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L'Baèlt:pthalre doDP8uoediàiné de IITrMa8d'au motnB8 -pages,non C8IDPI'la eoaverture,et ---~ de 111ppi.d 8 16 page1 pendaàf. J'awa• orcliDAire (soit .da t• Jàllvier au &1 DMilllàrel.
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11111111r1 • cettellYralsoa 40 ans de service cns77-l917). -
L'appeldu divin Maître. - L'iœtitu-
doit se iperiecijonner.- te juste milièlr.- 1Pro«geonsks priits oiseaux. - Les iosl:mteuf&aveugles.- Pllrlit pro.tiq111: I.e droit et le devoir. - Comtetk
posÏti9n. -
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(Annexe de '16 pagçs.)
Le cantiquede la dtârrue. - Eloge de l'~. - Wditatioij cbam pire . .- Abetinence ti hygiène.- M0n
\!Oisin{poésie). - Agissez avec ordre. - ClâneDt Roux (le saint homme de Orasse). - u Cemurion.- Pb.amla· cie de famille.- ~ - Variétés. --0-
s du pays, l\ll-tè~ ens d'éinandpatîonde l'année der- l'approvisionnement e et qui avaiept été astreints à sui- cieuxtubemlle, Soit du 50 ·%~ Les étfflks comparatives,~ enco~ une année les cours $C01ai nous naus sommeslivré, nous ~ tent de condµre qu'il riy a Il ~ · --0ter que sur oous-mêmesIl n'y a~ l propos•• mabllisaüo1 pas de teDJll)6à perore, si ,nousne di Mobilisera-t-on, ou ne mobilisera-t- tons pas aller au devant d'Une ~ ipas l'armée suisse toute entière, dan:s trophe nationale. Le Valais, heuràiticourant du printemps? voilà une ment,,pourracontinuerià vivre,mal&jJ. stion qui pcéoccupetout le monde, doit, fOllrœla, lflir vite et hien. .4llSli ce moment.Cf;pendant,si ennuyeuse faat-ü, dis maùdlnant, que chaQm e puisse pat".aître.cetteéveI)tualité,ce JJrtW se:,tltions pour tUtgm,n.. est en somme qu'une bien mince af- ter dt la · · au moins, tl ~ ·re, si on la compare ià l'angoissante mlnu, si ,;;;;/,1t, t.,s sur;/ausYk tRibilité que nous avons d'être affa- rain, q'liil 4,stînaitd la planf,ation_ dt& ' d'ici douze mois, si nous .nemo- pommesile Um u printe_mps.CW lisons pas routesnos énergies pouc une nkeadté impérieu6e, dont dépeQd lanter des pommesde terre, le plus de l'avenir du ~ mes de terre possib1e.Et cela pat"· 11faut donc se hâter .dedéfricherdU t. dans tout le canton, dans la plai- terrain, dans (e but, et de le fumer,• ' sur les flancs de nos coteauxet jus- plus vite, pou..-qu'au moment de Il u'au fin fond de nos vallées les pkl6 ~i!~~~~; .le fumier soit déjà .un pett aecompose. Oloisissons lès sols ealns, ulées. Pour nourrir notre ,population de légers et meubles, des coins dé 111'.airteS 5,000 babit.ants, ,pendant }'.année bien fumées. Dans les mayen&,on dé17-1~18, i1 faudra au minimum 26 fricherales ,it,otds du cllalet, où. le set illionsde ldl~amllle& de pommes4e gras et ,plus dtaud. donnera de$ ~ rre - notez bien, vingtê millio.ns de dUHSexquis. Mettons dès maintenant toutes tes 'los - en comptant en moyenneune de côté, très ~nt; œndres de bois du œœge, ~ lès · e ,parpersonneet pâl' jour. Cettemoyennene saucmt êft abais- semer dans la :raie au momentde ~ . , étant donné la ,ral'etê progressive plantation. La pOIIHDede tare aimecet e tous les autres aliments,auxquelsla engrais et enprofitebeau.coup.C'at au mme de terre, .produit de notre sol, reste un en,raiade premierordre. Pour avoir ~ semenœmtt, trloDs, oit pouvoirsuppléer. Pour obtenir• 6,000,000 de kilos de pommesde tee' sanstarder, '.lestas en caves.Etendoni; ch~ dans un ~f , il faut, en calculantsur une récolte les tubercules bien éclairé et frilÎlt ~ qu'ils œ • éoyenneprobable de 8000 kilos de turades utilisables par ,~ Je .surptas pujseot pas à p.ro<llllre de longg gerque des ~ evant assurer Tes.ensemenœments de mes. mais n'~t Soin 18 et formant le dédtet, il faut plan- courts et bJ)ais, ,qu.'ilfaudra aVOU' ' ce ~emps, au minimum. 3250 de conserverpour la plantation. Rêdui,. a de tmain. Or, les renseigne1DeQtssons d'oo quai.:t, au moins,ta.consommation famili• en pommesde ferre, en11& 'J)&r -l'enquêtefaite aupl'ès des f)Ollr assurerles ltivateurs du canton révèlent qu'on pour en .â.wit.aeaez 'a. jusqu'ici,projeté que ~ plantation =~~ au planüdioœ. nous avons ena>re autre 2185 Ha. C'est donc us déficitde 065 Ha, sur la stlriace r.écè9Sàireà dl• l Œ&P&ef; mais le momentpeut
venir, où nous n'am-onsplus que les pommes de terreque nousauronsplantées œ _printemps et toutepommede ter8 re, man~ en ce moment,r~te que nousn'auronspas à 10 fuierades
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l'autômne 9i'Oehain . Voilà les mesuresà prendredès maintenant.Pource q.uiestdes autres
8ION, 1r, M.al't 1917 4 juin, à Ors~. 5 juin, à Bagl)es 6 et 8 juin, à Ma@ny . 9 juin, à St- Mauriœ t 1 iuin, à Vouvry 12 JUin,à Monthey.
