No 06 l'Ecole primaire, 15 Mars 1905

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2t e année

19 Mars 1905

LE FOVER et les CHAMPS

LA POSTE AU JAPON

Variétés Le petit soulierde l'enfant

Je ne crois pas qu'il y ait rien au monde de plus riant quo les idées qui s'évei llent dans le cœur d'une mère à la vue du petit soulier de son enfant : surtout si c'est le soulier de fête, des dimanches, du baptême ; le soulier brodé jusque sous la semelle ; un soulier avec lequel l'enfant n'a pas encore fait un pas. Ce soulier là a tant de grâce et de petitesse, il lui e8t si impossible de marcher, que c'est pour la mère comme si elle voyait son enfant. Elle lui sourit, elle le baise, elle lui parle; elle se demande s'il se peut, en effet, qu'un pied soit si petit; et, l'enfant" fùt-il absent, il suffit du joli soulier pour lui remettre sous les yeux la douce et fragile créature . Elle croit le voir, elle le voit, tout entier, vivant, joyeux, avec ses mains délicates, sa tête ronde, -Res lèvres pures, ses yeux sereins dont le blanc est bleu. Si c'est l'hiver, il est là, il rampe sur le tapis, il escalade laborieusement nn tatez dans un bol la même quantité de bouret, et la mère tremble qu'il n'ap· cognac que vous avez de thé, ajoutez du su- proche dn fou. Si c'est l'été, il He traîne cre à votre goùt, et mettez-y le feu, puis ver - dans la cour, dansle jardin , arnche l'herbe sez -y le thé en remuant toujours avec d'entre les pavés, i'egarde ·naïvement k8 la poche pour que le punch bd1le encore, grands chiens, les gr1mds chevaux; sanls et vP-rsez-leaussitôt. peur, joue avec les èoquillages, avec les JI est utile de dirn qu'il n'est pas néfleurs, et fait gronder le jardiniel' qui cessaire de laisser brûler le punch trop · trouve le sab le dans les plates bande et longtemps, car il perd beaucoup de sa la terre drms les allées. Tout rit, tout brille, forr.c si l'alcool est trop bnîJé. tout joue autour de lui comme lui, jusqu'au souffle d'air et au rayon de soleil Galea11à i'aois qui s'ébattent fi.!"envi dans les boucles Prendre une livre de farine do blé, une follettes de ses cheve x. Lr soulier montre demi- livre de sucre, deux jaunes d'œufs, tout cela à la mère, et lui fait fondre le un demi -quart de beurre, doux pincée s cœur comme le feu une· cire. de grnines d'anis. Mélanger le tout avec }fais quand l'enfant est perdu , ces mille un quart de pinte de liqueur d'anisette ou images de ·joie , de charme, de tendresse, raApail. Etendre la pâte sur une planche, qui se pressent autour du petit soulier, de façon à lui faire avoir une ligne d'épaisdeviennent autant de choses hol'l'iblet1.Le seur. Avec une roulette couper des mor- joli soulier brodé n'est plus qu'un instruceaux de formes variées . Battre un blanc ment de torture qui broie éternellement d'umf et en enduire les gâteaux et les le cœur d'une mère. saupoudrer .Mettr e les .gâteaux sur un plateau et les faire cuire à feu doux. Le s 1·0tirrr lorsqu'ils sont légèrnment dorés

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.Soeiétévalaüpat)tJe d'édu~afion L'Ecole primaire donne de 14 à 16 livraisons de 16 pai;es chacune, nou compris la couvet"ture, et autant de supplément:; de 8 à 1ô pages pendant l'a11née ordinaire de 12 mois commançant Je 1er Janvier. Chaque mois il est en outre apporté un supplément illustré de 8 pages intitulé : Le Foyer et les Champs.

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Tout cc qui concerne la publication doit être adressé directement à: M. P. PIGNAT , 1er secr.Stairc à: l'instruction publique, à: Sion ,

Unenfantdonton fait l'éducation est essentiellement un être respectueux ; Mgr Dupanloup. Il n·estrien et tombeau-dessousde tout.


SION, JoMars 1900

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Gu11,;iùé1·:11ltqne l' ·expérieuce u 1lé.J11uUtl'é <rue '1'org:.111isation ùes écoles de r ép ét i,tion , lll'én w à l'art . 7 <le la. loi sn r J'instlm<:•tiou vu 'bHque , cs,t ill'Llirspe.uswbl c iiJour ass·urcr 'le~ 1.Ji.euil'aits üe nn struc tion primail'C; Vu les a,rti-c'Ies 7 in fine, 14 et 17 'in liu r, de la lo i .-sm· l'in str u et ion , qui 1donu ewl a u Co os,eil d'Etat toute com,péte n c;e JJour (•ll'nllre .0 t ou \' l'Îl' d'flntres éc;o1,,s, s.i 1'es besoiuR et les cir co 1t>'tanees !',exigen t ; Su r la pro11osition <l'u Dé,pintewent :de J'lH8· truction publique. 0

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eu cil rlc:slois ( n>l. 12) q Ile ·u,o'u:s l,e rep1·11. ·d'ni i,;on s. LE C0'.\'~1EH, 'IYE ,'1'.\' l'

ARRE'f E: AK'r. Jer. - Il .sera. étab li. t1a11~ toute loc.:11 lité qui poss èd e une école pi·i mai,r e, des 4Jco urs <1e l'éipétition que devro1 1t fr éq uente r , Dbtl'icts de Monthey et de j·us qu 'ii. l'âge cle 20 ans , les jeunes g,e n s figés cl e 15 ans révolus et émauci!)JéS de l'éco lle St-Maurice. La c·o 111 fié1 1'L'llll.' l' -ù e•s il1stit1neu11s ù es pr imake . .U=tT. '.!. - Ces co ur s sern ut donnés, llaus <li,~tn·i,ct::; •ùie St-Mmn·ic·e-,)J.outlw~· atH'a la l'ègle. par le ré geut qui 11irige l'école p ri 1il' ·U l e J 1a 1-ril 1prn <·lm iu of1a il.ls 1\1.titn ~maire, et tlan s i.es localités oil l' éco !,e cwy .a rnl P lo.ea lit é d'e .~ l-U iug 1ol11:J h . La llra.sse plusieu, r s classes p11r le régent ,de 1a t·o nt·fie l lo.n1·Pre t __J:::,it-Uin 1golph sP f:1·,~ c,Jassc sn,pér icur e. pait· le la·t. Ua sé a•u•ce rc·.o:ulll.11ea 11ter•a a :S l ,a llirection d es écoles d e 1'éipétit io11 ue p o 1ua être e-011Jfiéei'l d'autres })en,ouues sa us 11. .1/:!. l'aJP[l)L' Ohati ou du DéJP:trteme nt d e l'Iu.structio u tlrnbli.qu e. Dh, tl'ict tle 1'1artiguy. ,\ RT. 3. - Le s éooU,es ùe Tépt"t.itio n 1loi ve ut et uc L\·,.~im,,t it ut •cm 1:,; ÜP c•e ·cl1is ü •i1<:1t. qui Ll·é· s·o uvrir au pins ta ,rcl le 1er déc.:.e,1111}.}r-e ·1<ÏH·1,1,i1•11 t ·donuer .su i t l' il 1lla. ,t0,t'l>iis,a,1,iou pas êt1•e cli\t ur ée.s avant Je Jer avril. l'r uclant •Je;;; ,mois d e décemfb re, j:111vier et üu n.e 11 exy ,ri 'Hlé à Sa ill:lon ., ·d'an ·s lelllr févr ier, il <sera to u sacré aux cou rs au moi u ~ l'llll ~(,r p,nc·e clu :!:J f én·ie,r 'Pl·,oul1é. co·111ct•r. trois ,Jecuu;; arnr se.mmiue , cle 2 ,!Je11l'es d rn:1,1.1111 t 'l'o·r-ga:ni,s,atirrn111 :I'11u1ed.1ora.le, s on it t irne, et· 1Jen,Lla11t les autres mo-is. au 1moi11~ 1·01~1· :o,q·rné;,; Pll ré n:nion 1ù 1S a xou , le di- Ll,t•ux lec;onis p,u se maiu ~. de mf>wc <'lur ée. .-Ut 'f. --!. - 1,·.e m,·ei-gn01neut ,tlOLU Jé dans les mau eliP rnai, ,; 1:11 li. ck 11'al]_1tès -m1c1'i. 1 ( ,h,wm1 ,1·].J'fJ Ol'tt, -rra M>'ll ,l'P•elllei,1 cle é<:olrs il e répé litio u ·comprendra es-scnt i,eMcment i.es m œtièr,es s•tüv11ut es: d1all't s. L. J·., i.ust. o) La Jnngu e mat eruelrle \lccttwe acccn-<1-tnéc aveit 1compt e-ren'clu - di0 tée - rédactio n) ; Coul'S de répétition. b) l'al' it,hrmétiqne . avec étude "'Pét•i:tle du i~·ons dat •,• d,11 :!:l -0-r·-t ,oibre l~ï (i, k n ou,n•a ·u système d e poi ,cls et mes tn •es (s~·s(.'u,ul8eil cJ'.Etait a p1·.is nu arrêt~ 00 11,c:e,t·· tèmc métrique); c) .J'histoire et la géog r11rphie s-nis·se; naut r ,orrg..rni s-atüm ù<> t:'oiurs de r épé·

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L'ECOLE

XXIVmeannée

SOCIETEVALAISAliliE D'EDUCAT'I01' * Lecture

pédag·ogique

Ol'igiJnc et distinction des devoirs des institntenrs. - lnstrncMo n. - Et-ude. - Eœactitu clr. - A.s,;idn ité m1.r conf érences. (•Smiite) ..

üe 1nt ,d:é(jll; 1uha ,q,ue 11·t'IU1r,e a sa p e1rte, O!Ulbli: •t,riruVlalÏ n cz Id ont: sa rus ,1.1 e-lf1,cll11ep10,u~· le s r :éprure'l', s i vo·us rue -v,o,u:l1ez ,prus qn'1111]jlou,r, 1q 1ui 11·est 0 m ,~pa,s é lo:i:gnlé, 'Y,OU'S 1r, e1pliam1t,su/I' 'ï,011IB 111es, intP ·n-01gea,u,t vort:we méllllJoiire et snnidia1 nt v,o,tr0 se i,e.u'c·e, vo 1~s n1y diéco,uHif'z ·plu s q·u,e ,e,es Yeisïti ges die ,colllluais1i1qrrne <1u1saneeis év .airuou 1els q,u'•ulne 1p1rat <-liaqu ,p illls,t>a ,u t ,son

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'.-\.: u mo11nent où le oogen t mc •t le pied 1 da111· s r;a ,chahie , il 'CJ0 nüa,cte env cŒ soin lJ,l,l'IS , Pll'Vt'~'S J.a •(;O•U~m U,ll, (>, ~'TJIV('-1'!; ],es thll~e1 n•ne ,a, tm11ru siflo,r 1mées en •ridllltine. pères d,0 f,aùllii. ll e, l.:'lllYC.l"S les enif ants 10cwt, Ps, ,Ï'l n '-e,st 1pcr ,so1 111n e ,d'e·ntre r,on s q 1vïL s c·on lfi en,t ,à •ses so.ins et e.uw11~s ,ri.u~ne ,se:rnt,e l a ·ué r·Pss it é 1d,e •r.e'pr end,1·,· lni ·Uùt'lli'f', l 'Pll'/.(l[Jlgeru:P in,t id1p SH.'V-OÎŒ'ce ses iprnm:i.ères étlud ·es, 0t qn,i rnr ,f,0•1· 1rn:· 11u·Pla Iioi lui .pn~si<·,1·h,dPe'l1,s,eiiguPT ù s·es l:a, 1iésoJ.nüon Ide c•onsa c,r.c"r ·c'lrn1q.n:-' ,ï•n'll'r p)hes. R·alns 1doute. il se •pi11é1s0:mt:f'll"1;,1, 11'11 qrncli(J':ù ,PR i111sta 1ru t ,R ,i\ lf·et ,u,til,p, ex;m"c:1r'P: l11·(•n,t ù lil ma in ; ,mais 't(' brer-et 1q1u'-at- rna ·is p,eu:t-êtirP eo1mJbi 0n p r n l'o,rnt· c,xî{,ll'ste-t-il? T;ne ins b1111é'I ion moye,n,n~. ,n1,h~P ! Ic i , ,('e so'llt des 010011'P at i 01111S tl'Olp 1·<·J,J, 1, q.u,c la· pliu1pairt •pe·u1·P1l'tœ<·,q,wt l!-i,r.·, 1110.mlb1·0wse,s 1q,ui 1·,oiu1 s ,d,i1s tr a:iren,t 1(1,p <·, P afiin, iq,1l1'i.11soti.t ,aiooessihJ,e an p l'Llls g1r.anld 1de,loi1· _ ; 11ft,l eR nwyens d1'i1J1Jstirrnr-tio1 n ·ri 11i 1

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et régulier .&1ns -se.s']mibHulitiesp<'<11 t ,a,n- y.nnt 1d'.eHe, e t l1ui tend les rbn11S;poi de 11111 ,étextP ,mlême 1po1n r l a ,eap.aieit nl()ill/Cer,c.el:uioù i l l 'a11ra a,c,cornp liie. ell e , œ u1ra c11ic,cJ1r,e 1~ 1 'fJT{Jtfite.r >d'a:l'JJ8 c .J/exairtit rnd'e est u1rnc q,uiali11é'J11réc ir-u,so,u zèl r Yi e rnd. t·a s'.,· i-t> t l'l' rétllniorn, s ; se, ·c'.R,,t p1·esl(]1n,en:n:e vt"rl1u; ellP snpplée, dk'llllR l'init•elli1g,e111c ,(' ihmm/é,e, l c.s ~)er 1(l!u,nsc-el,ni 1rle.s,rnut ,r,P'.R, .pl] ,e Rt· f q ualités qn'ed l c n'a ,pas; t>ll e e111gen rdil'e t i fie 1·a ldle l f'rntR t•onse ils e1t é1elf'u:r ·pé'r if'n.r,p; elJ.P •s'i:rnspinw a clip I rrnrs 6 k1. 1m.&t lwde. ,(~He p.r,o,d1trit l' ,Oll'dre, elle remiplaee la mérnoi ,re, ,f"llt=> ·v,01 11,s f,a.i.t •<·ès,f'it (11pl,p·nies exP<mpJe,s; Pl l·P rw s' i-e1-orn1·ncrn ·pa·s ,é.rl a;il'ér d,P n,ou,·.ell gagnieir, eHe vo1m, P,mpêche de pmidire. 1 l111Jniè.rrs Hill'!' l rs l'l'lg"l f'~ d1t' kt: g,1"'lm: L'Pxa rctitn,i!P ·?t 1111w 0hm,e rum?><11 p lia ~rnctrnnüté i\ une a1urtt ·,P·; r·ell r 1ii',11i11r P, 1mai,s ,f' li <' r·.e,m.1}nirt P fül nltl! 1111·()1 1'1f:'{>c-t iio jourr 'J)t'oldtui t r·ellP .die ·l 'rnm1,élP,·et cell P- r1·éeP<11rt:,n/Jl~ 1mPH11ode ,pic> qui'PHP i,nh,c1du· Ï l'a n·,·<' t; :aiva ntng·<' tda 'Ci idlevi ent l'ha!bHudlP ,d,e fo 1n1t,p l a l'Ï'P. rtf~e Ce ·n;'·esit IPfl'Rtout: 1'Px,air'ti.turl {11 11,mnîi- R0Il P:tllRl(' i Q;'l1,('ll1WTl'r. nn lliR ('('R '('IO< tre commarndlP ,re ll P <lie l'él?>v,t·; l' un RP (·f'R, ,,•ânR ~l,jll]) J'(•nc>z Ù VO!ll.'S {',0,!)111{\dt re tH•1•nitfi ·1·e.sxer, moklèllP ,~n-1·l 'antre, irl·R ,ne s:a,n11·ai-entse h·:,; 1iens ide c10,ulfü·a tr o,u<ve.r ,e1n pr,éserncP •s,tns 18'i·mi te:1·. l"!' n x tlip l'a.m iti ,(-; ·f' ll f,s ma.~nt ien 1R J',111 yo111 ,î,nn. h· goflt <lP l'~tudf Ho1~utr mille f.oi s a,nx ,rna:rhePN qni •p:1.111111 n 111rr1P-s fo',n,r·1hons<>t ·nn1~,i,1'm1!M' i1rns'p,îirp1 11t i\ l<'nlris é'lèvc·R l'nnn,mm· clP l' ,11111 J',exa'f·,titudlf', ,q1111i plo-ient l P1w j "P"ll'l1'CRR'P l ' ig,no,ral!le('. ·l' o isi vpt,é. lin ·vii' s,oJ.itai an j,01u ;g ,fü, ,r,e1trh.> 1p.r·emiè1r•P 111-Pt,011 fr;; p;t Sil!L1V;t l.Q'e, ,pj · b iP11 1{1\1,ulT(~S ÎllJ('IOll\' ni .~,nt.s ,i\ 11rai,n1d11·t,> 1(1:a n1slPs t·n•mrnnwil'II lPs ·règ l,er;;,Pt ,qn: iJ11t r;oirlini f.P·nt. ·diP bon« T.,fliR,scz 'ï·Pll' Î 'l' "' m oi l f's 'l)f'tH1,<1 p. ne lhteiu1l"e. d1a1n.s ·l em· g,e,11J1'e 1,le Y i,p .ret fn,n,ts )); l';ll)>JWkZ-Y'(> lJ\S is•O'll' ,<' llt ('f'!l pa é-liéhnf"nit::de t,oulR les ,suic,eè ·R. IJe:X>n1cüt,n:deest ,él:on1c ,urne ir1111a.l i,M in- 1·0l r-s 1rl,11,rl'i, in: ~~111v,•11i-;<'llf'l" vin i 1·mit ù y,o,s:Vf'UX rt ,·0111 1R1·01111R O ilispensab l,e C"hc>zle mai't1r,p; ,mai1ic;el\P /!·,rn1111kl ·n,n1t· rll(' v,ois 1p<>ÏT l,"1'\. •f'Ps qY:111101,rsfon iliM· ien:t llln hi Pnif.aH irna1fi 1n'ér·i;a,hlP ,p,~11 ,1· •1 11~ /'>tf'R l''Î'lll'llj?.f' l'é lÎ'!Vf' ()1rn' il y as•s1rjPttit: en 1,ég-n1 l ar i- 1"0.hP ·g,l,oÏl'P. Pit 1'1} s11!IltFelilllp1oi die ·son te 1nlps. ell e 1habi- Oehri ,qui l ,es 1a, pr.on,o,n,céPR. C'Ps t it1u/P sO'n espiri t ,à .la métbodie, et <>nl n,i y ,o,t)• ,p .a il P. :ll]'Yl'f'R l+' RPÎll iclf' ·Rn: m n'l'1.· dlonintm n t l,P ,goûJ ,arp l',oiid'rr . ell e J,prm~1- ,rpw l'·f'n\f,a,nt v iPnt .:' a,\wi tlf'lr: 1•e<1-,r ywèR ,(l f' Y0 1llR p.a1 · yo,t,t"P '(ll o Ul('lf' ll'l ' f' t f"n 1µ,o,s,s ,ps,s-ion ldrn honhP 1w pt iae la. frnrn1; f.o11'·me1.lf' ,p n,r \'Il t-u ne. 1S1oyez \ClO'ncex.aicts ii\ ,re 111:pl ir t o·ns y,ot i·P :111f,p,r·t-io1 vos ,de-v,oirs,·soye,;,;-le :p o1u,r ,·,c,, us e·t 1ponir- PXf"lll,])l rs. ÛllishmiR·e?:-l P pat' v,os lt>C: Pt 'V O'll'R a u1r 1p7. l\'(' 'Cif'hnlT)1i ll lTI'P t ft y,os ,~lèves . !Soye·z-le S'llll'it,ourt pmw .a cc,01nwi1r ,à YOS n 11',1 11l1'1fü ·p·1·i x .:1111·l n t<>'J·t'P. sa.nf lP won,8-eiP< nc·f'. co11félrPnr1eis. Que 'l'Ag•p·ne v,m11sen iélo5- ·moi,g-nrngP ·<'lie votre 'J)Oill\l'l1,' .innnni R HRRP7, ll'flJ11ijl'Tilé ,N 'il'. gm:e pas: Je m:a5.trP ·m,~ez fort 1pou1rte,<{a/mon. nir ,sa. ,r l n,Rse, l'est Pn,c.o-re <fllSl"lf'·Z ,p,o,u•r --~~ -~-· fairre ;qnel q•nes ·ue ,111Pis ('t s.e rié.u11ürà s<>R collè:g,u,P'S. Le vi Pil h1·d' ,même 1n'e cl!oit * EnHeignement pais sP 1d,Afiie-1· de ses pr{,rp11p.s mo.vcn,s; 1

