Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, juin 2007

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( Harmonisations: état des lieux

Résonances Mensuel de l’Ecole valaisanne

No 9 - Juin 2007


Te c h n o p ô l e - 3 9 6 0 S i e r r e - Tél. 027/ 452 25 25

Impressum Résonances

Données techniques

La revue Résonances, qui fait suite à L’Ecole valaisanne parue de 1956 à 1988 et à L’Ecole primaire publiée de 1881 à 1956, est éditée par le Département de l’éducation, de la culture et du sport (DECS).

Surface de composition: 170 x 245 mm Format de la revue: 210 x 280 mm Impression en offset en noir et une teinte vive, photolithos fournies ou frais de reproduction facturés séparément pour les documents fournis prêts à la reproduction.

Edition, administration, rédaction DECS/SFT - Résonances Rue de Conthey 19 - Case postale 478 - 1951 Sion Tél. 027 606 41 59 - www.vs.ch/sft > Les domaines du SFT > Publications pédagogiques

Rédaction

Parution Le 1er de chaque mois, sauf janvier, juillet et août.

Délai de remise des textes et des annonces Délai pour les textes: 5 du mois précédant la parution. Délai pour les annonces: 15 du mois précédant la parution.

Nadia Revaz - nadia.revaz@admin.vs.ch

Abonnements Conseil de rédaction Claude Barras-Paris, Ass. parents Alexandre Buysse, HEP-Vs Marina Barada Veuthey, AVPES Daphnée Constantin Raposo, SPVal Jean-François Dorsaz, CDTEA Christiane Grandmousin, AVEP Béatrice Rogéré Pignolet, AVECO

Tarif annuel: Fr. 40.– / Prix au numéro: Fr. 6.– Tarif contractuel: Fr. 30.– Tél. 027 606 41 59 - resonances@admin.vs.ch

Régie des annonces Schoechli impression & communication SA - Technopôle 3960 Sierre - Tél. 027 452 25 25 - info@schoechli.com

Impression, expédition Photographe Jacques Dussez

Schoechli impression & communication SA - Technopôle 3960 Sierre - Tél. 027 452 25 25 - info@schoechli.com


C ollaborations scolaires et… Nadia Revaz

appel à collaboration

Les harmonisations Le mini-dossier du mois est consacré à l’état des lieux à mi-mai des harmonisations scolaires, avant de nouvelles échéances d’importance, avec notamment la 2e lecture du concordat HarmoS pour la scolarité obligatoire prévue le 14 juin. Les harmonisations sont en marche à divers niveaux: européen, suisse, romand, régional. Au niveau de la scolarité obligatoire, les cantons ne perdront pas leurs prérogatives, mais le droit concordataire sera renforcé, de façon à faciliter la mobilité d’un canton à l’autre, d’une région à l’autre. Harmoniser ne signifie pas uniformiser, mais s’entendre sur un certain nombre de paramètres communs généraux (concordats) ou plus spécifiques (plan cadre ou plan d’études). L’harmonisation scolaire, c’est comme un piano qui donne le la à l’orchestre. Vos projets pédagogiques Hors dossier, ce numéro est l’occasion du lancement d’une nouvelle rubrique, faisant suite aux dossiers de mai et de juin, consacrés à vos projets pédagogiques. Annoncez vos projets en voie ou en cours de réalisation et même une fois terminés afin de les partager avec vos collègues. Vous êtes déjà de plus en plus nombreux à informer Résonances sur ce qui se passe d’intéressant dans vos écoles, ce qui est appréciable, mais là votre collaboration est indispensable pour faire vivre cette rubrique dans la diversité. Et si vous preniez la plume? Rappelons que vous êtes également invités à prendre la plume ou à vous saisir du clavier de votre ordinateur, en particulier dans le cadre de la rubrique carte blanche. Cette dernière vous est ouverte, quel que soit le degré d’enseignement dans lequel vous travaillez,

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pour que vous puissiez raconter la vie de votre classe, vous exprimer sur un sujet en lien avec l’actualité pédagogique, ouvrir un débat, parler d’une activité enthousiasmante que vous avez menée en classe ou laisser la parole, la plume ou le crayon à vos élèves. A vous de modeler la rubrique à votre guise. Les seules contraintes sont liées à la longueur des textes envoyés (maximum 6500 caractères espaces compris avec deux illustrations, mais ce peut être bien sûr plus court). Alors, si vous voulez réserver un espace dans un prochain numéro, n’hésitez pas. Votre avis pour une enquête sur le français régional Toujours sur le registre de la collaboration, Maude Moix, une jeune Valaisanne qui prépare son mémoire de linguistique à l’Université de Lausanne, mène une enquête sur l’utilisation du français régional dans l’école valaisanne (cf. p. 17). Tous les enseignants du primaire, du secondaire I et du secondaire II (et pas seulement ceux qui donnent des cours de français) sont invités à répondre à un questionnaire en ligne. www2.unil.ch/voxdei/phpsurveyor//index.php?sid=7 Avant l’été, prenez le temps de consacrer quelques minutes pour y répondre. Résonances vous tiendra au courant des résultats de cette passionnante étude. Quelques infos à propos des numéros de la rentrée Sachez encore que de nouvelles rubriques seront à découvrir dès le numéro de la rentrée. Et parmi celles existantes, l’accent principal sera mis sur les projets pédagogiques et les activités autour de la lecture. Vous avez des suggestions… alors faites-en part à la rédaction. Merci pour votre collaboration et bon été.

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S ommaire

Collaborations tion pel à collabora scolaires et… ap

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N. Revaz

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Ecole et musée

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Vos projets pédagogiques

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Rencontre

Education musicale

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Autour de la lecture

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Spectacle

Stanislas Lugon Moulin, éducateur en milieu ouvert - N. Revaz «Arrêts sur demande» au Musée d’art - E. Berthod Echanges scientifiques autour du Léman - S. Fierz Fresques à l’ESC de Sion - N. Revaz «Tragédie gourmande» jouée à Bramois - M.-H. Sauthier Vivre ses émotions - B. Oberholzer Apprentissage de la lecture et progression - L. Rieben Bilan de la 3e Semaine romande de la lecture - SRL

BEL Concours Environnement Orientation Education physique Boîte à outils

ICT Revue de presse CRPE Mémento pédagogique Sciences

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20 21 22 25 26 28

Le BEL accueille des enseignants anglais - c/NR Concours d’écriture Littera-Découverte - Littera-Découverte/NR C’est la chenille qui redémarre! - C. Keim Parcours en ECG et ESC - OSP/NR Qualité en éducation physique - N. Nanchen, G. Schroeter et J. Ruffiner Les 7 profils d’apprentissage - J.-F. Michel

Enseignement spécialisé: pistes vers des logiciels adaptés - Ch. Mudry D’un numéro à l’autre - Résonances Rémunération des membres du comité - P. Vernier A vos agendas - Résonances Expériences scientifiques: avez-vous essayé? - A. Bardou

Journée des métiers expérimentée dans trois CO - N. Revaz Evaluation de l’allemand à l’école primaire - SE/SFT Journée CODICOVAR autour de la gestion des élèves difficiles - N. Revaz Informations relatives aux examens de français 2008 - SE Les dossiers de Résonances

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Harmonisations: état des lieux Pourquoi un aussi bref dossier pour un sujet aussi important? D’une part parce

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Quelques harmonisations en marche Résonances

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BEJUNEFRIVALGE: vers un plan d’études romand? Ch. Merkelbach

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Concordats: HarmoS et pédagogie spécialisée CDIP

que c’est un dossier dont on reparlera, au gré des échéances, jusqu’à ce qu’un certain nombre d’harmonisations soient en vigueur et d’autre part parce qu’il ne s’agissait que de dresser un modeste état des lieux à une date donnée. Mais aussi parce que les derniers dossiers sur les projets étaient volumineux.

( Résonances - Avril 2007

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Q uelques harmonisations en marche

Articles constitutionnels (en vigueur) Les Suisses ont plébiscité à 85,6% les articles constitutionnels sur l’éducation et la formation qui obligent les cantons à coordonner leurs systèmes éducatifs en mai 2006 (après le rejet d’une loi fédérale sur l’école obligatoire en 1882 et d’un article sur l’éducation en 1973). Cette proposition de révision des articles constitutionnels sur la formation avait été entreprise suite à une initiative parlementaire en 1997 déjà. Pour rappel, les modifications concernent l’Espace suisse de formation (la juxtaposition des

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systèmes cantonaux et des domaines réglés par la Confédération doit faire place à un système cohérent et transparent), la formation professionnelle (les filières de formation professionnelle ou générale doivent jouir de la même considération sociale), les hautes écoles (la Confédération et les cantons pilotent ensemble le domaine des hautes écoles, facilitant ainsi l’harmonisation des niveaux d’enseignement, de la reconnaissance des institutions et des diplômes et des principes de financement) et la formation continue (c’est désormais la Confédération qui fixe les principes touchant à l’assurance de la qualité et à la reconnaissance des formations suivies). Ne découlant pas des articles constitutionnels, les accords sur la pédagogie spécialisée et sur les bourses et prêts d’honneur sont eux subséquents à la réforme de la péréquation financière et de la répartition des tâches entre la Confédération et les cantons, acceptée en 2004 par le peuple. Quant à la nouvelle loi sur la formation professionnelle (nLFPr entrée en vigueur en 2004), elle a aussi des incidences sur la formation professionnelle initiale et supérieure et sur les hautes écoles.

Concordat HarmoS Le projet HarmoS appelle à des travaux de deux ordres: • la conclusion d’un nouveau concordat scolaire: les 26 directrices et directeurs cantonaux de l’Instruction publique entendent pousser plus loin l’harmonisation de la scolarité obligatoire par le biais d’un nouvel accord intercantonal à caractère contraignant (concordat). Le concordat HarmoS sera soumis à la ratification des cantons. Il actualise d’une part les prescriptions du concordat scolaire de 1970 et désigne d’autre part toute une série de nouveaux éléments devant faire l’objet d’une harmonisation. Rappel du calendrier Dès 2001, la création de ce nouvel accord intercantonal fait partie des priorités stratégiques de la CDIP (Conférence suisse des directeurs cantonaux de l’Instruction publique).

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L’harmonisation des formations et de la scolarité obligatoire en particulier semble faire de grands pas en Suisse depuis peu. Les éléments principaux s’emboîtent comme des poupées russes, au niveau de la Confédération d’abord (révision des articles constitutionnels approuvée le 21 mai 2006), des cantons (concordat HarmoS) et de la Romandie (Convention scolaire romande). Le mouvement de l’harmonisation va du général (nouveaux articles constitutionnels) au plan cadre (PECARO) et aux plans d’études (dont le plan commun BEJUNEFRIVALGE), avec l’opérationnalisation de certains objectifs fixés par le concordat HarmoS ou la Convention scolaire romande. Ce bref topo devrait vous aider à recontextualiser les nombreuses informations qui paraissent dans la presse sur le thème des harmonisations.

Du 16 février au 30 novembre 2006: consultation sur le projet du concordat HarmoS et conjointement sur la Convention scolaire romande. Janvier 2007: résultat très positif de la mise en consultation. 1er mars 2007: 1re lecture de l’Accord. 14 juin 2007: 2e lecture de l’Accord et probable adoption du texte. Dès 2008: une fois le concordat accepté par l’Assemblée plénière, le processus de ratification par les cantons peut commencer. Selon le canton, c’est soit le Parlement cantonal, soit le peuple qui devra décider de l’adhésion au nouveau concordat. Celui-ci entrera en vigueur à partir du moment où 10 cantons y auront adhéré. • la conception de standards nationaux de formation: ces standards, obligatoires sur l’ensemble du pays, sont la partie essentielle du concordat HarmoS. Pour pouvoir les définir, il faut des cadres de référence détaillés. Ces derniers sont actuellement conçus dans le cadre de projets scientifiques. Rappel du calendrier Début 2005: démarrage de la partie scientifique des travaux nécessaires au développement des standards. Mi-avril-mi-mai 2007: phase test dans le cadre du développement des standards de formation HarmoS. Se fondant sur les résultats de cette phase de validation, les consortiums scientifiques proposeront à la CDIP, à la fin de l’année 2007, des standards

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de formation pour les 2e, 6e et 9e années de scolarité. Début 2008, ces standards feront l’objet d’une vaste procédure de consultation et pourront être approuvés par l’Assemblée plénière de la CDIP en octobre 2008 au plus tôt. En ce qui concerne les sciences naturelles, le calendrier est reporté d’une année, car il convient de tenir compte des résultats de l’enquête PISA 2006, disponibles fin 2007, dans laquelle les sciences naturelles constituent un domaine central.

Déclarations CIIP Déclaration sur les finalités de l’Ecole et les objectifs de l’Ecole publique (adoptée par la CIIP en 2003). Déclaration politique annonçant la création d’un véritable «Espace romand de la formation» (adoptée par la CIIP en 2005). Ces deux déclarations servent de cadrage général au souci d’harmonisation de l’Ecole romande, largement antérieur à l’idée de Convention scolaire romande.

Convention scolaire romande Parallèlement au concordat HarmoS, la CIIP (Conférence intercantonale de l’Instruction publique de la Suisse romande et du Tessin) propose l’adoption d’une Convention scolaire romande qui concerne également la scolarité obligatoire et qui va notamment servir de base pour la réalisation de tâches que le nouveau concordat scolaire délègue aux conférences régionales de la CDIP, en particulier pour l’introduction du Plan cadre romand (PECARO). A noter cependant que les efforts de la coordination scolaire sont anciens puisque la CIIP a adopté en 1972 son premier plan d’études commun pour les degrés 1 à 4 de manière non contraignante, mais repris par

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Calendrier provisoire HarmoS

l’ensemble des cantons. Des plans semblables ont suivi en 1979 pour les degrés 5 et 6, ainsi qu’en 1986 pour les degrés 7 à 9. Calendrier 15 avril 2005: la CIIP annonce son intention de créer un Espace romand de la formation. Fin septembre 2005: la CIIP décide de synchroniser le calendrier de ses travaux relatifs à la Convention scolaire romande avec celui de l’accord intercantonal sur l’harmonisation de la scolarité obligatoire (concordat HarmoS). Du 16 février au 30 novembre 2006: consultation sur la Convention scolaire romande et sur le concordat HarmoS. Janvier 2007: large adhésion à la Convention scolaire romande lors de la consultation. Après avoir analysé les amendements au texte proposé, la Conférence a effectué une 1re lecture d’une nouvelle version de la Convention le 26 avril 2007. Après adoption, en principe fin juin 2007, la Convention sera soumise dès 2008 pour ratification auprès des parlements cantonaux romands. Dès que trois cantons y auront adhéré, elle entrera en vigueur dans un délai de 6 mois. Les cantons signataires auront alors quatre ans pour mettre en vigueur les objectifs visés.

PECARO (Plan cadre romand) Vaste chantier ouvert dès 2000 mais dont les prémisses remontent à 1998, mis en consultation en 2004, PECARO consiste en une remise à jour et un élargissement des plans d’études de l’école enfantine et de la scolarité obligatoire, élaborés entre 1969 et 1991 (CIRCE I à III) et encore officiellement en vigueur. La CIIP a présenté le 15 avril 2005 en conférence de presse les résultats de la consultation PECARO et annoncé à cette occasion

Harmonisations au niveau du secondaire II et du tertiaire Le secondaire II et le tertiaire sont plus avancés sur le chemin de l’harmonisation nationale, notamment parce que certains aspects étaient déjà du ressort de la Confédération. Avec le processus de Bologne, l’harmonisation de l’architecture des études dispensées dans les hautes écoles se fait au niveau européen, avec l’arrivée des diplômes eurocompatibles (le bachelor et le master).

son intention de créer un Espace romand de la formation. Tenant compte des remarques et propositions reçues lors de cette consultation, une version 2 du plan d’études cadre romand a été rédigée. Le groupe de suivi a notamment retravaillé le domaine «Langues», et certaines notions transversales qui avaient provoqué remarques et propositions lors de la consultation de 2004, à savoir: • les médias et les technologies de l’information et de la communication (TIC); • le développement durable. Ces travaux ont permis d’aboutir à une version 2006 du Plan cadre romand – tenant compte de la consultation – et conformément au programme d’activité de la CIIP adopté le 22 septembre 2005.

BEJUNEFRIVALGE Six cantons (BE, JU, NE, FR, VS, GE) ont entrepris de traduire le Plan cadre romand en un plan d’études cantonal le plus commun possible (BEJUNEFRIVALGE). Le canton de Vaud a annoncé sa volonté de rejoindre les six cantons romands dans la phase finale. Le chantier a été ouvert par Berne dès 2003 et la première phase de la rédaction s’est achevée fin avril 2007 (présentation fin mai 2007).

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B EJUNEFRIVALGE: vers Ch. Merkelbach

un plan d’études romand?

Les cantons de Berne, Jura, Neuchâtel, Fribourg, Valais et Genève ont uni leurs forces pour réaliser un plan d’études commun sur la base du plan cadre élaboré par la Suisse romande.

scolaire romande reprend cette obligation. Même si ces deux textes ne sont pas encore entrés en force, personne ne doute désormais de la nécessité de réaliser un seul plan d’études pour toute la Suisse romande.

Bref historique

Contenu du plan d’études commun

Initié en 2003 par le canton de Berne, un groupe de travail rassemblant des représentants de l’espace BEJUNE, rejoint par le canton de Fribourg, a déposé en juin 2004 un rapport auprès des chef-fe-s de département décrivant les conditions et les moyens nécessaires à la réalisation commune d’un plan d’études. Une centaine de personnes (groupe de pilotage, rédactrices et rédacteurs praticiens, groupe de suivi CIIP) ont travaillé depuis mars 2006, à la rédaction concrète d’un plan d’études couvrant l’ensemble de la scolarité obligatoire, école enfantine comprise. En janvier 2006, le canton du Valais, suivi en novembre du canton de Genève, ont rejoint les travaux, qui se sont achevés à fin avril 2007.

Le futur plan d’études répartit l’ensemble des apprentissages à aborder au cours de la scolarité en cinq domaines disciplinaires de formation: arts, corps et mouvement, langues, mathématiques et sciences de la nature, sciences de l’homme et de la société. Ces cinq domaines sont complétés par un sixième à vocation transversale: la formation générale qui concerne plus spécifiquement l’éducation au bien-être, à la santé, à la citoyenneté, aux médias, à l’environnement.

Contexte national et romand Depuis deux ans, la volonté d’harmoniser le système éducatif en Suisse a fortement progressé: l’accord intercantonal sur l’harmonisation de la scolarité obligatoire (concordat HarmoS) stipule entre autres que chaque région linguistique doit harmoniser ses plans d’études, manifestant ainsi l’objectif de ne réaliser qu’un seul plan d’études par région linguistique. La Convention

Pour aller plus loin Matthis Behrens (dir.). PECARO et HarmoS: éléments comparatifs, enjeux et questions. Neuchâtel: IRDP, 2004. Les Cahiers pédagogiques L’école en Suisse à l’heure des batailles pédagogiques. Avril 2007. L’Educateur. Entre réformes et contre-réformes. Janvier 2007.

