No 06 l'Ecole primaire, 25 Mars 1906

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chasseur d'un cercle ou d'un grand café des boulevards. Où l'ambition va-t-eHe se llliched Le record du sommeil est, sans contestation possible, détenu par la dormeuse de Thenelles qui, depuis 18 ans, repose dans les bras de l 'infa tig·able Morphée . Simp le rapµrocheme:rut! L'insom nie a son reco1rd e1t son champion: J.e fameux lutteur le Bordela :is qui, clepuis 18 ans, n'a pas dormi. Il serait juste que, pour honorer cette pr,ouesse maladive, le,s fondaiteurs d~un nouveau club de New-York, le « Club contre le sommeil», portassent le Bordelais à la. présidence d'honneur. Et je terminerni piair le record le plus 01riginal po,Ulr un Français, ce1ui de la paternité, qui appartient à F. Pe1len, anc.ien, g-rognaird de l'Empire, médai1lé de Sa~rute-Hélène, marié ,en 1813. Il eut 29 enfants, don:t 25 garçons.! 11 ·sont ·encore vivants. Vrai, c'est ce dernier record qui est le plus utile et le plus méritant. Le 1niel contre l'insomnie. Un médecin raconte qu'il souffrait depuis longtemps d'insomnie qu'il ne sa.vaü comment guérir. Une nuit qu'il ne pouvait dor~r, il prit pa,r haJsaird quelques cuillerées de rni,el a-v,ec un biscuit. Il s,e recoucha et s'endormit hnmédiiatement. La 11JUiiit suivante, il employa le même moyen, avec le même sucera. Dès lors, il ne man.qua plus, avant d,~ se coUJcher, de prendr,e trois ou quatre cuiHeirées de miel. Ses nerfs s0 sont calmés et il dJoll"tmaintenant très régulièrement. Le remède est facile .... et agréable à essayer.

Bibliographie CHANSONNIER J,ACQUES-DALCROZE. (2 lfir. 75. NeU1chlltell,Sanldoz,JO'bia1et 0°, êdi-

tet\llœ.) Qu'~t-.i1 'besoin de ir~ aruiteu1r qiu-1joulit d''lllllle i·einoanmée si 1 m,e11tconqui:Se et :si ,soH~ellllJ0ntétnlbhie être trOJP t,apageuse? TO'U!S ·ceux qui a•ont tendu et appllau .ùâ. sav.ent qu,e son· tall!lllt Slt~êriewr et: [llelU/t se (POl'l!Ser du, brrudt diiss,a,nt ou :iln.tén-eS\Sê de Ja i·écJ.alme. u diODIC de sdigm/aJler J)Oillll' \le,s·~e ide p}'IJI p1UlspopuiLafuresles· 130 cihoosons· qruù.v d'être ,rêuJmes en un ch1lirnllia111t !Petit v et que je,unes et v1e:ux elllWltB l)OillllTOŒllt dire, car IUllle mu,si,q ue -1D:èsdêgfatgoo

pagne cha.q'Ute m.orcearu. C'est ainsii. q'Ue Sp:ilflituel chansoim!er, [Illlil/ici'll'llx O'lbsl!!llffii.ta e'i a.irdent (Pa.mote, trouvera lfus' d!ii!!Cipla dies aidlmhia.teums bien 1a11J -dellà du ioor-c le élèves q<u1il fullllle lll!ve:c itant de zMe et 1,1,nccès au CoiOJs'e[·vatoot-e de Genève.

•••• Variétés * ARAIGNEES

GEAN'l'ES.

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(DJ ~{ ~~l~J

Deux v

g,ml's <Oll1t,recu:e1H1, au ,coul'S d'll'ne ex t iœ:i dms Ues 1·êgioo,s auitrurct:iJqU1es, plua <<pyeuogonfü:es »; c'es ,t le ui,01m dioolJD.é à mollJstrneuses a~·a,i,gnée,spolJ:a.Lresd''ll'ne 'Clellil: s1JIJlPêfüm te iet d'lllII. aspect: terri:ft Elle.s ont :plus 1c.tie O m. 30 de dfalmêtre et

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.Soeiétè valai:pat)t]e d 'édu~aticn

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mumies de stix Œ-ongues pattes

ld''lline o ·ex tr,aœxl:itn,ail-e. Ces ,ai,ai:gn.ées géantes tout à dlad,t ca,m,ctélis·tiqnms de rra mer tarcfique gl11;c iarre et 1SOtI1t id'autain:t ip[UBnomb.l·e'llsas ·qru'on se 1·a11Wl'oche[lilus d11 !l}Ôle. L'.Îllll'[)Oil'tœnce Ide ,cet.te décou,vier'lle 1est Ucumèremenrt: iutéres,SlaJil.t·ein -ce qu'ellle titue 1m ilien crn'ILeux autre le s tYJPes tLfs deis ~Tai:gtllées dLS1Parues,et cetles qui hH1ent a:ctuel1e<ment 'llJO<& 1co111 fir'êes. * VÜ'UISav,ez reçu de -bel!J ,es étre11111.ee, Lilli "/ - Oh oui, M0tnsje,U11·,UiDle gf'anide poO, ipée ,cOIIIlme maiman et lllll polâ,chd.nelile me pap:a.

*

Jea,n, (aJppol'tant ,UJnecairte de yjsiœ un plateau) : - C'est un 1111oillJSieu1r qui ~)al1eo..·à M. Cali1110.- DHies.J'U,Î q,u,e je g1iet-te bOO!UlCOl\.1[), mais que je ne suis !PU

••••• Pènsées

* Ql~ainlcl U:Il homme 1~ssit dans la L1 ·attltibue sorn succès â ,ses oou.ls 1nêrl {JUa:nid :11ne !'lêUISISit pais, :ilJ.en '<llCCU~I?1es tt-es . * Si je fiais oo biien à quelqill'un·, j'en ,hetireuoc; 1si: je lui fai,s du maa, ii'en ai mornls et ,so1lllffl-.aillce : je n ',al ipa,s besoin ne awtre a·êg1e <le vie. El. LEGOUVlL

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L'Ecole primaire donne de 14 à 16 livraisons de 16 p'.l.g;es chacune, non compris là couverture, et autant de supp léments de 8 à 16 pages pendant l'année ordin11ire <le 12 mois CC'mmençant le 1er Janvier.

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Chaque mois il est en outre apporté un supplément illustré de 8 pages intitulé : Le Foyer et les Champs.

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Prix cl'abonnemenl :

Suisse Tout

fr. 2.50 ce qui concerne

directement D-ipctrtcment

Union lei public:cition

èi son gércxnt, M. P . PIGNAT, de l'instruction

publique,

postale doit

être

fr . 3 ct:l.ress;;

1er sccrétciire

ci:.i

èt Sion.

1

P~ésomption, qui porte à croire qu'on est capable de tout et qu'on voir Quelaue chose sans l'aoorendre. est m•édsément ce oui fait tant


3

2

Sommaire

du n° 6 de l'Ecole .. .,, Piinüùms d récompenses. - La p·ropr eté de la classe. -

De la mé-

·111.oi,re. - D.e i' édu cation de la vo lonté. - Du besoin d'agir chez les enj'1rnts: - Carndère cles enfan ts. Fonnation de l 'enfant. - Pliis fcl'lv doi.tceur qlle ,v ·iolence (son a:ppli~ation da ns .l 'éd u cati on). - Les maladies ronto_qieuses et l'école. - Les tro ·um1x d1i :;exe. - L'ém ,ulation dans l'écli1cotion. - Les yeitx et l 'intelligence. - E chos cles Conférences ( d i·st6 c.ts de ~l.artigny e,t de Si,enf!). -. Par ti e pl't(tique: " Un peu. de mo1 à.le aux v etits · ( Po.ur q uioi devezvous · aim er votre' mè r,e'!) ; Leçon cle clioses ( "La maison paternel1le); (h thoqrnJJh e. - Varié t és ( C ourr ier de, p rinitern.ps , Avril). --o-

S9mmaire

du Supplément

Ce t1t,e annex e

ren:f er me 8 1Jag,es. L'enfance coupoble (Aux par ernits) . - -L'a rqent clieit 01,1. esclaii P'? ~ L(/ lanq ·ue des abei ll es . - Ci qn,'c11névin sa, patri.e, se?'a todzo prm1 contein . .. - 8avoir se bais-

S(' I' . -

Pe11sées. -o-

Oongés

scolaires

abus ifs .

I l es t v1e;nu à ma inte s r1e1prise,s, et tout récemment encore, à la 0on mùssance du Départemernt qu ' il se comrne·t die fréquenrts abus e.n matièr e de corngés, (JUe s 'octr-o,ient de l eur pro, pre chef un nombre h eureu sement r estreint d e membres dueor·ps enseignant, ce la nature1J.ement à l 'i n:sn ou sans l 'an tor is a t ion d e 1'eurs su périeurs h iérarch iques. Les ca:; dO'nt i I s ' agi ,t ont été s ig na Tés ria r dil fére:r:its irns.pecte ur.s , ciui demandent qu'un avel't issement so it donn é par voie de cir,culaire ou autr·ement pou-r em1)êeher qu 'ils se re nouv ell en t. Mailg ré la dul'ée déjà res tr einte de la pl u1,a.r t d~ no s classes, on la ré -

,L.l \ ·

duit en c01·e se11sibl emen t , i<'i et J p ar de s vacances extra -r ègleme ntai. 1es e:t nullem ~nt acc_ordé,es, ce q co.n.stitue un:e mfraction a l'ar t. 41 du règlement des ée,o,les primaires.: Cet article est aiTuS.iconç u: "Si l 'ins tit ut eur est d.<1·1s1 le c clc s'obsenter, il doit w énlable ment en obt enir lo JJerm ·ission clu pr ési.; (len t de ln co·m1mission scoloi re. S, l'absence doit durer pli 1s de .3 iuur11 la ver-mission sera demanclée â l'I,lls' pecteur. " Aucun2 dispos ition du dit règle,. ment n e prévoit de congés SJJéeiaux à l ' o,c,cas ion des fêtes de Noël ou de Pâq ue s, en core moins lo rn du rarna va l. ..iussi, pour t enir c.ornpte du vœ u et de,s observatio n s formu lés à cet é~/i.rd, le Dé p artemen t se réser ve -t-il d 'e:sarn in er, en ras de nouve,aux abus , s' il n'v aurai t pas lieu d e différer , p our leu rs amte<u ·rs, le paiernent de la vart <le trait2ment in com b ant à l '~tat et même de la i éd uir e dans une cer t aine mesure se,lon la gravité des infrn rt ions. P .-S. - La mention ou la reproduction ai Jl.eurs du pré sen t commu ni (fité est fonnellemen 1t .iillte rdite. ( Comnw.niqué.J -o-

Libération

de l'école,

Des cas a:ssez fréquents se prése ntant où éLe, s pa.rents dema,n,deuit la lib éra tion définitive de l 'écol,e avant la fin des classes pour des enfanr. qui onit a ccompli les 15 an s dans l co ura nt de l' anné e sco laire, le D' parte-ment de l ' Insti uction publique croit dev,oir à cet égard raippele bnièv,ement des dil'ectio,ms autérie11t res: La fréquentation de l 'école est ngoureuseme nt obl iga t oire , pour _I ea fi ll e·s comme pour les ga.rço ll's, J~ (fn'à la /in du cours scola ire. f.J premiers do iven t avoir su bi p_réala

en1ent les exame ns réglementaires •énwuci pation, et leur Iihérati,0 ,1:ic l '<~roJ.epr im aüe n e peut partir ue d e la notification d u rés ult a t es dib cxai21ens par un certificat 1(,,n1 111cipotiondélivré aux intér es, apr ès la dôt ur e des école.s. .r~n rP qui co nccrue les filles, elle•s 11envent être libérées qu 'a prè s exaint>n sub i da ns la règ le à la 111 t1u ,·ours scolaire devant M. fosp ecte u r. A u ca.s où une d emane serait faite d'avancer 1'époqu e n dit L xa men, le1Sfrai ,s en r ésultant 1 :mt à_ la charg;,e des réclamant,s ui tlenon t dès lors en fair e l'a:van• un j ur y spécia,l devant être dans ~ cond ition,s convoqué ex p ressé ent. ( Comm I t1ûqué.) 1

-0-

Slo n•Hér ens. Les inst ituteurs

de cet arrondis ment sco lai re sont convoqués en nfér,en'.ce annuep,e à Aye nt le jeu.> avn I proc ham à !) h . du matin . (Commimiqué .)

-o-

en

Les stati sticiens suisses alai s. Un a bien voulu nous oommU[li-

r la, ciricu:la.ir~· ci-après pour l a rt.er a. la c,onnais sa rnce de no1S lecurs en la recommamdant à leur attic,n. No rns y ajouton1S les re[Ills•aimcnts que voici:

La circy laire dont il s' ag it

eist a,c. 1µ1a, ~nee d~ d eux a.rnnexes indioaes, a sa voH : a) Un inde x des tr av aux p rése'llJà l 'orras ion de s réunion1S, a[lnue l J1récéde!lltes; b) u n plan d e monographie com .1,~lr , soit aid e rnémoire , avei'.' le.:s 1s1on,s princ ip a les sui varute 1s at. ~·l !c,s-m êm e,s de nornbre{11s,e,:; chv1swrns: · Géué rnlité.s. - II. Histo,ire de

la commu ne. __:_ . III. Géographie d e la comnmne. ~ IV. La vû.Jle Je bouroou le v ill,ag,e. -c- Y I-Iam ea~x e t Ma: yens. - VI. Géo,g-ra,phi,e écoinJOrni qu,e. - VII. Mœœrs ·et uisa,ge.s VfII. Soc iét és, ,etic. . .,L' .anne:se litt. b) e,s,t JJ,lus parilicu-

J~ eremen t destinée aux adm inis trati_on1s <:ornmu na Jes, aux qu elles une ciro ul a~re spéci.a .11:l est éga:l emen:t a,dress,cc e~ dont. rnous détaiel10ns ·1e pa.s1sag'.e Slù1vatnt : "Dans la plupart de nos corn munes, nou,s a,imons à le croire, il se tJ,ouvera queJqUie hom me , de, boiilJThc ~T?lcmté p ou,r ré po,n,dre à ruotre appe l: I 011tes, en effet, possèdent a u m01ins deux ne.rsonn,e ,s carpab les de fournir de ,s t mva u.~ intére ssWillts et dont ·il n? f_aiui 9-' m,lleurn p1:1,3 s ',exag·ér;er la d1ff 1c111lt e: le curâ et l 'iŒStitUJtem. " . Le Departement de l 'lnt&ri,eur se fa.e?1t ,à.la ~,ispos~tion de to,Ùis oeiux (JU11 desuera1 enit avo,ir de 1s r,oos,eiœne- . nients o1us pré cis . 1-i Voici la cîr,cuJaire eile-même: À'l.t:J?.Autorit_és const·it'l.tées;·aux

p;é~

s~4e';/' ts, 1Jrect~urs ou chefs de socie~es, cl etabltssernent s et d' init?;~ tutions. de toute nature, et à tous les amis de la stat is tique . Tit ., Eu,su_ite de nnvita tion q ui iui en a ét é ad 1~·ess,ee par le Co:nseL1 d'Etat, Ira Société s1:i_ssec~e Sta ti stiqne et des Statisticiens ofecie~s üe111dra, en 1906. sa ,l'éUJI11ona=Ulelle , a Sion, ida,n,s !Le ,cou~ant ,d ·e :sewtemlbre ·ou 'Cl'octolbre.

-

·Ein vLsitant' 6Uicces,siv=ent .Joe s idif i érents ,c ~t o:rns de notœ patri~ - l'U111ion; sea:11-i-of .fi c1el'le œes Statistidens ~. ent re ,a,i1,t:re: s, 11wm· b ttt de polj)u,l ar iser la ,stat is ti,que, •em provo qullll1;t nofamment, à 1/occa:sion de 'Ch aq ue réuai,wu, d~ 'co.m1m'IJJ n'ica,tion,s sta t1stlqu 'e.s ptu1s ·ou .morns nomi!H1e: uses et iplu,e ou ,m10~iI1JS éte1DJdJUes ,sur )e can ton où la Sodété üe:nt s~ ais,si,ses. Nous ,espéTons ,que. dans rr a 1patrJe du Chanoine Ber cb tQ!ld, il S·e tlrou:veT,a aus1si de s p ers oru1J1e,s ,qui vouldrn nt bien · :tWépm,er ides tra vœux ou des mombgrap h ies •sur UID ·S'll \Jet

de leur choix.

Oe.s ÇOlfil'll1UIIld•cation:s


4

·r,

No g

,seront, à l.a condttion d'être li!v1·ées trois se pr,essé ou p lutôt song,eir à l 'indi ,sp maines avant ta i·ê-u;lllÎon, impri.mées et dissabJ.e en commença.Dit par diégross tribu~es aux me<ID1bres,de la Société ;prése1nfa de lia baise au sommet de l 'édi.f' et aux Ï1D,Vités,·et fig,urero.nt au procès-ver],es pauvr ,es petits pe:rusion,n ,a,irooo baJ q'lli est iJl!séré <l'an.s,J,e ,,J ouTn,al sm.tisùique suiissle''. mis dans l 'éta,bliss,ernent; pour c A titfle cle renseig n ement, !nlO'us, avon ,s ouvrir d'abord leur ,s organeis ,et l ·l'lhonneur de vous ad1:esSJe'l· · 60'11S ce !Pli un inte lligence, afin de ]es re,ndire a Inde3J cle quelques trai;aux présentés à Œ'<>ctes à s'ass imiler J.e.snotions Les pl casion des rélliuions a,runu,e:lles ;p1,écédentes, .md.iime·DJta .ire.s qui s1ont à ] a ba se ainsi qu'un Plan de 1nonog1·aphie communale, toute insir uct ion s,i mplernent qui !Pourront ser,ir de guides et êtl'e oon m8Ji1,e. l)e,puiis lors ·, le progra su ltés ayec fruit. La p,1upart oéleces commu1ücati<ms n 'o nt p-n.s exi.gé un i:rav,ail d e ·Jons 'ost éla,rgi, car à côté d e la s gœe haleÎlllie; aussi es.péron:s-no u s d 'autant d 'écol,e où se pose ],e fondement [llU'S ,fermement qu e nomb1<eux sero nt .ceux ronna 1issan0es hum aines, nious av de nos compatriotes q,ui ,aruront ,n, cœ ur rle vu .s'éle·ve,r des ateliers pou r t témoig .ner de Ja ,sim,cérité de aenB:zële (Poux vaux ma nu els,, afin d 'a.ppr·endre la d.10se ,pœbliqu1e. en traitant od'e (Jrue!lqu,e s·u\j,et d'll genre de ce ux que •no1n.'Sia-vons Îlll· ces dé,sbér iit:és de la nature à •se ser. di1qués, ,s.a.ns :prêjuidtce d'aille ur s Il la ~ilberfé vir n lu s ta:rd avaDJta:geusement p,leine et •e.ntière qu i est laLssée à obacUIIl tous leurs membres pou r 1'e.xoer· cl.8.lllsie choix d es questions. On o,btiendn·a d 'Uill m&tier. C'est ainsi que, p;r" ai:nJS'ÎU111egerb-e d e coJDJmuni,cations irn,téressur tout à l 'irniitiative d e. Sœur Be ·sam.teis et va.riée,s s ur les · c001diti0lliS sociales hald.e, la Supérie ure actue ll e drP et éoo.nooni,ques de notr e canton, coonmunir.::m ide - u nie femme de cœur, d'' catiolIIS qui istirmufl,eront ['intérêt ;po,uQ' les (,tu,dies et: les ·re ch erc hes d1a:nis,ce va1»te e t imteHigenre et de dévo u ement, qUti portant doo:nairne. fait gfoire et b o,nnie·ur d'apparten· Les rall):P()rt's de gestion dn ConseiŒ d'Eau Va lais - l '&taiblissemem1t qu 'ell t ,rut '.fl01NTCi Dt ,3'uis,si · fom:nir d'abondrui t s et dir<Ïg·c,offre à l'intére:ssamte col · utues ;r,enseignements. qu'il abrite la précieuse oc,rasiœt Le but ;patl'.iotique qu 'il ,i;'agit dR :pour.sui d 'aq, r,enrlrr un état. La menuiserie ,re ne sern. plewement atteint que pnr ,le <'o,ncour.s de t outes fies i:nte,Hi,geinces et ,d·e d'abord, é-tahlie prnv i,soi.rcm e,urt;e t outes les bonnes ,olontés. Nous compton-R simtrmbrc l~J0-1-,l '.a été à titre défi f<nr Yotre d'.évœuemen.t ])0111' y aiITlver. nitif m1 an µlus tard. En effet, d~ C'es t d'!l:Illfl G1;, •sent imen.ûs qu e :nom, vou.s p1·iŒ1S. Tit. d'agréer l'ass nra:nrœ cle 111otre puis la Toussaint, un maîtr -e mr uni sier est attacM à l 'iustitwt où il d<& ro n ;,idéra Lion tl istin.guée. 11e des Ieçons du J er n,o,v e,rnb re au 1• Le Can.semer {l'Et ,at. Cl1cf du T)épartrmcnt

r1e l' Tntéi'ir11r.

