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::;a t;htti.l', ::;ou lait, sa, grais~>l~, tiehr·::; eH substances minérales, sont expottés de !tt fe1·m~ et par là même perdus pom son sol. De là la. nécessité de recourir aux engrais chimiques amenés à la ferme pour restituer au ·sol les élPmerits perdus. L'azote, le prosphore, l.a potasse et la chaux sont les quatre ·éléments essentiels des engrais, c'est-à-dire les régulateurs de la vie végétale, au moyen des!q;uels la plante met en œuvre les a utres éléments du sol et de l'atmosphère. Un millier de kilogrammes de substauces minéra.le!::l bien choisies assurent dans certains eas à u:n hectare d'une terre, par elle-même de médtiotere qualité, une récolte de blé aussi belle que.les 50,000 kgs de f umier de ferme ordfnairement emplo;yé, parce que celui-ci ne renferme qu'une assez petite fl-action de Hels minéTaux immédiatement assimilables. On ·peut connaître si .une terre renferme les éléments essentiels des engrais• ou si elle en est dépourvue, et voici comment: Une prairie est pourvue d'acide phosphorique et de potasse quand elle a beau,c<oiUp de légumineuse!:>. La. eéussite du blé prouve que le sol es:t pou,rvu <}'ar.ote. Des pommes de ter-re aqueuses et provenant pourtant d'un terrain non humide indiquent que la terre qui les a portées manquait d'acid:e phosphorique. Est pa.ttne de soude et d'acid-e pho1sphorique la vigne qui ne prod'ud.t que peu de bois et des raisins chétifs. Si l'a•ction dre la matière azotée est reconnue très ·f avorable pour les cét,éales, elle est moindre pour la pomme de tel;re, nulle pour les pois, nuisible même pour le trèfle. J...a eulture expérimenta,le permet, pa.t conséquent, d'analyser un sol par la plante elle-même s·a.ns recourir à l'analyse chimique. Connaissant la dominante d'une pl•a nte, la réussite ou l'insuccès de sa cul ture dans le soJ f'.Xpérimenté indi11ue que la dominantE:' s'y
tt·om·.p, ou bieu qu'e lle fait dl~Îaut. De même, en appliquant -un engtai~
eom)plet, .c'est.-à-.d ire réunissa».t les principaux éléments d:e l'~ngratis, à diverses espèces de plan teH <.:ultivées simultanément en snl inconnu, on peut en inférer les <>lf'ments foumis (Par le sol lui-même. Les engJ·a.i.s les mieux azot és rsont la CO'rne en poudre qui renfenue 10,2 ra d';;l.z~te, Je sang desséché (U à' 12 ra). les <.:hiffons de laine, pu.rs (16 ra), le nitrate de s•o:u.de (15 à, 16 ra) et le sulfa te d 'a:n:nnonilliq1ue (20 %). Les engrais humains ne renferment que 1 % d'azote, et le fumie1· de ferme 0,50 7'o. De là la quantité de fumier de ferme pour produire les mêmes effets qu'avec les eng1·a.is chimiques judi.cieusement choisis. Les engrais qui ont le .p lus d'acide phosphorique &ont la poudre d'os (23 à 28 %) et les scor·ies Thomas qui en renferment de 15 à. 16 %- Le·s en~rais humains n' en ont que 1 7'o et Je fumier de ferme 1/5 % environ. Les meilleurs engrais potassiqu€s sont les cendtes, la suie de bois, la véritable kaïnite, le fumier de ferme, le purin et les engrais humains. L'azote coùte 1,50 fr. le kg., l'a!Cide phos·phorique et la potasse 0,50 fr. le k. Avant d '€pandr e 1€ fumier ou l'engrais chimique sur sa propriété, le cultivateur doit 00nnaitre leur degré de solubilité, c'est-à-dh·e d'assimilation intime avec le sol et choisir le temps qui est le 'Plus propre à. ce travail. Nous nous a,rrêtons ici en remerc-iant bien coTdialement l'aimable conférencier de ses utciles conseils et sages leçons, et en offrant graJcieusement une fleurette de gratitude et de bcm sou;venir à la dévouée <et vaillante -petite So.ciété d'agriculture die Bramois, qui l'a appelé au milieu des siens dans un bu_t philantr·o.pique et de soEdiariM familiale et économique. Je~m PRALONG, i:Jtst.
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-ORGANE DE LA
SOCIETE~VALAISANNE D'EDUCATION
L'ftolè Jnirunire doune de 12 à 15 livraisons de 16 pages
:lwrune. ll C1ll r1 mpris la cou,·ertnre, et autant de suppléments de 8 ll 1ù pll~et; J rndant le eours scolaire. P1·ix d'abonnement: !ltoiuhse fr. 2.il0 l Jnion }Jostale f1·. 3 '
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Tc-ut cc qui c~nccrnc let publicettic-n dcit être etdressé directem ent
èt 1'-I. P. PIONAT, ter sccrétcrirc à l'Instructic-n publique, èt Sien.
Que le maitre soit simple, patient, exact ; qu'il ne soit ni ame•·, ni ct ffensant; mais qu'il ne fet•me pas les yeux sut• les défauts qui mériteront attention . ROLLJN