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c Pnùlication dn MUSEE PEDAGOGIQUE~ 1 L'Ecole pdmaire donne une dizaine de livraisons d'au moins 8 pages, non compris la couverture, et autant de suppléments de 8-16 pages pendant l'aunée ordilllÙre (soit du 1er Janvier au 31 Décembre).
Suisse fr, 2.50 Par an : Union postale fr. 3 Les abonnements se règlent par chèque postal ll 56 ou à ce défaut contre remboursement. Annonces : 20 cent. la ligne sur toute la largeur Tout ce qui c::onc::em0 la; publlclltion doit être lldresaé dlrec::tement à son gércmt et fondateur, M. P. PIGNAT, Secrétaire a;u Département ae l'Instruction publique, à Sfo.n.
. La bonne!tenue:n'est pas lalbonne conduite, mais elle en est presque touJours la marque.
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Sommaire de cette livraison
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11! :progrès en j ésus. - L'abus de la boisson. - EIColes à une classe. - De la discipline il l'école. - L'éducation du .patriotisme (suite). - Partie pratique: Composition, rédaction. - Variétés. -()-
Sommaire du Supplément No 2 (Omis de joindr.e au N° dç février). 'La B. Ma11guerite-Marie et la dév9tion ·a u 'Sacré CœUJr - ·Le ·grain de froment. - Conseils de saison. - La mi· ne, 1par H. R. - La chambre de l'hom · me sain. -- Variétés. - 1 )-
Sommaire du Supplément tfo 3 La voix de n~s évêques er le carême de 1918 (Médisance et calomnie 1. Charlemagne et les Quatre-Temps. ]'attends mon tour. - Les femmes soldats. - L'albus de la boisson, par ,V\.gr CoUiaoo. - Toto, oœ Paai: d'élever les enfants. ---· Comment récoiter heauco-u.p 'd'! .pommes de terre sur uni! surface restreinte. - :L'industrie, les. riches,ses Je luxe. - Prière (ip·oésie). -Variétés.
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Inspectrices scolaires L'année ~colake 19'17-1 S aura vu se (:réer un nouveau rouag~ -pour le Sf.rvice èe controle et de survei 1iance de nas écoles primaire3. Il se trouve, en effet, adjoint pour la premi~re fvis à MM. ks Ins,pecteoJrs ordinaire.; UI1I 1personnel féminin a:p,pelé à les seconder en s'oc-cupant e&&entiellement d-e l'enseignement donné ou à procurer aux filles quant aux tra'Vaux de leur sexe. L'activité de ces ·auxiliaires se déploiera dès· lors dans une sp1hère bien déterminée et tendra à :s'aSSII.IJfer, d'abord et 'iurtout, que nos filles •reçoi·vent une i-nstnudion pratique- les 1Pif~PM·ant le mieux possJib[ e à leur ·vocation futufie de mères ue famil-
le et de ménagères. Aus~i. l<! nouveau ;personnel d'ins,l)OCtion aura-t-il naturellement pour roche initiale d~ s'enquérir si, dans les écoles m_ixtes difi.gées par des instituteurs, l'enseignement des ouvrages à l'aiguille est réeJ.lement donné, ainsi que l'exÎige le p•lan d'étude, et si ·les maîtres.s..es :s.péciales enga.gées dans ce but sont qu-alifiées ,pour cel[l. T'f\OJJ:! souvent, il n'est pas besoin de le dire, l'enseignement dont il S·' agit s'est trouvé et est enwre en sou~·fr.ance faute de titul•ai res· a•ptes ·à le donner ou .parce que manq,uant elles-mêmes des connaissances et d 'une formation appropriées. Tel n'est heureusement pas le cas pourr les classes confiées à des institu triees dLplômées :sorties de nos écoles normales dès lors en rpossession d'1me culturre théorique et pratique acquise pendant leut\S trois années d'étude. Les écoles dirigées ,poalf -ces maîtresses ren· dent en général les ser·vices .que l'on en attend, les titulaires. étant ici ·à l·a hauteur pour donner avec <fruit et méthoje .J'enseignement pres·crit :p·aif le Dlfogram· me. Ces éooJ:e•s, tout -comme les a utres d'ailleurs, ~eront ·l'ob~et de 1a sollicitu ,de des inS~pectlfkes, do-nt la mission con· siste essentiellement à s'oœu:p·er des fil · J.ettes de tout â:g'e et ·de toute oeonditio•1 en vue de leur assmer œne formation et une édru-cation en harmonie avec leur condition future. Mesdames les In:;;Jectrices ~eroTJ·t donc ici les auxi liai res. dévouées et intelligentes. de leurs collègues masculin5 qlli n'en continueront •Pas moins à visiter 2-3 fois par an les écoles de leur res· sort. Elles n'auront d'aiHeulfs pas, •comme eux, à faire annu ellement plus d'une {nsJpection; tâche q'IJJi serait d'autant :JI'Us di Micile à Tem;:Jlir, au doout de l'inrstiturtion ISUiftout. que les titu•laires nommées devront dha-OUJne se transrporter ·dans 2-3 di·stricts· différ.ents. C'est dire que tottles les écoles 1P·l acées. so-us leur surveillance ne ,pou:nront être visi1
{ées la même année. Il sera donc ,pro-
(.'édé par étapes en -ce sens que, suivant
J'ifillportance des. cerdes d'inspectiO!l,
toutes les écoles auront reçu1Je ~erson ·
ne! visiteur pendant une période déterminée. Pour les district& de la'IllgUJe française. void ·les tihulakes 11ommée;;, avec l'indication des ·ré.g'ions dans lesquelles e1Jes s.ont 31PI)Jelrées à fo'lllctionner: Di&trkts de Sierre, Hérens et Sion: Mlle Erugénie 'R•oten, de feu Ohalflesr, à Sion. Districts de Conthey, Martif{ny et Entremont: Mme Clotilde ZumsteinRouiller, à .Mar·tigny-C. (Brocard). Districts de Si-Maurice et Monthey: Mlle Marie Bioley, de feu HellJfi, à Mon:~hey .