L'ECOLE
ORGANEDE LA
SOCIE'l'EVALJ.ISABliED"EDUOA1.'I0N
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J. marquée ici. En La remémorant,
soinsde plantation,nousen re;>ar.le-
roos au l>oomoment.Mais que dès mainteaet dé.iê,cbaœn o';ritplus que cetteidéeen tete·
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Nousappreu:!o1=ele oa,ell d'E à œtahlirles au rettuœmenLU publlœtionèPêeiale à u mjef ~atii procbain~t Enattendam, les ~ ntstràtklôà oomm.... mtêrts• ~Wen de ~ hoilnenote de la dliiitdim dont il s'~ Lt'4fatarist~ eubkontdqoc devant un jury spéda1 él éj>reuves dont 1eréelJltat sera~ à la page 28 dù livretplâ'e. JU8(}1).'à n 'IU'il'J)Uisse, avec-r~ de t'autontéJêdé. tat se ~e CO-.~
talé tire reportéêventuellement flans ~ aililairede service (1>8,te4).
Nau reviendrons avecplusdedltafts œttemesuce4oœqueles ~ns quelle comporèe .àllront étéi)tiaes. -0-
............. Pourla à la f ement
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ie .duVaiai.i.appartenan • lesopérations durecruclasse de 1808 nt lieu
dates Sllivantes
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28 et 29 '81ai,à Sierre. 30 mai, à Vex.. 3 mai, 1er et 2 jui Sion
PRIMAIRE
---- ----' Gloire
à Dieu
se,ù !
(Deo soli Gloria)
40 ans de service (1877-19'17.) Les abonnés de l'Ecole primaire voudront bien me permettre de rappeler, dans ce journal, que je viens de remplir pendant 40 ans, c'est-à-dire durant dix législatures, les fonctions de Secrétaire att Dèpartement de l'instruction publique du Valais. Nommé, en effet, par Le Conseil d'E{a1 le 9 màrs 1877, · sur la proposition de M. H. Bioley, de regrettée rnémaire, et installé déjà le lendemain , j'étais alors loin d'espérer, bien qlfâgé rtà peine 23 ans, qu'il me serait donné, avec la grâce de Dieu, de servir aussi longtemps et sans interruption mon pays dans le poste de confiance que j'occupe encore aujourd 'hui. Si j'évoque ce souvenir dans la mo~ deste revue fondée en 1882 sur mon initiative, et devenue, dans la suite, l'orf!lllle attitré de la Société valaisanne <l'Education, que mes chers lecteurs et lectrices ne pensent point que ce soU par vanité ou f![oriole. Aussi bien n' ai-;e aucun mérite propre à avoir pi/ fourn"ir une telle carrière. Cette mention de mes états de service n'a donc nullement pour objet d'.aftirer, encore moins de retenir l'attentwn sur mon humble personne, mais simplement de noter au passaî{e une date qui a sa place naturellement
il me plaît d'ailleurs de décliner formellement toutes manifestations ou félicitatians autour de cet anniversaire. En manière de conclusion de· ce petit artiûe ae circonstance, je suis heureux toutefois de souligner l'avéable et même réconfortante impression que me laisse cette quarantaine d'années consacrées à servir la belle cause de l'édu1 cation et de l'instruction de la jeunesse, ainsi qu'à partager, dans ane certaine mesure, les joies, les travaux et les légitimes aspirations de la famille enseignante valaisanne . Ma conviction d'.avoir pu, dans l'accomplissement de cette tâche, être agréable ou utile à un certain nombre de ses memlJres, au cours de la période écoulée, constitue pour mai la meilleure récompense que je puisse raisonnablement ambitionner. Ceux qui néanmoins s'estimeraient mes obligés pour quelques services rendus à l'occ.asian el dans l'exercice de mes fonctions, sont donc assurés d'avance que je me considérerai comme amplemént dédommagé si le tem(Js leur permet encore de penser à moidans leurs prières, lorsque j'aurai quitté mon poste ou cette vie pour répondre à l'appel d' En haut. prrisque tous, comme le dit très justement S. Augustin, nous devons vouloir ce que Dieu veut, comme Il le veut et quand Il le veuf. p. IPiûNAT · Secrétaire à l' I nstructio~ publique. Sion 1o 1Mars 1917 ' ·
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L'appeldu divinMaître
