No 06 l'Ecole primaire, 15 Mars 1902

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mouvement. Ils provoqueraient des réunions poJJulaires, donneraient des conférences et recueilleraient les sign;itures de tonte personne, homme ou femme, âgée de quinze ans au moins. Le promoteur de cette intervention invite tous les membres <ln corps enseignant à envoyer leur adbésion. Deux inst iLutonrs du pays feraient partie d'une commission internationale chargée d'organiser l'œuvre et de la mener à bonne fin pour le 1er mai. Fribourg. - Université. - Notre établissement dïnstruction supérieure, l' Alma Mater friburgensis, continue sa marche dans la voie du progrès. Le Recteur sortant de charge a dressé le rapport pour l'aunée académique 1900-1901. Le corps professoral compte 44 protesseurs ordinaires, 15 professeurs extraordinaires et 2 professeurs agrégés, soit un total de 61 professeurs. I,e nombre d'étudiants a atteint 3215 pendant le semestre d'hiver et 297 pendant le semestre d été, non compris une cinquantaine d'auditeurs. C'est un chiffre r(•jouissant, qui augmentera considérablement avec la création de la Faculté de méd~cine. Des 2\17 étudiants qui ont rréqueuté l'Université pendant le -semestre d'été, 115 ont suivi les cours de théoiogie, 52 ceux de droit, 56 ceux de philosophie et 74 ceux de la Faculté des sciences. La Suisse était représentée par 129 étudiants, dont 26 Fribourgeois, et l'étranger par lG8, dont 81 Allema11ds. A part les cours ordinaires, chaque professeur organise un séminaire, c'est-à-dire des exercices pratiques pour les élève:-. C'est ainsi que sous la direction du professeur, M. Homer, les participants du cours de pédagogie ont visité quelques t'Coles de la ville pour s'initier aux méthodes d'cnseignemenl qui prôscnt<mt un intérêt spécial, telles que: l'école des anormaux, .Jardin Frœbel, etc. Des exercices spéciau};. ont <'U lieu l~gnlcnwnt pour les cat0chistes.

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A vis olficlels Confùe,1ces valaisannes cl'instiluleurs. - Sier1·e. Le .irudi 1; mitrs , .'t 0 1;2 heures du matin, à Montana (Lens). Sion. Le mercredi 12 mar3, à 0 h eures ùu matin, il Savièse. Voir le sujet à traiter rlans le Bulletin -Ecole, N° l, troisième pn gr. ,le la couverture.

**• Conférences ag,•icoles. - La Direction de l'lntérieur du canton rlr Fribourg annonce que des conférences publiques, traitant de l"ngriculture, seront d'o nnées à l'école normale de Hauterive par l\lM. R. ùe Hrémon<l et Rœmy, professeurs de l'~~cole d'agricu llnre, le ve11dretli de cllaque semainr, de 2 à J heures ùe l'après-mi,li. !~lies n n1 cn m n1e11cé 1,, 21 f'é veier ci se term ineront le 20 .i u i Ilet ,

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~e <§ulletin pédagogique ,.,

L'Ecole primaire ORGANE DES SOCJÉrÉS FR/BOURGEOISE & VALAISANNE D'ÉDUCATION f•/

du

Musée pédagogique

paraissant les t"· et 15 de chaque mois nimACTJO~

ABONNE!UE~TS & A:'l':'l'ONCES

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de lfau lcrivc · pl'ès F1·ihour(r ~~ ~ · ~.,................~~-

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Abonnement pour ln Suis8e, fr . 3. -

Fl'ihonrg.

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SOMMAIRE : La. méth?de_pldagogique (sui te). -

Deux mots sur la 011e•re d~ Rm og_ne, suite,. - Les mutualités scolafres (suite) _ Bi_lan geographique de l'année 1901 (suite). - A travers les sc1_e?'1-ces. ~ E_xamen~ des 1·ecntes de 1902 (suite). - A nnive1•• sa~i e. - Bi~lwgra'l?lues. - Coi·respondances. - Ch1·onique scolaire. - Avis officiels. 0

LA MÉTHODE f>ÉDAGOGJQUE (Suite.)

, Si 1~ majtre _veut pro~éder avec méthode dans son œuvre edu~at1 ve, 11 doit avant tout diriger son attention vers le but à atteindre. « E!1, toute chose, il faut considérer la fin », a dit Je bon La Fon,ta!ne, après beaucoup d'autres. C'est faute d'avoir nettement fixe le but ~e leur~ leçons que certains instituteurs ne tro~vent pas le vra, chemm, qu'ils passent à côté des choses essen t~e~les et,. se perdent dans l'exposition de matières sans effic~mte pour 1~ développement des facultés et la conduite pratique de la vie. Da_ns l'enseignement de l'histoire par exemple on se tromper_ait fort en croy~nt qu'il suffit d~ loger un no~bre plus ou moins grand de faits dans le cerve:m des élèves. C'est Jenr


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intelligence qu'i l faut éclairer, leur raison q11'il Caut_ exerce!', leur cœur et leur volonté qu'il faut touc_her et for_t1fier., De_s lors, il est nécessaire d'établir la connex10n des fa1_ts, d assigner les causes et de montrer les conséquences _des éveneme_nts, puis de mettre fortement en reli~f tout ce qui pe~~ ~ourr1r le patriotisme et développer le sentiment moral et rei1giem~. Pour ne pas vous égarer, ayez constamment !cJ programme sous vos yeux. L'élaboration des plans d'é~udes e~t une œuvre difficile. Ceux qui les ont_ établis o?t du se. fair~, avant de procéder au choix des matières, une idée aussi claire que possible du but à atteindre par chaque branche et par chaque cours. • pas la. Et même tout ce qui est dans un plan d'ét u_des _na même utilité, ni la même valeur édu cative. Un 1_nst1tuteur <_IUI 1 n'oublie pas la suprême destinée del homme• qm se rend bien compte des besoins de ses ~lèves dans la vie _présen_te sa?.ra facilement distinguer les not_1ons sur le~quelles 11 convient dmsister de celles qu'il faut traiter so mma1r~ment. . D'ailleurs, Je plan d'études a une por~e~ générale, mais les besoins des différentes écoles et des d1fféren~es co_n trées _ne sont pas en tous points les m~~es. Cette _cons1dérat10~ , q ui a son importance, peut encore dmger le ma~tre dans le discernement des matières qui réclament un enseignement plus approfondi. d t" Le célèbre Overberg avait coutume de se poser es ques 1nn s. comme les suivantes, en prérarant ses classes : « Cette leçon est-elle nécessaire; est-elle utile î Dans quel but l a_ donnes-tu aux enfants? Est--elle pour le moment la plus ut1!e que tu puisses proposer'? Leur donneras-tu autre chos~ qu une apparence de savoir? ... » L'instituteur n'a pas ce chorx. abso lument libre de ses leçons, mais des questions. ,de ce genre penvent l'aider à interpréter sagement, un pl~n ~ etudes. ,, ., Après avoir fixé le terme d arr1vee, 11 est encore nccessn11 e de bien choisir ze point de départ . Pour cela, nous devons connaitre le degré d'instruction de nos élèves afin de raU::i?her les idées nouvelles aux connaissances préalablem?nt_acquises. Quel que soit le thème de la lP.9on,_ le rlébut doit etre lumi neux sans quoi toutes vos exphcat10ns resteront ~bscures. Dans ' Je premier âge, le point de Mp'.1rt sera strictement intuitif. Avec les élèves plus ava~cés, 11 sufflra ~ouven.~ rie réveiller les sens internes, la consc10nce ps_vcholog1que, 1 imagination, la mémoire sensible, qui fourniront une base cun_crète suffisante. Dans les leçons de géograplne, pl:lr ex~mple, 11 Y a d'ordinaire impossibilité radicale de mettre les éleves en contact avec la r éalité; mais là encore ~n trouvera moyen de rattacher les notions nouvelles aux anciennes en rapprochant le pays à étudier d'une région déjà coT\nue. . Avec les jeunes gens plus ~6vel~ppé~ ~es classe~ scco~d~1re~, on peut restreindre l'l'mplo1 de I rnt111t10n ponr s nppn~ e1, <Ils

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le débu Lde 13: l~çon, sur rt,es propositions d'un ordre plus re levé, sur la défimt10n e lle-meme, comme le veut Cicéron « car il peut être utile d'aborder, en commençant, les difficuités capitales, lorsque de leu r solution dépend celle de toutes les autres. C'est ce qui a fait dire à saint Thomas qu'il faut commencer toute étude, non par ce qu 'il y a de plus facile mais par ce qui doit être c?~pris pour l_'intellige~ce du reste. ; (E. Blanc.) Il est, ~ a1p eur_s, t?~J_ours vrai de ~outenir que le point de dépa~t doit etre mtmtit et concret, bien que, parfois, il suffise de sen rappo rter, pou r gagner du temps, aux expériences déjà faites, sans q u'il soit nécessaire de les renouveler. Un maltre .~abile déter_minera sans trop de difficu ltés Je point de dépar~. ~ 11 ne co,1;1na1t p~s d'avance le degré d'instruction de se_s d1sc1ples, qu 11 les mterroge. Cet exercice préalable fourmt presque toujours de très utiles renseignements. En choisissant trop bas le point de départ, on s'expose à ressasser des choses déjà étudiées et suffisamment connues. Ce n'est pas que la répétition intelligente des matières soit sans profi~, la répétition éta1;1t l'âme de l'enseignement, mais il convient de ne pas onbher que l'on a un programme à parcourir. Le déf3:ut qu,e je crois Je pl us commun dans l'enseignement élémentaire, c est de trop s 1élever dès le commencement. Vous su pposez com prises et gravées dans l'espr it de vos élèves les ma~ières pré?édemm~nt ensei~nées. Cel~ n'est pas toujours vr ~1. Les no~10n_s claires, préc1~es, completes s'acquièrent difficliem~nt. N estimez pas vos éleves trop savants. Cette illusion est pleme de dangers : elle vous porte à donner des explications qui passent à cent coudées au-dessus de leurs têtes. Que de_ f?rces dépensées sans profit, que de paroles inutilement cteb1tées dans les leçons de chaque jour parce que lo maître n'a vas su être simple, n 'a pas vou lu ·s'ab~isser vers ses élèves! Au débu t, il ne s'est pas rendu com pte de l'état de leu rs connaissances; il n'a pas rattaché solidement les idées neuves aux idées anciennes; il a voul u, en un mot, s'élancer d'un Yol superbe, mais li n'a pas entraîné ses timidei;; auditeurs. ,J. DESSTBOURG.