Peur l'année oeour.ante, Mesdames les Inspectrices auront à se conformer au Drog·ramme et à l'itinér·a ire tracés par le Dé1)artement de l'Instruction publique, d'aiprè.; J'ordre de marche aacomJ)élig'nant l'avis de leur entrée au service des écoles. Dores et déjà, il est .permis d'espérer que la nouveHe ·ong:an.is.ation, dont nous saluons !'.avènement, ser.a •accrueilli avec plaisir :;:>a1r les parents de nos enf·anis et ré_aUser.a tou'S les avanta_ges que J'on est en droit d'en attendre. --o-
Société valaisanne d'éducation En attendant la ,publication de com-
muniqués officiels et ;Jré!:is, il nous re· vient que la pro.chaine réunion générale Se tiendra le 24 avril )Jrochain. Le lieu n'en est pas encore définitivement arrêté en ce moment, mais très p-roba•blement. ce sera 1Sion ou Martigny-Ville. Le..prindpal ob\jet à l'ordre du jour .p réVOlt la ,urrésentation. d'u1n mémoire sur le swjet s·uivant: La formation relif{ieuse dt l'enfant à l'école primaire. ( Ra:p,prorteu,r : M. /ll!les Oenoud, inS'ti tuteu.r à Bou r.g -Saint...Pierre.) -o-
Bibliotbèque de l'école En ,février, le Dé!partement de l'Instruction a de nouveau transmis au personnel enseignant IJ)rimaire, 1po•ur ses besoins ou pour être placées dans la Bibliothèque de l'école, différentes brochures parnni lesquelles: 1. La Tuberculose. Pour.rquoi et comment nous défendr·e 1cont·re elle. Le rôle d1u CO'I'P3r enseignant dans reette lutte. ( A:.vec 41 mwstrarl:~onrs .) 2. Du choix d'une vocation et du suc·· ÛS dans la vie. (Quelques rC0'11!Sei!S 1 allJI jeunes gens ~ortant des écoJ.es et rà Jeur,!J parents.) Ces deux opusooles, grâce à leur car adère pratique e1: aux e:xœ1Ients con~ei ls qu'ils renifer.ment, auront certainement été bien accueillis du •personnel en· seignement, qui y pour.ra .puiser de .précieux enseignements paur lui et pour ses élèves. Les écoles qui auraient 1PU être ou· bliées dans l'ex.pédHion faHe seront volontiers servies dès maintenant. Une simple carte--cor:res.pondance adressée au Secrétariat du Déipoantement suffira l1 cet usage. P<~r la même occasion, il est 'f'aii~Pelé qrue le Département .p·o5sède encore, en qu antité plus ou moins restreinte et ~a riable, différentes ;b.rochures dont d<t:D'rès les titres et que J'on pourra ohtenir .g ratuitement sur demande, pour autant que la quantité enc<1re diS~ponible le permettra. Il est dès lors indiqué de ne solliciter q1u,e celles qui font rigoureusement besoin ou •;>laisir. Pas nécessaire de prréci·ser le3 titres, mais indiquer simplement le N° qui les précède; 1. Le dhoix d'une vocation. 2. La T:uberoulose (•petit ~guide). 3.1lfEŒHer poH (.petit gtU.ide). 4. Exercices .plhysi•cJillres. ,préparatoires à la vie militaire 5. Notions de 11iturgie. · 6. L'Univers illu,str.é. 7. Quelques mots sur ·l'i ndustrie et 1
SION, 16 Mars
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res ;pour le dével'o1pp·ement géném1 die l ·enfantt·· mais auxquelles on donne ce,penda-n.t une importance Hmitée, un itmps un peu res-treint, p.arce qu'il fa•ut l occwo•er aussi à di~erses autres bran<:he.::.: ·histoire, .géo•g.rarphie, 'sdenoes naturelles, a>uxquelles on consacre de nombrr-eu·ses heures. au détriment des branches essmtielles dont nous avons ;:J·arlé. C:tte méthode ~·Jooœs·se à l'érudi· tian, et main~ au déve101PIPen1ell1t géné· rai. L'autre manière fait dans les écoles une .pan très La11ge et Jprépondérante aux tr c;, •0hes. princi1p·ak; (écriture, lecture, cal•:'Ul) qru.'elle étudie d'urTJie manière -0I.Jl•us a:p;;Jr ofondie et rplu:s .co1111Plète, en accorcl,ant aux a•u,tres branches: et aux t Mlle Matb. de Torrenté sdenœs unè place moindre et plus resLe personnel enseignant de notre mince. Elle cherche non ,pas tant à école française des élèves-insmutrices a 1 donne.r beaaco·l.li;> de connaiiS•sances qu'à ~pro·uvé le 20 févr. dern. une ;lerte sendonner la :aauolté et l.a fadlité de comsible d"'ns la o·ersonne de Mlle Math. ·:J rendre et d' aNJ•u.érir •p•lus. tard des con. .de Torienté, qui y em~eignaH de;Juis U:'l ·r.ais~nces nombreuses qœe l'école la grand nombre d'années, avec dévoümeJt mie:ux tenue ne ·peut donner. et sUJccès, les travaux manruds. La re Rais•onnons. grettée défunte, âg·ée de 65 ans, avai( auCM:s:tatons tout -d'abord œn•e chose. trefois pratiqué comme institutrice dans C'est que le .p·T'Jgramme de l'école qriles écoles de la vil!e. Elle a succombé à mai·re est souven( .chargé, très ohargé. une pneumonie J.iguë a1p rès quelque~ Fréquemment, le .programme de l'écoiours seulement de maladie, laissan t à le, l'instmctio11 vi·s•e s.urtoult à en1.seigner ·9es élèv<es et à 'ses. n ounibreurses connais - aux enfants. rune foule d.e ·chose3, à leur sances, grâce à son ·caractère jovial et emboquer. bo•n. gré mal ,g·ré, une quanà sa constante bonne hu.moor, un soou- tité considérable de ·connaissances divenir qui ne s'effa-cera pas de sitôt. ':êiSes. On vre-ut qu'ils sac!hen<t beattCû'U•), Quelle repo·se en >paix 1 beau·COU!J de c<hases ef ·par le menu. C'·esot d"~ gavag-e. On est si copieusement m•;,atCi qu'on ·ne ·peut r'}él!S digérer. Cette méthode ·est, selon nous. trè.> L'instruction et Je programme des écoles è;i&mtable. Avant tout, l'instru<Ction devrait conOn écrit à la Gazette du Valais: sister à donn.er -certaines. connaiss:wces Je voudrais dire ·quelques mots s;u.r le ~pr·og.ramme des· écoles, ou col·lèges, ·en gé:J.érales nécessaires à la vie de l'homme, à a·n1orend,re à 'bien écrire, à bien général. lire et à bien comJ1rendre ce que l'on lit; Il y a deu.x manières de l'établir. La ;première ·consiste, dans les écoles à bien u lcuJ.er. 'à s.avoir bi:en faire de tête et :par écrit J.es •comptes néce-'·saire> .prima~res, à :prévoir l' écriture, la lecture, la .composiüon, l'ari.tlhméti:que, bran- ,pour les a:ffaire.3 qui s·e traitent journelches 'Prindpales ,pratiqu-es et nécessai- lement et ·communément.
le >Commerce en Valais. 8. Les forces hydrauliques du Valais, 1)a•r M. H. de ~reux. 9. Catalo.gue du Musée et de la Biblio·tihèque ~édagogiques •de Fribo•urg. 1O. Guide pr-atique du vif{ neron, ré ·sumant la cuttur.e de la vigne, ses princip·a les maladies, ainsi . que les soins à donner aux vins. .P.-IS. - Il ne ser.a ;pas ·~enu compt:= de demandes renfermées danJS des lettres no:n O'U insuffisamment affr anchies, attendu qu'arrivant taxées eUes son•t reft.ëJsées à destination.