qhrists, mais chacun d'une manière spé. c1ale. Tous nous avons une vocation particulière. :L'appel <l'll!Maître n'est pas Notre-SeigneuT aime, .dans son enseignement. les compamisons familières à le même pour tou:s, mais infiniment di· versifié, adapté à ,chacun dt nous. ses auditeurs : le figuÎ'eT les semailles . 1 moi·~son, Or, en nous, envoyant à &a vigne le _a la vign~ .. Par' là d'aille1;1fs,' 11,con~mu,e. l~ tra:~1tion des P.11ophetes Çhri.s_t nous précise .notre vocation p,a:rb,mhere. ·En eHet, 11 nous env;oie d Isr~el: .ams1 O~~e compare le peuple vailler à sa vigne, et même à la ;partie de Dieu a une vigne luxuriante. Isaïe, privilégiée de sa vigne, :puis.qu'il nous pour ,peindre d'une manière .saisissante l'all?-our de 'Dieu ·~ l''égard de son peùcharge de coopéœr à l'éducatio111 des âmes des enfants. Comprenons de suite pl~ mgr~t, le r~presente comme donnant mille soms aftectueux à une vigne qui p,an.·fa la grnndeur de cette vocation: demeure stérile. Bien plus: Notre Seigneur ·nous confie ces âmes .à l'époque la plus. importante . Dans. la ,parabole qui nous occupe, <le leur vie, au moment où lentement eL cher,chernns-nous .ce,qu'il fau-t entendre les s'ouvrent et s'épanouissent à Ja vie ex_acteme~t .par la vigne? Est-ce 'l'Edes sens, du cœur ,et de Fes,prit. glise, la. vie ·~umaine? _Peu importe p-our .Jedessem qm nous preoccupe: cher,cher Est-ce bien ainsi q,ue nous ,coi..,predans •cette pag,e d'évangile matière à nons toute l'étendue de notre mission? qu~lques ·réflexions'séri.eus·es. Nous n'en Sommes-nous convaincus de ,cette obliEeti~ndrons que ices mots: « Le 'Père de ~a!Üon: celle d' .avoir .sur nos élèves une tam1lle les envoya à sa vigne . » Et nous les comgrendrons comme un appel vi- influence :chrétienne profonde? Sans doute, notr,e premier devoir va:nt,~u·a travers le texte muet le Christ c'est l'accompl issement parfait ·de notr~ lui-meme adresse fà chacun de nous tâche prof.essionnelle. Instruire les en·person_n'.ellement. En face d'une paroi; fants qui nous sont confiés, ,c'est .pour eyangehque sur ~aquelle nous méditons; nou~ une obligation de justice. c est en effet tou1ours ce qu'il faut nous füen ,J)lus, l'accomplissement riQ"oudemander: « Que .signifie pour moi ,cette reux de ,ce devoir professionnel consti,parole du Maître? Quelle influence ~ue déjà u,n excellent apostolat. L'end'Olt-elte exerœr sur ma vie? ta~1l, e:<cellen.t psyohologtte :sans le sa La vigne, ce seront les âmes sU:r lesvorr, drn~erne :apidemen t le maître qui quell.es le Çhrist nous appeUe à avoir ac::omp11t sa tache paresseusement et là une mfluenice. contre ,cœur, et celui qui ·s'y dévoue Dlei. nement. La première aHitude le scan, Ch.aque chrétien, suivant ['.enseigneda,Ii~i la seconde ,est pour lui une leçon 1 I?Jent ~o~Manrt de S. Paul, a une vocaquotidienne d'honnêteté de sincérité et ho~ generale: il doit s~efforcer die faire d'énergie. · .·revwre en .son âme l'esprit du Christ, devoir de maîtœs el de Nl· a is notre de r~produ1re dans sa vie les actions du m~ 1tresses cafüolique.s va ,plus loin. Chnst. vomm.ent :parviendrons-nous à exer.Mais ce devoir, il ,ne peut l'accomoli r cer une mflu,ence moraLe et chrétienne? qu'avec un tempéram~nt ,pa:DtkuÎier .D'abord en nous formant à nous~ dans ;tn milieu déterminé, avec des ,oc~ me1:1~s une âme ,pénétrée de l'·esprit cup,a:hons propres ,à la vie de ohaicun chret1en .. Il_n:ous faut implanter en nous d'après les grâces qu'il a r.eçues. E~ d~s conv1d10ns vivantes et vécues de foi un mot, nous devons tous ·êtœ d'autrys reelle en Jésus-Christ. En un mot so-
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yons d'abo·rd nous·-même.s une élite de chrétiens . Que notre religion soit inspirée ,par l'amour réel et vivant de Dieu, et non ;pas parr une suite de pr:atiques que ne .vivifie ,P?S· l'esprit de l'Evangile. Lorsque nous .aurons -cetes1prit, nous découvrirons facilement les mille in du stries pair lesquelles on ex,erœ sur des. enfan·ts une influence sérieuse. Nous .saurons trouver Ia manière de ·réciter nous,mêmes et de faire 11éciter:aux enfants les prièr es religieusement. Or, trop souvent, en toute sincérité, avons-nous découvert le moindre souffle de ,piété dans la monotone chanson d'une classe d'éco.Jiern ânonnant une prière? Notre esprit chrétien nous inspirera la méthode pour faire une ,explkation de ·catéchisme religieuse et attrayante. Notre influ ,ence, mais ell e s'exerceria tout le long du jour: ce :sera .une réflexion con,v.aincue à .J'oocasion d'une lecture bien choisie, d'une punition infligée par devoir et n::in par ,caprice, éner,v,ernent ou vengeance. Que sai~je encore?