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DEUX MOTS SUR LA GUEkRE DE RAROGNE (1414-1420) (Suite.) Guillaume IV de Rarogne, évêque de Sion, était mort à la fi a de mai 1402. L'influence de Guischard, frère du défunt fit choisir pour !ni ~uccéder, un membre de la même famill~. Par lettr~


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pontificale du 12 juillet 1402, Boniface IX (,Jevait sur le siege épiscopal Guillaume V de ~arogn~, surno_mmé le Jeune. . . Ce prélat, qui n'avait m la science u1 les_ tale_nts admm1~tratifs du prédécesseur son oncle, ne répondit pomt aux esperances des Valaisans. Sa jeunesse lui fait-elle pardonner son manque d'expérience, e\1~ ne reut l'excus~r ?e la négligence qu'il apporta dans l'admimstrat10n de son d1ocese. ~omment ce prince-évêque n'aurait-il pas s~bi l'ascendant_ ~e Gmschard? ~-a puissance du baron, sa con_na1ssance _des affaires, tout cont11buait à faire de lui le conseiller de Gmllaume. . Le sire de Rarogne comprenai_t tout l',a:•antage q,ue ~a. po&1tion lui donnait sur ses compatr10tes. D ailleurs, n éta1t-1I pas capitaine général? Ne revêtait-il pas la première. charge du pays? Prenant donc en mains les affaires du_comté, il gouverna à sa guise : sans consulter les communes, 11 porta des décrets importants, traita avec des princ~s étrangers. Par ~es mesur_es arbitraires il s'aliéna les population~. Cette conduite de Gmschard fit bientôt jeter l'odieux sur les démarches de toute _cett~ famille autrefois si populaire. Faut-il s'étonner que les pa~r10tes, confondant les causes de l'évêq ue et du baron, s'en prirent à l'un et a l'autre. Sur ces entrefaites des soldats savoyards, revenant de l'ussola arrivèrent à Brigue. La foule ameutée se jeta sur eux en cria~t à la violation du territoire, les dé~arma et leur flt subir d'indignes traitements. N'était-ce pas enfreindre le traité_ conclu avec la Savoie? Redoutant alors le courroux du duc, qui avait juré sur son épée de ~h~valier de. tirer vengeance des mutins, les auteurs de la séd1t10n souleverent toute la vallée en leur faveur. , La réunion des plus brillantes charges, le lu~tre d une_ an tique famille, le nombre de ses partis3:ns ne parvmrent pomt à dissiper l'orage qui grondait sur, la tete d~ bar?n. Malgré les services importants que ses ancetres et lm avaient rendu~ au Valais Guischard ne fut pas épargné. On leva contre lm la Mazze' que l'on promenait de village en village pour soulever Je pedple ; et le capitaip.e _général dut s'estimer heureux de trouver son salut dans la fuite. . Il chercha d'abord un refuge à Berne, où il ét~it bour~ems, et, implora le secours de cette puisrnnte Répub_l1que. Ma~s l~s Bernois ne répondirent point à son appel._ ~mschar~ n avait point rempl i ses obligations de citoyen; osait-il recourir à lenr intervention ? . , Voyant l'inutilité de ses démarches dans 1~ ville de I Aar, Rarogne s'adressa à Fribourg, qui l~1i consei lla de teptt 1~ voie des négociations. Son avoyer, Pierre de Felga reuss1~. a calmer les patriotes, et, par ses ~on offices, ?btint .~·eux qu 11s laisseraient au fugitif la possession de ses biens, s 11 se démettait de ses charges et abandonnait la cause de l'évêque. · Gnischard avait souscrit à ces conditions, persuadé qne le

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tem ps l ui reudrait ce qu'il cédait momentanément. l'ol ne recouvrerait-il pas son ancien prestige î Erreur. L~~ ~an.! , s!on du baron ne désarma point l'insurrection qui rele~~·~· tete a vec ~ne nouvelle fureur. Loin de se calmer, ou expt -~'.1 contre le sire de Ra rogne son recours à Berne, on !'accus~~a trahison. Le peuple prêta l'oreille aux discours des factieu: avec d'autant ~lus d'e~pressement que les châteaux du set gneur regorgeaient de r1cllesses. li se souleva en masse. Un matin, une troupe de paysans des vallées su périeures mett~nt tout à feu et à ~~ng, envahit les terres de Guischard et lui enleva quarante p1eces de gros bét:iil. Sur leu r passage se trouvaient la tour des vidomnes de Rarogne et le château épiscopal de Sierre; ils furent sacrifiés à leur fureur et devinren t la proie des flammes. Là no s'arrêtèrent pas leurs coups : fiers de leurs premiers succès, le:i homme'> des dizains passèrent d~ nouveau le Rhône quelques mois plus tard pour mettre le siege devant Beauregard. Ce château, que l'on regardait comme imprenable, se dressait à l'entrée de la sauvage vallée d'Anniviers. Construit sur un rocher à pic, ce castel commandait la contrée. Il était célèbre par les sièges qu'il avait déjà souteuus. Au ssi, les Valaisans comprirent-ils aisément que tant qu'ils n'auraient pas emporté cette position im portante, ils ne seraient point maîtres de l a situation De son côté, le baron, qu i ne s'était pas mé]Jris sur les intentions des patl'iotes, ava it eu soin d'y placer une ,,ar· 0 nison fidèle. Cependant, les Rarogne se trouvaient à la Soie, cllàteau fort qui dominait la Morge, à la limite du Valais f.piscopal. Dans ce mano~r isolé, ils se croyaie1;1t en sûreté. Que l'on juge de leur surprise en voyant, un matrn, leur dernier refuge cerné. Comment échapper? Les murs épais du manoir pouvaient bien résister quelque temps, mais ne finiraient-ils pas par tomber sous les coups des assaillants? Il ne restait donc plus qu'à traiter. Et l'ennemi ne consentait à s'éloigner et à cesser les hostilités qu'après avoir imposé des cond itions bien dures pour la famille infortunée qui devait r enoncer aux biens des de la Tour. N'était-ce pas trop exiger des assiégés 1 ·0n pouvait dès- lors prévoir qu'ils ne tiendraient point leurs promesses. (A suivre.)

LES MU'rUALITÉS SCOLAIRES (Suit e.)

Organisation et diffusion. - La première partie de notre exposé sur les mutualités scolaires aura fait sour·ire des sceptique~ , effrayé quelques timorés, soule,·é maintes objections.


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Avant de répo~1drn à celles-c_i, de chercher à calmer l'intJUiétuùo de ceu~-là, la~ssant aux ~a1ts le_ t emps de se produire et de c~:mvert1r _le~ u~crédules, 11 convient de compléter nos indications préhmma1res sur le mécanisme <les mutuelles d'écolie rs que n_otre citation du 1er mars ne permet que vaguement d'en: trevo1r . Ce sera la tâche de ce deuxième chapitre. L_~s , mutuali_tés, scolaires n~ sont pas autre chose que des soc10tes constituees entre éleves ou anciens élèves (filles et garçons) de telles ou telles écoles, pour procurer à ces enfants; 1° Des secours en cas de maladie; . 2_0 Les premiers éléments d' un livret de retraite pour la v1e11lesse. Deux sous par semaine versés dans la Caisse sociale voilà toute la législation des « petites Cavé », dont les débuts timides et les laborieux tàtonnements ne pouvaient faire présager le merveilleux et rapide essor. Don1:1ons ici en?ore, et pour une dernière fois, la parole à !vf. Buisson, à qui nous avons emprunté déjà un premier e t mtéressant paragraphe. « ~es soc!éta!~es - on peut l'ê tre à par tir de trois a ns. En Belgique , des I age de 6 ans - prennent (o u leurs parents prennent pour eux) l'engagement de verser 10 cen times tous les lundis. « Que deviennent ces 10 centimes? . « Cinq centimes sont a ttribués à la Caisse de la Société e t forment un fonds commun ; -1: Cinq centim~s son~ affectés à la c?_nstitution du livret personnel ~e r etraite, qui reste la proprieté de chaque socié taire. « Voilà les deux parts faites : l'une à l'intérê t personnel l'a utre à la solidarité. ' « Le fonds commun est proprement le fonds de secours mutuels, celui qui permet à la Socié té de venir en aide aux familles_, en cas de maladie de l'enfant, par une indemnité de 50 ce~t1mes ~ar j our. Vu le grand nombre des membres, les 5 cen_times affectés au fonds commun sont plus que suffisants. Ils laisseront, e n général, un assez large excédent. Cet excédent au~menté des dons faits à la Société par des membres 11000: raires et a utre_s protecteur~, est versé _chaque année, tous frais payés, à la Caisse des Dépot:- et Consignations au compte des • fonds ina)iénables ; il constitue un capital de 'retr aite i naliénable, qui permettra de servir des ret raites de droit aux sociétai~es âgés de cinquante-cinq ans et comptant quarante ans de socié té. « Ains i fru~tifie ce premier peti~ sou des enfants, celui qu'ils mettent ~e c~té, non pour eux-memes, mais pou r ceux qui en ont besom. C est encore de la charité, si l'on veut, mais non plus aveugle, désordonnée et précaire ; c'est la charité organi1sant le secours, la charité substituant l'assistance mutuelle à

