No 05 l'Ecole primaire, 1er Mars 1902

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XXXJe ANNÉE N.-B. - Chaque insti tuteur, institutrice ou rnailresse ,\'ouvrage vou (h'a bien s'adresser directement au Dépôt central en vue de se procurer les rorm ulaires exigé,: pour les examens. Fribourg, 18 j a nvier Hl02. La Co,,fé ,ence inspe<·torale.

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Musée pédagor;il)Ue, l<'?'ibourg. - Les membre,: du corps enseignant de la Suisse rom a nde, riui rendent des ouvrages à la Bibliothèque du Musée ·pédagogique de Fcibourg ou qui col're~pondcnt avec elle, sont priés ùe se servir de l' intermédiaire ùe la Commission scolaire de leur localité respective, attendu que, d'après une récente communication du Département fédéral des Postes , la franchise de port n'est accordée qu'aux autorités scolaires. (Communiqué.)

MARS 1902 --- ~----~ ...............

N ° 5.

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~e <§ulletin ·pédagogique e/

L'Ecole primaire ORGANE DES SOCIÉTÉS FR/BOURGEOISE & VALAISANNE D'ÉDUCATION 1•/ ,,,,

**• Conférence des inspecteurs scolaires. - Dans le but d'obtenir une applica ti on réguli ère de l'art. 7G du Règlement général de,: écoles primaires, la confér ence inspectorale, réu01e it Fribourg le 18 janvier llernier, a décidé de demander : Jo Que l' instituteur veui lle bien, dan s le cas oit un élève quitt e son école primaire ou son cours de perfectionnement sa ns indication du no uveau dom icile, ajouter au li vret scolaire du dit élève un préavis motivé au sujet du montant de l'amende à percevoir. 20 Que l' inspecteur scolaire de l'arrondissement auq uel apparti ent l'école joigne son préavis au préav is susmentionné. :~0 Que le montant proposé par ces préav is s01t po r té dan s la liste d'absences hebdomadaire de l'école du nouveau domicil e et pet'•:u par la préfecture du district oit se trouve cette dernière école. .10 Que l'am ende payée soit inscrite immédiatement dan s le livret ~colaire, cela._ a.fin de renseigner les autorités qui pourraient a Yoir h i<occ upe1' de r écidives.

Coiffer sainte Ca1,herioe l jn lecteur d'une excellente Revue française a, voulu co nnaî tre cl'oit vient ce dicton : Coiffe1· sainte Catherine. Voici la réponse donnée, qui ne manquera pas d'intéresser nos lectri ces : L'origine du dicton, c'est qu 'autrefois (et peut-ôtre encot·e auiourù'huil, dan s les confréries de jeunes filles, c'était à la plus :·1gée d' habiller et coiffa sainte Ca therine. - A quel âge une fille devientelle vieille fille, coilfe-t-elle sainte Catherine! C'est it q uo i vou~ répond, en termes peu galants, Conrart, qui , ce jour-!,\, ne g,Hd a pa~ le s ilence prudent immortalisé par Boileau : Au-dessous de vingt an s, la fille, en prian t llieu, Dit: c Donne-moi, Seigneur, un mari de bon lieu. Qu'il soit doux , opu lent, libéral, agréable!> A vingt-cinq ans : c Seigneur, un qui soit s upporta}J!e, ou q ui parmi le monde a u moins puisse passer!, Enfin, quand par les ans elle se voit presser, « <ju 'clle se voit vieillir, qu'elle approche rie trente: c 1·11 u,1 qu'il le plaira , :-;ei~neu1a, je m'en ro nlc:nfi' ! »

Musée pedagogique

pa1·aissant les :l" et 15 de chw11te mois

SOMMA.IRE : L'enseignement p1•ofes~ion-1el . -

Les mutualites sc<?laires. - L'{ducation civique. - Le cahier unique. - L'enseignement p rirna u·e de la langue française par le moyen du lwre de lecture (su,_te). - l'acte d'origine de la pomme rie te·1'J'f el_ te cnnton cle Fnbour,q. - Ense1gneme•1. l des travaur fémi ?'1~~- ~ Examens des 1;,·cr•.1,~s de 1902 _rsuite). Bibtiog»nvhie. - ~ m 1 espondance. - Ch1·onique scolaire. - A vis offi.tiets.

L'ENSEIGNEMENT PROFESSIONNEL Dans la dcrni<~re Exposition universelle de Paris l'ensciO'ne~ent pro fessionnel occupai~ une place en r appo-;t avec "'son importance, aYec les services que l'industrie a droit <l'en attendre. Pou r s'en convaincrfl , il n'y a qu'à parcourir le rema rq~ia ble Rapport ' que M. Geno ud, directeur du Technicum de ~ribourg, vient de publier sur cette branche. ~.1 en de plu s instructif que de visiter, à la.suite du délégué sms~e 1 les ~~avaux g rap hiques des élèves, les mod,'•les, les prodmt~ varies et les comptes rendus des écoles que la plupart ries nation s européennes avaient étalés dans les vastes salles ' L'Ifn~eignem.~nt p•·ofessionnel. Rapport présenté au Oépa.rtc11_1ent lêd~ral del 111du~tr1e à Rer~e et aux Départements de l' ln,:Lruction P!lbl1que de la Su isse fran_c:a.1se, par Léon nenoutl, d irecteu r d n Tcchn1cum rie yr1b?u,rg, 1 vol. 111-8 (le !120 pa~rn~, nvrc ,lt: nom h1·c·11~eH 1ll u~l1 •al 1nn~. 1,,11 d11p11f a11 ~.tnRée p(\1lngo11·iq 11 r.


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de !'Exposition mises à la disposition de l'enseignement pt•ofessionnel. , , t d Rapport Dans une introduction très documentee, 1 au e~r. °: \. jette un rapide coup d'œil rétrospec~if sur les v1cissit_udes de 0 cet enseignement depuis la suppression des ~orporations .nvrières à la fin du xvmme siècle, jusqu"à nos Jours. En_a~ol!~sant les corporations, on avait du même coup supprime _I obho-aiion du contrat et celle de l'apprentis!,age. ~·apprenti~sage devint libre, mais étant sans contrôle les métiers tomberent rapidement en décadence. Du reste la machine à vapeur ne tarda pas à bouleverser 1~s conditions' traditionnelles des industries q~i n'eurent plus, lors d'autre préoccupation que de produire le plus po_ssi 1° et à bon marché. Il n'y eut plus de place pour J'appre~t1 dans la fabrique où règnait la vapeur. Pour y sup~léer, !l fallt1 t créer peu à peu, de toutes pièces, des écoles speciales d apprentissage. · · t 1• d Dès le milieu du xvnrmo siècle, nous voyons_ ICI e a es institutions s'ouvrir pour l'enseignement du dessrn. _ .. C'est ainsi que Genève en est dotée dès l'année 17Dl_, su 1v!e bientôt de Bàle, Zurich, Saint-Gall , etc. Hecktr crét: a Bt:rlm l'Œlwnomisch-Matematische Realsch_ule. So~s la, Repubhque helvétique, le directeur Stapfer voulait orgamser l All_gem,eine Bùrgerschule avec tout un ensemble d'écoles professionnelles pour tous les degrés. . · t La période de la Médiation et celle de la R~stau~at10n viren. surgir des écoles d'artisans en grand nombre a Zurich, en 1808, à Aarau, en 1820; à Bâle, en 1823; à Bern_e. en 18~6,; à Zou~·. en 1830; avec des écoles spéciales de dessm, à Gene, e, à Lausanne, etc. , d 1846 à Les expositions industrielles de 1830 a Be_rne, e Zurich de 1854 encore à Zurich, etc , accélérerent_ce mou".ement s~rtout en procurant aux maîtres d'état l'occas· on de v?1r, d'échanger leurs vues et de se grouper en 9ewerbrevereine. L'arrêté de 1884 sur l'enseignement p~ofess10nnel ,ut provoqué par !'Exposition nationale qui eut lieu l'année précédente à Zurich. · d E 1 Déjà J.-B. de la Salle, le fondateur des_Freres ~s ,eo_es chrétiennes, avait pris l'initiative d'un enseignement mdustriel et commercial. . · ,_ Nous ne saurions passer sous silence_ le P~yta_né~ fr~nça1.. établi en 1799, à Compiègne. La théorie qm fa1sa1t d abord défaut reçut une vive impulsion en France, ~ar le~ efforts de la Société, pour l'encouragement de I rndustrie natwnale fondée en 1802. . L'école centrale des arts et manufactures. ouverte à P~ris, en 1820, d'abord sous le nom d'école de dessins, de_ mat~ematiqup.c; et de sculpture, adopta un progr~mme qui devmt _<le pliis <'11 plnR complet compr0nr111t l'c'nse1g-nement. 1111 d esRlll,

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les_ · mathématiques al;lpliquées aux constructions, aux maclnnes, etc. Elle formait de 500 à 600 élèves chaque annAe. Vers l'année 1825, la Russie, la Hollande et d'aufres p:ws fondent aussi des établissements analogues. · . Impossible de signaler toutes les écoles de métiers qui surgissent surtout en France et en Angleterre vers les années 1840 et 1850. Napoléon Ill a favorisé de toutes manières les institutions ~mvrièœs soit par des bourses, soit en multipliant les écoles 1_nd!-1str~elles_. Cependant, vers 1880, la grande ville de Paris eta1t tributaire_ de la province et ~e l'étranger pour les métiers. Cette constatation provoqua Ja 101 du 11 décembre 1880, ~ur los {!coles manuelles d'apprentissage. Le marquis de Pombal rut l' initiateur d'un mou vement analogue pour le Portugal comm0 aussi Joseph II pour l'Autriche. Les communautés religieuses eurent aussi leur part dans un grand nombre de pays. Dep~is 20 ans, cet enseignement a réalisé de très grands progres. Les méthodes se sont transformées; le matériel indispensable aux leçons pratiques s'est enrichi considérablement· des édifices spé~iaux et adaplés à toutes les exigences,... de~ leçons sont sortis partout de terre et abritent de nombreux contingents d'élèves. Les lois sont venues protéger favoriser et sanctionner l'apprentissagP- des métiers. C'e!St aJec raison car l'iudu_strie et les métiers sont les sources les plus sùres et les plus f~condes de la richesse publique. S1, apres_ cet exposé historique très incomplet, comme on le pe~s~ bien, nous voulions suivre le Rapport à travers les Expos~t10ns de Fra~ce, d'Angl~terre, de l'Allemagne, et ln Hongrie, d~ la Russ1~, d_e la Suede, de la Belgique, etc. , etc. , pou_r énumerer les prmc1pales écoles professionnelles, pour en md1quer les programmes avec les lois qui rég issent ces étnb lissements, avec les méthodes qui ont prévalu, si nous voulions d~1rner un exposé quelque peu détaill6 de ce mouvement industnel, nous devrions reproduire la plus grande partie de traYnil cle M. Genoud. Contentons-nous d'y glaner rJ11elques Mtals oui sont de nature' à i11tfresser nos lecteurs. ' ( A suivre.) _R. 11. -'------•• ..+-