H. BIOLEY. -0-

Une halte à Géronde. Be au roup de led eurs d·e eett e re,·uc pédag-og·ique ignore111tsans dout,e 011 ,rorP <'in 'on sa.it joindre la 1iratinue à la th&rJ.l'ic,fans notre établis1sernrnt . canto-na] de sou rd s-m uets . c,e Nll à voir lien jus ()n,i n 'a ·Ynit g11<'l'I;' nn 'iri, fant,r ile ·rcssour re1s. D'aillP1u,s. ne falilait-i l J)as - toms les déhnt s éb-rntt diffir.iles - aller au p lus

111a-i.Cllaque éilève a deux heures de travail 1rnr jour ,et un jour de tri\· vai l par ,scrna,in e, c.e <1ni fa it 40 jornrs pe ndant l'ann ée s.colaire. 1~ élève,s su ivemt a.etuellem ent ces le. c·ons. L 'e1nse ign ement esit g;rndu' ùo ur durer 4 a,ns, soi.t de- 7 à 11 ans. .\. la fi.n de la 4me année, ces pauvres enfa ,nts anivr .nt à confert, ionner dee tables à hrnirs àouhles, des tables de nu it nve,c tiroirs, des fenêtres et œs portc.s rt pann1eaux de d iffér,rn ts mocl èles. À eôté de la menuis-erie s'es t oo-