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l'aumùne, gro upa nt ses ressources pou r les l'eJldrc efficaces, agissan t sous cette for me de solidal'ité prévoyante qui ôte au subside donn6 tout car actèr e lrnmiliant pour qui le r eçoit, to ut prétex te à orgueil pour qui le donne. « Quant à l'aut re peti t sou de nos écol ier s, il est hien à e ux : c'est le sou de l'épargne, mais de l'épa rgne en vue de la r e trai te. Dè~ que le petit sociétaire a a ttein t, par ses versemen ts, un capital de 5 fra ncs, c' est-à-dil'e au plus ta rd, à partir de son centième verseme nt hebdomadaire - si par en ts, parrains ou autres ne vienn ent pas l'aider à fr anchir plus vite les é tapes on lui constitue un l ivret personnel de retraite à capital réservé. Le voilà pris dans le bon engrenage de l'épargne et de l'assurance. A l'àge où les tentations vont venir, a u départ pour le r égimen t ou au r etour, il ne peu t pas, comme dans le cas de dépôt libr e à la Caisse d'épargne, retir er et gaspiller son pauvr e petit pécule. Un peu plus tard, quand il lui arri ver a de retrouver ce livret, qui lui r appellera tant de souvenirs d'enfa nce, qui se ra comme un morceau de sa vie, il ne résistera pas à un bon mou ve men t qui sera de reprendre e t de con tin uer ses versements po ur grossi r son peti t avoir. « De sorte que tous les avantages de la Caisse d'6pargne se t1·ouYeron t cumulés avec ceux de la Caisse de retrai te sans préj urlice de ceux de la Société de secours mutuels ... .. » Ve ut-on des chiffres qui é tabli ssent , mieux que le p lus complet exposé, l'excellence du système sur lequel r epose l'organisation des« pe tites Cavé»? En voici : En mars 1900, le rapport présenl6 au Président lie la Républiq ue fra nçaise par un haut fon ctionnaire du ministè re de l'Instruction publique - preuve que les mut ualités scolaires sont, en F ra nce, hautemen t patronnées - ce rappor t, disonsnous, signalait le nombre de plus de 450,000 mutualisLes dans les écoles officielles françaises. On millier de mu tuali tés englobant en viron 12,000 écoles e-t groupant un demi -million de je unes Français, tel était, en 1900, le bilan de la campagn e ouve rte par ~L Cavé. Un demi-million de mu tuali st es! c'est peu, sans doute, si l'on oppose ce ch iffre à celui de la population française en âge scolair e, si même on ne fait interve nir dans la comparaison que le nombr e des élèves ap partena nt aux écoles offi cielles qui se ulf's é taient l'obj et de ce tte propagande. Mais c'est prodigieux , c'est inouï, lorsqu'on songe que le mou vement ne date que de 1881. , La Belgique n 'entra que plus tard dans la voie fracée par la France. C'est en 1896 que l'institution fut introduite dans un cer tain nombre d'écoles et c'est à la prov ince du Haiuaut que r evient l'honneur d'avoir donné l'impulsion a ux premiè r es mu tuell es d'écolier s. Mais si le mouvement ne commença que récemment, ses succès en fu rent plus r apides et_plus é tonnants encore. Tr ois ans se passèrent, et, en 1899, l'on comp tait, en Belgiq ue , 1118 mu t ualités scolaires , don t 212 pr oprement dites


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ne comprenant quo des é lèves des écoles primaires e t 906 mix tes pour enfants et adultes. E nviron 70,000 élèves étaient incorporés aux Sociétés mutuelles et y versaient, pour cette seule année, le montant de 334,961 francs . De tels chiffres ont leur éloquence et se passent de commentaires. Les efforts de M. Cavé au profit de la v ulgarisation de son idée n'ont donc pas été vains, constate M. Max 'furmann, _ce publiciste catholique dont l'Académie a couronné le dernier ouvrage : L 'Editcation populait--e. « N'avions-nous pas raison de dire, ajoute-t-il avec sa co utumière loyauté, qu'il y a dans l'initiative et dans l'activité de M. Cavé une haute leçon '/ Nous ignorons quelles sont ses convictions; il est possible, il est même probable qu'elles diffèrent des nôtres. Mais nous tenons à rendre justice à celui qui est peut-être l'adversaire de nos idées; nous voulons saluer en lui l'homme qui a su réaliser une grande œuvre, cette œuvre n'eùt-elle pas eu le mobile que nous aurions souhaité. (A suivre.)

E. G.

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BILAN GÉOGRAPHIQUE DE L'ANNBE 1901 (Suite.)

3. Tableau du commerce général et des moyens de transport.

Commerce.

Ang leterre Allemagne F rance Belgique . Hollande . Russie Autriche-Hongr. Italie . Etats-Unis Le globe

Francs 20 milliards 13 9 6

» » »

6

))

ô 5

»

3

»

»

12 » 100 milliards

Chemins de fer. Karine marchande.

Kilomètres

Tonnes

38,000 55,000 45;000 G,000 3,000 46,000 38,000 16,000 400,000 800,000

11,000,000 2 ,500,000 1,000,000 120,000 800,000 500,000 400,000 900,0<'0 :\000,000 25,000,000

4 . Tableau des productions industrielles Hoaille Fer Tiaaage

Angle terre Allemagne France Autriche-Hongr . Belgique.

loones

tonnes

225 millions 120 » 35 » 30 » 24 »

10 milli ons 8 » 2,5 » 1,6 »

1

»

nombre de ~roches ,15 millions 10 7 3 2

»

» » >>

tonnes Houille 15 millions 250 »

-

tonnes Fer 3 millions

nombre de broches

Tiasage Russie 6 millions Etats-Unis 12 >> 20 » .ùe g lobe . . . 800 » 45 » 100 » L'éloquence même de ces chiffres nous di.spense de plus longs commentaires. Passons rapidement en r evue les faits divers relatifs à chacun des Etats européens. En F rance, signalons la visite du czar Nicolas II , qui est venu témoigner à nouveau de la réalit6 de l'alliance rrancorusse, dont il t ire force et profit pour sa politique en ExtrêmeOrient. Mais la manière furtive et rapide dont le visiteur impérial s'est transporté de Dunkerque à Compiègne et au camp de Chàlons, sans oser aborder Paris, prouve bien que tout n'était pas agrément dans cette excursion officielle. Il y aurait bien à signaler aussi cer taines lois malheureuses qui restreignent dans le pays la liberté d'action des Congrégations religieuses, ta ndis que, par un e contradiction manifeste, le go uvernement se sert des mêmes Congrégations pour étendre l'influence française au dehors. Voici qui vaut mieux. Le ministre des postes et télégraphes, se ralliant à l'exemple de ses collègues des pays voisins, a prescrit dans ses bureaux l'emploi du cadran de 24 heures, qui consiste à numéroter les heures en u ne série de O à 24, allant de minuit à minuit, a u lieu de deux séries de 12 heures du matin et du soir. Bientôt, sans doute, l'administration des chemins de fer y conformera l'horaire de ses trains, d'autant plus que l'adoption des fu seaux horair es est devenue presque un iver selle. Autre simplification, plus difficile à exécuter. Deux députés ont déposé à la Chambre le projet de suppression des ~6 départements ou tout au moins de leur groupement en 18 régions, analogues aux régions militaires, ayant pour chefs-lieux les grandes villes de Lille, Rouen, Paris, Nantes, etc. Il n'y aurait plus d'arrondissements, ce qui soulagerait singulièrement les efforts de mémoire de nos pauvres écoliers, trop souvent astreints à réciter les noms des 275 sous-préfectures, en grand nombre insigni fiantes. On en reviendra un jour à réhabiliter les ancienne::; provinces, que des esprits sérieux c0nsidèrent comme divisions bien plus rationnelles que celle des départements, aff ublés de noms aussi inutiles que souvent mal choisis. En Angleterre, l'événement capital est la mort de la reine Victoria, impératrice des Indes, arrivée presque inopinément le 17 janvier 1901. Son long règne, l' un des pl us glorieux dont l'histoire fasse mention, trouva son point culmi nant dans les brillantes fêtes de son soixantenaire, célébré en 1896 avec le concours des r eprésentants de toutes les cours souveraines du mo11de.