pluis élogieux, et .qu'il isuive les meilleures méfüodes, il n'est pas .pour cela dispensé de s,e perfectionner. II ne doit
pas .se ri~poser sur ses l~uriers, à suppos~r 1 b_ien en_teucûu, qu'il _en .ait déljà cue1Ih; 11 ferait u,n mauvais calcul et se tromp~ait grandement; toiut en' se ·Croyant touj,ours digne de sa noble mission, il arriiverait fatalement .ainsi à la ,rou:ti~e. s.on enseignement perdrait, par le fait meme, toute la valeur qu'il deviait .avoir; tandis qu'au contraire par un travail ,continu et patient, le m'aître acquerrait cpaque jout de nouvelles con. naissances et saurait donner à ses leçons de l'agrément, de la varié té, tout en les œndant très instructives. Alors, mais alors ,seulement, maître et élèves constitueront une dasse digne de ce nom, une da:sse où ,chacun a,ppor:œra toute sa bonne volonté, coùdition essen•tielle de iprogrès et de succès. L'e:icpérienœ nous proiwe: itrès. bien, que c:eliui qui n 'avance pas recule, en matière d'instrudion, comme souis d'au. tre~ rapports. !Le maîtr.e qui ne se perSouiv.ent, ipeut-.ètre, nous trO'Ulverons fectionne p,as, sera bientôt .au-dessous de sa tâche; les ,connaissa,noes qu 'il ,cro_ notre vie monotone, chaîne in term inable yait fidèlement fixées dans sa mémoire, d'occupations .sans initérêt. N'est-ce pas s'en échap ,pernnt une à une, et il ne par notre faute, :parce què ,nous ne savons pas Ia vivifier :par un idéal chré- s'apercevra qu.e trop tard qu'il n'est' plus tien? Sans doute nous acceptons de tra_ à la hauteur de s,a fonctio~, qu'il s'est trompé ,en :s',abandonnant à une douce vaiHer 11la vigne: n' est-ce pa:s quelquequiétude. Il voudra alors se reveiller, fois en men~enaires? Allons-y en amîs seco.ner cette tor'P-e:ur qui a été sa pierte, et en fils du Céleste 1Pè:re de famille. reprendre l'étudie, mais ce sera un peu tard; même il lui faudra un effort considérable ,pour rafraîchir un 1peu, c~ L'instituteur doit se perfectionner mémoire qu'il croyait si fidèle . L'insfüu~eu1r doit ensuite se perfecL'instituteur d:oit se perfectionner, tionner pour son avantage ipersoontl. fout d'abord pollif ,au,gmenter ses conDans le vinage où il enseigne, souvent naissantes. Admettons qu!'il soit ,capac'est à lui ,qu'on :s'adresse pour 1avoir ble, au moment où il quitte l'Ecol,e norquelques explirntions, quelqu,es direcmale, de bien didger sa classe, qu'il tions , soit sur l'agriculture, soit sur des réunisse ,le:$conditions voulues pour oc- affaires de com1:neiice. Il ,peut êtœ apcuper les di.vers pos 1res ,auxqu,els sa fon,c_ pelé à rédiger un acte, un protocole de tion ,peut l'appeler, :supposons même que sfanc,e, il doit donc être capable de ~-éles rappor.~ sur son iécoie !Soient des pandre à la •confiance q'll!'on lui aiooorde.
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Ce sont là t"Outautant de consid:ér:aüons ,qui obligent l'instituteur à se perfectionner; en quittant l'Ecole normal,~, l'instrudion qu'il y a acquise lui permet de faite modestement son devoir; mais il me doit pas se contente r de si ,peu ,et pr-O'fi~er,au1 ,contraire, de tous .Jes moments de loisir 1pour étendre ses con. naissances, ,afin d'·être touijour:s et en toute occasion, apte à bien remplir :son devoir. F. C., in:st.
Le juste milieu Dans notre village, nous 1possédons deux maîtres qui sont bi,en différents. L'instituteLlr, M. Frileux, a, toujours froid; l'ins titutrice, Mlle Réchauffée, a toll'jours trop ,chaud. Dans sa das:se, M. fi·ileux i])or,te des pantoufles fourrées; son cou est entouré d'u11ép,ais foulard. Généralement, on le trouve les mains dans les .poches, Ledos appuyé au 1four neau. L'autre jour, lorsque j'entrai .d&ns ta clas,se de M. FrHeux, c'était le moment de la récréation. L'instituteur était occupé à Temettre deux Gùches de bois dans le poêle surchauffé . Les fenêtres de la salle d'école étaient >hermétiquement closes, l'air irres:pirnble . - Pourquoi, dis -je à M. Frileux, n'aérez-vous .pas la dasse pendant la _ récréation, ainsi que le veut le règlement? - II fait si froid dehors, que je juge utile de laisser les fenêtres fermées. Arn.. tremenit, ce ne serait pais la peine de chauffer . - Les ouvrez-vous ,d,e telle à telle heure? - Je m 'en garde bien. Jusqu ' à midi, i'ai des élèves en retenue. Avant une heLtre, il n'est pas nécessaire de laisser r·efroidir la .salle, car nous n ' aurions ,p:as assez chaud pour la dasse de l'a -
près-midi.
- Vou,s av ez tort Dans l'in térêt de vol:re santé, et 1surtout de la santé de vos enfants, il importe que l'air de la classe soit renouvelé fréquemment. Vous devriez profiter de toutes les occasions prnpice,s pornr ouwir largement les fenêtres, :spécialement aux Técréations et entre la cla!sse du matin et ceUe de l'ap1'ès-midi. On travaiHe mal dans un air vicié. En ouke, on a plus de ,peine 'à chau.ffer un local qui n'a .pas été co. pieusement aéré. - Je sens que si foavre les fenêtœs j'ath'aperai la grippe et que je serai . obligé de :suspendre imes leçons. - Erreur profonde, mon cher rum. Vou,s vous ,anémiez, vous VOLIS délicafi.. sez - 1si j'ose dire ainsi - en restan t ,const.amment dans un local surchauffé. Sortez, mar ,chez au grand air, et vous vous en trouverez bien. La ·récréation terminée, je reSJtai encore quelques instants dans la dasse de M. Frileux, puis je me rendis à l'étage supérieur chez l'institutrice, Mlle Réoharnffée. Celle-ci, au contraire de s'On ,collègue, av.ait touites les fenêtres ouvertes, de même que la porte. On sentait, dans la et.asse, des courants d'air désagréables. Plusieurs élèves, placés près d'une fenêtre ouverte, .paraissaient :souffrir du froid. Du reste, le thermomèh ·e marrqu,ait à peine 10 °. Mlle Réchauffée allait et venait, sa ns iparaître incommodé ·par cett,e basse température. Je fermai Jes fenêtres et la porte, au !l'J'.and ébahissement de l'institutrice. Lorsque la classe fut tHminée, nous eûmes la conversation suivanre: - Vous craiginez l'a1r, M. le président? - Je ne crains pas l'air, mais je redoure les courants d'air, car, comme le dH un prnverbe original: Le courant d 'air est plus dangereux qu'un coup de fusil: un coup de fusil peut vous man quer, mais un courant d'air tu vous manqtie jamais.