SION, 2ô Mars 1906

XXVmeannée

~~~- ~~-

L'ECOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA

SOCIETEVALA1SAB1UiD'EDUOATI0lf ~

mé dans ses écarts. De là l 'usag,e de.s récompense ,s ,et deis pill11Î.tiŒ1s ,; les Uilles pour l'ffil!Courag ,er ,aiu bien , . quel système aurez -vous recours, les .autres 'P01Uirle Tendr.e m,e,iliJ..eur. lorsque vous serez instituteur, pour assurer dans votre école une Maiisquelm seira la nat ure de ces récompenses et de ces p uniti~ 1 I1l bonne ·discipline ? serai bon de s'abstenir des récom Déve loppement pens •es qui, .comme l,es croix et les Si la discip line fai..t la force des médailles, pe.uvent exciter l '01•gueil armées, ell e ass ure ég.alemem.tle suc- et la varuité des e.nfants. Sans p.arleJ.· cèsd 'une école. Sans elle, 1e maître de,s ,e.ncourag-emelJ'.llts verbaux, le qui dir ige une c~asse s'~l) uise. en maître n'a-t-il pas à sa dispo.siition vainsefforts et tout pro,gres dev1erut loo bonnes note;s, les boil!Spoin)ts, il es 1te la t émoignag·.e,sde satisfa10tion , les pla impossib le. M.ai,s en quoi con1Sis discipline '? A-t -ell e ·simp1ement pour ces des oompos itiom; et -ellifin les prix butd'obtenirr' <les élèves le silen ce et au bout de l'ann ée sco1aireî l'immobilité î Sans, doute, le bon: or Quan t au.."-pUJn:ùtio.ns,il faUit se dre matérieil. est précieux, mais il g·ai11dierdes châtiments corpo ·reù.s et est insuffisant. Au-dessus de lui, il même des écrite.aux, idont l 'UJS81ge est y a l,a d is1ciplin e de l 'esprit, qui dé- si .an:ciien. Les uns eit les autres hu ~ pend.d'une boooe tenue , d '·u.ne ré-- mi lierut ~ 'enfant et .aigrissent .son cagnlarité p,ar.fai te et d 'uni traivail as - raictè1·e. Le maître perut empl oyer la sidu eit régl é. C'est à ,cette eond i.tiou réprimande en p.airticulief' et même seulement qu e les élèves profiterut la rép r imande pub lique; seullement, diesleçoru; et des conseils de leL1.1· pour ne pas émousser la sen!sibilité mai.tre. de l 'enfaDJt, il n'user.a de ce.tte de1rPour atte-indre ce but, le maître nièr,e qu 'avec disc r étion. Et puis, doit avoir recours pl utôt à la peir- n'a-t-il 1Jars 1encore les maJU.v.ais suas.i.oinqu'à la contrainte; il fa it poiints et la retenue, qui serra conappel à ]a raisoru de soo élèv.es .et 1es, sacrée à quelque tâche co'I.LTte,mais amèimpetit à petit à vou1oir ,eux- que l'élève devm faire ave'C le rptlus mêmes que l 'ord11e et Jia d~scipline gral!ld soin. règne:n,t à l 'écoile. Il n e faut pas oeEnfin, g.râee au carnet de 'ConresJ)ell:danit se bercer d 'il1usiolllS et orot- pondaince, le maître peu1t facilement re lLili ,enfant plus r:aisOOl.Diab le que rernseigne,r les famüleis· sur ce que ~ le compoi.rfo son âge. Maùgré ,s.,a fiom ,l eurs enfants . C'est là un mobonnev,olonté, l 'e.nrfant ,est exposé yen de di,s,ciplin e très pu iss1a:nit; les P&rsuit e de sa légèreté, à commetbonne1S notes du oarnet constituent trebi,en d es fa utes. Il a besoin d 'ê- unie récompenise M; jéS ma uv.ais·es tresouteinu dains s-es efforts et répTi- un e p'l1Il1Îticm. ·

• Pan ltlons

et récompenses


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beis d'air aicoo['dés à chaque , élève en résumé le 1système ~iS"e,st de 5 autrement dit une· classe de dont un maitre peut faire ,_l:Oélèv~s (maximum qui ne dev-r ,ait veut a.ssuir,eTdruns ;s,a~laisjama,Ï;s êtr~ ?épassé) 8,ll1~a au moma la docilité et le traivail. uDJe carpa,c1t,ede 200 II?,etre1sc~bee. Chaque enfant, en r:espirant, _r~Jette dans l'air 11llece,rtame quanibte d'aLa propreté de la classe cide carbonique qui peut être éva. luée à 20 litres pair heure ·pour un A l 'âO'e où il est écolier, l 'eruf8lllt adulte , qui est un pe.u ~oin:dTe chez est s1péci8Jlementvulnéra.bile: les g,er- le,s ,enifants eit a;pprox1mabvement: mes infe ieti,eu.,~,les a:gents de contaPo ur un enifant de 2 à 10 a,rns 10 litr es. O'i1ontrouvent en lui un ,termain! de 11 à 13 13 ~ulture très approprié à un rapide 14 .a:16 - 1G développement, ,surtout si l,es.co?rli~ 17 à 20 - 20 ti.o,nJsextérieures o'Ilitencor 1e d1mlllJUe la rés,is-tance dlu jeune orgamsme, ce. quanüté qui est augmentée d'un qui se p~oduit dès qu :elles ~e so~t qua1't environ pendant l'heure conpa.s .confon:nes au~ lois de ~·hygie - sacrée au chamt. Iil se d égage en outre par la r,ea. Ille. Une classe qm est U1lJ l~c_al c~œ m: pirati<?n des ,éma:natjo?~ ~de naituire dervienit pro mptement un m1:he1?,sa lubre comme l'e:st tolllt oodro1t ou orgiamque qu on a des1g.1!ees,SOl\lS le séjo um~ r!1 ~~e aP;glomér:atiolll hu- nom ,die "mi asme humain", toolllll! maiinie qm v1me l'air respirable pa.r en su,speDISiondlan,s 1~ ".'apeu,r ~'eau les g·az qu'elle y mêle eit par lies quli ,se trmw ·e dams 1 air re,spuahle poussières réceptacles de tant de et en r,apport direet avoo la quantité d'acide carbonique proven1ant de la <Ye,rrnes q'u'elle y soulève. Il faut dol]C r&duire au minimum ces C?n- même sourice. L'atmo,sphère ·très ditinrus nui1sa.blersà la coniserv8Jtr?n chargée d 'aicide carbonique est en de la ,santé ,et il elSt en somme fa~1lfi même temps très intfectée par ces éd'y arriver par .1:obs ·erya.ncei d rm man1ations humaines, ce qui faiit que petit nombre de regle1s ,simples, ap- ]a mesure de la première viciation de l'air permet de 1serell!dr1ecompte pli,c,ablies non sel\tlement au~ class~s mais encor,e, ce que .les maitres, de- de la seconde. montueront frucilement aux emanrt:s, L'éclairage a rtificiel par iles lia.mit toute h&bifation:, et qui peU'vent ,se pes ou J.e gaz, certa ins modes de ramener à ,trois : chauffag•e produiserut égaJ,ement pa.r I. Reil1ouveler l'air . - IL. Détru~- · leur combUSJtionune notable quanti1,e les poussières. - III. Lai ,ss-er peté d'a.cide carbonique venamt augmenter 1'irrsa luibrité du milieu. nétre r le ,soJeil. On admet généralement le chiffre I. Nous n'avons pas, dans nos ]ois, propo ·rfio,nn,el donné par Pettenkoa~d~ arrêtés ou ordonnia\IllcesscolaÏ're1s,des f eT que ·la limite e..""\:trême dispoisi1tions éno,n cée:s prfo.ÎJse1~à ce:t de JaqueUe .l'air n 'eSit p.lUJsm_1p~neégard, à l'instar de celles err v'1gueur ment respirab le est d,e im rniUieme daI11sdiffér ents canlton:s. En FraOllCe, d 'a1cide ciarboniqu:e ,expiré. Il est faci le de s,e ren:dne compte que l'exle :rè..,.lement des écol,es est très forha.lrution de·s élèves aura: pl'ompteh • • • "" C' t mel e,t exphcnte sur ee pom~ . es n.illisique le minimum des mètres eu- ment vicié l'atmo sphère de la: olasse

Tel est 0iplirnaire 11sao·e s'il se i?ordre,

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d'unie m8lliè,re enco-re plus gra,ve, et AnaJy,se de l'air à 9 h. t,out en tieruant compte qu 'um.ecJai&.se Cla,sse A . . .. 5 dix-millièmes d'acide . n'~t pas un loca l hermétiqueme ,IlJt Class,e B .... 6 [,ca.rboniique. clos, du nom~re de minute~ après Ollasse C .... 5 }equelce max1~um .s~ra attemt. L~s Le,s por,tes et fenêtres sont ferexµérienice1sde Br1eitmg dians leis e.- mées pour la, reprise de l 'inistru.cc,o}e1 s d~ Bâle · OJ?.'tdémont:i;é que lAa: t1an. proporbo!ll d'acide carboll!lque, me.Anialyse de Pair à 9 h. 45. Dlequand le nombre des élèves I11're1st Glas se A .... 35 <liix-millièmes de pesexceSJSif,pieu:t atteindre 90 à 100 Clais,seB . ... 27 [00 2 • dix-mi11ièrnes ,et s 'aœroiti·e ,en mo- Class,e C .... 40 yenne <le 15 dix-millièmes ,par he.uA 10 h., récréation, ouverture des re. La viciaüon de l'air des écoles poll'tes et fenêtres ; on a111aly:seà 10 est, en général, si singu li e•r quie ceJa h . 10 1se.ulemoot l 'ai'l' de la c1ass,e C puisse paraître, 1supérieur,e à la v i- qui coruti,enit 4 dix-millièmes de C0 2 • ciation de l 'air des salles de spectaLes o-hservations prises dans d'aucle, et d'après UJI11 gra.nd , nJOmbre, trns éooJes eit à d'autres . heur1es sont d'observatioilliS, sera: trouvee ,e,n mo- absolumelllit 00I1Jcordantes,. EUes déyenne de 35 dix-millièmes, c 'e&t-à- montr,en1t toides la v.aJeur hygiélllii.dire 3 fois plus que le maximum a.d- que de J'a;éra.tion par l'ouiv.e!I'ture missible. initermittente des, fonêtres. (A suivre.) Le reno,uveH.ement de l'air des elrus ses est donc Ullle de:s quieistions •• capüaJ es éLe l'hygi ène scollaire ei De la mémoire s'obtient de div;e,rs,esmanières . Dans lesbâtiments neufs ,où on a prévu des appa,r,eils de ventil,atio rn, vasisLes dames de S.amt-Cyr demaintas à soufflet, cheminées d'appeil •et daiient un jour à Madame: de Marinautne-s,qui fonctioll.Il!ent d 'ullle façon, te1non quel ca,s il fallait f airei de la plus ou moins parfia:ite, iJ a été tenu mémoire., e,t ehle répondit: C'est un compte de ce besoin hygién:ique; ta1ler!Jtqui a son utilité comme un mais je désire atrtirer l 'atbeniti1onsur autre, mais je ne voudrais pa.s qu'on le moyen le plus simple de touis, eit estimât UJnefihle pour oe s,eul avan mointre·r l ',effiicacité de l 'a:éirationi taigie; une marque qu'il est peu .soilinatureille par l 'oiiverture intermitde, C 'e,st qui',on l 'attribue à TIIOtr,e s,e~ des xe, taTidis qu',on attribue lie jug-ete11tedes fenêtres ,et l 'a;v.ai!1ta:g:e fenêfres opposées. merut aux homme s. Il vaut mi,eux que Voici une observatiion faiite dans les enfanits ,sachent mo,ins de choses uneécoJe au oommooiceme!l'.lit de !'hi.- et qu 'e.Jl.esle compreil1ll!ent. ver. L'instrwcüon con:1ime nioe à 8 h. El ile nie se faisait pas d 'ailleur.sdomatin, portes ,et fenêtres formées. illusjon sur ce qll!'i.Jest poss~blie d'obOn analy,se l 'air à 8 h. 45. tenà.r. " Il ne fauit poirnt foroor l'esCla,sseA . . .. 35 di."1'-millièmes d 'aci - priit des enfants, disait-elle avec forClaisseB . . . .41 - [de carbonique. ce, o,n s'opiniâtrer à le s rendrn toutes Cl~e C .... 37 des merviei11es, car il es,t impossible A 8 h. 50 les ernfants ont Ulll,eré- que, ~ans ~ si gr.and nombre, il n'y éati,onde 10 minutes qu'iJs, passien.t en mt POlfilit d 'UJ11 médilocr1e gélllie. 1ors. Les portes et quelques fenê- MaJis, chez touteiS, ·eil.le voulait que s sont ouverrtes . l 'effort vînt de l'esprit et pirofiJtât


fa:culité est UIIlt parti te1lemenit c modl:\ qu'on le prend sains.y song P-eut-etre qu'-en y songeant on pre?draiit -encor,e de ~ême. 'Qu J.eseca.r,bsde la voJ.onte sont toujo à ~rain~re ·, quand ,on•,est loin et b. lom d 'etre rassure sur sa direoti eo;nffi;eTIJt ,travaiiller sérieusement lm faire prendre une force qui po rait 1:'être _qu'un. daDJger de pluaf L 'edncatiou doit, selon moi, com ter assez sur se,s re1s,sorr1ir,ces pour pas re,dcYwter,tl 'avance le dévelop ment de la fermeté; et, puiisque gouvernemelllt des parents ou in:sitituteur.s a nécessairement infüuenc.e répressive, puisque les ••••• saige,s de la socjété en ont une a puis,que la mall'che de la civilisati De l'édneation de la volonté a détruit n,om:bre dJe préju.gés qui taie,rut des s-0111rces d 'én,ergie, ii Est-il accordé aux Îfill-tituteurs ra1t bien essentiel de compenser d'augmenter chez un enfam.t l 'éner- divers effets -et de rendre aux gie morai1e~ Je l'ignore; mais il me fonts, qui ,oonitles hommes de l'a: parait certain qu'il leur est extrê- niir, le nerf et la vie dont le ge mement 1aisé de la. diIDID1Uer.Mail.- paraît leur avoir été accordé par heureusemernit, l'éducation pire,sque Cr€ateur. entière tend à ébranil.er la fermeté ; (Mme Necker de Saussure.} eJl,e n'esit, le pil-ussouvent, à vrai dir,e, qu'un système de mo,yerus -pour affaibli ,r la vo1lornlté.P,ersuasiv,e et Du besoin d'agir che11 insinuante, elle l '-empêche de se for les enfants mer; sévère et mflexible, elle '1a fait ployei.r ou la brise. EUe viJSeà foire Le besoin d'agi 1r a une puise conitra.ote1rde borunes habitudes, et le plus forte, plus étendl1€ et 1Ylus propre des haibiituides est pr®isé ment d'obtenir des, actions, s1ans le· rablie qu'on ne le pense corom ; elile tir,e u,n merut. Pe,r.sonne ne peut calculer j cooooUJrS de la vol0il'.1té qu 'où va son influence sur la gr,and parti de l'instinct imitateur qui produit un effet ,semblable. La duite des hommes, et l'on n'· rni1son qu, 'o!Ilitles in1sitituteuirs pour pais a(ss1ezsur le parti qu'O[)Jpeut ne pas en favoriser le dévefoppe- rer pour diriger oeHe des enif ment •est b~en s,imple: c'est qu'ils la Cormme c'est 1Nl'8 eau-se secrète 1ie,nicontrent sans cess·e comme obs- toU1tintérieUJre donit celui-là mê qui y est soumis ne se ireinrl t,acle dains l'éducation. T•olllt ce qu'il,s désirent .donner à compte et que les auitres ne d~mêl l 'enrfant, irnstruction, application, sa - qu'à force de saga.ci.té, on a trop gligé de l'examin1er et de s',en ges•se, g.én,èrosrité, boIIDes manières, vir. C'·est du besoin d'agir que exige 1e sacrifice continu-el de sa volonlté. Diminuer l 'énergie de oobte l'ardeur que portent Jes en.f

à ù.'·e-.s:prit.Même dans les modèles · d 'écritm ,e - elle en avait be~ucoup tra:eé elle-même - e.lJe cherchait la pensée moiia1e, le cons·eil utile; eJile ne permettait pas que l'intelligence de 1'e.nfa.noe portât sur Le vidie. Elle 1,ecommandait les e:x:plications simples, claâ.fle1s,bien à la po,rtée des élèves suivanit leiuœ âg,e et a.p,puyées sur de.s exem.pJes; e:lle mettait ses maître.sses ·en garde contr,e Le verbiage, se moquiait de l 'élo·queruce, poussait aux démonstraitions elle-même succiTIJctes,et eu drOIIllilJaiit de,s modèles d 'urue so1idiité supérieure. (Gréard.)

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J,eursjewx, et c'est :pa,rce qu' Iibiie-s·de sa,tis,fafre œ besoin 'ils réussissent si bie!ll dalllis le::; ices CJUileur plais1ent. V oyezau milieu <l'une partie de bar: ils sonit ·en grand .nombre ils ierois-entdans leurs coursas; dontjamais emha:rrassés pour ,se rapr quel est celui qu 'i1s peuvent pirjsoinn~er,et c~Alwipar lequel ont a cramcke d etre .pris euxf Toutes leurs facuùtés ]a méire, l'attention, le juge~ 1enJt se loien1 avec une énergie et U11Je ra·œsingulières: c'est qu 'i,ls agis80 nt

Caraetère

des enfant•

. Les en.f~nts rient et pleurent faci_lement; ils ont des joies immodé rees -et des affüctions amères sur de tr~s petits suj,ets; ils Ille veu,lent po.mt 1s?1llffrir de mail et aiment à -en faire; 1ls son1tdéjà des hommes . ,.Les :i3nf~nitsont déjà de leurr âme l :1,ma.gma,ticm e,t la mémoire, c'est-à·Les vieiillards n 'onlt plUJS; dir:e ce QU:'e et ils en. tirent ~m 1:11erve:iH0U.X usage pom Jeur,s petits Jeux ,et pour tous leurs ,arp.~sements. C 'esit par eilles Q~ ils rel?etent ce qu'ils ont entendu t. dire, _qu'ils ·conltrefont ,ce qUJ'ils ont Quel~?"r,s_études .soien~ a,rraTogées v~ fair~. ; qu'ils sœ:utdreforas métâ.e,rs, maruere a leur frnrnrmr oossi les so1,t q~ ils ,s'occupent oo ·effeit à milyens de satisfarre 0e beso,in. d 'a- le petits ouvrages, soiit qu'ils imi' il~ s'y plairont ,et y feront des te.rutle.isdivers artisans par le mou~ re.s. vement et par le geste; qu'ils se Les Grecs s 'eute.ndaieu:iit mieux trouvent à un graoo f,estin et y font nous à mettre à profit cette dis- boone chère. ' · iti?Il_del 'ep.fan9e. Chez eux, 1'éIl ill a nuls vices ,extérieurs. et étaiJt acfa.ve; ils savaient heUr nuls defauts du corps qu!Î ne soiemit ment allier les travaux de l 'oo- aperçus par les erufa111ts;ils les ,sait et les exercice~ du corps; c'é- s1Ssent d'une yremi.èr,e vuie et i1s, saen causant, -en d1.s0utmt et en, s,e voot 1es expruner par des mots conenain~. que .souvent même les venables; on me nOlllllD. e poirut plus es .s mstrmsaient. Les enfants heureus ement; devenus hommes ils p~a ,i-ent pas leur,s jeunes année1s so'l'JJt . cha i r gés ~ .leur tour ob1lese,t muets, à être eillll1u:yeu- le,s imperf ectiüillS dorut ilsdeseto~rtes sont Illt endoctrinrés; ils vivatî:ent oo.- moqu&l. e~x à 1'iJ?•sta.r des· hommes, e,t L 'un~que soin des e,nif0111Jts e,st de a_rnnttouJourr~ fafre tourner lies tro:iveT l' endroit faible de tssa.nçes qu'ils avaient acqui- ~a11tre.s, com!Ile de tous ceux àleurs qui aup,rof~t de Je:uil'activité. Je sui:s ils S01:1ffilS; dès au 'ils Oiil/tpu, les soot de 9ronre que nous devions imi- e1:1a.me :r, 1ls gagnent Le dies,suis ,et serv1lement le~ Gre:cs·; DJOlsin.sti- ·prelllilent sur eux un asoendant qu' !118ne sa.uraJecn,tet ne doivent 1·1~ne yerdoot plus . Ce qui nous fait etre l,es JAeurs; mai,s les vérités decryo1·r :UI}i~première fois de cette nt les memes, que,ls que isoient sUJpen.onte égard e·st toujours e auquel ,e,Uess 'aippiiquent et ce qm nou sa leur empêche de la recou0 i:me qu 'eHes revêtent. Nous avrer. 8a. former .'IJJondie~ Greos, mai,s , ~a l'.!a.re,s8~,l'indolen1ee et l'oisiu1sses, ~mvons, smollllla même , -~te, Vl!Jes s1 natuirels aUJX. ·oof ants • du moms une route pamllèle. <hspa:r~rrssent dans leurs je,ux 00 il' X. Y.Z. so'rut Vlfs, ,appliqués, exacts, 'aimou~ reux des regles et de la symétrie, où

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i1s oo se pa:rdoll!Ilerntnulle faute les uns aux autr,es, ,et r,ecormmencerut eux-mêmes plœieurs fois U'IlJeseulQ chose qu'ils onit manq_rnée,qUJellequ' (La Bruyère.) elle soit.

••••• Formation

de l'enfant

« L'enflli!1t 111'est pas llllll vase qu.'11 fuiiJ,Ie remplir', c'œt flllle âme ql\ll'ill if,a.rut fomnier . » Pl!!itarque.

Porur ce qui concerne l 'éducati.on de l 'initelligeI1Jce,ne faites ap,pren. drre aux oo:fan<ts que ce qu'ils ont bieni compriS'; suivant le mot heu,. reux d'un prof.e.sseur distingué il ne faut confier à la mémoire qu~ oe qui a passé par l'entendemea:it. ~ poirut de hâte d:ans votr ,e, enseignement pour doD!ller à vos élèves des conm!éliÏ:ss·a'lllce ,s mal d,igéréeis. Qu 'ils sachent peu, mais bien. PoUJr leur donner la Illotion.et l'a.moiur de le,m,s devoirs, ne comptez pa\S trop ,sur l,es ],eçons théoriques et les prooeptes de mor ale; .aiyezplutôt reeours aux exemples. Des f.aits,et encore d,e,sfaits, comme da'l'lJSla mo,rale B'l1 actiorr; il faudra certes y 8• jouteT parfois quelques sobres exolicatiOJns, quelques commentaires très simpJ,es ; j 'inis:i.ste.sur ces mots Sillllples -et sobres, car si vos e:xiempl,es sont bien cho~1sis, i1s aiurOIIl!tplus d 'inlflUJelll ce sur les élèves qUJe,tout.$ l:es phrases que vous pourriez imaginier. Formecr la volonté, c ',est peut-être la partie la plus délicate de votre mission,. Pour ce]a, e1SSayezde faire comprendre à l 'eufarnt le pourquoi de ce que vous lui commaind,e.zi faite1sappel à ,sa rai,son le plus souv,ent p01ssii 1ble, paT0e que, je le répè te, oe qu'il n'exécute pa1Savec 1e cOIJlcours de sa volonté est ,sans mérjiJe, sans valeur morale. Si vous suivez les inidicaüon,s que nouis venoœ de doil'.Lll.,er, vous a.ttein-drrez le but suprême de l 'éducate nr, qui est, oomme l 'a dit Plutarque, de former l'âme de- l ',einfant.

L 'enifaIDJtn ',est pas llil! vas,e qu'il faille r,emplir, a dit Plutarque. Le philosophe entend pair là que lies maîtres de lai jeunes,se ne doiv,ent pas oonsû.dére,r l 'erufainrtcomme pourvu d'unie intellig,ence toute formée~ et dailJs mais v.ûde de CO!llJillaissances, laquelle il suffit de verser le savoir qu'elle est susceptible de c.rn1teimr. Et le moraliste grec ajoute ll'()([b moins judiciernsement: c'est une âme qu' il faut former; arutrement dit, c 'es,t à la fois ime · activité, Uillle. voilonté et un,e mtelligen1ce, et la mission de l'éducateur est de fonner ces troi,s faicuiltés e,ss·ootieUe1s de l 'âme. Quelles co!Illséq_u,encesapplicàib1es à l 'écoùe primaire pouvons-nous ti rer de cette maxime 1 C'est que nou.s ne devons pas avoir poUJrobjet unique de don.ll!er à nos élèv-es lai somme de coillllaissanices éléme.ntaJir~s indiquées par nos p:rngrammes; ce s,erailt ,siilJgulièremernt méoonll1laître et rapetisser notre rô le d!'instituteur,s. Nous dev,ons avant tout préparer au pays des hommes de volonté ferme, d'inteùligenlce éclairée et d'e cœur généreu,x. PaT que1s moy,ens pratiques pou- Pins fait douceur que violenee voos-nious atteindre ce but1 Les maîSon application dans l'éducation tres en pédaigogie nous les on,t inidiqUJésmaintes fois et leurs savaa:JJte.s " Plus fait douceur que violence •. leçons peuvent, ,si mes souveniirs "Patience et longueur de temps font plus que forne ni que rage ». « On sont fidèl,es, se résumer ainsi :

rend plu s de mouches avec du miel pu'avec du vinaigre ». Ces d:iv,erses 1

die r'enfant, il faut q,ue celui-ci ait ccxnrfiaI11ce en celui qui le dirig ,e; il faut qu'il puisse luti.ouvT~r son cœur et lui faire c-0nJ1Ja:îtreses impresc. siorus. Mais comment le pounra-t-il, av•ec un maître dont le carac tère empo1~té et violent Le fait trembler 1 Au contrafoe, s,i le maître prend l 'enfarut par la douceur, s'il fait a,ppel à sa dignité et à sa conscieI11Ce, s'il l wi montre de l 'iintérêt et de l'.a.ffecti!on·,il le dispose à écouter -ses,leçons ert ses colJlJs •eiLs av,ec déférrence. L 'enfalllt, ainsi diTigé, la.iss,era lir e s,es pensées au fond de ·Son. âme eit, loiill die se r,ebuter, il secondera: les effoirts de son maître da!Ils sa tâche di.ficile et délicate. Uœ telle méthode détermin,e chez l' enfant la bonne volonté sa:ns laquelle toute œuvrre d 'ins.truction, ou d 'éducaition e,st vaine ·et stérile.