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Ce jour-là, la puissance britannique brilla de tout son éclat, que les coups d'audace de Khartoum et de Fachoda, e1~ 18981 ne firent qu'accroitre. Mais bientôt suiviren1 d'autres ~a1ts, qui démontrent éloquemment la fragilité des choses humames. L'Angleterre, en effet, gémit depuis plus de deux ans sous les formidables efforts qu'elle doit faire pour soutenir la guerre du Transvaal. C'est merveille de lui voir continuer, pendant une troisième année, une lutte qui lui coùte annuellement plus de deux milliards, pour l'entretien de 200,000 soldat~ à 3000 lieues de rlistance, situation qu'aucune autre nation n'aurait pu supporter pendant six mois ~ans une ruin~ imminente. Là est bien la preuve de sa µmssance matérielle et financière· mais son insuccès dans cette partie de l'Afrique, joint au rô'le effacé qu'elle a dü subir depuis en A_sie et ailleurs, ainsi qu'à l'émancipation de ses gran,des ~olome_s du. Canada et de l'Australie, dénote assez que I Empire britanmque: le plus vaste et le plus peuplé du monde, aura eu son apogee a la fin du xrxe siècle; il ne peut que décroitre l;lendant le X:X/, du moins comparativement à celui des autres puissances mondiales, dont le progrès est mieux marqué. En Allemagne, le développement de l'industrie, pous_sé trop activement s'est vu arrêter par suite d'une snrproduct10n qui, occasionna~t la baisse des salaires, a causé la ruine de plusieurs établissements industriels et financiers. Toutefois le progrès commercial est en somme fort remar quable. Hadibourg_ ést devenu le_premi~r port du ~ontinent, et le Rhin, la pl us importante voie navigable de I Europe,_ au point que Cologne, accessible aux grands steamers, devient l'un des premiers ports de l'intérieur. De plus, on s'occupe de relier le bassin du Rhin à ceux du Wéser, de !'Elbe et de la Vistule par un système de canaux à grand~ s~ction, qu~ se continuerait de la Vistule au Danube autricl11en, et meme jusqu'au port de Fiume, sur l'At.!riatique. Ce ser_ait une rude concurrence faite aux chemins de fer transalpins, pour les grosses marchandises. . . . L'Autriche elle aussi en tre dans la voie du systeme économique des tr~nsports, ;elativement aux produits agricoles e~ miniers, par la création de 1700 kilomètres de canaux? qui relieront la Bohême à la Galicie, à la Hongrie et aux provmces adriatiques. Au point de vue politique , certaine presse agite une fois de plus la question de la succession du vénér~ble ~mpereu_r François-Joseph, en escomptant le partage de l Empire aut~1chion entre ses voisins d'Allemagne, de Russie et d'Italie. Espérons qu'il n'en sera rien, et que le sce_ptre des Habsbo~rg continuera à gouverner la double mo_narchie a_us~ro-hongro1s_e, dont le rôle conservateur est nécessaire au mamtien de la paix en Europe. , . . La 811,ède Pt la Norvege, tonJonrs en cléhcatei;se sur ln

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question d'admiuistration séparée, continuent toutefois à prospérer. Il en est de même du Danem arli, qui ouvre de plus en plus ses portes au catholicisme. Dans les Pays-Bas , on met sérieusement, cotte fois , la main à l'œuvre pour dessécher et « poldériser » le Zuyderzée; sauf une partie qui redeviendra le lac Flevo du moyen àge. La Belgique, déjà si favorisée en canaux navigables, comp te ajouter bientôt à son grand port d'Anv ers, le second du continent, d'autres ports fluviaux et maritimes, qu'elle crée par agrandissement à Bruges, à Gand et à Britx elles. De toutes parts les travaux y sont en activité. La co lome du Congo a été pour elle un stimulant à sortir de ses frontières, trop étroites pour son exubérante population. La Suisse travaille, de concert avec l'Italie, à Cl'euser le tunnel du Simplon, dont plus de 10,000 mètres sont déjà perforés : il aura plus de 15 kilomètres de longueur. Rien d'important pour le Portugal ni pour l'Espagne, dont les colonies africaines, enclavées dans la Sahara ou dans le Gabon français, viennent d'être délimitées. L'Italie continue à fournir un fort contingent parmi les 400,000 émigrants que l'Europe envoie annuellemen t aux Etats-Unis. Dans la presqu'ile Balkanique, la Roumanie est en paix; la oer/Jie, le Monténégro sont ballottés entre les influences russe et autrichienne. De nouvelles tentatives ont été faites pour annexer la Crète à la Grèce. L'Albanie et la M ac~doine, derniers lambeaux du domaine ottoman en Europe, s'agitent périodiquement; mais le Sultan ne parait disposé à des réformes que lorsqu'il est serré de près par quelque force extérieure, comme il est advenu à propos de l'île Mytilène. Il est fâcheux de voir le mahométisme trônant à Constantinople; mais il serait peut-être plus fàcheux encore pour l'Europe occidentale de le voir supplanter par le schisme gréco-russe, dont la puissance, déjà si redoutable, le sera bieu davantage le jour où le czar de toutes les Russies dominera depuis les rives du Bosphore jusqu'à Pékin. ( A suivre.)

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F. A LEX IS .

A TRA V ERS LES SCIENCES Le sérum antivenimeux. · Les serpents venimeux abondent en certains pays : iJ y a dans l'Inde les najas ou cobras capels, à la Martinique le bothrops ou fer de lance, en Algérie la vipère céraste, au Sénégal et au Soudan le naja noir. On compte par milliers les victimes qui succombent aux morsures de ces reptiles; dans l'Inde seule, la statistique signale plus de 20 000 dJces causés annuellement par les serpents .


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1:.n -

Des études récentes sur les venins des serpents unt fait constater une grande ressemblance entre les poisons _microbiens et le poison secrété par les glandes des serpents vemmeux. Aussi n'a-t-on pas tardé à appliquer le même_ remèd~, ~·est-àdire la sérothérapie. L'Institut Pasteur de Lille expedie dans les pays infestés de serpent~ du_ sér~m c~rnservé _d~ns . de petites bouteilles en verre, et 11 sutfit den faire une _mJect1on sous lêi. peau de la personne qui a été mordue depms peu de temps pour la mettre hors d~ danger. Cette i_njection se 1:ait avec une seringue hypodermique sembla~le a ceHe qu~ l o_n emploie dans le traitement de la diphtérH:\. La sérotherapie antivenimeuse est très simple et à la portée de toutes les personnes qui sont exposées à être mordues par _le~ serp~nts. Voici maintenant comment M. Calmette, a qm 1 on doit la sérothérapie antivenimeuse, obtient le sé~um à l'~nstitut Pa~teur de Lille. Il conserve des serpents vemmeux vivants et fait la récolte du venin toutes les deux semaines environ en comprimant les ofandes venimeuses de chaque côté du maxillaire supérieur ~~ en rece:7ant_ le ven~n dans un verre de montre. Par la meme occas10n, 11 nourrit le serpent avec des œufs crus qu'il casse dans un entonnoir i_ntr_oduit dans l'œsophage ctu reptile. Il injecte ensuite le vemn a des chevaux e~ doses très minimes d'abord qu'il augmente graduellement, si bien que, au bout de seize mois, un clleval peut supporter_ u~e quantité de venin capable de tuer 200 chevaux non vaccmes. Toutes les deux ou trois semaines, il enlève à ces chevaux de 6 à 8 litres de sang qui fourniront 2 ou 3 litres de sérum . antivenimeux. Le grain de blé. - . Le _grain de blé _est un cariops~ ovale divisé dans le sens lo~gitu~u~al par un s1l~on asse~ p~ufo~d. Il comprend quatre parties d1stmctes: le pér1carpe, 1 assise digestive, l'embryün, l'albumen. . . Le péricarpe constitue l'enveloppe du gram , les trois autres parties forment l'amande. L'enveloppe, qui ne renferme_ à peu Fès que d~ la cellulose, est de nulle valeur dans l'ahmentat10n lrnmarne, car elle nécessite, pour être assimilée, l'intervention du fer.ment _butyrique et ce ferment n'existe pas dans les organes mtestmaux de l'homme. Il est donc inutile de vouloir la faire entrer dans le pain complet. L'assise digestive est composée de grosses cellules à contenu jaunâtre et granuleux. Ces granulations s~n~ formée.s de matières albuminoïdes de ferments orgamses et d éléments minéraux très assi~ilables . La coloration est due à de la matière grasse comprenant des subst~nces ar?matiq~es _de premier ordre qui communiquent ~u pam un &"out particulier de noisette. Mais ces substances s oxydent facilement et rendent difficile la bonne conservation des farines. On comprend

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pourquoi les rrieuniel's écartent des farüies premières los dé bris de l'assise digestive. L'albumen occupe le centre du grain; il est formé de cellu les gorgées de matière amylacée et de gluten, substance azotée. La partie périphérique est beaucoup plus grise que la par tie centr ale et cette coloration provient de la présence du gluten dans la première zone du noyau farineux. La matière amylacée centrale est complètement dépourvue des bactéries nuisibles à toute bonne fermentation panaire. Dans la mouture actuelle , on cherche surtout à séparer ces cellules amylacées; on obtient ainsi une farine blanche se conservant bien, mais on rejette alors les parties les plus nutritives et les plus aromatiques du grain de blé. L'embryon est l'.o rgane vital de la graine; il renferme des substances azotées . et phosphatées, assimilables, d'une très grande valeur alimentaire. Comme les mAuniers lui trouvent aus~i. le défaut de contenir des diastases, des ferments, des matieres grasses, ils le suppriment actuellement dans la farin r . L'Okapi. - Vers 1860, M. Gaudry, professeur au Muséum à Paris , découvrit en Grèce, parmi d'autres fossiles les reste~ d'un mammifère qui offrait un curieux mélange de' caractères zoologiques. D'autres restes du même animal furent découverts plus tard à Samos et en France. On ne connaissai t rien dans la fa~ne actuelle qui put lui ètre comparé; a ussi a-t-on été surpr1~ en appren~nt qu'en Afriqu~ vi?ait un animal ayant les caracteres de celui qu'on ne conna issait qu'à l'état de fossile. Déjà Stanley avait entendu parler d'un animal que les indigènes nomment Okapi et qui habite les épaisses forêts des ~?nfins de l'Ouganda et du Congo, mais il ne l'avait jamais vu. Sir Harry Johnson, gouverneur de l'Ouganda anglais, fut ch_argé de le rechercher. Il _recueillit d'abord beaucoup de renseignements sur le mammifère inconnu, puis il réussit à en faire abattre quelques individus, dont les dépouilles empaillées se tro uvent actuellement au British Muséum. L'okapi est un ruminant qui tient des antilopes et des ofrafes. Il a le front d'un rouge vif, une étroite bande noire suit le nez et contourne l~s na~ines. Le:; jambes et les pattes sont rayées comme celle d un zebre avec des taches orange sur les raies bla~ches. La l~ngue, très mobile et prenante, oomme celle de la g1r~fe, ramene sous les molaires les feuilles qui servent de nourriture. On estime à 2000 ou 3000 le nombre des indi vidus de cette espèce existant encore actuellement ; mais bientôt, hélas ! on n ~ le trouvera plus que dans les galeries des musées zoologiques. · A. -oo<>oo-