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,le la t:•·amm al re

nos foicultés on:t rpln11R,dP sou~)l esse f't p l1rns,d,e dt111'1éie ,qu,p nous ue 1pen,~m11 s; on 'RX,POSTTION (s,u:irt,e.) e~ to ,u1j•0t1llrs j eU1rnepom· 1éJtrndic•1·, d il T ,eçon d'cicrr11fsi,tion, de cl éconver tc (P 'll'esit p as d 1€1]}0q,n,P (11ans l n Yie où, mit'•re lf'ÇOO id u , 1 ,rnn1rs moyen, ir e am1ée, q u,ainrd on l e veut fef1lnt' m.P•nt . ,01n, ,n.P A. - .Rut de la leçon . -- L'en.fa nt ·p urisis·e a,pp•r e nld11<e ,qn<'1q,rne 1c:ho1SP. 1\on.c,o,n1111aHentc•,rnec,q,u,P les ttMis t,etmps Jouir1d'hui. il n 'y a. ·pl1urs (1re p r,éte:..'<'tP ,po·m· m,o, 1,rli,ar1vx: p11ési(•nt , 1pass1é, ,frnt1ui r . Il s' ln Jnléld-i ,o.crit é: la s•cienc"e ,t;o·111d a n ,de1

g_it d'è hri fdWlre!8lt,q itHt.'i:r }a, ll'IIOtion drel! D!UllliDIC€'8 de tem,pt1 •et de l,ui ctlail-e,oon-

à. l'id~.

is,e11.11 hetme1r1;

E.st-t:e a,1,mii qu i

mau'lq1n,e l :iC/1:10 ,n ldJa~,s: YMJJI>aiami.:nig:é aiatlf'N> l' U!sag,e tdieisam~liru.ries. ma ~lpe • - Nonr; 111 'llOIUIS .semb le que :B. - Eœposifiot1 de la. lec011. - ,J'é- <..-e ,sieim1t;plUltôt mangé. Mais rn.angén'est •riis am taJbleau noir: " ,paœ au ~uiim'; il -se •p1•ésen{lesous 1me 1«Je iJDJa'lllgema SOillip,e. J'auma. rlJudie-t1- forme b 1~au:re quie '.IlJOIUJS ne Lui ,con1Dai,s•~rt, qiuialllldj'tllumai mll!n:gé ma ,80UIJ)e. )) s~s I>~~ e:niciorie. Nous seruiorus terutél; lit Je miamg,e 'mil, s,owpe. J''aUJl'lâid•u dies. die ·C-OOlll'le ,q,ue, ip;,1.ir Je SeŒ1S il ,nie tfai t ?Uln avec . aura ·,... - C'est pa' rtfatitememit position fa'ès lf'rucil,e. A q,n,e,J rt:€'1DlplSe,st q. tl

te Telibe? - Au 1)Ilésent. - Le prés,enlt .1u,ste; p.rur J.e ,sens, ,cœrume .pa:r :1es loi'! il ne fa.it ,qu',wn ave(; marque~t-il lllln temips v,agiue du uu imo.- ide la_ga'tl:111!maiire, ai men,iJ hiell' :p1'écis? - !Mais, Ull.li llut1•el Le- .au-rai:Le v~fue oompl,et, c',esrt j'a11.r 1

me.nt, ·wn. mounenit hien . !P/I•éC' is, c1el~li mange . Mange .g.aTde to:u,tte.sa, ifloiooeidf' Vel:lbe :p-O!UII' indiq1uP:1' l'~uct ion 1 tanldi~ :lDAme ,où Je paTle. Oe rq;ue j'ai IPU manq,ue j'aura~ iI)eTd ce seillS vet'bail' ip,ornr ne ger av.a.nt •ru.a.rs,oupe,si ,je :n,'a;iJ)'aiS1*i•ge1™;nrtCO/Dllffilerueé :man r--elpasipa.r llà, ,c'est ,p.J,u,s SN'Vlr q,rn'ià.ieotnj,U1g·m~rmangf!, à JXl'OdéJè idJurrpaissé; Je ne le tml8.il1Jo-e n<1 is' 1·e ma1r1q,ueii·U'll die ~s ,tem~. Le .s.eM J • .., l'~ :Pre dtu, verbe a.voiir, e'est, e.DJeffet, le rt/ ma,n.geaistauJt à 1'he-ure.Qura;nt ,à ,ce vosséder. rr:>anslia lp!'ettn~è're p.roqui Tiendra 1a,p rès, e'iest d lu diutrur: je ine sen~ '?le le: j'aurai du J.e 1tnialnige.pa•s enJcoTe, je lP m.r,ngerai •p-0s1üo.n de TIJOtTeexe-1Jlip '1ll e dessert, lie sens est bien je 1J.)IO'Ssèderai dains 1m monumt. Le pioo.senrt,é t ait ld10 u,n :moment ;f011t coU11•t,•n,oUJs.n'aU1r on.s du _d~~siert,.ta:rndis que idla,ns la, deux ièpais ide .di.stinJCtion 'à fa i re e!l'tirf' lefl se- ~e . .1atllll'a,1inrnmlgiéma SO'OJPe,j'a11ra,i et IJlie:pe,nt ,p lu !! ~les {1.'Uile 'COimposent, eit: ,ne 1tP1mJ)s na pl,UJS_le .se<nisIJ)il'Oipre se tiradmrie ·p.a,r je posséderai. n a.Ull'a µas tdJe Illmrnc·es. · On. a,~~lle v~rbe awri liwire (au,ci,\laiFI. Exaimin ,on-s, s'il mi seiii.1 rd.ienn~;me :ne s1g~~f~e (( a,1,dJe ))), t01wt ve!I'lbe O11~ !(ltu :fu t'Ul!' dB.'Il'8niOJtlred'e!UTÏ èm1~ e X'C!!Il· P.etrd am,s1 son sens rpr,otp'œ rporu,rai.der pJe: -smn1plement à la: C'()IJ}âJrugiad,son dPu n a u1<J'{l)UJ['aiidm deS<Sert quamlù j'ra,n11~ai tre ve;r1be; les tfemps iioronés ,en ajou m11m.igé uu1. Mu ,pe. » ta.Ill~ ·u[l 1rnnxJliaü"' a11, ver"ÎJle ,que l' ori ~a~~ iœt exemple, il .v a. dieux pfin .. O?rujugue s'•arppie1'lof'lllJt·dies ternps com,pop os 1tl011118. EtJllldiot1S-Jes sél])ftr&111c..1it. ~es. Lf"S dieux veribes •(]ui, en iforunçais tl. J '011.11rai dttt dessert. NouJS ·1-e t rou- J'?'t~:ent le iplrurs .souvent ice œôle J'!ll1ux i'. tolns là le futuœ ,d,u venbe (l!l)Oir, q ne ha 11I'les ,so n t l e ·VleTlbeêtre ,et 'SIUir'l:o· ut lP noms ><:O'llnaiswlliSpa111fiillÎlt 'ellllent ,et qne ren~ q.voir, Je iseuJ verbe quri 'fHl igs{' M

?01U1Soon~rugiu,ons t r<ès 'QO UII'UJm1 nrenll:. I·I m'd'l,que ,ume .aictiom q ,U'i a urr-a li-e.n 1pl us trur,dl; .c'e6t d!am.rsl'..1,veniir ,qiu e l,e 1d/ooscrrt '*;l'a en ma possessi.,on. V.oyolllS l·a tle u-

s,e;iw1, ,r d1'·a1uxili 1a 1ire à l n,i,mlfune. C'e-Rt à œ '1~mr _irôle ,dPa,n:xrtliair,e,s q,wi ·1~ rend .particuihèremen t .itm!J}Olrtiam ,8 q tw nous. iflivons ét:iuidtié ces ld~ux ''\"'fil·bes :uè!ru:e pN:l!posi!ti-Oin : a'Van)t 1-es ~1ItTes . 2. . ·.. q11,and j'awrai 11u1n_qéma soupe. Ce t,e;mps ,romipooé .dJoint llliDus m()/ns s'~it ,enoor,e d 0rrnne ac-tion ;à ,en.i i1·,: œou1pom1s,j'mtrai mangé. 'q,uiel ,e.s,t~'O,n Je n, aa ,pais e'IllüOll'e 'lil!aJiltgé ma. siOlrnpe . s;ens exatt? N.o:rusreconnaissO\Ills ,biien ltà id?ai11eu 1·s .!'-aurai du dessert, j'auirai m0;ngé 111,0 . nn li1wtluir,ce même futuir dlu ·vetribt>avoir .~ou~e.Il s'a .gi,t ·bien de deu,x -atÜ o m:; i\ t'.JU>e ~ous ,ruv,on ,s ,dléfjà 1,e.nico n tné danJS It{ vemr p.œr :l'a'J'.l'l)iO'rt aiu <m'onnienitm) no u,s . l a s0iurpe est en.0oi11eà lllJlinP-,er ,. ·,IXI'emière JYI'Olpü;Siticm.Mais ,e,st-,(,e ,bi,e,n ·S'OO])Jmes: l' ution d'01;-0vr q,ui ·est 1rnamqlllée ~·ci? et le ,dres•s{"l't es t e-11J001re à -0ibteniir. ~f;: is ·~e Teg-iWà1on,s :pa.s Les 1m,ots, .sonigeom ,s se iprod'uir ,Olllt-eUes ,torutes l es ,dienix i(:fWse

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térie·ttr (an.térieu'l' = qui m1rive avallllt), et! l'aJUtre e,st lie futtl!r simple, le futur ordinaire. Le 1:iêmps CJOl!ll'pl()sé j'aurai mangé es t donc urne sie0on d·e fu1"llleid.lm~urt:u.rq,u'on ap~lle le futur antérieur. D'a:plrès .1Jo,ut CL' qu 1i pl'éicèdie, nous 1pouivoU1Js fai'r-e l\ tnaly,se iélémentairf> du texte que nous vie-n-0nsd'ét.lu!dier. pronom de 1a 1re pers., masc., sing., sujet de aurai. verbe avoir, do la 2me conjug. morte, au futur, l re pers. du sing. nom masc. sing., complément direct de aurai.

mênre tetm.'P'8?Nomi. Q'Uan,dl l'une sera une ,ructi,on 1présenrt:Je,q.ooin.idje mange1r.rui ltp/3! ,sou,pe, l'autl'e ,sera ,en1ci~ :ume aiction, à vennir,, je n~aulNl.i :palSenco1re le de&s~rt. J',étalblis rd1on1c:porrnr ce,s dre:ux fmtœrs 11Jill ,ol'dlr:edmJJS les oévérnemen1tsà ven~r: I'ulil 1a1ura li.eu avant l'ia'U,tr'.e.Le if111tluir qui :mauique .l"événellllJent qu.i aUTa li:eu wvant l'am,t,re s'a1PfPelle le futur an-

cieHe, ell e a 1m dou1ble •d,é,faut: J'iowurtiliM et le marnque de sinoéritié. Q,u',a1p- m1x e.rreuŒ'Sd·u 1·aisonl.LIC'lllelltet du ju•111lffil/d elile à l'enfant'! ·Est -il ·pet'IJJlis de ,gem.Pnt , c'e.s~ •su,rtout e.n clats'Se qu'il se 1diéba ·Prass,er e.n :.t1rttt e di'rnu,et.1che 1dié - f.:t~t lf>f; ·c.om·1geir, e,n 1p1·és0nlce et a ,r ec Chatelet. s:a.grlé~cbl e'! <SUJftfü t · i 1 {l 'eflfle u:r.e:r les lfillo· l a1d'e die t,o·us. ses sa:rus ,aUiet j1Ull:ilq1u'au forurd·t E:nfin, t•ske q,u·e t-owt œt bien diès ,q•uP les apLe dessf D à l'école primaire pa11'€1llie<:~s son,t .satl/vf>s,? Niorn, •ce ,gen r e (Sùite) d'éôlrucation 1d'Oit ê•tre ,ban,nii dJe •Ui0'1:1 ·e en1sei,g .nement puibli1c. OlJÉl ,SSA.,NiOE E'f 1~0iUP1LÈ1SSE Je V,oiVà :pou1(qU10itu a1Spu, 'alssez j,ms- DE LA j.l•AIN. - Le dévietlaj)ipement aurai teme•nt, je llro,i1s, •me repr ·O.Cihe1r rd'êtk'e des ,faou 1lMs •préoéde.ntes se:rait ··enooire du dessert excess,if rd'ans mes 1<i0trrecU01n1S..Ma in - i~uff}siamt si l'oo u'y joigmla1~ l'll!I}!ti· tenallli. vr1ux-tu que j ,e ,te •dlO'Il ine 1m10111 .tu,dle ~t exéewter ce ,q,u.e J1es y:eu~ ont Je ~ pronom de la 1re pers., maPc., sing., sujet de aurai mangé. aviis ,tourt eJ11tieir'! ·Eh ,bien, sa1rnf ipour · l a ,·u, et ,ce que l'.e,sprit a obsen -é. 'La verbe manger, de la 1re conjug. vivante, au futur antérieur, 1re pers. c,oll))p,o ·s~üo,n fr.ançai,se, (et •e:nloo1ie !) ,j'C·8· rnaill.11'Il oit être faç:o,nnée .. ~UJ !dies,&in, aurai mangé du sing. ,time q u~il n 'y a •qu'une ,·i·aie ·c01r1·,ectt1on com/ll)·e i\ l'écTitu11~, pa:r dies extèrciiées 1s v,ariés selllf!men.t, et ·idie:rnlanri. ma soupe nom fém. sing. complément direct de aurai[mangé. la coJl.vbo1m,tio1nd,u una1t.re el dies ,p'J/ pl1~1 .èi:e ,à 1 res, et qu ·,u!IJ. se,ul • bon ·oouœc tour le luJ d:O'nine,1· J"b.a·bi t'Ude de Booro-0Dlter IDécoanlpi()s.on,s ma-iln.tem1airut j'am·ai buse die l'enc1,e .rouig,e; e.rn,un :miot, l)Oinr t.aiùleau uoir .• ~h ! ,o'est !qJrnïd .l'en1f.a1rut 11outcs les petites, .mai•s as.g.ez ,nom1namgé. ·Now;i y trioutv-O'Il.S le fut ,u;r diu e lllJployer ·füiu ex•JYl,e,sRion,j P matfriu•J,t,és ld"exé<.m ,tion. ne :p,eu.t ,g,e d'énober. H est olbliloo de •breus.es 1d•i,ff.ic-u ve-1~be awoi·r: j'aurai, pui•s ,UJillefü11,me d•u lise ti~o[). ,,oi11· ses tfia,llteis,die mir ,celles ,a~ seti YeTlberman1geirencore in'oCorunlu'e de n;0,u~, ·Malis -sais-.tu •p,01uu-x11u ·oi? C'.est 1q1wej'ai ~fou1S n·.exi.gero•ns 1pa.s ,d'aJlleioo·,s die 1ionJdi"S0i1ples ,et de lfau.·e edlfo:rt pou 1r les la, 11111aininexipéritmleflllt qui s'a,pelle la caractéristique ld:u ~r · ho'lTeiUJrld·'n.n a:ntt·e geni11f>1d1e ·coll't'ek·· ée dles erufants 1 ré:JJ:<tTe r; i I e,st ,c,o,ntmin;t ld"·êfa•e ,aittentirf ,u,nie l.twooleté ·q1ul',l1ll 1d,e,s,silnî.Lt,eiuir be, pa.r'ce iq,u'elle fait ,couimlaâtire,icrurac- tiorn. Le vo~ci: I.Rs élèYf>t.'l1pawtis , le -IJl. 'üb · et ·sou anentiooi es.t •ù'aiuit,ain;t plu,s y:Ïl\·.e 1ient ,qtl",ù la Sfuite de lmrgues é,tuld,es; télrilse ,!Je verbe à ,conjugu~:r. N,o,u1sl'é· ·m,n:itI"C saisit 11111.ca-hier: C'e ,Rit ,rnn dequ'elle est s.ouJteiniue/{Kll' le 1Plaisiu.·de o,n s e •0011tenit1erard1'abo:11c1,d1 une exécut:Juidieron~ plus taro ien: détimil. EHe me v,oil' di'arithméti.qut>. D',mn ,r1eg.arr;d, J.lu dl(1e:ou ·verte, p-a1·ires·poiir are tt,oruf\ier tio1;1imp,à111foH vairfüepas aVieJcla ipe1~0\llJnec101mirn e .g,0n ·r~gen,t ·enivelo1,>p,e •P.ém10ID,cé, l1a1 ~élparu,;f', ie et, J'.exerc ie.c aidanit, la lu a:é~10[1St' a•vrunt to 1wsle•s illJUlt !res p,aa• 11.tam ,se f,011.we.m1veu à ;peu, et l'!exécua:uxHia,iŒ'ej'aurO!i; elle se mert siimple- le rai.sornneme ,nt eit lf>'S ,opéra ,tioos. eit, 1 le ld~ir rl 'êf!re remar.q ,ué id'n ~fütre. ment à la su.i,te d!e l'•aiuxilfüüre ·conju- en llll/alr,g,e,il jeUe ,,•i'l:r e lm V·u .g igantf'B· li,()IJ_ ·e,r.a.,. rti,on s ·afIIlJé ()'est qu 1"iic1, a,u lieu ide 1ceH olb'sen~agué. que, •wul.i.gn:é ld'rnn •p~1ral{lhemagistrat Lei gymnastique du dessin est Ill[) au tiol]S ·1:11œrt~s,de e:es ·t·io;ii,s,eils 1iig,és SU'l' t•1;e :pooh1tde J'emsei1gine,ment ,s,;u;r le.qu,el Norns 'COIDOlllg•Ulons, en ,e filet. le .frntnir V,o~'llà.u1D1eil'X1ceHP:n,tîe u1,;110 ièll'·f> lcl/ i1U11li · Jell·al11er. 11 y a. 1ua1 exei1ick,e e.sselJti olalillt.érieu·r <l'u verbe rm'UDlg!eT OOilllOle 1q1uie1· q.u'·Ollln' 1a ·riien Y·u dm t-Oiu<t:. V.oici il .innpo11.·t:e de 1voo·te.rl'.aittentio'Il. Le·,burt lement actirf, une m1se e.lli jeu de 't·OnJJt ·ers en e.st ·illO:ÎlllrS, ·l'.Oflll,me on pon1nait le suit. tm ,die.ux,i?><me d:evo~t', note di ctrée. Le •<'OJ' · le11 focurltés die l'élèv•c:> , .aigni 1sée.s,suŒ·ex - c t•uit-e, d'iha,bituer l'él è v,e ù ,111ne.exécuJ'.a,umai mangé. ll"eicternr,pressé, Lu1iial<.'.f"O le a'll' :fla'llc ce,1 rHfes l]_)m1· •J'fo,teT,,·entti:on, drrn 1Il1fai:trc· t'tl aiu>ras mangé . t1e1oi,s nl'Oit's.« 'l'rloip ldiefa1111t1es ! » ... V.r.ni· ti,on 1ia1pidreet éMgam.te; ·q:w'ù l'ameineril se prodJu•iJ1' llln, iec.-fua;uof fe,ment ia:e~ il a1Ulr'a, mamgé. ,ment , O'nA'e111 se 1•a'it d'on1é ù TOiir J,e c:Jiif. ù 'Ùiel:'!SineriJie,u• à tperu die l•wi,même, et imag.itn1a tious, urne pf.néh ·a!t'i:orri 1--éci 1pu·o- sa1DrSle se.oorm·sid'umddèle; 1uouis 'l"eiCOllll · elle •auir.a mangé. fre, •.t.'I"è s é,l,o.qu1e,wt, ins'm'i1: a·n bas 1(lk:> la que des es,priî-s, q,ui ·e 'I.L • dléiemple la for\llJOIUISruwrons mangé. pagie ! E'Il\tiiln vif'l!l't nin 1df>lr111ier Pxe1,c·ice, !U.LW.Dido!lllS ·s1U1 •lio.u,b l•e,s e~:1.·ckes suiœ! •vo.us all.l'ez 1nangé. nnie :t·édladion. 1Sm1 1s so,n11,cillf'rP't 1(l'1llil . rnnrt:s: Et , pouu· <:on•c:J.111re, j,e t'accorde que ils au'llont mangé. ,ga1ofp d,e sa• plnnnJe, •le .ntait1·e re1·it: Rcprodudion d't/!ne figure donnée en dila r~:i,n,echon: 1d,e,s dern:ilr-s d'C cl1a,sse· rerses position,&; elles amil'ont mamgé. w18oi1g•n,pz l'êor1itwr,f>!n ,T'im;rugin,e.qn•'il · 1co;11r-edeU'r ld'im · (A. Bitivre.) ,~IDP.P. ne se ,fait pas illrnsi-on stu- :l.P s1w·,('~A ùst p~-s,nu tira vail lcJ.ie Réduction ou agra11di-sse1nent des figuprirtneir ,ie. :Mafa je m~intiens awsi:d q·n' res; ------••· q•n'Olhti•en\]11 ,a ('P C'om,:f> il, pu,i1sqn'nn If' lie ,Il(' dl{)jt pa ·s êt r,p 1U1ntr011wp,e 'œ i 1. hon.Yf> ·1lc'-lpé tP :d' ·urn: h'o,nt à l'autre !du Dcss ~n sou.s la dictée; * La Correction des Devoirl!1 (',alhif>r et q,u~ l'itforiot•ure ,e,estP NYn~onin; 11fauit ,qu)elle ,.JJ<:!Tmettea:u. maître •d!e Dessin d'a,près le rez.icf ou d'après na'aRs1u· er ,qn.P l'-e.ll1Seig1:œu:n,e,nt est •à la ture; /Réponse à un collègue/ a 11JS'Si ,ma,u1va'ise. r~e •des (>lèr•e.s •et 1q,u 1e ee,11,x-d font J':M •,o,u.e mon. er.I"ett1', j'ai · ipo,u,i • ,les IF1ra1n1c 1he1mem,t, 10eit ,te fruc;on die ~-arriDessin de mémoir e; Ve<·sodn I.e tn:1avail Q.u·i leuJl' est de · farurt:e.sid'Olr!t,og,napheUllle 'h.aâne trOlp vi- ger les ideiv-0ir,s des é,Jè;ves ,l'lé!Pulgne~\ la Disposition , combiluûson et co11i,-posild:é. Qiuan t iau'.X'.délfai HialillCesde la gour.e-uise. Je ll'Olllfesse lfllk'l. if::mtie: j 'a · 001nS1riien< ·~ ;dJroi,te. Banalf> et •s•t llperni· tion avec des él.éme,rr.t,sdlo,nnlésde figu.i:re, aux écart,s ,die l'imJaginla1tion, rl'~ sim>pl,es ou· ic-OŒDposées.

