ma gloire et de mes grandeurs. Je subis la loi du niveau,

11 L 'attache de ce nouveau grade M'a fait verser au bord de l'eau Des pleurs qui m'ont rendu malade 1 Je me consolerais, si ta plaine que j'aime . ~e nourrissait plus de roseaux; S1 ce mveau réglé restait toujours le même Si ces prés, ces champs que l'on sérde Ne s'abreuvaient plus de mes eaux 1•.• Ven ai-je les efforts, les nobles sacrifices Que le pays s'est imposés, Donner aux riverains des terres plus propices ? Qu'ils jouissent des bénéfices · Que leurs sueurs ont arrosés 1... Moi, je regrette aussi les jours des premiers âges Mes cabanes sur pilotis; Je pleure la grandeur de mes vierges rivages, Les huttes de ces bons sauvages Que ne hantaient point les soucis. Les daims, les cerfs vivaient tout le coura de leur vie, Courant, se baignant dans mes flots · Les sangliers, les ô~r~ se te~aie11t compagdie, Le renard fa1sa1t la v1giP, Les loups gardaient les vieux troupeaux. L9 brave Helvète aimait mes rives fortunées Ces monts qui soutiennent les cieux · ' Le druide contemplait ces pierres vénérées,' Au fond de ses forêts llacrées, Tremblant aux pieds de ses faux dieux . Je goütais la douceur, le calme et le silence · Je dormais, je faisais souvent ' Des rêves d'avenir dont la magnificence Surpasserait l'intelligence Des merveilles du temps présent. Le chasseur poursuivait sur mes côtes boisées L'aurochs fougueux ot le bison 1 Ses flèches immolaient des biches éplorées · Des bois de cerfs et des trophées ' Ornaient le seuil de sa maison. Le pêcheur de ces temps de l'enfauce du monde N'avait guère à se soucier ' Des saisons et des lieux, d'une pêche inféconde: Le gendarme qui fait la ronde, N'allait pas encor l'épier. Rhône, je n'ai pas le courage De comparer mes temps passés A notre époque d'esclavage, De luttes, de travaux forcés ...


12 C'est une ère de vandalisme, De guerres,- d'incrédulité : De richesse, de paupérisme, D'ombrns el d'électricité. Des procédés nouveaux, des forces inconnues, Des fils, de subtils instruments Sondent les profondeurs, analysent les nues, . Assignent aux sphères perdues Leurs distances, leurs éléments 1 Aussitôt qu'un ilot émerge à ma surface, Qu'une roche perce de l'eau, Des amants dg. progrès s'en disputent la place : L'ilot devient un vaste espace, La roche un superbè château 1 Des bâteau:x. â vapeur aux hélices sonores Déchirent mon onde et les airs ; Sur mes bords nuit et jour défilent des centaures, Roulant comme des météores, Gonflés de vapeurs et d'éclairs 1 Vois-tu de Territet le câble métallique Qui monte et se perd dans les cieux ? Sur le chemin de fer la voiture électrique, Sous le réseau téléphonique, · Le télégraphe déjà vieux ? Des savants indiscrets ont compté que ma vie Serait de quatre vingt mille ans 1 Qu'alors je ne serais qu'une pauvre prairie Sans vagues et sans poésie, Rebelle aux caresaes des vents 1 Enfin, je subis des outrages Indignes de ma majesté ; Au moins si ces fameux ouvrages Contribuaient à ma beauté... Ce ne sont que masses inertes, Engins, rumeurs, vasteR débris; Flancs de montagnes eotr'ouvertes, Paysages sans coloris 1 J'ai beau me soulevor, emporter mes barrages, Battre les rochers de mes flots ; Dans ma foreur j'ai beau causer d'affreux naufrages, Engloutir canots et rivages, L'homme refait tous ses travaux. Les vieux ducs de Savoie et les Seigneurs de Berne, Je m'en souviens, étaient plas doux : Ils ne connaissaient point cet esprit de caserne Qui régit le monde moderne ; Ils nous laissaient en paix chez nous.