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3. 100 kilogrammes de froma ge coûtent 150 fr. Que coùtent 25 kilogrammes 1 - Rép. 37 fr. 50. 2. Sur une créance de 800 fr., on perd 35 °10 • A combien se monte la perte? - Rép. 280 fr. 1. Combien de planelles de 20 cm. de long sur 20 cm. delarge faut-il pour couvrir une surface de 4 m. de long sur 1,4 m. de large? - Rép. 144 planelles.

Examens des recrues de 1902 (Suite .)

Sujets aux choix des recrues

XVIe Série.

4. J'achète pour 7 fr. 60 de marchandises et je donne une pièce de 10 fr. en payement. Combien doit-on me rendre? Rép. 2 fr. 40. . 3. Que dois-je payer pour 15 kilogrammes de fromage à 1 fr. 40 et 6 kilogrammes de beurre à 2 fr. 50? - Rép. 36 fr. 2. Que demandera le gypseur pour le blanchissage d'une surface de 12 m. de long sur 2 3 / 1, m. de haut, si le m2 est compté à 2 fr.? - Rép. 6G fr. 1. Paul a assuré sa maison pour 32000 fr. et il paye 24 fr. de prime annuelle. A combien °/ 00 se monte la prime ? - Réponse ¾ 0/ 00 •

l Pestaloz1,i à Stans. 2. Diètes. isses 3 La navio-ation sur les 1acs S!) . 4'. Beautés"'naturelles de ~a Suisse. 5. Fortifications de la Suisse. . _ 6 . Routes alpes_tres; 7 _ Chemins de ter f~déraux. 8. Subventions féderales . présentent les Sociétés. 9. Avantages et dangers que . 10. Guerres d'indépendance 11. Nicolas de Flue. . l:!. Monuments de la Suisse. 11. Calcul oral.

III. Calcul écrit.

X1ffc Sé'1·ie.

X/IIe Sé1•ie.

.

-·m le course cout.eut 4. Deux bil~ets de bi~:~et~Wc/!t 1.! ~o~~- c~ùte 1 fr. 05. Quelle ensemble 1 fr. o0, un . _ t . est la différence î -:-- _Rep. 40 cfr' ~tour a vendu 1350 htr~s de ~- Au mois de ~~Ill_, un eu ';ne ar jour1 _ R ép. 45 htt;es. lait, combien cela ~a1t-1l en moyractur~ de 625 fr. avec 2 %des2. L'épici~r Félix pay~ une R' 61') fr 50. c débourse-t-111 ep. ~ · d l g 20 cm de compt e. Q u_ t 'llée à angle~ droits al m .. e O? ' d a ·. e l. Une pierre da1 h t Quel en est le poids s1 l m pes large et 15 cm. e au . z 1/, kg 1 - Rép. 75 kg. .

f

xrvc Série.

,

,

, t on abat 29 sapins, 15 llètres et 6 cllenes.

4. Dans une fore ' 50 Combien d'arbres en tout 1 - Réη't ~ moyenu e 25 pages d' un 3 Chaque dimanche, Cl1a~~es reera la lecture de ce livre 1 ou;ragc de 325 pages. Com ien u - Rép. 10: t ·1 d bouteilles de 7 ½ décilitres pour loger 2. combien fan :1 e . poutre de 8 m. de loug si 3 l.ll. de vin 1 - Rep. 4~0. 1. Que doit-on au scieur pour2in~m. sur 15 cm. et que le ma la coupe tra?sver sale me;ur!'> :;oit compté a 50 fr. 1 - R P· '"'·

d

XVe Se1'ie.

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1 our son appartement et 4. Un artisan pay~ 220cfr. ~fe;~~rtbut 1 _ Rép. 360 fr. 140 fr . pour son ateher. om

4. ,J'ai trois intérêts à payer, savoir : 165 fr., 97 fr. 50 et 284 fr. 35 cent. Combien dois-je payer en tou t ? - Rép. 546 fr. 85. 3. Un négociant a vendu au comptant 178 kilogrammes de fromage à l fr. 38 cent. et 275 litres de lait à 15 cent. Quelle est sa recette? - Rép. 286 fr. 89. 2 Jean aurait pu vendre 1280 kg. de fromage à 1 fr. 40 cent. Aujourd'hui, cette même quantité de fromage ne pèse plus que 1216 kg. Combien doit-il vendre le kg. pour ne subir aucune perte? - Rép. 1 fr. 473. 1. Pour une co ns truction, il fau t 255 mètres courants de bois équarri d' une coupe transversale de 12 cm. sur 20 cm. A combien se monte la note du charpentier si le m3 est payé 58 fr. ? - Rép. 354 fr. 96. X [Ve Série.

4. Les cinq vaches d'un paysan pèsent vivantes 485, 498, 505, 514 et 523 kg. Combien pèsent-elles ensemble? - Rép. 2525 kg. 3. Un agriculteur intelligent a réussi à augmenter de 730 litres la production en lait de chacune de ses 7 vaches. De combien cela augmente-t-il ses recettes annuelles si le litre de lait vaut 12 cent.'? - Rép. 61:~ fr. 20. 2. Un terrain de 18 ½ m. de long sur 6 m. de large doit être défoncé à une profondeur de 1/1 m. Que coûtera ce travail 4 raison <le 90 cent. par m3 ? - Rép. 49 fr. 95.


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de bonne qualité conti~!lt en substancets ~1;trttiv~! 1• uLe foîn , lb · 1 3 °/ de matieres grasses e 4 , /o 7,5 /o da umme, ' / ,, . 1 m3 de foin pesant 75 k.g.

carbone (fé~ule, sucrde). 1Comb1e~e ces substances 1 - Réponse renferme-t-11 de kg. e c mcune ' 5,625 kg. ; 0,975 kg. ; 31,275 kg. XV• Série.

é 2937 k sur une voiture et l'on y ajoute 4. On9_a tchla7r8gko- Quel ~ -s t le poids total du chargement 1 encore o e o· · Rép. 3210 k_g. é voiturier a transporté 2894 quintaux de 3 A à ~e~~it 23 cent. far quintal! on demande ce 6 65 ''r · ' qu 'il a à retirer. 1 - Rep. éd.16 l3fr.1/ •·q de marc h and'1ses à 64 L 2. Un négociant exp ~ t .1 a~ comptant s'il fait. un esle q Quelle somme encaisse- - 1 . compte de 1 1/,, %1 - Rép. 851 tr 04 · · d l "/ 3 pour 1. Combien -faut-il de caisses _d e grav~~de e37 5 ~- ~t large recouvrir une plache rdectangu\:;ed~~~!t avoir ~ne épaisseur de 28,4 m. la couc e e _grav de 4 cm.? _ Rép. 35,5 caisses.

t~ ~~~:l!

XVIe Série.

. . té f 50 · On ne la revend 4 Une marchandise a cou 734 r. · 6 f 2b·en perd on i - Rép. 56 fr. 25. qu; :~hè~~ c;:;neaux d~ vi~ contenant 286 l_itres à 15 ce;t et 372 litres à 55 cent. A combien se monte la tacture. -

l!

po~seP3a3t13l f~~i~O~éder pour la construction d'une roucte une ~~· 1 :,- 1/ m de large omme bande de terrain de 112 fi· onfe~~~de ~ c~mbien s~ monte il reçoit 1 fr. 35 par m·, on l'indemnité 1- Rép. 1277 fr. 10 · · · ne mise l A et B entreprennent un commerce qm exige u 7 1/ O/ • 8 1 de fo1;1ds de 36000 rrétdo~\te· ;;JJer~~ ojo ~ 1~ capit~i Le _be_~éfi~~a ar~ft~~ et a~omment doit-il être partagé entre les engage c 'é s ", - Re~p . 17 •~r · 5 0110 ,• 3937 fr. 30; 2362 fr. 50.• deux assoc1

Y! i~;t~~

communiqué par A .. P ·

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. 'bl .dées religieuses. Pour moi, je ne Pas d'éducat10n _POSS~ . ~-ts~n~b'solument forcé de choisir pour mon crains pas de le dire, s.1 J e ais . . · dirais . Qu'il sache prier! enfant entre savoir p~ierbet sa;i~~~~rf~;fïvres a~ front ùe Celui d'où i~::~~~ ri~t!'f~~tFre~\o~~~ justice et toute bonté. LEGOUVf:.