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191~
37me année
L'ECOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA
SOCIETE VALAISAiliE D'EDUCATIOll Le Progrès en Jésus
Et l'urn et l' a>uvre point de vue est aus·si dig-ne de nos hommages. ·L'Evangile le dit •en pororpres termes.: N'est-il ,pas cependant sour:prendnt « jésurs rPif'O'gressait » C'est •l'rune des que le texte !Sacré œmarque que Jésus r 1esqudles il ra voulu mar- .Pil'Qg:ressai:t « devant Dieu » ? La Sainte manières lPa> quer Je IP'lus ex:p!l'essément sa •ressem- Trinire ne .Je rcoilltemplait-elle pas tout blance avec .nou:s: s'il est, en effet, .une entière, à .dha!que insrtant? Assurrém:ent; chose dont les hommes. se préoacuipent, mais l'·enf.ant de Nazareth était l'un d:e et soient 1iers, ·c'est de « :w andir », loiS· nou:s; et il VOIUJ1ait nous rappeler, :sur œ qu'ils sont rpetits, et ·c'est, dans leur jeu· rpoint si important et si déJ.i:oat, que tout nesse et loorr matulfité, de sirg111aler par le mérite rde nos 1pro•g:rès doit être rapdes accroissements en tout genre leur porté ià Dieu, ·comme toot ,l•eur 1prin1Cipe ;personnalité. jésus daigna, de son en- est en ·Lui. fance à sa jeunesse, :p asser p.a r les difPlrus tard:, Notre-rSei.gneUif dim des férentes :piha:ses du iProrgrès. paroles qui traduimnt en dodrine œtte 1. Nous ne •reviend!l'ons p·a~ sur nos conduite; il en ~era, si nouiS osons dire, rdkxions .antèrieurres : nous v avons no- la hlléorie, en déciMant, ;pélJI' exemple, té ·en quel sens i·l est possib-le d'enten- .que «son Père l'êc:oute towjouil"rs », que dre le 1progrès intellectuel en jésus. Il « sa •nourritwre est de f<aire la volonté en faudr.ait dire auran~ ·du pro;?;rès mo- de Celui ·qui l'a envoyé». ra l; nous. l'a~ons d' aiHe!lr:> insinu·é la Mars à Na.zarefu, sans pr1urs attendernière fois. dre, il a.ocomplit •ce qu'il enseignera, il Réunissant a>UJjomd'hui en un faisvit et .g randit en la rprésenrce de Dieru. ceau unique les divers élémentS! de .ce Quant à iprog·ress·er « devant les hom· progrès dans le fils de Marie, •constat.on's rdu moins que tout s'y trottve com- mes », H .Je fallait aurssi. L'un des pre· pris: •c'est le Œnps, et c'est l'intelligen- mioers enseignements dru dis<:ours sur la ce, et c'est le cœur; to ut l'homme a eu monhagne !Seof>a roelui~ci : « Que votre lumière lruise devant les hommes, a<.fin !part à ce dével·o,ppement. 2. Mais v·oici la chose admirable: qu'il:s 'VOient ~os œUJVlres h(}nnes et glorifient le 'Père ·qui est aJWC deme». « JésiJ.lJs plfogressait . . . devra n( Dieu et devant les hommes. » Comme une fleii.r C'est là ce que nous .devons. f.ai·re, entr'oruwe prog·ressivement :sa corolle nous tou1s qui. !hélas 1 n'a~ons rp•as que sous ,J.e_ ·g:mnd ciel et :se laisse cependant des « œuvres bonnes » à ,pmdu.k e. Comcon<templer rpar le ·spectate11r oui 1'ao• rbi:en phts était-il <:Onveillable rqoue •le Verproche, ainsi j.ésrus s'é:paaouissait aûx ibe incarné TIO•lliS en donnât l'exemple,. regards de son di•vin Pèr•~ et manifes- lui, .Ja ,perfection même! Il ,l aissait ainsi tait, ·en même temps, devant ses. c:onli- contemp,ler. rpar ,c·eux de son entoll.l.!l'.age toyens, des ·qualités phvsiques rt mora- quelque chose des !prodigieux élans de les arocrues de jour en jour. rSa .g~·ande âme et ·les 'co!W1ait poar. ttà --~
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même !à béniif rle Père, « au~eur de tout do·ri rpar.fait ». . . 3. Inspirons-nous de c.es. clivms exem· pies dans notre vie quotldtenne. Ed!ucateUtrs, 'que dites-vou1s cihaqrue jourr à vos élè\ne:s? Que vous demandent :pour eux leurs familles? ~ne 'Se~le et même 1dhm~e: «Des IJ)!ro,gres. » Tou~ s·e r~ume là. Et tout le monide se tie~t pour sat.isfait si, de semajne en se~at ne l'enfant a « progre&se »; et qu:and. un'e ,~ère 1peu.t déclarer à ses parents ~t ramies ;que son :fils a fait «·?es pro _gres étonnantS!», '!'-école est envtsagee comme un rbienfait. 1Si c'est l'invcerse, :pauv~e ·éc·ole! et ;pauvre direction ·qui « ne salt rpa·s faire ~ravailler »! Vous voyez où nou~ ~n . V?~lo?Js venir: c'est que, de tourte necessrtve, tl fa~t 'que ·nos eillfants ·fassent des, progres. «devant les hommes». Ne r.tl'egbgeons 1pas les TésuHats tangibles, sou,s ·le ~eau tprét~eX!te q·ue nos élèves !Valent mieux que leuor.s aJ)Iparences. :Les hommes'. au·ront, iusqur'à la fin d~ monde, la ;dete_stable habitude de ne ~11tgier que d. apres les ~pparences; qrue voulez•v01US? ~1 faut les prren&re comme ils sont. Et ~ms, entre nous ont-iLs 'Si grand: t~or.t? Et, .~our une ~au~re fois 'OÙ .~a ~réal.ité vaut mteux que les aJP.p.anenœs, ,comb1en de :e~COf!· tœs ·OÙ .Jes appaxences .sont le, mtrotr fidèle de la réalité! Parr ,oon~eq~ent·, te1nows rCOllliPt!! du dési-r :très legthme desr familles que leurrs enfants fassent des
récompense qu'il décerne invisilblemel!t à ceu'x qui ,l'aiment de t?url:.·1eur ~œur. » h]outons ici run mot a .l'mt~nhon des enfants .qui n'obtiennent :ramats de ~uc reès lbien q.u'il:s :s'y erfforœ~t; et dttesltu~ que le hon Dieu· les atme dou.blement. . , Cela dit (-et. c'est tous. les JOUrs ~u ~1 le faut dire), traÇOTI;S·~eUif rle iPOrlralt Vl· vant derce Jésus qrm, 'a ~azareth, grandissait en sa-gesse, en age, en grâce. Comment veut-on que œ~ :exempl_;., ~.; 'J)uyant ce discours, ne sott p~ ldeclSlf. Maîtres .chrétiens. éliP!Pilectez le. don qui vous est fait d':avoir :à votre dtspositiÔn, rCOntrairement à :d'autr~S, dte~ ,p_aro1es efficaces et une dodnne débordante de vie, grâce à son au~eu·r. même qui l'a pratiquée tout le prremter.
L'abus de la
boisson
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c es t le sujet 'qu'a trairté S. O. Mg~ Co~ Jiard, évêque de 'Lausanne et de GeneNe, a l'occa&ion du Carême de 1918. On tr~u:vera sa leH.re pastora'le reproduite pour la, pius gra~ cle partie dans 'Je &upplément de 1,Ec~le f,r:m:J.ire ., a'temiu que dans· 'la lutte con re . acoo'i&l~e, des éduèateurs chrétietJJs ~~ sau_ratent manquer de prendre nettement po;n~ton a leur toJ.tr. Aussi déla·chons-nous;, s~ectalement à l' intention de nos maîtres d eco.e, 'le passage SLoivant du document épiscopal, que n?us. re-
commmdons ù :une maniè~e tot~!e p:uh~ultè:~ à leur n:édHaüon et surtout <a sa lTIJse
pro~rès.