13 Qu'entends-je au loin ? Des cris, des villes alarmées Le son des tambours, des clairons · ' Des bombes éclatant, le choc de cent arO::ée11 · Des flottes sombrant enflammées, ' Des ponts croulant sous les canons 1... Tout s'ébranle I La nuit, une comète immense Balaie les cieux déchirés ; Aux ténèbres succède une lueur intense : Le Dragon de la Mort s'avance 1... Les peuples fuient atterrés. Les temps vont s'accomplir suivant !'Apocalypse: Le monde est méchant et pervers r Le soleil se ternit, l'astre des nuits s'éclipse, La terre allonge son ellipse: Tout se confond dans l'univers 1 Je suis désenchanté, Ma patience est lasse : Rhône, partons, allons-nous en 1 Sciences, vanités je vous cède ma place; Ne me feriez-vous jamais grâce ? Rhône, partons pour l'Océan 1 LE RHONE

Léman, contentons-nous I Nous avons l'existence Laissons faire, laissons passer 1 ' Des jours meilleurs viendront. La bonne Providence Nous a fait don de l'espérance Et ne veut pas nous délaisser. LE LÉMAN

Rhone, bonsoir. Le jour s'éteint dans la vallée. Je veux croire à cet avenir. La paix descend sur nous de la voûte étoilée, 0, puisses-tu, terre adorée, Toujours ici la retenir 1 Deux cygnes qui voguaient près de la Bataillère Du Rhône, où les flots da Léman Accueillent dans leur sein les eaux de la rivière, S'élevèrent de l'onde altière, Cinglant vers les monts de J aman 1 La nuit venait : ses sombres voiles Planaient sur le lac aaaoopi; Les cieux se parsemaient d'étoiles, Le fleuve s'était endormi : Là bas, la rive qu'ont chantée Voltaire, Hugo, Rambert, Byron, Semblait se consteller le front Des feux du divin Prométhée : Et la lune s'étant montrée


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A la crête des monts d'Arvel, Me fit croire que la ?ontrée Etait une plage du ciel Qui se berçait dans l'Empyrée 1 EMILE DELAVY. : 0-0 C§i<>O C ::,

Recettes et conseils utiles . · At d · i _ Le meilleur moyen d'enle~~ r:ng:ûtg~! mo~sFg~s t~ut au moins ~·enlever. coni 0 sidérablem01:1t <leûmt . aàul~~~il~o~.~li~~ 1!r~~:~ ~ev~~iio~ a ce mauvais go . , un litre d'huile par hectohtre. "d d le fût on y Après avoir fait un peu de v1 age a~~ , d .. erse le litre d'huile. On fouette de m,am~re à pro ~u~ ~ne émulsion un mélange intime de l huile et du vin ' bout de 2i heures, lorsque l'huile e~t remontée à ia au outire doucement, de manière à sép~rer e s~~fa;:, l'l!iÎe On pourrait aussi faire alors le ple•i av~c vi vin de façon à ce que l'huile s'écoulât par l~ . on e du é · ' L'odeur et la saveur spéciales du ';llOlSl s_ont sup rieure. .. t l'huile d'olive. 81 le enlevé~s pr~squ~ entieremenl, t~~ent détruit, on recommauva1s gout o est pas comp e t"té d'huile. celle1 ~en~e l'opé!ati~~d~!ec 0 f."!!;lol~a~~ur le gr~issage. Qu:n~i8ie p:in ~st to~t à fait privé de son ~auv::: g~it~ on le transvase dans un ~utre tonneau, qu1 a p tt ération lablement méché avec sorn. Il est nécessaire de n'employer pour. ce e op. . d de l'hnile d'olive fine de l'année, bien pure, hmp1 e ~~eabsolument neutre, c'est-à-dire n'ayant aucune s~veur

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rapc~~: e:u~ale :~:r~~rr:a;~~!?:bl~, a:t !i?r~ ê ~e l'huile n'aurait aucun'3 mauvaise odeur, y J0 :r u:i~eq petite qu~nlité ~e magnésie afin de saturer les

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act.e~e également recourir, p3ur enl~ver le goût ddu mlobisi,. aeu cdheart~!1a:égge~tabi: p~~l~e~ Il faut prendre e a rais 1 dél r et débarrassée de cendres, la piler .très fine,. a unafu\o eu de vin à guérir et en Jeter environ ians ~~llitres On mêle bien en agitant, et dès q~e le c~~:bon précipité a rendu le vin limpide, on souiire.