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LES MUTUALITÉS SCOLAIRES Il est de mode aujourd'hui de parler d'éducation socia le. C_hez d'aucuns, ce clicl1é nouveau voile à peine une préoccupnt.Hlll quelque peu t.rnrlnn ciello e t ho!,tilc à nos iMrf1 . Ne nnn ~ ~-


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100 .irrètons pas et courons droit au but, i ce qni ponnait imprimer à renseignement populaire un carR.ctère soda\ de ton nloi. « L'école pour la yi.e » te\\e est la devise du corps enseignant belge , tel doit être aussi 1 idéal de l'édncaleur cllrétien. N'est-ce point sa tàche de préparer l'enfant aux rPalités de l'existence. de lui. inspirer dès le jPune à.ge le respect de sa digni.té d'hommP et de chrétien'! Inculquons-lui donc les rudiments de la science. munissons-le de ce bagage de connais$nnce;.; dont il n'appréciern que plus tard toute la valeur; eflorçous-nous surtout de l'éduque1·, c'est-à-dire de le r endre m eilleur, d'élargir son cœur en extirpant l'égoïsme natif, de tremper sa volonté et l'orienter vc1·s le bien en basant nos leçons sur les imrouablei- règles ôe l'EYangile. Si l'école chrétienne demeure fidèle à ses lraditiuns. elle pourra toujours, malgré d'inévitables défail\ance:1, l'econmüt.re à la lumière des faits que le bnt qu'ell<' po11r~nit <' Sl nolJ\e et légitime. 11 importe pourtant qu'elle ne se cantonne pas dans ce~ r(>gi.ons élevées. Nous ne lui demandons pas de prétériter la doctrine et la morale chrétienne si nous lui conseillons rlP quitter parfois ces sommets et d'abaisser son enseignement

jusqu'à cette morale plus humble, faite d'ordre, de sobriét/•, d'économie, de solidarité, de prévoyance, de ces vertus modestes qui n'en sont pas moins une des conditions de paix et d' harmonie sociales. Quelle p\us touchante imitation de la sollicitude du sauveur nourrissant les foules accourues pour \'ent endre, après avoir jeté aux échos \es sublimes accents de ses L'exemple béatitudes 1 de la France si économe, de \'industrieuse et catholique Bolgique est, au reste, bien propre à nous inspirer. En ces pays, dont \es progrès scolaires sont considérables, on a reconnu que \'on faisait fausse route en se préoccupant uniquement d'instruire la jeunesse ; que \'enfant, bouné d'arithmétique, de géographie, de règles grammaticales, n' était point formé pour le « lendemain de l'école» , ni prémuni contre la contagion des mauvais exemples et les travers de son milieu , où trop souvent sévit l'ivrognerie et où \'imprévoyance et la prodigalité desces \ois. Che1. noussont aussi, vices exercent leurs ravages, et ce n' est pas trop de \'association de toutes les forces vitales d'un µays po ur y ramener la sobriété des a·1eux , leur esprit d'économie et leur soin de \'avenir. C' est de cette préoccupation 4u c sont nées tant d·œuvres bienfaisantes et surwut ces m,utualitéS dont le Les ~uccès est prodigieux. mutualités scolaires, si récente qu e soit leur création, ont une intéressante histoire. M. Buisson, \'auteur du Dictionnaü e de pédagoyie, a jadis raconté, dans un grand organe quotidien, le Sièc(e , les origines de ces mutuelles d'écoliers que la voix pop11\:11rc appelle « les pe tites Cavé », du nom de leur initinte11r. 1P~ \pct,p1irs 11 <' notrP. RC',VllP. non ~ 1-:rnront ~r<- 1w11\ -P.t.l'C de

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reproduire ici 1-t . essentielle de ce récit d'ètre instructiv~.pa1·tie . . . « ll y a dix-sept o d" . t1u1 ilO la1::;se pas tere de l'Instructio~ ix-~mt ans, .je reçus, un . , . . . ~o~t la carte porta·/ub_hque, la visite d'un a J~llt' a~1 mrn 1::;Se10e ». Son nom '\ Juge au tribulJa\ de ;CJen negociant un homme a ' .. C.-Cavé, ne m'· o_mmerce de la la plJysiono ~procban t de la cinquant . appre~a1t rien. C'éla1· t arne ' déJà . c1·té de bon mie al .ouverte ' avec un air der 1 grisonnant à

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:ouge ne lui ai!It u

~ reg~rd droit, clair o:t' ~ur et une slmPti.

a la timidité. Il co~ ien fait perdre d'une mod ou_x. S?n ruban de venir« solliciter l~i~ça , C?mme tant d'autr~stie qu! touchait que recommauda tio ienveillance de l'admt . st en_ s excusant portait une )etit n, sans doute 'I Non m::;_ratwn ». Quelile concert ivec eivf;ihcln~re et venait m'~ipa:S miracle. il m'apment, il voul 1, urm Moreau mair er un projet que Vtlletle. En q~~l;~~repr~ndre de réalisec" XIX• ')rrondisse: « C'était très sim s ms 1:1nts, M. Cavé m'av i s u~e ecole de la d « Il avait adminifi:é smvdant son expressiini mis au courant. e secour:-; mut l . pen ant de long u . po~r les ~nfant:~!~ ~t ?dée lui était v:~:en~~es ~ne société

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~.ntants, surtout des 1out au plus ·

fo e'.. !'•is que peuvent

~n anb d ouvriers ,

i~ienlm!dfü' une taire des

~~taillons scod.fi:; ; . Ir". socl<>té de , • .;.,~~;c~:~rs 1peti ts sous ? a la première . . 1 :s a ,saieni jouer alor ue s comme les M. Cavé ne ~c c iÎponse qui venait à l'es au_x soldats. C'était ques a nné~s ~dan~nnent~ pas. Il savait qu'i l !JJt'.11 _et cell_e dont A.uJourd'hui enco1·eo~.~co~~ts ~es« caisses d'é~1:rga1t depui~ quelun quart de nos é'ta~? l ut10n ne fonctionn e n~ scol:ures . » somme inscr·t à _1 ssements. Et " , 01 guere que dan . millions de ;.:an,;'' 1,"rets d'<-colter; " quelle est )lO,mmes comme il / C est l'œuv re de M. de Mbagatelle : treize 1.d,ee? estimant q c:u ent core, qui consacre![arce, u~ de ces r eal1ser sur un . n es pas trop d'un . eur vie à une pratique, imperie01~t1!0!1~é de la société u~1 :~euld' hoI?me pour « M. Cavé wait . element de la grand p~tlt wogrès bel exemple. !'av _pen ~é plus d'une foi s à eur nat10nale. d'apprendre l'é )a~~t stimulé. S i l'éroliet· de ~alarce. et ce en même tem p~ 1:'ne,/ourquoi ne le serai~~ra1s est capabl<~erme 'I Epargner c.P\ vi_yance et même la ~rla!: d'aµpre1Jdre

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e,se, ne serait-ce maladte, contre l'ind· les mau"ai::; «. La cai sse d'é pas mteu~ encore 1 igence de la vieilM1:11 s comment so~argue mene aussi à la ca· . meme minime ? Il g,er à se procurer une p i:ss~ de:; ,·e traites de me tl.re en c~mm~1K a q u·u~ moyeu ' ~·est ~~s~~n--de. retrait~ placés, dl'vieunent ces pe ti ts sous qui 1. s a:ssoc1er , c'est << Yoilà donc .' ~vec le temps de si '. )leil groupés et bien mutualité P trois i~ées qui se ti~nne t~t ?sses sommes. · ourquo n' essaierait-on . . npa s. epargne é del es, m'pr 1 ettrei;ouance, e1 1 jeu ,


102 . uvro pnlique oü l'enl'ant loutes trois eusemble, dans_uue l ~ même ~t en petit d'al}orcl , dôcou_vrirait de b~~-~ e l~euret 1/re \'assbciation '/ Telle était la pmss_a nce de I epa~g_ne. e tee au liv;et-d'épargne le livret de i'invention de~- Cave· aJOU er mutuels, Je tout à l'école el retraite et le hv ret de secours ( Univers.) entre écoliers.» h ·n numéro de quelle manière Nous verrons,_dan~ un ~roc a~lème grâ~e à l'institution des pratique M. Cav<: a resolu ,e pro , E. G. mutualités scolaires. ~