!a.xi~es,. ~ont la pensée ,est ~denïique s1grnfient qu avec la douceur, Jape11suationet la pati:encie, noUJs,arrivons plus facüement à nos fins qu'ave•cla force et la violence. C'est surtout daœ l 'édUJCation que cette maxime trnuv;e son aprpl~cation.Quel e,s·tle but que poursmt le maître-? Il est chargé die former l'esprit et le cœur des enfants qui lui sont confiés,. Pom· atteindre ce double résuJtait, la douc.eur, la pe,rsuasion ·et la patience seront des auxiliaires plus puissants qu 'U!IlJe discipline brutale e,t pleine de contrainte. Les maître1s· qui di:rigent la jeunes1sedoiveinit également Sie teilllÎr engarde contrre deux écueiJs. Ils ne seront ni trop indu]g ,en,ts, nLÏ.tro,p sévères, sinon J.eur indulg ,eœe risquie de dég,énérer en f aibles,se et le[l·r sévérité en rudes.se. Le mi,eux:est d'allier la douceuir à la fermeté -et de les Les :maladie~contagieuses et l'école tempiérer l'une par l'autre. En effet, à quoi aboutit la force? Avec elle Olll: Quel rôle l'écol,e peut jouer da1I1,s obtient une discipline extéri,eure ca - la propagation des, maladies infecpable de dionner Je cha,nge à un ob- tieuses de l'enfan ce et quelles mesuservateur peu perspicace , mais OiJ'.ll res il convient de pre:ndre pou1r cherne se rend pas maître idiela volonté cher à la prévenir et à en arrêter de l'enfant. L'enrfanit co!ntraint se l'ex:ten,sion, c'est là une quesition de trouve blesS'é dans sa dignité; il si - la plus hawte importance, n1on seuJemule lia soumission, mais daII]lsson ment pour les parents et pour les for ÎJil.térieur,il .se révoLte. Aus'Si les autorités scolaires., mais pour l'enbons oonseils, les leçoos l es meilleui- semble de la populatÏJon. r€S, restent stériles ; il se contente Aussi avons-noms lu avec un vif deles subir sa1111S· ,se laiseer coilJVaill'- intérêt le rapport fait, à la d:e,miière cre; i.l oppose même à cette, volonté assemblée de la Société su isse d 'hv quiis' impos:e par ]a force, sa vol101nté gièn·e s colaire, sur « La lutte contre propre qui s 'insur ,g,e au dedaJ1Jsde les maladies contagie us es à l 'école "· lui-même. Enfin il v,a jusqu'à éptrouDésrrant étud ier la question à un ver de l'aversion pour slün:maître ou point de vue ess,erntielilement pratimême pour S·es ,parents, si ceux-ci que, M. Bur1ckhardt a plœ pmticuonit recouru aussi à la violence li.èremerut pris en cornsidération dans , eomme moyelil d'éducation. son travail, les maladies contagieuPour qu,e le,s Leçons po!l'tent tous ses de l '·entfanee le,s plus . importanlenrs fruits, et que les bons sentites, siavoir: la r',ougeo1e, 1:a ,scatfati ments se développent dOOJIS · le: cœur ne, la diphtérie, la coqueluche, le ty1


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phus, la variole, sans oublier une qui relève d'ooe , maladie contagie umaladie à l'ordre du jour, ,la tuber- se est devenu ains,i, bie!Illmalgré lui oo mauvais écoiier ·et peut mêm~ culose. ulllire à la bonine marche d@toute lllle D'après 1es ,chiffres que l'auteur a: établis pour la ville de Bâle, poi\llr 0Jiaisse. M,ais l'école joue-t"elle dans la une période de 20 , ans (de 1880 à propagation des malla:d:iescon:tagieu.. 1899), 0es maladi,es mériterut d'attirer l 'a.ttentiion puisque, pendant l 'â- se1s ,de l 'enfan0e le rôle qu 'olill,lui atge de scolarité (de 5-1 5 run,s) les tribue géné.ra.lemeTut,,et les mesures aHections œnfagieuses causent près qu'on peut conseiller pour les, COIIIldu tier:i! des décès (27 d'écès ,sur 100) ba:ttre orut-eUesdes chanice,s d'en: faiet la tubereu101SepJus du tiers ( 40 . re diminuer le nombre 7 C 'e,s,tlà une question qu:'il est ~édécès sur 100). En outre, pe.ndanlt la même période, 14,220 cas, de ma- gitime de ,se poser en premier Jieu. ladies contagieuses, pour la classe E.n ce qui .C0111JC'eme le premier d'âge de 5-15 ans, oJJJtété annon- point, nous cr10iyons,av,ec M. Burckcés à Bâle, où ~ ',arunoooe obligatoire hard.t, qu'on a f,a telnldancie,du moins pour le ,corps médical ,exis,te depuis pour uwe catégorie de maladies, d 'eplus de 25 ans ; et ,encore ce ,chiffre xagér,er le d:amger d'infection par e3,t-il aui-dessUJs de l'a réalité. l'école. Si cette dern:ière esit soiuvent Pour se foire une juste idée du un foyer de contagion: pour la roupréjudice caus1éà la jeunesse par les geo }e, la coqueluche, les oreillères, la v;ariceHe, lia ros~ole, il n'en est maladies CŒ1tagieu1ses,il ne suffit pas, comme le .remarque très judi- plus de même pour la diphtérie, la cieusement M. Burckhardt, de comp - scarlatine, Ja varioile et le typhus. Salll!sirnier ,absolument la poss,ibilité ter les· morts et d'établir le nombre d:eisenfants atteirnt.s,, il faut enc<n·e d'infection par l 'éco,]e, le :foyer c1e songer aux suites qu',elles laü.sselil!t contagion se trouve ,ce:rtainmnent souvent après elfles, c10mmeles su1p- plus S'OUV·ent,ici, au domicile de pumtiro1I1schromques de l'oreilJe a- ! 'enfant, au sein même de la fa.mille, près la s,carlatine· et la diphtérie, les où les mesures préventives. ne sont catarrhes chronà.que,s des poumons pas toujourn rigour:eus ·ement obser.. après la rougie,ole et la ,eoquieluche. v.éeJs Il fa:uit sollli-,mer également à lai fatiToutefois, le fa~t que l 'éclo[e peut gue cérébraJe qu'elles peuvent en- jouer un rôle danis l'extension des tr:aîner. C 'est là 1liD! faj t qu '-on igno- maladies contagieuses doit engager re généralemeŒ1t e.t sur lequel l'aul'es autorités scolaire1s à prendre des teur attire, avec raisû'Ill, l'attention. meiSmes pour les combattre. L'exComme touite maladie iinfectieuse, périence a, du reste, démontré que I,es affections eontagieu,se •s' de Pen,.. cette Jutte a son utilité et , à Bâle, fance compromettent la vitalité et le pa,r ex., on a Q0111S ,ta:té, pendant les foncti01I11nementdes cellules de nos deux dernièœs périodes de dix ane, organes et parüculièrement des cel- unie· diminution de près de la mo!itié luileiscérébra les. L'oo.fan,t oublie les· du nombre re:Iiatif des cas de malaconnaissances emmagasiniées aUlpa- dies et une diminuitio,n: du quart du ravant, sa puissance intelilectuelle D1ombre relatif des décès,. On peut res,te affa iblie et il se fatigue plus priévoir, à priori, que les chances de vite; il ,a de la peÎllle à travailler, dec.. succès iseront moindres pour ),es maladies pour les,queilles il existe génévient ·somb-re et e.:xccitable.L'enfant 1

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ralemoot cihez l'enfant une gra.nde prédisposition, comme la riougeoLeet la ao,queluche, par ,ex.,; tamld~s qu,e ta lutte sern plu,s efficruce pour les maladies auxquel1l,esl'espèce humai ne ,n'est pas parti,culièrement prédiJsposée ou diont la prédisposition semble diminuer aiv,ec_l'âge, comme la diphté_rie, 1~ ,scarlatine eit jusqu'à um:certam pŒnt le typhus et la tube1~cuJose. Qu~t aux me,sur,es qu'il conviient de prendre pour préveniir et arrêter 1'extension d:es mailaidies contagieuses de 1~enfance, M. Buœkha:rdt les divise en mesures indirectes et en mesure,s directes. Les premières ·sont des mesure ,s recommandées par l'hygiène ratioone1füe des bâtiments scolaires, quidoivent s 'életver ,suir un1sol bien ·aéTé à !'abri d~ souillmes, être bien v~ntilés, bien édairés et bie[l aménagés intéôeurement. La pmpreté l 'éJ.oignement régu lie r de s immondices et la fouirni,ture d 'UJne-eau absolument pure &ont égailement des conditions nécessaires au maintien de la santé de1sécoliers . Ce sont là des priDJcipes qu'on observe généralement de nos journ. Les mesures dir,eictes sont d 'une exécution mo,ilns:facile . La partie du rapPJO•rtqui traite de ces mesures mértite d'attirer tout spécialement l'attention. Nous nous réservons de ~'examiner plus tard. Dr G. Sandoz. 1

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Les travaux

da sexe

1fadame de Maintenon a dit: En quelque ,condition que soit une fille, le.goût de J 'o,uvrarge lui est néces saire. En effet, les travaux maniue]s doivent •oiccuperune, µlac·e importante dans l'éducation des· femmes. Pourune jeiune fille pauvre, for~ée

d.e pourvoir par son travail à sa subsistance et parfoi1S à celle de sa fa mille, l 'ariguille se,ra Ullle ressource et un gagne-pain. Si elJe devient habile dans les ouvrages de couture, si elle y met ce qu'elle, a d'intJelligen.c,e d 'act iv.ité et d 'adr ,e.s,se, non seule~ ment eille sera à J'abri de la misère mais eUe fera régnier chez e1l[el'ai~ et le bien-être. Le travail Jlla's.a1110e nuel e.st donc pour elle un deV10.frétroit et sacré; elle doit 1'aimer puis qu'il assure ho'llllêtement ,solll exiistence, et ne pas envier le sort des fille,s pifos fortuniée,s, qu'on a tort de croire p]us heureuses parce qu'elles · n'ont rien à faiDe, D 'apleurs, les jeunes filles riche\S ne d01vent pas :rllO!ll! plus dédaig:ruer leis.occupations de leur sexe. Savoir couper une étoffie, en as:sem'bler les différentes pièces, en confectionner de,s vêtements est une qua(füté préci.eUJsechez les :ieunes fi1les d!e toute ccmditron. Les travaux qU1'un1e n.écessité impérieuse impose aux fil les pauvres ser ,ont ,entrepris par les, personnes riches ,dans un but je1111Jes de bienfaisance . E]le,s fa.briqueront e~les-_mêmes les vêtements qu'elles d1stnbuent aux pauvres et l,eur aumône aura: ainsi qu,e]que chose die plus personnel ,et de plus ton,chant . Pour ce qui regarde leur to~~etœ, n'est-il pais bO!l'lail1ssi qu'elles sachent guider et diriger les, ouvrières qui trnv.aillentrs:ous Jeurs ordres? Au pas là surplus, ne trouviera,.ient-eifüies un remède ·contre l 'oÏ.$iveté ,et ,1'en orui qui en est la conséquence 7 Enfin, il y a dans Le monide beau couip de femmes d'une condibion moyenne, qui ne font pas de la couture leur métier, et qui pourtant œ sont pas ~ssez riches pour confier à des <füutu<rièresle soin die leurs ajuste men:ts..Pour celles.Jl'àaussi, le trwvail à J.'aiguiHe est indispensable. Que deviendrait le ménaig·e, si eUe,s n' ,é1

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90 ta.ient pa,s là pour conf.eotio!lll'.l,eret raocommoder leurs vêtements et ceux de leurs enfants, ut~lîs,er les habits des aînés en les ar r ang-eant pour les plus j0une1S, s'ingénier pour être toujoms propr ,ement et élégamment habillées .sa,ns dépasis,er les rnsisouTces d'un modeste budget? Voilà ce rtes un taile:nt qui n'e,st pa is à déda ig1ner. Que d'arguments, encore on: pourrai1t tTouv,ei· e.n faveur du travail à i.iaiguil[e ! L'art de faire de jolis ouvnage.s, d'orner de's objets uti les, die dornner ainsi à sion int érieur un ca chet die simplicité élégante, n'a -t-il pas auis,s,i son prix? Sans- Mmpter que ce talent permet ,aux femmes d'offrir aux amis, aux parmts, des présents, de,s ,souvenirs T)eu, coûteux sans doute, mais toujours fl(}lrtapp1~éciés, parce qu'ils ont occupé les doig'tti et l a pensée d'une pemoiJllll,e chère. On le voit, les ·~ravaux manuels conlstituient un des charmants apa;nage.s de la femme et efüe aurait grand tort de le,s1négliger. Ma.dam~ de Maintenon a bieIJJdit: Da'llls que lque eondition que se tTourve une fille, le goût de l'ouvrage lui ·es,tnfoe,ssaire.

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aijourter bientôt qu'elle « décourage n EHe rend « in,e,rte » Je vainque ur a-us,s.i le vaincu. EHe est très uti le et fait la supériorité de l 'éducat ioo en commun ,sur l 'éducation privée mais ,il faut s'en pas,ser 1e p lus. tôt possib le pour emp loye,r le1s moyell8 de l 'éducation privée, c'est-à -dire l 'émulation de s ori.-même avec soimême. Ain ,si la 1)€dagogie n 'avanice ri en qu 'elle n e reitir e presque aussi. tôt , .et lomq u 'ellie arriv,e enfin à une affürma:tion , forme, elle s,e trouve sortie de la quesrtion, car 1'émuilation d e soi-même avec soi-même n'est plus du tout l'émuilation en disicllfl sion. Et pour.ta nt l 'émul ati 1on se défend toute seu le, si eJle est conçue a,utrernel:IJt . A la définir comme la pédag0g ie traditionnelle et comme M. Marion, par e.,~empl e: « le désir d'égaler ou de .surpasser que :tqu 'un pour s'éle.ver dans l'es,time des autres», O'III la re nd très difficile à défend re. Unie pa1re,ille définition ne la distingU1epas assez de -ce qwi Jli'est pas elle, ,et dès lors prête par a,v.ance à toutes J.es corrutradfotions et à toutes les i,ncertitude ,s. Plutôt que, ou tout au mom,s aivant qrne de se hasarder à concentr ,er sei:. caractères dans une autre formule, mieux vaut étudier ces carnotères L émolation dans l'éducation dams le détail. L'émulation est avant tout i 'égo ïsme, poussé à l'action p111 r Si on dit de l'émulatio n à la f,o~,s l'activité d'autrui; oette action tend, tanrt de, bieill et tant de mal, n'est -ce non pas à. un, rapid~ triomphe perp~11sparce qu'on ne s'entend pa is sur sonnel sur autrui, mais à la réa lisaune définition î tion lente d'un idéal impersome l ; Et, d'abord, la pédagogie tr ,aœ - et parice qu'elle tend' à l'idéal elle Üo.illllefü~ prése1J:lite de l 'ému latiŒ11une erngendre ] 'amour, et non la haine 1 défens1e b:Ï!en hésüante . Si d'une entrie les émules. Ainisi la/Îsslonslm part, en vertu; de l'habitude, on se son p ojnt de départ dans l'amour~rloiit obligé de faire son éloge, propre; ma js chan g,eons son point rité. Elle « stimule », dit -on, pour d'a:rrivée qui n'est pas ll!Ill bu t in,téd'autre pa,rt 10n est bien aiise de lui ressé, mais désintéres;sé; eit dams ]a fa~re son procès au nom de la solida - marche v,ers ce nouveau idéal nous r~té. . Elle « StimwJ..e», dit.on, pour lui trouverons comme cortège, au

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Jieu des s•enitiments égoïstœ de haine et d'envie, les s,e1ntiments de sympathie et d 'am:ou_r. - Et ~eis trois conidit i1ons la d1stmguent tres neitte,n1,entde tout ce qui n'est pais •elle. L'ému laition suppose d'abord rm-e réUJ11iO'Il d_e plUJsieurs, pe 1r sonn~s ( c,e qui la d1stmg;ue du pe:rfectwrmement solitaiire) ; - ell e suppose ensuit e que ces pers,onne:.s s:ont réumii.es pour marcher ensemb le ver:s U1D.but élevé ( ce qui 1a di:sting;ue de la: rivafüé) ; - et enfilll que ces p e,r,&olllnes ressentent les uines pour le:s autres de la sympathie ( ce qui. la distingU1e de l 'eTivie). Ainsi comprise, ! 'émulation: paraî tra, peut-être non ,ennemie, ma .is auxilia.ire de l'éducation so1ciale·. Maintenant, comment la pratiquer?

I Et d'abord ne cherch-O'rnspas , à éliminer la comµarais'ûin continue d'un élève avec ses camaradeis. On ru parlé beaœoup de l 'émulaitiolll solitaire. }lais d 'où vient que ce1tte soi-disant émulation avec s,oi-même n'a jamais excité qUJe ceux qui n'avaient pais besoin d'éml1!lation1 C'est qll!'en1ev,erà l 'émUJlation, la présence, des ~utre.s,, c'es t lui enlev er ce qu i est véri tablement son âme, c'est-à -dire l'a mour -pro pre . C '.e,srt en effet dans l'amour-propre que l'émulaition a ses raooes profonidies; dans .l'amour propre poUJssé à l 'a'Ction par la vue En levez le de i'aietivité d'autrui. spectacle de l'aietivité d'autrui, vous n'avez pas ·de stimula:Ilit à l '·amOrtllI'propre, pa r coniséque1J11t pas d'émulation; vous pouvez av.oir le désir du m:Ï!eux, la bonne vofornté, le p erfeohonrnement de soi-même, toutes choses excel1entes, mais sans aucun ra.ppor,t avec 1 'ému laüon. En un mot, 1,e te r me d'émulation s(o~itai!'le, quand on l'analyse, paraît être UJil'e eontrafüction . M:ais, dira-t-oiil, tant mieux si de

l 'ému la,tion on e,n;lèv,e l'amollir-propre, cair a1or,s on enlève lia partie mauvai.se pour ne laissier que la bon._ ne, qui est l,e désir du progrès. Trava.ifüer avec ardieur en vue du, bien, sans bain,e ni jalous~e pour les autres, viori. là l'émulation idéale; fort bien, mari.s0U1treqUJesi vous privez UilJ8 chose de sa parti ,e ess1entielle, vous supprimez ceitte chose même, ôtez de 1'émUilation l 'existeooe des autres, et vous · anéantissez du mêm e coup la possibilité die la sympathie, qui est à coup srûr un des éléurnnts les mei lleurs de la véritable émula,tion ,.

II :Mai.sne n,o;u,sen tenion,s pas à cette première oonditioin, et che,rchonis à aitténuer les inrnmvénients de la lutté par ! 'orientation des efforts . On ne v;oit parfois dans l 'émrulation que l'effort de l 'ég;oïsme triiomphant, dans le g-r,oupementt que 1a lU1ttedes jalousies, dans les individus grou.pés que des c1oncurve.nts· et de,s rivaux. Et ,eineffet, si l'amour-propre seul restait en jeu dans l 'ému laition, eHe ll'e serait pas une ve,rtu sociale, mais anti1so,ciale, et n'aurait pour résultat que de divis,er les hommes au lieu die les unir. E'Il! réalÎlté, e11e opère uu:e évolntion qui l a: fait par ti r de l'égoïsme le p lus absolu pour arri.ve,r à l'altruisme le p lu,s fécond . Que faut-il pour cela? Unie,seconde oon'dition d'abord, et très ,e.ssenrtiülle: il faUJt à 1'émulation um, bUJt élevé. ( À suivre).

Les yeux et l'intelligence Peitit problème de ps,ycho1ogü.e. Jamais l'imagerie n'a multirp,lié, cJomme auj,om,d 'hui ses prodwts, ni n ',en a créé d'aussi. joliis, d'aUJS.siin téreissa,nts. Compar.ez aux très mé diocre,s lithographies ou gravures


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sur bois de votre e:rufa.nce,les, petites me rveiHes qui ,s'aichèteIDJtà si bon, eompte dams toutes le s papeter ies, ou même qui sont ·distrjbuées g.ratis à titre de réclame: par ,ex·emple, les VUJesque les oompagn i,es de chem ins de fer vous adressent pour vous incite.r à voyager. RegaTdez les affi ches qu'i tapiss ·ent les murs des gares et dont beaucoup sooit ravissanrtes, foutes pleines du sootiment des lieux et d'une réelle poésie. Song ez aux inrnombra.bles cartes positailes illustrées que nous rnaiilions tous avec indifféren ce, sans réfl échir qu'il y a 25 ou 30 ans elles eussent stupéfié par leur ing énieuse et gracieuse nouveauté ... Ne sembJ.e-t-il pas, qu'à foroe die rega ,rider ces images, les .enfants devraiient être beaucoup p lus développés, plus intelligents qu 'awtrefois V Les villes l·es plus pittor ·es.ques du monde entier défil@t devanrt leur s veux. Les chef.s-d'œuvre des musées vieDJilent,en quelque sorte., chercher leur regard . Il s apprennent à con~ naître , en jouant, les ruines cé'l èbreis, les édifi ces notoires, les plus beaux a,spe,cls ·de la. nature. Il leur suffit de feuilleter un a1brun de cartes postales , pour avoi,r comme Ulllerévélation précoce de 1'ooive rs. Comment la curiiosiité de l 'es'Prit ne se développ erait- eJJe pas, dans ces condition s 7 Comment l 'int e1lig:ence ne pr endrait-elle pas, die bonn e heur e, plus d'étendue et plus de vig ueur 'I La vue est, de tous nos sens, celui qua. c1ontribue le plus à l 'éducaition des facultés supérieures. 8ous l 'inflUJe.noe de tant de suggestions qui leu r viennent par la. vue, comme,nt ces faculté s ne prendrai.e ,rrt-elle pais, chez les tout petits d'à -prés 1ent, U.Il! esso,r rapide et souteinu7 La quest ion « a éité posée» . Elle a été posée à un psycholog1ie excellent, et v·oici ce qu'il a répondUJ: 1

raitde tourner avec aiss1duiité un kaléidoscope, pour devenir un penseur. La 1iece.tte ~erait commode,

]j]leotfons: Le vi,c,e-prêSl1clenrtet 1e ooiorétai1'.e aJUci,en,siSOiDJf collJfirmês ·.