Il est impossible de déterminer exactement la quantité de poudre de charbon à employer, parce que le goût de moisi est plus ou moins prononcé. Un essai sur un litre fera connaitre le poids du noir végétal nécessaire pour enlever entièrement l'odeur et le gotlt du moisi. Mais on préfère de beaucoup pour les vins rouges le traitement de l'huile d'olive, car le charbon végétal enlève une partie de la couleur. Abri contre les 11:elées. - Lorsque les bergers de certains cantons écossais doivent passer une nuit qui s'annonce comme devant être froide, ils trempent leurs manteaux dans l'eau d'un ruisseau ou d'une fontaine, le tordent ensuite pour en extraire presque toute l'eau absorbée et s'en enveloppent presque entièrement. On sait que l'eau est un corps mauvais conducteur du calorique; elle se laisse difficilement traverser, soit par la chaleur du corps, soit par la chaleur extérieure. Parfois, quand le temps est à la .gelée le manteau de nos écossais se roidi.t par la • prise • de l'eau restant dans le tissu, mais celui-ci n'en conserve pas moins des qualités conservatrices du calorique se dégageant du corps et emprisonné de telle manière qu'il peut àifficilement rayonner ou s'échapper au dehors. C'est ce procédé écos8ais que l'on recommande aux jardiniers et aux agriculteurs d'employer pour préserver leurs plantes et leurs bâches des vents froids du nord ou des effets de la gelée. On recouvre les unes et les autres avec des.toiles ou des paillassons mouillés. L'eau les imbibant ne tarde pas à geler et constitue ainsi pour la plante une vé1·itabla cuirasse contre le froid. Par les temps froids, il n'est pas prudent de sortir, le matin, sans prendre quelque chose de chaud. Bien des maux ont une prise facile sur des estomacs à jeûn. Un léger repas donne aussi de la chaleur et des forces au corps. Ce premier déjetlner peut être agréablement varié selon les goûts. Il y a des gens qui aiment une bonne soupe chaude le matin; d'autres se contentent de thé, pitance bien maigre. _Le café au lait est d'un usage plus général. Le chocolat rassasie facilement parce qu'il est épais. Voulez-vous une petite recette pour rendre ce breuvage plus léger sans nuire à son goût délicieux? Il n'y a qu'à ajouter un tiers de bon café noir, Avec cette


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addition, le chocolat sera agréable à boire et pas dutout indigeste. Aimez-voua lea pommes? C'est un fruit précieux, le seul à peu près que nous ayons en hiver. La pomme, qui contient, plus que tout autre fruit ou légume, une bonne quantité de phosphore, facilite les fonctions du foie et des reins ; les acides en excès sont absorbés, et un sommeil calme et profond est la conséquence de la régularité ainsi obtenue des fonctions digestives. La pomme, comme l'orange et le citron, est un désinfectant de l!l bouche et le meilleur préservatif contre les maladies de la gorge. De plus, elle calme admirablement la soif, surtout cliez les malades, les alcooliques et les consommateurs d'opium. -

DONNÉS AUX

Examens de recrues oe--,.,o,_ __

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Pensées *A

Sujets de calcul écrit et oral

ce commeocement de la nouvelle année, je vous supplie de recevoir agréablement le renouv~llement des offres de mon humble service qu'avec beaucoup d'affection, de 11incèrité et de reconnaissance je vous ai déjà faites. Que ai Notre-Seigneur exauce mes vœux, cet an vous sera l'an de prospérité, de contentement et de bénédiction sur vous ; et après, vous en verrez une grande suite de pareils, lesquels enfla aboutiront à l'année éternelle, en laquelle vous jouirez éternellement de !'Auteur de toute vraie (spérité. Saint FRANÇOIS DE SA.LES, • Que de to s on a dit : c L'Eglise est morte • e, l'Eglise a toujo ~ résis té. On a dit cela à l'époque de Grégoire VII, de Pie VI, de Pie VII, et l'Eglise vit toujours, résiste toujours. Sa vie est un combat, mais elle en sort toujours victorieuse. • Cardinal MERMILLOD. * Qu'avant de rejeter avec dédain la religion, l'homme apprenne à la connaître I Le mépris est facile: c'est un plaisir que l'ignorance procure à peu de frais à l'orgueil. Une créature superbe, s'avilissant par l'orgueil, cherchera l'indépendance au food de l'abjection, et se flattant, à force de bassesse, d'échapper à l'œil du souverain Etre , essayera de traverser clandestinement le monde moral, comme ces obscurs vagabonds que la police ignore ou dédaigne 1... LAMENNAIS,

CALCUL ECRIT 1. 4. 9023 citoyens votent pour l'acce tation d' 1. . pour le. rejet. Avec . quelle majol'itÎ là loi es~:ne o;;c: ::ttc;toyens 3. Que doit payer au laitier une famille our le . . . elle emploie journellement 5 litres de l~it à 18m~:: f e dtan~1er, ai 2 B d ·t r · é • e re . o1 mt ret de 675 fr. au 3 %, Combien de fa t à . le fagot, devra-t-il livrer pour o'acquitter de sa deÎ: 15 cts 1. Quel capital ajouté à son intérêt annuel au 41; eo, d somme de fr. 3780.65. • 2 ,o, onne 1a

?'