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L'ÉDUCATION CIVIQUE . e le nôtre il est de toute Dans un pay~ démocratique co~~nes ens r~çoivent sur les nécessité tie veiller à _ce tque tos Jnous dÎrons plus une éducabancs de l'école une i~s rue _wn,des hommes con~aissant ,l_es tio~ ayant podnr b_u~ dtet~c{~i:eau beau titre de citoyen qu il s droits et les evo1rs a . porteront _plus dt~_rd.t ction civique sont déjà prévues depuis Ces notwns ms ru Mais si nous en 1 · longtemps dans les programmes n!c~:i~:~-rues la plupart de croyons les résultats_ des e~,1m! de vingt ans,, c'est-à-dire au nos jeunes_ gens,, i3rr1.vf:u~ décime la qualité de citoyens, sont moment meme ou a o1 . orance au sujet de notre orgagénéraleme~t d'une grr1de 1gnussi bien que des prérogatives nisation sociale et po i ique, a irs nouveaux qui leur incomqui leur sont dévolu~i5 ei dis 1~:;o entrée dans la vie civile et bent. En un mot,_ l ~ on . sans avoir la notion, même politique. un peu 8; 1 ayeuglette, u'ils sont appelés à jouer élémentaire, du :?1~ imporit~~~a \ient-il '/ Evidemment à pluau sein de la so~:ete. A ·€u_o téressant d'étudier de près. Nous sieurs causes qu il ser3:1 m ux cui nous paraissent ètre les nous bornerons à ~n citer ~ent dJ fait même de notre organicapitales .. ~a premiere provie li uée ourles jeunes esprits, sation pollt1que,_quelque peu ?m_p q outre la question de la facilement enc\ms ~ la co~ usioni.ntelli ences sont facilement séparation des po~vo1rs, les/eune!tème f~dératif, où l'autorité déroutées par sU1te d~ no re sy fédération. 1 est partagée e?tre le11into~k~~ ~i~rusion. D'un autre côté, 11 y a certamemen ma· n usa e pour inculquer ces nous estimons _que les méthode\iu·oursg marquées au coin de notions aux éleves ne sont pas ariit certain qu'en employant la clarté et du bon sens. Il nous p ettons de sio-naler on arrivetel_s procé~és que ttJen~u:il1!~~ résultats. Quant_'au p_re~ier rait ~ertam~m~nà I ature même de nos instituti~ns, il n y a écueil qu_1 tien ta asser à un autre ordre d'idées, nous rien à dire._ Avan e P ots nos vues au sujet- de la 1 allons esquisser en que ques m

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lllè thude à employer pour rendr·e cet enseignement fl'uctu cux . Il ne faut pas perdre de vue qu e le mobile de tout enseio·nement est l'intérêt. Il convient donc de faire jouer ce levier dans l'é tude des notions destinées aux futurs citoyens . Et pour cela il faut tout d'abord attirer leur attention sur ce q ui se passe autO\Ir d'eux , c'est-~-dire sur les institut~ons communales qui representent en petit toute IJOtre orgamsation cantonale ou fédérale. Tous nos jeunes gens connaissent les autorités de la commune; il suffit de leur faire connaitre le rôle e t les attributions du président, du syndic, du Conseil m unicipal, de l'asse~blée com~~nale et l'on aura jeté les bases qui leur feront facilement saisir les rouages des administrations supérieures de l'Etat qui; _e n somme, pré_s~~teut la plus grande analogie avec celles qm leur sont fami!Jeres. Il n'y a que les noms qui changent. La marche naturelle qui consiste à aller du connu à l'inconnu nous parait excellente, et en tout cas la meilleure pour soutenir l'intérêt des jeunes gens et pour rendre l'enseignement profitable. Lorsque nos jeunes garçons auront une idée nette de notre organisation communale, cantonale et fédérale; lorsqu'on leur aura montré l'importance des droits et des devoirs.tes citoyens· lorsqu'on leur aura fait saisir que la grandeur de notre Eta t démocratique dépend de la valeur même des citoyens; lorsqu'ils seront pénétrés de l'idée .que les bienfaits de nos libertés et d e nos droits dépenden t du bon usage q t1'on en fait; alors certainement.,. devenus. des hommes, il~ s'intéresseront davantage aux affaires publiques, parce qu'ils auront le sentiment du beau rôle qu'ils sont appelés à remplir et qu'ils voud ront aussi t ravailler à la grandeur et à la prospérité de la patrie. Jetons un coup d'œ il autour de nous et voyons ce qui se passe au sujet de l'intérêt qu'on prend aux affaires publiques dans tous les domaines de l'administration. Lorsqu'il s'agit de voter une loi quelconque du domaine cantonal ou féd éral le scrutin est touj ours mal fréquenté, i l y a toujours un nombre considérable d'abstentions. A quoi attribuer la cause de cette coupable ind ifférence d'une partie des électeurs ? Certainement à l'ig norance, c'est-à-dire au fait que bon nombre de cit9yens ne, se rendent yas compte_ de l'importa nce des actes législatifs qu on soume_t a leur sanct10n , pas plus que de la portC•e que peuven t avoir de nombreuses abstentions pour l'avenir mème de la patrie. Il convient de dire que lorsqu'il s'agit d'élections, c'est-à-dire lorsque des p.:rsonnalités sont en jeu, c'est autre clJose. La pression des partis politiques, la propagande acharnée sont autal?t de m~yens qui parviennent à secouer de leu r torpeur la fract10n des olecteurs qu'on ne voit sans cela jamais au scrutin. Ce que nous voudrions vofr une bonne fois se rfaliser c'est l'~ntrainement des citoyens au scrutin, par devoir , ~liant depose r dans l' un1 e u11 bulletin en parfaite counaissauce de


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ca use, c'est-à-tlirc avec la couvicliou proroude tlo l'airn un acle ,le civi sme en vue d'être utiles à la patrie. Nous n'atteindrons ce but qu'en vouant une sollicitude éclairée à l'éducation civique de nos futurs citoyens. Cette instruction-là est aussi comme le couronnement des leçons de patriotisme qu'enseignent l'histoire et la géographie. Car il ne suffit pas d'apprendre les événements du passé, le développbment progressif de nos institutions, de connaitre nos vallées et nos montagnes, nos lacs, nos fleuves et nos villes, il fau t diriger aussi les regards vers l'avenir de la patrie. Cet avenir, il est eutre les mains des citoyens d'aujourd'llui. et des générations qui leur succèdP-ront, fait remarquer avec raison I' Echo du, Rhône. (Communiqué par P. P., JTatais.) ~

Le cahier unique Le cahier est indispensable à l'(~cole primaire, parce qu'il est le principaljnstrument du travail personnel et de l'application des leçons. Le tableau noir et J'ardoise nous sont d'un grand secours; mais le cahier seul garde des traces durables de ce qui s'est passé dans l'esprit si. mobile de l'enfant, des efforts qu'il a faits, de la marche qu'il a suivie quand il a été livré à sa propre initiative. Mais , est-il nécessaire que ce travail de r ecl1ercbes soit dispersé dans des cahiers différents, qu'il y ait autant de natures de cahiers qu'il y a de matières d'enseign ement 1 On l'a pensé longtemps. Il y a eu, il y a peut-ètre encore, dans quelques écoles, le cahier de rédaction, le cahier de calcul, le cahier d'écriture, le cahier de dictées, le cahier d'analyse, elc. , et, brochant sur le tout, le cahier de brouillon, réservé aux ôbauches, aux griffonnages, souvent aux sottises, si bien qu'on pouvait et qu'on pourrait encore donner pour attributs à l'6co· lier, en même temps qu'un fagot de livres écornés, une pile de cahiers maculés et gondolés. , Co n'est pas une petite affaire que de maintenir présentables une di zaine de manuscrits qui, à peine achevés, s'en vont l'ai.l'e le saut traditionnel chez l'épicier. Les cahiers nombreux durent trop longtemps et sont d'un entretien laborieox. Et puis, pourquoi égrener en quelque sorte les soins que l'enfant doit apvorter à la rédaction de ses devoirs et compliquer le contrôle et les di.rections 1 Pourquoi grossir la dépense ? Car il est éviùent que, m_ême à poids égal de papier, beaucoup de cahiers coùtcnt plus qu' un seul. D'ailleurs, cc qui est nouveau a <lu charme pour l'enfant. Un cahier neuf provoque presqu e toujours un r edoublement d'application ; il importe donc de ne pas trop éloigner les occasions de mettre â profit cet attrait de la nou, eau té.

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De ce qui précède il rés u lte. que nous penchons vers le cahier unique Que d~ bonne ~aveur ! Par s; merveil!eus s ra1~ons. on peut invoquer en sa a tous les points do vue Il iffiynthese, 1) rend Je coutrôle facil e une vue complète de t~us le;etr!~ une gio~aïqu~ intéressant.e, permet de constater le ni . aux cr1ts raits à l'école et avec les inégalités ou l'bo;:;i tt~lle?tuel de toute la classe il_ P;ut être consulté aussi util!~e €u elle p~ésente. En outre, si I on veut s'assurer de l'ap r ~- que le Journal de classe bonne tenue du cahier uni p ic~ ion du programme. Et 1l me~t du travail quotidien niue, qm est le compagnon, l'instruhab1tudes que celle d'un ~abi~:ut-~ll~ pas créer d'aussi bonnes dans lequel on verra to . qm n ~pparaît que rarement et d' app~rat et comme un habit UJOUrs " de 'd·quoi qlu ' on iasse, un cahier le ca hier unique est une utile _s If!1anc_1es? Dans tous les cas d(ijù, il constitue une séri s11phficat1on, et nous l'avons dit le recommandent au moins e;~eotrceontotmiet_; ces deux_ avantages a en wn. P . ,q,nst. à C. ~

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L'enseignement primaire de la langue française par le moyen du livre de lecture (Suite.) C'est ainsigruérien que la question fut t 't' en_~e1gna~t à Bu lle le ~i ee <l~ns la ~onférence d11 corps miere fois à ~on point de vu'e s . E:~cred1 5 m~1 18!!7 , pour la precont;oversé, à savoir: celui de}ee~~al_le ,plus import,ant et le plu s de l orthographe aux trois cl , ei;J,nement de la g1·ainmai,.e f' t m1,thocle _du livre de lecture. egres une école primaire pai· la lei était le titre du Ion s b . sent~ à cëlte conférence p~'r ~ \~~~l)e\et re~ar_ quable rapport pré-et resumant les travaux <le tr~ - rim ert, rnst1tuteur à Hotleren~ du1:11·eilt aux conclusions su ivanntfei~atre collaborateurs qui le con: ,.tdapté~ 1 L~s aux volu~es constituant . Ilien <ltfférents degrés d'le livrée de l~clu:e sont tres 20 La méthode inau ·urée une. cole primaire. a) Que les ex ercices ~e lectt3:e le hvre cle lecture demande : d e toutes les parties de la l forment la base de l'en.•eio · cm ent b) Que tous les exercices ~~i~e maternelle_. e~ pru n ~és aux chapitres ;1e lect~~~s et, <levo1n·s <l'ap~lication soien t, 1 ~nve~t1on . , meme es exermces si féconds 1 30 L_enseignement <le la (l'rammaire . :emé~!e~a,dans une juste ~esure au Jau moyedn du hvre <le lecture J usqu 1c1. ' x acunes es manuels emploré~

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[f1~te méthêotrle a. de réels avantages : . . se pr les e mieux quedetoute mque de toutes facu ltés l' f aut re au d.eveloppement harmo?J Elle exige de la part <lu leçnn Ret rle~ exr rrice~ ' rr 'Lrtu..1 e1.s l, 11ne re r·onditwn une :i:,r_eparat1on ser1euse drs rle succès.