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16 ..Exa;mrilnronis.snaoossiV'elmrerut 1eha1eun de 100s exerci:cet'l.

,pomr lee fig 1wer eull' la ~uirrf&ee&il je dessine, il me faJrudJra,dimill/(l;er t()mte• 'RE'PRODUC'l'ION 'D'UNE :F:IGl?IŒ les di,men,sions dia'lllS uin IID(èm-eIM,p· .EN DIVERISEiS iPIOS1TIONlS. - Jle,n- iJ)Ort; pair .oont1.1e,si je 1des.sim 1e u111 anourfant œt assez généralem:œrut ,dii,sposé à 0bteron, une flem,ette, le.s ~rg.ames dé, m:e voirr ret Teconm:adtre les fi 1gur-es que lieats ,dP,une moirt·re, il po'Il1'1:l.'aê1:t1,eurtisou!S l' a&pe1crt q1u·i Lui est le pJ.ws lfamj . le ,d!en agrandir p1'\QlpO'l~ti-O'Illl1ellerrnenl\ lier; .a.illJSriil dess:iner-.ai lie oair:oo aiu: .IllJO· touis l es diétaiJ,s, afin ,~e les faj!N' plu~ yen die ]lignes vwt:iieale,s et :ho1iZi01I11:a-1facjJemenJt cotrn,prenid!i.ie. 1 lea, et .cJond'otnJd!ro, VO']rontievs avec 1~ Lai J."édlœotliOIIl,et l'a ,g11'il/.llldi.M!leiment lœaroge rnn crurré formé d\'Jib:liq u!eS h·a · b'O:llt awlkables lllllême alll iplu-e moc'6es 800U! ru'll. allllglre de 4·5°; Oin rpeut en d~stes exercices du deatün; J'·entani ,iht•e am,tirunt œeJ,a p l u,p,a,rt a.es f igU'J:es ,fait une 'liédiuJcüon iqumtlld il MJ}l'OO/Ui t g,éiomlétriques, p,a,r::1illélogrratnlm~, ,t:r.a- SUJJ'J'ia:rdlQise•ou J.e-pa.piêl' 1a d"iiguo.·e . tra, pèzœ, ettc. La ,position ehoi~e par l' en- œe pa,r J~ an.attre raJuJ•taJbleam·, et un fant est ,génélra:lemeuit la plus natu1rdaigroJD.dissennenrt:, qn.a:nld il d-e1!siruie luih •; mais ~lie n'lffit Jl'8lS la se.mie, ,et jJ même au 1:rubleam nne fÎjlll!I,e r~"ait,. mmiv.iemJttq1ue, d~ le -dél:mt, il s'babidie ~ ca.(hiers. t ni' à. ju.ge.1· uirne -fmm:ie IJl!On rpa1· sa p,o· Cet exe ,r,ci.ce ~',a:oo>liq'Ule à tom! lei.. i;i rion,, q,uj e'St es.senitiiell'e!lll.ent vairiia. geintres rd,e dessin; 'Ill,[llS ou n' ,0 11 !bJire11'8 bre, IIIllais pal' la nrat•uœ-edies é lrétmenit:s pa:S que la, sfan il ituiaie n'est jatmai-s llJ.b, qnj lia, œmposent; Fob,jet qrn'on dessi· solue dans Je des,sim. ,à main levée, :e t ne ,peut œai.Jlewrs f!e prés,ellllter oous on évire1-a. à la fois les ir'éductions ex· unie i.nfimiité <Faspects; il est 01owc inc.es-sivies q11i s',oppolSent :à 1a, largeur d!ÎSlJ)ensa.ble rquie l'œ il soit ipréparé à en du trrait, et les aigtralDJdi'saemenrt:flexa.· n'rCo!nnaitre les rfloo.'IJllescolfil,rrH!la main ,gérés q,ui fo1,r,enrt l'élève à -voir l,e dt;1, it les dessineu.·. On exe1ecera les éJè,vies ,tail aiu dét ,r:iimremt de l'e nsemible . a,u ta!bJeau, suT l.'a.i'drois·e et .S111rr le pa· ~ 'DESISI'N SOUS UA DICTÉE p-ie'I.' à .r,eprlodluil,e toutes les fig\l!l.<es coDJsist•e à écrire s-011'8 l'énoncé d1u mlil.1· ,tHémootiai·res en v,arian,t .1a ;po1Si:ti001 ,de8 itre rnrue;firgiurreou UiDe ror!m.e igié,nétra.lelig;ulels di'I•ect<rices, q11i .se!l'·O!Illttoo'l' à 1111e,1J.1t simple. to1hl' 1omie ver ti cale, .u1ne h011iz'Onrt1aJe, 11 -ne On conçoi,t ~n ~feit qne, s'il est pro& u;b1i><1uie dli'reict61Iliffi1t ind.inée. si rble ·dP~tcel : d' u1D,emainière illt~JJj. i(~tte simple moo:itkaüon drunl8 la giible uJne ligne, nooesutr,truc•e, run soli,die pcrsitioo d'1mc figuire ·011,1-<fune partie gé'omt?tr:i.q·ue, il d,evient IJYI'esque ·mJatédie ses él,l~n,fa es<t uu1 adremine1nent tricHemenrt im!pO&'<dbJetlt> t1oouve1· det5 à la ecw biin·ai'R-On,q1uJ est mne des ford'o,rmules e::xtprimrunrticJiairemem1tJ~ foy. iiti'on et ·de l'mYooüon. on.esrdiélicateis <Ftlllle 1pliaillte ,ou J,e.sc-0uJ·· mes de la. ·cottnipoi,,; R1.IDUCTION OU AG.RIAND1SSEbes in:d,étierr.minées 1die l'a ,r-a'besq1ue. 'MENT. - 'Doute for:1ne peut êtri!' 1·e)fais arp,pli<J,uiOntirc<et.cxe1iciœ à ua1 prodltiite ipal' le -dessim1; mais i I eist telle i-i:mple orI!Jfl/IDe'DJt , J.e1mat.tre ne ;pton:rlria· de ces rfooimes qud dloit nécessair- ement t-il p0,1sêtire ·c-OiIIlipris<leis (>Jèrves·en· di('.· êfre aw.a 1ndi,e o u 1diminmée en rnisou fa1nt le~ fignrres suiÏ.'Valntes: fl:n but iqUJ',01ns·e rpu.·opos-e()IUde djffic11rla_o 'l\racer wn ,cat•,ré c,0trnpo8ié·die l it,b rpa1rtic11Iières d''exécution. 1Si, ,paT gnres vei>rticalieis ert: ·h,0Jrliq,0nta1J.eset ~ !'X€'IllfPI(>,je dressi·ne rU!nemiais-0111, un atni- .ml3Jrquer le •cielllJttr,e. mal .d,e .ha u,te tame, un oibjoet. u•suel 2° ,Pa11:J,e cernrtr~ ert:lies de ll::X e:xit:rêru.i· 011êml e. tel qtu~ ,mne ta1ble, il me sera le tés dies côtés •h01·.i ,7,ont.au.::x(létc·rir,e deUix plu,a &()/Ujyent impossible de J.es r:ep.ré- U'l'CS de Ce'l'de. "'".nteT dans leull' Yraie g.i.~:ndleUJi-,et, . 3° Pa.ir le ,oont:l'i e.t l!ioid~n.11Qtt.l~i 1

1

téti dies côté:- 1·e:1:ti c:a11x rùéc:,tire rd,enx u·es ,w:cs ·dre ·<;e 1 îde. 811 on 01htiemd·rn türusi uuc 1·os..1•1.:eél 0i'J1ei-11s·cri te d:an•s 11 111earn :é, Pt 0 11 111 e111t..1 i,o. u1."ra. it , sains. pln .s ,Ùll' diff 1m1,lt1és, ·die1 teir d'a,Uitr··es ·figu,re s ,ou ,d'au)fre.s ,m,rue1

m,e111 ts t11 llia!lro:g,wes. J.;t>dessin s-orus l a didé.e est s,rnL·tont pliea!ble aiux ifi:gures linétawr,es e t a:wx ci'll't'illlenls :giéŒu ét riq u1es; llllais , réduit à ~-e.sétr,oirtes limi tes, c'rest en(;o•ue u:n exc:eHent e:x.er-cice pou,r-:JJ.rubibm e,r J'.élè<reil ·tira,dluü·.e la pa 1:01l1e J.HUL'Je rdessiu, l'II lui {]f n1:on,t11-a11 1t CJ'1lf' <:e dres;,;in drerieut ,i,irnsi um: colll1pl<élmeu,tnœbutel ,de 1

1

)'001·itu ,re. (.lui saci.t ~<:l'Ï'l'e 'lllH :' .fornnre sous la diic tée e-st bi ·en 1pil'ès d< sa. ,·,oi,r à so·n tom··é<.16re ce Jle ·q1it'1 i I a pernsée; ù ·uoiu1 p sOr. il est à!pte dréij<ùà diess in er ·ee tte fOJfU1 € ,si e ll e rest p la!CJè~ dreYamit);ui. ( A. su ir re.) 0

1

Vonl!Jeils

11i111.·l'al.'t

d'éc1·il·e

d11t 1·<~cabnlai,1·p .fra·n<;ais te l q n'il est ·c·onrsa•l'IJ ",é lJtlfl.' le Dh:itiO!llll)ra.in,ed·e r ,Ae:a.

icléiuüe 1fom1ç-a,ise. Xit\,gLlg·erlei:;,q,ualte p l'c.mièirL,s de c-e:s 1·()Jjl(ù i 1.iious,·e··est rpo·ut· ,ur.nré<.;t'i 'vai)] S<OfU· ·eienrx de l a g l o,tJ. ,e, ,c;o·m·il' à sa perte; s'affirw uelür 1de.s 1d,e •ux dlei1· 1ruièues, <;'est, c:1cse•s 'JJII 'Oipt·ic.s ma.i1nr s, ,se r.a1yerr die la liste rc1res ,écTiv.ai:n1s. ·.Pom· rfa•ir e un lrvre , rc·en'est 1>aisLout qu ,e rd',éfcr in .: dern11t :,;oi tam!t qJU\)ll a d.r• J'enne eit tdu papier, ·0t rd',a.liig,n€11· ~w p,et.it 'boniheuw tou.t ·Ce qu,i vo,us rpats,se ·pia1r la tê.te: il faut sa:y.o.iJrd'{>Ù Œl ']H.Urt,où on va, e.t [Par où ,ot11pa ,sser ,ë, .µo,UJ1·y alT i ve r . De pJ;u.s, •ùOru11m,e m1 'll 'é· ,u it µais J),o,UJr-s.e <·Œrumœnirq rrner ·ses pro 11 ire ,s ildrées, ma is J}Oll1' les f1alim c sui l"il'E" et t·01rueew>il'ipar aiLit·1·ui, U .ta ut ,scnür t,ondou1rs le 1le1cteu,r dreirrrfüre no,urs ipen·Lfüé s n r '.lllOh1e é!l}àlule, ,rnin.unt diu rflL'· ga1t1tlile •tw,üt-de n oh·e pl1mme , et préparan1t so,n .iu1genne'D1t. C<::s évéruemerut,s, <.;es•1.: a11t1!t1tt-tes,les têHPx i1o'll!s el. les t,aluleaux at•L,es-soi 11,es donit ro, ws aH ez J,es aLT01DijJ,atg,ne1r, fu,11lil!en.turu ·être de ,riaisun quJ, s'ét.,lmpp~tnt tde v,os rnai:nis , moll/na sï·l •est ·mal {'.101nifo111mé, rma,i,s qui 1

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On éel'il to,uj,otll'l'St •l' l>l) Yit e; l a boum~ littot,rail 1m r·e est 'C,omrue la ho,nrne icu~,si·rue, lieu e pe uit se ,:ra.ir,e ~11uele.mtem1ent. iL\ll :tJOIUlt '(',[llS VÏY!'a •dll' IS. a flli110· pil'e vie •SatDi:;l Le p1nJS sfrr, il rna11.1/d ou a ,urue jol ie que déso 1·füa 1 s 1·ons 1pnissiez '.rien rpour tbose ù düe , est rde ht dire 00IW! me Je l aidl('jl' oi t le <léfenù ,te. 1111111 11Nllll des mou:tels. •1...:ë~ c·onr1.:e1nüm est rd1<Yllie J'ac t e ess·tfüEcrh-e >beaUli.:·O ulp die e'l.tu-Besen pe 11 de ·tiel <le l'<..eu>vt1e Jitrté<raâ!r ,e ... t'8 est le comble die l'aJ:rt, tarudli::;qn 'é E. -i\10U'l'OO. cril·t:> l'ien ldu t0rut a vee be-a1u1<: orW]J·d•e ( L 'u rt cl't:(;rirc 1111 li ure.) ts en est l'e,11:fa•u 1ce. li faillt banrni r sans 11 ,émissi,o:11tous Que pemse1· de ia pédagogie lœ llliOit·sb iza,1,r,es ,om ·ho.1·,s d!'rUJ sage; ne a·ll'l11·œétener d,am,:sles ri,eux ,glu'S( Huiie et fin) Îl'1!S ·œs ·verbes, <.·e1,:; adtiec,L'i!fs, cE:s Ou 1w frra jam ,Ü8 assez ·1;ess,or,til· la ffllls, que :pel'SOIJ.l·rnem: ooù111)J1·e 11Jd , et dififéi't' ne e q ni ex i ste e:nt:i.,e lJIU üraYa:il nt lict 1gmo ·ssiè re.Oé ou la 'C: ·O•c:,wsse.rie ton.st~rnit 1ct ;J-lég,ulier, même en soi ;peu t J,e se n1 1oorit,e. vé·n1Î/ble, et un ,etlforl t 1r è.·s iérnergique, Ou1peut teu.i ,r po ut· ,c,orurd ; 1ili -ous ·<"Oil'8 · ma-i:-: iritermirtleut. \'eu .hm id1es exe:mtitu1:ires ,d"ume lm nuit' pln ase: la cl,ait·· ]J'll'S'! t::llae:um c,o111i 11:.lit , dJu rmi::>i rns d;e 'llJO:ru , té;la s·i,1wplirdté; la 11n·opu•1·üou a,· ec le ru 1:;agPde tf.o1· 1L·e, ,q,1Li 1e,s·t Je kil,Utge:aiw· t ; l' éq1wilri,Jwe ,dies •p,H·hes; l'obf:;er- lllèt 1·1e.Ou UjJ.lflW l,le de ce nom le ü·a YUil hll.l.'\·ides 1·ègle.s gra•111:11wücra le s. et ,(lu ehew.tl-1 a1peur, sorjt l•e tnn,ail .pr,oidiuit me loi sup,1x·1me, le ·respe rct ·a:bsol,u pal' mu·e-f01T.e q wi, ·0l.l une ~e,c,ondte, -s,0111 • 1

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88 lèn• ,à u,n, .lllJètJr,eid1eha,tubeut· mn poidls d•c 75 kilo'g'l'. Il m'y a 1pia,sun: ,cbeva 1 un pe:u robuste, ,qui ne ,s·odt .ea!paib1c d•e 111~01dJœh·e oe travail p,en1d!amt ,qruelqu~s io;e·em1Jdieis ,on 1même qœel,ques milllutes. 1eva l ,est vit,e épui}fais J'~Ille1rigie idm 1t.:'h sée ; l'a1nimal m,e ipo·uo·rait ;pn s ·con li1J 11u.e1t\ûn a 1co.mpté ,qu'i l fn1rut a,u 1moin1s qm.11bre che:va ,n,x réels p ,ouw pr,ol<llwirelie :t1,a·,·,a1i J d:'uin chen:11l-virnpernr. 1S'1 a1git-il ,die tmtineT u:n poi 1<1i; t1rèi; l·ou·rld par ,wn 1rnam~ais 1pass.a,g<:' on, eu g•ra vissamt 'UJD 'e 11"alm1pe très :ra i<l.P, Je eli,~1·rietie·r d1on.uant ,de !,a v,uix et- ,dL·1s dn~11uiements d•e fouet ei:111 l èH· le,s C"lJrn~1ix. ,Oewx-.ci :dJuo111n.eTLt un fo 1rt 0oul]) de collie1r et le ptLssagie ,d.ififidle est ,foand.ii ; mais il .n'en fm1dlr.a:iit ipin,s,dle:man,ffe,r da v~:rutag ,e 1à e,es 00 111rag,e 11ses bê-