. 2. 4. Quelqu'un a acheté 2 pail'es de b · f; · de souliers, à fr. 12.80. Qu'a-t-il ~\ :ye!:? 1.35 la paire; une paire

3. 9 hectolitr~s reviennent à fr. 508.50. Que coûte 1 hectolitre ? 2. Une certame quantité de marchandises, achetée pour 350 f 1 :°o~e1 pendb~nt le .dépôt, doit être revendue avec 10 • corn 1en r eviennent 65 kg ? 1. U!l t uyau de font~ine débite en 4 minutes 5 1. ; un autre en :::;1 1 ~-e~p~ o:bi~!sat: i!!Pde a;~nt l'îutre die premier tuya~ fond de 0,6 m. ? "' , m, arge e O, 7 m. et pro-

:~1-ft::

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r~n! fi

8. 4. J 'achète deux paires de aouliel'B à fr 12 75 J ·. • • encoi·e aj outer à ma pièce de 20 fr. ?. . a pan e. Que do1s-1e 3. Uue propriété estimée à. 30 000 fr, <loit êt1·e i·evendue le 11 ·1 1eur marché que Je prix d' t' t· Q ,e me1 es ima lOll. )ue va.ut la. propriété actuellement ?


2 2. Un employé avec un tra.itement annuel de 2190 fr. paye pour le mois de juillet un remplaçant dans la même proportion que son traitement (par jour). Combien reçoit le remplaçant? 1. Quelqu'un possède la somme de 18 250 fr. A quel taux doit-il placer cet argent, pom· en retirer une rente journalière de fr. 2.5fJ? 4,:

4. Le dernier compte de mon tailleur est de fr. 48.70; le compte du cordonnier de fr. 19.85. Que dois-je payer en tout? 3. Mon voisin me doit 100 fr. J'ai pris chez-lui au mois de janvier journellement 6 litres de lait, à fr. 0.18 le litre, Que me doit-il encore? 2. Autour d'une place longue de 80 m., large de 60 m. on a planté des arbres fruitiers espacés de 7 en 7 m. Quel est le rapport de cette plantation si le produit d'un arbre peut être évalué à. fr. 18.75? 1. Un négociant achète 80 m de dra.p à. fr. 8.50 le m et 120 m à. fr. 9.40 le m. Il doit revendre la première partie avec une perte de 4 1/ 2 %, tandis qu'il revend la 2m• partie avec un bénéfice de 25 Ofo. Quel est pour toute la marchandise le ta.nt 0/o de son gain?

5. 4. D'un tonneau contenant 685 litres je tire 495 litres. Combien de litres restent encore dans le tonneau? 3. Combien un père de famille et son fils gagnent-ils en une année, sachant que le père gagne par mois 175 fr. et le fils fr. 18.60 par semaine ? 2. Quel intérêt rapporte la somme de 18640 fr. placée au 33/ 4 % en 8 mois? 1. La coupe d'une barre de fer, longue de 3,2 m, est un caITé de 5 cm de côté. Quel est le poids de cette barre ? (Le poids spécifique est 7,78). 6. 4. Altorf compte 2553 habitants, Schwyz 6624, Sarnen 8900 et Stanz 2462. Combien d'habitants en tout comptent ces chefs-lieux? · 3. Combien coûtent 371/ 2 kilogrammes de café, si le kilogramme coûte fr. 2.64 ? 2. Un jardin long de 22,5 m a une surface de 427,5 m2, Quelle est sa largeur? 1. Quel capital, placé au aa;. %, rapporte du 16 mars au 81 décembre un intérêt de fr. 213.25 '? (865 jours.)

7· 4. Pendant quatre années successives 712, 930, 961 et 819 personnes ont émigré du canton de Zurich. Combien en tout ? 3. Un chargement contient 9975 kilogrammes de pommes de terre. Combien de sacs en peut-on remplir, si chaque sac contient 95 kg?