les .plus précieux de l'agriouHeur et du - Ce proverbe est ;plutôt badin. _ Il .a rnisM, ,cependant. Il est tou- vigneron. Que l'on recommande .aux enfants jours dangereux de œster exposé à u:1 courant d'air. Des rhumes, des bronchi . de respecter les nids; de ne jamais les détruire, œ ·qui :serait ,com~nettre l' âctes en résuJ.tent. Les maux de gorge, les maux de dents, les, douleurs d'oreille s tiori la ,plus so.tte et la pJ.us odieuse, de 1 ne point jeter de pierres aux ,chantres n'ont souvent pas d'autre cause. En ouvrant porrtes et fenêtres à cette de nos hois, de ne '.pas les., retenir en saison, vous risq,uez de rendre vos, élè- captivité. Qu'on leur apprenne, au con.. traire à fabriquer des nichorrs, ',à :proves malades, car beaucoup, •ne peuvent téger 'des ,oo'lllv-éeset à voir dans les o~s'll'ppor,ter un tel régime. seaux non des souffre -douleur, mais - Je m'en trouve bien, ,pourtant. - Vous êtes plus forte que des, en- de gr~ci,eux petits êtres qui rendent à fants. En outre, vous allez et venez l'homme d'inn,ombr:ables· s·ervkes et dans votre classe, vous vous donnez du égayent son existence par de joyeux g,a. mouvement, tandis qu'fü restent immo- zouillements . L'utilité des oiseaux, voilà un .su.jet biles. Or, qu:and on ne bougie pas, on a de ,compo•sition lout indiqué à ieetre époplus vite la sensaition du froid. Croyez-moi: ouvrez vos f.enêfres pen - q'l~e de l'ann ée. dant l.a récréation, pendant une leçon de chant ou de gymna:stiqne - c'est-àdire lorsque les élèves sont actifs Lesinstituteurs aveugles mais ne laissez jamais des enfants exposés à un ·courant d'air . 'Le 1soin d~· On aurait pu ,croire que la · per.te: de leur santé l' exig,e. la vue .pdver:ait irrémédiablemeil!t un Je quittai .Mlle RéchauHée _san,s 1'~- instituteur de ses fondions. Ce n'est heu. voir convaincue, ,pas phts qu,e .1en ava1.s reuis,ement pas toll'jours le cas; le Ma,pu convaincre M. Frile~1x, et je me. cl~- nuel général ,publie une belle lettre d'un sais, en ·regagnant la ville: Il est d1fh- instituteur devenu .aveugle à 1.a ,gu·en-~, cile de se ,garder du trop ou du _troppe!t lettœ adressée 'à ses camarades en inet de rester toujowrs dan:s le Juste mi - fortune et destinée à relev.er leur cou,. lieu. . (D'après l'Educrrteur.) rage . Nous y ,trouvons le vassage suivant:
Protégeonsles petits oisetiux Le ,prinitemps v,a reveni r ,avec so_n charmant cortège d'hirondelles, de mesanges et de 1pinsons. Nous engageons vivement maîtres et maîtr.esses à ne pas laisser échapper cette occasion de r.apipel.erà leurs élèv~s combien sont utile.; les oiseau x que, :su1vant les vers délicieux de Rostand, le ciel a munis : de bons petits outils de corne blonds ou.no irs qui ont des sécateurs uu des échenil.101rs
et qui deviennent .ainsi les auxiliaires
«
J ai
obtenu .un poste dan.~ l'école ~e filles
•que dirige ma îemme. 'Je vais exanuner les principaux obstacle~ .qui semblent s'oppos~r à notre réintégration et vous dire comment 1e réuss is à les surmonter: • La question de la discipline :paraît impossible ·à résoudre. Elle .L'est _mo iJJ:spo1:1r moi, parce que 1je n'ai qu 'une vmgtame d ~ ,lèves âcrée·s de 10 à 16 ans. Elles sont assez raisonn";b les pour ·que Ie travail sufüse à maintenir J'ordre. Si queLqu·une pourtant es· sayait de siéma,nciper, elle en serait empêchée par les apparitions fréquentes de ma f~e, derrière .la ;poi·te vitrée qui fait communiquer nos cla.!ses. · • L'âge de mes élèves fait tomber une autre préoccupation. Je n'ai pas à m'inquiéter de
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22 la tenue des cahiers, ce qui, dans one classe de petits. exige une surve illa.nre de tous ,les instants. · . > Une ou deux fois :Par jom, ma femn~. voit les devoi-rs. annote et sanclion11e. Cela sutffi'!.Je n 'ai pa.s non p1us à enseigner Jes élé. ments de la lecture, ce qui m ·eût embarrassé! J'ai bien trouvé un procédé ,qui me ·le permetf.~a:it. mais i I est trop compliqué po11r èfre pratique • J'a~o~~ s_ans ;pe~e que ~e ue puis enseigner ni l ecriture. 