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].es travaux d,e la 1pl 111me , en 001Tup 1areaison ide la fa.tig ,ue 1qru 'eirnclru 1 'errntle,s ou\T.Ï:er.s ·manue ls. Il est reco,nnu ,qu'en s,o,i k Lravai ·l die res:pTit ,usie les fo.r1ces r i t·a.h~s ,bien l) lns l'a ,pi,c1eanein1,q;u1c J.e trainü l de l' rng1ri,r·n1l,tm:e ,o,u fJJUe l e ,tn11.1:il dies •uH~iiers. !Dos l,Olrs, to,œt,e ·a1méliŒ·abo1lllde l'lenseiiig,rne!llie.n,t,rqJui a 1Po111r efifeit 'd·e ,éLimiuuer la fatigure intellectue lle, ,af,fa..'iiblit pair 11l)Î<' ,d1e 0u1usiéquem1c1e,s la t end la~1cv à l'anémie . Il y a ain.si ,die,:,; il'Wp1p,twt,s tl'ès ét'l,oi ts entire !.es piriog,rès de la vé1wa1g10:gie et l'a.mé lio1ratio1n de la ,s·anté die l a. poip u laiiolll s co la1h~. ,La tell'din:rree de lia. iJJéd,a1g,u1gi1c , S'O!ll. iù,éal, N,t de anL\UJa,ge :r le:,; if,011ces iuielt,es. Ce qui ,e,st v t1a.i,die la fon:.e ph.vs iq,ue kc:·btwllt>s ,de l'en 1fant. Des ,eifkn·.ts cé1n~ bni nx , l'é•co her 1n1e1peut ;pas 8·e ,d:is!Je.nt se din• a,uss·i de la fo11,c ,e i nteHee!Hfüse•r a•·enfai,re; ma is n 'en ·!'xiiJgteorn ; 11wHe. Ja1m1a.is, j1ns1qu0 i1ci, le,s enfants lui ,<1ne l·or,sq1 u· ' i ls &Ollli" :nrée<'·ssai . r e,s, clie ,iieut étié a,süe imts ù la fat i:g-u•e e,é111'aw1 t ·C'l.l ùl':a,ss{•r,1·ares l' Î l'•t é>bl'al1e de l'enise ~grnC'ment ,pr-illnah-e, et lJa 'l' l'•Orns,fü~neu ,e veil11° 1Pl qn e n,o,ns le ,c101mµren.ons wud·o1u r - ·t 0111,;ta n<.;>es.L a bonne 1péidiag.og,i ü as • iôlO'lllplil· et ù éq rni l ilbrer l·es farnlté8 d ï imi. Les ·oo,rndihons ,are fréq.ueu ta tio 0 ·e,t 1"ét•en,dm,e ,dies p;ri01g1r:nrmnn.es s.ornt ,te t - dt> l'esprit , L"o1mmeh, g:i~llllruwstiiq u.e {;,oJ.e.s, qwe la ,c,01 11, tinniM d,e r ,eLfifOll''t 1rn1t,el- o r.d1un1ne et ré,g-ullrnrise Je twa,,,1il :lll/US· 1u.Jl1iJ1·e. l',01u 11· ce nwtrif , ,o·u a id.it que la lf"t:twe1 œevien t iC".J)U ·isant. Déta i l irmp,ow- 1.· péda,gagi· e 'L~st nne gy,mmasüqn,p rrnkl 1a nt 1à co,ns i détei-, le h'n •va il scola i1·e l''<JÏ 'll!l',irdie a vee la ;pél1 •iodle du ,ùli>xoe l,01p 1pe- lP,l1h~el'lP. Le :UJJa'Îtll'f• teu11u ,de suin~ rment ph,rsi 1q ue et de la, fo11mmü.on du. .nin·e _,wiétb,o,d,e ni ,1ion11e·He, ue pe n1t pais ·SC'füs'Petn,sPrd1e •p11épa1re'l·ses l·Pi;oms,de 1fi(•m1Pér-.ameu1tdk!.s élèves. ,Aussi qne l a mani ère d e p1,0SP"JJ1tcrl'e111L'lll\1a:t"qu1e-.t -'O,n?\C',e1sf,tJU•e l es ,s·a.lle:,;,d''.é- vo1111bÏIWr s r•i1g,1H'rneon1 po,lJll·1'e lllkux mlettr,e ü la {·ule, ll'épondia1ut jadis à tO'l:i:tes les e,01Ldibons sainita:i1'es, sont deveuu•es a,b- piort,ée ,d,es jernues intefüg-eu1ces. •)küs ee t,1·,a111a1il L'St ,d'n,uc a.ù11u.irable Di?tou'l1ùii,.olu'mlent 'insuH'is.arnves. 1'1 faut µJ.UJsde ft to1u•s les é lt>ves rnèt·r~s cnbes d·'·air, i'l Ül'll1: iphLs ,drarén1.- tt>. Lia leçou ·1wo,fi<t1e 1 t amx mriPux 'dio1ufs; th)lll,, il faiUJt plrns d,f' 1rnmière, il .faurt: .._,tIl'Oill: pas se11lc•m1-•n l iJ.IÎiÙ ;es 11l11s d'e tou t ee ,q,u i l'.IODIUl'd,b,ule au bieu - l es 1n·ogr ès ·SO'llt ùès ILN'l:i,plus ,1·, et ,olbtl•n111sa,1e·r nue •Lttignc 1c1éré,b1•al<' t'.-:tre lh:wmain par l"hy,gièmie. mordJé,1·,ép. ,)fa lg,rié fa1rrnt rd'aiméliora üo,ir::;, l'anélûuiu ,c1·e,111(·•0UJr ,aige,r l'inBtitrntem · .it. ué ni it! m1a,r,q'll'es•o:n emrp.reinte snrr les fi. 1·,u,m · giu1res; l'étio,]ieme'lü est l ll. fLU:Ï .gn,eHe I.dige 1· les •règl es 'ClPla pélfü11g•o1gie, lf' , f out a1ij.01u,1·,n/b1ui bean 1 1co ,u~, dt\ me l·Ps sain,té.s les pl1u1i,; 1·obustes. ·si r;m,s swok t,irE'f', IO',où cpl,a ·vi1errt-H'?Ue l'iu1fliu'ell'l:c d.c rncrnlbtes de:, Co111mJis il ifaud:rait rrn c•ontrni 1 ·•e t~éa,gir •eo,n,tl'P la fiartigue 1oon~lbra:e .su,r la s:rntlf d,e ,nce q,rui u ·est que 1t1t10prna,t,nl'enmanit. ,Ja1dlis,on nie t.e.uairt p1a1s e·oŒDriJ·la, .tend1,1 •e d·e s'épa:rgn1e,r le tr.ate de ce.tte ,in:fl,u1e\Ilice;matis ,dJe,vamrt: le1,; l'elle ù l'holJl'.llrrl 1

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,.1 il. Les .p:réj u.géi;; c,ornf-:1 "e les bon•nt··:,; Yir 'die cette branr0be ipou,r eu , tiirer ,dies 1s ,à ,fiaJciliteir il ses é J. ,UN~tlho,dessont une iu.cit·"ti,01J1 u ~ a· l.a. p:i èeXJem\ples 1prO\Pll"e 1·esse d1u tmafitJr,e. res l'·ét1urdie.de la ll'ctu:re ,du ,c·.arlcu l ,.,1, l ~I ,( 1·11(\!CP ' ,et Sllll'Mllt ' iu,e. die 'la ,géog,t•aipib

ex:p1é'l·ie11c-es :fait eR, il a 'bi,eu fa 1ll,u, se te ll/d't e ù l'érvide1n1oe.O;n, u 'cru est plru·s à c,m1,sidét'ell' <.;Olmmeun 1d:ésœu1H,e1me:nt

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• De l'enseignement en Valais

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~orn, J,C le 1•é'pète, il e,st très

ag1·ic0Ie 1)

Du .;1, 'JJ1t· ,01pu,sC,,die fain, rein:t1·L':L·J',étu1s l,e pro,!!1t d,c die l' n1g,r it ,uli. m·,e .d1a1n arnm e 0 die l',éie,ole pl'ima ,iire. On :me pct•mett·1·a ,ù,c u'èt,1•e Iµas de eet a,vis. L'èt:olL· ,pri;U1ai1·e •d,oit re st et• l'ilit.:olP p1·i·U1a,Ïl',t', c',est -à-d'ir!I:' l'1t'.--l :iuk où 1q,n1P't1 L les vr,eU11i re:1'fü:11D ,l ·ait.: èJ1,es ci011 na.rn~a1ruc0s._les :}>.l,œs rDJd,ispern;abJies à 1 ?rnn_m,s.,tru1L:1ti~on. C' e.st li:\ ,qu'il ,:,1[p prelllù a lrne, •a t:ak ,u.len·, ù étrit •e ,SOlLV{'DJt., :biél,,1 ,s ! pl u1s iuwned:emen t ,que ,C:Oll 'N~cte,nie•ut :sa la'Dlgue mat ,ei-a1eHe, ,t·el:i ùH ~,an~.qu~ no,ns L''n fassio :ns nn rep,rl(),cl.ie a I m,sll.1i u ttt!wr. ·L '-e.nfa:111t.doit efil·,o,r,~ aip1~·1 ·L• nl11·e, ~m· le,s ba11e,s die l',éc,ole pi ·i1_itn~ .11·_e, 1,es eliéiwent,s ùie la g·éug11a1phie, et nll !wr géo 1g;1·.a1p,bri.q!l1emc 1nt S•lllrto,nt s·rJ'll µay:.;, .u11pr,ert1dwe à g•1·,o:,;'brai•t•s Je::; foi ts ll's pl~1,s s·aû1llam,ts ,die l':hislo·ia·e suis,se Ou ex11ge d,e 1cet ernfa,rnt ,d!e.s,e,01ntniaissanres Sll'l' l,es 1de11oirs et lés ,o'bhgia.tions tl!u ofnitnll' _citoy0n qu'il est aippelé ,à d,eH?JJ11· u n Jo uir. Il m,e s ellll hl e ,q,tl'<:•n w,rilà ·Llie~J'à .pas wal p,01111' .u,u je,m,e ee1·n:a.L1 tlP 11 à lfi wrns. Vuu lio,iJt·•adou ,te1r l'aoTi0 1.·111 1t!lllre a' 1··ensf'>ru.ùle de ses C'Oillinraissan. '.',l-'S, ,c.'est ·11 u•U'l :o,ir expo ,s P1· la jernnes.:,;e e'e::.t :tisq1œ ·r ,qu·e la a na_.1, ~w1111w11ng,e, ~·11·rnfa11 _8'Jü ll s"èt•rnbliss·e t'LalJls·ectte jernrue mrt~ll1,g~1J1~P·et x11ne lïnstnm ·di ,on .p,rj ma,n·e n1,~'lspt>'n,sall)],(:' suit ·ro1D1p1 •0,mii,;e, ,11a11·1·t> qu la eô té d111né cessa ii[if' Œli a vou lu, ,cilœ 11r1J1c'l· ·lia ,qu·est1ou .quii dloit êtrl' 1ntaire 1•oru1p1t>:me .de lïins1h,u!ction p,d mnir 'e. ,T"'llll' v·er1~uri·s •pas a v·ec ,éLCspl ,aÏ'sir, hire1D -~u '''.J1n:titaire, un ÎlliS'fitrnhe't111· qui aime 1ag,1·wnll m·e et q,rni la ·00JJ: 1.1nia ,it , se ,se,r1

biien dP d ·P l'r~g,ri 1.1n ltn ,re •ao1 11mne ,ll l'Tl· .}1eu d' in't1érnsset. J..ies ell/fanrt1s die la '11:' '°'~t1a 1g,rue sais iru ,nrt m i,eu,x l e~1ll'.sJ.p·ç,ons s 1,. 1·on ,s,e ,se:rt, -·puu1r h~s l·eurr eYrnJi,rnu .-, 1·-i, ':I, c; ' .11 exomlµles pns ;d,a,ns ·ces OIJJ1é :r 1a1ti10,us I''t'] s Y•Ull'e1J1t . . q,11 ·exécuite it· pan.. I,em1s 'PWl'enI s ou ,JHl'I' d'ant,1·és •me:rrubr1es 'de J,a famille •::,o,uv€nt m,l'llle ils fe1~0nJt ce1rilain., '11;1,p: 1p_rio 1r1JL·ime'~1üs,11ei;r,01nt q1rne Jp.s ques.t,~u1ns,11g,ru,cules méu-it P'nt :élüuille, l'éif:ex1,01n1;_·qiu'ellre,s ,sorn,t a1f,fai1re.s ,de •c-a'].c; 11, de ,rms ,01Dfne:mentet l'cuivie ,die.s'iu:,;h,l'i1'e l e,1w. ,1ie11/Ù'I'a, J).on it· 1e moment .11 1P1p ,H'· t,u1 u, ,q,lJll.est telll'l où l'enfant s,o,:··1 i J t• l'é c,olt>,~~~a,ut eu t,On,üvc1ta,·e.c la prn t iqt1Jf':algm·eo, le es t L:'aJJaible,&O'Il·1·,rism11 u·eme111t,c,011llJlllen1;arn t ù se bien fo,r1m-:·1· die s?i 1Tr>a:ve,c fr nif l'(~,c,or le ,on d,e,s c-t~11r::;; J 1.i ,g11·Îl' u ItLn,e. rc:n, insfJi.tutcu t q1t1iah111e l 'r,11g •riou:l 1tt" 1:e. .sa1111t·a ,pa,r ce IJlliO.)' ·en illi•P'l'esseJ" et fa.11r,e.ailllr 11· e•ette ét uidie. C',es1( à ·ce'a, ~'1_'0 .Y•Ons-n ,oUJs, q,u,e l' ,é,(·o'lC'pni,mwin·,e f1eea 01e·n d·e se 1b011·ne ·r. ,D':ai lh:'lnll"s les p1;·oµ·1·ar111 Jmes de l'einrseirg,ru."'lllentcle ra.o 1·i'l' '.1! l<11•1 ·é s,o.nt si ,ét,e~1,dirns 1d!éj1ùq n,p""'·ce 11est ,pas 1,u1r les 'baue;.s &C'l",(,,c,ole 1,rùn~ain ' q·n'i l 1es.t po'ssiJbl,e de le.fi pm10on·1·1w. r, l'en rrmt'lS bien ,i, klle :ul:1,n,s,-,e,m'b!P ,t11e,,·,u1ü· èt·re la •inaxrl1tJ1P q u,i doit hu;·111 rer l"'i1ns:t·it,ute,1n prfo1KÜl'e. SC' Se'L'\' Î'l '

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L'instruction

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'1 Oct article est ,eo.npru11té:à une in tére~~autc étmlc lie .u. F. de Gentlre , pfürfessenr Il l'Jeône, publiée dans le ,, Va lais agr•.icole".

dams la fau iille

·L'.c3eole e,st •née d,e k t; fami ll t\ .ell·e l' :-;t ,.1' :-;·11•1·t·wrsale tle la familh .!·' J'pn,t..·'--··1«1 1~.-.- t, llll'~Dlt qruâ s'y ,ùrnnme n'est p'Our ~tin:-:i d,ire ·:1111ua1e ~Jn,Jl,o:rnga.tion, ,rnn dév,ek)i.ipe,:te.~,t ,d~ eelui qui doit ,1·0.lllilllencer d·nns b .~almille. Lt 1dJl 10-it rP~·imo1ridiaùd'illl,S· t nu,rp et d'ense ig11e1·r é'Side •dans la . faq11J ille; i·l . .es,t. enit.te. le:,; 1nrni1nrs,cte,s pa 1·,2nt8 ·qm id•o11vt>n,t s ue;cu1pe r a1c:b i \'e:ment d,e kt fonma:ti,o'll. ~:èl1gtieuse, 1J11iOT 1a1le et 1

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90 server ,q 111ele e:b 1·étien rdoit ,tenir à la l'ra ie s-cielll0e ,uo1u'me ià la, pr,UIDelle de ses 1.rc ux, ca11·,se lon ,Pierre ,St1Jau, « il f!St 'b,Q1 1U!me d'e lurm ière, •et die progrès.» Si p'alltfms il se mélfüe d ' un~ .sdernce idl?u..du fuyer. te us-e, s 'il ·r•ej-ette 0er-t:a11l]e~ t{boo1'!Jes iNIOD! i:.e.u le.meut l,es 1;at1·ewts ,on t le frwt dJe lia. II):a'Ssi ,on ou dm droit d'·CllllSe igner ou ,d_,e'f.,üre e'11Sei•g'11J e'I.· fantaisist:es, C"a-pricc b nnnai n , c'Pst 1q1ue ·0e,s syi;.tèJieurn; enlfa1J1ts pa1· qui iJ.s ,·en lcnrl, d1roit 1f.onideme11t.se srtwcèd,em,taivec ind&tiaùle q111e -pers-OJ1u.e Ille IJ.}O'llll''l·alit mes sH'D.!S l,c,uœ ra" ·i.r sans 1>0fIDIIDe lrtJre u ue :i:ntiu,':l · l a m r&me J·rupid'ité q u,e les ,cliobés s dlam.isUJl e l a,n.teume .ù J)l'u· tiœ tru:110:iffeste , 1mal is en,oore il Jeun: in- é b I,0,t1issra.nrt: a1·N· e,mnlbe ku ,g'l·a ,~ olbJiog,art:ion1 d~·exew:eir te jecti ,OO!l:;,c··e-st qll''i ls se i:;.uli1·~ll't_ inoohérerucP et mêlne 0001t1·rudnctwn, le dl'O'it; -c'est (:c que rE'g.lise no thl' a.plJH100ld!, e,n disan ,t cxip1·esséJrnen1tq ire 1-es sec.:oTI,d d<étl'lti sarnrt soor.e n t ce quie le parents doive:nrt instrni!l·e J.e.u;rs erufian:.,;, lJ!l'emi'f:'r a;vait réid:ifi~.« Le (·hrétien , 10,bsci·,·t ! l '.a'l!tem· 'Cité ,pLu.s hantt, le •<: bréc'est~-dke le,urr a,pprenld,re J~,. vér ités is<l'n inte llligeDJcequ'à la et les œvoirs d'e J,a, re l~igion , et le!U·r 1.ie'l1ne S'OU1met n ~rité ,diéimon11rée.et, s'il ht •SO'U!Dlet à pr,ocu1•e-t'les aru,tl-es cO'Il!Il~ldssiamrc•ei,; n~ la TérH:é l'éYélée, c'est ,qu·au'l.1U'll faH: <'<·&&aiiN-s d'apn:ès lernr état. ue limi est m ieux d(m 001tiJ.·fq1u e la 1-éY~11 faudra it q,u,e ehaq ue fn'mil le elné· tie-n1n.1efû.t, OOIDJS ume ce.rtarine nnewure, la:tion. » ,Si l' édiu1c.:a Hon J'~mpou:te imr l'ius tr'11t:· U1D, foye1· de lutmière pourr l'in,telligeill · ÜOIDI, oe;pendan;t ,celle-ci -<l1oitrprécéd:er ce , oomme ell e d().irt:êtu.·e UJ1e véritia,l>lr c,e.Jle-'l1à, ca1· ,~bsru·,·<· 1M,gr SpaLdÎ!Il!g: «On ('OOJe d<>yertu poll'l' lJc t:œrnr. « Les dw,éru:' altti·re l·es hollilllles qu ·eu s· a!di,ess,a1Dt tien~, a dirt IMontesq.uien, siont de1,; <:Ï· t-0yem,süès ,écba.i11'ési;m· letL'r,s ùevoiTs. » ~nlfr l'es,p1•it a,u, ,cœur. » Po u r entraîner lai rnl<.mté <l'a,nsla pl"rutique d u bien,, il l'oo·r q u'i l en ·S-O<it aâmsi, il est de touit'e n(-oessit é que l,e catJli<M, l,a;bre .d(' la sa inl' fa .ut d'a ·l.Joit.ùfai-l'e rayonner a•ux ye-u:x ins.tructiOlll luise t'lll per:ma.neillt:e di,m:,; ùe t'int ,e~Ji,ge11ce 1-a splend,eu11.·dru nai. la. ,beamtré kl~ la 1·éJrit<\011 •n e peut .dio-nc )P sam-ct u~ire 01.. • la lfamil1f'. Est -Cf' à dfre q ue IlOU·S ..llCIXl'l '{lÏ {)ill i>, ù sép.a-rel' l a aolidie é.'dnication d.e la :,aine l'in,gj:-ruiction la. prima:u,tf s 1111· l' édurea- i1nstru-cüon, p•.:H,; plu ·s q,u,'on t111e ,peut a•r· noc.hei1· la 111~üe-sciell'C~ dm seirn c1e l'E · 1:i,m? Al.sur&:iecn,t non «1./iml';trructiœi, dit UuJz-0it, e1,;t mrn lle ,g lrise. sa,'llB l'écluoatt:ion, et l'é du'c}utlionest oJlJUl· Fnéidté1·i-cJ [ JH'ujeta i t ,ll!Il semblalble œt or Je san~ la rPJ.igion. » CettP J.1t..'l1·ole st>n- '(}h·on:e hm\{lui osait f,1t111.uuleii· ' 'J • d tencie,u1Se est ;pleinlClment ·Ü"aJC.co.rd aivec tcke iuf:ùme: (t ·Sépa:r~nis la. _s~11e.llJG<e · ~· cette jm-;.te observa.Hon du l'. OHwünrt: Ja, piét-é; faisons du ('lltth·ohc1srn1e uu,e (<L·•h()IIll/llle sans l~ :p i{>ft'é,samfi la Yerespèiee de hibou·, et bientôt lf's pciu1>les t.u, !l)ell'IVf'r:tit la scie11K;eqrni. Je ~>erve~ii t 01'·eu vouoll'O'nt ,pJ.us. >>Ce :J.-fr'-0jc-t ia mi:,;é~·tuhle-me.nt ,HOTt ~ ,('0tn1.IDeCt"UX de tau t rà son tour. >> A,uissJ, il i•llilJ)Œ·te 1gr·aindJeilllent de (Fa,nrt:Ires. ~j J'oO'.n,·eut jouir id'es fliuiti; p-a1rJius1rbsre f ,idèlenwnt Je e<mseil die s:a.int •u1Nltiot1.1, (} uc /r111gu"Stûn:(( Aimez la sdeTuCe, :mais cihé- m,L'8 et :;a \'(JUfJ.'('UiX d'e l'<fJd l'-Oill fasse ,d10nc fleauril' et s\~µ1a1rno·u-ir 1· 'l''Ï.ssez enroTe rpJ-nrs la va:tu. >> A l'éc1'wca:tion;œevi 1ent dro:Illc ]13; pr, ~é- r-in.'stnll't i orn, lï nstl-u-t 1t i•n·n 1·rNgfoUS'1' :; 1111(0111, <.l~lllS 11JOS ,LiO' ,YC'l'S ,dl'l·étielJIS. mine!lliCC sur· nnstruJctfon. {J'ei;t là un inte ll ectiue ll P ,de J,eurrs emfants. A.u.ssi. Je célM)re a,pologjste catho liq'llle, Je œ!l;dli.nail,Oes'°homp~. appe He-t..i l le pè· re Ide famille, le ,régent , le JYl-'éC'eptem·

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iPJindpe

a uque l rruo,usr,evieudl·,ornf; pl.tu.

l-oin, €'Il pa11·la:nt 'd1e l' édlu,c{l1ti-0nol.:i-nsla faill!iJJ.e.:N'oéalD1moins , il est ju.s te d'-ob-

( A suivre.)