-

3

2. Quel intérét rapportent 4284 fr., placés au 31; o~ d . 2. o pen ant 7 mois ? 0 mbien a-t-il acheté le

1. M. vend le quintal de sucre à fr 'l· s'il gagne le 121; 2 % du prix·

i;~:~t f

8. 4. Un ouvrier gagne par û . reste-t-il? an 720 ·. ; il en dépense 639 frs. Que lui 3. ~2 ,Petits P?mmiers m'ont coûté fr. 28 20 . 15 . . . -9.25. Combien un pommier coûte-t-1 d. Î fet1ts .P!)mers fr. 2. Une ville avait, il y a quel ues ann 1 e p us qu un pomer? pulation a augmenté du 15 C 17 860 habitants. La. pod'habitants? JO, om !en comrte-t-elle actuellement

:~s,

i,

1. gansb. uneo faillite le passif se monte à. 60 000 fr. l'actif à 21 300 om ien /o reçoivent les créanciers ? 9. 4. Une division d'armée com te 538 ffi"'. 10 472 soldats. Combien y t il d'h o CJers, 1702 sous-officiers et -ommes en tout ? 3. Sur un toit il y a. 56 ran ées d . . 85 tuiles. Combien coûtent c!s tuit t~les i chaque i·angée compte 2 D . . es, raison de 12 fr. le cent 1 . ans une faillite les créanciers retir t l o en e 38 /o de ce qui leur est dû. Combien reçoit l'un deu 1. Quelqu'un place, trois années x p~ur une créance de 1204 fr. ? à la caisse J'épargne. Combie:e sui~, ~u. premier ja!}vier, 400 fr. au bout de la troisième peu i, I etire1· de capital et intérêt (Calculer l'intérêt des intér::~e ? L argent est ~lacé au 8•/2 %,

f

10. 4. Quatre compagnies de h . wagons. Combien cr-s co~p::res d:/~~t~~te 219, 203, 457 et 187 3. Un propriétaire de vi s ensemble? l 'he.ctolitre. Combien a~~s c:i!nd l~--hl ectolitres ~e vin, à. 65 fr. 1 la. Journée? ' ' peu payer de Journées, à fr. 3 2. Les 864 fr. que j'ai à. la caisse d'é a . les intérêts au aa; rgneddeviendro';lt quelle somme uenn Ychajoutant 4 10 pen ant 7 mois ? amp a un contour de 99 6 largeur. Combien de m2 a-t-il?' m, et une longueur de 5 fois la

1 ·

t,

11. 4. Un agriculteur récolte 965 · t de poires. Il en revend· e qum aux de. pommes et 178 quintaux n tout 319 qwntaux; quelle quaqtitê de fruits lui reste-t-il ? 3. Un mètre de toile co· t fr 1 28 . 2 Un hé ·t d u e . . . Combien coûteront 29 75 mètre, , • l'l age e 71 680 fr avec 1•· té ·t d ' . 6 mois, au 4 %, doit êt1·; é a m re e ~ette somme pendant Quelle est la part de chacun~ lement réparti entre 7 personnes. 1. Une pièce de te1·re cl f< 1137,5 m2 et une longu!ur°J:~/ectaQngullaire a une surface de m. ue en est le contour?


5

4 12, 4. Un père de fa.mille gagne par jour fr. 3.75; son fils fr. 2.30. Combien gagnent père et fils en 2 jours ? 3. Un payse.n vend une vache pour 360 fr. Combien, avec cette somme, peut-il acheter (le quintaux de paille, le quintal coûtant fr. 4.50? 2. Un marchand achète le kg de beune pour fr. 2.20 et gagne en le revendant le 15 0/0• Quel est son gain en vendant 85 kg.? 1. 20 480 fr. rapportent en 5 mois un intérêt de 320 fr. A quel taux cette somme a-t-elle été placée ?

18, 4. Un marchand })rend 2000 fr. pour aller à le. foire. Il achète un cheval pour ·768 fr. et une vache pour 4.85 fr. Que lui reste-t-il encore? 3. Une me.chine livre 4 clous en 3 secondes. Combien livrere.-t-elle de clous en 12 heures ? 2. Quel intérêt rapportent en une année : 355 fr. à 4 0/o et 980 fr, à 31/2 0/o 1. Une moitié de mon capital est placé à 4

0/o,

l'e.utre moitié au 41/ 0/ • Les intérêts annuels font ensemble fr. 2 018.75. Quel est 0 2 ce capital?