Non, il n' y a pas du tout corres. Par Ne prntique : Leçons sm· Je syistèm.e llllê· pondanoo néces~aire . enrtre ce déve. lil!l)St., 1à l' :Eées iPm· :VI. CaJL111on, œais elle est rnoperante ·. Tout au triqu,e clo111n lop pem-ent du visue lisme et celui de ~traire, il se pou rrait qu'une cer- g.Lilsie,llllei.Stl!l'e.s de longueUJr. et !Pllll' M. ,Marl'intelligence. Ni ,en fait, ni Cil] thoo. taine ~ispe1:sion de !' esprit, une cer- quis, ~ st. àEranron, ,rép,étttion <les il.oil,gtueu1,s a·v~c 1LUt11 :0id11JctJionù O'iêtlu.d,e elles ISWL'ltl'8Jces rie, la 0orré latJion n'existe. En fai~ taine 1mpmssance a se conoentrer, :No s cteux j eU111 «s mattL,es s'aieqUJÎit1le:nrt b le~ les enfants d'au jouTd 'hui ressem. 'Dlle certaine langweur et hébétud e <le Deul' ,tâ Clhe. Chiaicuu i!Jll'Dd:ite de aeu1n;;,problent à ceux de tous les temps. Il en fût Je fruit inévitable d'une éduca- -Oédélsef de l a eritique quli su·tt les 1eçOJlJS est , dans le nombœ, qrui sUJrprennient dou111 ê€IS·. tion des fa culté s systématiquement par enits, maîtres, a.mis, par la viva'.l'ravuux: PJ.usreurs inlstJitut€'U'l;s ldêvelopopérée à 1'a ide de ] 'imagerie. Ceci cité, la promptitude de 1a concepn'est, au surp1us, qu'une hypoth èse, 'Pelllt Je sujet mis à d'étude. Ces ti,iwaux IC!é· u'llle prépa:1·ati0111so:ig.nié.e,et cl!e sérli:erution ou de l 'expres sion. De ceux-là, et peut-être même un paradox e. ,no~eiu,e ses l'El'C her Clhes oie Ja :vart de ,ce.;;, mru ,fires. jl faut profiter pe[)Jd:antqu'ils sont Mais, pour en re v.enir au seuil pro- A!UISLSi,la d'Lscœ3.io,n qfllli 8Uit -bien 100111duJiite tout jeun es, caJr rien ne prouv ,e Qln! blème pos,é d'abord, rendons ,.nJous ,est des pl'Uls lintiér,es.;,ia.nrtes.Ohaq ,ue pll!r .tici'. ce bel élan se ·soutien'Il!e. Peut-être s on e:1...'J)é; J:j ,enœ et s,a COil!DiaJÎJS:SIUr compte que l 'âge des car tes posta.les pa:nit, sell,OOlJ ne re,trouveront -ils jamais les grâ. oo <lm cœ1111· bruma i!n, érnet des aw1'étoi,a:tiO!IlS illustrées et des affiches polychroSUQ· lo. qiuestion à 1'rum,e du jour, [e- plrUls ces de l eiU,rpetite enfance et sertoint,. mesne rnan1uera paISnécessairement s ou~· · etut m,rur q uê eis ~u ,c01i'.nd u bon seins, et ils,, quelque jour, des adolesrcenits,de u.neépoque dans l'histoire de l'es - d' ,11i11 esp:1,it clia.k ;voyaut. · grandes personnes fort ordinaires. prit huma.in. Il n'apparti ent ni au .De cette j<rorteora.toh·,e on pe,u,t <l~w i,re les Il ,est vrai que l'effet inv,ers,e s,e prodeasin,a,teur ni au photographe d e c0011 cl ru1Si ·01D'S ,sud,vau.tes : duit également, et que tel enfant. faire qu'il y ait plus d 'homm·es Îlll.L .a) Il lf\a;ut é tmJcl,ierle œroctère ;pa'L'3e <Xem:. qui ne ma,nque guère , sera plus tard lb) Dé~Iopp .er ohez Ile jeune 1hO!lll1Ine, dès tell~~ruts. . . Et. c'es t dommag e, car, un écolier modèle, un homme de Je pl,us ,ba.s âge, le senti,metrut de ilia 'l',eis. o~h)les co!ume ils '1esorut, ils y réusponsab ill,i.té et: il'€.Sp:1 ·it d'.tntti ,aJti:vie en vrai mérite. Mais cela s'est torujoure siraient, s1 seu lem ent ils y pouva ient to111teoocrusioo. vu, et ce ne sont pa,s les images, · quelque chose. e) Hiaibi tuer iles '€illifian,ts à Ulll!e obêiss,ance les p.Ju.sjolies images du moorle, ·mte:ll'iigeute et 1·,Msonn 1ée. quii y changeroot rien, car la théorie Id) Leuii- i'lllSp i,re r ~la cOlllfia:nœ en. eUJX.mêconfirme la leç.o,nd es faits . me.s et le il'fililpect de so,i. Echos des Conférences Rans doute , j} est po,s,sible que le e) Punit: pe11 et ,pas de pun,t tion déguia•cl!ante. sens aTtistique, sollicité de si bonne il') Fo 1,ti1fier ilffilll·voJ01D,té pa.1· ,dJes e:te'Ill!µIes, District de :Ua,•tfgny h eure, et si instantanément , chez les l)al' des tâioheis (Dii, :tn:op Ocmg,ues,ni trOfl) tOONFERENCE DU 20 FEVRIER 1906. enfants, se développe plus vite, ou COIUl'tes. En . ce beau jo.uu.·de fin <.le isailsoo, F,uilily, qu'il soit plu s répamrlu chez eux QU' Ill n gn01llLe 1<eul(JQ]1ané, r e.cev-ait 11€13'lia:tlstliJtJu. A:111·ès ùive1,s,es autres -comnn1u,n1œ mons œa a wttre.fois.De ce côté, il y aurait loISéam,c,e est olose à mikli ,p,aa:·1me P1X>di11ctiion llur.s 1c1: u iàfustL "ict en, (!on,fé1utce anm'Ulel1e. giquement progrès, enoore qu,'i1 soit die ,la Oborall,e elles in'Sti.t ute1ms d u 1d:iisitriot. Leesa:pin,s et' les d:ra,p1eœux quli o-r:naô ,e1Drt[3, malajs é d'affirmer que la logique . NO'UIS111oi_i,s 1·et r0iu.vons ;pouir l a seco.ade l/a1·· millon l(]J'écol,e, lieu de .réllllllioo, if.rui.saie:nt t11ede JJa Jom·noo. q•1i ŒL ne su.w1·.ianena pas doive avofr gain de cause. Chacun aag.mie1· 'Ull1e•bon.ll'e j o,uu.1Jllée . Oet espois: n'a enKlOl'e, oh ez a'Mma;ble t1·rui.teun: 1d'1aujo11,r11111 ét.é dé9u; JJ\ullily se mont wa elt nol\lJs· a-e9ut de nous niè pos,sède qu 'une ·e:xpérienaipe1·~ m e,n,t. ,cl'hu.i, M. CéJ,. Ta ra11:na1 ·caz , .a'lllc ieu, IÎlll~tiJtlm. ce si limitée! Mais l 'inle llig enioep~ ~·. q•ui re çoit ses œl'lèg,ues ien bon papa A. 9 lh., Ja Séan,oe .s'o.uivre sous ro.i!)OOSiicl,eon pr ement dite, la faculté de penser, Q'lla veu,t qrue ses ,enfiants ine manq 1uient de • de notre ins,pec'11 eur , .M:. Roo dJH/e r. TOJU•s le8 d 'avoi,r de,s idées, de les lieT en arrien : A'lllS3i, Jra.·gadet ê eit .l'ent1·1i.1Ln,1a1Lilmffil1lé!'l llrents cl!u ® stl'.ict soun: •là. ù quielglllles i:agum ent s, cett e f~ulté-là ne doit rien excE!ll)tions p1·ès. Les abistentiOllliS .sourt: [>air UJU vi n gé,néa:ernx . ne ceSiSent tc1Je,!l"égne1r clnu'ant lie reste <le aajOcuirn.ée.E n toute lfll:an.e,tne ,d,ev·ra jamais ri en à l 'imag~ri!, Jllli:tiées. ·eh.i.se, O'll . peut di.L'e ·q111e fa 1·ê'un1on d e F,u.Jly po'l.1rbien des mo.tifs, dont le prmmNous hOJ1: oœent de Let11l'tJ)l'éseJJJce: L e Con.fü,t n·êm,1s1eS'OIUJS t OJU's!li€ISroapports. - Nouis pal est que toute image est particu• 'lllun.i cip,ail de Fu ll y oo ,ccn:ps , Ilru Com - Ili011l9e-n s001vien.diroms. lière, stri ctement ind ividueU,e, tanllllsiooi.scola llire, M Je Cm·é d.e aa(Pa,l'OÎ'Sseiet A vaiurt. d e q11J ifooi· œ (ilmrill!al1t [la ,yis;, J,a • V!icnh·e, l e Dkeeternr de ~',col1e no 1'lllll!Ll~. d~1sque ] 'idée est générale. r esQ·e0oll]n,a/llss a nce no rt1s f ,alit un d,eivoia· 'cl'·ruœ A. ,:~füye , ôn specteur c:liuldi.sùrict <l~ Co nSi le nombre de.s ima ges qui fra'J)ser 1m iv igo 11: reu.~ m:eoi •ci â M. l1e Orn'iéet â aa br8/Vle pqp,ul rutùon to 111 t entiè1'e, ,ai!DISi q1ul a'll·X pent la r étine contribuait a11idév~loppement de l 'inteilligenice, il suffi1

1


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95

mag.istn: la;ts die Fwily po~· J,a isyimrpai1JJ11Î.e <llo111t ii:nvi1te à ;pa!Sll,er à ·J,a <&a!Uesll[}érierun:e ,de votre .sijru,ation, éta,n,t iIJetlJt enfamit, auir ruit i,lis œ:1t itaJ,t ])il'euv,e à Œ 'iêg,ruud rdln ,oo.11JIS,eii )Jlsll été trLste, si voUJs ill,',avœz pa~ eu, de •mia.1 i s01I1 '(]/é·co[e ,où U'oill ne ta[·.die IJ)aJS·à sie~gfillairut. Le Secréta-ire. JDêrie poUll' vsenil' à ·votre SIOCOl\ll'IS. C' le.st €illlle v-om,e,i· l ia dé!Hcieuse 11·,a ,cllet t e a[·i1~sêe dies ui vous a appriis à mm.,c!he 1:, •à_ voUJs conceJ!l1éllts reJ:11.<i de l' -enœ·oit , 1e to1Ut ,g1,ac i District de Sier1·e ~. à parler. C'es t. •e1lie iqu1 ,a comm~cé ,locale. men ,t Olf.fert PM ' l' .adimrillJ.Wstn.1M~o111 tee 1,a,st1s11ctio1n.. ·"Iamte1I1Ja1DJtq,u,e vous etes CONFERENCE DU 15 MARS J906 a,y, a'h<aibille d ilr,ectliocn de M. ide Oh M <t01U ~ . H . ;pe.lllles d'en J'eûevon ·, e ·,e vous envme n, cJ,aim!é majm · de taiJ:Jll,eet ai<dié d<e M. F :Le 15 de ,ce moLs, aesiJ1Jstiilurtffil111;;die n oEll e ne néglige 1•i1 en !J.)<Jll!l' VO'UJS illlJSfiln,stiùut,eu11.·,odoub.Lérd'ru,n kape'Ume&s,ter, , t r e ldù1s t111ict iétaieinrt: 11éullliis là V,enn hOne en tfUlreet vous .ialspÎlrer de p1.eox 1senti1 ment s,. ,et c ha ,nts ,s,e 1mccèdent' ,a vec ,enilurutn j ,oOlllf é.re!IIJo e an;n1Uell e ,SQ1\1JSQa p['lé.s1d en1c,e d ie ()Il! qu'il! serrui.t â :plafu1<ke 11'~nrt'ailllt qil.lii o,uq11'131uTI1!0,me11fd!u dépa'l·t , où ,c'ha,cmn ~· .Jem· linlspe e teœr M . rre DrdieCot11rten, ,e,n, mê'me lJlleraitJes e11.se~ents de ,sa; m ère! ,cfuez ,soi, ,ron.poll'tia,ut !Le aneJ.Jle11[' ,souv,eœ t~mps ,cte.sser,,:m 1t die m dire ,p,ru:oÎIS!se.Oe il'nt vous devez donc :irhme 1· 'VOtl'.e m ère, paa,ce V,en tll ôn,e et de ses a,utoni:llés,, 001xq, UUlJea·éunioilJJ de s ·ll1/Îenx ~·éuissi,es; j 10UII1Jelset 1 que voUJS Lui devez toUJt, [Pa:rce qu.e se.s oa ;Il.()l tl,l:J ,a,d11'1e1SSCJllS JllOS p,l U!S yûf,s J.'emleil'C~em vie uoc y tt'i~·en,t J:H'eu;vie clie b olll.'lle vo l onté e.t res,909 ,font votre 1bollllheur, [)ll.I'loe qu '·el~ veilF . B., illlSt. 'd' enrtr,a.i,n, tJant rdJruns J,a JP!l.'-i~pa;r.aitllion d1u ,Slllr le S8lllS cesse Slllll' vo:u,s ,po111rv·OlllJS1 [PTotêger . j·et q,ue daJlJs le cow ·.s die la ,dlÏIS0US!SIÎJOn. ll,a.is c omment devez -vo1llS iré{pondtre à s·es L'® ,teruit' d e cette pert:i,te œ1lia,t1= :sie fari ,t à tjoll!S .ses so j[ljs, ,e,t à to ut es, J,es itlacea:taliMment ici il' ÏiDJtea,prètre de ,s,es ,co1lèt1g11esq11'eil1Jea erud'llll.·éeis p()llll' vous? C'est•g,ues J)Ol\ll ' 0Jflf'.ill~mer qœ Ye.nt:hôn/eJ ,et iSOill A-Oirecomment Uu~ té mo ,i,gn,e'rez-vou 1s votn.·e 'hotnoil'lllb!e 1a1d'miÏ!.Il!iJstJrutii,on lruLsseroniti un idinlrar 8llll0llll'? •ble et -c:iha,uman t 1S ()lll,V1 en.il· a uoc m stinu,teua·s Un pen de morale .Ah!,c'es t ici, mie.s ,aim.is,, que plu.s d'l\ln. d'en'diu ,d;hstr~ct y fure nt aisaem'blLé,s ;pour 'lia aux petits tre vous ,cOlmme:ttr-a ,dies fautes; c' es!t tci -q;rne 0omé1·emoe ,de cett e anl!liêe, c M· ce tt e jou.11."Illé e, quelques enfants ,font ;pŒeuret· llemo: m ère . Pourquoi devez-vous q•UJi 1a été un,e vll'aie ,f êt e, a ,p;el'llllilS iùe con.s,oar peDidant,que ,ces pefits malh em ·,eu x !Sont fo 1r ter q,UJe tes J:.aiP!POlrts erutre i!al•stiJ1lUJ t em,s et aimer votre mère ? cês de [·~ster à ila maison, •Ille [POl\l1W11D,tpais 1nma,Jœ v,ciID.t 1ciba1quie airu11ée a:urooritê s co= ,Mes jlernnes ,anm,s, q'lllii d<ev,ez-vo ,u s iaimer gag,neir 1:eru il" v i e ;euix-mêmes, tl1s fu1Dt :so<utfrlr ·nièl '~ a'~tn.é/l:i.101·a,nrt:, à m ~su111e qUle ces <deŒ iPLuJs que toutes Jes ,chos es .dJu rmoll]c1e et 1111&: 1eu:rmère pa.r le111 r dêsolbê~ssance, pair ,~e,u1ra ,Sa)Vloot m i.eiux a,1::rpŒ·écLer aes aV1an:tages die llile !P,!us q1U1evo u s-mêmes? Dieu. - Ouf. rêpal11Si0S g r ossières, erufi ,n en fais 1a,n,t .tout rre l 'ihl'Stntc:tiî,o,n et ileis ,servtces diu corps en S'elYOUJS ·devez aimer D.ieu [1lu s ,que vou s:-mêllll!I, en rontra:ire d e ce q u 'e ll e J;e:rur·,en:seigne; gllla[lt. pamce quie salll!s ~ui , vo1tis n e ,sel'i<ez iPills Id; IJl8llanlt uille m auva j,sie ,conJdu~te. DèiS qu'i[s P01U1r l!Ja ·c.ircon1S,tiruneie noUJs ,arvollls eu la pa1·,ce qu,e to u s les jou l'& JiJ.von~ <COlllser :ve la IODt en for.ce die ga,gil]Jea·le:ur IJ)~n, il!;;. ,qlU:Îthonne ,fodrq:ne d ' êtr ,e hlQnoa·és de -la [Présenvi.e, oa,r ,s'il Ue vo ulliait, lill.pourmiait v -ows, !fa.Ire tent la ma.tsou prut;ei·m.ejlile pOUll' ail1eo: im1e:ruer oe ,de M,M. J .-!M. de Ch aistonay, p11éfe:f dtu mo1urü· n 'ilm,porte à -0:u1el 111l om1mt. Vous, deunevie de d é!ba1ucll e dans 1es 'Villes. LerUJI.' ,diis1il.iLct et Oo,nsehll er a111x Etats , ~'11\lŒla ·, d'i vez l' ,ai1mer a,u ss i, par, ce ,qrrne, lWll ,contelllt de mère,lieuir a .dJ01Dnéc1es CO'llls.e il s f!IJ ,aa[lf Ide par· r.eo te1JJ1·die il ' Ecol.e n oa·ma~e. l'A.;b b é d e Pre 'll x , v,ou s co11 1seTver Ja, vi,e, .chaque 1ortlll" :hl 'l'Olll tir. .ma,i1si~s s'en moquerut ; il1S' :trêquie;n rfle1n.t p tXXfessieim· à S:io!ll, ·et des, aiutor :iftés eccilé.a1ru,- oomble 'de bi,eruf-aits. tauœs l es mauvais es c OIIDJ)aiglllies qu'ils 1·-enti,q'Ule.;; dm, ootirid à ,p,eu JJL'ès -au ,coJIIl,pd,e1:. ii\.fa i:nrtenau:JJt, ruprèis Dti,eu, {fU:i d!ev,ez-v0111 contl"Wt,déip ensa,nt ,œu ,jOUJl'ile jOIUJl·,ce q:u/ill:s To,ut en rel:mm1S1SaiJJ,t no,tL-e iJ)etite <fêt e, ,ce,s aimer 1e ,pl u s? C'es t votre mère ,et no u\S aJ. gagnent. rlls vOlllt mêrn1e pl'llls lom: il.s forn ,t •wessJierur.s J1Jm11 s -onrt 1J.)11'0iùdig uié üe s p1a111o ;Les l olllJs voir ,lie pourq1t1oi. E ll e ,au.ssj éll:e cllerclle des d ettes ani lieu de seco uuh· [a f amJ l]le . ,<l',enco1wa1g,emen :t airusii q1ue dies a'V'is ,et ces quie votr-e l,Jon!heur. Après qlUiclq11JJetemps, ces maUbieuireux encO'lllseilis i n,srpJJ. 1é.s par J,a ,sderuce u nœ & l'ex Elle VOIUIS ,soi,gne ,depuis q1t1, e 'VOIUIS, létllel tm& 1,eviJennent :ruJnié.s à J,a ma iJSOill et ~·e,s pé.1'1ience; iilis ·ont a:U1ssi ·contn.'\iilJ.uéà 1met1:!re et tout ,pet i ts . Que d e nu.i1/s ,elile ,a; 'J)aJs1séei~ 8IIBII parents èo i,ven,t ,p.a,yer Je,ur.s {!Jett.es. M,al,g ré à ,en t 1,ete11ir pa :runi illOUS' ce joyeUIX 1en tr.alin et f erune.r l' œiJJ, v o,u s pm,tJa.o.J,t é1UJI1JS,ses bras, toos ces déboir.es qui 11s. œ:1t ca.usé.s- à leiur oette fm111cl:Le ,gaité qui 11',ruit ,oest&é die ré vous -sunve iil l=t •dan ,s votre bea:.ce:a11,'Vl1lll mêre,,œl,le-ci , to ut e:n la[llli 'BS, fos 11 ,eçorit enr gn er jursqru 'à nonre .séJpa[·att:on qul .fut a=si ca 1·essa1rnt là •cha,qu e .iJlllsrt:,,'l.lllt!La fiatigne , k! eoredallliS .ses bt '!fil'l avec :un grand pl:aisll". [Péntb1e ,qiue tair<diirv e. SOUilrmedU, La -soud'lfnmce même, r,ien :nie J'emVOWI v oyez, par 'là, mes petits amis, OODllbi-en ..AJ)n.·iljs1,a Je,ct,m,e du ['appo rt die .Jl3Jsé1a[lce p êcihait à vous soign ier, à VOU/S s()lll!lage'. 1Mm,a,miamis ·adaneo:J.tllienr:s emfianrtlS. 'Cle 1905 t enue à Che rim~gn-on , a:pJlil'OIUVé S1ains P l em·j,ez-1·ou:s? elile s' efifo.rç:aàt die l'ire :pour J'aime ,à ü'oi;r,e, m es ,hoil1S aimùs-,,q1rne vous idiiJs,cm1~s)iio1J1J, 0 111paists,e ù l'é:l<ectLon 1d,UJ comittê. vous ,éigayeir. Riiez -vous? e,1:le ~ualFt po1111r voœ lie serez pa,s ,du 1I10ID1b11e de -c.eS'm ,aaihemirmu 4 i,IlJstJi:tm:tenmsdhsi 1gn és p-a,r è\1. l' In s,p,e.ctcn1r fail l'e p1ais.ir, ,mailgt<é lla tJ.'i,s.fesse, ,qui ,l'aCCll· lt que vo u,s ,seirez, ,dès .au(i·ono:d'il:m1i, d1e1s e.nd()!Il]l en:t .ensuttie ,Jecüu[1e Ide 0ell['S1 c,,,mpoblait prn:·foi.s. Si vous tidmhi :ez -et q111evOUI tllrtstOlll'jour s ·b'iien Olb'êiis,srun.t,s·. Tutltes touune co•rnrte diiiscU1s·slion,s'ens HJio1ns. Là 0 c'Leis,su,s vo u s fa,i.siez d'll ma:1, 'Vite e11e a1ccO'llll1aitipo1l1' Joo,rs aviec pilaLsir ce -quie 'V'otJ·,emrumam vo llls gaJg'e, corusii.sùa:nt s ,m·tourt: en 1,em -arl([,u1es, Olbvo ruis ido,nn er ses hais ·ei,s ,qU'i ,sêohaii .ent voe eGIDmaJI1Jdie. Con<lluisez-vm1,s sans ces·s,e de 1 ent coin1bl€1l' 'Ser,viaitto'll!S et co rr srus ,q,ud· 1vli'l111 1'aJl.'me!S '. ,Sa dev1se est : <cT ouit VQ1 lfil' mon en· 1118nlèr,e à n e m ér i,t er Œucu,n 1,e,p.Toche die 'VOIS les petites l!Jacrnu es liaii,ssêe1s ,d1arn,s .Leis 1Jr.a :wmx f.a;ut , l'ien ,po11Q·moL >J ,arents. N on serunemieint iil d'.aut êtœ obéils Ce :ni.est pas - ,seuJ'eme!llit Um:s,qrne vous êliel prêsea11tlés. ants, mats 'V'011.t s idievez lbi1en 'Ul'avaii,Ueo.·ù 1''é1 ra est 1 h. M. J' In,speicteu~ · ,lève 1,a séance, petits q,u''elJLe ,pt·e11d ,soiin de yous, l!llais tOlll· eol@!l)Our a,cqu-êri;r 1111DJe ,boill!Ue i:nsrtirrnction ,, pulils ,M , lie ipr.éJSiid,ent de i!Ja,mlll!llJit'.îŒJalité nO'Ws j•O'llJ.1.S, jUIS(]u'à .sa tmoil't:. Iliaque vos pa ,rents diêipetllsen,t po111r cela.

~oœ.

Pour êfu,e d.e borui elllfumrts, iJ ID.le.fau t p,as <YU/bliea · non plus ,die prie r lie ima,trun, et !Le soir, et dan 1s vo;s i[)riè11e.s, .H d'anrt: Teme11clier lie boru Dieu die ce qu'il voll.lls a doll'.hllé de si ib0J1JS iPa11·entset 1ui clemaooer qu'j[ tle!111· aic,00,rdie encoo:e de ,lo1U,g.sjm1[~s. $) 'es t ain,sj que vo us payerez iles peiillels que votre ,bonn e mèr ·e a ,endim'ées ,p ow: volis. Oon,dui,sez- v ou s donc touj-O!Uir.s lbien, mes petits atmis, et DÏieu vou,s ·l.Jêni!ra.. GND, Fçoia

Leçon

1

Partie pratique

quâ

n=

1

*

caresses,

de chol!Jes

La maison paternelle I. DIVI,SIONS . fondem ient s : J·ez d1e-cha1m ssée, ca,ve. 2. Un: Oll1 .plusiernis ét ages: ,chalIIlib'l:,es,, ,C'Ui,sine ee veat ilbul e. 3. Les eomll) J.es: ihegrelJJie.r, le toit. 1. Les

0

II. L.A CA VE. 1. Le v iin: .mu,scat, fendant,

dôle,

IJillallvoi,sie,

etc.

~es l[)rotoédés !J.)Ofll!l'obtienir 1e vin, l ',eau-.de-vi 1e) . 3. Vases: tonneam (b()llldJe, robi1D.et), cuve , :pressok, enrtolllloir, bCJUtei'ltle, earntf.e, verre. 4 . Di v.ersies provisions : fromage, ipo=es de ,temre, ù{;girnmes diyera, et c. 5. Oh,mn,at!io,n,: la cave du pa re ss,eucX ·es.t ü é:serte , ce11e <dieŒ'illollll!Ill1el1aiboo·iet1x e3t [t:b ond,aun,meint pomirv11e d u n 1êces.saire. 2. l\fa'l'IC: eau-c1e-v-ie (1un m oï suu·

1II.

LA

CH.A.lYiiBR,E,

1. Ob j ets idriver.s: Ut , collilmode , perudiuJ,e, t nhle, ohai,se:s, hai nes, ll!l"lllO i~·,e s, •l:mmeaiu (li-vœs) . 2. La to1Uette , giln.ce, .bro&s:e, p e.i!gln:es, eic. 3. Oh je,ts :p,i1eux: ,!Jéni ,ti<er, ima,g,eis ,, ,cimci:fix, cha pe ~1 ef , 8i'V'ir·eispi ,eux, et-c. 4. Olb~rva ,tl on : La maison du. cil:mêti.en, es,t .u,n, petit san ,ctu~ia :e où la f.a.m.u:Iie se ['érnni t c'ihaque soir a:w1e:r Dieu . IV.

LA

CUISINE

.

1. Gtm no e.o; rpa1·ties: êtagè t·e, bufjjet,

a.Tmoi re, ban,c s , ta,]j]e, potag&. 2. O bj ets üi.ver.s: ,oass~, ofes,, ias:si,e,tteis, tais.se:s, iplliaits, v,ei'J'es, s o1UJJ.)iètre, calf.et iè:œ, et c., . div,e:~s,es p1.·o-v,is'io1I1Js, ma r mi'teis,, paissoiases,, cirniJ.l.:ffils,fom·cllert:tes, s•ea1U, et c. 3. Olbsea·via.1::io n : La pr()IJ_)11etédaillS la oui ,s,ilne c'est la sa'I1té de la f ,a,millI,e et ile charme die ·~a, m(m;agère .


9; V. QUE:STiIONS DIVERSES. 1. Q,ui a e001stnu'1t i,a, 1IDai:son?•ruvle\Cquoi ? ,commell!t tl'a-t-on llll0Ulb11ée? 2. Quelles isom; J.€18pa,r1Jiies d'iUIIll to,nne,aiu,? dJ'11111!I)l.'0SiSO'fil'? d''llll 'lit? d'IUilie ,1Ja/bll/e? d'U!Ile

cliaiJse?

5 trugnes , on t1edh,er1cihe aieoos oomiJrlallj]es lbea.11, tés et l'ia.in: ;pw· dies 1I1Je1gies rp0rl1)ê1mie118s : ellee soll!t 'la: rp:a,ssio,n die toms ,ce,u.x qui Veiu!Leintêtu,. d'ileu.· ],a J11atu 11.'een voy ,aigean,t et ~UJt ont en, ,co[·e .Jiesisoliide:s jmu;eils et !lets p1u~rts mOOls q,ne Téc'liament ilies ~CeoJIS/iloins.

plus s;p,aoiau.ses, iLes tlieD!êtn.'00!l)rrus lhruutes · rquJ' ,ruwtre-

3. Poi111r quo.i fait -on iLes ·chambres,

•••• Variétés

,foiis? . 4. Qu-€11,s ·soiilll$ sO!IJJt ruicessai;res IP01lll' ma:itnJtleé

nir .La propr ,eté dams la maison? (ÏmiSIÎISrtel' àJ.ané:œss.Ité [)0111[· ILes·eruf,oots de ne ,pa,s saft,ir l!lJi,dégrader ilies objets) . VI. APPLICATION. L~C'lru[-e dms l' A'lllli de tl'ooi!',am,cie: .OolllseLl.s nuoc ba,biltants dies campagnes.

Courrier de printemps

l$Ull'

-&-

Orthographe La vieillesse

rLre ipLus dourx ;priviilè.ge ,qwe la n,rutruaieatt œccrnrdé à l ''bomme qui vi-ei'll it , (;' .est ,calrui ide se i11essa1sir.avec une ,extlrême if(IJciJi.té ,dje;s i'IDIJ)OOS,sio-Il!S <lie '1'eirufan:cie. A cet âige die lia v.ile &llil cornrs •r.essemb1·e à '1.1111ru1ss= q111~ sa iIJiente ~·aiJ)'.Pl-·odhe, à 1n.,a,vern miMle dêtornrs·, dies 'ellv.iil'ons de ,sa sorurce, et qur liibr.e ,e:n;filn ,c],etous ~es ·oll>s.taJciles qui {)[1t €1lll:bll['ll.'a/S· sé soo voyag .e i ,nrutill.e, va.illlque<Ull' dies ["Oc,hers iC]UdJ!'ont br~sé à son !P3.1S,sage,iIJIU!l'le die l'éoome ,des tJoir,rentJs qud a :trO'lllbl é ses earu.x, se déroru1e et ,s'a;pl,aiuit to 1ut :à •COIU/p,1)0lllll." Lt'é-

,péiter UJ)l!efois

enicore, ,mvam.t œ dli!Spall'aliti:e,

pre,mi ,eirs o!Illlbrage,s ,qui 1S ;e iso1ent mm'ês à ,Sietsbo1'<l: s. A le vok a:msi ,oa1me let traDJspa:rarut 1'éfléch i1L · à sia ,sull'fia~e fumlllOlbile les

·1e.s

mêrnle.s ,rui,b11es et tes ,mêm,e irLv,ages, OIIl se demaindleo.·adt vo(lootier.s ,de qure1 c ôté :i:l (;OIID'menœ, die quel côté iil finit. H fa!Ut qu TUl!l m,meaiu de s,l!Ju[e ,d()(Ilt a·•oca~e ,d~ la. ;veilHe lui ru oolllfiê 'les diéblri,s flotte run moment rsoUJ~ vos yerux pouil" vOl\llS f,a1il.1e11ecoillDJ!!Jt.tn:ie l ',end!ro~t v,ernailequel son perudhoot 1'1ffilJtl1aîne. Demain J:e fJ.el]ve ,qui ratteruéL à qJU~qitœ.S pais l'Mlll'llLeimrp.Oil'têavec lui et ce ll!e11apour jaan,ais. Tous Iets ill1te1,médJiaires is'1effa,cenrt: ainsi dia:rustles souv ·E!lllÏll1sde la vfüilliesse. François PERRA.UDlN . -0Àllih,efois ,' les ml0Il1Jagmles étaioot oog,an.0dées co,rnme obj·et d' •ruvell'!sion et d'boo.-I'ieW';iLes .c,3ll'tes les .1aissaieut en ,lJl,a;n,cœmnnfe d1es dé se1,ts :les '.Liw·es les ,qua,'!Jid'ia'irent,cùes DO'IIl:Slets 0 pJus ~M1·.ayamils, et fr.es ,po,pu1ia,1li01DJs . 1avods'i~1am .tes danis lew ilmta,g:in,a,tion, nie ~1e1s ,PeUljlilauirut 1 q,U:~ .a:e m(),l}jstres e t d~ • br'i,g,an1œs ~-ooos: Ma.iJs toUIS,ces viieuX préJugé.s ont rda:spamur, auaO'llird'ih'\llÎ,OIIl ,pa.TcOl\llrtet 01I1talim,e aiesmon-

=

.POi).

Avril U III ,r,a,yoo •cogne à a,a fenêtre, Qu e ,l'on ouVl ·,e rdès lle 11êveitl. - (<Erutre , et so'Ïs Mni, bOIIl SolJe,!JJ.! »_ ,C'est il'-a\.vi'il qui viietnt de ren'l!Îllre. 1

Déj1à, sw · J'a1.1br1e, œ matin, O.n peut VOii[', tremlb1ant à .Ja ,blriise, .Sra-:gLr idiu, bO'll['geon ,qui s e briise, Une ·:fieuilll e de v~t oo.tiJJ.

Que de ,cbansolllls pa1,ml ~es bmllllClbes! QUte d,e p a1ùiuan,s da;n,s :J.'.air M·ge11:! .a\.vrfil 'l"érp,an,d sur Œ :e vergler T ,01llteis ,ses 1:llem,s, roJlles et ;blani<lh:es·! ()' ·est le moii1s i·1e1U:1· et joy ,eux, Le 1m:ois ,qUli 1·a:m.è1lle1a vie! Il me,t lf',1ao:nnne en tous Le,s y,eux, :i,écharoff e l ' âme [ ·.aviie!

n

a.a

Au ,ru,d,e Htverr, irl dit: ccVa-t:.,en,! .fil f,aiut .au Plrmt·ema>sIf mire i))lliruce! Fu~s avec ton 1 s01Uff1e qui g'laic,e, IDmpo1-te :La .nei,ge et l ' autan!» ,Et, is,Uil'JJe s eufil de s.a ehal\llillÏèr ,e, Le paiuw•e soot 11:n.ciàlllls son toUlrlilleIJ,t renrd!s, ô rrnoi rs cléme111t, Et la c.baleur et la Uru.mière!

,Qruarnld.tJu lui

,Sa'.Iiut, ô vamq,ueur idie il.'Hiver, Devant ,qu~ f•Uiient :Jieisjou111smoroses! Ap,p,orte-n,orn s 'be!IJUIOO'tlfl) die roSl08, 1Cba11.mmntA vi·il, ,moti,s greumie e,t v,ert! Qiue s ous tolll ba~ser , [a Na.bure ,sorte ide SOlll ,pesaŒ:JJt :sotmmietl iEt prépaire Œ'épj. ve11lll'0fil, Esu>oi~· de Ja 1ID01<sson füture!

C'esrt qurun.d .tu ·reviens, ô cher .mois, Qru,e i·J,ment l'e mieux les. ![JOëties! Aru.'s: bois naw s,erut Les vioJ.ettles, Et d:alllis les cœrn:,s [es (lo u.x élmoiis!

AVl·~l. ô Prr1nitell!P•s, à ,maiID,s plewrues .Rélp,ancl..<;i les ~:1,s et 1~ daa.>t.é, Et an~ts· la joi.e et ML 1 bo:ruté D,a/ms t()IUteS ~ àlID'eS .huma.ilo.eS!

un ate lie r de cordoJmerie in s taldans les mê mes conditions q111e1e récédenrt, c '·e:st-à-diire qu 'a,prè s un de prov isoire, la cordion,nerie 'e'-t im p l aiu té e pour tout de bon à ,;ond e, et que deprnis 1'ét é d ernier :alement un IDaître darus la partie t atta d1é à l'établi ssement où 11 ·v es profit ent de s 'in~tier avec lui x s,e,c.rets de la profo f,sion. foi l 'en ignem e1nt 0omporrt e une p lus lonpériod e, au bout de laqure,lle ·le s èves po urront fa ,brique.r des botniesù lace ts ,et de.s s outie ns neuif,s e to,urtge n r,e. D 'u,J]e m an ière générale , p endan t 8 p rem iè11e,s anné ,e,s, l,e,s enfants la.rés à Gér onde s,ont s uffisa.mm e:nt ormés pou r pouvoir faire l,e,s r a,t:m1110cla.ge1sd e cor d oame·ri-e et de enu irs,er ie peur la famille . Si les fan ts ve ul cn t a.pp re n dPe l'run ou 'autr e de ces états , un e 'Conv ention lieu .:wec lc,s J)ar ents ou tuteur s au mmmH·ement d e la 91lle an né e, ,sa uf s cr cas à êt re s ournis aurx di spo tion s de la loi ca n t onale s ur le,s a preJ1tissages e.n subi ss an t ii la fin d e 10"'" anné e Je.s examens pr,eiScr>i. t.s. Nons avo ns pen sé qu e v o,s l,ecte urs rai ernt b ien a,î,se,s d e connaîfr .e par p0tit arti cle ce qui se fa:it à Gémlr. na,ns l 'in s.titution qU1is 'a:brii'1 l 'omlwe du vieux m,o[la;st ère , eufmwe di:,sh éritée appr crncl' dio,lllc 11 seulcmen:t à p rier , ma is ell e s ' y huit <la,ns la me sure dési ra bl e eit ihlr pour €.fr e utile plu s tard à le-111 ême et à la ,so ciété . Rt dire e c·e s.01Dt même des p1rirvilégi éis e rE-ux qui peuv ent jouir d'un te l lfai t, car t rè s n om b reu x s011t e'l11e ecn x ctui, f aute d e 1·cs•sourc e,s, Î\•,e;it rrs t er pou r l eurs famin es lemiscommune s une cliarg e la vi e nmt. An s.si ne peut-on q ue sou iter de v,o,ir un tel in stitut se déveJwr et i>tre rnis toujours plulS en ure - par un a pp'ui finan icier