De la eonetroetlon dans la lecture

e:est à ,ous :de l'y metrtlre. Respi r ez de ·mJê:nlea.'P:rèsles mots : « .fruil.t » et cc natru>i.·e >l•dao-s le 'Premier et le tiroisièm.o VbaJbihJ.id,ed·es end'an'bs {et hea;wooU4:) exem\I)les d1'és . bOODIIIH~s scmt 1'esté.s €'.lllfauts en cela) !Le suoet , dion<:, .d.ia .œ l',ortjjre cregroueetde ne pas sa :rni •r ldétieu.nn.ineu·les re- pement des miots l<l'une ,p!b.irase, deYJ·a à J)['erud'1,e en li&ru11t.Ou rva ,tamt presquie 'tioujoiurs l'i.siole1·. Il .n'y a (JU 1un. e le soutffl,e dl\lll'e, oo s'0Jl'rtête qoolll!d mot qui -ma!J.ictienécessruïi·eoneai;t :ax ec le manq .ue, s:ouvent au milien <PuiD sens suôet, c'est le qu.a.Hfirca :tif; Œ'S <l,t _-.q_ 1x Uq,.œelfio1s même au milieu d' ,11D m-0:l mots s>e lient toujowra d-'u!Il,tr .a.irt; dailu1 Il faodlro:it p1·erndtre 1lJilJe :ba:bitUj(}ie un <Ca8 Sffil 1leanent !\"OOS les IP'OU 1·c-1, &é· te •c-?'11trai'l·e.-: Un t~ die i-epo.is p.a/l'ler. Void une p lwase ld-c Dnn ,TU(l11 ,: t rou.i,ou:r,s pot,8.Jlble lorsque !'-on ren· Les inclinations naissantes, -a«>1'ès 1o'Ut, ont , 1

des eharmes lnex.pilcalbles. .-e u~ sigme q1U'Clc-0'11K} ue de ponc_(Molière, « Don. Juan »_./ tn.oin, 11 ·e.at DJéceSS81ire iaiprès ee'l'd~ ces signes, 'COOilme le poinrt et « Naissantes » et « Îll,~llÎlllationt-l> le et le po.imlt. Après deuix poi[! Jfs, roDJt ensemble , rce n 1etit ,pas dooteltlx . . . ' ilnlaJ!l <c_in~xplJcaibJes » et « idhrut~t, » temJ)S idJe"-'i0p<J6se ip:t·e'Il.d ' ra.rement. La J>O(lllOtluation •d''111 ne pbiria,s-c.sei-a peu:v-eut se •séparer . Pou,rqu.oi? C"e,;t p<Yu1·nous un guide JX['écieux des qu ' il est trrès loisilb1 e id',a,dm.et-rre q ue Dr<mJuatn n'emp loie œ dernier quali. s là. ,prendre en .li,s,anrtœtte ph r asé, 1s c,e sera pal'f.ois ,ultl - gui<le in8Jtllfü'i- fiœ,thl' q,u,e pair (M;pit d'e m'en rawi •t' pas t't'OIU,..,, re.t,PUQ' conséqlll'en t, cherché un t, en œi'!f:aiIJB da.s même un guide - !A,La,isje 1-e· ~1·ewx. I l est T!a!re, e'n elM-et, q u e a;urtre mieux aipiprOJPO.ié. tS 'tewcoo,trfoz ll'llle vh-gule a,près Je viens am ve1'S de 'Molière et Je 'l"0lllla1' · de la p.h:ra:se ipr~ncip.aJie , sa,t11fle q,u,e qn.e si je néglige, d-ans ce l'ers, tlc a où ce sll(jet s,eq•a: imméd.kl~me.nt preind!re un tetlllJ)s après Je sll(jet, h•s 'vi d.1'0!Ille ·phrase inrcidienrt:e; e,t, 'J><}Ulr-mots: <(a:u rm.érite n paraîltroont êt.re 11'8 t, -rous rcl'e-w-e-.1 presqrue touf<)'Ul'li, qu,alilfiœtifs diu suüet. Vou,s me dirr,~z s a,nrête-.r rlID ;peu ra1Près aYQ.ÏJJ.' énonde passer bien ·vite sur -œ11; puérilités; ce -srrjret. Il le farudb:a 8'UJl1:o\l/tl •Ol'S· il_ sem,ble qu·'-on ne oowre pa r1:1 granld , i.J'l)t·ès le r,ntjet de ],a ipb1rase, vo,U>B nsigiue '<lieC01lllJIIlett1re d~ iprureilles ifa.uivere-.;1,'Olne inversion.. ,tes, et, tou1:erf.rod,s,orn les 'OOilllUlet fré.

q UeGll m,en<t. .A...t<iïi l'0'.11tl ia,u cOthuplérmientet iau ve1•be. lllrî O.n,vie-nt de voir que, dm:iasle caia où ( La Fonta,â11e,,, Le Vieifila1xl et ~s l'on -peut p Jaicell.' men tahwe nt ,e n t ;·e Ic Troiti jeunes holD'IDes ».) sulbsltainitif et l·'~jreotif un ,coonnnent Oui , mon eœur &'U mérlfü aJme à rendTe dir.ü-je? l> ces derux mot-s, ld'o.rxl:iaai:1~ 1,ùl.llil!Ï.s, -ireu.vent s-e i:;,é,pa;r'€(1'. Lo1·sq,me, ( Molière, " Le Misanthrope ».) t>ll-t,œ le Yerbe et J,e 'COOll1)lén.1!Cn[, on nahJN? envers vous me sean:blo bien pl,wt 1place1· menta l€1lllient u;n <<,·ons ne (La ]l'onta.ilte, <, Le Chêne et le Ro·J.e,cr.oiu:iez jamais», il fa,rut die même iséRoseau ».) va1-e1· ces deux .mots. ·Ex.: « J'1 i fa. it •n·s le sec·;0n<J. vie1·s cité, vo u,s ne (<mettre le piège ù loup 1 à la fl)O{ttede ~2' q·u'rnlll signe die ,pOOlJctWlJtion, " lllllOn ja1·dli!n :; je pensai'S y troUIVe'(· virrg.u,le après Je 'IlllOt: -oui. Prrenez ,11 nl'on. vol-erun ·, j'y nj t-r<oU1vé. . . m v'· an 1,epos .a,près lie ,mot: O'llii,ma'is 11 C'bat ! » .Saulf -ce œs, na truo.'-el-lernent ,·("n un seoond ap .rès les mots: assez '113.re, veq,be e,t: oom,pJé!meDJtdoi.D ~ll!r l>. La virgi\llk IIPy est ,pas, Yetnlttouj-0u1-s être ~.s dl'ru:p: trai t . Quel fruit

de oe la;beur pe.DSE'li -vous

re-


!il.en! 'lll ·ix idle leU1l's effO'f'ts, c'est l:~ ya-

l ~~. ~~telleetu~lle

et '111Jm·iüedie\"

_-0"11•

i~w•s qu'ils on.t ·f.01'ITT1.lé .s; c'es_t •a,rn.sR1J' ,n,t, • , .1 , ,i:.O'Illtrpas téllnoms -: ' · :ln,U,S I S Il €'Il . . •]Jnr'"I qlll n·p.

.

t d' UITl ne1 ... u · · t~TJ!d)rjss<>~<"'Il• . nséR des jom'R 'd:'anv 1vant pat la pe boi'Cl de sa pant ''"lll, St'nt ,une la.~me a111 t 1·· "' · q,uamd s,u:rgd: . idu lliaft5Af> pièrie · •moi·

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• tme école ;rup-pr-enmt· a" IlII'(', dall's ' t vilh.~ Le+i ,hirondieilles, Nls:tn. 1<'S • . . . la AAllf' où •non,s ~p,ehoDJR,

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'f-enêh'f.'IR Ide ' . . ..., init~<;AAWTit Oil :n u,,

1e =1·ons ma · 'ba 'be bi, ibo, bl\t »' 'Th()IU,S ·m ' . • << , ·.. ' Ollll<1 ibarv.lons amx cœnf'1Hes, t f'!tlitifs' n . . 1· rufo db1oc,eur tl'f"l'I n,ou,s évoqm01rus a ~m · h . <1,e la . brenx et la trtadei em

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• J · tieux · ,IIU1.11.iss-on, c ,smuvanrt es ' ' 'T _ ,nnit:its enlfanits le IILlême pa,r.tJouJt:.~ 8 1-"-' · 1 . . . le isal1u<'-nt a:ver ..en· .d~v(l,n,w,; hommes fl ,füuit conn.aî-

t "Lei~

resp~~r

drresse et tre le.s lettre-s;

~~ill~

à ln vie

l es 1~ bonme maman eonsc1en1t(>, -f'()IID.'me a~ .·" phv'-'Î'lne. les avait fait naitre i.\ a , 1 . . •

- ·----"".:-----.---

- --·-

La Réforme de l'Orthographc Qu ' on réforme

·l'orthogra.p~e

C'es t un pas ta it en a;v~t. On me fera plna de ga1\f D{-SOI"lllais en êeri-vant. Sus à la syntaxe

amère

1 'égalité _ Quelle farce! Ûn mot - quoi tant de ,pain se.ci Est-il plu!! qu'un autre (Parce Qu'il nous est ven: u du g1.-e:c?

Que la ooupole ennemie Soit livrée aux quatre vent.'I: Détruisons l' Aicsldêrole •Comme on détruit -les senpents! :va.n t'! on est la tlup~! Dea 811 GraIIIIIIlail-e! Va in l)')réjugé! Que la Ohambre s'en occll,P~: ,Ce sera vite jugé!

:u1I:1::;:tP!

: 0 iIHYiMéde soplnt ven:tTt>, rtla~l "''t1lèYen't veN! le ri t '-·-·n ~ ni~ 00 re lJU k>il : nous l'Illt~lli< wm; f · é::mtises · . (< Tn a.m ~ . m:ittre n,o,us id~·re . · . . • tu oc>met· '

.,

l'II11Stihit!

A a•orthogrua:>he éterneHe. Donnom1 un coup de ibaliu: ,Loi·Slque môle n',a. qu'un \ P1mrquol ,deux /, :t molll!tl: · Des l'êgles où Q'on se vauh 'e. -Af!ranchlissons nos ,gamlns: Un mot est-il (lllns qu'un a~i ms: Pai-œ qu'JJI vient ,dies .Romains,

ég·iJ ~ de!tré " ' le, nous replOII· senltfanent: nous ne émoition,

N o,u.A avons tous,

Prt>nons enfin

1-

,m-•i,g'<'t1'1t hoo i1rnsti.tmteu1·. *

Pour ,la ~el'tii qui lniJil.e Nos pères ont comba ttu : Puis.qu'ils ont pris la &stll!li>.

Qui. des pions, est le daid ~ Qu'on tlêh- tüse ,la grn.rn~ ti ~fême avaDJt le ,Conco:r,da •

L·•orfbO!?'l'flip,he, cru'-on lft taxe! " Qu'l'I tfai1le - ,temps -e!Uchanteur · PoW' user doe la syntaxe P11sser ·c'lbez J.e 1Pe.t'cepreur!

,Qu'une prime Fasse l'oihjet L@Smot'l q'll~ Dt>.vmnt tous

à 1a paresse d'nn rllll)port. . . v~enne,iit de Gr1'ce payer le po:rt!

Qu'on •bâcle vilte l'a:ffalre ... Qu'à (Partlr d·es joun 1>ré.seo.ts, Les mot.8 ne puL,;sent plus if'alre Qu'un !*>l'V!c'e de deux ans!

Foin d,es .Jols qu'on 111otlll lmpose-1 Un ..électeur - nom d'un -0W=! Doit-l'i savoir q~lque chose Q.1UU1d-un .autre ne sait rien? Pour que personrre :n'imite Lew· long ouvrage Hlustrê , Faisons ît la dynamite , Sa·nter Larousse et Llttu'é. plus de ifoNJ;1e. Sous ·le :règne <le Loubet Pour compléte r la ~ot,me , Qu'on s upprim e ù'a](plrnbet!

Sans y mettre

XAVIER

MATTNIItR.

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Partiepratique· Enseignement

antialcoolique

I. LECTURJJJ E1' ECRTTURJC. Les apéri ttrs Ct' n'est plus nu 1>e<: ret rpom· .pe'l',;onn~ (]ne l'halbHt11de :des al)tlritiifs a·vant le,; J·e.pa.s, nuit li l"n[)pétit. donc •à fa santé . Les SJ)iritueux. le s boissons à essenee pl'O(ln ise-nt da.ns l'ol'gan1L~U1,c• l e.~ plus gmnd,~ désord.l' es; au,:s,i f<1nit-i.l , :1 urtan t qn•e possi1bJe, les p 1·0:aic· 1·ir·e. II. REDAC'l'ION 1. UJ1 J)al'i s tupid e Certaln Jour, quelques jeuues g,ens .se trouva.Le.nt réuni s an ,ca·baret. ll s aval•ent .b u la ve iHe, qnri était un climanrc,he, il s mvaieut bn la. OJUit; et, d€[)u!is le matin , ils ne cess •aient ,lle 'boil'e. Aus s i le s tête.s é:t,aient-el,Jes éclrn ufrnes et les lnng'lles déliées. T/·uu d'eu..x se vwnta d'êtrse plus fort bU1veur que ses cam arades-; i'I _p.11·iamêm~ <l'avaler sans in.te1Tup. t ion le ·coute.rut '<l'un ,tlaco11 d·e g!'l1ièvre qui $e trouvait sur Jr · co.ru,ptoir di' oJ'éto:b'lissement, Le pa.ri fu t te.un. A11ssitri t, il s'em .pa-ra de la bouteille et <'ommenc:a de 1boil'e il lon•gs traiits.

~'ell!flamme . se ra,m&lit. dêgénè11e. Si l'or, gane Jonc:tionne encore, i1 ne le fait ;pl'lls Q11• iminuf"aitement; -le buveur favétél'é ·ne tarld1! ou œtalThe pas à être œbteint de dyspepsie c-b1·oniQ11e, et cle dlla tc'lt:ion de il''e8toonac. Alol' s -~·nrvi,füluent, le matln surtout, deii nau. sées, de In pit uit e, l e vomli ·ssemen t <!<es1l'lJ· veurs. -Dr If. Poésie tl faü-e .app 1·enw·e. TRA.VAU, E'l' TEMPERANCE F1·èl'es, jamais, ob, jam11is sm· 111te1-rl', On ne vena régner .l'égalité. Laissons aux sots 'leur sinistre <lhi!Illllre, La.issotlR 1-es d -roiti; à ,la ll)l'qpl'iété, N'env ions pas la -fort11u e du maîtJse. Pom· qui le sort nous iforce tt tra :vatlle r : Cbflk)·ue matfa, il s'év{'i111e peut-êtl'e Bi<'n moins beul'eux qtw '!''honnête ouvrler. Vcrnfo•as-nous êhse !heureux dans le ·vleU âge? Il est sfü· et facile .secret : Soyons toujours a.ssJdus à l'ouv,rage, ~ons g-aspil'ler J.e terll(()s au <'rubaret.

.-\.h ce n'est :point ·le stérile chômage ,c1ouner ~î nos en!ants du ,p,a.ln; Pour · l'onvrifü·, 1'110,n:nem·.et le cou1·a-ge, Dn vira i ·borlihe·u r, c'est l'un-ï,qn,e <füemin. Q ui peut

Tout à cowp, on le vit chance ler et to.mber lotu'derncmt :î la J·enven,e. Ou s'e m,pr,essa rle lui :porter ~cot11·s; ihél:is! •ce fut en Yain , ii1 L'acth'ité. l'ordre et la. temipé1•mice. rnvait cessé de vivœ. Le terrilo le ~rqni(lle Ont mevé de ,p:iu,vres aattsa .ns, avait fait n'lle nonvel'le vic ti'llle. Pornr ,oonq·nérü- nn.- honora.rble aisance, E:nfants. O'a.J.oool E'st ur1 rr>ojson redontaible , N':11yons-nous pas rom-me eu~ des Q)l'al! vail ne l'rnppro c,hez ja ,maLs de vos lèv~·es. fla.nts? 2. Un nom vOII~ Pen<lant l·e dix-neuvième siècle seulement. J. ROMAIN. l' eau-do -vie a tué phis d'hommes que il'ar tlllE'rie et tous les engi ns de g uerr e n'on. ont Dtette11 péda"'o,tiquu détruit ll-epnia qne ·Je monde e.'l:iste . .Si encor -e elle ne ttia it (]'lie Je cw .J>s! malis elle tue Comment gagner la confiance le.s ilmes ,, 1e.~ <:œm·s, les esp1·its. Que de mi des familles ~ê1ses, que •de hontes, que de dégrwc:lations ont le ul' J>oint de départ :in fonid. rl'u.ne bouLa tâche de l'iinstitutem· n 'est pas termite-iile d'eau-de -vJ.e! née quand H a fait sa c'Jasse. Il frunt encore L'eawde-vfo ipeu.t se flatte r d'aYoir volé qu'i'l suive '1'e.nfant dan.s la ,fa.mille, Qu'il gou n01m. !<J an-d e-m ort serait le seni qui lui c-ounaisse l'emploi de son temps, d(• ses loi·001wtnt. Le<s, IndJens l'appellen,t <<eau -de sirs, qu'.il s' int él'esse â sa santé. 11 ~l'a toufe'l.l >>. jours ,bien aceued!l'Ii d·ans la fa,mi1Je quand li 3. Orig ine de fa d-y51Pe,psie y vi-endra ,pour y piwler de l'enfant, de ses Où -le danger d<>s lique,u•s fortes ,pr'end de~ effo1·ts , de ses J}l'Ol,0 Tès, de ses l)')e<-crudHles Pl'OIJ)Ortions l)l'lls ün.mécliatement mlai•man° d'éoolier. Et, -comme la sym!l}athie e~it contates. c'est ,dmns l'estomac-. Ie qua.1,ti er générnl gieuse et qu'eMe a raison, à 1a Jon,gue, de de notre organisation. · Que ce,t organe solt tout es les préventions , il verr a grossir J)E'U il mal ,ade, tous .les antres en souffre.nt profonpeu le .nombre de ses élèves, gll'l1œ il SOQ clêmerut ! 'fout d 'aJbo1xl, les ,boi..ssons ·all:coo'Ji- int'h1en(·e personnelle. ques ing érées. même .-11 qna,ntité [leu conEnseignons la polit.esse sidérruble, rsetard·ent la füg,•st!on par .l'a etion Les e.nfants de nos écoles sont plus serviadélatoi.re qu'eHes exN'Cent s•ur le su.c gastribJ:es. :plus ,humains, pl}us polis .qu'autrefois . que; puis la rnnqueu.sl:) rosée , qui le tapisse. BeaucoulP d'insititutenrs. ce.peudant, n'atta.