pratique:
Ah! maintenant. retomnez-nous v.~rs ces ,jeunes êtres qui norus sont conftes, et tenons-leur ce lan~agce: « M:s c'heTs petits ~'est très bien d'être rP'rt?ller dar:s urne ~lasse ou du moins d'y vtse~! mats ce qu'il faut avant tout, !C'est d etre le premier aux yeux de Dieu. V~us .savez, plus tard , .quand nours fPI~atkons , d~ v.a nt Lrui lr1 nous rendra a rdhacun .SUlvant no~ œurvres; j'.espère que v~us v·oudrez sans attendre rCe moment, etre dign_e d~ s~s féiicibations et mériter la
« Dans l:a lutte 1contre l'intemp~yance, Nous ne saurions ourb.Jier un al~te don~ la valeur et dont l'action est 'pruls&ante. l'Ewle. Nous faisons. appel ~ tous ·c~ux qui :s-ont -chélll'g-és de l'mstmcüon de 1.en,fance et de la jeunesse et, ip·lu:s: parfttculièr.ement aux maîtr,es rde 1 ens.etgnement rprimaiœ. f t » Les maîtres d.'~cole ont les en a;n.s sous leur 'directiorn pendant une sene d.'.annéies et œla, i])llusiewrs heurres par jour. Lewr action s'•exerce ;plus !longue-
ment que œHe du· prêke, 1car Œlui-ci ne voit guère ses jeunes élèves rqu;'une iheu~ re oÙ deux !par :semaine. Nous leur de· mandons donlc de :se 1faire les éducateu!f,s de l'enrfance qui leu·r est ·c·onfié:e, en l'ar~ mant contre les viœs auxquels ell~ :s~r.a ex·posée•. en: ;lui d~.nnant, _'en ;pa~ttcuhe~ une sohde éduoahon an:t.Ialcoohque. St te progrra:mme le COUDjporte, ·q,u'ils mettent tous leurs soins à 1Préparrer et à donner l'.ensei~nement antialcoolique,· bien :persuadés que !ces leçon~ seront plus utiles à •lem-:s élèves que tant d'au~ 'tres dont le tprrogramme 'est sunc'han.gé. Il ne faut JPras .que la lutte anihlalooolique reste tbéo'Ti:que seu1ement, .elle doit descendre draill!s la watirqu:e, et pour cela Nous voudrions la SU:PIP'ression absolue, dans les ,p,romenades scol.aires, de ·toute boisson enivrante: l'enfant en g-arderait •cette leçon exceUente que le vin ne fait pras nécessairement partie de tcu'r plaisir, IPar-desssu;s. tout. Nous 1prions tes instituteur:s d'être ewc-mêmes très sobr.es toujours: 'l a présence, .d.ans une école, d'un maître buveur est un malheur pulblic. » Ce :que nous venons de dire des rpromen'ades :scolaires doit s'.appUquer, dans une· œrtaJne mesure, aux course~ et artBC réunions des 1Sodétés. de jeunes gens; œs sociétés doivent être des éêoIes de .sobriété, sinon elles :seront aussi nuisibles ·qu'rutiles. »
•;coles à une classe Comme il y a .un .pew ~artout des. écoles de œ ·genre, run homme d'école expérimenté a hien voruJu traiter -ce :suJet pourr notre rrevue, en faisant oonnaitre comment il s'y ~end ,pour que Ie temps. soit bien utilisé iprar tous les élèv.es. Il y indique suJCciillctement son or.g.anisatio:11 rpédagogique et ~les livrres communs à un o.u ,plu:siewrs gT<OU(pes: Il .n'est ,pas /POSsible de ~raiter œtte
·question en donlll!ant une ·règle fixe qui s'ap1p·lique irnvariah-lement à toutes les. écoles à une seule clas&e. Les drcoru;. tances diffèrent tellement, d',après les rég.io:ns, d'après le nombre e~ l'âge de~ enfants 'Q!Ui fréqruentent l'école et ausst d'après 1les r.esiSowces dont le maître àiSipos.e, qu'H est vmi de dke qu'un~ or~ani,sation !Péda~o!g,iqru·e Slpéc.iale, qm ne peut 's''étaJblirr sans :beaucowp• de tâtonnemeni~s rpar.fois, et qu'il est nécessaire de modif.ier soovent d'une année à l'autrre, doit être laissée à l'rinitiative du. maîke char~é d'une érole à une seucre clas~e. rcar, !Seul il es:t rjuge de .ce 'qu'il peut et doit 'faire, étant donnés les. éléments en sa rpossession. !Nou.s prou~ons néanmoins rP'Oser quelques :principes générrau.x, Ire ;premier .ayant -trait à rl a çapadté d•J, maître et 'à ses 'Qualités ,])lwfessionnelles que nous ·estimons devoir être bien arm-dessus :d'un niveau ordinaire ;pou:r lui !permett~e de mener à bonne fin la direction d'une école à une seu,Je dasse, ,comprenant .plusieurs reou.rs. Nows devons -adouter q~, dans ·ces 'SOJ'tes d'écoles, âl importe, plus qu'aiHeur:& encore, 'Que ~les enfants, quel que 'soit Jeur âge, :soient toujours ooou,J?,és, de mani~e à ne s'ennu,yer ,jamais et à Se dissiper le moins pOSISi!ble, et q,u.e la drisctp,line doit y être très oferme, l'em:ploi du tel11Jjls 'folft net :et les exceprtions à ·la règ-Ie r:aremerut tolérées. Or~anisation proposée. - Cela :bien compris, essayons de :])lrOiPOSer une organisation qui rcorresp·onde à œ que le sujet demand:e dre mettr:e srurftou,t ,en sail.Jie. Une rJ)Temière 1 question :se rpœe: « Dans '1Jil1e école à rune :seule ct.asse .comment s'y ,prrendre rpour q.ue le temps soit !bien utilisé rpar ~ous les élèves?» Le ,premier soin id ~est évidemment celui dù ·das~Sement, et du cla:ssement :pratirque, .intelligent. Il ne s'agit pras d:e multiplier les divisions à l'infini, ce •qu~ deviendrait une rcomp•licaüon où rle m?ître ne se reconnaî.ttait plus dès les IJJrre-
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20 miers dours, et œla, au détriment et non au ,prOfit des en'fants. Le rplus sage ~e;;a de pro.céder en a,ppa~ence ~comme s1 1e· cole comprenait ;plul&teurs classes, ~et de s'en rrup pocter alors aux indications d•u prog•r:amme, poUJr la répartition des CO'll'l'S. Une dHférence nous ajp1paraît néan · moins tout d'abord. Dans les écol·e5 à une seule dasse, le cowrs supérieur est générlalement .sruprprimé, par la force même des dhoses. ·Les élèves sont ~~o~ duiÎts jusqu~ !Ulli Gours moyen 'auss1 serieux que le& circonstances le permettent et ;préparés même au rcerrtVficat d'émat~ciJpation. accessible à l'élit~; car, dans les ~campa~gnes où fooctionnent surto·ut ces sortes d'école, les enfants ne sont que rarement en meSIUfe de ,powsser leurs études bien loim Nous aurons donc dans notre école à uifl'e dasse. un Cou~s moyen, un Collll"S élém._ent.aire et .un Coulfs rprép,aratoire, c'·es.t-a-dtre,. ttf nombre d'élèves plus ou moms constder.a'ble, (\(}nt les âges varieront. Au cours moyen, nou:s pl·acerons tout d'abord, quitte à o.pérer quelque cllangement ensuite les enfants de 9 à 11 ans; au Cou;s élémentaire, les, enfants rde 7 à 9 ans et enfin, les enfants de 6 ans ,et audessous feront :p,artie du ~ou.r~ l])repar~ toire. Min ,de ne pas creer d obscunte, disons que nous ne cpadons pas ici de classe enlf•antine, mais d'une école de garçons ex<clus~vrement, O·UJ ~·une é~ol.e de filles, exclusivement ausst; les dt!ftOl11tés sont assez :gr.andes dans une école à rUine seu,le Classe sans qu'on ait bes{)~n d'y ajouter •encore; il faut d'ail·leurs s'en, tenir à ce q.ü'il est licite de faire !à: cet endiroit. Ce classement en trois .groupes, établi :selon q'ârge, 'J)our: ra, -cela va sans dire, s'inspirer au.sst de la for.ce des en.rfants; i1 est des en· fants de 7 ans qui dewont faire !partie du CoU!rs JPréparatoire, ·et des enf,ants de 10 -ans ,qui ·seront 1laissés aw Gourrs élémentaire; mais s'il en est qui n'ayant 1
que 8 -arns par e::;cemp,le, soient de force à 1passer ~u Cours ~oyen, H fa~dra, ofüdellement du moins, les laisser au, Goms élémentaire. les fai'f'e a.ssis,ter seulement à quelques leçons réservées att Co,ur·s moyen et renforcer 'P'?'~'r 'eux .tes devoirs donnés au Co-urs elementatre. Nous venons de dire \lii1I mot qu'~l est bon de relever aUJ passage; 1e ar Il va rassurer ceux qui trouveraient notre division en trois ,g•rowpes trop générale ·pou.r les ddfférences de 'fŒ;ce si ac~usées des élèves, ~sur,toUo~ quarnd· oeux-.c1 ~&ont nombreux à l'école à une seule cl.asse: autant d'enfants ,presq·ue autant de degrés; raison de pll;l<S. ,~ooc ne ,p_oi~~ se ,perdre dans l'es dmswns. multiph~; mais néoes:sité de renforcer les 'dev01rs poM certarl.ns, de les simplifier IP?UT d'.autres voilà commenb nous arrrverons à êta~blir entre to,us un équilibre .aussi ~uste qu'il se .pou:rra. Quant à la muM~pHoation s·elon ~a ifoœe des · enfants, des leçons proprement .dites, elle serait impossH>le; nous .devons, tout au contraire, ,a_près examen l])rahque, et du dearé de for,ce des enfants, ,et de .ce que no';.s avons à enseigner 'à dl1.a9ue groupe, établi:r no'bre emploi du temps de manière là ce qlte les leçons communes au Coors moyen et élémentaire, tCOmmu nes. d'autre tpm.t, au ~QIUJlis élét_nentaire et au Cours prép,anat01:re. y so1ent nettement inscrites, en ayant soin de donner, rpendanrt le temps 'de œs. d_iver:ses. leçons aux élèves qui n'y 1parti~peront pas, une oc{)u;pation q'll;i les. elllipêohe de nous. défa,Illger et de dlstratre leurs ca· marades et <Jtt.i ne tg'ênent pas d'a1,1.tre oart ·les' eXJp1icatioil3 et les récitations qui ne les Œnœrneilit pas. 1
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(A. suivre.)