d es pouvoirs publics et paT de,s dons généreux - d ' atteindre son but et d e r emplir s a mi s,siorn, d ' autamt plus b,elle et plu s nob le qu 'el1e e.st humaniitair e et civili,sa ,tri c e, pa;rcequ'émiP. nemment chrétiennie. --o-

Pélerinage

en Terre

sainte.

Un eœlésiastique fribourgèois , M . le doyen Charrière , vient de publier en un coquet petit volume de 160 pages , titre en blanc ,sur cou v erture rouge, les Notes et Souvenirs qu ' il a rapportés , du Pèlerinag e en T erre, -Sainte auquel il prit pa .rt il y a deux ans . Nou,s a vomis lu ave c un vif intér êt et un vé r itable plaisir cette relation, dan s laqu elle le pieux pélerin a rendu av,ec unr ra:ne b ornheur lers impres siorns et le s s enti m ent s au'il a éprouv,é.s en parcoura nt le6 Lieux-Saints . La n ette t é et le coloris de :s description s, l 'évocation éloquente d es .souv eni r s historique s, l 'apropo:s des réfle x ion s qne les pé rip éti es du v oy a 1!,'e sugg ·èr ent aw narr at eur. do1 nn ent à son r écit un e allure v iv ante , 1m ion d 'érn r.,t ion ,cliau de et contP11t1,e , qui r n 1·end ]a lecture captivante et écli fi an t e tout à la fois . Ce pe tit volmn e mérite de trou ,ver p ln,ce sm la t able d e tout e .farnill,e C'. hr éti ern 1e. Il .s' appropri e excel lemme nt , conime ré cit de voya g.e et on v n w;e d' édifi cation, à être offert ù l a i cll!né,s,se. . Che z Ch. S chmid , à Si011. -O-

Ii y a bag·nard et bagn ard . Î'~n V alais , qui dit ba(Jnard d,it ha liit~nt ou r,css orti,s sant de la ,comnnme d e Bagn es, .san s sie d1outer que f'e rnot a un ie signifi cation aurtr•ement à. n l ns ét endue qu e de s e rapnorter l ' intrres snntc population qui forme la mo itié du d,istr,i r.t hais-valais an de

I


7

6

une p1eee d•e bétail est te .rm de _la. 1'Entr,emout. En eff.~t, un jouma:l r empla c er ou d e payer la locahon <le la G ruyère, le Fnboiirgeois, anen en:tie.r. Le garde (bagnard) est n o.uc,e " que l101]3 s,ornme,s au mom~ni tenu cl'ét a ler les ~ngra1,s, dans 1-es des eugagellle,nts i:;( im· la pr-ocharn e lieu s. 1,es plu s pro ,p1ces? d ana,r _her (·ùmpagne a.lpe,stre "· .' _ , ~ chardon s et, a·~ be sorn , de 11uiser ).._ce propos, no,tr,e c on;fie1e de ,l~- \es ] 'eau aus:: réserv oll's. Po?>~' cc_s tra. \Jas fait remarquer qu a~ D'?lll~re vaux, i,1 r·ecevra une grati~1caho!) de cles personnages red1 er clies, 1 l Y a :W fr . en sus de i':Œ1 salaire qu i est les /Jagnard s, dont µarle .,c,~umie r,;u;i ,t dallis l '.h'cono1_n_tealp esti e de \le 5 fr. par va1che. -o~\ü\i. H,eichl en et B1lig : , ,. Protection des animaux. "Le bagnard e.st charg_e d_ela smv eil,la111c e du troup eau, _ams1 qu,e d:e Nous wpp,reno111s qu'un~ so 0iété v~Je ie111trei· rna'tin et s01r. (I l s )g 1~- la.isan,ne p our 1~1 i.iro,tection de ~ am. ùu t.rol]p,eau de.is coniniun s, c,ons,citue rnaux est en voi e d~ se fon,d.e 1 sous par le bétail de·~ co·~n1n~u~i ers,, h~u.r- les àuspices de 1'Umon roma ,nde ~e.s oe,o~s aya ,nt c1Jr ,01t d e,s,b.vag,e sm les S ociétés prot eietrices, dont le pres1~.pag,es de la commune.) . d,en1tactuel est 1L l'abbé Rœ1~1}'.", desDe plus, le "J?a,gnard entr~tJ.enUes servant de l 'bôpital bourgie,o~sia\ de liaiies en bon eta~ et_ c,o~du,11tles .,eu.~- Fribourg . V u le grand n~m1?1e d ado·ra;is .aux: ,., . endroits indiques pa.1 la hésio·nis données en Va~~1,~a la f?ncom rn 11s1s1on. ; datiou de Ja future so:ciet~, u~e reuIl a um trait r:ment m a,yen de 300 nio,n générale au}·a ~~eu ~ S10n au fr. p3..r an, ains-i que 20 ·c~nt .. d,e gra- ('Ornrnern~emernt d avu l p1_~c11 ., a~ tifieat.io :i p,ar tète d,e beta1il. Il s,e fins d,e constituer la s_o~1et c valaisanne, a 'élire son icmmt~ , cantonal . ncurriit à ses frais . . Cha ,qrne _cornum~1er :'.a trait~: -~ sa ,et. s'il y a li eu, des comites de s-ecva clie matm 8!t sm ~, ; 8 · il cha:r i;-,e l_e tion. . ,. t' bagna,rd d'a c cor~1.ph;· ce tr~vail, il Toutes les personnes qu~ s .m ereslui d,o,it un.e rétnbutmn de 2 c-ent et s,ent à r,ette œuvre hun:arnta~r-~ son~ . , .. dores et déià invité~,s a 1Jar tic1per .a dern,i par traite. La ta ..-s;: ·e d 'uil1 commun~g, e_d1ffe1_e rette pr emière réumon dont un avis 1:,tall1,dii ,s ultérieur précis,era 1-a_dat~. èl'ulll, endroit à l'aut r e: aNJJS qu:'11est de fr. 35 à Le.ss-oc, il ·e.st· die Le montant de la cotisation sera.de fran, r, au maximum. Des buHet1~s . f r. 45 à Albeuve. 1 A remarquer a~ sis1 que d an S Cer. __ d 'adh ésion neuvent êt~e demandes t.airn2s rommurne,s 1l Y a rnne comIDJJS: au Se crétariat de l 'l[ mon ro1'?ande, sion compo sé e de 2 à 3 m~mbres QUil 4 rue a-u Vieux-College, Geneve. ' - osurvéll,e les ùa_q-nes et 1 Thl.1 de ces tro,i,s inembres porte le ruom de ma Liste des livres d'école .

,on

Rel-igion téchi siue du diocèse Fr . ible ill us tré e B ourquard jstoir e sai nt e N° 1 (S . .M) istoir e sa int e N° 2 (S. M .) Lan giie maternelle tb ode de le cture S. M. i de l'e nfance te du Valais te de la Sui,sse (sous enveloppe) pour cours de ,rép étition A.1·ithmi;tiqiie J_riil.JnHHiq·n,e d:c s écoles prLmai-

ba_qnard.

,

.

· Le rèo·Jement d 'Albeuvie prevmrt · ,..., · , ' do'Ili.·u'"" aux bagnes: 1la nrn J.es€oins a ,, 11 s,era fait une ;iourn-ee pa:r va(·hc i )OlH la clôture des commrurns ~t il sie,~·n C'Œldui1t un tonlilea.u d e punn 1in r v ache au pût~rag_e d,es A 11qes: 1t, tont sous la direcb~:m ~es, de·nx ujn r.s {1u_(JIIC11'ds. Celm qm depla cc 111 C, L

,

PoUT la gouverne du pe r sonnel en,be1gn · amt , des administrations commu , ' ·rea nales et des corn.missions se~.1a1 ~ no,ns or-oyons d€vmr ra:p.peler n-ap la list e des classiqu es en usage dan1 no ,s écoles et qu 'on :p~u! se proc;: aux vrix infüqu és au Depot cantona . litwes scolcûr es, maison Gabioud, Sion.

0.40 0.50

o..so 0.80

a·es. Cou,rs él~ m. ,et p,répa ,r. 0.60 Les ,so1!,uli,ons du cour,s ·éliémen}ak e s,ont données aux ·maîtrc·s et m aî treisse.s qui ne ~.e s ,poss,éideraien t pa.s encoi-e . Co,uTs mo y en et s·upé:rieur O.î5 Chant

ie1tet Pa trie , .11e1cueil de chant lwi.r, cle cant iques, par \·V,olf Li vi-es pour maîtres ·1Nnm:ür c Larive : An,née p réparafoire 1re a:n1née

1

'ÎOI'

-.40 0.70 0.35 0.50

0,8 5 1.25 1.1.30 2.-

Variétés • LïIO i\DIE A ROULE'l" l' E-S A i.\[0-CR. - C'est un OOi!IlbJ·e! L'homme est lmemt t,rop i,n,génieux . .Apl'ès J.a bi cyclietlu 1lllortocye1lette, l'•a111t.o:mobid •c, voi ci yenilr m e il rou,lettes il moteur ù. l}étl'Oll·e . D y a üe s annêe1s qu ' un in[lustri el mi 1t ein e ll·c .part1n il Q'oulett es . I:1 n'y a il)aS tous elle ,la gù,a,ce et ile s années il 11 .rntJ'n,age ,comff J1tent , sous uo1llle altitude. Après 1',ex·tio u de Pa.ri s en 1889 , dan~ un vaisfo rest é '!Lbre au Clla,mp- cl,e-Mars, on vit x ans 'd'Ura,nt un g rand no,mbre d'nmas ei,r cnJlei· sur Ulllle g,ra·nide pi,st e am mode rpati'ms -mun.is de l'O•lUl,ettes. Le n o11u p at-in était i11:s1Jruilés m q:u,atr•e roues scuil~s. Après un co'll1rt a[)prent'.isisa;ge, étaM eu. état ,ct,e se mouvoii:r en ex·ceme-nt füre et de faÏl'e dix km il J'IJ-eure san s lc-uHé. u im·e nt ~m· IIIlod,ern ,sty 1l1e s·e1st dit , ,:an,s mettr e en gm ,nd :s f,rails ·d·~magim1ation:

·pourquoi ne ,pas (< fal[ ie t'onrner les rou.J.ettes m écanj,quament? ll Et ill ,s'ing&n.i.a .l réaliser uu patin ,oo,n istitué en pet it chfuss .i1s ,cl',automob1~le. A bi-e,n1:ôt le type co,IIJJlll .ercirul, A 11 ',a.iTjÈ\re :S'll'l"Je châssis, un motern · oe u:u cheV'all ,e nviiron , avec se,s a,cces.soi'l·es est :s,us,ceipti-ble -de [)rerndr·e d€1UiXvi1,esses. Le pa-ti:n,eu;r a:ct10DJI1,el es q·uati-e ro,ues mnrnies cl-e caoutchouc _p.ar des · engrerrages . Le (PatiJJJeur ,po·rte sur ,s,o'Il dos, il Ja façon d''lllll s,ac un J.'~servo,ir ·de pétrode; des trnbes amènent le liquide :1 '1a ma ,ohin.e. L'acCU1mUJlateu1r et Ja bo bi'llle po11r .l',a,L!mmage s ont i,.n,staUés SUT Je châ s sis a,rrière tout pi:ès de Uia-machio::Le. Le ,motem· ne _pèse que 4 k1lo•s et co,ns·omme un litre d'e ss,ence po •ur 60 kim. Le patin tout a1,m é a un :poi:ds d-e G kg. On traîne donc 12 kg , environ le po,i(is ,d'un e bicy olette. Mais q•uel plais'i!I:! L'aUJte11T cha ns sC• 'Cle ses patin,s, -équi[)é de sa cenu,tmn1e ,:e 'km.ce en a vaut et s es j•ambes 1·emp.la cent une !llaniveIŒe au dépa ,rt ', ca-r la ma chine u,e s e met ii. tJt,mvaiLler qu 'a,prê s celte mis,e en tl'aiu . Au :s:s,it ôt que 1l'on est en marcihe, ou étab Jrit le co,n.tJa,c t éilec~rique , 'l 'arr.Juma,ge s,e produit , l es ex,p,losion,s se répètent :1.·éguJ1iê1, e,~ e,t l'on ,rO"uUeil me11veilJ!e, le Cûl1!)S 11.n:p,eu incliné eu · avant' , -s elon la vitesse . Pour s 'a;r·u·êtei·, iJ s·uff.it de cou(PeT ,le cir cuit et d e le-ve11·le t·aUon. A<l_wè s quelque s jo u rs d' eintraîneme,nt on peut _patiruer à ra.i.sO"n üe 10 km. à ·l'hem ·e; et U'thabitudJe venant , Oill a,m·Lve à 20 .e,t mê me, dit-on , 30. Tout est pos,sible, mai s gfü·c aux pie r re s d1u c-bemi 1n et aux com ,sions!. .. Le p a tin mot em-, n'est -ce pa ,s lie cler·ll'ieir mot d e la locomotion ten·esrtre?

Pe11~ée!ii du C1U'ême Le sfience du sa.u-ctuah ·e a ses vo,ix: voix mtél'ieu ·re q,uJ nous oou.-viie à il,a pedec:tiOIU et se fait J)l111 s pressa n;te au p] elcl d e r a,nteil; voix d es eS!J;)1ri1t s bienheureux ·qui uo,u·s chwnteu.t la g-Jo,ire et la. béati t u:dJe ,t1,e, J"aiu•deJlù; ,oix •douce et com1me lointafrne ,qui , ct,u tab e.'l·,na1cle , nou :s iu,vi.te il ,ë,e:S ·coilloques mystique s cùu S·a,1.1-wm r •a'V·ec .l'âme qlll!'il a raohetée t11e s o,u s•ang. R. -de CONDE . AJIJl ·e7, il ~\l communion, m e,s frère s . a:Hez ii. .Jës'lVS a>"ec ,a,mo ,u ,r e t confi,9,u,ce! &Hez ,,i ' ' l'C <le L11i nfin 'd•e vivr 1 e 1pom· Di-en. . . L 'ilme 11-E' _peult se no111m·i 11•que 1rle Di,e'U. l'i n 'y n. ,qwe Di·e·u q,rni Jul Slllffise , 11 n 'y ,a que Dieu q,ui l])uis,s,e ila1 t'e!lliP<lfr et a _pa,tiser sa faLm. Il h1i füui; ab solum e1n,t son Di·eu.

Le saint curé rl'A rs.


Supplémentau 3' 6 de f ,,&cole''(1906) 0

Mobilier scolaire hygiénique

MAISONA. MAUCHAIN

L'enfance coupable

A.ux parents En faisa.rut l 'alog,e des jeunes ool2 dats toonbés aiu champ d 'hoiJ1JlleTur, lllll BREVET + N° 31,179 hoIIJ!IDied'Etat de l'antiquité s'é:Modèles déposés criait: « L'année a perdu son p,rmTRA VAIL ASSIS ET DEBOUT œmips» l Le deuil n'est-iil pas pluli! S'adapte à toutes les tailles crool ,ea'.IJCorie, quand c 'elS't la honte Ce pupitre offre sur les autres syset le déshonneur qui fanent dains sa tèmes les avantages suivants : fleur l '•eispéralllce· du paiys,? A rtout 1. De s'accommoder aux diverses tail prüx, niouJSdevons la: sauvegarder. les des élèves ; Enfan10e et crimina1ité .s,001.it,sem2. De leur permettre 'dans leurs difble-t-il, des mots qui hUJ1'1entd'être férents travaux de conserver une attitude physiologique n'entraînant aucune lllCOOUplés. L'enfant pe111t-i ,l être cridéviation Tdu tronc et des membres, asOn a peine à le concevoir . mineU surant le libre jeu des viscères et évitant OnDJe voudrait pas , l 'adme ,ttre. les inconvénients g·raves qu'a pour la Il faut 1'admeitre, pourtarut, et la vue notre mobilier scolaire actuel ; 3. De se prêter aux diveTses exigen triste vérité est qu'aucun genre de ces de l'ense ignement, écriture, lecture , défaillance, de délits ou de crimes, dessin, coupe, couture, etc. nelui est étr:ainger. ATTESTATIONS ET PROSPECTUS A. DISPOSITION C 'es1t par les .staltis,tiques exa.cte.s 1a m,imiIJJalité, publiées dans tous Pupitre avec banc No 15 à fr. 42.50 de les pays de notre vieille Eur ,ope, id. N° 20 à fr. 35.qu'iilœt possible de mesurer la part des,enf,ants dans les délits, et dans on peut voir un spécimen de l'un et l'autre m~ crimes que la lo:i punit et que les dèle au Secrétariat de l'Instruètion publique, à Sion. Je.s bibunaux répriment . En jetalilt un coup d 'œil sur 1es Par la simplicité de leur con• struclion, les dernie-rs modèles dB bistes détails doilllliéspar 1'es grands journaux, aux « faits divers et noupupitres MAU CHAIN peuvent St velles09smopolite.s », peut~on ne pas fabriquer dans toute localité. mger a ce grave et diorulom,eux pro S'entendre avec la maison hlèmede l'enfance ooupable qui, delongtemps, s'est posé, et qUJe Recommandé dans les caniO'fll pms DDl pays ne peuit ,se fl.a.tter d'avoir de Vaud, Fribourg, Neuchdle~ encorerésolu? Il est de ceux que nos Valais, etc., etc. démoc,1 ,ates 1mivei1sels n'omit pas le ~it d'oublier, car il engage l'aveGENEVE PLACE MÉTROPOLE,

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Tableaux-;ardoisés en: _plusieurs dimensions

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Porte-cartes· géographiques etc., etc.

Matériel scolaire officiel du Canton de Genève

1

llr.

L'hérédité, cette menace perma~e, qU!Îdevrait assagir les plrus Yle1eu.x , n'est-elle pas le priemier ger, Ja loi fa tale qui frappe de éunce l'embryon humaân T ·

Oh! q.ui que vous soyez, oong,ez à l~Jchose ter .riblie e.ntrn toiurtes,à cette f.létris,sUJrerindélébüe, doot peuvent être frappés ceux qui de vous recevront la v~e, stigmate de honte qui les mairq,uera impitoyablement pour toUtSles· baJS-fonds d 'horrelllrs. Alcooliqoos, par votre passion criminelle, V'-Otus désiigniez pour le vice c-eux qui sont ou qui seront 1a chair ... de votre chair . Allcoo,liques de IlJa!is sainice, ils seront uoo, proie facile: ! 'hérédité ,est doœ le premier dang·er. IDt puis, l 'éducation est le s-econd. Que de victimes, aussi , n'a-t-Blle pas faites ,! Que le danger vienne de la mère, si le père est un brave : homme qui se tue à l 'ouv .rage, oUJdu père, s•i la mère exœl1lente œt mariée à un ivro-gne, ou encore, comme cela se voit, hélas! du père ,et de la mère ensemble, le résultat est le même. Quand arl'>ive « l'âg 1e de ralÎ:son ", l'enfant est perdu d'avance, perdu par la faute des si,ens 1Que de parents, même, incitenJt leurs enfalllts à mal faiire, non seulement pian.·le,s ,exemples qu'ils leur d?nnent, mais par les -0ooiseils qui viennent se joill'dre à ceux-ci, voire pa,r les menaces. Et, pour 1es pa1ients qui, sans ailler si 1oin, ne commprennent pas, la g!'ande tâche q:ui leur incombe, nou.s dîrroœ: « L'enfant pâtit toujours d 'U!lle su,rveilla ,n.ce ·Îilsuffisanite et mau:vaisie. Mal ou pas surveillé il a neuf chatrnces sur dlix de suivi~ les mauwru~s exemples plll.ltôt que les bons. . . . . Le v-0ilà s-orti de l'école. Croyez-vou.s qu ',i l résistera à l 'eI1Jse!Ï.grnement v1varut de paresse, de débau-


42

che, de vol, que, dans ]a ru e, il aura sous le.s yeu.'{'? Il commencern par de.venir vauta,rd, pan: « blaguer », selon l 'expr ,ession empJo yée popuhvirem enit, par « ri goler », pa r « clùper ."· Puis, ces actes puérils se carractérj1srunt, ils s 'a:ppe]1e,ront mens.onges, nooe et vol. Déjà le m al sera irréparab le. D ams un livr.e fort intéressan t, 1'a'UJteur ,c;i, te des exem p1es décisifs : Que ] ',enfant vole, qu' il tue ou qu'il se suicide, cinq fo1s sur dix, c 'e st dains la mauv aise éducation qu'il faut chercher l 'expl ication de s,a défonnation mora le. La culpabilité d'llin enfant oommeruce d'ordinaire à se manifester Je jour où, au lieu d'être à ,s a p la.c-e normale QUJi es t la famille, il se tr ouve s,eul, à l'aban don. Mai.s èLecet a bandon, de ce,t iso lement, il n 'est rui Je seu l, ni le principal auteur. I0i, ,c'est le ména,ge qui 11ieva pas. Là, c'est l 'in<liffér ence pate1·ne1le (]Ui permet à l 'enfant de rou ler de métier en méti er, pour un jour arriver au vol. Souvent, le père lui-mê me est complice. Ce qui est plus étr,ange encore, c'est que ce oomplice se fait, à l'o ccasi1oiil,dénonciateur. L',excès de liberté, le m an que de suJr.veilla,nce et de fr ein, l' expé rience précoce d'U fruit déf endu , nous préparerut, en tout pays, les déclas sés et repri,s de jUJStice. Quand ils sont jusqu'au cou dans la boue, et qu'i l est impos,sib le de les en sortir , la loi les frappe et la . prison les prend - de queJque nom qu'on l a baptis e - jusqu'Ù- leur majori té. Ce.ttc mesure n 'es,t pas un remède apporté à l 'aba~ssemenit, à l 'avi lis,sernent de l 'êtrn. La sociét é devrait comprend1'e qu 'eUe a plus et mieux à faire, et que pour les candidats an cr ime, ell e devrait créer de vra1ies éeo~es de préser va tion.

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L'argent dieu ou esclave

ui, a pr ès a_voi r vérifié V?S titres, 'ull œil fro id cômme c~lm <lu desDans la poursui t e effrénée . -rous comptent rap id ement, Sl <lieu de cc tem ps, à l aqu elle tous no ~ieusement la somme. µren ,ons p lu s ou moins part, ar Corn1ajssez -vous la Banqu,e de tons-Dons quelques jnstants po a.necr Savez -vous que ses 1mmencons idérer cn,rieusement ce que rï,rhesses sont gardées dans une mot, 1'arg-ent, représe nte d 'a.n.ti · le souterraine de fer, à laquelle rnies: jo ies et. douleu r s, bassesse -a n-2 1ieut accéder qu 'en d escen:da,nt ,9,·én,éros i:és, esclavag 1e eit liber té, · IJDE' série cl'escaliers, q':i rappe ll ent justices et jusüc,e , richesse et m· es terreurs du moyen- age, en 1,asre. ant. drs 1Jortes de fer, devant des Oh ! l'argent, ce mot n'évoqu eé,s-ervoirs de sab le, prêts à tou t pas 1'idée du bonhe u r pour cehli q inonder eR cas d'incendie; puis en le possède1 Et que rarement au c aw rs an t de,g rouloj r s étroits, de tra i1r.e,on s'av ise que: mille fois i lm, rn plu s étrnng,lés. foi-t111né e.sit l 'hornme qui se lai .\h ! ] 'argent , il vau:t bi en ces so,in,sposséder par lu i. •. tam.1is que les vies hum aines ... L'argent! que:l.le sirène, je 11~h ! .oui encore une :fois, il est p lus r iante, attirnnte, d'autant plus à u<'1:-ivie, car c'est lni qui rend l ',edouter qu'o n cède sains ra isonner iRtrrn'.ebelle, heureuse, enviée: Sonses appe)s enchante urs ! gezllornc re qu'i l r,eprés-ente de ioi,e:s, L 'arg-ent, il -est plus qne la vie tlovecurs, de vanités, de triom on donne son temps, on <lonn,esa f' hrs .. . de c01J.s:o lat i01i,saussi. Dani; 1c, on donne sa v ie pou1· son paya rfoi11s <l•cui ls in c:onsolables , ne on rie do~ue· pa s son arg-.ent . Car oit-on 1ms 1,e gTa.nd magicien illuest la cho,se sacrée entre toutes. inci· tout ù coup un visage abattu. v,ec quels s oins, quelle p r udence m \ rst. .10 sag-e, 011.est le· dés int éres • q1:i 1·esterait. impassib le devant ] a ticmleuse on s'a pnl iq ue à taire <'hiffr e de sa fortune , laissant onvaille i.na.ttcndu e d' un testament autres l 'amus -emen t d'un,3 évaJnati ni lr fait rirhe~ Ouii ! l'a rgent p ritoui.iours éloignée d>ela vérité. 1!' ~wu. fan en t. Tl fait oublier au ' re qu'il est 1)ère, au. fils qu 'i l est Et ;}om· ~rnnler cette chose saer' on a i•n venté de s01li cleis, incombusti. ,~. à l 'am i qu'il est ami. hlrs ,car.hottes, rivées dans le mur L 'a.rg·ent, que ne fait -il pas commuuie ,s d'urne comp li cation savant.e ttrr '! Quel passé )ouche ne pnri e-t-il l)as,'~ Que de fa u te,s, que. de de serru r es incro chetables. T · que le pauvre qu i es t riche dissim inH'Ril absout; que de lâchetés il pire. nue d' injusti ce,s i] légitime, le son avoir au fioiJJ.ddes ba,s de 1 ne, derrière un üro,îr à doubl,e fo de sil,rn ceis cou pab les il fait garden ière les ta blea11.1 x, dans le c · r. qnr de cœurs il désunit. Si end'un faut~u~l, so u1s une dalle', e rr il aidait à mon1rir celu i quii n'a .u nne pour lui. Quoi de plu s t eretc. i:mL qu,e la vue d'un avare rnori Dans les grands sanc tuaires d qui ne vent 1}as mour ir. P lutuis, remarquez quel r espect ro lé d'un vague effroi vous inspire! A <>onsi-dérr.r le.s méfaits de ce ntl crim illiel, l ',trg,ent, on en vient ces hommes qui passenrt la marn · un trou auss i petit que possible, ronve.r raisonnables les élucubra s de certa ins nto-pistes qu i prê· 1