Organisée en s’appuyant sur les Objectifs prioritaires d’apprentissage du plan cadre, la partie centrale du plan d’études est déclinée selon trois entrées: la progression des apprentissages décrit les savoirs à développer chez l’élève au cours d’un cycle; cette progression est déclinée par partie de cycle (2 ans) pour les cycles primaires, par année scolaire pour le cycle secondaire; les attentes fondamentales décrivent ce que l’élève doit atteindre au cours, mais au plus tard à la fin d’un cycle, pour poursuivre son parcours scolaire; elles s’inscrivent dans une perspective de régulation des apprentissages et doivent être évaluables selon les modalités propres à chaque canton; elles devront en outre s’inscrire dans le cadre défini par les futurs standards nationaux HarmoS1. Relevons que les attentes sont déclinées, au cycle secondaire, en trois niveaux différents pour les disciplines français, allemand et mathématiques, en deux niveaux pour histoire, géographie, sciences naturelles et anglais, et en un seul niveau pour les autres disciplines; les indications pédagogiques complètent la description du plan d’études en fournissant des indices, des erreurs caractéristiques ou encore des conseils, des précisions relatives à l’enseignement.

Bulletin de la CIIP. L’école harmonisée. Mai 2006. Résonances. Les coordinations. Mars 2005.

Quelques points forts

Site de la CDIP www.cdip.ch

Le plan d’études BEJUNEFRIVALGE, lancé avant que les autorités nationales et romandes ne concrétisent leur volonté d’harmonisation, a en quelque sorte anticipé

Site de la CIIP www.ciip.ch

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ce mouvement. Qui aurait en effet pu imaginer que le projet commun aux trois cantons de l’espace BEJUNE deviendrait celui de six cantons? Le futur plan d’études s’inscrit dans une perspective novatrice pour plusieurs raisons: c’est la première fois qu’une écriture verticale harmonisée, s’appuyant sur des règles communes, et appliquée à l’ensemble des domaines et disciplines de la scolarité obligatoire (y compris l’école enfantine), a l’ambition dans notre région de décrire l’ensemble des savoirs que les élèves doivent aborder à l’école; c’est la première fois aussi que des attentes sont déclinées pour chaque cycle d’enseignement, donnant ainsi au projet de formation de l’élève un cadre cohérent dans une visée de progression tout au long de la scolarité; l’intégration transversale d’un domaine spécifique (la formation générale) regroupant les principales valeurs éducatives constitutives des finalités de l’école publique et leurs liens avec les différents domaines disciplinaires constituent aussi une innovation forte visant à légitimer la dimension éducative de l’institution scolaire. Relevons que la mise en œuvre commune de ce plan d’études représente une économie non négligeable de ressources financières et humaines, pour peu que l’on songe aux efforts que chaque canton aurait dû consentir pour réaliser un tel plan d’études. Ajoutons que le groupe de pilotage a mis en place un processus de consultation en continu sous forme de «caisses de résonance cantonales» pendant la période de production. Ce processus a permis de recueillir des informations que les rédactrices et rédacteurs ont pu intégrer à leurs travaux et réflexions.

Quelles suites? La première phase est terminée: les rédactrices et rédacteurs sont parvenus, dans les délais qui leur étaient

l’ a ut eu r

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Christian Merkelbach. Responsable de la section francophone de recherche, évaluation et planification pédagogiques (SREP) de la Direction de l’instruction publique du canton de Berne. Président du groupe de pilotage BEJUNEFRIVALGE Contact: christian.merkelbach@erz.be.ch.

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impartis, à réaliser une première version du futur plan d’études. Les tâches qui restent à assumer sont néanmoins nombreuses. Il s’agit en particulier de procéder à une relecture intégrale de l’ensemble des domaines et disciplines et de procéder à un «lissage», dans le respect des productions: harmonisations et corrections mineures, petites modifications ou compléments en font partie. Des répondant-e-s issus des groupes de rédaction sont associés à ces travaux. La version du plan d’études issue de la phase de «lissage» devrait être remise aux autorités cantonales à l’été. Une consultation pourrait alors être organisée conjointement dans chacun des cantons partenaires, selon leurs procédures habituelles. Une journée forum rassemblant des délégations cantonales ainsi que tous les acteurs impliqués dans le processus pourrait être organisée à l’issue des consultations. Le bilan issu de cette journée permettrait de réaliser les derniers aménagements conduisant à une version disponible pour la mise en œuvre dans les cantons. La réalisation du plan d’études devrait prendre deux formes: une version imprimée ainsi qu’une base de données dont la partie visible serait un site internet. L’ensemble de ces produits devraient s’inscrire dans une perspective évolutive, des aménagements ponctuels et planifiés pouvant être réalisés ultérieurement. Pour l’heure, le groupe de pilotage rend compte du travail réalisé aux autorités cantonales concernées et leur soumet les mesures à décider pour assurer la prise en charge cantonale. Note 1

Il s’agira de vérifer ultérieurement la conformité des attentes avec les standards nationaux.

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C oncordats: HarmoS et pédagogie spécialisée Le concordat HarmoS garde pleinement le cap L’Assemblée plénière de la Conférence suisse des directeurs cantonaux de l’instruction publique (CDIP) a procédé le 1er mars à une première lecture de l’«Accord intercantonal sur l’harmonisation de la scolarité obligatoire». Sur la base des résultats très positifs obtenus lors de la consultation, tous les éléments essentiels du projet de concordat se sont vus confirmés. La deuxième lecture et, selon toute vraisemblance, l’adoption de ce texte sont prévues lors de l’Assemblée plénière du 14 juin 2007. Le concordat HarmoS prévoit une harmonisation des objectifs et des structures de la scolarité obligatoire, en particulier: Harmonisation des structures: âge d’entrée à l’école à 4 ans révolus avec une plus grande flexibilité à titre individuel; durée de l’école primaire fixée à huit ans, école enfantine ou cycle élémentaire y inclus, et durée du degré secondaire fixée à trois ans. Harmonisation des objectifs: détermination, sur l’ensemble du territoire national, des domaines de formation de base; définition de standards nationaux de formation; plans d’études harmonisés et moyens d’enseignement coordonnés au niveau des régions linguistiques.

Le dossier en citations Remodelage grâce à un système de poupées russes Des projets ambitieux mais néanmoins réalistes, qui permettront encore une fois à ce pays d’avancer tout en tenant de l’identité profonde d’un Etat fédéraliste, attaché au pouvoir local dans tout ce qu’il a de bénéfique pour sa population, elle-même ancrée dans une histoire et des traditions. Et sans pour autant perdre sa capacité d’avancer – dangereusement menacée parfois par les querelles de clocher – ni renier un système politique qui le caractérise et lui donne cette petite touche de défi permanent… le miracle helvétique en quelque sorte. Bulletin de la CIIP. L’école harmonisée. Mai 2006.

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Introduction d’instruments de développement et d’assurance-qualité au niveau national: monitorage de l’éducation, standards de formation.

1re lecture Suite à la consultation, les directeurs de l’Instruction publique se sont prononcés en faveur de l’adoption d’un article supplémentaire relatif à l’enseignement des langues, lequel reprend les points essentiels de la Stratégie des langues adoptée par la CDIP le 25 mars 2004. Il a également été tenu compte de la situation particulière du canton du Tessin en ce qui concerne la structure de l’école obligatoire. D’autres modifications mineures sont prévues et doivent désormais être préparées par le Comité en vue de la deuxième lecture. Au terme de celle-ci et suite à l’adoption du texte final, la CDIP informera en détail sur les contenus de ce nouveau concordat scolaire.

Concordat sur la pédagogie spécialisée: large approbation Les résultats de la consultation relative à l’accord intercantonal sur la collaboration dans le domaine de la pédagogie spécialisée (concordat sur la pédagogie spécialisée), témoignent d’une très large approbation de ce projet. Suite à ce résultat positif, le Comité de la CDIP a décidé d’ouvrir dès la mi-mai une procédure de consultation complémentaire qui porte cette fois-ci sur une terminologie commune et des standards de qualité uniformes dans le domaine de la pédagogie spécialisée, ainsi que sur un profil de reconnaissance en «éducation précoce spécialisée». L’accord intercantonal sur la collaboration dans le domaine de la pédagogie spécialisée doit permettre aux directrices et directeurs cantonaux de l’Instruction publique de créer, eu égard à la réforme de la péréquation financière et de la répartition des tâches entre la Confédération et les cantons (RPT), un cadre national pour la scolarisation des enfants et des jeunes ayant

Prochains dossiers: Septembre: les infos de la rentrée 2007 Octobre: Ecole et culture

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des besoins éducatifs spécifiques. Ils veulent pour cela définir l’offre de base et harmoniser à l’échelon national la terminologie, les critères de qualité et la procédure d’évaluation des besoins individuels. La consultation sur le projet d’accord intercantonal s’est déroulée de la fin juin à la fin décembre 2006. Ont fait connaître leur point de vue les 26 gouvernements cantonaux, la majorité des organisations et institutions actives dans le domaine de la pédagogie spécialisée et invitées à donner leur avis, ainsi que les associations faîtières des organisations professionnelles d’enseignants (LCH/SER). Une vingtaine d’autres organisations ont également répondu à la consultation. Un rapport détaillé sur les résultats de la consultation peut être consulté sur le site de la CDIP.

Quelques tendances A l’exception du canton AI, tous les gouvernements cantonaux saluent la création d’un accord intercantonal dans le domaine de la pédagogie spécialisée; ils soutiennent les objectifs de cet accord et se prononcent ainsi en faveur d’une démarche coordonnée en ce qui concerne le transfert des compétences découlant de la RPT. Les réactions des autres organes consultés vont elles aussi dans ce sens. Si tous les articles de l’accord sont majoritairement, ou quasi majoritairement, approuvés, chacun d’eux a également suscité d’abondants commentaires et moult propositions quant à des modifications de détails. Les précisions souhaitées concernent notamment la définition de l’offre de base contraignante.

Les trois objets en consultation: terminologie, standards de qualité et reconnaissance des diplômes en éducation précoce spécialisée Lors de sa séance du 3 mai 2007, le Comité de la CDIP a décidé d’ouvrir dès la mi-mai une procédure de consultation sur les instruments suivants: 1. Terminologie commune pour le domaine de la pédagogie spécialisée 2. Standards de qualité uniformes pour la reconnaissance des prestataires dans le domaine de la pédagogie spécialisée 3. Règlement de la CDIP (version révisée) concernant la reconnaissance des diplômes dans le domaine de la pédagogie spécialisée Concernant les points 1 et 2: l’accord intercantonal sur la collaboration dans le domaine de la pédagogie spécialisée prévoit de créer une terminologie commune et des standards de qualité uniformes en matière de prestations (voir art. 7). Ces deux instruments sont en train d’être élaborés parallèlement à l’accord et seront approuvés en même temps que lui sous forme d’annexes. Le troisième instru-

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La création d’instruments nationaux (terminologie commune, standards de qualité uniformes en matière de prestations et procédure d’évaluation des besoins individuels) fait l’objet d’une large approbation.

Suite des travaux L’Assemblée plénière de la CDIP va maintenant évaluer les résultats de la consultation et adapter le projet d’accord en conséquence (1re lecture en juin 2007). Le transfert des compétences dans le domaine de la pédagogie spécialisée se fera le 1er janvier 2008. Toutefois, vu la période transitoire fixée par le Parlement fédéral, l’accord ne pourra pas entrer en vigueur avant le 1er janvier 2011. La CDIP entend malgré tout disposer au début de l’année 2008 déjà d’un texte définitif et approuvé, de façon à ce que les conditions générales que cet accord définit et les instruments nationaux qu’il prévoit de développer puissent être pris en considération lors de l’élaboration des concepts cantonaux afférents à la pédagogie spécialisée (concepts qui devront être prêts en 2011 au plus tard). En conséquence, le Comité de la CDIP ouvre une procédure de consultation complémentaire portant cette fois-ci sur trois des instruments prévus au niveau national (voir encadré ci-dessous).

ment prévu à l’art. 7 (une procédure uniforme pour l’évaluation des besoins individuels) est en cours d’élaboration et fera l’objet d’une phase pilote en 2008 avant d’être mis à disposition en 2008/2009. Concernant le point 3: suite au transfert des compétences découlant de la RPT, les cantons seront également responsables du soutien préscolaire dans le domaine de la pédagogie spécialisée et, par là même, de la reconnaissance des diplômes professionnels correspondants. La CDIP a révisé dans ce sens son règlement concernant la reconnaissance des diplômes d’enseignement spécialisé de 1998. Dans la nouvelle version du règlement, la formation en pédagogie spécialisée comprend une partie «tronc commun» et une partie «spécialisation», cette dernière proposant deux orientations: l’éducation précoce spécialisée et l’enseignement spécialisé. Le délai de consultation est fixé au 15 septembre 2007. Sont invités à y participer les 26 départements cantonaux de l’Instruction publique ainsi que les différents milieux qui ont déjà participé à la consultation relative à l’accord intercantonal sur la collaboration dans le domaine de la pédagogie spécialisée.

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S tanislas Lugon Moulin,

Re ncontre

éducateur en milieu ouvert Stanislas Lugon Moulin est depuis une année responsable du Service d’Action Educative en Milieu Ouvert (AEMO), tout en étant également éducateur sur le terrain. Ce Service, fondé en 1989, se propose d’aider les mineurs et les jeunes adultes (de 0 à 25 ans), ainsi que leur famille, confrontés à des difficultés de divers ordres, en intervenant dans leur milieu de vie. Cinq éducateurs à Sion et deux à Monthey (5,2 postes) couvrent l’ensemble du Valais romand, de façon à éviter certains placements institutionnels ou à en raccourcir la durée.

«L’accompagnement AEMO se fait de manière très concrète.» Stanislas Lugon Moulin, quelles sont les principales missions de AEMO? Nous sommes un service spécialisé d’accompagnement éducatif, ce qui signifie que nous allons dans les familles pour trouver ensemble des solutions aux problèmes posés. Les demandes d’appui arrivent chez nous par différents biais, mais ce sont principalement l’Office de protection de l’enfant, le Tribunal des mineurs et les chambres pupillaires qui nous mandatent. Nous travaillons aussi avec le Centre pour le développement et la thérapie de l’enfant et l’adolescent (CDTEA) et d’autres services reconnus. L’AEMO est bien une association privée… C’est exact, mais nous sommes une association reconnue d’utilité publique par le Département de l’édu-

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cation, de la culfait de manière très ture et du sport et concrète et se veut nous avons l’autoglobal, d’où l’imporrisation d’exercer tance de l’instauradélivrée par le Sertion d’un climat de vice cantonal de la confiance. Pour que jeunesse. Les misnotre aide soit effisions de chacun sont cace, il faut qu’il très claires et nous y ait une volonté avons un véritable et une possibilité rôle complémentaipour les membres re à jouer. Au départ de la famille de vidu mandat, il est prévre ensemble. cisé qui fait quoi, de , gon Moulin Stanislas Lu façon à ne pas s’éparY a-t-il évoluO. EM A L’ de e responsabl piller au-delà de son tion des problédomaine de compématiques nécessitant tences professionnel et à créer les l’intervention de l’AEMO? synergies nécessaires. Ce qui fait C’est difficile à dire, mais j’ai l’imnotre spécificité, c’est que, s’il le pression que nous sommes sans faut, nous pouvons nous rendre cesse confrontés à de nouvelles proplusieurs fois par semaine à domiblématiques qui se complexifient. cile pour gérer une situation partiUn constat qui vaut pour l’ensemculière. Nous œuvrons pour chaque ble de la société. situation dans le cadre d’une collaboration élargie et menons des Il y a quelques semaines, vous bilans réguliers avec nos partenaiavez lancé, en collaboration res qui peuvent être des assistants avec la Ville de Sion et avec le sociaux, des juges, des psycholosoutien du Secrétariat cantonal gues, mais aussi des enseignants. à l’égalité et à la famille, une liC’est généralement l’éducateur gne téléphonique (027 322 55 AEMO qui sollicite des rencontres 55) ainsi que des groupes de réseau, en raison de sa plus grande parole pour aider les parents… proximité avec la situation probléPourquoi une telle action? matique. C’est un projet qui nous a été proposé par la Ville de Sion et qui vise à Qui aidez-vous principalement? répondre spécifiquement au désarNous intervenons surtout auprès de roi de certains parents isolés. L’idée familles monoparentales désempaa vu le jour dans le cadre de «l’Obrées qui ne parviennent pas ou plus servatoire jeunesse 12-18 ans» séduà mettre un cadre au niveau édunois. Des initiatives similaires ont catif. L’accompagnement AEMO se été mises en place notamment dans le canton de Fribourg pour répondre à un réel besoin. Nous démarrons cette action et ferons un bilan Pour en savoir plus de ce projet pilote après une année. www.aemo-valais.ch Propos recueillis par Nadia Revaz

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Eric Berthod

Le musée d’art à nouveau réouvert! Le respectable «sexagénaire», quelque peu oublié le temps de sa remise en forme, s’est offert un coup de jeune remarquable et se dévoile à nouveau au public. Bravo! Belle réussite. Le plus jeune des musées cantonaux, dignement fêté pour son demi-siècle en 1997, se révèle aujourd’hui sous un jour nouveau. Initialement installé dans la tour de la Majorie à sa création, le musée a souffert très tôt de manque d’espace et se vit adjoindre trente ans plus tard le Vidomnat. La valeur hautement historique des deux bâtiments imposa aux conservateurs des contraintes qui tenaient du cauchemar: exiguïté des espaces, éclairage et hétérogénéité des matériaux, autant d’entraves aux accrochages et à la circulation des visiteurs. Les deux édifices, voisins sur le terrain, ont eu dès leur origine de la peine à «fonctionner» ensemble. Une réflexion s’imposait; elle s’est concrétisée par des travaux importants permettant une utilisation cohérente des espaces, de l’accueil du visiteur à la cohérence du discours, tout en respectant les témoins du passé. Aujourd’hui c’est fait, on peut apprécier la différence!... Une attention particulière est accordée aux classes, tant sur le plan de l’espace que des ressources à disposition. En parallèle, l’équipe de

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A rrêts sur demande»

«

Ecole

et musée

au Musée d’art médiation culturelle s’étoffe progressivement et un matériel didactique spécifique est disponible pour les enseignants. Dans la perspective de permettre à chacun d’effectuer un parcours selon ses goûts, le matériel conçu invite à s’arrêter sur l’une ou l’autre œuvre en fonction de ses intérêts.

On pourrait le comparer à des «Arrêts sur demande» dans un réseau de transports en commun. Les chauffeurs sont à disposition, à chacun de définir son parcours: direct et rapide pour les gens pressés, ou au contraire balade sur les chemins de traverse pour les amateurs qui préfèrent flâner. Telle est la gageure. Pour chaque «Arrêt» – soit pour chaque œuvre qui suscite de l’intérêt – des explications organisées du générique au spécifique proposent des informations ou suggèrent des questions. Elles se déclinent en six étapes: 1. On débute avec des «Repères chronologiques» qui encadrent par des faits culturels et politiques l’époque de création.

2. Ensuite les «Repères historiques» précisent le courant artistique relatif à l’œuvre. 3. La «Biographie» présente l’artiste, sa relation avec le courant ou la tendance artistique. 4. «L’œuvre» révèle des éléments spécifiques à la pièce choisie, informations théoriques non perceptibles de visu. 5. Les trois volets suivants «Je vois», «Je comprends» et «Je ressens» sont liés; ils proposent des questions à poser directement aux élèves dans le but de les faire observer, réfléchir sur la place de l’œuvre et de son impact sur soi. 6. La dernière page, «Ouverture», suggère quelques œuvres choisies pour leurs similitudes ou différences par rapport à celle observée, permettant ainsi d’arrêter le choix du prochain «Arrêt». Ces «Arrêts sur demande» s’enrichissent chaque mois et constitueront au fil des ans un véritable catalogue de propositions! Actuellement les choix de parcours sont encore limités, mais les panoramas de chacun d’eux valent vraiment le détour!