H, 4. Dans une caisse se trouvent 1000 fr. Tous les jours on en prend 1 fr. Qu'en reste-t-il encore au bout de deux ans? 3. Le Canton de Vaud a 6713 hectares de vignes. Quel est le 1·e.pport total si l'hectare donne en moyenne 34 hectolitres ; l'hectolitre à 53 fr. ? 2. Une propriété de 3 ha 22 a. est acheté.e à raison de 95 {1. l'are Le prix de l'achat porte un intérêt de 4 Ofo. Quel est l'intérêt annuel? 1. Que vaudra. au bout de 2 ans, capital et intérêts réunis, la somme de 12 800 fr., si la première année elle est placée à. 3,75 °lo, et la deuxième année à 3,5 0/o et si chaque année les intérêts sont ajoutés au capital? 16, 4. Combien de jow·s y a-t-il dans 3 ans? 3. Combien coûte un kilogramme de thé, sachant que 25 kilogrammes va.lent 164 fr. ? 2. A. combien se monte l'empierrement d'une place, longue de 12,8 m. et large de 12,m, si le m2 revient à 55 et. ? · 1. Une propriété ayant coûté 44 800 fr. doit être revendue 14i/, o;, plus bas que son prix d'achat. Quel sera son prix'/ 16. 4. Un employé a un traitement annuel de 2400 fr. Il paye pour la pension fr, 547.50, pour dépenses diverses 985 fr. Qu'économise-t-il?

3. gramme? Combien coütent 28 •/2 kilogrammes de savon, à 68 et. le kilo2. florin Le quintal marchandise coût - frd'une 9 10 ) c b' • e a. A msterdam 250 florins (1 · om ien coute le qum · t al chez nous, si l'on compte- 15 0;· ~.de frais?

0 1. Quel capital dois-je placei· au 31; 4

O/

.

les intérêts me. location de 3 mois, . seo, montant pour pouvoir payer avec à. fr. 162.50 ' ·

CALCUL ORAL I 4. Q~e coûtent 4 timbres de cinq centimes et 3 timbres de dix centimes? 3. Une famille emploie journellement Q l't . 20 centimes ; combien doit-elle pour~, il r.ets lde lait, le litre coûtant 9 A · e ai <u mois de janvier? ~. · a une <lette de 6 000 fr au 4 o; · sa dette par du trav'ail co'uibie d o; Il lt~t _payer les intérêts de 3 francs par jour , · n e Jours 01 t-il travailler s'il reçoit 1. Quel capital, placé au 4

%,

rapporte un intérêt de 36 fr. par mois ?

II 4. Le billet de chemin de f • . de bière à 15 centimes 1!rv!~/oQn~:eJO cetnt1meds _; j'ai bu 2 verres . · e es ma. epense ? 3 · ter btre de coûte 15 cenrimes. Combien . de litres puis-je · Un avec 1 fr.lait20? ache2. Un marchand a acheté du dra 12 f vendre le 15 o/o meilleur marfhiour 1 r ..le mêtre. Il doit le repar mètre? que e prix d'achat. Que reçoit-il 2 1. Quelqu'un a remboursé d'abord la 1; 3,500 fr. Que redoit-il encore? 2, puis les /s d'une dette de

III 4. Q~e me rendra-t-on sur une piece ·, d e .in fr., si 1·•achète de11x li·vres Co ut an t chacun 75 centimes ? , 3. Fritz achète un habillement de 51 f· . ·1 ue la 6m• a t' Q d 1., i n'en peut payer comptant q P r ie. ue oit-il encore ? 2. Quelqu'~n gagne 45 fr. pendant l D'après cela, devra-t-il à un remplaçant depu1·s lee moi~ matmd'avril. du 19 au soir du 24?que


7 VIII

6 1. Un tonneau .ie vin de 2 hectolitres coùte 160 fr, Combien de litres

du même vin contient un tonneau, rour lequel on a payé 120 fr. ?