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Anniversaire Un de nos amis nous informe que, dans ce moi:,; du mars, M. Paul Pig-nat. notre dévoué membre .du Comité de rédaction, célèbre le ~5me anniversaire de son entrée au Département de l'fnstruction publique du canton du Valais. Né à Sion, le 9 j uillet 185!, le jour où fut donné, en cette ville, le grand Concert helvétique, M. Pignat entre donc dans sa 48° année. Durant sa carrière, longue déjà et faite de probité, de dévouement et de travail iucessant, il a bien mérité, en pays du Valais, de la cause de l'éducation chrétienne de la jeunesse. Sa grande force de travai l lui a permis de mener de front les charges du secrétariat, celles de professeur aux cours du soir de l' Ecole industrielle et de rédacteur de la Gazette du Valais. Nous ne saurions oublier qu'il fut le fondateur de l'Ecole primaire et que, pendant 20 ans, il dirigea cet organe avec compétence et désintéressement. Il veut bien nous continuer encore sa précieuse collaboration , uous encourager et no us prodiguer les conseils de son expérience , en un mot, remplir au sein du Comité de Rédaction ce rôle paternel qu' il s'est plu lui-même à se marquer en faisant naguère avec humour le tableau des fiançailles de nus deux organes valaisan et fribourgoois. Nous sommes heureux de présenter à notre cher jubilaire nos félicitations et nos vœux, et nous pensons ètre l'écho fidèle des lecteurs et amis du Bulletin-Ecole et en particulier des instituteurs des deux cantons en disant a M. P ignat : Ad multos annos I

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BIBLIOGRAPHIES l

Le Nouveau Larou!se illustré a reproduit, en couleurs, en une planche fort agréable à l'œil, des échantillons des ditlérentes sortes de Marbr es. C'est là une idée he ureuse et tout le monde va po uvoir maintenant, sans être connaisseur, discerner un carrare d' un marbre des Pyrénées. Ajout011s que le même fascicule no us offre encore une superbe Mappemonde en couleurs : Avec les <ieux fasci cules suivants, il termine la lettre L et nou s donne le début de la lettre M. Voici, dès les pl'emiè1·es pages de cette lettre M, une nouvelle carte en couleurs, celle de Madagascar, qui n'a rien à envier aux superbes cartes si remarquées précédemment : et elle est accompagnée d'une étude documentée qui permettra de se faire des idées précises sui· une colonie encorf\ trop mal connue. A


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138 uoler aussi, enlre aul1·es arlicles, clans le:,; mèmes fascicule:; le:s mols Macbeth, Macédoine, Nlachine, Mac-Mahon, Madeleine,'Mctdricl, Madrigal, Magie, Magnésium, 1Wagnétisme, etc. Si L'on veut avoir une idée de la richesse du Nouveau La1·oussc illustré au l?ointde vue des locutions et proverbes, on n'a qu'à parcourir le mot Main : on verra avec quel soin on a catalogué les locutions de toute sorte, les expre~sions de droit, d'escrime, d'équitation, de technologie, etc., auxquelles ce mot a donné naissance. Ajoutons que ce consciencieux article, que terminent des développements encyclopédiques sur l'an atom ie et la pathologie de La main, est illustré d'une quinzaine de gravures, parmi lesquelles la reproduction du tableau de Roybet, la Main chaude. Qu'on examine plus loin la planche consacrée aux Mais,ms; on ne s'est pas contenté d'y reproduire la physionomie extérieure des divers types d'habitalion; on en donne encore le plan depuis la maison grecque avec gynécée et logis d'esclaves jusq~'à maison moderne avec fumoir et escalier de service, en passant par la maison romaine, moyen àge, Renaissance, etc.; on peut ainsi embrasser d'un coup d'œil les modifications capitales qu'a subies l'habitation humaine à travers les âges, avec les changements de vie et de mœurs. A noter dans l'avant-dernier fascicule les articles Malte1·ie, Malle· Britn, Malmaison, etc. A propos du mot Manuscrit, le Nouveau La1·ousse illu-•l·1·é nous

donne cette semaine une planche très curieuse : on y a reproduit e n rac-similé une vingtaine de fragments de manuscrits caraclél'istif] ues des diverses époques, Virgile du Vatican, Octateuque, Evangéliai.re ,le Charlemagne, Psautier de saint Louis, etc.; on peut ainsi se faire une idée des différents types d'écriture employés par les copistes d'aulrefois, capitale, onciale, cursive, caroline, etc. Ce tableau est accompagné, du reste, d'un excellent article, signé de M. Camille Couderc, archiviste paléographe attaché au département des manuscri ts à la Bibliothèque nationale. Il

Arithmétique des Eco/es primai,•es '· COUl'S préparatoire et élémentaire. Première éditi0n. Ouvrage adopté par le Département de L'Jnstruction publique du Valais. En vente au Dépàt du matériel scolaire, à Sion. Par son gracieux format, sa reliure élégante el solide, ce petit manuel, qui vient de sortir de presse, se présente vraiment bien au regard. « Il est destiné, lisons-no us dans la préface, aux élèves de G à O ans, et a été composé dans le but de rendre à la fois méthodique, facile, attrayante même l'étude des premiers éléments du calcul. > Nous ne doutons pas qu'il n'atteigne pleinement son but, car rien n'a été négligé de la part des auteurs et de l'éditeur pour J'aire de cet ouvrage un guide à l.a fois sùr et agréable du petit écolier. 11 se divise en deux parties principales : le cours préparatoire et le cours élémentail'e. La première partie roule sur la composition

La critique de l'ouvrage qui rait l'objet de celte notice émane 1 d'un jugement formulé par deux professeurs d'un important étab lissement Liu canton de Fribourg.

e t la Liécomposition Lies 100 , . , to ute une série de tableaux i~~~~·if.1s i~ombres. Elle est illu:ilrée p·u· quement et ingénieusement dis~;i s, ?~' n_ous re?contr~n~, métl10Llidu nombre, sa représentation en ~-ies, rep1esen tat1on intuitive lettres. Ajoutons que ces tableau: i ~es e son nom écrit en toute~ Le cours élémentaire corn son en couleur. L!ne partie consacrée aux ext~~~ à son t?ur deux subd ivisions . 1.a1sant suite au co,irs prépar t . es _gra1ues du calcul mental, et fermant pl.us de 500 exercice: une s.ec,on,de partie, rennot10ns theoriques d'une extrêm p~o le_m_e~, p recedes de quelques qu~tre opérations fondamentales !t s1mpl1cite ~ur le !flécanisme des 'Nous avons parcouru ce nouv . sur e systeme metrique. n Y rencontre pas seulement uneau man~el ~vec 1~ plus v if intér êt. On gradués; c'est la méthode à suiv~~n 1~oix _d exerc_1ces méthod iques eL avec une_ remarquable sim licité ae e-meme qm s) trouve exposée de ce pe~it. traité, le maître 1:i'est l ux yeux. des enf!1nts. Par l'usage l~s details, si importants cependa~t edpose à _ou bher ou à négliger l en_se1gnement du calcul aux déb , e la meth_ode à suivre dans ploi des procédés intuitifs le' ~tan ts, particuherement dans l'ernla suivre et à la rendre fée i, sa v_o1e est _toute tracée; il n'a qu'à rouvelle est présentée en ca~~~fèr~: s~iftiotn de chaque difficulté es rapports des deux o . . t · . i an s aux yeux de l'élève s_oustraction, avec les ùeu~e~a Jin~ fonda_mentale~, l'addition et l~ c,1t1011 et la division sont -~ at ions qui l~s abregent, la mulliplibre_ux clichés. Bref, 'i l y ausrc;:ftiusement !fll~ en relief par de nompet~t ouvrage, dont nos amis d ~a~c?UP a dire ~ur la valeur de ce droit. u a ais peuvent s estimer fiers à bon

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ire' i~lS,

C~aque maître voudra p

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rnawes, qui rendra d'excelle~sts\ er .1 Arithmetique des Ecoleli pl'it~~1rs valaisans, mais encore à terv1ces, non ~eulement aux ins titu -

d rnculq uer aux enfants les prem~~se sceutX: q u1dont la tâ~he délicate no wns es nombres. ~

CORRESPONDANCES I

Echos de France Dans uneM Jetlre qui n semaines, J Théodoreous e~t parvenue, il y a déjà quel, ues l'Académie fra~çaise, nou~ a~c1en che,f d'institutio11 et lauréal de Ecole primaire une tribune p u!:iÎose d _ou vr1r dans le Bulletin et ment, d1scu tées les 9uestions p éd/tu~ ou seront librement et loyale, ~ une des plus 1mportant~s d~ q~~s. , . t~edit la méthodologie tant élémentai. 1 abbé r_heodore, est sans conou l!euvent s'entendre ceux qui d redque pr1ma1re, terrain ne utre des idées divergentes et même 1 an~ autres domaines, défendent 0 tiq~e ou synthétique 1 Etes-vouf posees. Etes-vous un esprit analytra1te ? Etes-vous en lo()"ique le d. p~u~ la forme concrète ou l'abs o~ celui_de Socrate et "'de saint i;t1tX: el ~~a~on et d_e saint Augustin~ pe~a~og1que de saint Thomas r· as.. ai extr·alt de la méthode rel1g10n, professeur et écrivai~ l!~~~et, plar unPegues, 1e ses la Frères en e P. pl upa