Musée d’art, Place de la Majorie, Sion. Ouverture du mardi au dimanche, de 13 h à 17 h. Médiation culturelle: réservation 027 606 46 80. GRATUIT pour les classes.

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Samuel Fierz

Depuis septembre 2006, deux classes valaisannes participent à un échange scientifique avec des classes de Bonneville, en Haute-Savoie. L’initiative a été lancée par la commission «culture, éducation et sport» du Conseil du Léman. Le but est d’encourager des travaux scientifiques (notamment des actions sur le terrain) et de permettre des visites dans l’autre région. Les déplacements sont complètement payés et un soutien financier permet aux enseignants d’organiser des activités payantes sans devoir recourir aux parents. Mais voyons plutôt…

Classe de Jérôme Renaud, Monthey 5P Les pieds dans l’eau Le projet a démarré autour d’un ruisseau qui paraît insignifiant: le Nant de Choëx. Les élèves ont fait l’inventaire des arbres et arbustes qui le bordent. Armés de passoires et d’assiettes plastiques, ils ont ensuite récolté les invertébrés du ruisseau1. Grâce à ces petites bêtes dont personne ne soupçonnait l’existence, ils ont pu estimer la qualité de l’eau: «peu polluée». Pour les plantes comme pour les invertébrés aquatiques, les élèves se sont vu confier une espèce à documenter. L’enquête s’élargit 200 mètres plus haut que l’endroit étudié, un immense bassin a été

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E changes scientifiques

Vo s p roje ts pédagogiques

autour du Léman aménagé. Pour comprendre son utilité, une visite du lieu avec un représentant de la Commune est organisée. Les élèves ont pris des notes par mots-clés afin de rédiger un compte rendu. Mais l’histoire montre que des aménagements bien plus importants ont été réalisés sur la Vièze au XVIIIe siècle. Par l’étude de documents anciens, les élèves constatent que la rivière contournait la colline du Château-Vieux par l’ouest. Suite à des inondations récurrentes, le promontoire a été taillé de part en part pour donner à la rivière un tracé rectiligne. Dans la suite de l’année, l’enquête s’étend à la STEP et à l’approvisionnement en eau. Un échange à deux niveaux L’échange avec la classe française s’est organisé à deux niveaux. Chaque élève a eu un échange épistolaire avec un correspondant: autoportrait, famille, lieu de vie, re-

portages divers. En parallèle, des échanges se sont organisés au niveau de la classe: nouvelles du projet, envoi des résultats d’enquête (description des arbres, invertébrés, etc.).

La motivation générée par les échanges permet d’élargir les objectifs du projet. La production de textes écrits est fortement travaillée. Un «défi lecture» est mis en place entre correspondants. Les deux classes s’engagent également dans un «rallye mathématique» où chacune soumet à l’autre des problèmes à résoudre. La rencontre tant attendue Les petits Français ont été accueillis à Monthey les 2, 3 et 4 mai derniers. La réciproque aura lieu à mi-juin. Au niveau de l’organisation, chaque élève de France a été accueilli dans la famille du correspondant. Le premier jour, les élèves montheysans ont initié leurs correspondants à la pêche aux invertébrés et leur ont présenté la

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ville. Ensuite, ils ont bénéficié d’activités guidées par des spécialistes ou par les enseignants en rapport avec l’eau ou la région (ex. visite des moulins de la Tine).

Classe de Patrick Biselx, Liddes 5-6P Activités riches d’enseignement! En automne, la classe se lance dans une enquête scientifique: remonter la Dranse jusqu’à sa source, pêcher les invertébrés, déterminer la qualité de l’eau1, observer le lit de la rivière. Une seconde sortie, conduite par un animateur de Pro Natura, permet d’approcher le cours d’eau de manière ludique et sensorielle. En hiver, un travail sur l’eau domestique est organisé sur la base de documents (source, utilisation, épuration).

Avec le retour des beaux jours, la classe a pu ressortir pour observer à nouveau sa rivière et contribuer à son nettoyage. De curieux détritus ont été découverts: bouteilles, plas-

Suite de ce projet L’échange scientifique autour du Léman devrait être reconduit en 2007-2008 (la décision formelle sera prise cet automne). Toute personne intéressée peut prendre contact avec l’animation en Environnement pour s’y inscrire (samuel.fierz@hepvs.ch) ou s’informer auprès des participants de cette année (Patrick Biselx: 027 783 15 48; Jérôme Renaud: 024 499 10 03).

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Bilan des enseignants Pour les élèves, le bilan est positif. Patrick Biselx estime que le projet lui a permis de maintenir sa classe en éveil; vu sa composition, il pense que l’année n’aurait pas été si réussie sans un projet fédérateur et motivant. Jérôme Renaud est impressionné car la grande majorité des enfants ont pris très à cœur cet échange. Tous deux reconnaissent l’engagement des élèves dans les travaux où ils ont été responsabilisés ou actifs (travail dans le ruisseau, enquête sur le terrain, rédaction de compte rendu, visite guidée de leur ville, nettoyage de la rivière, etc.). Patrick Biselx insiste également sur l’ouverture culturelle: découvrir d’autres familles, d’autres habitudes, d’autres cultures (p. ex.: échanges sur le Ramadan et le Carême!). Jérôme Renaud a aussi apprécié le contact avec son collègue français qu’il a hébergé chez lui. Au niveau de l’organisation, le projet leur a pris passablement de temps, notamment la partie administrative, moins appréciée. En même temps, tous deux se déclarent très satisfaits des ressources financières que le Conseil du Léman a mises à leur disposition et qui leur ont permis de faire vivre de belles activités à leurs élèves.

tiques, pneus de voiture, carcasses métalliques... Pour les élèves, c’est aussi efficace que de longs discours sur le respect de l’environnement! Un projet global Patrick Biselx a profité de cette opportunité pour réaliser des activités transversales. L’expression orale et écrite est fortement intégrée au projet. Les élèves ont été initiés aux ICT en réalisant des diaporamas PowerPoint sur leur milieu de vie ainsi qu’un DVD sur leurs travaux le long de la rivière. Les aspects artistiques ont été mis en lien avec le thème de l’eau, notamment en arts visuels («l’eau sous toutes ses formes», travail sur la ligne), en activités créatrices, en chant («Le poisson FA» de Bobby Lapointe). Le hasard fait bien les choses Au niveau de l’échange, les duos de correspondants se sont avérés bien composés. Plusieurs se sont découvert des passions communes; deux correspondants se sont aperçus que plusieurs membres de leurs familles portaient les mêmes prénoms; deux autres avaient presque les mêmes dates de naissance... Toutes ces petites coïncidences dynamisent l’échange. En visite chez les Français La classe de Liddes a eu la chance de se déplacer en premier en France.

Les 14, 15 et 16 mai derniers, elle s’est rendue à Bonneville, en HauteSavoie. Au programme: découverte du paysage depuis le Salève (confluence Arve - Rhône), visite de Bonneville et de l’école, sentier découverte dans le cycle du Fer à Cheval (cascade et érosion), visite du centre nature de Sixt, soirée avec les parents, montée aux sources de l’Arve (région de Chamonix).

Note 1

L’animation en Environnement vous renseignera volontiers sur cette activité.

Annoncez vos projets Dans ses éditions d’avril et de mai, Résonances vous avait invités à un voyage au pays des projets pédagogiques valaisans, de l’école enfantine au tertiaire. Et à partir de ce numéro, le tour des classes se poursuit via une rubrique mensuelle qui abordera vos projets en cours ou réalisés. Alors, n’hésitez pas à contacter la rédaction (resonances@admin. vs.ch, tél. 027 606 41 59 ou 079 429 07 01) pour qu’il soit fait écho à vos projets. La rédaction

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Plusieurs murs de l’école de commerce de Sion ont été peints par des élèves des différentes sections: ESC, ECG (école de culture générale) et EPP (école préprofessionnelle). Cette année, ce sont les murs de la cafétéria qui ont eu droit à un embellissement. Ce sera désormais la Cafet’ des quatre saisons. Comme à chaque fois, les élèves inscrits ont travaillé sous le coaching de Catherine Cachin Moret, enseignante en arts visuels qui souligne que, pour participer, il n’est pas nécessaire d’être doué en peinture, il suffit d’avoir envie, car les compétences s’additionnent. Le résultat en donne la preuve. Tout a commencé par le choix de l’endroit à peindre. Ensuite, il y a eu un concours de projets auquel pou-

vaient prendre part élèves et enseignants. Une première sélection a été opérée par un jury composé en grande partie d’élèves. Les travaux retenus ont été exposés et l’école a alors été appelée à voter pour la peinture que la majorité souhaitait voir en grand format. L’aventure picturale proprement dite s’est étalée sur 10 jours, préparations et finitions comprises. Trois jours intensifs ont été consacrés à la réalisation de l’œuvre, dans un rythme de travail plus souple, mais dépassant l’horaire scolaire. Cette année, début mai, Laura, Marion, Joanne, Carla, Marine, Violette, Gisèle, Vanessa, Aude, Emma, Chloé, Cindy, Coralie, Cynthia, Pierre, Virginie, Nolan, José, David, Leila, Michaël, Sylvaine, Fabio, Johan, Mélis-

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F resques à l’ESC de Sion

Vo s p roje ts pédagogiques

Nadia Revaz

sa, Sandrine ainsi que deux Charlotte et deux Laura ont participé à cette aventure. Nolan relève combien c’est agréable de travailler en équipe et de faire de nouvelles connaissances. Leila se souvient qu’avant la salle était triste et elle admire le résultat coloré de cette entreprise collective. Pour la plupart, la peinture murale était une première. Ils avaient déjà apprécié le travail de leurs prédécesseurs, trouvant que ces fresques donnaient une âme à l’école. Ce qu’ils retiennent, c’est une formidable ambiance entre des élèves de sections et de degrés différents. Catherine Cachin Moret est heureuse de ces moments si particuliers qui laissent des traces. Elle regrette que ce projet ne puisse être renouvelé l’année prochaine, d’autant plus que certains élèves étaient déjà prêts à s’engager.

Photographies de Kathia, élève en EPP.

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Sp ectacle

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« ragédie gourmande» jouée à Bramois Marie-Hélène Sauthier

Le Centre scolaire de Bramois a présenté en mai «Tragédie gourmande», un grand spectacle réunissant tous les élèves de l’école, de la première enfantine à la sixième primaire, sous la houlette de Martine Salamin, maîtresse de rythmique et David Bitschnau, maître d’animation théâtrale. C’est l’histoire d’un roi solitaire et tyrannique qui n’apprécie rien et ignore tout. Il règne sur ses sujets à coups de colères monstrueuses. Un matin, le roi se réveille contrarié, après un mauvis rêve. Il convoque ses conseillers et leur ordonne d’amener à ses pieds les merveilles du monde. Il exige du beau, du divertissant, du surprenant, du jamais vu…

«C’est chouette que ça soit des enfants qui jouent le spectacle.» (1P) Les conseillers courent les quatre coins du monde, et ramènent: une fanfare des Balkans, un cirque de Russie, des étoiles de glace, des schtroumpfs farceurs, des breakers déjantés, les technologies les plus folles… Peine perdue… Le roi n’est jamais satisfait. Il inflige punition sur punition à ses conseillers. Une révolte éclate, ramenant le roi à de meilleurs sentiments. Et tout

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1re primaire: «Je trouve que tout est joli, la scène, les décors, la musique…, et les costumes sont encore plus beaux avec la lumière.» 2 e primaire: «Je me sens joyeux parce que j’adore faire des spectacles.» 3e primaire: «C’était super, méga, trop.»

tits précié les pe ous avons ap «N : ons 4P ch de co Elève piquer les ils devaient r ca rs » ie s. in te et cuis andes fourch avec leurs gr

finit bien avec la chanson «Le pouvoir des fleurs» de Laurent Voulzy et Alain Souchon.

Réaction des enfants Enfantine: «J’aime bien tout, mais ce que je préfère c’est le final quand on est ensemble et qu’on chante.»

4 e primaire: «Nous avons bien aimé les spectacles du soir parce qu’il y a les parents dans les gradins.»

5e primaire: «Nous trouvons le spectacle très sympa. Nous adorons nos rôles de bouffons. Il y a juste un problème, les projecteurs nous font fondre.» 6e primaire: «C’est une histoire magnifique, pour tous les âges, pour les grands comme pour les petits.»

C ours de géomorphologie au secondaire Quoi? Cours de formation continue sur le terrain. Plus précisément? Morphologie karstique, autrement dit l’étude des formations de calcaire qui donnent un aspect topographique original. Gestion de ce milieu et impacts sur le tourisme. Pour qui? Pour les enseignants du secondaire. Qui? Emmanuel Reynard, professeur à l’Université de Lausanne. Quand? Le délai d’inscription est fixé au 15 juillet 2007, avec un versement de Fr. 80.-. Les cours auront lieu les 7 et 8 septembre 2007. Où? Au col du Sanetsch et à la cabane de Prarochet sur le massif des Diablerets. Comment? Les déplacements, le logement demi-pension à la cabane et les repas de midi ne sont pas compris dans les Fr. 80.- susmentionnés. Inscription? A télécharger sur le site www.unil.ch/igul.

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Education musicale

Tout un chacun, que ce soit dans le domaine de l’enseignement ou dans le domaine privé, dispose d’innombrables sources pour écouter ou faire de la musique.

L’abondance de documents: un obstacle à un enseignement de qualité? Il est donc fort heureux de constater que la majorité des enseignants (généralistes et enseignants spécialisés) sont en quête de nouveautés et d’abondance. On peut toutefois regretter que cette recherche ne soit pas également orientée vers les moyens officiels1 qui contiennent également, si l’on y prend bien garde, de nombreuses ouvertures pédagogiques tendant à un enseignement de la musique optimale. J’ose donner un conseil. Et si l’on cessait cette course effrénée, pour réfléchir à des stratégies nouvelles car une abondance de documents

Bernard Oberholzer

Motivation

Intérêt Emotions

Effort

n’est pas nécessairement synonyme de qualité d’enseignement-apprentissage. Il conviendrait donc de se plonger dans des ouvrages… théoriques.

L’école: lieu privilégié pour apprendre les émotions? Je voudrais proposer une réflexion sur le concept d’émotion qui, de mon point de vue, devrait faire partie de la «philosophie générale de l’enseignement» et, particulièrement de la musique. Je me suis donc plongé dans un texte théorique2 qui me

Objectifs (tirés de PECARO)

Propositions

Expression

• Que ressentez-vous quand vous chantez cette chanson? • Comment vous sentez-vous quand vous réalisez ce mouvement?

Techniques

• Quand vous voyez cette partition, quel est votre état d’esprit? • Que vous inspirent les exercices de respiration (pose de la voix)?

Perception auditive

• Comment réagissez-vous à l’écoute du violon? • Quel est votre état d’âme à l’écoute d’un morceau de jazz?

Culture

• Quel sentiment vous anime à l’écoute de cette œuvre populaire russe? • Que vous inspire la découverte de la vie de Mozart?

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V ivre ses émotions

Créativité

permet de faire avancer ma réflexion sur ce sujet. Selon les auteurs, vivre les émotions permet d’augmenter le plaisir de réaliser des apprentissages et, partant, de venir à l’école. Ils parlent également de l’importance des émotions dans la motivation des élèves (cf. schéma).

Tentative de mise en pratique musicale La musique semble le véhicule privilégié pour vivre des émotions. Encore faudrait-il que les élèves puissent les exprimer. Voici donc, bien modestement, quelques propositions (cf. tableau). Les réponses des élèves, dûment notées au tableau noir, permettent donc de développer l’intelligence émotionnelle à travers ses trois composantes: reconnaître et exprimer ses propres sentiments et interpréter les sentiments des autres dans le but de faciliter la communication verbale et non verbale (empathie); permettre de contrôler ses émotions (par exemple parler dans un moment de tristesse ou de colère); utiliser ses émotions pour développer la mémoire, la créativité et la motivation car elles sont fortement liées aux processus cognitifs.

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Il paraît évident que l’on pourrait adapter ces propos à toutes sortes d’actions liées ou non aux diverses branches scolaires.

De l’abondance des moyens d’enseignement à la réflexion didactique Mes propos sont forcément réducteurs. Pourtant, j’ose conseiller aux enseignants de laisser provisoirement de côté la recherche de contenus afin de réfléchir à une introduction homéopathique du développement de l’intelligence émotionnelle.

Cours de formation continue: éducation musicale 9.02

Education musicale au CO

Dates

Samedi 8 septembre 2007 + 4 rencontres durant l’année scolaire

Lieu

Vissoie et Sion (précisé dans la convocation)

Animation

Claude-Eric Clavien

Contenu

Objectif - Dynamiser l’enseignement de la musique dans les classes du CO. Contenu - Présentation et utilisation des moyens d’enseignement (didactique). - Constitution de documentations et supports d’enseignement. - Préparation, organisation et gestion de concerts (concerts didactiques, chœurs des CO...). - Exploitation du répertoire de chant au CO par des éléments de pratique vocale (expression, pose de voix, articulation, intonation, tessiture...).

J’ose aussi proposer aux réalisateurs d’ouvrages scolaires ou de plans d’études de proposer des pistes pratiques. Et si vous avez la bonne idée de vous inscrire au cours «Karaoké pédagogique»3, sachez que vous aurez l’occasion de vivre des situations … émotionnelles. Cela ne pourra qu’augmenter votre plaisir que vous transmettrez, bien évidemment, à vos élèves.

Notes 1

A vous la musique, disponible au dépôt des ouvrages scolaires.

2

Gläser-Ziduka M., & Mayring P. (2004). Développer le plaisir d’apprendre à l’école. In Deschênes, André-Jacques (dir.), Module IV: psychologie du développement, Québec, CRED & Téléuniversité, 2007.

3

Voir encadré.

Cours de formation continue: éducation musicale 9.01

Karaoké pédagogique

Dates

13-14 août 2007

Lieu

St-Maurice (précisé dans la convocation)

Animation

Bernard Oberholzer, Jean-Maurice Delasoie

Contenu

Objectif - Plaisir de chanter en grand groupe, en petit groupe, en solo. - Constitution d’un répertoire de chansons spécifique à sa classe avec un accompagnement sur CD. Contenu - Redécouverte des chansons des livres officiels grâce à l’utilisation d’accompagnements musicaux. - Découverte de chansons diverses. - Utilisation de sites Internet contenant des accompagnements musicaux. - Utilisation didactique d’accompagnements musicaux en classe.