IV 4. Un ouvrier paye par mois 15 fr. pour sa chambre et as fr. pour sa. pension. Combien cela fa.it-il en tout ? 3. A.ya.nt prêté 50 fr, à un négociant, je prencls chez lui 10 kg de café à 2 fr. 85 le kg ; combien me doit-il encore! 2. La. longueur d'uu jardin est de 20 mètres; sa largenr des 3/4 de la longueur. Combien coûtera la clôture si le mètre courant coûte 6 fr.? 1. 1tfon revenu annuel se monte à 3,000 fr, Le 10 0/0 de cette somme, ainsi que 600 fr. ne ·payent pas d'impôt; du restant je paye le 6 0/o d'impôt. Q,ue dois-je payer annuellement? V

4. on Nicola.s ,achète 3 cra.yons sur les 50 centimes qu'ilà 15 don~~n?t'imes le crayon. Que lui r endra-t-

3. bien qtto Paul ~agnegagne-t-il 3 fr. 50 de parpJlus ·our . p a~1"' "'angne 27 fr. par semaine. Comr pa.r JOUr B et C se partagent 800 fr . A. p1end • 2· A.. reste. Combien reçoit chacun? le 1/4, B les

=

2 fr, 50?

1. Un cigare coûte 5 centimes. Que coûtera le cigare de la même

qualité, si le prix a augmenté du 40 0/o?

VI 4. Un pâturage peut nourrir 4.9 vaches, un autre 37. Combien ces deux pâturages ensemble peuvent-ils contenir de vaches ? 3. Qne coûtent 3 mètres d'étoffe, si 2 mètres coûtent 5 fr.? 2. Combien d'ares contient un champ, long de 40 mètres et large de

12,5 mètres? 1. Un litre de lait coûtait 18 centimes. Il coûte maintenant 20 centimes. De combien 0/ 0 est l'augmentation?

VII 4. Dans les trois dernières années ont émigré du Nidwald, 14, 20 et 17 personnes. Combien cela fait-il d'émigrants en tout? 3. Une douzaine ùe chemises coûte 42 fr. Que coûte une chemise? 2. Q,uel intérêt rapportent 225 fr, o.u 4 0/o penclant 8 mois? 1. H vend une vache pour 600 fr. et gagne le 20 0/ 0 sur le prix d'achat. Q,uel est le prix de l 'achat?

et C le

1. Une est lapropriété perte %qui ·t a coûté 42 '000 f.1 · est revendue 35000 fr. Quelle

4. Que coûtent ensemble des timb~s-p~ste de 5 10 20 3. 5 ,m. de drap coûtent 45 frs. Combien coûten't 3; ?et 25 cts. ? 2. D. un fromage pesant 25 kg. on cou . m.. pese 125 gr. Que reste-t-il encore ? pe 80 port10ns, dont chacune 1. Le décimètre cube d'eau èse 1 k . ' de 2 m., large de 1,2 m. ~t profo!d Î!\~ese ~ ea.u d'un bassin long ' m..

4. Un ouvrier gagne 18 fr. par semaine. Il dépense 14 fr, 50. Que lui reste-t-il ? 3. A.vec l'argent d'une caisse contenant 100 fr., on paye 30 jolU'nées à 2 fr. 50. Q,ue reste-t-il dans la caisse? 2. Un marchand de vin achète en Autriche 500 hectolitres de vin, à 12 florins l'hectolitre; transport et frais se montent au 50 °/0 du prix d'a.cl1a.t. Combien a-t-il à payer en francs, sa.chant que le florin

2/,

X 4. U~ couteau me coûte frs coutent ensemble ~ontre

~ 5.

;t ;ot;t;!~,montre frs 28. 25. 9

Combien me

3. Un n~_gociant me permet cl'écha.1wer .u . cts p1ece contre des crayons de 8 et n~ do~~ame de crayons de 20 2. La pente d'un chemin de fer fuuicul:~e om ien en recevrai-je ? est clu 40 Ofo. Quelle est la. pente sur une longueur de 2250 m. ? 1. Un champ de 7,5 arcs est lar,,.e de 15 m. Quelle longueur a.-t-il ? 0 4 . U n ouvrier · gagne en moyenne XI . .