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107

106 . . ' ianement de 1~ gl'a mmaire el 1 c) Elle intl'odu\t ~~~1~o~~:iJse;:~u~1_iaires ass~\ ~~~~;!~~~~: ·\ssure aux paren s h l'enfant le srnt1ment rnora "' ' di Elle ùéveloppe de' ez ge est très importante. 50 L'orthographe usa . .

!J1~<:~~:~~~~;t:de~ élèvesd~~~ébf;fé~i{~~1~:c;f!~~~c~s "'u; ~~:

6

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lecture,

at~lq~~lsff~s~a\t~~p~;;?~~era : l;a~~:bf;~~ftfches ùc la déri. . - 1t les eleves au "'1 c) En rn1t1a1 ·t , ' diés par cœur ; t· n . . ·re les tex es esu 1 " vad.)o E~ faisant transcrire Qd: .~(o~~~ l'orthographe dans tous eu1 s è1 En obligeant les éleve~ , "' . copiés au · e· crits devoirs . ·' t très souvent des ù ic t'es e . de morceaux . . eurs . il l'au t q uc f) En faisan , , s pour les degres sup_er1 . ~t e l'orll1Ode"ré inférieur et prepar~ ainsi à étudier el a cannai r "' . r soient amenes t . nos e:o les textes du l~vr,e de {~e~1~~oirs ùe 1angL1e. graft, n faisant souvent des d1ctees_\e moins import.ante est ;i,l)s o ~o L'orthogra:phe de règles quo1q lu ment nécessaire. . tho le Le maître l'enseigner~.: d des règles grammaticales la me L a) En suiv~n;st~~: 1~!\~efneurs résullatrs au livre de lecture, socratique qu 1. d exemple,:; emprun e • r nts. ' b) Par le .c:e~.:nt fiujours simples, _cou rts ~tp~~~e~ de' contrôler exemples qui . e et o-rammat1ca1e qu . . 1 c) Par l'~rt, t~!~!un des"'règles de l~é~:a~ 's ur les règles 1 O eff\caceme il" tées nombreuses et var1 d) Par des ic . t. . ·ours conétnùiées en les réc~p1t~,1an lication bie11, prépares et tou.i e) Par des de1;_o~rs app . notre Société trôlés par le m0itrp~~s tard l'Assemblée _géneral\:1orme suiv ante, Quelques mo1_s . la même question s?us . . d'Educati~n ~rait;~t ~ij~I~et 1897, à Châ~el-Sarn~~~.e~:n~ renseignedans sa reunion t les simplifications a app~r me~ - Com,mcnl Qu elles seraien rt des bi·anches du P?'Of11 am l ? ment de la :plupa i ue eut- il concouru· a ce bu . oint qui nous l'emploi du .2ifiich: ienieignement de lf lan!);it ct\tel , ré~umant En ce qu~ moment M. Cardinaux,1~10 t~!;e:ux individu els ,;nr la occ~pe en c d'arroh,dissement et . . trois rapports lait les conclusions sUJvantes : la reli"ion la place question, frm \ t la composition auront, tfe\er des "'progrès ù_ans ù'l~~:ii°e~~c nos classe: ; i~l~~i:r;~on:airons ne peut pas ctre tous les domarnes. Le temfrai1e de l'au gmenter encore. o- l i forme . · tâchons au con , - le premier r an.,. ùimrnue ; . em~nt intuitif doit temr , ·t· t· on et ·à l'orthog raphe 20 L'ense1gn . . au langage , à la reci a 1 ' 8 r~pidement les eleve former nos élèves il ù usage. d t outes les branches pour 30 Profitons e , . . nt ètre enseign~s l'orth~grapp};~~ipes de l'orthographe u:t~~~~~v!vec ceux qui pl'e40 es t sont confondus na ur O ~rdi~t{1\;,nf:;~!u on de~ s~~l:i~f:n~t i~~tp l'enfant c~ t l.1. pnrolr. ~o ,-.;:'ouhl1 on,: pa.s que le tln mnî t.rr..

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ô" Hn gnmtnt.!:',ire, pul'luns de l'exemp le pou,· aN·ive1· à la 1·èyle dépouillée des snbtilités de la scolaslique grammaticale. M ultiplions les excercices où l'on fera quelquefois découvrfr les vùités ri enseigner. Choisissons-les , en général, .ta ns le livre de lecture et non dans des recueils où, à plaisir, on amoncelle les clifjicultés, fove ntons des exemples, sous les yeux cles élèves, ce qui pique leur attention et pénètre dans leur intelligence, qui en conserve t'emp·1·einte féconde . 7° Le maître doit, dans le cours in férieur surtout, t ravailler avec ses élèves à la préparation des dictées. 8° L'enseignement de l'orthographe exige une patience et u n dévouement à toute épreuve. Dans tous les exercices qui se rattachent même indirectement à celle branche, l'instituteur cloil se montrer sévère, inexorable. Pas n'est besoin de dire que toutes ces conclusions furent adoptées .san s opposition. L'assemblée unan ime émit en outre le vœn que le livre tle lecture ùesti né au 3me degré ou cours supérieur vît enfin le jour pou r le 1er novembre suivant. Ce vœu fut exaucé, et le 3me degré de lecture qui avait failli êtr e enterré à tout jamais par quelques adver saires infl uen ts de la méth ode, fu t enfin pu blié à la satisfaction générale du corps enseignant. Jl faut avouer qu'après tant de flots d'encre répandus à so n sujet , cette question pouvait paraître assez mùre pour être résolument introduite dans le do maine de la pratique. Connaissant, to utefois, l'empire ùe la routi ne, ce n'est pas sans !1ésitation que nous recom mandions à notre corps enseignant l'adoption de la méth ode dans notre conférence du 5 mai 1897. (Nous la rendions obligatoire pour les deux cours inférieur et moyen, et nous en recommandions l'adoption pour le degré supérieur. Le manuel de lect ure destiné à ce degré n'avait pas encore vu le jour.) Quel ne fu t pas notre éton nement de constater dan s no~ exa mens de printemps 1898 que nombre de membres de noire corps enseignant avaie nt supprimé les exercices écrits de gra mmaire et d'orthographe et se con tentaie nt d'enseigner la grammaire oralement ! Vous devinez les conséquences. Elles furent désastreuses. Il s'en su ivit une forte baisse en orthographe. L'orth ographe devenait phonétique. Il est bien évident que des exercices écrits, si ro ut inie rs soient-ils , sont p référables à l'absence de tout exercice. Edifié, cependan t, des résultats obtenus par les que lques maîlrcs <JUi s'étaient donné la peine de s'assimiler la m éthode et qu i l'appliquaient avec fru it ; froissé à bon droit de la négligence e t de la passivité des autres, nous primes, co mme l'on dit, le taureau par les cornes, et, dans la conférence générale du ti mai 1899, à Bulle, nous ord onn âmes l'emeignement de la gram maire par le moyen ùu livre d e lecture et à l'exclus ion de tout a utre manuel a u x trois cours, et , co mme on nous objectait souvent l'ardoise pour excuser l"absence de devoirs écrits d'application, nous exigeàmes un cahier spécial de contrô le appartenant à cbaque cours et dest iné à tous les exercices écrits concP.rnant l'enseignement de la lan gue Ce cahi er ava it p our but de nous per mettre de pouvoir nous rend re comp te de la march e suivie par chaque maître . Nous avons eu le plaisir d'enregistrer, depuis cette époque, u ne sérieuse marche en avant dans le domaine de l' enseigne ment ùe la grammaire et de l'orthogra.phe, et les résultHts obtenus dans nos


l l)ü

108 . . . eLLrom, suus les yt1ux quelque_:; didées d'im1tal1011, dont n~us tvdus ms convaincre que les bons nrn1échantillons, v?us_ pedrmetl,10!1. ep~~~1 accentués, tout en consacrant tres arrivent ainsi à . e~ probres, · unement de cette branche un temps ?JOillS cons1de'.abl~ à,f-e~sr;~ par mon honorable collègue, Cette meme_ coi:istatat1~n: ,~h eu:e actuelle, l'application de la rné1\1. Currat, qm e:x.1gle ad~ss1leur iemierre ici présent, qui l'applique, thoùe et par M. e 1'.ec mèm~ à l'école sec?nda1re.t é que les directions pratiques rel~:'\otons, en te'.mrnant c\1exdos 't été données abonllammcnt soit ti ves à l'emploi de la me 10 ~ or os les conférences, soit dans le dans les livres de_ lecture? s01t ~té encore tout dernièrement _uu Bulletin pédaqog1que, qui a ~u ituteur à Chàtel, sur une question excellent travall de M. Eco~tY: rn;~cteur du 7,nc arrondissement scomise à l'élude par M_. Curra l'éloge à iuste titre. Nous voulons !aire, et dont Lq. LibertP. a a1 ·re et de composition que l'or, peut parler des e:x.erc1ces de gramm~ . tirer du livr~ de _lecture de egret d'autres ont présenté d'e~celM. v\'icht, instituteur~ Au i,.,n[-1 e de telle sorte que les maitres lents rapports sur les mcmes ma iere8 , nder. < Oil est la méthode? > qui, à l'heur~ actuelle, osentfe~c?r?eitemq:,ils n~ lisent pas le Bulletin établissent l'\l mplement un a1 . c pédagogique. vons cru devoir présenter, n?us L'exposé un pe~ long q~deé~1~~!cte de l'évolution de cette <Juest1on permet de no~s fai_re une 1 de notre lâche. . e l facilitera smgullèrement le res}~ OBERS0N, inspectenr scolaire.