111 le dessm nj la cou lure. C'est ma Iemme qui s'en charg~. Nous avons comb iné nos emplois du temps de tel,Je .sorfe que je peux !a!re .dans sa classe une leçon de ch_oses, de recrlaüou, de calcul rmntaf, d'his · toire, ,pendant qu'e]JJe donne dans ·Ja mienne ces enseignements spéciaux. • Pou:r tout le reste je me sufüs à moimême. Pendant six mois'fai transcrit en Brail· le, ,sous iJa dictée de nu lemme des ce,ntaines de :pag·es de, dictées, problè-~es , exercice;, plans de leçons, etc. j'ai tout cela s.ous la main, bien das·sé, et j'utilise me s textes sam; hés'itatiou et sans ,perte de temps. • Mais, ~irez~vous, il' faut indiquer &ur ,la carie des vthles et des fleuves. écri re au rta· bJeau noir, faire des e.lCpérience s scientifiqu es. > Il ne m'a pas, fallu beaucoup d 'ü1géniosi1té pour ;i:e;produire, grâce à un matériel sitl'1)le, la ·pLupart des ex:pfriences que je faisais autrefois. • . ;, J 'éeris sur mes, tableaux après y avoir fa1t traœr en ,creux des lignes espacées de 8 cent. Un trou prati,qué a,u commencement de chaq ne ligne ,peu·t recevoir ,101echeville qui m'indique l'endroi,t où ,je me sui s anêté. }'écris moi-même mes :résumés, des corrigés. de problèmes,, j 'y fais des schémas t-rès simples j'y démontre des 'théorèmes. ·' > Ma femme a donné du relic·f à toLtle ma collection de cartes mura-les. en passant sur les lignes essentielles, soit ei1 traits pleins, .soii en .pointil,!és ou en doubles :raits, un mélange de coHe et de craie de couleur que 'l'œ i l ne découvre :pas '!œme à un mètre. » Cet instituteur se félicite même de l'asœn· darul mo-ra:l que lui donne .son iniir mité. « En me confiant à la probité de mes élèves , en de. mandant leur confiance comme rprix de la mienne, en leur :rroposant sans eifectation •l 'exemple de mes e'!forts, je crois avoir agi pJ:us profondément sur leurs cœurs que je rie :pourrais le faire .pendant dix a,ru1ée-sde leçon s et d'exhortations. >
Je v_ivreho1!oflés:Cette réciprncirté des devo1rset des,d,ro1,ts,s,'appeHe la justice-
Pat·tiepratiqne ---·----
Le droit et le devoir
Jiean a ,pri:s la règle de Louis pour trac~r les .marges de sa .p,ag,ed'écriture. LoUJ1s,qui en .avaH besoin :s'est fâch'é et j'ai dû mettre ,la paix entre nos deux camarades .. Lequel arvait tort? - j,ean. - Po~rquo1? - Parœ qu'il n'avait pas le droit de prendre fa règle de Louis. · - Le droit? Voilà justement le sujet de notre leçon ,d'aujourd'hui. Qui avait le droi_t de se ser·vir de cette règle? Lou!s· - Pourquoi ? - Pavce que Loms est le maître de sa règle. - Jean ·n:e pouv;ait-ildonc p,a:s s'en :senvi.Œ" ,a:uss1~ - ·II pouvait s'en servi!", mais il devait la demander . - Trè3 ,bien, voillà tout~ notre le~on déjà comprise. - Jean avait le devoi,r de ne pas ,toucher à la règle de ·Louis, et Loui,s avait le droit de garder sa règ le. Supposez que ce soit le rnntraire qui .arrive pour un crayon un cahier, etc. Si Louis prend à so~ tour le crayon de Jean, sans Je lui demander! il manque ià son dev;oir et Jean ,est atteint dans son droit. Jean et 1Louis ont :tous deux des droits. - Mais tous deu~ ont arus:sides devoirs. - Chaque droit a poux ,c,ornllaireun ,devoir. Nous, avons J.edroit de vivre; notre prnchain a le devoir de respecter notre vie. Vous avez le droit de posséder ·certaines ,cho:ses ,que v-0u:s,avez achetées ou qu'on v,ou,s,a données. :Plus tard, vous aurez le :droit de .posséder œ que ,vous.aurez gagné. Souffrirezvous qu'on vien11e vous le prendre? Evide:nment non. Eh bien, ra:p,pelez-vons qu,e tout .droit appelle un devoir et que lout devoir dl> justice repose sur un droit. C'est ,parce que vous avez le drnit de viv r,e de vivre honoré, de vivre en trav::iilladt que les autres hommes ont le devoir de respecter votre répuitation, la liberté des au tres hommes, qu1 ont, comme vous le droit de vi·vre, de vivre en travaill;nt , 1
1
oet acte absolument juste n'aur:a rien que de très. honorable. Jme ex,emple: Le même, un ouvlier lN:JDAq10~:. Développez celte pensée: Nos droits fuussent où commeuceut le:: q·ui n'a pas ,bien ,rempli sa jüurnée par droi ls ·d'autrui. • sa fau'te; si, réprimandé de ,cefait, il en INDICATIONS. .:._ Nous avons tous des convi,ent et ré;:i,are'Sestorts le lendemain droils· et des devoirs . .Enu,mérez quelques-uns ·par des heures su,pplémentaiœs ne médes principaux droi!s de l'homme libre. Chacun de ces droits l!St limi,té. Le prochaÏ11 a dtern-t il ,pas d'être Joué el estin'ié,,corn. des droit-s éga.ux aux nôtr~s. Si nous vouio113 me s'il n'avai t p0int commis de faute? On conclura en disant que, loin de que Yon respecte n ot re droit, nous devons rougir d·~réparer une fau le, on doit, au respecter celui des autrns: notre droit fin;l donc où .Je droit d'au,trui ,commence. Considé- · au ,con~raire, s'en faire un point d''hon. ron s ~oujo n·rs le droit d'aufoui autant que le neur. Le témoignage :de la consdence uôtre. Remarquons même qu'il est bieu diHi- est l:à, d'ailleurs, :po1urrécompenser ceci'le, quand on se ,lient trop à chevaI sur ses lui qui, obéissant au remords qui le droits, de vivre e11 bonne int,elhge11ce avec presse, répar,e noblement, c'est-à-dire en ses semb lable s el de contr,ib uer à leur bon· s'humiliant, la .faute :commise. heur; lllieux vaut céder Lut ,peu sur son droit que de mam1,uer, si .légèremen1 que ce soit. à son devoir. n Ol.) Oû0