Participez à une enquête sur le français de notre canton! Connaissez-vous le vocabulaire régional? Comment le considérez-vous? A-t-il sa place à l’école? Dans le cadre d’un mémoire de licence à l’Université de Lausanne, je cherche à connaître votre opinion sur le lexique régional, au travers d’une enquête linguistique. Qui peut participer? Tous les enseignants de l’école publique valaisanne des degrés primaire et secondaire (CO, ESC, ECG, EPP, collège) donnant leurs cours EN français (qu’ils enseignent le français, l’histoire, les maths…)

( Résonances - Juin 2007

Comment participer? Un questionnaire en ligne, composé essentiellement de questions à choix multiples, vous prendra une vingtaine de minutes à l’adresse suivante: www2.unil.ch/voxdei/phpsurveyor//index.php?sid=7 Ce lien se trouve également dans la partie «La recherchemémoires» du site de la section de linguistique de l’Université de Lausanne. www.unil.ch/ling Des questions? Maude.Moix@unil.ch

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L. Rieben

de l a lect ure

la lecture et progression

Les récentes polémiques françaises à propos des méthodes d’enseignement/apprentissage de la lecture auront permis de constater que chacun, ou presque, possède sa définition des différentes méthodes incriminées. En effet, ce que les responsables politiques, les parents d’élèves, mais aussi les enseignants, entendent lorsqu’ils parlent, par exemple, de méthode syllabique, méthode globale ou méthode phonique peut différer grandement. Une façon de contourner cette difficulté consiste à fonder l’enseignement de la lecture sur ce que les recherches des quarante dernières années nous ont appris a propos des composantes en jeu dans son apprentissage. Précisons d’emblée que, si les apports de la recherche sont sensibles concernant la description de ces composantes, ils sont encore extrêmement modestes concernant la progression et le poids respectifs de chacune d’entre elles.

Identifier et comprendre Apprendre à lire, c’est développer des compétences sur deux axes: celui de l’identification des mots écrits et celui du traitement du sens pour la compréhension des textes. Puisque cet article doit rester succinct et porte sur l’apprentissage initial, la question des composantes en jeu dans la compréhension ne sera pas approfondie. Limitons-nous à deux constats: la compréhension des textes dépend, pour l’essentiel, des connaissances lexicales et syntaxiques et elle ne relève pas exclusivement de la lecture. Par conséquent, elle peut être travaillée avant même le début de l’apprentissage de la langue écrite,

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A pprentissage de

Autour

et continuée en parallèle avec ce dernier, par des activités orales appropriées. Aussi longtemps que les procédures d’identification des mots ne sont pas automatisées, le

lecteur devrait être mis en présence de textes dont la compréhension ne pose pas de gros problèmes, ceci afin de ne pas induire une surcharge dans le traitement cognitif, qui ne serait favorable ni à la progression de l’identification des mots ni à la prise de conscience par l’élève que comprendre un texte ne se résume pas à comprendre chaque mot isolé. Il s’ensuit que les textes écrits choisis pour les débutants devraient toujours être parfaitement compris par ces derniers s’ils avaient à les traiter en version orale.

Quant à l’identification des mots, les chercheurs ont développé différentes modélisations chez le lecteur et chez l’enfant en cours d’apprentissage. On considère que tout lecteur utilise au moins deux voies principales pour identifier les mots: une voie graphophonologique (appelée aussi processus d’assemblage) et/ou une voie orthographique (appelée aussi processus d’adressage). Le processus d’assemblage permet de lire correctement les mots nouveaux à condition que ceux-ci présentent une orthographe régulière. Le processus d’adressage permet de lire rapidement tous les mots qui ont déjà été stockés dans la mémoire lexicale et aussi de lire correctement les mots irréguliers. Des stratégies propres à l’enfant très débutant ont de surcroît été décrites, telle la stratégie logographique (par exemple, reconnaître CocaCola inscrit sur une bouteille). Elle consiste à traiter le mot comme un dessin en utilisant des indices liés à sa forme globale ou au contexte dans lequel le mot est rencontré. Les recherches ont par ailleurs suggéré l’existence de phases dans l’identification des mots, les enfants

S emaine du Goût: concours littéraire Après le succès, l’an passé, du «polar du Goût» qui avait vu 110 participants rivaliser de belles formules, de cruauté et d’ingéniosité, la Semaine du Goût, en association avec 24 Heures et la Tribune de Genève, lance pour sa 7e édition un concours de nouvelles sur le thème de «La cuisine amoureuse». Et pour permettre aux plus jeunes de se mesurer et de participer aussi à cette joute, un concours est simultanément lancé sur le thème: «Ma pomme». Les textes ou poésies, d’une longueur maximale d’une page A4, devront être transmis au plus tard pour le 26 juillet 2007 à minuit à: concoursgout@24heures.ch. www.gout.ch/nouvelle_2007.php

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Trois composantes interviennent dans le passage vers les stratégies alphabétiques et orthographiques: le principe alphabétique, la conscience phonologique et le code phonographique. La compréhension du principe alphabétique est au cœur de la maîtrise de la lecture. Les enfants doivent réaliser que tout ce qui se dit peut s’écrire et vice versa et comprendre que l’écrit code la parole à travers des unités orthographiques abstraites (les graphèmes) qui représentent des unités orales abstraites (les phonèmes). Le principe alphabétique peut être travaillé à différents niveaux de complexité. Ainsi, on peut d’abord aider l’enfant à faire la différence entre dessiner et écrire; on peut aussi observer et discuter ses réactions dans différentes tâches. Prenons un exemple: la tâche du mot qui bouge. Vers 4 ans, si le mot GIRAFE est présenté sous l’image d’une girafe, l’enfant va admettre sans difficulté que ce mot signifie girafe. Cependant, le même mot peut aussi bien signifier lion ou cheval s’il est déplacé sous l’image d’un lion ou d’un cheval, le sens attribué pouvant changer autant de fois que le contexte. Ce n’est que vers 6 ans que la majorité des enfants comprennent que la signification d’un mot n’est pas dépendante du contexte, mais liée aux lettres qui le composent et représentent les sons entendus lorsque le même mot est prononcé.

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Les unités orales qui composent le mot ne sont pas non plus identifiées d’emblée par le jeune enfant, leur reconnaissance nécessite un travail à partir d’activités orales visant à développer la conscience phonologique. Nous savons que la prise de conscience des rimes ou du

Apprendre à lire, c’est développer des compétences sur deux axes. découpage des mots en syllabes est plus élémentaire que la segmentation en phonèmes, qui est à son tour en moyenne plus élémentaire que la possibilité d’opérer sur la chaîne phonémique en supprimant ou ajoutant des phonèmes. Il y a donc une progression possible des activités centrées sur le développement de la conscience phonologique. Malgré l’importance de ce facteur, on aurait tort de le considérer comme un pré-requis à l’apprentissage de la lecture, c’est-à-dire de prévoir une étape au cours de laquelle l’enfant n’est confronté qu’au langage oral précédant une étape où il est introduit dans la langue écrite. En effet, des recherches montrent que la manipulation des phonèmes (qui sont invisibles et éphémères) est d’autant plus efficace que les situations d’apprentissage comportent également des traces tangibles des unités manipulées, et donc en particulier des lettres. La prise de conscience des unités orales est donc facilitée par l’apprentissage simultané du code phonographique. Une progression construite et réfléchie tenant compte, entre autres, de la fréquence des correspondances phonographiques, devrait être suivie. Mais il faut avouer que, pour la langue française, nous ne pouvons nous appuyer sur des résultats de recherche pour établir cette progression. Comme la conscience phonologique, la connaissance des lettres est

un très bon prédicteur de l’apprentissage de la lecture. Mais cette caractéristique ne signifie nullement que l’on doive attendre que l’enfant connaisse toutes les lettres de l’alphabet pour commencer de l’impliquer dans des situations complexes de lecture, voire d’écriture. En effet, les trois piliers de l’identification des mots – le principe alphabétique, la conscience phonologique et la connaissance du code peuvent aussi être mis en œuvre dans des situations de lecture – écriture qui présentant un authentique aspect de communication. Trois remarques pour conclure. Premièrement, compte tenu du fait que les différentes composantes examinées ne sont pas indépendantes les unes des autres, on ne peut pas prescrire un ordre strict selon lequel elles devraient être travaillées en classe. Deuxièmement, étant donné l’existence de différences inter-individuelles importantes, on ne peut pas non plus fixer un dosage idéal qui s’adapterait à chaque élève. Ainsi, la formation initiale et continue des enseignants passe par la compréhension approfondie d’un modèle général de l’apprentissage de la lecture (susceptible de se modifier avec le développement des recherches) et par l’acquisition de compétences à évaluer chacune des composantes en jeu dans le but de pouvoir tenir compte dans l’organisation de l’enseignement/apprentissage des différences individuelles entre apprenants. Enfin, pour essentiels que soient les processus cognitifs d’identification des mots et de compréhension, ils ne se suffisent pas à euxmêmes. En classe, d’autres activités doivent viser la compréhension des fonctions de l’écrit et développer un intérêt pour la lecture, si ce n’est un plaisir de lire.

( l ’a ut eure

passant d’un traitement logographique à un traitement phonographique, et enfin à un traitement orthographique. Cependant, une vision séquentielle trop stricte de cette acquisition a été remise en cause. Actuellement, on a tendance à considérer, d’une part que la phase logographique n’est pas indispensable, et d’autre part que les stratégies orthographiques peuvent apparaître avant 8-9 ans, c’està-dire plus précocement que ce que l’on croyait antérieurement. Ainsi, après quelques mois d’apprentissage, les diverses stratégies ont tendance à co-exister plutôt qu’à se succéder dans un ordre strict.

Laurence Rieben est professeure en psychologie et sciences de l’éducation à l’Université de Genève.

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e

(

B ilan de la 3 Semaine

Autour

de l a lect ure

romande de la lecture Grande motivation du Groupe de pilotage (Gpil) de la SRL. Implication soutenue dans l’Educateur, dans Résonances et dans divers journaux locaux. Excellente qualité des pages de la SRL sur le site du SER. A rele-

SRL 2007: à vos agendas La prochaine Semaine romande de la lecture aura lieu du 26 au 30 novembre 2007 sur le thème «Ecouter lire». www.le-ser.ch

ver la richesse et la diversité des pistes de réflexion proposées par la page pédagogique de chaque Educateur ainsi que le dossier complet de Résonances, numéro d’octobre 2006, disponible dans son intégralité sur le site du SER. Important soutien de la CIIP, par son secrétaire général, Monsieur Christian Berger, relayé efficacement par les autorités cantonales. Partenariat fructueux avec les différentes HEP BEJUNE, FRI, VS, VD, dans l’esprit d’une école romande qui s’affirme.

La Semaine romande de la lecture s’impose progressivement comme un événement fédérateur de l’école romande.

BEL

(

L e BEL accueille

Collaboration active et créative de nombreuses bibliothèques de Romandie, particulièrement le groupe valaisan des bibliothécaires. Grand succès du cycle des conférences et des ateliers organisés en partenariat avec les HEP. Soutien aux activités complémentaires, telles que Le Jardin de l’orthographe, La Bataille des livres et La Ribambelle.

des enseignants anglais Pour leur développement professionnel de la branche «Design and Technology», un groupe d’enseignants du Devon, comté de Grande-Bretagne, est venu pour une semaine en Valais, en avril 2007. Il a été reçu par Corinne Barras, responsable du Bureau des Echanges Linguistiques (BEL). L’objectif des cours de «Design and Technology», dispensés en Grande-Bretagne, est d’apprendre à concevoir

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un objet suivant des critères précis et de le mener à terme. Le groupe, composé de dix enseignants et d’un guide/conseiller, a visité plusieurs classes primaires sédunoises, où il a pu se faire une idée de la formation pédagogique et constater à quel point l’organisation scolaire est différente. L’équipe a aussi été accueillie à la HEP de St-Maurice, avec une présentation de la formation en anglais et à la PH de

Brig pour la visite de cours. L’organisme de coordination a également reçu les enseignants anglais à Berne pour une présentation du système scolaire suisse. Le dernier jour, le groupe a été l’invité de l’école primaire de Martigny pour participer à quelques cours d’activités créatrices manuelles. De manière générale, il y a eu un échange d’idées très vivant. Les contacts élaborés au cours de la semaine organisée par le BEL permettront sans doute aux écoles de collaborer dans le futur.

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(

C oncours d’écriture

Concours

Littera-Découverte Angoisse, appréhension, épouvante, affolement, trac, chiasse, frousse, effroi, frayeur, trouille, hantise, souci, inquiétude, crainte, pétoche, horreur, terreur… Autant de mots pour exprimer la peur, cette émotion tenace que nous connaissons tous dès notre premier cri et que nous cherchons tout au long de notre vie à chasser, à dompter ou à apprivoiser.

Ecrire un récit Pour son 9e concours d’écriture, Littera-Découverte propose aux jeunes de 7 à 16 ans de créer un récit décrivant ces peurs. Les autres éditions avaient fait la part belle au conte, aussi l’invitation à l’écriture d’un récit est une première.

Les prix Trois catégories d’âge seront primées: les 7-9 ans, les 10-12 ans et les 13-16 ans. Ce concours d’écriture laissera des traces puisque les plus beaux textes seront publiés dans le prochain recueil de LitteraDécouverte, édité en avril 2008 et qu’on trouvera dans toutes les bon-

En raccourci Veille scientifique et technologique

Lettre d’information Le Service de Veille scientifique et technologique consacre sa lettre d’information d’avril 2007 à la transformation du travail enseignant (finalités, compétences et identités professionnelles). www.inrp.fr/vst

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nes librairies et les bibliothèques. De quoi motiver les élèves à se mettre face à une page blanche au bureau avec une plume ou à l’écran avec une souris.

Les consignes d’écriture Comme il y a trois catégories, la consigne diffère quelque peu selon l’âge. Les 7-9 ans évoqueront une grande peur qu’ils ont vécue. Les 10-12 ans, sous forme de journal intime, raconteront au fil des jours comment ils ont vécu une angoisse. Et les 13-16 ans, avec du recul, narreront ce qui autrefois leur faisait peur, ce qu’ils appréhendaient ou ce qui les terrifiait en mettant l’accent sur leur ressenti.

Envoyer le texte en 1 exemplaire à: Littera-Découverte - Case postale 85 - 1890 St-Maurice. Ecrire lisiblement les coordonnées (prénom, nom, âge, adresse privée complète et numéro de téléphone). Dernier délai: le 1er novembre 2007. Passé ce délai, aucune communication ne sera échangée jusqu’à la proclamation des résultats à St-Maurice le 6 avril 2008. Les textes reçus ne sont pas retournés et deviennent la propriété de Littera. En cas de doute, renseignements complémentaires au 079 714 23 60.

Littera-Découverte, c’est aussi… Une association dont le but est de donner le goût de la lecture et de l’écriture aux enfants et aux adolescents. 3 jours de manifestations à StMaurice (les 4-5-6 avril 2008). 8 Salons du Livre de Jeunesse. Plus de 70’000 livres présentés dans de fabuleux décors. Plus de 35’000 visiteurs. 7 livres déjà publiés. Plus de 3500 participants au concours d’écriture. 1 CD de chansons pour enfants. La présence d’illustrateurs réputés. Et bien d’autres choses encore...

Le règlement Voici les règles de participation: Etre âgé de 7 à 16 ans. Ecrire un récit inédit sur le thème de la peur de 1 à 6 pages A4.

Pour plus d’infos www.litteradecouverte.com

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C ’est la chenille

Voici donc une chenille dodue qui fait irruption en classe; comment exploiter cette opportunité dans l’avenue des Sciences? Après une

(

Super, une démarche scientifique!

Questionnement A

Questionnement B

Questionnement C

Est-elle dangereuse avec son épée?

Va-t-elle pondre des œufs?

Est-ce qu’elle a faim?

Peut-on la toucher?

Que va-t-elle devenir?

Pourquoi ne s’arrêtet-elle pas de marcher?

A quelle famille appartient-elle?

Peut-elle se transformer en coléoptère?

Mange-t-elle de la viande?

MATIÈRE

CYCLE

ÉNERGIE

phase d’observation, l’enseignant permettra aux élèves: d’exprimer toutes les questions qu’ils se posent, d’émettre des hypothèses, d’exprimer ce qu’ils savent déjà, faisant émerger ainsi leurs conceptions. Voici quelques idées émises par des élèves de 3P, notées sous forme de questions, cf. tableau ci-dessus. Conserver une trace écrite de ces questions est important (sous forme de panneau). Tout au long de la dé-

Une belle opportunité de travail En fin d’été, on observe parfois des chenilles de grande taille qui déambulent sur les chemins de campagne, sur les digues du Rhône ou dans les jardins potagers. Glabres, dotées d’un éperon au bout de l’abdomen, elles sont abondantes et faciles à reconnaître: elles appartiennent à la famille des sphinx. Ces chenilles se prêtent très bien à des observations et expérimentations en classe. Des prélèvements, à ce stade de développement, ne sont absolument pas préjudiciables à l’espèce. D’ordinaire nocturnes, ces chenilles se promènent la journée pour vider leur contenu stomacal; elles se préparent fébrilement à leur métamorphose en cherchant une cachette propice. 90% des spécimens récoltés sont des chenilles de sphinx du liseron*; elles se distinguent par leur aspect général vert sale ou brun-beige et mesurent une bonne dizaine de cm.

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i r o nn e m e n t

qui redémarre!11

Christian Keim

La nouvelle approche de l’environnement en 1-3P implique un changement de regard. L’organisation des activités s’avère donc un défi d’envergure, mais ô combien stimulant pour l’enseignant et sa classe. En profitant d’une opportunité offerte par l’actualité ou en développant une amorce amenée par ses élèves, l’enseignant veille à ce que l’activité permette la construction des concepts intégrateurs de l’avenue concernée; bien entendu, il peut lui-même planifier une opportunité en facilitant la rencontre entre le terrain et l’élève. L’encadré cidessous présente une opportunité qui peut être utilisée à la rentrée des classes.