client l 'abo lition a~ l 'élir gent e.t son rempla,cement par l 'échang·e des produits du travail. F.t vraiment, semb 1e-t-il, il Il!'y a µas d 'au ti,e mo}"ffil d e fail'e disparaître le rnon,s,tre qui TJO rte en lui des Jfgjons de démons. .Pourta nt, il y en a u,n. 0 nation, ô h omm e qui. êtes riche, votre argerut peut deveniT bénéd iction, au lieu de malédict ion, si vous, ent ende z, dominant le r rni'ssellement deis pièces d 'arg®t, la voix d€s prières des nécessiteux pour les secouri r . A lors vous apprendrez que ] 'arg ent ne profite réellement qu'à. ceux: qui le méprisent po,ur eux -mêmes, eit ne pl aicent pa,s leur esp érance en lui . L 'arg,ent sera béni et sa.nciiifié, quand il sera offort au misérable avec le sou rire de la ,charité . Ainsi offert, a insi -répand u , jl fleurira e'l'.l c}rnses exquise s, illuminant de clar té le front de1s vieux, fai ,sant roogir de plaisi1r l e vis,age émac ié die l'ou vrière, et ,s,e p rod iguant à toutes 1es belles et saintes cause.s. De èette fa <:011 J 'a1rgent .sera esda ve · au lieu d'être die u , agent de résurrec tioo au h:n d 'êt.re age nt d e mort .

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La langue des abeilles Le glossomè tr.e est uru nouv el instrnlllent inventé par M. ChartonFoissard, de Dan1pierre .sür Aube, qu i sert à mesurer rla longu eur de la langne des abe ille s. C'e st là une singulière dms·e pour les profanes , en apic ulture que de savoir qu'i l est utile ~e connaître la longu eur p lus ou moms gTande de la langue des abeilles, mais c'est pour ]es apiculteurs émér,it es, comme nous en pos sédons benuconp dans la Sui.sse romande, lmt> comrn issance que ] 'on doit ncqnérir ponr,oht.€n-Î.r le plus de 111i0 l possih le.


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L'inventeur, habile apicultem, a- fond du Glossomètre é1;ant en l>ent.è et gradué, ,on peut au bout d'un cer. yant observé, comme beaucoup d'autemps constater var le niveau tres arpiiculteurs du reste, que des ta:in auquel est descendu le miel, la lonruches absolument semblables, sous gueur de la lamgue de·:-;abeilles. le :rapport de la raoo, du nombre des En opérant de même PO!Urtoutea abeilles, de l'exposition des ruches et des reines du même âg,e ne don- les ruches ·, on se r·end facilement naiient pirusla même quantité de miel, COI?-~teùe _cell!l dont les abeilles ont s'est demandé d'où pou,vait prov,enir l)uase le miel a 1a plus graJnde profondeur, ce sera celle dont on devra cette différence. EnobservanUeburtin a.gediesabeil- élever les mères, on opèrera a.inai les il remairqua que certaines d'en- par sélectî,on. Ces expériences poursuivies sur tr '~lles pa.ssa~ent rapidement sux plusieurs ruches on a pu eonstat.er certaines fleurs, tandis que d'autres que les plus g;rames langues d'as'y ,arrêtaient longuement. Pourquoi? s'est demandé l 'observateurr. bei}les avaient une longueur de 9 En continuant ses r,eche'rches, il miillimètres ~ / 10 et les plus, courtes 7 1 / 10 , les premières pouv,aient donc vit que toutes •les aibeilles ne n'arrêtaient pas le même temps sur le puiser1 le suc des fleurs· à 2 millimètrèfle rouge et tain.dis que les unes tres / 10 plus profondément que lea dernières. ne faisaient que se poser un instant, En ,soumettant un grand nombra d'autres, au contraire, s'y arrêtaient de ruches à l'expérience, M. Char ]ongUJement pour ,puiser le nectar. Sur le trèfle blanc qui donne le mê- ton a constaté, en pesant les ruchea; que celles dont les abeilles avaient me suc que le trèfle violet, eQless'arrêtaient toute'S à l)eU près le même unie langue mesurant 8 millimètrea temr>s pour butiner. Il y aivait là "/rncle long atteignent le poids de 18 kilos de mie], tandis que celles conévidemmeillt qu€'lque chose d'anortenant des abeilles .ayant une lonmal. 1 En analysant de près ces deux guem de langue de 7 millimèitret1/,. fleurs, ,on remarquera que celle du ne pesaient que 12 kilos. Une autre ·expérience faite Bill' trèfle violet est plus prof 001de que deu.""IC essaims est venue confirmer celle du trèfle blanc et que dans toutes les deux le liquide ,sucré que re- ce:lles déjà faites. 2 kilos d'abeilles dont la longueur cherchent toutes les abeil1es, se trou1 de 9 millimètres / ve au fond de la fileur. Suppo1san,t de lang'Tie était 1 que certaines abeilles ~1ouvaient a- · ont donné 23 / 2 kilos de miel. 2 kg . 200 d'abeilles dont la lon;; vorir un,e longueur de langue diff érenitie, l'appareil dit « Glossomètre " guenr· de langue était de 7 mill' tres ~/10ont donné 17 kg. 400 de mi fut imaginé et mis à exécution. Le~. rés111tats consignés ci-de Le Glossomètre se compose d'une s@t fort irutéressants pour les a; petite boîte en fer blane de om10 de eultenrs qui nourront par une sél large, om20 de long et omo3 de h3:uenten<lue anongeT la langue tian teuT, elle, est recouvert<~ d'une toile métallique . On la remplit de miel et leurs :ibei1Jes pom obtenir plus miel. J}eaucoup de fleurs sur l -OIIl la place près d'une ruche dont les abeiHes ne tardent rpalSJà venir qnelles ne peuvent butiner les !!,• prendre le miel, tant que Ja longueur les, seront mises à )eur dis~tti de leur langue le leur permet. Le ce qui sera d'un grand profit 1

4.6

rucher.Dans cette sélootioo.', il ne udra pa1'lperdir,e de VUJeles mâles iu que les mères ,soient fécondées r des faux boU1rdoill.S appartenant dei-:colonies à langue longue. On ra bien auss-i d 'éloignel' l'es abeilaméliorées des autres en plaçant r ruche i't1'écart, on évitera ainsi c les mères soient f ooondées par mâ]es d'une ruche non amélio-

lfe.

Ci qu'amébin sa patrie, seratodzoprau contein... - P.a.rdon, JM0111JSieur, ·est..ce que .lfl rra.nçais? ... oo dimanche

(l'était

vous ta.u-

lllla:tilll·, l'autOililJlle,

en

, s1l!rla route de MuJil101IBe~). Ba:le · et rouit'e,toute blanche, très lairg-e, s 'a.l~onen-tre Jes prés -verts, inexor,rubleme.n.t . Très Join, '&i Join qu ' iŒ.sembllait i·mlle, un attela:ge mettait un<e ta,cb,e noire eous le del clai1·, au pield. des coJlill.es dans J'aicl· dorux:, le chSJ11rtdes gres'attaxdairt, m-O'Ilotone, '\Jill peu ti'is:te. !age gravit ime côte; i1a blouse du co!Il.se b~ùança ;pendant rulll iinstaillt ooprès ùes cll·eviaux 1ILettemen,t d'es!Siniés la. route ,m001tan.fe, ,p,uis, :}le ib1mit gre-

rs

s'êtei,gnit.

Jlm's, comme

s ' il

efit

'faIJiw qru'11ne

voix

mât fa ·beauté sereine de ce diman<dhe Œes cloch,es se ,mi1'e!J.,t 'à ,SOD'D.EO.",un ipa.rtiout, à Jentes volées, sm· les collipui11 a'?,X ~looheœ d'es villa,ges ép.ars 1a p'J,rullle, derrière l.a liig.ne imrr10<bile

hauts peupliers alignés çomme des sol}. llltl port d'armes, Œefong des üru1m.ux.. • & des pays oü les cloches joyeuses, wtes, . firi()lm,p\hainifes, sonnent uue fhymne

EaJi AJ.sa<:e, doux et bealu pa,y.s, Joinfa:ins bJ.•=eu,x 3111.'êtés!Pal' les so,ma'lli:ltères de la Forêt,Noire ou la Ngine

~n~.

~t

>bleue dies Vosges , les

trl11t'es; eliles tillltent Q1Je;elles ncontent

,c.lJoch<ea

d''.\llD.to:DJvieiJŒot

iles Jégend{>.i; d~ du 1;ford, Je dé[lai·t ùes cigogmes, sous ele1triste; -el:les rac<XllJtent aussi la guei·t sou,veniI1Sd'O'Uiloua·teux , e t leU11'.Svoix

;grruve s . ..

14!a.sais,

:w

·bOll'd clro, <Cllemiu ,

o1 ,w le

,tla/lws ,ga.-zoomé, et lià, Jœ ,oouJdes irurr ~es geillO'UŒ:, j ' écoutajs

chanter Jes cloches .srurns penser ià ri~. Dan,s le p.rê rvoi.sin, S()IU<S· des siauJIJes!I)enohœ , à écorce jaune , 'llll 1missea,u corurait à ple.Lns bor-ds, naivemein,t elllll)1"'es:sé. Ulll 1coq, la tête haute, la crête in,so•J.ente ma111chaiitJe long d 'une 'haiie, ,levwnt les pat ~ tes très haut ià ,façOIDJd' ,un, lieillltenant de la gand'e : ·des rpOllliles, timàdles, Œ·e.s'UliivQien,t Q·espectueusememrt:. 'Des oies, raingées à ~a til •e tnldiJeDiile, se d8/Il1Cli!naient.sous les poonmimis d';u;n verger. Une ;pie s' envolaii<t d'un peuplier. . . Là-bals , très Ioiin, 1él;aJnJs ,1,a pla1ne, un traiin s'empressait 1m1êlamtses vo.J:utes de vapeur bl,a.oolre à la roui[l~ des aJribres. Et aes clooh~ ,somin,aierut tou,jO'UI's. - Pa.rdOiil, Mo:ru.ieuir, eSJt.ce que vOUIS caJU-

a~

sez .Je fmnça,i.s? . . . U,n ho=e

était

deboot,

sm· ~a route .

On ne d,ils·tin,giuailt guèr.e, so'US l'aiJe ralbattue d:' U!Il feutre ·verdi paq:- iles ip1uies et le so1eiJ, que k.l.eux yeux malliœ, maiis bonlliSiSeis, une m01U1Stlaiohearux l)Oi<lsrud1es, et un menton embroussiaUlé. A.vec son ,ba:luldhoo, son paraip luie et sa •OOllllllefl"aternieli1ement uaüs pwr

une ·fkeJ,ie, a:vec sa redhrugo,t:e trop va,ste toII1Jbant biza:r~,emelll;t sur Ides pantaJOtIJJs brulns a'etlrou!&sés-, :l' homme uiIII :pllülosophe en voyaige

res1semlb!l,ruit à

d 'êtluides. Soa1 mai,ntien n'~tait IIll. d'igille, nd hautain, ni h\lllDible, mais ll!I1 peu tout œla à l,a foi 1s, a-

vec, ù:a.nis iles êpauies tollllbma.œs et ,comme effm!ée,s par l''lm,bi<tmde <de ,marcher sous - Ja

plu,re, de ik'l Œ"é$,i 'g,nation, du .fatirulis.me. En a.vais-,je déjà reucon.tr'é, a,u ha1sard. des .promenades, de ees chemmeauoc rusaci-eins ,•îeux br:wes œcore verts, ,Ja mo1ustadhe hé: rtssêe, Ja 1bU11ibÎJChe 1bi;en plantée aiu meint001, le paJS e.n,core soruple. Pres<1rue tous iŒ.s aimaient à causer aviec ;le ;pass'3lnt, et ils tlraüent Ide leUir pod 1e des prupie11S crass<e'UiX, , timbrés de i'aig,Le na!I)olivrera 1I11a,m1aês Jéotrun:1 -enne. . . Gottverd:ammi ! . . . C'est qu· ils avaiieint empoo:té ~~a:BSalllt la tour Ma~akofil'; iliS ava!ient ,miJibu<té 1es Au ,trûclhiens tla.ns les · cliamps die ,bJê de SoJ.fêrino; mais, 1m •l>erutl jo11il', sruns trop ,s·avoir ni comanent . ni p0l1rquoj , i.Js ·avai :enrt colllllliUI Jes j<l'\JJ11S dé déJfu'ite. . . A.h ! GottJv€11.1doonmi!.. . Et ma.ilnt~t . .euiX, les 111n'C'i,en<.;;obaisS'e\lll'iS · de Vin-

,oen:ne, si ·aJlertes, ·les, rP~runts ~ Ja g-ai1xle dmipérirul~

gren adiers

i~s 1:ra.11n,a.ien.tla jannbe ism· les rolllfes po1UssiêreU1SeS de Ooo,r paiy,s arunexé et ils rp1"ésientalent Jeu!l."Spap,ieI1S :wx 1-êqu.i,s!tions d',une maréClba11.=êe <:oiiff~e oM caisq11reà poin,te. AJ101rs,pû'\lll.' oublier , ns abrnsa,lent lCO'm',càœicle\l!S'eDlent <les Hq:i.1eu«'s


46 fortes; q11a,m:l on a fait le OOIU'rde l'Europe, te: <'a ,me doame 1,1111·J.eis J1Jerfls•de voir tousac a·u rc1 o,s et baïrnncr1ietteau ica111-0n, et qu 'on j Jes mêmes têtes, cl'aioheter mou illibac est I'édmit, sm· rS·a,vieillesse, ià coucher Sl()ll]J$ ·3 n .même mnga sin et de m:e saoüLet·. à la ile grn:nc1 ,oie:! d u bon D.i.en. 1, on noie r.ses cha - mêmie pi·nte.. . Alo1·s, je Y8IB ,plus Join, et griln.s COIIllilleon peut. têm-0i.rn-ce bo.n vieux, pi ,;:-a,recom.rneil!Cc! .. · ais.sis srt1,rUlll b ouJtle-rO'ue,,son balluchon à ses _ :.\Ia.ts vous a'l"ez ·bie.n um mét:er? pieds, 1'œl.il a1Jumé, Je cri-ez égriUa,i,d, _qui, .A!uguste P-0rohet étouffa· daJ~.-; s:t maus. ~,ouil.· me remm10ie-r d''ll!lle oboll? oifferte . -~_s•a NùClhe un 11:i, 1•e l>izan,e où. H eu~r:.ut :un, 110~de œ:ramd'e'l.lr dé:eùJUe,p()lrta la IIDUID à fa YlSlCl'e mé.pris voul' ce bo~u:geois ~~ché ,a11.1xvieux de ,sa. casque tte, ln. J)()llll.me bien en dehor.:;, r>roj~ilgés et ri.vé -~ cette 11:loe ~~ ou Puleae à. •la. ifranraise, et me lança, ramassant d8JlLS a.'l"oir 1~ même ,métiet· toute sa. vie. . t;Olll ipassé des ,s()lu,venirs rdot'6s de garni.son _ :.\:t:oi!... ·un ,métier? ... Je ne sais paa beurell'se: fii je n'en ai point, ou si j~ 1~s ·a~.Joteus!d ... - Pn s d e Crulais, ch ef lie u Amras, GotLYeT- .Te 'bri-c01l:e,je cou<pe <hr 1bo1s, .Je ~'. o es c1:i.mmi ! planches, je fau?13~ pou:r rles tolllls, Je h&ts an ).fa ri.s ~a voix ,r ,e;prit, COIDliille tout à l'hem-e: mécaniq 11e. j+: d1stiHe, Je vendal!ligle... et, en - Alor.s, comme ça, vou,s ill.e causez pas le hiv.et· jre .me 1,éàJuis claI1r.sma com.~ UJn e . .. frn,uçai,s? Brus,qruement, 1.1 me sembla que ])fais.' ,Je p<rintc,mps veruu_. m: revoUA. loin! ~ .,·e voios illD/e fcuillle a t11 - qn,_ œttJe filgu:re, que cette moustache, que -0es J) e,s . .11 ,ub f rc, te je ,_ ye n.x :JJon ars,ses 1I11e m'étajent IJ.JaisinCOilllJ.llil,et v,ous diis, n'y -a pas, lfa11:t q,uc JE' ou .., ·va.eceut surtoult', cet •a.ocent qui résonne,. à camp'. J .-..... !'étr a1Uge1·,da111s le ,cœur de tout Va.udo~s, - D',aCC'OO.'O '. cl'a'Ccorcl!.. ' . C COIDI)r.,,... cOtIDme une mruisique üélicie11:se. Je 1·ép001d'1,.,;: très l1ien que vous 'l"Oya.gie:' clnus :le œ.nton, - Elles-vous de P{l]rnpirguy ou de PoliE'z- ou même en Fra,nce ... hlu1s con'lb:nemtavesv,ou,<:pu :v<>nit·pou· id . .p1œi1sque Ie-Gra.nd? ~t-z pas r alli'mand? De sm·.P'l·ilse,,l'homme la.i,ssa glisser il 5e~ _Oh! ... 1,ar c1o!ll! excuse! i'l ne fa.u t. PoUr· pieù"', SIUJ.' le roboI'd be,·be-ux de Ja gr~d 1auit [18~ me croire 8'Ukli'i 1,ed01rn1c qu on en rxmfc, ,son llaJuiClho111, ,sa canne. et son y~an. l'ah· ... ol1! bi,en s01'!. .. (JIJ.1 !lie !€'.cra:Olle pluie. Puis, d'n.ne mai,n 11:mol~te, 11 uta paR {'Olllint'e nu PJ,11sco 1>ur srung qm ~ Y Ell~Oillfeu.tre .m~a,nco:Jûque, et il aTttc.tùa: . traî.ne ·de1'l:l1istou .t jeu rue .. <·a non! .~t. Je prie VO'Us en êtes aussi, ou - - Cba11rette!... le boo1 Dieu tous iles crnatilD~.' cle m ev 1ter cetqnoi! ... C'était ~e mome!Dt d'en reucontrer te c•ata.stropJ,e: mais j'en s:ns ai&sez~lOU:r leur un . ..ci.force d'e:nte:n'f11·eca1u1sco.· l'nllermlŒHl, ça rftüi~ icom1ll'1?Ditrequ·on ne .se oonY'i..,.ntpu. me rem.J,ai•t t011t mojudre: c'est une Jaugue - Ailor,;, pourquoi nJJez-vous eux? . .. tin·ou devŒit su.p,p,r:imer... Eg·alemcut, on _ You<\ <comprenez. j'avais . fnn't'._~m petit JI(' Da •t:OllllP,l'enid !PUS!!! tour par J.e J,m·a-B<:1".ll'OIÎ!~. j<'. m'é;':1.s ameo6 Puis il aôou.ta, un éc-lai,L' de joie dans pa ,r Poucnt.l'li~. Delémont, J1~;:q11,-;1. Bll.le.~ rœiL: J·it j,r me .s~1Î'sfait: tn ns wu rousm me~ _ A.lot\5. yous ~tes Vaiudolis aussi. 1rnisq11e '.. ' Straclicr dans Je dn1cbé de Bade. c..t si er o.cca,~ton li , • • . cea you~ pnrJer. rcle Poliez.!lc-Grao1d! nne po111· toi d'a~1JexYO~l' 'lm "'"" r_ Bien sûr! ... Je suis de Val 1101rbe! ... .\:ll<'m:u ,10.<; pa1· chez ,eux .. t, rp1u.sque te_s~_ 'l'ie:ns! ... Et 'l"O'USdemeurez par Hl.? I)îc11s sou.t ,en :rfg1'e. fls i.1e tE' ye:i.1~.1t ri:; :.\Ia. foi! j'y mi -renn . qnmze Joü11 <'l ma d 11nelle 1ienrcontrc on fait, \SUl' cettf:e r?'ll.te, nant i'en ai !lf.sez et je me J'abats nu ilM • L·be.1les .AJJlem:rnd.s,Œà, au coiu <l'run bois ... :'1Ioi, je suis de CoùnsJnLS. et je m·,rup;pe1le !!";m~'lsti(JuE' .,;ur aE' canton ~1e Vau d. Porcbet, A:ugmste. • _ Eh rbien! q 11·C'st-c •e q11e 'l"OU r~_ - Et alors. comrn<'Jlt ête!:'-YOUSyeun ïOUS - Eh be•1. ,rm.nche.rn~nl·, je su:i,s obhgélff~ ..fü• tri.·Ouvé le.: _ Stoff t .,.. peorù·t·e ,par ilCIÎ? reoonnaître ,<Jml .1 et _ Oh ! 'l"O'\JSsavez!... moi, pour (;~mst>r mde11x q~1e je m'y atteufü1iis apres tou pll qn'on m'avait' 1·aeonté ... Ils; nie. ,!':Ontcb• rrarucht>ment, j'nl to•ujo·m.~ meué u;ne vie de seulement si S{l;iff,'l•gesq:u'on Uect·out par b;ltl;o.n,de chaise .. Tc ue pe<ux pa.-; rcst.~L~tranqujlLe l)1U,'>tle ,trente miu·ute.s ~ la_ fl.lee_... ·, ll<Yll~. . . .? - A1or,~. il,<; 'l"01t$o!nt 1,lu. qu01 .... Otb! ça, irmtille! ... Il faut <]UCJe rôde su le s l'O'lltli<'s ! . . . Qua,nc1 ça rue proo<l, <:a me .pren~l, ûh '.. . . je ne Ye-tl~ .pomrtnu! Jlll!I , et pi c·est bon! ... Je !lle JJeiL'I: ~)a~ 1ira:va1!- ju ,5'<]\1E'N\! ... On ne 11eut pa•s ,s se ,fâchent; cloos 1e , l•('ll'au même coin phis cl~ deux mois de .srur- enx s:n1s fJU'iO

tes met ,e11colt:re <le constater qrn'on <c 'ISt Jtlus 111re1Ugernt. qru'e'll,x... C'l,\,t vrœi. ça! .. . Jl.'5 ,oot jraU.011.x après .uou,s'. ... Oh'. je •:ons di~.

mm;

c,ll:~z

Je m'e u J etou ·rne

il. la grande vifes,·c ... Eh pl eux,. C( • n'est ni~n, ,mais c';6t 1et~1 J,an.;,ut>! l( on D1H~11. m01n Dieu! ... qu-0.u pumse! moi, Je crois qu'il fa<t1t se te;ür ii qui!lz1) mèti,es Qlland dl.,, v-0u.s causen,t, <:,a,i· ça les gra,1/te a,ne.mentquand 11.svou,s y,eulent donner tm J'81]1SCignemeut,qu'd.ls Y011s<:1·aehem.t contre ... ()ui! c'est :i.e momeurt. de r~l)l~quer YeJ·s le Lé]ll,aal, et pi leste!. . . E:ncore huit jou~·s <le 08 «>m.mru·oeet j'.atfrapai,s ·ll'D.ema.Judie d'est1pi.u'..'! · · ·

- Olb'. ,c·~tle viru qui ,me oouse r ve . . . EuI illl! n·,cmpêcbe qu '·iJ faucl ua bieuitôt SO:Uger :1. allet· causer le f1>1Luoais d.eva.u,t le bon Dieu.\ . Tout ce que je i.ui ùeman-<î-e c'est de ne \p:u; trOQ.>me rb riga,nder ava,nt die rue fa i·rn mouri,r ... Je 111'aimei·aJ,s r.iJen tœu t aller ,me S'llcer les pouces 'Cle SO'Ud'fü~ncedans mu hôpital ... A quo .i ça ,sert-LI?... Je ue i,s 1ias .seule.ment être m.a,l.a.dedeux ()lu YondJL·a lrOli,s jonrs; ça v,ous gâte te!llerueut ,Ie t'es1.amit; {le ~a ,ie qu'on doit '0ll OU!b'lier tous les joli·s moments .. . :Non!. .. LIDe a ttaque d'ait, et sû ipoplex;ie, voilà ce q·u'il me f>aJUdna tl!lle 1'0·u,te, là, beau mati[],, . . se:ule.rn,ent dan s fo Oa.ul()I]},bien enren{lm ... Oh! ici, je 1i'Em vondrafo .rjen: ça m'€0JJJbêterait d 'aJip1·e:ufüe l'a!J('!]llarnd au ei,met'.ière... Oui! ... ùu .moment <Tll"ondoi t mom·î, autamit mom ·î d 'un s.eu.1 coup grue ù,e ·trahle1 : &aJlS savoi,r ,P0rtwq1t~o.i.. . Rrau !. . . 'Dan!. . . c'est ,bon! ... Eu1nn , quoi, ,ce .n'€!St pas lllous qu'001 !llATa.nge tout ça; o·est d.e.s C'hoser.squ'on ,ne co.mma .n de pas .. : Oui! ... l\fais ,s'agit oe se remettl·e à p,i,ca.tc1·sur (.,ett'e 11:oruroe: si 01U ét:Jaiit ·deu:i:, ça s',en:lèvei\3it deux fois pi ,u,s vite, ma~s . seut ça ne T"ia pas tnnt tort.. . Afors, je voucùrais justement vous demmn'der .Je chemti.n !POlU'lia f>mntière. Pan.· 1:1, ils sont tous au 1s·e1·mon et on n-e 1•eiucoUJta· ,e !Pers oone ,'1 qni -causer ... - Oh! YODSne pou.vez pas vorus tl'ompel': cle route, tout dro.it, snhez t0rt1jorurs la gl',œt11 et ,c'est la Sutsse.

=

_ Enfin, il faut l'ec-O,lllll,aît'reque les AlleJPIJldS ont de la cliscipline et, ~)-Om·le mi1itt,ire. •noms avons .euoore quel:que ,c:hos-eà. apprendre<Jhez e11x. - Oh!... ç~ dépend! Lewrs ,soldats nre IIOlltpa ~ se ulement arusstl gl'os ,que les nôtres... C'est V'l'a'i ç,a! on n'y trouve pas de ees q,u::u·tiers co,m;me dn.ns l'WL-tilleri.ede IPOlltion; 001 aJors, quand iils s,e mêlent d'être ,ro.~.ils sont ,aJors seulement' trop gras .... Les nôtres, ruumoins, sont jmte ce ,qu'Jl faut: earré des épaules et iiarges de cemturon, mais sans rilen die tro;p ... Et pwis àeurs soIots font 1n•op de manières!.. . I1s tapent 11Npieds, 'lèvent Jes ,jambes, ,:a,Iuent <le ga,utbe t>t die droite, u.-estent de.c; v-iugt mi:nutes D1IS même bouge<i· ~,e b1an ·c de l' œi l. .. moi, f&lmepa,s ra!. . . Chez oous, an illlo-ins. ra t11111-ehe, mais san ,s rn'l"oirJ'U'ir •d·e lla11,cJ1er!... Oui!... mais c'est pas 1e tout: s',agit de - Bon! ... eu règle! ... alLez, hop! .. . fant 11em moder si ou veut :r evoir ùe ,c,anto;n de olla1,ge'I: son baluohon !.. . tud ... - Atteuoez:. . . v oikl q;i11e~,qt1echose POllll ' - Et vous compte7. faLre t'oute la route à bo1rc il aa saiuté 'diu ·ca.nton de Vaud e t de ? ... Coinsi!ns et mes d-eim.iel's G:randsons ... - lliea:t BOr!... On aip.preu,d au ,mo,iln,s :l - Clmuett'e! ... cŒt!... !;3' n 'es t ,p3!S cle rE'· naître le 1>ay.<;,et ou ,peut i·étJtîr<:;hiu.·, oo fus ! V-0ilù rJ001gtiem1).Sque ça .me démange MD maitre, Oil siffle quallld ça vO'us p1·end d'en fumeir um.... c;:.a. n'est l)aS ~lll Stoiffifer on .s'füTêtc illLllS nos ~oins -Où ou se I)laît i. . . Et p~llis, 0111 u' est pa.s ,uou '))l us ta1U.f qui .m·aiU'.l'aJtoJ.'fert 1w G1,amdson ... ils fnmemt dJe <:es tabacs ù fai~·c crnver un sLnge. fou-dispom· se !]}3.:ver~es prem iè.res ... . .. H n·y n.,pas ii. dh-e: entre Vaudoirs orn se - Enfin! e ncore 30 kilo m èm:es et vou s e,n Suisis,e... <:ompre1lcl to uit de ,me.me. . . et on veut se - llfa foi, je me réjou ,is,! . . . surtout ![)011.1r souvient de cette ren,co.nn·e, là, au coin d' ,rnu ùois ... Merrci ,bien ! et, en roote!. .. Au revkl!... Ils se tnElil1ill,ent rnir là l\ltil penatzet vof, :'IIûsie11[·!.. . S11nté et C01Dserv.1.tion! ... n'est Q'ien tant bon. . . Il :n'est pas ce - Bon voy ,a;,»e!. . . et sa ·l lllez le Ganton tle on pe,n rnppeler m8/UV'ais, .mai.s H n'est ID:1 , '!JRl't! t pas ·bOIU,et p11,i,sche r , et moi, quand vin E'Sttrop cb,cr, je Ille ije trouve 1>as bon! - Eu rfg-le! ... vous .'[)Ouvez compteo: ctessus. Ah ! Qa!. .. ·il 1D'ya pasS de Dézaley dans Forêt-Noire ... Les cloche.s 1Die sorunalie,n,t pLu,s. . . Les oies Vous co.mp1•emez ,ce n'est pas i\ 62 nn,~ rentraient de '.l,eu ,r ·b!LÎùl d'a.n,s la. mrure, à 1n on va se fa·briquer J,e gosier ... que,ne [eu Jeu, sou,s lies pommie-r.s du vN·ger. Comment? ... 'l"ou.sti,ez d·êjà 62 an,;;? ... LC's l])elllJI)liE'rsc001ti11uiaieon t ù monte,i· fa garfoi:s! -rous 1es l})Ort,ezgadrllltfll'dement. ùe, 1·,aid res, sur r]es ·bO[\CLsde s cana 1ux. . . Lo

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d'll paral)l<u le, 1es yeux fixés en a:vaint , très lolai, ,coanime - s'il etlt vu , diojà, à l'horizoo brumeux, 111. BigiIJ.eb leue du Lêma.n •••

Benjamin

VALLOTTON.

•••