De la discipline à l'école Su1pposons un instant et tout d'abord que nou:s soyons des professionnels s'ac-
quittant rcon:scienci~ement et ave~ in-
teJlio-ence de notre tadhe de chaque JOlll". Ma~ nou·s ne saurions le faire efficace·· meat sans être secondés par l'attention, rao.plication et le bon vouloir de nos élè~es. Le maitre ne fait, .dans l'éd'l.lcation, qu'une moiüé de l'œuvre; ses collaborateurs indis;p;ensaJb.les sont les. en.fants mêmes qu'il iiliStruit. A ceLL"<-là donc de se soumettre à ce qu'exigent d'eux le dévelOip,>pement et la cUtHure de leurs faou.Jtés, ,c',e:st-à,dire 'à l'ordrçe, à la re_gJu,larité, ·au. silence, à l'obéissance, à la concentration d& leur espdt vers t'action du moment qu.i, en ,ola.sse, se résume en œci: 'Se blen teillr, écouter, réciter, répondre, e::;cer·cer son intelligence dailiS ~les devtOirs .d'appHcation. Cela suppose d!e la ,part d'enfants vifs, remuants, moibiJles, natu.rellement ·ennemis de la icontrainte et de FeHort, ooe violence à se ·f.aire et des habitludes à rprendre, habitudes ~qui en ~arr.ivant .par del!ré,s à diminuer la violence, à la rendre iadle et même agréable, en qu.el<:jue manière, qurand le maître .a su. s'y prendre ~our amener .ce résultat. Voici donc des élèves q-ui arrivent en classe. Ils sa.v,ent, nous l'avons dit déjà, qu'ils n.e doivent pa:s y entrer en se bousculant, en s'·a1gitoant ;poulf aMer à leur tplace; mais que c'est en faisant le moins de bruit IJ)·oswle qu'ils se montreront, dès ce premier instant de dasse, des enfants r,aisonn:abies 'et bien éJevés. Si l'entrée se fait en dhantant, la di!sci:oLine ne d'oit iPas IPOULr œla JPerxlre ses droits, le dhant StCO.JaLre man·quer:ait sOn but s'il était un élément de dissiJpation Aux maîtres de lui conserver :son caractère, celui d'un entraînement joyeux au travail, 'à ui}e !besogne d'autant pll\.ls ardente ,qu'elle sera :plus ~ calme et mieux dis:ciplinée. Les enlfants sont à leur place, debout encore, leur serviette devant eux; dréfense de causer, d'édlanger des signes, de dh'll'dhoter. Un signal, et charon est
~g:enol\lX poUJr ·la 'Prière, qui va mettre Dieu de moitié dans le ·travail de la journée - et quel travail alors! - Mais queUe discip,line il fa'llt ici! Rire, &e diss~per l])endant la prière! Non! Soyons trè.; sévères à cet endroit: ,prièr,ers >Courtes; mais- que l'enfant sac'he à qui il pa·rle et, s'il doit se bien tenir en présence d'un maître ou d',wn insrpectewr, qruelle attitude ne réclame :pas de sa .par.t la présence de Dieu, à 'qui :sa .prière s'adresse!
à
Nowvea.u si,g nal: les enfants se r:elèveni:, s'asseyent, P'tennent ce quj leur est nécessaiife .pour la leçon qu.i va commencer et, tout c~la, avec le moins de hmit ,possible; c'est ae qt1'il faut obtenir, avec ,patience et rpersévérance. Aucun .bruit. ce serait vraiment beau.coutp trop .demander; mais jursque dans l•e bruit inévit-able, il y a 'Une discipline à ~~r et on la disting.ue très bien dans les dasses où elle est p,a,ssée à l'état d'habitude. L'attention, la bonne teruue, ·le sil-ence vont maintenant r.endre .possi'hle la tâche du maître. On recommande à celu~-d d'attirer l'attention de ses êlè· ves., d•e les intéresser, de ne les p·oint lasser, de tenk compte de leur âge, de leur degré de Mveloi])'pement et des .conditions partimlières qui entourent leur existence. L~es maîtres \Savent à merveille ·Ce que doivent être leurs leçons orales ,pour ·être écoutées, comprises et goûtées PM des enfants avec les:q:uels il faut, .comm~ le disait très pertinemment un éducateua, «tourner sans cesse la .difficulté», ·l a difficulté qu'il y a à ohteni'f et à fixer leur attention. En règie générale, les élèves seront attentifs dans J.a mes·u:re où le maître sera dak et int-éressant :au maître donc incombe su,rtout Je soin d'assun~r cette ,première discipline de la classe: l'attention. Le silence, il doit l'exiger rigoureusement et, il est ~rai de dire •que, dans Ies has:sés ofasses du·moin:s, les enf,ants, s'ils sont captiVJés ip ar une leçon, toujours courte
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d'.aÜteurs, n'auront ,pas l'idée de le rompre. Il ,prowrra ne -pas ~en ·être .de même dlans les dasses élevées; la surveillance s'impo&e id et, avec elle, d~sons,le. l_'intolér·ance. Ne laissons jamais prendre aux « grands » ni aux « grandes» l'habitll!de d'é<:~hanger des paroles, au cours d'une leçon o.r.ale, même sous p'fétexte de .rélilexions, relatives à l'ex,posé du maître. 'Si cette infraction se produit, 1arrêtons-nous et USC'IliS à fond de la « disdpUne du rre~ard », si précieuse pour n01urs en maintes ooca;sions; r.e,pre1 nons en&uire nos exprlkations et, si un nouveau manquement nous oblige à lféprimander et même à sévir, n'hésitons pas. 'Le désürdre est l'un de œux qui nuisent le !Plus à la :bonne .dir'ection d'.u.ne .classe et il est à remaliquer qu'il tend !à se produ:iœ, ,pQour certains grands élèves, non seulement .quand la ·leçon man'que .d'intér-êt, œ qui est alors im!Putable en .pMtie au maître, mais même quand on n'a .rien à lui n~prooher er qu'elle est ~mdvie .attentivement .par l'ensemble de la classe. La bonne tenue ne favorise _ rpas moins la disd1pHne •que le silence. ne SUIPiPOrtons aucune ,pose nonchalante, disg.mcieuse ou tant soit peu malséante. On demande .aux jeunes enfants d'.avoilf les bras croisés et .de ne pas étend.'!'e indéfiniment rleUJrS coudes,,_ de manière à !S!êner 'les camarades voi§lins, de tenilf la tête droite, de regarder le maUre en faoe et, sUJrtout, de laisser leurs jambes et leUJ!1S l])ieds. au II'e:pos: stabilité difficile à Qlbtenir; mais habitude dont ,Jes ·bonSr et les mauvais ,points' finissent :par avoir rai~Son. Il ne faut tP'âS néanmoins se plaindre tde ce que « le naturel revienne ici souvent au g.alop », qu-oi que nous ~en veu·i.Hiüns, d' ailleu;r~; ca-r. -ce balancement .ç-l.us ou moints bruyant des !Pieds et des iamlbes, ·comprrimê et r~prenant s~oudain, nous .avertit mieux 'qu'une horloge .que la leçon est un .peu ·longue, que les nerfs se tendent, que
I'heUTe d 'un .dhanrg~ement d'exercice oo d'une récr·éation !Va sonner. Nous le savons bien, d' aiUeurs, .J.a bonne .discLp.liQe de J.a dasse ne nous enjoint 1Pas de réduire nos élèves à l'état de statues. Si nous exigeons le silence et l'immobilité ;pendant que nous ,parlon~• .c'est l])arce que, bientôt, nous allons donner à nos élèves l'occasion de par.ler à .leu!l" tour, de se remuer, de c!han!g'er de ,place, de diriger leu'r ~attention vers ~~es objets .qui, tout en les captivant de noruvea~ vont les distraire arvec 1prom. La méthode active va, en un mot, lnterveniJ:, non 1pou!l" rompre en visière a!Vec la di_!!· cipline, mais, au cootraire, ;powr bénéficier de œ que l'or.dre et .l a règle auront donné aux enfants de !possession d'eux-mêmes, d'atcuité intellectuelle, d'aptitude au travail, dès le débUtt de la dasse. ·Les interrogations, les rédta:tions, les r.éflexions favorisées et encowragées, les exercices d'élorution, le tableau noir, les exerciœs écrits, les leçons de c!ho:ses, le dessin, le dhant, ·les tra-vaux manuels, voHià bien de q:uoi rassurer ceux .qui re.douterai,ent .pou.r l'enfant la rrig;idité d:'tttne discJ.p.line de classe. Mais tous 'ces ex,e11cices ont eux ·a-ussi leurs règles, leurs ordonnances nécessaires. Ces, règles ~const.ituent la discipline de la mé-
thode active. Un petit
ré~ent
entremontant.