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- ~L'acte d'origine de la pomme de terre et le canton de Fribourg I d terre ou morelle tubéreuse L'acte d'origine de la pom~! d~essé bien des fois. M. Alph. (Solanum tuberosum. L.) a e. Origine des plantes cultiv ées i de Candolle dans son ouvrar . omme de terre était pratiquée rappelle que _la cult~:.~/e d!nÏ du Cllili à la Nouvelle Grenade, « dans les rég10ns_ q_m:; t en , 1 n les degrés de latitude, lors de à des hauteurs d1ffëren _es se o . la découverte d_e l'Amérique en_ 1492o~pagnon 'l'llomas Herriot, Walter Raleigh, ou_ mieux :nd~s tubercules de pomme de 8 rapportèrent, ~n ~5 ~;) ou ]~ _,;de Peut-être les colons de la terre de la Virg~nie _en ra ·. O' urs espagnols qui traflVirginie les deva 1~nt· 1\ a~x. vo(.t~"'ete ans s'étaient écoulés quaient chez eux . qua _r~ vmg hristo he Colomb. depuis la première exp~~it1 ct;é~ou et ~u Chili, en 1535, bien A dater de la conque e ut r en Europe la pomme de terre. des vaisseaux out pu rappor e

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· · e d es p lantes culti-cées , -1"' 0 édit. , IS\fü, , Origin

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L es E:sJ_J..iguols uut iul roduit ce lte piaule c het eu x eu 1584. Les Carmes déchaussés l'ont apportée peu a près d'Espagne eu ltalie. L'Allemagne la cultive depuis le XVH 111 e siècle. Parmen tier lui obtint droit de cité en France, en 1785, sous Louis XVl (1774-1793). En France, la pomme de terre ne rut d'abol'd cultivée dans que lques jardin s qu'à titre de plante d'agrément, pour ses corolles violacées à anthères formant un tube jaune. De nombr·eux prPjugés s'opposaient à ce qu'on la fît entrer dans l'alimentation de l'homme. Ses affinités avec des espèces vénéneuses étaient surtout d'un grand poids dans la balance, et les savants enseignaient au peup le à se défier d'une plante dont les tubercules é taient un poison, ni plu$ ni moins 4ue la belladone et le stramoine (ou pomme épineuse) t. Et le peuple, pour une fois, écoutait l es savants. La préve ntion commune contre la pomme de terre s'étendait au sav a nt chimiste qui voulait doter les pauvres de ce savoureux légume, l'habile et perspicace Parmentier, dont la persévérance cepe ndant eut raison de l'opposition populaire. Parm~tier, éc rit Le Maoüt 2 , « sut, le premier, mesurer. d'avance, dans toute leu r étendue, les services que le tuberc ule américain pouvait rendre à l'espèce humaine; il fit part de ses idées au roi Louis XVI, qui les partagea bientôt avec ardeu r ; mais il fa.liait rendre ces idées populaires, et surtout intéresser à leur succès la mode, cette reine despotique, dont l'autorité domine celle des rois. Louis XVI, par le conseil de Parmentier, se montra dans une fête publique, tenant à la main un bouquet composé de fleurs de la morelle tubéreuse; ces belles corolles bleues, àanthèresjaunes, disposées en corymbe et accompagnées de feuilles élégamment découpées, excitèrent la curiosité ; on en parla à la cour et à la ville: on les imita pour les faire entrer dan s les bouquets artificiels; elles furent rangées par les fleuristes au nombre des plantes d'agrément, et les seigneurs, pour faire leur cour au ro i, en envoyèrent à leurs fermiers , avec ordre de les cultiver. Toutefois, cette première tentative r esta stérile; les grands propriétaires avaient, il est v rai, suivi l 'i mpul~ion donn ée par Louis XVI ; il s avaient pe rm is à la pomm_e de terre de végéte r dans quelqu es coins de leurs do maines; mais les paysans ne la cultivaient qu'avec r é pug nance; ils refusaient d'en ma nger e t l'abandonuaient à leurs bes tiau x; il y en a vait même qui n e la jugeai e nt pas digne de servir d'aliment à cos derniers. Ce fut Parmentie r qui, le pre mie r, fit du pain de pommes de terre; il avait entrepris de v ulgariser en France l' usage de ce précieux tubercule; il comprenait que, si la pomme de terre 1

Acloque, Fle urs et plan t es.

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Le l\laoù t, Viul'e.


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µuuvaiL suµp léer le fromeut, toute !'amine deveuait à jamais impossible. Aussi cet homme généreux consacra-t-il sa fortune, son talent, sa vie entière à cette œuvre immense rle charitô; ce n'était pas assez d'encourager la culture de la pomme de terre par ùes écrits, des discours, des r_écompe;11ses, en un mot, par· tous les moyens d'influence que lm donnait sa haute position; il acheta ou prit à ferme une grande quantité de terres en friche, à plusieurs lieues de Paris, et il y fit planter des pommes de terre. La première année, 11 les vendit à_ bas prix aux paysans des environs : peu de gens en acheterent; la seconde année, il les distribua pour rien, personne n·en voulut. A la fin son zèle devint du génie : il supprima les distributions gratuit~s, et fit publier à son de trompe dans tous les villages une défense expresse, qui menaçait de toute la rigueur des lois quiconque se permettrait de toucher aux pommes de terro dont ses champs regorgeaient. Les gardes champêtres eurent ordre d'exercer pendant le jour une surveillance active, et de rester chez eux pendant la nuit. Dès lors, chaq1ie carré de pommes de terre devint pour les paysans, un jardin des Hespérides, dont le dragon était endormi; la m_araude nocturne s'organisa régulièrement, et le bon Parmentier reçut de t_ous côtés des rapports sur la dévastation de sPs champs, qui le faisaient pleurer de joie. A dater de cette époque, il ne fut plus nécessaire de stimuler le zèle des cultivateurs ; la pomme de terre avait acquis la saveur du fruit défendu, et sa culture s'étendit rapidement sur tous les points du royaume. l[

En 1885, la France célébrait le premier centenaire de la première culture de la pomme de terre. A cette occasion, le 12 novembre M. Schneu wly, archiviste, lu t à la ré union de la Société d'hi~toire du canton de Fribourg t une notice sur l'introduction de la pomme de terre dans notre pays : ce travail mérite une attention spéciale. « En Suisse, si nous en croyons le Dr Frédéric de 'l'scl.10~di, la pomme de terre n'é tait pas ab~olum ent rare en 1730, mai~. elle ne se répandit réellement qu au commencement de cc s1ecle, surtout à partir de la disette de l'année l?lô-1 817. . . Pour ce qui concerne le canton de Fribourg en particulier, voici ce qui résulte de nos propres investigations. Nous c~ns~ ta tons la présence de la pomme de terre en l'année 17 48, ams1 37 ans avant qu'elle ne fût définitivement intr~duite_ en Fr_a nce. Elle est chez nous en pleine culture sans que I Etat mterv1enne s0it pour la faire connaître, soit pour en encom:ager l'accli_matation. Chose curieuse, ce n'est pas dans les fecondes pla1_1;1es de la Broye et du Lac que nous surprenons pour la prem1ere , Arthives d e la Société d'histoire d-u cantun de Pribou1·g, L. !V,

p. ;l l5 .

111 foi~ la présence de la solanée, que l'on appelait aussi bien la poire tj.e terr_e que la pomme de terre (Erdbirne Erdbeere ~rdaptel), mais dans le district de la Singine, dans i'a commun~ d Uebcrstorf, à Obermettlen, non loin de la frontière du canton de. Ber:ne. Au:ait-elle été imp0rtée par là i Nous avons de la peme a le croire t. ~I ne sera pas sans intérêt de connaitre la circonstance grace _à laquelle nous découvrons chez nous l'existence de c~ produit de la terre. Tout le monde sait ce qu'était la dime ~ans pa_rler de la dime des nascents et de celle des navales· 11 Y avait la grande et la petite dime. La première se levait su; toute esp~ce de céréales, telles que froment seigle épeautre orge~.. avome; la seconde sur_ les légumes, ' tels q~e plante; potat>er~s, raves, navets, haricots, pois, etc. Toutes ces différe~t~s d1!11e~ ét_aie!lt p~rçue~ en vertu de titres authentiques qu i d o~dma1re md1qua10nt I espèce de produit sur lequel elles se_ levaient. Comme ces titres, ces vieux parchemins, ne parlaient pas d~ la dime des pommes de terre, nos braves campa guards se d1:ent : « Nous allons planter des pommes de terrP en masse qui seront affranchies de la dîme. » C'est ainsi q11<• firent, entre autres, dans le territoire d'Ueùerstorf Je· 111 na~po et consorts. Mais ils avaient c?mpté sans leur seigne;11 , décimateur, M. le Secret Fégely, qui leur fit voir par devant ~et!rs. Excellence~ de. I:ri?ou~g un pa_ssage de son titre 01·1 il elait_d1t que ce droit lm etait du en particulier pour les fruits qni Y étaient mentionnés et en général pour toutes les pr·nductions vé~~taze_s du sol. Nos paroissiens d'Ueberstorf durent s'incliner Cest a la_faveur_de cette erreur que la culture de la pomm~ de terre prit un s1 rapide essor chez nous. Trois ans après nous la. trourn_!ls à .~loschels, près de Saint-Sylvestre, où s~ r01,)I:odu1t la m~me d1l_ficul_té_, suivie de la même solu tion. 'l'outelois, reconnaissant 1mphc1tement qu'il fallait favoriser cettr cul_ture, Mess~igneurs de Fribourg, en ratifiant, le 17 février l7Gl, le Jugement mtervenu, prononcèrent que la dime des pommes ~e terr~ se lèverai_t sur toutes les terres sujettes à la dîme, à 1 exclus10n toutefois ~E:s anc!_ens jardins, tels qu'ils existaient a lors, et sous la condit10n qu lis ne seraient pas agrandis. Cette sente~ce, rendue dans un cas particulier, servit de règle J?OUr ~es Ancze~nes Terres, ou les vingt-quatre paroisses. Il lut meme permis de planter des pommes de terre, sans pai,cr la dîme, non seulemont dans de_s jardins, mais encore dan s d~s ch~mps, pourv~ _que la quantité de terre ainsi cnltivPe ne depassat pas un hu1t1eme de pose 2 par ménage. 1

, La,cultu:e de la pomme d_e terre a co~mencé en Allemagne plu~ Lol Qu en F1an~e. Des lors, 11 n est pas mvrai semblable q11 e celte culture nou s soit venue cle Berne. est ùe trente-six ares; ell e variait anf1•rf11i ~ 1 ' Lale;;:po~e/ribourgeoise ':i.n~ drfterent~ cnnton~, et parfoi~ tian s 11 11 mPrn e canton .