Env

marche, les questions résolues seront listées et les hypothèses confirmées ou infirmées. Pour obtenir des réponses, commence alors une phase de réflexion à laquelle il est judicieux d’associer le groupe classe: Comment feriezvous pour répondre aux questions mises en exergue? Je lui prépare une maison dans un bocal pour voir ce qu’il se passe. Je fais des recherches sur Internet. Je vais chercher des livres à la bibliothèque pour me renseigner. Je demande à mon tonton qui connaît bien les papillons…

Vers les concepts intégrateurs Par la suite et selon les degrés, le travail de l’enseignant consiste à trier quelques questions et à mettre en œuvre des stratégies susceptibles d’y répondre. Pour les degrés 1 et 2P, il semble primordial de privilégier l’observation en aménageant un petit terrarium. La véritable expérimentation intervient ici: au gré de leurs idées, les élèves anticipent les résultats et les vérifient:

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Moi, je pense qu’elle a besoin d’eau pour se baigner. Il faut lui mettre des branches pour qu’elle mange. On doit mettre de la terre pour qu’elle s’y cache. … Toutes sortes d’activités peuvent être menées dans cette phase d’observation/expérimentation; en voici une liste non exhaustive: manipuler délicatement l’animal, décrire la chenille, dessiner chenille/chrysalide/papillon, peser et mesurer la chenille chaque jour, tenir un calendrier des observations en utilisant les marqueurs temporels (jour/semaine/mois/saison), …

Aménagement d’un terrarium En plus des aménagements proposés par les élèves (test de leurs hypothèses), le terrarium devra impérativement contenir une ou deux branches-supports et un coin avec 8-10 cm de terre meuble. Ce que l’on observera probablement: La chenille se cantonnera au lopin de terre et s’y enfouira quasiment à coup sûr. Après quelques jours, il suffira de partir délicatement à sa recherche: installée dans une logette souterraine, elle y aura mué une dernière fois et se sera transformée en chrysalide. En règle générale, 2 à 3 semaines plus tard, un papillon frais éclos patientera sur une branche ou au plafond de la classe. C’est ce qui est arrivé à l’automne 2006 dans deux classes de Martigny!

prit d’une construction spiralaire des savoirs. Pour donner plus de consistance au concept MATIÈRE, il est possible de: différencier le vivant du non-vivant,

d’un arbre ou d’une plante, migrations, voyage de l’eau,…), semble indispensable pour renforcer le concept de CYCLE, dans la suite de l’année (cf. schéma en bas à gauche)…

Toujours pour les plus grands, ce sont d’autres outils que le terrain qui vont permettre de traiter C’est en mettant en exerdu concept d’ÉNERGIE gue quelques caractéris(questionnement C). Les tiques de la chenille (elle documents écrits comme est molle; elle bouge; les articles de journaux, elle se transforme) que les textes encyclopédil’on aborde le concept ques ou tirés d’Internet de MATIÈRE (questiondévoilent toutes les plannement A). tes-hôtes de la chenille et les fleurs butinées par les Les différentes phases Dessin d’observation d’un élève de 4e primaire. adultes (imagos). Chenildu développement obles et papillons de sphinx servées permettent d’iniintéressent une foule de prédateurs, tier le concept de CYCLE (questionobserver des traits morphologiau rang desquels il faut mentionner nement B); par déduction ou par ques significatifs, les mammifères et oiseaux insectivolecture, le 4e stade, celui de l’œuf classer le maillon papillon dans le res (hérissons, chauves-souris, merdoit compléter le calendrier d’obrègne animal à l’aide de clés simles,…). servations… ples (embranchement: arthropodes / classe: insectes / ordre: lépidoptères …)2. Pour le degré 3P (et pourquoi pas Inventer quelques chaînes alimen4P), les mêmes activités d’observataires simples du type l’oreillard tion/expérimentation peuvent être happe un sphinx du liseron qui visiRéfléchir à ce qui fonctionne aussi reprises et complexifiées dans l’estait un pétunia ou le merle attrape de manière cyclique (saisons, vie

Qu’est-ce qui fonctionne de manière cyclique, comme le développement du papillon?

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une chenille de sphinx qui grignotait une feuille de liseron puis établir des réseaux plus complexes par le biais de pyramides alimentaires renforce l’idée que pour accomplir leur cycle vital, les êtres vivants ont besoin d’énergie. A la base de chaque pyramide ou chaîne alimentaire se trouve le monde végétal qui seul produit véritablement sa nourriture, et ce, grâce à l’énergie du soleil. A cet étage de Producteur, succède celui des premiers Consommateurs (tous les herbivores) qui lui-même est surmonté, schématiquement, d’un troisième étage dévolu aux Prédateurs. Bien mettre en lumière les relations qui se nouent entre le biotope (le nonvivant) et la biocénose (le vivant: végétaux et animaux) permet d’appréhender le subtil concept d’ÉQUILIBRE qui peut être affiné par: la nécessité impérative, pour la chenille, de vivre sur sa plantehôte3, la préférence de la chenille dans le choix de l’endroit où se nymphoser, le rôle de l’homme (positif ou négatif) et ses interactions avec son milieu (écologie). On constate bien ici que les quatre concepts intégrateurs de l’avenue

A

Chrysalide de sphinx du liseron juste après sa métamorphose. Le fourreau de la trompe (A) est caractéristique de l’espèce. Les restes de la dernière mue larvaire se retrouvent dans la logette souterraine (B).

Sciences sont indissociables: pour fabriquer de la matière «papillon», il faut emmagasiner de l’énergie, celle-ci permettra alors d’accomplir un cycle, si et seulement si, un bon équilibre chapeaute le tout (offre en nourriture suffisante, biotope préservé, conditions climatiques favorables,…). On remarque aussi que ces concepts permettent de cerner l’essentiel de ce qui est à comprendre en sciences. Retravailler, à une autre occasion, un ou plusieurs concepts, est important et permet en tout cas de constater si une partie du transfert4 s’est déjà opérée!

Conclusion Au fur et à mesure de la construction de connaissances factuelles sur les sphinx, l’élève utilise des outils (dessin, schéma, calendrier) et mobilise un certain nombre de capacités transversales (émettre des hypothèses, se questionner, expérimenter, classer, mesurer, rapporter…).

Plusieurs collègues de Martigny ont testé pour vous! En leur nom, l’auteur répondra volontiers à vos questions: c.keim@mycable.ch tél. 027 722 75 63. Vous avez trouvé un insecte ou une bestiole mystérieuse? Adressez une photo à l’auteur qui vous suggérera des pistes de travail et éventuellement des conseils d’élevage.

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B

Finalement, un bon dosage entre: je connaissances à acquérir ( retiens que les papillons pondent leurs œufs sur des plantes), outils à sélectionner pour une tâ je construis un calendrier che ( pour résumer mes observations), capacités transversales à exercer j’émets des hypothèses et ( trouve les moyens de les vérifier), concourt à l’objectif prioritairement visé: assimiler les concepts intégrateurs et les rendre de plus en plus opérants comme schémas de pensée. Ceux-ci aideront l’enfant à trouver sa place dans son environnement naturel, à le respecter en comprenant mieux les relations et interactions qui s’y déroulent. Bien, il y a MATIÈRE à réflexion! Bon CYCLE de vacances estivales, retrouvez l’ÉQUILIBRE en faisant le plein d’ÉNERGIE (et de chenilles) pour la prochaine rentrée…

Notes 1

Retrouvez les articles parus dans cette rubrique sous http://environnement. ecolevs.ch.

2

Voir celle du livre de sciences de 4P (p.16-17) ou celle du livre 5P (en fin d’ouvrage).

3

Chaque espèce est liée à une ou quelques plantes précises.

4

La question du transfert et de l’évaluation sera traitée dans un prochain numéro.

*

L’expérience réussit aussi avec la chenille du sphinx tête-de-mort.

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Avant de consacrer quelques reportages dans les numéros d’automne aux particularités des écoles de commerce de Sierre, Sion, Martigny et Monthey (cf. encadré), commençons par un bref recadrage de l’offre de formation générale en Ecole de culture générale (ECG) ou en Ecole supérieure de commerce (ESC). Il convient de préciser que des modifications concernant ces deux filières de l’enseignement secondaire du deuxième degré pourraient intervenir, au plus tôt dès la rentrée 2008-2009, avec notamment un renforcement du lien à la pratique pour l’ESC et la possibilité d’obtention d’une maturité spécialisée, distincte de la maturité professionnelle ou gymnasiale, au terme d’un parcours en ECG. En temps voulu, un article reviendra sur ces aspects. Ainsi que le résume l’Office valaisan de l’orientation scolaire et professionnelle (OFFT), l’ESC et l’ECG proposent des filières spécifiques de formation, mais ont regroupé en tronc commun l’enseignement de certaines branches générales. L’ESC a pour objectif de dispenser de solides connaissances professionnelles. L’ECG assure la formation théorique générale et prépare les élèves à une formation supérieure dans le domaine de la santé ou du social. Après l’ECG, il est possible de: Fréquenter une Ecole supérieure (ES) dans le domaine des professions de la santé ou du social.

Accéder aux filières d’une Haute Ecole spécialisée (HES): travail social, soins et éducation à la santé, mobilité et réhabilitation… Passer le concours d’entrée à la Haute Ecole pédagogique (HEP), après avoir réussi 1 an de cours préparatoires (passerelle). S’inscrire dans une école d’art, d’arts appliqués... Accéder à diverses formations (assistant-e médical-e, opticienne, assistant-e en pharmacie, secrétaire d’hôtel, flight attendant/ steward, contrôleur-euse de la circulation aérienne...). Après l’ESC, il est possible de: Travailler dans le domaine commercial: banques, assurances, administrations, entreprises... Poursuivre une formation supérieure: Ecole supérieure (ES) dans le domaine de la santé, du social, de l’informatique, de l’hôtellerie, des arts appliqués…

Les particularités de chaque site Sierre offre un cursus en classe bilingue. www.escsierre.vsnet.ch Sion propose une filière EPP (cf. Résonances, février-mai 2007) www.esc-sion.ch Martigny, les jeunes sportifs et artistes peuvent obtenir un diplôme de commerce en suivant des classes spéciales. www.escm.vsnet.ch Monthey a mis en place une passerelle HEP. www.esc-ecg-monthey.ch

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ntation

(

Parcours en ECG et ESC

Ori e

Faire une maturité professionnelle commerciale et poursuivre une formation dans une Haute Ecole spécialisée (HES). Préparer des examens professionnels (brevets) ou des examens professionnels supérieurs (diplômes) dans de nombreux secteurs: spécialiste en finances et en comptabilité, spécialiste en expédition, informaticien-ne, assistant-e de direction, planificateurtrice en communication de marketing, expert-e en tourisme... Passer le concours d’entrée à la Haute Ecole pédagogique (HEP), après avoir réussi 1 an de cours préparatoires (passerelle). Accéder à diverses formations dispensées par certaines entreprises: La Poste, les administrations... www.vs.ch/orientation > S’informer (site valaisan de l’orientation). www.orientation.ch (site suisse de l’orientation). www.bbt.admin.ch (site de l’Office fédéral de la formation professionnelle et de la technologie – infos sur l’avenir des écoles de commerce). www.cdip.ch (site de la Conférence suisse des directeurs cantonaux de l’instruction publique – infos sur le règlement de reconnaissance et plan d’études cadre des écoles de culture générale).

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C oncept de qualité

Education physique

en éducation physique Cycle qualité

La Confédération suisse, l’Office fédéral du sport (OFSPO) et l’Association suisse de l’éducation physique (ASEP) ont présenté récemment un concept de «Qualité en éducation physique».

Le développement à long terme de la qualité passe par une définition claire du processus de qualité et est soumis à une constante évaluation. Le cycle qualité sert de guide au moyen d’une procédure par étapes et oriente les acteurs.

Cette démarche, assez à la mode dans notre époque contemporaine, a le mérite de présenter des outils concrets d’évaluation des différents composants de l’éducation physique.

Des structures toutes prêtes sont disponibles et adaptables au cycle qualité (cf. illustration ci-contre).

La qualité n’est pas une révolution dans l’enseignement. Toute personne pratiquant un peu d’observation, d’analyse ou de pratique réflexive est déjà dans ce processus. Donc rien de complètement nouveau si ce n’est une ouverture vers une palette

Espace qualité Le cycle qualité

complète des composants de l’éducation physique et surtout une approche systématique de ces différents domaines.

L’espace qualité est divisé en trois domaines et précise les champs d’intervention pour mesurer la qualité de l’éducation physique (cf. illustration cidessous). Une fois le domaine choisi, il s’agit de décrire les aspects de la qualité et leurs critères spécifiques. A chaque critère correspondent des indicateurs de mesure. Ces indicateurs renvoient aux outils et moyens didactiques.

Exemple concret

L’espace qualité

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Domaine «planification» / Critère: la leçon est planifiée. / L’indicateur: les objectifs, les contenus ainsi que les mesures organisationnelles sont formulés par écrit.

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Pour vérifier cet aspect, divers outils peuvent être utilisés. Cependant, dans ce cas, une grille d’analyse sous forme de check-list semble être l’outil le plus logique et qui donne les meilleurs résultats.

Procédure d’évaluation La procédure d’évaluation est donc simple: Les indicateurs sont des repères évaluables qui permettent d’évaluer le critère. Cette évaluation se fait avec l’aide d’outils. exige le niveau minimal suivant

Ainsi, pour chaque domaine et chaque aspect de la qualité, un catalogue de critères, d’indicateurs et d’outils est mis à disposition de l’enseignant. Ce dernier peut ainsi mettre en place différents «cercles de qualité» comme défini plus haut.

Critère

Indicateur

identifiable et mesurable grâce à

Outil

Standard minimal recommandé

peut être mesuré grâce à

A tester

Quelle suite?

Je vous invite donc à tester cet outil très intéressant.

Les cantons doivent maintenant se prononcer sur la mise en œuvre de ce concept. Cet outil ne doit cependant pas devenir un objectif en soi. Il n’est qu’une ressource supplémentaire à notre disposition pour évaluer la qualité de notre enseignement … en éducation physique.

Il se trouve à l’adresse www.qeps. ch. Visitez particulièrement la partie «Q-Shop», vous pourrez fabriquer vos propres outils d’évaluation et mesurer ainsi votre degré «Qualité» en éducation physique.

Nathalie Nanchen, Gérard Schroeter et Joerg Ruffiner

C ours d’été en environnement (rappel) La géographie pour comprendre le monde d’aujourd’hui - 4-5-6P + CO Le Tunnel du Lötschberg va être inauguré le 17 juin prochain: Qu’est-ce qui va changer pour le Valais? Et quelle est sa signification pour l’Europe? Comment les milieux touristiques se profilent-ils? Comment réagit le marché de la construction? … Il paraît que la Géographie permet de mieux comprendre le monde d’aujourd’hui, mais est-ce vraiment le cas? Pierre Varcher, géographe et enseignant, présentera ce que peut apporter la géographie aux élèves, notamment en réfléchissant sur cet exemple concret. Dans la foulée, Philippe Hertig, auteur des manuels Des Mondes, un Monde et Une Europe, des Europes présentera quelques démarches de classe (CO et primaire) allant dans cette perspective. Durant l’année, les participants pourront tester certaines de ces démarches et se retrouver pour en parler; ces rencontres seront animées par Béatrice Rogéré Pignolet (CO) et Samuel Fierz (4-6P). Inscriptions tardives acceptées (www.hepvs.ch).

( Résonances - Juin 2007

Il reste également de la place dans les cours: Raconter l’histoire, mais sur quelle base? 27 juin et/ou 16 août. Une approche expérimentale des sciences (La main à la pâte et ROBOLAB). Romain Roduit, 5P-6P-CO-SII, 13-14 août. La forêt, un espace de découvertes enfantines. Enf - 1P-2P, 16 août + 1 jour en février. Conter la nature ou la nature à travers le conte. 26 septembre-7 novembre + 1x (délai d’inscription 20.08.2007). Le tourisme, l’un des piliers de l’économie valaisanne. 5P-6P-CO-SII, 12 septembre + 3x (délai d’inscription 01.08.2007). La troisième correction du Rhône, contraintes, défis et réalisation. Tony Arborino, 5P-6P-CO-SII, 26 septembre + 3x (délai d’inscription 20.08.2007). Découvrir l’économie valaisanne sur le terrain. 5P-6PCO-SII, 26 septembre + 3x (délai d’inscription 20.08. 2007). La consommation dans ma classe sous l’angle du développement durable. 29 juin.

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L es 7 profils d’apprentissage

Boîte

Chacun d’entre nous a sa propre façon d’apprendre, de comprendre et d’enregistrer l’information. Ceux qui ont un mode d’apprentissage correspondant le mieux au système éducatif et de formation sont plus disposés à faire une bonne scolarité et réussir leurs études. Hélas, tout le monde n’a pas cette chance, et il est impossible au système scolaire de s’adapter à chacun. Alors comment faire? En découvrant comment on apprend, c’est-à-dire comprendre le cheminement mental nécessaire pour intégrer un savoir. La grande difficulté est que ce processus est le plus souvent inconscient pour chacun d’entre nous. Comment connaître et maîtriser ce processus? Quelle méthode pour apprendre? Par les profils d’apprentissage. C’est un outil construit sur la base de recherches américaines en psychologie comportementale. Les 7 profils d’apprentissage peuvent être perçus comme un outil pour savoir apprendre. Comment ça marche? Les profils d’apprentissage sont composés de trois niveaux.

1er niveau Les profils d’identités concernent l’attitude d’un élève en situation d’apprentissage. On

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peut définir 7 profils d’identités différents: le perfectionniste, l’intellectuel, le rebelle, le dynamique, l’aimable, l’émotionnel, l’enthousiaste. Prenons par exemple le perfectionniste. C’est un élève qui fera toujours en sorte que les choses soient irréprochables, que ce soit un devoir, une dissertation etc. Par contre, dès qu’il s’apercevra que ce qu’il entreprend n’est pas, selon lui, parfait, il sera enclin au découragement. Les symptômes typiques de ce comportement sont les expressions du type «je suis nul!», «je ne sais rien faire …». La spirale de l’auto-dévalorisation peut se mettre en marche et conduire à un blocage. Les enseignants, les formateurs ou les parents doivent être très vigilants dans leurs critiques face à un élève de type perfectionniste. Les remarques négatives du genre «tu es mauvais, ton travail est nul…» ont un grand pouvoir destructeur chez le perfectionniste. Valorisez ce qui peut être perçu comme «nonparfait», et changez votre vocabulaire: ce qui est «nul» doit être transformé en «points qui sont à améliorer». L’émotionnel, lui, sera peu sensible à cette attitude. Il réagit de manière très différente. Il n’a que faire de la perfection. L’important pour lui

à o utils

J.-F. Michel

c’est la créativité, le beau. Il peut être très doué dans les matières artistiques. Par contre, c’est quelqu’un qui peut facilement broyer du noir, sans savoir pourquoi. N’essayez pas de le rassurer ou de le consoler en demandant ce qui ne va pas. Bien souvent il ne le sait pas lui-même. Il a des difficultés à maîtriser ses émotions, ce qui peut le conduire à des réactions théâtrales lorsqu’il est contrarié.

2e niveau Au nombre de 4, les profils de motivations concernent les éléments extérieurs qui conditionnent l’intérêt d’un l’élève. Prenons par exemple quelqu’un qui est sensible au profil: «Quelle utilité?». Tant qu’il ne trouvera pas ce à quoi une matière peut servir, il ne se sentira pas du tout motivé. Un des rôles possibles d’un professeur ou d’un formateur est de montrer l’intérêt de la matière à ce type de profil. Par exemple, lorsque j’entends un étudiant me dire «je n’aime pas cette matière, ça me servira à rien!», vous pouvez être sûr que j’ai à faire à une personne ayant ce type de profil. A noter qu’une personne peut combiner 2 profils de motivations avec toutefois une dominante.