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OG ooent paR assez d'impo1·tance aux hrubitudcs de 'I)oJit,esse à donn er à leurs élèves. Et c·est 1par 1là. [}a,1· ce qui se voit de 1'-action du ma1trP que bcaucoll[l de gens jugent Ide la valeur 1c le son :~ction! Que <le lfo\s ·entcniCl-on rlil'<i: « C'es t run bon ma.îtrr,: les 'enlj'anrts ont lüen clhaugê dep ujs :so11m ,rivée, ils n'o u bnie nt !)h1s de, sa lner nuüntcnant!.>l I1 n·est p,ts de peüt dêta il ·cla·n s l'œuv ,re <1'e no,s éC'oles et <:'est so nv'ent lclc''S faits e11 U\P.Parenüe seeon'd,ai,res qui décident .du S'll'Ccès d ',m1 !ins,Utu· tenr dans une eoromwne. Et -la ,polHes so n 'es t ponnt d'a iilleuirs C" h of<·e seC'onüah'e: qua,rucl, eU<' est ,ee qu'e 'lloe doit êtr -e. ,elle est ht rua r·q ne 11'1111~ , ,bonne éd u cation.

Carnet de préparation Bien qu e la. tenu e de ce ,ca~'1let ne soit a1a,s çoI111Prenr nent qu'il s ob'~igatoil·t>. 1le,s maüres ont inrtérêt à 1'e teni,r ·so~gnieu,-eme n t . ,paTct• (Jt1'il pernwt. à. l'in:S[)€1cteur de sc r-encl't·e ,ccnrrpt e ·ffe la marc:be rle lell:l' dasse et tl'a,p01r(>ciei· la ,va leur c11elem· ,en·s,ei1g ne1m,nt. C'\ ·Inis , qncsRtion d' i.111tér ê t ;personuel !llis c ,à. ,part . ltt prf>para ti ou éc:rile est i'll(1isrpefrsahl e. J;a r('flex ion. même :l'JJPl'ofoJ11rlie. r est e- for'C·f>ment vag ,10 P-t lmi's,-e trop ,cle .place là l'imiprorv is,a t iou et, ,par su it <'. au v e11hia,g1e insi~nifiant. J,es irlées n e rlevieunent 1précise,s. le s cli[fi0ul (:é,; u'alppara is\-(:lut nettem en t. ~es 1wi·t,€\s ll<' tP-.mp!'<J1(' peuveut être é~·1tér,s ~11w ,;i •]'on 1{,flfafüit l n plume i\ la ma in. r·ne elass e biell qJréparéc E'St il moiti<' fnile.

L'enseignement

3

gTa,ucl nombre ü'é lève.s de tcurs éco les. H faut qu e no.;; nuaîtrns s·effor,ce nt . da n s lem· ensdµ;nerneut s,c·olaire et ])Os t -sc olaire, de montrer ù cete.. ,(l'ui peuvent Yon\oir utilemeirnt soi·1Jh· de h '1lll' Yilhtge , qu ' i'I y a 1d'a ,u ,tres ,c,a T1 ièrt>s riue l'cu,:::eigne.me.ut ; (Jlne le ,r·ommer .c<:>et finllu,;tJ'i,e out. ll cs ojn de con co nrs itle plu;; r:n ~,lu s nonibreux. ~ans pa r,lru· tl<'R cani il1·e~ co'lonia le.,, où tant de jeu11-cs agri('u1ten ,rs troll've r ai-ent il s'e111ploye1· fructucus,emen t.

La peste des souffleurs ,LE> s .sorufflenrs son t 111w ŒJestc ; JJorn· l' é:cole. Hs s oa1t la cause que iheau,couu1 ,d'c1t1rf .ant s rne 1·éüée!ll is1s'e!llt iP'llS et n e Iont par con~éq Hl(''llt l)t .t S de [)l'O'grè.s-. A'l.1 ,ssi f:i ,ut -il toujonr,; êt re. 1Ti!ell1en gar td e contre ,eux. P-:w sa vig ,i,11::tnl'e. et , s'i l le ,f,::mt. ,pa1· ,sa. j n 1'te séYéri té. le ré1gerut11·énsRiT,a•pf'11:Jit i1 ,i,etit il 11e ]11111 ,;; en :tvoi l· lh111 1s s a. cJ1ai;sc. Il arrhe a,n.$Si ,fré~11ueo.11men t que ,Je 11 mîtl' e. nrr)'l'ès nYoir ,a-d11ess{1 sa q11esr ion, f ait ,rles s i.1..'llle•s rli> tête, 'llc rnai111 , d!Cl'I mom·e,mt>n.t,s lle lf·yr .es . c-ontt·a1cte, le Yisa~e . etc .. daills l'e rbnrt:de m 10t: t re lets e1rnfa:nts s m: hl voit• <le l a 110a1ous<'. '\fai s. clwa· -coH,.:guie. ,c1t 1rai-je à ret instituteur. vons pro sr·riv ez If's h ruwnj:lls rt (]ne f:l itl's- von s doue yo11,i'\-111~nw? N'i 11\lli.f)UC'Z-YOU S ,l)il'S. tont ·comme Q:('lR IP~'e• nü ers , la réponse il faiw'' 'Pt -si vous 11!' ,rnp,porter. iJ:lR 1.!'s sonifflt>n:rs. ren0111ce:r.m.1si:;i il to111svos si.gnes. '' Tl y a trois sœ·tp i:; d'i .~ no,rm1,c0s: 111 e rit"ll ~·a,yoi,·. sa1Yoiit·,man ,re qn 'ou ;,.'aH et ,-:1,yoir Îll'. ,nutrt> cdlo,s e qnc c·e qu 'o n doit. sa,YO!

du calcul

Qu'el:qnes mait r es ont le tort d e ,Je f::ti.r.e' llê "'(•nércr en un e .sorte tl'cxe1·~ke rnér .:rnj qt~;. Oe qu i 1e ;p,rou,·c•. c'est l':l'btts. flans leR eX'l\œicP-s ém its. des Oil_ré·rati'ons rubs tJ.·a'itei:; q,u i 1cte,,r.aient êt r a 1·ése ,1"Vf!es~1 'la. ,(l{•,monstration ora le ou a n x n·vi;;ions faite,; devant le t a,hleait1 noir. Ce ,qui J"ind1iq1w rnC'or<', ,c'est la ,mbstitntio n . eii.1c,e qui coner•rne ~es .pro h1f>mes. de la soh1tiou att 1·ais<,n11rm1ent. rleux term e;.i -que l'o n ,rorifoull v o-lonrti("J"S . C',est enfin .l'impos.s~b ili té où $e tTom ·cnt 1es enrfauti'\ fl',ex(P1iq111erle'S ,règ,les qu:,n~ :1pp1h1ueut. an moins l i>s Q)hts esst>nti€0.le". ,Les maîtr es ,ue se dout e nt pa;; QLt°':tY,e ,c 1'aid le du cakn l il~ ,pourraiC'nt 1rl( •vPlop 1per .clw z le.m·s é1i'v<'s l' h a1bit11dr r1'es ra ,i ><o u nermentj< jnste;;, 1c goût rl e l'ordrn l't dp 1a 1p1·f>c-ision. qual itês aussi n'é<'essaires 1dm1~ 1:1. Yi<' qu'un SR'\"OÏl''])O'Sitirf.

Du choix d'une carrière A défflmt de l à (Profess 1i ,on UJgr icolle ,que nos i\11St ituteurs r u~'.a·nx ,doiJVent l'aire a im<'lr, d' ·autir es ,carrières devraie nt ten ,tel' un plus

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Duclo s.

------ Pensées

* La forre des ce· in·o.nstanc es é01·,a se B)a,rfo is 1P~ :m ei\~en~~ ('( nldc souve nt Jes m Gcliocres. :Unis en fin de ,comn1tc, ,(''est e1u,ro r e arux J)E'l' s(•v(>rn11ts qn'nr ri Ye 1e J)lu.s cle bouiheur . ù\iaréc'hal lie Molll,P. 1

* Ot"nX ·qui mcnia ,ccnt out P<'1ll': -mt>nart> P~t signe <l P fa1ilb1ess e. ,:, NtTc mé eontcn t cle- so,i. ifni.b'\ t>ssr : êtt 'l' t,rop t:ontent ù e soi. sottisse. * Sans ,cllgn itP e t l'C''f-ll<'CI{le Roi m.i'me. on Jll' l'Ollllwenrl pa;; la vi<' burnaJu,e. * Les yrni,; rle\'tlit ·~ so nt <'Cl.IX cle to u::: les jom ·s. '' On ·rne se r,Pin'd pas com[Ytc d,e ,ex' qu ·on p flllt -arr i1ver 11profl~1ir e nye·r ,)J(':n1 c:onp fü· roi1mtt• s ,sa,gem e11t u tilisées. 0

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Il )

un 41per<;u !les

in~tit ut ions

1pO'liUques

Carte du Valais Cru!'te de la Sui,sse (sous enveloppe) 'pou ,r cou r s de rrépétition A r ithmétique '1Ue11l,(}'Uiu;,;c jou t·s m .1 11 Jtoi11s ::\IVa,ut l'o u ver AL"ithméti'qu e ,des écoles ,primait nrc des éc<Y lLl!l. ,t·,es. .\ ltT. ü. - Les comnnmes püye 1·001,t a.u x Oo1ws -élnm. iet p ,11é pa,r. in,..f'it:nteu~ -~- e1b_al'g-îl'Schi c·o uTs ~le réll)ôtilion n'lle ~rn,ti1wruhon pour 1'a u ;:-111 c.ut.aü on <1c Les ,soil1u-tiou:s du com,s é!JémentrwrniU q u ',ils assnmcut. En ca s üe co nt cs1:iai ,re sfJJntdonnêes aux maîtres t:1ti ou. le Cou,,;eil cl'Etait vronom .-cra. -et rrnait11e1s,ses q.ui ne ~,es 1pos·sé.\Il'.l'. 7. - Toute atbscnœ illégitime a.u 1de,raüm t pas enJcore. 1·011-rsrlH r é,pét it iou c;;t l])assfüfü d 'une mmen,eur Oou'l·s moyen et srnpré11·i 1Je ile 1 franic. , ·:111l'om 1l, •s c•L Wdérn11< •s. .\HT. ::i. - LP pl: l'll <l'uq;a Hisatio u dt>s (•eo\es üe r('tl>élitiou ,;era soulll!is 1mr la. eCJwnü "s iott H<:Oila ire ù l'inspoeteu1· clc ,1',arron.dis:se -

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CANTIQUES CATHOLIQUES (choix de) à l'-usage ~e l'église, des _lcoles et des familles, composés 0·1 recueillis par F .-0. WOLF, or~amste à la catbedrale . et professeur de chant grégorien au séminaire épiscopal de 8101', Troisième · édition. - 1 vol. cart. 1 fr. fiO. . . Cet ouvrage, honoré de hautes approbations et recommandations, contient plus de 100 morceaux ainsi répartis : . . .. 1 à 32, cantiques dédiés à la Sainte Vi~rge ; 32_ ~ 88, cantiqu~s ded1~s au Saint Sacrement, au Saint Esprit; 89 à 97, cantiques spec1aux pour Noël; 98 a 103, divers pour processions, missions. · .. . . Les cantiques à la Sainte Vierge ~t ceux de Noel _so_nt éc,nts en gra:nde partie pour 1 ou 2 voix, dans un style populaire. ~l sont ~estmes à ~tre chantes ..par les écoles lors des bénédictions et saluts du mois 'de mai et pour l arbre de ~oel. Le plus grand nombre des morceaux coi:nposés sont ~ou_r ~ ou ~ VOl;X d1hommes. Grâce à leur facilité ils peuvent cohve01r pour les sen11 _n~1~es, ctabhss.ements de villages. supérieurs et· secondaires d'instruction, et &urtout pour les ~ec1he11;11es L'ouvrage (texte et musique) e_sten vente,.pour le.Val~1s, entr au_t;es au Dépôt des livres d'école, à Sion, où les établissements d'mstruct1on, ecoles, soc1etés, peuvent se le procurer au prix réduit de Fr. 1.25. . . Sur demande affranchie, envoi gratuit d'un prospectus contenant la hste des cantiques et deux morceaux spécimens.

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nél'a.Üo'llls nie ,1,eçoiven ·t aiuicune élditreati,on de ,ceJ.les qui les oil't en 1fa.ntées ~'t la vie . )foli,s ,si ,J'éducatiion esrt maU1Vari1Se, les firuitis e,n sont ·pLuis amers en ioore. u't où l'on sème de fa'UIXipr1i111c~pes, on rccue~He l'erreur , et so us l'inif\lue,nJce d t> pemnilcieuix exiem(P'les, le,s vices · ,g,randisse.n t et sce mul1tiipl,i'en1:. 1PJ:ant •e-t -on 1deis é pin es s,i l'O<I.1i ·vieiut ,réc()llrt:J e1' du raliSlin, ,ou des .r-0nces ,si iJ.P,onveut reicuei l !lfr dies figueis ? De ·nos j,ouir.s, nomlbre ld'écl.'1irvains et d)hommes !d'Etat vam.tie,nt outre m:esiU're la cu,Jtu,re excl us'ÎIV'e de l'iDlteilll/ÎJg e nce . BM1Jnir l' igno1ranie,e du .moncd,e, c'est e,11 lba,rnnir le "l'liœ , disent-:îils. C'est ·1à un soplhiisme ,c,ontre 1'ecque:1 rprotestent l'bi.stoi1re et l'ex,pé 1rien1oe jou,r.nalière. Les d'a:mes ,q~1i ,caus,ent 1si spiruitue1lement ld'ta.Tt, 'de •l'itt éra1: u're, de I"OD1MI•" et 1d,e théâtre .siont-eHe ~upérie1Urr,esau:x: fillets, aux ,é,pouse ,s et ,a1ux mères, 1sri sim ple,s d,c'ls1c,a .mp0.:grue,s? La 1cu11ture de l'les'!)ri.t est ,bonne et l•a femme n'est ja1mai1s troip i,n:s-t:ruite •quawd elle l'est bien. 'liais l' inis·trl1'ctfon superficiiell.e qui, a:u l'i,eu ld~élCllafrer,l'i.n trellilgffillc,e,1a rern1pHt de S1Utflfüsam,oe et 1d'eT<.re1Urr, l'ill!Stru<CtJiion sa.us la culctl1l1CIdu ,co,rnr Il'f' fer.a orfdinlalÎlrement ·qll"·acv:irver Fe-.:;, ,pals· sion.s et n•ou1s entra-i ne,r a in~i an x phrn profon:ds a.b'.imes. 1

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Le mois des batailles

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cœutr, n'en •dloutez pais·, sous sa robe de bure gross:ièr:e. On luli refuJse Ilia ,poésie - pem:t-ètrie a-t-on r'.aiisOID. 111alsj,} ,a, la ipJüJ,o,Sf~.P'hie ·qui t ,reanipe les icarructères et lia. 1:foi q mi v:ivifie les· âmes. Et ,00IIllme, .am,x,bJeures de somiff,ratDce, •OID :0o!IIlJp1,erud bien sa gria:D1d1e voix qrui p'leu,r,e, s1mdlÏ.glle, mais :qui, ma!lgré touit, vir11'e, eS1pè11eet veut lutbe,r encore, l,utiœr ,tougoU/l'IS. , '.liutter jm,iqu'à la v.i•ctowe. . . PIERRE.

honn-aire et se ·moo,urer bon:bio'mllne.Un soulfüe d'·a\ptalÎls~menJtne pa·sse-t-H l)aJS au Iendle1U1ain·1d1e,ce gra'Illdi01S e a,cihèvemetTht diu ·Si1mlptl,o,u , ,quii doirune à touis· une ,si beŒle et si éc'1af1Jamteleçon de ·s0:l'ildlami1:é et ,œullll~ou? ,M,a1fls, en r·ésu!mé, est ,u:n 1:e'lllJps die feirlIIJl e'.ntation, où la vie irnteDJse1se 1bo:uil,JJ0 11rn e, cia:chée enic()II'epeut-être, mai~ il :su'fif'iJtalprès t,out ,qu' e'He soit fü - et e llie est!: l'à. IDailliSJ:a vie intiime ide 1'êtlre, (~foirs est ce Nimps· qui 1p1'épare tout, et ,q1uii, 1urt:ion dio'll'] d''Une T-é<vo1l ,ou,reuse, fairt jaôJJ,. lir tout un Œlllornlde: ven1sé:es, sem1tlirmenltls, d,evo1œ - et, rp~1nsha1ut •q)u,e tout, le mia!nli'té. 'à ,c,e vie'llX l1uif.ltteu1r Di:woi·r. U 1miam.lq1ue O'eslt: un biien .m1aJuiv.aJ:i,s mois 'J)our les mamaldJes,les !Ïufi.rmes et les viierl'laitdls, far,01mhe la ,séoonité - et enoo,re, œret ceirttaiinl8'de douJ.'oUII'eu ise tiriilogie . . . On tous ,sie, on fa·.~n,sma!tiD!s de '1ifofl'1S' ses -soit•s, omrt toute lia d,01ruoeiur, toru1t,e a: '1a: fi èVTe, 1()01 ,s'a'fifaœblit. 1Jhirver a rall:>!leis. M,aii:sMar.s est 1~ vamu loog, et le p,rin·te:mip,sta frd!e ',bien la ,s,u,at.ité ,c}(9s,i ce qu'il a 1dlesoi;?; ramld méconnu· : tout à v·en:iir, isemlble.st:-i"l,f.rla!JYPerà ~·a feleil , d,e fl1e,ul"set d,e s1du:rireS·, Oin 'l'at· nêtre dose, ,derrière lalqu0l\le s,e 1d,reRSie 1ea,u calp,rideiux A:vriJ., a,u jOllriMai. ,un ipâillevilsa,ge am: tr,ailts fa/t'igués, aux t1.1füu chéris tons deuoc de:s ,poètes·. y,eu~ ,plie:illllsde diétresse. .,\,ve'C sa gramde 1ba11be die prophète. 1~&, 1oommie 1un ,conrqu~rant faiit ses li01Dig;s cheveux que 1'â'pt•e ·bÏ'sie faiit Ides prÎISonniers; ill enchaii:Illel'elllfatnrt, 11a . fl,oltJteT en Ms,o,rdlre, 1Mla!1iS es t ~,e ,prlécuirjeume <füll'lle,à côté ,d,l] v,iei/11a1rkl'. Mais, qni 1 u:tte , et q n'Œl ou1blie. A v,e;c seuir ai111présides ,c,aiptid)s,, ldouice ,et alctive, se s,es nruées tilT-ieusem, e nt ·chia1siS1ées 'd'alll!s tienrt unie infirnnière ,dont 'le reg.a.r~ est ;Je ciel , H fa~t nn ,gralilid netfüy ,a1 g e qnli une ca.oosis.e et iltarvoix U;Demrus~que dli1 vine - c'e,srt l'Eslpiér.amJce,qui re .Dlo·u- w ,éip:we V,a,i,urdes moi,s [)~us amalbles ve~l:e a'll fOIDiddes 1eblam'bll'esC'fosiess:a et <pÜ'UISa:imés. Lui, on ne P.aiime guère. OIJl 1e sUJbirt miraiC'U1lJe'Illse mterrventiŒ1 oonis l:a boîen r~reittantt q1J"i,l 'llit 31 jtou1Iis.Qœ te ide Parnldlore. Et 'Mall"s·irni-rrnême s'altne fuit-i'l co'mme ile ldisg1.1àc;iié Fév,rlier, tenldlrit 1pe.trlois et l•alilsseipalsser ais,siez se sentant 'die t • rop, a d1u môllllS 1~ qu~, de !Nl,'.}"<ms ldie sooieil ipOUlr réj,duir l~s bo'Ill ,g,oût die ,s'en .a,Uer :au bout '<lie28 yeux 0t les cœu•rs,. IMa:rs esrt un aiID.ÏIJilléoOOllll)U; il fairt j-0ulr\s; 29 au p:lms die iJelm'{)S à aruibre... écllooe des fileuretteis diont A viril Técol- Mais , n.olll, c,e 1,ornridarud' de Mars s'éterni~e. tel"81 iJoluitfhoooeUJr . - Va -t-en do!IlJCbien vitle ! vouidfrait·BattaiUies éliectora1Ies a:UISISiÎ. . . . pas on p,ou.ro,ir '1'ui 1 cri,er à ,1voreill .1 le , c-oon'Dl ·t' tou~ les amnées ·, ,h'eureu1sement , mm,s an fatilt ià ,u,n sourd. ouli 'bien oe'Ne-ci. Bou'r!ro'sques et telm· ·E:t 1p,outr't:.ant,,s,ans Iuii, pais· id,e vrai pêtes ,or.artoires, aJVall:am iche:s de prog,ratmnlle!s, luttes pe ti'f:es et gt'laJnidle's, iprÏ'ntemps , et wi1l ine failt s·O\Ilœuvrie, à 1soo iheuJre, Phi.ver ,a1ura 1dies retours ip1l!rllils. coteries et ipe'1'SO!llJilla0üt~ .. . 1 ,Et voull'i:amrt,i ci enooll'e, Miars Je ba- me·uirtriers e.n p'l1e,ine floraiis•olll, et al-01rs, faill1leur ·ne mérite pa,s touj'O'nll'!S,sia ré· 'P'a,u,vres fleum .. . !Mairis 1e bornrr,u, ,lie fa,vouicihe, a du pll'ta.rti-Olll 1œ'iifr.rusiciMlité. 1il .s,adrt:être dié-

jeU1D.ehomlIIlie ISIO'llll'iainrt et ,c,ouron'Tlé a,e fleU111s noUIV'e11ies. Le vient, lta ne.ige fornrt: ralg'e, ert IMalris oo:uiwe sa _idlélvoufoen lfai·BlalDJtI\JooUJcou,pde bvm:t; c',est le igl'amld 1ca1sts1euT ,de tuJ.iles, lie gra,O:d dé1m.i01lliis•seu1r ide chie'miim1ées, 11. e gr.a1nld:salc,œig,eull' ,de bl.'lalll'Chesld'arboos. \Mrols,.en 1dépit ides 1bou111ra1s1ques, lies 'Oilsooux,1cI,a,iironsdies iprirntan~ères vi1cto"fl"e1S,,cfüamiten t gai11IŒ11demein,t, ·et la mœuJVa:iisie hunneulr dJU tem\J)s ne 'les é;pou:vamte ni ne I,es ,découraige. 111ss,avenlt que l}fams ,esit un 'bourr.u bicenrfaiSialnitquii va:ut mweux que 1sa réputatio·n. IBwtai.He a;u sein de ·lia ,pauvre hu-