1..,
. Composition française .Mont!·ez, avec quelques exemples à fap,pu1, .Ja Justesse de cette pensée " Il faut rougir de lai:re une faute et non de la répa.rer. ,
Indications. - On peut tci, sans. entrée en matière ,préalable, commencer par ,un récit qui :servira d'un ,premie.r exemple 'à .la pensée ci-dessus, tel que celui _d:ufait .suivant: un élève, repris , très Justement en dasse, a r,épondw :1 son maître d'un ,ton vif et impertinent, et cela en présence de ses camarades. Il doit rougir de ·OOttefaute; mais doit-il avoir honte de la rép.:1rerpubliquement en s'humiliant et en demandant par' don? Répondise à œtte question et montrer que, loin de s'abaisser. ce1ui qui agit ain"!i mérfre de recouvrer l'estim~ de son maître et de ses ,camarades,. 2me exemple: Dans une ·Conversation très animée, une personne, en ·parlant trop, a exagéré jus,qu'à fa calomnie les prnpos qu'elle tenait contre tels et ,tels de ses semblables. Assurément, cela ,est honteux, et ,commen·tréparer ,ce tofit fait au ,prochain? ·:Enallant s' aœuser, hum. ?lement awJ?rèsde ceux que l'on a ainsi induits en erreur, de la faute commise;
i: 000000
Depuis .Ja guerr~. vous vous iriléressez plus que 1amais a,u pays et au .peuple de Belgique.
Pou-rquoi? Dires ce que vous pensez de l'héroïsme des Belges et de la conduite de 1leurs Souverains, -le roi Albert Ier et la Teiue Elisabeth?
Indications. - En un court, mais substantiel Tédt, les élèves devront résu,mer la partie de la guevre relativ:e à b Belgique, müntrer l'injustice de !"envahissement de ce pays qui était neutre; r,q,peler S;)D héroïquie :défonise, les r,avage& inéparabl,es commis dans t ::s vines et les cruautés dont furent victimes les habilant ·s. Ils s'étendront davantage sur le co,urage et .Ja grandeur d'~e des Belges, à qui leur.s Souvernms ont donné ,et donnent eneore de si admirable2 exemples. Ils te1imin1e,ront, a;Jrès avoir ap1pr-éciécomme il convient une :telLeconduite et -en exprimant ,},es ~~ntiments d,e fraterni,té effectifs que la France a voués à ,jamaiis à ,cette vaillante nation. · <1fl000fl(~
Dévelop per ceHe pwsée: , L·uuiou fait la force. " Sens ,pro:pre. Seus figl.lré; dans :J:i. Ia· miUe, la société ; fa patrie.
Plan. - ,Entrée .en matière. Tout dans la nature s,e ,compose, ou de p1u~ /
sieurs éléments, on simplemenit de pluVariétés sieurs par ,ties, dont la .séparation amène l'a'ffaibHssement, et bientôt après la IL f' AUT PONCTUER. - , Ma chère destruction des <COrpsdont les matières Henriette., je ie ferai encore la guerre sur ta se .sont ainsi désagrégées. ,po~ctuation; il n 'y eu a po i11t ou presque point dans· tes lettres: les phrases se suiv~n1 1. Exemples pris de la nature: un sol, sans aucune distinction ui séparation, comme ébranlé ,par un tremblement de ferre, ou bien raviné par ,une inondation voit dis . Jes mols d 'une même .phrase. Tout ·signe de ;ponctuation , ivü-gu.le ou au tre, ma11queun reiparaîtiie la ,cohésion de ses molécules· pos de -l'esprit, u11 temp s d'arrêt plus ou ·1 '' 1 ' ff ' t s ecrou e, •s e ·ondre; .11,lu ·s de consis· moins Joug, une idée qui est fin ie ou suspm· ,tance; l'union est détruite. De même, due, et qu ·on sépare de celle qui sui!. Tu une maison dont la solidité dis1J-araît su:nprimes ce,, repos , ces inierval\es; tu écris 1 par la séparation progressive des maté comme l'eau coLtle, co'mme la flèche vole. Cela ne vaut rien, car les idées .qu'on eX!prime, les riaux qui la ,composent. choses dont 011 plrle dans une lettre ue sont 2. ·Dans la famille, il ne faut pas toutes absolument semblable s. et liées les pas moins d'union entre ses membres qu'il aux autres èomme des gouttes d'eau. li n'en faut ientre les différentes 1par,ti,es yunes a entre les ·idées des différences et ce son t 1 d'un édifke , ipour que l'action coUectin précisément ces différences que .Je; divers sipuis,se s'.acc,omplir·et procurer à tous gnes de ponctuaüou ont pou r objet de ma r· avec la paix, la forœ dans l'adversit/ quer. Tu :i.1is donc . en Jes su:pprirnant. uue GUIZOT : la joie féconde dans la pros.;1érité (sou~. chose absurde . • 0 forme de court récit donner un exemnle concret). · CE QUE C'EST QU'UN LIVRE. - Voici ce qui se serait passé entre deux nègres don! 3: Dans la s_o~I~té,qui e3t .une grande .fa.nulle, !,es d1v1s1ons,les divercr·e:ices l'un savait Hre et 1 'aulre .ne sa,yai( pis: ....... .amènent les animosités, les bainet tan- que rega rcles-tu dans ce papier ? demanda il J ignorant. - Oh! si tu savais. répondit ic dis que, loin de .s' aider les uns 1:s aulecteur, comme œla est amusani! H y a, là. tres, les memhres d'un co:1'ps.social ne des personnes qui parlent; on entend avec les s.ongen•tqu'à se nuire, ,que de for,cesner. yeux .. Pour u 11nègre. 