3e niveau Au nombre de 3, les profils de compréhension permettent de savoir par quel sens (visuel, auditif,…) les informations sont enregistrées. Les visuels, par exemple, ont besoin de voir les choses, d’avoir des graphiques, des couleurs. Ils auront toutes les peines du monde à comprendre un cours où le professeur, le formateur ne fait que parler. Le problème est que certaines matières ne peuvent guère être ensei-

Résonances - Juin 2007

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Les kinesthésiques, eux, ont besoin d’un ressenti, d’apprendre en faisant, de comprendre le pourquoi des choses. C’est l’une des raisons pour lesquelles on trouve beaucoup de personnes de ce profil dans les métiers manuels. Cette population est plus exposée au processus d’échec scolaire. Attention! Ce n’est pas parce qu’une personne a un profil kinesthésique qu’elle est destinée à être cancre ou à faire un métier manuel. Dans les profils de compréhension il s’agit d’une dominante, un canal sensoriel privilégié. On a tous les sens de vue, ouïe, et du ressenti. Mais quel canal privilégiez-vous pour enregistrer l’information? On a donc un canal sensoriel dominant combiné aux 2 autres restants qui jouent un rôle moindre. Ainsi, chacun d’entre nous combine ces 3 niveaux de profils (profil d’identité, profil de motivation, profil de compréhension). Et selon votre profil d’apprentissage, bien entendu, vous avez une façon bien à vous d’apprendre. Einstein par exemple était d’un profil identité du type «intellectuel». A l’école il s’isolait et préférait travailler chez lui, tout seul dans son coin. C’est d’ailleurs ce qui a beaucoup marqué ses professeurs. Il est important de comprendre que selon le profil d’apprentissage de l’élève, vous aurez des comportements tout à fait différents, voire contradictoires. Prenons l’exemple d’un élève kinesthésique. Vous aurez beau lui rabâcher, ou expliquer la même chose, que ce soit une formule mathématique, une théorie, une indication pour faire un devoir,

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il ne comprendra pas forcément ce que vous lui dites, bien qu’il soit à l’écoute. Selon le profil-identité, la réaction face aux difficultés sera totalement différente. Prenons un jeune de profil de compréhension kinesthésique, et de profil d’identité de type «aimable». Bien qu’il n’ait pas forcément bien intégré ce que vous lui expliquez, il n’osera ni le dire ni se manifester de peur de paraître comme un perturbateur, un empêcheur de tourner en rond ou tout simplement de paraître bête. Et pourtant c’est la plus mauvaise attitude qui soit pour lui. En n’ayant toujours pas compris, il pensera plutôt que son professeur n’est pas bien clair ou que de toute façon c’est bien trop compliqué pour lui. De son côté, l’enseignant qui pense que son élève a bien intégré les explications sera surpris de constater que finalement il n’a toujours pas compris. C’est comme cela que la relation entre l’élève et son professeur tourne au malentendu. Comment faire alors? Pour un élève, l’erreur est de rejeter l’entière responsabilité sur le professeur (qui explique mal). Pour le professeur, l’erreur est de rejeter la faute entièrement sur l’élève (qui a un problème de capacité intellectuelle). Chacun des deux doit prendre conscience de la différence de fonctionnement de l’autre. L’élève doit savoir comment il fonctionne et comment il apprend le mieux. Et ça, très peu en sont conscients.

( l’ a ut eu r

gnées autrement, telles que la philosophie, le français, ou, dans une moindre mesure, l’économie. Par contre les élèves qui enregistrent l’information, principalement par le mode auditif, seront très à l’aise.

Jean-François Michel Fondateur & Editeur Auteur de «Les 7 profils d’apprentissage» www.apprendreaapprendre. com

En raccourci Ricochet

Extraits de livres en audio Lire, voir, écouter... Ricochet, portail européen de littérature jeunesse, propose désormais plusieurs extraits audio des ouvrages qu’il présente. Régulièrement, vous pourrez retrouver des extraits de livres CD, parmi les éditeurs et parmi les nouveautés. Un autre moyen de découvrir les ouvrages pour la jeunesse, aujourd’hui. www.ricochet-jeunes.org Annales valaisannes

En ligne Les articles des Annales valaisannes en ligne. Grâce à une convention signée avec la Société d’histoire du Valais romand, la Médiathèque Valais met progressivement à disposition du public les articles des Annales valaisannes, en respectant un délai de 3 ans après la parution de l’édition imprimée. http://doc.rero.ch La Classe

Les aimants

Même s’ils sont des objets familiers, les aimants demeurent un peu «magiques». Le dossier de mai de La Classe propose des activités autour de cet objet. A signaler aussi dans ce numéro une interview du linguiste Alain Bentolila sur la place du vocabulaire dans l’apprentissage de la lecture. www.laclasse.fr

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(

E nseignement spécialisé:

ICT

pistes pour des logiciels adaptés Les logiciels répertoriés dans l’article qui suit ont tous en commun le fait de favoriser l’accompagnement de l’enfant par l’adulte sur le chemin d’une connaissance ou d’une attitude. Je ne parle ici que des logiciels «scolaires». Il n’y aura pas de logiciels de dessin ou de traitement de textes simplifiés… Je ne vous propose pas une trousse faisant le tour de ce qui existe mais simplement quelques pistes, quelques logiciels qui favorisent l’aide de l’enseignant à l’enfant qui chemine dans ses modes de pensée ou de faire. Ces logiciels proposent parfois une réflexion ou un choix que l’enfant fait seul. Le chemin choisi fera par la suite l’objet d’un échange entre l’enseignant et l’élève. C’est le cas, entre autre, des logiciels de Daniel Bouziat. D’autres proposent un accompagnement immédiat de l’enfant par l’adulte. Le choix est fait par l’enfant. La réponse est validée. L’adulte et l’enfant peuvent passer au stade suivant ou s’entretenir de ce qui s’est passé. C’est le cas en particulier des logiciels de Jérôme Grondin.

Je ne veux pas passer sous silence l’immense banque de logiciels de remédiation. Ils seront pourtant peu abordés dans mon inventaire, ne présentant pas cette spécificité que j’appelle la capacité d’accompagnement (Le terme exprime assez bien un aspect important des possibilités que doit offrir l’enseignement spécialisé: accompagner l’élève en difficulté). Les quelques logiciels présentés sont parmi ceux que j’utilise dans ma classe d’observation; ils représentent une aide précieuse également pour l’appui et pour une utilisation ponctuelle en classe primaire.

Jérôme Grondin Pour celles et ceux qui ont participé à la journée sur les difficultés de la lecture, Jérôme Grondin n’est pas un inconnu. C’est un orthophoniste de Martinique qui a conçu une série de modules, utilisables en classe comme en logopédie, vraiment intéressants. Ses créations sont «des programmes spécialement étudiés pour ai-

En raccourci Offres de formation transitoires

Etude approfondie Une étude mandatée par l’Office fédéral de la formation professionnelle et de la technologie (OFFT) offre un aperçu de la disponibilité et de l’utilisation des solutions transitoires après la scolarité obligatoire. Elle analyse aussi les stratégies, les compétences et les processus des cantons. 2,5 à 3% des élèves en fin de scolarité obligatoire risquent de ne pas commencer une formation ou de ne pas entrer dans la vie active. L’étude confirme en outre le caractère prometteur des mesures introduites par la Confédération, les cantons et les organisations du monde du travail en vue de réduire ce risque. www.bbt.admin.ch

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der mais aussi amuser les personnes en cours d’apprentissage ou de rééducation du langage, de la lecture, de l’orthographe, du raisonnement logique, de l’attention. Des logiciels pour l’éducation et la rééducation du langage oral et écrit, des fonctions cognitives, de l’attention et de la mémoire…» Tom le matheux malin Les syllabes en folie 2, 4, 6 Les syllabes éparpillées Lis et relie Des mots dans le désordre Phrases, syllabes et mots-outils Phrases, syllabes et homophones Série des Confu-Son … Ces modules extrêmement bien pensés et conçus (plus de trente) abordent une large palette des difficultés que l’enseignant spécialisé rencontre au quotidien dans l’apprentissage de la lecture. L’avantage des logiciels de Jérôme Grondin se résume en un mot «accompagnement». L’enfant ne peut être seul devant l’ordinateur pour deux raisons: l’exercice effectué ne laisse pas de traces et l’enfant pourrait cliquer jusqu’à obtenir la bonne réponse sans avoir participé consciemment au processus.

Résonances - Juin 2007

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Les modules sont conçus de manière à rendre la présence de l’adulte obligatoire. Le chemin ou le processus cognitif se fait à deux, dans une relation réelle enseignant-élève. Chaque module est très rapidement installé (quelques secondes suffisent). Ils peuvent donc faire partie d’une préparation individuelle d’accompagnement. Ils sont de même «désinstallés» en un clin d’œil. Ils représentent donc des moyens ponctuels d’intervention selon des besoins spécifiques à chaque élève. Pour acquérir des modules ou en tester: www.orthogram.net Configuration: Fonctionnement vérifié avec windows 95/98 et XP Ecran 800x600 - 16bits de couleurs. Prix: Entre 10 et 15 euros. Téléchargement: Chaque module est téléchargeable sur le site. Après votre paiement en ligne vous recevez la clé par email.

Daniel Bouziat Monsieur Bouziat a présenté luimême ses logiciels dans le numéro de mars de Résonances. Je n’y reviendrai donc que pour vous inciter à les essayer et à les adopter. Il s’agit en particulier de trois logiciels formidables: Itinéraire Cognitif, Itinéraire Phonologique et Itinéraire Combinatoire. L’enfant effectue seul le chemin proposé. Il valide ses réponses sans que l’ordinateur dise à son tour si la réponse est correcte ou non. La trace laissée par l’imprimante comprend la réponse de l’enfant mais également

les doutes ou les certitudes de l’élève. La relation intervient donc après l’exercice lorsque l’enseignant reprend avec l’enfant le chemin parcouru. Pour rappel voici quelques données techniques: http://itineduc.free.fr/ Prix: Ensemble «Itinéraire Cognitif + Itinéraire Phonologique + Itinéraire Combinatoire» 57 euros. Configuration: Windows 95/ 98 Windows 2000 - Windows XP Windows NT. Une troisième catégorie de logiciels permettant un accompagnement relationnel avec l’enfant est bien représentée par les modules de Bruno Lameyse. Au niveau de la lecture, ils recouvrent en particulier la notion de «discrimination visuelle» au travers des modules «Lectris» et «Lectura». Le contenu et les traces laissées par l’enfant permettent une nouvelle fois une relation individualisée entre l’adulte et l’enfant. J’ai cité deux modules que je connais bien, d’autres existent et poursuivent le

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même but. Vous les trouverez en téléchargement sur le site de l’auteur: http://lameyse.free.fr/nouvellepage 2.htm. Ces modules fonctionnent sur tous les PCs puisque même windows 3.1 les accepte. Pour ces quelques pistes proposées aux enseignants spécialisés, j’ai choisi trois auteurs connus par de nombreux enseignants valaisans. Ils représentent à mon sens des catégories bien distinctes d’accompagnement pour l’élève en difficulté et ce, grâce à l’introduction des ICT en classe. J’espère revenir bientôt sur leur utilité et sur les travaux d’autres créateurs attentifs aux problèmes de nos élèves et persuadés, comme je le suis, du plus que l’informatique apporte à la classe. Pour d’autres renseignements concernant les logiciels scolaires, ceux que subjectivement je trouve particulièrement adéquats je vous propose de prendre contact avec moi: christian.mudry@hepvs.ch. Christian Mudry, conseiller multimedia

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L’école française

Notre cause commune Des responsables de l’éducation nationale dénoncent les illusions et les blocages qui paralysent le système d’enseignement. Dans les débats sur l’éducation, certaines réalités sont difficiles à aborder. Persuadés qu’il est urgent de les regarder en face, les auteurs de cette tribune, qui ont tous été directeurs au Ministère de l’éducation nationale sous des gouvernements issus de majorités politiques différentes, entendent les aborder en refusant tout a priori idéologique. L’Etat ne doit pas renoncer à ses prérogatives; trois chantiers s’imposent. En premier lieu, il convient de créer les conditions d’une autonomie accrue des écoles et des établissements scolaires. En second lieu, il faut revaloriser l’enseignement professionnel. Enfin, il faut accorder une priorité budgétaire forte aux universités. Le Monde (31.03)

Sierre

Les enfants apprennent à dire non La Cité du Soleil donne le coup d’envoi d’une campagne romande de prévention contre les abus sexuels intitulée «Mon corps est à moi!». 40’000 enfants seraient victimes d’abus sexuels chaque année en Suisse! Selon les spécialistes, il s’agirait d’une fille sur trois ou quatre et d’un garçon sur sept ou huit entre 1 et 16 ans! 80% des auteurs seraient par ailleurs des hommes appartenant à la sphère familiale. Afin d’enrayer ce phénomène, l’Association suisse pour la protection de l’enfant (ASPE) lance une campagne de

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prévention interactive et ludique s’adressant aux écoles primaires de Suisse romande. L’objectif principal de ce projet est de renforcer chez les élèves leur assurance et leur capacité de décider pour mieux les protéger. Pour être efficace sur la durée, les parents et les professeurs sont associés à la campagne, sous la forme d’une soirée d’information et d’une formation continue. Le Nouvelliste (19.04)

Langues dans le monde

L’anglais indétrônable Près d’un quart de la population mondiale parle anglais. Loin de perdre sa suprématie, la langue de Shakespeare ne cesse de conquérir du terrain. Certains linguistes prévoient des revers, mais les cataclysmes qu’ils citent ne font que souligner l’emprise de l’anglais sur notre monde: guerre nucléaire, changement climatique ou invention d’une machine à traduire qui rendrait caduque une langue commune. D’autres insistent sur le fait que l’évolution linguistique va se poursuivre dans les siècles à venir et que l’anglais pourrait finir par s’éteindre comme les langues qui furent autrefois aussi courantes que le latin, le phénicien ou encore le sanskrit. En ce début de millénaire, les spécialistes affirment qu’environ un quart de la population mondiale est plus ou moins capable de communiquer en anglais. C’est la langue commune dans presque chaque domaine, de la science au contrôle du trafic aérien en passant par le djihad mondial, dont les locuteurs arabes utiliseraient l’anglais pour communiquer avec les autres. Courrier international (23.04)

Maturité bilingue

La filière de l’élite Introduite au niveau fédéral en 2002, la maturité bilingue anglais ou allemand attire les bons élèves de Suisse romande. La mosaïque reste entière et chaque canton, voire chaque établissement,

L’école à l’Ile Maurice Le travailleur social Jean-Claude Caroopen, a créé «une école des parents» à Pointe-aux-Sables. L’idée est de prendre les parents comme partenaires dans l’éducation de leurs enfants à l’école. Le projet concerne uniquement les parents dont les enfants fréquentent le cycle primaire à Pointe-aux-Sables. JeanClaude Caroopen prévoit donc des ateliers de formation pour les parents. Le programme se déroulera en deux étapes. Il y aura d’abord le soutien scolaire. La deuxième partie du programme concerne les parents et les enseignants. La discipline, la prévention des maladies non transmissibles et la lutte contre la toxicomanie seront au centre des différentes réunions. Cette école parentale aura son comité de gestion comprenant des parents, des enseignants, des travailleurs sociaux, un psychologue, des représentants d’organisations non gouvernementales, un médiateur et des membres de l’Association parents-enseignants. L’Express (4.05)

(

D ’un numéro à l’autre

Revue

de presse

s’organise à sa convenance. Le point commun à ce bourgeonnement de structures étant l’apprentissage par immersion, avec un minimum de 600 heures de cours donnés dans la 2e langue. Le programme varie selon les professeurs et leur aptitude à enseigner leur branche en anglais ou en allemand – parce qu’ils sont aussi professeurs de langues, parce qu’ils sont bilingues, ou parce qu’ils sont de langue maternelle étrangère. Lorsqu’ils le peuvent, les adolescents optent majoritairement pour l’anglais, une langue perçue comme plus facile. Mais indépendamment des particularités de chaque idiome, ce choix recoupe une distinction socioculturelle. L’Hebdo (26.04)

Ecole primaire genevoise

Dictature des notes La Société pédagogique genevoise accuse Charles Beer, chef de l’Instruction publique genevoise, d’excès de zèle dans sa mise en application de l’Arle, acceptée par le peuple il y a sept mois. En cause: les modifications du règlement de l’enseignement primaire pour concrétiser le retour des notes. Pour la SPG, qui refuse de le cautionner, ce texte consacre un retour «cent ans en arrière». Autre reproche au chef de l’Instruction publique: avoir assorti ces moyennes annuelles d’autres bilans trimestriels, arrondis quant à eux à la demi-note. Il y a pire: loin de combattre les inégalités et les iniquités, le nouveau système introduit l’illusion de la note calculée à la décimale près sans prévoir les mesures d’accompagnement nécessaires et ceci sans rien lever des ambiguïtés liées au redoublement. Le Courrier (27.04)

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Fribourg

La science a appelé les jeunes Forum Fribourg a phosphoré comme rarement. A l’enseigne du 41e concours national de la fondation La science appelle les jeunes, 55 scientifiques en herbe, âgés de 15 à 21 ans et venus de toute la Suisse, ont présenté 45 projets abordant une multitude de thèmes et de disciplines. A l’entrée du Forum, un sous-marin de poche accueille le visiteur. Surprise: ce submersible en parfait état de marche a été entièrement conçu par un Zurichois de 15 ans, le plus jeune participant au concours. A l’intérieur de l’espace d’exposition, les projets de recherche défilent. Couvrant un large spectre de disciplines: physique/technique (construction d’une roue à moteur thermique), biologie (étude du chant du bruant des roseaux), histoire (les motifs ayant conduit à l’adhésion aux Jeunesse hitlériennes), médecine (effets de la musculation sur la qualité de vie des personnes âgées)… La plupart des projets exposés sont des travaux de maturité. On constate une forte majorité alémanique: sur les 45 projets présentés, seuls trois l’ont été en français et deux en italien. La Liberté (28.04)

Procrastination «académique»

Une manie très estudiantine Nulle part la liberté de s’organiser n’est aussi grande qu’en Faculté des lettres: deux ans sans le moindre examen, c’est ainsi que commençait, il y a peu encore, le parcours du candidat à la licence (le système de Bologne a réduit l’échéance à un an). Le rêve. Ou le cauchemar. Car quand il s’agit de maîtriser l’œuvre de douze auteurs, la stratégie de la dernière minute est périlleuse, voire franchement

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suicidaire. Les étudiants sont appelés à mobiliser à l’extrême leur capacité à s’autoréguler. Conséquence logique: l’ajournement chronique, phénomène modérément répandu dans la population en général, prend des proportions «massives» chez les étudiants. Et ne croyez pas qu’il s’agisse d’observation empirique: la procrastination constitue un objet d’étude reconnu, avec ses spécialistes, ses statistiques, ses thérapeutes spécialisés et ses congrès internationaux (le prochain se tient à Lima en juillet). Le Temps (30.04)

4e HEP Forum

Une troisième langue à l’école Le 4e HEP Forum organisé par la Haute Ecole pédagogique (HEP) à Brigue a respecté l’alternance entre une édition haut-valaisanne et une édition bas-valaisanne. Il a permis à plus de 250 personnes de profiter d’une réflexion de haute qualité sur une problématique complexe: l’introduction prévue de l’anglais dans les dernières classes primaires. Les incidences, tant sur la formation des nouveaux maîtres de la HEP que sur la formation complémentaire des enseignants, sont nombreuses. Autant le chef de l’enseignement Jean-François Lovey que le directeur de la HEP Patrice Clivaz ou le représentant des enseignants du Haut-Valais Peter Eyer ont déblayé le terrain, sur fond d’exposés et d’ateliers présentés par une dizaine de spécialistes de toute la Suisse. Le Nouvelliste (1.05)

Enseignement bilingue

L’allemand peut avoir du goût Expérience unique dans le canton de Neuchâtel: le centre secondaire du BasLac, à Marin, propose à ses élèves des cours de cuisine et de dessin… en allemand. Lorsque les adolescents discutent le bout de gras dans la langue de Goethe, les dialogues sont parfois déroutants. «On ne peut plus se permettre de former des élèves qui n’ont pas de compétences langagières!», explique Anne-Marie Bogdanska, coordinatrice pour la HEP (Haute Ecole pédagogique). «Grâce à l’immersion, la langue que les élèves apprennent devient utile. C’est ce qui manquait auparavant. Et les progrès sont réels.» Marlyse Terrier, qui enseigne le dessin en allemand au centre du Bas-Lac, reconnaît que les adolescents apprennent davantage «lorsqu’ils sortent de cette contrainte scolaire. Pendant les cours, il arrive que des élèves commencent à discuter spontanément, entre eux, en allemand. L’exercice est alors réussi.» L’Express (2.05)