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A proposde convenances Dains toŒVes les sociétiés huimaineis,, ,des us,a:ges ,s'étaibl.iJsseut, 1qui comp .osent le ,cOfd:e,du S'av,oir-vivre ou les conivenances. 'l'rès vairiés s10,nt ces ns,ages, .selon les peU1p1eset ,leur degoo ,d,e c·williJs,ation; ils V1arient ,même d'une contrée à l',autre. Or , si ce qui se dioit O·u ne ,se doit pa:s d€lpe:n,dde marrrières ide voir trarliti,oinmelles et loca1le:s, y aiurait·:H là q1lJelq,ue chose d,e purement ,coruven' aU1cu.nebase tiOO!Illelet ne repo,sant ·SU'l ('.ommume, rationnefüe, hrnmaine? N{)ln ce~t,es: Ce qui est 00,nvenu üent à de.s pdn:C'ÏipeisU11ÎIV€11' ,S•e1; s, à des D'OÜO'llJS ,die ·droits et de devoirs qui unis·s,e.nrt:les hom:~;me·s ·entr,e eux. Sa,n:s idoute, ces or~1ts ,e~ ces devoÏ'rs sero'llt plws ou moms bJen comipris et eXJpriJmié.s ,d:aills les f0trmes et dans les actes ,· il,s existeimt néa nmoins et s'imposent' car sans t•ux, il n:y a•urait ,p0s de société po,s:siible. A lll,Qinis d'aêi:ire déinat,uré c,b0.,C1U•D se.nt , pat exemp1le, ,qu'ill doit' a,voi; diu. re,speict et de la bi,en;v,eiH0.rnce rpo,uT son , nous sembla1Ule.Partant de ce 1J)l·üicijpe n,?us dmna,wdero ,rus oommen1: B s,e man.1fe:ste pou1r ,devenir une néoes;sit1é,ptat11que et tangible . Eh ,bien, ipa,r une •déf ér.e,n1ce J>Ol~e dia.'ll S l~s ma1nières et les pl)Oipo,s ,; parr le be:smn de se l.'en<d'l 'C utfüe et aigréa ble, et d'en saiJsiT ·les oc,ca,si-0ns. Il .s'a-

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gira dèœbord, d'éviter ,ce quii. peut ,nuire à aiutll'lui, froisse,r sa ,d,iignHé, lie ,mettr ,e mal à l'ans•e ou l'inJduire en tenta-

t!on: maU1vais prioc,édés, pairoles ~ross1ères, •ailluis•ionis r:i'Stquées,gestes et re·garn1s inc·omnenaint:is.Aufam1t Ide choses pas aissez 1a j.eu,ne.sse, ,d1ontne se gai11dle en !pa;rticulier, dans l'ex,ci,ta,tion qu'entiminent les fêtieiS'et les TeDJd,e.z,vous dive1'1S . ,Mais · il y ,a plus: il ,s'a;git de pratiquer, en ou-tire, tout ce qui est bon et a1vaintageux à ,autr1nJ.. Oar nous ne soonme,s pa,s ici bas pour ne point fatre de mal, mais ,pour faÏl"e du bien. En uJnsujet iaus1Si·vais-te,il mut .se limiter; je ,me bornerai dolliC 1à quelques trait,s qu'i re,n,t'l·ent plus <S1piéciailement dans 1e terme de ,conveina.uoos, et .auxq.ue:ls on ·p,rête moins l'aUention ipaxce q u'1i:LsaJPParaiis<S1ent ,co.IIllIIle·très se,oouid•a,ires. et ,tout extérieurs. Assu ,réunent, le 'P'l'Ove1•be a ra.ison qui 1dit: « ,mJ.euiXvaut être 1qiue,de pa[·ait,re. l> Il n'en ·1'ésu1t·e pais, ,ô€!p€1Illd:ant, qu':iil s,oit inite11dit ,die ,paraître, ,c'esit-àdire, de J,aiis,ser rul'rtiver à lia 1surd'ruce l es senümen:ts qu i sont 3.U1f.om1de not:1,e être. Que l'on dédaiJgiD1e J.e.s,deho1'& ·et les façons hyipoicrites, à. '1a 1bonne iheiu•re ! M-aj,sen eux mêmes les d·ehioos et 1es d'aÇ{)IDIS s01nt un moyen de ,oomnmniiicatfon i'll'd.iisiperusa,bleavec le .prochnin. Ti!r.er son chapeau en si,gn.e die 1,es,-pe ,c,t, :nr'e:st pas <:h01seiirud:iifü'érente et i'1 imp,o,rte d'y 1ha1birtmerdie bonn~ heure les enlfamts. · A ce ,propos, disoo.s que prendtt l'haibit ude :d~ deme<nTer découvert à }a mai,s•on est à reC"omrm.alllld,e,r, s u11wut si l'on .est en pr.ésen,ce de queliqu ' un du ideibioœ:s.Cela est, d',ail,Jeur,s, hygiéni·que. iSe Jernr devant ,uin sua:>ér1em· qui rnrns aborde , - ,ieiJ.lia!l'ld,père ,ou mère , ma 1g.i:strat, pa.foo.n, instituteur -et ' ' rrœme ,d eiv,a:nt une personne quek-0nque, voilà enco1re 11n devoi,r de oonvtt1

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60 na n ce élémentai r e. J'en dis au1ant -de au,cune impres ·sio n fâJc:heuse en voyant un vêtement de traivail portiamt les tal'emipres ·sement à bi~n œccueil'.lir, à céches auxque ll es expo ,se la profession, der sa ,pla,ce au bes·om, à ,serv i r uin. a uou a.v,ant dès l o.ngtemrps ,perdu le ne ,ui. tre avant soi-même, à a(V,ori:rides atten)fa~sr ,qu,c dire, en .11eYanc:he,dlun homi io111s a ima1bles et déli,ca:t:e·s. Et ces me d'une ,femme qu1, manifestemen t , 1 bon.s 1pro~dés ne se,ront .prus rés,e!'V•és se ,pla,i,sent dan,s Le désordre, ,cra.iig,nent it ,d>esvi,sit •es seu lement ou à des étram l 'éponge et. la .brosisie, ont u,ne OOJ)'U1~ ,fo,miHe y ont ge:r,s; les membres~ gna,n:ce marqué~ à .s'a:rra,n,ger tia!llrt soit droit en to.ut pre,nner ,11en. ·pe u , même le d1manche ! ,En harmon ie arv,ec ,ces démonstraA ceux qui ont des goiîts tout oippoüo1ns, v,ous a,urez ,un langage ipoli et rs·és et veu ,l enit ,se p.résenteir 00111/Vlenrubl eroull'toi,s. 'Dou.s ne pos ,sèdent pas le don men:t Œ)UIS n,e marohall!d -ero·ns paa node l)'aŒ''.ieT fadlemelllt, de di.re le mot à tre '.ohaiu,de a:pl()robation. Pe u t-être J)'r:orp,os.H va.ut la .peine ,d.e mettre a;u 'J)Ourrfons,-nou,s leur dire qU1ele besoin 1ooi1rustoute ,sa bio,m1.evo l onté à aicqné- à'ofld11e et de pr01prieté ne doit pas a l.ri!r ,ce don a111tant q1u 'i ,l es,t poss ·fü le, ler j u,s1qu'à les a.bsor,ber dam,s la min u~Lfin de ne pas être, dan,s l'oc,ca.sion, t i e, ou l emr :fa.i,re pe,rdre fa sdmp.U.cité. P'Illlbarra1s:s,é ou si l encieux. Peu1t-être aussi •on t -il.s à se ra1ppele r .~e q u'i,l ne convie n t pais de s'aip1proprier, lMJa,is,dl'~url!re -pa,rt, :giaindl<xns-0101us ('e verbia ,ge a.f.futé qui dénote l'eff~1e de •soi:g1neirongles ·ou oreilles, &ou s les Men mafadroite d'ai1l euŒ , de ,s:e fa:ire yeux d'autrui et ·comme en pUiblk. rn1l1oor. - Détad}s s,ans imrportance que tü'ut ID'arutres ooDIY ·eniarnce,s mérit,ent no - cela, ,s,era tenM de dire ·q uel,que lecAinsi, ~J,ans une ,compaten :r , q n' i1 se dét 1'0llll[)e: le.s moindres t re attention. p;ni·e·d'01cca.sion, il ne doit pas être rec;:a <·llo·ses ,ont 1pl ns ,die ip·or t-ée qu'on ne tle Ure s:on journal ou autre ,ch~s,e à ,c,roi1. Ge s,o,nt eiLles, a,près tout , q.ui 00c111:1art soi, lai ,s·sa,nt à d'·autres le SŒll de isoutellii1r la converS1atruon. Pais ,darvanta'I)ent Ja p luJS graJnide p lace dans l'ex i1sg,e de ba ül er, ide re1ga,l'!der sa montre à te,nce et exe1,cent l'infl ,u,ernce la pJ.us tout inista[lt de s'éürer les bras. Et géné1,ale dans nos rapiports mu~ue ls; po u1rqu,oi do~ie? Parce qiu e ce .sont 1~ elles, , qu i .r,évèl ernt une pel'IS•on n ahté et la font bi,en ou ma ·l jugell'. Attachonsam,ta .nt ·de si,gnes que les gens aivec qui 1·0111s ête ,s ne vous i,ntéres,s ,ent i[)RS·, que no1us do n c à in,crulq,u eT ,ces prin ,cipes à ours trourvez 1e tem1)1S.Jong et vous en - nos enfa·n:t•s, a:u foyer domes tiiq,ue et ,d,ans l'éicol.e. A cet effet, donn,ons-Ien,r UllfYe'.l. Ob! je le siais bi en, ~es o~~.seslà s,ont a;d,m.iise,sdans ,cert,a11JD1S milie,ux su,rton t le bon exemrp le; que nul ne se perimettt> de manquer aux convena.noù ;l'·on·n':v rv,oit .qu'une fac;:on de se donuer une èon t·enanice , ou, d1u morrus que ,ces, .süii en se mettant au·-d e s,s,us d'e ll e,s pmr une faus'S,e et égoïste in!dépen d es atHt1111d:e·s inno.centes. Mieux vaut re:oonnaitre qu' ,elles ,sont daTIJCJe , soit en ne fai,sa!Ilt rie,n ll)Olllrs'é· avec une défplaisan t es -, e,t contrastent dairer sur l es ,couturrnes et l es devoil'8 tem1e a,imab le et fügne. qu'eUes réclament. Ajoutons que, eomme ,Je sans -gèill,e et la -désrinvolture, le nég,ll,gé et 1e débraful1é s·ont pa,rtout dey la,cé,s. L'or-dre i;urr s,a. ,pe 'r,sonne et dans sa mise eist (Suite et fin) ulllie pr ,euvie que l'on res'Pe ,cte et soi Les trois va ll ées de la Dran ·se soat même et le,s autres. ferti les en légendes et en tNllditions bi· En t erudions-oous b ien: nou,s n'a .vons , 0

•••• La terre des légendes

.,;a·rres, et parNcu lièremeut la va:lilée die Baignes. 0' ,est l' h isfoire des Dos rôtis et de Michele t, qu,e raicorute le pâto (h om1me qu i fiait les fromruges) des chiale bs d•e·s a,lpes de Chermo1nrtarne; puis l a terri :bl e ,aven.Drnre du conseille ,r municipal bagnard, qui rencontre, pe1nda!llt la. nu it, une ciheva,u,chée de 'oavaliers sans tête, g,a.~o'I)a.nt dans 1'a va11Uée.Il y .a a,rnssi dia,n1seette 'Vallée les <m1ri,e uses tradH i on.s de la Brebis rousse, de , la Fée des Crenœ qui épourse 'Uln pays ,an, soi1gne sa fami'lle, -c:om:ble so:n rmari et ses enmn t s de ri,dhesses, ,mais dislJ)araH, Je jour où le mot de fée est p:rononicé ,devant elle. Mais I,a p'lu s :fian-ta,stique des légen!des de la v:allée de Bagnes est ce lle d e la Gren ière de la forêt de Poiloz, que raconte aussi Jules Monod, da111sl,e << -Gra:nd Guide dm va, Jiais». Sur les bo:rds d'wn torrelllt qui •c,oule e1Jtre les forêts de ·Peilo,z et du Bou t hier, ha,bi,tait, d,ans U[le galerie s•o,uterrame, une sorcière qu 'on a,ppe lia'it Grenière, sage -femme e t Nfüoutenrse, t s con,q,ui tuait tous les pet its e.nr!lam fiés à ses soins, sa ins q,u''Ün pu ,t sa ,·oir de ,q,uoi iJ.s étaien t morts. Tou t ce qui l'entourait, c1hamlbr-e, meUlbles et ustensiles, a·vait une forme tria:rngu.Ja.ire; quam;d elle se ·cou ,oh1aj,t ,d,ans les •pr·és , on bo·urrd,on s'éC'h a;prpait de sa n1a,rine gaucihe, t om,noyait en spirale dlans l'air, et allai t porter malheur au loi n; jeter des épid ,émies sur l es bestia .ux, semer la grêle sur -les ca!m'pagmes , dé' ehamer· les tempêtes et faire s,omibrer les vaisseaux sur les mers. Pe:n,da,nt ce temps, la sorcière était p1o,ngée d,ans une p,füfond ,e léthargie, doot elle ne sortait q ue fo,r,s'(]ue le bou 1rdro,n était ren!ré dans sa _na:ri'ne drioite , ~près avo,1r opéré sa sp1ra.Je en sens inverse . Comme elle trna un mendilaint q,ue l'on trourva perndu ohez elle, on 'la mit em aiccusatfon devœn,t l'a,bbé :de :Sairnt-Ma u rice; on l ui aippliqua Ira t ,or t ure devant la cha:pellc d·e saint Mail'C, mai-s elle 1u,pporta les plus terribles supplic e s e fi1S01U Jrian1t, ,sarns 1qu'i] fû,t [)OS.Slible.die 1

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la f1aire p,a'I"'lcr, jusqu'au ,mom{·nt où on 1ui mit s u.r les -épau les le d11aipdes co.n;damnés , ,g-ra:nd ,ma:nteau no ir orné de larmes bl anches, et portant au centr<~ les neu f l' eu losa:nge p p p p p p p p p inscri'Pt i on que le ,peu-ple t iiadu is,1it

par: Pœuvre Pe,nple, Pa-ie, 1-'cinf. P ,rcn<ls PaUence, Pour Pé11ite11ce

Potence. A us'Sitôt que la 1lilorciè1 ,e lileutit ce ,·êteme.n.t su:r eJ.le, ell e se mit à vomir les p lus teuiob les inve1ctives contr~ tout l e mouide et .fi.t les ave ,ux ile ses inmo:mlbriables mélfaits, q u~ furl' nt si 1wol,orugés •qu ·o,u du t alf)'Peler wu troi s ième s·ecré t .ai re pour Ies en r egist r l~r. E ll e fut conrda,mnée à moirt el exécui ée de, ·1a11t 1a c'ha:pelle ,d·e saint Miarc, à (]ll'el q ues ,!ll~lli Utes de Châ:bles. so:n ' :rn cor·ps fut brûlé et se.s •cendres j,etéei;; ven ,t. Qua1Dt à ,sa vil aine àme. elle fut envoyée a1ufond de la me,r, da;~s laquelle ell e ,avait fa i t pfrir ùa n t de v,ais::;(•aux, et conda ,mnée , ,par l a j,ll'st i ce dil"in<:>,~t y lier du saible .au moven d'u ne 1co11de, l'éternité du~t. " Ba,g,nes, comme ·Sal,a1Dife,a a,ussi sa ouiVl'e, mo·nsüe diaboHque ·domicifü~ à Uhangre - maux, qui •brûlait toate ·vé~é taüo,n et fais,a i t disparaître toutes les les ha ,bit :ants se 1·éu:.i rent récoltes; v our di re des priè1•es publilq,ues . ·~t nn jou r , le mo11J sfre alln. i:;e no,yer d,rns la Dtarn:;e , dout les eaux, pendant longtPmrps, 1•estè,r,en,t en éibuil'litiron , 'Il .rép,1nLln,n t des vapeurs de so-u:fre. D',;u,tres mo•nstres jetèrent l a teirren'l' dr.:·1s Ia jolie mlJ.ée , entre autres le Dnt <'()n clu col dtt .Jorat, qui mangea.it les·· eh assPrnrs, et le Scrpmit géant, ·qui rfüv:ige:iit ('::il pe a·e Lou ,vie et fol détruit p ar 1m Jeune taur ,eau, curirassé entièrement et que les montia:gnarids nourriren t de lait peindia1nt se1pit _ainnée,s. 1