'la définition n'était Fa,; du·es ! et, comme chacun a besoin de 'son mauvaise; beaucoup de blancs p ourraient s'e,1 faire honneu-r Ce ni:!:gre.en effet, a .compris semhlable, quelJe ,gêne ,pour tous et que de lacunes ipou:rtout ce qui constitue le ce •Que c'est ,qu'un livre. Ce n'es( . pas nécessaire dans l'existence! (encore un seulement un assemblage de feuiHes de sur lesquelles 011 a. i1nprimé de, e~mple ,conc1~et , inispiré par œ~te ma·- .papier caractère s; mais ce .qui constitue véritableme n1 x1me: « Il se fau t cnh-'.aider; c'est li. loi le livre, on 11e le sait p:is. faute de réflexion : de n:atuiie » - et par •cette autre : « Ai- U1~livre est une voix qu'on entend , une voix dons-nous mutuellement, la change çie qmvous ,parle: c'es t la pensée vivante d'uuc chaoun en sera plus ,légère »). personne. sépa·rée de noll s par l'espace ou ,Je 1 temps, c'est une âme. 4. Dans la patrie, enfin: Il est aisé 0 d_e compreno/e qu'un ,pays divisé de~ CLASSE . - Chades, quelle diiléreu c~ v1end,~a1t factlement la ip,roied'ennemis Y a-t-11enire les verbes réguliers et les ,ye.rbes ~1;1xque~s il n'opposerait que la faiblesse: \rr~gu,l(ers? - i'Vt''sieu,c'es t .pour les verbes 1 eparp1Ilement et le désordre. 1rreguheIS que je suis le plu s souvent en reCof!flusion. - L'union, à l'école, en:- tenue. fre maitres et élèves et entre camarades 0 est ·1~ force qui ,en ass!H'e la prospérité, A L'ECOLE. - M'sieu 1'e ,Régent. Pour et presage le ,bonheur à venir des. familéconomise!· le pa~ ier et l'encre, est-ce qu'on les, de la société et de la ipatrie. ne 1pourr~1t rpas laisser ,les devoirs deux jours par semaine?
serattridiculede la partd'-ungrand çon ou d'unegrandefille. X.
-oAlan111tda talais
Nous apprenonsqu'unœrtain nome d'écoles,presquetoutesdu Bas-Va. se sont empres&éesde profiterde bonneoccasionqui leur a été offerte voir l'Ecolt primaire de février) de uvoirse procurerà des conditionsex;,tionnellement favorablesle stocken-
Comade iangue vn, à l'usage du koles primaires fQlllde ~•
1'f1IStoirede Ari~, cour9 Arith~«)Un moyen Recueilde dllnt&. Diciionnain, ·EJie. Blanc
Solutionsd'arit1ûnftique Solides de ~-
Aux recrues 9IÛt8eà
Recuei-1 de leMree P.récisd·JastnM!l:bld.vique re disponible de l'Almanoch du Va. C'.arfedu Vaus is de 1917. Plus de la JOOrtié du solde Carte&Ill' toile de ,. $uae .trouveainsi déjà placée. C'est dire Carte 9UI' papier de 1- Sai-sse Carleicrife i!t muette u'unecentained'eJœ.q)laires sewement
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Llrru et lllt6rlel ac11atr11
du subside~1 ayant déjl eu Hm avant la fixatioltde!,.~ 2. .JI ~ l.al"tveet Fleury éi. hors t!Pusaie, la IIOIWeHe rrammaireà ~'-le du ~ moyen des icolea primaires de la St.- -romandeest re,tdut obligatoire 4h œfle année. 3. Le Dépôt esi en mesurede fOlll'IIÏ1'des aaiers de qualiti 9Up6rieure,en •ia1etalt le nombre de paaes,aoit ~ double&-leuih -n-
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par .t l'.-0. Welf, orgullte Ce la eatlaMnle de Sie {OufWfJfJB 'l&ot&orl de hauta approbtdiofWJ Lee 103 morceauxde ~ recueil se répart.iasentainai: Nos 1 à 32, can • qaes dcWWnà la aainteVierge, - N05 SS à 88, caatiqaea aa St-Sacrement aa St-Esprit, - N• 89 à 91, eanti(Juessp6eiau1 pour Noël, - N• 98 à 10S cutiq'llell diveta pour proceasiou, m11sions. Les canti1_1eaà la uiote Vierge et eeà de Noël sont écrits en partie P'llr l oa 2 vois, bllS un style populaire.lia soat deatiaésà être chanta par lee 6eolea1orâdes WptW.ictions et Alata da moiade lllai et l'al'bre de Noël Le plaà nombre des morceau, ~ pour S ,eu 4 voix d'hom• mea,peaYe-. pMe 1 lellr facili~ coovêllirpoqr les .Slèftl des a6minairee,dea ~ c del 4co"8 aormalea1et sartc,ai pour les ~ilieonea de vDlage.à 'oc· ciiiiell de ~~ proc-easions, miaions, etc.
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Polar 1ea .__._ .. l~IZ PIU.JUDUI, 4t1 Bm.LBnR PBD.MOGIQU'S, alalll ... 4a DQlf.B C&TIIOLIQUB; l'oanqe Nt ..W aa pria de laTeu dé t Ir • ....._..., P* l -.,'.lmporle quelle 11m11ti u.. de Ir. 1..80.) A4til•••• 1" ~ .... ._ alatd I Bllltear de l',,Bcol• l'ltlDaln" • ...._
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