·------ -------L'éducation do patriotisme
L'ensei~nement
de la lan~ue et le patriotisme
C'est su.rtouro aux élèves les pl'US avancés que '1101liS ,pourvons faire compre.nd!re quel trésor est 1P00!f eux la langue maternelle, et combien il importe, dès lors, de la bien •p·arler et de l'écrire co!'rectement. Vhi>stoi:re de cette langue, de ;ses o:ritgines là nos jours, est pleine d'intérêt, et i'l serait à souhaiter qu'elle
fût ·connue, dans ses gmndes lignes du moins, de <lous nos élèves des Coms su-
périeurs.
La. leur faire conaître serait leur apprendre en même temps à respecter un idiome atVec tlequel on en a vraiment pris trop à son aise, non seulement dans les mtlieu~ .po,pu.Jaires, mais même dans les milieux Iettrés. Les règles .g r.ammatica·les, l'orlhogll'lél!JJhe, les étymolo~ies ,paraissent à !beau:C.OU!P des su,perfluités ennuyeuses, ;justifiant, IJ)ensen,t-ils, les latitudes qu'ils se donnent. D'.awt.re .part, l'ar~ot s'est introduit IJ)artout, déformant et enl·aidiissant la langu~ -cO'Illme ·à plaisir. Soyons sévères à l'endroit de cet intnus, :pol!\11suivons-Ie sans merd dans noo écoles. f.ai:re aimer et 'f~ecter la ·lan~·e, ·C'est cwlüver, du même .wu,p, le senüment du: IPabriotiSIIDe. Mals nous y travaillons encore non moins efficacè . ment au moyen :des textes de dictées des lectures expliquées et des mo·rcea~ de lfécitat!on, en ~sage dans nos cla_sses. AlliSSl, J enseignement du ·français .ne sera ,pas moins .que ,Ja momie mie école de :patriotii9IIle.
L' ensei~nement de l'histoire et le patriotisme Chaque nation a)llant une mission IJ)rovidentielle à remplir ici-bas dhacune d'elles est dou:ée à cet effet, d'~n caractè.Pe ,prOij)lfe à l'aocomplisement de ses d:sot~n.ées. L'histoire d'urn IPay:s ~st, en reahte, œHe de ~a mission, soit qu'il y ~emeuœ .fidèle, s.oit qu'i,lls'en écarte p1ar mst.an_ts IPOU~ Y:r~eniT e11S!Ui~e, soit qu'il Y dev1enP.2 l'Ilfldele sans .retour et disPMaisse a101"6 .pour faire 'Place 'à une a~tre nati.on. C'est en se ,plaçant à c~ d1vers pomts de vue que l'on étudie 1rhistoüe avec intérêt, et que l'on y .puise des leçons de patriotisme, quand il s'agit de l'ihistoke .de :son ;pays. Il ne faut ~one rpas se .borner ,aux 1faits, .pas même a letlii':s cattses et à leurs ·COnséqUJenteS< d'o'fdre !humain, bien qu.'H y aii déjà
·là de 'quoi émowvoir le sentiment inné du !patriotisme; mais il f,aut, même avf.'c nos enfants du Gours moyen, pénétrer plus avant et leur f~aire saisir quelle a été, dès l'or1gil1'e de son histoke. et quelle est enco.re 'à <:·ette 'hewre, la mission IJ)rQ!Videntielle de la Suisse. Faisons .connaître à nos élèves, même les 1Plus ieunes, nos belles devises. elles contiennent les titres saorés de nahles·se de tous les pratri otes; disons-le bien haut aux enfants de nos écoles, et a,-p,pœnons· leur en même temps que: «Noblesse 'ObLige!» L'histoire nationale enseiguée à la ·lumière de cette vérité sera bien, en v~ r.ité, l'école du J)atriotisrne, 110'!1 de celui 'qui s' ave<tt,.2,'le en n:e voulant .que louer mais de rcelui dont l'admiration ,pour le~ actes g.lo:rieux n'exdut ni le hLâme nf la ·confusion à l'endroit des fautes œrtai~es. Mieux on aime, plus on a de clairvoyance et, moins aussi 1 O'Jl déses• • per:e de sauver, qu~els .qu.e soient leurs torts, ceux .que ·l'on sait ~apables de les répélil'er. L'ensei~nement
civique et le patriotisme
Aimer son rpays c'est s'intéresser à tc'Ut c·e qtJ.i le conterne, et rester étrang-er aux .}ois qui le réR"issent, être ignorant de l'administration qui rècrle les différents services de l'Etat, c'e~ t n'avoir en réalité ·quJUIIJ. ;patriotisme tiède et ,peu édairé. Nou& devons êre .au .couroanf, abstraction faite de toutes vues. I)JersonneHes, dre la. ttaçon dont sont organisés chez nous les Pouvoirs directeurs du. pay:s, de œ qui a ·trait à l'Instmction tPUihLique, à ·l'Armée au lfouacre entier. en un mot, des mou~ements de la nation. E·t c'est en disant aux enfants que ce. serait faire iniulfe à leuT pays q:ue d'1g.norer et sen o.rga.'1.isa.tion .inténeure et se ·rap,ports dtplomatiq~ttes avec .les aurtœs .p,ays, qu:'il importe de donn,er ·à l'ensei~gnement dvique sa véritaible 'Orientation. 1Sachons-le rendre vivant intéressant, et nepend'OnsiJ}as de vue qi.!-~
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1l'autorité ~eprésente toUJjours œHe de 'Dieu, et que ipOU1r œ1a ,Je res,pect et la :sounüsion lui sont dus.
Partie pratique
composition
~
Rédaction
.L A FRJEQV,BNT ATION DES CA!BA~·f:TS Dites ce que vous sa-vez de la tréquen,atton des caba·rets. Insistez sur 'les conséquences qu'elle peut avoi-r : perte de tenws, d'argent, de santé, de dignité. Conduez par f 1 Uelques réflexiOns personneHes. LES CHEMINS DE FER DU CANTON QueUes sont les · principales lig;nes de chemin de fer qui 1raversent notre Lanton? Quelles locaa.ïtés importantes desservent-elles? _ Utitlité des chemins de fer.