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, .· , ,·mées pat· mon vénéré mait1·e Je:; maximes methodolog1quelS ,ex.d~r I le chapitre de l'Education Cta-ude l\fa·rcel, et reproduites . ans intellectuelle par Herbe[t tr;nc:1publique, assure M. Théodore,.sonl c Les avantages ~e?et e r i . u~ t du choc des idées que nait la nom_r~reux el cons_1derab~e~t~n~ eqs u'u ne cloche n'entend qu'un son>, lumiere; car c celui quine dit le proverbe. d tt·,, e universel à outrance, nul do ute que les c Par ce temps es~ 1 ag . . nent en grand nombre exposer amis des progrès de l'educat)on ne vieno in ions des au tres. Pourq uoi, leurs idées pers~nne~les et fi8~~18J'a~igi~ ce qui se fait t ous les j ours en effet, ne pas appliquer ns donc ainsi des con férences contra· pour la politique 1 Nous _a~ro_t s. nous réunirons des congrès do_nt ùictoires, non orales, .m~is ~crie_-' aussi réellement u nis que s'ils les membr~s seront elo_igne\ m~~s. nous ouvrirons des enquêtes oü étaient assis SUI' ,les me~es trr• ~gement et sans être limité par le chacun pourra. depose_r, sans. dér!ble de temps et d'argent, gr(!u ~etemps; donc, econ omie consi . . . n ouvant exposer ses iùees ments faciles, fréq?ents ~\vri~s~ih~~~ ria.in étrangère : tels sont en empruntant meme, s i e ~ ·'·ibune ublique. quelques- uns des avantages de la t1 ssenti~lle condition à to us ceux c M. l'abbé Théodor~ P~Jse_comme e aires de s'inspirei'. de la devise qui prendraient part à .,es JOU~es ~?~1 uniÙis in dubiis liber tas, in la.Un~ bien conn u.a_: In _necelssa1 hoses néc~ssaires unité, dans les omnibus char-itas . « Dans es c n t · en tout es choses ch ari. l e.. > choses douteuses 1_Jer e, . d, 1: pa.role que les seuls abonnés Liu , Ne seronl admis à pren re H: . • ,c un seudonyme, s'ils lJulletin pédagog_ique et Ecole r~;~:iêfreavc~nnu ~le la rédaction. le préf~rnnt\ . madis -te~0 ~?~à u~1 vœu à formuler, à une rés?lution To ute discus~10n oi . a ~ i . , mise au vote des abonnes. , pratique, qui pourrait meme etre ~C!u. ns les lus importantes del~ Nous avons reprodu lt Les1r~re~!~l~ccepte pd'insérer, a utant que lettre de M. Théotd~rel. epi~ons divergentes des chevaliers de la l'espace le permet ra, es o . .,. pédagogie; mais ... qui osera fé1•fr le premier coup . li

Pour ceux de la

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queue

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(Correspondance du Valais) . . . , . d ' . . elq ues mots de cette bizarrer-ie Je voudrais, auJou1d h_u1, ire ig~t1u maîtres et maîtresses, inslttucl'esprit et d' ~umeur qt not!e~ de ~eproches et de maléd ictio_ns Leurs et protesseurs,.t . .acca uelques-uns de nos élèves, parfois un sa.us ces~e et sans pt 1e q . seul. . . , t arta.nt toute réunion cl'enfants et Toute reumon ~ hommes, e_, infil;ie de types au point de vue de jeunes gens presente une v~~1e e . e et du couran-e. c Dans mon üe l'intelli~ence, ~omme ~~ . 1er1e;gia. au ta.nt de di~ision:; qu'il y a. école, d1sa.1t un vieux mai r_e, eut admettre que chrwue classe d'élèves. , Sans aller aussi . lom., 011 ~ h. . la tête le corps et la est di visée en trois sect10ns bien tranc ees . , r1ueue. . . d' . . . .·l ce n'est qu'tille est cboyéP., adu lée De la tete, Je ne irai nen, s_

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souvent à l'excès. Le corps, lui, est soigné : c'est incontestable. 611 l ui présente des aliments sains, digestibles : il n'a plus qu'à se les assi miter. Et, ma foi , il ne s'en tire pas trop mal. Quant à la queue .. . a.h ! c'est ici tout différent! Et c'est pour les malheureux qui la composent que je viens implorer miRéricorde. Ou i, les malheureux, car ils le sont, en effet. Peu doués de la nature, pas plus au physique qu'au moral pour l'ordinaire, nos de1·niers présentent une physion omie qu i es t le miroir fi dèle de leur indigence intellectuelle. L'étude leur e_s t pénible, sinon imp ossible. Et quand ils peuvent apprendre, ils retiennent mal le peu qu'ils ont appris. C'est pourquoi ils sont fatalement inattentifs, distraits, paresseux, bruyants . Bref, ils n'ont rien pour être sympathiques. Et l'on trouve là une raison pour les négli ger et parfois pour les persifler. Prenons-y garde cependant. Un aute ur, dont le nom me fait défaut, a dit: c On est perdu sans retour le jour oü, se regardant au miroir, on a pris son parti d'y vo ir un mauvais sujet.> Je crains une conséquence du même genre pour les élèves de la queue. Je crains qu'à force de répéter à un enfant qu'il est c peu intelligent • ou qu'il est , le dernier, de sa classe • - ce qu'il ne sait que trop bien - et que , l'existence lui sera dure> - ce qu'il constatera toujours assez tôt, - qu'à force ùe tomber sur lui à coups de moquer ies, d'épigrammes,je crains, dis-je, qu'on le rende mauvais, absolument ma uvais. Soyons donc plus c haritables, plus p itoyables pour ces déshérités de la nature. Sachons encourager leur plus petits efforts; laissons-leur espérer quelques progrés, même quand il n' y a aucun espoir. Il faut parfois espérer contre toute espérance. .l'entends, chers collègues, votre réflexion : , Tout cela est plus faci!e à dire <JU 'à faire ! > Hélas! mon Die u, oui t N'empêche que j'ai cru utile de le dire to ut de même. Jacques BONHOMME. 111

Echo des conférences régionales de la Rive droite La confére nce a lieu à l'école des garçons d'Ependes. Nous saluons avec plaisir Ja. présence de M. l'inspecteur Perriard et de M 11 e Plan cherel, i nstitutrice à Zénauva. 10 CALCUL ORAL. - M. l'instit uteur d'Ependes ouvre les feux par une leçon de calcu Loral et passe en rev ue le livret tle multiplication . l:ne foule d'exemples en application s'adressent tantôt au cours supérieur, tantùL au cours moyen. Chaque élève reçoit ensuite u ne carte de calcul oral ; il en résout les trois premiers numéros; le maitre corrige. 20 DESSIN. - M. Mossu, maître d'école régionale, t ient un parallélipipède. Quelques mots d'explication sur l'objet et... à la tàche. Le maître trace un rectangle que l'élève reproduit, à son tour, dans le cahier. Les lignes obliques, ainsi que la manière de les tracer, sont définies d'une façon simple et claire. Le maître trace ensuite un cube; l'élève exécute le même travail. Le parallélipipède est appu yé sur l'arête du cube. M. Mossu explique brièvement la manière de le dessiner. Les écoliers termineront da.ns une prochaine leçon. ::io LANGUE lllATERNELLE. - M. l'instituteur d'Essert est désigné par le sort pour donner cette leçon. :ci) Lecture. Il choisit le chapitre 5 d u I Je degré, intitulé : Roclolph.e de Jlabsbo1w g. Il explif]ue brièvement le sujet et lit le


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premîer paragraphe. Un élève lit ensuite; le maître lu i deman<le com pte de sa lecture. Les termes nouveau x sont aussitôt expliqués. Le maître continue la lecture, l'élève répète et raconte; ainsi se poursuit la leçon ; bJ G?·ammaire. - L'instituteur écrit huit e'!i.emples à 111 table noire; il interroge quelques élèves et leur fait trouver la règle : accord de l'adjectif avec le nom qu'il qualifie. T.,ccture en e~t faite dan s l' Appendice du l[e degré. Les écoliers, sous la directi on du maître, trouvent des exemples dans leur livre . c) Rédaction. - Le maître pose plusieurs questions au cours supérieur, puis les élèves sont chargés de raconter, sous forme de lettre, le récit qui a été lu. Au cours moyen, il fait trouver de petites phrases dont il écrit le co mmencement au tableau . tes élèves complètent da ns leur cahier. Critique 1° CALCUL ORAL. - Tout le monde apprécie la vie, l'entrain donné à cette leçon, mais on aurait désiré un peu de démonstration . Tou te leçon, dit quelqu' un, doit avoir un but marqué. 20 DESSIN. Cette leçon , un vrai modèle, a été fo r t bien donnée Le ma îtrP. parlait un peu trop bas, en commençant. Pendant l'explication du travail à la table noire, tous les écoliers doivent suivre. li. est bon d'apporter en classe un grand dessin fai t à l'avance. L'enfant voit et saisit mieux la leçon . 3° LANGU E MATERNELLE. - a) Lecture. - Le ma ître désigné pa r le sort s'est trouvé un peu surpris. L'a perçu du sujet était excellent. Dans Je compte rendu, il faut laisser parler l'élève, ave') la réserve de le i u iùer ou de Je reprendre, s'il fait fausse r oute. Un p eu de lectu re d'ensemble, fait remarquer un instituteur, aurait donné de la v ie et de l'agrément à la leço n. b) Gra m mai re. - Il est bon décrire des exe mples à la table noire. Appelons l'élève .\ déduire et à fo rmuler si possible la règle, ainsi qu'à trouver l'adjectif qui convient. C'est très bien de faire chercher des applications cle la règle dans le livre; il est ainsi facile de s'assurer Ri l'écolier a co mpris. c) Rédaction. - La préparation du sujet au cours supérieur a été trop longue; le maître s'est attardé à des interrogations et à des explications qu'il avait déjà données pendant la lecture. La préparation desti née au cours moyen était bien meilleure. M. l'inspecteur a la parole. Il remercie les membres de la conférence de l'empressement qu'ils ont mi'! à répondre à l'appel. Il faut toujours, dit-il, fa.ire une répétition succincte de la dernière leçon avant d'en commencer une autre. Dans les leçons de dessin, pas trop de théorie avant d'abor der le dessin du motif. M. !'Inspecteur insist e sur la nécessité d'une bonne préparation des leçons et veut que le programme annuel soit établi et affiché à l'école. Il recommande l'emploi du Tableau de calcul de Rheinhardt, la collecte en faveur des pauvres orphelins de Montet et l'établissement des caisses d'épargne scolaires. Po ur faciliter aux maîtres l'enseignement du dessin, M. !'Inspecteur veu t bien nous communiquer quelques planches contenant des moti fs, qui pourront être dessinés durant l'année scolaire. M. Tinguely, in ~titutenr à Epenrle~ - qui possèi:le un fort j oli