. . ment frs 2. 50. Combien écono~:~-t'.~t e4 f2rs_; Il dépense j ournellen JOO~? ogramme de viande coùte fr. 1 50 ·, 2. Trois frères ont à se parta er u . . Que coutent 3 1/2 kgr.? de 3 mois au 4 %· CombÎen ct~c~~~~iitf1170 frs avec les intérêts

~ lli lli

1. .Je dépose au 1« janvier 300 fr . :~c~,re 1 /ép~rg:ne; ~e.e1••à. juillet ann2é00? e frs. Combien d'intér~ta~1, ;~/isspe, 2 o 1etirera1-J la fin

XII 4. lQuelqu'un gagne 3· frs par jour Mai t · ongtemps il gagne 50 cts de ph;s. Quse ravailla~t une heure plus 2 jours ? gagne-t-il dans ce cas eu

j~1~~

3· Manquant de travail j · hl' }~. ft ~ombie~ ~tj:u~s 50

à;;ei: ::~:·eso:~em~t~~:itp{~~~ ;:;


2

8

de 7 m~ette large de 5 1/2 m. et hante Une salle d'école esat I?~gu~enferme salle? . der

• • m Combien de m d all' t liés voter Le combien p '* . De .250 citoyens act1'fs, .75 ?ne sont pas a 0 1. ~ a pris part à la. votation .

XVJu ANNEE

o XIII . hé Elle achète pour frs 4. 50 Une femme prend 10 frs pour son mê~~blen d'argent rapporte-t.-elle? 4. de viande et pour frs de légumes. 3 minutes. Combien en fourmt-elle Une machine fourmt 100 clous en . ,

~

3. i. 1.

en 10 heures? hl 38 frs 50 cts; de l" a travaille Deux ouvriers redçotJ~!:rse~~':ibi~n chacun reçoit-il'. 'ntérêt de 5 jours, le secon . •· , O / pour recevoir un 1 Quelle somme dois-J_e preter à 4 p o,

~~ 4. 3. 2.

~

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SION

PUBLIÉE SOUS LES AUSPICES DE LA

SOCIETE VALAJS.4NNB D'EDUCATION L'ÉCOLE PRIIAIRE paraît chaque quinzaine, de Novembre à Mai

inclusinment, en livraisons de 16 pages.

·t n soldat pour un COUl'S de r épe·t·t· 1 10n de 5jours; 4. Combien reço1 u ld t de 80 cts pal' jour? sachant que la so e es • 9 frs que coûte l'un ? Une douzaine de livres coute 4~ 20 m et une longueur de 95 m. 3. Un champ ayant une largeur le terre . Quel est son rapport ? 2. donne par are 5 q. de pommes le "é à 240 frs et le l'evend avec le · hète le q. de ca,, k t 1. Un 12 l/2négociant P' % de ac bénéfice. Quel est le prix du g.

~

Prix d'abonnement poor la 80IHe, 2 J'r. 30. lJnlon po•tale 3 Cr. Annonce•, prfa, 20 cent. la ligne ou ion e1pace. Tout ouvrage dont l'Ecole primaire recevra deux exemplaires aura droit à une annonce ou à un comp.~j1'endu, s'il y a lieu.

. XVI aire de souliers et frs 3. 50 13 frs au cor,~;mfer 4. Je pourdois raccommodages. e e pf;;ll'a;:ce ifne pièce de 20 frs; que me

'

SOMMAI RE:

rendra-t-on? . mètre coûte frs 2. 85? Combien coûtent 4 m. d'étoffe, s1 1e k un mark vaut fr. 1. 25. Que Un livre coûte en Allemag:ne ma~e~d un bénéfice de 25 Ofo. coûtera le livre ici, si le libnure o; pour pouvoir dépenser 1 fr. au 4 p o, Quel cap1·ta l u·'ois-J . ·e placer • • par J·our de ses mtél'ets ,

~

~

.

REVUE PÉDAGOGIQUE

~5 cts. endant deux ans en ajoutan.t les Que devient ca~i.tal aun lle :~\f~~éfêt est au 5 P' % et la 2m an1. intérêts, si launp~·em1ere née au 4 P' % · XV

3. 2. 1 ·

• *

8

L'ECOLE PRIMAIRE

.

. 30 litres de une pétrole et emploie chaque Jour Un établissement ach~te a rès semaine? 3 litres. Que reste-t-11 encore p 30 km. carrés de forêts. Quel a Le canton d'A.ppen~ell ' kRhodes-Int., carré rappol'te 1500 frs 't ts en est Je l'apport, s1 1 t de 30 cts i en outre on p~ye 5 ;té La ~e d'.une . dép':te e ~:ts contient une dépêche qui a co ourtaxe 2 mots. Combien

0

Société valaisanne d'éducation. - L'art d'être bon maître (La culture person1tel/e). - La mission et les devoirs de l'instituteur (suite et Jiu/. - Parlons français. - Partie

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de !'Instruction publique, à Sion.

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