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112

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· Malgré cette d6cision, qui n'avantageait que les Ancienne;; Terres, quelques bailliages se mirent à cultiver le précieux tubercule à un tel degré qu e les rentes en nature des décim ateurs en soullraient. Ainsi , dans le bailliage de Vaulruz, en 1758, le bailli Fégely se plaint de l'abus qui s'est in troduit µar la plantation d'une trop grande quantité de pomm es de terre dont on refuse de payer la dîme. La même année, dans le bailliage de Gruyères, le bailli Gottrau exposa que le cbàteau de Gruyères possédait une dîme assez considérable à la Tour-de-Trême, quo le revenu de cette dîme était notablement diminué par le fai t que beaucoup, sinon la plupart des cultivateurs, préféraient, depuis quelques années, planter des pommes de terre et prétendaient ne devoir aucune dîme. Ces rebelles, q ui ne se doutaient pas d'être les avant-coureurs de Chenaux, causaient un préjudice considérable à l'Etat. Messeigneurs admirent la protestation du bailli, tout en réservant les titres que pourraient produire les bourgeois de La Tou r au cas 011 ils planteraient plus d'un huitième de pose. Une semblable réclamation se fit jour en 1,72 de la part du bailli de Farvagny. Celui-ci représentait que, dans son district, la plantation des pommes de terre avait pris une si grande extension qu'un paysan modérément fortuné en cultivait une demi-pose au grand détriment de Messeigneurs. Comme il n' y avait pas de loi à cet-égard, il demandait des directions. Depuis l'année 1765, il avait été question de faire un règlement général qui fixàt la quantité de terre à planter sans payer la dime. Mais on se heurta à de graves difficultés. On ne pouvait porter atteinte aux droits acquis et diminuer les droits de l'Etat et des capitalistes-décimateurs. Aussi, cette loi ne vit-elle jamais le jour et l'on s'arrêta à la limite d'un huitième de pose de 400 toises. Malgré cela, cette culture continua d'augmenter, et Ku enlin a pu dire, en 1833, que les Fribourgeois cultivent une énorme quantité de pommes de terre, qui servent à leur nourriture et, en partie, à celle de leur bétail et à son engraissem ent. Quant à nous, nous pouvons ajouter que cette quantité a été s i bien augmentée qu e le tubercule de Parmentier sert non pins seulement à notre nourriture, mais encore à la boisson et à l'alcoolisme d'un grand nombre. Heureusement que le peuple suisse vient de mettre bon ordre à ce véritable al,us. Pereat abusus, maneat res . » La culture de la pomm e de terre est aujourd'hui encore plus importante dans le dis trict de la Singine que dans le reste du canton. Elle est relativement peu développée dll.ns la Hau teGruyère et le val de Charmey 1 . H. S. 1 Voir Essai de Flore r omar, dc, pa r H. Savoy. Rl/.llelin de la :,·oe iélé ( rihou.rgeoise ne~ Sci enr:es n rrl u1·p//1•s , vol. IX..

11 :3 -

~NS!!aGNEMEN'l1 DES r:J.1RAVAUX FÉMININS Leçon de coupe . Une leç°,!l ~e coup~ doit être précédée d'une lic tite expl icaf10.? des p1_rnc1pales, lignes employées dans le dc~sin . On rappeldera auf e!eves_qu un,e ligne horizontale est celle 4u'on t race de fauc 10 a dr 01 t?, qu une perp~ndiculaire ou verticale se trace l'e mut en b~s, qu on appelle obhque une ligne penchée et qu'un e igne parallele à _une autre _est cel le qui suit la même direction que c~t!e ~u tre ligne. De meme, on leur dira qu'un carré a t ous s~s cotes e_gaux et qu' un rectangle est plus long que large o u vice-ver~a, ~nfin, qu'un angle est formé par la jonction d ' une perpend1~ula1re et d'une horizontale, etc. Cf.la fait, la maître!'se trace légèrement sur le tablea u noir 1es 1~nes de construction d'un patron. Les élèves font le même t~'.'1-va1l sur le paJ?ier en_ se servant de la règle et du r uban mét~iqu e. Ces exercices doivent se faire sans précipitation minut1eu~e1?ent, en ~esurant chaque ligne sur plusiem·s ' poin ts ~ assure~ quelle est droite. Après chaque nouvelle lio-ne ~ mait~tredssedJette un coup d'œil sur les feuilles et s'assur~ ct~ 1 e xac I u e u tracé. ct· Cllaq~ie patron doi t être fait plusieurs fois en changeant les iméend~wns, et 1 la ~h1orie, dictée dans un cahier, est accompag n e un dessm d1mmué du patron. ,~e p~ogr amm o des t\avaux manuels enjoint de faire cxécu!,er µr ca 1a ,!~ment e~1 p_apier souple les objets qu'on veut co nfection!1e1 . ' li es t md1spensable que l'institutrice ait des objets c?nt~ct10nnés ~ans sa collection pour en montrer les différentes parties et ex phquer comment on plie la toile pour la coupe.

r°ur

Coupe d'un petit corsage M ~~i~r es: 1° .Ha~t~ur de l'épaule à la ceinture, 18 centimetres , 2 to~r de po1trme, 50 centimè tres. On d~ss~qe un r ectangle (carré plus · large que haut) de 5~ -~entimetres d e largeur et 13 centimètr es d e ha uteu r·. un div\~e rectangle en quatre parties égales , par trois lignes ver_ ic~ es, placées à _12 ½_ ce_ntimè tres l'un e de l'au t r e. De ces : r~1 s hgne1i, la premiè re md1que le mi lieu de va n t e t les d eux au r e~ la _place des emm~n~lrnres. Ces dernières ont en p rot'on~eur / 10 _du tour de poitrme o u 5 centimètres. Elles doiven t gt~e auss~ l~r ges que profond es. Dope, elles seront placées à t /2 centn:ne~r es d~ ?haque coté de la ligne verticale q ui se ro11 vera ams1 au m1heu .:!e l'emmanchurA. ' . J~ans ~e_s m~sures, les o nr lets ne sont pas compri s; a ussi ~.P.1ès a, oir decou pé 1~ patron , on le place sur la toile en 1~ ta isa n t dép;t sser le papie r de 4 centim ètres a u bas de la taill e,

t


11.J.

-

2 ceulimèln1s au hauL eL 4 centimètres de chaque coLé derrière. 11 est mieux de couper les emmanchures quand les ourlets -~~nt cousus afin de s'assurer que les deux ourlets du dos cro1.-,ent l'un su~ l'autre et ne pas couper le devant plus large que le aos. Les épaulettes sont formées d'une band.e ~ouble de 4 centimètres de large, étant .Pli~e. et de 10 ~en,t1metres de lon~ :,:an_s la couture. On arrive ams1 aux 18 cent1metres de hauteur de l,l mesure No 1. Autour de l'emmanchure, on pose, en couture ou avec une piqûre, un vrai biai~. qu'on rab,at en deJa~s du cors~ge. On ferme par cinq boutonmeres sur l ourlet droit du d~s, on place à gauche les cinq boutons correspondants, et, sur l ourlet de la taille, on coud un ?outon au milieu devant et sous les emmanchures pour soutemr le pantalon-lange. . (A. suivre.) J. P., inspectrice.

--~-Examens des recrues de 1902 (Suite.)

I. Composition. 21. Grande perte éprouvée par suite de,la grêle . . ,

. . . 22. Assurez vos récoltes contre la grele et volte mobll1er contre l'incendie. . , ., 2:~. Faites inscrire un ami qui désirA entrer dans une Societe dont vous faites partie. . ,1 24. Donnez votre démission comme m embre d'une So~ie ;é· ~5. Vous acceptez une invitation à fair,e une course a p1eùs. ·) 6 Vous refusez une invitation à une fete. . . Le fils annonce à ses parents qu'il se trouve tres bien en aµpi·eniissage. , . , r. o, 28. Conseils à un frère de persevérer dans son app1 en ISSaoe malgré les nombreuses difficultés qu'il éprouve.

21:

II. Calcul oral. Série. 4. un paysan demand_e 20 napo~é~ns (pièces de vin~t franc.~) pour une g(!nisse; combien cela fait-il de francs '? - Rep. 40ù_ft · 3. un employé paye un loyer annuel de 300 fr. Combien paye-t-il par mois? - Rép. 25 fr. ? Quelle est la contenance d'une fosse de 4 m . de long~eur , 3 ~~ m. de largeur et 1 1/, m. de prof~ndeur 1 -,Rép. 2~ m~. 1. Une dette (une traite) de 600 tr. est payee 3 mois av/nt l'échéance avec 4 ½ % d'escompte par an. Que r,aye-t-on · Rép 593 fr . 25. JXe

-

ll 5

-

X e Sùie . 4. Que <luis· jo payer pour 32 petits pommiers à 2 fr. la lJièce '( - Rép. 64 fr.