musée ~cola ire _ ·i préparé t ï l'heure ·avancée (il 'se fait . nut~,11 c~a~~PP~u1t· latmati~re. Mai s, vu pecteur . · • r es remis à M. l'lnsUne charman te et cordiale · t" tiluteur Ti nguely. Trop tôt ,1~~snir e_st réservée par M. lï nsLes exc~ntricités des Yan kies a.urU:ient-ell!!sJlui·s go!ltséont qu ittés. On serait presque tenté de le cr . ~ p ne r chez nous? au revoir à tous les am is de 1~ Ro!re. dBoi:itvoyage aux plus pressés e l. A • • • "' 1ve roi e. .... grec1/., Monsieur le Rédacte u , Arconciel, février I \J02. i ' mes respectueux hom mag~s. J. MOREr., secretafre.

1é1:~

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Chronique scolaire Allemagne, - Dans le W t b 1 . n'a pas en?ore trouvé sa sol~~oenm d~~~iti~equtsticon sc?la_ire parlementaire présente des . . ·_ a 0!11m1ss1on rien ne.nt d'être cueillies en 'd,.g,ëropots1t1ons. 7, ,380 signatures III ren es communes du ro pour d emander la conservation du contrôle de ·11 yaume les représentants d . d . s urve1 ance par que et protest t es e_ux c?nfess wns religieuses, catholi1 t uteurs . En gé~~r:i,~!~~a!~~ 1~ gnatures ;e trouvent 454 insti prosscruent à lutter en faveur qJeesl':~~ rent /ea:ucoup d'erureut espérer que leurs efforts ne t con ess1onnell c. On que la décision anal d ~eron pas sans résultat et seurs de l'école chréSen~~~era pleme satisfaction a ux d6fenJ?e_s cours de perfectionnement vont 't . . V01c1 les bran~lrns sur lesquell es porterin~clisu~f~~~s à Le1p7,1g . Il sera donn e 12 con férences s I I' . I . .. l'enseignement de l'éconoru · ur a_ eg1s at10n soCiale, 22 sur 5 sur l'architecture 8 sur 'fc dorue~tique, 8 sur l'art industriel, pay s natal, 12 s111· 1~ méthode daess1~, 3 ds ur la géographie du métal et bois ' e'. suivre ans les ouvrages su i· l(. Il .r a ura de~ exercices prat" d après-midi seront 'consacré' à d1q ues pen _ant 12 heures; les es excursions On vi s1·tera 1es c lassc>s de perfectionnement~ établ' d 1 •. Ch~que ~oir, discnssion f'ami'iïère ;;: le~nihè~v~!lee de Léeipdzig. Ia /()Urnee par los di , fé . xpos s ans 1er"j11in au l 2 ju illct. ve, s con renc1ers. Les cours <lureront du J . F. ++++- 1

1_ourquo1 chercher 11 faire écr· , f t . p uisque l'écriture représente dire 1 en ~!1 avant de_le fa1ee dessiner rlcss in repré~e nte ries objet.s con~suc~rac e1·cs abstr:ut~. tandis que 1è ' S · (Mm o KERGOMARD.)

- ----


XX:Xl9 ANN:tE

N° 7.

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1er

A VRILS1902

A vis officiels Dépôt_ du mal1·rie_l scolaire. - Les i:nembres du corps enseignant sont prié~ _de prevoir a~tant que possible tr,ut le matériel qui leur est n~cessa1re pou r le trimestre. Il nous arrive quelquefois, pour ne p as dire trop souvent, plusieurs commandes de la même école dans le même mois et mê me dans la même semaine. Ml\1. les Institute urs voudront bien remarquer que cette méthode ne facilite pas le travai l du Dépôt, ni le règlement de compte avec les communes. Avec un pe_u de prévoyance et de bonne volonté, to ut le monde s'en trouvera mieux. Remarque impor/ante. Toute commande non revêtue de la signature du Président de la Commission d'école sera écartée. Le prix des boîtes de solides géométriques est de 7 fr. 50 el non de 5 fr. 50, comme il est indiqué par erreur dans le prix-courant. L'Administr·ateiw du Déprit *

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_ La lroisi~!Jle éditi_on de la 4mc_ série du Cours gradué de calcul,

livret de I-elève, vient de sortir de presse. Dans cette nouvelle édition, il ~ été apporté des modifications dans les chiffres de quelques problemes basés sur la statistique, afin d'y faire entrer des données plu~ récen_ies._ Le Guide ne devant pas être réimprimé pour le mo_mcnt, 11 _a éte fa1t1 à l'usage des maîtres, un tirage spécial des probl~m es q~1 ont subi des changements, en un feuill et détaché suppjementa1re qu~ l'on _peut se procurer au Dépôt du matériel scolaire, pour le prix de cinq centimes,

* **

~M. les membres du corps enseignant du canton de Fribourg so ni,

pries de prendre bonne note de la communication suivante : Pour, que leur correspon~ance ~vec le Musée pédagogique so it exonéree de la taxe postale, 11 est necessaire : 1° De mentionner le caractère officiel de l'envoi par l'un des termes en Usl\irc : officieli - d'office,, -:-- affai?-e officielle; 2° . D 111d1quer 1 office exped1teur co mm e suit : E'cole primafre (réfJ!onale , secondaire, etc.) de X ... , ou bien : NN., instituteu1• (maitre, P;Ofesse-u_r, etc.) û X ... Dans ce dernier cas, la désignation <le la fonctu:m est ri goureusement exigée ; 3°, Les colts postaux ne doivent pas excéder le poids de deux kilog. Dautre p~rt, nous avons le regret de porter à la con naissance de MM. les Instituteurs du Valais que la Direction fédérale des Postes a supprimé leur droit de correspondre officiellement avec le ~fusée pédagogiqu1; d_e Fribo u'.g, soit directement, soit par l'intermédiaire ~e la Comro1ss1_on scolaire de leur localité r espective. Par conséquent, 11s voudtont bien ne pas prendre en considération le Communiqué paru dans le N° 4, page 96, du Bulletin-Ecole. Nous comptons que des démarches seront faites à Beme au Rt1jet de cette rlif'ficulté. ·

~e ~ulletin pédagogique et

L'Ecole primaire ORGANE DES SOCIÉTÉS FR/BOURGEOISE & VALAISANNE D'ÉDUCATION et dn

Musée pedagogique

paraissant les 1" et 15 de chaque mois Rl~DACTIOX

ABO~NE;\IF.'.'\TS il· .\:\"NOXCES

.\1. DK~S moun G. Direclcur fle l'Ecole no1·1nnle cle llnu terivc, pt·ès Fribou rg.

l1npr·inwl'Î C rntholique, (;r[l rnl'R11c. ·13. t\l. E. tirt1•)1A UD. srnétoirc. ù Fribourg.

Abnn11ement pour la l!h1isse, fr. S- -

Pour l't'ihin•K'er, fr. <&.

SOMMAIRE : Enseignement de la langue maternelle au Collège

(suite) . - Fondements scientifiques de la pédagogie. - Bilan géographique de l'année 1901 (suite et fin). - L'enseignement primaire de la lan,gue f1·ançaise par lll moyen du livre de lecture (suite). - Pensées de saint Jean-Baptiste de la Salle su1· l'éducation chrétienne. - Enseignement des travaux féminins (suite). - Enseignement de la composition (suite). - Bibliographies. - Correspondance. - Chronique scolaire. - Avis officiels. - Musée pédagogique de Fribourg : nouveaux ouvrages reçus.

Enseignement de la langiw matrrnrJle AU COLLÈGE (Suite)

Des lectures. - Jusq u'ici, nous nous sommes occupé de la lecture comme exercice classique de langue et nous avons cherché à faire voir le parti que l'on pourrait en tirer dans l'étude des genres littéraires et rie l'art d'écrire. Quelques mots maintenant sur les lectures libres que l'on pratique plus ou moins déjà sur les bancs du collège en dehors de tout contrôle. Quel::, conseils peut-on donner aux élèves sur le c hoix des livres et s ur la manière de lire 1 Est-il nécessaire de dire qu'un jeune homme doit s"abstenir absolument de toute lecture immorale et irrélig ieuse 1 Mais ici une q11Pstion Mlicate, tranchée difléremment, se pose: rlans


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