MES LIVRES Vous a>Vez ùes h·vres dans les.queJ.s vo~-s étudiez ;vos ~eçons. Que·ls ~ont-ils? ~ont-Ils iliustrés-? Quelles sont les ~mages llUI v~us i-utéressent le rplus? Décrivez-en une et d1tes à queHe leçon dle se rapporte. SOIN DES LIVRES ET N;S CAHIE~S On vows -recommande de soigner vos hvres et vos ·cahiers: que veut-on dire par 1~? Pourquoi ces soins? Que de·vez-vous ia·J·re pour œla? ·IL IFAUT BATTRE LE FER ,PtENDANT QUIL EST CHAUD IEX!plî,qu•e-r ce pmverbe au sens pror:re et au sens figuré. :Donner un exemple_ pns ~e votre v.ie écoliè·re. H est bon de profiter de Ja •jeunes-se, de ses forces _e~ de son a~d;ur rour étu'dier, travail-ler, aeqpenr des quah_tecs ec ~es connaissances qu'il sera dt~hct-le et Imposstble peu-t-être de se donner plu-s tard _q~·arud .• n_e f~r ·sera reiro-idi "· Imaginer un reot ·qu1_ •Just,fie le ,pro>Venbe .pris dans ce sens hgure. !EMPLOI D'UN JOUR D~ CO~GE . C'est un ijeudi. Vous avez pns :la ,reso!uhon de iPO.sser tou l -votre après,mtdt aiUpres de 'vot·re mère un peu s-ouJ!ran1e (ou de votre 'g;raud'n"lère i'nfil·me. Une (ou un) de. vos .camarades vient vous proposer de faue a~~c elle (ou aNec lui) u•ne promenade. Que dect· dez-!Voos? LE RESP!ECT DU PAIN • , On vous a enseigné à, !la maison et a Q'e·
cole le respect du ,pain. Rruprpeler pour quelles ··a isons ·il lau! respe·cter le 'Pain en tout temps, ~-~~ais surtout pLus que •jamais en ce moment. AVANTAGES D"UNE BONNE SANTE Quels sorü-ils et que ferez-vous pou·r co~ server aulan! qu'ill se ;pouna une bonne sante. -------·-·-~·~---------
variétés
ARITHM,ETIQUE. _ Dans une école, le maître pose la question sui·va-nte: . - Si un chat tombe dans un 1pulls sans fond et ,qu'en essayant de ·s;~n !~rer, i-l s'en.fonce de trois pas pou•r deu~ lqu It ŒaJt _en remonta~!, combien de temps lu-1 faudn-t-1 1 1pour sorhr du puits? . Toutes les petites cervelles travad~ent le suj·e·t .plu.tôt. . . a~rdu. . . ,., Le maître avise u•n :ban1bm qm a deja couvert une page de canou!ls. . _ Voyons, lui dît-il en sounant, tu ~e d~ vines donc pas que Je <e!hat ne pourra sen h· rer? . , . - Mais si, M'sieu .... ?1 vous ?lavtez pas arrêté, le mien était en tram de sorhr q•uel· •que paort du côté de ,p Austrahe. 1
•
* eS'!-ce q~_e -les A L':EOOLE. - * M!sieu., poissons do·rment? -:- ·Ev_id~mme~t, S'Ils n_e dormaient pas à -quo1 serVtrat1 tle lit de la rl· vière?
•
* *
DICTIONNAIRE DROLATIQUE.- ~ns commun: le moins commun de~ ~ens. - Vtolon: Boî-te su,r •Jaque:Ue :Jes mu.sict•e ns fon\ des -fu~r-ues et dans Ja<queltle on met ~es vo.eurs ~l·r qu'i-ls n'en fassent IPa·s.
•
* * à une
* On demande miette où •m. sont ses étutdes d'histoi-re de France, et e!J_e repon· dit: - Nous en sommes à la· Révoluüo~: ku· jourd'hui 'j'ai appris «le serrel_llent du JUS de .pomme et l'Assemblée .recon~lttuante •·
.,
Réponse au petit ;r~hlème: LA BOURSE PERDUE posé N° 2 (P. 16) 91: , . Le manteau •le tp1t~s chaud pour l ~~~v~r _est le mmtea:u de la cheminée. (Ré,p. à de~tnette même page.) * L'eX:périence est une per.m que faite av_ec 1es cheveux qu'on a rencontrés dans 'l'exi&o tence. 1'
M.3ÎS, ;Jar ces études, le p·EJ-gramm-e ddt viser à former le j-ugement des élèves; à leur faire u.n bon esprit da:ns. un ccr:,:Js solide, ce ·que les anciens a·~;Je llient « Mtens 3ana in conp.are •sa.no ». C'est à cela ·qu'on s' aiPIPliquait autrefois !plus •fortement . . .. Les écoles n'alpprenaient :pa:s ta,nt de ·choses. Elles. ne donnaient s;ruère, ·a:v·eoc des co.nnaiss.ances li:nitées, .g--outte à goutte en quelq!Ue sorte, qu'u.ne intelligence p.r:om.pte et sûre, 4n d'iscernement net d délicat, les qualités qtui ·font qu',UJn homme ;pense droit et raisonne jas,be. 'Surr ce fond de bon e,,;Jrit, on s'effo·rçait d'étaler un fond· de co-.1nais,sances très générales à .peu :près comme on ét·end des· confitures sm du ,pain. A vrai dire, dans ce système; l'enfant saH ,peu: die ·ohO'ses; mais il,est ap·te à a!J>,prendre r:a1pidement et sùrement le::; •Ciho_ ses qu'il :peut avoir besoin -de .connaître. Vo·u1ez_,yous des exempl'es? Il est loisibJ.e, 'à un homme qu:i ne fera !P·a s de la ,physci·Q!ue son métier er sa ·carrière, d\~no1:1er les dé~o·u-vertes· de la Stcienœ ·dans ce .domaine; il lui e~t même ;permis de les avoir oubliées. s'il les a sues.. L'es-sentiel p·owr lui est d·e ')Jüsséder S'Uir J,a \physique .u n œrtain nombre Qe notions :12:énéraies, 1p~écises, qui !te mettront -à même ·de com;prendre ce qu' il lit ou étudi,e; -de saisir, de -comvrendre et de s'assimiJ.er les. -rensei,gn:ement~. ·Qui ltU•Î so nt fomnis. s'il ouvre tm di::tion.naire oa s'il conSiulte u.n cuvraze spécia1l sur œbte matière. Voyons! qu'.a-t-on besoin, .p. ex., de .::avoir l'hist·oire .à fond et dans tous ses dlétails, avec toutes ies da~es ;p·r édses? Sans .do-ute. H fa.uot en :avoi-r une connais_ sanœ géném.I·e exacte et sommaire; il y a même quelques :parties qu'il es-t :bon d'avoir étUJdiée2. de ,plus !P·rès, -poUJr ne ,pa·~ ·s'eXJposer à dire des faus,setés, ,par exemple, .que Ies Vaudois sont devenus Suiss:es en 1814, ne distinguant ip•as. en-
üe êt•re Su.isses et avoi.r formé .u n canton ·.:.:uis'Se. A -q,UJoi ho·n •charger et le prog·ramme des études et la mém<}ilfe des élèves du 'faius contfu,s des faits et d'es dates trop nomlb-reuses, trop ,précise.; et .im1po•s1Sibles 2 retè.nir lon:gte~p·s. L'i,m:p·o·rtant :pom l'élève n'e:st pas de ,,av·oir P1T <CC~U:r Ji:histoive et la géogra~ .;1hie univers·c-lles, les s:.:iences natUifeHes; 1ÏITij;J~O·rtant est de s•e faire un -e.stprit et wn f·ond de <CO•nnais;sances, .g râce auxq u.eHes il P•uis.:;e a':Jrprend're et étudier a-vec f.11uit. L'important est d'arriver: à avoir d'abord une ajptit.U>de :à élfP:p-rendŒ"e, c'est-à-di~e une ou1v•erbUtTe de l'·e§•!Xit; mais a,us·s.i un fond de co•nnaist:>·a.nces qui lui permetf.ent de ·se meLt-re ats•sez vite au -cowrant dans ·UJne lectuxe. et de com:p.rencLIIe ce qu'on lui en di:t dans une c<Onversation. II ne faut pas inguŒ".giter des coon~ nais:?ail1!ces .a.u·x enfants, san.s réflexion et sans dis.tinction. On veut leur a~p ,p•rend'r e beauwwp· tro1!) à l•a fois, et d@.ns q uelque:s années, ils n':en tS·auront ,p{us rien. Qu·e de {hoses n·ows avom sue:; que nows avons oubliées!!! On aura bourré ce.;; élèves die fai'ts, de chiHres, de noms, de dMes; mais iJ..s. manqueront d'idées :générale.'> -qui forment la .trame :solide et nermanente ,de 1 instruction. Les détails, les faits, les dates, a1h! ·comme tout cela fu·i t vit-e dte -la mémoire .. . . Ce gui demewre est un eSJp·rit déveloiprpé ·et ouvert. C'e~·t ce qu.'il 'faut ciher-oher à •former dam l'instnudion et dans l'éducation, ,pa1r un IPro;;-ramme bie.1 conçu, bien F. P. rem;Jh et .;:>as tmp char-gé!