3. Antoine a un traitement annuel de 1800 fr. Que gao·nera-t-il 0 en 3 mois? - Rép. 450 fr. 2. Que coûte le carrelage d'une cuisine de 4 m. de Ion"' sm· 0 3 ¼ m. de large, à raison de 5 fr. par m2 f - R6p. 65 fr. 1. Les frais d'établissement d'une conduite d'eau se montent à 350 fr. dont A paye le 40 °fo, B le 25 °la et C le reste. Combien chacun doit-il ? - Rép. A 140 fr.; B 87 fr . 50; C 122 fr. 50. XIe Sene. 4. Pour 1Jayer une dette de 82 fr., Jacques livre pour 47 fr .

de fromage. Combien doit-il encore? - Rép 35 fr. 3. A combien. se montent ·en 3 semaines lell frais de pâture de t:i vaches, s1 l'on compte 7 fr. par semaine po ur chaf)ue vache'? - Rép. 126 fr . 2. Q~e valent 19 3/ 1, k.g. de beurre à 2 fr. 40? - Rép. 47 rr. 40. . l. Pierre rembourse une dette hypothécaire de H:iOO fr dont 11. paye en même temps l'intér êt de 10 1/, mois au 4 ½ 0/40 . Combien le créancier reçoit-il en capital et intérêts?- Rép. 1663 fr. XIIe Série . 4. Un. ouvrier. a travaillé 25 jours en avril, 2t:i en mai et 24 en Jum. Combien cela fait-il de jours de travail pendant ces trois mois? - Rép. 75 jours. 3. M. se fait payer une facture de 392 fr. en 4 payements égaux . Combien reçoit-il chaque fois? - Rép: 98 fr. 2 . . Au comptant, on aurait fait une remise de 10 °/40 sur les 392 rr. Qu'aurait-on eu à verser? - Rép. 352 fr. 80. 1. Le plancher d'une cham bre dessiné à l'échelle de 1/,o (1 : 50) a 8 cm. de long et 7 cm. de large. Quelles en sont la longueur , la largeu r et la surface réelles? - Rép. 4 m.; 3,5 m.; 14 m 2 •

Ill. Calcul écrit. IXe Série. 4. Recettes : 257 fr. et 375 fr., dépenses : 486 fr. Combien

reste-t-il? - Rép. 146 fr. • 3. Un terrain à bàtir mesure 698 mètres carrés. Quel en est lo_prix de vente total à raison de 2 fr. 65 par mètre carré? Rep. l 849 fr. 70. 2. Si ~ierr,~ v~r~e un acompt~ de 168~ fr. sur ce qu'i l doit, de combien 1mtere t an nuel d1mmuera-t-1I , sachant qu'il paye le 4 1/ ~ °Jo ? - Rép. 75 fr. 78. . 1. Une carrièr~ de _24,8 m. de, l?ng, 16,5 m. de large et 2,75 m. de profond fo_urmt divers materiaux dan s l es proportions suivan tes: gravier ½, sable ·11o et pierre "lw- Combien de m3 de


116

117

. i·eurerrne-t-el le 1 cuacun de ces nialérntux 3 225,06 m3 ; 337 ,59 m •

--=-

Rép. 502,65 m3;

BIBLIOGRAPHIE

Xe Série.

fr. et 398 fr. Combien

4. Recettes : 800 fr., dépenses : 935 ~ reste-t-il 1 - Rép. 167. fr; f t-ils de charges de 32 quintaux '/

3: Combien 2720 qumtaux on - Rép. 85 charge~. . . .· 8 1/ m de long sur 29 1/ ,, m. _de 2. Un terram ~ ~alir dt/ 2 do~t le mèt re courant coute large est ento~re dune c o ur~lôture 1 - Rép. 81 fr. 30. . . 60 cent. Que doit-on pouhr cedt~~e·s coûtent tous frais compris, an 1s ' J; o; i 1. 57 2 /,5 q . . de dmarc ·t vendre le kg. pour gagner 18 ' i o. 3094 fr. Combien o1 -on _ Rép. 64 centimes. ,

XI• Série.

. 'un bœuf à l'eno·rais est monté de 576 à 702 ~ilo4. Le poids d b. d l· ilogrammes a-t-il augmenté . grammes. De corn ien e ' . Rép. 126 kg. . , cours militaire 10972 rat10ns 3. Un bollcher hvre pou\· un Quelle est la valeur de cette de viande à 41 cent. la r! i,on. livraison 1 - ltép. 44~8 fr. f2.b is faisant le tour d'une chambre 2. Que coûtent les hstes Le do l rge si sur le pourtour entier de 4,75 I?- de longtsur 31,20~~r;ciur;nt revienne à 90 cent.? on déduit 2,4 m. e que e Rép. 12 fr. 15. . . ) rix d'achat 42 fr. 60 et b) [rais 1. Prix de revient pa_r q. · a ~ente . a! 75 kg. à 60 cent. et divers l ~r. yo. Procdm\1e ~a/ du pri·x de revient gagne-t-0n '/ b 25 l'-g. a 4o cent. om ien o - Rép. t6,4 %XIIe Série.

19 fr 5o pour des souliers, 4. Un père de famille lt)a/'>e fr 80 p·our des fagots. Combien 20 fr. 25 pou r du fr?mage e 5;0 · ctébourse-t-i l ?--; Rep. 78 fr.d . • é 118 fr. 50 pendant le mois 3. Dans un ~enage, 0 !1 ~ epe!1s i _ Ré . 3 fr . 95. de juin. Combien cela fa1t-1l par Jour 68 cent'. ar jour pour· des 2. Sylvestre dépense en _moà'8~ne nées à 4~; rr. doit-il faire boissons et du tabac. Combien e Jour R. 58 2 ,~ journées. par an pour payer ~ette dépense?-;. n~p2754 ' fr. Quelle est la l L'année dermere, Joseph ~ toag omme égale en intérêts 1 · · · 4 t/ o ' rapporterait une s fortune qm, a 2 / o, Communiqué par A. P. - Rép. 61200 fr. .

--+-+++--

' , , l· discipline E;St de parler avec Un de.' mei lleurs moyens d as:,UIC~s(on de soi-même. Les intona1 calme, avec douceut', _a v~c losr8ent parce qu'ellèS p,·ollu isent sur tions de voix cfrtrde~ trr~ten . e~1 a i (Jeanne GIR\RD.) son oro-<1,nisme un eftet rlesagrea e.

f

"·

Le cl,oix d'une profession, tel est le titre Ll'une petite brocll ure pu bliée par l'Un ion suisse des Arts et Métiers, chez Büchler et Cie à Bern"" · an prix de O fr. 30, et, à partir de 10 exemplaires, à O fr. 15 pièce.

Ce petit opuscule est destiné aux parents, aux éducateurs, aux autorités tutélaires, etc. Il donne des règles simples, courtes, basées sur une longue expérience et sur une connaissance approronLlie de l'importante question de l'apprentissage. Ce guide utile et sùr sera le bienven u chez les pères de famille et les jeunes gens auxquels le choix d' une profession cause beaucoup de soucis. :'.\011s ne saurions trop engager les instituteurs à distribuer un exe mplaire de cette utile publication aux garçons qnittan t l'é1!ole :rn prinlcmp~. L. P. .

-----

CORRESPONDANCE Echos des conférences valaisannes M. P. Thomas, le nouveau secrétaire de la conférence de Martigny, nous écrit : · . C'est mard i, '1 février. Amenés par le chemin de fer ou venu~ péLlcstremen t des bords de la Dr.a nse à ceux de la Fare, les institntc u rs du district de Martigny l'ont une irruption joyeuse dan R le village de Riddes. Tout en jasant avec d'anciens condisciples ou en nouant Lie nou velles relatio ns, les c congressistes , s'acheminent vers la maison de commune. :'Îous _sommes heureux de constater sur notre passage ù travers la modeste localité, les ~ympath ies qu'éveillent les régen ts e t les amis de l'éduca tion pop ulaire. Parmi ceux-ci, avec le plus grand plaisir, nous saluons la présence au milieu de nous de M. GirouLI, président de la Société valaisanne d'éducation, de M. Lammo11 , et de M. le rév. chanoine Troillet, tous trois inspecteurs scolaires. Quelques ecclésiastiques se sont excusés de leur absence, causée pn.r les devo ir8 Lie ministère. Ajoutons que le temps était peu engageant. un dit la tra4itionnelle prière, suivie immédiatement de l'appel : quatre absences légitimées par des raisons· majeures. La séance de 1901 doit, hélas! se passer d'oraison'iunèbre. Pau vrc elle! A la complète satisfaction et aux applaudissements de chacun , M. Jules Luisier, instituteur à Leytron, est nommé à la vice- · présidence et votre humble serviteur est investi Lies f'onctions ùe secrétaire. Désignés par M. l'inspecteur Rouiller, président de la conférence, quatre d'entre _no us donnent lecture du sujet imposé : I nfluence d'un bon enseignement de la · lecture sui· le développement intellectuel et moral des élèves. - Avantages qu'on en peut tirer pour l'enseignement d es autres matières. Ce suje t était féco nd, on l'a trava illé, en général, avec le soin qu'il comportait. Il donna lieu à une discussion des plus nourries. Les quatre lectures terminées, il était 10 heures. Tel propose, pour propager le goùt de la lec ture, ln rré:ition. fl :ll1 8 clrnque villAgŒ, d' une bibliothèque scol:iire ; tel a utre