Formation

Un collège réservé aux meilleurs Une pépinière de jeunes talents, un terreau pour graines de génies, voilà ce que l’Argovie a l’ambition d’implanter sur son sol. Une filière pour les élèves d’exception de 12 à 18 ans, qui serait créée dans le cadre de l’instruction publique, donc accessible à tous ceux qui ont le niveau requis. Ce projet, unique en Suisse, s’inscrit dans la refonte globale de l’école argovienne. Il a suscité de très vives réactions lors de la procédure de consultation qui vient de s’achever. Et ne manquera pas d’en provoquer encore lorsqu’il sera débattu, fin août, au Parlement cantonal. 24 Heures (2.05)

Assemblée interjurassienne

Un livre d’histoire commun Les élèves du canton du Jura et du Jura bernois étudieront bientôt l’histoire jurassienne dans un livre commun. Un groupe de travail a déposé un projet auprès des deux cantons, projet qui a été accueilli positivement. Ce nouveau moyen pédagogique pourrait voir le jour pour la rentrée d’août 2009 déjà. Un groupe de travail s’attellera à sa rédaction. Le projet prévoit la rédaction de deux livres de référence, un pour l’école primaire, l’autre pour l’école secondaire, ainsi que d’une série de cahiers d’activités. Quotidien Jurassien (3.05)

Nouveau cycle d’orientation

Projet en bonne voie Tous les cycles d’orientation du Valais étaient représentés à l’assemblée générale des enseignants de cycle d’orientation qui s’est tenue le 5 mai à Ayent. Les travaux de la commission concernant le nouveau cycle d’orientation avancent et l’AVECO (Association valaisanne des enseignants de cycle d’orientation) espère déposer le projet de loi avant la fin de l’année civile 2007. Pour L’AVECO, il est prioritaire d’instaurer un système unique dans tout le canton. Plus question de sections, il faut baser l’enseignement du CO sur les niveaux (1 et 2). La première année du cycle serait une sorte de tronc commun, où seules la langue maternelle et les maths seraient enseignées en fonction des niveaux. Ensuite, en 2e et 3e année, les sciences et la deuxième langue viendraient s’ajouter aux branches sélectives, les branches secondaires seraient données en commun. Le Nouvelliste (7.05)

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Patrice Vernier

des membres du comité

La discussion sur la rémunération des membres des organes paritaires des institutions de prévoyance en Suisse est encore aujourd’hui peu fréquente. Faut-il y voir une certaine gêne ou y a-t-il en la matière déficience inexplicable? Il est vrai qu’il n’existe pas de justification objective légale pour que les représentants des assurés et de l’employeur, qui assument des responsabilités significatives, soient peu ou pas défrayés directement pour leurs activités. Du reste, conformément à une étude publiée sur le sujet en automne dernier par le consultant Lusenti Sàrl, seul un petit nombre de caisses a mis en œuvre un système de rémunération des membres des organes. La CRPE disposait dans ses anciens statuts d’un paragraphe d’article de loi qui précisait que les membres de la Commission de gestion étaient rémunérés selon les normes appliquées aux commissions nommées par le Conseil d’Etat. Cela signifiait que les membres de la Commission de gestion recevaient CHF 120.- par demi-journée de séance, CHF 200.- pour la journée et le président CHF 150.-, respectivement CHF 220.-. En moyenne, les membres siégeaient huit à dix fois par année. La constatation faite par le consultant à ce sujet pouvait se résumer ainsi: la rémunération annuelle moyenne des membres de l’organe suprême et des membres des commissions mériterait d’être augmentée, en raison des responsabilités assumées et des avoirs gérés. Une telle décision serait susceptible d’augmenter les résultats de l’en-

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(

R émunération

CRPE

semble et le professionnalisme exigés de ceux-ci. Comparé à la rémunération offerte aux membres des conseils d’administration de sociétés anonymes privées, ces indemnités paraissent dérisoires. Certes, il ne faut pas oublier qu’une institution de prévoyance poursuit des buts sociaux et non lucratifs et que l’argent à disposition n’appartient pas à l’institution mais bien aux assurés. Néanmoins, un tel engagement mérite d’être récompensé.

C’est une des raisons pour lesquelles la Caisse s’est penchée sur le sujet l’année dernière.

Qu’en est-il aujourd’hui? Les membres du Comité, organe suprême de la Caisse, recevront dès le 1er janvier 2007 des jetons de présence pour les séances et les journées de formation (CHF 180.- par demi-journée, CHF 250.- par journée), une indemnité forfaitaire de CHF 1000.- par année pour les membres, respectivement CHF 2000.pour le vice-président et des frais de déplacement. La rémunération dude la président-e fait l’objet d’un accord spécial avec l’approbation du Conseil d’Etat.

Les jetons de présence des représentants de l’employeur siégeant durant leur temps de travail, sont versés à la Caisse de l’Etat ou à la Caisse de tout autre employeur que ces personnes représentent. Ceux des représentants des employés reviennent à l’Etat si ce dernier leur a octroyé un congé payé pour participer à des activités liées à la CRPE. Calculée sur environ 10 séances annuelles, cette rémunération représente pour notre Institution un coût d’environ CHF 3000.- par membre, et CHF 4000.- pour le vice-président pour les séances du Comité. Le rapport Lusenti souligne également qu’avec un défraiement par membre et par année qui varie en moyenne entre CHF 3400.- et CHF 4400.-, la compensation financière des membres des organes suprêmes, est médiocre. Les écarts en fonction du type ou de la taille de l’institution varient entre CHF 1400.- et CHF 12’000.Si on multiplie la rémunération annuelle par le nombre de membres de l’organe suprême ou de la commission de placement, les rémunérations totales de ces deux organes demeurent aujourd’hui en comparaison suisse et internationale très basses. Pour l’organe suprême, cela correspond à environ CHF 40’000.(contre environ CHF 22’000.- sans la présidente pour notre Caisse) et CHF 20’000.- pour la commission de placement (contre environ CHF 4500.- pour notre Caisse). L’ensemble de ces coûts représentera environ CHF 25’000.- par année, soit CHF 4,50 par assuré et bé-

Résonances - Juin 2007

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Une telle décision aura bien évidemment un impact négatif sur les coûts administratifs de notre Institution. Ceux-ci se situent toutefois assez bien dans la moyenne suisse. En ne tenant pas compte des dépenses d’avocat, ceux-ci se situeraient aux environs de 0,25% de l’ensemble de la fortune disponible. Nous avons déjà eu l’occasion de le montrer récemment.

Conclusion du rapport En complément à une plus large diffusion d’un système de compensation ou d’intéressement pour les membres des organes, il paraît approprié d’augmenter leur rémunération moyenne de manière significative, dit le rapport Lusenti. Les motifs sont faciles à comprendre: mieux prendre en compte et honorer les responsabilités assumées et les avoirs très significatifs qui sont gérés, augmenter la motivation et l’engagement des membres des organes, augmenter le niveau de professionnalisme dans la gestion, faciliter le recrutement de personnes qualifiées, réduire les risques de dérapages dans la gestion de fortune, améliorer les performances totales. Ne dit-on pas finalement «tout travail mérite salaire…»

A vos agendas Du 13 au 23 septembre Semaine du goût La prochaine édition de la Semaine du goût aura lieu du 13 au 23 septembre 2007. Sur le site, vous trouverez des documents à télécharger pour mener des activités gustatives en classe. www.gout.ch/ecole.php. Sa 22 septembre Congrès SER Le 41e Congrès du Syndicat des enseignants romands (SER)

Mémento

(

néficiaire de rente, sans le dédommagement du poste de présidence.

péd agogiq ue

aura lieu le 22 septembre 2007 à Genève. Titre du congrès: Merci la pédagogie! www.le-ser.ch

en relation avec la minéralogie. Durée des ateliers: 2 heures, sur réservation. Coût: Fr. 80.- par classe.

Dès le 1er juin Expo MINER’O à la Fondation Tissières La Fondation Tissières à Martigny présente des expositions en sciences de la Terre. Un atelier de sciences expérimentales est proposé aux élèves de 5e et 6e primaire: les thèmes traités sont

Renseignements et inscriptions pour les ateliers: 027 723 12 12 ou ft@mycable.ch.

Jusqu’au 4 novembre: expo Marcel Imsand La Médiathèque Valais – Martigny expose une série de portraits du photographe Marcel Imsand jusqu’au 4 novembre 2007. En découvrant cette rétrospective qui couvre quarante ans de rencontres et d’amitiés, on imagine mieux l’impact de l’œuvre de ce photographe de légende qui est à l’orée de ses quatre-vingts ans. La Médiathèque a préparé une visite pédagogique pour accompagner les classes désireuses de visiter l’exposition. www.mediatheque.ch (cliquez sur la vignette Imsand) © Marcel Imsand, Lausanne

En raccourci Révision de la maturité

Pédagogie spécialisée

Demande des enseignants

Projet COMOF

Le DFI et la CDIP ont mis en consultation une révision partielle du règlement de reconnaissance de la maturité (ORRM). Quoique ce projet ait été en général bien accueilli, certaines motions présentées à l’instigation de certaines instances concernées ont été rejetées. Afin de ne pas attendre 2018 pour que les conditions en vigueur lors du passage du Gymnase à l’Université s’améliorent, les enseignants de gymnase demandent expressément que la révision partielle de l’ORRM soit rapidement menée. http://www.vsg-sspes.ch

La revue Pédagogie spécialisée, éditée par le Centre suisse de pédagogie spécialisée (CPS), présente dans ses pages de mai le projet COMOF (Comment maîtriser l’offre en pédagogie spécialisée en regard de l’augmentation des effectifs des élèves en difficulté dans les systèmes scolaires). Un article traite notamment de la perception de l’offre et des mesures de pédagogie spécialisée dans l’école. Un autre aborde les recommandations pour les six cantons romands et le Tessin. www.cfps.ch

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avez-vous essayé?

Adeline Bardou

Le lait reste un mélange homogène grâce à la présence de micelles1 de la protéine caséine (~30 g /litre de lait). Sans cela, il décanterait. En présence d’acide (vinaigre, jus de citron ou présure), la caséine devient insoluble dans l’eau et précipite; on remarque d’ailleurs que la solution restante est limpide. On dit que le lait «caille». En séchant, l’eau s’évapore du précipité et il ne reste que la protéine.

Dans le dernier numéro de «Résonances» étaient proposées deux petites expériences pour ceux que la curiosité scientifique anime. Voici quelques explications: … essayer d’éloigner deux languettes de papier, que vous tenez par le bout à quelques centimètres l’une de l’autre, en soufflant entre elles! Normalement, elles devraient s’éloigner l’une de l’autre, n’est-ce pas? Alors pourquoi se rapprochent-elles? Quand on souffle sur l’air, on le déplace. Le déplacement de l’air entre les deux bandes de papier entraîne une diminution de la pression de l’air à cet endroit. La pression à l’extérieur des bandes est alors plus élevée qu’à l’intérieur et celles-ci se rapprochent. Encore quelques chiffres: si vous avez découpé une feuille A4 en deux, la force agissant des deux côtés de vos feuilles de papier vaut environ 3000 N (la pression atmosphérique normale étant de 101’325 Pa, c’est-à-dire 101’325 N/m2). Pour

comparer, un objet de masse de 300 kg est attiré vers la Terre avec une force de pesanteur de 3000 N, ce qu’on peut se représenter en imaginant qu’il nous tombe sur les pieds! Donc si vous arriviez à enlever tout l’air qui se trouve entre les deux feuilles de papier, elles seraient plaquées l’une contre l’autre avec cette force de 3000 N. … essayer de faire du plastique en filtrant 1 dl de lait bouillant auquel vous avez rajouté 2 c.s. de vinaigre. Vous pouvez modeler ce plastique et le chauffer 15 min. à 60°C au four pour le sécher.

En raccourci Concours de robots pour les 10-16 ans

Délai d’inscription au 30 septembre Un concours de robots (First Lego League) sera organisé le 10 novembre 2007 sur le thème des énergies renouvelables. Cette compétition s’adresse aux élèves de 10 à 16 ans dans le but de faire connaître et apprécier les sciences et la technologie. Les équipes, composées de 5 à 10 jeunes, résoudront des problèmes du monde de la technique en développant des compétences comme l’esprit d’équipe et la collaboration. La manifestation est organisée par l’Ecole des métiers et la HES-SO Valais, avec la collaboration d’une classe d’EPP de Sion. Le délai d’inscription pour les équipes est fixé au 30 septembre. Personne de contact: romain.roduit@hevs.ch, 027 606 87 27. www.firstlegoleague.ch

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E xpériences scientifiques:

Sc iences

Cette propriété coagulante de la caséine est utilisée pour la fabrication de fromage, mais aussi de peintures et de colles: la «colle de fromage» des bâtisseurs de cathédrales fut utilisée dans la construction des avions en bois jusque dans les années 1970! Au début du XXe siècle, c’est avec ce genre de plastique avant l’heure que l’on fabriquait des boutons de vêtements, des bijoux, des pions de jeu, des poignées de porte,… Ce matériau, extrait de caséine séché et mélangé à du formol pour durcir est appelé «galalithe» ou pierre de lait. Il est facile à tourner, à polir et à colorer et de plus écologique: biodégradable et anti-allergique. La galalithe a connu son apogée dans les années 1930: on en fabriquait 1 million de kilos, rien que dans le Jura, à l’époque des objets Art Déco. Elle fut ensuite oubliée au profit de la bakélite. (source: www.sciences92.ac-versailles.fr).

Note 1

Une micelle est un agrégat de molécules qui se lie bien à l’eau (hydrophile à l’extérieur).

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J ournée des métiers expérimentée dans trois CO Une journée des métiers a été expérimentée dans trois cycles d’orientation: au CO de St-Guérin à Sion le 30 avril, au CO d’Euseigne le 8 mai et au CO d’Orsières le 10 mai. Dans chaque établissement, cette journée a concerné uniquement les élèves de 7e année, avec pour but de présenter les principaux domaines d’activité vers lesquels ils pourront s’orienter après leur scolarité obligatoire. Il s’agissait de montrer la palette des métiers et de valoriser les filières de la formation professionnelle initiale tout en mettant l’accent sur les perfectionnements possibles. Les trois directeurs de CO, Jean-François Guillaume, Gérard Aymon et Jean-Michel Tornay, sont enthousiastes au renouvellement d’une telle journée, avec probablement quelques adaptations, en fonction des résultats de l’évaluation. TÉMOIGNAGE Nicole Henzen, conseillère en orientation au CO de St-Guérin à Sion «Les enseignants ont été très dynamiques dans la préparation de cette journée. Le principe de faire venir des professionnels pour parler des métiers est à reconduire, avec probablement quelques aménagements à apporter. Au départ, les élèves n’étaient pas très enthousiastes à l’idée de devoir suivre les infos sur tous les domaines, cependant, après explication, ils ont compris ce que cela pouvait leur apporter. Et questionnés après la journée, ils ont massivement dit avoir apprécié cette journée, ce qui est très réjouissant.»

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TÉMOIGNAGE Gérard Aymon, directeur du CO du val d’Hérens à Euseigne «Le bilan de cette journée est largement positif. Le fait que notre CO soit un petit centre a certainement facilité l’accueil des professionnels et les élèves ont pu travailler par petits groupes, ce qui a permis une excellente interactivité. Les jeunes ont apprécié la journée, tout en précisant qu’ils auraient apprécié davantage de variété d’une période à l’autre. Ils ont principalement retenu que le critère le plus important pour choisir un métier était la passion. Les enseignants ont eux aussi trouvé la démarche intéressante, car cela leur a permis d’avoir une meilleure vue d’ensemble des métiers. Cette année, les parents ont seulement été informés à propos du déroulement de la journée, cependant il faudrait peut-être les associer au projet, mais reste à définir comment.»

Cette expérience pilote a été initiée par le Département de l’éducation, de la culture et du sport (Service de l’enseignement et Service de la formation professionnelle), avec le soutien de la structure Ecole-Economie et de l’Union valaisanne des Arts et Métiers (UVAM). Ecole, spécialistes de l’orientation et partenaires du monde professionnel se sont impliqués dans la réalisation de cette journée. C’est un réel partenariat impliquant un rôle bien défini pour chacun. Sauf si le CO

avait déjà des contacts avec certains professionnels de la région disponibles le jour J, l’UVAM a délégué pour chaque domaine un ou deux représentants (professionnel et/ou apprenti), afin qu’ils apportent un témoignage motivant mais réaliste du terrain, sans pour autant faire de la publicité pour leur métier. Les psychologues conseillers en orientation ont collaboré avec les enseignants et la direction de chaque CO pour la partie organisationnelle. L’OSP a par ailleurs édité plusieurs

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documents destinés à l’animation et à l’évaluation de cette journée (cahier de bord de l’élève, évaluation des élèves, évaluation des enseignants, planning pour les enseignants, guide pour les professionnels, évaluation des professionnels).

Une sensibilisation aux métiers: exemple à Sion Trois CO de taille et donc d’organisation différentes ont testé ce nouveau concept. Exemple de déroulement à Sion. Ainsi que le relève Jean-François Guillaume, directeur du CO de St-Guérin, «il n’y avait pas jusqu’à présent de véritable coloration orientation professionnelle pour les élèves de 1re année du CO, comme c’est le cas avec les 2e qui suivent les cours d’éducation des choix et qui fréquentent les Passeport-info, ou les 3e qui ont la possibilité d’accomplir des stages en entreprise». Il relève que c’est de plus la première fois que les associations professionnelles sont invitées à entrer directeTÉMOIGNAGES Elèves du CO de St-Guérin à Sion «Cette journée des métiers m’a fait découvrir des écoles et des métiers.» «Ces petites présentations m’ont appris des tas de choses que j’ignorais sur les métiers.» «Cela m’a donné de nouvelles idées.» «J’ai vu beaucoup de métiers, mais je ne sais toujours pas quoi faire plus tard.» «Il y a des métiers auxquels je n’avais jamais pensé et qui pourraient m’intéresser.» «J’ai beaucoup appris et j’ai une meilleure idée du monde du travail.» «Les intervenants ont très bien répondu.» «C’est une bonne idée d’organiser une telle journée.»

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métiers, ont écouté le témoignage d’un professionnel et/ ou celui d’un apprenti et ont ainsi pu poser des questions, en savoir plus sur les qualités requises, etc.