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62 Isércibles, ·Un ,';l'OS vli,Ma.g,e,a,uede1S1SIUS vofa: g,a,g111é n'lle âme ruuss,i p[·éc.i,eu'Sle, i:1 tle Ri ddes, a ,sa S1orcière q uà jouatiJt .ptenia,it s,o.n élrnn pour franctlür le rem 1our1:es ,s,or1tes de o...1Ja111va.ï1s tours mux ,pa,r,t, J101rsiq Ule 'Fé'Vêque cria: rn,cmtiagn1M~d1s et ,s1e,"hairuge.a.it sro,uv erut Coq, chante <1nl1om p 'J)Oll!r dév ,o,re1· \~ur1Str 10.rupea.ux. Qite tu chante.s Un jour, u•n ,cJh,a,ssem· tn»a s,wr UJn'.l!O!rnp Ou z>lus jmnciis tu ne chcinteras . ni 11e b1'essu 1grjèveme.nlt; 1e loll[) ,m·ia A·usis!iJtôrt:uine cLairo,n;n,ée ,aJ,gu.ë r,é([',un~ Yoix h unn:a1ine: (<RL u,reoos ton SIOlllINL ,da1111si La n,u~,t; toU1s les c'Oq,s, ide Sion avajent r€fP'Ontdiu l oUlp.>' « ne!Ills bien ·cei:lli que tu à '1~,,oix d'u siaim:t a'SD , r Spa,11t,i1t 1-e C'haiss~ur. ce h,01mrne hoimllD. ie et ,c'est ·Ill!ême là idiater id1e ·ce 1e.'II10:r1qua, le h,nJdiem.a.in, ·qu;',m'e fem- jour {}'ll'e Les cüiq,s ahan.tient d!e si 1bo,n ' e dJ'1 11in vÏ!nage v,o1lS!iinétait d'l venm.e miatdJn. .S.aitam, vaiiJnou, fa~S1Sta cbo1r 1La ~ u•tdlaiirr boiteuse; ma1Jjg ,ré aeilta:, ;1 fID 0J,01e.he , q,ui s',enf.olll: ça de ,pl1msd.eurs tomba aaniom,e,ux et 'l'iélp-orns 1a . ,MaJ1s,, d€s pieidlS en t 1e[·r·e et il di,S!IJa,ruit: ,s1a.n1s '!Dl.. 11!ipreID1ii'•renuit , 1,a femme ,s1e pl1aiiigLjt me pr ·on,o,nl(;·eir· 1u:ne·pa1rol,e. 1em1s daims le fl,alnJc,hllÎ. <li'-. 1 YiiV't·s, do·u~ La g,r.a,n1ooose m1llée d'Anniv ·ie1rs a samt qn.e c'étai5t sa faiurt:e. Un anart:in, 1:<1a l1étgenJde lill'8IT'E' i 111euse <lu Illaiim Zaen ,s'~veilllialllJt,i'l tl •Olu"' ,a à sies •côtés, au ,che,o, q·Uli ooDJvertit .a,u ,oltris.ti!aniisime Yeu ,d'il!Il~ femme , un l,o,u1pqui lu.i prit les sairnv,ages ,des,cerud•a,nt,s •des fliulllJS .1t n:ntaill et 1u.i fit tâter UiTht plarue mail 1pe-rnpl:a ;n1t ces riégi.ons eIIlfPl'Cintes d'·une cicart:Ir.iJH~e. si 1beille ,sa•ruva;ge,riie . Un j ewne avoc.all: \La, pi e'u/sre,caipittia J'€ d:u Va,La.i.s , Sliolll, de Genève, M. iM'all1cei1,Guirl.1 ,amid,,a écrit, a sa b : ·Ue lég,emk!JeIde 1la Cloche de Stsm· œ t 1bè.me, ·rnne,s,cèin,elyrique qu;i f'lllt: 'l 'héocltûe, ,qui est rep1rndu.it,e _pa:r les l'eprésientée en plein pa,y,s 1œ'AJnn~vie11s 1 n1{J·,ui/1Jle,s ~lm mu ·s1ée de VrulèTe. Le !Pa- à V i'S1S.01ye , et a:1:!ti1rade ·oombreux •s,pec;;.~ aiviaj t fait oaldiea,ud'.uinle beill!e c,l.oeilie ba:teU11 1s. ;i siamt 'I'héo1dm ,1e, rp;remiJer .&vêque -du La oéilèbre va1'11ée de Ze 1•1ua1tt a a,wssi \ ia!lai~, mais ,ce'J.u,i-tci .ne ·sia,viait eiollllillelllt s,e,s .nio,mbreu1s,es tr ,aldlitio,ns po,pu:la.ire.s, l~L :·:a1i:retT,an,stpO'l·ter à 18,io!ll,.Le ,füiabil-e ses 1ln tin,s e.t ses .gnome s et Ulll pe u r i11t 3Juj pr01pOs1e,rd'e se dl!a,11gerdie ce rpa1rt,on;t on retr ,oiu1ve le s,o,u,veniir des t ·runisipol"t, qui se fer.aiit s,ur ,s,on dotS•, •ri ,ches ~l,ai·nes :11el'i:illes · et C'Ullrt:Ï!Vées que eu 'U!lle sieull,e ,ruuiit. aivec l'évêque pal· J:a mruliédilctfayn céles t e tra'Illsfonma en ti ~,s1sirns ; i1l ,ne m,eHiaiit ià ·t:e'lla qu'une gLa!ciie111s o•u icveva,sse;s reoeleuseis de o,K11dliil:illn, c'éta i,t que ,Fwm e ldl11pvé'La.t <l:8mnés. h t·Î :.up'pcrtien,dr1a:1t pom· Yéte rJ1i'té, :s'i,l E·t d(tlll<Sce bea,u pays ·du V aJl1aiis ce a:.·.rurv,li1à SilO'll ,a•va[lt le cthan t 1d•u. coq. n' e·!'-Jt•pa s le moj,ndre ,cha,T1!Il.e que 0ette L 'é,\"êlq,'l • a C"(,"e'jft,a ., et , re même ,s101.,r, S:a.- fl,otaisuu tle légen 1dleis p,ierns€'s ou fan't,i 'Il, ,('h. · rgé de kv be1le cl-0ehe SIO'IllOI"e, mis til[]Jwe'squli c,hiercihenit:à e:xip,lruqu,et l,e ù. 'l01qu~l'.e man 1· Th éodnJe se te,naiit m~ s,tèir e <lt>,ùa gi:anld:e :ruœturr·e.a:!11,e ,st,re c1a1ID1po11:111, \ 1se ~nettait en ,i,o,u,te, <lé've- par les {·10J1tes n,aïf1s où ,a1ppa :rait tol\llte J10P1pwntses 1aües de tén èb1-e~·. IRs p,lai- n 11f'. sj ealllfüd e 1.:t s:i jeunie , l1a d,OUJC"e llt "S .e,t ' 1•e.s 'l"iLles, s;on.t frallll0hies aivec àme ,d!e-s lllJO.n lta:gn,arJ'lds , emf.allllt1séterllllle rve1·tig.~rn,••llse 1·a1I-xilditéet, ,d1eipuis, m~ls. Ju1'ien }IONTIG-NY . le wl p:ur lteq1u.~1le dialble, porta .nit l'é, ( q1J1e·ei: ,s•a c,]o ·,he, arr.iiva d '.Jta,Lie en \' :t!lta.is-,wa1p1pe 1 le eul tde St-Th<éodrrnLe. J.<,rngrte11...pi,a vaiwt l'aulùe, Sart:ia,naovait atbeint La y,aMée ldu Rhô.ne eit 1'e jou ,r éb,tit enl?o'l·e 'loin , :ll 0 r,siqu' il pa ·r,ut 1,10 'U< S iüe1"1:'aiin1: es Kfü !oisoesd10,ivenrt: êt·re ,dn,tes L!o IIlJU!l' , de Si,01n. '~':\out bemreux d'a - et r€iœiites, et ,jalma:iis on n'in,Sl:iis,te~a ais· 1

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Oiseauxet insectes

s,ez sUJr.Ja pr<otootion q,ue nlOLh'- rte vou1is 1mr 11' 0'Lll'l'i11U1re p,l~1sarborudia1nte, •,1 éle aux 1)eti.ts oisea;ux, ,ces aux:itH~üres sri Ye1· s,orruve·nt l1à rnn,e ,rnouvelJe progéni 1 utHes tà ·1c,a1gri .cu1M :,eur. tii;i·e ,qui norws r·evient au pr ,inite n up:s,. kt na .t •n:r,e"'·été ét 1abli ,diam1'1 Lrs ,o,i·se,11n.x ,o,J11ttio,us h 0s10-inl<Thi T(mt lc1a1n,s C.a,iJl_·1• ,l!i1bre,pa.rfa;it et si 1cet éq,ufübl'e a1h1,,ot•ber il lPnrs peJ,i,fo; ·nne nOltt'.'1-itu,rP 1m C"<1u.i a ,é;M ,d!étrnit, FJ11()1Jlllffie n:,a, ,q,ulrà ,s'en anima1'e C't c;'.eist rnvec Les ilnls·eicles, ù•EH rpr'("ndre :'t 11'uii-mêrn•e, c.ar d'ès ,qu' El1idé- 1,arr·vt,s. les v•ers , ],es cbeniŒlie,;, ,et1c., ,t1,uiif' ce ,qui exils1te 1<k1:ns.c·et,te IliW1.1wre,q•n1iJ.s le 1-,.not11r,ri:ss1ent en ~1nnu:l:rnnrt:œi1n . il en eSlt la 1pJ:1eim.ièl-e Tict ime . Le,s Îlll· 'S,i ,oette cam1sc de mrn,a,ce 1con hi!n1t ,e lrk .s·eict eis, exiist~nt et ,se mrnl1tiipl!iemrt:·ruvec d0 1deistru:oti,om ide nos l'éooltes . L'appc une r,a1pildité ,eiffüay,mnte eit l:a, terre d•e- ii t ld1eiso Ï'se.arnx eist .im1cr,o~.a1ble, e1t 'li";;; vienid:l'a:it inlmibirt,atb l,e si 11:nilll8'elcrtepoiu- oi1siH10rn.,si a-u niid s101111t ce:nx ,qui alhso,rva.it 1s1.v d/év,efo,pipte1 · en. towt.e J.Jilbet1 "Dé et bent 1e pl1t~s. Dès rqu'ills e111œn :ldemt la sa,rns ·Oibsitoa:cles. 'L',oii'S.eanes:t j'll's:tement mère ou le ·père a;p,pro,che ,r, i_!Ls, 01wvrernt le ,mo,diémte'Ur du dé.vel,ü1ppemenit exa- d'énioiimes becis dam1s:lesiq,ue·lrs s'.engouf géré ,des j111,secte1s et c',est par lllliJ]tli,o ,Il/8 if~'e c,e qu i 11:ewr es,t ai])!porté. L'.ll 1digesq,u'il lies dlét1ruit Id/ans rwne .s,eu J.e j,our - üo11 ,s1e :fait ,s,i rapi,deme.1rt iqu'.i!l l,eur ,nlée. L"hoim. 1mie ne :peut se 'P'atsiser de fa 1wt to rnj,ou1r1s,d:e la ntowcrit'lue lpO':. :· 1',oilsro1rn,11Jam/dli ,s q ne 1celm -ci 'J)eillt ·se CTipa .i1ser leur faiim. pms:st"r die l',homme. Et que fait cet On a cailouJl!équ e deux n:i.és:atn:p~s ~ ~O'IlbO'Inlme dont J'i,notetVliitge m,ce e,st siwpé,rieu- d:a1nt ·die 12 à 20 œu!f.s a,rl'irvent à 1Lo·nre? N détnmd.t 1seis ;pl'U,surtiil~s -a.uxiliai- ~1,er,à j:e1urtsipetà.ts dram,s,·F·e1S1pa;c1 · d1i 21 res, l{)(U les .la:i1s,s ·e détruire pair sia c01u- jornns· au moins 40,000 ·obell!il1lie1;•et inpa1M 1~ 1n'd'iifi\é13e1n1ce . s.ect<e\S. Seu 1l ~~ofa1eau peurt: po,nll's,utl:vre'l'i[lUne ,seuJe méstallllge dioi,t corusOlll1Jno ' Rfllt:'tediallllsV(Q,Î/1 · ,e t lda[IJs .s,a ·ret1ia,iitie lia a-\1 lll'OÏJ1S 20/l,CCv i111s e cteis ,o,..; :lia!).,V,~fs phus1r1a.1cihée. Il es,t dolllé d),u1n œïil ,per- d,:cmsi?.1n -::a1n11ée.On ·C'a'lcrnlee.n:c,1re q1,' r:a'llrt:, ld/'un oid,ori::i;t itrèis fi111, , H a des ad- 11Jn"' mrio~klefie d~h-uit 300 i1I1J s,e,cf,es:pa:les q'Ui lui permettemJt des 1mi01urv,emenths11our , s01t 50,000 pen'd 1a,nt ,StO'n,siéljour très r,a1pildles , wn bec a,j,giu et enfin 1:.:;.i. SOUIS n,()lt,re 1c,lrfünrut. ~pétit ,qui ·I,eforce tà êfr.e to1U,jo1r:.-; en Que lU·e es,t 'l:a 11•éaom,pen,seaiocc1lidft! e à nhats1sepour ,s,a ,n,orun,itrnre. t::·es1t pa.r ces wti1es amxfüaiires de ,nlOitlr,e;JgmbuJl.m~ri1a1desqll"fü {1,éit, r•wit ,·2·s in-sectes boll{j,ou r:s !l"ena.i1S1s 'a nus q ~: i sOIIllt:!}a p,~aJi,e rture? On tme ]les -adrultes, P:t on d!éti-u:it leis' Œ'Ulf·S ! Ü~ets\t iJris,te ert 'l)8U int.mide ruoltre 'aigei,cu:lt,u;rP . g'e:nt, mais c',e,s1ticeipenld~111t 1c,c qui ,fs~· Qu~ \qiues eisipr?L<es d":ots1ea1ux ,solll1t farr,t 1dla1nsmne énorme ,priopOll'•tiJ( ,n. I t y mojlilJS,urt:i1l~sin·.11e ld'1ani,fa,e1s ·et ,s001t IJ.llême ,pl1u,tôtn1:~i,S1Ïlb1es, lli'ai,s ell es SOil!tra- a. dies: 11oi,s il)'roteictrilcels, ma ,i'S on n(~ leis l)b;S>e'1 •y~ ])'<l.~ ms,s,ez , c' esrt un tort . r~. Par xem1p1'e·lia pie, •q'llloiÏJqUJe iill!S1e1c(Journal suisse d'agri1·ulture.) tirvore, d,ét·ru:it iles nid1s ides pen:its, oi (A .•wwirc). aeairnx, et l,eis moilœam,x qui ldiét!rilllilsienit ll'l1S1S,i1es ilillsieotes,, détirUJiisent ruUJS1si ~en 1amgra,in et à ,ce ü11re-:Và , ue :m.1émtern1ttp,a·sila 1wo,tect1orn q u'·olnidloit a!Cro1,d'er.a1u,xarut,res ·ei~pèoes,. Pe1tite étoile, ,au ·ciel j'aime à 1;e voir paNLtSo•us n1otr ,e 1CLim1a1t, les esipèce.s qui [ tre; Qua,n,d, fü-'hau,t, tu •souris, je me dlis: (( C'est resten,t to ,ute l'alllillée ,s·o'llt a1s1se,z vaxes ,Que1que reflet des Cieux. >> [·pe JJt-ntre fltJé milgrerut génér'ru],€'lllernt à l~·atJ)fpro~ Cet az ur , où t u vi,ens trôner en .sou~11·alnl:'. die Ide ~'hi.ver ve11s des ipa!Js à ic:Li!ma,t Te d10it ·ce vi.f éclat que n'ont poi.!nt Id'Uilk i>lus te'lllJpléré roù .itltsipeurvemit tmu1ver Les rubl,s pl'éc-ieux:. [r{'ltD.e 1

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A UNE ETOILE

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1er Avril 1905

249 année 64 Dis4moi, ,petLte êtoHe, astre à faoe vet1meille, Ce dôme ,êbloui1ssa.nt dont l'éclat m'(!mlerveille Est-fü 1'enviers ,du Ciel? Est-id vrai ,q,ue ces f.eux qu'en 1',az·m· je con[teunl[)le Ne sont que ,les 1"0flets de 'la s,p'l:enldeurdu Qu' ·haJbite l'Eternel'/ [temple

Lai,ssarut if1otte:r .dans l'air ·ta c'l:artté va!CiHa.nJ·e crois voir devant ,moi [te, Un messa,g,er ,des cieux 1et01voyêSUT nos grêveg Pour recuellllir a,e1, vœux, réa1tseir 1es rêve3 ln®irés ipar ,la foi , Un messager

qui crai:nt les soui.llua-es, lei! [fanges D'un monde ,dont ,les ,goûts doivent parathie A qui dles,ce.nd ides cieux, [êtran.gea Qui hatt ce qui IllOUS plait, elll 1rougit et ;prê-

au sein d'un vaste albîme de lu[:miè11 e, Tu dois avoi'l' a;ruiris 1da1JJsta lan,gne cam:iè1<e [fêre Des secrets d'un haut [P!l'ÎX, S'arrêter loin ,de nous et ,saluer l,a terre Des sec1•ets qu'id-'bais nu~ esi>rit ne pénètre, D'un rega11d g,r,a,ciieux. ni connaitre Que j•amais ne sauront !<l!evi11er Nos ,sens trQ{P ,ci1,conscrits. Et lorsqu'aux rr}l'euniersfeux id•el'aurore nals(sante, P.eutl:-être tu connais mieuJ( que nous tous [,ces omo:roc.es Je n.e te voLs plus sourire, éblouissante, Au sein lclu .fir.roa:ment; Que .nous voyons rouler dians ces zooes proQn'-on nomme i'ind'ini, [folllc1es Quamld :l'a,str-e:.i·oi,parait su1· !la 1cilme chenue, Que tu sais où se fo1•me et comment s'éla1bore Et t'a , ll)aJ.' son éclat , et noyéle -et fon\d:ue En sO!ll1·,ayonnement, Le rayon qui 1re:vieDJt po1rter à Clhaqu,e aurore L'éveii, ~a joie au 'Illi)d. )'Ja pelllsée en-e alo11s COIIll'IDe toi dans fes[ipaœ. Pn1'le"moi d!e ces Heux que 1,e1mysti're haibite, De ce·s globes semés ·aiutom de to n orbi -tt>, Et .mon rega,rd s'app['ique Il 1dêcoUJVrir ta De leurs reflets si bea<UiX. E}t ton ,(lil!'Jquev•ermeH; [tmce Dis-moi combien de fois déjà tu t'es Ja,ncée Il vorndlrait à fa. fo11dre eim\Prunter !la puiB[saooe Sur ~a route que Dieu de sa main t'a traicée Pa1,mi tous ees flambe.aiux; Et , coIDJmeenie, explorer •l'azur où se ba ,~n:noe Le radieux soletl. Q11elle invisible œ·ai•n te retielllt s,nspeudue Taudis que tu souris, là-haiut, dan,s '1'étiendue, Reviens dom:, astre d'or, reviens, petltx! [étoile: PeDidant que tu décris Parmi les vreux solei'1s et (Parmi les p1ainèt!es, '.ra i:;igantesq11e etlÏ!J}Seau-dessoUSde nos tête<s, Le matelot t'a:ttel!l'd, po:se-toi sur fa voi'le De son batea11 léger; De 1' .A'lpe et du ciel gris. Et qu,runtl il ente ,nclTa, la nuit, ,des bruits d'o[ragee, Dis-moi, i.a main du Dire1uqui crée et vivifie AA-el~e 1rêpandu sur tes rives la vie, ]}toiile du sai1ll/t,étoile des Rois Ma•ges, Le bruit, le mouvement? ,SaUJV,e-le ldlUdanger. Avec notre .planète .as-tu des ressemblances? ua,dea , ,1e 25 ifévrier 1905. Comme elle as-tu ld,es ,mers, dies océans i,m"'Tictot'ien Darbellav, inst. Un :ciel cloux et clément? ['illell!Ses, Flottante

As-tu icle dla.frs 1,uiosseaux, de rirints pay ,s,a.ges, Des drues graicieux encaidl'és 1d~ riva.ges Aux mfül·e aspects (11i-v1l"l\S, Bijoux des f.rats v,allons, .n:1{PpeRémerautdées Ref,lêtant dans l·ettrS eaux les cilmes 1lfmul,(ls grall'ds bois, 'les prés v,e!l·ts? \ 1lées,

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Soeiétè valai;~QfJe d ·édu~ation c-,-r,---------------l' L'Ecole prima.ire donne de 14 à 16 livraisons de 16 pages chacune, non compris la couverture et autant de suppléments de 8 à 16 pages pendant l'a~née ordinaire de 12 mois C(' mmençant le 1er Janvier . . Chaque mois il est en outre apporté un supplément illustré de 8 pages intitulé : Le Foyer et les Champs.

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PENSÉE$OU CAREME Notl'e âme est comme un miroir; Dieu s'y voit a,vec complai's·airuce quaaid el~e est pure; mais si Le péché en ternit l'éclat, Di,eu l'a en horreur , coonome nou s avou~ en botTelll' !,es ·clho,ses immondes .

Comme la Ter1·e ,as-tu de rapiidies an.née.l!I Qui, pa:r ~es jou:rs, les mols, [)romptemt.'llit X ._..... VOIIlt grossiir le [lassé? (égrenées Les souiffranoos , les [)e1nes ,et les 1...... . As-tu ton gai 'Printemps fleuri, [Plein de [)l'O· [,m•e,sses, J,HÎ1és son,t Je bornheur des runes ,pa1'1f,a,!t('9; Ton a,utomne chargé ,d'abonldtant{:'S:ri1chess•e,s, e11~s enno blis:sent ~e chrétien en ,c,e qu'elle& le 1,enident se:m'bla.ble il son !divin ,Sainveur, & Et ton hiver g,la,cê? sa très :sainte ,M êre. Le saint curé d'Ar•. Qua,nd tu viens te poser a,n fi11maIDE:ll'I., [t1·emNaro.te,

. Tout cc qui concerne la publication dc1't ~~t r~,., a d resse . directement èt M. P. PIGNAT, 1er secrét.iirc èt !'Instruction publique, èt Sien .

les fruitsen sontdoux Maxime persane .

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