118 --

ùemande pour les enfants de nos écoles, un livre entièrement valaisan, à la rédaction duquel il seraiL du devoir de chac un d'apporter son concours. M. Troillet préconise l'importance d'un bon enseigne ment de la lecture, car, dit-il, l'infl uence de celle-ci dépend de celuilà. Il insiste encore sur les moyens à prendre pour arriver à lire '{\Vec frui t. A son tour, M. Girond émet quelques idées des plu,: justes su r ce qu·on vient de dire: on s'attache trop à ln forme, c'est au fond qu 'il fau t aller, aux idées et à la signification des mots; la lecture, comme toute autre branche de l'enseig nement, peut-être davantage encore, vu son importance, exige une préparation. L'i nfltituie ur doit aussi veiller avec soin à la prononciation et à la ponc tuation, indispensables à une lecture convenable ; c'est aussi un fructueux exercice de développer les phrases qui pourraient cacher quelque pensée profonde, et afin de tirer du ~ujet lu quelques leç-on ~ pratiques. L'orateur appro uve et appuie la proposition d' un in,:tituteur concemant l'établissement des biblio1.hèques scolaires; au cas oi1 elle abou tirait - et nous souhaitons que ce soit dans un aveni r prochain - il recommande la prudence dans le choix de,: ouvrages. Aux voix si autorisées de MM. Troillei et Girond, vieùt se joindre celle de M. Lammon : sous le rapport de la lectu re, nous ne touc lwns pas à la perfection, loin de là; c'est un art difficile, et il esi moins aisé d'être un bon lecteur que d'èlre un bon orateur. l'ious mettrons en pratique ces diffèrents consei ls dictés par le savoir et l'expérience. Cette séance de 1902 a vu se réaliser une heureuse innovation. Po ur la première fois, en effet, nous avons assisté à un cours d'éco le pratique. Ont eu l'honneur de l'inaugurer, dans la lecture, '.'.1. L. Monnet, et dans le calcul, M.Ed. Gaillard, instituteur à Ritldes. Une discussion assez vive suivit la leçon de leclure. Encore 80 U,l'impression des remarques qui venaien t d'être ém ises, les un s cri tiouèrent le trop servile attachement aux mots dans le compte rendu, d'autre,; déplorèrent les défauts de l'accent local, elc., etc. 1\1. Lammon rappela ens ui te les résultats obtenus dans les examens tle recrues depuis 1879; de réjo uissants progrès sont ù. constn.ler, J)uisse nt-ils continuer! Ventre affamé n'a pas d'oreille, dit-on; pour le faire taire autant que possible, un chant d' ensemble termina la séance. L'A ngelus de midi avait tinté depuis un moment déjà. Nous nous rcnd imes chez M. Ribordy, ou un copieux diner nous alte11<lait; on. cause, on fraternise, la cordialité la plus parfaite règne, et, plus que le major de table, la gaîté préside au banq uet. Bientôt vient le tour des toasts. Le Président de Riddes ouvre les feux par un très aimable discours- de bienvenue et de très ft atteux compliments :'I l'adresse du person nel enseignant. D'excellentes paroles, entrecoupées ,le chants, sont encore prononcées par MM. Girond , Lammon et RouilLr, notre cher Président. Faisons une mention spéciale pour le toast vibrant à. ra patrie, œuvre d'une institutrice patriote. lu pnr M. Rouiller. Comme un beau rêve, cet après-m idi s'écoula trop rap ide à notre gré, et, le soir venu, ce fut à regret qu'on se scr1·a une ,lernière fois la main avant de regagner ses pénates.

- ·=·A l'école : Pierre, nomme- moi deu x choses importante~ c1ui

n'existai ent pn.s il y a cent ans. - Vo us e t moi, tll'~ien le rége nl .

119 -

Chronique scolaire pu~11~!!· s; p~C:p'~~:o;;n~~ee.-er- àLaBDirection d~ !'Instruction . , ' , erne, une ecole normal t t~~erw u,~<lour la prépar ati?n professicnnelle des instituteu~·se jusq~?t ~~~r~~;glne a1drnee. La formation générale se ferait; ·1 . us, ans un gymnase dont le choi , t~ssét aux c~ndida~s. Une fois en possession d'un diplôme ~o~:~ ,a a~ que. eurs, etud~s gymnasiales ont été achevées av suc.ces, les Jeu~es candidats seraient admis sans autre à l'écoT~

?s

~;aT~i'-~ ~~~~r~:~roe~ ~: r,~~~r;api~f!aft:è~tvpoeinrdaanttteitnt tl'àgle durt•e de leu ~ t" . ' ou e a qu'à 600 fr. r orma wn , un subside annuel pouvant aller j usLes asp irants qui seraient disposés à suine ce nouveau f:i~1~: e/~~i~:!~1~' ~ com,mencer dès le pri_ntemps 1902, so<nt.

~~

!~

Direc~ion de l'Inst~u~~~iu tulfiq~~. f!~I~~~niurr: ln occasion, le gymnase qu'ils pensent fréquenter.' Les ·eue~; J~K~;~nt, comme par le passé, fréqtenter 1

~:~i f~~:~~\~nJ!

Mais_ voici le r e~ers de ·1a médaille. Avec ce double mod âfp1i~e1es~dreat I~leaux . classE:s ,d'!nstituteurs et d~t~; , rr1vera mev1tablement ce · . 1 instituteurs qui auront bénéfi cié de la t .f c1 .. es seron t tout de suite attirés ve r s !'Uni ' or~~ IOn gyrnn~stale

~~;~;;o~~ - .

!:~\'! f~~jf~tet~~sd~sr~~i~~ss_maitres for~:~s~ ~ER~;,~~~!:~~~ - En fqveur de

la paix. -

Le spectacle dou loureux de ln

f~~~{t~e~ i~~âf;~~f~:~e depui~ de longs 1!JOis le Sud de l'Afriqur', tant en effet de

a conscience publ!que. N'est-il pas révolau commencement de ce vingti · ·· 1 lrinnttl~ns C~Vl hsée~ assist~r impassibles à l'égorgeme~t ~=~ mainti~1na~n1que, _d nn petit peuple de héros luttant pour le su pplée à rTn~~~-e1~dépendance 1 Aussi, !"initiative populaire arbitres du mon~e ~;1~vrrnemerts :uropéens, ces pré tendu s du. pe upl,e po!-1r ~e~ande/1:scfs~:t~~n ~se !it~;e~:~;s _p~rtent qu_, 0st I application stricte de cette inf ' ~ _e IDJUStc, prime le droit. ame maxime . La force '

.

.

! . . VOir,

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da~: ~~Il~~~( du J~ra, M . J. Riat, in s tituteur, à Vendlincourt d'u n 't'f e sentimen_t humanitaire, propose l'organisatio~ me tt t 10nne~ent Uill Ver~ei pour Obtenir Ja paix, en SOU<fll m~~~ la qu~ st wn ~ngl_o-boe~e à un a rbitrage. Les instituteurs 1 ri e l:i jusfii:~i:~'0 1~'c~~1;,:,~t/~eer~f!n~P1~~~~::111i~ncf;'~l~!~t!o;~

re


-

J?O

tnouvement. lls provoqueraient des réunions poµulaires, donneraient des conférences et recueilleraient les sign!3-tures de toute personne; homme ou femme, âgée de quinze ans au moins. Le promoteur de cette intervention invite tons les membres du corps enseignant à envoyer leur adhésion. Deux institutenrs du pays feraient partie d'une commission internationale chargée d'organiser \'œuvre et de la mener à bonne fin pour le 1er mai. Fribourg. - UniVersité. - Notre établissement d'instruction supérieure, l' Alma Mater friburgensis, continue sa marchA dans la voie du progrès. Le Recteur sortant de charge a dre>ssé le rapport pour \'année académique 1900-1901. Le corps professoral compte 44 professeurs ordinaires, 15 professeurs extraordinaires et 2 professeurs agrégés, soit un total de Gl prol'esseurs. I,e nombre d'étudiants a atteint 32(j pendant le semestre d'hiver et 297 pendant le semestre d'été, non compris une cinquantaine d'auditeurs. C'est un chiffre réjouissant, qui augmentera considérablement avec la création de la Faculté de méd~cine. Des 2'J7 étudiants qui ont fréquenté l'Université pendant le· semestre d'été, 115 ont suivi les cours de théoiogie, 52 ceux de droit, 56 ceux de philosophie et 74 ceux de la Faculté des sciences. La Suisse était représentée par 129 étudiants, dont 26 Fribourgeois, et l'étranger par Hi8, dont 81 Allemands. A part les cours ordinaires, chaque professeur organise un séminaire, c'est-à-dire des exercices pratiques pour les élèves . C'est ainsi que sous la direction du professeur, M. Horurr, les participants du cours de pédagogie ont visité quelques (•coles <le la ville pour s'initier aux méthodes d'ensPignemeut qui prôsentent un intérêt spécial, telles que: l'école <les anormaux , .Jarrlin Frœbel, etc. Des exercices spéciaux onl <'U lieu (\~al cmPnt pour le~ c:ü(>chistes.

---

A vts 01ficlels

ti

Confél'e,1ces valaisannes d'institutewrs. - Sier?'e. Le jru1li mar~, à \l 1/2 heures du malin, à Montana (Lens). Sion. Le mercredi 12 mar~, à Ç) heures 1lu m:ttin, it saviès<'. Voir Le sujeL à traiter 1lans le Bulletin-Bcole, No 1, lroisiüme pn~r

ile la couverture.

*** La OirecLion de l'Intérieur du canton 1\ r Fribourg annonce que des conférences publiques, traitant de ragricu lLurc, seront d'onnées à l'école normale de Hautel'ive p,w MM. R . ùe Brémond ei R::emy, professeurs de l'Ecole J'a.gricullnre, le ve11dreùi ,le chaq1ie semaine, dei! à I heures de l'après-midi. l~lles ont com 111encé Ir 21 février cl se tcrrnincronL le 20 juillrt . Cun(érences agricoles. -

~,---

~e <§ulletin pédagogique el

L'Ecole primaire ORGANE DES SOCIÉTÉS FR/BOURGEOISE & VALAISANNE D'. EDUCATION ,,, rl 1t

Musée pédagogique

paraissant les f " et 1b_ d e chaqi,e m ois HÉDACTIOX

/

.\1. 0...» 1uou11c . Di1·cc lc,11· tic J'Fc·ole , nnrmulc 1· 1 ce Hnutcri\·e, près Frihou1·,r. . _,..._,,.., ~ - ~ ~ - -

~~ Abouoemeo&

SOMMAIRE . L

pour 111 Snisae fr 3

,

,

ll· A'""'N'O''"ES 1ABOX!'iE~IENTS . ·"' •. mp1:1mc1·ie catholique. C: 1·,,nd'Rue J '.1 M. J,.. u ,mu rn, SPCl'élni,·e. i• F' h . .. ' . ~· 11 011•!:·

. . -

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Ponr l'ét11a11ger, fr. ,a, --

'saire !c'!:::.,riog '"J,f;q!;·~~,,.~••1:· r;g;u1:i'.· ,co/::;~,':'i;~t,~). la . _xamens des 1·ecr•tes de t e(). ~ A t1·avers le~ gue r-re de· u:i:;:~h?de .pMagogique (suite) _ D B "bl

. - t wgraphies laire. - Avis o""fic. 11 • ie l s. . -

90~

,, , - suite) - A · · vorrespondances · - ''h. . nnive1·u rontque sco-

LA MÉTHODE PÉDAGOGIQUE (Suite. )


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