Savoir se baisser Le ·œlèbre I!'rankllin ém'it à 1.lllli 1d,e ses am :Ls: « lia d,eNJllêre :foo,s, que j ,e 'Vis v orll1•e ;ptnie, ![ me ll'leÇUil: •d!llllS is·a 'bliblfotJhèq ,ue, et q'll~ je -,pris conigé die ILuil, .iil me mon,l!ra 1m cllemiin 1P llus =t (POUII.' isoirti1r die sa m ,a i S<ID, à rtr-a-v;erts11111étirOlit !PlliSSlage. q·uli était 1lr,a.v •er.s:é pa ir une poiu,t1.1eà haUJtew.· de tête . Nous êtii.OiDlsencoil.'e à ,ollJ1llsei ·. c=e j ,e m'éŒo.lJg'Illalis ; 1ud 1m"aicc01ma>aginait ,del'rièt-e, et mai, l!Ille to1.11rn ,ant â •d'emi ;de con -côtlé q11Jand ~l 1me -d!it vlivement : « Ba:iJssez-<VO'lllS ', bads1sezv-ous. » Je ne c01IDpris ce q:u'fl vouJa it ·me d!i.1,e ,q11.J1eJoinsque je s,entis ma itêi:e f iraippe<t ' ·oom,tr e Œ ,a [IOU,tre. C 'était I\.IJil homme qud ne man1qu,a1<t j'lllIIli!IJÏs ,me olCCaJSion ~ 'Clonnier w:i •e deçon utile , et lA~ tl m,e dilt: « Vous êtes j•eune et vOO:S av,ez ile mon/de ùev,ant VOII.I/S. Baissiez-vous (POUil.' l ·e trruv ,enier et VQUIS ,V-OUS éi()81rgll!etreZ pllius d' UIIl bon ohoiC. ii Oet arv.is ,ai111S ~ i11JJcu.liquê m 'a, été fré. queII,1·ment ,utiD.e, et j 'y !I)enise ISoUJveinrt:, q'll!amd je voLs l'or.gueiŒ ,motrtiitUi et ~€18 ,llllésla:rentu,res qui ,8!1."r.iiv,eint a'llx ge1I1S!POIU'l' ~v<>~rvoulu porter ila tête trop haut : Sruvoo·r se ba.isser ,est ~a. g,r111!lldie,scieDJœ die :ta viie, llllême am [Point de V1UJe l(fe lia. •swg-e.sse h wma ine . Q.immd on -sait ise baisser , on rurrive fa,c:,ill!emenrt: . Ll y l!l. tonijO'UJN! de il.a· place !P(mr ·qu i .sa'it sie f.air ·e petit. Inc J,inez /la tête, et ma.vohez ,diam.s~es vl!IJ1,1oos . Ma.iis, [}01\lT peu

•die V'rt~ls béli.eNS qui se dl.1essen,t a,vec ~

l'Ecc,Î&-primaire bE

Foyer

Champs

V OIUIS tenez aJt11S\'lll par un sentfanieait que voUIS vO<tu Jtez ib.Lem.a:p[l€11e1· de [a ~ et qui ·l"éell ement de;v,rruit ~· ;u,n ~ n:om, vous œnez •!llllss:i à 1·ed11ieœervos, cor, nes, afilll '<1-e lulbter à. ammeis ég,alres et lie Histoire. Nouvelles. Mœurs. Sciences. Inventions. Découvert es. Voyages. montmer qui vous êtles. Education. Politesse. Economie domestique. Hygiène. Médecine Qu,e VO'll.'S ,dJira.!-j,e ? VOIUS·iP()II.IIVeZ a'Voiir l'if, Cuisine. Recettes. Procédés. Trav aux féminins. Variétés. etc. som. au ipoint ide vue de il' orgm,ell; Jlllllig VOQa avez tort ,a,u point de vue d'e ~,a ~· Publicati on mensuelle c:royez1Ill01 , q,uanid l•eis b'ênde11.1a !lll."rirv.ero nt afll'. M. H . DI:\'G, éditeur si comrore voos, faites comme ll!e (l)J8.geu.rqu plonge, iru:Jlm.ez-vo,us; au 11eu IC1ie~ Publication s Jlslavayer-le-Lac ......., Le Sill on R omand '1a <têt'.e, ba.iasiez-1ia, et, ipa11· :eette ha1blae êvo, envoie gratuitement recommande es La Rev u e Pop u l aire (§"'"'"=71' J•ution vm.1.s êviiterez le choc, vous gldeeeres No spécimen en dessolUls, et, en fin die OOID([)tle,vous 8eliea =- ~=--==-=-----------===-= = = = = ~ ~ = ==~ -==~ -'=== == ===== Je plius ,htabiJle et J,e p-lt.1s fort. Mais oomb(111 cette fo:roe et cette sagesse q .uJ icoIIB:istentl sruvoir se baiS1S1er,dreivieDJ111ent pllus beMea ef p l us hllJbiles, qrurun.d ,c',est le prdl!lcdpe Ch11, 1:ien qru.i Jes lllS!Pi~,e: lorsq111rune S8.4f0Sil!le111 , ;pétieure les .f,ait n-aitl'e ,et 1ellil.' <doome cet11e fo1,me dlivme, oil iaumm dies €il~ments de l'or'dre n8.lt'Ureln 'est n:ég'ligé , oil tout rei:olJt IIOll coru.P]lêm~t ou sa ;per t:ectlion [)llll" ['dr:r.lgaUoa id'rnn,e vie p1n:s ,haute et a:d·UIS ·sa,iinte. AtlOll, meu bênit •9I)êrua11mnemtt JJM pruroJes, lea dlm8.ll'dhes ,des a,l'.Ill0S ,qui s,a;vent se baiJseer, Il ver.se 1S11J1rJeuir exil&ren1Ce tout entiêr,e ~ •bé'n.Mictfon de .son cœu[" pat.emœŒ, q11!iusure ne ,suc:cês, devient Il.a IJ)lus tdoUlce rêc amrpense de l ' l!Jlne juste, et ta.ilt tpromptement fu.,uctmer ,les f1ei.111s oie ses -pen.'S/êeslet die 1111 résolllutilons. Mgr LANDRIO T.

cm·nes;

et les

Pènsées

* Ne te ·metis (P;as .mal ruvec ton vofsm , li reste; les auitJ.<es:paJ!llsenf.

tou, Ill BEAUDELAIRE . " Riein ne vaut ! ' oibstiin,atio;n. Le génie hê, q,u' Olll ·v,euiiilil:e rewesse.r Ja tête, on t:il.'-Ouive site, tâtonne, ,se ifatig.ue; ,m,ais ~'obstmatlon .p-art01ut ,amrbour de soi des (PO'lltires, q'UIÏ sont l"SI ;s01,e de ,gagner. • .L'inspiirrution , c'est de itra.va!iller

jours .

en tm ,v,ers, des fiB,s qui se ·cr()IÎBe!Il,t, Iles, a111.giles q UlÎ VOl1JS .ro"isent . Vieullllez j,eœr 1t1n,co,up d'œhl SUlI' votre vie

p·russée. Pourquoi n'aivez-vous p'lls rêuss.1 en telhl.e ou talle cimconstamioe, '.J)OUll'<}IUOi peutêtJ•e wvez-vo1us reçu 'llJll. choc teml 1 bŒe? Vous :n'avez II)8.S ,su vous batlisser, vous avez vo111,u <relever filêi-.ement Jœ tête, il falllaillt S[l!Dipffemen,t a•andliner et vous esquiviez iLe CO'll/P, et le (P(niill pas!Sié, vous n,ull'\iez pu- 1rept1.•end'l ·e rvotre attitllide QT!din:aire. Vou t'> 11rv!eZMJ.'tol\l!l" die v ou,s cOl!Ume l()e~ et cQWm e wf~r es

Mar s 1908

Pensée

do Ca1•êm«'

Notre Selgn,eurr n'a pas dit: B!ie'nhelll'elll -cieux ,q.ui uient, lbie-Illheumeux ceux .qud dmsen.t!

n

,a dlit ,a'll ,contil."l!iÏlr1e : Bien:hoo r eux

œui

qu i (Pllie!ulrent! ·bie:nheu 1rieux ceux qui souf· f.rellit ! Toultes il.es peines sOIIlt dOUICJeS q,u,and .an 1S ouf.fr,e en ulD!Îon ·avec N otre-.SeigD10Ul'.. · 0 '.est 11aerainlt<e des erodx: q,ui est ,notre pl'118 gi'llnd~ ,cr~ . LE S.A.LNTOURE D' .A.B S,

Hymne de l'enfantà son ré"leil


LE FOYER et ' ,s CHAMPS

- - -------------"j~----------Hymne <le l'enfant à son réveil O Père qu'adore mon père! Toi qu'on ne nomme qu'a genoux; Toi dont le no 111lt rrible et do~x Fait courber h: front de ma mer e ;

O Diru ! m 11bouche balbutie Ce nom des anges redouté . Un enfant même est écouté Dans le chœur qui te glorifie. On dit qu'il aime à recevoir Les vœux présenté s pa r l'enfance, A cause je cette irrnccence

Que nous avons sans le savoir.

Donne au malade la santé, Au mendiant le pain qu'il pleure, A l'orphelin une demeure, Au pnsonnier la liberté. Que je sois bon, quoique petit, Comme cet enfant dan<;le temple . Qne chaqu e matin je cont~mple, Souriant au pied de mon ht 1 Et que ma voix ~'élève à toi, Comme cette douce fumée Que balance l'urne embaumée, . Dans la main d'enfants comme moi! LAMARTINE

Le Galérien (Suite et fin) _ Dites mon père, avez-vous encore un mot de ~onsolation pour moU Non, vous n'en avez point; il n'y a phi_-. de paix pour moi sur la t~rre. Charge des malédictions do mon pere, de ma femme, de mes enfant , je co~paraHr ai devant le tribunal du souveram Juge. Les cris de douleur et d' angoisse de m~R enfants mourant de faim me poursuivront jusqu'à la mort et m'ôteront toute consolation . . . . _ Remets-toi, mon arm, lm dit alors le prêtre . Pauvr~ mal~eureux ! Di~u est riche en compa13s1on;11ne ~efuse a personne son ~ecours. Il est vrai, tu as commiB un grand mal, et c'est par ta propre faute que tu as attiré sur toi le châ -

timent. Mais ce n'est pas le moment de te faire des reproches; d'ailleurs per. sonne ne pourrait te faire sentir ton crime plus vivement que tu ne le sens mainte. nant, c' ,..,t pourquoi je crois à ton re. pentil'. - Ah! avec quelle joie je supporterai-· un châtiment plus dur encore! Avec que l plaisir je donnerais ma vie, si je pouvais par ma mort sauver ma femme et mes enfants. - Non, non, prie Dieu plutôt de te donner une longue vie, afin que tu puiesei. réparer autant que possible le mal que tu as fait. Ne m',as-tu pa~ .dit que tu as encore deux ans a rester m? - Oui, deux longues années, et pendant ce temps ma femme et mes enfants pourront périr dix fois. Deux siècleRde souffrance et d'angoisse! je ne pourrai pas y survivre; la mort di's miens ID<'ttra le comble à mon désespoir. - Ne dései.père pas, reprit le prêtre: le chrétien ne doit jarnaiR douter du Recours de son Dieu. Dis-moi_ ne pourraistu pas obtenir ta grâce? - Non! les cris de douleurs des galériens ne sortent pas de l'enceinte où ils sont renfermés; et avant d'avoir pu faire parvenir au pied du trône mes supplications ma femme et mes enfantR n'auraient plus besoin d'aucun secours humain. Le prêtre fit quelques pas en long et en large plongé dans ses réflexions; enfin s'arrêtant de nouveau devan t le prisonnier: Léonard, s'il se présentait quelqu'un qui voulût se charger de tes chaînes et prendre ta place, te rendrait-on ta liberté? - A l'instant, mon père, répondit Léonard avec feu, les yeux brillants d'un nouvel espoir; mais, retombant bientôt dans sa tristesse il ajouta: Insensé que je suis! comment ai-je pu m'arrêter un moment à une semblable pensée? trou· ver sur la terre un homme innocent qui voulut volontairement se charger d'une semblable honte, d'une semblable misère! Ce n'est pas l'argent et l'or qui peuvent compenser un tel avilissement.

LE FOYER et les CHAMPS

Le prêtre avait à peine entendu les derniers mots de Léonard, que déjà il s'était éloigné, et si subitement que 1e prisonnier ne pouvait pas comprendre les motifs de . ce brusque départ. Il suivit d'un mélancolique regard le seul homme qui, depuis quatre ans, lui eût adressé des paroles bienveillantes, vivement affligé que l'étranger fût parti sans lui dire adieu, sans lui donner sa bénédiction . Il ne l'en remercia pas moins dans son eœur d'avoir bien voulu paRser avec lui quelqueR moments. Le prêtre n'était sorti que pour aller demander audience à l'inspecteur en chef, qu'on lui avait dépeint comme un homme doux et humain. -- Monsieur, lui dit-il, vous ne me connaissez pas. Je m'appelle Vincent de Paul. - Quoi! s'écria l'officier étonné, vous êtes Vincent de Paul, celui dont la vie est consacrée uniquement à faire du bien aux pauvres, qui pénètre dans les antres de la misère et du crime pour consoler ou convertir, celui qui, pauvre en biens terrestres, est infiniment riche lorsqu'il s'agit de secourir des malheureux? Vous êtes biim le Vincent de Paul qui a été six ans esclave à Tunis! - C'est bien moi, reprit le prêtre, quoique je ne mérite en aucune manière l'étônnement que vous manifestez cependant je suis bien aise que vous me connaissiez; peut-être serez-vous mieux disposé à écouter favorablement ma requête. - Parlez, mon père, dit l'officier; je ferai tout ce qui est en mon pouvoir, pour vous montrer mon respect et ma reconnaissance pour le bien que vous faites à l'humanité. - Vous avez parmi les forçats sous vosordreR un ieune homme d'Hyères , appelé Léonard : quelle opinion avezvous de ce jeune homme? - A tous égards, je ne puis rendre delui qu'un bon témoignage; Léona1·d est du très petit nombre de ceux qui ne le sont pas gâtés, mais au contraire améliorésdans les galères. Pendant les qua-

tre ans qu'il a passés ici, je n'ai pas reçu la moindre plainte sur sa conduite; il est infatigable dans son travail , ne se plaint et ne murmure jamais. Il a même exercé une heureuse influence sur plusieurs de ses compagnons. Il supporte son triste sort avec une humilité et une résignation qui se rencontrent rarement. Si tous ceux qui sont ici lui ressemblaient, ma charge deviendrait digne rl'envie . - Mon cher Monsieur, dit alors Vincent, le témoignage que vous rendez à Léonard et la bonté de votre cœur me donnent Le courage de vous faire une prière. Il a encore deux ans à rester ici; il vient de me dire que sa famille est plongée par son absence dans la plus affreuse misère, que sa femme et ses enfants périront de faim, si on ne vient à leur secours. Léonard seul peut les aider il est actif, vigoureux, aime le travaii et sans doute pourra gagner assez pour nourrir sa famille . Mais pour cela il faut qu'il obtienne sa liberté . On m'a dit que si l'on pouvait trouver quelqu'un pour le remplacer pendant les deux ans qu'il a encore ~ rest er ici, il serait libre, cela est-il vrai? - Sans doute . reprit l'officier; la liberté peut être accordée à cette condition, mais jusqu'à prés ent nous n 'en avons pas eu d'exemple ; et cela se conçoit, ajouta-t-il avec un triste sourire. - Dieu soit loué! s'écria Vincent; l'espérance que je lui ai fait concevoir ne sera point trompée. Mon cher Monsieur, j'ai trouvé quelqu'un qui rempla cera Léonard. C'est un homme dont la réputation est sans tache , qui n'a jamais encouru de châtiment judiciaire. , Léonard sera-t-il libre au moment où le remplaçant se présentera? -- A l'instant même, mon père, mais où trouver l'homme qui voudra accepter cette ignominie? - C'est moi-même , répondit Vincent avec simplicité, et voyant la smprise que sa résolution causait à l'officier il ajouta: Ne cherchez pa s à me détourner de mon projet , rien au monde ne pourrait m'y faire reno ncer. Moi qui ai si long-


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Petites in ventions

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Un nouveaubob (tobogganarticulé à plusieursplaces) avec tabliercoupe-vent l'l volant de direclion

bois, et avait parcouru sur les rivières un tra jet d'environ 20,000 kilomètres sans avoir éprouvé aucun accident. Presque immédiatement aprè~ son arrivée le radeau a été mis en pièces, car les poutres qui composaient ce formidable assemblage étaient destinées à refaire les quais.

Un sportman espagnol, M Ruardo Soriano, qui fréquente depuis plusieur1; années St -)foritz, vient de faire construir e un bob qui réunit des conditions de confort, de sécurité nouvelles. Ce bob, leap-

Des trains renverséspa1·le vent .,_<If?"" --

Voilà un accident peu fréquent sur les lignes européennes . Il n'en est pas de même aux Indes anglaises où la violence du vent fai t parfois dérailler non pas quelque s véhicules isolés, mais des tra ins entiers. Dernièrement, par exemple, un tra in mixte (voyageurs et marchandises) du South fodian Railway, fut précipité du haut d'un pont, prè8 de Nuttore. A Sara, à ·la t1uite d'un coup de vent du Nord-Ouest, il ne resta pas un wagon sur ses roues dans la gare des départs. Ce genre d'accident paraît être facilité aux Indes par la construction du matériel à voie étroite. Comme le trafic a beaucoup augmenté, ces dernières années, on a élevé les wagons outre mesure, ce qui a diminué d'autant leur stabilité. Les ingénieurs p<msent remédier à cet état de chose!! en garnissant la voie de paravents aux endroits les plus exposés. Enfin, on vient d'établir à chaque extrémité des Viaducs des apparei l~ qui préviennent automatiquement leR chefs de train d'avoir à s'arrêter si la force du vent devient trop dangereuse .

tere credos, mesure 3 m. 50 de long et peut contenir quatre à cinq personnes . L'avant est muni d'un tablier taillé en coupe-vent, qui abrite les jambes du conducteur. Ce dernier tien t un volant de direction analogue à celui des automobiles; à l'arrière est disposé un frein très puissant. L'auxelophone On vient, paraît-il. d'inventer en Amérique, un nouvel appareil nommé o. Auxetophone D qui aurai t pour but de donner plus d'ampleur aux soins émis par le phonographe. Cet appareil, inventé par M. C. Parsons et Horace Short, se compose d'une pompe ou d'un soufflet d'orgue, placé sous le phonographe et relié à celui -ci par une petite valve de forme spéciale. L'air comprimé envoyé par la )JOmpe dans le comet du phonographe, 111donne aux sonll une trèR grande force. Par les jours de grand calme, on peut entendre distinctement l' « Auxetophono ~ à une distance de troill à quatre ki lomètres," et l'on peut écouter un discours, sans per· dre un mot, à 500 m. de distance.

Voici un instrument bien commode paur les orateurs_, ils n'auront qu'à pro noncer leurs discours tranquillement dans lem: chambre, l'appareil l'enregis~ trera, et ils pourront alors se faire ente,,dre à la foule la plus nombreuse dans plusieurs endroits à la fois, sans s~ fatiguer, sans même quitter leur foyer. :M~isle gest~? mais l'influence sym pathique de 1 orateur? Les discours deviendront d'autant plus difficiles à écrire qu'il n'y aura pas ces deux compléments qui font passer souvent un discours faible. Le taleµt de l'orateur devra se décupler autant qu'on aura décup lé son organe. u~ }utre . ~ppareil pour augmenter aussi l mtens1te des sons, mais qui diffère totalement du premier 1 et dont la construction est bien plus p erfectionnée a été présentée à l'Académie des scien '. ces par MM. G. Landet et L. Gaumont. Ce « Mégaphone • augmente la force des sons de n'importe quel phonographe ,rrâce à ~a. flamme d'un gaz quelconque'. Des experiences ont eu lieu à Paris et ont donné un résultat tout à fait sur prenant.

Economie domestique Unebonneménagèreest un trésor

petits sacrifices qu'il faut savoir mut 1_ 1 t ,. ue ~me~ s imposer en vue d'un plus grand bien-etre futur ou de l'avenir des fants. en---·oc<>~

181

~

Médecine Couvulsionsd'enfants D'es qu 'on ~perçoit chez les enfants ces mouvements mvolontafres des mus l c t · c es,

es con ors~ons ~t ces cris qui annoncent les convuls1ons, 1,tfaut se hâter de faire demander vn medecin, car ces symptômes sont qu,elquefois fort graves. Il ne f~ut . pa~ negliger d~ mettre les pieds de 1 enfant dans un bam d'eau très chaude dans laquelle on aura délayé une b · , d f . onne po1gnee . . e arme de moutarde , un verre de vma1gre et du sel. Voici· 1 . · ,d , , e piemier re~e e a administrer ; pendant q~e les pieds trempent, frictionner l'é pme dorsa~e avec de l'eau-de-vie et mettre sur la tete des compresses d'eau fro.1d . au bout de six à huit minutes r t·. 1e, · d d l' e n er es . pie s e eau ~t les enve lopper de cata plasmes de grame de lin et coucher l'en fant. dans, un lit bien chaud en lui laissant la tete decouverte. : :§§::

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Hygiène

Nul trésor au monde ne vaut une bo~ne ménagère, c'est-à-dire une femme . Unbienfaitnon apprécié active et économe. Combien peu apprécie-t-on l' . . Tandis que la dot la plus dorée se dis- est s1· facr.1e a, s,approprier et air, 't qm · b" f . , serai un perse aux quatre vents de l'imprévoyance vrai ien ait a notre santé ·' Au 1· ieu d' en du luxe, de la paresse et de la frivolité us. er autant que possible dans c · , om b"ren dans la maison où règnent une économi~ d e ~a1sons ferme-t-on les fenêtre d t li ~t_un or~e ?ien compris, le bien-être et ' m amere ' ,que. l' a,rr · !le peut entrer s! e e e l aisan~e ega~ent tousles visages. L'éparUn medecm ecrit à ce sujet. gne cre_?la rrnhesse. Mais l'épargne ne (!Malgré tout l'éloge que no'us fa1sons . , peut,nait~e quede la privation volontaire . d e nos progres, b' on ne connaît en ren 'des Ons abstient de dépenser tout ce qu'on en dr or·ts pas 1,a b c de ce qui t , · à t, es necespourrait ~épens~~- Une bonne ménagère sai,!e 1a san e ; je veux parler de • l' . tl,ehe tou1ours d etablir ses dépenses aux frais> arr depens de ses plaisirs, et elle seule sait « Aussi bien en ville qu'à la cam par sa tendresse, rendre supportable~ les ,.on trouve dans les logements et

P~f:ie~


LEFOYER

16 A.vril 1906

et les CHAMPS

parfoiR dans les locaux publier; les fenêtres fermées jour et nuit. c Quelle preuve de manque de con · naissance et d'intelligence! L'air frais est la «première condition)) pour avoir un corps sain, et c'est justement som ce rapport que la plupart des gens manquent. Ce n'est donc pas étonnant si les maladies chroniques et des poumons augmentent d'année en année! > Donc, tenons nos fenêtres ouvertes tant de nuit que de jour, si nous voulons conservèr notre santé! ~

·Recettes diverses Tachesde bougie sur les vêtements Bien mouiller la tache avec de l'esprit de-vin la bougie devient pulvérulente, laisser évaporer l'alcool, secouer à l'aide de quelques chiquenaudes .et brosser. Voilà le malheur réparé . Pour les enlever, on peut aussi teni r les taches à proximité d'un fourneau chaud en ayant i,oin, bien entendu, que l'étoffe ne se rétrécisse pas. Pour enlever les taches de cire, un les couvre d'un papier fougeant et l'on passe un fer chaud dessus, déplacer le papier chaque fois que l'on a passé le fer.

Cuisine Soupevelours :Mettre sur le feu 2 litres d'eau avec sel; quand l'eau b(;mt y joindre la farine, l'œuf et le lait que vom. avez bien débattus, ensemble, remuer sans cesse sans laisser cuire; quand elle est bien liée, verser dans la soupière sur des croûtons de pain, rous'sis dans le beurre.

Ragoût de veau Coupez en petits morceaux carrés 500 grammes de poitr~ne de veau; placez-le s un moment dans l'eau fraîche; mettez dans une casserole un morceau de beurre

tournez la viande dedans, saupoudrez-la d'une bonne cuillerée de farine, mouillez avec une tasse de bouillon, un demi-verre de vin blanc; ajoutez 6 petits oignons, du sel, poivre. Faites cuire environ une heure.

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Crèmeau rhum

On frotte le zeste d'un citron sur un morceau de: sucre, on exprime le jus de deux citrons) on ajoute autant d'E::au,2 cuillerées à soupe de rhum et 6 œufsentiers en battant bien. On met la crème sur le feu et on fouette avec une verge jusqu 'à ce que la crème soit bien mousseuse. On enlève le poêlon du feu et on continue à fouetter jusqu'à ce qu'elle soit tiède. On sert 111. crème froide.

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La Posteen Chine

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("'-/'--------------, L'Ecole primaire donne de 14 à 16 livraisons de 16 pages chacune, non compris la couverture, et autant de suppléments de 8 à 16 pages pendant l'année ordinaire de 12 mois C('I mmençant le 1er Janvier. Chaque mois il est en outre apporté un supplément illustré de 8 pages intitulé : Le Foyer et les Champs.

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Prix d'abonnement : fr. 2.50 Union postale

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Tout c:e qui c:onc:erne let publlccttion doit être ctdressé dlrec:tement à son gérctnt, M. P. PIQNAT, 1er s~crétctfre ctu Dépctrtement de l'Instruc:tlon publique, à Sion.

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