Quelles suites? Ainsi que le souligne Daniel Cordonier, directeur de l’OSP, le bilan de cette première expérimentation sera effectué en juin, ce qui permettra d’apporter les améliorations jugées nécessaires au niveau de l’organisation de la manifestation et des contenus des films. Même si la forme évoluera très certainement en fonction des évaluations effecentrée. nc co tuées auprès des enseiès tr rs he des métie Une approc gnants, des professionnels et des élèves, il y a une volonté affirmée d’élargir ce concept à tous ment dans les classes du CO. Ce les cycles d’orientation du Valais rapprochement école-entreprises lui semble bénéfique pour chacun des partenaires. Il estime que cela TÉMOIGNAGE pourra en outre contribuer à aider les élèves décrocheurs scolairement Philomène Zufferey, coiffeuse qui ont besoin d’avoir un projet et intervenante pour le doprofessionnel pour retrouver une maine arts motivation. Cette première sensibi«Cela a été pour moi une expélisation aux métiers devrait par ailrience intéressante et je pense leurs permettre aux titulaires de que c’est une bonne chose que classe d’utiliser ce matériel comme de donner une information gépoint de départ dans le cadre du nérale sur les métiers à des jeucours «Méthode de travail/EDC» nes au début du CO. Je trouve pour cette fin d’année scolaire et que c’est encore plus riche quand en 2e du CO. il y a deux intervenants du même domaine qui répondent aux questions des élèves. Faire interLa journée du 30 avril s’est dérouvenir un apprenant n’est pas toulée en 7 périodes différentes corjours facile, mais ce pourrait être respondant aux 7 heures de cours. un plus. Je me réjouis de connaîAprès une première heure dévolue tre les options prises suite à l’anaà l’exposition générale des objeclyse des évaluations des élèves, tifs de la journée, les élèves se sont des enseignants et des autres rendus par classe dans l’une des 12 professionnels ayant participé à salles entièrement décorées par les cette expérience pilote. Mon senélèves (posters, objets, dessins, publicités…) afin de donner la coutiment est très en faveur de telles leur du domaine. Un tournus a journées, même si, à mon avis, au donc été établi pour les onze clasniveau des intervenants, cela risses de 1re année. A chaque période, que d’être compliqué à organiser dans l’ensemble les CO valaisans.» ils ont assisté à une courte présentation multimédia d’un groupe de

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romand. Et de l’étendre aux CO du Haut-Valais puisqu’il est question d’une version allemande des films présentant les divers domaines professionnels. La vraie difficulté sera de trouver un nombre suffisant d’intervenants pour les différents domaines, même si pour les associations professionnelles ce peut être une formidable vitrine de la variété des métiers. Avec le premier Salon des métiers valaisan organisé du 26 février au 2 mars 2008 au CERM à Martigny (www.salondesmetiers.ch), il est possible que la formule soit en partie adaptée et quelque peu allégée pour l’année scolaire prochaine.

En raccourci Le monde de l’éducation

L’entreprise note l’école L’entreprise n’a pas à dicter à l’école ce qu’elle doit enseigner. Mais que pense-t-elle des lacunes des élèves devenus salariés et qu’attend-elle de l’école? Sans surprise, les chefs d’entreprise mettent en avant les carences en orthographe et les problèmes de comportements. A lire aussi dans cette édition de mai l’interview de Denis Meuret qui vient de publier un ouvrage intitulé Gouverner l’école paru aux éditions PUF. www.lemonde.fr/mde

Un DVD sur l’univers des métiers L’Office de l’orientation a fait réaliser six petits films visant à aider les élèves de 7e année à se familiariser avec l’univers des métiers et des filières professionnelles. Le DVD présente de manière très dynamique les six domaines suivants: les métiers de la nature et de la construction, les métiers de l’alimentation et de l’hôtellerie, du tourisme, les métiers de la technique, les métiers du commerce et des transports, les métiers de la santé, du social et de l’enseignement, les métiers des arts, des médias, de l’habillement et des soins esthétiques.

C abinet Danielle Pahud, Sion et Monthey L’activité de l’enseignant est exigeante, performante et demande aux enseignants de plus en plus d’engagement et de motivation. La pression devient ainsi de plus en plus lourde, avec des interrelations difficiles. Parfois un climat d’anxiété, de dépression, de burn-out peut s’installer, aux dépens de l’enseignant. Pour vous apporter une aide professionnelle, une première prise en charge GRATUITE de un à quatre entretiens-séances vous est proposée. Puis il sera décidé, selon les situations, d’une orientation vers d’autres spécialistes, selon les besoins personnels de l’enseignant. Mandaté par l’Etat du Valais, le Cabinet Danielle Pahud, à Sion et à Monthey, offre un atout de plus pour la pérennité de l’enseignant, car la vie au quotidien exige des performances de plus en plus élevées. Cabinet Danielle Pahud Médiatrice, Coach, Sophrologue, Pédagogue www.atouts.ch - danielle.pahud@atouts.ch 027 323 01 01

D épôt des livres scolaires: carte murale du Valais Le dépôt des livres scolaires met en vente à un prix préférentiel la carte murale du Valais. Dimensions: 192 x 138 cm Référence: 91302 Prix: à consulter sur le catalogue des ouvrages scolaires www.vs.ch/ sft > Les domaines du SFT > Ouvrages scolaires Renseignements et commandes: SFT-livres@admin.vs.ch

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E valuation de l’allemand à l’école primaire Séances d’information obligatoires pour les enseignants de 3-4P Introduction de l’évaluation non chiffrée en 3-4P et chiffrée en 5-6P

Le Concept cantonal de l’enseignement des langues adopté en juin 2006 prévoit pour la L2 une évaluation globale non chiffrée dès la 3e primaire et chiffrée dès la 5e primaire; cette discipline étant intégrée au groupe des branches du 2e groupe. Comme annoncé par le Service de l’enseignement, la rentrée scolaire 2007-2008 verra l’introduction de l’évaluation chiffrée de la L2: dès 2007-2008 en 5e année dès 2008-2009 en 6e année

l’introduction de l’évaluation non chiffrée de la L2 en 3-4P dès 2007-2008. Cette introduction ayant des répercussions sur l’ensemble des degrés concernés par l’enseignement de l’allemand, une information obligatoire pour tous les enseignants des degrés 3 à 7 est prévue: au printemps 2007 pour les enseignants qui enseigneront en 5e année dès la rentrée scolaire 2007-2008 – les séances ont déjà eu lieu,

à la rentrée scolaire 2007-2008 pour les enseignants à la tête d’une classe de 3e et de 4e durant l’année scolaire 2007-2008

En raccourci Cahiers pédagogiques

Etudier la langue L’édition de mai 2007 des Cahiers pédagogiques propose un dossier intitulé «Etudier la langue». Ce numéro revient sur le débat autour de l’enseignement de la langue, avec des points de vue qui ne font pas consensus, avant de faire de nombreuses propositions didactiques: savoirs, démarches, choix des notions et des supports, sans oublier la perspective transdisciplinaire ni l’enseignement du lexique. Le dossier s’achève par une réflexion sur la diversité linguistique, la variation et les relations du français avec les autres langues. Un plaidoyer pour une conception de la grammaire ouverte, dynamique et réaliste. www.cahiers-pedagogiques.com

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selon le calendrier proposé cicontre, au printemps 2008 pour les enseignants qui auront une 6e durant l’année scolaire 2008-2009 et pour les enseignants de 7e, dans le but d’assurer une transition harmonieuse avec le cycle d’orientation. L’information portera sur l’évaluation des compétences attendues, telles que décrites dans les plans d’étude, sur les outils d’évaluation nécessaires, sur l’information à transmettre aux parents d’élèves et sur la formation continue offerte aux enseignants. Une répartition des centres scolaires a été réalisée de façon à équilibrer le nombre de participants dans tous les groupes formés. Nous prions donc chaque enseignant de se conformer aux indications ci-dessous. En cas d’empêchement, il est possible de participer à une réunion prévue à une autre date. Toutefois, pour des raisons d’organisation, nous vous prions d’informer le bureau du Service de l’enseignement (027 606 41 00) ou d’adresser un courriel à michel.beytrison@admin.vs.ch. Veuillez prendre avec vous le plan d’étude d’allemand pour les degrés 3-9 (juin 2003) le Tamburin 1! Le Service de l’enseignement et le Service de la formation tertiaire Remarque: les enseignants de 4-5P qui ont déjà assisté aux séances de 5P sont conviés aux ateliers, soit à partir de 18 heures.

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Convocation des enseignants de 3-4P durant l’année scolaire 2007-2008 Toutes les communes de l’arrondissement 1

Lundi 27 août 17 h 30 à 19 h 30

Monthey Collège de l’Europe - Auditorium

Toutes les communes de l’arrondissement 2 + commune de Fully

Jeudi 30 août 17 h 30 à 19 h 30

Martigny-Bourg Salle de chant Possibilité de parquer dans la cour d’école

Toutes les communes de l’arrondissement 3 sauf commune de Fully

Mardi 4 septembre 17 h 30 à 19 h 30

Martigny-Bourg Salle de chant Possibilité de parquer dans la cour d’école

Toutes les communes de l’arrondissement 4

Jeudi 6 septembre 17 h 30 à 19 h 30

Sion Lycée-Collège de la Planta - Salle polyvalente EO6 Possibilité de parquer dans la cour d’école

Toutes les communes de l’arrondissement 5

Jeudi 13 septembre 17 h 30 à 19 h 30

Sion Lycée-Collège de la Planta - Salle polyvalente EO6 Possibilité de parquer dans la cour d’école

Toutes les communes de l’arrondissement 6

Jeudi 20 septembre 17 h 30 à 19 h 30

Grône Cycle d’orientation - Ancienne salle de gymnastique Possibilité de parquer en face du CO

En raccourci Site Jacques Nimier

La part belle aux maths en mai Le dossier de mai du site de Jacques Nimier sur les facteurs humains dans l’enseignement et la formation d’adultes est consacré aux mathématiques. Les articles mis en ligne abordent les causes de la désaffection scientifique et proposent des pistes de réflexion pour modifier les représentations. http://perso.orange.fr/jacques.nimier Cerveau & psycho

Des infos Un magazine bimestriel s’intéresse à la psychologie et aux neurosciences. De quoi en savoir plus sur de passionnantes découvertes en matière de sciences cognitives. Ainsi on découvre de manière vulgarisée les avancées du domaine. www.cerveauetpsycho.com Concours Espace des inventions

Valaisans en finale La Superfinale du grand concours romand pour petits inventeurs aura lieu le samedi 2 juin à l’Espace des inventions à Lausanne. Les 22 meilleures équipes de Suisse romande, dont 3 Valaisannes, se retrouveront

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pour déterminer les inventions les plus ingénieuses et les plus efficaces pour ramener l’ourson échoué au large de la banquise vers sa maman. Les élèves de 4e et 5e primaire présenteront leurs engins. Ce Concours est organisé pour la 2e fois et a reçu le soutien de la Fondation Science et Cité. www.espace-des-inventions.ch Le petit ami des animaux

Honneur au dauphin Le dernier numéro du Petit ami des animaux met à l’honneur le dauphin. De nombreuses informations permettent d’en savoir vraiment plus sur ce seigneur des mers dont l’intelligence est si particulière. www.paa.ch Revue Prismes

Sciences et mathématiques L’édition de mai de la revue pédagogique de la HEP Vaud aborde la thématique des mathématiques et des sciences à l’école. Pourquoi les sciences à l’école? les mathématiques font-elles partie des sciences? Comment s’enseignent les mathématiques du cycle initial au gymnase? C’est principalement à ces interrogations que tente de répondre ce numéro de Prismes. www.hep.vd.ch rubrique Publication

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J ournée CODICOVAR autour de la gestion des élèves difficiles La Conférence des directeurs des cycles d’orientation du Valais romand (CODICOVAR) a organisé, en étroite collaboration avec le Département de l’éducation de la culture et du sport (DECS) et l’Association valaisanne des enseignants du cycle d’orientation (AVECO), une journée de réflexion sur la gestion des élèves difficiles à l’école. Cette journée, qui s’est déroulée à l’Institut St-Raphaël à Champlan le mardi 24 avril dernier en présence du chef du DECS, Claude Roch, et à laquelle étaient conviés divers intervenants extérieurs à l’école ou au canton, a permis aux directeurs de CO de mieux comprendre les causes et les conséquences de cette problématique complexe, mais aussi de lister des propositions de mesures concrètes qui seront transmises au Département après avoir été finalisées par la CODICOVAR. Dossier à suivre donc.

De cette journée d’échanges animée par Jean-Claude Pont, professeur à l’Université de Genève, il est principalement ressorti le souhait de renforcer la collaboration entre tous les partenaires de l’école (directeur d’établissement, enseignants, ressources externes qualifiées et expertes, parents…), afin de mener une action commune pour gérer les élèves difficiles qui perturbent la classe. Même si ces jeunes ne représentent

Trois temps forts de cette journée Alain Clémence a étudié les effets de deux modèles éducatifs, le premier directif et basé sur autorité basée sur le statut de l’adulte, et le second qualifié de participatif, reposant davantage sur une autorité de compétence. Sa recherche démontre que le deuxième modèle est plus efficace. Un lien positif entre style participatif et résultats scolaires a même pu être mis en évidence. Nahum Frenck, thérapeute de famille, a clairement mis en avant la nécessité de donner aux jeunes des points de «REPEMERES», néologisme soulignant l’importance de l’accord des parents (père et mère) dans la construction des repères. Les élèves sauront ensuite reconnaître les règles spécifiques de l’école. Il a mis en garde contre les dangers des parents-copains et des enseignants-copains. Marcel Jaquier, directeur du CO de Pérolles à Fribourg, a présenté les mesures mises en place dans son école, à savoir un cours de relaxation et de gestion du stress scolaire, un groupe communication pour agresseurs et agressés ou élèves en difficultés de communication, un réseau de médiation par les pairs, un lieu et une mesure alternative à la suspension scolaire (ResSORT), un espace de médiation scolaire, un lieu d’écoute en cas de nécessaire debriefing, des devoirs guidés ainsi qu’un forum permettant l’échange entre tous les élèves et tous les professeurs. www.co-perolles.ch

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qu’un très petit pourcentage de la population scolaire, tous les intervenants se sont accordés pour dire qu’il s’agissait de trouver de nouvelles pistes efficaces, entre dialogue et fermeté, lorsque les solutions existantes s’avèrent inadaptées. Pour étoffer la réflexion, Alain Clémence, de l’Institut des sciences sociales et pédagogiques de l’Université de Lausanne et Nahum Frenck, pédiatre et thérapeute de famille à Lausanne, avaient été invités à apporter leur regard de spécialistes. Walter Schnyder et Philippe Cherix ont eux donné leur point de vue de chef du Service de la jeunesse et de Juge des mineurs sur la réalité valaisanne des violences et incivilités des jeunes. Par ailleurs, des intervenants de l’enseignement secondaire étaient venus présenter des solutions concrètes mises en place à Fribourg, La Chaux-de-Fonds ou La Tour-de-Peilz. C’est la troisième année que la CODICOVAR propose un tel programme, alternant conférences et ateliers, pour permettre aux directeurs du cycle d’orientation de prendre le temps de la réflexion sur un thème au centre de leurs préoccupations quotidiennes.

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E xamens de français 2008 Primaire Les examens de fin d’année 2008 ne testeront que les objectifs du fundamentum. Les genres de textes retenus sont développés dans le moyen romand «S’exprimer en français».

Degré 4P Thèmes retenus pour l’expression Narrer: le récit d’aventure Argumenter: la réponse au courrier des lecteurs

Degré 6P

Cependant, la compétence écrite de langue communication retenue (l’expression écrite) doit être considérée comme une dominante qui n’exclut pas la présence de l’autre compétence (la compréhension de l’écrit): un court texte écrit peut faire l’objet de questions de compréhension et servir de base à la structuration et/ou à l’expression écrite.

Genres de texte retenus Les épreuves de Français 2008 porteront sur les objectifs spécifiques du Programme provisoire 2003 qui font l’objet d’un ap-

) et d’une mobiliprentissage ( sation en situation ( ).

Les épreuves de Français 2008 porteront sur les compétences et sur l’un et/ou l’autre des types/ rubriques et genres de texte annoncés ci-dessous. Remarque: les informations sur le déroulement des épreuves de Langue orale suivront.

Thèmes retenus pour l’expression 2CO Narrer: le conte Transmettre des savoirs: l’exposé écrit

2S/NI

2G/NII

Compétence dominante: expression écrite - Narrer et relater: la lettre narrative - Décrire: le portrait physique ÉCRITS

Des informations plus précises vous seront communiquées en automne 2007.

Cycle d’orientation Pour permettre la mise en place d’une alternance, les compétences orales et écrites des élèves seront évaluées selon le modèle suivant:

Compétence supplétive: compréhension de l’écrit - Le texte narratif: le récit [de vie] - Le texte explicatif: l’article de presse Compétence: compréhension de l’oral ORAUX

3CO

- L’exposé oral

- Le texte lu à haute voix

3S/NI

3G/NII

Compétence dominante: expression écrite 2CO et 3CO

- Argumenter: la lettre argumentative - Narrer et relater: le récit [de vie]

Compréhension de l’oral

50 min

20 pts

Compétence supplétive: compréhension de l’écrit

Structuration

50 min

25 pts

- Le texte explicatif: l’article de presse - Le texte argumentatif: le point de vue

Expression écrite

75 min

35 pts

ÉCRITS

175 min 80 pts

( Résonances - Juin 2007

Compétence: compréhension de l’oral ORAUX

- Le texte lu à haute voix

- L'interview radiophonique

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L es dossiers de Résonances Année 2004/2005

Année 2006/2007

N° 1 septembre L’organisation de la classe

N° 1 septembre Infos 2006-2007

N° 2 octobre 60 ans d’orientation

N° 2 octobre Promouvoir la lecture

N° 3 novembre Le vocabulaire

N° 3 novembre Maturités et passerelles

N° 4 décembre Enseignant-e secondaire

N° 4 décembre-janvier Génération zapping

N° 5 février ICT: vers l’intégration

N° 5 février Les langues étrangères

N° 6 mars Les coordinations

N° 3 novembre Les enjeux de l’évaluation

N° 6 mars Enseignants technophobes/philes

N° 7 avril Dialogue chercheurs-enseignants

N° 4 décembre-janvier Transition école-apprentissage

N° 7 avril Projets pédagogiques 1/2

N° 8 mai Sciences par l’expérience

N° 5 février Effort/plaisir d’apprendre

N° 8 mai Projets pédagogiques 2/2

N° 9 juin L’égalité des chances

N° 6 mars L’ennui à l’école

Année 2005/2006

N° 7 avril D’une transition à l’autre

N° 1 septembre Piloter, motiver

N° 8 mai Le mouvement à l’école

N° 2 octobre Argumenter

N° 9 juin L’économie à l’école

« La citation du mois

Pour consulter les archives de Résonances www.vs.ch/sft > Les domaines du SFT > Les publications pédagogiques > Résonances > Numéros archivés. Dès 2001, les numéros sont en ligne (mise à jour trois mois après parution). Pour les numéros plus anciens, dès septembre1988, seuls les sommaires ont été mis sur internet. Tous les numéros peuvent par contre être consultés à la Médiathèque Valais: http://opac.mediatheque.ch.

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S ’abonner

«Les enseignants n’ont pas deux mois de vacances d’été. Ils ont un mois de convalescence, puis un mois de vacances.» Germain Duclos

Les abonnements peuvent se faire: par courriel: resonances@admin.vs.ch par courrier: DECS-SFT, Résonances rue de Conthey 19, cp 478, 1951 Sion Pour des raisons administratives (centralisation des fichiers), il est désormais impératif que tous les abonnements et les changements d’adresse se fassent par courriel ou par courrier et non par téléphone, avec indication du degré d’enseignement. Merci à toutes et à tous pour votre compréhension.

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Le monde chez soi

Urgent! AFS cherche des familles d‘accueil en Romandie! Tentez l‘aventure! Infos: 044 218 19 12 AFS, Löwenstrasse 1 6, 8001 Zürich, www.afs.ch

L’enfant n’est pas une marchandise

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la campagne „Stop trafic d’enfants“

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le bénévolat dans ma région

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Terre des hommes • En Budron C8 • 1052 Le Mont-sur-Lausanne Tél. 021/654 66 66 • Fax 021/654 66 77 • E-mail info@tdh.ch • www.tdh.ch


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