Qu'allons nous devenir? Voilà le qu:at.rième 'Print,emps qui va commencer, et l'issu·e de Ia guerre recule d.e ,plus en .plm>. Bien aJU c-ontraire, plu•s c:n avance, ~Pl·u·s il semble que la fin de l''hür.rible conflit doive se faire attendre. Les 'trois années de guerre !Pré--
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dites .par les Anglai:5 sont 1pas·sées; on a ri .d'eux un iou.r, mais maintenant on œc:Loute oieru que le:; Américains ai·ent raison, lorsqu'ils annoncent qu'en 1920 seulement ils seront prêts et pou.rront faire sûr'OOlent •;:~eser la •balanoe en faveur des Alliés. Qu.oi qu'il en soit, la guer-re dure, interminablement ; chaque iour les vivres se raréfient et c'est aveJc an,goisse qu'ofll doit .se demander ce qu' il :adviendna de la Suis·se demain, si elle ne ,peut subvenir à ses rp•ra:pres besoins en denrées alimentaires. Le Bund, dans son éditorial dtU, 26 février, inti tu lé La misère à notre porte, devait lui-même a'Vüuer, faisant trève IPŒlir une fois à &es .préoocurp·at-ioœ ,politiques, que la base de no·bre ind'éJ){'ndance et de notre neutralité, notœ ·exi·s.tence économique, était, en ·c-e moment, sériwsem~nt menacée. Voilà donc où no1u3 en sommes réduits après IP·Ll.IJS de •six siècles d'hisbire glorieuse el d'un ;p.as-$:é héroïque, comme I])Oint n'en fur en~: Condamnés ipeut-être à la famine. si avoc une énergie et une force ·nouvelle nous ne forçons <pa:s notre terre à nous livtfer le pain ·q·ui doit faire vivre le ,paJ'IS. Et. cette éruergie, -ce s•ursatlt de vitalité, nou•s devons l'a•vok et nou·s l'aulT-ons, .car nous. ne ·saurions être, nous Suisse& et Valaisans, de 7ceux qUte !'.adversité ou le maliheu;y peuvent ab-att>re. Nous. vou.ton~ vivre, pwr .revoir, dans n<rl·re plei·ne ind'épendance et dans toute notre Her·té na_ tionale, le.; iouTs heureux et bénis de la ,paix ·Qui, tôt ou tard, ·viend•r a 11elever tant de ruines et sécher tant de larmes ·a mères. Mais .pour œlr~ nous s.avons qu'il ne suffit ,pas d'affirmer des prin:cives et de manifester des sym,pathl~s; nom; sa.vo.n:s qu·e 11'h·eu.re est à l'action, à l'a·cti<on so,utenue et on>iniâi're, à cette adion qui défie l'advers.ire et force les drocon:sta:n.ces. L'EXJposition de ·fruits .de œs ioUJrs derniers a monttré à to'lJJs qu.e dans les dure!S nécessités de l'heure nous n'avions non seu.lemerur tpas laissé fai-
blir \la .ptfoducti'on ir.uitière de nos tam,p.agnes, mai•5 ·que noru:s !'.avions ;porlée à un dewé de .per·fection inc-onnu jusqu· ici. Maintenant que le JPiintemiPs nous ap.peUe à d'autres bravarux, montTons que nous sarvonts. fl()n seulement '))'rodu.ïre les ,plus beaux fruits du monde, mais que de notre terre val.ai-sa:nne ·n01us !Sav-ons aussi tirer tOJUtes les autres. _genrées q.ui doivent assmer ~a vie et la §lanté de notre IJ)01pulaHon. No~re Canton est resté. Dieu merci. maLg;ré les nombreuses industries .q.ui s'y son!t implantées, un pays e·s:sentiellement a1r·ricole. Cha-t:un. •peu ·01u beauco.wp, .IJ)ossède un btrin de terre. auSISi chaoun doit-il s'ingénier, de toute façon. à pr-oduire tout ce dont il peut avoir besoin .pour 'Vi.v;re. Chacu·n doit travailler, non tp•lu:s :seulement de la tête, mais sru111tout de ses mains. Il est tPa:ssé le te1111ps ·où, le bwrea:u fùni, on jpouvait béatement col1ltempler au ,pa:ssage, le paysan éreinté rer11t>rant de l'ou_ v1ra:g-e. Il faUJt que dhaou:n s'y meHe et ne ,perde :pl1US wne minute, .plus une seconde, à la ville toUJt ·auStsi tbien .qu•'à la c.amp·aJg>ne. Le momt;mt est venu d.e la. !Plus belle des vies, de la vie intense, comme l'aiPUJel.ait Roseve1t dans, run ouvra_ge fameux et que •Chacm devr:ai•t lise. On doit s•a•V'Oilf saNifier ses aises et bien se met!Jre en tête que ·Cell'X-là seuts s<>·!Jt enco-re di.gnes de vivre qJUJ tproduisent et S"t rendent utiles à la collectivité. Malheulf maintenant aux tParesseU'X et aux oisifs. mais malheur surtout à ceux '])Our lesquel:s la ter!l'e est rroiP tb·asse ,porur leur d~gillté et fP'OIUtf l•esquel-s les outil>S• ·sont tro1p .-rudes et trop rpesants. N'ayan~ rien semé, ils .peuvent être s ûrs de rl1'e rien récolter, et. d'ici peu, ils ,pouNont voir ce -que cela veut dire. Dan·s un IPToahain article, nous dirons dans quelle directi<rn l'acU.yité de chaüttn doit surtout se manifester, rp•ou1r obtenir le maximum de dleillfées •alimen· ta ires. W uilloud. -v-
Une nouvelle planète On ma'lllde die Heidelber:g à l'institut ·etentral de météomlogie de Zllirich que la découNerte récente ,par l'observatoire de Heidelber.g d'une nouvelle rp.Janète située ent·re Mars et ]lllJpiter .a une grande impontance. Cette 1planète en effet a un sateUite, une !lune de quatorzième g.mndeu·r. C'est 'U1111Îque ,palfm.i leJs petites pl:anètes. La distianJce de l'a no·uveHe p}anète au solieil est ,presque aussi grande que Clellte de 1la T1e'I1re :aru soleitl. ----------~·--~--------
Variétés NAIVETE J_a pe(lite E;Liyire, qui a 9 ans et un bon cœur, s'était pr·o mis dl'o.ffr·i r W1 joli cadeau à sa ,tan te Berthe pour s0111 amlÎ versa ire de naissance. Et cela .causa beauco.u.p de sou.ci à •!'enfant. Que do11ner à cette tante qui ~ui fît .ptlaisi·r el ne coûtât :pas trop cher? Mais si •la bou'fs.e d'tme Wlette es.t :légère, son imagina tion est très riche. 'E1 un maJi:n, sur un
mot que sa maman échangea1it avec son i!J3.pa, Elivire, ra:v·ie, battai.t des. mains. ·BIJe avait houwé. Et 1le .soir même J'heureuse gamine en p)ei·n s.a:Lon a;pporlai·t à tante· Hent.he i.nterlo· quée. . . une surpe11be paire de breleNes. - Des bretel'le&, ma chérie, que veux-tu donc que j'en fasse? - !Mais, twe, .pour releni.r tes cu'ottes, puisque tu en po-r tes. C'est maman qui "le disa·it encore ce ma1in. 0000000
UN AU•.MlBNT NAlllJREL COM!PLE.T t01après les anal.yses chimi.ques dut dooleur ·Payes la figue sèche équi·vaut en matières azotées au .pain ou à peu de choses près: 1 kNo 033 de figues équ iva u~ à 1 kilo de pain. Le docteur Iswo~ski a, d'auf.re par.t, constaté que 100 grammes de ·figues oourrissaient au· tant que 283 grammes de viande. La fi.gue sèche con.&li.t•ue donc ·l'aliment naturC'! complet par excellence. A tant de quah tés, elle ajoute celle de !POUVoir, a.près a'Voir été préparée en si ro:p, remplacer Je sucre dans ies boissons ou entremets.
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